Polémique autour des propos du porte-parole du gouvernement sur le décès de Mamadou Moustapha Ba : Madiambal Diagne réagit vivement

La sortie du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, continue de faire des vagues au sein de l’opinion publique. En réaction à ses propos jugés ambigus sur les circonstances du décès de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, le journaliste Madiambal Diagne n’a pas tardé à exprimer son indignation.

Dans un tweet publié mercredi, Madiambal Diagne a critiqué la teneur des déclarations de Moustapha Sarré, estimant qu’elles laissaient entendre que les autorités françaises — pays où le défunt est décédé — auraient couvert un acte criminel.

« Cette affirmation, du porte-parole du gouvernement du Sénégal, laisserait croire que les autorités de la France, pays où Moustapha Ba est mort, auraient fermé les yeux sur un meurtre ! », a écrit le journaliste, visiblement préoccupé par la gravité d’une telle insinuation.

Face à la polémique, Moustapha Sarré a tenté de nuancer ses propos à travers un post sur les réseaux sociaux, évoquant des manipulations et une mauvaise interprétation de ses déclarations. Pourtant, l’affaire continue de susciter de vives réactions, et son nom reste au cœur des discussions.

Plus inquiétant encore, les avocats de la veuve de Mamadou Moustapha Ba ont réclamé l’audition immédiate du porte-parole du gouvernement, exigeant qu’il fournisse les preuves de ses allégations. Ils estiment que de tels propos, s’ils ne sont pas étayés, sont de nature à semer le doute et à blesser la mémoire du défunt ainsi que sa famille.

Cette affaire met une fois de plus en lumière la responsabilité des autorités publiques dans la maîtrise de leur communication, surtout lorsqu’il s’agit de sujets aussi sensibles que le décès d’une personnalité publique.

Alors que l’émotion reste vive, une clarification officielle du gouvernement est attendue pour calmer les esprits et éviter tout malentendu diplomatique ou judiciaire.

Décès de Moustapha Ba en France : le gouvernement évoque une mort suspecte et une affaire d’État

Le Sénégal est sous le choc après l’annonce du décès de l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Moustapha Ba, retrouvé mort en France dans des circonstances jugées suspectes. L’information a été rendue publique par le porte-parole du gouvernement sénégalais, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, lors d’une activité organisée par la Jeunesse Patriotique Sénégalaise (JPS) à Mbao.

« Il a été tué dans des conditions troubles », a affirmé M. Sarré, avant de soulever un pan délicat de cette affaire : « Ils ont menti sur les chiffres, ils ont menti au peuple sénégalais et aux partenaires. Lors de sa rencontre avec le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, Moustapha Ba leur a révélé que les chiffres n’étaient pas exacts. »

Selon les déclarations du porte-parole, l’ancien ministre aurait récemment confié aux plus hautes autorités que les données économiques présentées sous le précédent régime étaient falsifiées, mettant en lumière une possible manipulation des finances publiques. Cette révélation aurait pu représenter un tournant majeur dans la gestion des affaires économiques du pays.

Le gouvernement affirme vouloir faire toute la lumière sur cette affaire, qui suscite déjà de nombreuses interrogations. Une enquête serait en cours pour élucider les circonstances du décès, et les autorités sénégalaises envisageraient de demander la coopération de la justice française.

L’opinion publique, quant à elle, s’interroge sur les implications de ces révélations et sur les intérêts que Moustapha Ba aurait pu déranger. Ce décès, désormais érigé en affaire d’État, risque d’avoir des répercussions politiques et judiciaires majeures dans les semaines à venir.

Fadel Barro interpelle le gouvernement sur les urgences nationales

Invité de l’émission Infos matin diffusée ce mercredi 19 mars sur la TFM, Fadel Barro s’est exprimé sur les grandes questions qui agitent l’actualité nationale. L’ancien coordonnateur du mouvement citoyen Y’en a marre et actuel leader du mouvement Jammi Gox Yi a profité de cette tribune pour délivrer un message fort aux autorités en place.

Face aux journalistes, Fadel Barro a insisté sur la nécessité de faire toute la lumière sur les émeutes qui ont secoué le Sénégal entre mars 2021 et 2024. Selon lui, ces épisodes douloureux de violence sociale et politique ne doivent pas rester sans suite. « Il est impératif de comprendre ce qui s’est réellement passé, d’identifier les responsabilités et d’en tirer toutes les conséquences », a-t-il martelé.

Le militant citoyen a également interpellé le gouvernement sur les urgences auxquelles font face les populations. Il estime que le régime du Président Bassirou Diomaye Faye doit agir rapidement pour répondre aux attentes pressantes des Sénégalais. « Le pays fait face à des défis multiples, les citoyens attendent des réponses concrètes. Nous ne sommes pas encore sortis du tunnel », a-t-il affirmé.

Dans un contexte marqué par une forte attente en matière de gouvernance, de justice sociale et de redressement économique, cette sortie de Fadel Barro sonne comme un rappel à l’ordre. Il appelle à une action gouvernementale plus vigoureuse et plus proche des préoccupations réelles des citoyens.

Abdoul Mbaye interpelle le gouvernement sur la transparence des dépenses agricoles

L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a récemment pris la parole pour exiger des éclaircissements sur l’utilisation des fonds alloués à la campagne agricole. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a interpellé le gouvernement sur l’efficacité des 50 milliards de francs CFA engagés pour soutenir l’agriculture, appelant à une évaluation rigoureuse des résultats obtenus.

Dans son message, Abdoul Mbaye insiste sur la nécessité de rendre des comptes aux citoyens concernant l’impact réel de ces investissements. « S’il vous plaît messieurs, donnez des informations sur les résultats de la campagne agricole afin que nous puissions apprécier l’efficacité de la dépense de plus de 50 milliards annoncée lors du conseil interministériel pour la financer », a-t-il écrit.

Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs acteurs du secteur agricole expriment des préoccupations quant à la distribution des intrants, la productivité et les conditions difficiles auxquelles font face les agriculteurs.

Au-delà du bilan de la campagne actuelle, l’ancien chef du gouvernement met également en avant l’urgence de préparer les prochaines campagnes agricoles. « Mais surtout pour évaluer les besoins et la détresse actuels du monde paysan. Également pour mieux préparer leur campagne 2025-2026 car il est grand temps ! », a-t-il ajouté.

Cet appel traduit une inquiétude plus large sur la situation du monde rural, notamment en raison des aléas climatiques, du coût des engrais et de l’accès aux financements. Abdoul Mbaye souligne ainsi la nécessité d’une planification plus efficace et d’une meilleure anticipation des défis à venir.

Cette sortie d’Abdoul Mbaye s’inscrit dans un débat plus large sur la gestion des finances publiques et la transparence dans l’utilisation des ressources allouées aux secteurs stratégiques du pays. La question de l’efficacité des dépenses publiques, notamment dans l’agriculture, revient régulièrement dans l’actualité, avec des interrogations sur l’impact réel des investissements annoncés.

Réhabilitation de Mbeubeuss : le gouvernement accélère les travaux pour une gestion durable des déchets

Dans le cadre du Projet de Promotion de la Gestion Intégrée et de l’Économie des Déchets Solides au Sénégal (PROMOGED), le gouvernement sénégalais renforce ses efforts pour transformer la décharge de Mbeubeuss en un site moderne et structuré. Une récente séance de travail a réuni le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, M. Moussa Bala Fofana, ainsi que plusieurs autorités administratives et partenaires techniques.

La réunion a permis de faire le point sur l’état d’avancement des travaux et de coordonner les actions en cours. Le PROMOGED, en partenariat avec la SONAGED et le groupement STUDI-CRBC, pilote la modernisation du site, qui est aujourd’hui l’une des plus grandes décharges à ciel ouvert d’Afrique de l’Ouest.

À l’issue des discussions, une visite de terrain a été organisée pour constater l’évolution des travaux. Sur place, la délégation a observé l’exploitation du site par la SONAGED, avec l’appui des engins lourds mis à disposition par le PROMOGED. Un accent particulier a été mis sur l’aménagement de la voie de contournement (VDN), une infrastructure essentielle pour améliorer l’accès au site et réduire les nuisances pour les populations environnantes.

Dans la continuité du projet, les autorités ont également visité Bambilor, où doit être implanté le Centre d’Incinération et de Valorisation des Déchets (CIVD). Cette infrastructure, inscrite dans le nouveau schéma de gestion des déchets de Dakar, vise à optimiser le traitement des déchets tout en générant de nouvelles opportunités économiques. Le CIVD favorisera la création d’emplois et le développement de filières spécialisées dans le recyclage et la valorisation des déchets.

L’engagement du gouvernement sénégalais et de ses partenaires marque une volonté de rupture avec les anciennes pratiques de gestion des déchets. La réhabilitation de Mbeubeuss et la mise en place du CIVD à Bambilor s’inscrivent dans une démarche de développement durable, visant à améliorer la qualité de vie des populations et à préserver l’environnement.

Avec ces avancées, le Sénégal ambitionne de se doter d’un modèle plus efficace et structuré pour la gestion des déchets, en phase avec les standards internationaux et les défis écologiques actuels.

Gestion du foncier au Sénégal : le député Papa Tahirou Sarr interpelle le gouvernement

Dans une démarche de transparence et de préservation des intérêts nationaux, le député Papa Tahirou Sarr a adressé une série de questions aux ministères concernés par la gestion du foncier au Sénégal. Dans une note adressée aux ministres des Finances, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, ainsi qu’à celui de l’Agriculture, il exprime de vives préoccupations concernant l’attribution de vastes superficies de terres à des investisseurs étrangers.

Au cœur des inquiétudes du parlementaire se trouve notamment l’attribution supposée de 120 000 hectares de terres dans le Delta du Saloum à l’entreprise SENEGINDIA. Il s’interroge sur la base juridique et les critères ayant conduit à de telles décisions. « Sur quelle base juridique et selon quels critères ces terres ont-elles été attribuées aux entreprises et investisseurs étrangers ? », demande-t-il.

Tahirou Sarr insiste sur la nécessité de garantir que ces transactions respectent le Code du domaine national et préservent la souveraineté du Sénégal. Il demande si ces contrats d’attribution incluent des obligations précises en termes d’investissements et de développement agricole au profit du pays.

Dans le cadre de cette interpellation, le député réclame davantage de transparence sur l’état du foncier national. Il exhorte le gouvernement à publier une liste exhaustive et actualisée des terres attribuées à des entités étrangères, en précisant leur localisation, leur superficie et leur usage. « Existe-t-il un cadastre national numérique accessible au public permettant de connaître précisément l’état du foncier national ? », interroge-t-il.

De plus, il s’interroge sur les revenus générés par ces transactions foncières pour l’État. « Combien ces transactions foncières ont-elles rapporté aux caisses de l’État ? », demande-t-il, insistant sur l’importance de veiller à une gestion rigoureuse de ces ressources au profit du bien-être de la population.

Le député met également en avant la nécessité de prendre en compte les communautés locales affectées par ces cessions foncières. « Quelles contreparties ont été négociées pour le bénéfice des communautés locales affectées par ces cessions ou baux fonciers ? », interroge-t-il, soulignant l’importance d’une gestion équitable du foncier qui profite aussi bien aux investisseurs qu’aux populations locales.

Enfin, il pose la question cruciale de la souveraineté nationale et de la sécurité alimentaire. « Le gouvernement estime-t-il que l’ampleur des surfaces attribuées à des étrangers est compatible avec la souveraineté nationale et la sécurité alimentaire du Sénégal ? », s’inquiète-t-il, rappelant que la gestion des terres constitue un enjeu stratégique pour l’avenir du pays.

En conclusion, Papa Tahirou Sarr insiste sur la nécessité d’une pleine transparence en matière de gestion foncière. Il appelle le gouvernement à répondre précisément à ses interrogations et à rendre public un état détaillé des terres détenues par des étrangers. « Il est impératif que l’opinion publique soit pleinement informée des choix opérés par l’État en la matière », affirme-t-il.

Rencontre Gouvernement-Patronat-Syndicats : Cheikh Diop fustige des manquements et exige des solutions immédiates

La rencontre tripartite entre le gouvernement, les syndicats et le patronat, tenue jeudi dernier à Dakar, n’a pas permis d’apaiser les tensions sociales. Cheikh Diop, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal – Forces du changement (CNTS/FC), a exprimé son mécontentement face aux nombreux manquements observés dans la gestion du dialogue social.

Invité du « Jury du dimanche » sur I-Radio, ce 2 mars 2025, il a dénoncé un manque de respect des engagements pris par l’État, en particulier en ce qui concerne le soutien financier aux centrales syndicales. Selon lui, l’absence de suivi des négociations et le retard dans le versement de la subvention syndicale de 300 millions de francs CFA risquent d’envenimer un climat social déjà fragile.

Lors de son intervention, Cheikh Diop a rappelé l’importance d’un dialogue social sain et équilibré entre les différentes parties prenantes. Selon lui, les partenaires sociaux doivent faire preuve de responsabilité et de respect mutuel afin de bâtir un climat propice au développement du pays. Il a toutefois déploré que les syndicats soient régulièrement mis devant le fait accompli, ce qui compromet l’efficacité des négociations en cours.

« Entre partenaires sociaux, je pense que si nous voulons bâtir un climat social efficient et propice au développement, il faudrait qu’on se respecte mutuellement. Ensuite, qu’on soit tous responsables pour aller vers l’objectif qui est d’apaiser et de faire progresser le pays. Mais si on doit nous mettre des crocs-en-jambe ou nous imposer des décisions sans concertation, cela pose problème », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la nécessité de définir des cadres de négociation clairs et d’assurer un suivi rigoureux des engagements pris par le gouvernement. Pour lui, il est impératif d’établir une feuille de route précise afin de garantir des avancées concrètes sur les revendications des travailleurs.

L’un des points les plus préoccupants soulevés par Cheikh Diop concerne la subvention accordée aux centrales syndicales. Il a rappelé que le Sénégal est l’un des pays africains où l’aide de l’État aux syndicats est la plus faible, avec une enveloppe annuelle de 300 millions de francs CFA.

Il a également souligné que cette somme était initialement prévue pour être portée à 600 millions de francs CFA sous la présidence de Macky Sall, mais que l’ancien chef de l’État avait demandé un réajustement budgétaire avant d’augmenter cette subvention. Jusqu’à présent, cette promesse n’a pas été tenue, et pour l’année 2025, les syndicats n’ont toujours pas reçu les 300 millions de francs CFA habituels.

« La négociation au Sénégal est normée au niveau national et sectoriel. Pourtant, notre pays est celui qui accorde la subvention syndicale la plus faible d’Afrique. Nous devions recevoir 600 millions de francs CFA, mais nous n’avons jamais obtenu cette somme. Jusqu’ici, nous devons nous contenter de 300 millions annuellement, et pour 2025, ce montant n’a même pas encore été versé », a-t-il regretté.

Face à cette situation, Cheikh Diop a exhorté le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour débloquer la situation et éviter une crispation sociale. Il a insisté sur le fait que les travailleurs attendent des réponses concrètes et non de simples promesses.

Le secrétaire général de la CNTS/FC a également mis en garde contre les conséquences d’un dialogue social mal géré, qui pourrait entraîner des grèves et des mouvements sociaux perturbateurs pour l’économie du pays. Selon lui, la balle est désormais dans le camp du gouvernement, qui doit faire preuve de bonne foi et honorer ses engagements pour préserver la paix sociale.

Me Moussa Diop critique sévèrement la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, n’a pas mâché ses mots contre la gouvernance du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Dans une déclaration relayée par le journal L’Indépendance, l’avocat et homme politique a exprimé son inquiétude quant à la situation du pays, allant jusqu’à affirmer qu’il commence à croire « franchement » que le Sénégal est en ruine partout.

Me Moussa Diop rappelle son engagement passé contre l’ancien président Macky Sall, notamment pour le respect de la Constitution. Cet engagement lui avait coûté, selon lui, un limogeage sec et une détention de trois mois. Cependant, celui qui se présentait comme un fervent défenseur du changement semble aujourd’hui désabusé par le nouvel exécutif.

« Apparemment, nous sommes mal barrés par la tortuosité, les reniements spectaculaires, les banalités, et enfin par le défaut de boussole pour trouver la bonne direction afin de sortir le Sénégal du maxi-pétrin économique et financier », a-t-il dénoncé.

Me Diop s’interroge sur la capacité réelle du gouvernement à tenir ses promesses de rupture et de redressement du pays. Pour lui, ce concept semble aujourd’hui vidé de son sens et réduit à un simple slogan creux.

Cette sortie critique intervient alors que le gouvernement Faye-Sonko est sous pression pour répondre aux attentes économiques et sociales des Sénégalais. Alors que le régime actuel continue d’affirmer qu’il travaille sur des réformes structurelles, des voix comme celle de Me Moussa Diop s’élèvent pour remettre en question l’efficacité et la cohérence des mesures prises.

Le débat reste donc ouvert : le Sénégal est-il sur la bonne voie ou s’enfonce-t-il dans une crise plus profonde ?

Sénégal : And Samm Jikko presse le gouvernement sur la criminalisation de l’homosexualité

L’organisation And Samm Jikko a tenu une conférence de presse ce lundi pour exhorter les nouvelles autorités sénégalaises à adopter rapidement une loi criminalisant l’homosexualité. Imam Ababacar Sylla et ses compagnons estiment que le gouvernement a eu suffisamment de temps pour agir sur cette question et rappellent les engagements pris par l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, lorsqu’il était dans l’opposition.

Selon And Samm Jikko, leurs revendications ont déjà été portées à l’attention du président de l’Assemblée nationale, qui leur aurait donné des assurances quant à l’adoption prochaine de cette loi. Cependant, l’organisation juge que le délai d’attente devient trop long, en raison des urgences que le gouvernement a dû gérer depuis son arrivée au pouvoir.

« Nous avons été patients, mais aujourd’hui, nous demandons que cette loi soit une priorité », a insisté Imam Ababacar Sylla, soulignant que la protection des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal doit être une préoccupation majeure des autorités.

Durant la campagne électorale et même avant, Ousmane Sonko avait affirmé son soutien à l’adoption d’une loi durcissant les sanctions contre l’homosexualité. And Samm Jikko rappelle cet engagement et insiste sur la nécessité pour le gouvernement d’agir rapidement pour répondre aux attentes de leurs militants et d’une partie de la population.

Cette sortie de l’organisation relance ainsi le débat sur la question de la législation en matière de mœurs au Sénégal, dans un contexte où les nouvelles autorités doivent jongler entre leurs engagements politiques et les défis économiques et sociaux du pays.

Crise au Ministère de l’Énergie : Le CACAMEPM hausse le ton contre le gouvernement

Le bras de fer entre le Collectif des Agents en Cessation d’Activité du Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines (CACAMEPM) et les autorités prend une nouvelle tournure. Après une rencontre avec Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, les agents licenciés dénoncent l’intransigeance du ministre Birame Souleye Diop et annoncent des actions radicales pour faire entendre leur voix.

Le litige entre les ex-agents et le ministère repose sur une divergence d’interprétation du cadre juridique applicable à leur licenciement. Selon le ministre de tutelle, Birame Souleye Diop, la rupture de leurs contrats est conforme au droit administratif, tandis que les travailleurs estiment relever du droit du travail, qui leur garantirait davantage de protections. Cette divergence alimente le mécontentement des agents, qui jugent leur licenciement abusif et arbitraire.

En plus de la perte de leur emploi, les travailleurs dénoncent des retards de paiement de leurs salaires et allocations, ce qui aggrave leur précarité. Face à ce qu’ils considèrent comme une injustice, ils exigent une issue favorable à leur situation.

Déterminé à obtenir gain de cause, le CACAMEPM a décidé de durcir le ton. Le collectif a réaffirmé son engagement au sein du Front Syndical pour la Défense du Travail et prévoit plusieurs actions d’envergure :

• Manifestations et protestations publiques pour dénoncer la situation.

• Une grève de la faim pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale.

• Saisine du Conseil constitutionnel afin d’obtenir un arbitrage juridique sur la légalité de leurs licenciements.

• Menace de paralysie du secteur minier, ce qui pourrait avoir des conséquences économiques majeures.

Ces mesures visent à contraindre les autorités à revenir sur leur décision et à ouvrir un dialogue en vue d’une solution concertée.

Ce bras de fer intervient dans un contexte où le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye est attendu sur le terrain de la justice sociale et de la protection des travailleurs. La gestion de ce dossier pourrait être un indicateur clé de la politique sociale du nouvel exécutif.

Le CACAMEPM, soutenu par plusieurs figures de la société civile, espère que ses revendications seront entendues. Reste à savoir si le gouvernement cédera à la pression ou maintiendra sa position en invoquant le cadre légal.

Sénégal : Le gouvernement démarre le paiement de l’assistance aux victimes des manifestations politiques

Le paiement des indemnisations aux victimes des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 va débuter cette semaine, a annoncé El Hadji Ndiogou Diouf, secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités. Selon lui, les paiements se feront par transfert ou par chèque, et les ayants droit non enregistrés sur la première liste ont été pris en compte.

Intervenant sur la RFM, M. Diouf a précisé que le paiement suivra un calendrier précis. “On va programmer un nombre précis de personnes à payer chaque semaine jusqu’à ce que tous soient totalement indemnisés”, a-t-il déclaré.

Selon les chiffres officiels, 2172 personnes ont été recensées comme bénéficiaires, dont 79 cas de décès et un nombre variable de blessés. En plus de cette assistance financière, le gouvernement assure une prise en charge médicale continue pour les blessés.

Bien que la liste initiale ait été fermée, le ministère reste ouvert aux nouvelles réclamations. “Il y a des gens qui déclarent aujourd’hui avoir été victimes. Dans ce cas, il faut fournir des éléments de preuve et subir une enquête. Si les critères sont remplis, ces personnes seront ajoutées aux 2172 bénéficiaires”, a expliqué M. Diouf.

Pour ceux qui résident dans des zones reculées et qui ne peuvent pas encaisser un chèque, le gouvernement envisage des solutions alternatives, notamment le transfert d’argent par mobile.

Sénégal : Le gouvernement réagit au rapport de la Cour des comptes sur les finances publiques

Le gouvernement sénégalais a tenu une conférence de presse pour répondre aux conclusions du Rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques de 2019 à 2023. Lors de cette rencontre, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a insisté sur la nécessité d’agir rapidement pour corriger les déséquilibres mis en évidence par le document.

Selon la Cour des comptes, la gestion des finances publiques sur la période examinée révèle un déséquilibre financier notable, nécessitant des ajustements urgents. « Ce rapport est une photographie fidèle de la situation économique du pays. Il met en lumière des ajustements qu’il est impératif de mettre en œuvre », a déclaré le ministre.

Parmi les principaux points soulevés, le rapport met en avant une augmentation significative de la dette publique, un déficit budgétaire persistant et une gestion des dépenses nécessitant des améliorations. Ces constats font écho aux préoccupations soulevées ces derniers mois par plusieurs experts économiques et institutions financières internationales.

Face à ces constats, Cheikh Diba a tenu à rassurer l’opinion publique en affirmant que le gouvernement a pris toute la mesure de la situation et s’engage à apporter des corrections. « Il y a un réel déséquilibre financier qui nous impose d’agir vite, avec efficacité et méthode », a-t-il insisté.

Le ministre des Finances a également mis en avant les efforts déjà entrepris pour rétablir l’équilibre budgétaire. Parmi les mesures annoncées figurent :

• Un renforcement du contrôle des dépenses publiques pour limiter le gaspillage et améliorer l’efficacité des investissements.

• Une meilleure mobilisation des recettes fiscales afin d’accroître les ressources de l’État sans alourdir la pression fiscale sur les citoyens.

• Une révision de la gestion de la dette publique pour garantir sa soutenabilité à long terme.

Vers un débat national sur la gestion des finances publiques ?

Les conclusions du rapport de la Cour des comptes risquent d’alimenter le débat sur la gouvernance économique du pays, notamment à l’approche de décisions budgétaires cruciales. Certains analystes estiment que ces constats pourraient inciter à une réforme en profondeur de la politique budgétaire afin de garantir une plus grande transparence et une meilleure gestion des ressources publiques.

Hamidou Anne critique sévèrement le gouvernement : “Ils sont incompétents”

Invité de l’émission L’invité de MNF sur la 7TV, l’essayiste et analyste politique Hamidou Anne n’a pas mâché ses mots à l’égard des nouveaux dirigeants du Sénégal. Sans détour, il a dénoncé ce qu’il qualifie d’« incompétence » de l’actuelle équipe gouvernementale, l’accusant de privilégier l’agitation médiatique au détriment du travail de fond nécessaire au redressement du pays.

Lors de son intervention, Hamidou Anne a exprimé son scepticisme quant à la capacité des dirigeants en place à apporter des changements significatifs. « Ils font de l’agitation, ils ne redressent rien et ils ne redresseront rien. Ils sont incompétents », a-t-il affirmé avec fermeté. Pour lui, le travail gouvernemental devrait se faire dans la discrétion et la rigueur, loin des effets d’annonce.

« Un pays, ça se construit dans le silence et le travail […]. Il y a une sacralité du silence et de la solitude quand on travaille », a-t-il ajouté, déplorant le manque de sérieux et de profondeur dans la gestion actuelle des affaires publiques.

Allant plus loin dans sa critique, l’essayiste a également mis en cause l’impréparation et le manque de maturité des nouveaux gouvernants. « Ils sont techniquement incompétents, politiquement impréparés, socialement immatures », a-t-il conclu, dressant ainsi un bilan accablant des premiers mois du régime en place.

Sénégal : Le gouvernement précise l’allocation des fonds controversés de 5 milliards et 108 millions de F CFA

Dans un contexte politique tendu, marqué par des interrogations sur la gestion des fonds publics, le gouvernement sénégalais a publié un communiqué, mardi, pour clarifier les affaires dites des 5 milliards et des 108 millions de F CFA, qui agitent les débats au sein de l’opinion publique et touchent de près le régime du Pastef.

Selon le document, ces 5 milliards de F CFA, inscrits dans le Projet de Loi de Finances rectificative 2024 adopté par l’Assemblée nationale le 28 décembre 2024, sont destinés à soutenir les ex-détenus et autres victimes des violences survenues lors de la période pré-électorale allant du 1er février 2021 au 25 février 2024.

Le gouvernement assure que l’utilisation de ces fonds sera encadrée par un Comité interministériel mis en place par arrêté du ministre de la Famille et des Solidarités, n°17 450 MFS/SG/CAJ, daté du 30 juillet 2024. Ce comité a pour mission de proposer des critères stricts pour l’attribution des ressources, afin de garantir leur utilisation équitable et transparente.

« Les ressources seront affectées en tenant compte des critères proposés par le Comité interministériel, qui veillera à ce que l’aide atteigne les bénéficiaires ciblés, notamment les victimes des événements pré-électoraux », précise le communiqué.

Cependant, cette annonce n’a pas apaisé les interrogations, bien au contraire. Certains observateurs dénoncent un manque de clarté dans la procédure de gestion des fonds et craignent que ces ressources soient détournées à des fins politiques. Les 5 milliards de F CFA alloués aux victimes des violences politiques, ainsi que les 108 millions de F CFA également mentionnés dans le débat, suscitent des débats houleux au sein de l’opinion publique.

Pour l’opposition et une partie de la société civile, il est urgent d’obtenir davantage d’explications sur l’origine des fonds, les bénéficiaires ciblés, et les mécanismes de contrôle de leur allocation. « Nous exigeons un audit indépendant sur cette affaire, car il est hors de question que ces fonds servent à récompenser des acteurs politiques », a déclaré un membre de la plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk.

À moins de deux mois des élections générales prévues en février 2025, ce dossier pourrait peser sur le climat politique déjà électrique. Tandis que le gouvernement s’efforce de justifier ses décisions et de rassurer l’opinion publique, l’opposition continue de dénoncer ce qu’elle perçoit comme des pratiques opaques et clientélistes.

L’issue de cette polémique reste à suivre, d’autant plus que les décisions liées à ces fonds risquent de jouer un rôle clé dans l’appréciation de la gestion gouvernementale par les électeurs.

Réforme administrative : le gouvernement sénégalais s’engage à moderniser le service public

Lors de la première édition du concours inter-universitaire dédié aux étudiants, tenue ce lundi au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le Premier ministre, M. Ousmane Sonko, a réaffirmé l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer en profondeur l’administration publique. Dans son discours, le chef du gouvernement a exprimé sa volonté de faire de l’assainissement de l’administration un combat prioritaire pour les mois à venir.

Le Premier ministre a souligné les nombreuses failles qui minent aujourd’hui l’administration sénégalaise. “Je puis vous assurer que le plus grand combat pour les prochains mois est celui de l’assainissement de notre administration, qui souffre de beaucoup de maux liés à la qualité du service à l’usager”, a déclaré M. Sonko devant un parterre d’étudiants, d’académiciens et de responsables gouvernementaux.

Cette déclaration intervient dans un contexte où les citoyens dénoncent régulièrement les lenteurs administratives, le manque de professionnalisme de certains agents publics, et l’absence de mécanismes efficaces pour répondre aux besoins des usagers.

M. Sonko a attribué ces dysfonctionnements à plusieurs facteurs structurels. Selon lui, la formation initiale des agents publics est insuffisante et ne correspond pas toujours aux exigences modernes de la gouvernance. “C’est lié certainement à la formation à la base, à la pratique de l’administration encore cantonale où l’usager est considéré comme redevable alors qu’on parle de services à l’usager”, a-t-il expliqué.

Le Premier ministre a également déploré le décalage persistant entre les objectifs de développement national et la structure actuelle de l’administration publique. “Il faut que cette administration redevienne une administration du développement. Elle ne l’est pas ou elle ne l’est pas suffisamment aujourd’hui”, a-t-il ajouté.

Pour le chef du gouvernement, l’objectif est clair : repositionner l’administration publique comme un outil au service du citoyen et non l’inverse. “Il faut que l’administration redevienne un outil au service du citoyen”, a insisté M. Sonko. Cette ambition s’inscrit dans un processus global de modernisation qui vise à améliorer la transparence, la performance et l’accessibilité des services publics.

Organisé au CICAD, ce concours inter-universitaire, qui réunit les meilleurs étudiants des établissements d’enseignement supérieur du pays, symbolise l’importance accordée à la jeunesse et à l’éducation dans le développement du Sénégal. À travers cet événement, le gouvernement entend promouvoir l’excellence et encourager les initiatives innovantes qui pourraient inspirer les réformes futures.

Anta Babacar Ngom Diack interpelle le gouvernement sur la régulation des organes de presse

La députée Anta Babacar Ngom Diack, soucieuse de transparence et de justice dans le secteur des médias, a adressé des questions écrites au ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, par le biais du Président de l’Assemblée nationale, Monsieur El Hadj Malick Ndiaye. Cette démarche vise à clarifier les critères et les mécanismes ayant conduit à la publication de la liste des organes de presse « conformes » à la réglementation en vigueur, une décision qui alimente les débats dans les milieux médiatiques et l’opinion publique.

Dans une lettre adressée à l’Assemblée nationale, la parlementaire a exprimé son souci d’obtenir des réponses documentées et précises pour éclairer les nombreuses interrogations soulevées par les acteurs du secteur. « Ces questions s’inscrivent dans un contexte où la publication de la liste des organes de presse dits conformes à la réglementation en vigueur suscite de nombreuses interrogations, tant parmi les acteurs du secteur que dans l’opinion publique », a-t-elle déclaré, rappelant qu’elle agit en tant que représentante du peuple et en réponse aux doléances des professionnels des médias.

Sept questions pour des réponses claires

Dans ses questions, Anta Babacar Ngom Diack s’intéresse à plusieurs aspects fondamentaux :

  1. Critères de conformité : La députée demande des précisions sur les critères définis par la législation sénégalaise pour établir la conformité des organes de presse, ainsi que sur leur validation par les instances compétentes.
  2. Transparence des mécanismes de sélection : Elle interroge le ministre sur les mécanismes garantissant l’impartialité et la transparence dans la sélection des organes de presse, notamment pour ceux éligibles à des partenariats publics ou des subventions étatiques.
  3. Concertation avec les acteurs du secteur : La députée veut savoir si les acteurs de la presse, notamment le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), ont été impliqués dans l’élaboration de la plateforme d’enregistrement des organes de presse.
  4. Traitement des cas non conformes : Elle demande des éclaircissements sur les mesures mises en place pour accompagner les organes non conformes, ainsi que sur les mécanismes d’appel ou de recours pour ces derniers.
  5. Respect des droits constitutionnels : Anta Babacar Ngom Diack questionne le respect des libertés fondamentales telles que la liberté d’opinion et le pluralisme des médias dans les critères de conformité appliqués.
  6. Impact sur l’écosystème médiatique : La députée s’inquiète des conséquences potentielles de cette réforme sur les médias émergents et les radios communautaires souvent confrontés à des défis financiers.
  7. Suivi et évaluation : Enfin, elle demande des précisions sur les mécanismes prévus pour assurer la mise en œuvre équitable des mesures et sur la planification d’évaluations périodiques.

Un secteur médiatique en attente de clarté

Cette initiative met en lumière les préoccupations croissantes autour de la régulation des médias au Sénégal, où le pluralisme et l’indépendance des organes de presse sont souvent perçus comme essentiels à la vitalité démocratique.

Pour Anta Babacar Ngom Diack, cette démarche vise à garantir que les réformes dans le secteur des médias respectent les droits constitutionnels et assurent un traitement équitable des différents acteurs. La balle est désormais dans le camp du gouvernement, qui devra répondre à ces interrogations et rassurer les professionnels des médias ainsi que le grand public.

Mali : La junte renvoie le Premier ministre et son gouvernement

La situation politique au Mali connaît un tournant majeur ce mercredi avec l’annonce du limogeage du Premier ministre civil Choguel Kokalla Maïga et des membres de son gouvernement par la junte au pouvoir. Cette décision survient après que le Premier ministre ait formulé des critiques contre le pouvoir militaire, ce qui a visiblement exacerbé les tensions au sein du gouvernement.

Le décret portant cette décision a été lu à la télévision d’État malienne, confirmant la fin de mandat du Premier ministre et des membres de son cabinet. Selon le texte du décret, signé par le chef de la junte, le général Assimi Goïta, les fonctions de Choguel Kokalla Maïga et de ses ministres ont été officiellement suspendues

Choguel Kokalla Maïga, qui avait été nommé Premier ministre après le coup d’État militaire en mai 2021, est une figure clé de la transition politique du Mali, un pays qui traverse une période de turbulence depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta. Cependant, Maïga, qui a toujours défendu la nécessité de mener une transition inclusive, s’est récemment montré critique à l’égard des dirigeants militaires, ce qui a créé des frictions au sein de l’administration.

Le Premier ministre avait notamment dénoncé certains aspects de la gouvernance militaire et les relations avec les partenaires internationaux du pays. Ces déclarations ont été perçues comme une remise en cause des actions de la junte, ce qui a entraîné la décision de cette dernière de le renvoyer ainsi que son gouvernement.

Depuis le coup d’État de 2021, le Mali est dirigé par une junte militaire dirigée par le général Goïta. Le pays est officiellement sous une transition, mais les tensions internes et la pression internationale concernant la durée de cette transition ont mis en lumière la complexité de l’équilibre entre les acteurs politiques du pays. Les critiques internes et externes se multiplient concernant le manque de progrès sur le retour à un régime démocratique, et l’incapacité de la junte à résoudre efficacement la crise sécuritaire qui frappe le pays.

Le limogeage du Premier ministre et de son gouvernement pourrait bien marquer une nouvelle phase dans l’évolution de la transition malienne, avec des incertitudes sur les prochaines étapes et les futures orientations politiques du pays.

Le renvoi de Choguel Kokalla Maïga soulève des questions sur l’avenir immédiat de la transition politique au Mali. Tandis que certains observateurs voient cette décision comme un moyen pour la junte de consolider son pouvoir, d’autres y voient un signe de divisions internes au sein même des rangs de la junte. La gestion de la crise politique et la mise en œuvre des réformes nécessaires pour une sortie de crise durable seront désormais au cœur des priorités, avec des implications non seulement pour le gouvernement malien mais aussi pour ses relations avec les partenaires internationaux.

Le limogeage du Premier ministre intervient également dans un contexte où la population malienne est confrontée à des défis de taille, notamment l’insécurité croissante dans le pays, le manque de services publics et une économie fragile. La junte semble vouloir affirmer son autorité, mais l’opinion publique pourrait bien se tourner contre une classe dirigeante perçue comme inefficace à répondre aux aspirations des Maliens.

Matam : Les sinistrés des crues attendent toujours les 8 milliards promis par le gouvernement

À Matam, les sinistrés des récentes crues vivent encore dans une grande précarité, attendant désespérément les 8 milliards de francs CFA promis par le gouvernement pour leur venir en aide. Alors que les eaux du fleuve Sénégal ont retrouvé leur niveau habituel, des milliers de familles continuent de subir les conséquences dévastatrices de cette catastrophe naturelle, sans moyens suffisants pour reconstruire leur vie.

Yaya Ndiaye, président de l’association Dande Mayo Émergent, a exprimé son indignation face à cette situation lors d’une intervention sur la RFM. « En dehors de quelques sacs de riz et bouteilles d’huile distribués en urgence, les 8 milliards annoncés par les autorités pour soutenir les sinistrés restent introuvables. C’est une promesse qui n’a été que du vent », a-t-il dénoncé.

Les crues ont détruit des périmètres rizicoles, endommagé des habitations et coupé des routes, laissant de nombreuses familles sans abri. « Ces populations dorment toujours à la belle étoile, sans aide concrète pour reconstruire leurs vies. C’est désolant de voir que rien n’a été fait pour soulager leur souffrance », a ajouté Yaya Ndiaye.

En plus des pertes agricoles massives, les infrastructures locales ont été gravement touchées, compliquant davantage la reprise des activités. Les sinistrés espéraient que les fonds promis permettraient de financer des mesures comme la reconstruction des habitations, la réhabilitation des périmètres agricoles et la réparation des infrastructures endommagées.

Cependant, des mois après l’annonce des 8 milliards, aucune trace de ce financement n’a été constatée sur le terrain. La population se sent abandonnée et demande des actions concrètes pour répondre à leurs besoins urgents.

Les sinistrés et les organisations locales appellent le gouvernement à honorer ses engagements et à accélérer la mise en œuvre des mesures promises. « Nous avons besoin d’actes, pas de discours », martèle un habitant de la zone sinistrée.

Suspension de l’Exportation des Graines d’Arachide : Mesures du Gouvernement pour Protéger la Campagne de Commercialisation 2024-2025

Dans un effort de préserver la campagne de commercialisation 2024-2025, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage a annoncé la suspension de l’exportation des graines d’arachide à compter du 15 novembre 2024. Cette décision, officialisée dans une lettre circulaire, stipule que toute licence ou autorisation d’exportation non exécutée avant cette date sera considérée comme caduque et sans effet.

Cette mesure intervient après l’ouverture temporaire des exportations de graines d’arachide entre le 12 septembre et le 15 novembre 2024. Cette période avait été spécifiquement définie pour éviter un chevauchement avec la campagne de commercialisation intérieure, assurant ainsi un approvisionnement suffisant pour les besoins locaux et protégeant les intérêts des producteurs nationaux.

Une décision motivée par la souveraineté alimentaire

Le ministre a souligné que la suspension de l’exportation s’inscrit dans un plan plus large visant à renforcer la souveraineté alimentaire du pays et à stabiliser le marché interne. L’arachide, produit agricole de première importance pour l’économie sénégalaise, joue un rôle crucial tant pour les agriculteurs que pour les industries locales de transformation.

Impact sur les exportateurs et les acteurs de la filière

Les exportateurs ayant des licences non encore exécutées doivent ainsi se conformer à la nouvelle réglementation. Cette décision, bien que stricte, vise à équilibrer les besoins du marché local et à assurer une commercialisation ordonnée et équitable des récoltes.

Les acteurs de la filière, tels que les coopératives agricoles et les industriels, devront s’adapter à cette situation en priorisant les débouchés nationaux. Cette stratégie pourrait également encourager des investissements dans la transformation locale, augmentant ainsi la valeur ajoutée du secteur.

Des perspectives pour l’avenir

Avec cette suspension, le gouvernement espère créer un environnement favorable pour une meilleure régulation des prix et une disponibilité accrue des matières premières sur le marché national. À moyen et long terme, l’objectif est de sécuriser les revenus des producteurs tout en garantissant un accès stable aux ressources pour les industries de transformation, essentielles pour l’économie sénégalaise.

En conclusion, la décision de suspendre l’exportation des graines d’arachide vise avant tout à protéger les intérêts nationaux en évitant des pénuries et des hausses de prix durant la campagne de commercialisation. Les prochains mois permettront de mesurer l’impact de cette mesure sur la filière et l’économie locale.

DÉPENSES ÉLEVÉES DU GOUVERNEMENT : L’État est-il véritablement « en ruine » ?

Lors de la Journée mondiale de l’Arbre, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a profité de son discours pour faire le point sur la situation économique du pays, héritée du régime précédent. Connu pour son franc-parler, Sonko n’a pas hésité à faire des révélations troublantes sur l’état des finances publiques. « Nous avons hérité d’un État en ruine, et les Sénégalais en prendront conscience dans les jours à venir », a-t-il déclaré, insistant sur la gravité de la situation.

Malgré ce constat alarmant, l’État du Sénégal a continué de remplir ses obligations en payant les salaires des fonctionnaires. En outre, lors de sa dernière déclaration publique ce mercredi soir, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’un fundraising, une collecte de fonds exceptionnelle. Il a exigé que chaque directeur général nommé par le gouvernement contribue à hauteur d’au moins un (1) million de francs CFA. Ousmane Sonko a également demandé aux maires et aux militants du Pastef de participer massivement à cet effort de solidarité.

Dans un autre volet de son discours, Sonko a révélé que le gouvernement a débloqué une enveloppe de huit (8) milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations sinistrées par les récentes inondations causées par la crue du fleuve Sénégal. Les habitants de Bakel, Matam et des zones environnantes, qui ont été durement touchés par le débordement du fleuve, sont les principaux bénéficiaires de cette aide. « L’État du Sénégal dégage cette enveloppe pour soutenir les populations victimes des inondations causées par le débordement du fleuve Sénégal », a-t-il souligné, rappelant que ce type de phénomène naturel frappe même les nations les plus puissantes.

En outre, le chef du Gouvernement a annoncé que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra dans les zones sinistrées ce week-end pour évaluer la situation sur le terrain et assurer que l’aide gouvernementale soit bien déployée.

Cependant, ces initiatives, couplées au maintien des paiements de salaires et aux allocations d’aide d’urgence, soulèvent des interrogations. Si l’État est effectivement « en ruine », comment parvient-il à gérer ces dépenses ? Ce contraste suggère qu’il serait utile d’apporter des éclaircissements supplémentaires sur la véritable situation économique du pays.

Le Dakarois

Climat social tendu au Sénégal : le collectif des agents de l’administration refuse de céder face au gouvernement

Le Sénégal est actuellement en proie à un climat social tendu entre le gouvernement et le collectif interministériel des agents de l’administration. Le Premier ministre a récemment exhorté les syndicats à faire preuve de « sursaut patriotique » en appelant à une temporisation des revendications syndicales, évoquant la situation économique difficile que traverse le pays. Pourtant, cette demande n’a pas rencontré l’écho espéré auprès des agents de l’administration, dont les revendications restent fermes et incontournables.

« Surseoir à notre plateforme revendicative à cause de la situation du pays, c’est hors de question », a déclaré Oumar Dramé, coordonnateur du collectif, lors d’une intervention relayée par le journal Libération. Pour Dramé, les revendications des agents sont « légitimes et justifiées », et l’État se doit de respecter ses engagements, notamment en ce qui concerne les conditions de travail et le statut des agents publics.

Parmi les doléances formulées par le collectif figurent la généralisation des logements pour les fonctionnaires, la régularisation des situations des chauffeurs et des agents contractuels, ainsi que la suspension récente de contrats au sein du ministère des Mines. Pour les agents de l’administration, ces points sont jugés essentiels, et il n’est pas question d’y renoncer, malgré l’appel à la solidarité nationale lancé par le gouvernement.

Oumar Dramé a également critiqué la méthode de communication adoptée par le gouvernement, en soulignant que les revendications syndicales ne peuvent être traitées par voie de presse. Il a appelé à un dialogue direct et transparent entre les autorités et les organisations syndicales : « Le Premier ministre devrait d’abord recevoir les organisations syndicales pour discuter de nos revendications », a-t-il insisté. Selon lui, seules des discussions approfondies autour d’une table de négociation permettront de trouver des solutions durables à la crise actuelle.

Malgré cette tension apparente, le collectif des agents de l’administration affirme ne pas refuser le dialogue. Cependant, il réitère que ce dialogue doit se faire sans concession sur l’essence même de leurs revendications. « Nous comprenons que certaines réformes puissent nécessiter du temps, mais il est impensable de nous demander de suspendre nos revendications sous prétexte de la situation économique du pays », a conclu Oumar Dramé, dans une prise de position résolument ferme.

Le bras de fer entre le gouvernement sénégalais et le collectif des agents de l’administration semble donc se prolonger, dans un contexte socio-économique déjà délicat. Reste à savoir si des compromis pourront être trouvés dans les semaines à venir pour apaiser cette tension croissante.

Inondations au nord du Sénégal : L’Alliance pour la République exprime sa solidarité et interpelle le gouvernement

Le Secrétariat Exécutif National de l’Alliance pour la République (APR) a exprimé, ce mardi, une vive préoccupation face aux récentes inondations causées par la crue du fleuve Sénégal. Les régions de Bakel, Matam et Saint-Louis, lourdement impactées, sont en proie à une situation de grande détresse, tant sur le plan matériel que psychologique.

Dans son communiqué, l’APR a manifesté sa solidarité avec les populations touchées, réaffirmant son soutien en ces moments difficiles. Le parti a notamment pointé du doigt la gestion de la crise par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Il a appelé à une réponse rapide et adaptée face à l’urgence de la situation, critiquant ce qu’il qualifie de « discours inutiles » souvent tenus par les autorités en période de crise. L’APR réclame des actions concrètes, exhortant le gouvernement à agir avec célérité pour soulager les souffrances des victimes.

Le parti a, par ailleurs, invité ses militants et responsables à renforcer leur soutien auprès des populations affectées. Il a également encouragé la mise en place rapide de mesures sociales, humanitaires et techniques pour répondre aux besoins urgents des victimes de cette catastrophe naturelle.

Avec ce message, l’APR entend réaffirmer son engagement aux côtés des habitants du nord du Sénégal et rappeler au gouvernement la nécessité d’agir pour faire face aux défis posés par ces inondations.

La communication du gouvernement : un constat préoccupant et des solutions urgentes ( Ma Diakhaté Niang )

La communication gouvernementale est aujourd’hui l’un des piliers stratégiques pour assurer la stabilité politique et maintenir la confiance des citoyens. Malheureusement, force est de constater que cette communication, essentielle à la bonne marche d’une démocratie, est pratiquement inexistante ou, pire encore, souvent confondue avec celle du parti politique au pouvoir. Ce mélange des genres nuit à la crédibilité des institutions publiques et brouille la perception que les citoyens ont de l’action gouvernementale.

1. Un constat accablant : la confusion entre communication gouvernementale et communication partisane

Au lieu d’une communication institutionnelle claire, posée, et axée sur les réalisations et les perspectives de développement du pays, nous assistons à une surenchère verbale de certains membres du gouvernement et directeurs généraux, souvent issus du parti au pouvoir. Ces responsables, investis de missions techniques et administratives précises, se livrent à des prises de parole intempestives. Ils ne cherchent pas à éclairer les citoyens mais à décrédibiliser des personnalités politiques à qui les Sénégalais ont refusé leur confiance, tout en se positionnant politiquement.

Chaque déclaration semble vouloir surpasser la précédente en gravité, avec des accusations non fondées, des discours accusateurs et une tendance à la théâtralisation des erreurs de gestion antérieures. Ce climat est malsain et destructeur pour l’image du gouvernement. Les ministres, directeurs généraux et autres hauts fonctionnaires, au lieu de se concentrer sur la gestion quotidienne et les défis à relever pour le bien-être des citoyens, se comportent comme des procureurs et des juges, accusant leurs prédécesseurs.

Cette dérive pose un problème majeur : elle confond l’autorité de l’État avec la défense des intérêts d’un parti politique. L’institutionnalité du gouvernement s’en trouve brouillée, et la frontière entre communication gouvernementale et communication politique devient floue, voire inexistante.

2. Conséquences : une communication chaotique et contre-productive

Les conséquences de cette confusion sont lourdes. La multiplication des prises de parole des membres du gouvernement et des cadres du parti au pouvoir finit par brouiller le message officiel. Accusations répétées, surenchère verbale et mise en scène des défauts de la gestion précédente : tout cela contribue à créer un climat de suspicion généralisée.

Ce discours, trop souvent creux et tourné vers la critique, éloigne le gouvernement de sa mission première : travailler pour l’intérêt général. La théâtralisation permanente des faits et des discours risque de rendre ridicules ceux qui s’y adonnent, notamment les responsables actuels, qui finiront par être perçus comme des acteurs d’une scène politique superficielle, sans consistance réelle. Par ailleurs, cette surenchère verbale peut avoir pour effet pervers de minimiser les véritables erreurs commises par le régime précédent. À force d’accuser sans preuves ni nuances, l’opinion publique pourrait finir par considérer ces accusations comme de simples manœuvres politiques, affaiblissant la crédibilité des auteurs.

Pire encore, cette forme de communication contribue à diviser davantage les citoyens en exacerbant les tensions politiques et sociales, plutôt que de chercher à les apaiser. En adoptant un discours accusatoire permanent, les membres du gouvernement et leurs relais au sein du parti risquent de créer une fracture durable entre ceux qui les soutiennent et ceux qui se sentent injustement accusés ou ignorés.

3. Des solutions pour une communication plus institutionnelle et responsable

Plusieurs solutions s’imposent pour sortir de cette impasse. D’abord, il est crucial de maîtriser les communications des membres du gouvernement. Il ne peut plus y avoir de prises de parole désordonnées ni de surenchère verbale. Les ministres et directeurs généraux doivent être strictement encadrés dans leurs déclarations publiques, en veillant à ce qu’elles restent en adéquation avec leurs responsabilités et leurs compétences.

Ensuite, il est essentiel d’institutionnaliser la communication gouvernementale. Le porte-parole du gouvernement doit jouer pleinement son rôle. Il doit être le principal interlocuteur de la presse et de la population en ce qui concerne les grandes orientations et décisions gouvernementales. Une de ses missions clés serait d’organiser des points presse hebdomadaires, notamment à la suite des conseils des ministres, afin de rendre compte des décisions prises, des réformes en cours et des réalisations du gouvernement. Cela permettrait de recentrer la communication sur les actions concrètes, plutôt que sur des débats stériles et des accusations.

Il est également impératif de limiter la communication des directeurs généraux et autres responsables publics à leurs domaines de compétence. Ces fonctionnaires, tout en étant des relais importants pour la diffusion de l’information, ne doivent pas se substituer aux ministres ou au porte-parole du gouvernement dans les déclarations publiques générales. Leurs interventions doivent se concentrer sur les réalisations techniques de leurs secteurs respectifs, afin d’éviter toute politisation excessive.

Enfin, il est primordial que nos dirigeants prennent conscience de leur nouvelle position de responsables publics. Ils ne sont plus uniquement des acteurs politiques défendant des intérêts partisans ; ils sont désormais les dirigeants de la nation, garants de l’intérêt général. Continuer à agir comme s’ils étaient dans l’opposition, à surjouer la critique et l’accusation, est une erreur stratégique qui pourrait avoir des conséquences graves pour la stabilité du pays. En ne réalisant pas la responsabilité qui leur incombe désormais, ils exposent le Sénégal à des risques de division et de désinformation.

En définitive, la communication gouvernementale doit être réformée en profondeur pour retrouver son rôle institutionnel et transparent. Nos dirigeants doivent comprendre qu’une communication politique mal maîtrisée est dangereuse. Il est temps pour le gouvernement de se concentrer sur la gestion du pays, en respectant la dignité de la fonction publique et en évitant les excès de la surenchère verbale. Si cette situation n’est pas corrigée rapidement, elle pourrait engendrer des tensions inutiles et nuire à l’image du pays, tant au niveau interne qu’international. Il est donc urgent de restaurer une communication gouvernementale professionnelle, respectueuse des règles de l’État et axée sur une information objective et constructive.

Conseil des ministres : Ousmane Sonko insiste sur les priorités du gouvernement pour le dernier trimestre 2024

Lors de sa prise de parole en Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé l’importance de l’évaluation périodique des actions gouvernementales, une priorité fixée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Dakhar Faye. Selon le communiqué de la Présidence, il a demandé aux ministres de fournir un état d’avancement des plans d’action prioritaires de leurs départements, en se concentrant sur les résultats obtenus d’ici fin septembre 2024.

Sonko a insisté sur la nécessité de démontrer la différence apportée par l’approche actuelle du gouvernement en matière de politiques publiques, comparée aux précédentes. Il a souligné que des résultats concrets et documentés doivent être mis en avant, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques clés dans divers secteurs.

Le Premier ministre a également chargé les ministres de veiller à la bonne exécution du programme de travail du quatrième trimestre 2024, en particulier sur des questions urgentes comme la campagne de commercialisation agricole, le respect des engagements contractuels à échéance de fin d’année, ainsi que le suivi rapproché des projets en cours.

Parmi les priorités spécifiques, Ousmane Sonko a mis en lumière la préparation de la commémoration du 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye 44. Il a également évoqué la finalisation des travaux d’audit et de construction au Port de Sendou, ainsi que le contrôle strict de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé.

D’autres points cruciaux incluent l’accompagnement des déplacés de Casamance dans leur retour, l’application des mesures de réduction des prix des denrées de première nécessité, ainsi que l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar, un événement culturel d’envergure internationale.

En conclusion, Ousmane Sonko a exhorté ses ministres à maintenir un rythme soutenu pour atteindre les objectifs fixés d’ici la fin de l’année, tout en prenant soin d’adresser efficacement les enjeux socio-économiques du pays.

Adapter la formation professionnelle aux besoins de l’économie : un défi pour le gouvernement

Dans un entretien accordé ce mercredi 9 octobre au journal Le Soleil, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, ministre de la Formation professionnelle, a exposé les grands enjeux de son département. À l’heure où l’économie mondiale et nationale évoluent à un rythme effréné, la formation des jeunes Sénégalais doit impérativement s’adapter pour répondre aux besoins du marché du travail. « L’orientation stratégique du ministère, en droite ligne avec la vision du président de la République Bassirou Diomaye Faye, est d’arrimer les formations aux besoins de l’économie », a-t-il affirmé.

Nommé il y a six mois par le Premier ministre Ousmane Sonko, Sarré fait face à une tâche ardue. Il reconnaît que, bien que des efforts aient été réalisés pour ajuster les curricula, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. « Force est de constater que les formations actuelles ne répondent pas toujours aux besoins du marché du travail en évolution rapide », a-t-il concédé.

En effet, les entreprises, notamment dans des secteurs porteurs comme les technologies de l’information et la transformation numérique, se trouvent parfois confrontées à un décalage entre les compétences des jeunes diplômés et les exigences des postes à pourvoir. Ce constat fait écho aux critiques souvent formulées par le secteur privé sur le manque de compétences adaptées à la réalité économique.

Pour remédier à cette situation, le ministre prône une approche plus collaborative. « Il est donc crucial d’instaurer une collaboration plus étroite avec les entreprises afin d’actualiser régulièrement les programmes de formation en fonction des nouvelles demandes du marché », a-t-il suggéré. Cette dynamique permettrait non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi d’anticiper les futures tendances du marché du travail.

Le ministère de la Formation professionnelle se retrouve ainsi au cœur d’une stratégie nationale qui vise à offrir aux jeunes une meilleure employabilité. En adaptant les formations aux réalités économiques, le gouvernement espère réduire le chômage tout en stimulant des secteurs clés de l’économie sénégalaise. Mais comme l’a souligné le ministre Sarré, « le pari est loin d’être gagné ». La route est encore longue pour assurer une adéquation totale entre l’offre de formation et les exigences du marché, surtout dans un contexte de mutation accélérée des technologies et des métiers.

Toutefois, avec une vision claire et des réformes bien pensées, la formation professionnelle pourrait devenir un moteur de développement économique et d’insertion pour des milliers de jeunes au Sénégal.

Le Gouvernement Lance un Plan National de Relance Économique pour la Casamance

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé lundi, lors d’une réunion interministérielle, la mise en place d’un ambitieux plan national visant à relancer l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, dans le sud du Sénégal, à travers une initiative intitulée « Plan du Président de la République pour la Casamance ». Ce programme, d’une durée de deux ans (2024-2025), s’inscrit dans une dynamique de réhabilitation et de développement après plusieurs décennies de conflit dans cette région.

Le Premier ministre a souligné que cette relance économique est orchestrée sur « instructions du président de la République » et que son objectif est de « restaurer l’équilibre au niveau de cette région impactée par plusieurs années de conflit ». La Casamance, en proie à une rébellion indépendantiste depuis le début des années 1980, a vu de nombreux villages désertés par leurs habitants, fuyant l’insécurité.

Le plan de relance, doté d’un budget total de 53,6 milliards de francs CFA, sera piloté par l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC). Il prévoit la construction d’infrastructures de base ainsi que le rétablissement des services déconcentrés de l’État dans les zones touchées. En outre, Ousmane Sonko a précisé que des comités de pilotage seront créés dans chaque région concernée, sous la supervision des gouverneurs locaux, afin d’assurer une meilleure coordination des efforts de développement.

Le Premier ministre a également mis en avant les progrès réalisés en matière de sécurité, notamment grâce à l’engagement de l’armée nationale, qui a permis le retour des populations dans 197 villages, représentant 5.655 ménages. Cependant, il reste encore 33 villages, soit 992 ménages, qui n’ont pas pu revenir à cause des séquelles du conflit. Le gouvernement a promis de tout mettre en œuvre pour assurer leur retour dans les meilleures conditions possibles.

Un autre volet crucial de ce plan est la déminage de la région, une opération essentielle pour garantir la sécurité des habitants. À cet effet, le gouvernement a alloué un budget spécial de 10 milliards de francs CFA pour mener à bien cette mission, qui permettra d’accélérer le retour à une vie normale pour les populations locales.

Ce plan de relance économique marque un tournant pour la Casamance, une région longtemps marginalisée en raison de son instabilité. Il symbolise l’engagement du gouvernement sénégalais à rétablir la paix et la prospérité dans cette partie du pays.

Bougane Guèye Dany : Critique acerbe du gouvernement et appel à une gouvernance responsable

Le patron de presse et président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, ne cache pas son mécontentement face à la gestion actuelle du pays par les nouveaux occupants du palais présidentiel. Dans une récente déclaration, il a vivement critiqué la décision de l’agence Moody’s de baisser la note de crédit du Sénégal à B1, pointant du doigt des choix gouvernementaux jugés « irréfléchis » et destructeurs pour l’image du pays.

Selon Bougane, cette dégradation de la note de crédit découle d’une gestion financière désordonnée et d’un amateurisme flagrant de la part des dirigeants, en particulier du président et du Premier ministre. Il a déclaré : « Cette évaluation de Moody’s souligne que la détérioration de l’image du pays résulte de six mois de décisions peu réfléchies. Cela témoigne d’une gouvernance désordonnée et de déclarations inappropriées. »

Le leader de Gueum Sa Bopp a également exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de solutions concrètes face aux problèmes pressants des Sénégalais. Pour lui, le président et le Premier ministre semblent piégés dans une approche rétrograde, se concentrant sur des théories du complot plutôt que sur des résultats tangibles. Il a déclaré : « Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d’établir une direction stratégique. »

Bougane a mis en exergue la question de la crédibilité des institutions, notamment la Cour des comptes, en remettant en cause le rapport sur la dette publique entre 2018 et 2022. « Il est légitime de se demander quel crédit accorder à la Cour des comptes quand on conteste des chiffres pourtant préalablement validés par des institutions compétentes », a-t-il affirmé.

Le leader de Gueum Sa Bopp a également dénoncé ce qu’il considère comme une « confusion des rôles au sommet de l’État », appelant les Sénégalais à exiger plus de sérieux de la part du gouvernement dans la gestion des informations économiques. Il insiste sur la nécessité de définir des choix stratégiques clairs dans un cadre crédible.

Il a également rappelé l’importance de la démocratie et de la transparence, en évoquant la dissolution de l’Assemblée nationale par Ousmane Sonko, une action qu’il qualifie de violation de la Constitution. Selon Bougane, les prochaines élections législatives représentent la dernière chance pour « sauver le Sénégal ».

Ainsi, son message reste clair : le gouvernement doit prendre des décisions responsables et transparentes pour rétablir la confiance et garantir un avenir meilleur pour le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°286 – du 02/10/2024

🔴 ARRESTATION DES VOIX DISSIDENTES AVANT LES LÉGISLATIVES : À QUI LE TOUR ?
🔴 RÉACTION NÉGATIVE DU MARCHÉ DES EUROBONDS APRÈS LA SORTIE DU GOUVERNEMENT : CHEIKH DIBA ÉNONCE DES MESURES POUR RÉTABLIR LA CONFIANCE DES PARTENAIRES

🔴 PROVISOIREMENT PREMIER PUIS DEUXIÈME DE LA LIGUE DES CHAMPIONS : FOLLE SOIRÉE POUR LE STADE BRESTOIS !
🔴 MODOU LÔ VS SITEU : REUG REUG ENCENSE LE « TARKINDA » : « IL M’A DIT QU’IL DEVIENDRA ROI DES ARÈNES »

Souveraineté pharmaceutique d’ici 2035 : le gouvernement s’engage

Un atelier de vulgarisation de la nouvelle réglementation sur les médicaments, les produits de santé et de pharmacie s’est tenu ce 24 septembre à la Direction générale de la santé à Diourbel. Lors des débats, le directeur général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a salué l’engagement des acteurs locaux dans l’amélioration du système de santé, et du secteur pharmaceutique en particulier.

Le Dr Alioune Ibnou Abdoutalib Diallo, directeur de l’ARP, a expliqué : « Conformément à la vision de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, notre pays vise à rendre les médicaments plus accessibles en termes de coût, de qualité et de disponibilité géographique. Une manière de répondre aux besoins pressants de la population. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place des réformes stratégiques visant à atteindre la souveraineté pharmaceutique d’ici 2035. Cela passera par le renforcement de la production industrielle de médicaments et autres produits de santé. »

Cet objectif s’inscrit dans une démarche globale de création d’un cadre juridique et institutionnel solide, conforme aux orientations nationales, aux normes internationales, et aux exigences des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Union Africaine (UA).

L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), créée en 2022 par décret, s’inscrit dans cette dynamique, selon toujours le directeur, Dr Alioune Ibnou Abdoutalib Diallo.

En effet, cette structure, régie par la loi de 2023 sur les médicaments, vise également à encadrer le secteur pharmaceutique tout en adaptant les règles de fonctionnement aux défis actuels.

Le Dr Diallo a également souligné que l’application rigoureuse de cette réglementation est une question de justice sociale. Selon lui, il est impératif de rendre le secteur pharmaceutique plus attractif, compétitif et strict face aux menaces liées à la circulation de médicaments de mauvaise qualité ou falsifiés, et aussi face aux défis de santé publique.

Le Dr Diallo n’a pas manqué de souligner l’ambition du Sénégal de devenir un acteur clé dans la production et la distribution de médicaments, ainsi que le souhait du gouvernement d’assainir sans faille le système de santé et de valoriser les structures sanitaires à travers tout le pays.

Le gouvernement dévoile le plan stratégique Sénégal 2050 : Un tournant pour l’économie nationale

Le Premier ministre, dans un communiqué officiel, a annoncé la finalisation du diagnostic approfondi de la situation économique du Sénégal, mené parallèlement à l’élaboration du nouveau cadre de référence économique, Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce processus minutieux, désormais achevé, a permis de dresser un état des lieux exhaustif de l’économie sénégalaise, d’analyser ses défis et ses conséquences, ainsi que de définir les mesures correctivesindispensables pour redresser et stabiliser durablement la situation du pays.

Selon les déclarations d’Ousmane Sonko, ce diagnostic constitue une base solide pour le développement des politiques économiques futures, avec pour objectif de réorienter le Sénégal sur la voie de la croissance durable et inclusive. Le gouvernement s’apprête ainsi à partager les résultats de cette analyse avec l’ensemble de la nation à travers un point de presse, prévu pour ce jeudi.

Ce point de presse servira de prélude à un évènement d’envergure nationale, à savoir le lancement officiel, le 7 octobre 2024, du référentiel Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce plan stratégique incarne la vision du président Bassirou Diomaye FAYE pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Ce programme ambitionne de transformer en profondeur l’économie sénégalaise, en misant sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures, ainsi que sur une répartition équitable des richesses au sein du pays.

Le Premier ministre a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour l’opérationnalisation des réformes économiques nécessaires, visant à renforcer la résilience du Sénégal face aux crises mondiales, tout en favorisant une croissance endogène.

Le référentiel Sénégal 2050 se veut être une feuille de route ambitieuse, articulée autour de plusieurs axes prioritaires : la souveraineté alimentaire, la transition énergétique, la modernisation du système éducatif et de santé, ainsi que le développement durable. Ces réformes visent non seulement à renforcer la compétitivité du Sénégal sur la scène internationale, mais aussi à garantir un bien-être social accru pour l’ensemble de la population.

Avec cette nouvelle stratégie, le gouvernement s’engage à mobiliser l’ensemble des acteurs de la société – du secteur privé à la société civile – afin d’assurer une transformation inclusive et durable de l’économie sénégalaise.

Le lancement de l’Agenda national de transformation sera l’occasion pour le gouvernement de réaffirmer son engagement à construire un Sénégal prospère, tourné vers l’avenir et capable de répondre aux aspirations légitimes de ses citoyens.

Le Gouvernement du Sénégal Prend des Mesures Décisives pour une Rentrée Scolaire 2024-2025 Réussie

Ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé une réunion interministérielle cruciale pour préparer la rentrée scolaire et académique 2024-2025. À l’issue de cette rencontre, le gouvernement sénégalais a annoncé trente mesures pour assurer une rentrée harmonieuse et améliorer les conditions d’apprentissage dans tout le pays.

L’une des priorités du gouvernement est de répondre aux conséquences des pluies abondantes qui ont gravement endommagé plusieurs établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec plusieurs autres ministères, a lancé un programme de réhabilitation urgente des infrastructures touchées. Ahmadou Al Aminou Lo, secrétaire général du gouvernement, a assuré que « tous les établissements impactés par les intempéries seront remis en état dans les meilleurs délais », garantissant ainsi un environnement sûr et fonctionnel pour la rentrée.

Parmi les nouvelles initiatives, l’instauration d’une journée mensuelle de mobilisation citoyenne dédiée à la propreté des établissements scolaires a été annoncée. Cette mesure vise à impliquer les communautés locales, les parents et les élèves dans l’entretien et la préservation des écoles, créant ainsi un cadre propice à l’apprentissage. Le ministre de l’Assainissement a souligné que cette mobilisation renforcera « l’hygiène et un environnement favorable à l’éducation ».

L’un des grands défis mis en lumière durant la réunion est l’accès à l’eau potable et à l’électricité, particulièrement dans les zones rurales. Le gouvernement, en partenariat avec la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la Société nationale d’électricité (SENELEC), a prévu des mesures pour garantir des infrastructures adéquates dans toutes les écoles. Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé cet engagement en déclarant : « Aucun élève ne doit être privé de son droit à une éducation de qualité à cause d’un manque d’eau ou d’électricité ».

Pour renforcer la sécurité autour des établissements scolaires, des mesures supplémentaires ont été annoncées, avec l’appui des forces de sécurité. En parallèle, un programme de vaccination pour les élèves et le personnel éducatif sera mis en place pour garantir la santé et la sécurité de tous.

Face à la pénurie d’enseignants dans certaines régions, le gouvernement a décidé de recruter 5 000 enseignants supplémentaires. Ce recrutement vise à améliorer le ratio enseignant-élèves et à assurer une couverture équitable du système éducatif.

Le gouvernement a également annoncé la distribution de kits scolaires aux élèves issus de familles vulnérables, facilitant ainsi leur accès à l’éducation. De plus, un plan de réhabilitation des internats, avec une attention particulière à l’hygiène et à la sécurité des résidents, a été lancé.

En parallèle, le Sénégal se tourne vers une modernisation progressive des salles de classe à travers la digitalisation des programmes scolaires, avec l’introduction d’outils technologiques pour enrichir l’apprentissage.

Avec ces trente mesures, le gouvernement sénégalais s’engage fermement à relever les défis du secteur éducatif, tout en construisant les bases d’une éducation plus inclusive et moderne. L’objectif est non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer l’avenir du système éducatif sénégalais, en intégrant les nouvelles technologies et en réduisant les inégalités.

La rentrée 2024-2025 s’annonce donc sous le signe du renouveau, avec une volonté claire d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’offrir à tous les élèves sénégalais les mêmes chances de réussite.

Mobilisation nationale face aux inondations : solidarité, résilience et actions urgentes pour protéger le Sénégal

Il y a quelques semaines, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avait alerté sur la situation hydrologique du pays, notamment les risques de débordement du fleuve Sénégal. Depuis lors, plusieurs localités ont connu des inondations qui ont causé des dégâts considérables et plongé de nombreuses familles dans le désarroi. Aujourd’hui, le constat est clair : les inondations sévissent dans des zones comme Touba, Bakel, Matam, Kaolack, affectant fortement les populations et emportant des vies humaines. 

Je présente mes plus sincères condoléances aux familles des personnes qui ont perdu la vie dans ces intempéries. J’exprime également tout mon soutien à ceux qui ont perdu leurs biens et leurs moyens de subsistance.   

Malgré les efforts déployés par l’État les années passées, qui avaient permis de limiter les impacts d’une pluviométrie pourtant abondante, la situation actuelle montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour protéger nos concitoyens. Des investissements significatifs avaient été réalisés dans les infrastructures de drainage, l’assainissement et la prévention des inondations. Ces mesures avaient porté leurs fruits, car l’année dernière, malgré des pluies intenses, les dégâts avaient été relativement contenus. Ces efforts doivent non seulement être poursuivis, mais aussi renforcés pour mieux préparer le pays aux défis climatiques croissants. 

Dans ces moments critiques, l’unité nationale doit être notre plus grande force. Nous devons répondre à cette situation avec courage, responsabilité et une solidarité inébranlable. Il est impensable que nos concitoyens, pris au piège des eaux, soient laissés à eux-mêmes. Face à l’ampleur des dégâts et aux souffrances qui en résultent, il est de notre devoir, à tous, de nous mobiliser pour venir en aide aux sinistrés, pour les accompagner dans cette épreuve avec compassion et détermination. Chaque geste compte, chaque solidarité, aussi petite soit-elle, a le pouvoir de redonner espoir à ceux qui ont tout perdu. 

La solidarité ne s’arrête pas aux frontières de la famille ou du quartier. Elle doit être nationale, un élan qui touche tous les Sénégalais, car ce sont nos frères, nos sœurs, nos enfants qui se trouvent aujourd’hui dans la détresse. Aidons-les à se relever, soutenons-les avec dignité et œuvrons ensemble pour que ces événements ne viennent plus briser des vies de manière si tragique. 

L’État doit prendre des mesures urgentes et concrètes pour déployer des secours efficaces, mais ce travail ne saurait être mené seul. Le plan ORSEC doit être activé immédiatement dans toutes les zones sinistrées. Il est indispensable de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir les autorités locales et garantir que l’aide arrive rapidement à ceux qui en ont besoin. 

Cependant, l’urgence de l’heure ne doit pas faire oublier la nécessité de prévenir ces catastrophes à l’avenir. Le gouvernement doit continuer à investir dans des infrastructures modernes et résilientes, capables de mieux faire face aux phénomènes 


climatiques extrêmes. Cela inclut la construction d’ouvrages de drainage plus performants et le renforcement des systèmes d’assainissement dans les zones à risque. L’anticipation et la préparation sont les clés pour éviter que ces événements ne se reproduisent à une telle échelle. 

Nous devons mieux comprendre les dynamiques climatiques et investir dans la recherche scientifique pour anticiper les effets du changement climatique sur notre pays. Le lancement récent de notre premier nanosatellite montre que le Sénégal est capable de progrès technologique. Continuons dans cette voie, en renforçant les capacités de nos scientifiques et en investissant dans les technologies qui peuvent nous aider à mieux comprendre et à mieux gérer les catastrophes naturelles. 

Si la résilience de notre peuple est indéniable, il appartient au gouvernement de renforcer les infrastructures, d’accroître les moyens de prévention et de développer des outils de réponse rapide plus efficaces. Il doit également, à travers une meilleure sensibilisation et éducation des populations, permettre à chacun de jouer un rôle actif dans la prévention des catastrophes. 

Le gouvernement doit jouer pleinement son rôle. Mais, la mobilisation de tous est essentielle pour protéger nos compatriotes et renforcer la résilience de notre pays. Le gouvernement doit être à la hauteur de cette tâche et nous serons là, en tant qu’opposition, pour l’encourager, le soutenir, mais aussi le rappeler à ses responsabilités. 

Fait à Dakar, le 17 septembre 2024 

Amadou BA
Ancien Premier Ministre

Crise Politique au Sénégal : Une motion de censure qui pourrait renverser le gouvernement Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition, marquée par une montée des tensions qui pourrait plonger le pays dans une crise institutionnelle majeure. Le climat se détériore après l’annonce par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’imminent dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette initiative s’inscrit dans une escalade continue du conflit qui oppose la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale au gouvernement en place, exacerbée par le récent rejet par BBY d’un projet de loi controversé.

Le rejet du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a cristallisé les tensions entre BBY et le gouvernement Sonko. Ce texte, porté par le Premier ministre, a été perçu comme une tentative de centralisation du pouvoir, au détriment des organes consultatifs existants. Le rejet de cette initiative par la majorité parlementaire a ouvert la voie à une confrontation directe.

Le dépôt d’une motion de censure, bien que légal en vertu de l’article 86 de la Constitution sénégalaise, est une arme politique redoutable. En effet, si cette motion est adoptée, elle entraînera automatiquement la chute du gouvernement Sonko. Le soutien des députés de BBY, alliés à certains élus non-alignés, laisse peu de doute sur l’issue probable de ce vote.

Si la motion de censure est déposée, une session extraordinaire devra être convoquée pour en débattre, avec ou sans la présence d’Ousmane Sonko. Dans un tel scénario, la stabilité du gouvernement est gravement menacée. Le Premier ministre, déjà sous pression depuis sa prise de fonction, pourrait voir son gouvernement renversé, ce qui plongerait le Sénégal dans une période d’incertitude politique.

Les conséquences d’une telle crise pourraient être profondes. La chute du gouvernement Sonko mettrait fin à une administration qui s’est distinguée par des réformes audacieuses mais controversées. Cela pourrait également déclencher une crise de confiance au sein de la population, déjà éprouvée par les récentes manifestations et les tensions sociales grandissantes.

Le choix de BBY de recourir à une motion de censure divise la classe politique et l’opinion publique. D’un côté, les partisans de la coalition majoritaire considèrent cette démarche comme nécessaire pour mettre fin à un gouvernement qu’ils jugent inefficace et dangereux pour la stabilité du pays. De l’autre, les soutiens de Sonko dénoncent une manœuvre politique visant à écarter un leader qui a su capter l’aspiration au changement de nombreux Sénégalais.

La situation actuelle est donc à surveiller de près. Le Sénégal, longtemps perçu comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, fait face à un défi majeur. La manière dont cette crise sera résolue pourrait avoir des répercussions durables sur la scène politique nationale, ainsi que sur la perception internationale du pays.

En attendant, tous les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera bientôt un chapitre crucial de l’histoire politique sénégalaise.

Conseil interministériel : le gouvernement accélère la finalisation des ports de Ndayane et Bargny Sendou

Lors d’un conseil interministériel dédié aux infrastructures maritimes et portuaires du Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté sur l’urgence de finaliser les projets de construction du port de Ndayane et du port minéralier et vraquier de Bargny Sendou. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités portuaires du pays pour soutenir son développement économique.

Ousmane Sonko a mis en avant l’importance du port de Ndayane, en demandant aux ministères concernés de préparer un plan d’action détaillé pour garantir l’achèvement des travaux dans les délais contractuels. Ce port multifonction, qui constitue un projet stratégique pour le Sénégal, doit voir son terminal à conteneurs finalisé rapidement. Le Premier ministre a également souligné la nécessité de structurer les financements pour les autres composantes du projet, en veillant à ce que le port soit relié par voie ferrée et routière aux corridors et réseaux structurants du pays.

Un des points clés de la réunion a été l’évaluation du contrat de concession pour le port de Ndayane. Le Premier ministre a demandé une révision du contrat pour s’assurer qu’il reflète les ambitions actuelles du Sénégal. Il a également souligné l’importance de mobiliser les ressources nécessaires pour le remboursement des infrastructures maritimes communes et pour la libération complète du site du projet.

Concernant le port minéralier et vraquier de Bargny Sendou, Ousmane Sonko a exigé que les travaux de construction et d’équipement soient finalisés dans les plus brefs délais, avec pour objectif que le port soit opérationnel avant la fin de l’année 2024. Cette rapidité est essentielle pour respecter les engagements du concessionnaire et pour permettre au Sénégal de mieux répondre aux besoins croissants de l’industrie minière et vraquière.

Pour garantir l’efficacité de ces infrastructures, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de connecter le port de Bargny Sendou aux corridors ferroviaires et routiers existants. Il a également demandé l’engagement de discussions concernant l’exclusivité des activités portuaires, afin de maximiser l’impact économique de ces projets pour le pays.

Ces décisions marquent une étape cruciale dans la stratégie portuaire du Sénégal, visant à positionner le pays comme un hub logistique régional en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, semble déterminé à accélérer le développement de ces infrastructures clés, essentielles pour soutenir la croissance économique et attirer de nouveaux investissements.

Grand Magal de Touba 2024 : Le gouvernement alloue 800 millions de francs CFA aux hôpitaux de la ville sainte

À l’approche du Grand Magal de Touba, prévu cette année pour le vendredi 23 août 2024, le gouvernement sénégalais a annoncé une contribution financière significative pour soutenir les services de santé de la ville sainte. Une enveloppe de 800 millions de francs CFA a été allouée aux hôpitaux de Touba, une décision qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour accueillir les millions de fidèles attendus.

Le Grand Magal, commémoration annuelle du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, attire chaque année des pèlerins de tout le pays et de la diaspora. Cette affluence massive exerce une pression importante sur les infrastructures locales, notamment les services de santé.

Selon les autorités, cette enveloppe de 800 millions de francs CFA sera destinée à renforcer les capacités des établissements de santé de la ville, notamment en matière de médicaments, d’équipements médicaux, et de personnel. « Il s’agit d’assurer une prise en charge adéquate des pèlerins, et de garantir que les structures sanitaires de Touba puissent faire face aux défis logistiques et médicaux liés à cet événement de grande envergure », a déclaré un responsable du ministère de la Santé.

La mobilisation des ressources pour le Magal ne se limite pas à cette contribution financière. En plus de cet appui, plusieurs initiatives sont mises en place, telles que la mobilisation d’unités médicales mobiles, la distribution de kits d’urgence, et la sensibilisation sur les mesures d’hygiène et de sécurité.

Les responsables des hôpitaux de Touba ont exprimé leur gratitude pour ce geste, tout en soulignant l’importance d’une gestion rigoureuse de ces fonds pour maximiser leur impact. Ils ont également rappelé l’importance d’une collaboration étroite entre les différents acteurs impliqués, y compris les autorités locales, les services de sécurité, et les organisations de la société civile, pour garantir le bon déroulement du Magal.

Le gouvernement sénégalais réitère son engagement à accompagner la communauté mouride dans la célébration de ce moment sacré, tout en veillant à la sécurité et au bien-être des millions de pèlerins qui convergeront vers Touba. Cette enveloppe de 800 millions de francs CFA, qui s’ajoute aux autres mesures prévues, témoigne de l’importance accordée à cet événement national.

Alors que le compte à rebours pour le Grand Magal 2024 se poursuit, les préparatifs s’intensifient, et les fidèles se préparent à vivre cet événement avec la dévotion et l’enthousiasme qui le caractérisent. Le soutien apporté aux hôpitaux de Touba constitue une assurance supplémentaire que cette grande fête religieuse se déroulera dans les meilleures conditions possibles.

Expropriations à Dakar : Le gouvernement protégera le domaine public maritime

La capitale sénégalaise est sur le point de connaître une transformation majeure qui pourrait bouleverser de nombreux propriétaires fonciers. Le secrétaire d’État en charge de l’Urbanisme et du Logement, Momar Talla Ndoa, a récemment annoncé une mesure radicale qui suscite déjà de vives réactions.

Lors de son intervention sur l’émission Yoon Wi diffusée sur la Radio Futurs Médias (RFM), Ndoa a déclaré que toutes les parcelles à usage d’habitation situées entre la Voie de Dégagement Nord 3 (VDN 3) et la plage seraient expropriées par le gouvernement. Cette décision, qui concerne une zone cruciale et très prisée de la ville, est motivée par la volonté de protéger le domaine public maritime.

Selon Momar Talla Ndoa, le gouvernement justifie cette initiative par la nécessité de préserver le domaine public maritime, un espace essentiel pour l’écosystème et pour l’intérêt général. « Il est impératif de protéger nos côtes, non seulement pour préserver notre patrimoine naturel, mais aussi pour éviter les conséquences désastreuses que pourrait avoir une urbanisation non contrôlée sur les populations riveraines », a-t-il affirmé.

Les zones côtières de Dakar, qui abritent de nombreuses résidences luxueuses et des établissements commerciaux, ont longtemps été au centre de polémiques en raison de la construction anarchique et des menaces environnementales qu’elles posent. Cette décision gouvernementale marque un tournant dans la gestion de ces espaces, plaçant l’environnement et l’intérêt collectif au-dessus des intérêts privés.

L’annonce de cette expropriation massive risque de soulever une vague de contestations parmi les propriétaires fonciers concernés. Beaucoup estiment que cette mesure pourrait entraîner des pertes financières significatives et bouleverser la vie de nombreuses familles. Toutefois, le gouvernement semble déterminé à aller de l’avant, invoquant des dispositions légales permettant l’expropriation pour cause d’utilité publique.

Momar Talla Ndoa a cependant précisé que des compensations seraient prévues pour les propriétaires expropriés, conformément aux lois en vigueur. « Nous comprenons les préoccupations des propriétaires, mais nous leur demandons de comprendre que cette décision est prise dans l’intérêt de tous », a-t-il ajouté.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de réorganisation urbaine et de protection des zones sensibles du littoral sénégalais. Le gouvernement a également annoncé la mise en place de projets pour renforcer la résilience côtière face à l’érosion, un problème croissant qui menace plusieurs zones habitées.

Alors que les détails concernant les modalités d’expropriation et les indemnisations restent à préciser, une chose est sûre : Dakar est sur le point de connaître des changements significatifs qui redéfiniront sa physionomie urbaine et son rapport avec le littoral.

La décision d’exproprier les parcelles situées entre la VDN 3 et la plage est une action audacieuse du gouvernement sénégalais pour protéger le domaine public maritime. Toutefois, elle soulève des questions sur l’équilibre entre développement urbain et préservation de l’environnement, ainsi que sur la manière dont les intérêts privés et publics peuvent coexister harmonieusement dans une ville en pleine expansion. Les prochains mois seront déterminants pour voir comment cette décision sera mise en œuvre et quelles seront ses répercussions sur la population dakaroise.

Conseil Interministériel sur la Sécurité Routière : Le Gouvernement Passe à l’Action

Lors du dernier conseil des ministres, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a annoncé la tenue, la semaine prochaine, d’un conseil interministériel dédié à la sécurité routière. Cette initiative vise à aborder sérieusement la problématique des accidents de la route et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour y remédier.

Cette réunion s’inscrit dans un contexte préoccupant où les accidents de la circulation continuent de faire de nombreuses victimes. Le récent accident survenu sur la route de Kébémer, qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés, a particulièrement choqué l’opinion publique et souligné l’urgence d’une action gouvernementale renforcée.

Le Premier ministre a pris la parole pour souligner que les facteurs contribuant à ces accidents sont identifiables et contrôlables. Il a insisté sur le fait qu’une approche bien documentée et rigoureuse permettra de mieux comprendre et de maîtriser ces éléments. Le gouvernement entend donc travailler de manière coordonnée et proactive pour mettre fin à ce laxisme qui ne dit pas son nom et assurer une meilleure sécurité sur les routes.

Ce conseil interministériel sera l’occasion pour les différents ministères de collaborer et de proposer des solutions concrètes. Les discussions porteront notamment sur l’amélioration des infrastructures routières, le renforcement des contrôles de sécurité, la sensibilisation des usagers de la route, et l’application stricte des lois en vigueur.

En outre, le gouvernement prévoit de consulter des experts en sécurité routière et de s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour élaborer une stratégie globale et efficace.

En attendant cette réunion cruciale, les autorités appellent les usagers de la route à faire preuve de prudence et de responsabilité. La lutte contre l’insécurité routière est une priorité nationale qui nécessite l’engagement de tous.

Ce conseil interministériel sur la sécurité routière représente un pas important vers la réduction des accidents de la route et l’amélioration de la sécurité pour tous les citoyens. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, est déterminé à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie de ses concitoyens et garantir des déplacements plus sûrs sur l’ensemble du territoire.

Tragédie des Migrants : Bougane Gueye Dany dénonce l’indifférence du gouvernement

Dans un communiqué acerbe intitulé « Indifférence et Mépris », Bougane Gueye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp et PDG du groupe D-média, exprime son profond désarroi face à la situation actuelle au Sénégal. Le journaliste et homme politique n’a pas hésité à critiquer sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, déplorant ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des crises nationales.
Bougane Gueye Dany dénonce le fait que, selon lui, le président Diomaye Faye ait parcouru plus de 35.000 km en seulement trois mois, alors que les jeunes Sénégalais continuent de risquer leur vie en traversant l’Atlantique. Il souligne que ce voyage présidentiel semble inapproprié face à l’urgence de la situation des migrants sénégalais.
Le communiqué met en lumière les tragédies récentes en mer, notamment le naufrage près de Nouakchott ayant causé la mort de 45 personnes, avec 185 disparus, 103 sauvés et 25 repêchés. Bougane Gueye Dany accuse le président et son gouvernement de snober les victimes et de ne pas exprimer suffisamment d’indignation face à ces drames.
Le président du Mouvement Gueum Sa Bopp critique également les politiques publiques en place, qu’il qualifie de « projet mort-né ». Il exprime son désarroi face à ce qu’il considère comme l’incapacité du gouvernement à satisfaire les doléances des jeunes Sénégalais. Il fait référence à la décision de la seconde épouse du président de s’afficher avec un sac à main de luxe, en contradiction avec la souffrance des familles de migrants et des populations touchées par les inondations.
Bougane Gueye Dany accuse les nouvelles autorités d’avoir perdu toute crédibilité et ne pas être en mesure de restaurer la confiance des jeunes Sénégalais. Il évoque le contraste entre la richesse affichée par le président, avec un avion présidentiel acquis à plus de 60 milliards de FCFA, et les difficultés rencontrées par les migrants et les populations vulnérables.
Le communiqué se termine par un appel fort à la fin de ce qu’il décrit comme une « folie meurtrière ». Bougane Gueye Dany suggère que la vente de l’avion présidentiel pourrait contribuer à résoudre les difficultés des migrants naufragés et demande un deuil national en hommage aux victimes.
En conclusion, Bougane Gueye Dany appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour répondre aux crises humanitaires actuelles et rétablir la confiance dans les institutions nationales.

Crise Institutionnelle au Sénégal : L’Alliance de la République critique la gestion de la présidence Diomaye Faye

Lors d’une récente conférence de presse, l’Alliance de la République (APR) a vivement critiqué les 100 premiers jours de la présidence de Diomaye Faye, mettant en lumière une série de tensions institutionnelles croissantes au Sénégal. Abdou Mbow, porte-parole de l’APR, a exprimé un profond mécontentement face aux récentes déclarations du président, notamment en ce qui concerne la gestion des relations avec l’Assemblée nationale.

Selon M. Mbow, il est « inadmissible » que le président, en tant que garant constitutionnel, soutienne le comportement jugé « irresponsable » de son Premier ministre à l’égard de l’Assemblée nationale, deuxième institution la plus importante du pays. L’APR conteste les affirmations du président Diomaye, affirmant que c’est en fait le bureau de l’Assemblée nationale qui a mandaté le président de cette institution pour faciliter un dialogue consensuel avec l’exécutif.

« M. Diomaye a mal interprété les faits. La rencontre entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale était une initiative de cette dernière pour trouver une solution constructive », a déclaré M. Mbow, soulignant que les efforts pour résoudre la crise demeurent infructueux, notamment concernant la tenue du Discours de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.

De plus, M. Mbow a fait mention de l’ultimatum de Ousmane Sonko concernant la présentation publique de son DPG, révélant que cette situation pourrait aggraver les tensions politiques déjà palpables dans le pays.

Cette crise souligne les défis persistants auxquels est confronté le président Diomaye Faye dans ses premiers mois au pouvoir, avec une opposition croissante et des critiques internes quant à sa gestion des institutions républicaines clés. L’avenir politique du Sénégal semble incertain, alors que les tensions entre l’exécutif et le législatif continuent de s’intensifier.

Pour l’APR, la résolution de ces différends institutionnels reste une priorité absolue afin de restaurer la stabilité et l’efficacité du gouvernement dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais.

Bougane Guèye Dany Critiques Diomaye et le Pouvoir en Place

Lors de sa conférence de presse dominicale au Grand Théâtre, Bougane Guèye Dany, leader charismatique du mouvement Geum Sa Bopp, a vivement critiqué le gouvernement actuel dirigé par Diomaye. Il a dénoncé l’incapacité perçue des fonctionnaires à transformer le pays, affirmant que leur leadership était défaillant et manquait de résultats concrets.

Bougane Guèye Dany a reproché au Président de ne pas avoir honoré ses promesses électorales, soulignant en particulier l’absence de baisse significative des prix des loyers malgré les engagements pris. Il a également critiqué le manque de transparence dans les poursuites judiciaires et a remis en question les accusations portées par le Premier ministre contre le gouvernement précédent.

Le leader de Geum Sa Bopp a mis en lumière les contradictions apparentes du Président, qui loue à la fois le travail de son Premier ministre tout en se plaignant du peu de temps écoulé pour évaluer son bilan. Il a exprimé son scepticisme face aux déclarations de l’excellence gouvernementale dans les cent premiers jours, affirmant que ces affirmations manquaient de crédibilité.

En appelant les Sénégalais à se préparer à des difficultés supplémentaires sous le gouvernement actuel, Bougane Guèye Dany a proposé Geum Sa Bopp comme une alternative crédible à la direction actuelle. Il a pointé du doigt la gestion des fonds politiques, la non-réforme monétaire, le maintien du FCFA, ainsi que d’autres engagements non respectés comme preuves de l’échec du gouvernement en place.

Geum Sa Bopp sous la direction de Bougane Guèye Dany se présente comme une voix dissidente et une alternative sérieuse à ce qu’il qualifie de « troisième alternance ». Avec un accent sur la transparence, la responsabilité et le changement substantiel, le mouvement espère convaincre les électeurs sénégalais de leur capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Déclaration de Patrimoine : Un engagement crucial pour la transparence

Trois mois après leur entrée en fonction, le Président de la République ainsi que tous les membres du gouvernement ont accompli leur devoir de transparence en soumettant leur déclaration de patrimoine. Cette étape, essentielle pour garantir la probité et la responsabilité des hauts responsables de l’État, a été saluée lors du dernier Conseil des ministres.

Dans un communiqué officiel, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’accomplissement rapide et diligent de cette obligation légale par le Président de la République et l’ensemble de ses ministres. Les déclarations ont été formellement déposées auprès du Conseil constitutionnel et de l’Ofnac dans les délais impartis, conformément aux dispositions en vigueur.

En effet, cette démarche vise à renforcer la transparence et à prévenir tout conflit d’intérêts potentiel au sein du gouvernement. Elle constitue également un pilier fondamental de la gouvernance démocratique, offrant à la population la garantie que les dirigeants élus agissent dans l’intérêt général et non pour des intérêts personnels.

Par ailleurs, le député Ousmane Sonko a appelé les ministres à exercer une vigilance accrue pour assurer que tous les responsables placés sous leur autorité respectent scrupuleusement cette exigence de déclaration de patrimoine. Cette mesure, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance des citoyens dans les institutions publiques et pour préserver l’intégrité du service public.

En conclusion, cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, des principes essentiels pour consolider la démocratie et assurer une gestion équitable des ressources publiques.

Sérigne Bass Abdou Khadre: Perspective sur la situation politique lors du Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké

Lors de la cérémonie officielle du Magal dédié à son père, Serigne Abdou Khadre Mbacké, à Touba ce mardi, Sérigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides, a pris la parole pour aborder la situation politique du pays. Dans ses propos, il a clairement dédouané les nouvelles autorités de la République, en exprimant que trois mois ne suffisent pas pour entreprendre des actions significatives.

Serigne Bass Abdou Khadre, héritier spirituel de Khadim Rassoul et de Sokhna Aminata Bousso, a consacré sa vie au service religieux, suivant l’exemple de son père. Son discours lors du Magal a souligné l’importance de la patience et de la compréhension dans l’exercice du pouvoir. Il a également rappelé le parcours de Serigne Abdou Khadre Mbacké, qui fut imam ratib de la grande mosquée de Touba pendant 22 ans, jusqu’à son décès en 1990 après un court califat de 11 mois.

Cette intervention de Sérigne Bass Abdou Khadre reflète non seulement son engagement envers la spiritualité et l’unité mais aussi sa capacité à apporter un éclairage sage sur les questions politiques actuelles, mettant en avant la nécessité d’une approche patiente et réfléchie dans la gestion des affaires publiques.

Première production de pétrole à Sangomar : Le Président Diomaye visite la plateforme

Le Président de la République du Sénégal a effectué une visite ce matin sur la plateforme #Sangomar, marquant le début de la production des premiers barils de pétrole du pays. Cette visite a été l’occasion de célébrer un moment historique pour le Sénégal et de saluer les efforts déployés pour la découverte et l’exploitation de cette ressource précieuse.

Lors de sa visite, le Président a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont cru en la présence de pétrole au fond des océans sénégalais. Il a souligné l’importance de leur persévérance et de leur promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, qui a permis d’atteindre cette étape cruciale. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, » a-t-il déclaré.

Le Président a également exprimé sa fierté après avoir constaté le savoir-faire des jeunes Sénégalais-es travaillant sur la plateforme. « J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme, » a-t-il ajouté, soulignant ainsi la compétence et l’engagement des ressources humaines locales dans ce projet ambitieux.

Réitérant son engagement pour une gestion responsable des ressources naturelles, le Président a assuré que le gouvernement continuerait à promouvoir une gestion transparente et équitable des ressources pétrolières au bénéfice de toute la population sénégalaise. « Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais, » a-t-il affirmé.

Cette visite marque un tournant décisif dans l’histoire énergétique du Sénégal, avec le début de la production de pétrole sur la plateforme Sangomar. Elle symbolise l’aboutissement de nombreux efforts et le début d’une nouvelle ère de développement économique pour le pays. Le gouvernement s’engage à veiller à ce que les bénéfices de cette ressource naturelle soient partagés de manière juste et transparente, pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Alioune Ndoye Critique la Gestion de la Baisse des Prix par le Gouvernement

Le nouveau gouvernement sénégalais a récemment pris des mesures pour réduire les prix de plusieurs denrées de première nécessité, actées en Conseil des ministres. Toutefois, cette initiative a suscité des critiques de la part de l’ancien ministre de la Pêche puis de l’Environnement, Alioune Ndoye, qui a exprimé ses réserves lors de l’émission « Point de vue » sur la RTS.

Erreurs Stratégiques du Gouvernement

Alioune Ndoye, qui est également maire de Dakar-Plateau, a qualifié les récentes mesures de « mesurettes » et a pointé du doigt plusieurs erreurs commises par le gouvernement dans la gestion de la baisse des prix. Selon lui, l’approche adoptée par les autorités est incomplète et mal conçue, manquant de consultation et de coordination nécessaires.

1. Absence de Consultation avec la Commission Nationale de la Consommation

Ndoye a souligné que la première erreur du gouvernement a été de ne pas convoquer la Commission nationale de la consommation avant de fixer les nouveaux prix. « La première faille, c’est qu’il fallait convoquer la fameuse Commission nationale de la consommation avant d’annoncer les mesures de baisse, » a-t-il affirmé. Cette omission a conduit à des décisions qui n’ont pas pris en compte les réalités du marché, obligeant les commerçants à vendre à perte ou à fermer boutique. Ndoye a insisté sur l’importance d’échanger et de discuter avec les acteurs économiques pour maîtriser toute la chaîne de distribution.

2. Utilisation Inappropriée de l’Armée pour le Contrôle des Prix

La deuxième critique majeure de Ndoye porte sur l’utilisation de l’armée pour contrôler les prix. Il a déclaré que chaque corps a ses missions spécifiques, et que l’armée ne devrait pas être détournée de ses fonctions régaliennes pour devenir agriculteur ou contrôleur des prix. « Chaque corps a ses missions et les missions de l’armée, ce n’est pas de venir se transformer en agriculteur ou en contrôleur des prix, » a-t-il précisé. Il a proposé plutôt de renforcer et équiper les services du commerce, de recruter du personnel adéquat et de mettre à leur disposition les ressources nécessaires pour un contrôle efficace.

Appel à des Mesures Pérennes et Structurées

Alioune Ndoye a appelé à des solutions durables et bien planifiées pour éviter des réactions temporaires qui pourraient exacerber la situation économique. Selon lui, des mesures temporaires risquent de pousser les commerçants à fermer leurs boutiques en attendant des solutions plus stables.

L’ancien ministre a exhorté le gouvernement à adopter une approche plus inclusive et réfléchie, intégrant les réalités du marché et les perspectives des commerçants, afin de mettre en place des mesures pérennes pour le bénéfice de tous les citoyens. Cette critique souligne l’importance de la planification stratégique et de la consultation dans la mise en œuvre des politiques économiques.

Alioune Tine Appelle à un Dialogue Inclusif entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les Candidats Aspirants à la Présidence

Dans un récent post sur sa page X, Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center et défenseur des droits de l’homme, a souligné l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et constructif entre le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et les candidats aspirants à la présidence qui ne font pas partie de la coalition Diomaye président.

M. Tine a affirmé que le Président Faye devrait étendre ses rencontres pour inclure tous les candidats potentiels à la présidence, indépendamment de leur affiliation politique. Il a mis en avant l’idée que ce dialogue contribuerait à renforcer la démocratie en favorisant un échange d’idées diversifié et en promouvant l’unité nationale face aux défis contemporains.

« Dialogue et échange en temps de paix sont essentiels pour établir une démocratie vibrante où chacun peut défendre ses positions tout en travaillant à rassembler tous les segments de la société face aux menaces communes », a déclaré M. Tine, soulignant ainsi l’importance de la cohésion nationale dans un contexte de bouleversements géopolitiques significatifs en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Cette initiative de M. Tine reflète son engagement en faveur de la consolidation des institutions démocratiques et de la promotion du dialogue inclusif comme vecteur de stabilité et de progrès dans la région.

Programme des 100 000 Logements : Le Gouvernement réoriente sa stratégie

Lancé en 2019, le projet des 100 000 logements visait à diversifier et à accélérer l’offre de logements pour les ménages à faibles revenus. Cependant, cinq ans après son lancement, le bilan reste mitigé, incitant le gouvernement à revoir sa stratégie pour atteindre les objectifs fixés.

Contexte et Objectifs Initiaux

Le projet des 100 000 logements a été conçu pour fournir des logements abordables à toutes les catégories sociales, en particulier les ménages à revenus faibles et/ou irréguliers. Selon le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Balla Fofana, l’initiative devait mobiliser des mesures institutionnelles et juridiques, telles que la loi d’orientation de l’habitat social, la création de la Société d’Aménagement Foncier de Rénovation Urbaine (SAFRU) et du Fonds pour l’Habitat Social (FHS), ainsi que l’établissement d’un guichet unique pour accélérer les procédures administratives.

Bilan et Problèmes Rencontrés

Le Ministre Fofana a reconnu que les résultats escomptés n’ont pas été atteints. Plusieurs facteurs ont contribué à cette contreperformance :

  1. Gouvernance Inadaptée : Une multiplicité des acteurs souvent rattachés à différents ministères a posé des problèmes de coordination et de clarification des responsabilités.
  2. Indisponibilité du Foncier de l’État : Aucune assiette de l’État n’a été mobilisée pour le projet, les logements démarrés étant réalisés sur des terrains de promoteurs publics et privés à travers des conventions de partenariat.
  3. Financement Inadéquat : Le financement du projet n’a pas été aligné avec ses ambitions sociales. Les ressources du FHS se sont révélées insuffisantes et les promoteurs comme les acquéreurs ont rencontré des difficultés pour obtenir des financements auprès des banques commerciales.
  4. Non-application de l’Arrêté Relatif aux Exonérations Fiscales : L’arrêté n°1905 du 14 juin 2021, censé offrir des avantages fiscaux et douaniers, n’a été appliqué qu’à un seul promoteur.

Nouvelles Directives et Réorientation

Après son élection, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exhorté son gouvernement à se concentrer sur la satisfaction des besoins de la population. Le Ministre Fofana a donc réuni tous les acteurs concernés pour réorienter le projet des 100 000 logements. L’objectif est de surmonter les obstacles identifiés et de définir une nouvelle feuille de route, conforme aux attentes des citoyens.

« Il est impératif d’accélérer la réalisation intensive et cohérente des actions phares du projet dans les secteurs du logement, de l’urbanisme et de l’aménagement », a déclaré le Ministre Fofana. Il a invité les acteurs clés à proposer une feuille de route opérationnelle sur cinq ans, avec des objectifs précis à l’horizon 2026.

Le programme des 100 000 logements, bien que confronté à des défis majeurs, demeure une priorité pour le gouvernement. En réorientant ses efforts et en mettant en place une nouvelle stratégie plus cohérente et inclusive, le gouvernement espère atteindre les objectifs initiaux et améliorer les conditions de vie des ménages sénégalais. Les prochaines étapes impliqueront une coordination renforcée entre les différents acteurs et un suivi rigoureux des progrès réalisés.

Le Gouvernement avance sur le texte relatif aux lanceurs d’alerte, selon le Ministre de la Justice

Le gouvernement sénégalais est très avancé dans la rédaction d’un texte visant à protéger les lanceurs d’alerte, a annoncé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Cette déclaration intervient en prélude des Assises de la justice prévues pour mardi prochain.

Progrès Significatifs

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Ousmane Diagne a confirmé les progrès notables dans l’élaboration de ce projet de loi crucial. ‘’On est très en avance, on a beaucoup travaillé sur ce texte portant sur les lanceurs d’alerte et évidemment chaque chose en son temps, mais je peux vous assurer que nous avons déjà rédigé un texte dans ce sens qui sera soumis à l’appréciation du Président de la République qui décidera de la suite à lui accorder’’, a-t-il déclaré.

Directive Présidentielle

Le 17 avril dernier, lors d’un conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait demandé au ministre de la Justice de finaliser avant le 15 mai 2024 un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Cette demande fait écho à l’engagement du chef de l’État de renforcer la transparence et l’intégrité au sein de l’administration publique, un sujet qu’il avait abordé lors de son premier discours à la Nation le 3 avril 2024.

Importance des Lanceurs d’Alerte

La protection des lanceurs d’alerte est un élément crucial pour assurer la transparence et l’accountability dans la gestion publique. Ces individus jouent un rôle vital en signalant les pratiques illégales ou contraires à l’éthique au sein des institutions. En leur offrant une protection juridique, le gouvernement espère encourager davantage de personnes à signaler les abus sans craindre de représailles.

Perspectives pour les Assises de la Justice

Le lancement des Assises de la justice, prévu pour mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sera une plateforme pour discuter de diverses réformes judiciaires, y compris la protection des lanceurs d’alerte. ‘’La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers’’, a souligné Ousmane Diagne.

La mise en place d’une législation pour protéger les lanceurs d’alerte représente un pas significatif vers la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance au Sénégal. En finalisant ce projet de loi, le gouvernement montre son engagement à renforcer l’intégrité et la responsabilité au sein de l’administration publique, alignant ses actions sur les attentes du président Bassirou Diomaye Faye et des citoyens sénégalais.

Les Assises de la justice fourniront une opportunité précieuse pour discuter de cette initiative et d’autres réformes nécessaires pour améliorer le système judiciaire du pays. Les participants, incluant les professionnels de la justice et les citoyens, auront la possibilité d’exprimer leurs opinions et de contribuer à façonner l’avenir de la justice au Sénégal.

Le Gouvernement Sénégalais Prône l’Indépendance de la Justice dans les Affaires de Corruption

Face aux appels croissants de la population à des poursuites judiciaires immédiates à l’encontre des personnes impliquées dans les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes, le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, a tenu à souligner la nécessité de ne pas exercer de pression sur le système judiciaire.

Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, Moustapha Sarré a affirmé que le gouvernement s’engage à laisser la justice faire son travail en toute indépendance. Il a souligné le principe de la séparation des pouvoirs, indiquant que le rôle de l’exécutif se limite à commander des audits et à fournir les informations nécessaires à la justice pour mener à bien ses enquêtes.

Interrogé sur d’éventuelles instructions de poursuites à l’encontre des personnes épinglées dans les rapports, M. Sarré a précisé qu’aucun ordre de poursuite n’avait été donné jusqu’à présent. Il a toutefois assuré que si le procureur considère qu’il existe des motifs suffisants pour engager des poursuites pour faute grave, il le fera en toute indépendance.

M. Sarré a également tenu à rassurer la population en affirmant qu’il n’y aura aucune entrave au fonctionnement de la justice. Il a affirmé que si la justice décide de poursuivre des personnes citées dans la gestion des deniers publics, cela sera fait sans interférence extérieure.

Cette déclaration intervient dans un contexte où les Sénégalais réclament avec insistance des mesures concrètes contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics, comme le révèlent les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes.

Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

Pressions du FMI sur le nouveau gouvernement sénégalais : Entre décisions difficiles et défis populaires

Le nouveau Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, se retrouve confronté à un dilemme complexe alors que les pressions du Fonds monétaire international (FMI) s’intensifient pour réduire le déficit budgétaire et augmenter les prix de l’énergie. Cette situation met en lumière les défis inhérents à la réalité du pouvoir, où les décisions politiques doivent souvent jongler entre les impératifs économiques et les attentes du peuple.

Les récentes recommandations du FMI pressent le gouvernement sénégalais de réduire le déficit budgétaire, passant de 4,9% en 2023 à 3,9% en 2024. Cette demande s’accompagne de l’exigence d’augmenter les prix de l’énergie, notamment du carburant et de l’électricité, afin de réduire les subventions et d’atteindre une « vérité des prix ».

Cependant, cette approche soulève des préoccupations majeures quant à son impact sur le coût de la vie pour les citoyens sénégalais. Alors que la population attend des mesures visant à réduire la cherté de la vie, toute augmentation des prix de l’énergie risque d’avoir des répercussions directes sur les dépenses des ménages, ainsi que sur les coûts de production et de transport pour les entreprises.

De plus, cela remet en question les programmes de souveraineté économique du nouveau gouvernement, axés sur la promotion de l’agriculture et de la transformation des produits locaux. L’augmentation des prix de l’énergie pourrait compromettre ces initiatives en augmentant les coûts de production et en entravant la compétitivité des industries locales.

La position du gouvernement face à ces pressions du FMI sera scrutée de près, en particulier compte tenu de son engagement antérieur à l’égard des institutions internationales. Alors que le précédent président Macky Sall a cédé à certaines exigences du FMI, notamment en augmentant les prix du carburant et de l’électricité, il reste à voir si le nouveau gouvernement, dirigé par Diomaye et Sonko, suivra la même voie ou adoptera une approche différente.

Une revue des politiques économiques est prévue en juin, offrant ainsi une occasion cruciale de déterminer la direction future du gouvernement en matière de politique économique. Dans tous les cas, le Premier ministre Sonko et son équipe devront naviguer avec prudence entre les impératifs économiques et les attentes populaires pour assurer un développement durable et équitable du Sénégal.

Gouvernement : La ministre de la Femme et de la Solidarité tarde à lâcher son poste de maire

Selon les informations rapportées par Libération, le ministre du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a finalement démissionné de ses fonctions de maire de la commune de Thiès Nord ce lundi. Cette décision intervient après que le Premier ministre Ousmane Sonko ait rappelé, dès sa nomination le 2 avril par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, que tous les membres de la nouvelle équipe gouvernementale détenant un mandat électif devraient se retirer de leurs autres fonctions dans un délai d’un mois.

Ce délai expirait le 5 mai, soit un mois après la formation du gouvernement. Cependant, selon les informations du quotidien, une ministre n’a toujours pas respecté cette directive : il s’agit de la mairesse de la Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, récemment nommée ministre de la Femme et de la Solidarité.

Le maintien de Maïmouna Dièye à la fois en tant que ministre et maire soulève des interrogations quant à la conformité avec les règles édictées par le Premier ministre. Cette situation pourrait également susciter des critiques quant au respect des principes de bonne gouvernance et de séparation des pouvoirs, ainsi que des inquiétudes quant à la gestion efficace des responsabilités publiques.

Il est attendu que Maïmouna Dièye prenne rapidement une décision concernant son maintien ou sa démission de ses fonctions de maire, conformément aux directives du gouvernement et aux normes éthiques en vigueur dans l’exercice des fonctions publiques.

Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

Des membres du gouvernement sénégalais démissionnent de leurs postes de maire : un pas vers la fin du cumul des mandats

La démission du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre Birame Souley Diop de leurs fonctions de maire respectivement de Ziguinchor et de Thiès Nord suscite des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où le journaliste et homme politique Mamadou Ibra Kane a exprimé son point de vue sur leur bilan à la tête de ces municipalités.

Pour Kane, cette décision de mettre fin au cumul des mandats est une avancée positive dans le paysage politique sénégalais. Cependant, il émet des réserves quant au bilan des maires démissionnaires, qualifiant celui-ci de « pas fameux » jusqu’à preuve du contraire.

Cette réaction soulève des questions importantes sur la performance des responsables politiques dans leurs fonctions municipales. Alors que la fin du cumul des mandats est largement soutenue comme une mesure visant à renforcer la gouvernance démocratique et à favoriser une plus grande concentration sur les responsabilités gouvernementales, elle met également en lumière l’importance de la reddition de comptes et de l’évaluation des performances des élus.

Il est crucial que les citoyens et les observateurs politiques examinent de près les actions et les résultats des responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement. Cette vigilance contribue à maintenir un niveau élevé de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont des exigences fondamentales pour une gouvernance efficace, les déclarations comme celle de Kane illustrent l’importance du dialogue public et de l’évaluation critique des performances des dirigeants politiques.

Place des femmes dans le Gouvernement : Rassemblement pour la préservation de leurs droits

Le Cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal a annoncé dans un communiqué un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir. Ce mouvement vise à « dénoncer collectivement la sous-représentativité des femmes dans le 1er gouvernement du nouveau régime sénégalais ».

Dans leur communiqué, reçu à Seneweb, le cadre déclare : « Dakar, le 03 mai 2024, le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal organise le Samedi 04 Mai 2024 à partir de 10h à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain un rassemblement populaire pour présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance. »

Ce cadre, regroupant des citoyens et citoyennes sénégalais de tous horizons, des organisations de la société civile nationale et des organisations de défense des droits des femmes, dénonce « collectivement la sous-représentativité des femmes dans le 1er gouvernement du nouveau régime sénégalais » suite aux élections présidentielles du 25 Mars 2024. Sur 34 postes, seules 4 femmes sont présentes, ce qui est jugé comme une « inqualifiable sous-représentation ».

Le communiqué souligne également la revendication contre la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, considérée comme une « marque de régression » après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques.

Un membre du gouvernement sénégalais attributaire d’un terrain sur la bande des filaos : Les Échos révèlent une controverse

Dans son édition de ce jeudi, le quotidien sénégalais Les Échos a soulevé une polémique en révélant qu’un membre du gouvernement, supposément très proche du Premier ministre Ousmane Sonko, aurait bénéficié de l’attribution d’un terrain situé sur la bande des filaos.

La bande des filaos, une étendue de végétation encerclant Guédiawaye et ses alentours, est au cœur de l’actualité depuis qu’un décret émis par l’ancien Président Macky Sall a déclenché un processus d’urbanisation et de développement immobilier dans cette zone. Cette décision a provoqué une levée de boucliers de la part de diverses associations, qui dénoncent les risques environnementaux et sociaux découlant de cette transformation, notamment la fragilisation des dunes et l’exposition accrue des populations locales aux aléas de la mer.

Selon Les Échos, le membre du gouvernement concerné aurait obtenu l’attribution d’une parcelle précisément identifiée comme Lot GW 1227, le 23 juillet 2021. Cette révélation a suscité une vague d’indignation et a ravivé les inquiétudes concernant la transparence dans l’attribution des terres ainsi que l’éthique des responsables politiques.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources foncières au Sénégal, mettant en lumière les possibles conflits d’intérêts au sein du gouvernement et la nécessité de garantir la protection de l’environnement et des droits des communautés locales dans tout processus de développement urbain.

En attendant des éclaircissements officiels sur cette affaire, l’opinion publique reste en alerte quant à la nécessité de préserver l’intégrité environnementale et sociale de la bande des filaos, un patrimoine naturel d’une importance capitale pour le Sénégal et ses habitants.

Le journaliste Adama Sow analyse les premiers pas du gouvernement Bassirou Diomaye Faye

Dans un contexte politique où chaque action est scrutée à la loupe, l’ancien journaliste de la RTS, Adama Sow, a pris la parole pour évaluer les premières décisions du gouvernement Bassirou Diomaye Faye. Dans une publication récente, il a désigné à la fois les aspects positifs et les points de vigilance de cette nouvelle administration.

Pour Adama Sow, le point fort réside incontestablement dans la décision d’arrêter les travaux sur la corniche de Dakar. Cette mesure est perçue comme une initiative salutaire visant à s’attaquer à la prédation foncière qui a longtemps prévalu au Sénégal. Selon lui, il est crucial que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement maintiennent le cap sur ce dossier, évitant ainsi de reculer face aux pressions potentielles.

En revanche, le journaliste exprime des réserves quant au retour du président de la République dans le parti Pastef. Cette décision est critiquée pour ce qu’elle représente : le retour à des pratiques politiques jugées douteuses, telles que la construction prématurée d’un siège de parti et la mise en place de cotisations pour les nommés. Adama Sow met en garde contre les risques d’une gestion des fonds publics en contradiction avec les promesses de changement du nouveau gouvernement, soulignant la nécessité de maintenir une véritable rupture avec les pratiques du passé.

Cette réaction d’Adama Sow met en lumière les attentes et les préoccupations du public à l’égard du nouveau gouvernement, tout en soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable. Ses analyses reflètent un désir profond de voir le Sénégal progresser sur la voie du changement et de la justice sociale.

Motion de censure : Doudou Wade et le «penalty» du porte-parole du gouvernement

Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique (PDS), a exprimé son désaccord concernant les propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, au sujet de l’éventualité d’une motion de censure de l’opposition contre l’équipe dirigée par Ousmane Sonko. Dans une interview parue ce mercredi dans Source A, il a qualifié cette polémique de « gênante » et a remis en question l’intérêt du gouvernement à soulever cette question alors que la situation nécessitait un climat serein pour permettre à chaque institution de faire son travail.

Pour Doudou Wade, la déclaration du ministre de la Formation professionnelle a suscité des réactions négatives et a exposé davantage le Premier ministre à une motion de censure du groupe parlementaire Benno (opposition) lors de sa Déclaration de politique générale. Il souligne que les députés de Benno pourraient envisager une telle action, et il ne serait pas surpris si cela se produisait.

Doudou Wade insiste sur le fait que de telles erreurs ne devraient pas être commises par un gouvernement nouvellement en place, soulignant que causer un « penalty » en début de match complique les choses. Ses commentaires reflètent les préoccupations quant à l’impact des déclarations du gouvernement sur la stabilité politique et la confiance dans les institutions.

En mettant en lumière cette controverse et en exprimant son point de vue critique, Doudou Wade souligne l’importance d’une communication gouvernementale prudente et réfléchie pour maintenir la cohésion et la confiance au sein de la société sénégalaise.

Rencontre Inattendue : Des Membres du Nouveau Gouvernement Sénégalais Rencontrent Macky Sall en Marge des Assemblées de Printemps de la BM et du FMI

La présence de Cheikh Diba, le nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, ainsi que d’Abdourahmane Sarr, son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a attiré l’attention et soulevé des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont eu une rencontre avec Macky Sall, en présence des dirigeants de la BM et du FMI. Cette rencontre inattendue a suscité des spéculations sur la nature et les motifs de cette interaction entre les anciens et les nouveaux acteurs de la scène politique sénégalaise.

La question principale qui se pose est de savoir ce qui a été discuté lors de cette rencontre et quel était le rôle de Bassirou Diomaye Faye, nouvel envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), dans ce contexte. Certains se demandent si cette présence conjointe n’indique pas une volonté de faciliter la transition entre l’ancien et le nouveau gouvernement, tout en maintenant une continuité dans la coopération avec les institutions financières internationales.

Cependant, les détails précis de la réunion et les sujets abordés n’ont pas été divulgués, laissant place à des spéculations et à des interprétations diverses quant à la signification de cette rencontre. Il est possible que Bassirou Diomaye Faye agisse en tant que médiateur ou facilitateur dans les relations entre les deux administrations, mais cela reste à confirmer.

Cette rencontre souligne l’importance des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, ainsi que la nécessité d’une transition politique et économique en douceur pour garantir la stabilité et la continuité dans la gestion des affaires publiques.

Abdoul Mbaye Émet des Réserves sur les Premières Décisions du Gouvernement de Ousmane Sonko

Les premières décisions prises par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko suscitent des interrogations et des réserves de la part de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye. En particulier, une disposition qui place un ministre « sous l’autorité du Premier ministre » a attiré l’attention de M. Mbaye, qui soulève des préoccupations quant aux implications en termes de responsabilités pénales et à la remise en question de la jurisprudence existante.

Selon Abdoul Mbaye, cette disposition pourrait rendre le Premier ministre directement et personnellement responsable de certaines décisions prises par les ministres placés sous son autorité. Cela pourrait entraîner des conséquences juridiques importantes, en particulier si le Premier ministre est considéré comme un membre du gouvernement à part entière et non comme une institution collégiale distincte.

Un exemple concret fourni par Abdoul Mbaye concerne la possible implication du Premier ministre dans le cas d’un faux rapport de présentation, tel que celui utilisé pour violer le Code pétrolier du Sénégal au profit de Petrotim. Même si le décret de répartition des services attribue la responsabilité directe au ministre compétent, la disposition plaçant ce dernier sous l’autorité du Premier ministre pourrait rendre ce dernier personnellement responsable.

Ces réserves exprimées par Abdoul Mbaye soulignent l’importance d’une clarification adéquate des rôles et des responsabilités au sein du gouvernement. Il est essentiel que les mécanismes de gouvernance soient conçus de manière à garantir la responsabilité et la transparence tout en préservant l’intégrité des institutions. Une répartition claire des responsabilités éviterait toute confusion et contribuerait à une prise de décision efficace et éclairée.

Il reste à voir comment le gouvernement de Ousmane Sonko répondra à ces préoccupations soulevées par Abdoul Mbaye, et s’il apportera des ajustements ou des clarifications à sa structure organisationnelle pour répondre à ces questions importantes sur la gouvernance et la responsabilité au sein de l’exécutif.

Les nouveaux ministres sénégalais rencontrent Macky Sall en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI

La présence remarquée du nouveau ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que de son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall, a suscité des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont rencontré leur prédécesseur lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). La rencontre s’est déroulée en présence des dirigeants de ces deux institutions financières internationales.

Les spéculations vont bon train quant au contenu des échanges entre les nouveaux ministres et Macky Sall. Certains se demandent si la présence du nouvel envoyé spécial du 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète) n’a pas servi de médiation ou de conseil pour les membres du nouveau régime.

Cette rencontre souligne l’importance des relations intergouvernementales et des interactions entre les anciens et les nouveaux acteurs politiques, dans un contexte marqué par les transitions de pouvoir et les défis économiques internationaux.

La Sous-représentation des Femmes dans le Nouveau Gouvernement Sénégalais Déclenche le Débat

La composition du nouveau gouvernement du Président de la République sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a suscité une controverse en raison de la faible représentation des femmes. Avec seulement 4 femmes sur 30 membres, des voix se sont élevées pour dénoncer cette sous-représentation, allant jusqu’à lancer une pétition par les militantes féministes.

Felwine Sarr, écrivain et philosophe sénégalais, exprime son soutien à cette cause dans une récente interview accordée au journal Le Soleil depuis l’Université Duke aux États-Unis, où il enseigne. Pour lui, la politique comporte également des symboles importants, et la sous-représentation des femmes dans le gouvernement est significative. Il souligne que les femmes représentent près de 50% de la population sénégalaise et que leur présence dans les sphères politiques est essentielle pour refléter cette réalité démographique.

Sur le plan économique, Felwine Sarr met en lumière les disparités entre les sexes, soulignant que les femmes constituent une part importante de la force de travail, en particulier dans les secteurs ruraux et agricoles, mais qu’elles sont confrontées à des obstacles tels que la faible possession de terres et la précarité économique. Ces inégalités économiques se traduisent par des taux élevés de pauvreté parmi les femmes, ainsi que par des difficultés d’emploi et d’accès aux opportunités économiques.

Pour l’économiste, la création d’un ministère dédié aux femmes est nécessaire pour adresser les problématiques spécifiques auxquelles elles sont confrontées. Il plaide pour une économie féminine qui prend en compte et améliore la condition des femmes, soulignant que le bien-être des femmes a un impact positif sur l’ensemble de la société, y compris en termes d’éducation et de santé.

Felwine Sarr conclut en insistant sur la compétence et la capacité des femmes à diriger des ministères et en affirmant que la demande de plus de représentation féminine est légitime et normale. Cette prise de position souligne l’importance de l’égalité des genres dans la gouvernance et la nécessité de promouvoir l’autonomisation des femmes dans tous les domaines de la société sénégalaise.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Nouveau gouvernement sénégalais : Vers une relance du secteur de la pêche et du tourisme à Mbour

Avec l’arrivée du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, de nouveaux espoirs émergent pour les acteurs du secteur de la pêche et du tourisme à Mbour. Ces deux piliers économiques, autrefois florissants, sont aujourd’hui confrontés à des défis majeurs.

Gaoussou Guèye, président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche maritime au Sénégal (Aprapam), constate une crise multidimensionnelle dans le secteur de la pêche. Cette crise touche aussi bien les aspects sociaux qu’économiques et de gestion des ressources.

Pour M. Guèye, la solution ne réside pas seulement dans la nomination d’un ministre compétent, mais surtout dans la mise en place d’une équipe intègre et capable de mettre en œuvre des politiques efficaces. Il met également en garde contre des initiatives comme le développement de l’aquaculture basée sur des industries utilisant la farine de poisson, qui pourrait compromettre l’accès des populations locales à cette ressource essentielle.

Il plaide pour une souveraineté alimentaire réelle qui prend en compte les besoins en poissons des communautés locales et critique les usines de farine de poisson, soulignant leur impact sur la durabilité des ressources halieutiques du pays.

M. Guèye pointe du doigt plusieurs menaces, notamment les sociétés mixtes qui constituent un handicap majeur et les accords de pêche, comme celui avec l’Union Européenne, qui prend fin en novembre 2024. Il appelle à plus de transparence dans les négociations de ces accords.

Du côté du tourisme, les acteurs sont également prêts à contribuer à la renaissance du secteur. Ils attendent avec impatience la feuille de route des nouvelles autorités pour agir efficacement. Boly Guèye, président de la Chaîne de Valeur Tourisme, souhaite notamment l’élargissement de la zone d’aménagement touristique de Pointe Sarène et la requalification de la station de Saly.

Il appelle également l’État à faciliter l’accès aux crédits et à augmenter les subventions pour la promotion touristique. Boly Guèye déplore la fermeture de plusieurs structures touristiques et suggère que l’État intervienne pour reprendre ces établissements et créer des emplois.

La nouvelle administration a devant elle de nombreux défis à relever pour redynamiser les secteurs de la pêche et du tourisme à Mbour. Les acteurs locaux, bien que prêts à contribuer à cette relance, attendent des actions concrètes et une collaboration étroite avec les autorités pour garantir un développement durable et inclusif de ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Gouvernement : Les femmes de And Samm Jikko Yi prennent le contre-pied du réseau des femmes au Sénégal

Dans le paysage politique sénégalais, les femmes occupent une place de plus en plus prépondérante, non seulement en tant qu’électrices, mais aussi en tant que figures politiques influentes. Récemment, un nouveau mouvement, « And Samm Jikko Yi », a fait surface, apportant une perspective différente sur le rôle des femmes dans la gouvernance du pays.

Alors que le réseau des femmes au Sénégal s’est traditionnellement concentré sur des questions telles que l’autonomisation des femmes, l’égalité des sexes et l’accès à l’éducation et aux soins de santé, And Samm Jikko Yi adopte une approche plus large et plus diversifiée. Fondé par un groupe de femmes issues de divers horizons professionnels et politiques, ce mouvement vise à promouvoir une gouvernance inclusive et à défendre les intérêts de toutes les couches de la société, hommes et femmes confondus.

Contrairement aux réseaux de femmes traditionnels, And Samm Jikko Yi refuse de se limiter à un seul parti politique ou à une idéologie spécifique. Au lieu de cela, il cherche à transcender les clivages politiques et à rassembler des femmes de toutes les tendances autour d’une vision commune de progrès et de développement pour le Sénégal.

Le mouvement met également l’accent sur l’autonomisation économique des femmes, en encourageant l’entrepreneuriat féminin et en plaidant en faveur de politiques économiques inclusives qui bénéficient à tous les citoyens, quel que soit leur genre. De plus, il prône une plus grande participation des femmes dans les sphères décisionnelles, tant au niveau politique que dans les domaines économique, social et culturel.

Cette initiative marque un changement important dans le paysage politique sénégalais, mettant en lumière le rôle crucial des femmes dans la construction d’une société plus juste et plus égalitaire. Alors que le réseau des femmes continue de jouer un rôle important dans la promotion des droits des femmes, And Samm Jikko Yi offre une nouvelle plateforme pour l’expression de voix diverses et la réalisation de changements significatifs dans le pays.

SENEGAL-GOUVERNEMENT / Maïmouna Dièye s’engage à promouvoir une ‘’vraie politique familiale’’

En prenant ses fonctions en tant que ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye a exprimé son engagement à travailler ardemment pour la réussite du projet de gouvernement du parti au pouvoir au Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir une véritable politique familiale dans le pays.

Maïmouna Dièye a réaffirmé sa volonté de contribuer à la transformation systémique du Sénégal, conformément au projet de gouvernement de Pastef, le parti au pouvoir. Ce projet met en avant la famille, la femme et la solidarité comme des priorités centrales de l’État. La nouvelle ministre considère qu’il existe des défis majeurs à relever, notamment en matière d’élaboration et de mise en œuvre d’une politique familiale efficace, axée sur la promotion et la protection de la femme et de l’enfant.

Pour atteindre cet objectif, Maïmouna Dièye s’engage à mettre en place un cadre légal et réglementaire en adéquation avec les aspirations du peuple sénégalais et les engagements internationaux du pays. Elle envisage également d’assurer un financement de la santé innovant pour les femmes et les enfants, tout en facilitant leur accès à une assurance maladie et à une couverture sanitaire universelle.

Les missions principales du ministère de la Famille et des Solidarités seront axées sur le renforcement du tissu familial, la protection des couches vulnérables (femmes, enfants, handicapés) et la réduction des inégalités en matière d’accès aux services sociaux de base. La prévention occupera également une place centrale dans les actions du ministère.

Maïmouna Dièye a appelé ses collaborateurs à faire preuve d’engagement, d’abnégation et de rigueur dans l’exercice de leurs fonctions. Elle a souligné l’importance de la ponctualité, de l’assiduité et du travail acharné pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement.

SENEGAL-GOUVERNEMENT-BILAN / Aliou Sow dresse le bilan de son passage au département de la Culture

Lors de la passation de service avec la nouvelle ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, Aliou Sow, ministre sortant de la Culture et du Patrimoine historique, a dressé un bilan positif de son mandat, mettant en avant les réalisations qui ont contribué au rayonnement culturel du Sénégal sur la scène internationale.

Aliou Sow s’est dit fier du chemin parcouru et des réalisations accomplies pendant son mandat. Il a souligné que le budget alloué au département de la Culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec une évolution de 98%, et un taux de croissance annuel moyen de 5,84%. Cette augmentation budgétaire a permis d’élargir le champ d’action du ministère pour toucher et impacter tous les segments de l’écosystème culturel.

Dans le domaine des infrastructures culturelles et des lieux de diffusion, Aliou Sow a mis en avant les efforts déployés pour mettre aux normes les structures existantes et diversifier les contenus des espaces culturels. Il a également mentionné la réalisation du projet de construction du mémorial Bateau Le Joola, après plusieurs années de ralentissement des travaux.

Le Festival national des arts et de la culture a également été revitalisé sous sa direction, avec une montée en gamme significative. De plus, Aliou Sow a initié la première édition du Gala Gaïnde des séries sénégalaises, visant à primer les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs des séries.

Au niveau du soutien financier aux projets culturels, le ministre sortant a souligné que 53 projets ont été financés par le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), pour un montant de plus de 2 milliards de FCFA. De même, le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a connu une mutation juridique et institutionnelle, avec un budget augmenté et une autonomie de gestion accrue.

En tout, 165 projets des cultures urbaines ont reçu un appui du FDCU, pour un montant total de 600 millions de FCFA, démontrant l’engagement du ministère dans le soutien et la promotion des industries culturelles et créatives.

Aliou Sow quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli, ayant contribué de manière significative au développement et à la promotion de la culture au Sénégal, et laissant un héritage culturel solide pour les générations futures.

Les Généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop dans le Gouvernement d’Ousmane Sonko : Un Choix Réfléchi

Lors de la récente annonce de la composition de son équipe gouvernementale, Ousmane Sonko a surpris en nommant deux hauts gradés de l’armée sénégalaise, les généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop, respectivement Secrétaires d’État et ministres. Cette décision stratégique a été soigneusement pesée par Pastef, le parti de Sonko, selon Jeune Afrique.

D’une part, ces nominations sont justifiées par l’intégrité et les compétences avérées de ces officiers au cours de leurs carrières. D’autre part, elles sont également le fruit de leur opposition affichée au président sortant, Macky Sall.

Birame Diop, alors chef d’État-major général des Armées, avait exprimé son désaccord quant à la réquisition de l’armée lors des événements de mars 2021. Cette prise de position lui avait coûté sa destitution quelques jours plus tard. Quant à Jean Baptiste Tine, il avait fait partie du Conseil d’enquête sur Seydina Oumar Touré, un enquêteur dans l’affaire Adji Sarr. Tine s’était opposé à la radiation de Touré, mais ses recommandations ont été ignorées par Macky Sall, qui a finalement décidé de radier Touré et de destituer Tine, l’envoyant en Russie.

Ces antécédents de défiance envers le régime précédent ont joué en faveur de leur sélection dans le gouvernement de Sonko. Leur présence devrait également renforcer le message de renouveau et de rupture avec l’ancien régime que Sonko cherche à transmettre à travers sa nouvelle administration.

Sénégal – Gouvernement : Jean-Baptiste Tine s’engage pour une action inclusive et proche des citoyens

Le général Jean Baptiste Tine, nouvellement nommé ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique au Sénégal, a affirmé son engagement à orienter son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion, tout en mettant l’accent sur le respect de la dignité humaine.

Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Mouhamadou Makhtar Cissé, le général Tine a souligné l’importance de concilier la sécurité de l’État avec la sécurité humaine. Il a insisté sur la nécessité de centrer les efforts sur les citoyens en favorisant la proximité et l’inclusivité, en dialoguant avec eux, en humanisant l’action publique et en respectant les droits de l’homme.

Le nouveau ministre de l’Intérieur a rappelé que le président de la République attache une grande importance à la protection des personnes et des biens, mais aussi à la tranquillité et à l’ordre public au bénéfice des citoyens.

Fort de son expérience en tant qu’ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Tine envisage de mener de larges concertations avec l’ensemble des cadres de son département. Il a souligné que l’un des objectifs prioritaires du gouvernement est la recherche de l’efficacité économique et du progrès social, qui doivent être promus par l’autorité publique.

Son prédécesseur, Mouhamadou Makhtar Cissé, a salué le sens du devoir du général Tine et a exprimé sa confiance envers sa capacité à assumer ses nouvelles responsabilités. Il a souligné que le choix de nommer le général Tine ne relève pas du hasard, compte tenu de ses qualités et de son expérience.

L’engagement du général Tine pour une action inclusive et proche des citoyens semble être un signal fort de la volonté du gouvernement sénégalais de placer le bien-être des citoyens au cœur de ses priorités, tout en garantissant la sécurité et l’ordre public dans le pays.

Moustapha Ndieck Sarré: Cinq points clés sur le porte-parole du gouvernement

Moustapha Ndieck Sarré, actuellement ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, est bien plus qu’un simple politicien. Sa trajectoire, marquée par des épreuves et des engagements, en dit long sur sa personnalité et son parcours. Voici cinq aspects essentiels à connaître sur cet acteur politique.

1. Résilience face à l’Adversité

Sarré a été confronté à l’injustice dès le début de sa carrière. Licencié de la Lonase il y a près de 25 ans pour avoir osé créer un syndicat au sein de l’entreprise d’État, il a été une victime du pouvoir d’Abdoulaye Wade. Cette expérience a forgé sa détermination à lutter contre les abus de pouvoir.

2. Héritage Familial

La passion de Sarré pour la politique et son engagement contre l’injustice ne sont pas fortuits. Ils sont hérités de son père, un proche collaborateur de Cheikh Anta Diop. Son enfance baignée dans l’aura de ce grand intellectuel a certainement influencé ses convictions et sa vision du monde.

3. Combat pour la Justice

Après son licenciement de la Lonase, Sarré n’a pas baissé les bras. Il a engagé une bataille juridique avec ses collègues licenciés et a finalement obtenu réparation. Ce succès a été rendu possible grâce à leur persévérance et à la réhabilitation opérée par Abdoulaye Daouda Diallo, alors à la tête de la Loterie nationale.

4. Engagement Politique

L’entrée de Sarré dans le monde politique s’est faite par le biais de Pastef en 2015. Sonko, le leader charismatique du parti, a immédiatement captivé Sarré par son courage et ses idéaux. Ce fut un tournant dans la vie politique de Sarré, qui est rapidement devenu un membre actif du parti.

5. Responsabilités au Sein de Pastef

Sarré a gravi les échelons au sein de Pastef, devenant finalement directeur du parti. Auparavant, il occupait le poste de secrétaire national chargé de la formation des militants. Son engagement a été crucial pour maintenir le cap du parti malgré les pressions extérieures. Il a été un fervent défenseur des idées de Pastef, notamment sur des questions sensibles telles que le pétrole et la fiscalité.

Moustapha Ndieck Sarré incarne la résilience, l’engagement et la détermination dans la lutte pour la justice et le progrès. En tant que porte-parole du gouvernement, il apporte une voix forte et argumentée au sein de l’administration Sonko, défendant avec passion les idéaux qui lui sont chers.

Nouveau gouvernement : Le Président Bassirou Diomaye Faye tient son premier conseil des ministres ce mardi

Après l’annonce officielle de la composition de son premier gouvernement, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à présider son premier conseil des ministres ce mardi 9 avril 2024. Cette réunion marque le début effectif des activités de ce nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

La liste des membres de ce gouvernement a été dévoilée vendredi 5 avril 2024, comprenant 25 ministres et 5 secrétaires d’État. Cette équipe ministérielle, soigneusement sélectionnée, représente une diversité de compétences et d’expertises, avec pour objectif principal de répondre aux défis et aux attentes du peuple sénégalais.

Le premier conseil des ministres revêt une importance particulière, car il offre l’occasion aux membres du gouvernement de se familiariser avec leurs responsabilités et de discuter des priorités nationales. C’est également un moment crucial pour définir les orientations stratégiques et les politiques à mettre en œuvre pour répondre aux besoins du pays.

Dans un contexte marqué par des enjeux socio-économiques et politiques majeurs, ce nouveau gouvernement est appelé à faire preuve de détermination, d’efficacité et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Les attentes sont grandes, et la population attend des actions concrètes pour améliorer sa qualité de vie et promouvoir le développement durable.

Le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe ministérielle sont désormais prêts à relever les défis qui les attendent. Leur engagement à servir l’intérêt général et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du Sénégal sera mis à l’épreuve dès ce premier conseil des ministres, qui marque le début d’une nouvelle ère pour le pays.

Une Voix pour l’Égalité : Maimouna Ndour Faye critique le manque de représentation féminine dans le gouvernement

Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.

La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.

Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.

Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.

En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.

Absence de membres du PDS dans le gouvernement : Clarifications du porte-parole

La récente composition du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko a été marquée par l’absence de membres du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette situation a suscité diverses interrogations et spéculations quant aux raisons de cette exclusion. Face à ce contexte, le porte-parole du PDS, Bachir Diawara, a pris la parole pour apporter des éclaircissements.

Dans un communiqué officiel, Bachir Diawara a tenu à souligner que le PDS avait apporté un soutien sans conditions à la coalition Diomaye Président, dirigée par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

« Le PDS a soutenu sans conditions la coalition Diomaye : pour la rupture, la justice et l’équité sociale, le Progrès Social et économique. Par conséquent, toute autre spéculation autour de la participation ou pas de notre Parti dans le Gouvernement, est hors saison », a précisé Bachir Diawara.

Cette déclaration vise à dissiper toute confusion ou interprétation erronée concernant l’absence de membres du PDS dans le gouvernement actuel. Le porte-parole a ainsi affirmé que le soutien du PDS à la coalition Diomaye Président était motivé par des considérations de rupture, de justice sociale et de progrès économique pour le Sénégal.

Cette clarification intervient dans un contexte où l’absence de représentation du PDS dans le gouvernement a été largement commentée et interprétée par l’opinion publique. En apportant ces éclaircissements, le porte-parole du PDS souhaite mettre fin aux spéculations et réaffirmer l’engagement du parti en faveur des objectifs de la coalition Diomaye Président.

FDS/Les Guelwaars Salue la Composition du Premier Gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le parti FDS/Les Guelwaars exprime sa satisfaction face à la composition du premier gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour les membres du parti, cette composition reflète la dynamique de changement et de rupture initiée par l’alternance du 24 mars 2024.

La réduction de la taille du gouvernement à 25 ministres, en vue de rationaliser les ressources et d’accroître l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, est saluée comme une mesure conforme à l’engagement pris par le président lors de la campagne électorale. De même, le choix de personnalités apolitiques pour diriger des ministères stratégiques tels que l’Intérieur, la Justice et les Forces armées est considéré comme positif et en accord avec les promesses électorales.

FDS/Les Guelwaars souligne également la volonté de rupture et de gouvernance inclusive manifestée à travers la composition de l’équipe gouvernementale. Pour le parti, l’implication de toutes les compétences, au-delà des affiliations politiques, est indispensable pour réussir le processus de refondation politique et de redressement socio-économique du pays.

Le parti exprime son soutien et ses encouragements au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et à tous les membres du gouvernement. Il les exhorte à travailler avec détermination pour répondre aux attentes populaires et maintenir l’espoir suscité par le verdict des urnes. Après les déceptions des alternances manquées de 2000 et 2012, FDS/Les Guelwaars considère que cette nouvelle opportunité doit être saisie pour construire un Sénégal souverain et prospère.

Gouvernement et migrations internationales : Boubacar Séye (HSF) relève des manquements

Boubacar Séye, Président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations concernant les efforts du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre l’émigration clandestine. En particulier, il soulève des lacunes dans les dispositifs mis en place pour gérer les migrations internationales.

Séye critique le gouvernement pour ne pas aborder de manière adéquate le problème de l’émigration clandestine. Il déplore le maintien du schéma traditionnel mettant l’accent sur le « Ministère des Sénégalais de l’Extérieur » au lieu de discuter des migrations internationales dans leur ensemble, un concept plus global et complet. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, tenant compte de la complexité, de la diversité et de la transversalité des migrations internationales.

Pour remédier à cette situation, Séye suggère la création d’un ministère dédié ou d’une agence autonome chargée des migrations internationales. Selon lui, cela permettrait de mieux faire face au fléau de l’émigration clandestine et d’assurer une prise en charge adéquate des Sénégalais confrontés à des situations périlleuses, tels que ceux perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il souligne également l’importance d’avoir un interlocuteur étatique pour les familles à la recherche de leurs proches disparus.

Séye met en garde contre la répétition des erreurs du passé et exhorte les nouvelles autorités à opérer une rupture totale dans la gestion des migrations internationales. Il souligne que dans le contexte actuel de la phase de Tabaxaat Sénégal (une initiative de développement économique), il est impératif d’adopter de nouvelles approches pour éviter les écueils du passé, notamment en matière de gestion migratoire.

Boubacar Séye appelle à une révision complète des politiques gouvernementales concernant les migrations internationales, mettant en avant la nécessité d’une approche plus holistique et proactive pour faire face aux défis complexes de la migration.

Birahim Seck interpelle le gouvernement de Sonko: “Il faut taxer le tabac pour sauver la jeunesse”

Lors d’un récent atelier avec les journalistes en santé population et développement, Birahim Seck du Forum civil a souligné l’urgence pour le gouvernement de Ousmane Sonko de prendre des mesures décisives pour lutter contre le fléau du tabagisme qui menace la jeunesse sénégalaise. Il a rappelé que de nombreux experts ont souligné les dangers du tabagisme pour la jeunesse, tant sur le plan figuré que propre, et a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour inverser cette tendance préoccupante.

En tant que représentant du Forum civil, M. Seck a mis en avant l’importance de la taxation des produits du tabac comme un moyen efficace de dissuader la consommation de tabac, en particulier chez les jeunes. Il a souligné que malgré les efforts déployés par les associations pour sensibiliser et obtenir des lois plus strictes sur le tabac, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme.

Selon M. Seck, une augmentation de la taxation du tabac permettrait non seulement de limiter l’accessibilité du tabac aux jeunes, mais aussi de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme et prendre en charge les personnes souffrant de maladies liées au tabac, telles que le cancer. Il a souligné que le tabagisme entraîne des dépenses importantes pour le traitement des maladies liées au tabac, ce qui met en évidence l’importance de prendre des mesures préventives dès maintenant.

En plus de la taxation du tabac, le Forum civil s’engage à soutenir les associations qui œuvrent dans la lutte contre le tabagisme, notamment en plaidant pour l’interdiction définitive du tabagisme dans les lieux publics. M. Seck a souligné l’importance de cette mesure pour protéger non seulement les fumeurs, mais aussi les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif.

Birahim Seck et le Forum civil appellent le gouvernement de Sonko à agir rapidement et de manière décisive pour lutter contre le tabagisme et protéger la jeunesse sénégalaise. La taxation du tabac et l’interdiction du tabagisme dans les lieux publics sont des mesures essentielles pour atteindre cet objectif crucial de santé publique.

Mohamed Al Aminou Lô nommé Secrétaire général du gouvernement

Vendredi soir, une annonce importante a été faite par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba : Mohamed Al Aminou Lô a été nommé Secrétaire général du gouvernement. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de cet ancien Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Mohamed Al Aminou Lô apporte avec lui une vaste expérience dans le domaine financier et administratif, acquise tout au long de sa carrière. Son parcours professionnel impressionnant, notamment en tant que Directeur national de la BCEAO, démontre sa capacité à relever des défis complexes et à apporter des solutions efficaces.

En tant que Secrétaire général du gouvernement, Mohamed Al Aminou Lô sera chargé de coordonner les activités administratives et juridiques du gouvernement. Il jouera un rôle essentiel dans la gestion des affaires gouvernementales et dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette nomination témoigne de la confiance accordée par les autorités sénégalaises à Mohamed Al Aminou Lô et de leur reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. Sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais s’efforce de renforcer son administration et d’améliorer la gouvernance dans le pays.

Mohamed Al Aminou Lô prendra ses fonctions avec détermination et engagement, et il contribuera sans aucun doute de manière significative aux efforts visant à promouvoir le développement et le progrès du Sénégal.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Réaction d’Aminata Touré à l’Annonce du Nouveau Gouvernement

Après l’annonce du nouveau gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique de premier plan, a réagi sur son compte X.

Dans son message, Aminata Touré a choisi une approche positive et constructive en félicitant chaleureusement tous les membres du nouveau gouvernement. Elle a exprimé ses vœux sincères pour leur réussite dans leur noble mission au service du peuple sénégalais.

Cette réaction témoigne de la maturité politique d’Aminata Touré, qui, malgré son absence de la liste gouvernementale, choisit de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et d’apporter son soutien à l’équipe nouvellement formée. Sa déclaration reflète également son engagement envers les principes de démocratie et de respect des institutions, ainsi que sa volonté de contribuer de manière constructive au débat politique national.

En reconnaissant le travail à venir du nouveau gouvernement et en lui souhaitant succès et assistance divine, Aminata Touré envoie un message de unité et de cohésion dans un contexte de transition politique. Sa réaction met en lumière l’importance de la collaboration et du soutien mutuel entre les acteurs politiques pour faire avancer les intérêts du peuple sénégalais.

Il reste à voir quelle sera la contribution future d’Aminata Touré dans le paysage politique sénégalais, mais sa réaction initiale à l’annonce du nouveau gouvernement indique clairement sa volonté de rester engagée et de participer de manière constructive au processus démocratique du pays.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Passation de Service Imminente : Premiers Pas Vers l’Action dans le Nouveau Gouvernement

Un mode « fast track » semble être en vue dans ce premier gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir révélé la composition de son gouvernement, Sonko a souligné que le président Bassirou Diomaye Faye a expressément demandé que les ministres entament leur travail le plus rapidement possible.

« Le président de la République a donné instruction à l’Inspection générale d’État afin que d’ici lundi, toutes les passations de service puissent être faites pour que le travail puisse commencer », a déclaré Ousmane Sonko.

Cette annonce souligne l’engagement du nouveau gouvernement à passer rapidement à l’action pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté. En donnant des instructions pour que les passations de service soient achevées d’ici lundi, le président Faye envoie un signal fort sur sa détermination à mettre en œuvre son programme politique sans délai.

Concernant le Premier ministre lui-même, Sonko a annoncé qu’il procédera à sa passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba dès lundi. Cette transition rapide témoigne de la volonté de Sonko de prendre les rênes du gouvernement sans perdre de temps et de commencer à mettre en œuvre sa vision pour le pays.

Cette démarche rapide souligne également la nécessité pressante d’adresser les priorités nationales, qu’il s’agisse de questions économiques, sociales, ou de sécurité. Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à entrer en fonction, les attentes sont grandes quant à sa capacité à relever ces défis avec efficacité et détermination.

En fin de compte, la passation de service imminente marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, avec un engagement clair envers l’action rapide et la responsabilité envers le peuple sénégalais.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi

Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.

L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.

Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »

Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.

Le gouvernement de Sonko : le suspense prend fin ce vendredi

L’attente touche à sa fin. Depuis sa nomination en tant que Premier ministre le 2 avril dernier, Ousmane Sonko n’a pas encore annoncé la composition de son gouvernement. Cependant, selon des informations relayées par Vox Populi, le mystère va enfin être levé. La liste tant attendue sera dévoilée ce vendredi, en fin de matinée.

Selon le quotidien, les retards dans la formation du gouvernement seraient dus aux enquêtes de moralité en cours et à certains désaccords au sein de l’équipe en devenir. Néanmoins, une certitude émerge : les membres de Pastef, le parti politique de Sonko, occuperont une place prépondérante dans ce gouvernement. De plus, il est prévu que la majorité des membres soit constituée de jeunes.

Cette annonce tant attendue suscite un grand intérêt et de nombreuses attentes, alors que le pays cherche à voir se dessiner les contours de la nouvelle administration. La composition du gouvernement de Sonko sera scrutée de près, car elle donnera un aperçu de la direction que prendra le pays sous son leadership.

La fin du suspense est donc imminente, et les regards sont tournés vers la fin de matinée ce vendredi, où les noms des nouveaux ministres seront enfin révélés, mettant ainsi fin à une période d’incertitude et de spéculation.

Des attentes des agents des collectivités territoriales vis-à-vis du nouveau gouvernement

Ce mercredi 03 avril 2024, à la Direction des Services techniques communaux de Fass, l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal a tenu une assemblée générale pour exprimer ses attentes à l’égard du nouveau gouvernement. Principalement axées sur la revalorisation des salaires, ces attentes reflètent les préoccupations essentielles des agents qui jouent un rôle crucial dans la gestion quotidienne des affaires publiques au niveau local.

Moussa Cissokho, chargé de la communication de l’intersyndicale, a souligné l’importance de voir les nouvelles autorités gouvernementales répondre de manière diligente aux revendications des travailleurs des collectivités territoriales. La revalorisation des salaires est au cœur de leurs préoccupations, une demande qui revient régulièrement sur la table des négociations dans le secteur public sénégalais.

Cette assemblée générale témoigne de l’engagement des agents des collectivités territoriales à défendre leurs droits et à faire valoir leurs intérêts dans un contexte où leur rôle dans le développement local est essentiel. Les services locaux jouent en effet un rôle crucial dans la vie quotidienne des citoyens, et il est primordial d’assurer des conditions de travail justes et équitables pour ces agents.

L’intersyndicale cherche également à établir un dialogue constructif avec les autorités gouvernementales afin de trouver des solutions concertées aux défis auxquels sont confrontés les travailleurs des collectivités territoriales. La reconnaissance de leur contribution à la vie publique et au bien-être des citoyens est essentielle pour maintenir leur motivation et leur engagement.

En résumé, cette assemblée générale met en lumière les attentes légitimes des travailleurs des collectivités territoriales et souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre à ces préoccupations et assurer un environnement de travail favorable à la réalisation des missions locales.

Ousmane Sonko désigné Premier ministre : La liste des ministres révélée ce mercredi

À peine investi en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a déjà pris une décision majeure en nommant Ousmane Sonko au poste de Premier ministre. Cette annonce, faite lors de la cérémonie d’investiture, ouvre la voie à la constitution du gouvernement.

Dans son premier discours en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a déclaré que les noms des ministres qui composeront son gouvernement seront révélés dans les prochaines heures. Selon des sources concordantes, cette liste sera publiée dès ce mercredi à partir de 15 heures.

Cette annonce marque une étape importante dans la mise en place de l’administration du nouveau président, reflétant sa volonté de former une équipe compétente et engagée pour répondre aux défis nationaux. Les attentes sont grandes quant à la composition de ce gouvernement, alors que le pays entre dans une nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko annonce les priorités du nouveau Gouvernement

Après sa nomination au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko s’est engagé à mettre en œuvre le programme de campagne du président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité.

Dans une déclaration mardi soir, Ousmane Sonko a affirmé que le nouveau gouvernement travaillerait dans le cadre du programme présidentiel, visant à faire du Sénégal un pays souverain, juste et prospère. Cette vision comprend des initiatives pour renforcer la souveraineté nationale, promouvoir la justice sociale et économique, et favoriser la prospérité pour tous les citoyens.

Reconnaissant l’importance de sa nomination en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a souligné la lourde responsabilité qui lui incombe en tant que chef de gouvernement chargé de coordonner les actions gouvernementales. Il a exprimé sa gratitude envers le président pour la confiance placée en lui et a promis de travailler avec détermination pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Ousmane Sonko a également remercié le peuple sénégalais pour son soutien et son attachement au projet de son parti, PASTEF. Il a appelé chaque citoyen à s’approprier ce projet à travers des actions citoyennes et patriotiques, soulignant l’importance de l’engagement de tous pour atteindre une véritable rupture dans le progrès du pays.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal, avec un engagement clair envers la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Son appel à l’action citoyenne souligne l’importance de l’implication de chaque individu dans la construction d’un avenir meilleur pour le pays.

Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko en consultations pour former un nouveau gouvernement au Sénégal

Introduction : La formation du nouveau gouvernement au Sénégal est en cours après la passation de service qui a eu lieu ce mardi 2 avril. Les regards sont tournés vers le président nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que vers le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, qui mènent des consultations pour déterminer la composition de ce nouveau gouvernement.

Un processus consultatif : Selon des sources rapportées par Les Echos, les consultations sont menées de manière approfondie et inclusive. Un noyau dur, principalement composé de membres du parti de Sonko, Pastef, est activement engagé dans le processus. Cependant, d’autres leaders alliés sont également impliqués, ce qui reflète une volonté de prendre en compte les différentes perspectives politiques du pays.

Inclusivité et diversité des opinions : Les consultations ne se limitent pas à un petit groupe restreint. Les différents leaders et parties prenantes sont associés à travers des documents et des projets pour exprimer leurs points de vue sur les questions majeures. Cette approche inclusive vise à garantir une représentation équitable des diverses opinions et à assurer une gouvernance démocratique et participative.

Un processus transparent : Il est à noter que ces consultations se déroulent dans un cadre transparent. Les médias sont informés des développements et des progrès réalisés dans la formation du gouvernement, ce qui renforce la confiance du public dans le processus démocratique en cours.

La formation du nouveau gouvernement au Sénégal est un processus crucial qui nécessite une approche consultative et inclusive. Sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et avec la participation active d’Ousmane Sonko et d’autres leaders politiques, ces consultations visent à créer un gouvernement représentatif capable de répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Ousseynou Ly dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye : Quelle fonction pour le stratège politique du Pastef Médina ?

Alors que le Sénégal se prépare à l’arrivée au pouvoir du président élu Bassirou Diomaye Faye, les spéculations vont bon train quant à la composition de son gouvernement. Parmi les figures politiques scrutées de près se trouve Ousseynou Ly, ancien coordonnateur du Pastef Médina et responsable de l’image d’Ousmane Sonko.

Ousseynou Ly a joué un rôle prépondérant dans la communication et la stratégie médiatique du Parti Pastef, contribuant ainsi à façonner l’image publique de son leader, Ousmane Sonko. De plus, sa responsabilité dans la gestion de l’image de Bassirou Diomaye Faye pendant la récente campagne présidentielle renforce son importance dans le paysage politique sénégalais.

L’implication potentielle de Ly dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye suscite un vif intérêt et des interrogations quant au rôle qu’il pourrait jouer. Sa nomination à un poste ministériel pourrait être interprétée comme un signe de l’engagement du président élu à intégrer différentes sensibilités politiques dans son administration.

Cependant, aucune information officielle n’a été divulguée sur la fonction spécifique que pourrait occuper Ousseynou Ly dans le gouvernement à venir. Les observateurs politiques et le grand public restent donc dans l’attente de savoir quelle place sera réservée à cette figure éminente du Parti Pastef Médina.

Quelle que soit la décision finale, la participation éventuelle de Ly au gouvernement de Bassirou Diomaye Faye aura des répercussions importantes sur la gouvernance et la politique du Sénégal dans les années à venir. Son intégration pourrait également être perçue comme un geste de rassemblement et d’inclusion de différentes forces politiques, ce qui pourrait contribuer à renforcer la démocratie et la stabilité du pays.

Réduire la taille du gouvernement et nommer des experts : les orientations du président Bassirou Diomaye Faye

Alors que le Sénégal attend avec impatience la composition du nouveau gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, des indications émergent sur les orientations stratégiques du président fraîchement élu.

Selon Ndème Dieng, membre de la cellule de communication de DiomayePrésident, le nouveau chef d’État a clairement exprimé sa volonté de réduire la taille du gouvernement par rapport à son prédécesseur, Macky Sall. Cette décision vise probablement à rationaliser les dépenses publiques et à rendre l’administration plus efficace.

« Ce que je sais, c’est qu’il va réduire la taille du gouvernement. Ça, c’est sûr et certain, et c’est le premier élément. Le deuxième élément, c’est que Diomaye va nommer des personnes avec les compétences requises pour occuper les postes de responsabilité. Le troisième élément, c’est qu’il sera très rigoureux dans la gestion », a déclaré Ndème Dieng dans une interview accordée à Africa Globe.

Cette réduction de la taille du gouvernement pourrait également refléter la volonté du président Diomaye de promouvoir une gouvernance plus efficace et transparente, en se concentrant sur les ministères et les domaines prioritaires pour le développement du pays.

En outre, le président Diomaye cherche à constituer un gouvernement composé d’experts dans leurs domaines respectifs. Cette approche s’inscrit dans une volonté de garantir que les responsables gouvernementaux possèdent les compétences techniques nécessaires pour relever les défis complexes auxquels le pays est confronté.

« Le deuxième élément, c’est que Diomaye va nommer des personnes avec les compétences requises pour occuper les postes de responsabilité », a souligné Ndème Dieng.

Cette orientation stratégique pourrait signaler une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal, mettant l’accent sur la compétence et la performance plutôt que sur des considérations politiques.

Alors que le président travaille avec son équipe pour finaliser la composition du gouvernement, l’annonce officielle devrait être faite dans un avenir proche, suscitant l’attention et les attentes de la population sénégalaise.

Gouvernement : Serigne Mbaye Thiam, détenteur du record de longévité

Serigne Mbaye Thiam, reconduit au sein du dernier gouvernement du régime de Macky Sall, détient désormais le record de longévité au sein de l’exécutif sénégalais. En tant que ministre de l’Eau et de l’Assainissement, et ancien chef du département de l’Éducation nationale, il a accumulé 12 ans de service, soit la durée correspondant aux deux mandats cumulés du Président sortant.

Cette remarquable longévité au sein du gouvernement souligne la confiance et l’estime que lui ont témoignées successivement deux administrations présidentielles. Serigne Mbaye Thiam a su faire preuve de compétence et de dévouement dans l’exercice de ses responsabilités, ce qui lui a valu cette continuité au sein du gouvernement.

Il rejoint ainsi un petit cercle de ministres ayant accompli une telle performance. Avant lui, des figures emblématiques telles que Robert Sagna, qui a occupé plusieurs fois des postes ministériels sous les présidences de Senghor et d’Abdou Diouf, ont marqué l’histoire politique du Sénégal par leur longévité au pouvoir.

Le maintien de Serigne Mbaye Thiam dans le gouvernement souligne également l’importance de l’expérience et de la stabilité au sein de l’appareil gouvernemental, surtout dans des postes clés tels que l’éducation et l’assainissement. Sa capacité à s’adapter aux défis en constante évolution et à apporter des solutions durables en font un pilier essentiel de l’administration publique sénégalaise.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère politique avec l’élection d’un nouveau président, Serigne Mbaye Thiam incarne la continuité et la persévérance dans le service public. Son record de longévité témoigne de son engagement envers le développement et le progrès de son pays, et son expérience continue d’être un atout précieux pour le gouvernement et pour le peuple sénégalais.

Sénégal : Les États-Unis Expriment Leur Volonté de Coopérer avec le Nouveau Gouvernement

Bassirou Diomaye Diakhar Faye est le nouveau président de la République du Sénégal, et depuis son élection le 24 mars dernier, les messages de félicitations affluent de partout. Parmi ceux-ci, les États-Unis se sont exprimés, affirmant leur volonté de travailler en collaboration avec le nouveau gouvernement sénégalais.

L’ambassade des États-Unis au Sénégal a félicité le président élu Faye pour sa victoire électorale et le peuple sénégalais pour sa participation à un processus électoral pacifique, transparent et inclusif. Dans un communiqué publié ce mercredi, l’ambassade a déclaré : « Nous sommes prêts à travailler avec le nouveau gouvernement du Sénégal sur nos priorités communes ».

De même, le bureau des Affaires africaines des États-Unis a exprimé ses félicitations au nouveau chef de l’État pour sa victoire électorale au Sénégal. Sur les réseaux sociaux, il a salué les millions de Sénégalais qui ont participé au processus électoral et a reconnu le rôle crucial de la commission électorale et du pouvoir judiciaire dans la préservation de la Constitution sénégalaise.

Ces messages de félicitations et d’engagement à coopérer soulignent l’importance des relations entre les États-Unis et le Sénégal, ainsi que leur désir commun de travailler ensemble sur des questions d’intérêt mutuel. Alors que Bassirou Diomaye Diakhar Faye entame son mandat présidentiel, ces déclarations témoignent de l’ouverture à la collaboration et au partenariat entre les deux pays.

Gouvernement : comment Amadou Bâ a appris son départ

La scène politique sénégalaise a connu un nouveau rebondissement avec le remaniement ministériel opéré par le Président Macky Sall. Alors que la campagne électorale doit débuter ce dimanche pour une durée de 13 jours, des changements significatifs ont été apportés au gouvernement, dont le départ du Premier ministre Amadou Bâ.

Selon les informations rapportées par Les Échos, la journée du jeudi a été marquée par une atmosphère tendue au sein du gouvernement. Les membres du cabinet ont reçu un appel les informant que la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, initialement prévue à 9 heures, était reportée. La rencontre a finalement débuté à 17 heures, révélant des signes précurseurs de changements majeurs.

Lors de la réunion, le Président Macky Sall aurait déclaré : « J’ai reçu la décision du Conseil constitutionnel et je vais l’appliquer. Pas de débat. J’ai décidé de libérer le Premier ministre pour qu’il aille préparer sa campagne. » Cette décision a été motivée par la nécessité de respecter le calendrier électoral, avec la présidentielle désormais fixée au 24 mars.

Selon Les Échos, Amadou Bâ avait déjà été informé de son départ lors du « pré-conseil », une réunion préalable réunissant le Président, le Premier ministre, le Secrétaire général de la Présidence, et celui du Gouvernement.

Ce remaniement ministériel intervient dans un contexte électoral tendu, alors que la campagne présidentielle s’apprête à débuter. Il suscite des interrogations quant à l’impact sur le paysage politique et sur la stratégie électorale du président sortant Macky Sall. Les prochains jours seront cruciaux pour observer les réactions et les ajustements au sein du gouvernement et des différentes formations politiques.

Grève des enseignants au Sénégal : Tensions entre le gouvernement et les syndicats

La grève des enseignants au Sénégal continue de susciter des tensions entre le gouvernement et les syndicats, alors que le ministère de l’Éducation nationale rappelle aux enseignants les règles encadrant l’exercice du droit de grève.

Dans un communiqué daté du 13 février 2024, le ministre de l’Éducation nationale souligne que le droit de grève est protégé par la constitution, mais qu’il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Il met en garde contre toute violation des dispositions réglementaires et annonce que des sanctions disciplinaires pourraient être appliquées aux enseignants qui cessent le travail de manière non conforme aux règles établies.

Cette déclaration est interprétée comme une menace par le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS), qui exprime sa surprise face à la position du ministre. Pour le secrétaire général du SAEMS, Barnabé Diémé, cette menace ne fait que renforcer la détermination du syndicat à défendre ses droits, affirmant que leur action est légitime et ne viole aucune loi.

Le SAEMS souligne que la stabilité du pays est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’école, mais que la violation de la constitution par le gouvernement crée une instabilité préjudiciable à l’éducation. Il affirme que leur action vise à protéger la constitution et les droits des citoyens, et non à servir des intérêts politiques ou influents.

En revanche, l’Union des Enseignants du Sénégal (UES) déclare qu’elle exécutera les mots d’ordre nationaux, quelles que soient les circonstances. Mamadou Diaite, de l’UES, affirme que les directives nationales doivent être suivies scrupuleusement.

Abdoulaye Diallo du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) souligne que leur organisation est apolitique mais qu’ils ont déposé un préavis de grève centré sur des revendications professionnelles. Il précise que le SELS ne cherche pas à paralyser le système éducatif, mais à défendre les droits des enseignants.

La situation reste tendue alors que les syndicats et le gouvernement continuent de s’affronter sur les questions liées aux conditions de travail et aux droits des enseignants.

Aly Ngouille Ndiaye réclame la dissolution du gouvernement et poursuit sa campagne électorale

Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle et ancien ministre de l’Intérieur, a réaffirmé sa position concernant la situation politique actuelle lors d’une sortie avec les leaders de l’opposition. Il a exprimé son intention de déposer un recours au niveau du Conseil constitutionnel suite à l’abrogation de la convocation du corps électoral, et a insisté sur la nécessité de reprendre la campagne électorale dès que le recours sera déposé.

L’ancien ministre a critiqué la décision du gouvernement de ne pas dissoudre son cabinet malgré les accusations de corruption portées contre le Premier ministre candidat de la coalition présidentielle. Selon Aly Ngouille Ndiaye, cette décision aurait dû être prise pour maintenir l’intégrité du processus électoral, même si le président Macky Sall avait décidé de se présenter sans candidat.

Aly Ngouille Ndiaye a également rappelé son opposition à tout report des élections et a demandé au Conseil constitutionnel de revoir la procédure de validation du parrainage. Il a souligné les anomalies relevées dans ce processus par certains candidats et a exprimé sa déception quant au discours attendu du président Sall, qui n’a pas eu lieu comme prévu.

Dans le même temps, Aly Ngouille Ndiaye a plaidé pour la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat remplaçant de l’opposition, afin qu’il puisse participer pleinement à la campagne électorale et présenter son programme aux Sénégalais.

Cette sortie de Aly Ngouille Ndiaye témoigne de la détermination des candidats de l’opposition à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles rencontrés dans le processus électoral. Elle soulève également des questions sur la transparence et l’équité de ces élections, alors que les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal.

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