Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°284 – du 30/09/2024

🔴 GRANDE INTER-COALITION EN PERSPECTIVE DES LÉGISLATIVES : « TAKKU WALLU SENEGAL », « SAMM SA KADDU » ET « JAM AK NJARIÑ » FONT CORPS
🔴 MUTISME DE L’ÉTAT FACE À LA GRÈVE DE LA FAIM ILLIMITÉE DES MILITAIRES INVALIDES : UN RESCAPÉ DE GUERRE TENTE DE S’IMMOLER PAR LE FEU

🔴 TOURNOI UFOA/A – U20 : LE SÉNÉGAL CONSERVE SON TITRE FACE À LA SIERRA LEONE
🔴 LUTTE / FACE-À-FACE MODOU LO VS C: LE ROI DES ARÈNES ET LE « TARKINDA » PROMETTENT LE FEU !

Mouvement de grève de la faim à la prison du Camp pénal de Liberté 6

Une situation préoccupante se déroule actuellement à la prison du Camp pénal de Liberté 6, où une partie des détenus a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un non-respect de leurs droits fondamentaux. L’information a été relayée par le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall.

Selon Ibrahima Sall, les détenus sont très mécontents en raison de la violence qu’ils auraient subie et qui serait demeurée impunie, malgré leur incapacité à se défendre. Il a qualifié cette situation de violation flagrante de leurs droits et a exprimé leur désarroi face à ce qu’ils perçoivent comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers leur condition.

En réponse à cette crise, l’Asred lance un appel à toutes les parties concernées, y compris les familles des détenus, les activistes et les membres de la société civile, pour exprimer leur solidarité et leur indignation. Ils sont invités à se rassembler à la place de la Nation et devant le ministère de la Justice afin de dénoncer publiquement la situation et exiger que les droits des détenus soient respectés.

Ibrahima Sall a également insisté sur la nécessité pour les autorités judiciaires de diligenter une enquête approfondie pour identifier les responsabilités concernant les violations alléguées des droits des détenus. Il a souligné que les prisonniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être protégés, et a critiqué le ministère de la Justice pour ne pas avoir suffisamment pris en compte leurs préoccupations.

La situation à la prison du Camp pénal de Liberté 6 reste tendue, avec un appel urgent à l’attention des autorités pour résoudre ces problèmes et garantir le respect des droits humains fondamentaux même dans les conditions carcérales.

Grève de la faim à la MAC de Ziguinchor : La société civile réclame des mesures urgentes

Parmi les détenus en grève de la faim, on trouve des individus qualifiés de « détenus politiques ». Madia Diop Sané s’interroge sur le traitement différencié entre les détenus politiques à Dakar bénéficiant d’une libération massive et ceux dans les régions, dont les dossiers semblent ignorés. Il appelle à une équité de traitement pour tous les détenus politiques, où qu’ils se trouvent.

Cette grève de la faim à la MAC de Ziguinchor met en lumière les inquiétudes croissantes concernant les conditions carcérales et le respect des droits des détenus au Sénégal. La société civile exhorte les autorités à agir rapidement pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir une justice équitable pour tous.

Une grève de la faim éclate à la Maison d’Arrêt de Ziguinchor : L’appel urgent pour la justice

Une situation alarmante a secoué la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor, alors que 118 détenus ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les longues détentions préventives et le déni de leurs droits fondamentaux. Cette action désespérée souligne les conditions difficiles et les frustrations croissantes au sein du système carcéral sénégalais.

Face à cette crise humanitaire, l’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris la parole lors d’une conférence de presse émouvante pour exprimer sa profonde inquiétude et appeler à une action urgente de la part des autorités judiciaires.

Madia Diop Sané, porte-parole de Vision Citoyenne, a souligné la gravité de la situation, mettant en lumière le sort cruel de détenus qui attendent depuis mai 2023 d’être jugés, faute de disponibilité de chambres correctionnelles. Ces hommes, confrontés à une incertitude prolongée et à des délais judiciaires inacceptables, ont décidé de recourir à la grève de la faim pour attirer l’attention sur leur détresse et exiger que justice leur soit rendue.

L’indignation de Vision Citoyenne s’est manifestée avec force, dénonçant le non-respect des droits des détenus et l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire. Madia Diop Sané a souligné l’engagement non tenu du ministère de tutelle à résoudre les problèmes de longues détentions préventives, dénonçant le manque de volonté politique pour concrétiser ces promesses.

Il a également insisté sur le fait que les détenus, en dépit de leur situation, demeurent des êtres humains dignes de respect et de traitement équitable. La grève de la faim, a-t-il souligné, est le dernier recours pour des hommes désespérés qui n’ont d’autre moyen d’exprimer leur détresse.

Vision Citoyenne a lancé un appel pressant aux autorités judiciaires, les exhortant à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. L’organisation a appelé à des actions immédiates pour garantir les droits des détenus et assurer des procédures judiciaires rapides et équitables.

Enfin, Vision Citoyenne a souligné sa détermination à poursuivre la lutte pour la justice et la dignité des détenus. L’organisation a appelé à la solidarité de tous les citoyens et à la mobilisation collective pour mettre fin à l’injustice et à la souffrance dans les centres pénitentiaires du Sénégal.

AS- Le Dakarois Ziguinchor

Grève de la faim à la maison d’arrêt de Diourbel : Les détenus protestent contre les longues détentions et la surpopulation carcérale

Depuis le lundi 8 janvier 2024, les détenus de la maison d’arrêt et de correction de Diourbel observent une grève de la faim pour protester contre les longues détentions préventives et la surpopulation carcérale. Cette action met en lumière les difficultés persistantes auxquelles sont confrontés les établissements pénitentiaires au Sénégal.

La grève de la faim a des conséquences graves sur la santé de certains détenus, avec 7 d’entre eux évacués vers l’infirmerie de la prison. Cette situation souligne l’urgence d’une intervention des autorités pénitentiaires de l’État pour résoudre la crise, répondre aux préoccupations des détenus et améliorer les conditions de vie en détention.

Cette protestation souligne également la nécessité d’une réflexion plus large sur la réforme du système judiciaire et pénitentiaire afin de garantir le respect des droits des détenus et de créer des conditions plus humaines dans les prisons du pays.

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