Université de Bambey : Les étudiants décrètent une grève de 72 heures pour dénoncer la mauvaise qualité des repas

Les tensions montent dans les universités du Sénégal. Après la récente protestation des étudiants de l’UCAD concernant le paiement de leurs bourses, c’est au tour des étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey d’entrer en grève.

Selon la Rfm, les étudiants ont décrété une grève de 72 heures à partir de ce mercredi. Leur principale revendication porte sur la mauvaise qualité des repas servis au restaurant universitaire. Les grévistes exigent ainsi la rupture du contrat avec le prestataire actuel, qu’ils jugent incapable de répondre à leurs attentes alimentaires.

Cette nouvelle grève met en lumière les difficultés persistantes dans les universités sénégalaises, où la qualité de vie des étudiants devient un enjeu récurrent.

Crise salariale et mécontentement à l’aéroport International Blaise Diagne de Dakar

La situation à l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD) atteint un point critique alors que les travailleurs restent sans salaires pour le mois de juillet. Selon les dernières informations, les salaires n’ont toujours pas été versés jusqu’à hier, lundi 5 août, suscitant une colère grandissante parmi le personnel.

Habituellement, les employés de l’AIBD reçoivent leurs salaires avant la fin du mois. Cependant, ce mois-ci marque une rupture avec cette habitude, plongeant les travailleurs dans une incertitude financière préoccupante. En plus des salaires impayés, les cartes de restauration, essentielles pour beaucoup d’employés, n’ont pas été rechargées ni pour le mois en cours ni pour le mois précédent, aggravant encore la situation.

Le climat de mécontentement est exacerbé par les rumeurs persistantes de possibles ruptures de contrat, alimentant les craintes d’un avenir professionnel incertain pour de nombreux employés. Face à cette situation inédite et catastrophique, une réunion cruciale est prévue aujourd’hui mardi entre la direction générale et les représentants des travailleurs. Les discussions porteront notamment sur la problématique de l’avancement des travailleurs et les mesures à prendre pour résoudre cette crise salariale.

La situation actuelle à l’AIBD met en lumière des dysfonctionnements internes majeurs et pose la question de la gestion des ressources humaines au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal. La communauté des travailleurs, soudée dans l’adversité, attend avec impatience les résultats de la réunion d’aujourd’hui et espère une résolution rapide et équitable de leurs revendications légitimes.

Alors que l’AIBD est un pivot essentiel pour le trafic aérien en Afrique de l’Ouest, la résolution de cette crise salariale est impérative pour garantir non seulement le bien-être des travailleurs mais aussi le bon fonctionnement de l’aéroport et la sécurité des opérations aériennes. La direction générale de l’AIBD est désormais face à une pression considérable pour apporter des réponses concrètes et immédiates à cette situation alarmante.

Grève à Sabodala : les tensions montent entre travailleurs et direction

Depuis quelques jours, une grave tension règne à Sabodala où les travailleurs de Sabodala Gold Operations (SGO) ont décidé de se mettre en grève. Une décision qui a provoqué une réaction ferme de la part de la direction. Endeavour Mining, la société mère, a annoncé via un communiqué la suspension des contrats de travail des mineurs grévistes et leur expulsion des installations de Sabodala Massawa.

Cette situation de crise a suscité l’indignation de Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, qui a dénoncé ce qu’il considère comme une « conduite incorrecte de Endeavour Mining ». En tant que défenseur des droits de l’homme, Seck appelle les autorités sénégalaises à intervenir pour mettre fin à ce qu’il décrit comme une situation injuste envers les travailleurs de SGO.

La grève des employés de SGO, qui exploitent l’un des plus grands sites aurifères du Sénégal, est née d’un mécontentement croissant au sein du personnel. Les revendications des travailleurs incluent de meilleures conditions de travail, des augmentations salariales, et une plus grande sécurité sur le site minier. Selon des sources proches des grévistes, les négociations avec la direction n’ont pas abouti, poussant les employés à prendre des mesures radicales.

En réponse à la grève, Endeavour Mining a adopté une position de fermeté. Dans son communiqué, l’entreprise a justifié la suspension des contrats et l’expulsion des grévistes comme une mesure nécessaire pour maintenir l’ordre et la sécurité sur le site. Cette décision a été critiquée non seulement par les travailleurs mais aussi par plusieurs organisations de défense des droits humains.

Birahim Seck, figure de proue du Forum Civil, a publiquement condamné les actions de Endeavour Mining. Selon lui, la réaction de l’entreprise est disproportionnée et viole les droits fondamentaux des travailleurs. « Il est impératif que les autorités sénégalaises interviennent pour protéger les droits des travailleurs et assurer une résolution pacifique de ce conflit, » a-t-il déclaré.

La situation à Sabodala reste tendue, avec des travailleurs déterminés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte. De leur côté, les dirigeants de Endeavour Mining semblent peu enclins à céder sous la pression. L’intervention des autorités sénégalaises pourrait être déterminante pour éviter une escalade de la situation et trouver une solution acceptable pour les deux parties.

Alors que les regards se tournent vers les autorités sénégalaises, il reste à voir si une médiation efficace pourra mettre fin à cette impasse et restaurer un climat de travail serein à Sabodala.

Sabodala Gold Operations : La réaction surprenante de la direction face à la grève des employés

La Direction de Sabodala Gold Operations (SGO) a réagi de manière inattendue à la décision des employés de faire grève. «Malgré la qualité du dialogue social et les efforts de toutes les parties pour trouver une issue favorable au préavis de grève transmis par vos délégués du personnel le 30 juin, la direction de Sabodala Gold Opérations prend acte avec regret de la décision des employés d’exercer leur droit de grève en ce jour 1er août 2024», a déclaré d’emblée Lawrence Manjengwa, vice-président et chef des opérations Sénégal.

Cette décision survient à un moment crucial pour le développement de la mine, peu de temps après la mise en service de l’usine BIOX, indispensable pour l’avenir et la performance de l’outil de travail. Une grève compromettrait gravement la production du deuxième trimestre 2024, pourtant essentielle pour atteindre les objectifs annuels.

En réaction à ce mouvement décrété hier vers 20 heures, des mesures ont été prises contre les travailleurs grévistes. «En ma qualité de vice-président chef des opérations, je vous rappelle la sensibilité de la nouvelle usine BIOX qui requiert une attention particulière et une surveillance constante. Même si cette grève était de courte durée, tout arrêt de notre usine affecterait les équipements mais surtout les bactéries clés dans le processus d’extraction de l’or, et il nous faudra des mois avant d’espérer un retour à l’activité normale. Tel que prévu par la réglementation en vigueur, toute participation au mouvement de grève suspend temporairement le contrat de travail et, par conséquent, les avantages associés, y compris le logement et les repas fournis par les camps de Sabodala et Massawa», a déclaré Lawrence Manjengwa dans un document.

Il précise également que l’exercice du droit de grève ne peut s’accompagner d’une occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats. «Par conséquent, j’appelle tous les travailleurs grévistes à quitter leurs chambres attribuées pendant la durée de la grève, ceci en application des dispositions prévues par le Code du Travail. Afin d’assurer la sécurité des travailleurs, des bus seront mis à disposition pour transporter le personnel gréviste vers leur lieu de résidence à partir de 07h00 (matin) le 02 août. Nous vous prions de bien vouloir libérer vos chambres et retourner les clés au bureau de votre superviseur de bloc/quad.»

Le vice-président chargé des opérations au Sénégal soutient également que «les prochains jours seront décisifs pour envisager une reprise rapide des activités». «Je crois fermement en notre capacité collective à trouver des solutions pérennes et satisfaisantes pour tous en poursuivant notre dialogue social. Je vous tiendrai informés de l’évolution de la situation et vous rappelle que ma porte reste toujours ouverte», a-t-il déclaré à l’endroit des grévistes.

Grève illimitée des concessionnaires du nettoiement pour réclamer 14 Milliards de Francs CFA d’Arriérés

Le collectif des concessionnaires du nettoiement a annoncé une grève illimitée à partir de jeudi, 8 heures, sur l’ensemble du territoire national, en raison d’arriérés de factures s’élevant à environ 14 milliards de francs CFA. Cette décision a été communiquée par Boubacar Diallo, secrétaire général du collectif, lors d’une déclaration faite à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) ce lundi.

« Nous avons décidé de faire un arrêt de travail illimité, jeudi à partir de 8 heures, à Dakar et sur toute l’étendue du territoire national pour exiger des autorités étatiques le paiement d’arriérés de factures de nos prestations, » a déclaré M. Diallo.

Les arriérés concernent les prestations de l’année 2023, avec une dette de 1,9 milliard de francs CFA, et celles de 2024, atteignant 12,5 milliards de francs CFA. M. Diallo a souligné que les concessionnaires souhaitent seulement récupérer leurs fonds pour pouvoir poursuivre leurs activités.

« Nous restons ouverts à des pourparlers avec le gouvernement pour trouver une solution à cette situation qui nous cause beaucoup de préjudices et pour engager des négociations visant à améliorer le fonctionnement du secteur, » a-t-il ajouté.

Cette grève risque de perturber gravement la propreté urbaine, affectant non seulement Dakar mais également les autres régions du pays. Les citoyens pourraient rapidement ressentir les effets de l’arrêt des services de nettoiement, avec une accumulation probable de déchets dans les rues.

Les autorités n’ont pas encore réagi officiellement à cette annonce. Toutefois, cette situation met en lumière les difficultés financières rencontrées par les entreprises de nettoiement et l’importance de régulariser les paiements pour assurer un service continu et efficace.

Les discussions entre le gouvernement et le collectif des concessionnaires seront cruciales pour dénouer cette crise et éviter une détérioration de la situation sanitaire dans les villes sénégalaises.

Retards de Paiement : Le Collectif des Concessionnaires du nettoyage menace de paralysie

Le collectif des concessionnaires du nettoiement du Sénégal a lancé un avertissement sévère : ils menacent de suspendre les services de collecte des déchets à l’échelle nationale à partir du jeudi 25 juillet 2024.

Dans un communiqué, les concessionnaires dénoncent les retards persistants dans le règlement de leurs factures par les autorités compétentes. Cette situation avait déjà conduit à un arrêt de travail le 11 juin 2024.

« À la suite de concertations avec les autorités en charge du secteur et en raison de la proximité de la fête de l’Aid à l’époque, nous avions décidé de suspendre cet arrêt de travail et de continuer à négocier avec les autorités. Cependant, nous sommes au regret de constater que malgré l’audience que le ministre en charge du secteur nous a accordée, nous n’avons eu aucune avancée concrète concernant le règlement de nos dettes de 2023. De plus, les factures de 2024 continuent de s’accumuler. Nous avons également saisi la Direction générale de la Sonaged, mais nous n’avons reçu aucune réaction à ce jour », déplore le communiqué.

Les concessionnaires, en tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être et de la santé des populations, avertissent que sans solution pour apurer la dette, ils seront techniquement incapables de poursuivre leur travail.

L’Appel à la Concertation du Ministre Moussa Bala Fofana au Syndicat des Travailleurs des Collectivités Territoriales en grève récurrente depuis 2 Ans

Dans un contexte de grèves persistantes depuis deux ans, le Ministre Moussa Bala Fofana appelle à la concertation avec le Syndicat des travailleurs des collectivités territoriales. Cette initiative vise à trouver une solution durable aux revendications des travailleurs et à rétablir la stabilité au sein des collectivités locales. Découvrez les détails et les enjeux de cet appel à travers notre reportage.

Les chauffeurs de taxis expriment leur colère dans les rues contre les applications de transport

Dans une manifestation impressionnante ce dimanche, des centaines de chauffeurs de taxis ont convergé dans les rues pour exprimer leur colère contre les applications de transport en commun et les motos taxis. Regroupés autour d’un syndicat, ils ont demandé l’implication des autorités pour répondre à leurs revendications.

La grogne dans le secteur du transport s’est intensifiée alors que les chauffeurs de taxis se sentent de plus en plus menacés par l’émergence des applications de transport en ligne et des services de motos taxis. Sentant leur gagne-pain en péril, ils ont décidé de descendre dans les rues pour faire entendre leur voix.

Arborant des pancartes et scandant des slogans, les chauffeurs de taxis ont dénoncé la concurrence déloyale et les conditions de travail précaires auxquelles ils sont confrontés. Ils ont souligné la nécessité pour les autorités de réguler le secteur et de protéger leurs emplois.

La manifestation, organisée par un syndicat de chauffeurs de taxis, a attiré l’attention des médias et du public sur les défis auxquels la profession est confrontée. Les participants ont exprimé leur détermination à continuer à lutter jusqu’à ce que leurs préoccupations soient prises en compte.

Face à cette mobilisation sans précédent, les autorités sont appelées à écouter les revendications des chauffeurs de taxis et à prendre des mesures concrètes pour assurer leur protection et leur bien-être.

120 heures de grève annoncées par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal (ISTCTS) a décidé de poursuivre son mouvement de protestation en lançant son 18e plan d’action de lutte. Dans un communiqué relayé par Dakaractu, l’intersyndicale a annoncé une grève de 120 heures, débutant ce lundi 27 Mai 2024 et se poursuivant jusqu’au vendredi 31 Mai, sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision survient dans un contexte où les travailleurs des collectivités territoriales expriment leur mécontentement face à certaines conditions de travail ou revendications salariales non satisfaites. Malgré le report de la marche nationale prévue initialement le mardi 28 Mai, l’intersyndicale maintient sa pression en organisant une conférence de presse le jeudi 30 Mai 2024 à la Direction de l’Administration Urbaine (DAU), à 10 heures.

Cette nouvelle action souligne la détermination des travailleurs des collectivités territoriales à faire entendre leurs voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. L’impact de cette grève sur les services publics locaux et sur la population sera à surveiller dans les prochains jours, alors que les négociations entre les syndicats et les autorités pourraient reprendre afin de trouver un terrain d’entente.

Thiénaba : Le Sous-préfet interdit la manifestation du collectif des spoliés de l’usine « Éléphant vert » devant la mairie

Le collectif des spoliés de l’usine « Éléphant vert » du village de Ndane a été contraint de revoir ses plans. Prévoyant une manifestation le mercredi 29 mai 2024 devant les locaux de la municipalité de Thiénaba, le groupe s’est heurté à un veto sans appel du Sous-préfet.

Dans une lettre d’information accusant réception, l’autorité administrative a clairement exprimé son opposition à la tenue de l’événement devant un édifice public. La justification avancée est la potentielle perturbation de la circulation des usagers du service public municipal. « Je vous signale que la tenue d’une manifestation au lieu indiqué pourrait entraver la libre circulation des usagers du service public municipal », a-t-il souligné.

Face à cette décision, les membres du collectif se voient contraints de trouver un autre lieu pour exprimer leurs revendications. Ces derniers exigent la délocalisation de l’usine « Éléphant vert », pointant du doigt ses émissions de « déchets toxiques » qui menacent la santé publique et l’environnement.

Pour l’heure, la bataille se joue sur le terrain administratif, mais l’enjeu reste crucial pour les habitants de Ndane et de Thiénaba, qui espèrent voir leur voix entendue dans ce débat crucial pour leur santé et leur cadre de vie.

Grève dans les collectivités territoriales : Aminata Mbengue Ndiaye appelle à “donner la chance au dialogue”

Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), a appelé l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales à suspendre son mot d’ordre de grève, afin de favoriser le dialogue et de trouver une solution constructive à la crise actuelle.

Lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 de l’institution, Aminata Mbengue Ndiaye a lancé un appel solennel à l’Intersyndicale, soulignant l’importance de donner une chance au dialogue pour résoudre les problèmes rencontrés. Elle a également proposé le HCCT comme médiateur social pour faciliter les négociations et parvenir à une résolution satisfaisante.

Cette déclaration survient alors que l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient un mouvement d’humeur depuis plusieurs mois, revendiquant notamment de meilleures conditions de travail.

La deuxième session ordinaire de l’année du HCCT était axée sur le thème “Fonction publique locale : enjeux et perspectives pour une meilleure gouvernance des territoires”, mettant en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion des collectivités territoriales.

Ce geste d’Aminata Mbengue Ndiaye reflète une volonté de recherche de solutions consensuelles et de préservation du dialogue social, dans le but d’aboutir à un compromis bénéfique pour toutes les parties impliquées.

En attendant une éventuelle réponse de l’Intersyndicale, l’appel au dialogue lancé par la présidente du HCCT ouvre la voie à des discussions constructives et à la recherche de solutions durables pour résoudre les tensions au sein des collectivités territoriales.

Grève / Collectivités territoriales : l’intersyndicale décrète encore cinq (5) jours

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal poursuit son plan d’action.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, les syndicalistes annoncent une grève de cinq (5) jours.  » L’intersyndicale reconduit son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lundi 06, mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 et vendredi 10 mai  » lit-on dans la note .

D’ailleurs, une  »  marche nationale est prévue prochainement et la date retenue vous sera communiquée ultérieurement  » ajoute le communiqué

Fin de la grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Un soulagement pour les populations

La direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor et le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) ont conclu un accord, mettant ainsi fin à une période de tension marquée par un sit-in organisé pour protester contre la gestion de l’établissement. Cette issue positive a été saluée lors d’une conférence de presse tenue par Pascal Faye, chargé de communication de l’hôpital.

Les négociations, supervisées par le gouverneur de région Mor Talla Tine, ont permis de parvenir à un consensus entre la direction et les syndicalistes. Cette résolution pacifique témoigne de la volonté des deux parties de privilégier le dialogue pour résoudre les différends et garantir le bon fonctionnement de l’établissement de santé.

La levée du mot d’ordre de grève par les partenaires sociaux du SYNTRAS et leur centrale, la CNTS, est saluée comme une décision bénéfique pour les populations, qui dépendent des services essentiels fournis par le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor. Cette issue démontre également l’importance du dialogue social dans la résolution des conflits au sein des institutions publiques.

L’établissement se tourne désormais vers l’avenir, avec l’engagement de toutes les parties prenantes à œuvrer ensemble pour garantir des soins de qualité et une gestion transparente de l’hôpital. Cette résolution exemplaire illustre la capacité des acteurs locaux à surmonter les divergences et à travailler ensemble dans l’intérêt supérieur de la communauté.

Cette nouvelle encourageante offre une perspective de stabilité et de progrès pour le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor, renforçant ainsi sa capacité à répondre aux besoins de santé de la population dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Tensions à Dakar Dem Dikk : Grève en réaction aux décisions du Directeur Général

Ce lundi matin, l’atmosphère est tendue chez Dakar Dem Dikk, l’entreprise de transport public de la capitale sénégalaise, où les employés ont entamé une grève pour exprimer leur mécontentement face aux récentes nominations internes. Cette action syndicale fait suite à des changements annoncés par le directeur général, Ousmane Sylla, qui a suscité des controverses parmi le personnel.

Selon le directeur général, ces ajustements organisationnels étaient nécessaires pour maintenir l’efficacité et l’excellence opérationnelle. « Lorsque le chef de division a pris sa retraite, son adjoint l’a remplacé, ce qui a entraîné un effet domino nécessitant la nomination d’un nouveau chef d’atelier à Thiaroye. Nous avons aussi promu un employé ayant plus de dix ans d’expérience chez nous à un autre poste de chef d’atelier », explique Ousmane Sylla lors d’une communication téléphonique. Il précise que ces décisions ne sont pas influencées par des motivations politiques mais par la compétence et les performances des individus concernés.

Le directeur général a également souligné les améliorations significatives réalisées sous sa direction, notamment une augmentation de 45% des recettes et une réduction de 25% des charges. « Il est essentiel de reconnaître les progrès réalisés chez Dakar Dem Dikk, qui sont le résultat d’une gestion rigoureuse et d’un management interne efficace », ajoute-t-il.

Malgré ces arguments, les travailleurs restent sceptiques et insistent sur le fait que le mouvement de grève est justifié. Ils accusent la direction de prendre des décisions unilatérales sans consultation adéquate, ce qui, selon eux, nuit à l’harmonie et à la transparence au sein de l’entreprise.

La grève a perturbé le service de transport, avec un impact direct sur des milliers d’usagers qui dépendent quotidiennement des bus de Dakar Dem Dikk pour leurs déplacements. Le directeur général a assuré que les services reprendront normalement dès mardi et que les pertes occasionnées par la grève seront compensées progressivement.

Cette situation met en lumière les défis de la gestion des ressources humaines dans les entreprises publiques, où le dialogue entre la direction et les employés est crucial pour maintenir la paix sociale et la productivité. Les prochains jours seront déterminants pour voir si les deux parties peuvent trouver un terrain d’entente et restaurer la normalité des opérations, tout en abordant les griefs exprimés par le personnel.

Grève Surprise chez Dakar Dem Dikk : Des Accusations et une Réponse

Ce lundi matin, une grève soudaine a paralysé les opérations de la société de transport public Dakar Dem Dikk, surprenant nombre d’usagers. Les travailleurs ont suspendu l’ensemble des bus, exprimant leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion partisane de la part du directeur général. La décision de promouvoir certains agents serait au cœur des tensions.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, est intervenu rapidement pour désamorcer la situation. Il s’est rendu au dépôt de Ouakam afin d’échanger directement avec les grévistes. Cependant, les reproches à l’égard du directeur général, Ousmane Sylla, persistent. Ce dernier se défend vigoureusement contre les accusations de partialité et de malversations.

Sylla explique que les décisions de promotion étaient nécessaires pour pallier les départs à la retraite et les besoins de renforcement du personnel. Il affirme avoir pris ces mesures après mûre réflexion, dans l’intérêt de l’efficacité opérationnelle de l’entreprise. De plus, il souligne les améliorations significatives réalisées sous sa direction, telles qu’une augmentation de 45 % des recettes et une réduction des charges de 25 %.

Par ailleurs, le directeur général annonce avoir entrepris une réduction du nombre de personnel, qu’il jugeait excessif. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans une stratégie d’excellence opérationnelle visant à redresser la société, qui se trouvait dans une situation de quasi-faillite à son arrivée.

Sylla se montre confiant quant aux résultats positifs à venir de l’entreprise, affirmant que Dakar Dem Dikk devrait enregistrer pour la première fois depuis 2014 un résultat net positif. Il encourage même la réalisation d’un audit pour mettre en lumière les actions positives entreprises sous sa direction, tout en reconnaissant les domaines où des améliorations sont encore nécessaires.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises publiques au Sénégal, tout en soulignant l’importance cruciale d’une gestion transparente et équitable pour assurer leur succès à long terme.

Grève à l’Université Iba Der Thiam de Thiès : L’Intersyndicale Dénonce les Actions du Recteur

Depuis ce lundi, l’Université Iba Der Thiam de Thiès est le théâtre d’une grève de 48 heures initiée par l’Intersyndicale du personnel administratif, technique et de service (PATS). Composée du Syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (Satuc/Section Uidt) et du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics/Section Uidt), cette mobilisation vise à dénoncer les orientations prises par le recteur de l’université, Mamadou Babacar Ndiaye, envers le personnel.

Lors d’une assemblée générale d’urgence, le coordonnateur de l’Intersyndicale, Saliou Thiam, et ses collègues ont souligné les actions arbitraires du recteur, notamment la suppression des postes de chef de bureau, entraînant une réduction des opportunités de promotion pour le personnel. De plus, le recteur a initié la mise en place d’une commission chargée d’examiner les salaires, suscitant des réserves de la part du Conseil d’administration de l’université.

Selon l’Intersyndicale, le comité de vérification des salaires, mis en place par le recteur et composé de personnels internes, a mené un audit contesté. Les membres de ce comité, selon l’Intersyndicale, manquent d’objectivité et de connaissance des avantages légalement accordés au personnel, compromettant ainsi les droits des travailleurs.

Cette approche, jugée incommode et partiale, remet en question l’objectivité de l’audit et menace les droits et les acquis du personnel. En réponse, l’Intersyndicale a décidé d’observer un débrayage ce jour, suivi d’une grève totale demain mardi, pour protester contre ces pratiques jugées inacceptables.

La mobilisation de l’Intersyndicale met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Université Iba Der Thiam de Thiès et souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs dans le milieu universitaire.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTARS dénonce le non-respect des accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor a lancé une grève totale de 72 heures, débutant ce lundi 16 avril 2024. Les membres du syndicat expriment leur colère face au non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement, qualifiant cette attitude de dilatoire.

Durant cette période de trois jours, allant du mardi au jeudi de la semaine prochaine, les services hospitaliers seront boycottés par les membres du SYNTRAS, annoncent les syndicalistes.

Alioune Sané, technicien en génie sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du syndicat, a déclaré que la direction aurait pris la décision de transférer 15 millions de francs provenant de l’augmentation budgétaire destinée aux cotisations des travailleurs vers l’IPRES, sans que cela ne se soit encore matérialisé. Il dénonce également le non-respect de l’augmentation des salaires, ainsi que l’inobservation des accords concernant la réorganisation des services selon les hiérarchies et les grades.

Le SYNTRAS exprime également son indignation quant à la non-liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite.

Cette grève témoigne des tensions persistantes entre le personnel hospitalier et la direction de l’établissement. Les travailleurs de la santé réclament le respect de leurs droits et des accords conclus, soulignant l’importance de garantir des conditions de travail justes et équitables pour tous les employés du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS Réclame le Respect des Accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor a décrété une grève totale de trois jours pour exiger le respect des accords passés avec la direction de l’établissement.

Alioune Sané, technicien génie-sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du SYNTRAS, a détaillé les raisons de ce mouvement de grève. Les principaux points de discorde sont :

Le directeur du centre hospitalier aurait décidé de reverser 15 millions issus de l’augmentation du budget destinée aux cotisations des travailleurs à l’IPRES. Cette décision n’a pas encore été mise en œuvre, ce qui suscite l’indignation des grévistes.

Le SYNTRAS dénonce la non-application de l’augmentation des salaires et le non-respect de l’accord portant sur la réorganisation des services selon les hiérarchies et grades des travailleurs.

Les membres du syndicat dénoncent également la liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite. Ils affirment que les retraités du centre hospitalier de Ziguinchor partent actuellement à la retraite sans recevoir aucune indemnité.

Face à ces manquements, le SYNTRAS n’exclut pas de durcir son mouvement si la direction ne respecte pas ses engagements. Alioune Sané a souligné que la réorganisation des services est un problème inédit au sein de l’hôpital, ce qui montre l’urgence et l’importance des revendications du syndicat.

La grève décrétée par le SYNTRAS au centre hospitalier régional de Ziguinchor met en lumière les difficultés rencontrées par les travailleurs du secteur de la santé au Sénégal. Les revendications du syndicat soulignent l’importance de respecter les accords passés et de garantir les droits des travailleurs, notamment en ce qui concerne les salaires et les indemnités de retraite.

Grève générale des chauffeurs Allô-Dakar : Les raisons de la colère

Ce vendredi 12 avril 2024, l’Association nationale des chauffeurs Allô-Dakar (ANAD), basée à Thiès, a décidé d’observer une grève générale pour protester contre l’augmentation significative des taxes hebdomadaires imposées à leurs membres. Les chauffeurs dénoncent une hausse des taxes de 6 000 FCFA à 15 000 FCFA et organisent un grand rassemblement au rond-point stade Lat-Dior pour exprimer leur mécontentement.

Abdoulaye Ndiaye, également connu sous le nom de Rim, président de l’ANAD, et ses collègues, critiquent également les tracasseries policières dont ils sont victimes, attribuant ces difficultés au regroupement des chauffeurs de la gare routière de Thiès. L’ANAD demande depuis longtemps une régularisation de leur secteur, soulignant l’importante contribution de leur profession à l’économie nationale. En effet, chaque véhicule contribue au moins à hauteur de 600 000 FCFA par mois au Trésor public grâce aux péages sur l’autoroute.

Confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles, les chauffeurs Allô-Dakar avaient précédemment entrepris une série de démarches pour sensibiliser les autorités à leurs problèmes. Ils ont rencontré les Khalifes généraux des foyers religieux du pays, notamment à Tivaouane, Touba, Thiénaba et Yoff Layène, pour dénoncer les arrestations fréquentes de leurs membres, en particulier sur l’autoroute à péage ILA TOUBA. Plus de 300 véhicules ont été saisis et immobilisés à la LG Mbao dans ce contexte.

Malgré leurs efforts pour entrer en contact avec les responsables compétents et obtenir des explications sur ces arrestations et saisies, Abdoulaye Ndiaye et ses camarades n’ont pas réussi à trouver une solution à leurs préoccupations, ce qui a exacerbé leur frustration et a conduit à la grève actuelle.

Cette grève des chauffeurs Allô-Dakar met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur des transports au Sénégal et souligne la nécessité d’un dialogue constructif entre les chauffeurs, les autorités et les autres acteurs concernés pour trouver des solutions durables aux problèmes rencontrés.

ÉLECTION DE BASSIROU DIOMAYE FAYE : Les cheminots grévistes lèvent leur mot d’ordre

Les travailleurs ont exprimé leur mécontentement à la gare ferroviaire de Thiès ce mardi 26 mars, où les trains assurant la liaison Thiès-Diamniadio sont restés en gare. Ils déplorent le silence de l’État face à leurs revendications, ce qui a entraîné des perturbations dans le service ferroviaire.

Les cheminots retraités continuent de bloquer le trafic ferroviaire sur la ligne Thiès-Diamniadio pour réclamer une revalorisation de leurs pensions, qu’ils estiment être en attente de paiement de la part de l’État, à hauteur de deux (2) milliards de Francs CFA. Le président de l’Entente des ex-temporaires et régis des chemins de fer du Sénégal précise que ce blocage est une mesure d’urgence, effectuée à contrecoeur, pour attirer l’attention sur leur situation. Ces retraités considèrent qu’ils méritent une pension adéquate après avoir consacré leur carrière au service des chemins de fer.

Malgré l’appel à la patience lancé par le Directeur de l’Exploitation des Grands Trains du Sénégal (GTS), Mamadou Diop, les anciens cheminots retraités ont choisi de maintenir leur mobilisation à l’intérieur de la gare, exprimant ainsi leur détermination à faire entendre leurs revendications malgré le contexte politique actuel. En effet, un nouveau chef d’Etat a été élu dimanche dernier. « Actuellement, on va vers un changement de gouvernement et qu’il faudrait qu’ils attendent de nouveaux interlocuteurs, nouveau ministre de tutelle pour engager des discussions », a expliqué M. Diop.  

Finalement, les grévistes ont accepté les arguments du directeur et ont levé le mot d’ordre de grève. M. Diop a saisi cette opportunité pour rassurer les usagers quant à la reprise du trafic. Il a souligné l’engagement pris envers les usagers des Grands Trains du Sénégal en assurant que les trains continueront de circuler à partir de Diamniadio, en collaboration avec le TER. Cette mesure démontre un engagement envers la satisfaction des besoins des voyageurs.

Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur

Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.

Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.

Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :

Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.

Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.

Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.

Appel à l’IGE et à l’OFNAC :

Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.

La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.

Le Collectif interministériel des agents de l’administration Sénégalaise menace de reprendre la grève

Dans un communiqué récent, le collectif a exprimé son mécontentement face à l’absence de réponse de la part du Premier Ministre, malgré ses promesses antérieures. Les membres du collectif rappellent que le Premier Ministre s’était engagé à examiner attentivement leurs préoccupations et à prendre des mesures pour y répondre de manière adéquate.

Parmi les autres points de friction figurent la prise en charge des problèmes de transport et de restauration des travailleurs au niveau des sphères ministérielles de Diamniadio, ainsi que la signature des habilitations en souffrance et l’abrogation du décret relatif au statut des décisionnaires.

Face à l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, le collectif a décidé d’intensifier ses actions. Une demande d’audience a été introduite auprès de la présidence de la république dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse.

Cependant, le collectif a clairement indiqué qu’il n’hésiterait pas à recourir à la grève si le gouvernement ne répondait pas favorablement à leurs revendications. Cette menace souligne l’urgence de la situation et l’importance des enjeux pour les travailleurs de l’administration sénégalaise.

La situation demeure tendue et l’avenir reste incertain alors que les deux parties semblent être dans une impasse. Il est crucial que des efforts de médiation soient entrepris pour éviter une escalade du conflit et parvenir à un compromis équitable qui réponde aux besoins légitimes des travailleurs tout en garantissant la stabilité et le bon fonctionnement de l’administration.

Nettoiement : Les concessionnaires mettent fin à la grève

Après une semaine de grève entamée le 19 février dernier, les concessionnaires du nettoiement ont décidé de mettre un terme à leur mouvement. Cette décision fait suite à un engagement de l’État quant au paiement des arriérés, selon un communiqué reçu par Seneweb ce mardi 20 février.

L’État s’est engagé à entamer immédiatement le paiement des huit mois d’arriérés, avec un étalement sur trois semaines. Un suivi rigoureux de ces engagements sera assuré par le Collectif des concessionnaires du nettoiement, afin de garantir que les paiements sont effectués conformément aux promesses faites.

Cette décision met fin à une semaine de tensions et de perturbations dans le secteur du nettoiement, où les concessionnaires ont revendiqué la régularisation de leurs arriérés de paiement. Avec la résolution de ce conflit, il est espéré que les services de nettoiement pourront reprendre leur cours normal et contribuer à maintenir la propreté des espaces publics dans les communautés concernées.

Il reste à voir comment l’État respectera ses engagements et comment le suivi sera effectué par le Collectif des concessionnaires du nettoiement. Cette situation souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des finances publiques, ainsi que du respect des droits des travailleurs dans tous les secteurs économiques.

Dette de 14 milliards F CFA : Les agents des cessionnaires du nettoiement renouent avec la grève

Les Rues de la Capitale Sénégalaise S’emplissent d’Ordures alors que les Travaux de Ramassage sont Interrompus par une Grève Revendicative

Les agents des concessionnaires du nettoiement, essentiels au maintien de l’hygiène et de la salubrité dans les quartiers de Dakar, ont déclenché cette grève pour faire entendre leur voix face à une dette accumulée par l’État. Cette somme représente non seulement un enjeu financier crucial pour les travailleurs, mais également un obstacle majeur à la poursuite de leurs opérations quotidiennes.

Depuis les premières heures de la matinée, les signes de l’interruption des services de nettoiement sont évidents à travers toute la ville. Les poubelles débordantes jonchent les trottoirs, les odeurs nauséabondes se répandent dans l’air et les rues, autrefois animées, semblent désormais abandonnées à leur sort.

Face à cette crise, les résidents de Dakar expriment leur frustration et leur inquiétude quant aux conséquences potentielles sur leur santé et leur environnement. Certains soulignent le risque accru de propagation de maladies liées à la présence de déchets non collectés, tandis que d’autres dénoncent l’incapacité des autorités à résoudre ce problème persistant.

Dans l’attente d’une résolution rapide de ce conflit, la population de Dakar se trouve confrontée à une réalité désagréable et à des conditions de vie précaires. La grève des agents de nettoiement met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la gestion des déchets dans les grandes villes africaines, mettant en évidence la nécessité d’une action urgente et concertée pour garantir un environnement sain et durable pour tous.

Grève des enseignants au Sénégal : Tensions entre le gouvernement et les syndicats

La grève des enseignants au Sénégal continue de susciter des tensions entre le gouvernement et les syndicats, alors que le ministère de l’Éducation nationale rappelle aux enseignants les règles encadrant l’exercice du droit de grève.

Dans un communiqué daté du 13 février 2024, le ministre de l’Éducation nationale souligne que le droit de grève est protégé par la constitution, mais qu’il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Il met en garde contre toute violation des dispositions réglementaires et annonce que des sanctions disciplinaires pourraient être appliquées aux enseignants qui cessent le travail de manière non conforme aux règles établies.

Cette déclaration est interprétée comme une menace par le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS), qui exprime sa surprise face à la position du ministre. Pour le secrétaire général du SAEMS, Barnabé Diémé, cette menace ne fait que renforcer la détermination du syndicat à défendre ses droits, affirmant que leur action est légitime et ne viole aucune loi.

Le SAEMS souligne que la stabilité du pays est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’école, mais que la violation de la constitution par le gouvernement crée une instabilité préjudiciable à l’éducation. Il affirme que leur action vise à protéger la constitution et les droits des citoyens, et non à servir des intérêts politiques ou influents.

En revanche, l’Union des Enseignants du Sénégal (UES) déclare qu’elle exécutera les mots d’ordre nationaux, quelles que soient les circonstances. Mamadou Diaite, de l’UES, affirme que les directives nationales doivent être suivies scrupuleusement.

Abdoulaye Diallo du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) souligne que leur organisation est apolitique mais qu’ils ont déposé un préavis de grève centré sur des revendications professionnelles. Il précise que le SELS ne cherche pas à paralyser le système éducatif, mais à défendre les droits des enseignants.

La situation reste tendue alors que les syndicats et le gouvernement continuent de s’affronter sur les questions liées aux conditions de travail et aux droits des enseignants.

Fonction publique : Les agents menacent de faire grève suite à l’absence de prise en compte de leurs revendications

Le climat social dans la fonction publique sénégalaise s’est tendu ces derniers jours, alors que le Collectif interministériel des agents de l’Administration exprime son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme un manque de considération de la part du gouvernement.

Lors de leur rencontre avec le Premier ministre le mardi 6 février 2024, les membres du collectif ont exprimé leur déception quant à l’absence de prise en compte de leurs préoccupations. Dans un communiqué, ils dénoncent notamment les propos du ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, qui aurait minimisé leurs revendications lors d’une récente intervention télévisée.

Les agents de l’Administration soulignent que l’indemnité de logement, dont bénéficient la majorité des fonctionnaires, ne doit pas être assimilée à l’indemnité spéciale complémentaire, comme l’a laissé entendre le ministre des Finances. Ils rappellent que près de 157 000 agents disposent déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres compensations, et estiment qu’ils méritent une juste reconnaissance de la part du gouvernement.

Face à cette situation, le collectif exige que le ministre des Finances réalise une évaluation de toutes les augmentations salariales opérées par l’État dans un délai de quinze jours. Ils réclament également des ajustements salariaux conformes à leurs attentes, en fonction des différentes hiérarchies et des augmentations prévues.

Les agents de l’Administration rappellent que leur revendication n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’iniquité salariale et de l’injustice pour les 18 000 travailleurs qui restent. Ils soulignent avoir privilégié le dialogue et les rencontres avec les autorités, mais devant l’absence de réponses satisfaisantes, ils menacent désormais de recourir à la grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Cette escalade dans les tensions sociales souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais pour répondre aux attentes légitimes de ses fonctionnaires et maintenir la stabilité sociale dans le pays.

Grève de 48 Heures décrétée par le SAMES : Paralysie du système sanitaire prévue les 5 et 6 Février 2024″

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé une grève de 48 heures, prévue du 5 au 6 février 2024. Cette décision vise à protester contre certaines conditions de travail et à faire entendre les revendications des professionnels de la santé.

Pendant cette période, les médecins prévoient de boycotter leurs activités habituelles, entraînant une paralysie du système sanitaire. Les interventions médicales telles que la chirurgie, les livraisons de médicaments, les séminaires, les supervisions, et autres seront déprogrammées. Toutefois, le SAMES assure que seules les urgences seront prises en compte pendant la grève.

Cette action vise à attirer l’attention sur les préoccupations des médecins et à exiger des améliorations significatives dans leurs conditions de travail. La grève de 48 heures aura un impact sur les services de santé, et les professionnels de la santé espèrent ainsi faire pression pour obtenir des réponses satisfaisantes à leurs revendications. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation dans le secteur de la santé au Sénégal.

Licenciements à la CBAO : Les conséquences de la grève se font sentir

La grève prolongée des travailleurs de la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (CBAO) a pris une tournure inquiétante avec le licenciement de trois employés par la direction de la banque, selon un responsable syndical. Cette décision est vivement critiquée par les syndicalistes, qui dénoncent un acharnement injustifié sur le personnel de la CBAO.

Raoul Kali, le secrétaire général chargé des revendications et porte-parole du Collège des délégués de la CBAO, a exprimé son regret face à ces licenciements, soulignant que la direction générale a pris cette mesure malgré les efforts de médiation de certaines autorités. Il a déclaré : « Au moment où des autorités et des personnalités du pays nous ont approchés pour qu’on arrête la grève et qu’on aille vers un dialogue beaucoup plus apaisé, nous constatons avec regret que la direction générale est en train de procéder à des licenciements abusifs. C’est vraiment regrettable. »

Motifs des Licenciements Contestés :

Les syndicalistes contestent les motifs avancés pour les licenciements, tels que des publications sur Facebook et des incidents lors de réunions. Raoul Kali souligne que ces motifs ne justifient pas les licenciements, qualifiant la décision de « contre la loi ».

Plan d’Action Syndical Prévu :

Pour protester contre ces licenciements et faire entendre leurs revendications, les travailleurs de la CBAO prévoient un vaste plan d’action. Ce plan inclut la tenue d’une conférence de presse en collaboration avec toutes les centrales syndicales du pays, ainsi qu’un grand rassemblement. Raoul Kali a assuré que les travailleurs iront « jusqu’au bout » pour défendre leurs droits.

L’évolution de la situation dépendra des réponses et actions des responsables de la CBAO face aux revendications des travailleurs et à la contestation des licenciements.

Grève des Agents de Sécurité et de Proximité (ASP) : Revendications et appel au départ du directeur général

Les agents de sécurité et de proximité (ASP) ont annoncé une grève de 72 heures à partir de lundi prochain pour exprimer leur mécontentement face à leurs conditions de travail difficiles et aux retards de paiement de leurs salaires. Cette décision intervient après l’absence de réponse de leurs autorités aux revendications précédentes.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents a partagé les motifs de leur mouvement de grève au micro de RFM. Il a déclaré : « Nous avons décidé d’observer une grève de 72 heures à partir de lundi 29 janvier pour non seulement réclamer le paiement de nos salaires, mais aussi exiger le départ du directeur général Mamadou Salif Sow, qui est incapable de diriger cette agence. Nous demandons au président Macky Sall de mettre fin à ses fonctions à la tête de la direction, car il est incapable. Depuis qu’il est là, rien ne marche. Jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu nos salaires et ce n’est pas normal, étant des pères et mères de famille. Nous sommes fatigués et nous ne voulons plus de lui à la tête de l’agence. »

Revendications Principales des ASP :

  1. Paiement des Salaires : Les agents réclament le paiement immédiat de leurs salaires, soulignant l’impact financier sur leurs familles.
  2. Départ du Directeur Général : Les ASP considèrent leur directeur général, Mamadou Salif Sow, comme incompétent et appellent à son remplacement.

Appel au Président Macky Sall : Les agents de sécurité et de proximité adressent un appel au président Macky Sall pour mettre fin aux fonctions de Mamadou Salif Sow en tant que directeur général, affirmant que son incapacité à diriger l’agence a eu des conséquences néfastes sur leur bien-être professionnel.

Perspectives de la Grève : La grève de 72 heures, prévue à partir du lundi 29 janvier, vise à attirer l’attention des autorités sur les revendications des ASP. L’issue de ce mouvement dépendra des réponses et actions des responsables vis-à-vis des préoccupations soulevées par les agents.

Grève annoncée des boulangers au Sénégal face à la hausse des coûts des intrants

Les boulangers du Sénégal ont tenu un point de presse hier pour exprimer leurs préoccupations face à la situation économique difficile du secteur. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont exposé une série de doléances, dénonçant notamment la hausse des coûts des intrants tels que la levure, le gasoil, l’électricité et le sel.

Les représentants des boulangers ont également souligné la non-application de la réglementation et ses répercussions sur le prix et le poids du pain. Face à l’absence de réponse de la part des autorités, les boulangers ont annoncé leur intention d’organiser des journées de grève, débutant avant le 15 janvier 2024.

Amadou Gaye, président de la Fnbs, a rappelé qu’une conférence de presse avait été tenue le 17 octobre 2023 pour alerter sur la situation, mais que l’État n’avait pas répondu aux revendications du secteur. Il a déploré l’incapacité de l’État à assurer la survie du secteur et a insisté sur la détermination des boulangers à faire grève, exigeant une augmentation d’au moins 50 francs CFA sur le prix du pain.

Cette annonce souligne les tensions croissantes dans le secteur de la boulangerie au Sénégal, confronté à des défis économiques majeurs qui affectent la rentabilité des entreprises et suscitent des préoccupations quant à la viabilité du secteur.

Un répit pour les ménages de Dakar : la collecte des déchets reprend après une grève de 72 heures

Les grévistes ont précisé que la reprise des activités était conditionnelle à des engagements financiers concrets. Suite à des concertations approfondies avec les autorités du secteur du nettoiement et après la prise d’engagements par le Ministre des Finances, la décision a été prise de mettre fin au mouvement. Un communiqué officiel a ainsi annoncé la reprise des services à compter de 8 heures le mercredi 20 décembre.

Néanmoins, les concessionnaires du nettoiement soulignent la nécessité impérieuse de respecter les engagements financiers pris par les autorités, notamment les paiements en attente et une réunion prévue le 5 janvier 2024, portant sur les factures accumulées de juillet à décembre 2023. Dans cette optique, ils réclament également une augmentation du budget alloué pour l’année 2024 afin de mettre un terme définitif à cette situation précaire.

La population de Dakar, qui a fait face à des rues jonchées de déchets au cours de ces trois jours de grève, espère désormais que les autorités tiendront leurs engagements financiers afin d’éviter toute interruption future des services de collecte des déchets. La nécessité de maintenir la propreté de la ville est cruciale pour la santé publique et le bien-être des citoyens, et les concessionnaires du nettoiement mettent en avant l’importance d’une planification budgétaire adéquate pour assurer la continuité des services essentiels.

Grève des concessionnaires du nettoiement : Enfin une bonne nouvelle pour les ménages ?

La fin de la grève des concessionnaires du nettoiement se profile à l’horizon. L’État s’est engagé à verser un acompte de 8 milliards FCFA ce mardi 19 décembre, couvrant ainsi le premier semestre, selon les résultats d’une réunion entre les autorités et les grévistes tenue vendredi dernier.

Une fois les fonds disponibles, les grévistes ont l’intention de lever leur mot d’ordre. Boubacar Diallo, porte-parole des concessionnaires du nettoiement, a déclaré à RFM : « Nous avons entamé un arrêt de travail depuis vendredi dernier. On a été reçu par les autorités et un engagement a été pris pour satisfaire un des points de la plateforme, c’est-à-dire le paiement du premier semestre de l’année au plus tard le mardi 19 décembre ».

Selon lui, le montant dû par l’État au titre du premier semestre s’élève à 8 milliards de francs CFA. Il a précisé que des avances ont déjà été effectuées, mais qu’il reste à compléter le montant total, qui tourne autour de 8 milliards FCFA.

Les concessionnaires du nettoiement prévoient de lever leur mot d’ordre dès que les fonds seront crédités sur leur compte. Selon Boubacar Diallo, cette somme permettra de soulager les fournisseurs et de continuer à assurer les services nécessaires.

Senenews

Grève à la CBAO : Pourquoi la direction doit satisfaire aux exigences légitimes de ses agents

Il semble que les employés de la Cbao, la deuxième structure bancaire du Sénégal, soient engagés dans un mouvement de protestation depuis plus de deux mois, cherchant à améliorer leurs conditions de rémunération. Malgré leur position au sein de la banque, ils estiment que leurs salaires ne sont pas à la hauteur de leurs efforts et revendiquent des améliorations.

Les employés, souvent perçus comme nantis, affirment subir les mêmes contraintes sociales que la population en général et insistent sur le caractère légitime de leurs demandes. Ils ont choisi de faire grève pour attirer l’attention sur leurs conditions de travail et plaident en faveur d’une réponse de la direction de la banque à leurs doléances.

L’article suggère également que le blocage des négociations et les concessions minimes de la direction ont entraîné une situation de blocage total, avec des employés quittant même la banque pour d’autres opportunités. La compétition accrue dans le secteur bancaire est soulignée comme un facteur qui pourrait inciter les employés à rechercher des options plus avantageuses.

En fin de compte, l’article met en avant la nécessité pour la direction de répondre favorablement aux demandes des employés, non seulement pour résoudre la situation actuelle de grève, mais aussi pour maintenir la stabilité et l’efficacité au sein de la banque.

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts menacent de faire grève après 4 mois sans salaire

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts ont organisé un rassemblement devant les locaux du ministère de l’Environnement au Sénégal. Ils protestent contre leurs conditions de travail difficiles et réclament le paiement de quatre mois d’arriérés de salaire par l’État. Les agents dénoncent un schéma récurrent de retards de paiement malgré les renouvellements de contrat. Selon leur porte-parole, Lat Guèye, ils ont eu des discussions avec les autorités du ministère, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour résoudre la situation. Les agents lancent un appel au président de la République et préviennent qu’ils pourraient passer à des actions plus importantes si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Hôpital Roi Baudouin Guédiawaye : Le Sames décrète une grève de 24h renouvelable lundi 4 décembre

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), section hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye va observer  ce lundi 4 décembre une grève de  24 heures renouvelables. Le syndicat dénonce une absence de transparence dans la gestion du budget de 2022 et 2023.L’organisations syndicale s’insurge également contre les agressions et acharnements contre les praticiens  (médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes). 
Le Semes pose comme préalable aux négociations le changement du mode de gestion et l’humanisation des relations entre les agents de santé et la direction.

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