La ville de Dakar et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont officialisé un partenariat majeur mardi en signant une convention visant à renforcer les capacités du centre d’hémodialyse situé à Liberté 6. Aux termes de cette entente, le centre s’apprête à élargir ses services pour prendre en charge jusqu’à 240 patients, un pas significatif dans l’amélioration de l’offre de soins dans la capitale sénégalaise.
Lors de la cérémonie de signature, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a souligné l’importance de ce partenariat dans le cadre du renforcement des soins offerts par le centre d’hémodialyse. Elle a annoncé que le centre, déjà équipé de 40 générateurs et du matériel nécessaire, sera progressivement étendu pour accueillir jusqu’à 240 patients.
La ministre a salué les efforts déployés par la mairie de Dakar pour organiser la file d’attente et a souligné que dans le cadre de ce partenariat, les prestations du centre de dialyse de Liberté 6 seront gratuites. Elle a cependant appelé à la solidarité, invitant ceux qui le peuvent à contribuer financièrement pour assurer une prise en charge de qualité.
Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé son engagement en faveur d’une approche multisectorielle dans le domaine de la santé. Il a souligné l’importance d’offrir un plateau technique adéquat pour la prise en charge sanitaire des habitants de Dakar. Dias a partagé son émotion face aux difficultés rencontrées par les Sénégalais pour accéder aux soins de dialyse, soulignant son rêve que le centre puisse offrir des dialyses gratuites.
Dans cette perspective, le maire a appelé les autorités sanitaires à rendre la prise en charge de la dialyse gratuite et a promis que la mairie étudierait les critères et conditions adéquats pour permettre aux populations les plus vulnérables d’accéder à ces soins sans frais.
La signature de cette convention marque un pas significatif vers l’amélioration de l’accessibilité aux soins de dialyse à Dakar et illustre l’engagement des autorités locales et du ministère de la Santé envers la santé des citoyens.