Hommage posthume au président du Conseil constitutionnel : Mamadou Badio Camara raconté par ses pairs

L’émotion reste vive au sein de la famille judiciaire sénégalaise, frappée par la disparition de Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel. Ce vendredi, son confrère et membre de ladite institution, Cheikh Tidiane Coulibaly, lui a rendu un hommage particulièrement émouvant, saluant la mémoire d’un homme d’exception : intègre, rigoureux et profondément attaché aux valeurs de justice.

« L’institution judiciaire perd un intellectuel rigoureux, un serviteur exemplaire de l’État, un homme de principes et un magistrat compétent », a témoigné Me Coulibaly. Né à Pikine, Mamadou Badio Camara s’est forgé une carrière jalonnée de responsabilités majeures, allant des tribunaux de province aux plus hautes juridictions de la République.

« Il a exploré toutes les fonctions qu’un magistrat peut exercer, avec une rigueur et un engagement remarquables », a souligné son confrère, rappelant que cette riche expérience a naturellement préparé Camara à occuper les plus hautes fonctions.

Mamadou Badio Camara entre dans la magistrature comme premier substitut du procureur de Dakar en 1983, avant de servir à Kaolack et Ziguinchor comme procureur. Il sera ensuite substitut général à la Cour d’appel de Dakar, puis procureur adjoint à Dakar en 1993, avant de rejoindre la Cour de cassation comme conseiller et secrétaire général, où il servira jusqu’en 2008.

Sa carrière se poursuit à la Cour suprême, où il est nommé président de chambre, puis procureur général en 2013, avant d’être élevé au rang de premier président de cette même juridiction en avril 2015.

Ses collègues et collaborateurs retiennent de lui l’image d’un homme de devoir, respecté pour son indépendance, sa discrétion et sa connaissance profonde du droit. À travers son engagement, Mamadou Badio Camara a contribué à élever la justice sénégalaise et à en renforcer la crédibilité institutionnelle.

Inhumation de Mamadou Badio Camara : la Nation rend hommage à un homme de droit

C’est ce vendredi 11 avril 2025 que le Sénégal dira adieu à Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, décédé en début de semaine. Une figure majeure de la magistrature s’en va, laissant derrière elle un héritage de rigueur, de discrétion et de fidélité aux valeurs républicaines.

La levée du corps est prévue à 10 heures à l’hôpital principal de Dakar. Elle sera suivie de la prière mortuaire à la mosquée Omarienne, immédiatement après la grande prière du Jumuʿa, avant l’inhumation au cimetière musulman de Pikine.

Magistrat chevronné, Mamadou Badio Camara a marqué plusieurs générations de juristes par sa stature, sa sérénité et sa connaissance approfondie du droit. Nommé à la tête du Conseil constitutionnel, il a veillé sur les équilibres démocratiques les plus sensibles du pays, toujours avec une posture empreinte de sobriété et de responsabilité.

Son parcours, jalonné de hautes fonctions dans l’appareil judiciaire, a été salué aussi bien dans les milieux institutionnels que par ses confrères du barreau. Homme de principes, il incarnait une magistrature au-dessus des clivages politiques, tournée vers l’intérêt supérieur de la Nation.

Au-delà de ses fonctions officielles, Mamadou Badio Camara était reconnu pour son humilité et son refus des projecteurs. Il s’est toujours montré loyal envers l’État, tout en défendant l’indépendance de la justice comme pierre angulaire de la démocratie.

Sa disparition plonge la magistrature et l’ensemble du pays dans une profonde tristesse. Les hommages affluent de toutes parts, saluant la mémoire d’un homme intègre, discret et profondément respecté.

Les condoléances peuvent être présentées au domicile du défunt, situé à la cité Biagui à Yoff.

Journée mondiale de la Santé : le Président Diomaye rend hommage aux professionnels de la santé

À l’occasion de la Journée mondiale de la Santé célébrée ce lundi 7 avril 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un message fort aux professionnels du secteur. Dans une publication partagée sur ses réseaux sociaux, notamment sur Facebook, le chef de l’État a salué l’engagement et la résilience des acteurs de la santé, qu’il qualifie de « vaillants », tout en réaffirmant sa volonté de bâtir un système sanitaire plus juste, accessible et performant.

« En cette Journée Mondiale de la Santé, j’exprime la gratitude de la Nation à nos vaillants professionnels de santé », a déclaré le président. Pour lui, l’objectif est clair : garantir à chaque Sénégalais un accès équitable à des soins de qualité, dans la dignité et la sécurité. Il a souligné que cette ambition s’inscrit dans la vision d’un Sénégal plus solidaire, plus inclusif et mieux préparé aux défis sanitaires.

Dans son message, Bassirou Diomaye Faye a mis en lumière plusieurs avancées notables du pays dans le domaine de la santé. Il a notamment évoqué l’obtention du niveau 3 de maturité pour l’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique, qu’il considère comme un « pas décisif vers la souveraineté sanitaire ». Ce niveau de reconnaissance, attribué par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), marque une étape cruciale dans la capacité du Sénégal à assurer le contrôle et la qualité de ses produits pharmaceutiques.

Le président a également salué les « progrès remarquables » réalisés dans les domaines des greffes rénales et de moelle osseuse, des interventions médicales autrefois rares dans le pays et aujourd’hui en pleine expansion grâce à la montée en compétence des équipes médicales et à l’amélioration du plateau technique.

Il a enfin mis l’accent sur les efforts déployés pour renforcer les structures sanitaires, y compris dans les zones les plus reculées du territoire. Ce maillage territorial est, selon lui, une priorité pour garantir une prise en charge médicale équitable, quels que soient le lieu de résidence ou les conditions sociales des populations.

En conclusion, le président Diomaye a réaffirmé que « bâtir un système de santé solide, c’est renforcer la résilience, l’unité et la grandeur de notre Nation ». Un message porteur d’espoir et d’engagement, à un moment où le monde entier célèbre la santé comme un droit fondamental et universel.

Dernier hommage à Me Cheikh Khoureyssi Bâ : Un départ dans la dignité (PM O. Sonko)

La levée du corps de Me Cheikh Khoureyssi Bâ, avocat éminent du Barreau sénégalais, s’est tenue ce samedi 29 mars 2025 à l’Hôpital Principal de Dakar. Il a été inhumé le jour même au cimetière de Yoff, en présence de nombreux proches, collègues et amis venus lui rendre un dernier hommage. Les condoléances seront reçues à la maison familiale située à Sicap Baobab, derrière la mairie de Mermoz Sacré-Cœur.

Parmi les personnalités présentes à la cérémonie, le Premier ministre Ousmane Sonko a rendu un vibrant hommage au défunt avocat, soulignant son rôle central dans les combats politiques et judiciaires du Sénégal. Il a rappelé que la nouvelle du décès de Me Bâ avait profondément marqué le gouvernement.

« Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appris la nouvelle mercredi en Conseil des ministres. Il a interrompu la séance pour l’annoncer au gouvernement, qui a ensuite formulé des prières pour le défunt. Cela montre à quel point il respectait Me Khoureyssi Bâ. Il viendra personnellement présenter ses condoléances à la famille dans les jours à venir. »

Ousmane Sonko a également insisté sur l’importance de Me Cheikh Khoureyssi Bâ dans l’histoire politique récente du Sénégal. Il l’a décrit comme un membre informel du gouvernement, malgré son absence officielle au sein du Pastef.

« Me Cheikh Khoureyssi Bâ était un membre informel du gouvernement. Aucun ministre ne mérite plus que lui d’y siéger, tant il a œuvré pour notre ascension au pouvoir. Il n’a jamais acheté la carte du parti Pastef, mais aucun militant n’a accompli ce qu’il a fait. Nous avons perdu une figure majeure. »

L’avocat a été un soutien indéfectible du Pastef, intervenant à plusieurs reprises pour défendre ses dirigeants face aux attaques judiciaires sous l’ancien régime de Macky Sall.

Le Premier ministre a partagé des confidences sur sa relation avec Me Bâ, qui dépassait largement le cadre professionnel. Il a raconté comment l’avocat se rendait régulièrement chez lui, parfois tard dans la nuit, pour s’assurer qu’il allait bien.

« Ce comportement dépassait largement celui d’un simple avocat. Il était un grand frère pour moi, comme s’il était de mon propre sang. »

Il a aussi révélé que Me Bâ avait combattu sa maladie avec discrétion, sans en informer son entourage.

« Il est parti dans la dignité, sans que personne ne sache qu’il était gravement malade, même ses collègues avocats. C’est seulement lorsqu’il était très affaibli que sa femme a contacté la mienne pour l’informer de son état. Il a toujours aidé les autres, mais refusait que l’on s’inquiète pour lui. »

Ousmane Sonko a invité les Sénégalais à tirer une leçon de vie du parcours de Me Bâ, insistant sur l’importance de la solidarité et de la bienveillance.

« La mort de Cheikh Khoureyssi Bâ doit nous rappeler l’importance de prendre des nouvelles les uns des autres, de nous soucier de ceux qui nous entourent. Il était un homme de valeurs, un modèle d’engagement et d’humanité. »

Il a conclu en adressant ses prières pour le repos de l’âme de l’avocat.

« Que Dieu lui accorde son pardon et que la terre lui soit légère. »

Né le 15 août 1956 à Dakar, Me Cheikh Khoureyssi Bâ était le fils du juge Tidiane Bâ. Ayant grandi dans un environnement marqué par la rigueur et la justice, il s’est imposé comme l’un des avocats les plus influents du Sénégal.

Il a joué un rôle clé dans plusieurs grandes affaires judiciaires, notamment en tant que défenseur du Pastef lorsque le parti était dans l’opposition. Il s’est toujours battu pour ses convictions, quitte à s’attirer l’hostilité des autorités de l’époque.

Il est décédé le mercredi 26 mars 2025 à Istanbul, en Turquie, des suites d’une maladie. Son départ laisse un vide immense dans le paysage judiciaire et politique sénégalais.

Décès d’Abdou Diouf, Directeur général du Budget : Un hommage à un serviteur de l’État engagé

Le Sénégal a perdu un homme de grande valeur ce vendredi soir avec le décès d’Abdou Diouf, Directeur général du Budget. Selon des informations rapportées par nos confrères de Sud Quotidien, l’ancien inspecteur du Trésor est décédé après avoir subi un malaise. Son départ soudain plonge la Direction générale du Budget (DGB) et l’ensemble de l’administration sénégalaise dans une profonde tristesse.

Abdou Diouf, qui était reconnu pour son professionnalisme et son expertise, a occupé la fonction de Directeur général du Budget depuis le 22 janvier 2025, succédant à Maguette Niang. Cette nomination faisait suite à un parcours brillant au sein de l’administration sénégalaise, où il avait déjà laissé une marque indélébile en tant que coordonnateur de la DGB. Dans ce rôle, il avait su jouer un rôle crucial dans l’optimisation de la gestion des finances publiques du pays, en orientant les décisions stratégiques qui ont contribué à la stabilité économique du Sénégal.

Son action à la tête de la DGB a été marquée par une volonté constante de renforcer les structures de l’institution et de mettre en œuvre des réformes visant à améliorer l’efficacité de la gestion budgétaire nationale. Son expertise et sa vision étaient non seulement appréciées au sein de son institution mais aussi par ses collègues et collaborateurs de divers ministères. En tant que Directeur général, il a su diriger avec une rigueur inébranlable tout en cultivant un esprit de collaboration avec les autres branches de l’administration publique.

Le décès d’Abdou Diouf laisse ainsi un vide considérable, tant sur le plan institutionnel que sur celui humain. Son départ prématuré souligne l’importance de son engagement au service de l’État et de son peuple. L’administration sénégalaise perd un homme de convictions, de compétence et de dévouement, dont le travail a marqué la gestion du budget national.

Ses proches, collègues, et tous ceux qui ont eu l’opportunité de travailler avec lui, se souviendront de lui comme d’un fonctionnaire exemplaire, d’un homme de principes et d’un patriote dévoué.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°404 – 24/02/2025

🔴 REDONNER AUX SÉNÉGALAIS LE CONTRÔLE DE LEUR ÉCONOMIE : AMETH DIALLO PROPOSE L’ACTIONNARIAT POPULAIRE
🔴 DISCOURS SOUVERAINISTES, DÉGRADATION DE LA NOTE DU SÉNÉGAL PAR LES AGENCES DE NOTATION : LE SPECTRE D’UNE NOUVELLE DÉVALUATION

🔴 ÉLIMINATOIRES AFROBASKET 2025 : LE SÉNÉGAL DOMPTE LE CAMEROUN (83-76)
🔴 DÉCÈS DU PÈRE D’EL HADJI DIOUF : VIBRANT HOMMAGE DE MAMADOU KOUMÉ À L’EX-ATTAQUANT

Hommage à El Hadji Elimane Ndour : Un père et un modèle inspirant

La levée du corps d’El Hadji Elimane Ndour, père de la star planétaire Youssou Ndour, s’est tenue à l’hôpital Fann en présence de nombreuses personnalités, proches et amis de la famille. Un moment empreint d’émotion où son fils Bouba Ndour a rendu un vibrant hommage à son défunt père, mettant en lumière les valeurs qu’il a transmises tout au long de sa vie.

Lors de son discours, Bouba Ndour a rappelé avec émotion l’héritage moral laissé par son père : « Mon père nous a enseigné le partage, l’humilité et des valeurs d’une bonne personne. Il a toujours cru au travail. D’ailleurs, lui-même a travaillé jusqu’à ses 85 ans… ». Ces paroles ont profondément marqué l’assemblée présente, témoignant de l’influence de ce grand homme sur sa famille et son entourage.

El Hadji Elimane Ndour était reconnu pour sa rigueur, son engagement et son sens du devoir. Son parcours de vie illustre la persévérance et la volonté de transmettre des valeurs solides aux générations futures.

La cérémonie, couverte par nos confrères de Kawtef, a réuni des figures importantes du paysage politique, culturel et religieux sénégalais, venues témoigner leur soutien à la famille Ndour en cette douloureuse épreuve.

Par son hommage poignant, Bouba Ndour a rappelé que l’héritage d’un père ne se mesure pas uniquement à ses biens matériels, mais surtout aux valeurs et aux principes qu’il lègue à ses enfants. Un message fort qui résonne bien au-delà de sa famille.

Que son âme repose en paix.

L’ONAS rend hommage à ses retraités et se projette vers l’avenir

Dans une ambiance chargée d’émotion et de reconnaissance, l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a honoré ses agents admis à faire valoir leurs droits à la retraite. La cérémonie, présidée par le Directeur général M. Sény Diène, a été marquée par des témoignages de gratitude envers ces travailleurs qui ont consacré plusieurs décennies au service de l’entreprise et du pays.

« Nous vous célébrons aujourd’hui parce que nous vous devons beaucoup », a déclaré M. Diène, s’adressant aux retraités, à leurs proches et à l’ensemble du personnel de l’ONAS réuni pour l’occasion. Il a salué leur engagement, leur expérience et leur dévouement, rappelant que certains d’entre eux cumulent plus de 30 à 40 ans de service. Leur contribution a été essentielle au développement et au rayonnement de l’ONAS, garantissant un service public de qualité en matière d’assainissement et de gestion des eaux usées.

Au-delà de l’hommage, cette rencontre a également été l’occasion pour le Directeur général de se projeter vers l’avenir et de rappeler les défis qui attendent l’ONAS en 2025. Parmi les priorités évoquées, la gestion des inondations demeure un enjeu crucial. « Le temps presse », a averti M. Diène, insistant sur la nécessité d’anticiper les mesures nécessaires pour éviter les catastrophes lors de la prochaine saison des pluies.

Il a également mis en avant l’engagement des autorités dans la préservation du cadre de vie et la lutte contre les inondations, notamment le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye.

Dans cette dynamique, M. Sény Diène a rappelé les grands chantiers en cours, parmi lesquels :

• Le renouvellement du collecteur Hann-Fann, un projet clé pour améliorer la gestion des eaux usées à Dakar.

• La dépollution de la baie de Hann, visant à restaurer un écosystème essentiel et à améliorer la qualité de vie des populations riveraines.

• Le drainage des eaux pluviales à Touba, un projet crucial pour prévenir les inondations et sécuriser les infrastructures urbaines.

Il a exhorté l’ensemble des agents de l’ONAS à redoubler d’efforts pour mériter la confiance des autorités et des citoyens, tout en assurant une gestion optimale des infrastructures d’assainissement.

Clôturant son allocution sur une note d’optimisme, M. Diène a appelé à une mobilisation générale pour surmonter les défis à venir et consolider les acquis de l’ONAS. « Travaillons main dans la main pour repousser toutes les limites », a-t-il lancé, formulant le vœu d’une année 2025 placée sous le signe du succès et de la prospérité.

Hommage à Barthélémy Dias : l’Église catholique salue son engagement pour la Cathédrale Notre-Dame des Victoires

À l’occasion du 89ᵉ anniversaire de la consécration de la Cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar, l’Église catholique a rendu un hommage appuyé au maire de la capitale, Barthélémy Dias, pour son engagement en faveur de la préservation et de l’embellissement de ce lieu de culte emblématique.

Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, l’abbé Jacques François Diouf, curé de la cathédrale, a salué les efforts du maire, mettant en avant des réalisations significatives qui ont redonné un nouvel éclat à cet édifice chargé d’histoire.

« Grâce à son implication, la cathédrale a bénéficié d’une série de rénovations d’envergure : le réaménagement complet des jardins, la réfection totale de la voirie avec un goudronnage intégral, ainsi que la restauration de la crypte, auparavant fragilisée par des remontées d’eau », a déclaré le prêtre devant une assemblée de fidèles et d’invités de marque.

Ces initiatives, menées en collaboration avec la municipalité, témoignent d’une volonté de préserver ce patrimoine religieux et culturel, tout en améliorant l’environnement des fidèles et des visiteurs.

Outre les travaux de rénovation, Barthélémy Dias a également œuvré pour la modernisation de la cathédrale en la dotant d’un système de panneaux solaires. Cette initiative innovante garantit une autonomie énergétique à l’édifice, réduisant ainsi les charges électriques et s’inscrivant dans une démarche de développement durable.

De plus, la Grotte de la Sainte Famille, un lieu de prière et de recueillement particulièrement prisé des fidèles, a été entièrement rénovée, offrant un cadre plus propice à la méditation et au ressourcement spirituel.

La cérémonie d’hommage a été marquée par de nombreux témoignages de gratitude, mettant en lumière l’importance d’une collaboration étroite entre les institutions religieuses et les autorités locales pour la préservation du patrimoine et l’amélioration des infrastructures communautaires.

En honorant Barthélémy Dias, l’Église catholique reconnaît l’impact concret de ses actions sur la vie spirituelle et sociale des fidèles. Son engagement en faveur du bien commun s’inscrit ainsi dans une vision de gouvernance soucieuse de l’histoire, du patrimoine et du mieux-être des citoyens.

DIOMAYE DONNE LE NOM DE SA FILLE À LA MÈRE DE SONKO : Un geste qui fait taire les rumeurs de frictions au sommet de l’État

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, nommant sa fille Khady, en hommage à la mère du Premier ministre, Ousmane Sonko, ce mardi, envoie un signal fort. Cet acte dément les rumeurs persistantes de tensions entre son chef du Gouvernement et lui.

Le Sénégal était suspendu à ce qui s’annonçait comme un événement national ce mardi : le baptême du nouveau-né du couple présidentiel. Pourtant, à la surprise générale, la cérémonie s’est déroulée ce dimanche dans une discrétion absolue, loin des caméras.
Contre toute attente, le couple présidentiel a choisi de nommer leur fille Khady, en hommage à Khady Ngom, la mère du Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce choix envoie un message fort à l’opinion publique. Il met en exergue la solidité des liens entre Bassirou Diomaye Faye et son Ousmane Sonko, présenté comme son « mentor » au sein du Parti des Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF). En effet, ce geste, empreint de symbolisme, vient balayer les rumeurs persistantes d’un éloignement ou de désaccords entre les deux leaders.
Depuis plusieurs mois, les spéculations sur une prétendue tension entre les deux hommes s’étaient amplifiées. En septembre 2024, Cheikhna Keïta, ancien commissaire de police, avait été emprisonné pour diffusion de fausses nouvelles après avoir affirmé qu’une présumée altercation physique avait eu lieu entre le président de la République et son Premier ministre au Palais de la République.
Quelques mois plus tard, plus précisément ce 24 décembre 2024, Africa Intelligence rapportait des désaccords supposés sur le sort d’Air Sénégal. La compagnie aérienne, en difficulté financière, serait devenue un point de friction entre les deux hommes. Alors qu’Ousmane Sonko plaidait pour une intervention financière forte de l’État afin de sauver ce bijou national, Bassirou Diomaye Faye s’était montré plus réservé, insistant sur les risques d’un tel soutien sans garanties solides de redressement.
Ainsi, le choix porté sur le prénom de la fille du chef de l’État apparaît comme une réponse claire et directe à ces rumeurs de dissension. En honorant la mère d’Ousmane Sonko, le président réaffirme son respect et son admiration pour son Premier ministre vu que cet hommage n’est pas une première. Pendant ses années de militantisme au sein du « Pastef », Bassirou Diomaye Faye avait déjà choisi de nommer son fils, né de son union avec sa première épouse, Marie Khone, après Ousmane Sonko.
Aujourd’hui, le « bébé patriote », devient, dès lors, le symbole d’une alliance renforcée et un message à l’endroit d’une opposition qui attend le clash du tandem Diomaye-Sonko.


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°381 – 27/01/2025

🔴 HOMMAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À LA FAMILLE DU PREMIER MINISTRE : LE « BÉBÉ PATRIOTE » MET FIN AUX RUMEURS DE TENSIONS
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE LA SECAM : LA PART DE VÉRITÉ DE MAME BOYE DIAO

🔴 LIGUE 1 / DERBY DE LA BANLIEUE : GUÉDIAWAYE FC SURCLASSE L’AS PIKINE
🔴 LUTTE : LES DUELS SA THIÈS VS ZARKO ET DIÈNE KAÏRÉ VS POKOLA BALDÉ EN CUISINE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°339 – du 05/12/2024

🔴 AVEC UNE ARDOISE DE PRÈS DE 25 MILLE MILLIARDS F CFA : LE SÉNÉGAL CHAMPION D’AFRIQUE DE LA DETTE
🔴 72 HEURES DE GRÈVE DES AGENTS : LE SECTEUR DE LA SANTÉ SOUS PERFUSION

🔴 HANDBALL FÉMININ / QUALIFICATIONS EN DEMI-FINALES DE LA CAN ET AU MONDIAL : D’UNE PIERRE DEUX COUPS !
🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN SÉLECTIONNEUR DE L’ÉQUIPE NATIONALE DE LUTTE : DIOMAYE REND HOMMAGE À UNE LÉGENDE

Hommage à Mamadou Moustapha Ba : Doudou Ka appelle à rebaptiser une avenue en son honneur

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenu en France le 4 novembre dernier, a suscité une vague d’émotion et de témoignages à travers le pays. Parmi les nombreuses voix rendant hommage à cet homme d’État remarquable, celle de Doudou Ka, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération sous la présidence de Macky Sall, s’est distinguée par la force de son propos.

Dans un vibrant message publié sur les réseaux sociaux, Doudou Ka a exprimé sa profonde tristesse et son respect pour la mémoire de Mamadou Moustapha Ba, saluant son dévouement et son engagement exemplaire envers le développement du Sénégal. « L’héritage de Mamadou Moustapha Ba restera une source d’inspiration incandescente pour guider nos ambitions individuelles et collectives pour la construction du Sénégal du futur », a-t-il déclaré.

Pour honorer durablement la mémoire de celui qu’il décrit comme un « immense serviteur de l’État », Doudou Ka a lancé un appel aux autorités locales. Il a proposé aux maires de Dakar et de Dakar-Plateau, Barthélémy Toye Dias et Alioune Ndoye, de renommer l’avenue Carde en hommage à Mamadou Moustapha Ba. Située au cœur de la capitale sénégalaise, l’avenue Carde est un lieu emblématique de l’administration économique et financière du pays, que l’ancien ministre affectionnait particulièrement.

« C’est le plus éloquent hommage que la Nation pourrait lui rendre », a insisté Doudou Ka. Ce geste symbolique permettrait de perpétuer le souvenir de Mamadou Moustapha Ba, tout en rappelant aux générations futures son apport inestimable à la gestion des finances publiques et à la modernisation de l’économie sénégalaise.

Le message de Doudou Ka témoigne de l’affection et du respect profonds que suscitait Mamadou Moustapha Ba parmi ses pairs et au sein de la classe politique sénégalaise. « Je salue la mémoire de cet immense serviteur du Sénégal et m’incline devant cet exceptionnel homme d’État. Adieu, « Grand Moustapha ». Que la terre de notre Saloum commun te soit légère », a conclu Doudou Ka, dans un message chargé d’émotion.

La proposition de rebaptiser l’avenue Carde a d’ores et déjà trouvé écho auprès de nombreux Sénégalais, qui voient en cette initiative un hommage mérité à une figure clé de l’administration publique. Si cette demande venait à être acceptée, elle marquerait une reconnaissance officielle du parcours exemplaire de Mamadou Moustapha Ba et de son dévouement inébranlable à la cause nationale.

La nation sénégalaise, en deuil, se souvient aujourd’hui d’un homme qui a consacré sa vie au service public et qui laisse derrière lui un héritage inspirant pour les générations futures.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : hommage ému du chef de mission du FMI

Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Sénégal, Eddy Gemayel, a exprimé sa profonde tristesse suite au décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal. Dans un message publié sur LinkedIn, Gemayel a salué la mémoire d’un homme qu’il considère comme « un interlocuteur de grande sagesse ».

Gemayel a décrit la relation qu’il entretenait avec Moustapha Ba comme allant au-delà des échanges professionnels. « Plus qu’un ami, il était un interlocuteur de grande sagesse et un homme de valeur, dévoué à son pays », a-t-il écrit, mettant en lumière les qualités humaines et professionnelles de l’ancien ministre.

Le chef de mission du FMI a rendu hommage à l’engagement de Moustapha Ba envers le Sénégal : « Le Sénégal perd un cadre exceptionnel, dont l’engagement restera gravé dans les mémoires. En cette période de deuil, mes pensées les plus sincères accompagnent sa famille et ses proches. »

L’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba est décédé le lundi 4 novembre 2024, à l’âge de 59 ans. Sa disparition laisse un grand vide, tant pour ses proches que pour le pays, où il aura marqué de nombreux esprits par son dévouement et sa contribution à la gestion économique du Sénégal.

Hommage ému à Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre et éminent serviteur de la nation

Le Sénégal pleure la disparition de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre et figure emblématique du paysage administratif et politique du pays. Son décès marque une grande perte pour la nation, qui voit s’éteindre un homme d’une rare probité morale et aux qualités humaines, professionnelles et intellectuelles reconnues par tous.

Tout au long de sa carrière, Mamadou Moustapha Ba a incarné les valeurs d’intégrité, de rigueur et de dévouement. Son parcours exemplaire en tant que cadre émérite a été salué pour la clairvoyance et le sens de la responsabilité dont il a toujours fait preuve. Que ce soit à la tête de ministères clés ou dans d’autres fonctions administratives, il a su allier compétence et éthique, posant des jalons qui continueront d’inspirer les générations futures.

Ses collègues et ses contemporains se souviennent de lui comme d’un homme d’une bienveillance inégalée et d’une écoute attentive. Son sens du service et sa capacité à travailler pour le bien commun en faisaient un modèle de leadership au sein des institutions nationales et régionales.

À sa famille, ses proches et à tous ceux qui l’ont connu, nous exprimons notre solidarité et notre profonde compassion. La mémoire de Mamadou Moustapha Ba restera gravée dans l’histoire du Sénégal comme celle d’un fils digne, dévoué et profondément attaché à l’évolution et au développement de sa patrie.

Que la miséricorde d’Allah l’accompagne et qu’il soit accueilli en Son paradis. Puisse son héritage de droiture et de sagesse continuer d’illuminer les esprits de ceux qui l’ont côtoyé et au-delà.

Hommage à Mamadou Moustapha Ba : Un serviteur de la nation salué pour son parcours exemplaire

En pleine campagne électorale pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre, l’ancien Premier ministre et candidat Amadou Ba a choisi de marquer un moment de recueillement en rendant hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé ce lundi à l’âge de 59 ans.

Lors d’une intervention en direct, Amadou Ba a exprimé sa profonde tristesse face à cette perte, tout en mettant en lumière le parcours d’un homme qui a, tout au long de sa vie, servi son pays avec une loyauté et une compétence exemplaires. « Ce direct vise à rendre un hommage sincère à Mamadou Moustapha Ba, un homme dont la vie et la carrière ont été dédiées au service de notre nation. Ancien ministre des Finances, il a joué un rôle déterminant dans la gestion économique du pays et a marqué son passage par son intégrité, son professionnalisme et son dévouement », a-t-il déclaré.

Mamadou Moustapha Ba laisse derrière lui un héritage remarquable, ayant contribué à la stabilité et au développement économique du Sénégal. Pendant son mandat au ministère des Finances, il a été le fer de lance de plusieurs réformes économiques essentielles, tout en veillant à ce que les intérêts des citoyens soient protégés.

Amadou Ba a poursuivi en évoquant l’homme derrière le politicien : « En tant que frère, il a également été un pilier pour beaucoup, incarnant des valeurs de solidarité et de soutien. » Ces mots rappellent l’impact profond que Mamadou Moustapha Ba a eu non seulement dans sa sphère professionnelle mais aussi dans ses relations personnelles et sociales.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba a suscité une vague d’émotion à travers tout le pays, les témoignages affluent, tous saluant la mémoire d’un homme de cœur et de convictions. Des figures politiques, des économistes, ainsi que de simples citoyens se sont exprimés pour souligner l’importance de son travail et l’humilité qui l’a toujours caractérisé.

Sa disparition laisse un vide que ses collègues et la nation tout entière ressentiront longtemps. En ce moment crucial pour le Sénégal, l’hommage rendu par Amadou Ba témoigne de l’importance de célébrer ceux qui ont œuvré, souvent dans l’ombre, pour le bien-être et la prospérité de leur pays.

Hommage à Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh : 27 ans après, son héritage perdure

Le 14 septembre 1997, le Sénégal perdait une figure emblématique de l’islam, un régulateur social hors pair, le vénéré Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh. Vingt-sept ans après sa disparition, l’aura et les enseignements de celui que l’on surnommait « Dabakh » continuent de résonner au cœur des Sénégalais, et bien au-delà.

Né en 1904 à Tivaouane, dans une famille profondément ancrée dans la tradition soufie de la Tidjaniya, Mame Abdou Aziz Sy était le fils du grand érudit El Hadj Malick Sy et de Sokhna Safiyatou Niang. Ce dernier fut un pionnier de la diffusion de la confrérie tidiane au Sénégal. Formé aux sciences islamiques, Mame Abdou acquit une maîtrise impressionnante des différentes disciplines telles que le Coran et son exégèse, le droit islamique malikite, la langue arabe, la théologie ash’arite et le soufisme. Il alliait à sa science religieuse une profonde compréhension des relations humaines, un atout qui fera de lui un guide spirituel incontournable et un modèle de paix et de sagesse.

Ce grand érudit, dont la générosité légendaire lui valut le surnom de « Dabakh », n’a cessé de prêcher la tolérance, l’unité et la solidarité. À travers ses innombrables discours et enseignements, il s’imposait comme une figure unificatrice, prônant toujours la primauté de l’intérêt général sur les querelles partisanes. Serigne Abdou Aziz Sy, par son leadership spirituel, s’attelait à renforcer la cohésion sociale au sein des différentes confréries musulmanes du pays, œuvrant inlassablement pour l’harmonie et la paix au Sénégal.

Son héritage spirituel reste vivant dans les esprits. À travers ses chants religieux et ses poésies islamiques, qu’il récitait souvent lors des cérémonies du Mawlid, Mame Abdou Aziz Sy célébrait avec ferveur la naissance du prophète Mahomet, renforçant ainsi l’unité des croyants. Sa voix distincte, et ses chants profonds marquèrent plusieurs générations. Il était aussi un fervent promoteur de la solidarité sociale, inspirant par ses actions et ses propos à toujours œuvrer pour le bien commun, un message encore pertinent dans le Sénégal d’aujourd’hui.

Mais son engagement ne s’arrêtait pas là. En plus de son érudition religieuse, Mame Abdou Aziz Sy était également un agriculteur reconnu. En 1965, il fut distingué pour ses activités agricoles, une reconnaissance qui illustre son attachement à la terre et à l’autosuffisance alimentaire. En parallèle, il était un grand commerçant, voyageant à travers le monde, notamment au Maroc, en Arabie Saoudite, aux États-Unis, en France et en Mauritanie. Ces voyages, souvent à l’occasion de congrès islamiques, renforçaient son rayonnement international et témoignaient de son influence au-delà des frontières sénégalaises.

Parmi ses prises de parole marquantes, son discours lors du congrès islamique à la Mecque en 1965 reste dans les mémoires. Ce fut un moment clé où il impressionna ses pairs par sa parfaite maîtrise de la langue arabe et la profondeur de son message, laissant une empreinte durable sur le tijanisme en Afrique et dans le monde musulman.

Aujourd’hui encore, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh reste une source d’inspiration pour les nouvelles générations. Ses enseignements et son exemple continuent d’éclairer ceux qui cherchent à bâtir une société plus juste, plus unie et plus fraternelle. Sa vision de l’unité nationale et de la paix sociale est plus que jamais nécessaire pour préserver la stabilité du Sénégal. Sa mémoire perdure non seulement à travers les cœurs de ceux qui l’ont connu, mais aussi à travers ses idées et son engagement qui, 27 ans après sa disparition, restent vivants et actuels.

Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh, une figure intemporelle du soufisme sénégalais, restera à jamais dans les mémoires.

Bougane Guèye Dany en visite à Mbour pour rendre hommage aux victimes de l’immigration clandestine

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est rendu ce week-end à Mbour, une localité endeuillée par l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de cette visite émouvante, il a tenu à rendre hommage aux défunts et à apporter un soutien moral aux familles éprouvées par cette tragédie.

Au cimetière de Liberté 2 Extension, où reposent les victimes, Bougane Guèye Dany a dirigé une prière en leur mémoire, témoignant de sa solidarité avec la communauté locale dans cette période difficile. Il a également partagé des mots de réconfort avec les familles endeuillées, affirmant que « la douleur de ces pertes est partagée par toute la nation ».

L’occasion de cette visite n’a pas seulement été marquée par des prières et des condoléances. Fidèle à son engagement politique et social, Bougane Guèye Dany a tenu un discours poignant à destination de la jeunesse locale. Il a mis en garde contre les dangers de l’immigration irrégulière, un fléau qui continue de décimer de nombreuses familles à travers le pays. « L’immigration clandestine n’est pas une solution », a-t-il martelé, appelant les jeunes à éviter de céder à l’illusion d’une vie meilleure en prenant des risques mortels.

Bougane a également réitéré son engagement à créer des opportunités pour les jeunes au niveau national, soulignant l’importance de l’emploi et de l’entrepreneuriat local comme alternatives viables à l’immigration clandestine. « Il est de notre devoir en tant que leaders de fournir des solutions concrètes et durables à nos jeunes pour qu’ils puissent croire en leur avenir ici, au Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette visite, qui s’inscrit dans la continuité des efforts de Bougane pour être proche des préoccupations des populations, renforce l’image d’un leader politique engagé, soucieux du bien-être de ses concitoyens, particulièrement dans les moments de crise. Sa présence à Mbour a été fortement saluée par les autorités locales et les membres de la communauté, qui voient en lui un porte-parole des sans-voix et un acteur de changement.

Alors que la crise migratoire continue de sévir, le message de Bougane Guèye Dany résonne avec force : l’espoir doit se bâtir ici, à travers un travail acharné et une solidarité renforcée pour le développement du pays.

Hommage Émouvant à Mahammed Boun Abdallah Dionne : Un documentaire pour immortaliser un parcours exceptionnel

le Musée des civilisations noires a vibré au rythme de l’hommage rendu à l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, décédé le 5 avril 2024 en France. Un événement marquant a eu lieu avec la diffusion du film documentaire intitulé « Mahammed Boun Abdallah Dionne ou le parcours d’un loyal serviteur ».

Ce projet, initié par l’écrivain Amadou Diop, se veut un devoir moral pour mettre en lumière le profil et le patriotisme de cet éminent homme d’État. À travers ce film, Diop a voulu dévoiler les diverses facettes de Dionne, notamment ses liens politiques, professionnels, familiaux, religieux et interpersonnels. Le documentaire présente une série de témoignages poignants de personnalités politiques, de religieux, de membres de sa famille et de proches collaborateurs, tous unanimes sur la grandeur et le sens des responsabilités de Dionne.

Présent lors du visionnage, Boubacar Camara, candidat à la présidentielle de mars 2024, a exprimé son admiration pour l’ancien Premier ministre : « Mahammed Boun Abdallah Dionne est un homme extraordinaire. Lorsque j’ai publié un texte à l’occasion de son décès, je l’avais intitulé « Un homme courtois et cultivé s’en est allé après un dernier combat ». Cela se résume en trois mots : la courtoisie, la culture et le combat pour le Sénégal. Ce film vient à son heure. Il faut que ces personnes exceptionnelles qui ont servi le pays puissent être montrées en exemple. »

Ce documentaire ne se contente pas de rendre hommage ; il immortalise l’héritage d’un homme dont la loyauté, le patriotisme et le dévouement pour le Sénégal resteront gravés dans l’histoire. Par cette œuvre, Amadou Diop espère non seulement honorer la mémoire de Mahammed Boun Abdallah Dionne, mais aussi inspirer les jeunes générations en leur montrant ce que signifie servir son pays avec intégrité et dévouement.

Sokhna Dieng Mbacké célèbre la vie et l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké dans son nouvel ouvrage

Dans un hommage poignant et passionné, Sokhna Dieng Mbacké, épouse du guide spirituel Mouride Cheikh Modou Kara Mbacké, présente un récit captivant de leur vie commune à travers son dernier livre. Intitulé « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », cet ouvrage est bien plus qu’une simple biographie. Il témoigne des multiples décennies partagées avec celui qu’elle considère non seulement comme un époux, mais aussi comme un guide spirituel et un leader politique.

Selon les premières informations relayées par Dakarposte, le livre de Sokhna Dieng Mbacké s’annonce comme un best-seller, captivant ses lecteurs par son originalité et sa profondeur émotionnelle. Chaque page est imprégnée d’une passion dévorante et d’un profond respect pour la vie et l’œuvre de Cheikh Modou Kara Mbacké, président du Parti de la Vérité et du Développement (PVD).

La cérémonie de lancement de cet ouvrage très attendu est prévue pour le samedi 6 Juillet prochain au Musée des Civilisations Noires, situé à proximité du Grand Théâtre national Doudou N’diaye Coumba Rose de Dakar. Cet événement promet d’être un moment solennel où Sokhna Dieng Mbacké partagera avec le public les motivations et les inspirations qui l’ont poussée à écrire ce livre poignant.

À travers « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », Sokhna Dieng Mbacké offre non seulement un témoignage personnel mais aussi un éclairage précieux sur la vie intime et publique d’un leader spirituel et politique majeur au Sénégal. Ce livre est destiné à devenir une référence incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire contemporaine et à la spiritualité mouride.

En attendant sa sortie officielle, les attentes sont grandes autour de ce livre qui promet de toucher le cœur et l’âme de ses lecteurs, captivant par son récit vibrant et son regard unique sur l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024

🔴 Hommage aux soldats de Leral.net : Trois ans déjà
🔴 Modernisation des Cités Religieuses : Président Diomaye Faye élargit le programme

🔴 Tournoi féminin UFOA A U20 : le Sénégal conserve son titre
🔴 Coupe du Sénégal et le Championnat : La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels

Sénégal rend hommage à Lamine Diack avec deux journées de commémoration

Le président Lamine Diack, figure politique et sportive éminente du Sénégal, sera honoré à travers deux journées de commémoration les 7 et 8 juin prochains. Cette initiative vise à rendre hommage à sa mémoire et à son héritage, après son décès le 3 décembre 2021 à Dakar.

La cérémonie débutera le vendredi 7 juin 2024 à 17 heures à son domicile à Mermoz avec un récital du Coran suivi d’une session de « wazifa ». Le lendemain, samedi 8 juin à 16 heures, un match de Gala de Football aura lieu au stade Dakar Sacré Coeur pour célébrer la vie et les accomplissements de Lamine Diack.

Pour le comité d’organisation « Jalloré Lamine Diack », cet hommage est l’occasion de mettre en lumière la stature de cet « homme de foi et d’action », souvent comparé à Nelson Mandela, et de souligner son importance dans le panthéon des figures africaines marquantes.

Lamine Diack a laissé une empreinte indélébile sur le paysage politique et sportif du Sénégal. En tant qu’Inspecteur des Impôts et Domaines, il a occupé divers postes ministériels, démontrant sa polyvalence et son engagement envers son pays.

Sa passion pour le sport était indéniable. Il a excellé dans plusieurs disciplines sportives internationales, notamment le football et l’athlétisme, et a occupé des postes clés dans les organisations sportives nationales et internationales.

Lamine Diack a également été un acteur politique engagé, ayant occupé des postes de maire de Dakar et de député au Parlement sénégalais. Son dévouement envers son pays et son continent a été reconnu à maintes reprises tout au long de sa carrière.

Les deux journées de commémoration en l’honneur de Lamine Diack sont une occasion pour le Sénégal de se souvenir et de célébrer un homme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider les générations futures. Son parcours remarquable et son dévouement envers son pays resteront à jamais gravés dans les mémoires.

Hommage à Jules-François Bertrand Bocandé : Un Souvenir Inoubliable pour une Légende du Football Sénégalais

Le mardi 7 mai 2024 a marqué le 12e anniversaire de la disparition de la légende du football national, Jules-François Bertrand Bocandé. En cette occasion spéciale, un hommage vibrant a été rendu à l’ancien capitaine des Lions, dont l’héritage continue de marquer profondément le paysage du football sénégalais et international.

À travers une série d’événements, comprenant une table ronde, une exposition photo et la projection du film « Essamaye la panthère », la vie et le parcours de Bocandé ont été revisités, offrant ainsi une rétrospective émouvante de son impact inestimable sur le football.

Pour Mama Hann, coproductrice du film « Essamaye la panthère », cet hommage était une nécessité afin de préserver la mémoire de Bocandé, une figure emblématique du football sénégalais et un véritable patrimoine national. Son influence transcende les frontières, a-t-elle souligné, insistant sur l’importance de maintenir vivante sa mémoire et son héritage.

L’événement a également attiré plusieurs personnalités de renom, parmi lesquelles le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé. Ce dernier a salué l’initiative et a insisté sur l’importance de perpétuer la légende de Bocandé. « Jules a été une idole pour moi, une référence pour toute une génération », a-t-il déclaré, soulignant le rôle prépondérant que Bocandé a joué en tant que conseiller et modèle pour de nombreux joueurs au sein de l’équipe nationale.

Aliou Cissé a également mis en lumière le patriotisme de Bocandé et son engagement indéfectible envers l’équipe nationale, que ce soit sur le continent africain ou en Europe. Il a souligné l’importance de transmettre son histoire aux générations futures, afin que son héritage perdure.

Pour honorer la mémoire de Bocandé et diffuser son histoire à travers le pays, un programme de diffusion du film-hommage est prévu dans différentes localités du Sud, notamment à Bignona et Sédhiou, tout au long de la semaine.

Ensemble, ces initiatives témoignent de l’immense respect et de l’admiration que le peuple sénégalais voue à Jules-François Bertrand Bocandé, un véritable monument du football national dont le souvenir restera gravé dans les cœurs et les esprits pour les générations à venir.

Septième Hommage Annuel aux Soldats Tirailleurs Sénégalais: Une Commémoration Emouvante à Paris

Le 8 mai 2024 marquera le septième hommage annuel aux soldats tirailleurs sénégalais, avec une attention particulière portée à Serigne Fallou Fall et Serigne Sidy Ahmed Sy. La cérémonie se déroulera à Paris, à l’Arc de Triomphe, à partir de 16 h. Présidant l’association Serigne Falilou Fall, Serigne Cheikh Fall Khady Gueye, petit-fils de Cheikh Ibra Fall, a exprimé sa gratitude envers l’ambassadeur du Sénégal à Paris, Maguette Seye, le consul Amadou Diallo, et la vice-consule Aissata Dia, pour leur soutien.

Après la cérémonie, un dîner de gala aura lieu au Cercle National des Armées, place Saint-Augustin à Paris, selon les informations fournies par l’organisation. La commémoration sera enrichie par la présence de dignitaires religieux, notamment Serigne Cheikh Bintou Fall, khalife de Serigne Ablaye Fall Ndar, et une délégation de la famille religieuse de Tivaouane.

Serigne Falilou Fall, matricule 2222, a disparu pendant la Première Guerre mondiale. Fils aîné de Cheikh Ibra Fall, compagnon dévoué de Serigne Touba Khadim Rassoul, sa mémoire sera honorée lors de cet événement.

En France, le 8 mai est également l’occasion de rendre hommage aux milliers de soldats mobilisés inconnus qui ont combattu pour la nation française. L’événement débutera à Nice pour se conclure à Menton, au cimetière du Trabuquet où se trouve le mémorial du tirailleur. Serigne Cheikh Khady Abdoulaye Fall Ndar entreprend depuis quelques années de retrouver la tombe de son défunt parent en Europe.

Les organisateurs lancent un appel à la participation de tous pour assurer le succès de cet événement. Une cagnotte a été ouverte afin de collecter la somme de 5000€, destinée à financer la location de la salle.

Ousmane Sonko Rend Hommage à la Jeunesse Sénégalaise lors d’une Rencontre avec Mactar Mané

Au cours des années 2021 à 2023, Dakar et ses environs ont été le théâtre de plusieurs manifestations politiques, dont certaines ont vu la participation de fervents partisans d’Ousmane Sonko. Aujourd’hui Premier ministre, le leader de Pastef a récemment rencontré l’un de ces manifestants devenu célèbre sur les réseaux sociaux après la publication de ses photos : Mactar Mané.

Lors de ces manifestations, Mactar Mané s’est illustré en affrontant les forces de l’ordre et les grenades lacrymogènes, armé de cailloux et accompagné de milliers d’autres jeunes sénégalais. Pour Ousmane Sonko, il incarne la ferveur populaire qui a courageusement affronté gendarmes et policiers pour défendre le projet de Pastef.

Lors d’une réunion de son bureau politique, Sonko a exprimé son émotion en rencontrant Mactar Mané, qu’il considère comme le symbole parfait des militants anonymes qui ont cru en son projet et se sont battus sans relâche pour son succès. Dans un message chargé de reconnaissance, Sonko a rendu hommage à tous ces jeunes militants, représentés par Mactar Mané, et leur a assuré que leurs rêves et sacrifices continueront de guider l’action quotidienne de Pastef.

« À vous tous, milliers de Mactar Mané, je vous adresse mes hommages et vous garantis que vos rêves et sacrifices guideront notre action de tous les jours. Votre satisfecit sera notre seul baromètre et votre soutien notre plus sûre ressource. Hommage à la jeunesse sénégalaise ! », a écrit Ousmane Sonko, témoignant ainsi de sa gratitude envers ceux qui ont été au cœur du mouvement pour le changement au Sénégal.

Décès de Ibrahima Ndiaye, Ancien Directeur Général de l’Ageroute : Hommage à un Leader Visionnaire

Le Sénégal pleure la perte d’un de ses cadres émérites avec le décès de Ibrahima Ndiaye, ancien Directeur Général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Selon des sources concordantes, M. Ndiaye s’est éteint ce dimanche à l’étranger, où il recevait des soins médicaux.

Ibrahima Ndiaye était bien plus qu’un administrateur compétent ; il était un visionnaire dont les réalisations ont laissé une marque indélébile sur l’infrastructure routière du Sénégal. En tant que Directeur Général de l’Ageroute, il a dirigé avec détermination et ingéniosité les grands projets autoroutiers du pays.

Son leadership éclairé a été essentiel dans la conduite de chantiers d’envergure, contribuant ainsi à moderniser et à renforcer l’infrastructure routière du Sénégal. Sous sa direction, l’Ageroute a joué un rôle crucial dans la construction, la réhabilitation et l’entretien des routes, des ponts et des ouvrages d’art à travers le pays.

Au-delà de ses réalisations professionnelles, Ibrahima Ndiaye était également reconnu pour sa probité, son dévouement et son sens du service public. Son engagement envers l’amélioration des infrastructures routières du Sénégal était profondément ancré dans sa conviction que des routes de qualité sont essentielles pour favoriser le développement économique et social du pays.

Sa disparition laisse un vide immense dans le secteur de l’infrastructure routière du Sénégal et dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège de travailler à ses côtés. Mais son héritage perdurera à travers les routes qu’il a construites, les ponts qu’il a réhabilités et les vies qu’il a améliorées grâce à son travail acharné et son engagement indéfectible envers le progrès de son pays.

En ces moments de deuil, nous rendons hommage à la vie et à l’œuvre de Ibrahima Ndiaye. Son dévouement exemplaire et son leadership inspirant resteront gravés dans les mémoires, et son influence continuera de se faire sentir à travers les routes qu’il a tracées vers un avenir meilleur pour le Sénégal et ses citoyens.

Trent Alexander-Arnold rend hommage à Sadio Mané : « Un attaquant parfait »

Trent Alexander-Arnold et Sadio Mané ont partagé le vestiaire de Liverpool pendant plusieurs années, formant une paire redoutable sur le terrain. Ensemble, ils ont contribué à la victoire de Liverpool dans des compétitions majeures telles que la Premier League et la Ligue des champions.

Lors d’un entretien accordé à The Overlap et mené par l’ancien latéral droit de Manchester United, Gary Neville, Alexander-Arnold a exprimé son admiration pour son ancien coéquipier sénégalais, soulignant sa gratitude de n’avoir jamais eu à affronter Mané en match officiel.

« Sadio Mané est le seul joueur avec qui j’ai joué dont j’ai toujours pensé que je suis reconnaissant de n’avoir jamais eu à jouer contre lui », a déclaré Alexander-Arnold. Il a décrit Mané comme un attaquant « parfait » avec une combinaison unique de vitesse, de puissance et de précision devant le but. « Il avait tout. C’était un athlète. Probablement, je dirais qu’il était similaire à (Cristiano) Ronaldo. Il était rapide, puissant, pouvait marquer avec les deux pieds. C’était une menace constante pour tout le monde », a-t-il ajouté.

Après avoir quitté Liverpool en 2022, Sadio Mané a rejoint le Bayern Munich pour une saison. Il a ensuite pris la décision de rejoindre le club saoudien d’Al-Nassr. Malgré ces changements de club, le talent et l’impact de Mané sur le terrain continuent d’être reconnus et admirés par ses pairs et les fans de football du monde entier.

L’hommage de Trent Alexander-Arnold à Sadio Mané met en lumière le talent exceptionnel de l’attaquant sénégalais et son influence sur le jeu. Mané, comparé à des légendes du football telles que Cristiano Ronaldo, continue d’être une source d’inspiration pour les jeunes joueurs et une référence incontournable dans le monde du football.

Levée du Corps de Boun Abdallah Dionne : Ousmane Sonko rend un hommage émouvant à l’ancien Premier Ministre

Le Sénégal est en deuil après le décès de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, une figure politique respectée et estimée. Lors de la levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar, Ousmane Sonko, nouveau ministre et acteur majeur de la scène politique sénégalaise, a pris part à cette cérémonie pour rendre un dernier hommage à son regretté collègue.

Malgré les divergences politiques qui peuvent les séparer, Ousmane Sonko a tenu à souligner les qualités humaines et professionnelles de Boun Abdallah Dionne. Dans un moment poignant, il a partagé des anecdotes personnelles sur sa relation avec l’ancien Premier ministre, notamment le souci qu’il a exprimé pour sa santé lors de rumeurs sur son décès.

La levée du corps a été marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et officielles, témoignant de l’estime et du respect envers Boun Abdallah Dionne. Ousmane Sonko a saisi cette opportunité pour transmettre les condoléances du gouvernement et souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye à organiser des funérailles dignes pour l’ancien Premier ministre.

Cette cérémonie a été l’occasion pour Ousmane Sonko de rendre un hommage émouvant à Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière son dévouement envers le Sénégal. Bien que son départ laisse un vide dans la politique sénégalaise, son héritage et sa contribution resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler à ses côtés.

Rapatriement de la dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Hommage à un ancien Premier ministre

La dépouille de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, décédé vendredi dernier à Paris des suites d’une maladie, sera rapatriée au Sénégal ce mardi 9 avril 2024. Le vol HC 404 d’Air Sénégal aura pour triste mission de ramener sa dépouille à Dakar, comme l’a confirmé Christophe Lever du service Assistance funéraire de l’hôpital Pitié Salpêtrière, où il était hospitalisé.

Les détails concernant les funérailles et le lieu de recueillement avant le rapatriement ont également été divulgués par cette structure. Une cérémonie de recueillement, suivie de la levée du corps, est prévue ce lundi 8 avril à 14 heures 30 à la chambre funéraire de l’hôpital, après la toilette rituelle musulmane.

Mahammed Boun Abdallah Dionne, qui avait 64 ans, s’est éteint à Paris après avoir été gravement malade pendant la campagne électorale. Son absence remarquée lors du scrutin, remporté par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été un moment poignant pour le Sénégal. Son décès laisse un grand vide dans la politique sénégalaise, marquant la fin d’une carrière dédiée au service de son pays.

Cet événement tragique suscite une profonde tristesse parmi les Sénégalais et ceux qui ont eu l’occasion de travailler avec Mahammed Boun Abdallah Dionne. Son engagement, son dévouement et son intégrité resteront à jamais gravés dans les mémoires. En ces moments difficiles, des hommages lui seront rendus à travers tout le pays, témoignant de l’immense respect et de l’affection qu’il a inspirés à ses concitoyens.

Macron rendra un hommage national le 15 avril à Maryse Condé

Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’un hommage national sera rendu à l’écrivaine Maryse Condé, figure de proue de la littérature francophone et originaire de Guadeloupe, le 15 avril à la Bibliothèque nationale de France, située rue Richelieu, à Paris. Cette annonce a été confirmée par l’Elysée, suivant une information relayée par le site Outremers360.

Maryse Condé s’est éteinte dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 90 ans, à Apt, dans le Vaucluse. Elle laisse derrière elle un héritage littéraire impressionnant, marqué par un engagement humaniste et une exploration profonde des identités antillaise et noires.

Née le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre, Maryse Condé a consacré près de trente ouvrages, principalement des fictions, à l’histoire de l’Afrique et de sa diaspora, ainsi qu’à l’héritage de l’esclavage et aux identités noires. Son œuvre la plus célèbre, « Ségou », parue en deux tomes en 1984 et 1985, retrace le déclin de l’empire bambara au Mali, du XVIIIe siècle jusqu’à l’arrivée des colonisateurs français.

Dans un communiqué suite au décès de l’écrivaine, le président Macron a salué Maryse Condé comme une « géante des lettres », capable de capturer les chagrins et les espoirs, de la Guadeloupe à l’Afrique, en passant par la Caraïbe et la Provence, à travers une langue aussi lyrique que militante.

Le président du conseil départemental de Guadeloupe, Guy Losbar, a également appelé à un hommage national, soulignant le talent incommensurable de Maryse Condé.

Ayant vécu dans plusieurs pays d’Afrique, Maryse Condé a critiqué les limites du concept de « négritude » popularisé par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor. Entre 1995 et 2005, elle a dirigé le Centre d’études francophones de l’université de Columbia à New York, devenant ainsi une figure intellectuelle majeure aux États-Unis. Elle a ensuite choisi de passer sa retraite dans le sud de la France, à Gordes, dans le Luberon, où elle a poursuivi son engagement littéraire jusqu’à la fin.

Hommage de Mamadou Diagne Sy Mbengue à Macky Sall : « Le Peuple sénégalais vous dit merci… »

Dans un témoignage empreint de reconnaissance et de gratitude, Mamadou Diagne Sy Mbengue, Directeur Général de la SN HLM et Président de TBF, rend hommage au Président Macky Sall pour ses vingt années de service dévoué à la nation sénégalaise. Depuis avril 2004, date à laquelle leurs chemins se sont croisés, jusqu’à avril 2024, le parcours de Macky Sall a été marqué par des réalisations et des accomplissements qui ont profondément impacté le Sénégal.

Dans une lettre ouverte pleine de reconnaissance, Mamadou Diagne Sy Mbengue exprime sa gratitude envers Macky Sall pour son leadership éclairé et son engagement indéfectible envers son pays. Il souligne les multiples facettes de l’action présidentielle, de la construction d’infrastructures à l’amélioration de la vie quotidienne des Sénégalais, en passant par la promotion du développement économique et social à travers tout le pays.

Serigne Mboup : Hommage de ses militants à son engagement pour le Sénégal

Dans un témoignage émouvant, Ndiaya Mbow, Directrice de campagne du Président Serigne Mboup, a rendu hommage à son leader pour son dévouement sans faille envers le pays et sa vision économique éclairée. Malgré la défaite électorale de leur campagne, elle a tenu à mettre en lumière les idéaux portés par Serigne Mboup pour le développement du pays.

« Le Président Serigne Mboup est un homme vaillant, un véritable soldat de l’économie qui lutte inlassablement pour le progrès socio-économique de notre nation », a déclaré Ndiaya Mbow. Selon elle, l’épanouissement et la restauration de la dignité humaine passent par le travail acharné et le respect mutuel, des valeurs que Serigne Mboup incarne pleinement.

Les valeurs de « AND NAWLE AND LIGGUEY » du Président reflètent, selon elle, sa personnalité et son engagement. Ces valeurs sont également perçues comme un levier de création de richesse pour le pays.

L’entrée en politique de leaders de la stature de Serigne Mboup est motivée principalement par l’indignation face aux dérives du « système » qui pèsent sur le Sénégal. « Si aujourd’hui des hommes de sa stature ont rejoint la scène politique, c’est beaucoup plus pour exprimer leur indignation, sonner l’alarme et dénoncer les multiples dérives du « système » qui pèsent sur notre nation », a souligné la Directrice de campagne.

Ndiaya Mbow a exprimé un vœu pieux pour que : « YA ALLAH SWT, dans sa miséricorde, lui permette de partager et de concrétiser sa vision économique progressiste, décentralisée et patriotique avec tous les Sénégalais ». Elle espère ainsi voir un Sénégal plus prospère, plus juste et plus pragmatique où des termes comme « création d’emplois », « décentralisation et territorialisation des activités économiques » résonneront comme une réalité.

Hommage à Lomé : Les contributeurs de la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » salués pour leur générosité

Des entrepreneurs et des représentants gouvernementaux de plusieurs pays africains se sont réunis à Lomé pour honorer les entreprises ayant apporté une contribution significative à la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Cette initiative, visant à lutter contre le paludisme, a réuni des fonds considérables pour soutenir les efforts de prévention et de traitement de cette maladie dévastatrice.

Neuf entreprises ont été spécialement reconnues pour leurs contributions, qui se chiffrent à environ 6 millions de dollars US, soit près de 3,6 milliards de francs CFA, entre 2021 et 2024. Parmi les contributeurs distingués figurent le député béninois Aké Natondé, le président de « Malaria Free Uganda » Kenneth Mugisha, ainsi que le directeur d' »Anglogold Ashanti Malaria » au Ghana, Samuel Asiedu Agyei.

Malgré les efforts mondiaux pour réduire l’incidence du paludisme, cette maladie reste un problème majeur en Afrique subsaharienne, où 94% des cas sont recensés. Le paludisme représente également un fardeau économique important, pouvant réduire le PIB de certains pays africains jusqu’à 1,3%. Par conséquent, la participation du secteur privé est cruciale pour soutenir les objectifs nationaux de lutte contre le paludisme et mobiliser des ressources supplémentaires.

Initiée en 2020 par le groupe Ecobank et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM), la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » a permis de mobiliser 6 millions de dollars en contributions financières et en nature. Plus de soixante entreprises africaines se sont engagées dans cette initiative, apportant leur expertise pour renforcer la priorisation du paludisme et sensibiliser les décideurs politiques.

La cérémonie organisée à Lomé marque la clôture de la phase pilote de l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Les leçons tirées de cette phase permettront de documenter l’impact social de l’engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme. Lancée en 2014 au Sénégal, cette initiative continue de mobiliser des ressources et de sensibiliser la population à l’importance de combattre cette maladie mortelle.

Décès de la femme de l’adjudant-chef Didier Badji : hommage à une femme remarquable

La triste nouvelle du décès de Madame Daba Diouf, épouse de l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, a été annoncée par le député Guy Marius Sagna. Son départ laisse derrière elle un héritage de bravoure, de détermination et de courage, mais également un mystère entourant la disparition de son époux, survenue en novembre 2022 lors d’une partie de pêche où il a été porté disparu, en même temps que le sergent Fulbert Sambou.

Madame Badji, décédée en France où elle exerçait son métier, a été saluée par Sagna comme une femme remarquable, brillante élève et étudiante, médecin dévouée tant à Mbour qu’en France. Elle a combattu avec force un cancer jusqu’à la victoire, mais a finalement succombé, le jour même de son anniversaire, à l’âge de 45 ans.

La douleur de sa perte est exacerbée par le mystère entourant la disparition de son époux, laissant leurs enfants dans l’incertitude et la question incessante : « Maman, où est notre papa Didier Badji ? »

Guy Marius Sagna exprime ses sincères condoléances à la famille de Madame Badji, soulignant le lien fort qu’il entretenait avec elle, la considérant comme une sœur. Il rappelle également ses efforts pour combattre la discrimination dont son époux, en tant que gendarme, avait été victime, et exhorte à lutter contre toutes formes d’injustice et de discrimination.

30 janvier 2004-30 janvier 2024 : Hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui persiste après 20 ans

Vingt ans se sont écoulés depuis la disparition tragique de Pape Babacar Mbaye, une figure marquante du Parti Socialiste sénégalais, rappelant à tous que les belles âmes continuent de briller bien au-delà de leur existence terrestre. Né le 15 avril 1967 et décédé le 30 janvier 2004 à l’âge de 36 ans, Mbaye a laissé un héritage politique durable et un souvenir impérissable.

Ancien secrétaire général des jeunesses socialistes, il incarnait le renouveau et la jeunesse au sein du Parti Socialiste. Aux côtés de son camarade et ami Khalifa Sall, il portait l’espoir et la vitalité de la jeunesse socialiste de Colobane. Malgré son passage éphémère sur la scène politique, Mbaye a inscrit des pages mémorables dans l’histoire du Parti Socialiste.

Son engagement sincère et son refus de dévier de ses convictions socialistes ont fait de lui un exemple pour la jeunesse du PS. Dans un paysage politique où les frontières idéologiques semblent s’estomper, Pape Babacar Mbaye a résolument maintenu le cap du socialisme, refusant même des offres tentantes lors de la première alternance en 2000.

Ministre chargé des Relations entre les Assemblées de 1998 à 2000, puis député à l’Assemblée Nationale jusqu’à son décès, Mbaye a laissé un vide difficile à combler. Sa fille unique, Ghäels Babacar Mbaye, orpheline à l’âge de 4 ans après la disparition de son père, a courageusement pris la relève, suivant fièrement les traces de celui qu’elle considère comme sa muse et son idole.

Dans une lettre posthume lors du 17e anniversaire de la disparition de son père en janvier 2021, Ghäels Babacar Mbaye écrivait : « Mon père que j’ai connu à travers sa famille, ses amis et sympathisants, représente ma muse, mon idole en tout et pour tout. Nous avons les mêmes traits, lui et moi. Le même sourire. La même fougue. Nous nous exprimons de la même manière. Donc, ce qui nous lie est très précieux ; ça va au-delà d’un lien sanguin. Je dirais plutôt que c’est une connexion particulière ».

Aujourd’hui, à l’aube du 30 janvier 2024, nous rendons hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui continue de briller dans le cœur des Sénégalais, rappelant que certaines âmes ne meurent jamais et que leur impact perdure à travers le temps.

Le Sénégal perd une héroïne de la lutte contre le paludisme : Hommage à Oumoul Khayri Sow

Oumoul Khayri Sow était bien plus qu’une militante contre le paludisme. Elle était une force motrice, une source d’inspiration pour de nombreux Sénégalais, et son engagement infatigable a contribué de manière significative aux progrès réalisés dans la prévention et le traitement du paludisme dans le pays.

Le paludisme reste l’une des principales causes de décès au Sénégal, mais le travail acharné et la détermination de personnes comme Oumoul Khayri Sow ont contribué à inverser la tendance et à sauver d’innombrables vies.

En cette période de deuil, la nation sénégalaise se souvient avec gratitude de la vie et de l’œuvre d’Oumoul Khayri Sow. Son héritage perdurera à travers les générations, continuant d’inspirer ceux qui luttent pour un Sénégal et un monde sans paludisme.

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