La Fédération Malienne de Football soutient Mohamed Camara accusé d’Homophobie

La Fédération malienne de football a officiellement exprimé son soutien à Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, suite aux accusations d’homophobie portées contre lui après un match de Ligue 1 dimanche dernier. Dans un communiqué publié mercredi, la Fédération a défendu le droit du joueur à la liberté d’expression.

« La Fédération malienne de football soutient Mohamed Camara dans l’exercice de sa liberté d’expression et son corollaire, (celle) de ne pas s’exprimer« , a-t-elle déclaré. Elle a souligné que les joueurs, en tant que citoyens, doivent voir leurs droits fondamentaux protégés en toutes circonstances.

Mohamed Camara a été critiqué pour avoir masqué le logo contre l’homophobie floqué sur son maillot lors du dernier match du Championnat de France. Cette initiative faisait partie d’une campagne de lutte contre les discriminations, organisée par la Ligue de football professionnel (LFP). Le geste du milieu de terrain a suscité une vive réaction, notamment de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, qui a qualifié ce comportement d’inadmissible et a appelé à des sanctions sévères contre le joueur et son club.

Au Mali, où 95% de la population est musulmane selon le rapport 2022 du département d’État américain sur la liberté de religion dans le monde, les réactions ont été majoritairement en faveur de Mohamed Camara. De nombreuses personnalités et compatriotes maliens ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux, invoquant le respect des convictions personnelles et religieuses du joueur.

Le Mali, bien qu’il n’ait pas de sanctions pénales en vigueur contre l’homosexualité, est un pays où les valeurs religieuses et traditionnelles jouent un rôle crucial. Ces valeurs ne tolèrent généralement pas la pratique de l’homosexualité, créant ainsi un terrain complexe pour les discussions sur les droits LGBTQ+ et les initiatives de lutte contre l’homophobie.

La situation de Mohamed Camara illustre les défis auxquels sont confrontés les athlètes pris entre les exigences de campagnes internationales contre les discriminations et les attentes culturelles et religieuses de leur pays d’origine. La Fédération malienne de football, en soutenant Camara, rappelle l’importance du respect des libertés individuelles dans un contexte de pluralité d’opinions et de croyances.

Homophobie dans le Football : Appel à des sanctions après le geste de Mohamed Camara

Le monde du football français est secoué par une nouvelle controverse concernant l’homophobie, suite au geste de Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, lors d’un match de Ligue 1 contre Nantes. Camara a recouvert le logo contre l’homophobie floqué sur son maillot, déclenchant une réaction rapide de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, qui a exigé des sanctions sévères contre le joueur et son club.

Le geste de Camara, qui a utilisé des straps pour couvrir le logo lors du match, a suscité l’indignation dans le milieu du football français et a relancé le débat sur la lutte contre l’homophobie dans le sport. Alors que la Ligue de football professionnel (LFP) mène une campagne de sensibilisation contre les discriminations, le comportement de Camara est perçu comme allant à l’encontre de ces efforts.

La ministre des Sports a exprimé son mécontentement lors d’une intervention sur RTL, appelant à des sanctions fermes à la fois contre le joueur et son club. Pour elle, un tel comportement est inacceptable et doit être condamné avec la plus grande fermeté. Cette demande de sanctions vise à envoyer un message clair sur la tolérance zéro envers l’homophobie dans le sport professionnel.

Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des organisations et des militants des droits LGBTQ+ appelant également à des mesures fermes contre Camara et l’AS Monaco. Pour eux, ce geste est un affront à la lutte contre l’homophobie et doit être traité avec sérieux par les autorités du football français.

Cependant, certains observateurs soulignent que de tels incidents sont rares et ne représentent pas l’ensemble du football français. Ils mettent en avant les progrès réalisés ces dernières années dans la lutte contre l’homophobie dans le sport, tout en reconnaissant qu’il reste encore beaucoup à faire pour créer un environnement inclusif et respectueux pour tous les joueurs et supporters.

En fin de compte, cet incident met en lumière l’importance de poursuivre les efforts pour combattre l’homophobie dans le football et le sport en général. Il souligne également le rôle crucial des autorités sportives, des clubs et des joueurs dans la promotion de la diversité et de l’inclusion sur et en dehors du terrain.

Inquiétudes soulevées par « Mediapart » concernant Bassirou Diomaye Faye : Bigamie et Homophobie

L’installation de Bassirou Diomaye Faye en tant que nouveau président du Sénégal a suscité un mélange d’espoir et d’inquiétude au sein de la communauté des droits de l’homme, selon le journal d’investigation « Mediapart ».

Edwy Plenel, co-fondateur et ancien directeur de « Mediapart », a exprimé ces préoccupations sur les réseaux sociaux, notant spécifiquement les inquiétudes concernant la bigamie présumée de Bassirou Diomaye Faye ainsi que l’homophobie présumée de son parti, le Pastef.

« Sénégal : devenu président à sa sortie de prison, l’opposant Diomaye Faye (44 ans) entend, sans fracas, remettre en cause le statu quo néocolonial. Mais sa bigamie et l’homophobie de son parti alarment les militant·es de l’égalité des droits », a écrit Plenel dans un post.

Cette publication a suscité de vives réactions, notamment de la part de l’avocat d’Ousmane Sonko, Juan Branco, qui a répondu en pointant du doigt l’hypocrisie apparente de Plenel en mentionnant les affaires personnelles de François Hollande, ancien président français.

« Ton meilleur ami François Hollande, il était quoi ? », a interrogé Juan Branco, insinuant les sorties nocturnes de l’ancien président français pour rencontrer sa compagne.

Ces échanges soulèvent des questions sur la responsabilité des dirigeants politiques en matière de vie privée et de respect des droits de l’homme, ainsi que sur la manière dont ces questions sont abordées et débattues dans le contexte politique et médiatique actuel.

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