Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement envers les droits humains lors d’une audience avec Amnesty International

Le vendredi 3 mai 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, en compagnie de représentants de l’organisation au Sénégal et en Afrique. Cette rencontre, rapportée par Seydi Gassama, directeur exécutif de la section Amnesty International au Sénégal, a été l’occasion pour le président Faye de réaffirmer son engagement envers la protection des droits humains et la bonne gouvernance économique et financière.

Lors de cette audience, le président Faye a exprimé sa détermination à prendre des initiatives concrètes visant à renforcer la protection des droits humains sur le territoire sénégalais. Il a également souligné l’importance de la promotion de la paix et des droits humains tant au niveau régional qu’international.

Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, le chef de l’État a manifesté ses préoccupations concernant la situation à Gaza, dénonçant les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui y ont lieu. Cette prise de position démontre l’engagement du gouvernement sénégalais envers la défense des droits fondamentaux, tant au niveau national qu’international.

Cette audience témoigne de la volonté du président Faye de collaborer avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International pour promouvoir une culture des droits humains et de la bonne gouvernance, contribuant ainsi à renforcer l’état de droit et la démocratie au Sénégal.

Manifestation réprimée au Bénin : la tension persiste autour du coût de la vie et des droits humains

La capitale économique du Bénin, Cotonou, a été le théâtre de manifestations samedi, alors que des syndicats et des citoyens exprimaient leur mécontentement face au coût de la vie croissant dans le pays. Les autorités ont réagi en envoyant la police pour disperser les manifestants, utilisant des gaz lacrymogènes pour les disperser. Un correspondant de l’AFP a rapporté que des petits groupes de manifestants ont été encerclés par les forces de l’ordre avant d’être dispersés.

La Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin) a déclaré que son dirigeant, Anselme Amoussou, avait été interpellé par la police, et plusieurs manifestants auraient également été arrêtés. Cette répression a suscité des réactions de la part des manifestants et de la population, exprimant leur frustration face à ce qu’ils considèrent comme une répression systématique des manifestations pacifiques dans le pays.

La manifestation de samedi intervient dans un contexte de mécontentement généralisé concernant le coût de la vie au Bénin. Les citoyens se plaignent de l’augmentation des prix des produits de première nécessité et de l’impact négatif sur leur qualité de vie. Certains dénoncent également une atteinte aux droits humains fondamentaux, affirmant que les autorités répriment systématiquement toute forme de dissidence.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon en 2016, le Bénin a été le théâtre d’une répression croissante contre l’opposition politique et la société civile. De nombreux dirigeants de l’opposition ont été emprisonnés ou contraints à l’exil, et la liberté de la presse a été fortement restreinte, selon des organisations de défense des droits de l’homme.

La situation économique du Bénin reste précaire, malgré une économie résiliente en 2023. Les critiques accusent le gouvernement de ne pas répondre efficacement aux préoccupations de la population en matière de coût de la vie et de droits humains, alimentant ainsi un climat de mécontentement et de tension dans le pays.

QNET se dissocie des allégations de trafic d’êtres humains et clarifie son modèle commercial

Dans une récente déclaration, QNET a réagi aux allégations selon lesquelles l’entreprise serait liée à un réseau de trafic d’êtres humains, suite à l’arrestation de 24 personnes dans le district Liberté 1, impliquant des Guinéens, des Gambiens et des Sénégalais. L’entreprise a catégoriquement nié toute association avec ces activités et a mis en garde contre la description erronée de son modèle commercial.

QNET, une entreprise leader spécialisée dans le style de vie et le bien-être, utilise un modèle commercial de vente directe pour proposer une gamme variée de produits exclusifs visant à promouvoir une vie plus saine et équilibrée. Son portail de commerce électronique permet aux clients du monde entier d’accéder à ces produits, tandis que de nombreux clients choisissent de devenir des distributeurs indépendants pour bénéficier de commissions sur les ventes.

L’entreprise souligne qu’elle ne tolère pas la migration illégale ou la traite des êtres humains et que ses activités peuvent être menées légalement à distance, sans nécessiter de déplacements entre les pays. M. Biram Fall, directeur général régional de QNET pour l’Afrique subsaharienne, a fermement rejeté les allégations et s’est engagé à changer les perceptions du public sur l’entreprise.

QNET a également lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Dites non au Sénégal » pour informer les communautés sur les dangers des offres d’emploi frauduleuses qui pourraient conduire à la traite des êtres humains. Cette campagne comprend des publicités radiophoniques, des panneaux d’affichage et des initiatives sur les médias sociaux.

En outre, l’entreprise collabore avec les agences de sécurité et gouvernementales pour empêcher toute utilisation abusive de son nom et faciliter les poursuites pénales contre ceux qui exploitent sa marque à des fins d’escroqueries ou d’activités illégales. Une ligne d’assistance téléphonique de conformité WhatsApp a été mise en place pour signaler les activités contraires à l’éthique.

QNET, depuis sa création en 1998, s’est engagé à fournir des produits de haute qualité et à promouvoir le bien-être, tout en respectant les normes les plus élevées de l’industrie. L’entreprise est membre de plusieurs associations de vente directe à travers le monde et est également impliquée dans le parrainage de plusieurs événements sportifs mondiaux, mettant en avant son engagement envers l’excellence.

Découverte macabre à Birkelane : Des ossements humains trouvés sur un chantier, les travaux suspendus

Une découverte sinistre a perturbé les travaux sur un chantier dans la commune de Ségré Gatta, région de Kaffrine, à Birkelane. Des ossements humains ont été mis au jour, forçant la suspension immédiate des opérations et l’ouverture d’une enquête par les autorités compétentes, notamment la gendarmerie.

L’équipe de l’Ageroute, chargée du chantier dans le cadre du projet de construction de la route Mabo – Birkelane, a été confrontée à cette trouvaille macabre alors qu’elle prévoyait l’implantation d’un marché sur le site désigné par la mairie de Ségré Gatta.

Les ouvriers, creusant le sol dans le cadre de leurs activités, ont découvert des ossements humains enfouis. Alertée par cette découverte troublante, l’entreprise en charge du chantier a immédiatement informé les autorités compétentes, conduisant à l’intervention de la brigade territoriale de Birkelane, sous le commandement du capitaine Abdoulaye Samba Bâ.

Les premières constatations ont révélé que le site désigné par la mairie pour le marché était autrefois un cimetière, abandonné depuis les années 1924. Cette révélation a suscité des réactions parmi les habitants, certains d’entre eux ayant des liens personnels avec ce lieu chargé d’histoire.

Un notable local, A. Niass, a témoigné aux autorités que son grand-père avait été enterré sur ce site en 1952, et qu’il avait lui-même érigé une tombe à cet endroit en 2008. Ces informations ont souligné l’importance historique du site et ont mis en lumière la nécessité de traiter cette découverte avec respect et précaution.

Dans l’attente d’une solution concertée entre la mairie et l’Ageroute, les travaux sur le chantier ont été interrompus. Cette découverte rappelle l’importance de prendre en compte l’histoire et la signification des sites avant d’entreprendre des projets de développement, soulignant la nécessité de protéger et de préserver le patrimoine historique et culturel de la région.

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