Sénégal : Mamina Daffé et Ibrahima Cissé placés sous mandat de dépôt pour une affaire de détournement de fonds publics

Mamina Daffé, ancien coordonnateur national du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac), et Ibrahima Cissé, directeur général de la société Tida, ont été placés sous mandat de dépôt après une série de déboires judiciaires marqués par deux retours de parquet. Les deux hommes ont ainsi passé leur première nuit en détention.

Les poursuites judiciaires font suite à une enquête menée par le Pool judiciaire financier, dans le cadre de la politique de reddition des comptes instaurée par les autorités sénégalaises. Selon les premiers éléments de l’enquête, les accusations visent Ibrahima Cissé pour escroquerie sur les deniers publicsfaux et usage de faux en écritures privées de banque, ainsi que blanchiment de capitaux. Quant à Mamina Daffé, il est poursuivi pour complicité d’escroquerie sur les deniers publics et blanchiment de capitaux.

Les faits reprochés aux deux mis en cause concernent une somme estimée à plus de 680 millions de francs CFA, selon les informations relayées par la presse locale. Le préjudice résulterait de pratiques financières irrégulières et de transactions douteuses orchestrées dans le cadre du programme Prodac, destiné à promouvoir le développement agricole communautaire au Sénégal.

Cette affaire suscite une vive réaction de l’opinion publique, particulièrement en raison des enjeux socio-économiques liés au Prodac. Le programme, qui avait pour objectif de favoriser l’insertion des jeunes dans l’agriculture et de soutenir le développement rural, se trouve désormais entaché par des soupçons de malversations financières. Pour rappel, le Prodac avait déjà été au cœur de controverses dans le passé, avec des suspicions de mauvaise gestion et de détournement de fonds.

Les deux accusés devront désormais répondre des charges retenues contre eux devant le tribunal. En attendant le procès, ils resteront en détention provisoire. Leurs avocats n’ont pas encore réagi publiquement, mais l’affaire pourrait prendre une ampleur significative si d’autres personnes sont impliquées ou si de nouveaux éléments viennent renforcer les accusations.

L’inculpation de Mamina Daffé et d’Ibrahima Cissé s’inscrit dans un contexte de lutte renforcée contre la corruption au Sénégal, avec une série de mesures visant à assainir la gestion des ressources publiques. Cependant, ce dossier met une fois de plus en lumière les défis persistants en matière de transparence et de gouvernance dans les programmes publics.

Cette affaire sera suivie de près dans les prochains jours, alors que la société sénégalaise attend que justice soit faite, non seulement pour sanctionner d’éventuelles fautes, mais aussi pour restaurer la confiance dans les initiatives de développement destinées aux populations vulnérables.

Affaire Prodac : Mamina Daffé et Ibrahima Cissé placés sous mandat de dépôt pour détournement de fonds

Dans le cadre de l’enquête sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), deux figures clés viennent d’être mises en cause. Mamina Daffé, ancien coordinateur du Prodac, et Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida, ont été placés sous mandat de dépôt ce lundi par le juge du pool financier. Ils sont accusés de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux, des infractions portant sur un montant de 682 millions de FCFA.

L’enquête, qui fait suite à une série de contrôles et d’audits au sein du Prodac, a relevé de graves irrégularités dans la gestion des fonds publics, avec des soupçons de transactions suspectes impliquant les deux responsables. Les investigations, menées en collaboration avec des experts financiers, ont mis en lumière des mouvements de fonds et des transferts atypiques, lesquels auraient directement conduit au placement en détention des deux prévenus.

Leur face-à-face avec le juge du pool financier, tenu ce lundi, s’est soldé par leur placement en détention provisoire à la prison de Rebeuss. Cette mesure vient en réponse aux inquiétudes du parquet concernant un risque potentiel de fuite ou d’entrave à l’enquête.

Les implications de cette affaire continuent de secouer l’opinion publique et la classe politique, d’autant plus que le Prodac a été présenté comme une initiative phare en matière de développement agricole et de lutte contre le chômage rural. La question des responsabilités, notamment celle des superviseurs et autres collaborateurs du programme, reste en suspens, alors que d’autres auditions pourraient avoir lieu dans les jours à venir.

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