Idrissa Seck S’exprime sur l’Interdiction du Voile dans les Établissements Privés Catholiques

L’ancien Premier Ministre et ex-candidat à la présidentielle de mars 2024, Idrissa Seck, a pris position dans le débat sur l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques. Dans une déclaration adressée à la presse, Seck a rappelé l’importance de l’unité nationale au sein de la diversité qui caractérise le peuple sénégalais.

« Je voudrais inviter tout le monde, les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et l’ensemble des citoyens à garder à l’esprit que, le peuple sénégalais, c’est un peuple pluriel, mais uni. Pluriel dans ses confréries, dans ses ethnies, dans ses esprits politiques, » a-t-il souligné. Selon lui, le Sénégal doit s’appuyer sur cette diversité pour renforcer son unité nationale.

L’ancien Maire de Thiès et ancien Premier Ministre sous le régime de Wade a insisté sur le rôle primordial de l’État dans la promotion de cette unité. « Le premier devoir de l’État est d’organiser l’unité de la Nation et le rassemblement autour d’une seule préoccupation : abréger les souffrances des populations et abandonner les défenses des intérêts personnels pour se mettre résolument au service du peuple, » a-t-il déclaré.

Ces propos interviennent dans un contexte de débat intense sur la question de l’interdiction du port du voile dans certains établissements privés catholiques du pays. Les opinions sont partagées, certains soutenant la liberté religieuse tandis que d’autres plaident pour le respect des règlements internes des institutions éducatives.

Idrissa Seck appelle ainsi à une réflexion collective et apaisée, mettant en avant la nécessité de privilégier l’intérêt général et l’unité nationale face à des enjeux potentiellement divisifs. Par cette intervention, il souhaite rappeler aux Sénégalais l’importance de la cohésion sociale dans un pays riche de sa diversité culturelle et religieuse.

Trafic de cocaïne : le fils d’Idrissa Seck nie toute implication

Pape Abdoulaye Seck, le fils de l’ancien Premier ministre et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a récemment été placé en garde à vue par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il est entendu dans le cadre de l’affaire Sylvain Bathiapara Mendy, un présumé trafiquant de drogue arrêté à Keur Ayib avec 18 kilos de cocaïne.

Lors de son interrogatoire, Pape Abdoulaye Seck a fermement nié toute implication dans ce trafic de drogue. Il a admis connaître Sylvain Bathiapara Mendy depuis Paris, mais a précisé que leur relation était strictement commerciale. Seck a expliqué aux enquêteurs qu’il avait vendu un quad à Mendy pour la somme de 3 millions de francs CFA. C’est pour finaliser cette transaction, notamment en remettant la carte grise du véhicule, qu’il s’était rendu chez Mendy.

L’arrestation de Pape Abdoulaye Seck a eu lieu dans des circonstances particulières. Il a été interpellé à la clinique où son épouse venait d’accoucher. Ce contexte familial difficile a ajouté une dimension humaine à cette affaire, puisque le baptême du nouveau-né a dû se dérouler en l’absence de son père.

L’enquête se poursuit

L’affaire, qui suscite beaucoup d’attention en raison du profil des personnes impliquées, est encore en cours d’investigation. Les autorités continuent de rassembler des preuves et de vérifier les déclarations faites par les différents suspects. La presse suit de près les développements, et le public attend des éclaircissements sur cette affaire complexe.

En attendant, la famille Seck fait face à une période difficile, marquée par des allégations graves et un examen public intense. L’évolution de l’enquête déterminera les suites judiciaires pour Pape Abdoulaye Seck et les autres personnes impliquées.

COMMUNIQUÉ

La plateforme Idy Président 2024 s'est réunie ce dimanche 14 mars à Thiès et a procédé à l'évaluation de la présidentielle de mars 2024.

Considérant que le président Macky Sall était à son second et dernier mandat et, considérant son jeu politique équivoque, marqué par son fameux ni oui ni non, Souleymane Ciss et compagnie avaient décidé de démissionner de l’Alliance pour la République et de l’inviter solennellement à ne pas tomber sous l’escarcelle des partisans du troisième mandat afin de ne pas entraîner le pays dans une crise préélectorale sans précédent.

Considérant le contexte de l’élection présidentielle caractérisé par la dissension des Sénégalais et la remise en cause des principes démocratiques. Ainsi que l’exploitation de pétrole et de gaz en prévision, dans une situation géopolitique tendue, avec des conflits et une instabilité généralisée dans les pays frontaliers, formant ainsi une sorte de ceinture de feu autour du Sénégal. Nous avions estimé dans ce contexte, que le profil du président Idrissa Seck était le mieux adapté, et nous nous étions investis pleinement dans sa coalition pour soutenir sa candidature.

Le peuple sénégalais dont nous saluons sa maturité démocratique et sa sérénité, a décidé autrement en accordant sa confiance au président Bassirou Diomaye Faye, que nous félicitons pour sa belle victoire sans conteste, et lui souhaitons plein succès dans sa mission au service du peuple.

Au Conseil Constitutionnel, nous lui marquons notre profond respect. L’histoire retiendra sa résilience face aux tentatives de perturbation du processus électoral, entraînant ainsi le report sine die de la présidentielle du 25 février 2024 à seulement dix heures de son ouverture. Sa responsabilité et sa détermination ont évité le risque de se retrouver dans un vide juridique. Et avec l’aide de Dieu, la démocratie sénégalaise, partie pourtant pour être la risée du monde et de l’Afrique en particulier, s’est hissée de la plus belle manière.

Considérant le rôle crucial joué par le Conseil Constitutionnel, nous prônons pour plus de prérogatives à son endroit. En ce sens, nous exhortons le président de la République, monsieur Bassirou Diomaye Faye, à placer la réforme judiciaire comme priorité absolue. Bien que des défis économiques et sociaux soient une réalité, il n’en demeure pas moins que la justice reste le pilier fondamental de toute société démocratique. Sans un système judiciaire fort et équitable, sans le sentiment d’égalité de tous, particulièrement du faible vis-à-vis du fort, devant la loi, les efforts consentis dans d’autres secteurs seront compromis et la perspective de la réconciliation nationale deviendra illusoire.

Au demeurant, nous annonçons la dissolution de la Plateforme Idy Président 2024 qui, pour nous, n’a plus sa raison d’être. Toutefois, notre engagement politique reste intact et nous poursuivons notre lutte effrénée en tant que sentinelle de la démocratie, de la justice et du développement, en quête d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens.

Souleymane Ciss, Ex Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024.

Décès de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye : Le Parti REEW MI et Idrissa Seck expriment leur profonde tristesse

Le décès de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye a plongé la classe politique sénégalaise dans la consternation. Le Parti REEW MI, ainsi que son Président, Idrissa Seck, ont tenu à exprimer leur profonde tristesse et leur compassion à l’égard de la famille du défunt et de tous les membres de la Coalition Idy 2024.

Dans un communiqué officiel, le Parti REEW MI et Idrissa Seck ont tenu à rendre hommage à El Hadji Malick Gueye, saluant sa contribution à la vie politique du Sénégal et son dévouement en tant que député. Ils ont présenté leurs sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble des membres de la Coalition Idy 2024, soulignant la perte d’un membre éminent et dévoué de la communauté politique sénégalaise.

La levée du corps de l’Honorable député est prévue pour le dimanche 14 avril 2024 à 10 heures à l’Hôpital Fann de Dakar. Par la suite, l’enterrement se tiendra à 17 heures à Médina Baye Kaolack, permettant à la famille, aux amis et aux collègues de rendre un dernier hommage à El Hadji Malick Gueye.

La disparition de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye laisse un grand vide au sein de la scène politique sénégalaise. Son engagement, sa passion et son dévouement resteront gravés dans les mémoires, témoignant de son dévouement indéfectible envers son pays et ses concitoyens.

En ces moments douloureux, le Sénégal perd un de ses fils les plus engagés et dévoués. Le Parti REEW MI et Idrissa Seck, tout comme de nombreux Sénégalais, pleurent la perte d’un homme politique de valeur. Leur soutien et leurs pensées accompagnent la famille et les proches de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye dans cette épreuve difficile.

Idrissa Seck : Un engagement renouvelé malgré les résultats électoraux

Après l’échec électoral qui l’a vu obtenir moins de 1% des suffrages à la dernière présidentielle, Idrissa Seck, l’ancien maire de Thiès, a brisé le silence. Dans une déclaration empreinte de démocratie et de respect pour la décision du peuple, il a exprimé son acceptation des résultats et sa volonté de continuer à servir le pays.

Idrissa Seck a souligné que malgré ces résultats, il reste engagé au service du Sénégal. Ses paroles résonnent comme un rappel de son dévouement envers son pays, indépendamment des circonstances politiques. « Je resterai toujours au service du pays, quelles que soient les circonstances », a-t-il affirmé.

L’ex-Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a également appelé les nouveaux dirigeants à tenir leurs promesses envers le peuple sénégalais, notamment en ce qui concerne la lutte contre la cherté de la vie, la création d’emplois pour les jeunes et l’amélioration de la justice.

Lors de la prière de la Korité à la mosquée de Moussanté de Thiès, Idrissa Seck a présenté ses vœux à tous les citoyens de Thiès et du Sénégal. Il a prié pour que la miséricorde d’Allah se répande sur le pays, que la paix règne et que la prospérité soit au rendez-vous.

Ces déclarations témoignent de la résilience et de la détermination d’Idrissa Seck à continuer à contribuer au bien-être et au développement du Sénégal, malgré les revers politiques. Son engagement envers le service public reste inébranlable, et son appel à l’unité et à la prospérité pour tous résonne comme un message d’espoir pour l’avenir du pays.

Idrissa Seck réagit après la Présidentielle : Attente des résultats officiels

Idrissa Seck, candidat malheureux à l’élection présidentielle de dimanche dernier, a livré sa première réaction. Le leader de Rewmi a choisi de ne pas féliciter explicitement Bassirou Diomaye Faye, préférant attendre la publication officielle des résultats par les instances compétentes.

« Dans l’attente de la publication des résultats de l’élection par les instances habilitées, je félicite le peuple sénégalais qui s’est exprimé clairement et dans le calme. Je félicite l’administration sénégalaise en charge de l’organisation du scrutin. Je remercie les leaders, militants et sympathisants de notre coalition et tous les Sénégalais qui ont voté pour nous. Vive le Sénégal. Vive la République », a déclaré Idrissa Seck.

Cette déclaration de Seck souligne son respect pour les processus démocratiques et les institutions en charge de l’organisation et de la certification des élections. En ne félicitant pas explicitement le vainqueur présumé, il préfère s’en remettre aux résultats officiels, mettant ainsi en avant son attachement au respect des procédures légales et à la transparence électorale.

Premières tendances électorales : Défaites majeures pour Khalifa Sall, Amadou Bâ, Idrissa Seck et Cie

Après une journée de vote intense lors de l’élection présidentielle au Sénégal, les premiers résultats ont commencé à émerger, révélant des défaites significatives pour plusieurs candidats notables, dont Amadou Bâ, Khalifa Sall, Barthélemy Dias et Idrissa Seck.

Au bureau de vote numéro 9 du centre de vote HLM Grand-Médine, Amadou Bâ, candidat de la coalition BBY, a été largement devancé par Bassirou Diomaye Faye, selon les chiffres rapportés. Faye a remporté 237 voix contre 84 pour Bâ, signant ainsi une défaite remarquable pour le représentant de la coalition au pouvoir.

Barthélemy Dias, le maire actuel de Dakar et allié de Khalifa Sall, a également subi une défaite dans son bureau de vote à l’école Masse Massaer Niang (bureau numéro 1). Les partisans de Khalifa Sall ont recueilli 70 voix contre 218 pour Diomaye Faye, témoignant d’une mobilisation électorale en faveur du candidat de l’opposition.

Par ailleurs, Idrissa Seck, ancien Premier ministre et ex-maire de 15, a également connu un revers dans son bureau de vote. Obtenant seulement 61 voix à l’école Malick Kaïré, bureau numéro 4 à Thies Ouest, Seck a été surpassé par Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté 161 voix.

Élection Présidentielle : Idrissa Seck Largement Devancé par Bassirou Diomaye Faye dans son Bureau de Vote

Les derniers résultats électoraux révèlent un scénario difficile pour Idrissa Seck dans l’élection présidentielle en cours. Dans son bureau de vote situé à l’école élémentaire Malick Kaïré Diaw du quartier Randoulène, où il a exercé son droit de vote, l’ancien Premier ministre a été nettement distancé par Bassirou Diomaye Faye.

Les chiffres indiquent que Bassirou Diomaye Faye a remporté une victoire écrasante avec 170 voix, plaçant Idrissa Seck en troisième position avec seulement 69 voix. Amadou Ba est arrivé en deuxième position avec 80 voix.

Cette défaite dans son propre bureau de vote souligne les défis auxquels est confronté Idrissa Seck dans sa campagne présidentielle actuelle. Ces résultats contrastent avec sa deuxième place lors de l’élection présidentielle de 2019, montrant ainsi une évolution dans le paysage politique sénégalais.

Alors que le dépouillement se poursuit dans d’autres régions du pays, ces résultats initiaux soulignent l’importance cruciale des bureaux de vote et illustrent la compétition acharnée entre les différents candidats à la présidence.

Les électeurs et les observateurs continuent de suivre de près le déroulement de l’élection présidentielle, dans l’attente des résultats finaux qui détermineront le prochain dirigeant du Sénégal.

Confessions d’Abdoulaye Seck : Accompagner Idrissa Seck, un Devoir Familial


Abdoulaye Seck, fils aîné du candidat Idrissa Seck, est devenu un visage familier lors des activités politiques de son père. Dans une récente entrevue avec L’Observateur, il partage les motivations qui le poussent à accompagner son père dans ses engagements politiques, mettant en avant son devoir filial et son soutien indéfectible.


Depuis la campagne présidentielle de 2019, Abdoulaye Seck a pris conscience de l’importance d’être aux côtés de son père. Motivé par l’amour et le devoir envers son père, il considère son rôle comme essentiel dans le soutien logistique et moral apporté à Idrissa Seck.


Bien qu’il ne soit pas directement impliqué dans la politique, Abdoulaye Seck met à profit ses compétences en pilotage pour assister les agents de sécurité accompagnant son père lors de ses déplacements. Il exprime sa fierté de contribuer ainsi à la cause de son père et de sa famille.


Interrogé sur ses propres ambitions politiques, Abdoulaye Seck reste humble, déclarant que la politique est trop compliquée pour lui. Cependant, il laisse une porte ouverte à l’avenir incertain en déclarant qu’il ne faut jamais dire « jamais ».


La présence d’Abdoulaye Seck aux côtés de son père lors des activités politiques souligne l’importance des liens familiaux et du soutien mutuel dans le monde de la politique sénégalaise. Son engagement exemplaire témoigne de la force des liens familiaux et de l’importance du soutien dans la vie politique.

Présidentielle : Idrissa Seck intensifie sa campagne à Dakar avec une offensive décisive

Le président du parti « Rewmi », Idrissa Seck, a récemment intensifié sa campagne électorale en ciblant la capitale sénégalaise, Dakar. Dans le cadre de cette initiative, il a entrepris un déplacement en centre-ville, traversant les quartiers de Sandaga, Petersen, et se rendant ensuite vers les HLM et les environs. Cette caravane politique s’est déroulée autour de visites de proximité et d’une écoute attentive des préoccupations des citoyens, notamment des commerçants et des résidents.

Lors de ces échanges, le candidat d’IDY 2024 a souligné l’importance de l’implication de tous les acteurs pour assurer la réalisation de son programme politique, baptisé PACTE, et en faire le pilier des cinq prochaines années au Sénégal. Il a mis en avant la nécessité d’une collaboration collective pour faire avancer le pays dans la bonne direction lors des élections à venir.

Les interventions des citoyens ont mis en évidence une « satisfaction générale » à l’égard du profil et des propositions d’Idrissa Seck. Le dialogue direct avec les habitants témoigne de sa volonté de transparence et de démocratie participative, renforçant ainsi les liens entre le leader de « Rewmi » et les habitants de Dakar.

Cette offensive politique de Idrissa Seck dans les quartiers centraux de Dakar démontre son engagement à rallier le plus grand nombre de partisans à sa cause. En mettant l’accent sur l’écoute des préoccupations locales et en proposant des solutions concrètes, il cherche à gagner la confiance et le soutien des citoyens pour les élections présidentielles à venir.

Idrissa Seck débute sa campagne en signant pour une pêche durable au Sénégal

Idrissa Seck, candidat à la présidence du Sénégal, a lancé sa campagne en marquant son premier arrêt symbolique au quai de pêche de Ouakam. En présence d’une foule d’acteurs du secteur de la pêche, Seck a signé une charte engageant son soutien à la pêche durable au Sénégal. La charte, composée de treize points cruciaux, exprime les aspirations et les espoirs du secteur de la pêche sénégalais. Le candidat de la coalition « Idy2024 » a souligné l’importance de ces revendications et a promis de les placer parmi ses priorités. Parcourant les 700 km de côte, Seck a démontré sa compréhension approfondie des enjeux locaux, amorçant ainsi la campagne avec un engagement envers le peuple et un hommage discret à son mentor, Me Abdoulaye Wade.

Abordant le thème de la valorisation du travail, Seck a rappelé les paroles de Wade prônant une éthique du travail acharné. Le candidat, resté discret lors de récents événements nationaux, a justifié son silence par le respect du processus démocratique et des institutions, appelant à une campagne sereine axée sur les véritables défis du pays.

Présidentielle : Le « PACTE » d’Idrissa Seck avec le pays

Pour sa première journée de campagne électorale la coalition idy2024 a été à la mosquée de la Divinité,  au niveau du quai de pêche de Ouakam, pour rencontrer le collectif pour une pêche durable. Idrissa Seck  en a profité pour faire part de sa vision du Sénégal.  Il s’agit d’un « Pacte » (acronyme) qui touche pratiquement tous les secteurs. 

En effet, le  candidat à la Présidentielle va miser sur « la paix qui est aujourd’hui un gage de la cohésion nationale, de la stabilité. Cela, pour un peuple sans couture avec une entente  entre les filles et les fils du pays ». Dans ce dessein, il faut un leadership qui va impulser le deuxième point du Pacte qui est l’autorité. « Une autorité  claire, affirmée et assurée qui s’associe à la comparaison dans le travail au niveau des différents secteurs est impérative », dit-il.
S’agissant du troisième point qui concerne le travail, il dira que  le pays ne saurait se développer  sans le travail. Il faut une réhabilitation  de la valeur du travail. Et l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental de donner l’exemple des femmes écailleuses de poissons qui sont prestataires de services ou entrepreneures. Il faut les former, parce qu’elles ont déjà l’esprit d’entreprise et le Sénégal dispose de compétences.  
« Travailler, toujours travailler, encore travailler, comme disait le président Abdoulaye Wade, est la seule et unique solution. Pour se faire, il faut du savoir et de l’énergie », a expliqué Idrissa Seck. 
In fine, tous ces points combinés vont générer le dernier point du pacte : l’espoir. « Le manque d’espoir est à l’origine de tous les heurts que nous avons connus », conclut-il.

Nécrologie : Idrissa Seck en deuil suite au décès de Sidy Kounta

Idrissa Seck, président du parti Rewmi, est en deuil suite au décès d’un de ses proches, Sidy Kounta. Selon les informations relayées par Vox Populi, Sidy Kounta a rendu l’âme tard dans la soirée de dimanche dernier.

D’après une source proche de la famille résidant à Ndiassane, l’inhumation de Sidy Kounta est programmée pour ce lundi aux environs de 14 heures, dans cette cité religieuse située à proximité de Tivaouane.

Refus d’Idrissa Seck de participer au Dialogue : Ce n’est pas conforme à l’intérêt supérieur de la Nation

Le refus d’Idrissa Seck, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, de participer au Dialogue National convoqué par le Président de la République, Macky Sall, a suscité une vive réaction de la part de certains cercles politiques.

Ce rejet intervient dans un contexte marqué par la décision du Président Sall de proposer un projet de loi d’amnistie pour les actes commis entre 2021 et 2024, une initiative qui divise profondément l’opinion publique. Pour Idrissa Seck et ses partisans, cette proposition est incompatible avec les principes de justice et d’équité.

Selon lui, cette loi d’amnistie constitue une menace pour les fondements de la justice et de l’équité, et ne saurait être acceptée sans compromettre les valeurs fondamentales de la société. Il rejette catégoriquement toute forme d’impunité et insiste sur la nécessité de rendre justice aux victimes et de condamner les auteurs de crimes et de délits.

Dans une déclaration publique, la Plateforme Idy Président 2024, dont Idrissa Seck est le coordonnateur, appelle le Président Macky Sall à respecter les recommandations du Conseil constitutionnel et à ne pas céder à la tentation de l’amnistie. Elle exhorte également les députés à rejeter fermement cette éventuelle loi et à défendre les valeurs fondamentales de la justice.

Ce refus de participer au Dialogue National est donc présenté comme une position de principe, conforme à l’intérêt supérieur de la Nation, et destiné à préserver les valeurs démocratiques et l’état de droit au Sénégal.

Par Souleymane Ciss, Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024

Idrissa Seck boycotte le dialogue de Macky Sall

Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a pris la décision de ne pas participer au dialogue initié par le président Macky Sall, marquant ainsi son absence parmi les participants attendus. Cette rencontre devait rassembler l’ensemble des candidats retenus pour la présidentielle, ainsi que ceux recalés après la vérification du parrainage.

L’annonce de ce dialogue avait déjà été accueillie par le refus de 16 candidats regroupés autour du Front de Coalition 2025 (FC25), qui avaient annoncé leur intention de ne pas y participer. Ainsi, il semble que Macky Sall risque de se retrouver en face de seulement trois candidats, à savoir Idrissa Seck, Mouhamad Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, voire même seulement deux, si Idrissa Seck ne rejoint pas la table des discussions.

Lors d’une intervention sur RFM, le mandataire d’Idrissa Seck, Ass Babacar Ndiaye, a précisé qu’il n’avait pas été mandaté par le candidat pour récupérer le carton d’invitation, et qu’à ce jour, Idrissa Seck n’avait pas entrepris de se rendre à la rencontre prévue avec Macky Sall, bien que ce dernier devait initialement rencontrer les candidats retenus à 11 heures.

Cette décision de boycotter le dialogue de la part d’Idrissa Seck met en lumière les divergences et les tensions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise, ainsi que le désaccord profond entre certains acteurs politiques et le gouvernement actuel.

Idrissa Seck franchit avec succès l’épreuve des parrainages au Conseil constitutionnel

Le processus de validation des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 se poursuit au sein de la commission dédiée du Conseil constitutionnel. Ce mardi 9 janvier, Idrissa Seck, candidat de la « coalition Idy 2024 », a réussi à valider ses parrainages, franchissant ainsi une étape cruciale en vue de sa participation à la course présidentielle.

Le processus de parrainage, réputé exigeant, a été surmonté avec succès par le camp d’Idrissa Seck. Le nombre total de soutiens recueillis dépasse les 45 000, démontrant l’ampleur du soutien populaire en faveur de sa candidature.

Pour être éligible à l’élection présidentielle, la législation sénégalaise stipule que chaque candidat doit obtenir un minimum de 44 231 parrainages, dont au moins 2 000 parrains répartis sur au moins 7 régions du pays. Idrissa Seck a réussi à dépasser ces seuils, consolidant ainsi sa candidature.

La validation des parrainages est une étape cruciale pour tous les candidats, et la réussite de ce processus renforce la position d’Idrissa Seck en tant que concurrent sérieux dans la course présidentielle à venir.

Il est important de souligner que Idrissa Seck se présente également sous la bannière de la « coalition Idy 2024 », illustrant ainsi sa capacité à rassembler différents acteurs politiques autour de sa candidature. La confirmation de ses parrainages marque un jalon significatif dans la préparation de sa campagne électorale, mettant en lumière l’importance de la mobilisation et du soutien populaire dans le paysage politique sénégalais.

Idrissa Seck recalé par la commission de contrôle des parrainages : Course contre la montre pour compléter 8613 signatures

La commission de contrôle des parrainages a recalé la candidature d’Idrissa Seck, leader du Rewmi, pour l’élection présidentielle de 2024. Selon la commission, il lui manque 8613 signatures pour atteindre le nombre requis. Le politicien dispose désormais d’un délai de 48 heures pour régulariser son dossier.

Idrissa Seck avait initialement obtenu 38 497 signatures valides, mais la commission a identifié des doublons externes dans son dossier. Son mandataire, Ass Babacar Gueye, reste optimiste quant à la possibilité de compléter ces signatures manquantes. Il a déclaré : « Nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019, mais nous avons validé le nombre de parrains requis pour les régions. Le nombre de doublons que nous avons peut être comblé et avec le nombre de parrains que nous avons en stock. »

La période de rattrapage de 48 heures sera cruciale pour la candidature d’Idrissa Seck. Si elle parvient à compléter avec succès les signatures manquantes, son dossier sera soumis à une vérification plus approfondie des autres documents. Cependant, en cas d’échec, cela pourrait compromettre sa participation à l’élection présidentielle prévue en 2024.

La course contre la montre commence donc pour le leader du Rewmi, qui devra mobiliser rapidement ses ressources pour répondre aux exigences de la commission de contrôle des parrainages.

Situation incertaine pour la candidature d’Idrissa Seck à la présidentielle : Un regard sur les développements récents

Le processus de vérification des dossiers de parrainage des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, prévue le 25 février, continue de susciter des rebondissements. Après avoir étudié les dossiers de 20 candidats jusqu’au 30 décembre, trois ont été validés, tandis que d’autres ont vu leur candidature rejetée en raison de diverses irrégularités, notamment des doublons ou des parrainages non reconnus.

Le 2 janvier, le processus de vérification a repris après une pause pour les fêtes de fin d’année. Parmi les candidats dont le sort est encore incertain figure Idrissa Seck. À ce stade, sa candidature n’est pas encore validée car ses parrainages ne répondent pas pleinement aux critères requis. Il doit régulariser plus de 6 000 parrainages pour être éligible à l’élection présidentielle.

Si Idrissa Seck parvient à régulariser les parrainages nécessaires, sa candidature sera ensuite soumise à une vérification plus approfondie des autres documents présentés. Cependant, si cela n’est pas réalisé, l’ancien allié du président Macky Sall pourrait être exclu de la course présidentielle de février.

Le mandataire d’Idrissa Seck a commenté la situation en déclarant : « Nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019. Nous avons validé le nombre de parrains dans les régions. Nous avons un stock pour compléter. Mais il y a un fait qui revient et qui pose problème, c’est la mention ‘rejet pour non inscription sur le fichier' ».

L’avenir de la candidature d’Idrissa Seck reste incertain à ce stade, et les développements des prochaines heures seront déterminants pour son parcours politique dans cette élection présidentielle.

Présidentielle 2024: Idrissa Seck Officialise sa Candidature

Dans un acte symbolique marquant une nouvelle étape dans la course à la présidence sénégalaise, Idrissa Seck, ancien Premier ministre et leader politique émérite, déposera formellement son dossier de candidature ce jeudi en vue de l’élection présidentielle de 2024.

C’est avec une détermination palpable qu’Idrissa Seck entreprend cette démarche administrative, officialisant ainsi son engagement à participer activement à la compétition présidentielle qui s’annonce comme un moment clé pour le Sénégal. Son dépôt de dossier intervient dans un contexte politique où les candidats cherchent à présenter des alternatives et des visions nouvelles pour le développement du pays.

Le leader politique, connu pour son expérience en tant que Premier ministre et pour son engagement envers les questions cruciales du pays, devrait accompagner son dépôt de dossier d’une déclaration officielle. Celle-ci permettra à Idrissa Seck de présenter de manière détaillée ses priorités politiques, son programme électoral et sa vision pour l’avenir du Sénégal.

L’élection présidentielle de 2024 est déjà le sujet de nombreuses spéculations, et la candidature d’Idrissa Seck ajoute une dimension significative à ce scrutin. Les électeurs, les analystes politiques et la communauté internationale surveilleront de près les développements ultérieurs, notamment les alliances politiques éventuelles et les réactions du public.

Idrissa Seck Officialise sa Candidature pour la Présidentielle de 2024

L’ex-Premier ministre Idrissa Seck, ancien allié du président Macky Sall et actuel leader du parti Rewmi, a franchi une étape cruciale en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Après plusieurs mois de discrétion médiatique marquée par son absence dans le débat public, Idrissa Seck a confirmé son intention de se présenter à la présidence en déposant officiellement sa candidature au Conseil Constitutionnel le 21 décembre.

Sa candidature, annoncée il y a huit mois, a été caractérisée par un silence médiatique notable. À l’exception d’une intervention lors des funérailles de l’épouse d’Aly Saleh Diop il y a quatre jours, Seck n’a pas participé à des sorties médiatiques et n’a pas formulé de promesses électorales.

Le dépôt officiel de la candidature d’Idrissa Seck, rapporté par le journal Les Echos, fait suite au paiement de sa caution et marque ainsi une étape clé dans sa campagne présidentielle. Les observateurs politiques suivront de près les développements ultérieurs, notamment comment cette officialisation influencera le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales à l’approche de l’élection présidentielle.

Présidentielle 2024 : revoilà Idrissa Seck

Idrissa Seck réapparaît. En hibernation depuis plusieurs mois, le candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024 était présent à la levée du corps de l’épouse de son ami et collaborateur, Aly Saleh Diop, hier. 
A l’occasion, souligne Les Échos, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a fait un témoignage élogieux sur l’ancien ministre de l’Élevage et des Productions animales avant la sortie de Rewmi du gouvernement.

« Aly, c’est Dieu qui nous a unis depuis les années 80. Moi, avec mon cabinet, lui avec le sien. Il nous arrivait de travailler ensemble, d’avoir des missions ensemble, jusqu’à ce qu’on se retrouve dans la politique », a-t-il dit. 
Idy de poursuivre : « Ce sont des valeurs de ‘’ngor’’, d’honnêteté, de loyauté, et de compétence, que nous lui connaissons. Nous sommes contents de notre compagnonnage avec lui. Nous savons l’amour qu’il a pour le Djoloff et la compétence qu’il a pour travailler pour son peuple ».
Le ministre d’Etat, Augustin Tine, a transmis les condoléances du chef de l’État, Macky Sall, rapporte le journal.

Seneweb

Dr Momar Thiam : « C’est pourquoi Idrissa Seck s’est murer dans le silence ces derniers temps »

Depuis un certains temps, Idrissa Seck, bien que candidat à la Présidentielle de 2024, s’est éclipsé du monde médiatique. Aucune déclaration, aucun post, le leader de Rewmi s’est murer dans le silence. Une approche décryptée par le Dr Momar Thiam, Directeur général de WellCom’In Communication.

« (Sa dernière déclaration remonte à l’été dernier lors de laquelle Idrissa Seck a parlé de sa candidature et de son positionnement politique dans cette Présidentielle). Et, je pense que c’est largement suffisant. Compte tenu de sa participation à deux Présidentielles, de son parcours politique et de son expérience. Il n’a pas vraiment intérêt à s’épancher encore plus dans le paysage médiatique, tout le monde le connaît, il n’est pas en mal de reconnaissance ou de notoriété », a explique le Dr. Thiam dans L’Obs.

« Il s’emmure souvent dans un silence assourdissant, dans la mesure où tous les médias en parlent et s’interrogent. Ce qui veut dire que son silence devient un message qui interpelle, il est donc l’absent le plus présent sur le paysage médiatique », ajoute le spécialiste.

Le silence de Idrissa Seck serait donc un moyen de communication, de telle sorte de lui permettre de rester encore présent dans le paysage politique sénégalais.

MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Que d’élucubrations sur le retour d’exil programmé de Karim ! Mais, le plus difficile pour Wade-fils, s’il opère son come-back, sera de chercher à éclipser Idrissa Seck, mais surtout Ousmane Sonko.

On semble l’oublier, mais le Parti démocratique sénégalais, qui a de beaux de restes, a obtenu aussi bien aux locales qu’aux législatives de 2022, un score qui dépasse les 400 000 voix, là où Yewwi Askan Wi (ex-Pastef, le PUR, le Grand Parti, Taxawu Sénégal et le reste de la coalition) n’ont obtenu que 700 000 voix aux locales et il fallut l’’inter-coalition pour porter ce score à un peu plus d’un million de voix.

C’est dire que le parti fondé par Me Abdoulaye Wade demeure une identité remarquable en direction des prochaines échéances électorales.

Toutefois, à quelques encablures de la présidentielle de 2024, Karim Wade est l’absent le plus présent. Plusieurs fois entre juin 2016 (quand il s’envolait pour le Qatar) et l’élection de 2019, les cancans ont annoncé le come-back de Wade-fils, mais ce dernier brillera par son absence.

Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le Pds a participé au dialogue et semble avoir adouci sa ligne dure contre Benno bokk yakaar.

A rebours, Ousmane Sonko, qui s’est radicalisé, fait la place étroite au parti libéral dans l’opposition et lui ravit la vedette. Mais jusqu’à  quand ?

L’emprisonnement du maire de Ziguinchor est de l’huile au coude du fondateur de la Génération du Concret qui peut opérer sa remontée et permettre à sa formation politique de reprendre sa place de chef de file l’opposition comme ce fut le cas entre 2012 et 2017.

Non seulement l’absence programmée de Ousmane Sonko pourrait brusquer l’éclatement de Pastef qui se perd de « Plan B » en « Plan C » vers l’infini, mais si jamais Sonko négocie avec le régime de Macky Sall, pour se tirer d’embarras, l’impopularité que va susciter sa démarche fera l’affaire du candidat du Parti démocratique sénégalais qui n’hésitera pas à combler le vide.

Le cas échéant, Karim Wade lui-même devra  alors composer avec la donne Idrissa Seck qui manœuvre, en tapinois, pour se poser en porte-étendard de la famille libérale.  D’où les attaques de Idy géométriquement centrées sur le fils de son ancien mentor, qu’il cherche à fragiliser.

En définitive, Karim Wade, en plus de devoir rassurer ses troupes en opérant son retour, devra chercher à éclipser Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour reconstituer le leadership du Pds.

Dakarois Quotidien N°047 – du 04/12/23

A la Une : MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Quitter la version mobile