Déjouement d’une tentative d’importation illégale de médicaments et de cannabis par voie maritime

Les agents de la brigade maritime des douanes de Joal, subdivision du littoral Sud, ont récemment mis en échec une tentative d’importation illégale de médicaments par voie maritime. Grâce à une surveillance active en mer et à un dispositif d’interception le long du rivage, une pirogue transportant une cargaison suspecte a été interceptée le 19 avril dernier près de Mbodjène, dans le département de Mbour.

La cargaison saisie se composait de 61 cartons de faux médicaments, comprenant notamment 38 cartons d’aphrodisiaques et 23 cartons de corticoïdes, utilisés pour la dépigmentation et considérés comme une source de cancers mortels. La valeur totale des médicaments saisis est estimée à 403 millions de francs CFA.

En plus des médicaments, une importante quantité de chanvre indien a également été découverte sur le littoral. Les agents de la brigade maritime des douanes de Kayar ont saisi 234 kg de cannabis conditionnés en 30 colis, ainsi qu’une quantité significative de cuisses de poulet sur la même embarcation. La valeur totale de cette saisie est estimée à près de 19 millions de francs CFA.

Ces opérations de saisie ont été menées dans le cadre des efforts de ciblage et d’investigation visant à contrer les réseaux de trafic criminel opérant sur les grands corridors et par voie maritime. La Direction de communication de la douane a souligné l’importance de ces actions dans la lutte contre le trafic illicite de marchandises, contribuant ainsi à la préservation de la santé publique et à la sécurité nationale.

Exploitation illégale de l’or dans la Falémé : Les habitants de Djibeba s’opposent fermement aux Chinois

Dans un geste de défense de leurs ressources naturelles et de leur environnement, les habitants du village de Djibeba, dans le département de Bakel au Sénégal, ont pris une position résolue contre l’exploitation illégale de l’or par des entreprises chinoises dans le fleuve Falémé.

Le jeudi 28 mars dernier, les villageois de Djibeba ont mis fin aux opérations minières menées par ces entreprises chinoises, dénonçant ainsi une pratique qui menace leur écosystème et leurs moyens de subsistance. Pour ces communautés locales, protéger leur environnement est une priorité absolue, et l’exploitation de l’or dans le lit de la Falémé constitue une atteinte inacceptable à cet équilibre naturel.

En effet, au-delà de représenter une violation flagrante des réglementations environnementales en vigueur, cette exploitation minière non autorisée entraîne des conséquences désastreuses pour l’écosystème local. La dégradation de l’habitat aquatique et la contamination de l’eau figurent parmi les effets néfastes les plus alarmants de cette activité, mettant en péril la biodiversité de la région.

Un habitant de la région a exprimé sa préoccupation face à la détérioration rapide du site de la Falémé, soulignant que l’intervention des autorités compétentes est urgente et indispensable pour mettre un terme à cette exploitation illicite. Il appelle à des mesures immédiates telles que des campagnes de sensibilisation, le renforcement des patrouilles de surveillance, et des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants, afin de restaurer l’ordre et de protéger les droits des communautés locales.

Face à cette menace persistante, les habitants de Djibeba demandent instamment à ce que des actions concrètes soient prises pour garantir la protection des ressources de la Falémé ainsi que le bien-être des populations autochtones. Ils appellent à une réponse rapide et efficace des autorités afin de mettre fin à cette exploitation illégale et préserver l’intégrité environnementale de la région pour les générations futures.

Arrestation d’une sage-femme d’État : Affaire d’insultes et de transformation illégale de villa en cabinet médical.

Une sage-femme d’État a été arrêtée par la police de Golf Sud sur ordre du Parquet du Tribunal de grande instance de Pikine. L’arrestation fait suite à une affaire d’insultes entre la mise en cause et son bailleur. Ce dernier a porté plainte, reprochant à la sage-femme d’avoir engagé des travaux de réfection dans la villa qu’elle louait sans son aval, cherchant à la transformer en cabinet médical.

Le plaignant affirme avoir loué la villa à usage d’habitation et s’est opposé à sa transformation en cabinet médical. Une dispute a éclaté, et le bailleur a porté plainte. Le Procureur a ordonné une enquête préliminaire, confiée au commissaire de Golf Sud. Lors de l’interrogatoire, la sage-femme a partiellement reconnu les faits, admettant avoir insulté son bailleur. Elle a déclaré avoir obtenu un accord pour transformer la villa en cabinet médical, mais son bailleur a ensuite contesté.

L’enquête a révélé que la sage-femme n’avait pas l’autorisation d’ouvrir ou d’exploiter un cabinet paramédical. Elle a été déférée et a finalement avoué les faits.

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