Levée d’immunité parlementaire de Moustapha Diop : l’Assemblée nationale se réunit cet après-midi

L’Assemblée nationale se réunira ce vendredi à 15 heures pour statuer sur une question brûlante : la levée de l’immunité parlementaire du député-maire de Louga, Moustapha Diop. Un rendez-vous décisif qui pourrait marquer un tournant dans la carrière politique de l’ancien ministre.

Moustapha Diop, mis en cause dans une affaire de détournement présumé de deniers publics portant sur un montant de 734 millions de francs CFA à la Commission nationale du secteur de l’énergie (CNSR), devra faire face à son destin parlementaire dans les prochaines heures. À l’issue de son audition devant la commission ad hoc ce mercredi, l’édile de Louga s’est montré serein, affirmant n’avoir “rien à se reprocher”.

Mais la configuration actuelle de l’hémicycle ne joue pas en sa faveur. Avec les 130 députés du groupe majoritaire Pastef – Les Patriotes, la probabilité que Moustapha Diop conserve son immunité est quasi nulle. Un scénario qui rappelle celui de Mouhamadou Ngom, dit Farba, également “livré” par l’Assemblée dans un contexte similaire.

Une fois la levée de l’immunité actée, le dossier sera transmis au Pool judiciaire financier. C’est d’ailleurs le juge d’instruction financier qui a sollicité le Garde des Sceaux en vue d’obtenir cette levée, afin de pouvoir auditionner le député-maire de Louga.

Dans cette affaire, l’accusation repose en partie sur une dénonciation de l’Inspectrice générale du Trésor, déjà placée sous mandat de dépôt. Les prochaines heures seront donc cruciales pour Moustapha Diop, désormais à la croisée des chemins entre défense politique et poursuites judiciaires.

Affaire Tabaski Ngom : Vers la levée de l’immunité parlementaire de Moustapha Diop

Sous instruction du ministre de la Justice, Ousmane Diagne, l’Assemblée nationale a entamé la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Moustapha Diop, ancien ministre et maire de Louga. L’élu de la 15e législature, porté par la coalition Takku Wallu Sénégal dirigée par l’ex-président Macky Sall, est cité dans l’affaire dite « Tabaski Ngom ».

Cette affaire, qui secoue l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi), a déjà conduit à l’arrestation en janvier 2025 d’une inspectrice du Trésor. Celle-ci, ancienne agent-comptable de l’Aprosi, est poursuivie pour un présumé détournement de deniers publics et placée sous mandat de dépôt. Le magistrat instructeur du Pool judiciaire financier (PJF) souhaite désormais entendre Moustapha Diop dans le cadre de cette procédure.

Du côté de l’ancien ministre, l’heure semble à l’apaisement. « Moustapha Diop est prêt. Il est calme et très serein. Il est même détendu », confie un proche à Les Échos, avant d’ajouter : « Il est soulagé. Depuis le temps qu’on l’envoie à la guillotine, comme si des adversaires voulaient l’exterminer, il aura enfin l’occasion de s’expliquer et de montrer qu’il est blanc comme neige. »

Selon ses proches, Moustapha Diop aurait même exprimé son souhait d’être auditionné, avec ou sans la levée de son immunité parlementaire. Mais son avocat s’y serait opposé, estimant qu’il fallait respecter les procédures légales en vigueur.

Interrogé par Les Échos, le même interlocuteur balaie toute implication de l’ancien ministre dans les faits reprochés à l’inspectrice du Trésor. « Tout cela n’est que du vent. Jusqu’à l’extinction du soleil, personne ne pourra prouver un quelconque lien financier entre cette dame et Moustapha Diop. Il n’y a ni reconnaissance de dette ni échange d’argent entre eux », affirme-t-il.

Immunité parlementaire : Amadou Ba et Birima Mangara préservés

Le juge du 2e cabinet du tribunal de Dakar a rendu une décision ce jeudi rejetant la demande du procureur de la République visant à lever l’immunité parlementaire des députés Amadou Ba et Birima Mangara. Cette décision survient alors que l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, est cité dans une affaire d’indemnisation relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique de certains titres fonciers au profit de la société Sofico.

Malgré les accusations, la protection juridictionnelle des députés, en vertu de leur immunité parlementaire, demeure donc en place. Ce rejet pourrait avoir des conséquences sur l’évolution de l’enquête et sur les démarches futures, mais il met également en lumière les tensions entre les exigences judiciaires et les privilèges accordés aux parlementaires.

Immunité parlementaire de Farba Ngom : l’Assemblée nationale en plénière ce vendredi

Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a convoqué une séance plénière pour ce vendredi 24 janvier 2025 à 11 heures. À l’ordre du jour, l’examen des conclusions de la commission ad hoc concernant la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom, connu sous le nom de Farba Ngom.

Cette procédure fait suite à une requête du garde des Sceaux, ministre de la Justice, agissant sur saisine du parquet financier. Farba Ngom est actuellement visé par une enquête portant sur des soupçons de blanchiment de capitaux, consécutive à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif).

La levée de l’immunité parlementaire, si elle est approuvée, ouvrirait la voie à des poursuites judiciaires à l’encontre du député des Agnams. Ce dossier, qui suscite une vive attention médiatique et politique, pourrait marquer un tournant important dans le paysage politique national.

Farba Ngom et ses avocats, dont Me Oumar Youm, dénoncent une démarche qu’ils qualifient de « persécution politique ». L’issue de cette séance plénière sera déterminante pour la suite de cette affaire.

Farba Ngom face à la justice : l’Assemblée nationale saisie d’une demande de levée d’immunité parlementaire

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, figure emblématique de l’Alliance pour la République (APR) et secrétaire national chargé de l’organisation et de la mobilisation au sein du parti, se retrouve au cœur d’une tempête judiciaire. Ce mardi à 16 heures, la Commission ad hoc de l’Assemblée nationale se penchera sur la demande de levée de son immunité parlementaire. Cette procédure intervient dans le cadre d’une enquête sur un supposé blanchiment de capitaux portant sur plus de 125 milliards de francs CFA, un dossier sensible évoqué dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

Selon le rapport de la CENTIF transmis au parquet du Pool judiciaire financier (PJF), Farba Ngom serait impliqué dans des transactions suspectes qui ont éveillé l’attention des autorités financières et judiciaires. Le député, fidèle allié de l’ancien Président Macky Sall et membre du Groupe parlementaire Takku Wallu, voit son rôle dans cette affaire attirer un vif intérêt médiatique et politique.

La convocation par la Commission ad hoc marque une étape décisive dans cette affaire. Conformément aux procédures parlementaires, Farba Ngom peut choisir de répondre personnellement à la convocation ou de se faire représenter par un autre député. Ce choix, s’il paraît anodin, pourrait avoir des implications politiques et stratégiques pour la défense du parlementaire.

Le rapport final de la Commission ad hoc sera ensuite soumis au vote de la plénière de l’Assemblée nationale, qui décidera si l’immunité parlementaire de l’élu sera levée. Une décision en ce sens ouvrirait la voie à une éventuelle poursuite judiciaire contre lui.

Cette affaire ne concerne pas seulement Farba Ngom mais pourrait également fragiliser l’APR, dont il est un cadre influent. L’ancien griot du Président Macky Sall, connu pour son rôle actif dans la mobilisation politique, fait désormais face à un défi qui pourrait entacher sa carrière politique et son héritage local en tant que maire des Agnam.

Pour l’heure, le député conserve le soutien de certains membres de son parti, mais le poids des accusations et l’ampleur des sommes évoquées risquent de faire vaciller les alliances.

Cette affaire met également en lumière les défis auxquels fait face l’Assemblée nationale en matière de transparence et d’indépendance. La décision des députés lors du vote en plénière sera scrutée de près, tant par les citoyens que par les observateurs internationaux. Elle sera perçue comme un test de l’engagement des institutions sénégalaises à lutter contre la corruption et les crimes économiques.

Levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom : la plénière fixée au vendredi 17 janvier

La levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, figure influente et proche de l’ancien président Macky Sall, fait l’objet d’une procédure accélérée à l’Assemblée nationale. Une séance plénière décisive est prévue pour ce vendredi 17 janvier 2025, au cours de laquelle les députés seront appelés à voter sur cette question sensible.

Le processus a été enclenché suite à une demande officielle du ministre de la Justice, consécutive aux révélations du rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Ce document accablant met en lumière des soupçons de blanchiment de capitaux, de corruption, d’escroquerie sur les deniers publics et de trafic d’influence impliquant plusieurs personnalités, dont Farba Ngom.

Avant la plénière de vendredi, une commission ad hoc sera mise en place dès mercredi 15 janvier. Composée de députés issus des différents groupes parlementaires, cette commission aura pour mission d’étudier le dossier à charge et à décharge afin de garantir un débat équitable. Elle auditionnera également le député mis en cause, qui aura l’occasion de se défendre face aux accusations portées contre lui.

La commission ad hoc remettra son rapport avant la séance plénière. Si le vote est favorable à la levée de l’immunité parlementaire, Farba Ngom pourrait être poursuivi judiciairement et répondre des faits devant le pool judiciaire financier, qui a récemment ouvert une information judiciaire sur l’affaire des 125 milliards F CFA détournés.

Cette procédure intervient dans un contexte de réformes profondes de la gouvernance et de lutte contre la corruption sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Le chef de l’État a promis de ne protéger aucun responsable accusé de détournements de fonds publics, quelle que soit son appartenance politique. La levée de l’immunité de Farba Ngom est donc perçue comme un test pour la crédibilité des engagements pris en matière de reddition des comptes.

Cependant, ce dossier est également perçu comme une manœuvre politique par certains proches de l’ancien président Macky Sall, qui dénoncent une chasse aux sorcières ciblant les figures de son régime. Selon eux, le pouvoir actuel cherche à discréditer ses anciens alliés à travers des procédures judiciaires spectaculaires.

La séance plénière de vendredi s’annonce tendue, les débats autour de la levée de l’immunité de Farba Ngom suscitant de vifs échanges au sein de l’opinion publique. Les parlementaires devront trancher sur la question, et leur décision pourrait ouvrir la voie à un procès très médiatisé.

Le député Farba Ngom, connu pour son influence dans le nord du Sénégal et son rôle stratégique dans les campagnes électorales de Macky Sall, est accusé d’avoir profité de sa position pour obtenir des avantages financiers illicites. Il nie fermement les faits qui lui sont reprochés, affirmant être victime d’un acharnement politique.

En attendant la plénière, le Sénégal retient son souffle. L’issue de ce vote pourrait marquer un tournant majeur dans la lutte contre la corruption et la gestion des affaires publiques dans le pays.

Quitter la version mobile