[VIDEO] Présidentielle américaine : Joe Biden et Donald Trump commencent à débattre

Joe Biden et Donald Trump remettent ça : ils s’affrontent ce jeudi lors d’un premier débat présidentiel aux enjeux colossaux.

YouTube video player

Depuis des mois, ils s’attaquent et s’invectivent à distance, cette fois, ils se font face physiquement : Joe Biden et Donald Trump ont commencé à débattre jeudi 27 juin pour la première fois dans une campagne présidentielle aussi incertaine que tendue.
Le démocrate de 81 ans est arrivé le premier à Atlanta (Géorgie, sud-est), et s’est offert un bain de foule avec ses partisans. Le républicain de 78 ans, peu après, est sorti de l’avion en brandissant le poing.
Les deux hommes, au coude-à-coude dans les sondages, se retrouveront à 21 h locales pour cette confrontation organisée par CNN, et qui sera animée par deux journalistes de la chaîne, Jake Tapper et Dana Bash.
À eux de faire respecter les règles très strictes d’un débat qui se tiendra sans public, avec des échanges minutés et surtout, un micro systématiquement coupé pour le candidat dont ce n’est pas le tour de s’exprimer.

Antipathie
Le premier débat entre le président démocrate et son prédécesseur républicain en 2020 avait tourné au pugilat, et l’antipathie qu’ils se portent n’a fait que croître depuis la victoire de Joe Biden, que Donald Trump n’a jamais concédée.
Le républicain, qui se présente en homme fort seul capable d’enrayer le “déclin” de l’Amérique, a diffusé jeudi une vidéo assassine sur son adversaire, montrant des chutes et des moments de confusion, pour demander s’il était réellement capable de “passer quatre ans de plus” à la Maison Blanche. 
Joe Biden a indéniablement perdu en aisance physique et orale ces dernières années, et son âge inquiète beaucoup plus les électeurs que celui de Donald Trump, de trois ans son cadet. Mais le milliardaire n’a pas pour autant partie gagnée : son agressivité verbale et ses diatribes décousues, si elles séduisent ses partisans lors des meetings, pourraient dans le cadre du débat rebuter les électeurs indépendants.
Or c’est bien eux qu’il s’agit de séduire jeudi pour Joe Biden comme pour Donald Trump, à quatre mois d’une élection qui pourrait, comme il y à quatre ans, se jouer sur le fil dans quelques États-clés.

Spectacle
Pour l’emporter, les experts estiment que chacun des deux candidats devra en quelque sorte aller contre sa nature. Le président démocrate, peu charismatique et qui aime évoquer son bilan avec force chiffres et détails, “doit donner autre chose que des arguments purement rationnels. Aucune élection ne se décide que sur la raison, donc il devra offrir quelques phrases choc”, en clair faire le spectacle, analyse Jane Hall, professeure de communication à la American University.
“Ce débat pourrait nous surprendre. Je pense que Donald Trump a été entraîné et tâchera de ne pas être la même personne que dans les récents débats”, pour se donner davantage une stature d’homme d’État, prédit-elle. 

Joe Biden se présente en garant de la démocratie et en allié des classes moyennes, face à un adversaire accusé d’attiser la violence politique et de servir les plus riches.
Les démocrates ont installé à Atlanta d’énormes panneaux publicitaires souhaitant la “bienvenue” à un “repris de justice” : Donald Trump est le premier président jamais jugé coupable au pénal, dans une affaire de paiements occultes à une ancienne star de films X.
Parmi les thèmes incontournables de la campagne et donc certainement du débat : le coût de la vie, le droit à l’avortement, l’aide à l’Ukraine et à Israël, les nombreuses inculpations de Donald Trump et la défense de la démocratie.
Un second débat est prévu sur ABC en septembre, à deux mois d’un scrutin suivi avec inquiétude dans le monde entier.
Avec AFP

Apaisement du climat social : Le Ministre Olivier Boucal rencontre des Syndicats de plusieurs secteurs

Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a tenu une réunion de prise de contact avec les partenaires sociaux des secteurs de l’Éducation, de la Formation, de la Justice et du Primaire. Cette rencontre s’est déroulée au Centre national de Formation et d’Action (CNFA) de Rufisque, le jeudi 27 juin 2024.

Au cours de cette réunion, le Ministre Boucal et ses collaborateurs ont écouté les secrétaires généraux des syndicats présents. Ces derniers ont salué l’initiative tout en soulignant l’importance d’ouvrir des négociations dans les meilleurs délais, à travers des rencontres périodiques. Ils ont également demandé la mise en place d’un mécanisme de prévention des conflits, en réactivant le comité de suivi des accords et le monitoring.

En réponse, le Ministre Boucal a indiqué qu’un calendrier est en cours d’élaboration pour organiser des rencontres sectorielles afin de trouver des solutions en vue de l’apaisement du climat social.

Ont pris part à la rencontre, côté éducation, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEM), l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), le Syndicat des enseignants libre du Sénégal (SELS), le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale (SIENS), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC), et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire / authentique (CUSEM/A).

L’intersyndicale du secteur primaire, regroupant pêche, agriculture et élevage, ainsi que le secteur de la justice avec le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) étaient également présents.

En marge de la rencontre, le Ministre Boucal a profité de l’occasion pour visiter les locaux du CNFA, rencontrer les agents et signer le livre d’or du Centre.

DPG et Falsification du règlement intérieur de l’assemblée : Le groupe parlementaire BBY réagit ce vendredi

La première confrontation majeure entre le nouveau pouvoir et l’opposition se profile à l’horizon, avec l’Assemblée nationale comme théâtre de ces tensions politiques. Le sujet de discorde est la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, qui tarde à se soumettre à cet exercice.

Selon le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, le délai de trois mois pour la présentation de la DPG, autrefois fixé dans l’ancienne version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’est plus applicable. Ces dispositions avaient été supprimées lors de l’abolition du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrées lors de la rétablissement de cette fonction en décembre 2021.

De plus, Ayib Daffé et ses collègues ont dénoncé une falsification du règlement intérieur, visant à contraindre le Premier ministre à présenter sa DPG dans les 90 jours suivant sa nomination, alors qu’aucune disposition actuelle ne l’y oblige.

Pour répondre à ces accusations et clarifier leur position, les membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont annoncé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024. Ils aborderont ces points qui font l’actualité et alimentent les débats au sein de l’Assemblée nationale.

La réponse de BBY est attendue avec intérêt, alors que cette question pourrait définir la dynamique des relations entre le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

Guy Marius Sagna appelle à la conformité constitutionnelle avant la DPG

Dans une lettre adressée au Premier Ministre Ousmane Sonko, le député de la 14e législature, Guy Marius Sagna, soulève une préoccupation majeure quant à la légalité du cadre parlementaire actuel. Au cœur de son appel se trouve la question du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qu’il accuse d’être falsifié depuis la 13e législature.

Sagna fait référence à l’article 6 de la Constitution, soulignant que l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de la République, doit fonctionner en conformité avec des règles clairement établies. Il pointe du doigt l’absence de mise à jour du Règlement intérieur depuis la révision constitutionnelle de 2019, qui a initialement supprimé le poste de Premier Ministre avant de le restaurer ultérieurement par une nouvelle réforme.

Selon Sagna, cette incohérence entre la Constitution et le Règlement intérieur compromet sérieusement la légalité des travaux parlementaires, notamment en ce qui concerne les procédures liées à la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Il exhorte donc solennellement Ousmane Sonko à différer sa déclaration de politique générale jusqu’à ce que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit amendé pour réintégrer les dispositions pertinentes sur le Premier Ministre.

Cette position de Sagna découle de sa conviction que toute activité parlementaire doit respecter scrupuleusement les principes constitutionnels et les règles internes établies. Il rappelle également avoir précédemment adressé une requête similaire à l’ancien Premier Ministre Amadou Ba, en décembre 2022, concernant cette même question.

En conclusion, Guy Marius Sagna soulève une alerte cruciale quant à la validité du cadre législatif actuel et appelle à une réforme immédiate du Règlement intérieur pour garantir la conformité avec la Constitution, assurant ainsi la légalité et la légitimité des processus parlementaires à venir.

DPG: Thierno Alassane Sall appelle les nouvelles autorités au respect de la constitution

L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. »

Cette obligation constitutionnelle n’a pas besoin d’être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le Gouvernement ne pose des actes dans le sens de l’exécution d’un quelconque programme et il va sans dire c’est déjà le cas.

Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.

Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.

Thierno Alassane Sall

DPG : Irons-nous vers une autre violation de la constitution ?( Thierno Bocoum)

Nous rappelons que jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes le président de la République n’a pas encore fait sa déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la constitution en son article 37 dernier alinéa qui dispose : « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

Une violation flagrante de la constitution que rien ne justifie quand on fait du « juub, jubbal, jubanti » un slogan.

Nous avons assisté à une conférence de presse de députés proches du Premier ministre qui cherchent à nous faire croire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne permet pas d’accueillir ce dernier pour sa DPG.

D’après eux, ce règlement qui ne prévoit pas une DPG serait falsifié.
Il est évident qu’il faudra prendre au sérieux cette affaire et situer les responsabilités, le cas échéant.

Cependant, quel lien avec la DPG ?

Les députés sont convoqués en plénière pour un débat d’orientation budgétaire ce samedi 29 juin 2024.

Ce débat est prévu dans quel article du règlement intérieur de l’Assemblee nationale ?

Aucun.

Le DOB a été juste évoqué, en passant, à l’article 41 bis en ces termes : « Les rapports issus de ces auditions servent à l’information des députés, notamment dans le cadre du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) »
Ni le délai ni les modalités d’organisation n’ont été prévus dans le règlement intérieur de l’assemblée nationale.

Le débat d’orientation budgétaire est prévue à l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances : « (…) ces documents sont publics et soumis à un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l’année. »

L’Assemblée nationale applique cette disposition de la loi sans l’inscrire dans son règlement intérieur.

Ainsi, vouloir nous faire croire que le fait que la DPG ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une raison pour ne pas recevoir le Premier ministre procède d’une méconnaissance.

Cette exigence déjà prévue dans la constitution doit être appliquée.

En effet, l’Art 55 al1 dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui peut, à la demande du Premier ministre, donner lieu à un vote de confiance. »

Cet article est inséré au titre IV intitulé « Du GOUVERNEMENT ». Il s’est agi de légiférer sur les prérogatives et obligations du Premier ministre et son gouvernement et non sur ceux de l’Assemblée nationale.

C’est le Premier ministre qui a l’obligation de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Les dispositions constitutionnelles sur la DPG ont un caractère impératif et non facultatif.

Le législateur peut fixer un délai comme ce fut le cas dans le règlement intérieur de 2019. Cela ne compromet en rien le caractère impératif et l’absence de délai ne rend pas non plus inopérant ce caractère édicté par les dispositions de la constitution.

Le silence d’un règlement intérieur ne peut pas freiner l’application des dispositions claires de la charte fondamentale.

Encore que l’organisation des séances est déjà prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Les rôles du bureau et de la conférence des présidents sont clairement établis.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été possible d’organiser un débat d’orientation budgétaire sans que cela ne soit spécifiquement encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre doit dans un délai raisonnable faire sa déclaration de politique générale.

Il serait honteux qu’il cherche à s’agripper sur le silence d’un règlement intérieur qui avait naguère servi de base légale à ses partisans pour introduire une motion de censure contre l’un de ses prédécesseurs.

Thierno Bocoum
Ancien parlementaire
Président AGIR

ENTRETIEN – Moussa Wagué : « C’est dans mes projets de revenir en sélection »

Moussa Wagué, a commencé sa carrière depuis tout petit à Bignona dans une école de foot. Il a  rejoint l’école de football de ASPIRE à Mbour à l’âge de 14ans où il a passé cinq ans et demi avant d’aller en Belgique pour la saison 2016 / 2017 où il a commencé sa carrière professionnelle. Rejoignant la sélection nationale en équipe A, il aparticipé à la Coupe du monde 2018 avant de s’envoler pour le FC Barcelone pour atterrir maintenant en Chypre. Dans cet entretien accordé au Dakarois Quotidien, Moussa Wagué explique qu’il désire fort revenir en sélection.

YouTube video player

Comment avez-vous intégré ASPIRE qui était l’un des meilleurs centre de formation ?

ASPIRE faisait des détections dans tout les localités au Sénégal et en Afrique. À l’époque j’étais à Bignona et je me suis présenté ; j’ai la chance d’être pris. On était trois personnes à représenter Bignona et puis j’ai eu la chance d’être conservé.

Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir footballeur ?

C’est une passion depuis tout petit. On rêvait d’être un footballeur professionnel quand on voyait les autres jouer à la télé. Donc c’est tout naturel pour moi et pour les autres aussi. Et chaque gamin qui joue au foot rêve d’être professionnel un jour alors je pense que c’est naturel pour moi.

Comment avez-vous réussi à convaincre votre famille ?

Oui c’était un peu compliqué. Comme vous le savez les parents étaient très stricts pour les études. Mais comme Aspire c’était études et sport c’était beaucoup plus facile et on les a convaincus qu’on allait continuer les études.

Partagez-nous votre ressenti lors de votre premier contrat pro

C’était incroyable parce que c’était l’effort de beaucoup d’années de travail. Précisément, cinq ans et demi en formation dans les centres. Et cela signifie que tout tes efforts ont payé, tu es presque arrivé au bout de l’effort. C’était un honneur et une fierté pour moi et ma famille avec tous les sacrifices qu’on a fait donc c’était vraiment exceptionnel pour moi et mon entourage.

En Chypre depuis une année (2023 / 2024) et vous faites partie de l’équipe type. Quel bilan tirez vous de votre première saison à Anorthosis?

C’est un bilan positif pour moi. Après ma blessure c’était difficile pour moi. Quand suis je suis allé à Chypre je me suis fixé un objectif : faire une bonne saison pour retourner au devant de la scène. Donc j’ai beaucoup travaillé pour revenir et c’était un grand plaisir quand j’ai reçu le trophée donc je pense que je vais continuer encore à travailler plus dur pour retrouver mon niveau.

Absent pendant deux ans à cause de votre blessure. Est-ce que cela a joué sur votre choix de rejoindre le championnat chypriote ?

Oui c’était difficile, rester deux ans en dehors des terrains. Et il me fallait un bon temps de jeu pour retrouver le haut niveau. Alors il fallait que je rejoigne un championnat comme Chypre pour jouer plus de matches et retrouver ma forme. Je suis content pour ça ; je vais continuer à travailler. Je pense que c’est tout à fait normal. Après deux ans de blessure les équipes ont un peu de réticence pour te recruter. Donc j’ai choisi Chypre pour montrer que je suis là et que je suis toujours compétitif et que je suis prêt pour pouvoir rebondir dans les grands championnats.

Aspire à KAS Eupeun en Belgique, puis Barcelone et Nice, Paok en Grèce, ensuite Anorthosis en Chypre ? Comment s’est passé votre intégration? Surtout en Grèce et Chypre ? 

Quand je suis parti en  Belgique c’était pas facile même si ce n’était pas ma première fois en Europe. Mais c’était la première fois que je m’installe en Europe pour de bon et commencer ma vie professionnelle. Heureusement pour moi j’ai retrouvé des frères là-bas, des coéquipiers et ça a facilité un peu mon adaptation. Concernant la Grèce aussi, ce n’était pas facile. Nouvelle langue, nouveau environnement, ce n’était pas du tout facile. Mais bon, comme on parlait en anglais dans l’équipe, c’était un peu facile. Vu que je parlais déjà anglais, ce n’était pas terrible pour moi. Mais on n’ a pas le choix, on peut changer de destination à tout moment. On est des professionnel et on doit s’adapter le plus vite pour pouvoir progresser. Donc je pense que c’est dans notre mentalité et on se prépare pour ça.

Revenons sur votre passage au Fc Barcelone. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Comme je l’avais dit, c’était surprenant pour beaucoup de Sénégalais, notamment mes supporters. Mais Barça quand ils sont venus ils ont présenté un projet pour moi, avec mon équipe aussi et je crois que c’était la meilleure option pour moi. Aussi dans le contrat je devais d’abord commencer avec l’équipe B mais je pouvais jouer en même temps avec l’équipe A. Je devais faire un an avec l’équipe A et c’est ce qui s’est passé. Je ne l’ai pas regretté. J’étais dans la bonne voie, mais avec la blessure tout a été ralenti. Ça fait partie du foot et c’est comme ça mais on va continuer à bosser dur. Il n’y a pas de regret parce que j’ai fait le choix moi-même et je l’assume. Et je pense que j’ai beaucoup travaillé pour avoir cette opportunité donc je n’ai pas de regrets.

Ça fait quoi de jouer avec les meilleurs tels Messi, Suarez et d’autres joueurs de grande renommée ?

C’est toujours un plaisir de jouer avec Messi, Suarez et les autres. Messi même avant de jouer avec lui on le voyait jouer à la télé et on l’admirait. Alors c’était un plaisir de partager avec lui le même vestiaire. Et on a appris beaucoup de choses avec lui. Tout le monde sait que c’est le meilleur joueur au monde donc c’était vraiment des moments exceptionnels pour moi et j’ai beaucoup appris durant cette période.

Alors Moussa, vous avez été absent des terrains presque deux ans. Comment avez vous vécu ce moment de votre vie ?

C’était très difficile pour moi. C’est ton travail et on t’informe que tu resteras deux ans sans jouer ce n’est pas du tout facile. Heureusement que j’avais ma famille derrière. Ils m’ont facilité la tâche. Avec leur soutient, je tenais le coup. Ils m’ont beaucoup aidé mentalement et physiquement. Mais je remercie le bon Dieu aujourd’hui j’en suis là et je continue ma passion

Quel championnat vous a le plus impressionné ?

C’est un peu difficile mais bon la Belgique c’est la où tout à commencé. J’’ai débuté là-bas, j’ai joué beaucoup de matches et je pense que c’est l’endroit qui m’a propulsé parce que c’est là-bas que j’ai commencé ma carrière et ma progression. Quand j’étais au Barcelone aussi j’étais bien. C’est un pays que j’aime bien et j’aime aussi le football espagnol. Le temps que j’ai passé avec l’équipe B, ça m’a beaucoup plu. Et je crois que c’est le championnat qui me convient le plus et que je regarde depuis même avant d’être professionnel.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans votre carrière ?

C’est en équipe nationale, le but que j’ai marqué lors du Mondial 2018. C’était un moment fort pour moi, ma famille et mes amis. Tout le monde se rappelle de ça jusqu’à présent. Marquer un but pour ton équipe, pour le maillot national  c’était un moment inoubliable. Je ne pourrai l’oublier, ni moi, ni ma famille, ni mes amis.

Vous avez participé aux J.O. 2015 et avez été demi-finaliste à la Coupe du monde avec les U20. Comment avez vous vécu votre première convocation en équipe nationale A?

C’était exceptionnel parce que c’était la première fois que le Sénégal joue une demi-finale de Coupe du monde même si c’est la petite catégorie. Alors être les premiers Sénégalais à jouer une demi-finale de Coupe du monde c’était incroyable. Et j’ai continué ma progression jusqu’à rejoindre ma première convocation avec l’équipe première. C’était vraiment top parce que chaque joueur qui joue la petite catégorie rêve de jouer avec l’équipe A ; cétait notre objectif. C’était très sympa. Toute ma famille et mes amis étaient très contents. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas et ce sont des moments très important pour nous. Aliou Cissé m’avait appelé d’abord pour me féliciter avant de me dire que je suis convoqué. Mais avant, mes agents et mes amis m’en avaient informé. C’était incroyable. Déjà on avait tous le numéro du sélectionneur et quand tu voyais son appel tu comprends ce qui t’attendais. Je ne trouvais même pas les mots et j’ai tout de suite appelé ma famille pour leur dire la bonne nouvelle. C’est des moments forts parce que tout joueur qui joue dans les championnats rêvait de porter le blouson de l’équipe. On est comme des ambassadeurs. Représenter le pays c’est quelque chose de grand. Porter le maillot du Sénégal devant ta famille, tes amis et des millions de Sénégalais c’est quelque chose de grand pour moi. Et quand on représente le pays on donne tout pour rendre fier la famille et tous les supporters.

Comment avez-vous vécu la défaite lors de la finale de la Coupe d’Afrique 2019 ?

On a tous cru en la victoire, remporter notre premier trophée continental. Mais Dieu l’a voulu ainsi. Mais ça a ouvert une grande porte à la CAN 2021. Il y avait des regrets mais aussi de l’envie qui nous a accompagné jusqu’à la finale qu’on a remporté en 2021. On a bien travaillé, on a tout donné mais ça n’a pas aboutit. Le sélectionneur n’a pas baissé les bras et les joueurs non plus. On a appris qu’il ne faut jamais lâcher dans la vie et qu’il faut toujours continuer à travailler et ce qui va arriver arrivera. Et voilà le résultat : on a eu notre premier trophée.

Parlez-nous de votre concurrence avec Lamine Gassama ?

Le football professionnel c’est toujours comme ça. Jusqu’à la retraite c’est la concurrence. Je ne dirai pas que c’était une concurrence avec Lamine Gassama parce que c’était un grand-frère et on avait tous envie de jouer. A mon arrivée dans la Tanière, j’avais très envie de jouer et j’ai travaillé trop dur pour ça. Et puis, tous les Sénégalais ont leur choix ; chacun son joueur, chacun choisis qui il préfère voir jouer. Nous on était conscient de cela et on savait aussi qu’il fallait beaucoup travailler pour gagner sa place et on a tous les deux bien travailler. Et moi j’ai fait de mon mieux pour pouvoir être titulaire dans cette équipe.

Vous avez perdu la finale 2019 et le Sénégal a remporté son premier sacre en 2022 sans Moussa Wagué, vos impressions

Je voulais être avec l’équipe puisque j’ai joué les qualifications et je me suis blessé juste après. Mais je me considérais comme si j’étais dans l’équipe. J’étais content quand ils ont remporté le trophée. C’est toujours difficile de voir ses coéquipiers jouer sans toi mais c’est la loi du foot. Ça peut arriver à tout le monde. Je suis très content pour l’équipe ; j’avais beaucoup jubiler ce jour-là.

Champion d’Afrique 2022, éliminé en huitièmes lors de la dernière CAN, qu’est-ce qui était à l’origine selon vous ?

En tant que professionnel je ne parlerai pas des détails mais il se trouve que c’est le foot. On avait fait de très bon matches de poule. Ce n’était pas prévu que le Sénégal serait éliminé par la Côte d’Ivoire mais comme je dis c’est le foot. Ils ont tout fait pour se qualifier. Et il y a avait aussi beaucoup d’erreurs d’arbitrage qui n’était pas en notre faveur. Mais, nous travaillerons beaucoup plus dur pour revenir en force à la prochaine CAN au Maroc.

Est-ce dans vos projets de revenir en sélection ?

C’est toujours un objectif de revenir avec l’équipe nationale. Je suis entrain de beaucoup travailler pour y retourne. Donc, je pense que ce n’est même pas la peine de le dire. Tout le monde veut représenter l’équipe nationale. Avec ma blessure, c’était un peu compliqué de revenir mais j’y travaille et ça me fera plaisir pour redorer le blason.

Que pensez-vous de l’intégration des jeunes joueurs dans la Tanière?

C’est quelque chose de très bien parce que ces jeunes seront l’avenir. Il y a toujours les anciens qui accueillent les jeunes et leurs montrent la voie. Il assureront la relève d’ici quelques années et ils sont entrain de bien travailler.

Votre relation avec Aliou Cissé ? Êtes-vous toujours en contact ? Parlez-vous ensemble de la sélection ?

Oui on est toujours en contact. On a une très bonne relation parce que j’étais avec lui depuis les olympiques avec les U23. Cependant, on ne parle pas de la sélection. Il a eu un équipe à gérer et moi je continue à travailler dur de mon côté pour revenir aussi vite que possible car l’envie est toujours là.

Ndeye O. Camara

Commémoration du massacre des Tirailleurs : L’État met en place un comité Ad Hoc

En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la décision du président de la République d’organiser la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais en 1944 au camp de Thiaroye.

« Un comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport dudit comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024 », a déclaré le chef du gouvernement.

Le massacre des Tirailleurs sénégalais est célébré chaque 1er décembre au Sénégal, marquant un moment solennel de réflexion et d’hommage aux victimes de cette tragédie historique.

Autopont de Lobatt Fall : Le Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens condamne les actes de vandalisme

Un acte d’incivisme intolérable a été signalé à l’autopont de Lobatt Fall. L’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute) a condamné fermement les récents actes de vandalisme et de vol impliquant l’enlèvement des écrous de liaison des piles aux semelles de l’autopont.

Selon un communiqué publié ce mercredi 26 juin, ces actes d’incivisme et d’indiscipline ont été observés dans la quasi-totalité des ouvrages routiers du pays. L’Ageroute a souligné que ces actions irresponsables peuvent avoir des conséquences graves pour la sécurité des populations et des usagers, entraînant une dégradation prématurée des infrastructures.
L’enlèvement des écrous de liaison compromet sérieusement l’intégrité structurelle des ponts et peut causer des accidents potentiellement mortels. L’Ageroute a averti que les conséquences de tels actes pourraient être catastrophiques, non seulement en termes de sécurité publique, mais aussi en ce qui concerne les coûts de réparation et de maintenance.
Les autorités concernées ont été informées de ces actes répréhensibles. L’Ageroute a assuré que des mesures strictes seront prises pour appliquer la loi dans toute sa rigueur afin de punir les auteurs de ces actes de vandalisme. Des enquêtes sont en cours pour identifier et appréhender les responsables.
L’Ageroute a lancé un appel à la responsabilité civique de tous les citoyens, les exhortant à signaler tout acte de vandalisme ou de comportement suspect aux autorités. L’Agence a également insisté sur l’importance de la coopération de la communauté pour protéger les infrastructures publiques qui sont essentielles au bien-être et à la sécurité de tous.
Les actes de vandalisme à l’autopont de Lobatt Fall représentent une menace sérieuse pour la sécurité publique et la durabilité des infrastructures routières. Le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, ainsi que l’Ageroute, restent déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir et assurer la sécurité des usagers des routes.

Saisie de 793 Comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib

Le 24 juin 2024, la Brigade commerciale de Keur Ayib a effectué une saisie majeure dans la lutte contre le trafic de drogue. Aux environs de 20 heures, les autorités ont intercepté un bus en provenance de Gambie et à destination de Dakar, transportant une cargaison illégale de 793 comprimés d’Ecstasy. Cette prise, totalisant un poids de 396,500 grammes, est estimée à une valeur de 15 860 000 francs CFA sur le marché illicite.

L’opération a été menée par les forces de l’ordre locales, qui ont agi sur des renseignements précis. La fouille du bus a révélé les comprimés dissimulés parmi les bagages des passagers. Le chauffeur du bus a été appréhendé sur place, ajoutant un coup significatif aux réseaux criminels opérant dans la région.

Cette intervention réussie est le fruit d’une coopération étroite entre les forces de l’ordre locales et les services de sécurité. Elle démontre l’engagement ferme des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. La Brigade commerciale de Keur Ayib, en particulier, a été saluée pour son efficacité et sa vigilance, jouant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières et la protection de la population contre les dangers des drogues illicites.

Le trafic de drogue reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, en particulier dans les zones frontalières. La proximité avec la Gambie, un point de transit pour les stupéfiants, rend la vigilance constante indispensable. Les récentes saisies, y compris celle de Keur Ayib, témoignent des efforts continus pour perturber les activités des trafiquants et assurer la sécurité des citoyens.

Le succès de cette opération envoie un message clair aux réseaux de trafic de drogue : les autorités sont déterminées et bien équipées pour lutter contre ce fléau. Les mesures de sécurité et de surveillance renforcées continueront d’être mises en œuvre pour prévenir de telles activités criminelles à l’avenir.

Cette saisie de 793 comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la coopération inter-agences et de la vigilance des forces de l’ordre.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national. 

 Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.

Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.

Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence. 

Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.

          Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries. 

Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

           Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

  Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.     

      D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.

  Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la
République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques. 

Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques. Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques. Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.

    Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.

       Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.   

     Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public. 

   Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année   n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée nationale depuis 2016.
         Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.   

    Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.

   Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.

   Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars. 

  En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président
Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco- sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.  

 Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens notamment avec : 
–       Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
–       La Secrétaire générale de la Francophonie ;  
–       Le Directeur général de l’OCDE ; 
–       Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
–       La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ;  – Le Directeur général de l’AFD ;
–       Le Président du Groupe Eiffage. 

    Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes. 

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.

Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.

Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.


Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.

       Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie. 

Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser  les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

        Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion.

La vigilance doit également être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière d’audit et de rémunération.

Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.

Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

•         Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;

•         Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique du Sénégal ;


•         Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ; 

•         Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;


•         Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal. 

 AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES : 

Le Conseil a examiné et adopté :
•         Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;

•         Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;

•         Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;

•         Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;

•         Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »

Ziguinchor : L’intersyndicale des travailleurs de collectivités territoriales arpente les artères de la ville

Ce mercredi 26 juin 2024, l’autorité préfectorale de Ziguinchor a autorisé une marche pacifique organisée par l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. La manifestation a débuté à la place de Gao, a traversé le Rond-point Bélal Ly Esso, la place publique Korentas, pour finalement atteindre le Rond-point Jean Paul 2.

Les travailleurs, en grève depuis plus de deux ans, ont choisi cette nouvelle forme de protestation dans l’espoir d’attirer l’attention des nouvelles autorités étatiques. Le secrétaire général de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor, Abib Goundiam, a exprimé leur détermination : « Nous ne pouvons pas accepter que l’État se joue des travailleurs des collectivités territoriales. Nous sommes importants dans le secteur du travail aujourd’hui. »

Abib Goundiam a appelé les autorités étatiques à appliquer la fonction publique locale. Il a rappelé que les nouvelles autorités, y compris le ministre de tutelle, Fofana, et le Premier ministre Ousmane Sonko, connaissent bien le dossier, ce dernier ayant été maire de Ziguinchor. Les manifestants ont insisté sur le fait que l’actuel régime sait exactement quelles mesures prendre pour appliquer cette fonction publique locale et ont demandé que la loi votée à l’Assemblée nationale soit mise en œuvre rapidement et pacifiquement.

Les travailleurs, vêtus en rouge et arborant des brassards de la même couleur, ont averti qu’ils pourraient bloquer la délivrance des actes d’état civil si leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Quand les gens veulent un acte d’état civil, c’est déjà compliqué. Si les autorités ne font pas attention, cela pourrait devenir impossible », a averti Abib Goundiam. Il a ajouté que deux ans de grève témoignent de la mauvaise volonté de l’État et de son manque de considération pour ses travailleurs.

La marche a reçu le soutien de plusieurs organisations, dont la SG des travailleurs de la Sonacos, l’Union régionale de la CNTS de Ziguinchor, et des membres de la société civile, notamment le mouvement Vision Citoyenne. De nombreuses populations locales sont également sorties pour apporter leur soutien aux manifestants.

En conclusion, la marche de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor a été une démonstration de solidarité et de détermination pour faire entendre leurs revendications légitimes et obtenir l’application de la fonction publique locale. Les travailleurs attendent maintenant une réponse des autorités pour mettre fin à leur long combat.

Conflits à Médina Gounass : Plus de 100 individus dont 39 mineurs envoyés en prison

Les récents affrontements à Médina Gounass ont conduit à l’arrestation de 180 individus, parmi lesquels 39 mineurs. Ces interpellations ont eu lieu lors des violents incidents survenus le jour de la Tabaski, opposant deux communautés dirigées respectivement par le khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba et le khalife général du Fuladu, Thierno Mounirou Baldé.

Hier, mardi 25 juin, plus d’une dizaine de personnes impliquées ont été entendues par les juges d’instruction. Parmi eux, le présumé meurtrier du commerçant Djiby Khamdy Sy. Tous les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et attendent leur jugement en flagrant délit à la Chambre criminelle.

Les 39 mineurs arrêtés ont été renvoyés devant le tribunal compétent pour mineurs. Cette décision reflète la gravité de la situation et le souci de traiter les jeunes impliqués conformément aux lois sur la protection de l’enfance.

Malgré l’intervention des forces de l’ordre, la tension reste palpable dans la Cité religieuse de Médina Gounass. La présence continue des gendarmes vise à prévenir de nouveaux affrontements et à rétablir la paix dans la région.

Les affrontements à Médina Gounass s’inscrivent dans un contexte de rivalité entre deux communautés religieuses influentes. Les conflits, souvent exacerbés par des questions de leadership et d’influence, ont pris une tournure violente, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels.

Les événements de Médina Gounass ont suscité de vives réactions de la part des autorités et des leaders communautaires. Des appels au calme et à la réconciliation ont été lancés pour éviter l’escalade de la violence. Les prochaines étapes incluront des efforts de médiation et de dialogue pour résoudre les différends entre les parties en conflit.

La situation à Médina Gounass reste critique, et les mesures prises par les autorités visent à restaurer l’ordre et à garantir la sécurité des habitants. La justice devra maintenant déterminer les responsabilités et prononcer les sanctions appropriées pour les personnes impliquées dans les affrontements.

🛑 DIRECT Suivez votre Émission Sport Challenge avec Moussa Wagué l’international Sénégalais

🛑 DIRECT Suivez votre Émission Sport Challenge avec Moussa Wagué l’international Sénégalais

Égypte : L’Ambassade du Sénégal exhorte à la régularisation de ses ressortissants avant le 30 Juin 2024

L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire lance un appel urgent à tous les ressortissants sénégalais résidant en Égypte sans titre de séjour valide. Ils sont invités à régulariser leur situation avant la date butoir du 30 juin 2024. Cette démarche fait suite à l’adoption par les autorités égyptiennes de nouvelles mesures concernant le séjour des étrangers sur leur territoire, mises en place depuis janvier 2024.

Les nouvelles mesures égyptiennes incluent une campagne globale de vérification sur le terrain, visant à renforcer le contrôle migratoire. Cette campagne pourrait entraîner des sanctions sévères pour les contrevenants, y compris le refoulement.

L’Ambassade exhorte donc les ressortissants sénégalais, détenteurs de cartes de séjour, d’études ou d’exemption de titre de séjour, à les avoir en leur possession lors de leurs déplacements à l’intérieur du pays. Il est impératif de pouvoir présenter ces documents lors des contrôles pour éviter toute sanction.

La régularisation de la situation des ressortissants sénégalais en Égypte est d’une importance capitale pour éviter les risques de refoulement et pour s’assurer d’un séjour sans encombre dans le pays. L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire reste disponible pour toute assistance et conseille vivement à ses ressortissants de prendre toutes les dispositions nécessaires avant l’échéance fixée.

Face à ces nouvelles mesures de contrôle migratoire en Égypte, il est crucial pour les Sénégalais vivant dans le pays de se conformer aux règlements en vigueur. L’Ambassade du Sénégal au Caire joue un rôle essentiel en informant et en soutenant ses ressortissants dans ce processus de régularisation.

Dakar : Le Préfet interdit la marche de l’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal (ISTCTS) a lancé un mot d’ordre de grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, en commençant du lundi au vendredi. En outre, une marche était prévue pour le mercredi 26 juin, partant du Jet d’eau jusqu’au ministère des Collectivités territoriales à 10h. Cependant, selon des informations rapportées par PressAfrik, le Préfet de Dakar a interdit cette marche.

L’intersyndicale avait réitéré son appel à la grève et maintenu la marche nationale pour le 26 juin, malgré l’interdiction. La mobilisation vise à faire pression sur le gouvernement pour répondre à une série de revendications. Les principales revendications incluent l’augmentation des salaires selon la hiérarchie (A, B, C, D, E), la revalorisation du point indiciaire de 51,43 à 56,43, ainsi que l’augmentation des primes de santé pour les travailleurs des collectivités territoriales opérant dans les structures sanitaires.

Malgré l’interdiction, l’ISTCTS reste déterminée. Dans une déclaration, l’intersyndicale a exprimé sa satisfaction face à l’engagement des travailleurs dans la lutte pour leurs droits. Ils ont également souligné la discipline collective manifestée au cours des deux années de lutte continue. L’intersyndicale se dit ouverte à toute négociation visant à résoudre la crise, tout en respectant les lois et règlements de la république.

L’intersyndicale a également annoncé qu’elle déposerait un renouvellement du préavis de grève pour la période de juillet à décembre 2024, le jeudi 27 juin 2024. Cette décision souligne leur détermination à poursuivre la lutte jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

L’interdiction de la marche par le Préfet de Dakar pourrait intensifier les tensions entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales. La grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, est susceptible de perturber gravement les services publics, affectant potentiellement des millions de citoyens. La situation reste volatile, et la réponse du gouvernement aux revendications des travailleurs sera cruciale pour déterminer l’issue de cette crise.

La situation à Dakar reflète une dynamique de conflit entre les travailleurs des collectivités territoriales et le gouvernement sénégalais. L’interdiction de la marche et la détermination des travailleurs à poursuivre leur grève indiquent une impasse potentielle qui nécessitera une médiation efficace pour éviter une escalade. Les prochains jours seront cruciaux pour voir si une solution négociée peut être trouvée pour répondre aux préoccupations des travailleurs tout en maintenant la stabilité sociale.

Média : L’Etat va assister les entreprises de presse studieuses qui font preuve d’une gouvernance financière saine (Ministre)

Le Ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, s’est exprimé ce mardi sur la question des impôts des entreprises de presse. S’adressant à nos confrères du journal Le Soleil, il a rappelé que ces entreprises, régies par les règlements en vigueur, doivent se conformer aux lois, notamment en payant leurs impôts, surtout si ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs. “Le premier responsable pour garantir des conditions optimales de travail aux professionnels des médias demeure leur employeur. L’Etat du Sénégal, quant à lui, ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises de presse sérieuses qui démontrent une gouvernance financière saine dans leur développement”, a-t-il assuré.

Abordant le Fond d’appui et de développement de la presse, le ministre a reconnu les préoccupations de gouvernance soulignées par les acteurs des médias. Il a souligné la nécessité que ce fonds ne se limite pas à fournir des appuis financiers, mais devienne un levier pour stimuler la montée en puissance économique du secteur des médias, contribuant ainsi au développement global de la nation.

Lors de cette première journée de réflexion organisée par les acteurs des médias, Alioune Sall a souligné l’importance d’évoquer le cadre juridique et réglementaire de la profession. “Le Sénégal est attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire, tout en respectant les normes en vigueur”, a-t-il affirmé.

Le ministre a également souligné la nécessité de réviser certaines dispositions du Code de la presse de 2017, devenu en partie caduque, pour prendre en compte les spécificités des médias et des réseaux sociaux. Il a insisté sur le fait que la dépénalisation des délits de presse ne signifie pas absence de sanctions en cas de faute. Les acteurs engagés dans le processus de réformes devront définir, en collaboration avec les pouvoirs publics et le Cored à travers son Tribunal des pairs, la nature des sanctions à mettre en vigueur, qu’elles soient pécuniaires, administratives ou judiciaires.

En conclusion, le Ministre de la Communication et du Numérique a exhorté l’ensemble des acteurs de la presse à se conformer à la norme en vigueur, rappelant que le Code de la presse de 2017 reste la référence actuelle.

Affaire Centre Talibou Dabo : Cinq agents en prison – Cheikh Seck et le collectif menacent de paralyser le secteur

Le collectif des travailleurs du Centre Talibou Dabo, en collaboration avec Cheikh Seck, secrétaire général du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social (SDT-3S CNTS-FC), a organisé ce mardi 25 juin 2025, un point de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation préoccupante de leur lieu de travail. Les discussions ont notamment porté sur l’interpellation de cinq agents, désormais sous mandat de dépôt, ainsi que sur le retard de paiement des salaires.

Selon Dr Alouise Benoît Diouf, porte-parole des travailleurs, cinq agents ont été déférés au parquet le 24 juin et placés sous mandat de dépôt suite à une plainte du Directeur général du Centre Talibou Dabo. Dr Diouf a exprimé son regret face à cette situation, soulignant que la gestion des ressources humaines au centre est jugée nébuleuse et catastrophique. Il a critiqué les contrats de prestation de service sans base légale et le favoritisme envers les nouveaux venus proches du directeur, au détriment des agents plus compétents.

Depuis près de trois mois, les activités du centre sont à l’arrêt en raison du non-paiement des salaires et du déficit d’intrants. Dr Diouf a dénoncé les velléités d’intimidation du personnel par le MSAS, rappelant que le ministère avait publié un communiqué pour enfoncer les cinq agents en détention, ajoutant à leur détresse. Il a également évoqué une conférence de presse tenue par le directeur il y a deux mois, où de fausses accusations avaient été portées contre certains agents, les accusant de désacralisation du drapeau national.

Cheikh Seck a rassuré les travailleurs de Talibou Dabo de l’appui indéfectible du SDT-3S CNTS-FC. “Nous ne ménagerons aucun effort pour réussir cette bataille. Ces travailleurs ne sont pas fautifs et ne méritent pas la prison. Nous nous battons pour la libération de ces agents, parents de famille, et les autorités doivent savoir que nous sommes tous unis derrière eux”, a-t-il déclaré.

Le Centre Talibou Dabo est une institution publique d’Éducation et de Réadaptation pour Enfants en Situation de Handicap (CERHP), dépendant du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal. La situation actuelle au centre soulève des préoccupations majeures quant à la gestion et au traitement des travailleurs, appelant à une intervention urgente des autorités pour résoudre ces conflits et assurer un environnement de travail sain et équitable pour tous les employés.

Suspension de la production de Farine : Le Gouvernement met en garde les Meuniers

Une décision radicale des meuniers sénégalais de suspendre la production et la vente de farine boulangère a suscité une réaction ferme du gouvernement, qui a immédiatement réagi par un avertissement sévère. Cette action, vue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain pour les ménages, a été condamnée avec vigueur par la Primature, qui a publié un communiqué exprimant sa position.

Le communiqué officiel émis par la Primature ce jour met en demeure les meuniers de reprendre immédiatement leurs activités conformément aux nouveaux prix plafond fixés pour la farine de blé. « Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur », a-t-il été précisé, soulignant ainsi la fermeté de l’État face à toute forme de désobéissance.

Cette décision fait suite à une série de concertations entre le gouvernement, les meuniers et d’autres acteurs du secteur, visant à réduire les prix des produits de grande consommation tels que le riz, le sucre, l’huile de palme, la farine de blé, le pain, le ciment, les engrais et les services de télécommunication. Malgré ces efforts, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a publiquement contesté les mesures prises spécifiquement sur la farine, créant ainsi un nouveau point de tension.

Le gouvernement a justifié ses décisions en se basant sur des analyses techniques détaillées, démontrant des écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers. Ces écarts ont été attribués à des pratiques commerciales douteuses, telles que des surévaluations de charges ou des manipulations des coûts de production. Des exemples concrets ont été donnés, notamment concernant les différences de coûts d’achat de blé entre différentes minoteries, malgré des fournisseurs communs.

En termes économiques, les études financières des sociétés de meunerie pour les années 2022 et 2023 ont révélé des profits considérables, variant de 2 à 14 milliards de FCFA. Cette rentabilité a été contrastée avec les allégations de pertes financières potentielles minimales dues aux nouvelles régulations des prix, remettant en question les motivations réelles derrière la décision de suspension de la production de farine.

À la lumière de ces révélations, le gouvernement a indiqué son intention de mener des vérifications approfondies au sein des minoteries pour garantir la transparence et la conformité aux régulations en vigueur. Des mesures coercitives pourraient être prises à l’encontre des contrevenants, afin de préserver l’approvisionnement régulier du marché en produits essentiels.

En conclusion, la situation reste tendue entre les meuniers et le gouvernement, avec des enjeux économiques importants et des implications directes sur la vie quotidienne des Sénégalais. Le suivi attentif de cette affaire par le public et les acteurs concernés reste crucial pour l’avenir de la politique économique et commerciale du pays.

Affaire Dof Ndèye : Recherches intensives pour retrouver le “Caméraman” impliqué

Après l’arrestation du rappeur Dof Ndèye suite à une altercation violente ayant impliqué un individu identifié comme B. Faye, les autorités de la brigade territoriale de Kaolack sont maintenant sur la piste de son “caméraman”. Ce dernier, qui aurait filmé l’incident, est recherché activement pour non-assistance à personne en danger.

Selon des sources de Seneweb, l’identité du caméraman n’est pas encore établie, malgré les efforts déployés par les enquêteurs. Dof Ndèye aurait déclaré ne pas connaître cette personne lors de son interrogatoire.

Une vidéo de l’incident, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre clairement Dof Ndèye en train d’agresser B. Faye à l’aide d’un couteau, alors qu’un véhicule de la gendarmerie passait à proximité. Les autorités locales indiquent que la patrouille n’a pas été alertée sur l’agression au moment des faits.

Le commandant de la brigade territoriale de Kaolack et son équipe sont mobilisés pour élucider tous les aspects de cette affaire. L’objectif est de retrouver le caméraman et de clarifier les circonstances précises de l’incident, notamment pourquoi aucune intervention n’a été effectuée par la gendarmerie sur place.

Cette affaire suscite une grande attention médiatique et publique au Sénégal, mettant en lumière les questions de sécurité publique et de responsabilité face à des incidents violents. Les autorités s’engagent à faire toute la lumière sur cette affaire pour garantir la justice et la sécurité des citoyens.

En conclusion, les recherches pour retrouver le caméraman impliqué dans l’incident entre Dof Ndèye et B. Faye se poursuivent activement, dans un contexte où la vidéo de l’agression continue de faire réagir et d’éveiller les interrogations sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté locale.

FDS / Les guelwaars : Dr Babacar Diop fustige les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024

Le président du parti FDS/Les guelwaars, Dr Babacar Diop, a fustigé « les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024 ». C’était lors du séminaire national des 22 et 23 juin 2024 à Thiès de son parti. Une occasion pour les responsables nationaux et départementaux de FDS/Les guelwaars d’évaluer leur participation à l’élection présidentielle de mars 2024 et de définir de nouvelles stratégies pour l’avenir de leur formation politique.


«Nous célébrons avec ferveur l’engagement et les sacrifices consentis par le peuple sénégalais pour préserver nos institutions démocratiques. Ces efforts héroïques ont permis de traverser l’une des plus graves crises de confiance de notre histoire qui a failli ébranler les fondements de notre nation », a dit le maire de Thiès. 


Il a exprimé de nouveau ses félicitations au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire éclatante et salué les premières directives présidentielles. « Depuis son accession au pouvoir, il a érigé les principes de ‘Jubb, Jubbal, Jubbanti’ comme fondements de sa gouvernance. Ces principes, axés sur l’humanité, la justice sociale et la préservation des deniers publics, se reflètent dans ses premières actions en tant que président. Cette nouvelle ère prometteuse exige une rupture salutaire que nous soutenons, réaffirmant ainsi notre ancrage au sein de la coalition au pouvoir », dira-t-il.


Pour Dr Diop, l’espoir d’un avenir meilleur est permis. Il encourage le chef de l’État et son Premier ministre Ousmane Sonko à « poursuivre, avec détermination les réformes nécessaires, pour renforcer la démocratie, la justice, l’État de droit et les libertés fondamentales » et souligne qu’« un élément crucial de ces réformes est l’établissement d’élections véritablement inclusives, qui sont le socle même d’une démocratie robuste ». 
FDS/Les guelwaars a pris une décision majeure, conformément aux statuts et aux recommandations de son dernier Congrès. À savoir la dissolution de toutes ses instances actuelles. «Cette décision marque un tournant décisif dans l’histoire de FDS/Les guelwaars. Elle symbolise notre volonté de renouvellement et d’adaptation face aux défis et enjeux contemporains. Ainsi, le parti a donné mandat à son président Babacar Diop pour mettre en place dans un court délai de nouvelles structures alignées avec les ambitions renouvelées de notre parti. Ces nouvelles structures seront conçues pour être plus dynamiques, inclusives et réactives, capables de répondre efficacement aux aspirations de nos membres et sympathisants », soulignent les membres de FDS/Les guelwaars qui disent s’ouvrir à toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’engager activement dans le projet du parti, offrant une plateforme où chacun peut contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur.
Le parti a profité de l’occasion pour s’indignation de la situation tragique du peuple palestinien. « Nous réitérons notre soutien à sa lutte légitime pour la liberté et l’autodétermination » et appelons la communauté internationale à « intensifier ses efforts pour parvenir à une solution juste et durable, incluant la création d’un État palestinien souverain et indépendant, vivant en paix et en sécurité aux côtés de tous ses voisins ».

Hajj 2024 : L’Arabie saoudite annonce 1.301 morts, la plupart sans autorisation

L’Arabie saoudite a annoncé dimanche un bilan tragique de 1.301 morts lors du récent grand pèlerinage musulman, le hajj, qui s’est tenu sous des chaleurs caniculaires. Parmi les victimes, une écrasante majorité de 83% n’étaient pas munies des autorisations nécessaires pour participer à ce rassemblement annuel.

Selon l’agence de presse officielle saoudienne, ces pèlerins non autorisés avaient parcouru de longues distances sous un soleil accablant, souvent sans abri adéquat ni confort. Les conditions climatiques extrêmes ont exacerbé les difficultés pour ces individus, qui se sont retrouvés exposés à des risques mortels en raison de l’absence de préparation et d’infrastructures appropriées.

Le ministère de l’Intérieur saoudien a réitéré l’importance des mesures de contrôle et de régulation mises en place pour assurer la sécurité et le bien-être des pèlerins. Chaque année, des millions de musulmans affluent vers les sites sacrés de La Mecque et Médine pour accomplir le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam. Les autorités saoudiennes insistent sur le respect des procédures d’autorisation pour gérer efficacement les flux de personnes et prévenir les incidents tragiques.

Les efforts de régulation comprennent la délivrance de permis de hajj, la mise en place de zones d’accueil climatisées, et l’organisation de services médicaux d’urgence. Cependant, malgré ces mesures, le phénomène des pèlerins non autorisés demeure un défi majeur.

Les responsables saoudiens ont exprimé leur profonde tristesse face à cette tragédie et ont souligné la nécessité de sensibiliser davantage les futurs pèlerins sur l’importance de suivre les directives officielles pour leur sécurité. Ils ont également promis d’intensifier les efforts de surveillance et de soutien logistique pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

En conclusion, la perte de 1.301 vies pendant le hajj de 2024 met en lumière les défis persistants liés à la gestion de cet immense rassemblement religieux. Elle appelle à une coopération accrue entre les autorités, les agences de voyage et les pèlerins eux-mêmes pour garantir un hajj sûr et respectueux des règles établies.

Cérémonie de remise du trophée de Champion du Sénégal à TFC Rufisque : Une fête mémorable pour Rufisque et le Foot Local

Rufisque a vibré de joie et de fierté lors de la cérémonie de remise du trophée de Champion du Sénégal à TFC Rufisque. Cette célébration a été marquée par des festivités hautes en couleur, rassemblant la communauté locale et les passionnés de football pour honorer cette victoire historique.

La cérémonie, qui s’est déroulée en présence de nombreux dignitaires, fans, et anciens joueurs, a débuté par un défilé triomphal des joueurs de TFC Rufisque. Acclamés par la foule, les champions ont parcouru les rues de Rufisque avant de rejoindre le stade, où se tenait la remise officielle du trophée.

Le maire de Rufisque, ainsi que des représentants de la Fédération Sénégalaise de Football, étaient présents pour féliciter les joueurs et le staff technique. Dans son discours, le président du club a exprimé sa gratitude envers les supporters et a souligné l’importance de cette victoire pour l’avenir du football local.

“Cette victoire est le fruit de beaucoup de travail, de détermination et de passion. Elle n’est pas seulement celle de TFC Rufisque, mais de toute la ville et de tous ceux qui croient en notre potentiel,” a-t-il déclaré sous les ovations du public.

Les festivités ont continué avec des performances musicales, des danses traditionnelles et des feux d’artifice, créant une atmosphère festive et conviviale. Les joueurs ont également eu l’occasion de partager des moments avec les fans, signant des autographes et prenant des photos pour immortaliser cette journée spéciale.

Cette célébration a été l’occasion de renforcer les liens entre le club et la communauté, mettant en avant l’importance du soutien local dans les succès sportifs. Les jeunes aspirants footballeurs de Rufisque ont également été inspirés par cette victoire, voyant en TFC Rufisque un modèle de réussite et de persévérance.

La victoire de TFC Rufisque en tant que Champion du Sénégal est une source de fierté pour la ville et un symbole de l’excellence du football local. La cérémonie de remise du trophée a non seulement célébré une saison exceptionnelle, mais a également ravivé l’esprit de communauté et de passion pour le sport à Rufisque.

Affaire Médina Gounass : Le Général Jean-Baptiste Tine chez Thierno Madani Tall pour la paix

Le vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille omarienne, à Dakar. Cette visite intervient dans un contexte tendu suite aux récents événements survenus à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, et visait à promouvoir la paix dans cette région troublée.

Accueilli avec chaleur et respect, le ministre a exprimé son attachement en tant que « fils et disciple » de la confrérie omarienne. Thierno Madani Tall, de son côté, a souligné l’importance de la paix au Sénégal et a prié pour la réussite du ministre dans ses fonctions, rappelant les bonnes relations historiques entre Thierno Seydou Nourou Tall et Mgr Yacinthe Thiandoum.

Jean-Baptiste Tine a évoqué les troubles survenus à Médina Gounass le jour de la Tabaski. Il a indiqué que bien que la situation soit sous contrôle, des efforts de médiation sont en cours pour apaiser les tensions. Le ministre a sollicité le soutien du khalife pour consolider la paix et prévenir de futurs conflits.

Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement paisible de la prière de la Jumua à Médina Gounass et ont affirmé leur engagement pour un retour définitif de la paix dans la région. Cette rencontre renforce l’espoir d’une résolution durable des tensions grâce à l’implication des leaders religieux.

Le ministre de l’Intérieur s’était rendu à Médina Gounass mardi dernier, au lendemain des affrontements entre deux communautés religieuses de la ville. Ces violences ont éclaté à la fin de la prière de Tabaski alors que le Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile accompagné de ses disciples. La procession a été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents.

Le bilan des affrontements est lourd : un mort, plusieurs blessés, des commerces vandalisés, des véhicules caillassés et des maisons endommagées. La personne décédée revenait d’un champ et a été agressée par un groupe d’individus.

La gendarmerie est rapidement intervenue, procédant à des arrestations et renforçant le dispositif de sécurité à Médina Gounass. Le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara se sont également rendus sur place pour superviser la situation et assurer le maintien de l’ordre.

Cette série d’événements souligne la nécessité d’une médiation efficace et de l’implication des autorités religieuses et administratives pour restaurer et maintenir la paix dans cette région. Le soutien de figures influentes comme Thierno Madani Tall est crucial pour apaiser les tensions et prévenir de nouvelles violences.

Lancement de la Phase Pilote du Système de Paiement Instantané de l’UEMOA : La BCEAO s’engage pour l’innovation Financière

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé, par un communiqué daté du 20 juin 2024, le lancement de la phase pilote du système de paiement instantané interopérable de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), prévu pour le lundi 22 juillet 2024. Ce projet ambitieux vise à transformer les transactions financières au sein de la région.

La BCEAO affirme son engagement à mettre en place un système de paiement instantané interopérable, opérationnel en continu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, capable de traiter les transactions de toute nature et pour tous types de comptes. Cette initiative répond à la nécessité de simplifier les transactions quotidiennes des usagers et de stimuler l’innovation financière.

Le nouveau système permettra d’effectuer des transferts et paiements en temps réel, même entre différentes institutions financières, garantissant ainsi l’accessibilité des fonds pour les bénéficiaires de manière instantanée. Les usagers pourront également effectuer des paiements auprès de tout commerçant disposant d’un QR Code interopérable ou envoyer des demandes de paiement, avec des services financiers standardisés pour les entreprises.

Conforme aux normes internationales en matière de sécurité des systèmes de paiement, cette nouvelle infrastructure jouera un rôle crucial dans la promotion de l’inclusion financière au sein de l’UEMOA. La BCEAO se positionne ainsi comme un acteur clé dans l’évolution des services financiers dans la région, facilitant l’accès et l’utilisation des services financiers pour une population plus large.

La BCEAO invite le public à suivre de près le développement de ce projet, qui marque une étape décisive dans la modernisation des transactions financières en Afrique de l’Ouest.

Mobilisation à Ziguinchor : Les travailleurs des collectivités locales prêts pour une marche pacifique

Dans la ville de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une mobilisation sans précédent se prépare parmi les travailleurs des collectivités locales. Réunis en assemblée générale ce samedi 22 juin 2024, ces hommes et femmes ont fait le point sur leurs revendications et tracé les contours d’une marche nationale prévue pour le mercredi 26 juin 2024.

Yakhya Mansaly, secrétaire général de la FGTB/B (Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal) pour la commune de Ziguinchor, exprime avec détermination l’importance de cet événement. Pour lui, cette marche est bien plus qu’une simple démonstration : c’est un appel vibrant à la justice sociale et à l’égalité salariale. “Nous avons organisé aujourd’hui une assemblée générale de sensibilisation pour préparer la marche du mercredi 26 juin, qui est une marche nationale. C’est une occasion pour tous les travailleurs de sortir et de faire entendre leur voix, de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les injustices que nous subissons depuis plus de deux ans”, déclare-t-il.

Au cœur des revendications : l’application de l’article 29, qui garantit que toute augmentation salariale accordée aux agents de l’État soit également octroyée aux travailleurs des collectivités territoriales. Yakhya Mansaly dénonce une inégalité flagrante : “Je ne peux pas comprendre qu’un agent municipal puisse être payé trois fois moins qu’un autre pour un travail équivalent. C’est cette injustice que nous voulons bannir au Sénégal.”

Les travailleurs sont unis dans leur détermination à obtenir justice. Abib Goundiam, secrétaire général du syndicat national des travailleurs des collectivités locales section Ziguinchor, critique vivement l’attitude du gouvernement : “Nous avons fait tout ce qui était demandé, nous avons fourni les données nécessaires, mais c’est l’État qui tergiverse et retarde le règlement de nos revendications légitimes. Nous sommes fatigués des promesses non tenues.”

La marche du 26 juin est perçue comme une opportunité cruciale pour faire entendre leurs voix de manière pacifique et déterminée. Abib Goundiam souligne que les travailleurs ne cherchent pas le conflit, mais la reconnaissance de leurs droits fondamentaux : “Nous marcherons pacifiquement pour exposer nos difficultés. Nous voulons simplement que nos autorités comprennent que nous souffrons et que nos familles souffrent aussi.”

Les revendications des travailleurs trouvent un écho croissant parmi les populations locales, qui commencent à comprendre l’ampleur de l’injustice salariale qui persiste. “Nous ne sommes pas contre nos concitoyens, mais nous réclamons simplement l’égalité de traitement et le respect de nos droits, comme cela est accordé à d’autres secteurs dans ce même pays”, explique Abib Goundiam.

En conclusion, la mobilisation des travailleurs des collectivités locales à Ziguinchor reflète une quête légitime pour l’équité et la dignité au travail. Leur marche du 26 juin 2024 symbolise leur détermination à faire valoir leurs droits, non seulement devant leurs autorités nationales, mais aussi devant la communauté internationale.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

En prévision des vacances citoyennes, cette année transformées en campagne agricole, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ont signé vendredi une convention ambitieuse. Cette initiative vise à répondre aux besoins des jeunes en matière de protection sociale, d’employabilité et d’insertion économique.

Mme Khady Diène Gaye a souligné que l’objectif principal est de créer des entrepreneurs agricoles pendant les grandes vacances. Ces entrepreneurs exploiteront des fermes agricoles modernes, destinées à promouvoir l’entrepreneuriat dans le secteur agricole. Cette initiative vise à lutter contre la hausse du coût de la vie et à renforcer le pouvoir d’achat des ménages.

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes
Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

Pour cette première année de mise en œuvre, le programme s’appuiera sur les ressources existantes et sur les jeunes désireux de s’investir dans l’agriculture. Quelques fermes modernes seront établies pour servir de cadre à cette initiative.

Mme Gaye a souligné que la jeunesse est le moteur du développement socio-économique du pays. Elle a appelé à l’engagement actif des jeunes pour un Sénégal prospère et souverain, insistant sur l’importance de leur contribution pour le développement de l’Afrique.

Mabouba Diagne a précisé que cette convention engage les deux ministères à unir leurs efforts pour promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes. Plusieurs axes d’intervention ont été définis :

  1. Facilitation de l’accès à des emplois durables et décents pour les jeunes.
  2. Organisation des vacances citoyennes patriotiques.
  3. Digitalisation du secteur agricole.
  4. Création de Services agricoles (CSAs) et de Coopératives Agricoles.
  5. Mise en œuvre du programme d’autosuffisance alimentaire « Une ASC, une Ferme ».
  6. Lancement de la campagne nationale de phosphatage des sols.
  7. Gestion et valorisation des déchets municipaux par la création de centrales de compostage.
  8. Promotion du développement durable et de l’économie circulaire.
  9. Campagne annuelle de reboisement « Un citoyen, un arbre ».

Cette convention représente une approche intégrée et concertée pour relever les défis communs aux deux départements. Mabouba Diagne a déclaré que cette convention symbolise l’engagement des ministères à travailler ensemble, à mutualiser leurs ressources et à développer des synergies pour maximiser l’impact des actions au bénéfice de la jeunesse sénégalaise.

En conclusion, cette initiative conjointe vise à transformer les jeunes en acteurs clés de l’agriculture, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au développement socio-économique du Sénégal.

LINGUÈRE : Un enfant mortellement fauché par un minicar à Sagatta

Un tragique accident s’est produit ce samedi matin à Sagatta, une commune située à une vingtaine de kilomètres de Dahra Djolof. Un minicar roulant à une vitesse excessive a heurté mortellement un enfant d’une dizaine d’années, qui accompagnait sa mère au marché local.

Selon Bocar Coulibaly, le sous-préfet de l’arrondissement de Sagatta, l’accident s’est produit aux environs de 8 heures du matin. Le véhicule, en provenance de Matam et en route pour Dakar, roulait à une vitesse excessive lorsqu’il a percuté l’enfant sur la route. Des témoins oculaires ont confirmé que le minicar roulait trop vite, ce qui a conduit à ce drame.

Sous le choc et en colère, les habitants de Sagatta ont rapidement manifesté en bloquant temporairement la route à l’endroit de l’accident. Ils réclament l’installation de ralentisseurs sur ce tronçon routier pour prévenir de futurs accidents. Cette réaction démontre le mécontentement et l’inquiétude croissants des résidents face aux dangers posés par la circulation rapide des véhicules dans la région.

Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête ouverte. Cette action vise à déterminer les circonstances exactes de l’accident et à établir les responsabilités.

Le corps de la jeune victime a été transporté à la morgue du centre de santé de Dahra Djolof par les sapeurs-pompiers. Cette perte tragique laisse une famille en deuil et une communauté secouée, réitérant l’urgence de mesures de sécurité routière adéquates pour protéger les piétons, en particulier les enfants.

Cet accident tragique à Sagatta met en lumière les dangers des excès de vitesse et l’importance de la mise en place de mesures de sécurité routière efficaces. Les autorités locales et les forces de l’ordre devront collaborer pour répondre aux demandes des habitants et renforcer la sécurité sur les routes de cette région, afin de prévenir de futurs incidents tragiques.

Meïssa Diakhaté : Révélations sur une Nomination Polémique

La récente nomination de Meïssa Diakhaté au poste de directeur de cabinet du ministre du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a suscité des réactions mitigées au sein du Pastef, le parti au pouvoir. L’ancien fervent critique d’Ousmane Sonko se retrouve aujourd’hui dans un rôle clé, provoquant des débats au sein de la formation politique.

Source A rappelle que Meïssa Diakhaté était jusqu’à récemment le directeur de cabinet d’Ismaïla Madior Fall, un rôle qui le plaçait souvent en opposition avec le Pastef et son leader, Ousmane Sonko. Cette hostilité passée n’a cependant pas empêché le parti de tenter de le recruter à plusieurs reprises. L’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, aurait même joué un rôle dans le blocage de ces tentatives, contrariant ainsi les plans de Pastef.

Malgré son passé de détracteur, Meïssa Diakhaté a toujours suscité l’intérêt des responsables de Pastef. Son profil de juriste respecté et son influence dans sa ville natale, Thiès, en ont fait une cible attrayante pour le parti. Selon Source A, Diakhaté est également très apprécié par Birame Soulèye Diop, l’actuel ministre du Pétrole, ce qui a facilité sa nomination. En tant que Thiesois, Diakhaté partage des liens régionaux avec Diop, renforçant ainsi leur collaboration.

La réputation de Diakhaté comme une référence juridique à Thiès a joué un rôle crucial dans sa nomination. Considéré comme un expert dans son domaine, son intégration au sein du ministère du Pétrole est vue comme un atout stratégique pour le Pastef, malgré les réticences internes.

La nomination de Meïssa Diakhaté reflète les dynamiques complexes et parfois contradictoires de la politique sénégalaise. Son parcours, marqué par des critiques virulentes contre le Pastef et son leader, et sa récente intégration dans le cercle restreint du pouvoir, illustrent les transformations et les compromis inhérents à la vie politique. Seul le temps dira si cette nomination controversée portera ses fruits pour le Pastef et pour Meïssa Diakhaté lui-même.

Kaffrine : Abdourahmane Diouf présente des solutions pour l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a visité les différents sites du campus de Kaffrine de l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) ce vendredi 21 juin 2024. Lors de cette visite, il a demandé aux parties prenantes de faire preuve de patience, assurant que des solutions aux problèmes actuels de l’établissement sont en cours de mise en œuvre.

Accompagné des autorités administratives, des représentants universitaires, des étudiants, des syndicats et d’autres acteurs du secteur, le ministre a souligné que les universités, malgré leurs ambitions et capacités de résilience, continuent de fonctionner dans des conditions difficiles. Ces difficultés sont notamment d’ordre pédagogique, avec un manque de salles de classe et d’amphithéâtres adéquats.

“Je demande à toutes les parties de l’université : les étudiants, les enseignants, le personnel administratif et technique, les syndicats avec lesquels nous discutons, d’être un peu patients, car nous sommes en train de mettre en branle les solutions qui vont arriver très bientôt,” a déclaré Abdourahmane Diouf.

Le ministre a assuré que des efforts significatifs sont en cours pour résoudre les problèmes liés aux chantiers de construction. La plupart de ces chantiers sont en phase de finition, y compris les pavillons universitaires dans les campus sociaux. “La plupart des chantiers que nous avons visités sont en phase de finition, il en est de même pour les campus sociaux où il y a des problèmes de pavillons universitaires qui doivent être réceptionnés,” a-t-il relevé.

Abdourahmane Diouf a annoncé que les services concernés travaillent activement pour résoudre tous ces problèmes d’ici la prochaine rentrée universitaire. “Les services concernés ont engagé un travail pour que d’ici la rentrée prochaine, tous ces problèmes soient résolus,” a-t-il assuré.

Le ministre a également mis en avant les contenus pédagogiques de l’USSEIN, soulignant leur originalité et leur orientation vers les besoins de la société. “Toutes les universités ont des contenus très intéressants, mais à l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, en plus d’avoir des contenus intéressants, les enseignements sont originaux avec des formations très orientées vers les besoins de la société,” a-t-il affirmé.

La visite d’Abdourahmane Diouf à Kaffrine reflète l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions des universités sénégalaises, en particulier l’USSEIN. En appelant à la patience et en présentant des solutions concrètes, le ministre a montré une détermination à surmonter les défis actuels et à garantir une meilleure expérience éducative pour tous les acteurs de l’université.

Ziguinchor : Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en visite pour préparer l’hivernage

Ce vendredi 21 juin 2024, Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu à Ziguinchor pour une visite de terrain dans le cadre des opérations pré-hivernage. Accompagné d’une importante délégation, incluant le directeur général de l’ONAS, des équipes de la mairie, du conseil départemental, ainsi que des techniciens de divers ministères et structures impliquées, le ministre a inspecté l’état d’avancement des travaux visant à prévenir les inondations.

La visite a débuté à l’école primaire Jean Kandé, située dans une zone sujette aux inondations. Chaque année, cette école fait face à des problèmes de stagnation des eaux. Sur place, les sapeurs-pompiers avaient déjà installé un dispositif de pompage. « Nous avons décidé de mettre en place un drain pour évacuer rapidement les eaux stagnantes de l’école vers le grand canal à ciel ouvert de Ziguinchor », a expliqué le ministre. Les travaux commenceront dès lundi 24 juin, sous la coordination du gouverneur et du préfet, pour assurer une mise en œuvre rapide et efficace.

Quartiers Santhiaba et Belfort : Des Familles en Détresse

La délégation s’est ensuite rendue dans les quartiers de Santhiaba et Belfort, également touchés par les inondations annuelles. Le ministre a souligné l’urgence de renforcer les capacités de pompage et de trouver des solutions temporaires pour les familles vivant dans des conditions insoutenables. « Nous allons les reloger dans des conditions plus acceptables pour passer l’hivernage en attendant des solutions plus pérennes », a-t-il assuré.

Quartier Alwar : Un Canal Naturel Dangereux

À Alwar, un canal naturel creusé par les eaux pose un grave danger, notamment pour les enfants. « Nous allons stabiliser les ouvrages de passage et réaliser des travaux pour réduire la vitesse de circulation des eaux », a déclaré Cheikh Tidiane Dieye. Les travaux d’urgence commenceront également lundi, suivis de projets structurels après l’hivernage pour améliorer durablement la situation.

Boudody : Station de Traitement des Eaux Usées en Construction

La visite s’est achevée à Boudody, où une station de traitement des eaux usées est en construction. Ce projet, mené par l’ONAS, vise à répondre aux besoins criants d’assainissement de Ziguinchor. La station, qui occupera une superficie de 17 hectares, aura une capacité initiale de 4300 m³ par jour, pouvant évoluer jusqu’à 7000 m³ par jour. « Ce projet est essentiel pour soulager considérablement la ville », a affirmé le ministre.

Cap-Skiring et Tenghory : Des Travaux de Sécurisation en Urgence

À Cap-Skiring, les premières pluies ont déjà causé des inondations dans les magasins et le centre commercial en raison des travaux de sécurisation de la piste. Le ministre a promis des mesures rapides pour gérer la vitesse de ruissellement des eaux. « Nous allons installer des grilles avaloires et d’autres ouvrages pour augmenter la capacité d’évacuation des eaux », a-t-il précisé.

À Tenghory, un canal naturel élargi par les pluies menace la sécurité des habitants. Cheikh Tidiane Dieye a donné des instructions pour mettre en place des solutions d’urgence, incluant des ouvrages de franchissement sécurisés, et de commencer des travaux pour un canal régulier.

La visite du ministre Cheikh Tidiane Dieye à Ziguinchor marque le début d’une série de mesures urgentes et à long terme pour gérer les inondations dans la région. Avec l’engagement des autorités locales et des structures impliquées, ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des habitants et à préparer efficacement la saison des pluies.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Révélations sur la controverse autour des nouveaux prix au Sénégal : Vers une impasse ?

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a présenté ce vendredi 21 juin 2024, lors du Conseil National de la Consommation (CNC), et en présence de nombreux opérateurs économiques et industriels, les prix fixés par le gouvernement pour les produits de grande consommation. Ces propositions, pourtant attendues pour apaiser les tensions économiques, ont suscité une vive controverse parmi les acteurs du secteur.

Alioune Ba, président de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal, a ouvertement exprimé son mécontentement face aux prix imposés par le gouvernement. Selon lui, la démarche du gouvernement manque de consultation adéquate avec les parties prenantes. « Ce n’est pas une réunion où tous les acteurs donnent leurs avis. On nous amène des prix, c’est comme si on nous imposait des prix qu’ils ont amenés », a-t-il déclaré.

L’insatisfaction d’Alioune Ba est palpable. Il estime que les propositions actuelles ne prennent pas en compte les charges des détaillants, contrairement aux mesures prévues pour l’importation. Il a particulièrement souligné l’impact négatif des nouvelles marges de vente sur les détaillants, affirmant que celles-ci pourraient les contraindre à vendre à perte. « Vouloir nous donner une marge qui pourrait manger déjà tous nos charges, c’est imposer aux détaillants de vendre à perte », a-t-il déploré.

Prenant l’exemple de l’huile de cuisson, Alioune Ba a précisé que les détaillants doivent vendre le bidon d’huile à 19 000 FCFA, sans que les coûts d’emballage et de transport soient pris en compte. Une situation qu’il juge intenable pour les petits commerçants.

Alioune Ba a conclu en avertissant que la situation pourrait conduire à une impasse. « La loi c’est la loi mais on va vers une impasse où soit il y aura une rupture soit les gens ne vont pas respecter ces prix », a-t-il affirmé. Il appelle ainsi les autorités à reconsidérer ces propositions avant leur validation finale, espérant qu’une solution équilibrée pourra être trouvée pour éviter des ruptures de stock ou un non-respect généralisé des nouveaux prix.

En somme, la présentation des nouveaux prix par le ministre du Commerce et de l’Industrie, bien qu’ambitieuse, révèle des tensions sous-jacentes et un risque d’impasse. La position des détaillants, représentée par Alioune Ba, met en lumière la nécessité d’un dialogue plus inclusif et d’une prise en compte des réalités économiques des petits commerçants. La balle est désormais dans le camp des autorités pour trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et garantisse la stabilité économique du pays.

Nouvelle responsabilité ( Par Amadou BA , Ancien candidat à l’élection présidentielle )

Sénégalaises, 
Sénégalais, 
Mes chers compatriotes,
 
Terre d’ouverture, de tolérance et de liberté, le Sénégal a marqué tous ses rendez-vous avec l’histoire d’une empreinte indélébile de progrès. Toutes les crises que nous avons traversées ont révélé la grande capacité de notre pays à vaincre les défis, à transformer les obstacles en opportunités pour le maintenir dans sa trajectoire de paix et de solidarité. Chaque étape de notre histoire politique et sociale a raffermi en chacun de nous la volonté commune de maintenir le Sénégal comme une authentique république et un modèle de démocratie. 
 
La dernière élection présidentielle est une preuve multipliée de cette capacité politique de notre peuple à veiller sur les équilibres et à tracer des lignes rouges, dont les institutions de la république demeurent les garants de leur inviolabilité. 
 
A la lumière des événements douloureux de mars 2021 et de juin 2023, mais instruits également par les leçons de la dernière élection présidentielle, notre nouvelle responsabilité est de déclarer la péremption de la violence dans le règlement des différends politiques. Aussi, pourra-t-on s’accorder pour considérer que, désormais, la concertation et le dialogue doivent être considérés comme les premiers principes et les règles d’une gestion prévisionnelle des conflits. 
 
Notre conviction intime est qu’à présent, nous devons regarder résolument vers l’avenir dans la perspective de nous assigner une Nouvelle Responsabilité. Nous y sommes même condamnés, si nous ne voulons laisser aucune chance aux démons de la division et de la violence de nous mettre face à de nouveaux périls, alors que nous avons de réelles opportunités de réaliser notre émergence politique et économique. 
 
Ainsi, notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté.
 
Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. 
 
La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen. 
 
Pour y arriver le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. 
 
Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale. 
 
L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit.
 
Notre Responsabilité nouvelle nous impose de consentir davantage de sacrifices, pour que notre histoire nationale, ponctuée de moments mémorables de gloire, ne soit pas un simple étendard, un luxe ornemental, mais le souffle permanent de notre nation debout. 
 
Cela, nous devons le faire en tant qu’héritiers des audaces créatrices des héros de notre histoire nationale qui se sont dressés contre les barbaries esclavagistes et coloniales, en tant que descendants d’authentiques autorités spirituelles, porteuses des résistances culturelles qui nous valent aujourd’hui une reconnaissance universelle, en tant que dépositaires du génie. Sans oublier, tant s’en faut, les notoriétés intellectuelles qui ont marqué l’excellence de nos universités. 
 
Notre conviction que nous devons et que nous pouvons porter le lourd poids de cette nouvelle responsabilité sur nos épaules, réside dans le fait que nous la ressentons avec bonheur et enthousiasme. Si nous avons la confiance d’y réussir c’est parce que nous sommes, dans le labeur quotidien qui mobilise nos énergies et savons pouvoir compter sur le génie de notre peuple, sur sa participation efficace dans sa réalisation. Car c’est du peuple que la politique tire sa raison d’être, sa force et sa puissance.  
 
C’est pourquoi, le peuple sénégalais est l’horizon absolu de notre conviction, la raison d’être de cette nouvelle responsabilité, que nous portons lourdement mais fièrement, et le socle indestructible de nos espérances.
 
Nous savons que le peuple est la principale richesse de la Nation. Il en est la chair et le sang. Il en est le souffle vital et l’énergie créatrice. Nous rendons grâce à ce peuple sénégalais souverain, source unique de toute légitimité. 
 
C’est sur le fond de cet idéal républicain et démocratique, porté par une nouvelle responsabilité, que nous défendons la République, ses principes et ses valeurs. Sa vocation à assurer l’égalité des citoyens emporte notre totale adhésion de la même manière que nous tenons fermement à sa dimension de régulation qui offre à chaque citoyen les opportunités de sortir du cercle vicieux du besoin. 
 
Nous défendons la démocratie, ses principes et ses valeurs. Dans le respect des institutions. La démocratie est le régime des saines compétitions, mettant en scène des idées et des projets dont le seul arbitre est le peuple souverain. 
 
Nous défendons la paix, la stabilité et la sécurité des citoyens et du pays. Ce sont les bases même du développement et du bien-être des populations qui ne relèvent pas de la seule prérogative de l’État mais engage chacun de nous. 
 
Nous défendons la panafricanité, comprise comme legs de nos devanciers et projet affirmatif d’une Afrique qui se construit pas à pas et s’impose comme puissance au cœur des décisions qui façonnent le monde.
 
Notre nouvelle responsabilité, à laquelle j’appelle toutes les bonnes volontés, est de conjuguer le futur au présent en multipliant les espaces de concertation, de discussions, de débats d’idées, de projets et d’action, où se tissent une nouvelle trajectoire, une nouvelle dynamique, une nouvelle manière de faire la politique.
 
C’est à ce combat pour asseoir et conduire cette nouvelle responsabilité que nous invitons tous nos compatriotes d’ici et de la diaspora, tous nos amis et tous les cadres de notre pays. 
 
Je m’y engage, sans aucune concession possible, vous y engage également, en sachant pouvoir compter sur vous tous pour mener le combat. 
 
Ensemble, nous construirons dans les toutes prochaines semaines, un nouveau cadre résolument porteur d’une nouvelle orientation et d’une nouvelle dynamique politiques.
 
 
Vive la République !
Vive le Sénégal !

Exclusif : Mandat d’arrêt lancé contre le rappeur Dof Ndèye

Un tournant significatif vient d’être pris dans l’enquête concernant la vidéo choquante montrant le rappeur Dof Ndèye en train d’agresser violemment un individu à l’aide d’un couteau. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, un mandat d’arrêt a été émis contre l’artiste, désormais activement recherché par les forces de défense et de sécurité.

L’incident s’est produit à Ndoffane, où Dof Ndèye se produisait en concert. Le rappeur a accusé un jeune homme d’avoir vandalisé son véhicule. En réponse, armé d’un couteau, il a maîtrisé l’individu avant de lui infliger plusieurs coups. La victime, gravement blessée, a perdu beaucoup de sang avant de réussir à s’échapper.

La victime, munie d’un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de plus de 20 jours, a déposé une plainte auprès du commandant de la brigade territoriale de Kaolack. En conséquence, les gendarmes ont émis un avis de recherche et d’interpellation contre Dof Ndèye. Les autorités sont maintenant à la recherche du rappeur, intensifiant leurs efforts pour le localiser et le traduire en justice.

L’agression a suscité une vive indignation parmi les fans et la communauté musicale. Plusieurs voix s’élèvent pour condamner la violence de l’acte, soulignant l’importance de la justice et du respect des lois. La vidéo de l’agression, largement diffusée sur les réseaux sociaux, a amplifié la pression sur les autorités pour qu’elles agissent rapidement et avec fermeté.

Les forces de l’ordre continuent leurs investigations pour rassembler toutes les preuves nécessaires et appréhender Dof Ndèye. Ce mandat d’arrêt représente une étape cruciale dans la procédure judiciaire, signalant que les autorités prennent cette affaire très au sérieux.

La situation demeure en développement, et d’autres informations seront communiquées au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. Le public est encouragé à fournir toute information pouvant aider à la capture du rappeur, contribuant ainsi à l’effort collectif pour maintenir la justice et la sécurité.

Mutinerie au Camp Pénal de Liberté 6 : Plus de 20 détenus présentés à la justice

Quelques jours après la mutinerie qui a secoué le Camp pénal de Liberté 6, les autorités pénitentiaires ont pris des mesures sévères contre les principaux responsables de la révolte. Selon une source proche de l’Administration pénitentiaire citée par Ledakarois, les meneurs de cette mutinerie ont été isolés en cellule, et plus de 20 détenus ont été mis à la disposition de la justice.

Le commissariat de Grand-Yoff, chargé de l’enquête, a commencé les interrogatoires des suspects. Cette phase est cruciale pour comprendre les motivations derrière cette révolte et pour déterminer les responsabilités individuelles. Les autorités espèrent que ces interrogatoires révéleront les circonstances précises qui ont conduit à cette mutinerie au sein du camp pénal.

Lors des fouilles effectuées dans les chambres des détenus, les gardes pénitentiaires ont saisi une importante quantité de drogue ainsi que plusieurs téléphones portables. La présence de ces objets interdits souligne les défis de sécurité et de contrôle auxquels fait face l’administration pénitentiaire. Ces saisies pourraient également indiquer l’organisation et la coordination qui ont permis cette révolte.

La mutinerie au Camp pénal de Liberté 6 a mis en lumière les conditions de détention difficiles et les tensions au sein du système carcéral sénégalais. Les détenus auraient protesté contre des violations de leurs droits, notamment des conditions de vie précaires et un traitement injuste. Cette révolte a suscité des réactions de la part de diverses organisations, dont l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred).

Ibrahima Sall, président de l’Asred, a dénoncé les violences subies par les détenus et a appelé à une enquête pour situer les responsabilités. Il a critiqué ce qu’il considère comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers les détenus, rappelant que ces derniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être respectés.

La présentation des détenus à la justice marque le début d’un processus judiciaire qui pourrait avoir des répercussions importantes. Les autorités judiciaires et pénitentiaires seront sous pression pour démontrer leur capacité à gérer efficacement les établissements pénitentiaires tout en garantissant la sécurité et les droits des détenus.

Cette mutinerie pourrait également déclencher une réflexion plus large sur les conditions de détention et la nécessité de réformes pour éviter de telles situations à l’avenir. Les autorités devront travailler de concert avec les organisations de défense des droits des détenus pour améliorer les conditions de vie dans les prisons et assurer un traitement équitable et humain des détenus.

CAN Maroc 2025 : Les dates officielles enfin connues !

La Confédération Africaine de Football (CAF) a finalement annoncé les dates officielles de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, qui se tiendra au Maroc. Cette décision a été communiquée à l’issue d’une réunion virtuelle du Comité Exécutif de la CAF, dirigée par le président Patrice Motsepe, ce vendredi 21 juin.

Selon les informations relayées par plusieurs sources, dont le journaliste marocain Izeem Anass, la CAN 2025 se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Cette annonce met fin à plusieurs mois de spéculations et de polémiques sur les dates de la compétition, clarifiant ainsi le calendrier de ce prestigieux tournoi continental.

L’annonce des dates officielles est particulièrement importante pour les équipes nationales, les joueurs, les clubs, ainsi que pour les supporters et les organisateurs. Elle permet à toutes les parties prenantes de planifier et de se préparer adéquatement pour cet événement majeur du football africain.

Le choix des dates, en fin d’année 2025 et début 2026, est également significatif, car il tient compte des calendriers internationaux et des périodes de repos des joueurs, facilitant ainsi leur participation sans compromettre leurs engagements avec leurs clubs respectifs.

Le Maroc, en tant que pays hôte, a déjà commencé les préparatifs pour accueillir la CAN 2025. Des infrastructures modernes, des stades de classe mondiale et des mesures de sécurité rigoureuses sont en cours de mise en place pour garantir le succès de la compétition.

Les attentes sont élevées, non seulement pour l’organisation impeccable du tournoi, mais aussi pour le niveau de jeu et la compétition féroce qui caractérisent la CAN. Les équipes nationales africaines rivaliseront pour le prestigieux trophée, et les fans attendent avec impatience des moments de football passionnants et mémorables.

Avec cette annonce, le compte à rebours pour la CAN 2025 est officiellement lancé, promettant une célébration spectaculaire du football africain au Maroc.

Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre la Secrétaire générale de la Francophonie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une série de rencontres importantes à Paris, dans le cadre de sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Parmi ses engagements, une rencontre significative a eu lieu avec Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Lors de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye et Louise Mushikiwabo ont eu l’opportunité de discuter des orientations stratégiques et des missions de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OIF, participe activement aux initiatives visant à promouvoir la langue française, ainsi que les valeurs de solidarité et de coopération entre les pays francophones.

Le Chef de l’État sénégalais avait débuté son séjour par un déjeuner avec le Président Emmanuel Macron, suivi d’une séance de travail avec le Président Rwandais Paul Kagamé. Il avait également rendu visite à son prédécesseur à la présidence sénégalaise, Abdou Diouf, marquant ainsi une série de rencontres diplomatiques importantes.

La réception de Louise Mushikiwabo souligne l’engagement du Président Faye dans le renforcement des relations internationales, particulièrement au sein de la Francophonie, où le Sénégal joue un rôle clé.

Cette rencontre de prise de contact a permis de consolider les liens entre le Sénégal et l’Organisation internationale de la Francophonie, dans un contexte marqué par les enjeux de coopération multilatérale et de développement communautaire.

CFEE et Entrée en 6ème 2024 : 6 442 candidats inscrits dans le département de Kaolack

Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) débutent ce mardi 25 juin 2024 à travers le Sénégal, pour se terminer le mercredi 26 juin 2024. Dans le département de Kaolack, situé dans la région éponyme, 6 442 candidats sont inscrits pour ces examens cruciaux qui déterminent leur passage en classe de 6ème.

Répartition des candidats par option et genre :

Total des candidats : 6 442

Option française : 5 930 candidats

Option franco-arabe : 512 candidats

Répartition par genre :

Garçons : 4 852

Filles : 2 790

Les candidats seront dispersés dans 38 centres d’examen à travers le département de Kaolack. Chaque centre sera équipé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la supervision adéquate des candidats.

Ces examens marquent une étape cruciale dans le parcours éducatif des élèves sénégalais, symbolisant leur transition vers l’enseignement secondaire.

Amadou Gaye de la FNBS : « Il n’y a pas de consensus sur le nouveau prix du pain, mais… »

Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), exprime des réserves quant au nouveau prix fixé pour la baguette de pain de 190 grammes, qui doit être vendue à 150 francs CFA à partir du lundi 24 juin.

Gaye réclame une réduction plus significative du prix du sac de farine boulangère de blé, demandant une baisse de 6500 FCFA au lieu des 4000 FCFA actuellement appliqués. Selon lui, cette réduction plus substantielle serait nécessaire pour garantir un prix de vente de la baguette de pain plus abordable pour les consommateurs.

« Nous leur avons dit : ‘’Si vous voulez une baisse de 25 FCFA, il faut au minimum que vous baissiez le prix de la farine de 6 500 FCFA. Mais la baisse s’est portée uniquement sur 4 000 FCFA. Donc, il n’y a pas de consensus. Mais nous avons mesuré tous les efforts que l’État est en train de faire pour une subvention minimum de 160 millions CFA par jour pour que la farine baisse de 4 000 FCFA’’, a déclaré Amadou Gaye lors d’une déclaration ce vendredi.

Il reconnaît néanmoins les efforts de l’État pour soutenir le secteur avec une subvention significative, même si ses attentes n’ont pas été entièrement satisfaites.

En plus de la baisse du prix de la farine, Amadou Gaye demande également la suppression de la taxe sur les produits boulangers ainsi qu’une réduction du coût de l’électricité fournie par la Senelec, la compagnie d’électricité nationale. Ces mesures visent à alléger le fardeau financier des boulangers et à rendre le pain plus accessible aux consommateurs.

« La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devrait être suspendue sur tous les autres produits que nous payons. Et mieux encore, il y a une autre taxe par rapport à l’accompagnement de la douane au port, tout cela doit sauter pour que le pain soit aujourd’hui un produit social. Un produit social aussi veut dire une tarification moindre par rapport à la Senelec. D’ailleurs, en janvier, nous avons même voulu aller en grève à cause de cela », a-t-il souligné.

Le directeur du Commerce intérieur, Cheikh Ahmadou Bamba Ndao, a indiqué que des discussions sont en cours pour trouver des solutions aux préoccupations des boulangers. Il appelle à une meilleure collaboration entre les parties pour réduire le coût du panier de la ménagère et trouver un terrain d’entente favorable à toutes les parties concernées.

En conclusion, bien que la FNBS exprime des réserves quant au nouveau prix du pain, elle reste ouverte au dialogue avec les autorités pour trouver des solutions qui répondent aux besoins des boulangers tout en garantissant l’accessibilité du pain pour tous les consommateurs sénégalais.

Examens : Une innovation majeure annoncée pour le CFEE et l’entrée en sixième

Le Directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a révélé une “innovation majeure” pour les examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et l’entrée en sixième, qui se dérouleront les 25 et 26 juin prochains. Selon lui, tout le processus d’organisation de ces examens sera intégralement digitalisé.

La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours. Depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE“, a déclaré Papa Baba Diassé, selon des propos rapportés par l’APS.

Cette innovation fait suite à une recommandation du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, a précisé le directeur des Examens et Concours.

Avantages de la Digitalisation

Papa Baba Diassé a souligné plusieurs avantages clés de cette transition vers la digitalisation :

Rapidité dans le traitement des données : La digitalisation permet un traitement plus rapide des informations des candidats.

Transparence des examens et de la proclamation des résultats : La technologie assure une plus grande transparence et réduit les risques de fraude.

Réduction des distances : La numérisation permet de contourner les obstacles géographiques, facilitant ainsi l’accès à l’information pour tous.

Gain de temps : Les processus automatisés réduisent considérablement le temps nécessaire pour chaque étape de l’organisation.

Archivage électronique : Les extraits de naissance, registres, relevés de notes et diplômes seront archivés électroniquement, sécurisant ainsi les documents et facilitant leur accès futur.

Réduction des erreurs dans la correction : L’utilisation de systèmes digitaux minimisera les erreurs humaines durant la correction des examens.

La mise en place de cette innovation repose sur la plateforme ANADOLE, qui gère tous les aspects du processus examinal. Cette initiative marque une étape significative dans la modernisation du système éducatif sénégalais, visant à améliorer l’efficacité et l’intégrité des examens nationaux.

Avec cette transformation, le ministère espère non seulement améliorer l’expérience des candidats mais aussi établir un standard élevé pour les futures réformes dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Des cadavres par terre : des pèlerins racontent l’horreur de la chaleur du hajj

Après des années d’attente pour obtenir un permis de pèlerinage à La Mecque, Yasser, un ingénieur retraité de 60 ans, a décidé de participer au hajj illégalement. Aujourd’hui, il regrette amèrement cette décision. Bien qu’il ait survécu aux rituels éprouvants de la semaine dernière dans l’ouest de l’Arabie saoudite sous une chaleur étouffante, il n’a pas revu sa femme depuis dimanche et craint qu’elle ne fasse partie des plus de 1 000 victimes recensées, la plupart des Égyptiens non enregistrés comme lui.

“J’ai fouillé tous les hôpitaux de La Mecque”, affirme Yasser, joint par téléphone depuis sa chambre d’hôtel, où il hésite à faire la valise de sa femme. “Je ne veux pas croire à la possibilité qu’elle soit morte.”

Plus de la moitié des pèlerins décédés cette année durant le hajj venaient d’Égypte, 658 sur plus de 1 000 victimes, selon un décompte réalisé par l’AFP à partir des données fournies par une dizaine de pays ou par des diplomates impliqués dans les opérations de recherche. Un diplomate arabe a affirmé à l’AFP que parmi les Égyptiens décédés, 630 étaient des pèlerins clandestins, qui n’ont pas pu accéder aux commodités destinées à rendre le pèlerinage plus supportable, comme les tentes climatisées offrant un répit aux fidèles sous des températures atteignant 51,8 degrés Celsius à la Grande Mosquée de La Mecque.

Les autorités saoudiennes n’ont pas répondu aux demandes de commentaires concernant les décès. Le ministère de la Santé avait fait état dimanche de plus de 2 700 cas de stress thermique, mais n’a pas fourni d’autres chiffres depuis.

Le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, est un devoir pour tout musulman qui en a les moyens, à accomplir au moins une fois dans sa vie. Les permis sont attribués par la monarchie du Golfe aux États musulmans sur la base de quotas, puis octroyés dans des pays comme l’Égypte à travers une loterie. S’ils obtiennent le permis, les pèlerins doivent ensuite passer par des prestataires accrédités, souvent chers. De nombreux fidèles essayent donc de contourner les circuits officiels, surtout depuis que le royaume a introduit les visas touristiques en 2019.

Yasser, qui a refusé de donner son nom car il se trouve toujours dans le pays, a vite compris les inconvénients de ne pas avoir le fameux permis. Dès son arrivée en mai, certains magasins et restaurants ont refusé de le servir. Lorsque les rituels ont commencé, impliquant de longues heures de marches et de prières sous un soleil de plomb, Yasser n’a pas pu accéder aux bus officiels sans payer des frais exorbitants.

Épuisé par la chaleur, il raconte avoir été refoulé d’un hôpital où il a essayé de se faire aider, avant de perdre sa femme Safaa dans la foule lors du rituel de “lapidation du diable” à Mina, près de La Mecque. Depuis, il ne cesse de reporter leur vol de retour.

D’autres pèlerins clandestins égyptiens, interrogés par l’AFP, ont décrit des difficultés similaires et des scènes dramatiques sur le chemin des fidèles durant les rituels à Mina. “Il y avait des cadavres par terre. J’ai vu des gens s’effondrer soudainement et mourir d’épuisement”, raconte Mohammed, 31 ans, un Égyptien vivant en Arabie saoudite, qui a effectué le hajj avec sa mère de 56 ans.

Une autre Égyptienne, résidente à Riyad, affirme avoir vu sa mère mourir avant l’arrivée d’une ambulance. Son corps a ensuite été transporté vers un lieu inconnu. “N’avons-nous pas le droit de la voir une dernière fois avant qu’elle ne soit enterrée?”, s’interroge-t-elle avec amertume.

Même certains pèlerins enregistrés ont eu du mal à accéder aux services d’urgence, ce qui montre que le système était débordé. Moustafa, dont les deux parents âgés – détenteurs de leur permis de hajj – sont tous deux morts après avoir été séparés des proches qui les accompagnaient, témoigne : “Nous savions qu’ils étaient fatigués. Ils marchaient beaucoup, ne trouvaient pas d’eau et il faisait si chaud”. “Nous ne les reverrons jamais”, ajoute-t-il depuis l’Égypte.

“Toute l’Égypte est triste”, déclare Moustafa, affirmant que sa seule consolation est que ses parents aient été enterrés à La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam. Cet épisode tragique soulève de nombreuses questions sur la gestion des pèlerins, la sécurité et les infrastructures nécessaires pour faire face aux conditions extrêmes lors du hajj.

Les témoignages poignants de ces pèlerins clandestins mettent en lumière les risques encourus par ceux qui, faute de moyens ou de chance, choisissent de participer au hajj sans les autorisations nécessaires, souvent au péril de leur vie.

Goudomp : Un quadragénaire meurt par électrocution à Sambou

Le village de Sambou, situé dans la commune de Karantaba, département de Goudomp dans la région de Sédhiou, est en deuil après la tragique mort par électrocution d’un de ses habitants, ce vendredi en fin de matinée. La victime, un homme d’une quarantaine d’années, a perdu la vie en manipulant une rallonge électrique.

Selon les premiers témoignages, l’homme avait branché une rallonge depuis sa chambre alors qu’il se trouvait dans la cour de sa maison. C’est en manipulant le câble que l’accident fatal s’est produit, entraînant une électrocution immédiate.

Alertés, les sapeurs-pompiers et les gendarmes se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue du centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou.

Cette tragédie a plongé la communauté de Sambou dans la tristesse, rappelant l’importance des précautions à prendre lors de la manipulation d’appareils et câbles électriques.

Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre Abdou Diouf

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, en visite à Paris pour participer au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, a rencontré l’ancien Président sénégalais, Abdou Diouf.

L’annonce de cette rencontre a été faite par Bassirou Diomaye Faye sur sa page Facebook. “En marge de mon séjour à Paris, j’ai rendu visite au Président Abdou Diouf avec qui j’ai eu un riche entretien”, a-t-il écrit.

Le président Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux reçu de la part de l’ancien président et de sa famille. “Je remercie le Président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé. Je prie Allah de lui prêter longue vie et bonne santé afin qu’il continue de nous éclairer de sa sagesse et de ses conseils avisés,” a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

Cette rencontre témoigne des relations cordiales et de l’estime mutuelle entre les anciens et actuels dirigeants du Sénégal, et met en lumière l’importance des échanges intergénérationnels pour le développement du pays.

Assemblée nationale : Ayib Daffé, nouveau président du groupe Yewwi Askan Wi

L’hémicycle sénégalais connaît un nouveau tournant avec la désignation d’Ayib Daffé au poste de président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. En effet, le député succède à Birame Soulèye Diop, récemment nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Ayib Daffé, secrétaire général par intérim du parti Pastef, a joué un rôle important lors de la période préélectorale en tant que mandataire de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Sa nomination est perçue comme une continuité de l’influence de Sonko au sein de l’Assemblée nationale, consolidant ainsi la position de Yewwi Askan Wi dans le paysage politique sénégalais.

Rencontre avec Emmanuel Macron : Kémi Seba se moque de Bassirou Diomaye Faye

Le panafricaniste et pourfendeur déclaré de la France, Kémi Seba, n’a pas caché son mécontentement suite à la visite du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à son homologue français Emmanuel Macron.

Après l’annonce sur les réseaux sociaux du président français, se réjouissant de la réussite de leur première rencontre et de la volonté de renforcer le partenariat entre la France et le Sénégal, Kémi Seba a exprimé son désaccord de manière très visible.

En réponse au post de Macron concernant la visite de Bassirou Diomaye Faye, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes a commenté avec plusieurs émojis de fou rire, se moquant ouvertement de cette rencontre.

Kémi Seba ne s’attendait visiblement pas à voir “une nouvelle impulsion” donnée aux relations entre la France et le Sénégal. Avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye et l’annonce de rupture avec les anciennes pratiques, le panafricaniste espérait un changement radical, comme il l’a toujours réclamé vis-à-vis des pays alliés à la France.

Cette réaction de Kémi Seba reflète une déception face à ce qu’il perçoit comme une continuité des relations traditionnelles entre le Sénégal et la France, plutôt qu’un véritable tournant vers l’indépendance et l’émancipation du pays africain.

Télécom : Le nouveau DG de l’ARTP boucle ses visites aux opérateurs et annonce 2 mesures

Depuis son entrée en fonction le 30 mai, Dahirou Thiam, le nouveau directeur général de l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes), a entrepris une série de visites de courtoisie auprès des différents opérateurs du secteur des télécommunications. Cette tournée s’inscrit dans sa volonté de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur.

Lors de ces visites, Dahirou Thiam et son équipe ont rencontré les représentants de Promobile, Expresso, Sonatel, Free, ainsi que les fournisseurs d’accès Internet Waw et Arc Telecom, l’opérateur d’infrastructures Hélios Towers et le Consortium de service universel Hayo. “Ces rencontres ont été l’occasion pour les acteurs du secteur et pour l’équipe de l’ARTP d’échanger sur les défis majeurs du secteur et sur les attentes des utilisateurs”, peut-on lire dans une note parvenue à Seneweb.

Après avoir terminé cette tournée, Dahirou Thiam a annoncé deux mesures importantes visant à renforcer la collaboration et l’efficacité dans le secteur des télécommunications :

Organisation de Séances de Travail avec les Opérateurs : Dahirou Thiam prévoit d’organiser des séances de travail régulières avec les différents opérateurs pour discuter des défis rencontrés et trouver des solutions conjointes. Ces séances permettront de créer un espace de dialogue continu et constructif entre l’ARTP et les acteurs du secteur.

Grande Journée sur les Télécommunications : Il a également annoncé l’organisation prochaine d’une grande journée dédiée aux télécommunications. Cet événement rassemblera tous les acteurs du secteur pour passer en revue les questions clés et élaborer des stratégies communes. L’objectif est de favoriser une régulation collaborative et de co-construire des solutions innovantes pour le développement du secteur.

Dahirou Thiam a souligné l’importance stratégique de la régulation pour le développement socio-économique du Sénégal. Il s’est engagé à mener sa mission à la tête de l’ARTP avec intégrité, dévouement et excellence, tout en travaillant en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes. “Je suis conscient de l’importance stratégique de la régulation pour le développement socio-économique du Sénégal”, a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi son engagement à œuvrer pour une régulation efficace et bénéfique pour tous.

Ces initiatives marquent le début d’une nouvelle ère pour l’ARTP, avec un accent mis sur la transparence, la collaboration et l’innovation, afin de répondre aux attentes croissantes des utilisateurs et de soutenir la croissance du secteur des télécommunications au Sénégal.

Découverte Exclusive à la Prison du Camp Pénal : Téléphones, drogue et insécurité révélés

Une fouille minutieuse menée dans les chambres de la prison du Camp Pénal à Liberté 6 a mis au jour une série d’articles interdits, révélant une réalité troublante au sein de l’établissement. Les images exclusives diffusées lors du journal de 20 heures de la RTS ce 20 juin ont capturé une multitude de téléphones portables, de puces téléphoniques, de cartes mémoires, de clés USB, ainsi que des objets tranchants et de l’argent en quantité notable. Cependant, la découverte la plus choquante a été celle d’un exemplaire du Saint Coran, dont des pages avaient été découpées pour servir de cache à des téléphones.

L’opération de contrôle, menée par les services de l’administration pénitentiaire, a également permis de saisir une importante quantité de chanvre indien, soulignant la perspicacité des détenus dans leurs tentatives de dissimulation d’objets prohibés. Selon le directeur de la sécurité pénitentiaire, inspecteur Yankhoba Dembélé, cette découverte témoigne de l’insécurité régnant dans cette prison, où les détenus utilisent divers stratagèmes pour contourner les règles.
« Les détenus sont très ingénieux dans leurs méthodes pour cacher des objets interdits (…) Nous avons également trouvé des cuillères transformées en armes potentielles, utilisées pour se défendre lors de fouilles ou de conflits entre détenus », a déclaré l’inspecteur Yankhoba Dembélé. Il a ajouté que les agents ont dû recourir à la force, conformément aux règlements, face aux refus persistants de certains détenus de coopérer lors de la fouille.
Malgré les tensions initiales, les négociations ont été tentées pour ramener le calme dans les chambres. Cependant, des échauffourées ont éclaté, obligeant les agents à agir pour rétablir l’ordre.
Cette découverte survient à peine 24 heures après une mutinerie au sein de la prison, dont des images ont circulé sur les réseaux sociaux. Une enquête approfondie a été lancée pour élucider les circonstances exactes de cet incident et renforcer les mesures de sécurité à l’avenir.

Sécurité de Proximité : Les ASP radiés entre 2021 et 2024 invitent à déposer leurs dossiers pour révision

La Direction générale de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) a récemment annoncé une initiative importante visant à réintégrer les Assistants à la sécurité de proximité (ASP) radiés entre 2021 et 2024. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de consolidation et de réconciliation nationale lancés par le Président de la République.

Dans un communiqué diffusé ce mercredi, la Direction générale de l’ASP a invité tous les ASP concernés à se rapprocher des Unités départementales pour déposer des demandes de révision de leurs dossiers. L’objectif est de réexaminer les cas de radiation et de permettre à ceux qui ont été injustement ou arbitrairement exclus de retrouver leur poste.

“Chaque intéressé doit joindre à son dossier son acte de radiation,” précise le communiqué. Cette précision est cruciale pour assurer que toutes les demandes soient traitées de manière rigoureuse et transparente.

Les ASP concernés ont jusqu’au 31 juillet 2024 pour soumettre leurs demandes de révision. La Direction générale de l’ASP a souligné l’importance de respecter ce délai pour garantir que toutes les demandes soient examinées en temps opportun.

Cette initiative est perçue comme un geste fort de la part du gouvernement pour renforcer la confiance et la cohésion au sein des forces de sécurité de proximité. Elle démontre également un engagement à rectifier les erreurs passées et à offrir une seconde chance à ceux qui ont été radiés.

La réintégration des ASP radiés est un élément clé dans la dynamique de réconciliation nationale prônée par le Président de la République. En permettant à ces agents de sécurité de retrouver leur poste, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions de travail des ASP, mais aussi renforcer la sécurité et la paix sociale dans le pays.

Les ASP jouent un rôle crucial dans la sécurité de proximité, en assurant une présence sur le terrain et en aidant à prévenir les actes de délinquance et de violence. Leur réintégration pourrait ainsi contribuer à une meilleure sécurité pour tous les citoyens.

Cette initiative de révision des radiations des ASP entre 2021 et 2024 est une démarche salutaire pour la consolidation de la paix et de la sécurité au Sénégal. Les ASP concernés sont encouragés à préparer leurs dossiers et à les soumettre avant la date limite pour bénéficier de cette opportunité de réintégration.

Thione Niang après la rencontre entre Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye : “Une nouvelle Afrique est née”

Thione Niang a exprimé son enthousiasme suite à la rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le président français, Emmanuel Macron. Après l’entretien entre les deux chefs d’État, Niang, un ancien candidat à la présidentielle, a partagé sa satisfaction de voir Faye arborer une posture confiante et fière dans sa tenue traditionnelle.

“Une nouvelle Afrique est née, fière et décomplexée. C’est avec une immense fierté que je vois aujourd’hui notre Président Bassirou Diomaye Faye en France, rayonnant de prestance et d’élégance, représentant dignement notre grand pays. Il met en lumière nos somptueux vêtements et l’incroyable talent de nos tailleurs locaux. En portant nos tenues sur la scène internationale, il révèle au monde entier le meilleur de notre héritage”, a-t-il écrit.

Niang a poursuivi en affirmant : “C’est l’Afrique dont nous rêvons. Merci, Monsieur le Président, pour les avancées extraordinaires que vous accomplissez déjà sur la scène internationale. Voici la Nouvelle Afrique digne, audacieuse et souveraine”.

L’entrepreneur a souligné l’importance de cette représentation symbolique, qui montre une Afrique audacieuse et indépendante, marquant un tournant dans les relations internationales et la perception du continent à l’échelle mondiale.

Kédougou : Début du BAC Technique avec 256 candidats répartis en 4 séries

L’examen du baccalauréat technique a débuté ce jeudi à Kédougou avec la participation effective de 245 candidats sur les 256 inscrits, marquant un taux de présence de 95,97 %. Cette édition 2024 concerne quatre séries : la STEG (Sciences et Techniques de l’Électrotechnique et de la Gestion) avec 105 candidats, la STIDD (Sciences et Techniques de l’Industrie et du Développement Durable) avec 102 candidats, la T2 avec 3 candidats, et la T1 avec un seul candidat.

Ce matin, l’inspecteur d’académie a visité le centre d’examen et s’est déclaré satisfait des conditions d’organisation. Il a souligné l’importance du respect des règles strictes pour assurer le bon déroulement des épreuves. Le président du jury a rappelé aux candidats l’interdiction formelle de disposer d’appareils connectés dans l’enceinte du centre, tout en invitant les parents à maintenir la quiétude et la tranquillité pendant cette période cruciale.

Le nombre de candidats inscrits au BAC technique cette année est identique à celui de l’année dernière, soit 256. Cependant, le nombre d’absents a augmenté, passant de 2 l’année dernière à 11 cette année. Parmi les 256 inscrits au jury 1522, 110 sont des filles, mettant en lumière la participation féminine dans les filières techniques à Kédougou.

L’examen du baccalauréat technique à Kédougou se déroule sous de bonnes conditions avec une participation élevée. Les autorités académiques veillent au respect des règlements et encouragent un environnement serein pour les candidats. Les légères variations dans le taux d’absentéisme par rapport à l’année précédente ne perturbent pas le bon déroulement de cet examen crucial pour les jeunes de la région.

Déguerpissement de commerçants, baisse des prix : Bougane et Cie critiquent Diomaye et Sonko

Entre Bougane Guèye et le nouveau régime, le divorce est définitivement consommé. Après avoir vivement critiqué le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la prière de la Tabaski, le leader de Gueum Sa Bopp a de nouveau pris pour cible le gouvernement. Dans un communiqué de presse, Bougane et ses alliés ont critiqué plusieurs décisions du gouvernement, notamment la réduction des prix de denrées alimentaires comme le pain.

La coalition Gueum Sa Bopp condamne fermement cette réduction des prix, qualifiant la décision de « contre-productive » et dénonçant l’absence de concertation entre les autorités et les boulangers. Selon Bougane et ses partisans, cette mesure va à l’encontre des principes de bonne gouvernance.

La coalition s’insurge également contre la décision du ministre des Transports, El Malick Ndiaye, d’affréter des bus de Dakar Dem Dikk pour transporter des Sénégalais pendant la période de Tabaski. Gueum Sa Bopp critique l’approche « populiste » du ministre, qui n’a pas consulté les acteurs du secteur, et accuse le gouvernement de la situation chaotique dans divers secteurs d’activité.

Bougane Guèye et ses camarades ont également dénoncé les récentes initiatives de déguerpissement qui ont touché les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar et Sandaga. Ils considèrent ces actions comme « improductives et asociales », reprochant au gouvernement de stigmatiser et de réprimer arbitrairement les marchands ambulants sans proposer de mesures d’accompagnement. La coalition appelle à encadrer, organiser, formaliser et soutenir ces jeunes entrepreneurs pour créer des conditions propices à l’emploi.

En outre, Gueum Sa Bopp a réagi aux affrontements de Médina Gounass et à la mutinerie à la prison du Camp pénal de Liberté 6. Concernant Médina Gounass, la coalition appelle à la retenue et à la promotion de la cohésion sociale pour garantir une paix durable. Pour ce qui est des tensions au Camp pénal, Gueum Sa Bopp exprime sa solidarité avec les familles des détenus victimes de répression et demande des sanctions disciplinaires contre les responsables. La coalition exhorte également l’Observateur national des lieux de privation de liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des détenus.

Ce communiqué de presse de Gueum Sa Bopp souligne les nombreux désaccords entre Bougane Guèye et le nouveau régime, et met en lumière les critiques sévères envers les récentes décisions du gouvernement.

Décès de trois pèlerins Sénégalais à la Mecque : Une tragédie lors du Hajj 2024

Dimanche dernier, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a annoncé le décès de trois pèlerins sénégalais à La Mecque, alors qu’ils étaient accompagnés par des voyagistes privés pour le Hajj 2024. Cette nouvelle a profondément attristé la communauté sénégalaise, ainsi que leurs proches et familles à travers le pays.

Suite à cet événement tragique, le Consul général du Sénégal à Djeddah a été rapidement mobilisé. En collaboration étroite avec la Délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam et les autorités saoudiennes compétentes, il a été chargé de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’inhumation des défunts sur place, en accord avec les rites musulmans. Cette action rapide vise à assurer que les défunts soient honorés selon les préceptes religieux et traditionnels.
Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a également donné des instructions pour que toutes les dispositions nécessaires soient prises afin de faciliter cette inhumation dans les meilleures conditions possibles. Cette démarche est essentielle pour garantir le respect et la dignité dus aux pèlerins sénégalais décédés lors de leur voyage sacré à La Mecque.
En cette période de deuil, le gouvernement sénégalais exprime sa solidarité et son soutien aux familles des pèlerins décédés. Leur perte est ressentie non seulement par leurs proches, mais aussi par l’ensemble de la communauté sénégalaise, qui partage leur douleur et leur chagrin. Des prières et des pensées de réconfort sont dirigées vers les familles endeuillées, afin qu’elles trouvent la force nécessaire pour surmonter cette épreuve difficile.
Cet incident tragique rappelle les risques et les défis auxquels sont confrontés les pèlerins lors de leur voyage à La Mecque, un des cinq piliers de l’Islam. Malgré les précautions prises, des incidents comme celui-ci montrent la vulnérabilité humaine face aux conditions parfois rigoureuses du Hajj. Le gouvernement sénégalais reste engagé à soutenir et à protéger ses citoyens lors de leur pèlerinage, en collaboration avec les autorités saoudiennes et les organismes responsables.
En ces moments de tristesse, la nation sénégalaise se rassemble pour rendre hommage aux pèlerins décédés et pour exprimer ses condoléances les plus sincères à leurs familles et à leurs proches.


ledakaaroois.sn

Sénégal : Diomaye Faye appelle à l’accélération de la fabrication de vaccins en Afrique

Lors du sommet de GAVI à Paris, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance cruciale de renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique. Dans son discours, il a mis en lumière les défis posés par la pandémie de COVID-19 et l’urgence de développer une souveraineté vaccinale sur le continent.

Le président Faye a exprimé sa gratitude envers les autorités françaises pour leur hospitalité et a salué l’initiative de l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins. Il a souligné que la crise sanitaire mondiale a révélé les disparités entre les nations développées et les pays en développement en matière de vaccination, mettant en évidence la vulnérabilité de l’Afrique face aux pandémies.

Un point central de son discours a été l’engagement du Sénégal à renforcer sa capacité de production locale de vaccins, avec l’Institut Pasteur de Dakar en tant que pionnier. Il a mentionné leur objectif ambitieux de produire 60 % des vaccins nécessaires en Afrique d’ici 2040, soutenu par un programme de 250 millions de dollars pour améliorer la chaîne de valeur de l’immunisation.

Le président a appelé à un soutien accru de la part de la communauté internationale, y compris de GAVI, pour financer la recherche, l’innovation et les infrastructures de santé nécessaires à cette initiative. Il a souligné les succès obtenus grâce à leur partenariat, notamment dans la réduction de la mortalité infantile.

En conclusion, le président Faye a exhorté tous les pays et institutions partenaires à contribuer généreusement au fonds GAVI pour la période 2026-2030, soulignant que cet investissement stratégique était essentiel pour protéger les enfants et les générations futures contre les maladies évitables par la vaccination.

Cette intervention reflète l’engagement du Sénégal à transformer sa réponse aux crises sanitaires futures en renforçant ses capacités locales de production de vaccins, un pas décisif vers l’autonomie sanitaire en Afrique.

Tragique accident sur la Corniche-Ouest de Dakar : Fils de Pape Samba Mboup perd la vie, autre grièvement blessé

Ce dimanche, un accident dévastateur a frappé la corniche-Ouest de Dakar, entraînant une collision entre une moto-Jakarta et une moto Tmax. Selon les informations initiales, cet incident tragique a coûté la vie au fils de Pape Samba Mboup, tandis qu’un autre de ses fils a été grièvement blessé.

Les circonstances précises de l’accident demeurent floues à ce stade, bien que les premiers rapports indiquent une collision dont les détails restent à déterminer. Les secours ont réagi rapidement, dépêchant des équipes sur place pour porter assistance aux victimes et évaluer la gravité de la situation.

Pape Samba Mboup n’a pas encore fait de déclaration publique concernant cette tragédie bouleversante. Nous resterons attentifs à l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Seneweb

Bulletin météorologique spécial : Prévisions de pluie pour le jour de la Tabaski

Le ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens, à travers l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), a publié un bulletin météorologique spécial pour la période allant du 15 au 19 juin 2024, à l’occasion de la Tabaski.

Selon ce bulletin, une situation météorologique favorable à des précipitations faibles à modérées est prévue sur une grande partie du pays, particulièrement dans les régions du Sud (Kédougou, Tambacounda, Kolda et Ziguinchor). Ces pluies pourraient également s’étendre à la zone Centre (Kaffrine, Kaolack et Fatick) à partir de la fin d’après-midi de ce samedi 15 juin jusqu’à la matinée du dimanche 16 juin 2024. Ailleurs, le ciel sera nuageux à couvert pendant cette période.

Le lundi 17 juin 2024, la journée sera relativement stable, bien que des pluies faibles continueront d’être notées à l’extrême Sud-est, notamment dans la région de Kédougou.

Les activités pluvio-orageuses faibles à modérées reprendront à partir de l’après-midi du mardi 18 juin 2024 dans les localités du Sud et du Centre-sud, puis s’étendront sur le reste du territoire le mercredi 19 juin 2024 sous forme de pluies faibles à modérées.

Par ailleurs, les températures seront globalement en baisse sur l’ensemble du territoire durant la période du 15 au 18 juin 2024 en raison d’une forte couverture nuageuse.

Ce bulletin spécial vise à informer les populations sur les conditions météorologiques à venir pour qu’elles puissent prendre les dispositions nécessaires durant cette période festive.

Koungheul : La brigade des Douanes saisit 392 kg de faux médicaments d’une valeur de plus de 73 millions de francs CFA

La brigade des douanes de Koungheul, dirigée par le lieutenant Mouhamadou Tahirou Ba, a une fois de plus démontré son efficacité en réussissant une saisie spectaculaire de faux médicaments. Ce samedi, tôt le matin, une opération menée dans la commune de Saly Escale, département de Koungheul, a permis de confisquer 392 kilogrammes de médicaments contrefaits, d’une valeur estimée à 73 682 580 francs CFA.

Le commandant Papa Makhmout Fall, chef de la subdivision régionale des douanes de Kaffrine, a précisé que l’opération s’est déroulée à quelques encablures de la frontière avec la Gambie, une zone souvent utilisée pour le transit de marchandises frauduleuses. Les agents douaniers, grâce à des renseignements précis et une surveillance accrue, ont intercepté un véhicule de type berline, marque Peugeot 504, dans lequel la cargaison de faux médicaments était dissimulée.

Selon les informations recueillies, des centaines de paquets et des milliers de boîtes de divers types de médicaments ont été découverts à bord du véhicule. Cette prise illustre non seulement la vigilance des douaniers de Koungheul, mais aussi la persistance du trafic de médicaments contrefaits, qui représente un danger majeur pour la santé publique.

Le lieutenant Mouhamadou Tahirou Ba et son équipe ont exploité une piste fiable concernant une potentielle opération de fraude. Leur intervention rapide et efficace a permis de retirer du marché une quantité considérable de médicaments potentiellement dangereux pour la population.

Le commandant Papa Makhmout Fall a exprimé sa satisfaction quant à cette saisie, soulignant l’importance de telles actions dans la lutte contre la contrefaçon et la protection de la santé publique. Il a également réitéré l’engagement des douaniers à poursuivre leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafiquants de médicaments, tout en appelant à une collaboration renforcée avec les communautés locales et les autres forces de sécurité.

Cette nouvelle saisie à Koungheul vient s’ajouter à une série d’opérations réussies par les douanes sénégalaises dans leur lutte contre le trafic de faux médicaments. Elle met en lumière la nécessité d’une vigilance constante et d’une action coordonnée pour endiguer ce fléau et protéger les citoyens des dangers liés à la consommation de produits pharmaceutiques contrefaits.

Rufisque Ouest : Lancement des travaux de construction de 2 km de route à la cité Sonatel

Les habitants de la Cité Sonatel à Rufisque Ouest verront bientôt une amélioration significative de leur infrastructure routière. La FERA (Fonds d’Entretien Routier Autonome) a annoncé le début des travaux de construction de 2 km de route dans ce quartier. Prévue pour une durée de 5 mois, cette initiative vise à faciliter la mobilité et améliorer la qualité de vie des résidents. Découvrez les détails de ce projet ambitieux dans notre vidéo.

Incendie au CEM de Diouloulou : Le Principal évoque un “acte volontaire”

Un incendie ravageur a éclaté tôt ce samedi au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Diouloulou, causant des dégâts considérables. Le feu a entièrement consumé tous les documents administratifs de l’établissement, y compris les livrets des élèves et les dossiers du personnel et de l’administration, a déclaré le Principal, Omar Badji.

Dans une déclaration, le Principal Badji suspecte un “acte volontaire” comme origine de cet incendie. Il explique que, chaque soir, des élèves de terminale se réunissent au CEM pour réviser. « Certains de ces élèves étaient en révision jusqu’à 04 heures du matin, dans la nuit précédant l’incendie », précise-t-il. Selon Omar Badji, c’est après le départ de ces étudiants que le feu s’est déclaré.

Immédiatement après le sinistre, le Principal Badji a alerté les autorités administratives compétentes, notamment l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Bignona 2, ainsi que la Gendarmerie. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues sur les lieux pour procéder aux constatations nécessaires.

La gendarmerie a effectué un constat détaillé de l’incendie et recommandé l’ouverture d’une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet incident. Les autorités cherchent à établir si l’incendie est effectivement le fruit d’un acte criminel ou s’il y a eu une négligence ou une défaillance technique.

Outre la perte des documents administratifs essentiels, cet incendie compromet le fonctionnement normal du CEM de Diouloulou. Les élèves et le personnel de l’établissement se retrouvent dans une situation difficile, nécessitant une reconstitution rapide des documents détruits pour poursuivre le travail éducatif sans heurts.

Les parents d’élèves et la communauté éducative de Diouloulou sont sous le choc. Des appels à la solidarité et à l’assistance ont déjà été lancés pour aider à la reconstruction de ce qui a été détruit. Les autorités locales et les partenaires de l’éducation sont attendus pour apporter leur soutien en vue de rétablir les conditions normales d’études et de travail au CEM.

Cet incident dramatique au CEM de Diouloulou souligne la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans les établissements scolaires. L’enquête en cours devrait permettre de clarifier les circonstances de l’incendie et d’éventuellement identifier les responsables. En attendant, la communauté scolaire et les autorités locales se mobilisent pour assurer la continuité de l’enseignement et la reprise rapide des activités pédagogiques.

Tabaski : Dakar Dem Dikk déploie 100 bus additionnels aux Baux – Maraichers pour contrer la hausse des prix

À l’approche de la fête de la Tabaski, Dakar Dem Dikk, la société de transport public de renom, a pris une décision cruciale pour répondre aux besoins croissants des voyageurs. À partir de ce samedi, la gare routière des Baux-Maraichers verra l’introduction de 100 bus supplémentaires, une mesure stratégique visant à contrer l’augmentation des prix des transports.

La période de la Tabaski est traditionnellement marquée par un afflux massif de voyageurs cherchant à rejoindre leurs familles à travers le pays. Malgré les directives claires du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, signalant une réglementation stricte des tarifs, plusieurs opérateurs ont tenté d’imposer des augmentations injustifiées.

« En cette période de grands départs pour les fêtes de la Tabaski, les services des ministères chargés des Transports terrestres et du Commerce ont constaté une hausse exagérée des tarifs pratiqués pour les déplacements interurbains de voyageurs », a affirmé le ministre Malick Ndiaye lors d’une récente déclaration.

Cette initiative de Dakar Dem Dikk est donc accueillie avec soulagement par les voyageurs confrontés à des défis financiers accrus pendant cette période festive. Elle vise non seulement à maintenir la stabilité des tarifs mais aussi à assurer une accessibilité continue et équitable aux transports publics, essentiels pour la mobilité nationale.

En déployant ces nouveaux bus, Dakar Dem Dikk démontre son engagement à répondre aux besoins de la population tout en respectant les directives gouvernementales. Cela devrait contribuer à atténuer les tensions observées sur le marché des transports en cette période cruciale de l’année.

Approvisionnement en Moutons pour la Tabaski à Kaolack : Toutes les mesures des autorités administratives respectées

À quelques jours de la fête de Tabaski (Aïd el-Kébir) 2024, les autorités administratives de Kaolack ont assuré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour un bon approvisionnement en moutons. Cheikh Ahmadou Bamba Bèye, chef du service départemental de l’élevage, a confirmé lors d’un entretien avec la rédaction, le vendredi 14 juin 2024, que les objectifs ont été largement atteints.

“Pratiquement toutes les dispositions ont été prises pour un bon approvisionnement de moutons pour la région et le département de Kaolack. On avait un objectif départemental de 36 000 têtes, et cet objectif a été atteint largement depuis hier”, a expliqué Cheikh Ahmadou Bamba Bèye. Il a ajouté que des marchés hebdomadaires (“loumas”) comme ceux de Gandiaye et Ndiédieng sont bien approvisionnés, grâce aux mesures prises par l’autorité administrative.
Le chef du service départemental de l’élevage a détaillé les différentes mesures mises en place pour garantir un approvisionnement fluide et sécurisé. “Il s’agit de la sécurité, de l’arrêté du gouverneur de région pour les points de vente qui sont au nombre de sept au niveau du département. Les forces de l’ordre et de sécurité veillent, de même que les autres services concernés tels que le service d’hygiène, la Senelec, la SEN EAU, et les mairies”, a-t-il ajouté.
Cheikh Ahmadou Bamba Bèye a souligné que les dispositifs mis en place lors du comité départemental de développement ont permis d’assurer un surplus de moutons par rapport à l’année précédente. “Actuellement, nous avons un surplus de cent mille moutons par rapport à l’an dernier, grâce aux instructions fermes du président de la République pour réglementer l’accès des moutons de la sous-région vers le Sénégal”, a-t-il précisé.
Les points de vente agréés dans le département sont bien approvisionnés, avec des prix variant entre 70 000 et 400 000 francs CFA. Le prix le plus courant étant de 130 000 à 135 000 francs CFA.
Le gouvernement a également apporté un soutien significatif en subventionnant les aliments pour bétail. “Le sac d’aliment qui coûtait 10 000 à 12 000 francs est maintenant vendu à 5 200 francs grâce à l’intervention de l’État. Cela a permis aux vendeurs de moutons de proposer des prix plus bas à la population”, a conclu Cheikh Ahmadou Bamba Bèye.
Toutes les mesures prises par les autorités administratives de Kaolack ont été respectées, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat en moutons pour la fête de Tabaski 2024. Grâce à une organisation rigoureuse et aux subventions gouvernementales, les habitants de Kaolack peuvent espérer célébrer la Tabaski dans de bonnes conditions.


Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

DIMINUTION DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ : “L’État a une marge de manœuvre limitées”, selon le Forum Civil

Ce vendredi 14 juin 2024, le Bureau Exécutif du Forum Civil s’est réuni pour discuter, entre autres, des mesures récentes annoncées par le gouvernement sénégalais concernant la baisse des prix des denrées de première nécessité, a appris Le Dakarois, à travers une note. L’organisation de la Société civile a, par ailleurs, tenu à ce que le Gouvernement Sonko 1 respecte ses engagements pris en Conseil des ministres.

Le Forum Civil a exprimé son soutien à l’initiative du gouvernement visant à alléger le fardeau financier des populations en réduisant les prix des produits essentiels, une promesse électorale cruciale. Cependant, il a souligné avec fermeté que les marges de manœuvre du gouvernement sont extrêmement restreintes en raison des réalités économiques internationales. Le Sénégal, en tant qu’importateur net, est soumis aux fluctuations des cours mondiaux et aux coûts élevés de transport et d’assurance, qui impactent sévèrement les bénéfices des opérateurs économiques locaux.

Les membres du Forum Civil ont appelé les autorités à explorer activement des politiques alternatives pour renforcer la production locale. Cette stratégie, jugée essentielle garantit la sécurité alimentaire et réduire la dépendance excessive aux importations, d’après le communiqué exploité par Le Dakarois.

Cette réunion a également été l’occasion d’examiner le rapport de la Cellule de Monitoring des Actions du Gouvernement (CMAG), mettant en lumière les orientations et les engagements pris en Conseil des ministres.

En outre, le rapport de la CMAG a mis en évidence la nécessité pour le Chef de l’État et son gouvernement de veiller à une mise en œuvre rigoureuse des décisions prises en Conseil des ministres. Le Forum Civil a insisté sur l’importance de traduire ces engagements en actions tangibles qui répondent efficacement aux besoins pressants de la population.

De manière générale, le Forum Civil encourage le gouvernement à sensibiliser les nouveaux dirigeants des administrations publiques sur les règles de passation des marchés publics et de gestion du patrimoine de l’État, à évaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques, à rendre publique la situation des finances publiques et du patrimoine de l’État, à renforcer le Pôle Judiciaire Financier, et à divulguer des informations sur l’état du foncier à Mbour 4 et autres sites prévus pour le logement.

De manière spécifique, le Forum Civil invite le Président de la République à réviser de manière inclusive la composition du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), à publier les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), à organiser des consultations sur la réforme du système électoral et à intensifier la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Ils recommandent également des actions dans les domaines de l’élevage, de l’autonomisation économique des femmes, de la préservation de la biodiversité, et du sport.

En outre, le Premier ministre, Ousmane Sonko, est appelé à concrétiser le renouveau du Service Civique par un programme national favorisant la citoyenneté inclusive et participative, à garantir un approvisionnement constant en médicaments essentiels, à publier le rapport de la Commission Ad Hoc sur le Domaine Public Maritime, et à superviser des conseils interministériels sur des questions telles que le trafic de bois et l’hydraulique, ainsi qu’à réexaminer certains contrats dans des secteurs clés.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°202 – du 14 au 20/06/2024

🔴 MOMAR NDAO À PROPOS DE LA RÉVISION DE LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ : “SI L’ÉTAT RESPECTE LES DIRECTIVES DE L’ONU, LES ASSOCIATIONS DES CONSOMMATEURS DEVRONT Y SIÉGER”
🔴 SAISIE DE DROGUE D’UNE CONTREVALEUR DE PLUS DE 8 MILLIARDS : LES DOUANES INTERCEPTENT 108,7 KG DE COCAÏNE À KOLDA

🔴 Sadio Mané : Un retour en europe en vue ?
🔴 Teungueth FC : Cheikh Guèye démissionne de son poste d’entraîneur

Ziguinchor, 20 journalistes ont été formés sur le traitement médiatique des questions migratoires

Vingt journalistes des régions de Ziguinchor et Sédhiou ont participé à une formation intensive de deux jours sur le traitement médiatique des questions migratoires. Cette initiative, menée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ), s’inscrit dans le cadre du projet “Information, formations, migration en Afrique de l’Ouest” (Informa).

L’objectif principal de cette formation est de doter les journalistes des compétences nécessaires pour couvrir les questions migratoires de manière approfondie et précise, à la fois pour l’opinion nationale et internationale. Maguette Ndong, journaliste au quotidien national Le Soleil et formateur pour le projet Informa, a souligné l’importance de fournir des informations véridiques et complètes sur les questions migratoires.

“Dans le traitement de l’information sur les questions migratoires, le journaliste doit faire un bon travail destiné à l’opinion nationale et internationale. La finalité de cet atelier, c’est de faire en sorte que le journaliste sénégalais puisse creuser sur les questions migratoires et donner la bonne information. Les journalistes ont une responsabilité de tout faire pour donner la bonne information sur les questions migratoires,” a déclaré Maguette Ndong.

La formation a couvert plusieurs aspects essentiels du journalisme, notamment la recherche de la vérité, l’indépendance, l’impartialité et la responsabilité envers le public. Maguette Ndong a insisté sur l’importance de ces principes, en particulier dans le contexte complexe et multidimensionnel des migrations, qui concernent non seulement les Africains, mais aussi les Européens et les Américains.

“Cette formation vise à doter les professionnels de l’information des outils nécessaires pour mieux informer le public sur les dangers de l’émigration irrégulière, un phénomène complexe aux enjeux multiples, tant nationaux qu’internationaux,” a ajouté Ndong.

Cette initiative de la FIJ est essentielle pour renforcer la capacité des journalistes à couvrir de manière efficace les questions migratoires, qui sont souvent mal comprises et mal rapportées. En améliorant la qualité de l’information, ces journalistes pourront mieux sensibiliser le public aux réalités et aux défis de la migration, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et à des politiques plus informées.

La formation s’inscrit dans un effort plus large pour améliorer la couverture médiatique des questions migratoires en Afrique de l’Ouest, en fournissant aux journalistes les compétences et les connaissances nécessaires pour aborder ce sujet de manière professionnelle et éthique.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Accident à Fatick : Plusieurs blessés et dégâts matériels considérables

Un grave accident impliquant deux camions et une fourgonnette de marchandises s’est produit ce vendredi après-midi à la sortie de Fatick, en direction de Kaolack, au virage suivant le croisement menant à Diakhao. Bien qu’aucun décès ne soit à déplorer, l’accident a causé d’importants dégâts matériels et plusieurs blessés.

Une fourgonnette Peugeot Partner, chargée de tablettes d’œufs, a terminé sa course dans le bras du fleuve après avoir été percutée à l’arrière par un camion roulant dans la même direction. Selon le chauffeur de la fourgonnette, le moteur s’est éteint brusquement, et le camion suivant n’a pas pu éviter la collision, le projetant hors de la route. Ce camion, immatriculé TC 0683 B, transportait du fer et des poutrelles de bois blanc. Après des tentatives désespérées pour reprendre le contrôle, le camion s’est renversé sur le rivage.

Le deuxième camion impliqué, immatriculé AA870JQ, a perdu le contrôle en essayant d’éviter les mouvements erratiques du camion ayant percuté la Peugeot. Ce véhicule s’est renversé du côté gauche de la chaussée, créant un embouteillage massif dans les deux sens pendant plusieurs heures.

Les autorités locales et les services de secours ont rapidement réagi pour gérer la situation et prendre en charge les blessés. L’accident a entraîné des perturbations significatives du trafic, nécessitant une intervention prolongée pour dégager la route et rétablir la circulation normale.

Ce nouvel incident rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et de l’entretien régulier des véhicules pour prévenir de tels accidents. Les autorités continuent d’exhorter les conducteurs à faire preuve de prudence, surtout dans les zones à risque.

Aliou Ciss prend les rênes de l’administration pénitentiaire : Priorité à la sécurisation et à la réinsertion

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a officiellement installé l’inspecteur Aliou Ciss dans ses nouvelles fonctions de directeur général de l’Administration pénitentiaire, ce vendredi. Il succède au colonel Abdoulaye Diagne. La cérémonie s’est tenue au camp pénal de Liberté 6, en présence de plusieurs autorités militaires, civiles et administratives.

Aliou Ciss, le nouveau directeur général, a exprimé son engagement à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires et améliorer la réinsertion sociale des détenus. Il a souligné l’importance de placer l’humain au cœur de son action en se concentrant sur l’amélioration des conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale.

Premier directeur issu du personnel pénitentiaire, Aliou Ciss a mis en avant ses priorités, qui incluent le renforcement des capacités opérationnelles du personnel et la revalorisation de la fonction de pénitentiaire. Il a insisté sur la nécessité de développer des politiques qui favorisent la dignité et les droits des détenus tout en assurant une gestion sécuritaire et efficace des établissements pénitentiaires.

La nomination de M. Ciss marque un tournant significatif dans l’administration pénitentiaire, avec une approche centrée sur l’humanisation des conditions de détention et la promotion de la réinsertion sociale des détenus.

Baisse des prix des denrées alimentaires: Thierno Bocoum parle d’ “un cercle vicieux”

Ce jeudi, le nouveau gouvernement a annoncé la baisse des prix de certaines denrées de première nécessité. Leader du mouvement Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (AGIR), Thierno Bocoum magnifie la réduction des prix, mais pense que sans des mesures étatiques adaptées, les prix pourraient de nouveau grimper. Voici sa publication sur Facebook, ce vendredi 14 juin.

“Réduction des prix : un cercle vicieux

Une baisse des prix minime soit-elle n’est jamais négligeable. 1f de plus vaut mieux que 1f de moins dans la poche des goorgoolous.  
Nous encourageons et soutenons toute initiative visant à réduire significativement le coût de la vie.

Cependant, il est important de noter que des réductions de prix (baisse d’autorité) non compensées par des mesures étatiques ont souvent conduit à des phénomènes de spéculation et à une hausse des prix.

Par exemple, en novembre 2022, suite aux 11 décisions de baisse des prix des produits et services de consommation courante prises par le président Macky Sall lors du Conseil national spécial de la Consommation, le Ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises avait fixé le prix homologué du riz brisé ordinaire à 325 FCFA le kilogramme.

Aujourd’hui, malgré la réduction de 40 FCFA prévue par les autorités actuelles sous l’égide du Président de la République Bassirou Diomaye Faye, le prix reste supérieur à celui homologué il y a un peu plus d’un an, s’élevant à 410 FCFA.

Il s’y ajoute que le maintien du prix sera tributaire de facteurs exogènes liés à l’évolution du marché des pays exportateurs.

A noter également et en attendant l’arrêté portant homologation, que le plus souvent certains prix fixés sont majorés d’un différentiel de transport dans les régions à l’intérieur du pays. Ce qui va encore réduire la petite marge chez certains compatriotes et les prix seront plus chers à l’intérieur du pays qu’à Dakar.

Les autorités sénégalaises doivent agir rapidement, comme promis, en mettant en œuvre des réformes structurelles pour augmenter l’offre de manière massive et endogène. Elles doivent donc se concentrer sur la mobilisation des ressources pour soutenir des stratégies de réformes structurelles visant l’autosuffisance alimentaire.
Pour être en conformité avec leurs promesses, que les autorités sénégalaises  commencent par supprimer les nombreuses caisses noires ainsi que certaines agences et directions inutiles qui forment des doublons avec d’autres et dont le maintien a été malheureusement acté par l’actuel président de la République son excellence Bassirou Diomaye Faye dans le Décret n° 2024-940 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Ces mesures auraient permis de réduire le train de vie de l’État, de créer des ressources additionnelles pour mettre en branle une politique structurelle devant conduire à une baisse conséquente et définitive de certains produits de première nécessité.

Une loi de finance rectificative s’impose pour mieux réorienter les ressources de notre pays vers la satisfaction des besoins des populations qui croulent sous le poids de la vie chère et ainsi répondre efficacement aux promesses faites aux populations.
Dans ce contexte d’une économie extravertie, l’État sénégalais doit tenir compte à la fois des importateurs et des fournisseurs qui assurent la pérennité des produits mais aussi des consommateurs en attendant de créer les conditions d’une solution endogène.
La pression fiscale et les diminutions d’autorité des prix auront pour conséquence de désintégrer le secteur formel de notre pays qui risque de se verser dans l’informel ou de mettre la clef sous le paillasson.

Nous nous félicitons, par ailleurs, de la suppression de la parafiscalité sur le ciment. Aider chaque Sénégalais à avoir un toit en réduisant les coûts de construction est une priorité majeure.

Kaolack : Célébration de la Journée Mondiale de l’Albinisme par l’ANAS

La section de Kaolack de l’Association Nationale des Albinos du Sénégal (ANAS) a célébré la Journée Internationale de Sensibilisation à l’Albinisme le 13 juin 2024, marquant cette journée importante avec un appel à l’action pour le renforcement des capacités et un meilleur accès aux financements pour les personnes atteintes d’albinisme.

La présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Mme Ndèye Diaw, a souligné l’importance de cette journée instaurée en 2014 pour sensibiliser sur les besoins spécifiques des personnes atteintes d’albinisme. “Nous sommes aujourd’hui au niveau du conseil départemental de Kaolack pour célébrer cette journée. C’est une catégorie sociale qui a des besoins spécifiques liés à l’éducation des enfants et à l’accès à des produits essentiels comme les crèmes solaires”, a-t-elle déclaré.
Mme Diaw a expliqué les difficultés uniques auxquelles sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme en raison d’un manque de mélanine dans leur peau et leurs yeux, entraînant une déficience visuelle permanente et une vulnérabilité accrue à la discrimination. “Les personnes atteintes d’albinisme sont souvent victimes de discriminations multiples et croisées fondées à la fois sur le handicap et la couleur de peau”, a-t-elle rappelé.
La situation est aggravée par le coût élevé des crèmes solaires indispensables à leur protection. “Le Sénégal compte 98% d’albinos illettrés. Les crèmes solaires sont chères, et la subvention de cinq cent mille francs CFA par an octroyée par l’Etat ne suffit pas à acheter six crèmes pour chaque albinos”, a-t-elle indiqué.
L’ANAS Kaolack appelle les autorités à s’approprier les textes internationaux pour améliorer le bien-être des albinos. Mme Ndèye Diaw a lancé un appel pour renforcer les capacités des albinos dans divers métiers et leur permettre d’accéder aux financements nécessaires pour vivre dignement sans avoir à mendier.
Cette journée de sensibilisation est une occasion de rappeler la nécessité de soutenir les personnes atteintes d’albinisme et de travailler ensemble pour éliminer les discriminations et les obstacles auxquels elles sont confrontées.

Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

Mawdo Malick Mbaye démissionne de l’Anamo et rend son Passeport diplomatique

El Hadji Malick Mbaye, connu sous le nom de Mawdo, a démissionné de son poste de Directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo). Dans une lettre datée du lundi 12 juin 2024, adressée par voie hiérarchique au chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Mawdo Malick Mbaye a annoncé sa décision de quitter ses fonctions.

Ce responsable de Benno Bokk Yakaar (Bby) a également restitué son passeport diplomatique. Dans une note que nous vous livrons intégralement, Mawdo Malick Mbaye a exprimé sa gratitude envers le Président sortant, Macky Sall, pour la confiance placée en lui tout au long de son mandat.

Chers amis , parents et concitoyens


– Démission du poste de DG de l’ANAMO 
– Remise de mon passeport diplomatique au MAE 
– Reconnaissance au Président Macky Sall 
– Vœux de succès au Président BDF , le PM et son gouvernement 
– Cap sur la médiation au Sénégal et en Afrique avec le GIMA – Groupe D’Initiatives Pour Une Médiation A L’Africaine
J’ai le privilège de vous informer que  je me suis volontairement déchargé de mes fonctions de Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), par courrier n° 00002 /ANAMO/DG/Conf/ en date du lundi 12 juin 2024 adressée sous couvert de la voie hiérarchique à son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye Président de la République du Senegal. 
Dans la même foulée, je rendrai dés demain mon passeport diplomatique au Ministère des Affaires Étrangères. 


Je rappelle que depuis  le 31 mai 2012, le Président Macky Sall m’avait investi de sa confiance en me plaçant à la tête de l’ANAMO , m’offrant ainsi l’occasion de servir mon pays dans un domaine aussi prioritaire que l’insertion socioprofessionnelle de mes concitoyens .  Je lui réitère ,ici , mes sincères remerciements pour sa confiance renouvelée et son soutien constant. 
En cet instant précis , mes pensées de gratitude se tournent vers ma famille mais aussi mes anciens  collaborateurs et collaboratrices qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour m’épauler dans l’exercice de mes responsabilités. Mon ultime remerciement s’adresse au Conseil de Surveillance de l’ANAMO  et à ses successifs Présidents . 


J’ai aussi le souci de magnifier la pertinence de l’ANAMO comme instrument d’encadrement, de formation et d’insertion des jeunes et des femmes .  À ce propos il m’est agréable de souligner que durant mon passage à la tête de la structure les maisons de l’outil sont passées de deux(02) à quinze (15) avec plus de douze (12) milles jeunes et femmes formés dans divers corps de métiers.


Aujourd’hui mon vœu le plus ardent est de me consacrer aux tâches de méditation en Afrique qui me sont confiées par le Groupe d’initiatives pour une Médiation à l’Africaine ( GIMA) basé à Rabat et dont j’ai l’honneur d’être le Président. 


 Mon engagement dans la quête de la reconciliation et de la stabilité sur le continent ne pourrait m’éloigner de mon pays pour lequel ma disponibilité reste entière notamment dans le sillage du Dialogue et de la concertation qui figurent en bonne place dans le programme de gouvernance des nouvelles autorités. 
 J’anticipe mes remerciements et formule les vœux de succès pour le Président de la République, son Premier Ministre et l’ensemble du gouvernement suite à l’élection présidentielle 24 Mars dernier chargée d’espoirs pour le peuple sénégalais. 


El hadji Malick Mbaye 
Ex Directeur Général de l’Agence Nationale
de la Maison de l’Outil ( ANAMO )

Kolda : Une élève de CM1 meurt tragiquement dans un puits scolaire

Une onde de choc traverse la communauté de Kolda après le décès tragique d’une élève de CM1 de l’école élémentaire du quartier Sinthiang Idrissa. La jeune fille, âgée de dix ans, est tombée dans le puits de l’école alors qu’elle jouait avec ses camarades.

L’incident s’est produit au moment où les enfants se trouvaient près du puits pour chercher de l’eau afin d’effacer les tableaux. Selon un enseignant de l’école, l’administration avait pourtant pris des mesures de sécurité en construisant une margelle autour du puits et en le couvrant avec deux couvercles. Malheureusement, l’un des couvercles était ouvert pour permettre aux élèves de puiser de l’eau, ce qui a conduit à cet accident tragique.

Malgré la rapidité de l’intervention des sapeurs-pompiers, qui ont été alertés et se sont rendus sur les lieux pour repêcher le corps sans vie de la fillette, il était déjà trop tard. La nouvelle de sa mort a plongé la communauté scolaire et le quartier Sinthiang Idrissa dans une profonde tristesse et consternation.

Les funérailles de la jeune élève ont eu lieu ce jeudi en présence de ses parents, enseignants, et camarades de classe. La cérémonie a été marquée par des scènes de deuil intense, reflétant l’impact profond de cette perte sur la communauté.

À quelques semaines de la fin de l’année scolaire, cet événement tragique laisse un vide immense. Les élèves, en particulier ceux de sa classe, sont en état de choc et de tristesse, tandis que sa famille tente de faire face à cette épreuve insurmontable.

Cet incident rappelle douloureusement l’importance des mesures de sécurité dans les établissements scolaires et la nécessité de rester vigilants pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Groupe E-Média Invest : Pas d’avance de Tabaski pour le personnel

“La Direction Générale regrette de ne pouvoir mettre à la disposition du personnel une avance Tabaski en raison des difficultés que traverse l’entreprise en ce moment. Celles-ci tiennent à la délicatesse de la situation marquée par la rareté de la ressource, les aléas du recouvrement et l’affaiblissement de nos marges opérationnelles.

Ces facteurs obèrent nos efforts de mobilisation financière et impactent négativement notre capacité de mise à disposition de cet acompte. La Direction Générale vous remercie de votre compréhension et espère une rapide inversion des circonstances” lit-on dans une note du groupe E-Média Invest.

Cette décision intervient dans un contexte économique difficile pour de nombreuses entreprises de médias, confrontées à des défis financiers exacerbés par la conjoncture actuelle. Les salariés de E-Média Invest, comme ceux de Walfadjri, devront faire face à cette situation sans l’avance de Tabaski habituellement accordée, une aide précieuse en cette période festive.

La situation souligne une fois de plus la fragilité économique des entreprises de médias et l’impact direct sur leurs employés. La Direction Générale exprime l’espoir d’une amélioration rapide des conditions économiques, permettant ainsi de rétablir les avantages sociaux pour le personnel à l’avenir.

Ziguinchor , L’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières  fait l’objet d’un atelier à Cap Skiring

C’est  dans la station balnéaire du Cap Skiring dans la commune de Djembéring dans le département d’Oussouye, que les acteurs se sont réunis pour voir comment gérer au mieux nos frontières, celles sénégalaise.

Cet atelier, va ressortir toute la problématique relative à la gouvernance des frontières en vue de prendre en compte tous les enjeux et défis pour une gestion efficace et durable des frontières….cette dynamique marque le début d’une série d’ateliers qui se veulent participative et inclusives.Les transfrontaliers sont caractérisés par leurs grandes étendues et la vulnérabilité des ménages et leur manque de résilience a expliqué le colonel Siaka Tamba, secrétaire exécutif par intérim de la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF)

Toutefois il précise que ”La réalisation de la politique nationale de la gouvernance des frontières nécessite dès lors un diagnostic des espaces frontaliers en faisant la situation exhaustive dans les domaines de la délimitation démarcation, la sécurité, la coopération transfrontalière, le développement socio-économique, la santé, la migration, l’exploitation des ressources naturelles transfrontalières et la gouvernance des zones frontalières”

Selon lui, “C’est fort de ce constat que l’État du Sénégal a décidé conformément au décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de la gestion des frontières d’engager le processus d’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières qui doit traduire l’importance primordiale accordée par les pouvoirs publics à la sécurisation des espaces frontaliers et à l’amélioration notable des conditions de vie des populations qui y résident.”

Selon lui, “en plus de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, la politique nationale de la gouvernance des frontières ambitionne de renforcer la souveraineté dont la mise en œuvre a durablement conforté l’assise étatique dans ces espaces frontaliers. S’inscrivant  dans la stratégie de l’Union africaine sur la gouvernance des frontières et des orientations politiques nationales, elle vise à renforcer l’offre de service public, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable”, a-t-il fait savoir.

L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue  affirme que ”Cet état des lieux se fait dans les domaines de la sécurité, des ressources naturelles, de la délimitation démarcation des frontières et des questions socioéconomiques.
Tous ces domaines seront examinés aujourd’hui dans cet atelier. La finalité c’est de promouvoir un développement économique, social, harmonieux dans les territoires frontaliers”

Il a saisi  l’occasion pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour le travail remarquable qu’elles font pour la sécurisation de nos frontières, des populations et de leurs biens mais aussi pour la sécurisation des ressources naturelles.

Pour lui la région de Ziguinchor est confrontée au trafic de chanvre indien, à la fraude douanière, à la coupe illicite de bois, aux feux de brousse et à l’exploitation des minerais”. Il y a également des contraintes socioéconomiques liées à l’insuffisance d’infrastructures de base, a-t-il dit.

Visiblement des membres de la société civile, des autorités administratives, locales et des chefs de service…, ont pris part à cet atelier régional de l’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières  (CNGF).
                                                AS
                           Le Dakarois Ziguinchor

Ziguinchor : La COSYDEP appelle à la fin des abris provisoires et à la réhabilitation des établissements scolaires

En tournée dans la région méridionale, Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), s’est rendu au lycée Peyrissac de Ziguinchor, un établissement sévèrement touché par les récentes crises sociopolitiques au Sénégal.

“Nous ne pouvions pas venir à Ziguinchor sans visiter ce lycée qui a été fortement impacté par la crise sociopolitique que nous avons traversée”, a déclaré Cheikh Mbow. Cette visite s’inscrit dans le cadre du programme d’intervention sur l’éducation en situation d’urgence, de crise ou de post-crise, visant à évaluer et à améliorer les conditions de l’enseignement dans des contextes difficiles.

Cheikh Mbow a souligné l’importance d’élargir le réseau scolaire chaque année pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les lycées et autres lieux d’apprentissage. “Il est crucial que chaque année, nous puissions élargir notre réseau scolaire. Il faut remplacer les abris provisoires, réhabiliter les lycées et les autres lieux d’apprentissage”, a-t-il insisté.

Le proviseur du lycée Peyrissac, Boubacar Foune, a également exprimé ses préoccupations et a sensibilisé les autorités ainsi que la communauté scolaire sur les défis auxquels son établissement est confronté. “Nous souhaitons vivement que le plus rapidement possible, les autorités nous aident à réhabiliter cet établissement, pour permettre de créer les meilleures conditions possibles d’enseignement-apprentissage”, a plaidé M. Foune.

Pour améliorer les conditions d’enseignement, le proviseur a souligné la nécessité d’acquérir un laboratoire, une salle de conférence, une infirmerie et d’autres infrastructures essentielles. “L’acquisition de ces infrastructures est vitale pour offrir une éducation de qualité à nos élèves”, a-t-il ajouté.

La visite du directeur exécutif de la COSYDEP au lycée Peyrissac met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux établissements scolaires au Sénégal, en particulier dans les régions touchées par des crises. L’appel à l’action pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les infrastructures existantes est un pas crucial vers l’amélioration de l’éducation publique dans le pays. La COSYDEP, par cette initiative, espère mobiliser les autorités et la communauté pour créer un environnement d’apprentissage sûr et adéquat pour tous les élèves.

Calendrier universitaire : Les SAES-UCAD rejettent les propositions d’Abdourahmane Diouf

Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé une opposition ferme aux recommandations issues du séminaire de Saly, organisé par le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf. Lors d’une assemblée générale, la coordination de Dakar a jugé que les propositions du ministère constituaient une violation de l’autonomie des universités et des textes régissant l’enseignement supérieur.

Le SAES-UCAD a critiqué la démarche du ministre comme étant prématurée et menée sans une réflexion inclusive et approfondie. Selon le syndicat, le réaménagement du calendrier universitaire proposé est “utopique” et ne tient pas compte des réalités du terrain. “L’assemblée préconise un rejet des recommandations ressorties du séminaire de Saly”, a déclaré un porte-parole du syndicat.

Le syndicat a souligné que la prise de décision par le ministère constituait une atteinte injustifiée à l’autonomie des universités. Le SAES-UCAD insiste sur le fait que les réformes doivent être discutées dans un cadre plus inclusif et propose l’organisation de “véritables assises de l’enseignement supérieur”.

Concernant l’impact financier du chevauchement des années universitaires, le SAES-UCAD a rappelé que l’État n’a pas respecté les mesures d’accompagnement nécessaires. Le syndicat a demandé une évaluation de l’absence d’un budget adéquat et des conséquences sur la santé des enseignants.

Sur la question de l’orientation des bacheliers, le syndicat exige le respect de l’autonomie des universités et critique le ministère pour sa volonté perçue de favoriser les établissements privés au détriment des universités publiques. Le SAES-UCAD s’inquiète d’une “privatisation galopante des universités publiques” et déplore le manque de clarté sur les modalités d’orientation des nouveaux bacheliers dans le privé.

Le SAES-UCAD a rejeté en bloc les réformes proposées sur les Masters, qualifiant les propositions de non chiffrées et accusant le ministère de s’immiscer dans la pédagogie. Le syndicat parle de “prise en otage du pédagogique par le politique” et rejette totalement l’atelier de Saly.

Le ministre Abdourahmane Diouf est sommé de revoir sa copie pour espérer convaincre le jury de Dakar. Le SAES-UCAD reste ouvert au dialogue mais exige que les réformes soient menées dans le respect de l’autonomie universitaire et de manière inclusive.

En résumé, les enseignants de l’UCAD, par la voix du SAES, ont clairement exprimé leur désaccord avec les propositions du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils appellent à une réévaluation des réformes dans un cadre plus participatif et respectueux de l’autonomie des institutions universitaires.

Bougane Guèye doute des capacités de Sonko et Diomaye à diriger le Sénégal

Le président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye, a récemment exprimé ses doutes quant à la capacité du duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye à diriger efficacement le Sénégal. Cette déclaration intervient après une réplique acerbe au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et renforce sa position critique envers les deux figures politiques.

Dans une vidéo diffusée en ligne, Bougane Guèye a exprimé sans équivoque ses réserves concernant le tandem Sonko-Faye. “Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays. Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal,” a-t-il affirmé, mettant en doute leur capacité à apporter des changements significatifs.

Bougane Guèye a souligné ce qu’il considère comme un manque de réalisations concrètes de la part d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour lui, ces leaders n’ont pas encore démontré les compétences nécessaires pour transformer le pays. “Le Sénégal a besoin de dirigeants qui ont déjà prouvé leur capacité à mettre en œuvre des projets tangibles et bénéfiques pour la population,” a-t-il ajouté.

Cette critique survient dans un contexte politique particulièrement tendu au Sénégal, où alliances et rivalités façonnent le paysage électoral. Ousmane Sonko, une figure charismatique mais controversée, et Bassirou Diomaye Faye, actuel président de la République, cherchent à renforcer leur influence politique.

En tant que leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye se positionne comme une alternative critique face aux figures politiques traditionnelles. Ses déclarations visent à galvaniser son propre mouvement tout en semant le doute sur la viabilité des projets de ses adversaires.

Alors que les élections se profilent à l’horizon, la question demeure de savoir si les prédictions de Bougane Guèye se réaliseront. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devront répondre à ces critiques en démontrant leur capacité à apporter des changements concrets. Les électeurs sénégalais auront à choisir quel leader ou quel duo est le mieux placé pour répondre à leurs aspirations et aux défis du pays.

Bougane Guèye, par ses déclarations percutantes, rappelle l’importance d’évaluer les politiciens sur la base de leurs réalisations passées plutôt que sur leurs promesses. Que ses prédictions s’avèrent justes ou non, elles ajoutent une dimension supplémentaire au débat politique et encouragent une réflexion plus profonde sur le leadership et le développement du Sénégal.

GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources

Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.

Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.

L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.

Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de “Aouzou” située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.

Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.

Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.

Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.

Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème “Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire”. Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.

En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Gestion des Ressources Pétrolières : Sonko annonce l’utilisation de l’IA

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a annoncé une initiative révolutionnaire pour la gestion des ressources pétrolières du Sénégal, mettant en avant l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA). Cette déclaration a été faite lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais de la République, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays.

L’Intelligence Artificielle, technologie déjà bien implantée dans des nations comme les États-Unis et la Chine, va désormais jouer un rôle central dans l’exploitation des ressources pétrolières du Sénégal. Cette initiative coïncide avec l’extraction imminente des premiers barils de pétrole du champ de Sangomar, événement historique pour le pays.
« Le Premier Ministre a souligné l’importance cruciale de cette phase pour le Sénégal, rappelant que les ressources naturelles appartiennent au peuple conformément à la Constitution, et qu’elles doivent être exploitées pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué officiel.
Le gouvernement met en place des mesures pour assurer une transition juste et durable sur les plans socio-économique et environnemental. L’Intelligence Artificielle jouera un rôle crucial dans plusieurs domaines clés :

Surveillance Quantitative : Grâce à l’IA, le Sénégal pourra surveiller en temps réel les quantités de pétrole extraites, assurant ainsi une gestion précise et transparente des ressources.
Sécurisation de la Production : Les technologies de l’IA permettront de sécuriser les processus de production, réduisant les risques de vols, de fuites et d’autres incidents susceptibles de perturber la production.
Prévention des Risques Environnementaux : L’IA aidera à identifier et prévenir les risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, protégeant ainsi les écosystèmes locaux et les communautés avoisinantes.

Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue dans la gestion de ces ressources. Le gouvernement examinera les perspectives offertes par cette transition technologique ainsi que les défis à relever pour garantir son succès. L’objectif est de favoriser un développement durable et inclusif, aligné avec les priorités socio-économiques et environnementales du pays.
« Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre, l’Intelligence Artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation de la production et de prévention des risques environnementaux », souligne le communiqué.
L’initiative annoncée par Ousmane Sonko représente un tournant décisif dans la gestion des ressources pétrolières du Sénégal. En intégrant l’Intelligence Artificielle dans ses stratégies, le pays se positionne à l’avant-garde des technologies modernes pour maximiser les bénéfices de ses ressources naturelles tout en minimisant les risques et en assurant un développement équitable pour tous ses citoyens. Cette démarche promet de transformer positivement le paysage économique et environnemental du Sénégal, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et responsable de ses richesses naturelles.


LEDAKAROIS

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 12 juin 2023

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar
FAYE a présidé, ce mercredi 12 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des
ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République a entamé sa communication sur l’annonce
de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar faisant du Sénégal un
pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024.
Pour le Chef de l’Etat, c’est un moment historique et un pas important qui
vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique.
Le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le
Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines mais également le groupe PETROSEN,
le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
projet entamé en 2020.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble du
Gouvernement de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources
nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations
actuelles et futures.
Dans la foulée, le Président de la République a annoncé la tenue prochaine
d’une session du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-
PETROGAZ) dont la composition sera révisée. L’objectif de cette session sera
d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources
pétrolières et gazières tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la
gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Sur un autre registre, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la cherté
du coût de la vie demeure une préoccupation majeure de nos compatriotes. Il a salué
le travail méthodique et serein entrepris, depuis le 02 avril 2024, par le Gouvernement
sous la direction du Premier Ministre avec tous les acteurs économiques et sociaux
concernés afin de trouver des solutions rapides, soutenables et durables pour alléger
le coût de la vie et augmenter le pouvoir d’achat des ménages.
A cet égard, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de
procéder, dans les meilleurs délais, à l’annonce des décisions prises par le
Gouvernement pour baisser les prix de certains produits et services de consommation
courante. Il a également invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions
pour l’application effective des prix homologués qui seront annoncés.

Evoquant la célébration proche de la fête de la Tabaski, le Chef de l’Etat a saisi
l’occasion pour adresser d’avance ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs
vœux à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal en
particulier. Il a appelé l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de
justice et de prospérité dans la solidarité.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au
Ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation
des cérémonies de prières sur l’étendue du territoire national. Il a informé le Conseil
qu’il participera à la prière de la Tabaski à la Grande Mosquée de Dakar.
Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le Président de
la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre
juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de
l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et
à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé, à cet effet,
l’urgence de la relance des activités et du suivi de la gouvernance du Fonds de
Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT).
Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement d’œuvrer pour une
bonne maitrise du patrimoine numérique du Sénégal et de mettre en place un modèle
de gouvernance adapté des infrastructures numériques publiques ainsi que des
Données. A ce titre, il a demandé au Ministre en charge du Numérique de finaliser le
nouveau cadre législatif relatif aux données personnelles et à l’encadrement de
l’hébergement des données nationales.
Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et le
Ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la
digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale
avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement, d’accompagner
davantage les entreprises privées du secteur du Numérique en vue de développer
l’entreprenariat numérique, les Start up en particulier, source d’innovations et de
créations massives d’emplois nouveaux dans plusieurs branches d’activité.
Le Président de la République a aussi exhorté le Premier Ministre à réhabiliter
le Conseil national du Numérique, cadre institutionnel majeur de partenariat
public/privé, pour accentuer le développement de l’économie numérique et la
souveraineté numérique du Sénégal.
Parlant de la gestion du patrimoine des archives nationales, le Chef de l’Etat
a indiqué la nécessité pour le Gouvernement, de réfléchir à la mise en œuvre, dès
cette année, d’un programme national pour assurer la conservation optimale et le
développement des archives du Sénégal.
Ce programme d’envergure doit accorder une place primordiale à l’édification
d’une bibliothèque nationale, de bibliothèques régionales et départementales, de
même qu’au recrutement maitrisé d’archivistes et documentalistes professionnels
dans les ministères et autres entités publiques et parapubliques.

A l’entame de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la nouvelle
ère qui s’ouvre pour le Sénégal avec l’extraction des premiers barils du champ
pétrolier de Sangomar. A cet égard, il a rappelé que conformément aux dispositions
de la Constitution du Sénégal, les ressources naturelles appartiennent au peuple et
doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. Sous ce rapport, le
Gouvernement procédera à l’examen des perspectives et des défis que comporte une
transition juste qui favoriserait le développement durable et inclusif, aux plans
socioéconomique et environnemental.
Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre,
l’Intelligence artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de
ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation
de la production et de prévention des risques environnementaux.
Abordant les mesures de baisse du coût de la vie, le Premier Ministre a présenté
au Conseil les résultats des concertations organisées avec l’ensemble des parties
prenantes, dans l’objectif de soulager le budget des ménages les plus défavorisés
tout en veillant à la soutenabilité budgétaire. Ces mesures qui portent sur certaines
denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation et
la facilitation de l’accès au logement seront rendues publiques ce jeudi 13 juin 2024.
Pour clore sa communication, le Premier Ministre a fait part de la programmation
de la première réunion du Comité interministériel sur la prévention et la sécurité
routière ainsi que de la tenue des réunions préparatoires des Conseils
interministériels consacrés respectivement à la situation des projets hydrauliques et
aux infrastructures portuaires et maritimes.

Blocage des Comptes du Groupe Walfadjri : Pas d’avance Tabaski pour le personnel

Le Groupe Walfadjri, l’un des piliers médiatiques du Sénégal, se trouve dans une situation difficile cette année. En raison d’une décision des autorités fiscales, la direction a annoncé qu’elle ne pourra pas accorder la traditionnelle avance Tabaski à ses employés pour l’année 2024.

Le blocage des comptes bancaires du groupe résulte d’un Avis à tiers détenteur (ATD) émis par la Direction générale des impôts et domaines. Cet ATD vise à recouvrer des impôts dus pour les années 2016 à 2018, période correspondant à la gestion de feu Sidy Lamine Niass, fondateur du Groupe Walfadjri, décédé en 2018. La direction actuelle souligne qu’il est regrettable que l’État attaque la gestion d’une personne qui n’est plus là pour se défendre.

La décision de bloquer les comptes a un impact direct et immédiat sur les employés, privant ceux qui le souhaitaient de l’avance Tabaski, une aide financière précieuse en cette période de l’année. La direction du groupe a exprimé ses regrets face à cette situation et a assuré le personnel de son soutien, tout en les invitant à contacter le service des ressources humaines pour toute information complémentaire.

Cette mesure a provoqué une onde de choc parmi les employés et suscite des interrogations sur les motivations et le timing de l’action fiscale. Pour de nombreux observateurs, elle semble viser à régler des comptes historiques qui auraient pu être abordés différemment.

La direction de Walfadjri, bien consciente de l’impact de cette situation sur le moral et les finances de son personnel, continue de plaider pour une solution rapide et équitable. Elle espère que les autorités fiscales comprendront la nécessité de soutenir les entreprises locales et leur personnel, particulièrement dans des périodes économiquement difficiles.
Le Groupe Walfadjri traverse une période de turbulence financière majeure en raison d’un litige fiscal datant de la gestion de Sidy Lamine Niass. La décision des autorités fiscales de bloquer les comptes du groupe prive les employés de leur avance Tabaski, créant un climat d’incertitude et de frustration. La direction reste mobilisée pour trouver une solution et soutenir ses employés en ces temps difficiles.

Révélations sur la traque de plus de 100 voitures de la Présidence : Des Ministres, Généraux, Marabouts… visés

L’enquête sur la disparition de 100 véhicules appartenant à la présidence de la République s’intensifie, révélant des implications surprenantes parmi les élites sénégalaises. Dans une tournure inattendue, Dr Nafissatou Diouf, ancienne directrice générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS), a été convoquée par la gendarmerie dans le cadre de cette investigation.

Selon le quotidien Libération, cette affaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. La présidence de la République a alerté le haut commandement de la gendarmerie pour récupérer les véhicules disparus de son parc automobile. En réponse, le commandement a déployé la Légion ouest et la Section de recherches (SR), qui ont déjà récupéré une vingtaine de véhicules. Cependant, la traque continue, ciblant divers détenteurs présumés de ces véhicules.

Les détenteurs présumés de ces véhicules incluent des personnalités influentes, telles que des généraux, des anciens ministres, des députés, et des anciens chargés de mission et conseillers à la présidence. Fait notable, des personnes extérieures, y compris des marabouts, sont également visées par cette enquête. Cette large implication montre l’ampleur et la complexité de l’affaire, soulignant des failles potentielles dans la gestion des ressources de l’État.

Bien que prête à coopérer pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur cette affaire, Dr Nafissatou Diouf a précisé qu’elle n’a jamais reçu ni conduit l’un de ces véhicules. Sa convocation met en lumière l’étendue des investigations en cours et l’engagement des autorités à récupérer les biens publics.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion et la supervision des biens de l’État. L’implication de hauts responsables et de figures influentes accentue la gravité de la situation, appelant à une transparence accrue et à une responsabilisation rigoureuse.

La révélation de cette enquête a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Beaucoup voient cette traque comme une étape nécessaire pour restaurer la confiance dans les institutions publiques et assurer une gestion responsable des ressources nationales. D’autres, cependant, expriment des inquiétudes sur l’impact potentiel de cette enquête sur les relations entre le gouvernement et les figures influentes de la société sénégalaise.

Alors que l’enquête se poursuit, la récupération des véhicules manquants demeure une priorité pour la présidence et les forces de sécurité. Cette affaire pourrait marquer un tournant dans la gestion des biens publics et la lutte contre l’impunité au Sénégal. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer l’étendue des responsabilités et pour établir des mesures visant à prévenir de telles situations à l’avenir.

La situation reste en développement, et l’opinion publique ainsi que les observateurs politiques continueront de suivre de près les avancées de cette enquête majeure.

Éducation : Moustapha Guirassy annonce trois mesures phare pour …

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures majeures destinées à transformer et améliorer le système éducatif sénégalais. Ces initiatives, développées en collaboration avec divers acteurs de l’éducation, visent à réhabiliter les infrastructures scolaires, à promouvoir un investissement humain dans la propreté des écoles, et à intégrer des pratiques environnementales durables.

Trois mesures clés pour l’Éducation

Dans une note reçue par Seneweb, le ministre a précisé les trois mesures phares :

Réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs : Le ministère de l’Éducation nationale s’engage à restaurer et améliorer les installations scolaires ainsi que le mobilier, assurant ainsi un environnement de travail adéquat pour les élèves et les enseignants.

Investissement humain « Setal Sunu Ekol » : Cette initiative vise à impliquer directement les élèves, enseignants et membres de la communauté dans des activités de nettoyage et d’entretien des établissements scolaires. Elle s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale “Setal Sunu Reew” lancée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Aménagement d’espaces verts et reboisement autour du thème “Un élève, un arbre”, “Une école, un jardin scolaire” : Cette mesure encourage la création de jardins scolaires et la plantation d’arbres, avec l’objectif de sensibiliser les élèves à l’importance de l’environnement et de la durabilité.

Le communiqué du ministre Moustapha Guirassy met en lumière l’engagement du gouvernement à promouvoir une éducation environnementale de qualité. En collaboration avec les ministères des Forces armées, de la Jeunesse et de l’Environnement, le ministère de l’Éducation nationale souhaite sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène dans les écoles. Ces actions visent à créer des synergies entre l’école et les autres secteurs de la société, notamment le secteur privé, la société civile et les acteurs communautaires.

Afin de pérenniser ces actions et d’encourager les bonnes pratiques, le ministre Guirassy propose d’intégrer ces initiatives dans l’évaluation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires. Cela vise à créer une culture de responsabilité et de respect de l’environnement parmi les jeunes générations.

Ces mesures phares annoncées par le ministre Moustapha Guirassy représentent un pas significatif vers une transformation positive du système éducatif sénégalais. En mettant l’accent sur la réhabilitation des infrastructures, l’engagement communautaire dans la propreté et l’hygiène, ainsi que la promotion de pratiques environnementales durables, le ministère de l’Éducation nationale s’engage à offrir aux élèves un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

Ces initiatives sont également en ligne avec les efforts nationaux pour une éducation plus inclusive et durable, contribuant ainsi à la construction d’un avenir meilleur pour les générations futures au Sénégal.

Commune de Diourbel : Les contractuels de la mairie perçoivent cinq mois de salaire

Après une longue attente, les contractuels de la mairie de Diourbel ont enfin perçu leurs salaires ce lundi 10 juin. Les agents ont reçu quatre mois d’arriérés ainsi que le salaire du mois de mai, juste à temps pour la fête de Tabaski.

Cette situation avait plongé de nombreuses familles dans une grande précarité, créant une atmosphère de vulnérabilité parmi les employés contractuels. Un contractuel, souhaitant rester anonyme, a partagé son soulagement : “Rien n’est plus dur pour un père de famille de rester des mois sans percevoir de salaires car les responsabilités n’attendent pas.”
La régularisation des salaires a apporté une grande joie aux contractuels de la mairie, particulièrement en cette période de préparation de la Tabaski. Les agents, qui ne savaient plus à quel saint se vouer, ont exprimé leur soulagement et leur gratitude en voyant leurs salaires versés.
Le maire de la commune, Malick Fall, a exprimé ses regrets concernant les retards de paiement, soulignant que la situation était indépendante de la volonté de son équipe et de la municipalité. “Nous regrettons amèrement les arriérés de salaires. C’est une situation qui est indépendante de notre volonté. Toutefois, nous sommes à pied d’œuvre pour que ces genres de situations ne se répètent plus,” a-t-il déclaré.
Les contractuels se réjouissent de cette délivrance qui, selon eux, vient à son heure avec la Tabaski qui approche. Cependant, ils espèrent que ce genre de situation ne se reproduira plus, afin d’éviter d’être exposés à la vulnérabilité financière.
Cette initiative de la mairie de Diourbel montre une volonté de soutenir ses employés et de garantir leur bien-être, particulièrement en cette période de festivités. Le maire et son équipe s’engagent à mettre en place des mesures pour prévenir de tels retards à l’avenir, assurant ainsi la stabilité financière des contractuels de la commune.
Cette action en faveur des contractuels est également perçue comme un signe de bonne gouvernance et de respect des droits des travailleurs, ce qui est essentiel pour le développement harmonieux de la commune de Diourbel.


Ndeye Yacine MBAYE
Correspondante à Diourbel

Éventuel report de la CAN 2025 : la mainmise de la FIFA sur la CAF ?

La Confédération africaine de football (CAF) pourrait-elle reporter la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2025 au début de 2026 ? Cette éventualité suscite des craintes et soulève des questions sur l’influence de la FIFA sur la CAF.

Initialement prévue pour l’été 2025 au Maroc, la CAN pourrait être décalée afin d’éviter un conflit de dates avec la prochaine Coupe du monde des clubs et la nouvelle formule de la Ligue des champions. Cette décision, si elle se concrétise, pourrait être perçue comme une soumission de la CAF aux directives de la FIFA, mettant ainsi en péril l’indépendance et l’autonomie du football africain.

Face à ces spéculations, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a maintenu un silence énigmatique, laissant planer le doute quant à la position de l’instance africaine. Bien que la CAF ait publié un démenti sur le report annoncé, la situation demeure incertaine, laissant entrevoir une possible ingérence de la FIFA dans les affaires internes de la CAF.

La proposition de Gianni Infantino, président de la FIFA, d’organiser la CAN tous les quatre ans au lieu de deux, semble avoir ravivé le débat. Cependant, cette suggestion est contestée, notamment en raison des performances remarquables de la CAN en termes d’audience et d’attractivité, telles que démontrées lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire.

Si la CAN 2025 est reportée, cela pourrait entraîner une surcharge de calendrier pour les joueurs africains, qui devraient participer à la CAN en décembre-janvier, suivie de la Coupe du monde en juin-juillet de la même année, en plus des compétitions de clubs et des nouvelles formules des Coupes d’Europe.

Cette situation soulève des préoccupations quant à la priorisation des intérêts du football africain par rapport aux ambitions commerciales et politiques de la FIFA. Il est impératif que la CAF prenne des décisions souveraines et en phase avec les besoins et les aspirations du football africain, sans céder à des pressions externes.

En conclusion, le report éventuel de la CAN 2025 met en lumière les défis auxquels est confronté le football africain, notamment en ce qui concerne son autonomie et son intégrité face à l’influence grandissante de la FIFA. La préservation de la CAN en tant qu’événement emblématique du continent africain doit rester une priorité absolue pour tous les acteurs impliqués.

VOS QUOTIDIENS DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 12 Juin 2024

Les Élèves de l’école Keur Mame Diarra de Pikine Aynoumadi 3 en visite au Palais de la République

Ce matin, les élèves de l’école Keur Mame Diarra de Pikine Aynoumadi 3 ont eu l’opportunité unique de visiter le Palais de la République. Lors de leur visite, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, bien que plongé dans ses dossiers, a pris quelques minutes pour les rencontrer et échanger avec eux sur des sujets importants.

Le Président a profité de cette rencontre pour rappeler aux jeunes l’importance de prendre soin de notre environnement. Il a insisté sur la nécessité de planter et d’entretenir des arbres, soulignant que chaque geste compte pour préserver notre planète. “Les arbres sont essentiels pour notre survie, et c’est à vous, les jeunes, de continuer à protéger et embellir notre environnement”, a-t-il déclaré.

Dans un contexte marqué par l’exploitation du pétrole et du gaz au large des côtes sénégalaises, le Président Faye a également abordé des questions cruciales concernant les ressources naturelles du pays. Il a exprimé son engagement à sauvegarder les intérêts intergénérationnels et à assurer une gestion transparente et équitable des richesses provenant de ces ressources. “Notre avenir dépend de la manière dont nous gérons nos richesses aujourd’hui. Je m’engage à veiller à ce que ces ressources profitent à tous, maintenant et pour les générations futures”, a-t-il affirmé.

Cette visite au Palais de la République a été une expérience enrichissante pour les élèves de l’école Keur Mame Diarra. Non seulement ils ont eu l’occasion de découvrir un lieu symbolique de leur pays, mais ils ont également reçu des messages inspirants de la part du Chef de l’État.

La visite des élèves de l’école Keur Mame Diarra au Palais de la République, marquée par les échanges avec le Président Bassirou Diomaye Faye, a été un moment fort. Le Président a su transmettre des valeurs essentielles concernant la protection de l’environnement et la gestion responsable des ressources naturelles, inspirant ainsi les jeunes à jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir durable pour le Sénégal.

Visite Symbolique à Soumbédioune et la Bergerie GALOYA : Le Chef de l’État Réitère son Engagement à Soutenir l’Artisanat et le “Made in Sénégal”

Le Chef de l’État, accompagné du Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a effectué une visite significative au village artisanal de Soumbédioune et à la bergerie GALOYA. Cette visite, riche en symboles, a permis de réaffirmer son engagement en faveur de l’artisanat sénégalais et de la promotion du “Made in Sénégal”.

Lors de cette visite, le Chef de l’État a rencontré des artisans locaux et observé de près leurs techniques de travail et leurs créations. Il a souligné l’importance de l’artisanat comme vecteur de développement économique et de préservation des traditions culturelles du Sénégal. En dialoguant avec les artisans, il a promis de renforcer les mesures de soutien pour favoriser leur croissance et leur visibilité sur les marchés nationaux et internationaux.

Promotion du “Made in Sénégal”

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de promouvoir les produits fabriqués au Sénégal. Il a mis en avant le label “Made in Sénégal” comme un gage de qualité et d’authenticité qui doit être valorisé et soutenu par tous les acteurs économiques. “Nous devons encourager la consommation locale et montrer au monde entier la richesse de notre artisanat”, a-t-il déclaré.

Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, présent lors de cette visite, a rappelé les initiatives déjà en place pour soutenir les artisans, notamment les programmes de formation, les subventions et les projets d’infrastructure. Il a également évoqué de nouvelles mesures en préparation pour renforcer encore davantage ce secteur crucial pour l’économie nationale.

Cette visite s’inscrit dans une stratégie plus large de développement économique et culturel. Le Chef de l’État a réitéré sa vision d’un Sénégal où l’artisanat joue un rôle central dans le développement durable, en créant des emplois et en préservant le patrimoine culturel du pays. Il a appelé à une collaboration accrue entre les secteurs public et privé pour atteindre ces objectifs.

La visite du Chef de l’État au village artisanal de Soumbédioune et à la bergerie GALOYA témoigne de son engagement à soutenir et promouvoir l’artisanat sénégalais. En mettant l’accent sur le “Made in Sénégal”, il encourage une plus grande appréciation et consommation des produits locaux, tout en renforçant l’économie nationale. Cette initiative souligne l’importance de l’artisanat comme pilier de développement économique et culturel pour le Sénégal.

Vélingara : Suspicion de torture mortelle dans le Camp Militaire de Dialadiang

Un drame suscite une vive émotion dans la commune de Paroumba, située dans le département de Vélingara. Gnaly Gnabaly, un jeune homme, aurait été tabassé et torturé à mort dans le camp militaire de Dialadiang. L’incident, rapporté par la société civile de Vélingara, soulève des questions graves sur les pratiques au sein de cette installation militaire.

Le corps sans vie de Gnaly Gnabaly a été transporté au centre de santé de Vélingara, où des signes de blessures et de torture ont été constatés. Une autopsie doit être réalisée à Kolda pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.

La société civile de Vélingara, dans un communiqué publié ce lundi 10 juin 2024, détaille les mesures prises suite à cet incident. Informés de la situation, ses membres se sont rendus au centre de santé de Vélingara pour vérifier les faits. Ils ont ensuite rencontré le préfet de Vélingara, avant que le dossier ne soit transféré au sous-préfet de Pakour.

Face à cette situation, la société civile de Vélingara exige l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur ce drame. “Compte tenu de tout ce qui a été raconté par la famille de la victime, les tortures et blessures notées, nous exigeons que justice soit faite,” déclare le communiqué. Ils appellent également tous les mouvements de la société civile du département de Vélingara et toutes les populations locales éprises de justice à se mobiliser.

Cet incident soulève de nombreuses interrogations sur les pratiques au sein du camp militaire de Dialadiang et appelle à une transparence totale dans l’enquête. Les habitants de la région et les défenseurs des droits humains insistent sur la nécessité de justice pour Gnaly Gnabaly et de garanties que de tels actes ne se reproduiront plus.

L’appel à l’action lancé par la société civile de Vélingara est un signal fort pour les autorités, indiquant que la population ne tolérera pas l’impunité dans de tels cas de violence et de violations des droits humains. La communauté attend désormais avec impatience les résultats de l’enquête judiciaire et les mesures qui seront prises pour prévenir de futures atrocités.

avec seneweb

NIAFRANG / ZIGUINCHOR : Les populations de Fogny Diabancounda disent oui à l’exploitation du Zircon

Le dimanche 9 juin 2024, les habitants de Fogny Diabancounda ont exprimé leur adhésion à l’exploitation du zircon de Niafrang lors d’un grand rassemblement tenu à la place publique d’Abéné. L’événement a réuni notables, hommes, femmes et jeunes venus des villages de Kabadio, de Badjikaky, de Kafountine, de Katak et de Colomba, à travers un point presse.


Omar Diabang, porte-parole du jour, a déclaré : « Nous avons jugé nécessaire de tenir ce point de presse pour informer les nouvelles autorités que nous demeurons favorables à ce projet, malgré les manipulations et la campagne de désinformation menée par un lobby de chasseurs de primes et maîtres chanteurs qui n’habitent pas nos villages. »

Les populations ont dénoncé l’utilisation de la presse par ces lobbies comme moyen de pression sur les promoteurs du projet pour obtenir une part indue. Omar Diabang a précisé : « Notre adhésion à ce projet s’explique par le fait que nous avons visité plusieurs sites en cours d’exploitation et déjà exploités et réhabilités. Lors de ces visites, nous avons constaté que des activités agricoles, pastorales et même de transformation de produits halieutiques se pratiquaient à proximité. Un couvert végétal est visible sur les sites réhabilités. Cela signifie que contrairement aux allégations des manipulateurs, l’exploitation du zircon se fait sans usage de produit chimique. »

Les habitants se défendent d’être taxés de corrompus et rejettent les propos de certains représentants d’ONG ou de la société civile qui vont à l’encontre de leur position. Ils affirment avoir signé un protocole d’accord avec le promoteur, qui a commencé à être exécuté avant même le début de l’exploitation.
L’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris note de la manifestation et promet d’étudier la situation pour décider de la position à adopter. Il est à rappeler que l’exploitation du zircon de Niafrang dans le département de Bignona fait l’objet de divergences, bien que la tendance en faveur de l’exploitation soit en progression.


A. S., Correspondant à Ziguinchor

ORPAILLAGE CLANDESTIN À KÉDOUGOU : Des assaillants abattent un jeune d’une balle à la tête

Une attaque à main armée a fait un mort ce dimanche, dans la soirée, aux environs de 21 heures. Cet acte d’une vionence inouïe a eu lieu à Bambaraya, une localité située près de la commune de Sabodala, dans le département de Saraya à Kédougou. Les assaillants ont abattu un jeune qui se trouvait sur les lieux d’une balle sur la tête.
Ce drame rappelle la nécessité pour l’État de démanteler les sites d’orpaillage clandestins qui sont, pour la plupart, occupés par des étrangers qui ont créé leurs propres villages à l’intérieur de la brousse. Ces villages qui, à la longue sont devenus, le terreau des bandits.
 

Anta Babacar Ngom appelle Ousmane Sonko à l’action : « Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

La scène politique sénégalaise a récemment été secouée par une intervention marquante d’Anta Babacar Ngom, qui a exprimé sa déception et ses attentes élevées vis-à-vis du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette réaction fait suite à une conférence politique animée par Sonko, président du PASTEF, qui, selon Ngom, n’a pas répondu aux attentes des Sénégalais en quête d’actions concrètes.

Anta Babacar Ngom a débuté son message en soulignant la patience dont ont fait preuve l’opposition et la majorité des Sénégalais depuis l’élection de Sonko. « Si l’opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c’est qu’elles vous observent, mais surtout qu’elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. » Cette déclaration met en lumière le fait que la population sénégalaise, bien qu’impatiente de voir des changements tangibles, a accordé à Sonko une période de grâce pour instaurer des réformes et des politiques efficaces.

Ngom a vivement critiqué la tendance de Sonko à privilégier les discours et les promesses au détriment des actions concrètes. Elle a souligné que l’heure n’est pas à la politique politicienne qui se concentre sur la rhétorique plutôt que sur des mesures effectives. « L’heure n’est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets. » Ce commentaire reflète une frustration croissante parmi les citoyens qui attendent des résultats tangibles.
Rappelant à Sonko ses responsabilités en tant que Premier ministre, Ngom a insisté sur le fait que les Sénégalais jugeront son gouvernement sur ses résultats, et non sur des discours populistes ou des attaques verbales. « Vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives. » Cette déclaration met en lumière l’importance de passer des promesses aux réalisations concrètes.

Elle a également souligné que Sonko doit reconnaître son rôle actuel en tant que chef du gouvernement et mettre le pays au travail. « Vous êtes désormais Premier ministre. Vous avez remporté l’élection présidentielle. Que vous le croyiez ou non, vous êtes maintenant au pouvoir ! Mettez donc le Sénégal au travail et faites moins de politique, au risque de remettre notre pays entre les mains de politiciens qui nous ont pris en otage ces dernières années. »

Le message central de Ngom est clair : les actions parlent plus fort que les mots. Elle a exhorté Sonko à se concentrer sur la mise en œuvre de politiques et de réformes concrètes qui amélioreront la vie des Sénégalais. « Actions speak louder than words ! Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

Les attentes des Sénégalais sont élevées, en particulier dans des domaines critiques tels que la réduction des prix des denrées alimentaires, la création d’emplois pour les jeunes et la relance de l’économie nationale. Ngom a rappelé que les préoccupations quotidiennes des citoyens, comme la vie chère et la quête du mouton pour les fêtes religieuses, sont des priorités que le gouvernement doit adresser de manière urgente.

L’intervention d’Anta Babacar Ngom constitue un appel fort à l’action pour Ousmane Sonko et son gouvernement. Elle reflète une impatience croissante parmi les Sénégalais qui attendent des résultats concrets et immédiats. En rappelant à Sonko ses responsabilités et en insistant sur la nécessité de passer des discours aux actes, Ngom a réaffirmé l’importance de l’efficacité et de la réactivité dans l’exercice du pouvoir. Les prochains mois seront cruciaux pour Sonko et son équipe, qui devront prouver qu’ils sont à la hauteur des attentes placées en eux et qu’ils peuvent véritablement transformer le Sénégal.

LEDAKAROIS

Saisie de cocaïne à l’AIBD : Les Douanes sénégalaises déjouent un important trafic international

Le samedi 8 juin 2024, vers 19 heures, la Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a réalisé une saisie historique de vingt (20) kilogrammes de cocaïne. Cette opération, effectuée par la Subdivision des Douanes de l’AIBD, Direction régionale Ouest, représente un coup dur porté aux réseaux de trafic international de drogue.

La marchandise illégale était astucieusement dissimulée dans un lot de sacs de gingembre destinés à l’exportation vers un pays de l’Union européenne. Les douaniers ont intercepté le véhicule transportant cette cargaison au niveau de la zone fret de l’aéroport, où la drogue devait être déposée avant son expédition.
Suite à cette première saisie, les agents de la Brigade spéciale se sont rendus à Popenguine pour une double opération de filature et de livraison surveillée. Cette manœuvre a permis d’appréhender à l’aérogare passager de l’AIBD le présumé cerveau du trafic, un homme d’une quarantaine d’années de nationalité maghrébine, qui s’apprêtait manifestement à quitter le pays.
La filature et la livraison surveillée ont mené à la découverte d’éléments de preuve du conditionnement de la drogue dans une villa située à Popenguine, non loin de la mer, qui servait de refuge aux trafiquants. Sur les lieux, les agents ont saisi vingt-six (26) sacs de sulfate de potassium et divers autres matériels utilisés dans le conditionnement de la drogue.
La contrevaleur totale de la saisie est estimée à un milliard six cent millions (1 600 000 000) de francs CFA. Au total, quatre personnes ont été arrêtées au cours de ces opérations.
Cette saisie record de cocaïne, destinée à l’exportation par voie aérienne, a été possible grâce à l’exploitation d’un renseignement précis, menée avec professionnalisme par la Douane sénégalaise et ses partenaires nationaux et internationaux. L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à établir des collaborations et des partenariats efficaces avec tous les acteurs compétents dans la lutte contre la Criminalité transnationale organisée (CTO).
L’autorité douanière invite les populations à soutenir la Douane et les autres Forces de Défense et de Sécurité dans leur combat contre le trafic international de drogue, un fléau mondial qui requiert une vigilance et une coopération sans faille.

Bougane réagit à la conférence de Sonko : « Les promesses ne suffisent pas, il faut des actes concrets »

Suite à la conférence tenue par Ousmane Sonko, Bougane Guéye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp, a réagi vivement en appelant à des actions concrètes plutôt qu’à de simples promesses.

Bougane souligne que les Sénégalais attendent toujours des mesures tangibles pour alléger le coût de la vie, créer des emplois pour les jeunes, et revitaliser l’économie. Les préoccupations quotidiennes, telles que la cherté de la vie et la recherche du mouton pour les fêtes, demeurent des priorités pour la population.

Critiquant sévèrement les propos de Sonko envers les journalistes, Bougane a rappelé : “Cette presse t’a tiré des griffes de Macky Sall en mars 2021. Aujourd’hui, tu veux la liquider ? C’est peine perdue.” Il dénonce l’attitude de Sonko envers les médias et insiste sur l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Pour Bougane, les priorités ne résident pas dans les grandes manifestations ou les discours, mais dans des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents des Sénégalais. Il conclut en rappelant la nécessité pour Sonko de se concentrer sur les vrais enjeux : “Reewmi dafa Diomaye, me dit-on, moytoul mou faye ci say loxo.” (Le pays est en crise, on dit qu’il ne faut pas le laisser tomber entre de mauvaises mains.)

Avec ces déclarations, Bougane Guéye Dany met en avant une exigence claire : que les promesses de campagne se transforment rapidement en réalisations palpables, afin de répondre aux attentes pressantes de la population sénégalaise.

Ayib Daffé galvanise la jeunesse : Un appel à la vigilance et à l’engagement

Ayib Daffé, le secrétaire général de Pastef, a pris la parole devant une foule nombreuse réunie à l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar pour représenter le président du parti, Ousmane Sonko.

YouTube video player

Dans son discours vibrant, il a galvanisé l’assistance, mettant en avant l’importance cruciale du PROJET pour le développement du Sénégal. Daffé a souligné le sacrifice et l’engagement de la jeunesse, appelant à une vigilance accrue et à une détermination inébranlable pour faire avancer la vision du parti.

« Le sacrifice que vous avez consenti ne sera pas vain », a-t-il affirmé, insistant sur l’impératif de mobilisation et d’action pour concrétiser les objectifs du PROJET. Il a appelé les jeunes à rester debout et engagés, soulignant que l’avenir du Sénégal dépend de leur détermination et de leur implication.

Cette allocution marque un appel puissant à la mobilisation de la jeunesse en faveur du PROJET, soulignant l’importance cruciale de son rôle dans la réalisation des aspirations du parti et du pays.

Ousmane Sonko promet de révéler le rapport PRODAC : Vers la lumière sur les malversations politiques au Sénégal

Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes, a récemment ravivé le dossier brûlant de l’affaire PRODAC lors d’un discours passionné devant une foule de jeunes rassemblés à l’esplanade du Grand Théâtre. Avec une détermination palpable, Sonko a déclaré détenir désormais le fameux rapport sur les activités du PRODAC qui lui avait valu d’être poursuivi en justice par les autorités en place.

Rappelant les tumultes et les obstacles qu’il a dû affronter, Sonko a dénoncé avec véhémence les manœuvres orchestrées pour étouffer le rapport incriminant un ministre. Il a déploré avoir été victime de diverses formes de répression, allant de l’attaque contre sa personne jusqu’à la corruption de magistrats, dans le but de le réduire au silence et d’étouffer la vérité.

Aujourd’hui, fort de sa persévérance et du soutien de ses partisans, Sonko affirme que la lumière sera faite sur toutes les affaires entachées de corruption et de malversations. Il promet de révéler au grand jour tous les rapports occultés et de traduire en justice ceux qui ont manipulé et dissimulé la vérité au détriment du peuple.

À l’heure où la transparence et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes, Ousmane Sonko se positionne comme un fervent défenseur de la justice et de l’intégrité. Son engagement à rétablir la vérité et à rendre des comptes sur les abus du pouvoir marque un tournant crucial dans le paysage politique sénégalais.

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko annonce des mesures contre le Coût de la vie pour la semaine prochaine

Lors de la conférence politique tenue ce dimanche par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a dévoilé une échéance pour les mesures visant à atténuer le coût de la vie. Il a promis des actions concrètes dès la semaine prochaine, marquant ainsi un engagement ferme pour soulager les Sénégalais face à cette préoccupation majeure.

Dans un discours chargé d’espoir et de détermination, Sonko a souligné l’urgence d’agir contre la vie chère, tout en critiquant ceux qui jugent le gouvernement trop rapidement. « La semaine prochaine, les gens verront ce que nous avons prévu comme mesures contre la vie chère », a-t-il déclaré, appelant à la patience et à la confiance dans la capacité de son administration à répondre aux besoins du peuple.

L’annonce de Sonko survient alors que le Sénégal fait face à des défis économiques croissants, avec une inflation qui pèse sur les ménages et les rendant vulnérables. Les attentes sont donc élevées pour les actions à venir, qui seront scrutées de près par la population.

En reconnaissant les difficultés actuelles, Sonko a réaffirmé son engagement à améliorer la situation et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais. Il a également encouragé les jeunes à rester mobilisés et à contribuer activement à la construction d’un avenir meilleur pour leur pays.

Cette annonce marque une étape importante dans les efforts du gouvernement pour répondre aux préoccupations économiques de la population, tout en renforçant la confiance dans l’administration actuelle et sa capacité à apporter des changements significatifs.

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko appelle à une minute de prière pour les Martyrs Palestiniens

Ce dimanche 9 juin 2024, lors d’une conférence politique majeure organisée sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a demandé une minute de prière en hommage aux martyrs palestiniens.

Cet événement, qui a attiré des milliers de participants venus de tout le pays, a été marqué par un appel poignant à la solidarité internationale envers le peuple palestinien, « victime d’une oppression soutenue par la complicité des grandes puissances mondiales », selon les mots de Sonko.

Devant une audience attentive, Sonko a déclaré : « En tant que citoyens du monde et en tant qu’êtres humains, nous devons nous montrer solidaires de ceux qui souffrent. Aujourd’hui, je vous demande de vous unir à moi pour une minute de prière en hommage à nos frères et sœurs palestiniens qui ont perdu la vie dans leur lutte pour la liberté et la justice. »

Ce geste symbolique a été salué par les participants, soulignant l’importance de la cause palestinienne pour de nombreux Sénégalais. La minute de prière a été un moment de recueillement et de réflexion, mettant en lumière l’engagement du Sénégal en faveur des droits de l’homme et de la justice internationale.

Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour appeler à une action concrète en soutien à la Palestine. « Nous ne devons pas seulement prier, mais aussi agir. Il est de notre devoir de dénoncer l’injustice et de soutenir les efforts pour mettre fin à l’oppression. Le Sénégal doit continuer à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et des droits de l’homme partout dans le monde », a-t-il affirmé.

Cette conférence, initialement axée sur l’implication de la jeunesse dans le projet de changement systémique au Sénégal, a ainsi pris une dimension internationale avec cet appel à la solidarité. En demandant une minute de prière pour les martyrs palestiniens, Ousmane Sonko a rappelé l’importance de la compassion et de la solidarité dans la lutte contre l’injustice, quelle que soit la distance géographique.

La Jeunesse Patriotique du Sénégal s’engage à soutenir le projet de Pastef jusqu’à l’accomplissement des objectifs

Le 9 juin 2024, la jeunesse patriotique du Sénégal s’est rassemblée pour une conférence organisée par Pastef – Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. L’événement visait à discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique du parti.

En attendant l’intervention du président de Pastef, Ousmane Sonko, qui doit s’exprimer sur « l’apport de la jeunesse dans le projet », c’est Ngagne Demba Touré, président de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a pris la parole.

« C’est un grand rendez-vous auquel nous assistons ce dimanche. Quelle est la contribution des jeunes dans le projet de Pastef ? Ces jeunes de la JPS, depuis 2017, ont commencé à montrer le chemin vers la victoire. En mars 2021, Ousmane Sonko avait soutenu que le lien avec la jeunesse doit être maintenu et à vue. Ce lien particulier a deux volets : des droits et des obligations », a déclaré Ngagne Demba Touré, soulignant l’importance de la jeunesse dans le mouvement.

Il a insisté sur la nécessité d’un changement systémique et définitif : « Nous avons besoin d’une jeunesse formée, instruite et qui peut, en conséquence, servir son pays. Toutefois, il nous faut accomplir notre devoir et protéger ce projet que le président Ousmane Sonko nous a proposé. »

Ngagne Demba Touré a conclu en affirmant l’engagement continu de la jeunesse à soutenir le parti : « Cette force populaire continuera à accompagner ce régime jusqu’à l’atteinte des objectifs. »

Cette conférence a réaffirmé l’importance de la jeunesse dans le projet de Pastef et a renforcé la détermination des jeunes à protéger et à promouvoir les idéaux du parti.

Ousmane Sonko accuse les Médias Sénégalais de Fraude Fiscale

Lors de la conférence politique organisée ce dimanche par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), le Premier ministre Ousmane Sonko a vivement critiqué la gestion fiscale dans le secteur de la presse sénégalaise. S’exprimant devant une foule attentive, il a accusé certains médias de détourner des fonds publics, appelant à une plus grande transparence et responsabilité.

YouTube video player

Le Premier ministre a pointé du doigt une pratique qu’il considère comme frauduleuse et répandue dans le secteur. « Chaque jour, tu mets à la une dans tes médias qu’untel a détourné, qu’un autre a volé ou qu’on a épinglé une autre personne. À chaque fin du mois, ils déduisent des salaires un montant pour les mettre dans les caisses de l’État. Et cet argent des impôts, ils le mettent dans leur poche. Ça, c’est des détournements de deniers publics », a-t-il affirmé sous un torrent d’acclamations.

Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de punir ces actes, rappelant les dispositions du Code général des impôts qui prévoient des sanctions sévères pour de tels manquements. « Le Code général des impôts dit que l’on doit les poursuivre pénalement », a-t-il ajouté, soulignant que la loi doit s’appliquer sans distinction ni favoritisme.

Au-delà des accusations de détournement, le Premier ministre a dénoncé une culture de l’impunité au sein de certains médias. « Il y a des moins que rien qui assument leur vol et veulent que personne ne parle et qu’on leur pardonne tout. Ça doit cesser ! » a-t-il martelé.

Cette prise de position ferme du Premier ministre reflète son engagement pour la transparence et la justice fiscale au Sénégal. Son discours a résonné auprès des jeunes patriotes présents, renforçant leur détermination à soutenir les réformes proposées par leur leader.

Mauritanie-Sénégal : Les Lions mènent 1-0 à la pause à Nouakchott

Le Sénégal a pris l’avantage sur la Mauritanie lors de la première mi-temps de leur match à Nouakchott, menant 1-0 à la pause.

C’est Habib Diallo qui a marqué l’unique but jusqu’à présent, trouvant le fond des filets à la 27e minute de jeu.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 pour la poule B.

Les Lions du Sénégal, sous la direction de leur sélectionneur Aliou Cissé, ont montré une bonne performance en première mi-temps et espèrent conserver leur avance pour remporter ce match crucial.

Les supporters sénégalais attendent avec impatience la seconde mi-temps, espérant voir leur équipe continuer sur cette lancée et sécuriser une victoire importante.

Système de Jeu : Aliou Cissé répond aux critiques de Sadio Mané

Après le match nul contre la République démocratique du Congo (RDC) jeudi dernier, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a fait face à de nombreuses critiques concernant son système de jeu. Parmi les voix critiques se trouvait celle de l’attaquant vedette, Sadio Mané.

Lors de la conférence de presse de veille de match contre la Mauritanie, Aliou Cissé a répondu à ces critiques, notamment celles de Sadio Mané :

« Le changement de système ? Ce n’est pas le moment d’en parler. Pour le moment, nous sommes concentrés sur le match de demain. Nous sommes focus et déterminés. Le plus important, c’est de gagner le match de demain. Sadio, c’est mon jeune frère, il n’y a aucun souci », a déclaré le technicien sénégalais.

Cette déclaration intervient alors que le Sénégal se prépare à affronter la Mauritanie ce dimanche à partir de 18 heures à Nouakchott, pour le compte de la quatrième journée de la poule B des éliminatoires du mondial 2026.

Le match contre la RDC a laissé des questions sur la stratégie de l’équipe, mais Aliou Cissé a préféré reporter toute discussion sur le changement de système jusqu’après la rencontre cruciale contre la Mauritanie. Le sélectionneur semble déterminé à garder l’équipe concentrée et unie, malgré les critiques internes et externes.

Les fans des Lions de la Teranga espèrent que cette unité et cette concentration se traduiront par une performance victorieuse sur le terrain. La réaction d’Aliou Cissé montre sa volonté de maintenir un environnement positif et de se concentrer sur les objectifs à court terme, en vue de garantir la qualification pour la Coupe du Monde 2026.

Les prochains jours seront décisifs pour l’équipe sénégalaise, et les supporters attendent avec impatience de voir comment les Lions vont répondre sur le terrain.

Arrestations à Mbacké : Le Président du Conseil Communal de la Jeunesse et cinq autres déférés ce lundi

Un collectif de résidents de Mbacké a organisé un sit-in vendredi dernier dans le quartier Escale pour réclamer le déguerpissement d’une station-service en vue de la construction d’un rond-point. Malgré l’interdiction du préfet Khadim Hann, certains jeunes ont persisté à tenir ce rassemblement sur la voie publique.

En réponse, les forces de l’ordre du commissariat urbain de Mbacké ont procédé à l’arrestation de six personnes, dont le président du Conseil communal de la jeunesse (C.C.J.), Serigne May Seck, le conseiller municipal Ibrahima Diop, ainsi qu’Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw et Mor Cissé. Selon des sources de Seneweb, ces individus ont passé la nuit dans les locaux du commissariat urbain de Mbacké.

Les agents du commissaire Alioune Fall ont également réussi à disperser la foule qui s’était rassemblée sur la voie publique.

Interrogés ce samedi, les six mis en cause ont tous admis avoir tenté de manifester pour exiger la création d’un rond-point sur le site de la station-service située au cœur de la ville. Cependant, Ibrahima Diop, Aliou Sow, Mbeugue Diop, Mame Mor Diaw, et Mor Cissé ont affirmé devant les enquêteurs qu’ils n’avaient pas été informés par Serigne May Seck de l’interdiction du sit-in.

Serigne May Seck, qui avait déposé la demande d’autorisation auprès de la préfecture, a déclaré aux policiers qu’il n’avait pas eu le temps de communiquer la décision du préfet à tous ses camarades.

À l’issue de leur interrogatoire, ces jeunes ont été placés en garde à vue sur instruction du délégué du Procureur près le Tribunal d’Instance de Mbacké. Ils sont poursuivis pour organisation et participation à une manifestation interdite, selon des sources de Seneweb.

Serigne May Seck et les autres prévenus seront déférés au Parquet lundi prochain, sauf changement de dernière minute.

Quitter la version mobile