Farba Ngom face à la presse : Une réponse sans concession sur la reddition des comptes

Ce mardi après-midi, le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole lors d’une conférence de presse pour se positionner sur le sujet brûlant de la reddition des comptes, dans un contexte marqué par l’annonce d’une perquisition dans un domicile de Bentégné qui lui serait attribué. Une situation qui fait écho aux interrogations croissantes sur la transparence et la gestion des biens publics.

D’entrée de jeu, l’élu de la 14e législature a tenu à clarifier sa position sur ce processus de reddition des comptes, qu’il dit soutenir. Cependant, il avertit que cela ne doit pas devenir un prétexte pour des règlements de comptes politiques. « Je suis certes pour cette reddition des comptes. Mais pas s’il s’agit de règlement de comptes. Dans ce cas, les acteurs de l’actuel régime doivent se rappeler de ce qu’ils ont toujours combattu », a déclaré Farba Ngom, visiblement déterminé à ne pas se laisser intimider.

Le parlementaire, connu pour sa proximité avec le pouvoir, n’a pas mâché ses mots, rappelant qu’il est, selon lui, à l’abri de toute crainte. « Personnellement, je n’ai pas peur et ceux qui me connaissent et qui connaissent mes origines, le savent ! Je suis imperturbable », a-t-il lancé, affirmant ainsi sa sérénité face aux suspicions dont il fait l’objet.

Farba Ngom, également chargé de la mobilisation au sein de l’Alliance pour la République (APR), a poursuivi en précisant que ce processus de reddition des comptes devrait se concentrer sur ceux qui ont effectivement des responsabilités dans l’État. « Ana Farba Ngom ak reddition des comptes » (Pourquoi dire que Farba Ngom est concerné par la reddition des comptes alors qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans l’État du Sénégal ?), s’est-il interrogé, rejetant toute accusation contre lui.

L’ancien parlementaire semble ainsi vouloir se démarquer de cette affaire, se décrivant comme « droit dans ses bottes ». Sa sortie médiatique pourrait donc être interprétée comme une manière de réaffirmer sa loyauté envers ses partisans tout en adressant un message clair aux détracteurs : la transparence oui, mais pas au prix d’une instrumentalisation politique.

Alors que le débat sur la reddition des comptes continue de secouer la scène politique sénégalaise, la position de Farba Ngom résonne comme un appel à la vigilance pour éviter toute dérive dans ce processus censé renforcer la bonne gouvernance.

Lancement de l’opération Nawetan dans la zone de la Falémé : Sécurisation et protection des populations

Depuis le 13 septembre 2024, les forces armées sénégalaises, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux, ont initié l’opération Nawetan dans la région de la Falémé. Planifiée par la Zone militaire N°4, cette opération s’inscrit dans les efforts continus des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour assurer la sécurité des populations locales.

La Direction des Relations Publiques des Armées (DIRPA) a souligné que l’objectif principal de cette opération est de prévenir les infiltrations de bandes armées provenant de l’extérieur, de soutenir les populations des villages les plus isolés et d’appliquer le décret relatif à la protection de la Falémé. Cette initiative répond à des préoccupations croissantes concernant la sécurité, exacerbées par les récents épisodes de fortes pluies qui ont fait grimper le niveau des cours d’eau, rendant certaines zones difficilement accessibles. Ces conditions créent un terreau propice à des activités illégales et au banditisme.

Pour contrer ces menaces, les Armées ont mobilisé des moyens aériens, fluviaux et terrestres, en coopération avec le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) et les parcs nationaux. L’accent est mis sur la sécurisation de la zone, le contrôle des activités minières et la protection des populations vulnérables.

L’opération Nawetan intervient moins d’un mois après l’opération conjointe Niokolo, renforçant ainsi l’interopérabilité des FDS dans cette région sensible. Ce nouvel engagement témoigne de la volonté des autorités de garantir la sécurité et le développement durable dans la zone de la Falémé, tout en renforçant la confiance entre les forces de sécurité et les communautés locales.

Législatives 2024 : Le ministre de la Justice annonce une bonne nouvelle aux candidats potentiels

Dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé une mesure importante pour les candidats. Dans un communiqué publié par la cellule de communication du ministère, il a informé que des dispositions spéciales ont été prises pour faciliter l’obtention du bulletin n°3 du casier judiciaire, nécessaire pour déposer les dossiers de candidature.

« Le Président de la République a convoqué les électeurs sénégalais pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Afin de permettre aux candidats de disposer du bulletin n°3, le ministre de la Justice a demandé aux juridictions compétentes de mettre en place des permanences à partir du samedi 21 septembre 2024, jusqu’à la clôture du dépôt des dossiers », précise le communiqué.

Le Garde des Sceaux a également assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir une délivrance rapide et fluide de ces documents indispensables pour les candidats. Cette mesure vise à éviter tout retard ou obstacle dans les démarches administratives des futurs prétendants aux législatives.

Législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le dépôt des candidatures démarre le 24 septembre

Le processus électoral des législatives anticipées au Sénégal entre dans une phase cruciale. Le Directeur général des élections a annoncé, à travers un communiqué officiel, que le dépôt des candidatures pour les élections du 17 novembre 2024 débutera le mardi 24 septembre 2024. Ce rappel s’adresse aux mandataires des partis politiques, des coalitions de partis et des entités indépendantes qui souhaitent participer à ce scrutin décisif.

Lieu et horaires du dépôt des candidatures

La Commission de Réception des Dossiers de Déclarations de Candidature siégera à la Direction générale des élections (DGE), située à la Cité Police, avenue El Hadj Malick SY, à Dakar. Cette commission sera ouverte au public tous les jours de 8 heures à 18 heures, avec une pause prévue entre 13h30 et 14h30. Dans les cas où les délais seront plus serrés, notamment à la date limite pour le dépôt des candidatures, une permanence jusqu’à minuit sera assurée pour permettre aux mandataires de finaliser leurs démarches dans les temps.

Tirage au sort pour l’ordre des dépôts

Le 26 septembre 2024, un tirage au sort sera organisé pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature. Cette procédure vise à garantir l’équité entre les différentes listes de candidats. Le dépôt matériel des candidatures se fera ensuite selon cet ordre, les 28 et 29 septembre, permettant ainsi à chaque entité de présenter ses dossiers dans le respect des règles établies.

Un calendrier serré pour un scrutin décisif

Le Sénégal se prépare ainsi pour des élections législatives anticipées qui marqueront un tournant politique majeur, avec des partis politiques et des coalitions en lice pour renouveler l’Assemblée nationale. Ce processus de dépôt des candidatures marque une étape clé dans la préparation de ce scrutin prévu pour le 17 novembre 2024.

Tous les yeux seront tournés vers la Direction générale des élections dans les jours à venir, alors que les principaux acteurs politiques s’apprêtent à entrer officiellement dans la course électorale.

Touba : L’État déploie six commissions pour une gestion rapide des inondations

Face aux récentes inondations à Touba, l’État sénégalais a réagi promptement en mettant en place six commissions chargées de coordonner la gestion de la crise et d’apporter un soutien aux populations touchées. Cette décision a été prise lors d’une réunion du Comité de gestion des inondations à la sous-préfecture de Ndame, présidée par Abdoulaye Kharma, sous-préfet de la localité. La rencontre a vu la participation du maire Abdou Lahat Ka, du directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, Madické Cissé, ainsi que d’autres responsables locaux.

Les six commissions de gestion de crise

Les six commissions déployées se concentrent sur différents aspects cruciaux pour gérer efficacement la situation :

  1. Recensement des sinistrés
  2. Santé et Action sociale
  3. Sécurité
  4. Finances
  5. Hydraulique
  6. Logistique

Ces groupes de travail ont pour mission de coordonner les efforts visant à évacuer les eaux stagnantes des habitations et à limiter les conséquences des inondations sur les populations locales. Les premiers recensements des sinistrés sont déjà en cours, avec la participation active de l’armée, de la gendarmerie et des volontaires sur le terrain.

Madické Cissé, directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, a indiqué que la situation s’est améliorée, bien que certaines zones restent encore fortement inondées. Des forces de sécurité, telles que l’armée, la gendarmerie et la police, sont mobilisées pour assurer l’acheminement du matériel nécessaire, y compris des pompes à haute capacité et des électropompes fournies par des associations bénévoles. En outre, un total de 320 motopompes sera déployé pour accélérer l’évacuation de l’eau, en commençant par les environs de la Grande Mosquée, un lieu particulièrement sensible.

Selon les autorités, les pluies tombées à Touba ont atteint 149 mm cette année, un niveau inédit depuis 30 ans. Madické Cissé a souligné que les infrastructures de drainage actuelles ne sont pas conçues pour gérer des précipitations aussi importantes, dépassant les capacités maximales de 100 mm pour lesquelles elles sont prévues. Cette situation exceptionnelle a conduit à une mobilisation sans précédent des ressources nationales.

Bien avant ces inondations, le gouvernement avait anticipé de tels risques en créant un fonds de réponse pour faire face aux catastrophes naturelles. Toutefois, la phase de déploiement de ces ressources nécessite d’abord une évaluation précise du nombre de ménages affectés par les inondations.

L’État sénégalais, en collaboration avec les autorités locales et les volontaires, s’efforce de mettre en place des solutions rapides et durables pour soulager les populations impactées. Le maire Abdou Lahat Ka et les autres acteurs locaux ont réaffirmé leur engagement à continuer de soutenir les efforts pour une gestion efficace de la crise.

Touba, ville religieuse de premier plan, doit faire face à cette crise avec une réponse collective, dans l’espoir de minimiser les impacts et de prévenir de nouvelles inondations dans le futur.

Thiès – Politique : Pape Abdou Mané quitte le Parti Rewmi après plus de deux décennies de service

Pape Abdou Mané, figure bien connue du Parti Réew Mi, a annoncé sa démission dans un message adressé aux membres du parti. Après plus de vingt ans d’engagement au sein de la formation politique dirigée par Idrissa Seck, il quitte ses fonctions de Secrétaire National chargé des relations avec la presse, une position qu’il occupait depuis de nombreuses années.

Dans sa lettre, Pape A. Mané a exprimé sa profonde gratitude envers Idrissa Seck pour la confiance qu’il lui a témoignée tout au long de cette longue collaboration. Il a également souligné que cette décision, bien qu’elle n’ait pas été facile, a été prise dans le respect des valeurs du parti et avec reconnaissance pour les opportunités et les expériences acquises au cours de son parcours politique.

Mané a joué des rôles clés dans la communication et la gestion médiatique du parti, servant en tant que conseiller technique chargé de la communication du président Idrissa Seck au Conseil départemental de Thiès en 2014, et en tant que mandataire du candidat Idrissa Seck lors des élections présidentielles de 2007 à 2024. En outre, il a également été à la tête du Rassemblement des Élèves et Étudiants pour Idy (REEPI) dès 2004, marquant son engagement auprès de la jeunesse militante.

En plus de ses responsabilités au sein du Réew Mi, Pape A. Mané a occupé plusieurs postes importants, notamment en tant que chef de division chargé des relations avec la presse au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) de 2020 à 2023, et chargé des relations avec la presse de Oumar Guèye, alors ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012.

Son départ marque la fin d’une époque au sein du Réew Mi, mais il laisse la porte ouverte à de nouvelles opportunités, tout en souhaitant au parti un avenir prospère.

Cette démission pourrait provoquer des discussions sur l’avenir de la direction du parti et son organisation interne, surtout à l’approche des échéances électorales futures.

Chancellerie : La ministre Yacine Fall place discrètement ses hommes dans les représentations diplomatiques

Jeune Afrique a révélé ce jeudi 19 septembre que la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, a récemment procédé à une vague d’affectations discrètes au sein des représentations diplomatiques du Sénégal à travers le monde. Selon le journal, près de cinquante postes ont été pourvus fin août dans une trentaine d’ambassades et missions diplomatiques en Afrique, Asie, et Europe.

Ces nominations visent à remplacer des responsables nommés sous l’administration précédente de Macky Sall, en majorité des personnalités politiques. La ministre Fall a principalement nommé des cadres issus de son propre ministère, notamment des conseillers des Affaires étrangères, pour occuper des postes stratégiques comme celui de premier conseiller, un rang qui ouvre la voie à un poste d’ambassadeur.

Parmi les affectés, El Hadji Mame Youssou Sylla et Ndongo Niang Ba ont été envoyés à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU à Genève. Ndeye Aminata Gueye et El Hadji Amadou Lamine Diagne ont été promus premiers conseillers à Londres et Bruxelles, respectivement. De plus, Amadou Ndaw occupera le poste de premier conseiller auprès de la Délégation permanente du Sénégal à l’Unesco, à Paris.

Jeune Afrique mentionne également l’arrivée imminente de quatre agents consulaires au Consulat général du Sénégal à Paris.

Rapport financier 2023 de la FSF : Une baisse de 5,4 milliards de FCFA du chiffre d’affaires observée

L’année 2023 a été marquée par une baisse significative des revenus pour la Fédération sénégalaise de football (FSF), avec un recul de 5,4 milliards de FCFA dans son chiffre d’affaires, soit une chute de 70 % par rapport à 2022.

Cette diminution s’explique principalement par l’absence de grandes compétitions telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et la Coupe du monde, qui avaient permis à la FSF de générer 17,6 milliards de FCFA l’année précédente. En revanche, les dépenses, notamment celles liées aux subventions aux ligues et clubs, ainsi qu’aux primes et bonus, sont restées stables en 2023.

Au final, la FSF accuse un déficit d’exploitation de 2,1 milliards de FCFA, contrastant avec l’excédent de 11 milliards de FCFA enregistré en 2022, selon le rapport financier consulté par Wiwsport.

Couverture médiatique des élections du 17 novembre : Le Cnra rappelle les règles

À l’instar des états-majors politiques qui sont sur le qui-vive, à moins de deux mois des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, les médias aussi sont à l’affût. Ainsi, soucieux de garantir le traitement équitable des listes en lice par les médias, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a publié un communiqué pour rappeler les règles du jeu médiatique tout au long du processus électoral. Le Cnra de préciser que la couverture médiatique des élections se fait dans le respect du Code électoral, non sans souligner les différentes étapes du processus ainsi que les dates. 

Voici in extenso le communiqué du Cnra.
 COUVERTURE MÉDIATIQUE DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 17 NOVEMBRE 2024 

LA PRÉCAMPAGNE

La période de précampagne s’étend du vendredi 27 septembre 2024 à 00 heure au samedi 26 octobre 2024 à minuit.

Durant la précampagne, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision) de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats, faite :

Directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère ; lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’État sur le territoire national.

LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

La campagne électorale s’ouvre officiellement le dimanche 27 octobre 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 15 novembre 2024 à minuit.

La couverture de la campagne électorale par l’audiovisuel public La RTS (radio et télévision) est assujettie à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des listes de candidats.

La couverture de la campagne électorale par les autres médias
Les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des listes de candidats.

LA FIN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

La veille et le jour du scrutin (du 16 novembre 2024 à 00 heure à la fermeture des bureaux de vote) est interdite la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale.

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel en appelle à l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions.  



Pour l’Assemblée du CNRA

Tournoi UFOA-A : le Sénégal accroché par la Gambie (2-2) mais qualifié pour les demi-finales

L’équipe nationale U20 du Sénégal a décroché sa place en demi-finales du tournoi UFOA-A U20, malgré un match nul (2-2) contre la Gambie ce jeudi. Les Lionceaux, dirigés par Serigne Saliou, ont validé leur qualification après une rencontre intense qui rappelle la dernière finale de la CAN U20.

Cheikh Tidiane Thiam a ouvert le score pour le Sénégal à la 42e minute. Cependant, la Gambie a repris l’avantage en début de seconde période avec des buts de Sillah (52e) et Badji (59e). C’est finalement Abdourahmane Dia, entré en cours de jeu, qui a arraché l’égalisation à la 75e minute, sauvant un précieux point pour son équipe.

Avec quatre points dans un groupe de trois équipes, à la suite du forfait de la Mauritanie, le Sénégal est assuré de figurer parmi les deux premiers et ainsi de poursuivre l’aventure en demi-finales.

30 mesures clés prises pour assurer une bonne rentrée scolaire et académique

Lors d’une réunion interministérielle présidée ce jeudi par le Premier ministre Ousmane Sonko, trente mesures ont été adoptées pour garantir une rentrée scolaire réussie et un bon déroulement de l’année académique 2024-2025.

Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec d’autres ministères, a été chargé de réhabiliter les infrastructures éducatives affectées par l’hivernage. Une journée mensuelle de mobilisation citoyenne pour la propreté des écoles a également été instaurée.

En ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’électricité, des efforts sont déployés pour assurer que toutes les écoles, notamment les centres de formation professionnelle (CFP) de plusieurs localités comme Koki et Touba, soient connectées à l’électricité avant la rentrée.

Un programme innovant en partenariat public-privé sera lancé pour remplacer progressivement les abris provisoires. Le ministère de la Formation professionnelle est également chargé de présenter un plan d’action avant mars 2025 pour accélérer la construction de centres de formation.

Le gouvernement a prévu une dotation budgétaire pour réhabiliter 100 000 tables-bancs et acquérir 70 275 nouvelles unités. La directive présidentielle concernant le port obligatoire de l’uniforme scolaire sera appliquée à la rentrée 2024-2025, avec une attention particulière sur la disponibilité des uniformes.

Pour assurer une éducation inclusive, un arrêté sera pris d’ici le 27 septembre 2024, demandant aux établissements scolaires d’adapter leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution, garantissant l’accès à l’école pour tous les enfants sans distinction.

Ces mesures visent à améliorer les conditions d’apprentissage et à assurer une année académique harmonieuse.

Bounkiling : Une opération de sécurisation se solde par la mort d’un individu armé

Le lundi 18 septembre 2024, un drame a eu lieu à Bounkiling, dans la région de Casamance, au sud du Sénégal. Lors d’une patrouille de sécurisation dans la zone de Kandion Mangana, les militaires ont été confrontés à une situation tragique qui a conduit à la mort d’un individu armé.

L’incident s’est produit vers 11 heures, à environ 2 kilomètres du village de Diam Wel Samba Ba. Les forces armées avaient été alertées par le chef du village, qui signalait une menace imminente de la part d’un individu armé de machette et de couteau. À leur arrivée, les militaires ont tenté de désarmer l’individu, qui a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions.

L’individu a alors attaqué un des membres de la patrouille. En réponse à cette agression, le militaire a ouvert le feu pour se défendre, entraînant la mort de l’individu.

La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé que la Gendarmerie nationale a lancé une enquête pour établir les circonstances précises de l’incident. Cette enquête vise à clarifier les actions des forces de sécurité et à déterminer les mesures appropriées qui ont été prises face à la situation.

La DIRPA a souligné que cet incident s’est produit dans le cadre des efforts continus pour sécuriser les populations locales et soutenir leur retour dans leurs villages, dans une région où les forces armées sont activement engagées pour maintenir la paix et la sécurité.

Cet événement tragique rappelle la complexité des opérations de maintien de l’ordre et l’importance de la transparence dans la gestion des interventions de sécurité. Les autorités travaillent à éclaircir les faits pour garantir que de tels incidents soient traités avec la rigueur nécessaire et que les procédures soient respectées.

Bounkiling : Une opération de sécurisation vire au drame, un individu armé touché mortellement par un patrouilleur.

Communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est réjoui de la bonne organisation de la fête du Maouloud qui a été célébrée dans d’excellentes conditions sur l’étendue du territoire national. Il a remercié les Khalifs généraux, les guides religieux et toute la communauté musulmane du Sénégal pour les prières ferventes formulées pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité dans la justice et la solidarité. Il a félicité le Gouvernement, le Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, les Ministres impliqués, l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité et les services de l’Etat qui ont permis un bon déroulement de l’édition 2024 du Maouloud. 
 
Le Chef de l’Etat a mis en exergue le fait religieux qui est une réalité au Sénégal, lequel s’érige en activité économique, sociale, culturelle et éducationnelle de premier plan. Il a évoqué la nécessité pour l’Etat, plus que par le passé, d’analyser cette dynamique globale des fêtes et cérémonies religieuses. L’Etat doit ainsi s’employer, dans le respect du culte et au regard de ses possibilités, à accompagner les organisations et foyers religieux dans leur diversité et leur spécificité. 
 
Revenant sur la dissolution de l’Assemblée nationale, le Chef de l’Etat a mis en relief la nécessité d’une meilleure préparation pour une bonne organisation des élections législatives anticipées prévues le dimanche 17 novembre 2024. Il a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger. 
 
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Il a aussi demandé au Ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale. 
 
La tragédie de Mbour, vécue la semaine dernière, a révélé la complexité de la problématique de l’émigration clandestine, entretenue par des réseaux bien organisés, véritables trafiquants d’êtres humains et marchands d’illusions qui doivent être sanctionnés par la Justice à la hauteur de leurs actes. C’est pourquoi le Président de la République a exhorté le Premier Ministre à renforcer avec les Ministres compétents, tous les dispositifs préventifs, sécuritaires et coercitifs de lutte contre les départs de migrants à partir du territoire national. 
Le Chef de l’Etat a souligné, en outre, l’urgence d’une supervision stratégique par le Premier Ministre du dispositif interministériel de lutte contre la migration irrégulière et d’une révision du cadre national de pilotage et de coordination opérationnelle des activités de prévention et de lutte contre la migration irrégulière, en renforçant l’alerte précoce, la collaboration des populations, la sensibilisation et la communication notamment à l’endroit des jeunes. Au regard des causes profondes du développement de cette activité illicite ces dernières années, il a demandé au Premier Ministre d’engager, dans les meilleurs délais, avec toutes les parties prenantes, des concertations nationales inclusives sur la migration irrégulière en vue d’ajuster notre stratégie nationale de lutte en la matière. 
         Le Président de la République a invité le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget à mettre en œuvre un programme budgétaire spécial « Prévention et lutte contre la migration irrégulière ».
Le Chef de l’Etat a évoqué les inondations et l’assistance de l’Etat aux sinistrés. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures urgentes en vue d’organiser les secours et de déployer la solidarité nationale auprès des populations sinistrées sur l’étendue du territoire national.
Evoquant le 22ème anniversaire du naufrage du bateau le Joola prévu le 26 septembre 2024 à Ziguinchor et à Dakar, le Président de la République a rappelé qu’il constitue la plus grande tragédie qu’a connue notre pays. Il a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions pour la commémoration de cet événement douloureux de concert avec les familles des victimes. 
Parlant du succès du « first Sénégal Spatial Day » et l’importance stratégique de la recherche scientifique et technique, le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, toute la communauté universitaire, les chercheurs et l’équipe de GaindeSat pour la réussite de la Journée nationale de célébration du lancement du premier satellite du Sénégal, organisée le vendredi 13 septembre 2024.
Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il se rendra à New York, aux Etats-Unis, du 22 au 26 septembre 2024, pour participer au Sommet de l’Avenir et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Dans sa communication, le Premier Ministre a présenté au Conseil l’agenda de validation du nouveau Référentiel des politiques économiques sociales 2025-2050 et de ses déclinaisons en un Master Plan 2025-2034 et un Plan quinquennal 2025-2029. À cet égard, il a rappelé les différentes étapes du processus d’élaboration du Référentiel, en mettant en exergue les concertations menées notamment avec le secteur privé et la société civile pour recueillir leurs avis et commentaires sur les documents élaborés. Ces documents seront soumis à Monsieur le Président de la République en vue de leur adoption et publication.
Le Premier Ministre a ensuite évoqué les décisions ressorties de la réunion interministérielle, tenue ce mardi 17 septembre 2024, consacrée à l’impact du stress hydrique et des crues de cet hivernage sur les cultures, les habitations et les infrastructures notamment routières. Les décisions majeures prises sont, entre autres, axées sur le recensement exhaustif des exploitations impactées et les diligences à mettre en œuvre pour faire face au risque d’insécurité alimentaire dans les zones affectées au niveau de certains départements du pays. Relativement aux crues, il a été notamment retenu l’amélioration des dispositifs d’alerte et de riposte ainsi que le renforcement de la coopération interétatique au sein de l’OMVS et de l’OMVG en matière de surveillance hydrologique. Au regard de la récurrence du stress hydrique et des crues, le Premier Ministre a informé le Conseil de la mise en place, au sein de la Primature, d’un Comité permanent comprenant toutes les parties prenantes en vue d’assurer les synergies requises et la prise en charge efficace des mesures arrêtées.
Enfin, le Premier Ministre a abordé la question lancinante de la restructuration prolongée des entreprises publiques et parapubliques en difficulté. En vue d’accélérer le traitement de ces dossiers, il a jugé nécessaire la redynamisation du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques institué au sein de la Primature. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de prendre les dispositions idoines en vue d’assurer le fonctionnement régulier dudit Comité.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
 
•       Le Ministre des Pêches, des Infrastructures portuaires et maritimes a fait le point sur la mise en œuvre des décisions issues du Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires.
 
         AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES : 
             Le Conseil a examiné et adopté :
•       Le Projet de décret relatif aux trimestres et à la durée des congés et vacances dans les écoles, établissements et daaras pour l’année scolaire 2024-2025.  

Émigration irrégulière : 30 candidats interpellés à Joal, dont deux femmes et un bébé

Le 16 septembre 2024, la brigade territoriale de Joal a mené une opération décisive contre l’émigration irrégulière, aboutissant à l’interpellation de 30 candidats à l’exil. L’opération, survenue dans la nuit à 1 heure du matin, a été conduite sous la supervision du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Parmi les personnes arrêtées, on retrouve deux femmes accompagnées de leur bébé, un cas particulièrement poignant dans ce contexte. Les candidats à l’émigration incluent également 12 Sénégalais, 12 Guinéens, quatre Gambiens et deux Maliens, mettant en évidence la diversité des nationalités impliquées dans ce phénomène.

L’émigration irrégulière est un problème majeur en Afrique de l’Ouest, souvent motivée par la recherche de meilleures conditions de vie et d’opportunités économiques. Joal, une ville côtière du Sénégal, est un point stratégique pour ceux qui tentent de quitter le pays par voie maritime, rendant les opérations de surveillance et d’interception cruciales pour contrôler ce flux migratoire.

Suite à ces arrestations, les autorités locales ont renforcé les mesures de contrôle aux frontières et intensifié les opérations de surveillance dans les zones sensibles. L’objectif est de démanteler les réseaux de trafic humain et de prévenir les départs illégaux qui mettent en danger la vie des migrants.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a souligné que cette opération est une étape importante dans la lutte contre l’émigration irrégulière, mais il reste encore beaucoup à faire pour adresser les causes profondes de ce phénomène. Les candidats interpellés seront soumis à des procédures judiciaires conformément à la législation en vigueur.

La gestion de l’émigration irrégulière nécessite une approche multifacette, impliquant non seulement des actions répressives mais aussi des initiatives de développement socio-économique pour offrir des alternatives viables aux populations en quête de meilleures opportunités. Les autorités continuent d’appeler à la coopération internationale pour faire face à ce défi complexe et humanitaire.

Cette opération à Joal illustre la persistance et la complexité du problème migratoire dans la région, et met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre pour contrôler ce phénomène tout en sensibilisant sur les dangers liés à l’émigration irrégulière.

Madiambal Diagne alerte sur la gestion budgétaire : « La primature a dépensé 12,1 milliards F CFA en trois mois »

La situation économique du Sénégal est devenue un sujet brûlant, notamment après les récentes critiques du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a tiré la sonnette d’alarme sur le ralentissement de l’activité économique au premier semestre 2024 et les défis financiers qui attendent le pays pour le reste de l’année.

Madiambal Diagne, journaliste influent et directeur du groupe Avenir Communication, a récemment attiré l’attention sur une question cruciale de gestion budgétaire. Dans une publication sur son compte X, il révèle que la primature a dépensé 12,1 milliards de francs CFA au cours des trois derniers mois. Cette somme importante est révélatrice d’une hausse significative des dépenses publiques, dans un contexte économique déjà tendu.

Diagne note également une baisse dans l’exécution du budget, passant de 27,5 % au deuxième trimestre à 24,3 % au premier trimestre. Ce déclin pourrait refléter des difficultés accrues dans la gestion et l’allocation des ressources publiques.

Le FMI a récemment exprimé des préoccupations sur la situation économique du Sénégal, soulignant un ralentissement de l’activité et des perspectives économiques incertaines pour le reste de l’année. Les chiffres avancés par Madiambal Diagne ajoutent une dimension supplémentaire aux préoccupations en cours, mettant en lumière l’augmentation des dépenses gouvernementales malgré un environnement économique difficile.

Les dépenses de la primature, qui ont atteint un niveau notable en peu de temps, suscitent des questions sur la durabilité des politiques budgétaires et la capacité du gouvernement à gérer les finances publiques de manière efficace. Cette situation pourrait également influencer la perception des investisseurs et des partenaires internationaux quant à la stabilité économique du Sénégal.

La publication de ces chiffres par Madiambal Diagne a provoqué une réaction dans le débat public. Les responsables politiques et les analystes économiques sont appelés à examiner attentivement ces données et à mettre en place des mesures pour assurer une gestion budgétaire plus rigoureuse.

Il est crucial pour les autorités sénégalaises d’aborder ces défis avec une stratégie claire, visant à stabiliser l’économie et à restaurer la confiance des citoyens et des investisseurs. Les discussions autour de la gestion des dépenses publiques et des réformes nécessaires pourraient définir la trajectoire économique du pays dans les mois à venir.

Ndioum : démantèlement d’un réseau de trafiquants de chanvre indien

Dans une opération coordonnée menée dans la nuit du dimanche au lundi 16 septembre 2024, la Brigade de gendarmerie de Ndioum a réussi à démanteler un réseau de trafic de chanvre indien. L’intervention a conduit à l’arrestation de trois individus impliqués dans cette activité illégale.

Les suspects, deux Sénégalais et un Mauritanien, ont été appréhendés dans le quartier « Base » de Ndioum alors qu’ils circulaient à bord de deux motos. Leur destination était la Mauritanie, où ils semblaient se diriger avec une cargaison importante de drogue.

Lors de leur arrestation, les forces de l’ordre ont saisi près de 2 kilogrammes de chanvre indien, répartis en 480 cornets, ainsi qu’un rouleau d’un kilo et un sachet de 900 grammes. Cette saisie représente une quantité significative de drogue qui aurait pu alimenter les marchés clandestins dans la région.

En plus des quantités substantielles de chanvre indien, les autorités ont également découvert de l’argent lors de l’opération. Cependant, les détails sur la devise et le montant exact de l’argent saisi n’ont pas été précisés.

Les suspects sont actuellement en garde à vue à la Brigade de gendarmerie de Ndioum. Une enquête approfondie a été ouverte pour faire toute la lumière sur les activités de ce réseau de trafic de chanvre indien. Les enquêteurs se concentrent sur les connexions possibles du réseau, les méthodes de distribution et les partenaires éventuels impliqués dans cette opération illégale.

Cette opération s’inscrit dans un effort plus large des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Le démantèlement de ce réseau est une victoire significative dans la lutte contre les activités criminelles liées aux stupéfiants. Les forces de l’ordre continuent de renforcer leurs actions pour intercepter les réseaux de trafic et réduire l’impact des drogues sur les communautés locales.

Les autorités locales et les services de sécurité restent vigilants et engagés dans leurs efforts pour maintenir la sécurité publique et combattre les activités illégales dans la région.

gestion des inondations : Ousmane Sonko appelle à une meilleure coordination

Lors d’une réunion interministérielle ce mardi, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’importance cruciale d’une meilleure coordination entre les différentes structures de l’État pour une gestion efficace des inondations. Suite aux récentes inondations qui ont causé des dégâts considérables, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche unifiée et coordonnée pour minimiser les impacts des catastrophes naturelles.

« Nous avons vu ce qui s’est passé ce matin. La pluie a fait des dégâts. Nous constatons que les structures dans ce domaine sont en train, chacune en ce qui la concerne, de faire le travail qu’il faut. Mais il faut coordonner les actions », a déclaré le Premier ministre. Il a mis en lumière le fait que, malgré les efforts individuels des différentes entités, l’absence de coordination entre elles peut réduire l’efficacité des interventions et aggraver les conséquences des inondations.
Sonko a souligné que pour obtenir les résultats escomptés, il est impératif que les entités dédiées travaillent en étroite collaboration. Cette approche collaborative est considérée comme essentielle pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de crise.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des crises. Cela inclut les services d’urgence, les agences gouvernementales, les autorités locales, ainsi que les organisations de la société civile et les acteurs communautaires.
Il a également souligné l’importance de la communication entre ces entités pour garantir une réponse cohérente et bien orchestrée. La mise en place d’un système de gestion de crise centralisé pourrait aider à coordonner les efforts et à optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Les récentes inondations ont mis en évidence des faiblesses dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Les fortes pluies ont provoqué des dégâts importants, avec des pertes matérielles et des impacts significatifs sur les communautés touchées. Ces événements ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures de drainage et d’assainissement, ainsi que d’améliorer les systèmes de prévision météorologique et de gestion des catastrophes.
Ousmane Sonko a appelé à une réévaluation des stratégies actuelles pour mieux anticiper et gérer les inondations futures. Il a insisté sur le fait que des efforts concertés et une meilleure coordination sont nécessaires pour renforcer la résilience des villes et des villages face à ces défis croissants.
La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko met en lumière la nécessité d’une approche intégrée dans la gestion des catastrophes naturelles. En appelant à une meilleure coordination entre les différents acteurs concernés, Sonko vise à améliorer l’efficacité des réponses aux crises et à minimiser les impacts des inondations sur les communautés. Cette approche collaborative est essentielle pour faire face aux défis posés par les catastrophes naturelles et pour assurer une gestion plus efficace des risques à l’avenir.

Reddition des comptes : Installation officielle du pool judiciaire financier ce mardi

C’est désormais officiel. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné le coup d’envoi de la traque des dirigeants de l’ancien régime sous Macky Sall avec l’installation imminente du nouveau pool judiciaire financier. Ce changement marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Sénégal. La cérémonie d’installation se déroulera ce mardi, à la salle 4 du Palais de Justice de Dakar.

La création du pool judiciaire financier fait suite à la décision prise lors du Conseil supérieur de la Magistrature du 9 août 2024, où il a été décidé de remplacer la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Ce nouveau dispositif judiciaire est chargé d’enquêter sur les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et de rendre des comptes sur leur gestion.

L’audience d’installation du pool sera marquée par la présence de la haute hiérarchie judiciaire ainsi que des membres nouvellement désignés de cette juridiction. L’objectif est de mettre en place une structure efficace pour traquer et sanctionner les abus financiers, garantissant ainsi une transparence accrue dans la gestion des fonds publics.

Selon des sources proches du dossier, le pool pourrait siéger dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye, à Pikine. Toutefois, cette information reste à confirmer, et le siège définitif du pool sera déterminé lors de la réunion de demain.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de volonté accrue de transparence et de justice, avec une attention particulière portée aux affaires de corruption et de mauvaise gestion des ressources publiques. Le président Faye entend par cette démarche renforcer la confiance du public dans les institutions judiciaires et politiques du pays, tout en envoyant un message fort aux anciens dirigeants quant à la rigueur de la nouvelle administration en matière de reddition des comptes.

La mise en place de ce pool judiciaire financier marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre la corruption au Sénégal. Les attentes sont élevées, et les citoyens espèrent que cette réforme permettra de remettre de l’ordre et de l’intégrité dans la gestion publique.

Législatives anticipées : Le Premier ministre Ousmane Sonko dévoilera la liste de Pastef le 27 septembre

Alors que les élections législatives anticipées approchent, prévues pour le 17 novembre 2024, le parti Pastef/Les patriotes se prépare activement. Le Premier ministre Ousmane Sonko, également leader de Pastef, a annoncé qu’il présentera la liste de son parti lors d’une cérémonie prévue le 27 septembre au Grand Théâtre national à Dakar.

Cet événement sera l’occasion pour Pastef de dévoiler non seulement la tête de liste, mais aussi de présenter officiellement le directoire de campagne du parti. Cette structure jouera un rôle clé dans la stratégie électorale de Pastef pour ces législatives cruciales.

Les candidats qui se présenteront dans les départements ainsi que ceux qui figureront sur la liste nationale seront également révélés. Cela permettra d’avoir une vue complète sur l’équipe avec laquelle le parti espère obtenir une majorité parlementaire. Cette présentation de la liste de Pastef sera un moment important dans la campagne électorale, car elle donnera le ton et les priorités du parti pour les semaines à venir.

Avec les législatives anticipées qui s’annoncent comme une échéance électorale majeure pour le pays, tous les regards seront tournés vers Ousmane Sonko et son équipe pour voir comment ils entendent mobiliser et séduire l’électorat sénégalais.

Keur Ndiaye Lo : Arrestation du cerveau et de trois membres de la bande de cambrioleurs par la gendarmerie

Un tournant décisif dans l’enquête sur le cambriolage survenu dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 septembre 2024 à Keur Ndiaye Lo. La bande, composée de huit individus, avait dévalisé une boutique de multi-services aux environs de 3h58, selon les images des caméras de surveillance. Les cambrioleurs s’étaient emparés d’une somme importante, estimée à une vingtaine de millions de francs CFA.

D’après des informations obtenues par Ledakarois.sn, les forces de la gendarmerie ont réussi à interpeller quatre membres du gang, dont le cerveau de l’opération. Ils ont été arrêtés aujourd’hui chez le chef de la bande à Keur Ndiaye Lo. Les autorités sont désormais à la recherche des quatre autres complices encore en fuite.

Cette arrestation marque une avancée significative dans la lutte contre le banditisme dans la région. Les efforts de la gendarmerie se poursuivent pour appréhender les derniers membres en cavale et récupérer le reste du butin volé.

Malicounda : Violent vol de bétail, un gardien tabassé à mort et 30 moutons dérobés

Dans la nuit du 14 septembre, un vol d’une violence inouïe a secoué le village de Malicounda Thioubène, dans le département de Mbour. Mouhamed Gory Bâ, éleveur réputé pour ses moutons de race Ladoum et Azawat, a été la cible d’une bande de quatre voleurs qui ont pris d’assaut sa bergerie. Trente moutons, parmi lesquels des spécimens de grande valeur, ont été dérobés.

Lors de cette attaque, les malfaiteurs ont tabassé à mort le gardien de la bergerie, un acte qui marque une escalade dans la brutalité de ces crimes. Le vol de bétail, un fléau récurrent dans la région, prend des proportions inquiétantes, mettant en péril la sécurité des éleveurs et de leurs familles.

Alertée, la gendarmerie de Malicounda est parvenue à retrouver une partie des agneaux volés dans la localité de Sinthiou Mbadane Peulh, un lieu tristement célèbre pour les activités de voleurs de bétail. Toutefois, les moutons adultes restent introuvables, et l’enquête se poursuit.

Mouhamed Gory Bâ, dévasté par cet incident, a lancé un appel pressant aux autorités pour renforcer la sécurité dans les zones rurales. « Il est urgent d’agir pour éradiquer ce fléau qui menace la survie de l’élevage. Les vols deviennent de plus en plus violents, et malgré la loi criminalisant ces actes, le problème persiste », a-t-il déclaré.

Ce vol soulève de nouveau la question de la sécurité dans les zones rurales, où les éleveurs, souvent laissés à eux-mêmes, subissent les conséquences de l’insécurité croissante. Des mesures drastiques sont attendues pour mettre un terme à cette série de vols violents qui fragilisent un secteur clé de l’économie locale.

Nouvel accident tragique à Ndangalma : un mort et six blessés enregistrés

Un nouveau drame routier s’est produit ce dimanche dans la commune de Ndangalma, située dans le département de Bambey. Alors que la localité est encore sous le choc après l’accident ayant causé la mort de 16 personnes la semaine dernière, un nouvel incident a coûté la vie à une personne et en a blessé six autres, dont deux gravement, d’après une source médicale relayée par Seneweb.

L’accident impliquait un minicar transportant des passagers qui s’est renversé à hauteur de Ndangalma. Les autorités locales ont rapidement intervenu, avec la gendarmerie dépêchée sur place pour faire le constat. Les six blessés ont été évacués vers des centres de santé pour y recevoir des soins d’urgence, tandis que les deux cas les plus graves ont nécessité une prise en charge spécialisée. Quant à la victime décédée, son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Diourbel.

Cet événement tragique met une fois de plus en exergue les dangers des routes dans cette région et relance le débat sur la sécurité routière au Sénégal. Ndangalma, qui a été récemment le théâtre d’un autre accident meurtrier, semble être particulièrement touchée par ces drames, appelant à une intervention plus accrue des autorités pour prévenir de futures catastrophes.

Arrestation de deux membres du gang responsable de l’agression violente aux HLM

La Sûreté urbaine (SU) a franchi une étape importante dans l’enquête sur l’agression violente qui s’est déroulée le 6 septembre dernier aux HLM. Deux membres du gang impliqués dans cette attaque ont été arrêtés tôt le matin du 9 septembre dans une boîte de nuit aux Almadies, communément appelée « Five ».

Cette agression, dont les images capturées par des caméras de surveillance avaient choqué l’opinion publique, a déclenché une mobilisation policière accumulée. Les vidéos de l’incident, devenues virales, ont permis aux forces de l’ordre d’identifier les agresseurs. L’un des individus appréhendés a été formellement reconnu sur les enregistrements.

Lors d’une perquisition menée chez l’un des suspects, les policiers ont découvert des preuves déterminantes : la moto utilisée lors de l’attaque ainsi que les vêtements portés ce jour-là. Malgré ses tentatives de nier les faits, ces éléments confirment son implication.

L’enquête se poursuit pour capturer les autres membres du gang, déjà identifiés par la police. Cette équipe criminelle, qui sème la panique dans le quartier des HLM, fait l’objet d’un suivi étroit par les forces de l’ordre.

Trois personnes sont déjà derrière les barreaux en lien avec cette affaire, dont un chauffeur de taxi, DS, qui, au lieu d’aider la victime, a profité de la situation pour voler une liaison d’argent tombée de son sac. Il a été arrêté et remis à la Sûreté urbaine pour complément d’enquête.

Renforcement des capacités : Les armées sénégalaises réceptionnent un lot de véhicules militaires tactiques

Ce vendredi, le ministre des Forces armées sénégalaises a présidé une cérémonie de réception d’un lot important de véhicules militaires tactiques tout terrain destiné au transport des troupes. Ces véhicules polyvalents marquent une étape clé dans le cadre d’un vaste programme de modernisation du matériel roulant des forces armées sénégalaises. L’objectif de ce programme est de doter l’armée d’équipements modernes pour répondre efficacement aux exigences de sécurité nationale et aux missions régionales.

Au total, le programme prévoit l’acquisition de plus de 410 véhicules et moteurs militaires. Le Général Birame Diop a rappelé que ce renouvellement du matériel vise à soutenir la montée en puissance des forces armées et à renforcer leur capacité d’intervention. Il a également insisté sur l’importance de la maintenance et de l’entretien des équipements.

Le Colonel Birame Niang, Directeur du service du matériel des armées, a précisé que des formations spécifiques ont été organisées pour les chauffeurs et mécaniciens afin d’assurer une utilisation optimale de ces véhicules. Ces derniers ont d’ailleurs démontré leur efficacité lors d’exercices au centre d’entraînement tactique de Dodji.

Le ministre a félicité le Chef d’état-major général des armées, le Général Mbaye Cissé, pour son engagement dans la modernisation du matériel militaire. Ce nouvel équipement permettra aux forces armées sénégalaises de renforcer leurs capacités opérationnelles, face aux défis sécuritaires croissants.

Kolda : Une bagarre entre jeunes fait un mort

Un drame est produit dans la nuit d’hier dans le village de Mamadou Guiro, situé dans la commune de Bagadadji (département de Kolda). Une altercation entre jeunes du village de Mamadou Guiro et ceux de Sinthiang Siring a conduit à la mort d’un jeune homme et à un blessé grave.

Les jeunes de Sinthiang Siring étaient venus rendre visite à leurs camarades de Mamadou Guiro, et tout se déroulait normalement jusqu’au moment de leur départ. C’est en les raccompagnant, près de l’école élémentaire du village, qu’une dispute a éclaté entre

Un des jeunes a été mortellement touché, tandis qu’un autre a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital régional de Kolda. Le corps sans vie de la victime se trouve actuellement à la morgue.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique.

First Satellite Day : le Sénégal entre dans l’ère spatiale avec le lancement de GAINDESAT

Le Sénégal a franchi une étape décisive dans son ambition spatiale ce vendredi 13 septembre 2024 avec la célébration du First Satellite Day à la Cité du Savoir de Diamniadio. Présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie a marqué un tournant historique dans le programme spatial du pays, couronné par le lancement réussi de son premier satellite, GAINDESAT.

Au cœur de cet événement, le président Faye a réaffirmé l’importance stratégique du programme spatial SENSAT, conçu pour répondre aux besoins nationaux en matière de technologies et services spatiaux. « Ce projet spatial permettra au Sénégal de devenir un acteur de premier plan dans ce secteur d’avenir, un levier crucial pour notre développement économique et social », a-t-il souligné.

Le satellite GAINDESAT, lancé le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, est au centre de cette ambition. Il est destiné à collecter des données environnementales essentielles pour différents secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la prévention des risques climatiques. Ce projet renforce les capacités du Sénégal en matière d’observation spatiale, lui permettant de mieux gérer ses ressources et de prévenir les catastrophes naturelles.

La réussite de GAINDESAT ne constitue que la première étape d’un plan spatial ambitieux. Un centre spatial moderne a déjà été inauguré à Diamniadio, chargé de suivre les opérations du satellite et de traiter les données recueillies. Ce centre s’inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Sénégal un hub technologique africain dans le domaine spatial. « Nous nous engageons à doter notre pays d’un centre capable de concevoir, assembler, et exploiter des satellites, avec des équipements de pointe pour garantir notre autonomie dans ce domaine », a déclaré le président Faye.

Le développement de ce centre spatial n’est qu’une des nombreuses initiatives du Sénégal pour construire un écosystème spatial solide. Le gouvernement mise sur la formation de ressources humaines qualifiées, ainsi que sur la promotion de startups et d’entreprises spécialisées dans les technologies spatiales. Cette stratégie vise à créer une synergie entre innovation et entrepreneuriat, en stimulant l’émergence de nouvelles activités économiques liées à l’espace.

Avec l’appui de partenariats internationaux et un engagement national fort, le Sénégal entend poursuivre les investissements dans le secteur spatial, afin de consolider les acquis et de maintenir sa compétitivité à l’échelle mondiale.

Lors de cette journée historique, le président Faye a tenu à saluer le travail des ingénieurs sénégalais qui ont joué un rôle clé dans le lancement de GAINDESAT. Ces « soldats de la conquête spatiale » seront décorés lors d’une réception officielle au Palais de la République en reconnaissance de leur contribution remarquable à ce projet.

En conclusion, le président a appelé la jeunesse sénégalaise à embrasser le secteur spatial comme une voie d’avenir, soulignant l’importance de l’éducation et de la formation dans la réussite de ce programme. « Nous devons créer un environnement propice à l’émergence de nouveaux talents, car ce sont eux qui bâtiront le futur de notre nation dans l’espace », a-t-il déclaré.

Le First Satellite Day marque ainsi une étape clé dans l’histoire du Sénégal, qui, grâce à des initiatives audacieuses comme GAINDESAT, s’impose désormais comme un acteur de premier plan sur la scène spatiale africaine et internationale.

Lancement du radar météorologique à Diamniadio : un outil moderne pour prévenir les inondations

Le Sénégal a franchi une étape importante dans la lutte contre les inondations avec le lancement officiel, ce jeudi à Diamniadio, d’un radar météorologique de pointe. Cet outil, inauguré par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, vise à renforcer les capacités du pays en matière de prévisions météorologiques et d’alerte précoce face aux risques d’inondations.

Lors de la cérémonie de lancement, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné l’importance de cet équipement pour le Sénégal, en déclarant que « ce radar est la concrétisation de la volonté de ramener la technologie au niveau des communautés afin de faciliter leur quotidien. » Cet outil permettra d’améliorer la précision des prévisions météorologiques et de fournir des alertes plus rapides et localisées, contribuant ainsi à une meilleure gestion des inondations.

Le radar météorologique sera placé sous la gestion de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), qui joue un rôle central dans la surveillance météorologique du pays. Cet outil vient s’ajouter aux infrastructures déjà en place pour compléter les efforts de gestion et de prévention des catastrophes climatiques, notamment les inondations qui touchent fréquemment plusieurs régions du Sénégal.

Le lancement de ce radar s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégré des inondations, soutenu par des partenaires internationaux tels que le Fonds vert pour le climat et l’Agence française de développement (AFD). Avec un financement global de 10 milliards de francs CFA, ce projet vise à doter le Sénégal de capacités modernes pour anticiper et gérer les risques climatiques, en particulier ceux liés aux inondations.

Ce nouvel outil marque une avancée majeure dans la stratégie nationale du Sénégal pour moderniser ses infrastructures hydrauliques et météorologiques. En permettant des prévisions plus précises et une meilleure réactivité face aux catastrophes naturelles, le radar météorologique de Diamniadio contribuera directement à protéger les populations vulnérables et à minimiser les impacts dévastateurs des inondations.

Urgent ! Le Chef de l’Etat stoppe son convoi après un accident sur l’autoroute

En route pour Diamniadio, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a été témoin d’un accident sur l’autoroute à péage. Immédiatement, il a fait stopper son convoi pour s’enquérir de la situation et s’assurer que les secours puissent intervenir rapidement.

Affaire Cheikh Oumar Diagne : le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue aujourd’hui

Le préfet de Dakar, via son adjoint, a pris la décision d’interdire la manifestation prévue par Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades ce vendredi après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, située à Colobane. Cette interdiction a été motivée par des risques potentiels de troubles à l’ordre public, ainsi que des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens, selon les informations relayées par ledakarois.sn.

La marche visait à dénoncer les propos polémiques tenus par le ministre conseiller Cheikh Oumar Diagne, qui auraient offensé plusieurs figures religieuses sénégalaises de renom, notamment Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy. Ces déclarations ont provoqué une vive indignation parmi les adeptes des confréries religieuses au Sénégal, déclenchant une série de réactions, dont celle de Modou Mbacké Bara Dolly et de ses soutiens.
Les propos du ministre, jugés irrespectueux à l’encontre de ces figures spirituelles emblématiques du pays, ont suscité des appels à la mobilisation. Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, en particulier, s’est illustré comme l’un des principaux meneurs de cette contestation, dénonçant ce qu’il considère comme une atteinte à l’honneur des chefs religieux du Sénégal. Il avait dès lors annoncé une marche pour exprimer publiquement son désaccord.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de Dakar décident d’interdire une manifestation en lien avec cette affaire. Déjà, le 6 septembre dernier, une tentative de mobilisation avait été bloquée par les forces de l’ordre. Face à ce nouvel obstacle, Modou Mbacké Bara Dolly avait déclaré être prêt à tout pour mener à bien la marche prévue, allant jusqu’à affirmer qu’il était disposé, avec ses partisans, à sacrifier leur vie pour défendre l’honneur de Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy.
« Nous sommes prêts à y laisser nos vies s’il le faut, mais nous marcherons pour défendre nos guides spirituels », avait-il déclaré en réponse à la première interdiction. Cette posture, qui témoigne d’une détermination farouche, a contribué à alimenter les tensions autour de cette affaire.
L’interdiction de cette nouvelle manifestation repose sur des raisons sécuritaires. Le préfet de Dakar a évoqué la possibilité de troubles à l’ordre public, ainsi qu’un risque d’entrave à la circulation des personnes et des biens, dans un contexte déjà tendu. La mosquée Massalikoul Jinane, où devait débuter la marche, est un lieu hautement symbolique et très fréquenté, particulièrement lors des prières du vendredi. Les autorités redoutaient donc des débordements pouvant affecter la quiétude des fidèles et des habitants de la zone.
Cette décision a été accueillie avec scepticisme par les partisans de Modou Mbacké Bara Dolly, qui voient dans cette interdiction une forme de censure visant à étouffer la contestation populaire. Ils estiment que cette démarche légitime vise à défendre l’honneur des guides religieux, et que leur marche ne devait en aucun cas être perçue comme une menace à l’ordre public.
L’affaire Cheikh Oumar Diagne est rapidement devenue un sujet de discorde entre les autorités et une partie de la population, en particulier les disciples des principales confréries du pays. Dans un pays où la religion occupe une place prépondérante, les chefs religieux bénéficient d’une grande influence et d’un respect inébranlable. Toute parole ou acte jugé offensant à leur égard est généralement mal perçu, et peut provoquer des réactions vives.
Modou Mbacké Bara Dolly et ses alliés espèrent toujours que leurs revendications seront entendues et que justice sera faite. De leur côté, les autorités continuent de maintenir leur position, en mettant en avant la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter toute forme de violence.
L’interdiction de la manifestation prévue aujourd’hui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans cette affaire sensible. Tandis que Modou Mbacké Bara Dolly et ses partisans promettent de continuer la lutte pour obtenir réparation, les autorités semblent vouloir privilégier la stabilité et l’ordre public face à une situation de plus en plus tendue.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Yoro Dia dénonce le non-respect de la parole donnée

L’Assemblée nationale a été dissoute, et les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix critiques, celle de l’ancien ministre et politologue Yoro Dia se distingue. Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye a manqué à la parole donnée en annonçant, malgré des promesses, la dissolution de l’Assemblée sans que le Premier ministre Ousmane Sonko ait fait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) prévue pour le 13 septembre.

« On laisse Sonko violer impunément la Constitution en ne faisant pas sa DPG », a fustigé Yoro Dia, soulignant que cela s’est fait avec la « complicité » du Président, qui semble, selon lui, s’être transformé en « bouclier » pour protéger le Premier ministre.

Yoro Dia a poursuivi en critiquant la manière dont le Président a géré cette situation, affirmant que la dissolution de l’Assemblée nationale représente un sacrifice de la « sacralité de la parole présidentielle » au profit des « petits combats » de ce qu’il appelle. le « guide suprême », en référence à Sonko.

La dissolution de l’Assemblée et l’absence de DPG de Sonko continuent d’alimenter le débat public, soulevant des questions sur le respect des institutions et des promesses politiques dans le pays.

Reddition des comptes : un ancien ministre de Macky Sall rembourse une somme importante pour éviter des poursuites judiciaires

Dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime, un ancien ministre du gouvernement de Macky Sall a accepté de rembourser une importante somme d’argent pour échapper à des poursuites judiciaires. Selon le journal Le Témoin , cet ancien

Cette décision intervient après que plusieurs corps de contrôle tels que la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État (IGE), l’Inspection générale des finances (IGF), l’OFNAC, et la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ont transmis leurs rapports au procureur de la République. Ces documents font état de détournements présumés commis par des personnalités de l’ancien régime.

Dans le cadre de cette opération de « traque des biens mal acquis », le procureur a mandaté la Division des enquêtes criminelles (DIC) et la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour démarrer les enquêtes. Les auditions devraient bientôt commencer afin de faire la lumière sur les accusations portées contre plusieurs dignitaires de l’ancien régime.

Cette démarche marque une étape importante dans la volonté des autorités actuelles de renforcer la transparence et la redevabilité des responsables publics, en veillant à ce que les fonds détournés soient restitués à l’État et que les auteurs soient poursuivis.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

La nomination en conseil des ministres du Mardi 10 Septembre 2024

Le Président de la République a pris la décision suivante :

. Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Interdiction de sortie du territoire : La société civile déplore la démarche des nouvelles autorités

Dans un communiqué, la société civile, attachée aux valeurs de justice, d’équité et de respect des droits et devoirs des citoyens, exprime ses inquiétudes face à certaines pratiques récentes des nouvelles autorités. Bien qu’elle salue toute initiative visant à renforcer l’intégrité des institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques, elle soulève des réserves quant à l’application des mesures restrictives de libertés, comme l’interdiction de voyager.

Ces organisations, au nombre d’une quinzaine, estiment que la reddition des comptes, essentielle à la démocratie et à la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases juridiques claires et transparentes. Elles constatent que certaines interdictions de sortie du territoire sont imposées sans notification préalable, ni décision administrative ou judiciaire, empêchant ainsi les personnes concernées d’exercer un recours légal.

Alioune Tine et ses collègues rappellent que, bien que ces mesures puissent être motivées par des raisons de sécurité publique ou de préservation des intérêts nationaux, elles risquent de saper la confiance dans les institutions et d’affecter les droits fondamentaux des citoyens.

La société civile appelle donc les autorités à veiller à ce que la reddition des comptes se fasse dans le respect strict du cadre légal, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et les droits des personnes concernées. Elle encourage également l’État à adopter une approche prudente, respectueuse de l’État de droit, afin de préserver la cohésion sociale et d’éviter un climat de méfiance ou de suspicion.

« Quand je reçois un CV, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la Santé, Ibrahima Sy

Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, se trouve au cœur d’une vive polémique après la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle il tient des propos jugés discriminatoires.

Dans cette vidéo, le ministre, s’exprimant en Pular, explique qu’il privilégie les candidats membres du parti Pastef lorsqu’il reçoit des CV. Il déclare : « Vous savez, personne ne peut forcer quelqu’un en politique. Le secret, c’est d’avoir une stratégie politique avec une approche qui peut convaincre les gens de nous suivre et de partager notre vision. Mais il ne s’agit pas de placer n’importe qui en avant. J’accorde une importance capitale à cela dans mon ministère. À chaque fois que je reçois un CV, la première chose que je fais, c’est de vérifier si le candidat est de Pastef ou non, car ma priorité va aux membres de Pastef. »

Cette déclaration a suscité une vague de critiques, plusieurs voix dénonçant des pratiques discriminatoires et contraires aux principes de neutralité et de mérite dans le service public.

Amadou Ba rend hommage aux victimes de naufrages et d’accidents de la route et appelle à une prise de responsabilité collective

Lors du lancement officiel du processus de création de son parti politique, ce lundi 9 septembre, Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière élection présidentielle, a tenu à rendre un hommage solennel aux victimes de violences, de naufrages, et d’accidents de la route qui ont endeuillé le pays ces derniers mois.

Dans l’entame de son discours, Amadou Ba a adressé une pensée émue aux familles des victimes, tout en saluant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans ces tragédies. « Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les familles et rendre hommage aux victimes de toutes les violences, mais aussi à celles des naufrages et des accidents de la route », a-t-il déclaré devant un auditoire attentif.

Ce moment de recueillement a aussi servi d’opportunité pour rappeler l’urgence de prendre des mesures fortes et préventives pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Selon Amadou Ba, il incombe non seulement aux autorités, mais également à la société dans son ensemble, de s’engager pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames. Nous devons mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la paix, la sécurité et la sûreté », a-t-il affirmé.

Dans un contexte où les accidents de la route et les naufrages continuent de faire des victimes au Sénégal, Amadou Ba appelle à un sursaut national pour renforcer les dispositifs de sécurité, tout en insistant sur la responsabilité collective face à ces tragédies évitables.

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi créant la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH)

Après plusieurs heures de discussions à l’hémicycle, les députés de l’Assemblée nationale ont unanimement adopté le projet de loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH). Ce texte a été défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

La nouvelle Commission nationale des Droits de l’homme remplace désormais le Comité sénégalais des Droits de l’homme, anciennement dirigé par Amsatou Sow Sidibé. Cette réforme vise à renforcer la protection et la promotion des droits humains au Sénégal, avec une institution nationale plus indépendante et dotée de nouveaux pouvoirs pour traiter des questions relatives aux droits de l’homme.

La création de la CNDH représente une étape importante dans le cadre de l’amélioration des mécanismes de protection des droits humains au Sénégal. La nouvelle commission est appelée à jouer un rôle clé dans le suivi des engagements internationaux du pays en matière de droits de l’homme, tout en ayant la capacité de traiter des plaintes et d’organiser des campagnes de sensibilisation.

Dans la continuité des débats, l’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi n°01/2024 qui autorise le président de la République à ratifier la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière de l’Union africaine, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo. Ce traité vise à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération entre les États africains partageant des frontières communes.

Qualifications CAN 2025 : une victoire difficile des Lions contre le Burundi

Après le match nul frustrant contre le Burkina Faso, les Lions du Sénégal étaient sous pression pour leur déplacement au Malawi, où ils ont affronté le Burundi dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Très attendu après des critiques sur ses choix tactiques, Aliou Cissé, le sélectionneur, a décidé de revoir sa stratégie pour ce match crucial.

Cissé a apporté plusieurs ajustements dans son équipe de départ, en titularisant Formose Mendy au poste de latéral droit et Moussa Niakhaté en défense centrale. De plus, il a modifié son système tactique en abandonnant le 3-5-2, qui n’avait pas porté ses fruits lors du dernier match, pour revenir à un plus traditionnel 4-3-3.

Malgré ces changements, les Lions ont eu du mal à s’imposer sur le terrain lors de la première période. Sadio Mané, leader de l’attaque sénégalaise, et ses coéquipiers peinaient à créer des occasions franches face à une équipe du Burundi bien organisée. Les efforts du Sénégal pour prendre le contrôle du match semblaient vains, et le score restait vierge à la pause.

C’est en seconde période qu’Aliou Cissé a trouvé la solution en faisant entrer en jeu Iliman Ndiaye. Son entrée a immédiatement dynamisé les actions offensives du Sénégal, apportant de la vitesse et de la créativité dans le jeu. Cette vivacité supplémentaire a permis aux Lions de pousser davantage et de se créer quelques occasions.

Le tournant du match est survenu à la 71e minute, lorsque Sadio Mané a obtenu un penalty après une faute dans la surface de réparation burundaise. Ismaila Sarr, en charge du tir, n’a pas tremblé et a transformé tranquillement pour donner l’avantage au Sénégal (0-1). Ce but s’est avéré suffisant pour que les Lions remportent cette rencontre difficile.

Malgré une performance en demi-teinte, le Sénégal a réussi à empocher les trois points, ce qui leur permet de rester bien placés dans leur groupe de qualification. Cette victoire laborieuse avant les 3e et 4e journées, prévues pour le mois prochain, offre un peu de répit à Aliou Cissé et à son équipe, qui devront encore travailler pour trouver la bonne formule afin de garantir leur qualification pour la CAN 2025.

L’avocat Reed Brody s’exprime sur la loi d’amnistie au Sénégal : « elle doit être abrogée »

L’avocat américain Reed Brody, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a vivement critiqué la loi d’amnistie adoptée en mars par l’Assemblée nationale sénégalaise. Cette loi concerne les événements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, et a été introduite par le président Macky Sall, qui dispose d’une majorité parlementaire.

Dans une lettre adressée au collectif des victimes du régime de Macky Sall, Brody qualifie cette législation de « honteuse ». Il affirme que les amnisties peuvent être utiles pour la réconciliation nationale, mais pas lorsqu’elles visent à protéger les agents publics responsables de graves violations des droits humains. Selon lui, cela va à l’encontre des obligations internationales du Sénégal, qui stipulent que les auteurs présumés de tels crimes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables.

Brody considère également que cette loi constitue une trahison des victimes et un obstacle à leur accès à la justice. Il appelle à l’abrogation de la loi par l’Assemblée nationale ou sa révocation par la Cour de justice de la CEDEAO, et demande la conduite d’enquêtes indépendantes sur les actions de l’État durant cette période.

L’avocat a indiqué être prêt à discuter de ces questions avec le collectif des victimes, après avoir été informé de la situation par l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

Tragique accident à Ndiama, commune de Ndangalma : 16 morts et plusieurs blessés graves

ce matin à ndangalma impliquant un bus et un camion.selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires , 16 décès ont été enregistrés et plusieurs blessés graves .la violence de la collision aurait occasionné l’incendie du bus . Les sapeurs pompiers , rapidement intervenus sur les lieux s’affairent à évacuer les blessés vers les structures hospitalières.

Affaire à suivre

Les députés de Benno Bokk Yaakaar annoncent une plainte contre le journal « Yoor Yoor » pour injure et diffamation

Les députés de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont exprimé leur indignation ce matin après avoir découvert des propos qu’ils jugent insultants publiés par le journal « Yoor Yoor ». Ce dernier aurait qualifié les élus de termes offensants, un comportement que les parlementaires considèrent comme une atteinte grave à leur dignité et à celle du peuple sénégalais qu’ils représentent.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a déclaré que de telles accusations sont inacceptables et ne peuvent rester sans réponse. En conséquence, les députés ont décidé de porter l’affaire devant la justice en déposant une plainte pour injure publique et diffamation dès la semaine prochaine.

Cette démarche vise, selon eux, à protéger l’intégrité des institutions sénégalaises et à restaurer leur honneur face à ce qu’ils considèrent comme des attaques injustifiées et indignes d’un média.

Mbour : 276 migrants clandestins interceptés par la Marine nationale

Ce vendredi 6 septembre, les unités navales de la Marine nationale ont intercepté 276 migrants clandestins au large de Mbour. Ces individus tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime, malgré les risques considérables que présente cette traversée périlleuse.

Cette interception fait partie d’une série d’opérations intensifiées pour contrer l’émigration clandestine, un phénomène en constante progression au Sénégal. Les candidats à l’émigration, souvent désespérés par leur situation économique, bravent les dangers de la mer, exposés à des naufrages, aux conditions climatiques défavorables, ainsi qu’aux abus des passeurs.

Ces efforts de la Marine nationale visent non seulement à protéger ces individus des risques mortels de l’océan, mais aussi à lutter contre les réseaux de trafic de migrants qui exploitent la vulnérabilité de ces personnes en quête d’une vie meilleure.

Baaba Maal appelle la diaspora sénégalaise à soutenir le développement des régions

Lors du lancement officiel de la 4e édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » à Ourossogui, le chanteur sénégalais Baaba Maal a lancé un appel vibrant à la diaspora sénégalaise, exhortant ses membres à s’impliquer activement dans le développement des régions du pays. En marge des activités de nettoiement initiées par le gouvernement, l’artiste a souligné l’importance cruciale de l’engagement de la diaspora dans des projets locaux, notamment dans le secteur agricole.

« Il est essentiel que la diaspora sénégalaise s’implique davantage dans les initiatives de développement des régions, en particulier dans le domaine agricole, afin de soutenir les nouvelles autorités dans leur quête d’une véritable souveraineté alimentaire », a déclaré Baaba Maal.

Le leader du groupe « Daande Leñol » a insisté sur le rôle clé que peut jouer la diaspora en améliorant les conditions de vie des populations locales et en créant des opportunités économiques pour les jeunes. Il a rappelé que la diaspora possède des compétences, des ressources financières et des réseaux internationaux, qui peuvent être utilisés pour renforcer les initiatives agricoles et d’autres projets structurants au Sénégal.

Baaba Maal a également salué le programme des Vacances Citoyennes, une initiative qui engage les jeunes dans des activités agricoles et communautaires. Il a souligné que ce programme représente une réponse efficace à l’émigration irrégulière en offrant aux jeunes des perspectives d’emploi et d’engagement dans leur propre pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent lors de la cérémonie, a également salué l’engagement de Baaba Maal. Il a affirmé que la participation d’artistes de renom, tels que Baaba Maal, contribue à sensibiliser les jeunes à l’importance du développement local et à mobiliser la population dans cette dynamique.

Émigration irrégulière : la gendarmerie intercepte 38 candidats à Joal

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la gendarmerie nationale a intensifié ses efforts sur instruction de son Haut Commandement. Grâce à un renforcement du dispositif de surveillance sur le littoral sénégalais, une nouvelle interception a eu lieu à Joal.

Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mbour ont interpellé 38 candidats à l’émigration irrégulière, parmi lesquels trois convoyeurs. D’après des sources rapportées par Seneweb, ces individus sont originaires de plusieurs pays de la sous-région, incluant des ressortissants guinéens, gambiens, nigériens, ainsi que sénégalais.

Les gendarmes ont surpris ces candidats à l’émigration dans une maison située à Joal, où ils attendaient le départ de leur pirogue prévu dans la nuit, vers 03h du matin. Cette intervention rapide s’inscrit dans la volonté des autorités de freiner le phénomène de l’émigration clandestine, qui continue de poser de nombreux défis sécuritaires et humanitaires.

Assemblée nationale : deux plénières cruciales les 9 et 13 septembre 2024

Les députés sénégalais se retrouveront en séances plénières le lundi 9 et le vendredi 13 septembre 2024 pour aborder des dossiers législatifs majeurs. Ces deux journées s’annoncent déterminantes, avec la participation de ministères clés ainsi que la très attendue Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lundi 9 septembre 2024

La journée débutera à 10 heures avec la présentation de projets de loi liés aux droits de l’homme et à la coopération transfrontalière. Voici les principaux points à l’ordre du jour :

  1. Ministère de la Justice
    • Examen du projet de loi n°03/2024 concernant la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte vise à renforcer le rôle de la CNDH, un organe clé dans la promotion et la protection des droits fondamentaux au Sénégal.
  2. Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
    • Examen du projet de loi n°01/2024 autorisant la ratification de la Convention de Niamey.
      Cette convention, adoptée à Malabo en 2014, vise à améliorer la coopération transfrontalière entre les États africains, notamment en matière de sécurité, de commerce et de gestion des ressources.

Vendredi 13 septembre 2024

La séance de vendredi sera consacrée à un événement politique majeur : la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. À partir de 10 heures, ce discours attendu dressera les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Ce sera une occasion pour Sonko de détailler ses priorités et de répondre aux attentes des députés et de la population sur les questions économiques, sociales et institutionnelles.

La presse de Pastef et les dérives médiatiques : entre polémique et irresponsabilité

Cette semaine, la presse sénégalaise, particulièrement celle proche de Pastef, a une fois de plus fait parler d’elle. Elle s’est illustrée non seulement par son absence lors du voyage du président de la République en Chine, préférant contourner la presse traditionnelle, mais aussi en foulant au pied les règles élémentaires du journalisme et de l’éthique. Au cœur de la polémique, deux médias pro-Pastef : Yoor Yoor et Sanslimites, qui ont franchi des limites, relançant le débat sur la déontologie dans le paysage médiatique sénégalais.

Le quotidien Yoor Yoor, dirigé par Serigne Saliou Guèye et réputé proche du Pastef, a provoqué l’indignation cette semaine. Ce journal, qui se veut un support d’opinion, a qualifié les députés de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar de « racaille parlementaire ». Bien que ce média soit clairement engagé et adopte une posture de combat politique, il semble avoir franchi une ligne rouge en ce qui concerne le respect dû aux acteurs politiques et à ses lecteurs. Le terme utilisé pour désigner les parlementaires est perçu comme une injure, ce qui remet en cause le rôle même du journaliste qui est d’informer, d’éduquer et non d’insulter.

La réaction ne s’est pas fait attendre. Benno Bokk Yaakaar a annoncé une plainte la semaine prochaine contre le journal pour ce qu’elle considère comme un dépassement grave des limites. En parallèle, le silence du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie (CORED) est également pointé du doigt. Le non-respect des principes éthiques dans les médias devient une question centrale, surtout lorsqu’il s’agit de contenus aussi polémiques.

L’autre média sous les feux de la rampe cette semaine est Sanslimites, également pro-Pastef, qui a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 millions F CFA pour diffamation à l’encontre de Cheikh Issa Sall. En dépit du verdict rendu par le tribunal, Sanslimites persiste dans ses accusations et maintient fermement sa position. Le média affirme que Cheikh Issa Sall a « payé une certaine presse » pour publier le verdict, cherchant à se dédouaner des poursuites lancées par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Plus surprenant encore, le média a pointé du doigt son propre avocat, accusant Me Abdinar Ndiaye de l’avoir trahi en n’ayant jamais rendu compte de l’affaire avant le procès. Selon Sanslimites, l’avocat aurait même prétendu avoir été malade pendant trois mois, échappant ainsi à tout contact. Une telle réaction laisse perplexe quant à la capacité du média à assumer ses responsabilités et à gérer ses affaires judiciaires de manière professionnelle.

Dans un autre registre, Ngoné Saliou, envoyée spéciale de Sanslimites lors du voyage présidentiel en Chine, a également fait sensation. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on la voit recevoir de l’argent de la part d’une autorité, un geste qualifié de « petit déjeuner ». Ce qui aurait pu passer pour une scène anecdotique est rapidement devenu une source de polémique, la journaliste affichant sans gêne l’argent reçu devant la caméra. Cette attitude, en pleine lumière, montre un abandon total des principes de retenue et d’impartialité attendus des professionnels de l’information.

Les dérives observées dans la presse de Pastef s’inscrivent dans une crise plus générale que connaît le journalisme sénégalais. Le même jour, des journaux dits « classiques » comme Walf Quotidien ou Les Echos se sont également distingués par leur approche particulière. Ces médias ont publié des articles sur le bilan du maire de Dakar, Barthélémy Dias, le qualifiant de « élogieux », une formule qui a laissé sceptique une partie du public. Certains voient dans ces articles une forme déguisée de publicité politique, ce qui renforce la perception d’une presse soumise aux puissants.

De plus, les journaux appartenant à l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla ont été condamnés pour diffamation dans le cadre d’une affaire impliquant Zakiyoulahi, accusé d’avoir escroqué Sylla de 5 milliards de francs CFA. Une nouvelle illustration des excès de certains médias, prêts à sacrifier rigueur et impartialité pour des intérêts financiers ou politiques.

Cette semaine a révélé à quel point le journalisme sénégalais traverse une crise de crédibilité et de professionnalisme. Les injures, le manque de rigueur et le parti pris semblent être devenus monnaie courante dans certains segments de la presse. Pourtant, le rôle des journalistes est crucial dans une démocratie comme celle du Sénégal. Il est donc urgent que les médias et les instances de régulation, comme le CORED, prennent les mesures nécessaires pour redresser la barre.

avec Seneweb

DÉCLARATIONS DANGEREUSES : Badara Gadiaga demande le limogeage de Cheikh Omar Diagne

Après les propos de Cheikh Omar Diagne sur les foyers religieux et le Maroc, pouvant saper la stabilité du Sénégal et fragiliser les relations sénégalo-marocaines, Badara Gadiaga réclame que le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République soit renvoyé.

DPG : De quoi Sonko a-t-il réellement peur ?


Pourquoi le nouveau Premier ministre est-il réfractaire à faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés à l’Assemblée nationale ? Ousmane Sonko, élu depuis bientôt 4 mois, rechigne à décliner la feuille de route du gouvernement.
Cette lenteur traduit, sur le plan politique, une peur de la part de l’actuel chef du gouvernement à faire face à la majorité détenue par la coalition Benno Bokk Yakaar. Ousmane Sonko redoute que ses adversaires lui rendent la monnaie en déposant une motion de censure et en dissolvant le gouvernement.
Le PM est dans une fuite en avant. Il voudrait certainement éviter une motion de censure qui aurait occasionné la démission de son gouvernement. Va-t-on sacrifier la Constitution sur l’autel de ses ambitions personnelles ? En refusant de se soumettre à cette tradition républicaine hautement démocratique le régime Faye ne donne pas l’impression de faire mieux que son prédécesseur dans la défense et le respect des lois de la République.
Surtout que cette même Constitution permet au Président de la République de dissoudre la Constitution au mois de septembre après deux ans d’exercice et organiser au plus tard dans les trois mois qui suivent, de nouvelles élections législatives.
Sonko serait-il entre la morale et le droit ?
Il doit faire sa déclaration de politique générale pour qu’on sache là où il veut mener le pays sur le plan de la Santé. La date du 11 septembre lui permettrait de décliner sa feuille de route sur la Santé, l’Éducation, les Sports, l’Urbanisme, l’Économie, l’Environnement, l’emploi des jeunes, l’Émigration, la vie chère, la bonne gouvernance. Sans oublier le scandale de l’ONAS, du Port avec le licenciement de plusieurs agents.
D’ailleurs, j’ai supplié le Président dy Groupe parlementaire de BBY que l’affaire Sweet Beauty ne soit pas évoquée lors de la DPG, car les murs ont changé de peinture et de couleur. Ousmane sonko ne déshonore pas les jeunes qui ont cru en vous, même si le projet est fantôme et fictif.

Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR

Pape Djibril Fall : « L’Assemblée nationale doit garder son autonomie face à la DPG et aux enjeux de l’heure »

Ce matin, l’honorable député Pape Djibril Fall (PDF) s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la Déclaration de Politique Générale (DPG), la gestion des affaires publiques et la reddition des comptes. Il a insisté sur l’autonomie de l’Assemblée nationale, affirmant qu’aucune autorité, ni le Premier ministre, ni le président de la République, n’a le pouvoir de déterminer la posture du Parlement. « L’Assemblée nationale est un pouvoir autonome, et personne ne peut trancher à sa place », a-t-il martelé, rappelant que la DPG est nécessaire pour déterminer les priorités gouvernementales face aux défis urgents du pays.

Le député a souligné l’importance de la DPG comme outil permettant de faire le point sur les actions futures du gouvernement, particulièrement dans des domaines critiques comme l’émigration clandestine. Il a rappelé que ce fléau, qui a été l’une des raisons du départ de Macky Sall, persiste et que la mer continue de faire des victimes. « Récemment, il a été évoqué des conventions signées avec des pays étrangers pour rapatrier les Sénégalais ayant déjà migré en Europe », a déclaré PDF, tout en regrettant l’absence d’un réel plan de recasement pour les populations déguerpies.

Sur la question des inondations et de l’assainissement, il a également dénoncé l’inaction prolongée des autorités face à certaines localités qui cohabitent avec l’eau tout au long de l’année. « Il est impératif que les autorités trouvent des solutions à ces problèmes », a insisté le parlementaire, ajoutant que seule une DPG pourrait clarifier les intentions du gouvernement en matière de chômage et de développement à court, moyen et long terme.

Sur la reddition des comptes, Pape Djibril Fall a appelé à la prudence et à la séparation stricte des pouvoirs. Il a critiqué le Premier ministre pour ses commentaires répétés sur les dossiers judiciaires, les qualifiant d’interférences susceptibles de politiser les poursuites. « Plus il en parle, plus cela donne aux personnes concernées l’impression que ces dossiers sont politiques », a-t-il averti. Il a appelé à une justice équitable, sans intervention de l’exécutif.

PDF a également soulevé les dossiers emblématiques de l’Aser et de l’Onas, appelant à une justice impartiale et dénonçant ce qu’il perçoit comme une justice à double vitesse. « Cheikh Tidiane Dièye doit être démis de ses fonctions, tout comme Cheikh Dieng. Nous ne voulons plus d’une justice à deux vitesses au Sénégal », a-t-il conclu.

Ces déclarations marquent une nouvelle étape dans le positionnement de Pape Djibril Fall, qui plaide pour une véritable séparation des pouvoirs et pour une gestion plus transparente des affaires publiques dans le pays.

Plainte contre Cheikh Oumar Diagne : Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses compagnons réagissent fermement

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, accompagné de plusieurs autres figures influentes, a déposé une plainte auprès du procureur de Dakar contre Cheikh Oumar Diagne, suite à des déclarations jugées offensantes envers les foyers religieux du Sénégal. Ces propos, qui ont créé une vive polémique, sont considérés comme une atteinte au respect dû aux grandes confréries religieuses du pays.

Pour manifester leur mécontentement, les plaignants ont également introduit une demande d’autorisation auprès de la préfecture de Dakar pour organiser une marche pacifique. Prévue ce vendredi après la prière, la manifestation débutera à partir de la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de la spiritualité mouride à Dakar. Selon les confidences de Serigne Modou Mbacké Bara Dolly à Seneweb, cette mobilisation vise à exiger des actions concrètes contre Cheikh Oumar Diagne.

Par ailleurs, une pétition en ligne, exigeant le limogeage de Cheikh Oumar Diagne de son poste stratégique au sein de la présidence, a déjà recueilli 987 signatures. Ce dernier occupe la fonction de Ministre conseiller, Directeur des moyens généraux de la présidence de la République. Ses détracteurs, dont Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, estiment que ses prises de position répétées, perçues comme irrespectueuses envers les tarikhas, sont incompatibles avec une fonction aussi sensible.

Le dernier incident en date concerne son refus de faciliter l’accueil des hôtes étrangers à l’occasion du Grand Magal, un événement religieux de grande envergure pour la communauté mouride. Ce comportement a accentué les tensions, et son maintien à ce poste, selon les plaignants, risque de compromettre les relations harmonieuses entre les foyers religieux du Sénégal et l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, également Président du mouvement Convergence Taxawu Ndonoy Magg Ni, se dit déterminé à poursuivre cette action jusqu’à l’obtention de la destitution de Cheikh Oumar Diagne, estimant que les foyers religieux méritent un respect sans faille.

Gamou de Tivaouane : Le ministre de l’Intérieur assure une organisation sécurisée et efficace

À l’approche du Gamou de Tivaouane, prévu dans la nuit du 15 au 16 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean Baptiste Tine, a réitéré l’engagement du gouvernement à garantir une organisation optimale de cet important rassemblement religieux. Lors d’une rencontre avec les principaux acteurs impliqués, le ministre a détaillé les mesures mises en place pour répondre aux divers défis logistiques et sécuritaires.

Présidée par le Général Tine, cette réunion a rassemblé des figures religieuses influentes, notamment Serigne Mansour Sy Diamil et Serigne Habib Sy, ainsi que le gouverneur de Thiès et des représentants des services nationaux concernés. Les discussions ont porté sur des sujets essentiels tels que l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation des eaux pluviales et usées, la sécurité des fidèles, et la gestion du transport.

Le ministre a particulièrement insisté sur les mesures de sécurité renforcées que la Police et la Gendarmerie mettront en œuvre pour assurer un déroulement sans encombre du Gamou. Il a également garanti que des dispositifs seront déployés pour prévenir tout incident sur les routes, assurant ainsi un déplacement sécurisé des fidèles.

L’approvisionnement en eau potable et la gestion des infrastructures, deux aspects cruciaux pour cet événement de grande envergure, ont également été abordés. Le Général Tine a assuré que des engagements fermes avaient été pris pour garantir une logistique fluide et efficace.

Le ministre de l’Intérieur a exprimé sa gratitude à Serigne Mansour Sy Diamil, Serigne Habib Sy, ainsi qu’à l’ensemble de la délégation présente, pour leur coopération et leur engagement dans l’organisation de cet événement majeur du calendrier religieux sénalgalais. Il a réaffirmé la détermination de l’État à soutenir activement la réussite du Gamou de Tivaouane, en assurant la sécurité et le bien-être des fidèles.

Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le ministre de la Justice annonce la promulgation officielle

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé ce lundi la promulgation officielle de la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette réforme, attendue de longue date, entre désormais en vigueur et introduit des changements significatifs dans le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

« Je suis en mesure de vous affirmer que le projet de loi organique a été déposé à 18 heures, que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée après avis favorable du Conseil Constitutionnel et reçue le 29 août », a déclaré Ousmane Diagne lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’attente et de spéculations sur la mise en œuvre de cette réforme capitale pour le paysage législatif sénégalais.

La promulgation de cette réforme s’inscrit dans une dynamique de renouveau institutionnel amorcée par le gouvernement, visant à rationaliser le fonctionnement des organes de l’État et à renforcer l’efficacité et la transparence des processus législatifs. Cette révision du règlement intérieur redéfinit les rôles et responsabilités au sein de l’Assemblée nationale, en tenant compte des réalités actuelles et des défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les changements apportés par cette réforme toucheront divers aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment les procédures législatives, la gestion des débats, et les responsabilités des députés. En introduisant ces modifications, le gouvernement entend améliorer la qualité des débats parlementaires, renforcer le contrôle des actions du gouvernement et garantir une meilleure représentation des citoyens au sein de l’institution.

Cette réforme marque également un tournant dans le paysage politique national, en redéfinissant les équilibres au sein des institutions et en répondant aux attentes des citoyens pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. Les réformes institutionnelles comme celle-ci sont essentielles pour accompagner le développement démocratique du pays et assurer que les institutions législatives fonctionnent de manière optimale.

La promulgation de ce nouveau règlement intérieur est perçue comme un signe fort de l’engagement du gouvernement à moderniser les structures étatiques et à renforcer les fondements de la démocratie sénégalaise. Les prochains mois seront décisifs pour observer les effets de cette réforme sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur le processus législatif dans son ensemble.

Dissolution de BBY ? : Macky Sall invite ses militants et alliés à se « projeter dans le temps nouveau de l’action politique »

Va-t-on vers la dissolution ou à une réorganisation-rebaptisation de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Dans une lettre adressée aux relents d’un diagnostic sans complaisance, l’ex Président de la République et leader de cette alliance politique Macky Sall semble adhérer à cette nécessité de changer de fusil d’épaule pour « mieux engager les défis du moment ». « Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », lance-t-il à ses alliés, répondant aux interpellations sur la « pertinence de garder BBY dans sa formule actuelle ».

Beaucoup doutaient de l’authenticité du document. Après vérification, des responsables de la coalition XXL au pouvoir de 2012 à 2024 confirment. Ledakarois plublie in extenso le document :

Mes chers camarades,

Le 24 Mars 2024, le Sénégal a ouvert un nouveau chapitre politique en réalisant la 3ème Alternance de son histoire.

En consacrant ce changement, les Sénégalais ont porté au Pouvoir un nouveau régime. Or, BBY, notre coalition, vit depuis plus de 12 ans au service du pays.

Jamais, alliance politique n’aura tenu autant au Sénégal !

Jamais, elle n’aura gagné autant de batailles politiques, remporté autant de victoires et ce, à toutes les élections, quelles que puissent être leur nature, leur importance et les circonstances dans lesquelles elles se tenaient.

Avec ce changement, s’ouvre maintenant devant nous une nouvelle page politique.

J’entends çà et là cette requête pressante de certains de nos camarades qui nous demandent de nous réexaminer, de nous réorganiser pour mieux engager les défis du moment.

En effet, beaucoup se demandent s’il est encore pertinent de garder BBY dans sa formule actuelle et continuer comme si de rien n’était.

Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique.

Il nous faudra donc, tirant les leçons du verdict des urnes, inventer un cadre plus approprié, adapté et ajusté à nos impératifs de l’heure.

Mes chers camarades,

Benno fut une belle aventure qui, au-delà de la politique, a tissé entre nous des liens fraternels et d’amitié très forts.

Incontestablement, elle sera inscrite au fronton des plus grandes œuvres politiques du Sénégal et nous devons en être fiers !

C’est pourquoi et en cela, je tiens à remercier du fond du cœur, tous ceux-là qui nous ont fait l’honneur et l’insigne privilège de ce compagnonnage historique.

Je tiens surtout à exprimer ma sincère gratitude aux leaders, chefs de parti, de coalition et de mouvement pour la confiance, jamais démentie, dont ils m’ont investie pendant ces longues années, avec une mention particulière aux femmes, à nos cadres, aux jeunes, à la vivante Diaspora du Sénégal, aux sages, à nos vaillants militants, aux organisations sociales, ainsi qu’à toutes les forces vives qui ont fait vivre et prospérer Benno.

Au Président Moustapha Niasse, je voudrais redire ma profonde reconnaissance pour avoir dirigé nos instances (Conférence des Leaders et SEPE) pendant que mes obligations m’ont mobilisé autrement et ailleurs.

À vous tous, comme à chacun d’entre vous, je redis mon amitié et ma fierté d’avoir été avec vous au service de notre pays et de son grand peuple.

Dakar, 02 Septembre 2024

Macky Sall

LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : Un nouveau front ouvert contre le duo Diomaye-Sonko …

Ce dimanche, un nouveau parti politique a été lancé sur la scène politique sénégalaise : le Mouvement R-LES RÉPUBLICAINS. Fondé par Mouhamadou Moustapha Mané, ce parti se positionne clairement dans l’opposition, en réponse à ce qu’il considère comme des échecs du président du parti Pastef, Ousmane Sonko.

Lors de la déclaration officielle, Mané a exprimé sa déception face à la gestion du pays par Sonko, notamment concernant l’émigration clandestine, qui continue de pousser de nombreux jeunes Sénégalais à risquer leur vie. Il accuse Sonko de n’avoir pas tenu ses promesses électorales et d’avoir déçu une grande partie de la jeunesse sénégalaise.
Mané a adressé une lettre ouverte à Ousmane Sonko, qui est également Premier ministre, pour exprimer son désaccord. Il a fermement décliné l’invitation de Sonko à participer à des rassemblements populaires qu’il qualifie de « gatssa gatssa, » en référence aux réunions politiques souvent animées par des discours passionnés. Selon Mané, cette approche n’apporte rien de constructif et ne répond pas aux besoins réels du peuple sénégalais.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS critique sévèrement l’attitude de Sonko, qu’il accuse de favoriser un climat de désordre plutôt que de s’attaquer aux véritables défis du pays. Mané rappelle que le Sénégal est une nation de paix, où les valeurs de respect, de dialogue, et de raison doivent prédominer. Il rejette toute forme de violence et refuse de voir la société sénégalaise sombrer dans la médiocrité.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS a également soulevé plusieurs questions critiques à l’attention du président Sonko et de son gouvernement. Parmi ces préoccupations figurent le retard dans la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre, la gestion de la sécurité nationale, et les réformes économiques en cours.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS s’interroge également sur la gestion des finances publiques, notamment les emprunts massifs effectués par l’État malgré un déficit budgétaire déjà préoccupant. Ils demandent des éclaircissements sur les mesures prises pour résoudre les scandales de corruption qui ont marqué la vie politique sénégalaise ces dernières années.
Ce nouveau parti appelle à une gestion plus transparente et à une véritable prise en compte des besoins des citoyens. Ils espèrent obtenir des réponses du gouvernement dans les plus brefs délais, tout en se préparant à jouer le rôle d’une opposition vigilante et constructive.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS se veut une force politique distincte, qui propose des solutions pragmatiques et rejette toute forme de radicalisation. Ils se présentent comme une alternative crédible, déterminée à défendre les intérêts du peuple sénégalais avec responsabilité et rigueur.


Fatoumata BA

OPÉRATION DE RATISSAGE : La Police nationale interpelle 424 malfaiteurs

Dans un contexte marqué par une montée inquiétante de la criminalité, la Direction de la Sécurité publique (DSP) de la Police nationale a mené une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national. Cette initiative, qui a mobilisé les forces de police dans les zones considérées comme criminogènes, visait à renforcer la sécurité et à réduire le sentiment d’insécurité qui gagne les populations.

L’opération, qui s’est déroulée dans la nuit du samedi au dimanche, a permis aux forces de l’ordre de procéder à l’interpellation de 424 individus pour divers délits. Parmi eux, 96 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, un comportement qui, en plus d’être illégal, constitue un facteur aggravant d’autres types de délits. Par ailleurs, 17 autres individus ont été interpellés pour nécessités d’enquête, suggérant leur implication potentielle dans des affaires en cours ou dans des activités suspectes.
La lutte contre la drogue a également été au cœur de cette opération, avec l’arrestation de huit personnes pour détention et usage de chanvre indien, tandis que deux autres individus ont été appréhendés pour offre et cession de cette même substance. Deux autres individus ont été arrêtés pour détention de haschich, renforçant ainsi la vigilance des autorités face à la circulation de drogues sur le territoire. En outre, quatre personnes ont été interpellées pour usage de produit cellulosique, un fléau qui commence à prendre de l’ampleur dans certaines régions.
La liste des interpellations ne s’arrête pas là. Un individu a été arrêté pour destruction de biens appartenant à autrui, un autre pour violence à ascendant, et trois personnes pour coups et blessures volontaires, des délits qui témoignent de la violence qui gangrène certains foyers et quartiers. Deux autres personnes ont été interpellées pour conduite en état d’ébriété, un comportement irresponsable qui met en danger la vie des usagers de la route. De plus, deux individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, une infraction qui révèle l’organisation croissante des réseaux criminels. Un autre individu a été appréhendé pour vol en réunion, un acte qui implique la complicité d’autres personnes, et un dernier pour vol avec violence.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
Cette opération de grande envergure témoigne de la détermination des forces de l’ordre à rétablir l’ordre et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire. Cependant, elle met également en lumière l’ampleur du défi que représentent les diverses formes de criminalité et de délinquance qui continuent de proliférer. La mobilisation des forces de police et l’intensification des opérations de sécurisation semblent être les seules réponses possibles face à cette recrudescence de la criminalité, en attendant des solutions plus durables sur le plan social et économique.

Thierno Bocoum dénonce la convocation de l’Assemblée par Diomaye Faye : « C’est une stratégie politique de bas étage »

Pour Thierno Bocoum, la convocation de l’Assemblée nationale en session extraordinaire par le président Bassirou Diomaye Faye cache un dessein peu reluisant.

Si l’objectif officiel est de discuter et de voter la suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE), le leader de AGIR pense plutôt que le chef de l’Etat souhaite légitimer la dissolution de l’Assemblée nationale, si la majorité vote « non ». Voici l’intégralité de sa publication. 
« Session extraordinaire convoquée par le Président de la République : une démarche qui frise l’enfantillage
La suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE) hautement souhaité est envisagée par le Président de la République dans le contexte actuel en décidant de convoquer l’Assemblée nationale en session extraordinaire, ce jeudi 29 août 2024.
Chercher à introduire une réforme constitutionnelle tout en étant sûr de ne pas avoir la majorité requise si les divergences sur la question évoquée sont assumées, est une triste manière de jouer aux enfantillages avec les institutions de la République et d’exposer une stratégie politicienne de bas étage.
Le but : compter sur le rejet de la loi pour mieux se positionner dans l’optique d’une dissolution prochaine de l’Assemblee nationale.
RI DI CU LE  !
Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas alors introduire les autres réformes constitutionnelles envisagées et ainsi faire d’une pierre plusieurs coups ?
Les réformes attendues ne manquent pas et pouvaient être introduites dès leur arrivée au pouvoir, sans perdre du temps, si l’idée de tout soumettre à l’Assemblee nationale actuelle était une option sérieuse.
La République pouvait se passer de ce jeu de dupe à l’heure où de nombreuses attentes des populations demeurent sans suite.
À la place de la politique politicienne qui ne cesse d’occuper une place prépondérante dans la gestion de l’Etat, l’article 63 aurait pu servir à convoquer l’Assemblée nationale en session extraordinaire pour les besoins de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.
L’urgence c’est de décliner une vision claire aux sénégalais qui se perdent face à la cacophonie d’un pilotage à vue adopté en principe de gouvernance.
Si la volonté de réduire le train de vie de l’Etat était sérieuse, cela devait commencer par la suppression des agences reconduites et qui servent aujourd’hui à caser une clientèle politique.
Le décret de répartition des services de l’Etat aurait pu rationaliser les dépenses et réduire considérablement le train de vie de l’Etat en attendant qu’une loi intervienne pour les réformes constitutionnelles, dans le cadre d’une Assemblée nationale nouvellement composée.
Nous rappelons au Président de la République, dans son envie soudaine de prendre des initiatives, que l’article 63 peut aussi permettre de convoquer une session extraordinaire afin d’introduire un projet d’abrogation de la loi d’amnistie sur les récentes émeutes au Sénégal.Plus de 80 personnes ont été tuées et leurs familles réclament encore justice.Que les responsabilités soient situées et que justice soit faite.
Thierno BocoumPrésident AGIR »

Drame à Thioubalel Nabadji : cinq disparus après le chavirement d’une pirogue

Un drame s’est produit lundi à Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol, dans la région de Matam. Cinq personnes sont portées disparues après le chavirement d’une pirogue sur un bras du fleuve Sénégal, selon les informations rapportées par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), citant une source sécuritaire.

L’accident a eu lieu alors que la pirogue transportait plusieurs personnes sur le fleuve Sénégal. Parmi les passagers, deux ont réussi à rejoindre la rive après le chavirement, échappant ainsi à une issue fatale. Cependant, les autres passagers, tous originaires de la commune de Nabadji Civol, n’ont pas eu la même chance. Le choc de l’embarcation contre une poutre d’un pont en construction serait à l’origine de cet incident tragique.

Suite à l’accident, un détachement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, assisté par des pêcheurs locaux, s’est immédiatement mobilisé pour lancer des opérations de recherche. Ces efforts visent à retrouver les cinq jeunes portés disparus, dans l’espoir de les secourir ou de récupérer leurs corps. Les autorités locales et les proches des victimes suivent de près les opérations, tandis que la communauté reste sous le choc de cette tragédie.

Selon les témoignages des survivants, la pirogue aurait heurté une poutre du pont en construction, un ouvrage crucial pour relier Nabadji Civol, le chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji. Ce projet d’infrastructure, bien que vital pour la région, est désormais au cœur de questions concernant la sécurité des voies navigables locales et la prévention des accidents de ce type.

Cet accident met en lumière les risques associés à la navigation sur les fleuves, notamment lorsque des travaux d’infrastructure sont en cours. Les autorités locales pourraient être amenées à prendre des mesures pour assurer une meilleure sécurité autour des zones de construction, afin d’éviter de tels drames à l’avenir.

En attendant, les habitants de Nabadji Civol et des environs prient pour le retour des disparus et espèrent que les opérations de recherche aboutiront rapidement. Le chavirement de cette pirogue est un rappel tragique de la fragilité de la vie et de l’importance de la vigilance sur les cours d’eau, particulièrement dans des contextes où les infrastructures locales sont en développement.

Une nouvelle drogue synthétique envahit les plages : « pète ton crâne » et « buddha blue » inquiètent les autorités

Alors que les grandes vacances battent leur plein, les plages et les lieux de loisirs deviennent des espaces de prédilection pour les jeunes. Mais cette période estivale s’accompagne d’une préoccupation croissante : la consommation alarmante de drogues, en particulier de nouvelles substances synthétiques dangereuses, dont « Pète ton crâne » (PTC) et « Buddha Blue ». La Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab) tire la sonnette d’alarme et appelle à une intervention rapide des autorités pour contrer cette menace.

Selon un communiqué de la Listab, ces drogues sont de plus en plus présentes sur les plages et dans les restaurants, lieux où les jeunes se rassemblent pour se détendre et profiter de leurs vacances. Les produits du tabac, tels que la chicha et les cigarettes électroniques, servent de véhicules pour la consommation de ces substances nocives. Ces dispositifs, initialement conçus pour inhaler de la nicotine, sont désormais utilisés pour consommer des drogues plus puissantes, comme le chanvre indien en format liquide, la cocaïne, et des drogues de synthèse telles que « Pète ton crâne » et « Buddha Blue ».

Le « Buddha Blue » ou PTC, surnommé « Pète ton crâne », est une drogue de synthèse qui connaît une popularité inquiétante parmi les jeunes. Vendue sous forme de liquide à inhaler dans les cigarettes électroniques, cette substance provoque des effets rapides et souvent violents, qui varient d’une personne à l’autre. Le risque d’overdose est bien réel, et les conséquences peuvent être fatales. La Listab souligne que cette drogue est responsable d’une augmentation significative de la violence chez les jeunes de moins de 30 ans, entraînant des agressions et même des meurtres presque quotidiens.

La situation est d’autant plus préoccupante que l’industrie du tabac et des drogues cible délibérément les jeunes, cherchant à créer une nouvelle génération de personnes dépendantes. Cette stratégie de marché, combinée à l’accessibilité croissante de ces substances, pose un grave danger pour la santé publique.

La Listab exprime également son inquiétude face à la lenteur de la mise en œuvre du nouveau projet de loi visant à interdire la consommation de ces produits nocifs. Bien que ce projet de loi ait été adopté en décembre dernier par le Secrétariat général du gouvernement, il n’a toujours pas été présenté en Conseil des ministres. Ce retard risque d’aggraver la situation et de compliquer les efforts pour freiner la consommation croissante de ces substances dangereuses.

L’organisation appelle les nouvelles autorités à faire de la lutte contre le tabagisme et la consommation de drogues une priorité absolue. Une action rapide et décisive est nécessaire pour protéger la jeunesse et endiguer la propagation de ces substances toxiques. Alors que les plages continuent d’attirer des foules de jeunes en quête de détente, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir leur sécurité et leur bien-être.

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

La commune de Kidira, située dans l’est du Sénégal, est confrontée à une situation critique après le débordement de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal. Ce samedi, les eaux ont envahi plusieurs quartiers et champs, causant des dégâts considérables et perturbant la vie des habitants.

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

Selon Mamadou Fadé, secrétaire municipal de Kidira, les quartiers de Pont, Allahina et Diboli sont particulièrement touchés, avec des maisons complètement submergées par les eaux. La circulation des véhicules a été bloquée sur une partie de la route nationale reliant Tambacounda à Kidira, aggravant les difficultés pour les résidents.

Les champs situés le long des berges de la Falémé n’ont pas été épargnés. Les cultures de maïs et de piment ont été détruites, emportées par les flots. Les commerçants des quartiers impactés ont rapidement entrepris des opérations de pompage pour sauver leurs marchandises stockées dans des magasins.

Le plan d’eau du fleuve Sénégal a atteint, ce samedi à 11 h 30, la cote d’alerte de 10 mètres à la station hydrologique de Bakel, entraînant des risques élevés d’inondation dans cette partie de la vallée du fleuve. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis un avertissement, appelant les populations riveraines à la vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se protéger des éventuels dégâts.

En parallèle, le ministère assure un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie, à travers les stations hydrométriques installées pour surveiller les niveaux d’eau et prévenir les inondations.

La situation reste préoccupante à Kidira, où les habitants attendent des mesures d’urgence pour faire face à cette catastrophe naturelle et protéger leurs biens et leurs vies.

Grand Magal : 16 décès, dont 13 causés par des accidents de la route

Au lendemain du Grand Magal de Touba, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a dressé un bilan tragique des événements. Selon les chiffres officiels, 16 personnes ont perdu la vie, dont 13 dans des accidents de la circulation.

Les sapeurs-pompiers ont été fortement sollicités tout au long de cette période. Au total, le détachement de la BNSP a effectué 465 interventions de toute nature, touchant 840 victimes, dont 16 n’ont pas survécu. Parmi ces interventions, 225 étaient liées à des accidents de la route, responsables de 600 victimes et 13 décès.

Ces chiffres soulignent une fois de plus les défis liés à la gestion des déplacements massifs lors de cet événement religieux majeur. La sécurité routière reste un enjeu crucial, notamment pendant les périodes de forte affluence comme celle du Magal. Les autorités appellent à une vigilance accrue pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Meurtre d’Aziz Davala : Trois personnes placées en garde à vue à la DIC

L’enquête sur le double meurtre d’Aziz Davala et de son neveu Waly progresse rapidement. Depuis que la Division des Investigations Criminelles (DIC) a pris en charge le dossier, plusieurs individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Selon des sources proches du dossier, trois personnes sont actuellement détenues par la DIC, tandis que les auditions se poursuivent.

Malgré l’arrestation du principal suspect, Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, les enquêteurs continuent de creuser pour identifier et appréhender tous les complices potentiels. Des arrestations supplémentaires pourraient intervenir prochainement.

L’affaire reste en cours, et les autorités semblent déterminées à faire toute la lumière sur ce crime odieux qui a choqué la communauté. Nous continuerons de suivre de près les développements de cette enquête.

Magal de Touba 2024 : Serigne Bassirou Abdou Khadre loue les efforts du gouvernement pour une organisation réussie

La 130e édition du Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants au Sénégal, a été marquée par un discours significatif de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Lors de la cérémonie officielle, Serigne Bassirou Abdou Khadre a salué les efforts du gouvernement pour assurer une organisation efficace et harmonieuse de ce grand rassemblement.

Dans son allocution, Serigne Bassirou a rappelé l’importance historique et spirituelle du Magal, qu’il a qualifié de « symbole de victoire » pour l’homme noir et pour le Sénégal. Il a souligné que cette commémoration annuelle est non seulement un hommage à la résilience et à la foi inébranlable de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme, mais aussi une occasion de renforcer l’unité, la solidarité, et la spiritualité au sein de la communauté mouride.

Le porte-parole a également rappelé les bienfaits et les bénédictions accordés à Cheikh Ahmadou Bamba après ses sept années d’exil au Gabon, un épisode clé dans l’histoire du Mouridisme. Il a exhorté les disciples à s’inspirer des enseignements et de l’exemple de Cheikh Ahmadou Bamba dans leur vie quotidienne, soulignant l’importance de la piété, de la persévérance, et du service à la communauté.

Serigne Bassirou Abdou Khadre n’a pas manqué de mentionner les efforts considérables déployés par le gouvernement sénégalais pour garantir la réussite de cette 130e édition du Magal. Il a exprimé la reconnaissance du Khalife général des Mourides envers les autorités pour les mesures prises, notamment en matière de sécurité, de transport, et de santé, qui ont contribué à un déroulement serein de l’événement.

Ce Magal, célébré sous le signe de la dévotion et du recueillement, a une nouvelle fois réuni des millions de fidèles venus de toutes les régions du Sénégal et de la diaspora pour honorer la mémoire de Cheikh Ahmadou Bamba et renouveler leur engagement spirituel. L’organisation sans faille de cette édition renforce ainsi la portée de cet événement, qui demeure un pilier de la foi et de la culture sénégalaises.

Sécurisation du parc national Niokolo Koba : l’armée en première ligne

Depuis le 18 août, l’armée, la gendarmerie et les services des parcs nationaux ont lancé une opération de sécurisation au parc national Niokolo Koba, une des plus importantes réserves naturelles du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre le braconnage, la déforestation et l’orpaillage clandestin, qui menacent la biodiversité et l’intégrité de ce patrimoine naturel.

Les patrouilles mixtes mobilisées sur le terrain sont une réponse aux activités illégales qui prolifèrent dans la région, mettant en danger des espèces protégées et dégradant l’environnement. En collaborant étroitement, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les agents des parcs nationaux entendent dissuader les contrevenants et assurer une protection efficace de la faune et de la flore du parc.

L’opération, qui s’inscrit dans une stratégie de long terme, témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à préserver ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le parc national Niokolo Koba, couvrant une superficie de plus de 900 000 hectares, abrite une diversité exceptionnelle d’espèces animales et végétales, dont certaines sont en voie d’extinction.

Les efforts conjoints des forces armées et des gardes forestiers devraient permettre de réduire considérablement les activités illicites dans la région, tout en sensibilisant les populations locales à l’importance de la préservation de cet écosystème unique.

CONTRE LE SCANDALE A L’ONAS : La coalition « Na Lér » remercie les Sénégalais pour leur soutien massif à la pétition

Le comité d’initiative de la coalition Na Lér a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la pétition lancée le 21 août 2024. Cette pétition, qui visait initialement 50 000 signatures, a largement dépassé cet objectif en enregistrant 73 780 signatures en seulement trois jours, se clôturant le 24 août.

Cette mobilisation est un signe fort de la maturité et de la détermination du peuple sénégalais à protéger les ressources limitées du pays en exigeant une gestion transparente. Malgré le succès de la pétition, de nombreux compatriotes continuent de manifester leur désir de voir une deuxième liste ouverte, témoignant de l’engagement continu de la population.

La coalition Na Lér appelle à maintenir la vigilance et la mobilisation pour atteindre les objectifs fixés, à savoir :

  1. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les allégations de mauvaise gestion.
  2. La démission du ministre accusé, M. Cheikh Tidiane Dieye, afin qu’il ne gêne pas le Président de la République et facilite le travail de l’Assemblée nationale.

La coalition reste déterminée à poursuivre ses actions pour garantir la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal.

Signer la pétition : https://chng.it/THZZNnkqwH

Magal de Touba 2024 : le transport ferroviaire plébiscité par les pèlerins

À l’occasion du Magal de Touba 2024, le transport ferroviaire s’est imposé comme une option privilégiée pour de nombreux fidèles. Chaque jour, trois rames de train, chacune d’une capacité de 240 places, ont été mises à disposition des voyageurs partant de Diamniadio et Thiès, offrant une alternative sécurisée et confortable aux routes encombrées.

À la gare de Thiès, l’excitation est palpable. Les pèlerins, impatients de rejoindre la ville sainte de Touba, se pressent pour embarquer. Cette année, le train a su attirer un grand nombre de fidèles, séduits par le confort et la convivialité qu’il propose.

Bineta Niang, une fidèle habituée du Magal, explique : « L’année dernière, j’ai voyagé en train pour Touba et cette année, je fais de même. Je préfère le train à la voiture pour sa sécurité et son confort. » Pour Ndéné Hann, l’expérience du voyage en train est avant tout familiale. « Nous sommes des mourides fervents, et nous aimons voyager en famille pour aller à Touba. Le train nous permet de le faire dans de bonnes conditions et dans une ambiance agréable », partage-t-il.

Le chef de gare de Touba, Abdoulaye Sène, a annoncé que 4 728 passagers avaient été transportés en seulement 48 heures, un chiffre qui témoigne de l’affluence record sur la ligne ferroviaire Diamniadio-Thiès-Diourbel. Face à cette forte demande, des trains supplémentaires ont été ajoutés, portant le nombre de trajets à 20 aller-retours en une journée.

Ce renforcement du dispositif vise à désengorger les routes habituellement saturées pendant le Magal, tout en offrant aux pèlerins une alternative fiable et confortable. Le succès de cette initiative montre l’efficacité de la coordination entre les différentes parties prenantes, et l’engagement des autorités à faciliter le déplacement des fidèles vers Touba.

Le train, alliant tradition et modernité, s’impose de nouveau comme le moyen de transport privilégié des pèlerins en route vers la ville sainte, un voyage empreint de spiritualité et de convivialité.

Accident de Khourou Mbacké : Le bilan d’alourdit avec un dixième décès

Le bilan du tragique accident survenu la semaine dernière sur la route de Ndoulo, précisément à Khourou Mbacké, continue de s’alourdir. Alors que la communauté mouride célèbre le Grand Magal de Touba ce vendredi, une des victimes de cet accident a succombé à ses blessures après huit jours de lutte acharnée pour sa survie.

Aïda Thiam, âgée de 82 ans, est décédée dans l’après-midi à l’hôpital régional Heinrich Lubke de Diourbel, où elle était hospitalisée depuis l’accident. Ce décès porte à dix le nombre total de victimes ayant perdu la vie à la suite de ce drame.

Pour rappel, Aïda Thiam avait également perdu sa belle-sœur, Koty Thiam, lors de ce même accident tragique. Ce double deuil enfonce davantage la douleur des familles touchées, en ce jour pourtant censé être marqué par la ferveur religieuse.

Double meurtre de « Aziz Dabala » et de son neveu : Objets suspects découverts sur les lieux

Le double meurtre d’Aziz Dabala et de son neveu continue de secouer la communauté, mais selon des informations recueillies par le journal Le Témoin, l’enquête pourrait bientôt connaître une avancée significative. Les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), qui ont repris le dossier de leurs collègues de Pikine, disposent désormais de plusieurs indices prometteurs et d’éléments clés qui pourraient conduire à l’identification des coupables.

Selon le journal Les Échos, les objets trouvés sur les lieux du crime sont particulièrement intrigants. Parmi eux, un résidu de chanvre indien, un grand couteau, un tournevis, et un téléphone ordinaire. Ces objets pourraient fournir des pistes essentielles pour remonter jusqu’à l’auteur ou les auteurs de cet acte odieux. Le Témoin ajoute que les comptes Wave des victimes ont été vidés peu après le drame, un détail qui pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de l’affaire.

L’appartement où a eu lieu le crime a été découvert dans un état de désordre total. D’après le journal, la télévision a été endommagée, la table basse en verre brisée en morceaux, et les meubles renversés. Des traces de sang ont également été retrouvées dans le couloir et sur les murs, comme le rapporte Libération.

Ces éléments matériels recueillis sur la scène du crime, combinés aux indices financiers, pourraient permettre aux enquêteurs de faire la lumière sur ce double homicide et de traduire les responsables en justice.

TRIBUNE  DU WEEK-END Par Abdoul Aziz DIOP : L’eau expliquée au président Diomaye

En visite de courtoisie à Touba, en prélude au Grand Magal commémorant le départ en exil de Khadimou Rassoul Cheikh Ahmadou Bamba, le président Bassirou D. D. Faye dit faire de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement de la ville sainte un problème personnel qu’il s’engage à résoudre. Énième pari herculéen ou engagement mûri plus qu’il ne l’a été par ses prédécesseurs et tous les ministres dont le portefeuille n’a rien d’une sinécure pour quiconque s’intéresse vraiment au liquide tout aussi précieux qu’indomptable ? Quoiqu’il en soit, Titan s’y prendrait autrement en commençant par se faire raconter l’eau avant d’en assurer la disponibilité en quantité suffisante dans les agglomérations où le manque est inimaginable et où le déficit hypothèque le satisfecit derrière lequel courent tous les gouvernements du dévoué pays de la Téranga depuis qu’on les forme et les remanie.

L’eau pour ceux qui ne la connaissent pas

Ne représentant que «2,5 % de l’eau sur Terre», l’eau douce est composée de glaces polaires pour les deux tiers et d’eau de pluie pour un tiers, soit 110 000 milliards de m3. Mais seulement 12 500 milliards de m3 d’eau de pluie sont accessibles dans le monde. Les spécialistes, soutenant que ce volume d’eau accessible est globalement suffisant, constatent, impuissants, que la ressource est mal répartie sur la surface du globe. Pendant que l’Australie – pays n’abritant que 1 % de la population mondiale – possède à elle seule 5 % des réserves d’eau douce, le Moyen-Orient doit, lui, se contenter de l’inversion des chiffres mentionnés. Cette disparité fait non seulement de l’eau un enjeu commercial mais aussi un objet de conflits entre Etats. Au sein de l’Unesco, les travaux menés par la Division des sciences de l’eau visent la «compilation scrupuleuse des données existantes en matière d’usage de l’eau dans le principal but de prévenir les conflits possibles dans le futur, notamment au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Inde pour le partage de la ressource». Mais plus encore que sa répartition inégale, la qualité de l’eau – partout polluée par les activités humaines – est devenue un problème crucial. Rien que le maintien du taux d’équipement en eau potable dans le monde nécessite plus de 200 milliards de dollars par an. Devant l’urgence, une nouvelle culture de l’eau émerge d’une prise de conscience quasi universelle qui permet de comparer une directive européenne à un passage d’un texte de loi sénégalais portant Code de l’environnement. Là où des pays riches conviennent que «l’eau n’est pas un bien marchand comme les autres, mais un patrimoine qu’il faut protéger, défendre et traiter comme tel», le législateur sénégalais énonce que les eaux superficielles, les eaux souterraines et les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales «constituent un bien public, une ressource de l’environnement dont la protection est soumise, entre autres, aux dispositions de la loi» réprimant tout fait susceptible de provoquer ou d’accroître la dégradation des eaux en modifiant leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques». Évidemment le «signal politique fort» ne suffit pas à doter le Sénégal de moyens techniques et financiers suffisants lui permettant de minimiser l’impact de son évolution socio-économique sur la qualité de l’eau qui, comme chacun le sait, est vecteur de maladies lorsqu’elle n’est pas potable. C’est qu’en 46 ans la population urbaine du Sénégal s’est accrue de 82 %, passant de 23 % de la population totale en 1960 à 42,3 % en 2006. En 2020, le nombre d’habitants de l’agglomération dakaroise avoisinait les 5 millions d’habitants projetés. On connaît l’explosion de la consommation d’eau domestique dans la capitale sénégalaise conjuguée à l’accroissement des usages de l’eau par l’industrie.
On imagine aussi les ennuis de santé auxquels feront face des populations (toujours plus nombreuses) consommatrices d’eau de piètre qualité du fait de l’inefficacité des traitements chimiques, toujours incapables de débarrasser l’eau de bactéries et de kystes vecteurs de maladies parfois graves.
«Dernières arrivées sur le marché (du traitement des eaux destinées à la consommation), les membranes d’ultrafiltration permettent de filtrer l’eau à travers des pores d’environ 0,01 micromètre» qui rendent l’eau portable. Mais les usines de traitement par membranes sont si chères qu’on en compte qu’un peu plus de 80 dans le monde. La désalinisation (tentante pour tout profane) de l’eau de mer est aussi une solution coûteuse à laquelle seuls des pays riches peuvent recourir. Forts de leur rente pétrolière, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis sont les principaux acheteurs [des] technologies de distillation ou d’utilisation de membranes pour changer l’eau salée en eau potable., informe le magazine Science &Vie daté du mois de septembre 2002.

Explorer les solutions locales

De véritables préoccupations de santé publique astreignent donc un pays comme le nôtre à explorer «la piste de technologies mieux adaptées» pour traiter les eaux Mais en attendant que nos chercheurs se mobilisent pour élaborer des solutions performantes et peu onéreuses, des solutions locales existent presque partout où les consommateurs sont prêts à payer l’eau qu’ils boivent. Dans la commune de Fatick, l’approvisionnement en eau des ménages auprès de revendeurs est une expérience intéressante. Le progrès dans ce domaine «consiste à organiser le service des revendeurs en abaissant les coûts grâce à la fourniture d’une eau [potable] bon marché». «Passée de 200 000 habitants à plus d’un million en moins de cinquante ans, Ouagadougou, la capitale du Burkina, a prouvé qu’il était possible de fournir l’eau potable et d’assurer un service d’assainissement à un coût raisonnable. (…) Des bornes fontaines – gérées par des particuliers sélectionnés (…) – desservait, [en 2002 déjà] 40 % de la population». Des camionneurs sélectionnés permettaient déjà de couvrir à la date indiquée 20 % des besoins en eau potable. L’expérience a permis d’établir définitivement que les projets sociaux les plus réussis sont ceux dont les porteurs respectent l’organisation économique et sociale des bénéficiaires. Ce constat épouse parfaitement les contours d’une transdiscipline de l’environnement, qui se traduit par des interactions horizontales et verticales entre les sciences exactes, les sciences appliquées, la planification et la prise de décision au profit des populations.

L’eau que nous buvons a d’abord été un projet social. Il nous faut donc la traiter comme tel en tenant compte des précisions faites plus haut et dont il est peu probable que le président Faye se soit assez bien imprégné en s’engageant comme il l’a fait à Touba sans avoir été au contact des habitants de la ville sainte autrement qu’à la distance – la même depuis le 24 mars 2024 – plutôt inadaptée pour la satisfaction de besoins aussi vitaux que la consommation d’eau potable et l’assainissement.


A.A.DIOP

MAGAL TOUBA / COUACS DANS LE TRANSPORT DES PÈLERINS : Une hausse inquiétante des prix du transport à Kaolack

Alors que des millions de pèlerins se préparent à célébrer le Magal de Touba 2024, marquant l’anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, une flambée des prix du transport à Kaolack suscite la colère et l’inquiétude des fidèles. Prévue pour ce vendredi 23 août 2024, cette édition du Magal voit les tarifs de transport entre Kaolack et Touba s’envoler, laissant les voyageurs désemparés.

À quelques heures de la célébration, les transporteurs de Kaolack semblent avoir profité de l’afflux massif de pèlerins pour augmenter considérablement les tarifs. Dans des lieux de départs comme « Pencum Serigne Bassirou », les prix ont subi une hausse spectaculaire. Les billets de bus, qui coûtaient auparavant 3 000 FCFA, sont désormais vendus à 5 000 FCFA. Pour les véhicules de type 7 places, les tarifs sont passés de 4 000 FCFA à 7 000 FCFA, tandis que les cars et mini-cars ont vu leurs prix grimper de 2 000 FCFA à 5 000 FCFA.
Cette situation a provoqué une vague de mécontentement parmi les pèlerins, qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme une exploitation injuste. Ousmane Seck, un fidèle en partance pour Touba, exprime sa frustration : « Le constat est le même chaque veille de Magal. Les chauffeurs doivent revoir leur manière de faire et arrêter de profiter de telles occasions, car ce n’est pas normal. »
Fatou Diop, également bloquée à Kaolack, partage le même sentiment. « Je suis ici depuis ce matin, mais je n’arrive pas à rallier Touba à cause de la hausse des prix. Cette mauvaise attitude des chauffeurs envers les passagers m’étonne vraiment. Ils ont augmenté les prix et refusent catégoriquement les négociations », regrette-t-elle, appelant l’État à intervenir.
Les pèlerins, en particulier ceux venant de régions éloignées, sont confrontés à une situation de plus en plus intenable à chaque grand événement religieux. Ils en appellent aux autorités pour mettre fin à ces pratiques qu’ils jugent abusives. « Il faut que l’État agisse, car les voyageurs qui sont dans les régions sont fatigués de vivre de telles situations à chaque grand événement », conclut Fatou Diop.
Face à cette grogne grandissante, les regards se tournent désormais vers les autorités, qui sont pressées de réguler les prix du transport en période de Magal, afin de permettre à tous les fidèles de se rendre à Touba dans des conditions acceptables.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

MAGAL TOUBA / COUACS DANS LE TRANSPORT DES PÈLERINS : Tensions à la gare ferroviaire de Diourbel

À l’approche du grand Magal de Touba, la gare ferroviaire de Diourbel, habituellement paisible, est envahie par une foule de pèlerins déterminés à rejoindre la ville sainte de Touba par le train. Cependant, une situation préoccupante a déclenché une vague de frustration parmi les voyageurs. Malgré l’achat préalable de leurs tickets, de nombreux pèlerins peinent à accéder au train, créant une atmosphère de grogne et de mécontentement.

Il est 15 heures en cette journée ensoleillée de mercredi, et la gare, débordante de monde, voit la colère monter parmi ceux qui attendent désespérément un train pour Touba. Cheikh Thiam, un trentenaire venu du quartier Mame Cheikh Ibrahima Fall, à proximité de la gare, exprime sa frustration : « Je suis ici depuis ce matin, car j’avais acheté mon ticket la veille. On m’avait informé que le train partirait à 14h45, mais jusqu’à présent, rien ne se passe. Pire encore, on m’informe que le train est déjà plein, et il n’y a aucune explication de la part des responsables de la gare. »
Ce sentiment de désarroi est partagé par une autre pèlerine, une femme qui a préféré garder l’anonymat. Exaspérée, elle déclare : « Il se passe des choses anormales ici au Sénégal, surtout à Diourbel. À cause de la recrudescence des accidents de la route, j’ai opté pour le train avec mes deux filles et j’avais acheté nos tickets lundi dernier. Je suis venue deux heures plus tôt, mais on me dit maintenant que le train est plein. Comment est-ce possible ? C’est eux qui avaient fixé notre heure de départ, et pourtant, le train censé partir à 14h45 est toujours là. »
Assis à l’ombre d’un margousier, un autre pèlerin explique que la situation est difficile à résoudre, car il semblerait qu’un seul train assure la liaison entre Diourbel et Touba. Pour une grande ville comme Diourbel, cela est perçu comme une grave insuffisance, surtout à l’occasion du Magal, un événement où le train est particulièrement prisé depuis la relance du transport ferroviaire.
Les responsables de la gare ferroviaire de Diourbel, bien que sous pression, tentent de gérer la situation. Un responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat, affirme que les pèlerins eux-mêmes contribuent au problème, car beaucoup arrivent avec des bagages volumineux. « Il n’y a pas de compartiment pour les grandes valises, et ainsi, ils ne peuvent pas accéder au train faute de place », explique-t-il.
Malgré la situation chaotique, les guichets de la gare continuent de vendre des tickets, exacerbant davantage la frustration des pèlerins.
Pour rappel, le Sénégal avait relancé son transport ferroviaire en juin 2023, avec la reprise des activités dans plusieurs gares, dont celle de Diourbel. À l’époque, le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, avait présidé le voyage inaugural de la liaison Dakar-Tambacounda, traversant plusieurs villes de l’intérieur du pays. Cependant, la gare ferroviaire de Diourbel semble encore avoir du mal à se remettre pleinement sur les rails, comme en témoigne cette situation troublante à l’approche du Magal.


Ndeye Yacine MBAYE
Correspondante à Diourbel

Ziguinchor : Plus de 73% de la population accède à une eau améliorée, selon la directrice nationale de l’hydraulique

Un atelier régional de concertation multi-acteurs sur l’hydraulique et l’assainissement s’est tenu ce mercredi 21 août 2024 à Ziguinchor, sous la direction de Sidi Guissé Diongue, adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives. Cette rencontre a rassemblé divers acteurs régionaux afin de discuter des défis et solutions liés à l’accès à l’eau et aux services d’assainissement dans la région.

Dès l’ouverture de l’atelier, la Directrice nationale de l’hydraulique, Ndeye Abibatou Lo, a présenté des statistiques significatives pour la région de Ziguinchor. Selon les données de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) de 2023, 73,4 % de la population de Ziguinchor a accès à une eau améliorée, tandis que 69,90 % bénéficient de services d’assainissement adéquats. Cependant, elle a également souligné que 4,90 % des habitants pratiquent encore la défécation à l’air libre, un chiffre préoccupant dans une région principalement urbaine.
Madame Lo a mis en lumière les inégalités persistantes entre les zones urbaines et rurales de la région. Elle a exprimé son inquiétude quant au fait qu’un nombre important de ménages dans les zones urbaines dépendent encore de sources d’eau non améliorées, une situation qui doit être corrigée pour atteindre l’accès universel à l’eau potable.
Elle a appelé à renforcer les efforts pour améliorer l’accès à l’eau et aux services d’assainissement, en ciblant particulièrement les ménages les plus vulnérables. « Nous devons continuer à travailler ensemble pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement. C’est une condition essentielle pour assurer le bien-être et la santé de tous les habitants de Ziguinchor, » a-t-elle déclaré.
Sidi Guissé Diongue, qui a présidé l’atelier, a remercié les participants pour leur engagement et a souligné l’importance de ces concertations régionales en préparation de la rencontre nationale sur l’hydraulique et l’assainissement. Il a précisé que cet atelier a permis d’identifier les principaux défis auxquels la région de Ziguinchor est confrontée, notamment l’insuffisance de forages dans de nombreuses localités, le manque de coordination entre les acteurs du secteur, et la nécessité d’augmenter les infrastructures liées à l’eau et à l’assainissement.
Il a également rappelé que les questions d’hydraulique, d’assainissement, de lutte contre les inondations, et de gestion des eaux usées et des déchets constituent des préoccupations majeures pour la région de Ziguinchor. Des solutions concrètes ont été proposées pour améliorer l’application des politiques publiques au niveau régional, avec l’objectif de répondre plus efficacement aux besoins de la population.
Cet atelier marque une étape importante dans la quête d’un accès universel à l’eau et à des services d’assainissement de qualité pour tous les habitants de Ziguinchor, un objectif essentiel pour le développement durable de la région.


AS – Le Dakarois 
Ziguinchor

Pétition Internationale pour la Transparence et la Justice : Scandale à l’ONAS

Sous l’initiative du Mouvement « NA LÉR », nous, citoyens concernés et responsables, lançons une pétition internationale pour exiger la lumière sur les graves allégations de scandales financiers au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Ces accusations, portées par le Directeur Général sortant, Cheikh Dieng, impliquent directement le Ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, qui, jusqu’à présent, a choisi de répondre par le silence et le mépris aux interrogations légitimes du peuple sénégalais.

Malgré l’engagement public du gouvernement à travers la doctrine « Jub, Joubeul, Joubanti », qui prône la transparence et la redevabilité, il est inacceptable que des questions aussi graves soient ignorées. Le peuple sénégalais mérite des réponses claires et une gestion transparente de ses ressources.

Les exigences

Ouverture d’une Information Judiciaire : Nous demandons au procureur de la République d’ouvrir une enquête judiciaire immédiate pour faire toute la lumière sur ces accusations et déterminer les responsabilités.

Mise en Place d’une Commission d’Enquête Parlementaire : Nous appelons à la création d’une commission d’enquête parlementaire indépendante pour examiner les allégations de malversations au sein de l’ONAS.

Protection des Deniers Publics : Il est crucial que les fonds publics soient utilisés de manière transparente et responsable. Nous devons protéger notre patrimoine national contre toute forme de corruption ou de mauvaise gestion.

La signature de cette pétition est un acte de citoyenneté et de responsabilité. En tant que citoyens, nous devons exiger des comptes de ceux qui sont au pouvoir et veiller à ce que nos ressources publiques soient gérées dans l’intérêt de tous.

En signant cette pétition, nous montrons notre détermination à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Protégeons les deniers publics, signons cette pétition pour faire éclater la vérité.

https://www.mesopinions.com/petition/politique/petition-contre-scandale-onas/233093

UCAD : Le Collectif des Amicales exige un report de la fermeture du campus social

Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) a récemment publié un communiqué en réponse à une décision controversée émanant du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) concernant la fermeture imminente du campus social. Cette fermeture, prévue pour le jeudi 22 août 2024 à 18 heures, a suscité une vive réaction de la part des représentants des étudiants, qui dénoncent une mesure qu’ils jugent unilatérale, précipitée et non concertée.

Selon le Collectif des Amicales, la décision de fermer le campus social intervient à un moment particulièrement inapproprié. Actuellement, une grande partie des étudiants de l’UCAD a quitté le campus pour se rendre à Touba dans le cadre de la célébration du Grand Magal. Cet événement religieux mobilise chaque année un nombre considérable d’étudiants, en particulier ceux originaires des régions environnantes. Par ailleurs, certaines facultés, telles que la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) et la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), n’ont pas encore achevé leurs cours, ce qui rend la fermeture du campus d’autant plus problématique.

Le Collectif critique sévèrement la manière dont la décision a été prise, la qualifiant d’irréfléchie et d’amateurisme de la part du COUD. Le manque de concertation avec les parties prenantes, notamment les représentants des étudiants, est vivement dénoncé. Pour le Collectif, une telle décision, prise sans tenir compte du contexte actuel et sans consulter les principaux intéressés, ne peut être perçue que comme un acte unilatéral qui ignore les réalités du terrain.

Face à cette situation, le Collectif des Amicales appelle les autorités universitaires à revenir sur leur décision et à reporter la fermeture du campus social. Cette mesure permettrait aux étudiants partis pour le Magal de revenir à Dakar, de récupérer leurs affaires, et aux étudiants encore en pleine période académique de terminer sereinement leur année universitaire. Le Collectif insiste sur la nécessité d’agir dans l’intérêt des étudiants, afin de garantir leur sécurité et leur bien-être.

Malgré la gravité de la situation, le Collectif des Amicales de l’UCAD appelle au calme et à la sérénité parmi les étudiants. Il les rassure que des décisions de cette nature ne peuvent être appliquées sans consultation préalable et sans une prise en compte des conditions particulières des étudiants.

En conclusion, le Collectif réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux de tous les étudiants de l’UCAD, sans distinction. Il attend désormais une réponse favorable des autorités universitaires, afin que les étudiants puissent aborder la fin de leur année académique dans des conditions optimales.

ONAS : le directeur de l’assainissement répond aux accusations de Cheikh Dieng sur l’attribution des marchés de curage

Suite aux accusations de Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), contre le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, le ministère a tenu une conférence de presse ce mardi 20 août pour apporter des éclaircissements. Cheikh Dieng avait dénoncé des « deals » concernant la signature de contrats avec les entreprises Delta et Vigas, insinuant des pratiques douteuses dans l’attribution des marchés de curage.

Omar Sène, directeur de l’assainissement, a rejeté ces accusations, expliquant que le processus d’attribution des marchés de curage complémentaire était transparent. Il a précisé que face aux retards constatés dans l’exécution des travaux par les entreprises initialement retenues (TAWFEKH TAYSIR pour Dakar et DELGAS pour les autres régions), le ministre Dièye avait demandé au directeur sortant de l’ONAS, Cheikh Dieng, de trouver une solution urgente. Cependant, en l’absence d’action concrète de ce dernier, le ministre a pris les mesures nécessaires pour garantir l’achèvement des travaux.

Pour Dakar, il a été décidé d’arrêter la contractualisation avec TAWFEKH, jugée incapable de mener à bien les travaux, et de relancer le marché via une procédure d’entente directe avec des entreprises qualifiées. Pour les régions, une résiliation partielle du marché a été recommandée, permettant à DELGAS de poursuivre les travaux dans les zones où ils avaient déjà commencé, tandis qu’une nouvelle procédure d’attribution était initiée pour les autres zones.

Omar Sène a également souligné que des écarts de prix avaient été constatés par rapport aux coûts moyens en cours, ce qui avait poussé le ministre Dièye à suspendre la procédure avec les deux entreprises concernées. Grâce à la proposition du groupe de travail, l’État du Sénégal pourrait réaliser une économie d’environ 800 millions de francs CFA en 2024.

Le point de presse s’est tenu en l’absence du ministre Dièye, mais en présence du nouveau Directeur général de l’ONAS, Séni Diène, qui a réaffirmé l’engagement du ministère à assurer une gestion transparente et efficace des projets d’assainissement.

Conseil interministériel : le gouvernement accélère la finalisation des ports de Ndayane et Bargny Sendou

Lors d’un conseil interministériel dédié aux infrastructures maritimes et portuaires du Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté sur l’urgence de finaliser les projets de construction du port de Ndayane et du port minéralier et vraquier de Bargny Sendou. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités portuaires du pays pour soutenir son développement économique.

Ousmane Sonko a mis en avant l’importance du port de Ndayane, en demandant aux ministères concernés de préparer un plan d’action détaillé pour garantir l’achèvement des travaux dans les délais contractuels. Ce port multifonction, qui constitue un projet stratégique pour le Sénégal, doit voir son terminal à conteneurs finalisé rapidement. Le Premier ministre a également souligné la nécessité de structurer les financements pour les autres composantes du projet, en veillant à ce que le port soit relié par voie ferrée et routière aux corridors et réseaux structurants du pays.

Un des points clés de la réunion a été l’évaluation du contrat de concession pour le port de Ndayane. Le Premier ministre a demandé une révision du contrat pour s’assurer qu’il reflète les ambitions actuelles du Sénégal. Il a également souligné l’importance de mobiliser les ressources nécessaires pour le remboursement des infrastructures maritimes communes et pour la libération complète du site du projet.

Concernant le port minéralier et vraquier de Bargny Sendou, Ousmane Sonko a exigé que les travaux de construction et d’équipement soient finalisés dans les plus brefs délais, avec pour objectif que le port soit opérationnel avant la fin de l’année 2024. Cette rapidité est essentielle pour respecter les engagements du concessionnaire et pour permettre au Sénégal de mieux répondre aux besoins croissants de l’industrie minière et vraquière.

Pour garantir l’efficacité de ces infrastructures, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de connecter le port de Bargny Sendou aux corridors ferroviaires et routiers existants. Il a également demandé l’engagement de discussions concernant l’exclusivité des activités portuaires, afin de maximiser l’impact économique de ces projets pour le pays.

Ces décisions marquent une étape cruciale dans la stratégie portuaire du Sénégal, visant à positionner le pays comme un hub logistique régional en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, semble déterminé à accélérer le développement de ces infrastructures clés, essentielles pour soutenir la croissance économique et attirer de nouveaux investissements.

Sonko annonce une réforme ambitieuse pour le Port de Dakar et les infrastructures maritimes

Lors du conseil interministériel consacré aux infrastructures maritimes et portuaires, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé un plan ambitieux de restructuration et de reconfiguration du Port autonome de Dakar. Ce projet, qui s’inscrit dans une vision globale de modernisation des infrastructures portuaires du Sénégal, vise à renforcer la compétitivité du pays sur le marché international tout en répondant aux besoins croissants du commerce maritime national.

Dans son allocution, Ousmane Sonko a souligné la nécessité d’améliorer les infrastructures existantes du Port de Dakar, en insistant sur l’importance de renforcer les capacités de stockage, d’optimiser les espaces disponibles, et de réhabiliter la voie ferrée pour faciliter la connexion entre les différents terminaux portuaires. Il a également appelé à une meilleure intégration des ports de Bargny Sendou et de Ndayane dans la stratégie nationale, pour assurer une complémentarité optimale entre ces différents pôles.

Le Premier ministre a mis en avant l’importance de transformer le Port de Dakar en un hub maritime de référence en Afrique de l’Ouest. « Le Port de Dakar doit devenir un modèle en termes de logistique et de gestion portuaire, capable de rivaliser avec les plus grands ports du continent », a-t-il affirmé.

En plus du Port de Dakar, le plan de restructuration inclut une revalorisation des ports secondaires du pays. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de transformer ces ports en pôles portuaires dynamiques, capables de soutenir l’économie locale et d’alléger la pression sur le port de la capitale. Il a également demandé que des financements adéquats soient trouvés pour ces projets, avec une collaboration étroite entre les chambres de commerce et d’industrie pour faciliter la transition de la gestion portuaire à la Société nationale des ports du Sénégal (SONAPAD).

Le secteur de la pêche artisanale, qui représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, n’a pas été oublié dans cette réforme. Le Premier ministre a annoncé un projet de développement pour 23 ports de pêche moderne, dont quatre seront associés à des zones industrielles dédiées à la transformation des produits de la mer. Cette initiative vise à moderniser les infrastructures existantes tout en créant de nouvelles opportunités économiques pour les communautés locales.

Ousmane Sonko a également insisté sur l’urgence d’accélérer la réalisation des ports de pêche à Cap-Skiring et Fass-Boye, ainsi que la réhabilitation du quai de pêche de Ouakam. Ces projets, soutenus par des partenaires internationaux tels que la Banque Mondiale, visent à renforcer la chaîne de valeur de la pêche sénégalaise, tout en améliorant les conditions de travail des pêcheurs.

Le Premier ministre a souligné l’importance de l’implication des collectivités locales dans la gestion des quais de pêche, afin de garantir une gouvernance plus transparente et adaptée aux réalités du terrain. « Les collectivités locales doivent jouer un rôle central dans la gestion de ces infrastructures, car elles sont les mieux placées pour comprendre les besoins et les défis des communautés locales », a-t-il déclaré.

Le plan de restructuration du gouvernement inclut également le développement des ports de plaisance, avec un accent particulier sur leur structuration et leur financement. Ces ports seront associés à des zones touristiques, dans le but de dynamiser l’industrie du tourisme maritime au Sénégal.

Pour renforcer les capacités logistiques du pays, Ousmane Sonko a demandé des améliorations des chenaux de navigation du fleuve Casamance et du bras de mer du Saloum, ainsi que des mesures pour stabiliser la brèche de Saint-Louis. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de trouver un financement durable pour l’entretien de ces voies navigables, afin de garantir leur fonctionnalité à long terme.

Enfin, Ousmane Sonko a annoncé la création d’un programme national dédié au développement de l’industrie navale sénégalaise. Ce programme visera à diversifier les services de construction, de réparation, et de démantèlement des navires, avec pour objectif de positionner le Sénégal comme un acteur clé dans ce secteur en pleine croissance.

La question de la gestion foncière des sites dédiés aux infrastructures maritimes a également été abordée. Le Premier ministre a appelé à une sécurisation de ces sites, en les intégrant dans le Plan national d’aménagement du territoire. Il a également souligné l’importance de créer une meilleure harmonie entre les villes et les ports, en développant des programmes spécifiques pour les intégrer dans le tissu urbain.

Le plan de restructuration et de reconfiguration du Port de Dakar et des autres infrastructures maritimes du Sénégal, tel que présenté par Ousmane Sonko, marque une étape cruciale dans la modernisation du secteur maritime du pays. Cette initiative ambitieuse, qui englobe des réformes structurelles, des projets d’infrastructure, et des mesures pour renforcer la compétitivité du secteur, témoigne de la volonté du gouvernement de transformer le Sénégal en un leader régional en matière de commerce maritime.

KAOLACK – MÉDINA BAYE : 800 policiers déployés pour le Gamou

L’édition 2024 du Gamou international de Médina Baye, un événement religieux de grande envergure célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), verra un dispositif de sécurité renforcé avec le déploiement de 800 policiers pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Cette annonce a été faite par le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane, lors d’un Comité régional de développement (CRD) dédié aux préparatifs de cet événement, qui se tiendra les 16 et 17 septembre prochains.

Le Gamou, qui se déroule chaque année dans la commune de Kaolack, constitue un moment fort de la vie religieuse au Sénégal, attirant des milliers de pèlerins venus de tout le pays et de l’étranger. En raison de l’ampleur de l’événement, la sécurité est un aspect crucial pour garantir le bon déroulement des célébrations. « Cette année, 800 agents seront déployés dans la ville, un effort de plus qui sera fait pour la sécurité des personnes et des biens », a déclaré Ousmane Kane, soulignant l’importance de ce renforcement sécuritaire.
Le gouverneur de Kaolack a mis en lumière trois éléments qui rendent le contexte de cette édition du Gamou particulièrement délicat. Premièrement, la saison des pluies (hivernage) bat son plein, et Kaolack est une ville souvent sujette aux inondations. Deuxièmement, le contexte épidémiologique est préoccupant, avec l’apparition récente de nouvelles épidémies qui nécessitent des mesures sanitaires rigoureuses. Enfin, l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Nabi, un nouveau site dédié aux célébrations, devrait attirer un grand nombre d’invités, augmentant ainsi la complexité de l’organisation de l’événement.
Lors de la réunion du CRD, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la Maison des hôtes (Keur Gane) à Médina Baye, le Comité d’organisations des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) a présenté ses préoccupations et sollicitations pour une organisation réussie du Gamou. Les attentes du comité portent sur plusieurs secteurs clés : santé, assainissement, hygiène, sécurité, aménagement, ainsi que l’entretien des routes et de la voirie urbaine.
Cheikh Tidiane Gaye, vice-président du COMAF, a exprimé sa satisfaction quant aux engagements déjà pris par les chefs de services pour répondre aux besoins du Gamou. Il s’est félicité des mesures préventives mises en place pour prévenir d’éventuelles inondations et pour garantir une bonne organisation de l’événement. Toutefois, il a souligné l’importance d’améliorer la fluidité de la circulation, en appelant à la mise en place des mesures particulières annoncées pour la voirie urbaine.
Le comité d’organisation a également demandé une augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée par les autorités étatiques pour l’achat de médicaments, portant cette somme à un peu plus de 36 millions de francs CFA. De son côté, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass, président du COMAF, a exhorté les professionnels des transports terrestres à faire preuve de discipline et de prudence sur les routes afin de prévenir les accidents.
Aïssatou Barry Diouf, directrice régionale de la santé de Kaolack, a promis des « améliorations qualitatives » dans le secteur de la santé pour l’édition 2024 du Gamou de Médina Baye. La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) s’est engagée à renforcer son dispositif en déployant cette année 150 éléments, contre 120 l’année précédente. Ce renforcement inclura la présence de plongeurs en zone maritime pour sécuriser les pèlerins venant des îles du Saloum, ainsi que l’utilisation de trois camions-citernes pour l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.
Les responsables régionaux de la Société nationale de l’électricité (SENELEC) ont également pris des engagements pour garantir un approvisionnement électrique stable tout au long de l’événement. Ils ont promis de déployer 216 agents et d’installer six postes électriques et quatre groupes électrogènes, dont un de 1000 KVA. En outre, SENELEC prévoit d’étendre le réseau électrique sur plus de cinquante kilomètres pour couvrir les besoins des pèlerins et des résidents de la région durant le Gamou.
Le Gamou de Médina Baye est non seulement un événement religieux d’envergure, mais aussi un défi logistique majeur pour les autorités de Kaolack. Avec le déploiement de 800 policiers et les engagements pris par les différents services de l’État, l’édition 2024 s’annonce sous de bons auspices, malgré un contexte marqué par des défis climatiques, sanitaires et organisationnels. La sécurité, la santé, et le bien-être des pèlerins seront au cœur des préoccupations, garantissant ainsi que cet événement se déroule dans les meilleures conditions possibles.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Magal de Touba : Ruée des charrettes vers la ville sainte

À quelques jours du grand Magal de Touba, les charretiers de Diourbel changent de cap, mettant le cap sur la ville sainte pour profiter de l’augmentation des opportunités commerciales. Cette pratique ancienne de la part de ces conducteurs de charrettes leur permet de capitaliser sur l’afflux massif de pèlerins qui commémorent le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

Dans la commune de Diourbel, la charrette reste le moyen de transport le plus prisé par la population, mais en cette période de veille de Magal, il devient difficile d’en trouver. Une visite au marché Ndoume Diop à midi ce lundi révèle ce constat amer : l’endroit, habituellement rempli de charrettes et de cochers, est désormais quasi désert. Mbaye Ngom, cocher depuis six ans, témoigne : « Comme vous le voyez, il n’y a presque plus de charrettes ici. Beaucoup sont déjà partis pour Touba. Certains sont même partis depuis le premier Safar. C’est une habitude ici car les affaires marchent mieux à Touba, surtout en cette période de Magal. »
À ses côtés, un adolescent de 16 ans, Malick Diouf, s’occupe des navettes entre le marché et le quartier Keur Yelly. Il affirme que les affaires sont bonnes ces derniers jours au marché car ils ne sont plus nombreux, mais il ne veut pas manquer le Magal, où il espère gagner encore plus d’argent grâce aux nombreux déplacements des pèlerins.
Du côté des clients, le désarroi est palpable. Ils se tournent vers les motos-taxis, communément appelés Jakarta, ou les bus Tata, qui peinent à absorber l’afflux de passagers. Aminata Sarr, rencontrée au « garage Keur Goumack » après avoir effectué ses achats, se montre inquiète de l’absence des charrettes. Elle exprime sa phobie des deux-roues et explique que prendre un bus Tata serait une catastrophe pour elle, car ces véhicules desservent plusieurs quartiers avant d’atteindre leur destination. N’ayant pas d’autre choix, elle s’assoit sous un arbre, attendant patiemment le retour de l’unique cocher qui assure la navette entre le marché Ndoume Diop et son quartier.
Ce phénomène est généralisé dans toute la commune de Diourbel ces derniers jours. Les charretiers ont commencé leur voyage vers Touba, laissant les usagers locaux dans la difficulté. À Touba, ces charrettes sont essentielles pour le transport, mais leur présence massive occasionne parfois des accidents de la circulation, soulignant les défis logistiques liés à cet événement majeur.

Ndèye Yacine Mbaye
Correspondante à Diourbel

DÉPÔT LETTRE DE PROTESTATION À L’AMBASSADE DE L’UKRAINE : Douze membres du Front pour le retrait des bases militaires françaises / Gassi arrêtés puis libérés

Ce lundi après-midi, une action de protestation organisée par le Front pour le retrait des bases militaires françaises/Gassi a conduit à l’interpellation de douze de ses membres devant l’ambassade de l’Ukraine à Dakar. Les manifestants, brandissant le drapeau malien et scandant des slogans en faveur du Mali, avaient prévu de déposer une lettre de protestation en réaction à une récente attaque terroriste contre des militaires maliens.
Les personnes arrêtées sont Mouhamed Diallo, Cheikh Ousmane Diallo, Khadim Mbacké Sall, Abdou Karim Gueye, Sylvestine Mendy, Assane Dramé, Mamadou Lamine Cissé, Abdou Thiam, Kissama Moutombo, Thomas Faye, Mamadou Ndiaye et Fodé Sané. Elles ont été conduites à la gendarmerie de Ouakam pour interrogatoire.
Finalement, les membres du Front ont été libérés tard dans la nuit de lundi à mardi. Leur action et leur détention marquent un nouveau développement dans les relations diplomatiques entre le Sénégal, l’Ukraine et les groupes panafricains, mettant en lumière les tensions croissantes autour des affaires africaines et internationales.


Le Dakarois

Ziguinchor : Mise en service du mémorial national « Le Joola » ce 26 septembre

À Ziguinchor, sur les rives du fleuve Casamance, un projet majeur touche à sa fin. Il s’agit du musée-mémorial national « Le Joola », une infrastructure dédiée à la mémoire des victimes du tragique naufrage du bateau « Le Joola ». Ce drame, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 au large des côtes de la Gambie, a fait 1 863 victimes, avec seulement 63 rescapés. La commémoration annuelle de cet événement revêt une importance capitale pour les familles des victimes et pour toute la nation sénégalaise. Cette année, la 22ème commémoration du naufrage revêtira une signification particulière avec l’inauguration officielle du musée-mémorial, prévue le 26 septembre 2024.

Lancé le 20 décembre 2019, le projet de construction du musée-mémorial national « Le Joola » vise à créer un lieu de recueillement, de mémoire et d’éducation pour les générations futures. Le coût des travaux, estimé à trois milliards de francs CFA, témoigne de l’ampleur et de l’importance accordées à ce projet. L’édifice a été érigé sur un site symbolique, les berges du fleuve Casamance, à proximité du port de Ziguinchor, d’où le bateau avait quitté le Sénégal avant de sombrer dans les eaux gambiennes.
Le musée-mémorial « Le Joola » ne se contentera pas de commémorer les victimes, mais servira également de centre de documentation sur la navigation maritime, la sécurité en mer, et les leçons tirées de ce tragique événement. Il abritera des expositions permanentes et temporaires, incluant des objets récupérés du navire, des témoignages des rescapés et des familles des victimes, ainsi que des documents historiques relatant les circonstances du naufrage et les actions entreprises par le gouvernement sénégalais et les autorités maritimes internationales.
Le 18 et 19 août 2024, Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, s’est rendue à Ziguinchor pour une série d’activités, dont une visite du musée-mémorial en construction. Accompagnée de l’adjoint au gouverneur de la région, Sidi Guissé Diongue, et de plusieurs dignitaires, la ministre a pu constater de visu l’avancement des travaux et discuter des derniers détails avant l’inauguration. « Nous comptons, à partir de la 22ème commémoration du naufrage du bateau ‘Le Joola’, procéder à la mise en service du musée mémorial national ‘Le Joola' », a-t-elle déclaré lors de sa visite.
Lors de sa visite, la ministre a également tenu une rencontre avec le comité scientifique du musée, chargé de la collecte des objets et de l’élaboration du discours muséographique. « Il s’agissait de prendre connaissance du travail de collecte d’objets à bord du navire qui a été effectué par le comité scientifique, de s’approprier et de s’enquérir du discours muséographique, et de partager sur le modèle de gouvernance et de gestion de cet ouvrage, » a expliqué Khady Diène Gaye. Le comité a présenté à la ministre un ensemble de matériels récupérés du navire, lesquels seront exposés dans le musée.
La gouvernance du musée-mémorial est un autre aspect crucial abordé lors de cette visite. La ministre a souligné que le modèle de gestion retenu devra être efficace et performant, afin d’assurer la pérennité de cette infrastructure. « Nous allons travailler pour permettre à la communauté nationale et internationale de venir se recueillir au niveau de cet édifice, qui sera un témoin et un symbole de notre histoire nationale, mais aussi de l’histoire de la navigation maritime internationale. Cet ouvrage, nous le conserverons et nous lui accorderons un rang à sa juste valeur par devoir de mémoire, » a-t-elle affirmé.
La ministre de la Culture a également profité de sa visite pour rencontrer l’association des familles des victimes du naufrage du « Joola ». Ces dernières ont exprimé leurs attentes quant à l’ouverture du musée-mémorial, espérant que ce lieu permettra de préserver la mémoire de leurs proches disparus tout en éduquant le public sur les dangers de la mer et les mesures de sécurité à prendre pour éviter de telles tragédies. Khady Diène Gaye a assuré que son ministère ne ménagerait aucun effort pour que cet objectif soit atteint. Elle a également rappelé l’importance du musée en tant que lieu de recueillement, où les familles pourront se retrouver chaque année pour honorer la mémoire de leurs proches.
L’inauguration du musée-mémorial national « Le Joola » le 26 septembre 2024 marquera un moment historique pour le Sénégal. Cet événement sera l’aboutissement de plusieurs années de travail et d’efforts pour conserver et transmettre la mémoire du naufrage, l’un des plus meurtriers de l’histoire maritime mondiale. En plus d’être un lieu de mémoire, le musée se veut un espace de réflexion sur les responsabilités et les leçons à tirer de cette tragédie.
Alors que la 22ème commémoration du naufrage approche, les yeux sont tournés vers Ziguinchor, où l’on s’apprête à inaugurer ce musée-mémorial tant attendu. Pour les familles des victimes, les rescapés, et tous ceux qui ont été touchés par ce drame, l’ouverture de ce musée sera un moment de grande émotion et de recueillement, un hommage permanent à ceux qui ont péri dans les eaux du fleuve Casamance il y a plus de deux décennies.
En conclusion, le musée-mémorial national « Le Joola » représente bien plus qu’un simple édifice. Il est le symbole d’une tragédie qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, un lieu de mémoire pour les victimes et leurs familles, et un rappel des dangers de la mer et de l’importance de la sécurité maritime. Sa mise en service le 26 septembre 2024 sera une étape clé dans la préservation de cette mémoire collective, et un hommage durable aux victimes du naufrage du « Joola ».


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Union nationale des mareyeurs du Sénégal : appel pour la mise en œuvre de la charte pour une pêche durable

L’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (UNAMS) a lancé un appel pour améliorer l’accès au poisson à moindre coût et renforcer le soutien du gouvernement dans le secteur de la pêche. Lors d’un conclave à Kaolack, les membres de l’UNAMS ont exhorté le président Bassirou Diomaye Faye à mettre en œuvre la charte pour une pêche durable, élaborée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED).

Pape Ibrahima Diaw, président de l’UNAMS, a exprimé les attentes des mareyeurs : « Nous attendons beaucoup du nouveau régime, mais nous demandons au président de la République de mettre en œuvre les engagements de la charte que la coalition Diomaye Président avait signée à travers l’actuelle ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires. » Cette déclaration fait suite à une tournée nationale effectuée du 7 au 15 mai 2024 pour sensibiliser les mareyeurs aux mauvaises pratiques qui affectent leur sous-secteur.

M. Diaw a souligné plusieurs défis majeurs : « Nous rencontrons des problèmes avec nos outils de travail, notamment les caisses utilisées pour la commercialisation du poisson, qui ne répondent pas aux normes requises. Les intermédiaires entre les usines de transformation et les mareyeurs posent également problème. » Ces difficultés sont exacerbées par la fraude et les mauvaises pratiques qui étouffent le secteur.

Diégane Diop, mareyeur à Kafountine, a défendu le rôle crucial de leur sous-secteur : « Notre activité est la locomotive de la pêche artisanale, permettant aux populations d’avoir accès aux ressources halieutiques à travers le pays. »

Il a demandé un soutien accru des pouvoirs publics, notamment par des financements. Bien que la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) intervienne dans le secteur des pêches, M. Diop a déploré que l’UNAMS n’ait jamais bénéficié de son soutien.

Il a également exhorté les nouvelles autorités sénégalaises à « corriger les anciennes pratiques » de gestion des fonds destinés au secteur des pêches et à instaurer des pratiques plus équitables et transparentes. M. Diop a exprimé son inquiétude face à ce qu’il considère comme de la « concurrence déloyale » due à l’importation de produits halieutiques en provenance de pays comme le Maroc.

Selon lui, le Maroc, soutenu par le royaume chérifien, bénéficie d’une politique qui lui permet de conserver son poisson en cas d’abondance, pour ensuite l’exporter vers des marchés comme le Sénégal, qui ne dispose pas d’une telle politique.

Les initiateurs ont rédigé un document de douze engagements, appelant tous les candidats à l’élection présidentielle de mars 2024 à les signer. L’objectif est d’assurer que ces engagements soient intégrés dans leurs programmes pour promouvoir une pêche durable et préserver les ressources maritimes du Sénégal.

Ouverture du séminaire préparatoire des états généraux des transports publics : vers une réforme profonde du secteur

Le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres, Malick Ndiaye, a lancé ce lundi à Diamniadio un séminaire préparatoire des états généraux des transports publics, réunissant des acteurs socioprofessionnels et diverses parties prenantes. Cette rencontre, la deuxième après celle de juillet 2024 dédiée aux services étatiques, marque une étape clé dans l’élaboration d’une stratégie nationale pour résoudre les nombreuses difficultés du secteur.

Pendant quatre jours, les participants échangeront pour harmoniser leurs positions et établir un cadre de travail commun. Ce séminaire vise à définir les termes de référence des états généraux prévus pour le mois prochain, conformément à la mission confiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au ministère. L’objectif est de transformer de manière rapide et complète le secteur des transports publics.

Lors de son allocution, le ministre Ndiaye a salué le choix du stade Me Abdoulaye Wade comme lieu de la rencontre, le qualifiant d’emblème de l’esprit collectif et d’équipe, valeurs essentielles pour la réussite des discussions en cours. « Ce stade représente un espace où se joue l’esprit collectif, un esprit qui cadre bien avec notre démarche », a-t-il déclaré.

Le ministre a dressé un tableau des défis auxquels le secteur des transports est confronté : problèmes d’organisation et de gouvernance, déficit de financement, faible densité du réseau routier, insécurité routière, manque de personnel qualifié et de digitalisation. Ces insuffisances, selon lui, ont des répercussions économiques considérables. « Une étude de 2022 a révélé que l’économie sénégalaise perd annuellement 900 milliards de francs CFA, soit environ 6% du PIB, en raison des dysfonctionnements du secteur », a-t-il précisé.

La question des accidents routiers, qualifiés de « carnage », a également été abordée. « Personne n’est épargné par cette tragédie », a déclaré Malick Ndiaye, lançant un appel solennel à toutes les parties prenantes, y compris AGEROUTE, les forces de défense et de sécurité, les services de délivrance des permis de conduire et des cartes grises, ainsi qu’à tous les automobilistes, pour unir leurs efforts afin de mettre fin à ce fléau. « Chacun, à son niveau, doit faire des efforts maximaux pour que nous mettions fin à ce carnage, un mot qui reste encore faible, qui coûte la vie à tant de nos concitoyens, je dirais même à nos familles, sur les routes », a-t-il insisté.

Enfin, le ministre a appelé à la construction d’un système de transport plus efficace, inclusif et respectueux de l’environnement. « Ensemble, nous avons le potentiel de construire un système de transport meilleur pour tous les citoyens », a-t-il affirmé.

MOUHAMED CAMARA, AILIER DE LA NBA ACADEMY : « J’ai travaillé dur pour en en arriver là « 

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Mouhamed Camara, je suis basketteur à la NBA Academy, où j’occupe le poste d’ailier. Je mesure 2,02 mètres et je suis né et j’ai grandi à Dakar, au Sénégal. J’ai également eu l’opportunité de jouer dans la Basketball Africa League (BAL).

Quand avez-vous commencé à jouer au basketball ?

J’ai commencé à jouer au basketball à l’âge de 10 ans. À l’époque, le basketball n’était pas vraiment ma passion ; j’étais plutôt attiré par le football et je voulais devenir footballeur. Cependant, mon père n’était pas d’accord avec cette idée et il m’interdisait parfois de jouer. Avec le temps, il m’a convaincu que le basketball était plus adapté pour moi. J’ai alors commencé à pratiquer les deux sports en alternance, mais finalement, c’est le basketball qui a conquis mon cœur, et c’est ce qui m’a amené là où je suis aujourd’hui.

Êtes-vous issu d’une famille de basketteurs ?

Mon père jouait au basketball, mais c’était pour le plaisir, pas en tant que professionnel. C’est lui qui a su déceler le potentiel en moi, et je lui en suis très reconnaissant. Je le remercierai toujours pour cela.

Comment avez-vous intégré la NBA Academy ?

Après que mon père m’ait encouragé à me concentrer sur le basketball, j’ai passé les tests pour entrer à la SEEDS Academy en 2021, que j’ai réussis. J’y ai passé deux ans. J’ai rejoint la NBA Academy après avoir été repéré lors d’un showcase, ce qui m’a permis de faire le saut vers cette structure.

Comment s’est passée votre intégration à la NBA Academy ?

Au début, c’était un peu difficile, car la plupart des joueurs étaient étrangers et parlaient tous anglais. Cependant, nous avions des cours de langue, et il y avait aussi d’autres Sénégalais, ce qui m’a aidé à m’adapter rapidement.

Comment se passe la vie à la NBA Academy ?

Ça se passe bien. L’ambiance est bonne et les journées sont bien remplies. Nous nous entraînons en groupe, avec des horaires de réveil variables : certains se lèvent à 5h, d’autres à 6h ou 7h. Les entraînements durent jusqu’à 9h, puis nous avons des cours à partir de 10h30 jusqu’à environ 15h30. Après une courte pause, nous reprenons les entraînements. Nous suivons des cours de mathématiques, de français, d’anglais, et de sciences.

Vous avez été choisi pour le programme BAL Elevate, figurant ainsi dans l’élite des 12 de cette année. Quelles sont vos impressions ?

Participer à la Basketball Africa League a été une expérience formidable. C’était très enrichissant de jouer dans cette compétition et d’apprendre aux côtés des professionnels. Même si je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu pour vraiment montrer ce que je sais faire, cela m’a permis de mûrir en tant que joueur et de gagner en maturité.

Vous avez été sélectionné pour l’équipe nationale du Sénégal. Quel a été votre sentiment suite à cette convocation ?

C’était exceptionnel. Je suis extrêmement fier d’avoir fait mes premiers pas avec l’équipe nationale. C’était un moment de grande joie pour moi et ma famille. J’avais un pressentiment que je serais sélectionné, et lorsque le coach m’a appelé pour m’en parler, j’étais ravi. C’est aussi pour cette raison que je n’ai pas joué avec les U18. J’ai travaillé dur pour en arriver là, et c’était vraiment spécial de porter le maillot national et de jouer aux côtés de mes aînés. Je vais continuer à travailler dur pour maintenir cette dynamique, car c’est toujours un honneur de jouer pour son pays.

Quels sont vos objectifs pour la suite de votre carrière, tant en équipe nationale qu’en club ?

L’avenir nous le dira. Mon objectif est de continuer à progresser, à apprendre et à donner le meilleur de moi-même, que ce soit en équipe nationale ou en club.


Ndeye Camara

Rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye : Les recommandations de la COSYDEP

À l’approche de la première rentrée scolaire sous l’administration de Bassirou Diomaye Faye, le Bureau du Conseil d’Administration (BCA) de la COSYDEP (Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique) s’est réuni pour évaluer les enjeux et proposer des orientations stratégiques. Dans un contexte marqué par des défis économiques, sociaux et éducatifs, la COSYDEP a exprimé des préoccupations majeures tout en formulant des recommandations destinées à renforcer le système éducatif sénégalais.

Le BCA a salué les efforts accomplis pour assurer la fin de l’année scolaire malgré les difficultés rencontrées. Toutefois, il a noté une légère baisse des taux de réussite au baccalauréat, passé de 51,54 % en 2023 à 50,50 % cette année, et au BFEM, avec une diminution de 76,30 % en 2023 à 73,94 % en 2024. Ces résultats, bien qu’inquiétants, doivent être analysés dans un contexte global qui inclut les perturbations causées par les grèves, la pandémie, et les difficultés structurelles du système éducatif sénégalais.
En ce sens, la COSYDEP a identifié plusieurs défis persistants, notamment le sous-financement chronique de l’éducation, le manque d’infrastructures adaptées, la précarité des conditions de travail des enseignants, et une gestion des ressources humaines qui reste perfectible.
L’une des principales recommandations de la COSYDEP est l’attribution d’un fonds spécial dédié au capital humain, qui est érigé en priorité nationale. Le BCA estime que l’éducation doit bénéficier d’un financement spécifique pour traiter des défis récurrents identifiés par les acteurs du secteur. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le budget alloué à l’éducation, mais de garantir que ces fonds soient utilisés de manière ciblée pour répondre aux besoins les plus urgents, tels que la formation des enseignants, l’amélioration des infrastructures scolaires, et l’acquisition de matériels pédagogiques modernes.
Le BCA a également mis l’accent sur la nécessité d’une gouvernance concertée, basée sur l’échange et la participation active des partenaires éducatifs avant la mise en œuvre de décisions sensibles. Il s’agit notamment d’inclure les jeunes dans le processus de décision pour assurer que leurs voix soient entendues et que les politiques éducatives répondent véritablement à leurs besoins.
Dans cette optique, la COSYDEP appelle à une réelle concertation avec les syndicats, les associations de parents d’élèves, et les communautés locales pour garantir une gestion participative et transparente du secteur éducatif. Cette approche est essentielle pour éviter les conflits et les malentendus qui ont souvent perturbé le bon déroulement de l’année scolaire par le passé.
L’un des engagements majeurs du nouveau régime est la digitalisation complète du secteur éducatif. La COSYDEP soutient cette réforme, qu’elle considère comme cruciale pour moderniser l’éducation au Sénégal. Cependant, elle insiste sur le fait que la digitalisation doit aller au-delà de la simple utilisation des technologies. Il s’agit de repenser la gestion administrative, de faciliter l’accès aux services pour les enseignants et les élèves, et de garantir la qualité de l’enseignement grâce à des outils numériques adaptés.
Le BCA recommande que cette digitalisation soit accompagnée de la formation adéquate des enseignants, de l’équipement des écoles en matériel informatique, et de l’élaboration de supports didactiques adaptés aux nouveaux outils. Par ailleurs, la gestion de l’état civil, souvent source de nombreux retards et problèmes administratifs, devrait être modernisée pour faciliter l’obtention des documents nécessaires aux élèves et à leurs familles.
La COSYDEP considère que l’éducation doit être au cœur du projet souverainiste du nouveau régime. En effet, pour garantir la sécurité alimentaire, la santé pour tous, et un financement endogène des demandes en éducation, il est impératif que l’éducation soit perçue comme un levier de développement national.
Le BCA préconise donc une éducation qui valorise les savoirs locaux, les langues nationales, et qui intègre les réalités socio-économiques du pays. Cela passe par la promotion de l’agriculture, de la santé, et de l’artisanat au sein des curricula scolaires, afin de former des citoyens capables de contribuer au développement durable du Sénégal.
Adopté comme principe directeur par le régime actuel, le triptyque « Jub, Jubbal, Jubanti » (droiture, redressement, renouvellement) doit, selon la COSYDEP, guider les réformes éducatives. Il s’agit de corriger les injustices liées aux conditions de travail des enseignants, à l’inclusion des élèves issus de milieux défavorisés, et à la sécurité dans les établissements scolaires.
La COSYDEP appelle à un renforcement des services publics, notamment l’éducation publique, la santé publique, et les infrastructures scolaires, afin de garantir à tous les élèves un environnement d’apprentissage sûr, salubre, et propice à leur développement.
Un autre point crucial soulevé par le BCA est la nécessité de clarifier la commande politique pour la transformation du système éducatif. Le nouveau régime opte-t-il pour une refondation du système, une réforme curriculaire, ou une simple révision des programmes ?
La refondation implique une reconstruction du système sur des bases conceptuelles et des valeurs nouvelles, tandis que la réforme cible un aspect spécifique du système, et la révision des programmes concerne la modification de certaines dispositions. La réponse à cette question déterminera les choix stratégiques à mettre en œuvre pour transformer l’éducation au Sénégal.
La COSYDEP prône une approche holistique et prospective pour traiter les problématiques éducatives. Il est essentiel de considérer les interactions et les interrelations entre les différents aspects du système éducatif pour mieux cibler les défis à relever. Cette vision globale permettrait de planifier de manière plus efficace la prise en charge des problèmes, tout en veillant à maintenir un équilibre entre les différentes priorités.
Par exemple, les débats en cours sur des questions telles que l’introduction de l’anglais à l’école élémentaire, l’enseignement dans les langues nationales, ou encore l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation doivent être inscrits dans un cadre de concertation inclusive, impliquant toutes les parties prenantes.
La COSYDEP recommande d’utiliser les vacances scolaires pour lancer le processus de transformation du système éducatif. Cela inclut la finalisation des projets de réforme, la mobilisation communautaire pour améliorer l’environnement des apprentissages, et la préparation des infrastructures scolaires pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès la rentrée.
Le BCA insiste sur l’urgence de réaliser un état des lieux exhaustif des programmes et réformes en cours, afin de cerner les contraintes, défis, et opportunités pour bâtir un plan de développement du secteur éducatif qui transcende les régimes politiques. Cet exercice devra s’appuyer sur les conclusions des Assises Nationales de l’Éducation et de la Formation (ANEF), les recommandations des partenaires, et les priorités définies par le nouveau régime.
Enfin, la COSYDEP rappelle l’importance de garantir les conditions minimales pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire. Cela inclut la résorption des déficits en personnel enseignant, la planification des besoins en infrastructures et équipements, et l’affectation à temps des élèves en 6ème et en seconde, ainsi que des élèves-maîtres et professeurs sortants des écoles de formation.
La COSYDEP appelle à une mobilisation générale pour assurer que tous les élèves puissent commencer l’année scolaire dans de bonnes conditions, et pour éviter les perturbations qui ont trop souvent marqué les rentrées scolaires passées.
La première rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye représente un moment crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. Les recommandations de la COSYDEP mettent en lumière les défis et les opportunités qui se présentent, tout en offrant une feuille de route pour renforcer le système éducatif. La réussite de cette rentrée dépendra de la capacité des autorités à prendre en compte ces recommandations et à travailler en concertation avec tous les acteurs du secteur éducatif. Le futur de l’éducation au Sénégal est en jeu, et il est impératif de saisir cette opportunité pour opérer les transformations nécessaires.


Fatoumata BA

TENSIONS AU PORT AUTONOME DE DAKAR : L’intersyndicale ne démord pas !

Les relations entre la direction générale du Port Autonome de Dakar et l’intersyndicale des travailleurs se trouvent dans une situation de tension croissante. L’intersyndicale, regroupant plusieurs syndicats influents du port, a réagi de manière véhémente à une déclaration récente de la direction générale, qu’elle accuse de minimiser les graves irrégularités relevées dans la gestion du port.

Les syndicats du port, qui ont critiqué ouvertement le directeur général Waly Diouf Bodian, estiment que la gestion actuelle du port est entachée de pratiques douteuses, notamment dans le cadre du marché de prestation intellectuelle lié à l’audit du fichier du personnel. Selon eux, ce marché est marqué par un conflit d’intérêts flagrant et par une violation du code des marchés publics ainsi que de la charte de transparence et d’éthique. Ces manquements, jugés graves par l’intersyndicale, sont inacceptables et doivent être corrigés sans délai.
L’intersyndicale dénonce également le refus persistant de la direction de reconnaître ces irrégularités, ce qui, selon elle, démontre une volonté de mépriser les principes fondamentaux de la bonne gouvernance. « Nous ne permettrons à personne de bafouer ces principes fondamentaux, sous aucun prétexte », ont-ils affirmé dans un communiqué.
Le traitement réservé aux travailleurs du port constitue un autre point de discorde majeur entre l’intersyndicale et la direction. Selon les syndicats, la suspension des contrats de travail, maintenue malgré plusieurs mises en garde, constitue une violation flagrante des dispositions du code du travail sénégalais. Cette mesure, jugée discriminatoire, a exacerbé les tensions sociales au sein de l’entreprise, alimentant un climat de mécontentement et d’inquiétude parmi les travailleurs.
L’intersyndicale souligne que les travailleurs concernés par ces suspensions sont des éléments essentiels au bon fonctionnement du port. « Les travailleurs qu’il traite avec tant de mépris sont la colonne vertébrale de cette institution », rappellent-ils, en appelant la direction à faire preuve de responsabilité et à respecter les droits de ceux qui assurent le bon déroulement des activités portuaires.
Face à la persistance des tensions, l’intersyndicale appelle la direction générale à adopter une approche plus inclusive et transparente. Les syndicats se défendent de toute volonté de nuire à la bonne gouvernance du port, affirmant au contraire qu’ils sont les garants du respect des droits des travailleurs et des lois en vigueur. Ils estiment que le directeur général aurait tout à gagner en collaborant avec eux plutôt qu’en adoptant une posture d’arrogance et de mépris.
« La gestion des ressources humaines n’est pas une affaire privée, mais une question d’intérêt général qui mérite transparence, dialogue et respect des règles », ont-ils martelé, en appelant à un changement d’attitude de la part de la direction.
Restant fermement ancrée dans ses positions, l’intersyndicale réitère plusieurs revendications essentielles. Elle exige avant tout l’arrêt immédiat de l’audit des ressources humaines, qu’elle considère comme étant entaché d’irrégularités, et la relance d’un nouvel audit conforme aux lois et règlements en vigueur. Cet audit est, selon eux, une vieille doléance des syndicats, qui réclament depuis longtemps une évaluation transparente et objective des ressources humaines du port.
De plus, l’intersyndicale exige la levée immédiate de la suspension des contrats à durée déterminée et le rétablissement des droits de tous les travailleurs affectés par cette mesure. Les syndicats affirment qu’ils ne se laisseront pas intimider par des accusations infondées et qu’ils continueront de défendre avec fermeté les intérêts des travailleurs du port.
La situation au Port Autonome de Dakar reste tendue, avec des perspectives incertaines quant à la résolution des conflits en cours. Si la direction persiste dans son refus de reconnaître les irrégularités et de répondre aux revendications des travailleurs, les tensions pourraient s’aggraver, avec des conséquences potentiellement lourdes pour le fonctionnement de l’institution.
L’intersyndicale, de son côté, semble déterminée à ne pas céder et à maintenir la pression jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. Dans ce contexte, la balle est désormais dans le camp de la direction générale, qui devra décider si elle choisit la voie du dialogue et de la coopération ou si elle persiste dans une attitude qui, selon les syndicats, ne peut qu’aggraver la situation.

Marchés de gré à gré et corruption : les dessous du conflit entre Cheikh Tidiane Dièye et l’ex-DG de l’ONAS

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 16 août, Cheikh Dieng, ancien Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a révélé les véritables raisons du conflit qui l’oppose au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye. Selon Cheikh Dieng, ce conflit trouve son origine dans l’attribution controversée de marchés publics.

Cheikh Dieng accuse le ministre de lui avoir ordonné de retirer les marchés de travaux de curage attribués à deux entreprises, Tawfekh Taysir et Delgas, pour les réattribuer par procédure d’entente directe à deux autres sociétés, DELTA et VICAS, que le ministre aurait personnellement choisies. Selon l’ancien DG de l’ONAS, une évaluation de la performance de DELTA et VICAS menée par l’ONAS en 2023 avait pourtant conclu que ces deux entreprises avaient failli dans l’exécution des travaux de curage et de gestion de boue de vidange de 2021 à 2023.

Dans une lettre datée du 29 juillet 2024, le ministre aurait exigé de Cheikh Dieng qu’il mette un terme au processus d’attribution des marchés en cours, afin de favoriser les entreprises DELTA et VICAS. Cheikh Dieng affirme avoir refusé de se plier à cet ordre, dénonçant ce qu’il considère comme un acte de corruption qui va à l’encontre des principes de bonne gouvernance prônés par les nouvelles autorités.

Face à ce refus, Cheikh Tidiane Dièye aurait, selon Cheikh Dieng, porté l’affaire devant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en invoquant un risque d’inondations à Dakar et à Touba en raison d’un prétendu retard dans l’exécution des travaux de curage. Ce plaidoyer aurait conduit à la décision de limoger Cheikh Dieng.

Malgré son limogeage, Cheikh Dieng a réaffirmé sa fidélité au Président Bassirou Diomaye Faye et à la coalition Diomaye président, tout en déclarant qu’il continuerait à œuvrer pour la réussite du projet de Pastef.

Plateforme d’identification des médias : Le CORED salue l’initiative et appelle à l’enregistrement

Lors du lancement officiel de la plateforme numérique d’identification des entreprises de presse, Mamadou Thior, représentant du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), a exprimé un soutien chaleureux à ce nouveau projet. Le CORED voit dans cette initiative un pas crucial pour assainir le milieu médiatique et renforcer la professionnalisation des médias au Sénégal.

« En tant qu’autorégulateur, le CORED applaudit des deux mains le lancement de la plateforme. Elle permettra d’assainir le milieu », a déclaré Mamadou Thior. Il a toutefois souligné que l’instauration de la carte de presse, introduite il y a trois ans, reste un défi, en raison des nombreuses attaques dont elle fait l’objet.
La nouvelle plateforme vise à faciliter l’identification des médias professionnels. Selon Thior, cette initiative permettra de distinguer clairement les médias légitimes et d’améliorer la transparence dans le secteur. « Nous espérons que les médias professionnels continueront à exercer leur travail comme il se doit, tout en assainissant ce secteur. Le métier de journaliste est noble et ne doit pas être utilisé comme un tremplin pour l’auto-promotion ou comme un outil de lobbying pour obtenir des avantages », a-t-il ajouté.
Thior a également encouragé les médias à s’enregistrer sur la plateforme, soulignant que les critères d’inscription ne sont pas compliqués. Il a précisé que le code de la presse est clair en matière d’enregistrement, notamment pour les radios et télévisions, qui doivent se conformer aux exigences du régulateur, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
Pour la presse écrite et en ligne, Thior a mentionné que des problèmes persistent. Le code de la presse stipule que pour gérer un site de presse en ligne, il faut être un journaliste diplômé d’une école reconnue par l’État et posséder au moins dix ans d’expérience comme administrateur de site. La plateforme d’identification devrait contribuer à résoudre ces questions. Les médias étrangers doivent également se conformer à la législation en vigueur.
En résumé, le CORED considère cette nouvelle plateforme comme une avancée majeure pour la régulation des médias au Sénégal et encourage tous les acteurs du secteur à s’enregistrer afin de promouvoir un environnement médiatique plus transparent et professionnel.


F. BA

Nouvelle plateforme de déclaration : Un outil pour réguler les médias au Sénégal

Le paysage médiatique sénégalais se dote d’un nouvel outil pour mieux encadrer et dynamiser ses acteurs. Lors du lancement officiel de la plateforme de déclaration des médias, présidé par le ministre de la communication, Aliou Sall, ce vendredi 16 août, il a été révélé que 50 organes de presse écrite, 150 médias en ligne, 300 radios fm, et 35 télévisions tnt sont déjà recensés dans le pays. ce projet vise à renforcer la régulation des médias, en incitant les autres acteurs du secteur à s’inscrire sur cette nouvelle plateforme.

La création de cette plateforme s’inscrit dans une démarche de simplification, de transparence et de centralisation de la transmission de l’information. elle a pour mission de faciliter le processus d’enregistrement des médias, d’assurer leur conformité avec le code de la presse, de sécuriser les données, et d’améliorer l’efficacité administrative au sein de la direction des communications du ministère.
le ministre de la communication a rappelé que, lors d’un atelier organisé le 25 juin en partenariat avec différents acteurs du secteur, il a été convenu de publier une liste des médias tout en fixant un délai pour l’enregistrement des entreprises de presse. ces entreprises doivent notamment fournir des informations sur leur organe, leur numéro ninea, leur capital, ainsi que des détails sur leur répartition des parts et les responsables éditoriaux, conformément aux exigences du code de la presse.
La plateforme permettra également aux entreprises de presse écrite de se conformer aux articles 80 à 82 du code de la presse en facilitant le dépôt légal et la déclaration de parution. une fois toutes les informations déposées, l’entreprise recevra ses identifiants et un mot de passe pour accéder à son espace en ligne, où elle pourra effectuer le dépôt légal quotidien pour les publications, qu’il s’agisse de quotidiens, d’hebdomadaires, ou de magazines.
Cette initiative vise également à renforcer l’autorégulation par le biais du conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (cored), qui pourra s’appuyer sur la plateforme pour exercer son rôle. en parallèle, la commission nationale de la carte de presse a été reçue par le ministère, avec pour objectif de faciliter l’enrôlement des acteurs de la presse et la dématérialisation de la carte de presse.
Ce nouvel outil représente un pas en avant pour la régulation des médias au sénégal, en favorisant une meilleure organisation du secteur et en soutenant l’engagement pour une presse responsable et conforme aux normes en vigueur.


Fatoumata BA

Santé : Mesures renforcées pour faire face à l’épidémie de variole du singe

Le Sénégal a pris des mesures supplémentaires pour se protéger contre l’épidémie de variole du singe (Mpox), suite à la déclaration de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a qualifié la flambée de cette maladie d’urgence de santé publique de portée internationale le 14 août 2024. Face à cette menace, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a réagi en adoptant une série d’initiatives destinées à renforcer la surveillance et la prévention sur tout le territoire national.

Le ministère a mis en avant l’importance de surveiller étroitement l’évolution de la situation, surtout dans le contexte des mouvements transfrontaliers. « Compte tenu des flux migratoires de part et d’autre de nos frontières et, conformément au Règlement sanitaire international, le ministère a pris un certain nombre de mesures », a déclaré le ministère. Ces mesures incluent le renforcement de la surveillance épidémiologique, une étape cruciale pour détecter rapidement tout cas potentiel de variole du singe.
Le ministère a également annoncé la mise en alerte des structures sanitaires du pays. Le Comité National de Gestion des Épidémies (CNGE) a été mobilisé pour coordonner les efforts de prévention et de réponse. De plus, des campagnes de sensibilisation régulières seront menées pour informer la population des risques associés à la variole du singe et des mesures à prendre pour se protéger.
Malgré l’absence de cas détectés au Sénégal, les autorités sanitaires invitent la population à rester vigilante, en particulier en ce qui concerne les voyageurs en provenance de pays où des cas de variole du singe ont été signalés. Le ministère recommande un recours précoce aux services de santé en cas d’apparition de symptômes tels que la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques, et l’éruption cutanée caractéristique de cette maladie.
Depuis plusieurs semaines, le nombre de cas de Mpox augmente sur le continent africain, suscitant des inquiétudes croissantes. Le Sénégal, en renforçant ses mesures de prévention, vise à protéger sa population et à éviter que la maladie ne se propage sur son territoire. Le ministère de la Santé a appelé tous les citoyens à suivre scrupuleusement les recommandations des autorités sanitaires pour limiter les risques de contagion.
Ces mesures témoignent de l’engagement du Sénégal à répondre de manière proactive aux menaces sanitaires mondiales, en mettant en place des mécanismes de prévention efficaces pour assurer la sécurité et la santé de sa population.

GAINDESAT-1A : Le Sénégal prend son envol dans l’espace avec son premier satellite

Le Sénégal vient d’écrire une nouvelle page de son histoire en réussissant le lancement de son tout premier satellite, Gaindesat. Conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais en partenariat avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), ce satellite est le fruit d’un travail acharné et marque l’entrée du Sénégal dans le domaine de l’exploration spatiale. Cette réalisation majeure témoigne des ambitions technologiques du pays et de son engagement à se positionner comme un leader dans le développement scientifique en Afrique.

Le lancement de Gaindesat a eu lieu le vendredi 16 août 2024, à 18h45, dans le cadre d’une mission de la fusée Falcon 9, qui a décollé depuis la base de Vandenberg en Californie, aux États-Unis. Au total, 116 mini-satellites et cubesats ont été mis en orbite lors de cette mission, parmi lesquels le Gaindesat-1A, symbole du savoir-faire sénégalais en matière d’aérospatiale.
Pour le Sénégal, ce lancement est bien plus qu’un simple événement scientifique : c’est un moment de fierté nationale et un signal fort envoyé au reste du monde. Le pays devient ainsi le deuxième État francophone subsaharien, après Djibouti, à posséder un satellite en orbite. Ce succès reflète la volonté du Sénégal de s’affirmer dans le domaine des sciences et technologies de pointe, et d’utiliser ces outils pour répondre aux défis nationaux.
Gaindesat ne se contente pas de représenter un exploit technologique ; il est aussi destiné à jouer un rôle crucial dans le développement du Sénégal. Plusieurs missions lui ont été assignées, couvrant des domaines essentiels pour l’avenir du pays.

Gestion des Ressources en Eau (DGPRE) : Gaindesat sera un outil précieux pour la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau. Il fournira des données cruciales permettant de mieux comprendre, surveiller et gérer les ressources hydriques du pays. Dans un contexte où l’eau devient de plus en plus une ressource stratégique, ce satellite pourrait contribuer à améliorer la résilience du Sénégal face aux défis climatiques.
Météorologie et Sécurité Aérienne (ANACIM) : L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie bénéficiera également des capacités de Gaindesat. En fournissant des informations météorologiques plus précises et en temps réel, le satellite contribuera à améliorer les prévisions météorologiques et à renforcer la sécurité des vols au Sénégal. Les données recueillies aideront également à anticiper et à gérer les phénomènes météorologiques extrêmes, qui sont de plus en plus fréquents en raison du changement climatique.
Surveillance des Lacs et Cours d’Eau (OLAC) : Gaindesat jouera un rôle clé dans la protection et la gestion des ressources en eau douce du Sénégal, notamment les lacs et les cours d’eau. L’Office des Lacs et des Cours d’Eau pourra utiliser les données fournies par le satellite pour surveiller l’état des écosystèmes aquatiques, prévenir les risques de pollution, et planifier des interventions pour protéger ces ressources vitales.
Le lancement de Gaindesat est également un symbole fort de l’indépendance technologique du Sénégal. En développant et en lançant son propre satellite, le pays montre qu’il est capable de prendre en main son destin technologique, sans dépendre exclusivement des infrastructures étrangères. Cette indépendance est cruciale pour renforcer la souveraineté du pays dans des domaines stratégiques comme la gestion des ressources naturelles, la sécurité nationale, et la recherche scientifique.
De plus, Gaindesat ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour la recherche scientifique et l’innovation au Sénégal. Les universités et centres de recherche sénégalais pourront accéder à des données de première main, ce qui stimulera les études en sciences de l’espace, en environnement, et en technologies de l’information. Cela pourrait également inspirer de nouvelles générations de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs sénégalais à s’engager dans des carrières technologiques.
Le succès du lancement de Gaindesat a été salué par les autorités sénégalaises, qui y voient une étape clé dans le développement du pays. Ce projet incarne la vision du Sénégal de devenir un acteur majeur dans les domaines de la science et de la technologie en Afrique. En se dotant de capacités spatiales, le Sénégal démontre sa volonté de s’engager pleinement dans la révolution technologique en cours, et d’en tirer des bénéfices pour son développement économique et social.
Les ingénieurs sénégalais impliqués dans le projet se sont également félicités de cette réussite, qui couronne des années de travail et de collaboration internationale. Le lancement de Gaindesat ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, tant au niveau national qu’international. Il place le pays sur la carte des nations capables de contribuer activement aux efforts mondiaux en matière de science et d’innovation technologique.
Avec Gaindesat en orbite, le Sénégal ne compte pas s’arrêter là. Le pays a déjà exprimé son ambition de poursuivre sur cette lancée en développant d’autres satellites et en renforçant ses capacités en matière de technologies spatiales. Cette dynamique s’inscrit dans une stratégie plus large de transformation digitale et technologique, qui vise à positionner le Sénégal comme un hub de l’innovation en Afrique de l’Ouest.
En conclusion, le lancement de Gaindesat est un événement qui dépasse les frontières du Sénégal. Il incarne la montée en puissance du pays sur la scène internationale et la volonté de ses dirigeants de faire du Sénégal un leader dans les technologies de demain. Gaindesat, plus qu’un simple satellite, est le symbole d’un pays en marche vers un avenir où la science et la technologie seront au cœur de son développement.

GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : Moussa Bala Fofana avertit, le syndicat maintient son mot d’ordre

La tension continue de monter entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales, alors que le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana, a pris position face à la grève en cours. Lors d’une récente déclaration, le ministre a clairement exposé les limites du gouvernement concernant les revendications financières des grévistes, tout en appelant à une gestion plus rationnelle des ressources au niveau municipal.

La tension continue de monter entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales, alors que le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana, a pris position face à la grève en cours. Lors d’une récente déclaration, le ministre a clairement exposé les limites du gouvernement concernant les revendications financières des grévistes, tout en appelant à une gestion plus rationnelle des ressources au niveau municipal.
« Nous voulons trouver des solutions, mais en nous conformant à la loi et aux possibilités qui s’offrent à tous les acteurs. Nous ne pouvons pas assurer de donner 61 milliards pour les travailleurs. Ceci n’est pas conforme à la marche des collectivités territoriales », a déclaré le ministre.
En outre, il a exhorté les maires à rationaliser les budgets municipaux, soulignant l’importance d’une gestion financière responsable pour éviter d’exacerber les tensions sociales au sein des collectivités.
Le ministre a également mis en garde certains agents des collectivités qui, selon lui, ne sont pas des fonctionnaires et n’ont donc pas le droit de participer à la grève. Il a demandé à ces travailleurs de retourner à leur poste, rappelant leur devoir de poursuivre leur mission de service public.
Balla Moussa Fofana a réitéré son engagement à soutenir les maires dans la gestion du capital humain et à garantir que les fonctionnaires reçoivent leurs indemnités. Cependant, il a dénoncé la participation de non-fonctionnaires à ce mouvement de grève, y voyant une violation du principe d’équité dans la fonction publique.
En réponse, le syndicat des travailleurs des collectivités territoriales, représenté par son secrétaire général, Ndiaga Diop, a fermement contesté la position du ministre. Le syndicat accuse Balla Moussa Fofana de ne pas maîtriser les dossiers et de ne pas prendre en compte l’importance de leur revendication pour la revalorisation des salaires, un engagement pris par l’ancien président Macky Sall.
« Il fait dans la menace. Nous allons continuer notre grève notamment sur la revalorisation des salaires qui avait été décidée par l’ancien président Macky Sall pour les agents du secteur public », a déclaré Ndiaga Diop.
Il a également rappelé que les agents des collectivités territoriales sont un démembrement de l’État et que la loi leur garantit les mêmes avantages que ceux des agents centraux. Le syndicat compte plus de 5000 agents à régulariser et prévoit de maintenir la pression sur le gouvernement pour obtenir satisfaction.
Malgré les avertissements du ministre, le syndicat a décidé de ne pas lever son mot d’ordre de grève. Ils estiment que le ministre aurait dû calmer le jeu plutôt que de durcir le ton. Un point de presse est prévu pour ce vendredi, où les représentants syndicaux reviendront en détail sur leurs revendications et sur les prochaines étapes de leur mouvement.
La situation reste donc tendue, avec un risque accru de voir les grèves se prolonger si aucun terrain d’entente n’est trouvé entre les deux parties. Le bras de fer entre le ministère et les travailleurs des collectivités territoriales semble loin d’être terminé, avec des implications potentielles sur la gestion quotidienne des municipalités et des services publics locaux.

Magal de Touba : Le ministre du commerce rassure sur l’approvisionnement en denrées et annonce des projets pour l’autosuffisance alimentaire

À l’approche du grand Magal de Touba, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a effectué une visite de terrain à Touba pour évaluer l’approvisionnement en denrées alimentaires et les prix pratiqués sur le marché. Cette visite, réalisée une semaine avant l’événement, a permis au ministre de rencontrer divers acteurs du marché, des grossistes aux détaillants, afin de s’assurer que les besoins des pèlerins seraient satisfaits.

Au terme de sa tournée, Serigne Guèye Diop a rassuré les populations que le marché de Touba est suffisamment approvisionné en denrées alimentaires, en particulier en produits périssables tels que la pomme de terre, l’oignon, ainsi que d’autres fruits et légumes. Il a souligné que la priorité a été donnée à la production locale, ce qui a permis de maintenir les prix à un niveau bas, notamment le sac d’oignon qui se vend actuellement entre 8 000 et 8 500 F CFA. « On n’a jamais eu ce type de prix depuis longtemps », a-t-il affirmé avec satisfaction.
Concernant les produits non périssables comme l’huile, le sucre et le riz, le ministre a également rassuré que les quantités disponibles sont largement suffisantes pour couvrir la demande pendant le Magal. Il a exprimé sa gratitude envers l’Agence de régulation des marchés (ARM) et tous les services de l’État qui ont contribué à cet effort d’approvisionnement.
Au-delà de la gestion des besoins immédiats du Magal, Serigne Guèye Diop a évoqué une vision à long terme pour la ville sainte de Touba. Il a souligné l’importance pour Touba de devenir autonome en matière de production de denrées alimentaires. « Ce n’est pas normal que la deuxième ville du Sénégal n’ait pas une zone industrielle », a-t-il déclaré, ajoutant que le gouvernement envisage de collaborer avec les autorités religieuses pour créer des zones industrielles et agropoles à Touba. L’objectif est de permettre à la ville de produire localement des produits de base comme la tomate et l’oignon, réduisant ainsi la dépendance aux importations.
Le ministre a également souligné l’importance économique du Magal, un événement qui génère entre 250 et 300 milliards F CFA de consommation chaque année. Cette dynamique économique, selon lui, doit être soutenue par des infrastructures adéquates et une production locale renforcée, pour que Touba puisse pleinement bénéficier des retombées économiques de cet événement religieux majeur.
La visite de Serigne Guèye Diop à Touba avant le Magal démontre l’engagement du gouvernement à assurer que la ville soit bien préparée pour accueillir des millions de pèlerins. En plus de répondre aux besoins immédiats en matière de denrées alimentaires, le ministre a clairement exprimé une vision stratégique pour le développement économique de Touba, visant à renforcer son autosuffisance alimentaire et son rôle en tant que centre économique régional. Les discussions à venir avec les autorités religieuses sur la création de zones industrielles pourraient marquer le début d’une nouvelle ère de développement pour la ville sainte.

BAISSE DES DENRÉES DE PREMIER NÉCESSITÉ : Les fortes recommandations de l’UNACOIS  JAPPO à l’État

Ce mercredi, l’Union Nationale des Commerçants et Industries du Sénégal (UNACOIS JAPPO) a exprimé des recommandations fortes à l’État du Sénégal lors d’une conférence tenue à son siège à Colobane. Cette déclaration intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la baisse des denrées de première nécessité et la nécessité d’un soutien accru au secteur privé.

Ousmane Sy Ndiaye, directeur exécutif de l’UNACOIS JAPPO, a souligné l’importance du soutien de l’État au secteur privé pour renforcer l’économie nationale. Il a affirmé que le président Bassirou Diomaye Faye place de grands espoirs dans le développement d’une relation de confiance entre l’État et le secteur privé, en particulier pour la création d’emplois pour les jeunes, un défi majeur du mandat présidentiel.

Selon M. Sy Ndiaye, les trois priorités de l’UNACOIS sont :
Relance du dialogue Public-Privé (DPP)
: Encourager un dialogue constructif entre les secteurs public et privé pour favoriser un environnement économique stable.
Réduction des contraintes fiscales : Aborder la pression fiscale élevée qui freine le développement économique.
Accès aux opportunités de financement et formation : Améliorer l’accès aux financements bancaires et à la formation pour les entrepreneurs et les entreprises.

L’UNACOIS JAPPO appelle également à une révision urgente de la politique fiscale pour encourager le développement d’un tissu économique dynamique et résilient. M. Sy Ndiaye a exprimé des préoccupations concernant la collecte d’impôts, qui, selon lui, ne favorise pas suffisamment l’émergence d’un tissu économique solide.
La modernisation du secteur du commerce traditionnel est également une priorité. Le commerce représente la branche d’activité la plus répandue au Sénégal, avec un taux de 52,1 % selon le rapport de RGE de 2016.
Concernant la baisse des prix des denrées de première nécessité, l’UNACOIS se félicite des récentes mesures de réduction des prix du riz et du sucre. Grâce aux efforts des membres importateurs, le prix de la tonne de riz est passé de 375 000 F CFA à 360 000 F CFA, tandis que le sucre connaît également une baisse similaire. L’UNACOIS JAPPO a exprimé son souhait de voir ces tendances se poursuivre et a annoncé son intention d’examiner d’autres possibilités de réduction des prix pour d’autres produits essentiels.
L’UNACOIS JAPPO reste ferme sur ses exigences pour une meilleure gestion des prix et un soutien accru au secteur privé. L’organisation espère que ses recommandations seront prises en compte pour améliorer la situation économique du pays et garantir un accès abordable aux produits de première nécessité.


Fatoumata BA

THIÈS – APRÈS AVOIR POIGNARDÉ À MORT UN JAKARTAMAN : Un agresseur est lynché puis brûlé à mort

Ce jeudi matin, la cité Ousmane Ngom à Thiès a été le théâtre d’une tragédie qui a coûté la vie à deux personnes. L’incident, survenu près de la station Shell, non loin de la gare routière, a débuté par une agression suivie de représailles sanglantes.


Aux alentours de 6 heures du matin, les sapeurs-pompiers ont alerté les autorités sur le meurtre d’une personne, victime d’une attaque. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont trouvé le corps de la victime, sans signe de vie.


L’agresseur présumé, identifié comme P. S. Dieng, a tenté de se réfugier dans une maison. Cependant, il a été poursuivi par des jeunes du quartier, en furie, qui l’ont sévèrement battu. Alors que la police mobilisait des renforts pour calmer la situation, des membres de la famille de la victime, L. Sylva, sont intervenus. Ils ont extrait P. S. Dieng de la maison et l’ont brûlé vif.


Il a été révélé que P. S. Dieng portait un bracelet électronique, suggérant qu’il était en liberté conditionnelle après une condamnation antérieure. Dans le chaos, un policier a été blessé au bras en tentant d’intervenir.
Le procureur a ordonné une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de cette violence extrême.

Prévisions météorologiques : Orages et pluies intenses sur l’intégralité du territoire à partir de…

Le Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) a alerté sur la survenue d’orages et de pluies intenses prévues pour l’ensemble du territoire sénégalais, à partir de ce mercredi 17 août jusqu’au vendredi 19 août 2024. Cette annonce est faite dans le cadre du dernier bulletin décennal agro-météorologique publié par le GTP.

Les prévisions indiquent que des phénomènes pluvio-orageux d’intensité variable affecteront toutes les régions du pays au cours de cette période. L’atmosphère sera globalement humide, marquant une période de conditions météorologiques instables.

Les régions du sud et du centre-sud, en particulier Fatick, Kaolack et Kaffrine, sont attendues pour les épisodes pluvieux les plus intenses. Les habitants de ces zones doivent se préparer à de fortes précipitations et à des conditions météorologiques potentiellement perturbatrices.

Le GTP, une entité composée d’agents de divers secteurs de l’État tels que l’agriculture, l’élevage, le Commissariat à la sécurité alimentaire, le Centre de suivi écologique et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), est responsable de la rédaction de ce bulletin. Ce groupe de travail s’appuie sur les contributions scientifiques des différentes institutions pour fournir des prévisions météorologiques fiables.

Les autorités locales et les populations sont donc invitées à prendre les précautions nécessaires pour faire face aux conditions climatiques prévues.

Le Premier ministre appelle à une analyse approfondie des déviances sur le domaine public maritime

Le Premier ministre a récemment présenté les conclusions et recommandations du rapport de la Commission Ad hoc, chargée d’évaluer l’occupation du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar. Ce rapport, remis au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, met en lumière plusieurs déviances préoccupantes dans l’utilisation de ces espaces publics.

Lors de sa présentation, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’une analyse approfondie des causes de ces déviances. Cette démarche vise à mieux comprendre les enjeux sous-jacents et à élaborer des solutions adaptées pour réguler et gérer efficacement ces espaces maritimes.

En parallèle, le Premier ministre a informé le Conseil de la finalisation de deux rapports importants préparés par le Comité technique chargé de la situation foncière dans plusieurs zones. Le premier rapport concerne les lotissements « BOA », « Hangars des Pèlerins », « Recasement 2 », ainsi que les zones « Eogen 1 et 2 » à Dakar. Le second rapport traite du lotissement « Mbour 4 » et du plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe, à Thiès.

Ces démarches visent à résoudre les problèmes fonciers et à garantir une gestion transparente et efficace des terres et des espaces publics au Sénégal.

UCAD : Journée de commémoration en mémoire de l’étudiant Bassirou Faye

Le 14 août 2024, le collectif des amicales des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a organisé une journée de prière et de récital du Coran au pavillon A, en mémoire de Bassirou Faye. Décédé lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants en 2014, Bassirou Faye est toujours présent dans les pensées de ses camarades.

Cette commémoration annuelle a été l’occasion pour les étudiants de réfléchir sur deux axes majeurs : le souvenir de leur camarade disparu et la situation de l’association universitaire Socio-pédagogique de l’UCAD. Alla Kane, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des Lettres et Sciences Humaines, a souligné l’importance de cet événement pour maintenir vivante la mémoire de Bassirou Faye tout en plaidant pour des améliorations au sein de l’université.

En plus des prières et des récitals, les étudiants ont profité de cette journée pour exprimer leurs préoccupations concernant la prise en charge médicale des étudiants. Ils ont demandé aux autorités universitaires de mettre en place des mesures pour améliorer l’accès aux soins et pour fournir des infrastructures adéquates, notamment des amphithéâtres et des salles de cours bien équipées.

Les étudiants ont également adressé un appel au nouveau gouvernement sénégalais pour réviser la loi 93 relative aux franchises universitaires, estimant que cette révision est nécessaire pour mieux répondre aux besoins des apprenants et garantir un environnement d’étude propice à la réussite académique.

Fatoumata BA

Communique du conseil des ministres du Mercredi 14 Août 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 14 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne qui célèbre, demain 15 août 2024, la fête de l’Assomption. Il a prié pour un Sénégal de paix dans le renforcement permanent du vivre ensemble et du dialogue interreligieux exemplaire, marques d’un pays uni et solidaire.
 
En perspective du Grand Magal de Touba qui sera célébré le vendredi 23 août 2024, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller scrupuleusement à la mobilisation effective et optimale de tous les services de l’Etat impliqués pour un bon déroulement de cette grande manifestation religieuse d’envergure internationale. Il a indiqué l’impératif d’une action mieux coordonnée, cohérente et suivie des ministères et de toutes entités publiques concernées en relation avec le Comité d’organisation de ce grand évènement qui va fortement marquer la vie nationale. Dans cet esprit, il a indiqué la nécessité de maitriser, dans toutes leurs dimensions, les différents volets sécurité, santé, électricité, hydraulique, assainissement, approvisionnements et assistance alimentaire déployés par l’Etat avant, pendant et après le Grand Magal.
 
D’ailleurs, le Président de la République a informé qu’il se rendra, dans les prochains jours, à Touba pour une visite de courtoisie au Khalif général des Mourides et à la communauté mouride en prélude à ce grand rassemblement religieux, fête légale, chômée et payée.
 
Evoquant  la problématique de la redynamisation de l’économie rurale et de la recherche agricole alors que l’hivernage 2024 bat son plein, le Chef de l’Etat a salué le travail d’anticipation et de rectification accompli par le Premier Ministre ainsi que les efforts exceptionnels consentis par le Gouvernement pour, d’une part, auditer et apurer les dettes héritées du secteur et, d’autre part, soutenir les producteurs avec la mise en place, cette année, de façon pragmatique, des intrants et matériels agricoles sur l’étendue du territoire national grâce au concours notable des Forces armées. Dans cet élan, il a demandé au Ministre de l’Agriculture de veiller au suivi adéquat du développement et de la protection des cultures contre le péril acridien et les oiseaux granivores.  
 
Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la
Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de veiller avec les Ministres concernés à la bonne préparation de la prochaine campagne de commercialisation des productions agricoles. Il lui a rappelé l’urgence de finaliser, dans l’esprit du PROJET, l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale. Il a aussi mis l’accent sur la priorité à accorder à la reconstitution du capital semencier national pour l’arachide et les principales cultures vivrières. 
 
Le Chef de l’Etat a souligné l’impératif de refonder la politique de recherche et de vulgarisation agricoles conformément aux standards internationaux. Il a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, en relation avec son collègue de la Recherche et de l’Innovation, de revitaliser le système national de recherches agrosylvopastorales et de renforcer, à travers un Contrat d’Objectifs et de Moyens innovant, l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en infrastructures technologiques de qualité et en ressources humaines et financières significatives afin de consolider la structure dans une posture de fer de lance de la politique agricole et de souveraineté alimentaire.
 
Appelant à un dialogue rénové avec la presse nationale, le Président de la République a relevé que la situation générale de celle-ci mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées. En effet, une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit demeure un pilier majeur de la démocratie. C’est dans ce sens qu’il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la Presse mais également au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés.
 
Abordant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
 
Dans sa communication, le Premier Ministre a rendu compte de sa participation, au nom du Chef de l’Etat, à la cérémonie d’investiture de Son Excellence, Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda. Il a également fait part de sa visite au Mali au cours de laquelle il a été reçu par Son Excellence, Monsieur Assimi GOITA, Président de la transition de la République du Mali et a eu des entretiens avec son homologue, le Premier Ministre Choguel Kokalla MAIGA.
 
Le Premier Ministre a ensuite relevé les principales conclusions ressorties de l’évaluation de la mise en œuvre des plans d’action d’urgence des ministères sur la période avril-juin 2024, en engageant les Ministres à accorder une attention particulière à la finalisation des actions portant notamment sur les questions énergétiques, la gestion des ressources pétrolières et gazières, l’accélération de la politique de désenclavement des territoires et la gestion de l’émigration irrégulière. Il en est de même de la prévention et de la gestion des inondations, de la gestion déconcentrée des forêts et de la lutte contre le trafic illicite de bois ainsi que du renforcement des équipements dans les services d’accueil des urgences au niveau des hôpitaux et des services dédiés aux usagers de la Justice.
 
Evoquant la question de la coordination du travail gouvernemental, le Premier Ministre s’est félicité de la qualité des interactions et de l’exécution des activités interministérielles, tout en engageant les Ministres et Secrétaires d’Etat à veiller à une synergie parfaite dans la planification de ces activités.
 
Par ailleurs, le Premier Ministre est revenu sur les conclusions et recommandations ressorties du Rapport de la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la Région de Dakar, remis au Président de la République ce mardi. Il a souligné l’importance à attacher, dans le cadre de leur mise en œuvre, à l’approfondissement de l’analyse des causes des déviances notées dans l’occupation du Domaine public maritime.
 
          Dans ce même registre des dossiers fonciers, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation, par le Comité technique chargé de faire la situation foncière de plusieurs zones, des deux rapports portant, d’une part, sur les lotissements dits « BOA », « HANGARS DES PELERINS », « RECASEMENT 2 », « EOGEN 1 et 2 », à Dakar et, d’autre part, sur le lotissement dit de « Mbour 4 » et le plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe, à Thiès. 
          Le Premier Ministre a également fait part de la réception du rapport sur la situation des acquisitions et des concessions d’immeubles bâtis de l’Etat, produit par le Ministère chargé des Finances et la SOGEPA, en application des directives du Conseil des Ministres en date du 22 mai 2024.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 
•       Le Secrétaire général du Gouvernement a fait le point sur l’état d’exécution du Plan d’Action d’Urgence (avril-juin 2024) ;
 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ; 
 
•       Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait le point sur l’approvisionnement du marché en riz par « appel d’offre » ;
 
•       Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le bilan à mi-parcours de la Campagne de production agricole 2024-2025.
 

FORMATION SUR LA SÉCURITÉ NUMÉRIQUE : Une vingtaine de femmes journalistes à l’école

Une vingtaine de femmes journalistes ont récemment pris part à une formation spécialisée sur la sécurité numérique, organisée par « Info Elles » en collaboration avec l’Association des Femmes de Médias du Sénégal (AFMS). Cet événement, qui s’est tenu sous l’égide de la fondation Mode et de Wakssi, visait à renforcer les compétences des participantes en matière de protection des données et de cybersécurité.

Alice Diba, fondatrice d’Info Elles et Secrétaire Générale de l’AFMS, a souligné l’importance de cette formation dans un monde de plus en plus digitalisé. « Nous vivons dans une époque où les médias numériques jouent un rôle crucial dans notre quotidien. Il est essentiel que les femmes journalistes soient bien équipées pour se protéger contre les menaces numériques tout en tirant pleinement parti des outils numériques dans leur travail », a-t-elle déclaré.
La formation a abordé divers aspects de la sécurité numérique, allant de la protection des informations personnelles à la gestion des risques en ligne. Les participantes ont eu l’occasion d’échanger sur les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées et de découvrir des stratégies pour renforcer leur sécurité en ligne.
Alice Diba a expliqué que cet atelier était une réponse nécessaire aux évolutions rapides de la technologie et des médias numériques. « Les outils numériques offrent de nombreux avantages, mais ils comportent aussi des risques potentiels. Cette session visait à fournir aux journalistes les connaissances et les compétences nécessaires pour naviguer en toute sécurité dans cet environnement », a-t-elle ajouté.
En parallèle, la collaboration avec la fondation Mode et Wakssi a permis aux participantes de bénéficier d’une expertise pointue et de partager des expériences pratiques sur la manière de sécuriser leurs activités professionnelles en ligne. Cette approche collaborative a été saluée comme un modèle pour des initiatives futures visant à renforcer la sécurité numérique dans le secteur des médias.
La formation a été bien accueillie par les participantes, qui ont exprimé leur gratitude pour cette opportunité d’améliorer leurs compétences en matière de cybersécurité. « Cette journée nous a permis de mieux comprendre les enjeux de la sécurité numérique et d’acquérir des outils précieux pour protéger notre travail et notre vie personnelle », a déclaré Fatoumata Ba, l’une des participantes.


Fatoumata BA

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