Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir en cassation! »

Me Bamba Cissé, membre du pool d’avocats de Ousmane Sonko, s’est réjoui de la décision rendue par le juge Racine Thior, du tribunal d’instance hors classe de Dakar qui annule la radiation du leader de l’ex-Pastef dans les listes électorales. 

Annulation de la radiation de Sonko / Me Bamba Cissé : « Cela ne servira à rien de se pourvoir..! »


« Dieu merci! Le droit et la vérité étaient avec nous. Ousmane Sonko va être réintégré dans les listes et il va participer à l’élection présidentielle », dira l’avocat qui lance également un appel à ses confrères de l’État du Sénégal : « Il faut préciser que le point de cassation a été réglé, il ne servira à rien de se pourvoir en cassation. C’est pourquoi c’est important d’inviter les avocats de l’État du Sénégal de ne pas tenter cette option… », a déclaré Me Bamba Cissé rappelant l’importance d’accompagner « ce vent de changement, cet idéal de démocratie et de liberté… »

Me Abdoulaye Tall confirme l’exécution de la décision d’annulation de la radiation de Sonko

Suite à l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales par le tribunal d’instance de Dakar, Me Abdoulaye Tall, l’avocat de Sonko, a tenu à souligner que cette décision est immédiatement exécutoire.

Me Tall a rappelé que la décision du tribunal, rendue aujourd’hui, est dotée d’une force exécutoire immédiate, impliquant ainsi une application immédiate de la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Cette nouvelle étape juridique renforce la position de Sonko dans sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024.

Me Abdoulaye Tall: "Je rappelle que cette décision est exécutoire"

Meurtre d’un gérant de station-service à Touba : Deux suspects arrêtés

Des têtes commencent à tomber dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du gérant de la station-service Keur Khadim qui a été tué dans son bureau au quartier Darou Marnane !

Le commissariat spécial de Touba a procédé à l’arrestation deux suspects pour nécessité d’enquête. Il s’agit de deux pompistes en service dans ladite station.

Pour le moment, selon des sources de Seneweb, les premiers éléments de l’enquête s’orientent vers le duo qui est en position de garde à vue.

Pour rappel, le certificat de genre de mort, parvenu aux enquêteurs du commissariat spécial de Touba, confirme la thèse du crime. Le dossier médical fait état de mort consécutive à un polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.

Bara Cissé, âgé de 69 ans, a été inhumé lundi à Touba.

Guinée-Bissau: la police bloque l’accès au Parlement

En Guinée-Bissau, un groupe de militants dont des députés de la coalition PAI-Terra Ranka ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre devant le Parlement, ce mercredi 13 décembre. Les députés ont répondu à l’appel du président de l’Assemblée, Domingos Simões Pereira, également leader de la coalition, qui a décidé de poursuivre les sessions malgré la dissolution de l’Assemblée décidée par décret présidentiel.

L’accès au Parlement était bloqué depuis les premières heures de la matinée par des forces de l’ordre, armés de matraques et de grenades lacrymogènes. Toutes les rues adjacentes étaient également interdites d’attroupement.

Malgré ce dispositif impressionnant, la dizaine de députés de l’opposition accompagnés par des militants visiblement déterminés à franchir les portes de l’hémicycle ont tenté de braver l’interdiction. 

La police est alors entrée en action, lançant des grenades lacrymogènes. Débandade dans les rangs des militants et des députés dont certains ont alors rejoint le siège du PAIGC, à quelques centaines de mètres de l’Assemblée.

Le président du Parlement Domingos Simões Pereira n’est pas sorti de sa résidence placée sous haute surveillance. 

Domingos Simões Pereira considère la décision du président Embalo concernant la dissolution de l’Assemblée nulle et sans effet. Il a appelé les députés de son parti à ne pas se laisser intimider et à poursuivre la résistance.

« Nous disons et continuons à dire que le décret du président qui a dissout le Parlement n’a pas respecté les principes constitutionnels », a déclaré à la presse Armando Mango, porte-parole de la coalition Pai-Terra Ranka. 

Selon lui, l’article 94 stipule clairement que le Parlement ne peut en aucun cas être dissout dans les 12 mois suivant les législatives. « Nous allons poursuivre les sessions », a-t-il affirmé devant le siège de la coalition, juste après avoir subi les tirs de lacrymogène.

Mali: attaque sanglante du Jnim dans le village symbole de Farabougou

Les jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda, ont mené une attaque d’envergure, mardi après-midi 12 décembre, à Farabougou, région de Ségou, dans le centre du Mali. Au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels dozos auraient été tués dans ce village devenu symbole à la fois des souffrances de la population malienne et des efforts des autorités de transition pour tenter de restaurer la sécurité.

Ils sont arrivés en nombre entre 14 et 15 heures locales, et ont quitté les lieux vers 17 heures.

Entre-temps, les jihadistes de la Katiba Macina du Jnim ont décimé le détachement de l’armée positionné dans le village.

Les jihadistes ont principalement ciblé les soldats maliens et les villageois accusés de collaborer avec eux, notamment les chasseurs traditionnels dozos, qui servent dans la zone de supplétifs aux militaires. Plusieurs sources sécuritaires et civiles locales avancent un bilan de près de cinquante soldats et chasseurs tués (plus d’une vingtaine de soldats, plus d’une vingtaine de chasseurs) et une quinzaine de blessés, mais tous s’accordent à dire qu’il est encore trop tôt : plusieurs dizaines de soldats et de villageois sont toujours portés disparus. On ignore combien ont été tués ou pris en otage, et combien se cachent toujours en brousse.

Camp militaire saccagé et dépouillé

La plupart des habitants ont pu fuir et hier soir, les renforts de l’armée venus de Sokolo ont pénétré dans un village désert. Les jihadistes avaient saccagé le camp militaire, emporté quantité de matériel et détruit ce qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux.

Une source sécuritaire malienne parle de « carnage », pointe l’impossibilité dans ce secteur d’utiliser les vecteurs aériens -en raison vraisemblablement de la topographie de la zone ou encore de la proximité physique immédiate des différents acteurs- et dénonce la présence dans le village d’éléments infiltrés du Jnim.

L’armée n’a pas communiqué sur cette attaque et, sollicitée par RFI, n’a pas donné suite.

Assimi Goïta s’était rendu personnellement à Farabougou

Le coup est rude, humainement, mais aussi symboliquement.

En octobre 2020, Farabougou est l’un des premiers villages du Mali à avoir été soumis à un intense blocus par les jihadistes du Jnim : assassinats, enlèvements, interdiction de mouvements :  le village était alors devenu le symbole des souffrances des populations maliennes. Le colonel Assimi Goïta, qui était à l’époque vice-président de transition, s’était personnellement rendu à Farabougou, en hélicoptère, pour témoigner du soutien des autorités de transition (le colonel Assimi Goïta n’est officiellement devenu président de transition qu’en juin 2021, après un second coup d’État).

Un an plus tard, en mars 2021, un accord de paix local inédit avait été conclu directement avec le Jnim, ce qui avait permis aux habitants de retourner cultiver leurs champs et d’approvisionner le village.

Présence permanente de l’armée

Mais l’accord n’avait tenu que quelques mois et en février 2022, l’armée s’était finalement déployée à Farabougou où elle maintenait depuis une présence permanente pour sécuriser les habitants. Dans un contexte difficile, « intenable » même selon une source sécuritaire malienne : les jihadistes du Jnim sont très présents et actifs dans le cercle de Niono où se trouve Farabougou, et mènent régulièrement des attaques meurtrières -avec la pose de mines artisanales notamment- contre l’armée et ses supplétifs de Wagner.

Lesquels répondent tout aussi régulièrement, avec des opérations au cours desquelles de nombreuses victimes civiles ont été rapportées et plusieurs charniers découverts. Le dernier exemple remonte à fin novembre, il y a trois semaines : au moins une quarantaine de villageois avaient été exécutés dans des campements et hameaux de la commune de Nampala. Face à la dégradation du contexte sécuritaire et aux risques pour les populations civiles, l’ONG Médecins sans frontières a récemment décidé de retirer ses équipes.

Le calvaire des habitants de Farabougou, et plus globalement de tous les habitants de la zone, vient donc de connaître un nouvel épisode. Les habitants savent que ce ne sera pas le dernier.

RFI

Ligue des champions: Toutes les équipes qualifiées pour les huitième de finale

Quatorze( 14) équipes étaient déjà qualifiées pour le tour suivant, mais certaines ignoraient encore leur place définitive dans leur poule. Cette fois, on connaît l’identité des protagonistes. Après les rencontres de mercredi soir, l’Atlético, le BVB et le Barça rejoignent le Bayern, Arsenal, le Real Madrid, la Real Sociedad et Manchester City pour le statut de tête de série en huitième de finale. Ils affronteront un 2e de groupe à choisir entre Copenhague, le PSV, Naples, l’Inter, le RB Leipzig ou le PSG…

Les 16 qualifiés pour les 8es de finale déjà connus

1ers : Bayern, Arsenal, Real Madrid, Real Sociedad, Manchester City, Atlético de Madrid, FC Barcelone, Borussia Dortmund
2es : Copenhague, PSV, Naples, Inter, RB Leipzig, Lazio, Porto, PSG

DORTMUND – PSG (1-1) – PARIS, GAGNE-PETIT : LE MAUVAIS CALCUL DU PSG

En arrêtant de jouer à dix minutes du terme face à Dortmund (1-1), le PSG a énervé Kylian Mbappé et n’a sans doute pas choisi la bonne solution. Mais ce choix témoigne aussi de l’image que renvoie l’équipe à l’issue d’une phase de poules très poussive. Avant, ce n’était qu’un échauffement, cette année, ce fut une bataille. Paris s’en est sorti mais a effrité son statut.

Il a grogné, râlé. Tenté de rameuter les siens avec de grands gestes, de secouer des coéquipiers trop prudents à son goût. Et quand Paris, soulagé, a fêté sa qualification, Kylian Mbappé, désespéré, a levé les bras au ciel de dépit. La star parisienne n’a pas supporté le manque d’ambition de son équipe en fin de match. Comme la victoire de Milan à Newcastle (1-2) lui assurait un printemps en C1, le PSG a appuyé sur le frein pour ne pas concéder le but, qui aurait tout fichu en l’air dans les dix dernières minutes.

Puis, après la douche, il s’est installé tout seul dans le bus du club. La déception n’était pas digérée. C’est peut-être à cela qu’on observe le changement de statut d’un PSG longtemps équipé pour gagner et qui, aujourd’hui, se contente de ne pas perdre et d’attendre qu’un autre, l’AC Milan en l’occurrence, fasse le boulot à sa place. On est loin du Dream Bigger. Pourtant, si les conséquences sont évidemment moins dramatiques qu’un arrêt dès la phase de groupe, la deuxième place dont s’est contentée Paris l’expose à un huitième de finale en forme de terminus.

MBAPPÉ ET LES MAUVAIS SOUVENIRS

Soyons clair, hormis la Real Sociedad et le FC Barcelone, le PSG ne partira pas favori. Arsenal lui offrira peut-être quelques perspectives mais l’écart qui sépare aujourd’hui le champion de France à Manchester City, au Real Madrid, au Bayern Munich et même à l’Atlético Madrid est tel que se les coltiner en février ressemble à une mission impossible. Mbappé s’est souvenu qu’en 2022 et 2023, la deuxième place de groupe avait mis son club au pied du mur face au Real Madrid et au Bayern Munich.

C’est pour ça aussi qu’il a exhorté les siens à sortir de leur coquille quand Achraf Hakimi demandait à tout le monde de calmer les débats. Entre l’ambition et le gagne-petit, pas certain que Luis Enrique et ses hommes aient fait mercredi le bon choix. Mais ce calcul témoigne aussi d’une réalité : à la fin de la phase de poules, Paris ne se sent pas aussi fort qu’il devrait l’être. Avec un point pris sur neuf à l’extérieur, des attaquants qui vendangent, des défenseurs qui paniquent, son statut s’est effrité au fil d’une campagne de qualification que le PSG n’a pas maîtrisée.

PLUS FAIBLE TOTAL DE POINTS SOUS QSI

Avec 8 points, le PSG totalise son plus faible nombre de points à l’issue des poules de Ligue des champions sous QSI et, parmi tous les qualifiés, seul Copenhague possède un décompte aussi mince (8 points également). Pourtant, le groupe parisien ne comprenait aucun prétendant sérieux à la victoire finale, ni même au dernier carré. A force de reconstruire avec des hommes qui n’ont pas encore le cuir assez épais (Barcola, Kolo Muani, Lee Kang-In), la marge s’est considérablement réduite sur les équipes moyennes de C1 et le fossé semble se creuser avec les meilleurs. Peut-être n’a-t-il d’ailleurs jamais été aussi grand depuis dix ans.

Luis Enrique jure que son équipe sera meilleure dans deux mois, qu’elle est sur la bonne voie. Mais il devra surtout espérer un miracle si le tirage au sort lui réserve un poids lourd.

eurosport

Diourbel : la CNTS/FC remporte les Élections de Représentativité Syndicale

Les élections de représentativité syndicale dans le département de Diourbel ont récemment pris fin, avec la Coordination Nationale des Travailleurs du Sénégal/Force du Changement (CNTS/FC) portant la majorité des suffrages, selon les résultats officiels divulgués par l’autorité départementale. Sur un total de 4045 électeurs éligibles, seulement 1426 ont pris part au scrutin, générant 6 bulletins nuls et un total de 1420 suffrages valablement exprimés.

La CNTS/FC s’est démarquée en remportant la majorité avec 373 voix, se positionnant ainsi en tête dans le département de Diourbel. Ces élections se déroulent sans incident signalé, démontrant un processus démocratique transparent et pacifique.

En conséquence de cette victoire, la CNTS/FC aura la responsabilité de représenter les travailleurs et de les défendre dans diverses instances. Ces élections de représentativité syndicale revêtent une importance cruciale pour le dialogue social et la consolidation des relations entre les travailleurs et les employeurs dans la région de Diourbel.

Assainissement renforcé à Ziguinchor : opération nocturne contre les vecteurs de maladies

Le service d’hygiène de la ville de Ziguinchor a lancé une opération d’épandage étendu pour contrer la prolifération des moustiques et autres insectes, en mettant un accent particulier sur les caniveaux et les zones d’eaux stagnantes. Contrairement à l’année précédente, où l’opération avait été limitée à trois nuits en raison d’une pénurie de véhicules, cette année, grâce à la coopération active de la mairie, toutes les dispositions ont été prises pour exécuter l’opération en une seule nuit, mobilisant quatre véhicules de minuit à 4 heures du matin.

L’objectif central de cette initiative de saupoudrage reste l’assainissement global de la ville, tout en ciblant spécifiquement l’éradication du paludisme et des maladies diarrhéiques. La grâce

Ziguinchor/saupoudrage de la ville la commune a fait le nécéssaire pour un bon déroulement.

Ziguinchor :La brigade de la service d'hygiène lance le saupoudrage des caniveaux pour éradiquer...

L’acteur Bathie Massamba dit “oui” : une nouvelle union éclatante en ce mois de décembre (Images)

Bathie Massamba, l’acteur célèbre pour son rôle dans la série Karma produite par Marodi, a récemment célébré son mariage avec Biba Diallo. Ce moment heureux s’inscrit dans une tendance marquée de mariages chez les personnalités en ce début de mois de décembre, rejoignant ainsi d’autres célébrités telles qu’Ashs the Best et Samba Peuzzi, ainsi que l’acteur Ousmane Ba.

L’événement joyeux a eu lieu hier, en présence de membres de la famille, d’amis et de proches qui ont partagé ce moment spécial avec le couple. Les vidéos capturant les moments précieux de cette union circulent abondamment sur les réseaux sociaux, témoignant de la joie partagée par les nouveaux mariés et leur entourage.

Bathie Massamba, également connu sous ce nom en raison de son personnage emblématique dans la série Karma, a ainsi franchi une nouvelle étape de sa vie personnelle, scellant son amour avec Biba Diallo. Félicitations aux jeunes mariés pour ce chapitre prometteur de leur histoire d’amour.

Affaire Ndiaga Diouf : Barthélemy Dias devant la Cour suprême, le…

Coup de frisson à la mairie de Dakar ! L’édile de la capitale sénégalaise, Barthélemy Dias, sera fixé, le 22 décembre prochain, au sujet de son pourvoi en cassation devant la Cour suprême, dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Condamné – en première instance comme en appel – à deux ans de prison, dont six mois ferme pour coup mortel, Barth’ pourrait perdre son mandat de maire de Dakar si la Cour suprême confirme la condamnation.
L’audience se tiendra le 22 décembre 2023, soit douze ans (jour pour jour) après l’attaque de la mairie de Mermoz – Sacré-Cœur, le jeudi 22 décembre 2011. Ndiaga Diouf, un nervi du PDS en mission d’intimidation avec son groupe devant la mairie, a été tué lors d’échanges de tirs par armes à feu. Dias fils, alors maire de la commune, a été arrêté et inculpé pour le délit de coups mortels. Malgré une enquête balistique qui le disculpe (les balles extraites de la victime ne provenaient pas de son arme), Barthélemy Dias est condamné.   

COALITION DIAO 2024: COMMUNIQUE DE PRESSE

Des informations parues dans une certaine presse ce jour font état d’une éventuelle implication du candidat de la coalition DIAO2024 dans une affaire présumée de détention du fichier électoral à des fins et manœuvres frauduleuses pour des opérations de collecte de parrainage. En effet, il résulte de la lecture des articles en question qu’un individu, mandataire d’un candidat à la candidature a prétendu avoir voulu soudoyer un agent ayant accès au fichier électoral moyennant une contrepartie financière.
Après versement supposé d’un acompte le mis en cause n’a pas respecté ses engagements d’où l’objet de la plainte. Aussi, il est fait état du même procédé avec le candidat de la coalition DIAO 2024. Il convient de marquer notre étonnement qu’un citoyen puisse, devant des agents assermentés de l’état, avouer des faits de corruptions et en ressortir libre.
Cette manœuvre fait suite à une première tentative de diabolisation et de manipulation à l’encontre de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
En effet, un groupuscule de personnages aux intentions abjectes, foulant aux pieds toutes les valeurs nobles qui doivent guider les acteurs politiques dans la période actuelle, pour justifier leur ralliement aux odeurs fétides, n’ont pas hésité dans un passé récent à déclarer détenir par voie illégale et par devers eux les fiches de parrainages et la clé USB de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
Ces aveux publics de détournement de la clé d’un candidat ainsi que de ses fiches de parrainage n’ont pas fait l’objet d’une quelconque action publique de l’organe en charge des élections ni des autorités judiciaires.
Cette dernière manœuvre concernant « la vente présumée de codes d’accès au fichier électoral » s’ajoute donc à la première sus évoquée et prouve à suffisance le complot orchestré contre la candidature de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO, président de notre coalition.

Nous tenons à informer nos militants, adhérents et sympathisants ainsi que les citoyens sénégalais qu’il n’en est rien. La tournure de ces allégations finira par des aveux comme nous l’avons tous constatés avec ce bidon vol de fiches de parrainages et de clé USB dénué de sens. Nous avons foi en ces milliers de sénégalais qui nous ont parrainé spontanément et qui ont accepté que nous en fassions une publication dans nos médias sociaux.
En tout état de cause, tout ceci n’a qu’un seul but : vaille que vaille disqualifier le candidat et préparer l’opinion à cet effet. C’est peine perdue et aucune forfaiture ne passera.
Malgré le nombre impressionnant de candidats, le constat général qui en découle montre à suffisance que El Hadji Mamadou DIAO dérange de par son envergure politique. Les membres de la coalition sont déterminés et feront face à toutes tentatives de calomnies, d’injures, de chantages et d’intimidations.
Le mandataire national de la coalition DIAO 2024 tient à préciser qu’il se réserve le droit d’ester en justice contre de pareilles accusations et interpelle le procureur sur ces faits qui sont de nature à porter atteinte à l’intégrité de notre candidat. Notre candidat ne connait ni de près ni de loin les personnes incriminées dans cette affaire. Comment un corrupteur pour disposer de codes d’accès au fichier électoral, ainsi qu’un voleur
de fiches de parrainages et de clés USB peuvent-ils être en liberté dans un Etat de droit ?
Le seul combat à mener, réside dans notre ferme volonté à répondre aux aspirations des Sénégalaises et Sénégalais au soir de notre accession au pouvoir : le Sénégal qui vient, un Sénégal meilleur.
En vérité, paraphrasant Marc-Alain Descamps: « Le droit décide, la morale commande, l’éthique recommande »

Fait à Dakar le 12 décembre 2023
Le Mandataire National
Massène Gueye

Communique-Coalition-Diao-2024Télécharger

Fawzeyni : une solution innovante pour Touba, intégrant la visualisation interactive de Google Earth, l’IA et la Blockchaini

Touba, la ville sainte du Sénégal, est confrontée à de nombreux défis, notamment en matière de gestion des terres, de l’eau et des inondations. Fawzeyni, une solution innovante développée par l’informaticien sénégalais Abdoulaye Lahad Diouf, intègre la visualisation interactive de Google Earth, l’intelligence artificielle (IA) et la technologie blockchain pour apporter des réponses concrètes à ces défis.

Une cartographie précise et interactive

Fawzeyni s’appuie sur la cartographie de Google Earth, qui offre une représentation visuelle et interactive du territoire de Touba. Cette visualisation permet de :

• Localiser facilement les parcelles et leurs propriétaires.

• Visualiser les réseaux d’eau potable et d’assainissement.

• Identifier les zones à risque d’inondation.

• Suivre l’évolution de la ville au fil du temps.

• Analyser les données et prendre des décisions éclairées en matière d’aménagement urbain et de gestion des ressources.

L’intelligence artificielle au service de la gestion des terres

Fawzeyni utilise également l’intelligence artificielle pour :

• Analyser les images satellites et identifier les changements d’occupation des sols.

• Détecter les constructions illégales et les zones de déforestation.

• Prédire les risques d’inondation et de glissement de terrain.

• Optimiser la gestion des ressources en eau et en énergie.

• Améliorer la transparence et la gouvernance de la gestion foncière.

La blockchain pour garantir la sécurité et la transparence

La technologie blockchain est intégrée à Fawzyeni pour :

• Garantir l’authenticité et l’intégrité des titres fonciers.

• Sécuriser les transactions foncières.

• Faciliter l’accès au crédit et aux investissements.

• Améliorer la transparence de la gestion foncière.

• Créer un registre foncier numérique accessible à tous.

Une solution complète pour Touba

Fawzeyni est une solution complète et innovante qui peut contribuer à résoudre de nombreux défis auxquels Touba est confrontée. Elle permet de :

• Améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles.

• Prévenir les conflits fonciers.

• Favoriser le développement économique et social de la ville.

• Garantir un accès équitable aux services de base pour tous les habitants.

• Préserver l’environnement et lutter contre le changement climatique.

Un projet ambitieux et prometteur

un projet ambitieux et prometteur qui a le potentiel de transformer la ville de Touba. Il est important que les autorités de la ville et les acteurs locaux s’impliquent dans son développement et sa mise en œuvre. Fawzeyni peut être un outil puissant pour améliorer la vie des habitants de Touba et garantir un avenir durable à la ville.

En conclusion, c est une solution innovante et prometteuse qui a le potentiel de contribuer à résoudre de nombreux défis auxquels Touba est confrontée. La combinaison de la visualisation interactive de Google Earth, de l’intelligence artificielle et de la technologie blockchain offre une solution unique et complète pour une gestion efficace des terres, de l’eau et des inondations. Il est important que les autorités de la ville et les acteurs locaux s’impliquent dans le développement et la mise en œuvre de cette solution. Fawzyeni peut être un outil puissant pour améliorer la vie des habitants de Touba et garantir un avenir durable à la ville.

PRESUME SCANDALE : Le Crédit Mutuel du Sénégal rétablit la vérité !

Ces derniers jours, la presse a fait état d’un supposé scandale à l’agence Malick Sy du Crédit Mutuel du Sénégal, avec une présentation des faits tendant à discréditer l’Institution. Voici la vérité des faits.

Dans le cadre de l’accompagnement de sa clientèle féminine, le Crédit Mutuel du Sénégal avait lancé depuis plus de 15 ans, une offre dénommée crédit «Gage Bijoux» afin de permettre à ses clientes de bénéficier de financements, en mettant en garantie leurs bijoux. Une offre qui a permis à beaucoup de femmes de lancer ou de développer des activités génératrices de revenus.

C’est ainsi que par ce type de financement, des clientes ont individuellement bénéficié de crédits, en produisant tous les documents requis pour l’Instruction de leurs dossiers, tout en remettant en gage des bijoux expertisés par un bijoutier agréé qui collabore sans difficulté avec le Crédit Mutuel du Sénégal depuis 2009.

Une centaine de dossiers, qui ne présentaient en apparence aucun lien, ont ainsi été financés et se remboursaient sans difficulté au début. Ce, jusqu’au mois de Mai 2023 où les premières échéances de remboursement impayées ont été notées. Lors des opérations de recouvrement en effet, il est apparu un lien avec l’une des clientes du nom d’Astou Kounta.

Une situation qui a éveillé les soupçons de la Direction Générale qui a lancé une mission d’audit interne afin de faire la lumière sur les constatations. Les investigations ont permis de confirmer les soupçons de fraude contre l’Institution.

C’est ainsi que le 11 septembre 2023, le Crédit Mutuel du Sénégal a porté plainte auprès du Procureur de la République contre Astou Kounta, l’expert El Hadji Amadou Kassé Guissé et contre X pour identifier les éventuels auteurs, coauteurs et complices.

La Section de recherches de la gendarmerie, à qui l’enquête a été confiée, a permis, grâce à son professionnalisme, d’identifier tous les complices internes et externes.

C’est sur cette base que le gérant et l’agent de crédit de l’agence Malick Sy ont été appréhendés et une information judiciaire ouverte.

Ce qui apparaît clairement dans cette affaire, c’est que le Crédit Mutuel du Sénégal a agi avec responsabilité et a eu une posture tout à fait transparente. En effet, dès l’apparition de cette affaire, une mission d’inspection a été dépêchée. Et les décisions suivantes ont été prises :

– Licencier les collaborateurs incriminés

– Porter plainte auprès du Procureur de la République

– Initier une procédure de recouvrement

– Étendre le périmètre d’investigation sur l’ensemble des crédits «gage bijoux»

– Élargir la plainte à toutes les personnes impliquées ou ayant facilité la fraude

– Corriger les faiblesses de l’offre de crédit «Gage Bijoux»

– Mettre en place une nouvelle procédure de gestion des crédits «Gage Bijoux»

Le Crédit Mutuel du Sénégal, avec son réseau de 218 agences à travers 44 des 46 départements du pays, est le leader incontesté de la microfinance depuis plusieurs années, aussi bien au Sénégal que dans la sous-région, quel que soit le critère retenu.

Sûreté urbaine : Me Moussa Diop placé en garde à vue

L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, non moins candidat à la présidentielle de 2024 vient de payer les frais de ses récentes accusations. Convoqué et entendu à la sûreté urbaine de Dakar ce lundi, Me Moussa Diop vient d’être placé en garde à vue après une notification qui lui a été servie. Lors d’un point de presse tenu en fin de semaine, le président du mouvement AG Jotna a brandi des documents accusant l’ancien ministre de l’énergie, des mines et de l’industrie, d’avoir délivré une autorisation d’exploration et d’exploitation d’une mine dans le Nord du Sénégal ». Ce dernier, après « ces accusations », a intenté une action judiciaire en déposant une plainte de même que le procureur de la République qui s’auto-saisit de l’affaire. À rappeler que l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk a également cité d’autres supposés protagonistes notamment l’homme d’affaires Jean Claude Mimran, Mamadou Diagne Ndiaye du Cnoss et même le président de la République.

Clarifications du Ministère des Mines et de la Géologie sur les Allégations entourant un possible accord sur une Mine de Diamant

La controverse persiste au sujet de l’allégation selon laquelle une autorisation d’exploitation d’une mine de diamant aurait été accordée dans le nord du pays. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a accusé le président de la République Macky Sall et son ancien ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir octroyé au groupe Mimran une autorisation d’exploiter une mine de diamant, suscitant ainsi des réactions passionnées au sein de la population sénégalaise.

Face à ces accusations, le ministère des Mines et de la Géologie, dirigé par Oumar Sarr, a réagi en publiant un communiqué visant à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défraye la chronique. Le ministère a tenu à souligner que le président de la République ne pouvait être impliqué dans cette affaire, précisant qu’aucune autorisation d’exploitation de diamant n’a été délivrée au Sénégal, et que l’intervention du Chef de l’État se fait uniquement après la phase de recherche lorsque des réserves de ressources minérales sont prouvées.

Le ministère a également rectifié le contexte géologique, contredisant les affirmations de l’avocat accusateur selon lesquelles des indices de diamant auraient été découverts dans le nord du pays. Il a clarifié que ces indices ont été identifiés au Sud-Est du territoire, non au nord comme mentionné précédemment.

Dans un souci de transparence et de bonne gouvernance des ressources minérales, le ministère a souligné qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour laquelle des résultats concluants n’ont pas encore été obtenus. Aucun autre titre minier lié au diamant n’a été délivré à une entité quelconque, comme l’a assuré le ministère.

Le communiqué a également souligné que toutes les informations concernant les titres miniers et les conventions minières peuvent être consultées sur le portail du cadastre minier et les sites officiels du ministère des Mines et de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives).

Le président Macky Sall honoré aux CAF Awards

le président Macky Sall a été honoré aux CAF Awards pour sa contribution au rayonnement du Sénégalais et africain. Cette distinction reconnaît probablement son engagement et son soutien continu au développement du sport, en particulier du football, dans la région et sur le continent africain.

Le fait que le trophée ait été reçu par le ministre des Sports, Lat Diop, suggère que la reconnaissance est liée aux efforts et aux réalisations dans le domaine du sport, et cela peut inclure la promotion du football, la construction d’infrastructures sportives, ou d’autres initiatives visant à renforcer le secteur sportif au Sénégal.

C’est une marque de reconnaissance importante qui souligne l’impact positif du président Macky Sall dans le domaine du sport, et cela contribue à célébrer son rôle dans le développement de l’athlétisme et du football au Sénégal et en Afrique.

Propos de Me Moussa Diop, Guy Marius Sagna pose un acte fort

Le député, élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna a déposé, ce lundi 11 décembre 2023, une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop.

« J’ai déposé aujourd’hui lundi 11 décembre 2023 une proposition pour la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour édifier l’Assemblée nationale et l’opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop relatives à des permis d’exploration et d’exploitation d’une mine de diamants impliquant l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le Président de la République Monsieur Macky Sall et l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran en violation de l’article 25 de la constitution du Sénégal.

Suivant avec intérêt le débat entre le groupe Walfadjiri et le ministre de la communication, j’ai déposé aussi une question écrite relative à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse. Le ministre de la communication ne doit pas gérer ce fonds de manière antidémocratique et combattre de manière décomplexée des groupes – comme Walfadjiri – dont la ligne éditoriale n’est pas conforme aux objectifs politiciens du parti du président de la république.

Les populations de Pékesse (département de Tivaouane)ont manifesté il y a quelques heures pour dire qu’elles ne veulent pas que leur forage soit arraché de leur main et confié à Aquatech. J’ai saisi l’occasion pour interpeller le gouvernement du Sénégal sur les résistances des populations face à la réforme de la gestion de l’eau en milieu rural et les résultats des délégataires du service public de l’eau.

Sur plus de 50 villages et 07 hameaux, 22 villages sont sans électricité dans la commune de Toubacouta. J’ai demandé au gouvernement si le budget 2024 a prévu l’électrification de ces 22 villages de Toubacouta.

Au lycée de Niodior, chaque année les élèves font la grève pour les mêmes raisons. Huit (08) salles de classe sur dix-huit (18) sont délabrées. Depuis le 20 novembre 2023, les élèves sont en grève. C’est pourquoi j’ai aussi interpellé le gouvernement du président Macky Sall sur la situation du lycée de Niodior.

Au CEM El Hadji Ibrahima Thiaw de l’Unité 8 des Parcelles Assainies de Dakar, il y a un (01) robinet pour 1400 élèves et un (01) seul gardien pour assurer la sécurité. Six (06) classes physiques sur les dix-neuf (19) sont délabrées alors que l’école compte vingt-six (26) classes pédagogiques. Le gouvernement du Sénégal a été interpellé par une question écrite.

Accident de la route : Soham Wardini s’en sort miraculeusement !

Soham Wardini a survécu miraculeusement à un accident de la route survenu vendredi dernier. L’ancienne maire de Dakar présente cependant quelques séquelles, sans plus de détails sur le lieu et les circonstances de l’accident. Selon les informations fournies, la voiture de l’ancienne maire est “complètement endommagée”. Soham El Wardini a été la première femme à diriger la mairie de Dakar, assumant cette fonction en tant que maire intérimaire après l’incarcération en mars 2017 du maire Khalifa Ababacar Sall.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur le Hall de l’Hôtel

Le Président Macky Sall a eu la surprise d’un accueil chaleureux à Doha, où des militants l’attendaient avec impatience pour célébrer son anniversaire. Sur le hall de l’hôtel, une manifestation spontanée de soutien a marqué cet événement, témoignant de la ferveur de ses partisans.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur…

Présidentielle 2024 : Engagement Ferme de la Coalition Alioune Président (CAP2024) pour la Victoire d’Alioune Sarr

Suite à son congrès d’investiture tenu samedi dernier, la Conférence des Leaders de la Coalition Alioune Président 2024 (CAP2024) a tenu une conférence de presse ce samedi 9 décembre 2023 au siège de la coalition, situé à Liberté 6 Extension près du Camp Militaire Idrissa CHUTE. Les dirigeants de la Coalition Alioune Président ont utilisé cette occasion pour rassurer les militants et sympathisants de CAP 2024 sur le choix d’Alioune Sarr comme président de la coalition, sur les parrainages, et ont évoqué les orientations programmatiques, politiques et organisationnelles de la CAP2024. .

Babacar Gueye, coordinateur de la Conférence des Leaders, a souligné l’aspect historique de cet événement qui a réuni l’ensemble des partis manifestant de la Coalition Alioune Président 2024, comprenant actuellement plus de 15 partis politiques et 70 mouvements citoyens, avec une représentation de toutes les régions, départements du pays, et de la diaspora.

“La Coalition Alioune Président 2024 a pris toutes les dispositions conformément à la loi pour assurer une victoire éclatante au président Alioune Sarr le soir du 25 février 2024”, a déclaré Babacar Gueye. Il a expliqué que le mandataire national de la coalition a déposé à la Caisse de Dépôt et Consignations (CDC) un montant de trente millions (30 000 000) FCFA conformément au dispositif du code électoral, et que la coalition a également atteint l’objectif. fixé de 0,8% par le fichier électoral, représentant le nombre d’électeurs domiciliés dans sept régions différentes.

Il a souligné que cette nouvelle politique dynamique découle de l’analyse de la situation politique, économique, sociale nationale et internationale, ainsi que du tournant décisif que représente l’élection présidentielle de février 2024. Il a mis en lumière les défis actuels, notamment les tensions politiques, la crise multiforme, les insuffisances dans la souveraineté et la séparation des pouvoirs, ainsi que la nécessité urgente d’engager le pays dans une nouvelle perspective.

Babacar Gueye a conclu en félicitant tous les membres de la Coalition Alioune Président 2024 pour leur mobilisation exceptionnelle et a invité les compatriotes parrains à exercer pleinement leurs droits constitutionnels à chaque étape du processus électoral, pour renforcer la démocratie et concrétiser les réformes attendues par la jeunesse .

Le rappeur Samba Peuzzi épouse la fille de Mame Boye Diao (images)

Après des spéculations sur leur prétendue relation amoureuse depuis plusieurs années, Samba Peuzzi et Dieyna Diao viennent de prouver leurs sentiments  l’un envers l’autre. Ils ont officialisé leur amour ce 10 décembre. Le maire de Kolda et par ailleurs candidat à la Présidentielle de 2024, Mame Boye  Diao, a béni cette union qui a compté la présence de plusieurs célébrités.

Consolidation de la Paix en Casamance : Inauguration d’une Case Culturelle à Bissine

Dans un pas significatif vers la consolidation de la paix en Casamance, le village de Bissine, dans la commune d’Adéane, célèbre l’inauguration de sa première affaire culturelle de citoyenneté et de bon voisinage. Cette initiative, portée par le Secrétariat Exécutif Permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, en collaboration avec le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), témoigne de l’engagement continu en faveur du retour des populations déplacées dans leurs terroirs d’origine.

Bissine, un village abandonné en raison des conflits en Casamance, voit aujourd’hui le retour de ses habitants grâce aux opérations de ratissage et de sécurisation menées par l’armée sénégalaise. La construction de cette case communautaire s’inscrit dans le cadre de soutien à la réintégration des populations déplacées, offrant un espace dédié au dialogue, à la citoyenneté et à la coexistence pacifique.

Mamadou Lamine Diop, adjoint au préfet de Ziguinchor, souligne l’importance de cette affaire de citoyenneté et de bon voisinage dans le renforcement des liens entre les communautés. Il la décrit comme une réponse à l’histoire douloureuse qu’ont connue ces populations et un moyen de consolider la paix et la cohésion sociale.

La case servira également de lieu d’intégration entre différentes communautés, y compris celles des pays voisins tels que la Guinée-Bissau. Elle sera un espace propice à la concertation et au dialogue entre les populations des deux côtés de la frontière, contribuant ainsi à la prévention des conflits et à la gestion pacifique des différends.

Le colonel Babacar Touré, secrétaire exécutif permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, souligne les aspects économiques et sociaux de cette initiative. Outre son rôle dans l’instauration d’un climat social apaisé, la case offrira des solutions économiques aux femmes de la localité, avec la prévision d’électrification solaire et l’accompagnement en machines de couture pour des activités génératrices de revenus.

Georgette Bassène Mendy, représentante du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, exprime sa satisfaction de contribuer à cet effort d’accompagnement dans le cadre du processus de paix. Elle réaffirme l’engagement du HCR à soutenir le gouvernement dans le renforcement des synergies en faveur de programmes de réintégration innovants et durables.

Cette inauguration marque ainsi une étape cruciale dans la promotion de la paix et de la coexistence harmonieuse dans la région de Casamance, démontrant la puissance du dialogue et de la collaboration pour construire un avenir pacifique.

AS – Le Dakarois Ziguinchor


Un présumé voleur trouvé mort et abandonné dans la rue

Un présumé voleur a été victime de violence à Touba, dans le quartier Dianatou Salam, près de la nouvelle gare routière. Les faits ont eu lieu après qu’un homme d’environ 25 ans ait volé le téléphone portable d’une dame, confié à un talibé pour retirer de l’argent au multiservice local. Le talibé a crié à l’aide, attirant l’attention des habitants du quartier qui ont réussi à capturer le présumé voleur.

Le présumé voleur a été soumis à une justice populaire et a été battu à mort. Son corps sans vie a été abandonné dans la rue. La découverte du cadavre a été faite par un agent de l’État, qui a informé le commissariat spécial de Touba. La police a constaté les faits, et la dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

Malgré ces événements, aucun habitant du quartier n’a témoigné ni dénoncé les auteurs présumés du meurtre. La police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire de justice populaire.

Abdou Karim Sall assure une forte mobilisation à Paris et rassure Amadou Ba lors d’un méga-meeting

Comme il l’avait fait en novembre 2018, il y a cinq ans, avec une mobilisation des grands jours de ses inconditionnels à Asnières-Gennevilliers lors de l’assemblée générale du mouvement « Doolé Diaspora avec AKS pour la réélection Président Macky Sall» dont il est le parrain, M. Abdou Karim SALL remet ça.

Et cette fois-ci, c’est de fort belle manière pour le compte du Premier ministre Amadou Ba, candidat de la grande Coalition « Benno Bokk Yakaar » pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le responsable politique de l’APR et BBY du département de Pikine et non moins Maire de la commune de Mbao a encore frappé fort du point de vue de la mobilisation ce samedi 09 décembre 2023 lors d’un méga-meeting organisé en l’honneur de Amadou Ba à Asnières-sur-Seine par la Délégation des Sénégalais de l’Extérieur (DSE/France).

Les inconditionnels de AKS, casquettes bien vissées sur la tête, ont bien marqué leur empreinte dans les gradins de la grande salle du méga-meeting avec d’imposantes bâches à l’effigie de leur mentor et du Premier ministre sur lesquelles on pouvait lire ceci : « Doolé Diaspora AKS pour élire Amadou Ba au 1er tour ». Cette grande mobilisation en France a fait dire à un des responsables politiques venus de Dakar que « AKS n’est pas seulement qu’un leader sur le plan politique national, il a aussi une envergure internationale ». Et il n’était pas le seul à faire ce constat très encourageant du reste pour Abdou Karim Sall.

D’ailleurs, ce dernier bien installé au présidium derrière le premier ministre s’est fier de ses militants tout en réaffirmant son engagement ferme à élire le candidat Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle à venir. Aussi, les amis et proches de AKS ont-ils donné les mêmes assurances au Premier ministre lors de l’audience que celui-ci leur a accordée en marge de l’événement de Asnières-sur-Seine.   Sans surprise, la satisfaction se lisait sur le visage de celui que certains surnomment affectueusement « Borom niaty Base yi : Mbao – Orkadiéré – Diapora ». Juste rappeler que Abdou Karim Sall n’en est pas à son coup d’essai. On se le rappelle encore comme si c’était hier sa mobilisation grandiose au stade municipal de Mbao, plein à craquer lors du méga-meeting de confirmation dédié justement au candidat Amadou BA, le 21 octobre dernier. Et « Borom Mbao » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prend date pour le 27 décembre prochain avec un autre méga-meeting toujours en l’honneur de Amadou BA, cette fois-ci au Fouta, dans son Orkadiéré natal.

Teungueth FC bat l’US Gorée 2-0 et prend provisoirement la tête de la Ligue 1 sénégalaise (Images)

Le Teungueth FC s’est imposé 2-0 face à l’US Gorée lors de la septième journée de la Ligue 1 sénégalaise, s’emparant provisoirement de la tête du classement avec quinze points. Mbaye Jacques Ndiaye, meilleur buteur de Teungueth FC avec quatre réalisations, a ouvert le score de la tête à la 48e minute, puis a joué un rôle de passeur décisif pour le deuxième but inscrit à la 50e minute par Papa Omar Ndiaye.

Dakar Sacré-Cœur, qui était en tête, a été tenu en échec 0-0 par Jamono de Fatick et occupe désormais la deuxième place avec treize points. La septième journée se poursuivra avec d’autres rencontres prévues dimanche. Génération Foot affrontera la Linguère, l’AS Pikine rencontrera SONACOS, le Casa Sports jouera contre Jaraaf, et Stade de Mbour affrontera Diambars. Enfin, Guédiawaye FC se déplacera pour affronter l’US Ouakam.

Entretien entre le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire et les représentants sénégalais

Au cours d’un entretien avec Monsieur Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les représentants sénégalais, Mamadou Moustapha BA, Ministre des Finances et du Budget, Doudou KA, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, et Mansour FAYE, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ont discuté des différents aspects de la coopération financière entre les deux pays.

Cet entretien vise à renforcer les relations économiques et financières entre la France et le Sénégal. Les discussions ont probablement porté sur des sujets tels que l’aide au développement, les investissements, et d’autres questions liées à la coopération bilatérale dans le domaine économique et financier.

Enquête au Sénégal : Seulement 29% des Femmes Utilisent le Préservatif

Selon les résultats de l’enquête démographique et de santé continue (EDS-Continue) au Sénégal, seulement 29% des femmes déclarent utiliser le préservatif. Cette statistique concerne les femmes ayant des rapports sexuels avec un partenaire non régulier.

L’enquête révèle également que parmi les femmes ayant eu deux partenaires ou plus au cours des 12 derniers mois, seulement 14% ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leurs derniers rapports sexuels.

Pour les hommes âgés de 15 à 49 ans, les taux d’utilisation du préservatif varient entre 7% et 72%, selon la source. Ces résultats soulignent l’importance de sensibiliser davantage sur l’utilisation du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées.

Interrogatoire de Coline Fay par le Juge Mamadou Seck dans l’affaire en cours

Dans le cadre de l’affaire impliquant la ressortissante française Coline Fay, celle-ci a été interrogée par le juge Mamadou Seck. L’interrogatoire a eu lieu devant la Cour suprême, où se déroulait l’audience liée au recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contre le verdict du tribunal de Ziguinchor réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Coline Fay et ses co-inculpés, comprenant El Hadji Barro, Malang Mané, Ibrahima Manga, Ousmane Tamba et Benoît Sambou, ont été questionnés dans le fond du dossier au cours de cet interrogatoire mené par le juge du 2ème cabinet d’instruction, selon les informations fournies par l’avocat de Coline Fay, Me Cheikh Khoureychi Bâ.

Arrestation pour Escroquerie au Visa : Un Opérateur Économique Entre les Mains de la DIC

L’opérateur économique A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) suite à plusieurs plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers, et le préjudice total subi par les plaignants est estimé à 73 millions de francs CFA.

Selon les informations fournies par L’Observateur, B. Barry, l’une des plaignantes, a expliqué que Diouf s’était engagé à obtenir 5 visas pour l’Italie pour des membres de sa famille moyennant la somme de 35 millions. Cependant, accuse le plaignant, après avoir encaissé l’argent, Diouf a disparu.

D’autres victimes, M. Diome, A. Kébé, et A. K. Sène, ont déclaré avoir respectivement versé 5,5 millions, 3,7 millions et 29,5 millions à Diouf avant que ce dernier ne se volatilise.

Déféré récemment, Diouf a avoué les faits tout en précisant qu’il avait versé les montants reçus à son collaborateur et agent de joueur en Italie, N. Datzi.

D’autres victimes réclamant 29 millions à l’opérateur économique ne se sont pas présentées à l’audition à la DIC, rapporte L’Observateur.

Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.

Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : “Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel.”

Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.

Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.

Accident Mortel à Fatick : Un Jeune Homme Tué par un Camion Qui Prend la Fuite

Le quartier Darel de Fatick est plongé dans la tristesse après qu’un camion de ramassage d’ordures a heurté mortellement un jeune homme à l’intersection du campus de l’USSEIN. Sonlon Dakaractu le conducteur du camion a pris la fuite pour éviter une réaction hostile des témoins. L’incident a nécessité l’intervention des sapeurs-pompiers pour extraire le corps de la victime qui était coincé sous le véhicule pendant plusieurs heures.

Un camion DL 4090 C, utilisé pour le ramassage des ordures par l’UCG, a heurté mortellement un jeune homme au quartier Darel.

Le conducteur a pris la fuite pour éviter d’être lynché par les témoins de l’accident.

Le corps de la victime est resté coincé sous le véhicule à proximité d’un atelier métallique. Les sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux, ont dû utiliser une grue pour extraire le corps, nécessitant plusieurs heures de manœuvres.

Un policier présent sur les lieux a échappé de justesse, mais son véhicule a subi des dommages sérieux.

Le camion impliqué dans l’accident est actuellement sous la garde du commissariat central de Fatick.

La tristesse et la désolation prévalent dans le quartier Darel. Les populations réclament des mesures de sécurité, notamment l’installation de ralentisseurs sur les routes de la commune de Fatick.

Cet accident tragique a causé la mort d’un jeune homme à Fatick, suscitant l’émotion des habitants qui appellent à des mesures pour améliorer la sécurité routière dans la région


Reprise des activités au marché Tilène de Ziguinchor : L’incendie de Saint-Maur va servir d’accélérateur, affirme Yaye Fatou Diagne

La coordonnatrice du Programme de modernisation et de gestion des marchés, Yaye Fatou Diagne, a exprimé son optimisme quant à la reprise prochaine des activités au marché Tilène de Ziguinchor. Elle a souligné que malgré les retards liés à divers facteurs, la pose des dalles est en phase finale, et une délégation est attendue la semaine prochaine pour une visite. Elle considère que l’incendie survenu au marché Saint-Maur agira comme un accélérateur pour la réouverture du marché Tilène.

Les retards ont été attribués à des facteurs tels que l’exécution budgétaire, les procédures d’exécution, l’impact du Covid-19, et l’hivernage.

La pose des dalles a été retardée en raison de l’hivernage, mais a repris après la saison des pluies.

Yaye Fatou Diagne voit l’incendie au marché Saint-Maur comme un élément qui accélérera la réouverture du marché Tilène.

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, a visité Ziguinchor pour manifester la solidarité du gouvernement envers les sinistrés du marché Boucotte.

Le président Macky Sall a instruit d’apporter une aide financière de 50 millions de francs CFA aux commerçants touchés par l’incendie, accompagnée de 10 tonnes de riz pour répondre aux besoins urgents.

Le gouvernement travaille sur un chantier essentiel pour la vie économique à Ziguinchor, notamment la construction du marché Tilène, inscrit dans le Programme de modernisation des marchés sous le ministère du Commerce.

Les efforts pour la reprise des activités au marché Tilène se poursuivent malgré les défis passés. L’incendie à Saint-Maur est perçu comme une opportunité d’accélérer le processus de réouverture, tandis que le gouvernement affirme son engagement envers les commerçants sinistrés.

Dr Cheikh Tidiane Dièye critique la visite d’Amadou Ba en France et appelle à la préservation de l’indépendance nationale du Sénégal

Cette publication semble exprimer les opinions de Docteur Cheikh Tidiane Dièye concernant la récente visite du Premier ministre Amadou Ba en France. Voici un résumé de ses principaux points :

Selon Dr Cheikh Tidiane Dièye, la visite du Premier ministre Amadou Ba en France doit être interprétée comme un acte politique, compte tenu de son statut de candidat potentiel à l’élection présidentielle sénégalaise.

Le message critique la photo du Premier ministre aux côtés d’Élisabeth Borne, Premier ministre de la France, lors du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne que de tels gestes doivent appartenir au passé.

Le message met en avant la nécessité de préserver l’indépendance nationale du Sénégal, affirmant que le pays ne devrait être sous l’influence d’aucune puissance étrangère. Il envisage un Sénégal ouvert à toutes les nations, traitant chacune avec respect, égalité et solidarité.

Dr Cheikh Tidiane Dièye évoque un choix à faire entre la permanence d’un système basé sur la soumission et la rupture en faveur de la souveraineté.

Ces déclarations reflètent la position politique et les convictions de Dr Cheikh Tidiane Dièye face à la dynamique actuelle de la scène politique sénégalaise.

Affaire Omar Sall : Les avocats des plaignants maintiennent leur position et rejettent les excuses partielles

Les développements de l’affaire Omar Sall ont pris une tournure inattendue lors des débats d’audience. Maître Abdoulaye Tall, avocat d’Omar Sall, a tenté une démarche de réconciliation en suggérant une entente entre les parties. Cependant, les avocats des plaignants, dont Ousmane Guèye et Assane Kandji, ont rejeté les excuses partielles, exposant les conditions non remplies.

Maître Abdoulaye Tall a pris l’initiative de proposer une réconciliation, soulignant l’interpellation de son client par des proches influents.

Les avocats des plaignants ont précisé que le pardon était envisageable à condition qu’une délégation avec des membres de la famille d’Omar Sall soit reçue, et que des excuses publiques soient présentées. Cependant, ces conditions n’ont pas été remplies selon eux.

Les avocats ont expliqué que la délégation devait revenir après concertation, mais jusqu’à présent, aucune démarche en ce sens n’a été entreprise.

Le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté pour avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie des tidianes, notamment la Wazifa et I’Hadaratoul Jummah.

Il est poursuivi pour diffamation et insulte à l’égard d’un groupe de personnes distinguées par la religion, ainsi que pour provocation d’actes d’intolérance entre des personnes de sectes religieuses différentes, le tout commis par le biais d’un système informatique.

L’affaire reste tendue, avec les avocats des plaignants maintenant leur position sur les excuses partielles proposées par l’avocat d’Omar Sall. L’évolution de la situation dépendra de la réponse à ces conditions spécifiques énoncées par les avocats des plaignants.

Face au Procureur, Oustaz Omar Sall admet ses propos controversés

Oustaz Omar Sall, prêcheur jugé pour diffamation et injures via un moyen informatique, a été confronté à un interrogatoire rigoureux du Procureur de la République au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé d’avoir tenu des propos controversés devant les caméras, le prêcheur a été exhorté à assumer ses déclarations.

Le Procureur a vivement réprimandé Oustaz Omar Sall, l’incitant à assumer ses propos et à ne pas nier ce qui avait été dit publiquement.

Oustaz Omar Sall a réagi en contestant l’idée d’être jugé sur des insinuations, affirmant qu’on ne devrait pas lui faire dire ce qu’il n’a pas prononcé.

Malgré la défense du prêcheur, le Procureur a persisté, utilisant une expression populaire pour souligner la nécessité d’assumer ses paroles.

Confronté à nouveau, Oustaz Omar Sall a finalement reconnu avoir prononcé les propos en question, reconnaissant ainsi la pression du Procureur.

Un avocat de la défense a dénoncé un prétendu acharnement contre son client, suscitant une intervention de la Présidente d’audience pour rétablir le calme.

Le Procureur, après le calme retrouvé, a ironisé sur la situation en soulignant que même si des secours arrivaient, Oustaz Omar Sall était coincé et devait assumer ses actes.

L’affaire a mis en lumière les tensions lors de l’interrogatoire, avec Oustaz Omar Sall reconnaissant finalement ses déclarations sous la pression du Procureur. La défense dénonce un acharnement, soulignant les défis auxquels le prêcheur est confronté dans cette affaire de diffamation et d’injures.

Tragédie lors d’un voyage Dakar-Ziguinchor : Une fille de 14 ans demande un arrêt momentané à Gamboul et décède

Une découverte macabre a été faite au village de Gamboul, dans l’arrondissement de Ngothie (département de Kaolack). Le corps sans vie d’une fille de 14 ans a été retrouvé.

Selon les informations de Dakaractu, la victime avait quitté Dakar pour se rendre à Ziguinchor à bord d’un bus. Mais arrivée à hauteur de Gamboul, elle aurait demandé un arrêt momentané pour satisfaire un besoin pressant. Après plusieurs minutes, les passagers du bus, qui ne l’ont pas vu revenir, ont décidé d’aller à sa recherche. Malheureusement, ils ont retrouvé son corps non loin, étalé à même le sol.

Rapidement, les éléments de la brigade Polyvalente de Gandiaye ont été informés et ils se sont très vite rendus sur les lieux du drame. Après constat, le corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack par les sapeurs-pompiers.

Prochaines étapes du procès Oumar Sall : Renforts juridiques des plaignants et suspension temporaire du dossier

L’affaire impliquant Oustaz Oumar Sall a été évoquée ce vendredi 8 décembre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé de diffamation et d’injures par le biais d’un système informatique suite à une plainte déposée par une association de disciples tidjanes, le prévenu s’est présenté vêtu d’un kaftan jaune.

À ce stade, le juge a pris la décision de mettre le dossier de côté, en raison de la constitution de nouveaux avocats du côté des plaignants. Cela témoigne d’un renforcement du pool d’avocats de la partie plaignante, suggérant une stratégie juridique plus robuste pour cette affaire.

En attendant que les nouveaux représentants légaux se familiarisent avec l’affaire, les audiences se poursuivent dans une salle comble, soulignant l’importance de l’affaire aux yeux du public.

Notons que le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté le 15 novembre, marquant le début d’une série d’événements qui mènent à ce procès en cours. Nous resterons attentifs aux développements ultérieurs de cette affaire et vous tiendrons informés des mises à jour.

Ziguinchor, un plan d’action de retour des populations déplacées lié à la crise casamançaise est mise en branle.

Pour un retour définitif des populations déplacées du département de Ziguinchor du fait du conflit en Casamance, les acteurs de mise en œuvre d’une stratégie de facilitation de retour des populations au bercail, se sont réunis autour du préfet du departement de Ziguinchor, ceci à travers un atelier de partage sous l’impulsion du comité national de gestion de la situation des réfugiés et rapatriés et personnes déplacées en Casamance.

“L’objectif c’était de procéder à la restitution d’une expression de besoin qui avait été élaboré et communiqué par les autorités administratives. Il s’agit effectivement d’accompagner le processus de retour des personnes et familles déplacées sur la base de la mise en place d’un certain nombre de services sociaux de base. La collecte a été faite sur la base d’une matrice et de façon très pointue dans le département pour l’ensemble des communes et villages impactés, nous avons donc procédé à cette expression de besoin.” Affirme le préfet de Ziguinchor Ameth Tidiane Thiaw

Il précise tout de même “L’atelier organisé avait pour objet de partager cette expression de besoin pour un peu revisiter le caractère exhaustif complet ou non et dans tous les cas apporter des éléments de consolidation avant la prise en charge de cet état de besoin par les services centraux compétents d’état.”

“Nous avions mois de juillet, mener une première mission d’évaluation de besoins et il s’agit pour cette mission en relation avec les services de monsieur le préfet de consolider ces besoins et ces besoins ont été globalement scindé en plusieurs domaines, besoins en habitat, en santé, en éducation, en sécurité  et même des besoins immatériels. 
Donc après échange bien sûr un mécanisme de coordination au niveau local sera d’abord mis en place, ensuite l’ensemble des besoins détaillés envoyés au niveau du secrétariat pour une prise en charge par les services de l’état, bien sûr les ministères ne pourront pas exécuter à cent pour cent l’ensemble des besoins, c’est pourquoi nous y avons impliqué nos partenaires stratégiques comme le HCR et d’autres partenaires ainsi que les ONG locales, qui aussi dans leurs domaines vont compléter les actions de l’état pour un retour définitif des populations dans leurs villages.” A fait savoir le Colonel Boubacar Touré secrétaire permanent du comité chargé de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées.

Dans ce processus de retour des populations déplacées, il est concerné l’ensemble des populations déplacées interne comme externe.

“Le nombre de déplacées externe qui constituent les réfugiés au niveau de la Gambie et de la Guinée Bissau et les déplacées interne qui sont restées dans la région les chiffres obtenus en juillet passé se portaient sur plus de trente cinq mille réfugiés, c’est pas exhaustif, c’est pourquoi nous sommes venus pour consolider ces éléments.
Nous allons en relation avec les structures sœur des républiques de la Gambie et de la Guinée Bissau essayer d’avoir les statistiques qui nous permettront quand même d’atteindre valablement la cible, c’est à dire les informations précises qui nous permettront non seulement d’accompagner le retour des déplacées interne mais aussi de prendre en compte le retour des réfugiés et de les accompagner pour une intégration réussie dans leurs localités au niveau du département de Ziguinchor , c’est surtout dans l’arrondissement de Niassya et de Niaguis et dans l’arrondissement de Niaguis le sous préfet nous a fait part d’un seul village Boussoloum dont les populations n’ont pas encore rejoint la localité, au niveau de l’arrondissement de Niassya c’est quatre localités.” A-t-il ajouté.

Les données collectées montre que sur 119 villages déplacés pour une population de 33028 personnes, 87 ont été définitivement ou partiellement regagnés par leurs habitants dont un effectif estimé à 17105 habitants, ce qui fait un taux de retour estimé à 51,78% des déplacées.

AS

Le Dakarois Ziguinchor

Ziguinchor, l’état au chevet des commerçants du marché Saint Maurs des Fossés de Boucotte, cinquante millions et dix tonnes de riz en accompagnement d’urgence.

“Nous sommes à Ziguinchor pour apporter le soutien immédiat du chef de l’état pour ces commerçants, qui ont vécu quand-même des moments très difficiles, à la suite de l’incendie du marché de Boucotte. Le président de la République nous a demandé de venir en tout cas manifester toute sa solidarité envers ces commerçants victimes de cet incendie et apporter également une enveloppe de cinquante millions pour effectivement permettre à ces commerçants de pouvoir s’assurer les premières charges urgentes en plus de celà dix tonnes de riz ont été remises toujours pour soulager la souffrance de ces victimes là. En dehors de cela, je voudrais rappeler que le gouvernement a un chantier extrêmement important pour la vie économique au niveau de Ziguinchor, surtout pour le secteur informel et formel, c’est à dire la construction en cours du marché de Tiléne à travers le programme pour la modernisation des marchés sous la tutelle du ministre du commerce.
Je pense, que ce marché en cours de construction est à 95% d’exécution, une fois finaliser, va permettre au marché de Boucotte en tout cas de trouver un essoufflement et ça va permettre également aux commerçants d’être dans d’excellentes conditions.” Affirme le ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale.

Toutefois, elle a tenu à préciser ” Nous avons bien recueillis et reçu toutes les doléances, mais également les remerciements des commerçants qui ont tous remercié le président de la république pour en tout cas cet acte, dépêcher immédiatement une délégation à Ziguinchor pour être au chevet de victimes là.”

Elle confirme ,”L’état sera avec les victimes et aujourd’hui avec monsieur le gouverneur, le préfet, les sapeurs-pompiers, le commandement. Je peux dire aussi le commissaire qui assure la sécurité publique, nous pouvons dire encore une fois merci aux corps qui assurent l’autorité administrative, mais également l’autorité locale à travers la commune qui est représentée ici et avec Promoged. Également, qui ont, dès le premier jour ont pris des dispositions pour stopper le feu qui a démarré à sept heures et finalement s’est éteint à midi.
Je pense que nous allons continuer les discussions et sur la base du rapport définitif qui sera transmis par le gouverneur de région, l’état va continuer à prendre les dispositions pour non seulement regarder comment réfectionner le marché, mais aussi comment finaliser le marché de Tiléne.”

AS

Le Dakarois Ziguinchor

Rencontre fructueuse entre Amadou Ba et Bruno le Maire : un renforcement majeur de la coopération Sénégalo-Française

Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, a tenu une séance de travail d’envergure avec Bruno Le Maire, le Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique. La réunion, marquée par la participation de membres clés du gouvernement sénégalais, a été l’occasion de discuter des termes de la coopération financière entre la France et le Sénégal, mettant en lumière plusieurs projets cruciaux pour le développement des deux nations.

Coopération Financière Réussie :

Les deux parties ont salué la mise en œuvre réussie de plusieurs projets intégrés au Plan Sénégal Émergent (PSE), tels que le projet KMS3, le PACASEN, le PROMOGED, le PAVIE/FJ, le DELTA, et d’importants projets d’infrastructures.

Projets clés à venir :

Les perspectives à court terme ont été explorées, mettant l’accent sur des projets majeurs comme le PREFERLO (Projet de résilience des écosystèmes du Ferlo) et la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.

Suivi du programme d’appui budgétaire :

Le suivi du Programme d’appui Budgétaire de l’AFD, avec un financement de 150 millions d’euros approuvé en juillet 2023, a été au centre des discussions.

TER et défis rencontrés :

La deuxième phase du Train Express Régional (TER) a vu son bouclage financier effectif, malgré les défis rencontrés lors de la première phase. Le gouvernement sénégalais s’est engagé à apporter des réponses concrètes pour renforcer ce projet emblématique.

Engagements Financiers Récents :

Les récents financements accordés par la BID, la BADEA et la BOAD pour la deuxième phase du TER ont été soulignés, marquant un pas significatif dans le renforcement des partenariats économiques.

Cette rencontre a mis en évidence l’engagement continu des deux nations à consolider leur partenariat économique et financier. Les projets réussis et à venir illustrent la vitalité de la coopération sénégalo-française et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de développement. Un dialogue constructif qui renforce les liens bilatéraux et offre des perspectives prometteuses pour l’avenir.

Opération de Sécurisation Nationale : 541 Individus Interpellés par la Police

Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police nationale du Sénégal a récemment lancé une vaste opération de sécurisation sur l’ensemble du territoire. Plus de 700 agents, en uniforme et en civil, ont été mobilisés pour cette opération nocturne, ciblant les zones sensibles du pays. Les résultats de cette initiative dirigée par la Direction de la Sécurité publique ont conduit à l’interpellation de 541 individus, soulignant l’effort continu des autorités pour garantir la sécurité nationale.

Selon des sources de Seneweb, les interpellations se répartissent comme suit :

  • 333 individus pour vérification d’identité.
  • 110 individus pour ivresse publique et manifeste.
  • 31 individus pour nécessité d’enquête.
  • 10 individus pour détention et usage de chanvre indien.
  • 4 individus pour offre et cession de chanvre indien.
  • 2 individus pour usage de produits cellulosiques.
  • 8 individus pour rixe sur la voie publique.
  • 18 individus pour racolage.
  • 1 individu pour coups et blessures volontaires.
  • 1 individu pour détention de chanvre indien.
  • 3 individus pour association de malfaiteurs.
  • 2 individus pour escroquerie.
  • 1 individu pour tentative de vol.
  • 1 individu pour abus de confiance.
  • 9 individus pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation a été conçue pour lutter contre diverses formes de délinquance, allant de l’ivresse publique à la détention de substances illicites, en passant par les infractions liées à la santé publique. Les autorités soulignent ainsi leur engagement continu envers la sécurité nationale et la protection des citoyens.

Les résultats de cette opération soulèvent des questions sur les prochaines étapes et le suivi des individus interpellés. Les réactions de la population et des acteurs politiques à ces mesures de sécurité renforcées seront également cruciales pour évaluer l’efficacité de telles initiatives dans le contexte sénégalais.

Les Forces Vives du Sénégal (F24) dénoncent les manœuvres répressives du régime de Macky Sall

Dans un communiqué, la plateforme des Forces Vives du Sénégal (F24) a vivement critiqué les tactiques dilatoires et répressives du gouvernement de Macky Sall dans les affaires impliquant notamment Ousmane Sonko et Aliou Sané. La F24 insiste sur la nécessité de garantir la pleine participation électorale des détenus, soulignant la situation difficile d’Aliou Sané, incarcéré depuis plus de deux mois.

Le communiqué précise que Aliou Sané est maintenu en détention, séparé de sa famille, et soumis à des restrictions injustes, malgré l’absence de preuves concrètes corroborant les charges qui pèsent contre lui. La F24 dénonce également l’arbitraire du régime de Macky Sall et demande la libération immédiate de tous les détenus politiques.

La plateforme souligne le droit constitutionnel de vote pour tous les détenus qui n’ont pas encore été jugés ni condamnés définitivement. Elle appelle l’État à garantir la pleine participation électorale des milliers de prévenus dans les prisons sénégalaises lors des prochaines élections.

La F24 condamne fermement la répression continue du gouvernement, incluant des emprisonnements, des intimidations et des filatures à l’encontre des voix dissidentes. Elle alerte sur les menaces récentes à l’égard de Yolande Camara, membre du comité exécutif de la F24 et coordinatrice de “Sénégal notre priorité”, dénonçant une tentative délibérée de museler les voix féminines engagées dans la politique.

La plateforme tient le régime de Macky Sall responsable de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale des militants engagés. Elle exprime sa désapprobation face aux manœuvres visant à entraver le processus électoral, en prolongeant délibérément les délais judiciaires pour empêcher la candidature d’Ousmane Sonko.

La F24 appelle les autorités à considérer l’intérêt supérieur de la nation, mettant en garde contre les conséquences d’une obstruction du processus démocratique. Elle invite solennellement les citoyens sénégalais à retirer massivement leurs cartes d’électeur et à se mobiliser pacifiquement pour défendre les droits fondamentaux et garantir une élection présidentielle inclusive et libre.

Le communiqué se conclut par un appel à l’unité pour le triomphe de la vérité et la préservation de la paix, affirmant que la paix doit prévaloir au-dessus de tout.

Décès du photographe officiel du Président Macky Sall au Congo Brazzaville lors d’une visite officielle

Une triste nouvelle a frappé la présidence de la République du Sénégal avec le décès de Lionel Mandeix, le photographe attitré du Président Macky Sall. Selon des sources proches de la présidence, M. Mandeix est décédé au Congo Brazzaville, où il avait précédé le Président sénégalais pour couvrir sa visite officielle.

Lionel Mandeix, reconnu pour son talent exceptionnel, était porteur d’un pacemaker, un dispositif médical essentiel pour sa santé cardiaque, selon les informations fournies. Le président a exprimé sa consternation et son hommage à travers un message, soulignant le professionnalisme, la passion et la serviabilité du photographe.

Le Président Macky Sall a déclaré : « J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable. Mes condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République. Paix à son âme ! »

La disparition de M. Mandeix survient alors que le Président Sall, accompagné de son épouse Marième Faye Sall, effectue actuellement une visite officielle au Congo Brazzaville pour renforcer les liens entre les deux nations. La tristesse de cette perte inattendue ajoute une dimension émotionnelle à cette mission diplomatique.

Le Dakarois et toute son équipe présentent leurs condoléances à la présidence ainsi qu’à la famille du défunt, partageant la peine de cette perte au sein de la communauté présidentielle.

Thierno Alassane Sall estime que l’absence d’Ousmane Sonko serait favorable au camp du pouvoir

Alors que le débat fait rage sur la participation éventuelle d’Ousmane Sonko à une élection, Thierno Alassane Sall, leader de la « République des Valeurs », partage une perspective différente. Contrairement à ceux qui pensent que son absence bénéficierait à l’opposition, Sall soutient que cela constituerait une aubaine pour le camp au pouvoir.

Selon lui, la dynamique enclenchée par Yewwi avec Ousmane Sonko en tête lors des Locales et des Législatives a ouvert des possibilités de départ de Bby. Il estime que le retrait de la candidature de Macky Sall a été largement influencé par cette dynamique, et l’éventuelle non-participation de Sonko serait favorable au camp du pouvoir. Sall souligne que ce dernier n’hésite pas à utiliser tous les moyens à sa disposition pour contrecarrer la candidature du leader de l’opposition.

« Il y a eu une dynamique qui a été enclenchée par Yewwi avec Ousmane Sonko comme tête de file durant les Locales et les Législatives. Ce qui a fait entrouvrir largement les possibilités d’un départ très prochain de Bby. C’est indiscutable. C’est pourquoi son éventuelle non-participation est une aubaine pour le camp du pouvoir. Ceci dit, il est relativement compliqué de voir comment cette situation qui perdure

Mamadou Lamine Diallo dénonce le refus de visite à Ousmane Sonko par l’administration pénitentiaire

Mamadou Lamine Diallo, leader du parti Tekki, a exprimé son mécontentement face à la situation qu’il juge inéquitable. À l’instar d’Aminata Touré, il se plaint de l’administration pénitentiaire qui lui aurait refusé une visite à Ousmane Sonko, leader de l’opposition détenu à la prison du Cap Manuel. Selon Diallo, il s’agit d’une manœuvre orchestrée par le Président Macky Sall et son Premier ministre pour l’empêcher de rencontrer le maire de Ziguinchor.

« BBY me refuse le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, les juges d’instruction m’avaient autorisé à rendre visite à Birame Souleye Diop, président du Groupe parlementaire Yewwi et au maire Jamil Sane des Parcelles Assainies de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur? », s’interroge-t-il.

Il est à noter que plusieurs leaders de l’opposition ont pu rendre visite à Ousmane Sonko depuis son transfèrement au Cap Manuel. C’est une situation qui a fait réagir Mamadou Lamine Diallo, qui voit en cela un traitement inéquitable de la part de l’administration pénitentiaire. Cette information a été rapportée par le site Walf-groupe.com.

Walf-groupe

Élections présidentielles février 2024, candidat à la candidature, maître Elhadj Diouf défend sa candidature et programme.

Candidat à la candidature des présidentielles de 2024, Elhadj Moustapha Diouf plus connu sur le nom d’Elhadj Diouf député du peuple, était l’invité l’émission Faram Facce de la TFM, animé par Pape Ngagne Ndiaye mercredi 06 décembre 2024

Dans le déroulé de l’émission le candidat aux élections présidentielles de 2024 a montré une quittance, pièce justificative d’un dépôt de caution de trente millions à la CDC (caisse de dépôt et de consignation).

Je vous apporte cette quittance reçu de la CDC comme pièce justificative de ma caution, une caution que j’ai déboursé personnellement de ma poche. Et ceci sans l’apport de personne. A-t-il démontré. Pour lui “. C’est important pour ne pas être au gré de lobbys malsains et ce qui va lui permettre de diriger tranquillement et sans aucune pression le Sénégal au soir du 25 février 2024.’

Sur le parrainage le candidat Elhadj Diouf se dit serein car d’or et déjà, il a plus que ce qu’il faut. “Pour chaque localité j’ai donné aux comités deux paquets de cinq cent fiches de parrainage ce qui fait dix mille parrains. Dans certaines localités nous avons plus du double. J’ai trouvé de l’engagement et des comités que nous avons mis sur pied et des populations, ceci de manière volontaire.” A-t-il affirmé

Concernant le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et du choix d’Amadou Ba et de sa propre candidature, il précise “Je ne suis d’accord du choix d’Amadou Ba. Pour ma candidature je l’ai affirmé devant les Maky Sall quand il m’a reçu comme son homologue et en qualité de chef de partie. Ma candidature est portée d’abord par mon parti ma coalition et le peuple sénégalais qui a confiance en moi, qui croie en moi, donc ma candidature est sans embange qui porte le aspirations du peuple sénégalais.

Dans le cadre de son programme, il explique, “Dans chaque département je vais y instaurer une grande usine qui va polariser les populations et va employer au moins trois mille à quatre mille jeunes et femmes, ce qui va développer la zone et créer un boum économique, un développement endogène”.

Dans le domaine de l’éducation et de la santé, au plan sanitaire le sieur Diouf de dire “Il n’y aura plus de femmes qui meurt en donnant la vie et pour se faire il y aura des médecins dans tous les contraints du Sénégal. Parlant de l’éducation, il dixit ” Les abris provisoires seront absorbés, mettre les enseignants dans de bonnes conditions.”

J’ai proposé la plus grande réforme judiciaire, je vais changer l’appellation par le conseil supérieur de la justice, d’ou vont y siéger désormais, en plus des magistrats, les avocats, les notaires, les greffiers, les huissiers, les commissaires priseurs et les experts. Et soit le magistrat le plus gradé, ou le premier président de la cour suprême va le diriger. Et pour diriger les tribunaux des grandes instances ça sera un acte de candidature. Le président de la république ne va plus diriger ce conseil supérieur de la justice. Dans la même lignée je vais supprimer le poste de ministre de la justice remplacé par le ministre chargé des relations avec les institutions, ceci dans la logique de séparation de pouvoir.”

Maître Elhadj Diouf est candidat au présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition maître Elhadj Diouf président 2024.

Supposé financement occulte de Sonko : Amadou Ba (ex-Pastef) dément le député Matar Diop et demande la publication des preuves

Après son emprisonnement et sa radiation des listes électorales, Ousmane Sonko fait encore face à de nouvelles accusations portant sur des fonds en guise de financement qui consistent à revenir sur les contrats pétroliers signés par le Sénégal, au cas où il serait élu président de la République. Son accusateur signe et persiste  sur ses dires en promettant de brandir des preuves devant la justice pour tirer l’affaire au clair. 
Interpellé sur le sujet par nos confrères de la Rfm, Amadou Ba, un des cadres d’ l’ex-parti Pastef,  dément les propos du député Matar Diop. « Je tiens à préciser que quand un député est dans l’hémicycle, il est couvert par l’humilité parlementaire. Il peut se permettre de tout dire sur le dos de gens, d’où ces accusations. Cet écran de fumée, cet épouvantail pour essayer de gâcher un peu le succès de nos parrainages en cours. Il sait que ses propos ne peuvent être attaqués ni en diffamation ni en quoi que ce soit, car il les a soulevés à l’Assemblée nationale sous le couvert de l’immunité parlementaire. Tout le monde a compris ce dont il s’agit. On ne va pas donner à ce député la moindre importance. Il n’a rien de fiable. S’il est sûr de lui, s’il détient réellement des preuves, il n’a qu’à les sortir et les soumettre à la justice, au lieu de rester là à bavarder. Nous attendons qu’il montre les preuves de versements et la lettre qu’Ousmane Sonko a envoyée au président de la République. Je pense qu’il cherche uniquement du buzz», estime  Amadou Ba sur Rfm.
Et d’ajouter : « En 2019, c’était le même scénario avec les documents de Tullow Oil démenti même pas quelque temps après comme un tissu de mensonges porté par certains médias. Là, c’est pareil. Vous vous rendez compte des accusations et de leurs caractères grotesques qu’Ousmane Sonko aurait demandé au président Macky Sall de protéger sa famille, parce que des lobbies à qui il aurait promis je ne sais quoi le menacent ? Vous pensez qu’Ousmane Sonko peut envoyer ce document-là, qui est un aveu, à Macky Sall, son adversaire politique ? Ce qui est sûr est que ce document là, s’il avait réellement existé, aurait aujourd’hui fuité sur la toile et utilisé contre Ousmane Sonko lui-même et son parti Pastef », raisonne-t-il.
Poursuivant, Amadou Ba n’a pas manqué d’attaquer la presse, en ce qui concerne le traitement de l’information réservé à cette affaire. « Les gens veulent assimiler cette situation avec celle d’Aliou Sall. Mais les contextes ne sont pas les mêmes et ce n’est pas Ousmane Sonko qui a accusé Aliou Sall de quoi que ce soit. Soyons raisonnables. La moindre des choses, dans les normes d’une déontologie médiatique minimale, lorsque quelqu’un porte des accusations, avant même de les relayer, vous lui demandez de présenter quelque chose sur quoi on peut se baser. Vous vous souvenez de l’affaire des 94 milliards ? Pour sortir de l’affaire, les députés de BBY ont commandité une commission d’enquête parlementaire qui les a tous blanchis. Le document atterrit à l’OFNAC qui a condamné l’ensemble des personnes incriminées par Ousmane Sonko. Donc, comment Macky Sall peut-il disposer de versements reçus par Ousmane Sonko, son farouche opposant, depuis l’étranger, sans faire aucun bruit ? Pourtant, il a dissous le Pastef et vous n’avez pas entendu parler de financement occulte en aucune façon parmi les motifs qui ont justifié la dissolution du parti, et c’était le motif le plus simple à avancer. Mais si c’était vrai qu’Ousmane Sonko a écrit au président pour lui dire qu’il a reçu de l’argent des lobbies et qu’il demande la protection de sa famille, le président Macky Sall, le connaissant, aurait saisi le procureur de la République immédiatement. Même s’il accorde une protection pour sa famille, il ne le laisserait pas comme ça. J’invite les médias à prendre leurs responsabilités et de ne pas véhiculer ce genre d’insanité qui n’a aucun intérêt », fulmine-t-il. 

Supposée lettre de Sonko à Macky, le député persiste: « Je me réserve le droit de faire face à la presse si.. »

Dans une interview avec Dakaractu, l’honorable député Makhtar Diop a renouvelé ses déclarations controversées sur Ousmane Sonko. Ces révélations, qui impliquent des demandes de protection auprès du Président Macky Sall et des accusations de transactions financières douteuses, continuent de secouer la sphère politique sénégalaise.

Le député Makhtar Diop a renforcé ses accusations controversées contre Ousmane Sonko. Selon Diop, Sonko aurait écrit au Président Macky Sall, demandant une protection pour sa famille contre des menaces provenant de lobbies avec lesquels il aurait eu des accords. Diop affirme que Sonko aurait reçu des milliards de francs CFA dans le cadre de promesses de renégociation de contrats pétroliers et gaziers au Sénégal, si élu président.

Cette affaire a suscité un débat intense dans l’espace public sénégalais, avec des opinions divergentes sur la crédibilité et les implications des déclarations de Diop. « J’aurai exactement redit la même chose. [..]. Je n’ai aucun remords, aucun regret. Au contraire, je suis même fier d’avoir tombé le masque d’un homme politique qui a fait de la manipulation son cheval de bataille. Et ces révélations que j’ai faites ne résultent pas d’une imagination fertile. Ce sont des faits avérés que nul ne contestera. Je ne révélerai pas mes sources, mais j’affirme ici, dans vos colonnes, que j’en sais un peu plus. Je me réserve le droit de faire face à la presse si l’autre camp continue de contester la véracité de mes allégations. Il a bel et bien écrit au Chef de l’État pour demander protection pour sa famille car étant, désormais, dans l’incapacité de satisfaire à ses engagements », a déclaré Diop, insistant sur l’authenticité de ses propos et refusant de révéler ses sources.

Toujours lors de cette même interview à nos confrère de Dakaractu, le député Makhtar Diop continue : “Aujourd’hui que tout un chacun sait qu’il ne sera même pas candidat, le monde s’est abattu sur sa tête. Il est bousculé. Il souffre d’une pression terrible. Ses amis ne lui laissent pas le choix. Ils ne le lâchent plus d’un lest. Ils le menacent. Et c’est légitime, à mon avis, qu’il aille se réfugier derrière celui qu’il traitait de tous les noms d’oiseaux. La renégociation des contrats était un élément essentiel sur lequel il pouvait charmer ses partenaires. Les Sénégalais devaient se poser cette question de savoir pourquoi subitement Sonko a glissé sur ce terrain. Aujourd’hui, tout le monde est informé.” Il refuse de donner des détails ou preuves suite à ces accusations.

L’accusation principale repose sur une lettre présumée écrite par Sonko au Président de la République, dans laquelle il demanderait une protection pour sa famille face aux menaces de ses prétendus bailleurs. Diop a également évoqué les ambitions présidentielles de Sonko, affirmant qu’il avait promis de renégocier tous les contrats pétroliers une fois élu, mais que ses chances à la prochaine présidentielle ont été compromises par ses propres actions.

Senego

Violent incendie au marché de Ziguinchor: “la présence de bouche d’incendie nous ont permis de…” Erasme SAMBOU commandant du groupe d’incendie et de secours

Dernière minute : La date de l’audience spéciale sur la radiation de Sonko des fichiers électorales fixée

Après la décision de la Cour suprême qui a cassé et annulé la décision du juge Sabassy Faye concernant la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, la date de l’audience spéciale visant à examiner la requête aux fins d’annulation de sa radiation est fixée.

L’audience spéciale prévue pour examiner la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation des listes électorales de Monsieur Ousmane SONKO est fixée au mardi 12 décembre 2023 à 08 heures 30 minutes à la salle 4 du Palais de justice Lat Dior, lit-on dans un communiqué rendu public.

Pour contester sa radiation des listes électorales suite à la décision du juge qui l’a condamné dans l’affaire Sweet beauté l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko a reçu un revers judiciaire le 17 novembre dernier.

En effet, la Cour suprême, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat d’un recours, a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui remettait l’opposant, emprisonné pour plusieurs chefs d’inculpation, dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024, estimant que l’affaire allait être rejugée devant le tribunal hors classe de Dakar.

La requête en procédure accélérée du rabat d’arrêt introduite par ses conseils a également été rejetée par la juridiction suprême .

Senenews

Drame à Yenne : Un étudiant meurt en plein match de football

Un match de football a viré au drame, au terrain municipal de Yenne. Un joueur s’est écroulé, dimanche dernier, en pleine compétition. Ses coéquipiers ont tenté de le réanimer, en vain. M. M. NDiaye est finalement décédé au cours de son évacuation dans une clinique de la place. Selon des sources de Seneweb, il s’agirait d’un étudiant âgé de 23 ans.
Suite à ce drame, les gendarmes de la brigade de Yenne ont ouvert une enquête. Il ressort de l’autopsie sollicitée par les hommes du major Habib Ndiaye, que M. M. NDiaye a succombé à un arrêt cardiaque. Mais le dossier n’est pas encore bouclé par les enquêteurs

Seneweb

Polémique autour d’un marché de 71 milliards francs : l’Association des fournisseurs de matériels médicaux dénonce une attribution injuste

L’Association des fournisseurs de matériels médicaux exprime son mécontentement face à l’attribution d’un marché d’une valeur de plus de 71 milliards de francs à un unique fournisseur sénégalais. C’est ce qu’a révélé un communiqué de l’association qui dénonce fermement le lot d’imagerie médicale inclus dans ce marché. Celui-ci contient plusieurs lots, notamment la construction d’un hôpital, la construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, l’acquisition d’ambulances et d’équipements en imagerie médicale.

Le document précise que le lot d’équipement en imagerie médicale, évalué à environ 40 milliards de francs, comprend plusieurs scanners, des IRM, des appareils de radiologie et de reprographie. Il générera annuellement entre 15 et 20 milliards de francs. Actuellement, le marché d’imagerie est ouvert et géré par plusieurs fournisseurs sénégalais pour la maintenance et la fourniture de consommables. Cependant, l’association avertit que l’attribution de ce lot à une seule société mènera inévitablement toutes les autres structures du secteur à la faillite.

Le bureau de l’Association des fournisseurs de matériels médicaux se dit convaincu que le chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers encourus sur les plans social, économique et sanitaire. L’association a donc demandé au président de la République d’annuler ce marché ou, au moins, d’exclure le lot relatif à l’imagerie médicale, pour préserver le système sanitaire et maintenir une gouvernance vertueuse.

Sanslimites

Condamnation à payer 1,1 milliard : La Sonatel conteste le blocage de ses comptes bancaires, le juge a tranché

Condamnée à payer la somme de 1,1 milliard Fcfa à la start-up Interface Sas, la Sonatel ne s’est toujours pas exécutée. A la demande de Interface, les comptes bancaires de l’opérateur téléphonique ont été bloqués. Ce que l’opérateur a contesté devant la justice, mais n’a pas totalement obtenu gain de cause.

La société d’ingénierie (Interface Sas), qui avait développé un procédé sous la marque Beinday, avait signé un accord de confidentialité avec la Sonatel. Quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel avait copié le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au PDG d’Interface Sas, Maguette Sylla.

Après une plainte, la Sonatel avait été condamnée à payer 1,1 milliard Fcfa à la société d’ingénierie pour violation des droits de la propriété intellectuelle (600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue et 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi).

Pour récupérer son argent, Maguette Sylla a fait bloquer les comptes de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. Une procédure attaquée par la Sonatel qui n’a pas obtenu totalement gain de cause, rapporte Pressafrik.

En effet, ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision.

Senenews

Le Conseil Constitutionnel dévoile le logiciel développé pour contrôler les parrainages

Dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, une avancée notable a été réalisée par le Conseil Constitutionnel du Sénégal. D’après la décision nº 1/E/2023 de cette institution, un logiciel spécifique a été développé pour renforcer le processus de vérification des parrainages.

Le Rôle Central du Nouveau Logiciel

Le logiciel mis en place joue un rôle essentiel dans le processus de vérification. Il est conçu pour contrôler l’authenticité des signatures de parrainage, un élément crucial pour l’éligibilité des candidats. Sa fonctionnalité principale réside dans la détection des doublons et la validation de l’exactitude des informations fournies par les parrains. Cette étape assure que chaque parrainage respecte les critères établis, notamment en termes d’identité des parrains et de distribution géographique.

Méthodologie et Précision

Le Conseil Constitutionnel a intégré dans ce logiciel des algorithmes avancés pour effectuer des vérifications minutieuses. Ces vérifications incluent, mais ne se limitent pas à, l’authentification de l’identité des parrains et la conformité avec les critères régionaux et quantitatifs exigés par la loi. L’objectif est de s’assurer que chaque parrainage est légitime et conforme aux normes électorales, éliminant ainsi les risques de fraude ou d’irrégularités.

Sanslimitesn

Sonko et ses «créanciers» : Madiambal Diagne interpelle Birahim Seck, Alioune Tine, «Y’en a marre», «Nio lank»…

Madiambal Diagne interpelle ceux qu’il désigne par un soupçonneux «directeurs de conscience». «Des personnalités de la Société civile comme Birahim Seck (Forum civil), Seydi Gassama (Amnesty international), Alioune Tine (Africajom Center) ainsi que les dirigeants de ‘Y’en a marre’, de ‘Nio Lank’ ou du F24, entre autres activistes et fondateurs de ‘Sam Sunu Momel’, sont en droit, avec toutes leurs exigences pour une gestion transparente et responsable des ressources naturelles, d’exiger une enquête claire et exhaustive pour situer les responsabilités et mettre la lumière sur une situation d’une extrême gravité», lance l’auteur des «Lundis de Madiambal», chronique paraissant chaque début de semaine dans Le Quotidien.

De quoi s’agit-il ? «Le député Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (…) a évoqué devant les parlementaires le cas des turpitudes de Ousmane Sonko, (qui) aurait reçu des fonds de bailleurs qui étaient principalement intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal, rapporte le journaliste. L’honorable député dira que c’est contre une promesse de renégociation de contrats pétro-gaziers que des sommes conséquentes auraient été versées à l’opposant sénégalais.»

Madiambal Diagne rappelle que «le député (…) ira jusqu’à balancer l’existence d’une correspondance, signée de la propre main de Ousmane Sonko, adressée au Président Macky Sall, et demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles».

Le chroniqueur suggère que cette affaire s’est incrustée dans l’agenda du chef de l’État lors de son séjour à Dubaï pour la Cop28. Il écrit : «Un ballet d’audiences et de prises de contact avec le président de la République, Macky Sall (…) a consisté pour des opérateurs de certains milieux d’affaires qui sont venus se confesser à lui sur des ressources qu’ils avaient distribuées au Sénégal pour la poursuite de différents agenda.»

Madiambal Diagne de poursuivre : «Un voile a donc pu être levé sur l’étendue des sommes, les modes d’opération, les canaux de transmission et les facilitateurs de telles opérations qui visaient à terme, à nuire gravement à la paix civile.»       

Le journaliste pointe que l’accusation du député Matar Diop, qui «vaut son pesant d’or», «soulève des lièvres qu’il faudrait pourchasser», soit accueillie «par une certaine indifférence et un désintérêt tant par la Société civile que l’opposition politique, qui ont fait du débat sur la transparence dans la gestion des hydrocarbures leur cheval de bataille». «Pourtant, regrette le journaliste, tout s’offre à l’ouverture d’une enquête pour révéler, au grand jour, toutes les connexions troubles et desseins sombres qui ont pu s’élaborer pour spolier le Sénégal de ses hydrocarbures et les servir à des opérateurs tapis dans l’ombre.»

Madiambal Diagne interroge : «Le poisson est-il tellement gros qu’on chercherait à le noyer coûte que coûte ?» Il ajoute : «Au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre (…), le silence de ces derniers laisse encore pantois.»

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

Semaine nationale de la petite enfance : Macky Sall appelle à la culture de la paix dès le berceau

A l’occasion de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, le Président de la République a adressé un message fort aux parents ainsi qu’au corps professoral.  « Cultivons la paix dès le berceau ! La Semaine Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits célèbre les valeurs d’éducation à la paix dès le plus jeune âge », lance le Chef de l’Etat.  

 Ouverte ce lundi 4 décembre jusqu’au 11 sur toute l’étendue du territoire national, la 17eme édition    est centrée sur « L’éducation dès le la petite enfance ». 
Ainsi, Macky Sall appelle à la culture de la paix, la tolérance, le dialogue et l’amour pour un monde meilleur pour nos tout-petits. Car ajoute-t-il, « l’avenir de nos enfants interpelle notre Nation »

Emprisonné en France : les détails de l’affaire Kabirou Mbodjie

Inculpé le 13 octobre pour viols présumés, le fondateur de Wari, Kabirou Mbodjie a été placé sous contrôle judiciaire avant que le Parquet, évoquant des risques de fuite, n’ordonne son incarcération. Il croupit en prison depuis le 3 novembre 2022. Libération révèle, toutefois, que le 30 novembre 2022, le juge en charge du dossier avait pris une ordonnance de mise en liberté provisoire sous réserve de paiement d’une caution fixée à 600 000 euros (environ 400 millions F CFA) dont 400 000 (260 millions F CFA) en guise de réparation des dommages causés.

Selon les obligations fixées, détaille le journal, Kabirou Mbodjie ne devait pas sortir du territoire métropolitain ni de son domicile sis à l’avenue d’Iéna entre 20 et 07 heures. Il devait se présenter tous les jours au commissariat du 16e arrondissement, à partir du 12 décembre 2022, s’abstenir d’entrer en contact avec les plaignantes.

En plus des trois présumées victimes qui l’accusent de viol et soutiennent que les faits en cause ont eu lieu le 7 octobre 2022, lors d’une soirée très arrosée dans l’appartement parisien du prévenu, une quatrième victime prétend avoir subi le même sort le 21 mai 2022. Kabirou Mbodjie devait aussi verser 200 000 euros (130 millions F CFA) au titre de cautionnement libératoire et remettre avant le 15 décembre 2022 ses pièces d’identité au greffe des voies de recours du tribunal de Paris.

Sauf que le fondateur de Wari est toujours en prison. Pourquoi l’ordonnance n’a pas eu d’effet ? La source suggère deux hypothèses : le Parquet s’est-il opposé à la décision ? Kabirou Mbodjie peine-t-il a remplir les conditions notamment financières ? Des sources judiciaires penchent pour la première, souffle Libération.

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

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Education

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)  continue  de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que “l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société”. C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont “unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023”.
Par ailleurs, ils demandent”aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis”. 
Non sans condamner “la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
“Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs”, ajoute le texte.
En outre, ces étudiants  attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique.”L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière” ont-ils conclu.

seneweb

MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Que d’élucubrations sur le retour d’exil programmé de Karim ! Mais, le plus difficile pour Wade-fils, s’il opère son come-back, sera de chercher à éclipser Idrissa Seck, mais surtout Ousmane Sonko.

On semble l’oublier, mais le Parti démocratique sénégalais, qui a de beaux de restes, a obtenu aussi bien aux locales qu’aux législatives de 2022, un score qui dépasse les 400 000 voix, là où Yewwi Askan Wi (ex-Pastef, le PUR, le Grand Parti, Taxawu Sénégal et le reste de la coalition) n’ont obtenu que 700 000 voix aux locales et il fallut l’’inter-coalition pour porter ce score à un peu plus d’un million de voix.

C’est dire que le parti fondé par Me Abdoulaye Wade demeure une identité remarquable en direction des prochaines échéances électorales.

Toutefois, à quelques encablures de la présidentielle de 2024, Karim Wade est l’absent le plus présent. Plusieurs fois entre juin 2016 (quand il s’envolait pour le Qatar) et l’élection de 2019, les cancans ont annoncé le come-back de Wade-fils, mais ce dernier brillera par son absence.

Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts : le Pds a participé au dialogue et semble avoir adouci sa ligne dure contre Benno bokk yakaar.

A rebours, Ousmane Sonko, qui s’est radicalisé, fait la place étroite au parti libéral dans l’opposition et lui ravit la vedette. Mais jusqu’à  quand ?

L’emprisonnement du maire de Ziguinchor est de l’huile au coude du fondateur de la Génération du Concret qui peut opérer sa remontée et permettre à sa formation politique de reprendre sa place de chef de file l’opposition comme ce fut le cas entre 2012 et 2017.

Non seulement l’absence programmée de Ousmane Sonko pourrait brusquer l’éclatement de Pastef qui se perd de « Plan B » en « Plan C » vers l’infini, mais si jamais Sonko négocie avec le régime de Macky Sall, pour se tirer d’embarras, l’impopularité que va susciter sa démarche fera l’affaire du candidat du Parti démocratique sénégalais qui n’hésitera pas à combler le vide.

Le cas échéant, Karim Wade lui-même devra  alors composer avec la donne Idrissa Seck qui manœuvre, en tapinois, pour se poser en porte-étendard de la famille libérale.  D’où les attaques de Idy géométriquement centrées sur le fils de son ancien mentor, qu’il cherche à fragiliser.

En définitive, Karim Wade, en plus de devoir rassurer ses troupes en opérant son retour, devra chercher à éclipser Idrissa Seck et Ousmane Sonko pour reconstituer le leadership du Pds.

Dakarois Quotidien N°047 – du 04/12/23

A la Une : MENACE PAR SONKO, HARCELE PAR IDY : Quelle Remontada pour Karim ?

Les Mamelles Jaboot : 12 agents arrêtés après le vol de 104 millions F CFA

Le limier en chef du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao et ses hommes ont démantelé une grosse mafia aux Mamelles Jaboot.Des employés de cette sociétésituée à Sicap-Mbao détournaient des produits qu’ils bazardaient dans le marché. L’affaire s’est ébruitée lorsque le directeur général a été informé que  des produits de la société sont en train d’être détournés frauduleusement par ses employés. Le patron de cette grande sociétéindustrielle du secteur de l’agrobusiness au Sénégal a mené une enquête interne. Et c’est pour constater un trou de 104 millions F CFA. Il dépose alors une plainte sur la table du procureur de la République pour vol, abus de confiance et recel à l’encontre des nommés  P. D., J. B., J. T., B. B. et X. Le chef du parquet de Pikine-Guédiawaye transmet le dossier au chef de service du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao pour enquêter et procéder à l’arrestation de toutes personnes impliquées.

C’est ainsi que les hommes du commissaire Ousmane Diop ont entendu l’auteur de la plainte. Le PDG des Mamelles Jaboot a évalué les pertes à 104 millions F CFA. Pour lui, ses employés incriminés ont coupé 197 bons de transfert de produits finis pour brouiller les pistes.

Les aveux sur procès-verbal

L’enquête policière a permis de mettre la main sur 12 agents.   J. T., B. B., G. M., M. G., E. D., L. I. N., J. C., M. D., M. T., N. S., O. S. et S. N.,  ont fini par avouer les faits. “M. G. reconnait les faits en déclarant qu’il a effectivement déchiré des factures dans ses carnets de facturation, ceci, après avoir commis des erreurs dans les factures concernées. Par contre, les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D. sont à l’origine des manquants des produits finis, de connivence avec les commerciaux. Ils ont réussi à faire sortir des produits depuis un bon moment en les vendant dans le circuit normal de la société et se sont partagé les gains issus de ce deal”, confient des sources de Seneweb proches du parquet.

Interrogé à nouveau, J. T. a finalement reconnu son implication dans cette soustraction frauduleuse constatée au sein des Mamelles Jaboot, entre janvier et septembre 2023. Il précise qu’il a eu à déchirer plusieurs bons de transfèrement de produits finis au lieu de les transmettre au service commercial, sciemment, pour échapper au contrôle effectué par le service sur les produits.

J. T. appelait les commerciaux sur le terrain pour leur proposer ces produits. Comment ? En les défalquant sur les marchandises vendues et en retour, ils se partageaient les gains obtenus indument avec les autres magasiniers, notamment les nommés J. T., B. B., J. B. et P. D., sans oublier la part du commercial concerné qui est au courant du circuit emprunté par ces produits pour ne pas dire qu’il était impliqué dans cette soustraction frauduleuse.

De plus, J. T. a confié que tous les magasiniers étaient au courant de ce trafic, de même que les commerciaux E.D., I. N., J. C., M. D. M. T., N. S., O. S. et S. N.

Au terme de l’enquête policière, les 12 agents de la société Les Mamelles Jaboot ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion au préjudice de leur employeur.

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

L’assaillant de la Tour Eiffel, converti à l’islam radical avec des troubles psychiatriques

Le jeune Franco-Iranien qui a poignardé à mort un touriste près de la Tour Eiffel à Paris était sorti il y a trois ans de prison, condamné pour préparation d’un acte terroriste. Présentant des troubles psychiatriques, il affichait une relation fluctuante à l’islam radical.

Armand Rajabpour-Miyandoab, 26 ans, né près de Paris de parents réfugiés iraniens chez qui il vivait en banlieue parisienne, a été arrêté samedi soir après avoir tué un touriste de nationalité allemande et philippine, et blessé légèrement deux hommes à coups de marteau.
En 2016, il avait déjà été interpellé pour un projet d’attentat dans le quartier d’affaires de La Défense, à la périphérie ouest de Paris.
Alors étudiant en biologie, il avait également formé le projet de rejoindre le groupe Etat islamique en zone irako-syrienne et entretenait des contacts avec “trois terroristes récidivistes”, d’après le tribunal de Paris qui l’a jugé en mars 2018.
Condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis, pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, Armand Rajabpour-Miyandoab avait retrouvé la liberté en 2020 après quatre ans de détention.
Fiché pour radicalisation islamiste (FSPRT), selon une source proche de l’enquête, il avait suivi un traitement médical psychiatrique tout au long de sa détention et après sa sortie, où il était placé sous contrôle judiciaire renforcé visant à prévenir des actes de terrorisme.
“Les premiers mois étaient encourageants”, il semblait s’être “détaché de la religion” après sa remise en liberté, selon une source sécuritaire.
Mais samedi, peu après 21H00 (20H00 GMT), au moment de l’attaque près du pont Bir Hakeim enjambant la Seine, il a crié “Allah akbar” à plusieurs reprises, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

– “Auto-déradicalisé” –
Armand Rajabpour-Miyandoab s’était “intéressé” à l’islam en 2014 puis s’y était converti après avoir rencontré l’année suivante un jihadiste, Maximilien Thibaut, par l’intermédiaire d’un site de graffitis, selon la justice.
Il se définissait comme “salafiste”, selon un de ses amis de lycée, qui l’a dépeint en 2016 comme “clairement pour l’idéologie de l’organisation de l’Etat islamique”.
“Son besoin de repères” avait accéléré la radicalisation, avait estimé, au cours de l’enquête en 2017, un psychologue l’ayant suivi, “l’Etat islamique lui donnant notamment des critères directifs de son mode de vie”.
Lors de son interpellation en 2016, il affirmait pourtant: “Je me suis radicalisé et auto-déradicalisé”. “Je ne suis plus musulman mais je m’intéresse quand même à ce qui se passe là-bas”, disait-il, en référence à la Syrie.
En juin de la même année, le jeune homme faisait encore des recherches en ligne sur “des bombes au phosphore” ou sur Adel Kermiche, assassin du père Hamel assassiné par deux islamistes en pleine messe à Saint-Etienne-du-Rouvray (ouest), selon la justice.
Confrontré à ses contradictions, il avait reconnu avoir “encore des idées noires” – “l’attentat de Nice ne (lui) a pas déplu” – et estimait avoir “besoin d’un suivi”.
Le 14 juillet 2016 à Nice (sud-est), un Tunisien avait foncé dans la foule avec son camion, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400, attaque revendiquée par l’EI.
En 2020, selon le magazine L’Obs, il s’était présenté au commissariat après la décapitation du professeur Samuel Paty en octobre pour signaler qu’il avait échangé avec l’assaillant Abdoullakh Anzorov, un jeune jihadiste, sur les réseaux sociaux deux semaines plus tôt. Il avait alors été placé en garde à vue, mais n’avait pas été poursuivi.
A nouveau, il y avait assuré être devenu “anti islamistes radicaux ou non-radicaux” après son passage en prison.
Cet homme à la personnalité “très influençable”, “très instable”, avait suscité à nouveau des inquiétudes à partir de 2022, selon la source sécuritaire.

– “Aucune dangerosité” –
Après son arrestation samedi soir, il a déclaré aux policiers “qu’il en voulait à ce qui se passait à Gaza, que la France serait complice de ce que faisait Israël. Il aurait dit qu’il en avait marre de voir des musulmans mourir, tant en Afghanistan qu’en Palestine”, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Les enquêteurs vont aussi se pencher sur son suivi médical.
En mars 2022 il avait arrêté son traitement médicamenteux (neuroleptique), en accord avec son médecin, selon une source proche de l’enquête. Mais en août 2022, une expertise psychiatrique avait conclu à une injonction de soins, un mois plus tard par un juge, selon la même source.
Dans ses rapports successifs, le médecin coordonnateur n’avait pas conclu à la nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. Le 21 avril dernier, il notait “aucune dangerosité d’ordre psychiatrique identifiée”.
Armand Rajabpour-Miyandoab avait, par ailleurs, une activité numérique importante.
Très peu de temps avant son attaque, une vidéo de revendication de son acte a été postée sur les réseaux sociaux. Il y évoque notamment “l’actualité, le gouvernement ou le meurtre de musulmans innocents”. Il porte un bonnet noir, des lunettes de soleil noires, une longue barbe noire et un masque chirurgical et s’y exprime en arabe.

3 millions emportés à Touba: Nouvelles révélations sur le braquage de l’entreprise Henan Chine

De nouvelle révélations sur l’affaire du braquage spectaculaire perpétré dans  la base de l’entreprise Henan Chine située à Touba sur la route de Darou Mousty. Selon nos sources, une dizaine de malfaiteurs ont trompé la vigilance des vigiles préposés à la porte centrale.


Le film du braquage spectaculaire !
Ces assaillants ont escaladé le mur d’arrière avant d’accéder à l’intérieur où ils ont surpris un seul vigile. Ce dernier a été aussitôt ligoté, d’après des témoignages recueillis par Seneweb.
Les bandits lourdement armés ont entamé la fouille des locaux pour rechercher de l’argent. Ils ont défoncé puis dépouillé deux coffres-forts avant d’emporter une somme évaluée à 3 millions F CFA, d’après des sources proches de l’enquête.
Pourquoi le cuisinier chinois a reçu une balle
Ayant entendu le bruit dans la nuit du vendredi au samedi vers 03h du matin, un cuisinier de nationalité chinoise s’est levé de son lit pour s’enquérir de la situation.
Un des bandits a, alors, ouvert le feu sur lui. Il a été blessé par la balle de plomb. Évacué au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, le ressortissant chinois a été transféré à Dakar pour extraire complètement les résidus de tir dans son corps, sur la demande de ses proches.
L’enquête ouverte par la gendarmerie suit son cours !   

seneweb

Afrique du Sud: sept criminels présumés brûlés vifs par une foule

Sept criminels présumés ont été arrêtés, ligotés et brûlés vifs par une foule dans un des plus violents townships d’Afrique du Sud, a-t-on appris auprès de la police et des habitants.
Selon le porte-parole de la police, Mavela Masondo, “l’enquête préliminaire indique que les victimes ont été attaquées et brûlées par la foule”. Des renforts de police ont été envoyés sur place.
“Ils ont été poursuivis, attrapés et attachés avant d’être tués. Oui, c’était un collier”, a précisé un habitant en référence au “supplice du collier”, c’est-à-dire à l’utilisation d’un pneu (ou de cordes) placé autour du cou de la victime, aspergé d’essence avant d’être incendié.
La police “condamne fermement les actes d’autodéfense et le fait de se faire justice, car cela constitue une infraction pénale grave”, selon le porte-parole.
L’Afrique du Sud affiche un taux de criminalité parmi les plus élevés du monde. Mais les responsables du township à majorité noire de Diepsloot, une ville de plus de 350.000 habitants au nord de Johannesburg avec de nombreux meurtres et viols, affirment que la ville a été abandonnée par les autorités.
Le pays, qui compte environ 60 millions d’habitants, a enregistré en moyenne 68 meurtres par jour au deuxième trimestre 2023, soit une augmentation de près de 20% par rapport à la même période en 2019.   

Ziguinchor, le conseil régional de la jeunesse veut lutter contre les violences électorale.

Le conseil national de la jeunesse de Ziguinchor a tenu hier samedi 02 décembre, un grand forum de sensibilisation sur les violences électorale, ceci en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer

« Nous sommes ici en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer pour organiser ce premier forum de sensibilisation des jeunes sur les violences électorale. » à fait savoir khadim Diop président du conseil national de la jeunesse. »

Pour lui les jeunes sont les acteurs et victimes de toutes les formes de violences liées à l’élection présidentielle « raison pour laquelle le conseil national de la jeunesse a décidé d’organiser ce forum pour les sensibiliser par rapport à ces violences là. Les jeunes représentent plus de 75% des populations et nous avons des responsabilités avant pendant et après les élections raison pour laquelle nous sommes là pour sensibiliser l’ensemble des démembrements du conseil régional de la jeunesse au niveau de la région de Ziguinchor mais aussi inviter les jeunes des partis politiques et coalitions de partis pour faire des recommandations locales mais aussi des autorités nationales pour maintenir la paix autour de la région de Casamance. » A-t-il précisé

Le travail de sensibilisation a démarré depuis les inscriptions sur les listes électorales en passant par le parrainage, toutefois il précise, « Nous devons tout faire pour analyser les programmes des différents candidats pour que ces candidats là puissent prendre en compte les préoccupations de la jeunesse sénégalaise et parmi mes préoccupations de la jeunesse sénégalaise nous avons l’emploi et l’insertion des jeunes. Chaque année plus de trois cent mille jeunes sortent des écoles de formation et des universités publiques. »

« Nous avons aussi le défi de la migration irrégulière aujourd’hui nous demandons aux futurs candidats à l’élection présidentielle de 2024 d’apport des solutions pour éradiquer ces fléaux. Il y a aussi la participation des jeunes aux instances de prise de décisions, nous sommes 75% de la population mais si vous allez dans les instances de prise de décisions nous représentons moins de 1%. C’est la raison pour laquelle nous voulons pousser à l’élection présidentielle d’adopter le projet de loi instituant un quotas d’au moins 30% dans les assemblées électives et semi électives. D’abord la jeunesse doit se mobiliser pour analyser les projets et programmes et non pas pour aller vers des violences, je pense qu’aujourd’hui les jeunes sénégalais sont conscients de leur rôle et leur représentativité. » 

Le conseil national de la jeunesse demande à tous les jeunes de se mobiliser pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte au niveau des projets de programmes et non pas pour aller faire la violence lors de la campagne électorale, mais aussi sensibiliser au respect des engagements aux différents candidats à l’élection présidentielle.

« Une de nos axes stratégiques c’est la participation et la représentation entre autres nous avons encore deux autres, c’est la décentralisation et la sécurité mais dans cet aspect de participation et de représentation. Il est important d’entendre la jeunesse qui représente un grand lot de la population sénégalaise donc, se sont eux qui vont participer aux élections aussi en se formant. Le conseil national de la jeunesse c’est un partenaire de la fondation depuis 2018, il s’inscrit justement dans toutes les politiques de la jeunesse donc c’est pour ça cela va de soi participation et représentation le conseil national de la jeunesse qui justement s’approche beaucoup avec son projet de loi mais aussi avec tous les programmes étatique pour améliorer les conditions de la jeunesse au Sénégal » affirme Caroline Hauptmann représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer.

DIP dévoile les titres de son nouvel album

Dominique Preira plus connu sous le nom de DIP vient de révéler sur ses réseaux sociaux la liste des chansons qui vont composer son nouvel album intitulé « LFLF – Lepp Fi La Ñu Fekk ».

18 titres sont attendus par les mélomanes et autres amoureux du hip-hop. Parmi les surprises de Dip des featurings avec Faada Freddy, Ouse Zik Buzz, Bm Jaay, Bilou XIV, AsHs The Best et Mohrei.

 Pour rappel, le dernier album de Dip date de 2019.

Pape Djibril Fall sur la violence politique : “C’est totalement suranné et ringard…”

Le spectre de violence plane à l’approche d’élections. Selon le député Pape Djibril Fall, la violence doit être bannie au sein de la politique. Le député président du Mouvement Les Serviteurs invoque les valeurs qui doivent accompagner la politique. 
“Le football est un moment de partage de valeurs cardinales. Nous, en politique, on convoque ces valeurs, on cheville ces valeurs à notre pratique quotidienne du point de vue de notre approche politique. La politique a trop souffert de la violence, nous disons halte, nous disons basta. Stop à la violence politique. C’est totalement suranné et ringard de faire de la politique et en même temps de faire de la violence. Le football est une belle illustration pour endiguer la violence. La politique aussi a été inventée pour lutter contre toutes les formes de violences”, a soutenu Pape Djibril Fall. 

Venu présider une finale zonale de navétane dans sa ville natale, le député Pape Djibril a profité de cette occasion pour plaider pour la réalisation d’infrastructures sportives adaptées pour la jeunesse de son terroir.
“C’est une très belle fête de la jeunesse. Nous avons énormément de talents dans le département de Mbour, dans Thiadiaye principalement. Nous avons eu à avoir de très grands joueurs dans la commune de Mbour. Aujourd’hui, il est évident que le défi infrastructurel reste l’un des grands chantiers qui est presque entier du point de vue des normes au niveau international. S’il y a un déficit infrastructurel, il est évident que pour prétendre arriver là où les grands jouent aujourd’hui ce sera extrêmement difficile”, a jugé Pape Djibril Fall. Il promet de résoudre les carences des infrastructures sportives de sa commune dès son accession à la magistrature suprême.    

Ranérou : un feu emporte environ 100 hectares, des cases, des hangars et une salle de classe à Diongré

Un feu de brousse s’est déclaré à Diongré, dans la commune de Vélingara-Ferlo, dans le département de Ranérou (nord-est), emportant environ 100 hectares de végétation, a appris l’APS du service des eaux et forêts de Matam (nord-est), dimanche.

Les flammes ont également ravagé des cases en banco, des hangars et une salle de classe de l’école primaire en abri provisoire, a indiqué le capitaine Chérif Diallo de l’inspection régionale des eaux et forêts de Matam.

 »L’incendie a débuté, samedi à 5 heures du matin, mais les agents des eaux et forêts n’ont été informés que vers 12 heures 30 minutes. Pour les dégâts, nous avons noté des cases en bacon, des hangars et une classe en abri provisoire de l’école élémentaire du village, qui ont été emportés, de même que le tapis herbacé qui a été brûlé », a-t-il dit.

Après avoir été informés de l’incendie, des agents du service des eaux et forêts se sont rendus sur les lieux avec des citernes. Sur place, ils ont été aidés dans leur tâche par les populations pour éteindre le feu.

C’est vers 17 heures que le feu a été maîtrisé, souligne le capitaine Diallo. Citant des témoins trouvés sur place, il a indiqué que ‘’le feu a été aperçu entre 3 et 4 heures du matins, dans le village de Payer, une localité du département de Koumpentoum, dans la région de Tambacounda ».

 »Mais, c’est seulement quand le feu est arrivé à hauteur du village de Diongré que les populations ont alerté le service des eaux et forêts de Matam », a-t-il expliqué.

 »Nous lançons un appel solennel à toute la population pour une bonne collaboration afin de combattre les feux de brousse qui causent d’importants dégâts. Si cette tendance continue, avertit il, les statistiques annuelles pourront dépasser de loin celles enregistrées l’année passée. »

Aps

Euro-2024 : la composition des six groupes

La composition des six groupes lors de l’Euro-2024 (14 juin – 14 juillet en Allemagne), après le tirage au sort effectué samedi à Hambourg:

Groupe A

Allemagne, Hongrie, Écosse, Suisse

Groupe B

Espagne, Albanie, Croatie, Italie

Groupe C

Angleterre, Danemark, Slovénie, Serbie

Groupe D

France, Autriche, Pays-Bas, un barragiste (Pologne, Estonie, pays de Galles ou Finlande)

Groupe E

Belgique, Roumanie, Slovaquie, un barragiste (Israël, Islande, Bosnie ou Ukraine)

Groupe F

Portugal, Turquie, République tchèque, un barragiste (Géorgie, Luxembourg, Grèce ou Kazakhstan)

Attaque au couteau à Paris: une personne tuée et une autre blessée, l’assaillant interpellé

Une personne a été tuée au couteau samedi soir à Paris, une autre a été blessée. L’attaque a eu lieu dans le 15e arrondissement de Paris, à proximité du pont de Bir Hakeim. L’auteur des coups mortels est « né en France » en 1997 et est « Français », selon une source policière à l’Agence France-Presse. Il aurait crié « Allah akbar », selon cette même source, citée par l’AFP. Il était connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques.

COP28 : les Etats-Unis annoncent 3 milliards de dollars de contribution au plus grand fonds climatique (Kamala Harris)

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé samedi à la COP28 à Dubaï une contribution de trois milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, rattrapant des années de non-contribution de la part du pays le plus riche du monde.

“Je suis fière d’annoncer un nouvel engagement de 3 milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, qui aide les pays en développement à investir dans la résilience, les énergies propres et les solutions fondées sur la nature”, a déclaré Kamala Harris, dépêchée à la 28e conférence de l’ONU sur le changement climatique à la place du président Joe Biden.

La dernière annonce de contribution de Washington, pour un montant de 3 milliards de dollars également, date de 2014 et émanait du président démocrate de l’époque, Barack Obama, alors que de nombreux autres pays ont renouvelé leur contribution entre temps.

“Nous sommes à un moment charnière. Notre action collective ou, pire, notre inaction, aura des conséquences pour des milliards de gens pendant des décennies”, a déclaré la vice-présidente, arrivée le jour-même aux Émirats arabes unis pour la conférence.

Cette annonce, même si elle est conditionnée à l’approbation périlleuse du Congrès américain, était un signal très attendu pour espérer apaiser les tensions entre le Nord et le Sud sur la finance internationale, qui constituent un nœud majeur des négociations onusiennes sur la lutte contre le changement climatique.

Si la promesse est tenue, les États-Unis deviendraient le premier contributeur au fonds en valeur absolue avec 6 milliards de dollars. Mais le Royaume-Uni (5,1 milliards, selon l’ONG NRDC), l’Allemagne (4,9 milliards) et la France (4,6 milliards) contribuent bien davantage, proportionnellement à leur population.

Né en 2010, le Fonds vert pour le climat est le plus grand en fonctionnement aujourd’hui.

Il finance aussi bien des panneaux solaires au Pakistan que des projets agricoles aux Philippines ou toutes autres initiatives liées visant à aider les pays en développement à se passer des énergies fossiles, ou à s’adapter à un climat plus dangereux.

Selon le fonds, plus de quatre milliards de dollars ont été déboursés à ce jour et 13,5 milliards engagés. Mais ses ambitions sont plus grandes: il veut doper son capital, actuellement de 17 milliards de dollars, pour le porter à 50 milliards d’ici 2030.

Depuis l’accord de Paris en 2015, il joue un rôle clé pour réaliser une partie de l’engagement des pays développés de fournir 100 milliards de dollars par an d’aide climatique, une promesse qui n’a probablement été atteinte que l’an dernier, et devenue un chiffon rouge des négociations internationales.

Coupe d’Afrique des nations 2024: La RTS rafle la mise sur les droits TV !

La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a acquis les droits free to air exclusifs de diffusion de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, Côte d’Ivoire 2024 qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024. 

La 34éme édition est une compétition essentielle pour tous les pays qualifiés, car ils ont chacun, une chance réelle de devenir champion d’Afrique de football. Les meilleures équipes du continent Africain s’affrontent dans des matchs qui s’annoncent époustouflants. A l’annonce de cet accord Racine TALLA, Directeur général de la RTS, a déclaré : « la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise a acquis les droits exclusifs de retransmission de « la Coupe d’Afrique des Nations de Football, Côte d’Ivoire 2023 » en free to air sur tout le territoire du Sénégal. Après l’exceptionnelle « Coupe du monde de la FIFA Qatar 2022 », la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2023 sera l’occasion pour les lions du Sénégal, champions d’Afrique en titre de communier à nouveau avec le peuple Sénégalais. Par ailleurs, cette compétition sportive est une belle opportunité de communication pour l’ensemble des partenaires et annonceurs commerciaux de la RTS.» 

Nimonka KOLANI, Directeur Général de New World TV, ajoute : « New World TV se réjouit de ce nouvel accord avec la RTS, qui démontre la poursuite d’une coopération fructueuse et bénéfique pour les supporters de l’équipe Nationale de football du Sénégal. NWTV poursuit son projet de démocratisation de l’accès à tous aux compétitions premium en Afrique Sub-Saharienne ». Aussi, les matchs seront diffusés en direct et en exclusivité par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise sur tous ses supports (Télévision, Radio, plateformes digitales géo-bloquées sur le territoire du Sénégal…), en français et en wolof. Les droits acquis par la RTS incluent les cérémonies d’ouverture et de clôture, la diffusion des temps forts (Highlights) et les rediffusions des matchs (replays). Des espaces de visionnages publics (Fanzones) seront organisés sur l’ensemble du territoire sénégalais.

Aby Ndour contre-attaque : Viviane Chidid auditionnée à la Division Spéciale de cyber-sécurité

La bataille judiciaire fait rage entre deux célèbres chanteuses ! Suite à la plainte déposée contre lui par Viviane Chidid, Aby Ndour a aussi saisi la justice. La sœur du chanteur Youssou Ndour a été victime d’insultes sur les réseaux sociaux.
C’est dans ce cadre que la reine du Djolof Band a été interrogée longuement sur procès-verbal par les enquêteurs de la Division Spéciale de Cybersécurité, selon des sources de Seneweb.
Au terme de son interrogatoire, Viviane Chidid a regagné hier vendredi son domicile. Les éléments de cette unité d’élite de la police nationale mènent l’enquête lentement mais sûrement.
Pour rappel, Aby Ndour et sa fille B.N avaient été auditionnées à la Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe suite à une plainte déposée par Viviane Chidid. Au terme de l’enquête, le dossier a été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire, selon des sources de Seneweb. Ainsi la balle est maintenant dans le camp du procureur.
Mais avec la plainte de Aby Ndour, un nouveau feuilleton judiciaire vient de démarrer.

Ourossogui : Le convoi de Khalifa Sall bloqué par la gendarmerie

La gendarmerie  de Ourossogui a arrêté le convoi du candidat Khalifa Sall, ce samedi 2 décembre. 
Ce dernier est depuis vendredi dans la région de Matam pour  une visite de 5 jours. L’administration territoriale locale a brandi l’arrêté préfectoral interdisant les cortèges comme motif de ce blocage. Du côté du camp de Khalifa Sall, on dénonce des “fouilles et des contrôles injustifiés” depuis l’arrivée du leader de Taxawu Sénégal à Matam.
Khalifa Sall est sur place pour rencontrer les militants. 

Plainte de Mimi Touré : la réplique de Yaxam Mbaye

Ce sera plainte contre plainte. Le Directeur de publication du quotidien national Le Soleil porte la réplique à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Celle-ci a saisi la justice pour diffusion de fausses nouvelles. La candidate de la coalition “Mimi 2024” reproche à Yaxam Mbaye sa Une titrant “Amadou Ba est à 3 782 052 parrains”. Cette information ne reflète pas la réalité, accuse l’ancienne présidente du Conseil économique, sociale et environnemental (Cese) et ex Envoyée spéciale du chef de l’État, Macky Sall, invoquant l’article 255 du Code pénal. Qui stipule : “la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 F CFA.”
Le journaliste n’a pas tardé à répondre. Il n’exclut pas d’actionner à son tour le parquet contre Mimi Touré pour diffusion de fausses nouvelles jetant le discrédit sur “les justes nouvelles” qu’il affirme avoir diffusées, souligne L’Observateur de ce samedi 2 décembre. 
“Depuis cette annonce, j’ai posé à nombre d’interlocuteurs la question que voici : quand est-ce que l’ancien Premier ministre, ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ancien membre du Secrétariat exécutif national (Sen) est revenue au sein de la formation politique qui l’a fait connaître des Sénégalais pour entrer en possession des vrais chiffres de collecte de parrainages de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) et ainsi pouvoir prétendre me démentir ?”, ironise Yaxam Mbaye, pointant du doigt “l’incohérence” de son accusatrice. 

Hôpital Roi Baudouin Guédiawaye : Le Sames décrète une grève de 24h renouvelable lundi 4 décembre

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), section hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye va observer  ce lundi 4 décembre une grève de  24 heures renouvelables. Le syndicat dénonce une absence de transparence dans la gestion du budget de 2022 et 2023.L’organisations syndicale s’insurge également contre les agressions et acharnements contre les praticiens  (médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes). 
Le Semes pose comme préalable aux négociations le changement du mode de gestion et l’humanisation des relations entre les agents de santé et la direction.

Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA)  au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.

L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».

Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.

« Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes.  De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.

« Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.

Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».

Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.

« Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.

aps

Le Sénégal « préoccupé » par l’interdiction du financement des énergies fossiles, selon Macky Sall

 Le Sénégal demeure « préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger des sources d’énergies fossiles (…) », a affirmé, vendredi, à Dubaï, le président Macky Sall lors du panel des chefs d’Etat et de gouvernements à la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

‘’Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz pendant que les principaux pollueurs continuent de faire usage de sources d’énergies plus polluantes comme le charbon’’, a-t-il dit.

Il a rappelé que conformément à la déclaration de Nairobi (Kenya) issue du Sommet africain sur le climat,  »nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ». ‘’Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’, a-t-il dit.

Il a expliqué que c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé un partenariat pour une transition juste, dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique de 31 % à 41% d’ici à 2030.

Macky Sall a remercié le groupe des pays partenaires internationaux qui accompagnent la mise en œuvre de cette directive pour mobiliser 2,5 milliards d’euros, soit près 1639 milliards FCFA.

Le président Macky Sall a rappelé que les Etats africains s’endettaient à prix fort pour lutter contre le réchauffement du climat. C’est la raison pour laquelle  »nous nous sommes beaucoup mobilisés pour le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte, un programme qui regroupe 11 pays africains », a-t-il expliqué.

Pour le cas du Sénégal, il a cité, dans le cadre de la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, le Train express régional (TER) et le Bus transit rapide (BRT).

aps

Madiambal Diagne : “Comment je suis devenu riche…”

Dans un portrait que lui consacre Jeune Afrique, Madiambal Diagne lève le voile sur sa trajectoire personnelle. On y découvre des anecdotes croustillantes comme la manière dont le patron du groupe de presse Avenir Communication a acquis sa richesse. 

En 1996, Madiambal Diagne travaille pour la branche sénégalaise de l’USAID, avant que son contrat ne soit rompu par son son employeur. Le journaliste décide alors de saisir la justice américaine. 

En 1999, l’administration américaine reconnaît sa faute et lui propose un règlement à l’amiable. Jackpot !

« Ils m’ont proposé une transaction, qui était à mon avantage, et je suis devenu subitement un homme riche», raconte-t-il à nos confrères. 

Madiambal Diagne ne dit pas cependant le montant de la somme reçue. Mais elle était suffisamment rondelette pour lui permettre d’acheter un immeuble qu’il mettra en location, de construire sa propre maison et de fonder le journal Le Quotidien.

Avec 1,84 milliard de personnes impactées par la sécheresse : Le président Macky Sall plaide pour une action solidaire

Selon le chef de l’État Macky Sall, le fléau de la sécheresse touche désormais 1,84 milliard de personnes dans le monde, dont 85 % vivent dans des pays à faible ou moyen revenu.


Le président du Sénégal s’exprimait en marge de la 28e Conférence de l’ONU pour le climat (COP28) qui s’est tenu ce vendredi 1er décembre à Dubaï. 


Macky Sall a, en effet, participé à cette réunion de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse à Dubaï. Pour lui, les États ont intérêt à engager une action solidaire face à l’urgence de la situation.
Le président sénégalais propose également, entre autres priorités, que les États s’accordent pour “une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’industrialisation et d’accès universel à l’électricité.

Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Suppression de la 3e tranche de woyofal : Le régulateur donne le feu vert à Senelec

Le ministre du Pétrole et des énergies avait annoncé une suppression de la troisième tranche de Woyofal. Pour matérialiser la mesure, la Senelec a soumis une nouvelle grille tarifaire à la Commission de Régulation du secteur de l’Energie (Crse) qui validé ladite grille. À présent la mesure entre en vigueur ce vendredi.

Après avoir saisi la Commission de régulation du secteur de l’Énergie, la Senelec a reçu le feu vert pour pouvoir supprimer la troisième tranche du Woyofal. Dans a décision N° 2023-28 en date du 30 novembre 2023, le régulateur a validé la nouvelle grille tarifaire que Senelec lui a soumise. «Cette nouvelle grille annule et remplace celle appliquée depuis le 1er janvier 2023 pour le post paiement et le 09 janvier pour le prépaiement. Elle entre en vigueur à partir du 1er décembre 2023», indique Mademba Bitteye, Directeur général de Senelec, dans un communiqué de presse.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•46 du Vendredi 01/12/23

A lire Gratuitement !!!

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🔴A la 1/Caution pour la présidentielle: La Cdc rejette le chèque de Ousmane Sonko !

Rejet de la caution de Sonko : les précisions de Cheikh Issa Sall, Dg de la CDC

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.

Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le  “mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet.” Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : “Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse.”
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, “que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne.”

“On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque”, indique-t-il.

“Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer”, souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à “vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage”.

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Report ou non de la Présidentielle 2024 : Macky Sall prend une décision

Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité. 

Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue. 

En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret.  «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax,  dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.

 Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable  « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM. 

Dépenses soulevées et imprévues dans le budget :Le” bonus” de 50 milliards de Moustapha Ba

De nombreuses préoccupations ont été soulevées par les parlementaires pendant le marathon budgétaire. Parmi ces préoccupations, certaines n’étaient pas prévues dans le projet de budget. Mais devant la représentation nationale, le ministre des Finances et du Budget a pris des engagements. « Elles seront prises en charge au cours de la gestion 2024. J’ai obtenu l’aval du Premier Ministre et du Président de la République. Mes équipes en ont fait l’inventaire exhaustif et assureront leur prise en charge en relation avec les départements ministériels concernés » dit-il.


Il précise toutefois que « pour des raisons techniques facilement compréhensibles, le projet de loi de finances déposé ne peut pas à ce stade faire l’objectif de changement mais nous avons prévu une réserve de gestion et de précaution qui permettront de prendre en charge des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à 50, 430 milliards de FCFA ».  

Et d’ajouter, cela permettra dès le début de gestion de gérer beaucoup de demandes. Il s’agit dit le ministre de renforcer l’appui aux daaras qui était de 6 milliards en 2023, d’accélérer la résorption des abris provisoires, de revoir à la hausse le montant d’un milliard positionné pour les travaux du lycée technique de Sandiara et la hausse du budget de l’université numérique. S’y ajoute l’instauration d’un service d’action éducatif en milieu ouvert ( AEMO) à Linguère, construire un nouvel aéroport de niveau 3 dans le département de Mbour, les fonds d’aide et de secours aux Sénégalais de la diaspora entre autres.

Dette publique, FMI, Masse salariale : Les chiffres clés de Moustapha Ba

Le projet budget du ministère des Finances et du Budget a été adopté aujourd’hui par l’Assemblée nationale en séance plénière. Pour le financement du budget, le Sénégal compte d’abord sur ses propres ressources, selon le ministre Mouhamadou Moustapha Ba. Le ministre a précisé que l’endettement est autorisé par le Parlement avec le vote de la Loi de Finances. Le taux d’endettement (Dette/PIB) est de 68,2% en 2022 et de 69,4% en 2023. Ce qui est inférieur au seuil de 70% préconisé au sein de l’UEMOA. Pour ce qui est du   taux de 72,2% sorti de la conférence de presse conjointe entre le Fonds monétaire international et le ministère des Finances et du Budget, il a informé qu’il est dû à une anticipation sur le besoin de financement des quatre (4) premiers mois de l’année électorale 2024, hors ressources internes, qui est de 604,8 milliards. 
Répondant aux députés qui parlent souvent d’endettement ou de surendettement, il indique que le terme n’est pas péjoratif. « Pour couvrir le besoin en financement, le Sénégal va recourir à l’endettement. Notre profil de risque de surendettement modéré prédispose le Sénégal à couvrir ce besoin de financement avec des charges financières moins onéreuses. Tous les pays du monde s’endettent et le surendettement est une classification au niveau mondial. En Afrique, sur 55 pays 15 pays sont modérément endettés dont le Sénégal  », a dit le ministre

Le Sénégal a opté pour lever ces fonds maintenant afin de pallier les difficultés de lever de fonds sur le marché international des capitaux et sur le marché sous régional en début d’année électorale. Ainsi, à partir du mois de janvier, ce taux devrait connaître une baisse. S’y ajoute qu’une analyse de viabilité de la dette (AVD) a été faite en avril et mai 2023. Le seuil de la valeur actuelle nette de la dette extérieure rapportée au PIB est à 55% et le Sénégal était à 46% en 2022 et 45% en 2023. Pour la valeur actualisée de la dette extérieure par rapport aux exportations, le Sénégal est à 187% en 2022 et 191% en 2023 alors que le seuil est de 240%. A noter que le je taux de liquidité de la dette, c’est le service de la dette sur l’année rapporté aux recettes. Ce taux ne doit pas dépasser 23%. Le Sénégal était à 9,8% en 2022 et à 16% en 2023.

Relation avec le FMI
Le Sénégal ne compte pas rompre ses relations avec le FMI. Le ministre des Finances et du Budget a été interpellé sur la question par la représentation nationale. En effet, Mouhamadou Moustapha Ba dira « qu’il n’en a jamais été question ». En effet, après l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), le Sénégal a bénéficié de l’instrument de coordination des politiques économiques (ICPE) qui s’est terminé en décembre 2022. Le nouveau Programme économique est financier avec le Fonds monétaire international, pour un montant de 1156 milliards de FCFA. Ce programme est structuré autour de quatre axes, correspondant chacun à ceux du PSE, à savoir le renforcement des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance ; la construction d’une économie résiliente et inclusive, la consolidation de la résilience aux changements climatiques. « Le FMI a félicité le Sénégal en relevant en point de presse qu’en dix (10) ans, pour la première fois en Afrique, un pays fait un budget vert ». Par ailleurs, « le programme conçu à partir du PSE a été présenté au FMI qui a marqué son accord et s’est engagé à le financer de juin 2023 à juin 2025. Lorsque le dossier est passé au Conseil d’administration, le 26 juin 2023, un décaissement de l’ordre de 129 milliards de FCFA a été opéré ». Le ministre ajoute que la revue du programme qui a été concluante en octobre dernier, permettra un décaissement de 166 milliards de FCFA à partir du 14 décembre après le passage du dossier du Sénégal au Conseil d’administration du FMI, soit au total 295 milliards FCFA décaissés au titre du Programme correspondant à 26,1% de l’enveloppe. A noter que « la prochaine revue est prévue en mai 2024, bien après l’élection présidentielle. Une autre revue en décembre 2024 et le dernier en mai 2025 afin de décaisser 861 milliards FCFA, soit 73,9% l’enveloppe ».

La masse Salariale

La masse Salariale de 2023 tournait autour de 1273 milliards FCFA. Celle de 2024, dans le cadre de sa projection, une estimation des mises en solde est faite. Une incidence du recrutement de 1158 agents de la Fonction publique est prise en compte. Le ministre a aussi parlé des impacts de la mise en solde de 8500 professeurs contractuels et maîtres contractuels en respect au protocole d’avril 2018, en plus des rappels estimés à 50 milliards FCFA par an. Il a informé de la disponibilité d’une fiche exhaustive contenant notamment les prestations sociales. Ce qui donne exactement les 1442,465 milliards FCFA, d’où l’augmentation de la masse salariale de 169,5 milliards FCFA de 2023 à 2024.Les dépenses sociales sont constituées des budgets de l’Education, de la Santé, de l’Action sociale, de la Justice, de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement. Ces budgets additionnés font plus de 40% du budget national. Cependant le ministre explique « qu’un pays comme le Sénégal devrait être au moins à 35%, le ratio retenu. À la faveur de la relative performance du pays, l’indicateur a été relevé par le Sénégal à 40% ». Par rapport à la Délégation générale à la Promotion des Pôles urbisins de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), il dira prendre bonne note avec la DGID afin de répercuter l’information. Le ministre est revenu sur la répartition du budget de 17 milliards du programme Pilotage, Gestion et Coordination Administrative. Ainsi, un montant de 1,2 milliard FCFA est dédié au fonctionnement de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) Quant à la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), un montant de 3,450 milliards FCFA lui est alloué. Elle assure, notamment la gestion du stade maître Abdoulaye WADE. La SRMT est dotée d’un budget de 1,700 milliard FCFA. Le détail de cette répartition est globalisé dans le DPPD du ministère, a-t-il rappelé.

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