Diffusion de fausses nouvelles : Aminata Touré porte plainte contre Le Soleil

Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann. Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.

Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».

Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».

Suppression de la 3e tranche de woyofal : Le régulateur donne le feu vert à Senelec

Le ministre du Pétrole et des énergies avait annoncé une suppression de la troisième tranche de Woyofal. Pour matérialiser la mesure, la Senelec a soumis une nouvelle grille tarifaire à la Commission de Régulation du secteur de l’Energie (Crse) qui validé ladite grille. À présent la mesure entre en vigueur ce vendredi.

Après avoir saisi la Commission de régulation du secteur de l’Énergie, la Senelec a reçu le feu vert pour pouvoir supprimer la troisième tranche du Woyofal. Dans a décision N° 2023-28 en date du 30 novembre 2023, le régulateur a validé la nouvelle grille tarifaire que Senelec lui a soumise. «Cette nouvelle grille annule et remplace celle appliquée depuis le 1er janvier 2023 pour le post paiement et le 09 janvier pour le prépaiement. Elle entre en vigueur à partir du 1er décembre 2023», indique Mademba Bitteye, Directeur général de Senelec, dans un communiqué de presse.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•46 du Vendredi 01/12/23

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🔴A la 1/Caution pour la présidentielle: La Cdc rejette le chèque de Ousmane Sonko !

Rejet de la caution de Sonko : les précisions de Cheikh Issa Sall, Dg de la CDC

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), après l’avoir accepté dans un premier temps, a finalement retourné au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, Ayib Daffé le chèque de 30 millions de F CFA qu’il a déposé ce 30 novembre à titre de caution.

Contacté par Source A, le directeur général de la CDC, Cheikh Issa Sall confirme que le  “mandataire avait déposé un chèque auprès du guichet.” Il s’empresse, toutefois, d’ajouter : “Il y a un dispositif derrière le guichet qui regarde le dépôt, qui l’analyse.”
C’est après cette vérification, affirme le magistrat de formation, “que ce dispositif a vu que le dépôt concernait Ousmane Sonko en personne.”

“On a une liste venant du ministère de l’Intérieur qui nous indique tous les candidats à la candidature qui ont retiré des fiches de parrainage. Comme il (Sonko) ne figure pas sur cette liste là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque”, indique-t-il.

“Pour l’attestation, qui fait partie du dossier de candidature, on a 48 heures pour la signer”, souligne-t-il. Mais, il insiste sur le fait que la première étape consiste à “vérifier si le candidat figure sur la liste des candidats à la candidature qui ont retiré leurs fiches de parrainage”.

Caution : Les candidats qui seront remboursés et ceux qui perdront leurs 30 millions

À moins de 3 mois de la présidentielle, des candidats commencent déjà à déposer leur caution . Quels candidats se verront rembourser leurs 30 millions de francs Cfa au terme du processus ? Quels sont ceux qui risquent de perdre leur caution ?

Après les parrainages, les candidats déclarés à la présidentiel de 2024 commencent petit à petit à aller déposer leur caution. Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Cheikh Bamba Dièye ou encore Anta Babacar Ngom, ont annoncé le dépôt des 30 millions de francs Cfa à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Quels candidats risquent de perdre leur caution ?

En effet, c’est le code électoral qui organise le cautionnement des candidats. En son article L122, le texte dispose que Les candidats sont astreints au dépôt d’un cautionnement, qui doit être versé à la Caisse des Dépôts et Consignations, et dont le montant est fixé par arrêté du Ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués.     Ainsi, l’article L.122 du code électoral dispose qu’ «en cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.» Donc les candidatures qui n’auront pas passé l’étape du Conseil constitutionnel vont pouvoir récupérer leurs 30 millions de francs Cfa.

Si jamais la candidature est retenue, cette caution lui est remboursée dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats s’il obtient au moins 5% de suffrages exprimés. En donc, en deçà de cette barre le cautionnement est perdu.

Report ou non de la Présidentielle 2024 : Macky Sall prend une décision

Il y a quelques jours, des personnalités politiques, à l’image de l’opposant Boubacar Kamara, et de l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop ont émis l’idée d’un report du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 pour, avancent-ils, des raisons de sécurité. 

Ces derniers peuvent déchanter, car le chef de l’État Macky Sall semble aller dans le sens du maintien de la date retenue. 

En effet, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour cette élection présidentielle a été adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres. Ce qui veut dire qu’il va incessamment signer ledit décret.  «Je pense qu’au regard de la situation politico-sociale, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Ce qu’il faut, c’est de travailler à faire revenir le calme dans le pays. C’est pourquoi j’ai pensé que dans ces conditions, il n’est pas raisonnable d’exclure le report consensuel de l’élection présidentielle. Si nous sommes justes et nous regardons la réalité en face, on comprend que dans ces conditions, il n’est pas possible d’aller vers une élection présidentielle sans qu’il y ait des problèmes dans le pays. Et il faut éviter au pays d’entrer dans une spirale négative de laquelle il sera très difficile de sortir. Ma conviction est que le Sénégal n’est pas prêt (…) », avait déclaré le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax,  dans une courte vidéo largement partagée sur la toile.

 Pour sa part, le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO estime que ce « report » est inévitable  « Je pense que pour le bien de ce pays, pour connaître de nouvelles avancées, le faire ne serait pas une mauvaise chose, mais ce serait une première (…) Il (le président) ne veut pas être le premier sénégalais à reporter une élection présidentielle. Il ne veut pas qu’on lui dise encore que vous aviez donné votre parole et vous êtes en train de vous renier. Mais le Sénégal le vaut, le bien du Sénégal le vaut. Je salue le courage de Boubacar Kamara qui a eu le courage de poser le débat sur la table. Je pense qu’à quelques mois de la Présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », avait-il fait savoir dans l’émission « Grand Jury » sur la RFM. 

Dépenses soulevées et imprévues dans le budget :Le” bonus” de 50 milliards de Moustapha Ba

De nombreuses préoccupations ont été soulevées par les parlementaires pendant le marathon budgétaire. Parmi ces préoccupations, certaines n’étaient pas prévues dans le projet de budget. Mais devant la représentation nationale, le ministre des Finances et du Budget a pris des engagements. « Elles seront prises en charge au cours de la gestion 2024. J’ai obtenu l’aval du Premier Ministre et du Président de la République. Mes équipes en ont fait l’inventaire exhaustif et assureront leur prise en charge en relation avec les départements ministériels concernés » dit-il.


Il précise toutefois que « pour des raisons techniques facilement compréhensibles, le projet de loi de finances déposé ne peut pas à ce stade faire l’objectif de changement mais nous avons prévu une réserve de gestion et de précaution qui permettront de prendre en charge des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à 50, 430 milliards de FCFA ».  

Et d’ajouter, cela permettra dès le début de gestion de gérer beaucoup de demandes. Il s’agit dit le ministre de renforcer l’appui aux daaras qui était de 6 milliards en 2023, d’accélérer la résorption des abris provisoires, de revoir à la hausse le montant d’un milliard positionné pour les travaux du lycée technique de Sandiara et la hausse du budget de l’université numérique. S’y ajoute l’instauration d’un service d’action éducatif en milieu ouvert ( AEMO) à Linguère, construire un nouvel aéroport de niveau 3 dans le département de Mbour, les fonds d’aide et de secours aux Sénégalais de la diaspora entre autres.

Dette publique, FMI, Masse salariale : Les chiffres clés de Moustapha Ba

Le projet budget du ministère des Finances et du Budget a été adopté aujourd’hui par l’Assemblée nationale en séance plénière. Pour le financement du budget, le Sénégal compte d’abord sur ses propres ressources, selon le ministre Mouhamadou Moustapha Ba. Le ministre a précisé que l’endettement est autorisé par le Parlement avec le vote de la Loi de Finances. Le taux d’endettement (Dette/PIB) est de 68,2% en 2022 et de 69,4% en 2023. Ce qui est inférieur au seuil de 70% préconisé au sein de l’UEMOA. Pour ce qui est du   taux de 72,2% sorti de la conférence de presse conjointe entre le Fonds monétaire international et le ministère des Finances et du Budget, il a informé qu’il est dû à une anticipation sur le besoin de financement des quatre (4) premiers mois de l’année électorale 2024, hors ressources internes, qui est de 604,8 milliards. 
Répondant aux députés qui parlent souvent d’endettement ou de surendettement, il indique que le terme n’est pas péjoratif. « Pour couvrir le besoin en financement, le Sénégal va recourir à l’endettement. Notre profil de risque de surendettement modéré prédispose le Sénégal à couvrir ce besoin de financement avec des charges financières moins onéreuses. Tous les pays du monde s’endettent et le surendettement est une classification au niveau mondial. En Afrique, sur 55 pays 15 pays sont modérément endettés dont le Sénégal  », a dit le ministre

Le Sénégal a opté pour lever ces fonds maintenant afin de pallier les difficultés de lever de fonds sur le marché international des capitaux et sur le marché sous régional en début d’année électorale. Ainsi, à partir du mois de janvier, ce taux devrait connaître une baisse. S’y ajoute qu’une analyse de viabilité de la dette (AVD) a été faite en avril et mai 2023. Le seuil de la valeur actuelle nette de la dette extérieure rapportée au PIB est à 55% et le Sénégal était à 46% en 2022 et 45% en 2023. Pour la valeur actualisée de la dette extérieure par rapport aux exportations, le Sénégal est à 187% en 2022 et 191% en 2023 alors que le seuil est de 240%. A noter que le je taux de liquidité de la dette, c’est le service de la dette sur l’année rapporté aux recettes. Ce taux ne doit pas dépasser 23%. Le Sénégal était à 9,8% en 2022 et à 16% en 2023.

Relation avec le FMI
Le Sénégal ne compte pas rompre ses relations avec le FMI. Le ministre des Finances et du Budget a été interpellé sur la question par la représentation nationale. En effet, Mouhamadou Moustapha Ba dira « qu’il n’en a jamais été question ». En effet, après l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), le Sénégal a bénéficié de l’instrument de coordination des politiques économiques (ICPE) qui s’est terminé en décembre 2022. Le nouveau Programme économique est financier avec le Fonds monétaire international, pour un montant de 1156 milliards de FCFA. Ce programme est structuré autour de quatre axes, correspondant chacun à ceux du PSE, à savoir le renforcement des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance ; la construction d’une économie résiliente et inclusive, la consolidation de la résilience aux changements climatiques. « Le FMI a félicité le Sénégal en relevant en point de presse qu’en dix (10) ans, pour la première fois en Afrique, un pays fait un budget vert ». Par ailleurs, « le programme conçu à partir du PSE a été présenté au FMI qui a marqué son accord et s’est engagé à le financer de juin 2023 à juin 2025. Lorsque le dossier est passé au Conseil d’administration, le 26 juin 2023, un décaissement de l’ordre de 129 milliards de FCFA a été opéré ». Le ministre ajoute que la revue du programme qui a été concluante en octobre dernier, permettra un décaissement de 166 milliards de FCFA à partir du 14 décembre après le passage du dossier du Sénégal au Conseil d’administration du FMI, soit au total 295 milliards FCFA décaissés au titre du Programme correspondant à 26,1% de l’enveloppe. A noter que « la prochaine revue est prévue en mai 2024, bien après l’élection présidentielle. Une autre revue en décembre 2024 et le dernier en mai 2025 afin de décaisser 861 milliards FCFA, soit 73,9% l’enveloppe ».

La masse Salariale

La masse Salariale de 2023 tournait autour de 1273 milliards FCFA. Celle de 2024, dans le cadre de sa projection, une estimation des mises en solde est faite. Une incidence du recrutement de 1158 agents de la Fonction publique est prise en compte. Le ministre a aussi parlé des impacts de la mise en solde de 8500 professeurs contractuels et maîtres contractuels en respect au protocole d’avril 2018, en plus des rappels estimés à 50 milliards FCFA par an. Il a informé de la disponibilité d’une fiche exhaustive contenant notamment les prestations sociales. Ce qui donne exactement les 1442,465 milliards FCFA, d’où l’augmentation de la masse salariale de 169,5 milliards FCFA de 2023 à 2024.Les dépenses sociales sont constituées des budgets de l’Education, de la Santé, de l’Action sociale, de la Justice, de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement. Ces budgets additionnés font plus de 40% du budget national. Cependant le ministre explique « qu’un pays comme le Sénégal devrait être au moins à 35%, le ratio retenu. À la faveur de la relative performance du pays, l’indicateur a été relevé par le Sénégal à 40% ». Par rapport à la Délégation générale à la Promotion des Pôles urbisins de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), il dira prendre bonne note avec la DGID afin de répercuter l’information. Le ministre est revenu sur la répartition du budget de 17 milliards du programme Pilotage, Gestion et Coordination Administrative. Ainsi, un montant de 1,2 milliard FCFA est dédié au fonctionnement de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) Quant à la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), un montant de 3,450 milliards FCFA lui est alloué. Elle assure, notamment la gestion du stade maître Abdoulaye WADE. La SRMT est dotée d’un budget de 1,700 milliard FCFA. Le détail de cette répartition est globalisé dans le DPPD du ministère, a-t-il rappelé.

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