GABRIEL ATTAL CHEF DE GOUVERNEMENT : LE LOBBY HOMOSEXUEL PREND LE POUVOIR EN FRANCE : Le regard de l’Afrique sur un Premier Ministre gay

Le jeune Gabriel Attal vient d’être nommé Premier ministre de France à l’âge de 34 ans. Le nouveau Chef du Gouvernement français est l’une des rares autorités de ce pays à avoir reconnu publiquement son homosexualité. Comment les Africains dans leur écrasante majorité homophobes, apprécieront la nomination du Premier ministre homosexuel ?

Lorsqu’en France, l’accent est mis sur la jeunesse du nouveau Premier Ministre et sur certains caciques du régime qui se seraient opposés à sa nomination, en Afrique, c’est un autre regard que les Africains ont de Monsieur Gabriel Attal homosexuel assumé.

En Afrique, l’homosexuel est très mal vu. D’ailleurs, plusieurs pays ont refusé de dépénaliser le délit de l’acte contre nature malgré la pression des ONG et des lobbies. Le Sénégal en est un exemple confirmé. L’ancien président américain Barack Obama avait attendu le refus catégorique, du président sénégalais de dépénaliser ce délit.

En Afrique, les homosexuels se cachent parce qu’ils sont rejetés par la société. Ils sont mal vus. Et ils sont souvent victimes de violences physiques. D’ailleurs, des archevêques africains avaient unanimement rejeté la bénédiction des couples homosexuels en Afrique à la suite de la sortie du Pape sur la question. Donc dans le continent, les élites politiques, religieuses et coutumières bannissent l’homosexualité sous toutes ses formes.

Alors, il est évident que les prochaines visites de Gabriel Attal en Afrique susciteront de vives polémiques. Certains Chefs d’Etat et de Gouvernement éviteront de l’accueillir de peur de subir les critiques de leur opinion publique locale. Les autorités politiques africaines qui accepteront de recevoir en visite officielle Monsieur Attal pourraient être accusées d’être des promoteurs des LGBT ou d’être homosexuels tout simplement. Car l’opinion publique africaine est très souvent frivole et téméraire. Voilà pourquoi, la nomination de Attal à la tête du Gouvernement pourrait provoquer un coup de froid dans les relations franco africaines, s’il était mis en avant. Les Africains sont systématiquement réfractaires à l’homosexualité.

D’ailleurs, dans son rapport numéro 1841 intitulé : «Relations entre la France et l’Afrique » réalisé par la commission des affaires étrangères (M. Bruno Fuchs et Mme Michèle Tabarot), des mots importants ont été prononcés sur la question des LGBT en Afrique, et son impact négatif dans les relations entre la France et l’Afrique.

La commission des Affaires étrangères avait pourtant bien cerné la question. Le rapport a fait remarquer que, «la France multiplie les initiatives qui peuvent être interprétées, aujourd’hui encore, comme une tentative de prolonger son emprise sur l’Afrique, en faisant la promotion de la démocratie tout en défendant ouvertement des régimes équivoques ou encore en cherchant à exporter ses standards, son modèle de société et ses valeurs ». Comme exemple, le rapport a rappelé que «récemment, l’ambassadeur français en charge de la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) n’a fait que renforcer ce sentiment. Sa visite prévue au Cameroun du 27 juin au 1er juillet 2023 pour discuter de la situation des personnes LGBT dans ce pays où l’homosexualité est criminalisée a dû être annulée après que l’ambassadeur a été déclaré persona non grata, le gouvernement camerounais y voyant une initiative peu respectueuse des lois et des valeurs locales et lui refusant finalement la délivrance d’un visa ». Qu’en sera-t-il lorsque le Premier Ministre homosexuel décidera de se rendre dans ce pays ? Gabriel Attal aura-t-il le privilège d’être reçu avec tous les honneurs dans un palais africain où l’homosexualité est criminalisée ? Ne soyez pas surpris que de jeunes africains lancent des pétitions pour déclarer Attal persona non grata en Afrique. La résistance féroce de l’opinion publique africaine face à ce sujet, est sans commune mesure. Même les acteurs politiques évitent d’aborder ce sujet en public, sauf pour le dénoncer.

Selon toujours, le rapport de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, «la question de l’orientation sexuelle est à l’origine d’une autre incompréhension » entre la France et les pays africains.  Le rapport a rappelé que «l’homosexualité est interdite dans de nombreux pays du continent et passible de lourdes sanctions pénales ; au Soudan, en Somalie ou en Mauritanie, la peine de mort peut être requise pour homosexualité ; en Tanzanie, elle est passible d’une peine de prison de trente ans ; au Tchad, d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans ».

Par ailleurs, le document des députés français a ajouté que «dans la plupart des pays où l’homosexualité n’est pas explicitement criminalisée, la discrimination, la violence et la stigmatisation à l’encontre des personnes homosexuelles sont courantes ». D’ailleurs, «récemment, le corps d’un jeune homme, suspecté d’avoir une sexualité criminalisée au Sénégal, a été déterré et publiquement brûlé ». Ces actes monstrueux révèlent le niveau de rejet des hommes et des femmes qui assument publiquement leur homosexualité.

«Les homologues diplomatiques du continent critiquent l’approche française de promotion des droits des personnes LGBT+, jugée intrusive et parfois contre-productive » a indiqué le rapport. Revenant sur l’incident au Cameroun, les auteurs du rapport ont souligné que «la tenue de cette conférence dans un pays où l’homosexualité est passible de six ans d’emprisonnement a été considérée, dans toute l’Afrique, comme une provocation ».

Les députés ont d’ailleurs précisé «qu’il ne s’agit nullement d’accepter cette situation ni de renier nos valeurs, bien au contraire », mais il faut plutôt, «adapter nos pratiques et nos discours aux contextes locaux pour les rendre audibles et acceptables par les populations locales, afin de ne pas agir, à l’étranger, comme si nous étions en France ».

«Il faut ainsi reconnaître que le mode opératoire diplomatique de la France n’est pas efficace. En Angola, une tribune engagée, publiée par un diplomate étranger sur ce sujet, a conduit à des arrestations dans la communauté LGBT+, démontrant que l’ingérence n’était pas de mise dans ce pays. C’est là une réalité qu’il faut pleinement prendre en compte » rappellent les auteurs du rapport parlementaire.

Il faut reconnaitre que, face à cette tendance forte des autorités françaises à promouvoir des valeurs occidentales vues, comme des contrevaleurs en Afrique, la normalisation des relations entre la France et certains pays africains, n’est pas pour demain. Attendons de voir la première visite de Gabriel Attal en Afrique…

Dakartimes

« Plus Macky Sall me fait subir l’injustice, plus cela… », réagit Bougane Gueye Dany, après son élimination

Dans une déclaration, Bougane Gueye Dany a déclaré : « Plus Macky Sall me fait subir l’injustice, plus cela est un carburant qui me motive, je suis debout plus que jamais pour me battre à vos côtés ». Il a ensuite ajouté : « Ensemble on va dégager ce système et les hommes qui dirigent ce système ».

Le processus de validation des candidatures implique la collecte d’un certain nombre de parrainages. Bougane Gueye Dany devait atteindre le seuil de 44 231 parrains. Cependant, lors de son second passage devant la commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel, il n’a réussi à valider que 28 276 parrains, ne parvenant pas à atteindre le minimum requis.

Lors de son premier passage, Bougane Gueye Dany avait réussi à valider ses parrainages dans six régions, mais il lui manquait encore une région pour satisfaire au critère de régions validées nécessaire pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024.

Emmanuel Adebayor prédit la victoire de l’Algérie à la CAN 2024 et snobe le Sénégal

Dans une récente interview accordée à Anis Meziane (ENTV), l’ancienne star du football togolais, Emmanuel Adebayor, a exprimé son soutien affirmé à l’équipe nationale de l’Algérie en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Ses commentaires audacieux ont également été accompagnés d’un apparent dédain envers l’équipe nationale du Sénégal.

Adebayor a commencé par saluer la performance exceptionnelle de l’équipe algérienne, soulignant leur performance convaincante face au Togo. Il a particulièrement mis en avant la maîtrise du ballon de l’équipe et a félicité Nabil Bentaleb pour son jeu intelligent et ses décisions judicieuses sur le terrain.

L’ancien attaquant a ensuite souligné les atouts majeurs de l’Algérie en la personne de Riyad Mahrez et Islam Slimani. Selon lui, la combinaison de talents tels que Mahrez et Slimani offre à l’Algérie toutes les chances de remporter la CAN. Cependant, Adebayor a averti qu’il est crucial de rester vigilant tout au long de la compétition.

Adebayor a exprimé son fort soutien à l’équipe algérienne en se remémorant ses expériences agréables lors des matchs disputés dans le pays. Il a ajouté des vœux de succès chaleureux pour la CAN 2024, concluant en souhaitant beaucoup de réussite à l’Algérie dans la compétition à venir.

De manière frappante, Adebayor a écarté l’équipe nationale du Sénégal de ses prévisions optimistes, soulignant plutôt l’Algérie comme le favori incontesté. Cette déclaration risque de susciter des réactions contrastées, notamment chez les supporters sénégalais, alors que la compétition s’annonce plus intense que jamais. La CAN 2024 sera certainement une scène à suivre, avec des enjeux élevés et des rivalités sportives passionnantes.

Crise à la veille de la CAN 2024 : Les Scorpions de la Gambie boycottent l’entraînement ouvert au public en raison de primes impayées

A une semaine du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, les Scorpions de la Gambie ont fait sensation en boycottant leur dernière séance d’entraînement ouverte au public. La raison derrière ce geste radical ? Les joueurs réclament le paiement de leurs primes, plongeant ainsi l’équipe dans une crise à l’approche de leur premier match contre le Sénégal.

Dans l’enceinte du stade de Bakau, seul le sélectionneur Tom Saintfi et son staff technique se sont présentés, laissant les milliers de jeunes Gambiens présents dans l’attente de leurs héros sportifs. L’absence des joueurs a été ressentie comme une déception amère par les supporters qui attendaient avec impatience de voir leurs idoles en action avant le début du tournoi continental.

Face à cette situation, la frustration des supporters gambiens n’a pas tardé à se manifester. Mécontents, ils ont dirigé leur colère vers les responsables de la Fédération Gambienne de Football. La scène a dégénéré au point que les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser la foule en furie, illustrant ainsi l’ampleur de la tension qui règne actuellement autour de l’équipe nationale.

Cette crise intervient à une période cruciale pour les Scorpions, qui se préparent à affronter le Sénégal le 15 janvier à 14h dans un match très attendu. Leur deuxième rencontre contre la Guinée est prévue le 19 janvier à 18h, suivie d’un dernier match de groupe contre le Cameroun le 23 janvier à 18h. La pression sur l’équipe gambienne est à son comble, et la résolution rapide de cette crise devient impérative pour garantir des performances optimales lors de ces rencontres décisives.

La question qui se pose maintenant est de savoir si les autorités sportives gambiennes parviendront à résoudre cette crise avant le début du tournoi. L’unité au sein de l’équipe et la concentration sur le terrain sont cruciales pour garantir une participation compétitive à la CAN 2024. Les prochains jours seront déterminants pour les Scorpions de la Gambie, tant sur le plan sportif que sur le plan de la gestion des tensions internes.

Les Lions Indomptables de la Teranga à Abidjan : Un retour historique pour reprendre la CAN de 92

Dans un élan de nostalgie et de détermination, les Lions Indomptables du Sénégal sont arrivés à Abidjan pour participer à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec un objectif clair : ramener le trophée qui leur a échappé il y a trente ans, lors de la mémorable édition de 1992 remportée par les Ivoiriens à Dakar.

Le reporter de Seneposte, présent à l’aéroport d’Abidjan, a chaleureusement accueilli l’équipe nationale sénégalaise à son arrivée. Les joueurs, le staff technique et les supporters ont été unis dans l’excitation de retrouver la terre où ils avaient vu échapper la coupe autrefois. Cet accueil symbolique marque le début d’une campagne où les Lions Indomptables visent à créer l’histoire en ramenant le trophée au Sénégal.

À l’approche du tournoi, l’équipe sénégalaise est animée par la détermination de répéter l’exploit des Ivoiriens en 1992, lorsqu’ils ont remporté la CAN à Dakar. C’est un « Back to Back » qui est dans les esprits, une ambition qui transcende les générations de joueurs et qui symbolise le désir ardent de voir le Sénégal s’inscrire une nouvelle fois dans les annales du football africain.

Les Lions Indomptables, dirigés par leur entraîneur charismatique, ont affiché une détermination sans faille lors de leur arrivée à Abidjan. La CAN 2024 représente une opportunité pour la rédemption et la réparation d’une histoire inachevée. Le talent incontestable des joueurs, combiné à la cohésion d’équipe, fait des Lions Indomptables l’une des équipes à surveiller de près pendant ce tournoi.

Échec au Parrainage pour Bougane Guèye Dany : sa réaction face à un revers pour Gueum Sa Bopp

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, se voit confronté à un obstacle majeur dans sa quête présidentielle au Sénégal, avec son échec au parrainage. Malgré sa progression au second tour, ses 28 476 parrains obtenus sur 22 629 déposés ne répondent pas au seuil requis de 18 996, entraînant son inéligibilité.

Recalé au parrainage : Bougane Gueye Dany réagit !

Mamadou Guèye, le mandataire de Bougane Guèye Dany, avance l’idée d’une politique visant à évincer des candidats sérieux, soulignant les tensions entourant le processus de parrainage au Sénégal. Cette situation pourrait redéfinir la dynamique politique, excluant Bougane Guèye Dany de la course présidentielle malgré son statut de candidat indépendant.

Alors que la compétition présidentielle se poursuit, les candidats et les électeurs observent attentivement, conscients des répercussions potentielles sur l’avenir politique du pays. La réaction de Bougane Guèye Dany face à ce revers ajoute une dimension cruciale à cette étape du processus électoral.

Les aéroports de Ziguinchor et Cap – Skirring bientôt opérationnels, annonce le ministre des Transports aériens

Le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue, a révélé lors d’une visite de travail ce lundi 8 janvier 2024, que les aéroports de Ziguinchor et Cap-Skirring seront bientôt exposés et pourraient être exploités prochainement.

Les aéroports de Ziguinchor et Cap - Skirring bientôt opérationnels, annonce le ministre des ...

Au cours de sa visite, M. Mbengue a inspecté les chantiers de l’aéroport international du Cap-Skirring et de l’aéroport international de Ziguinchor. Il a exprimé sa satisfaction quant à l’état d’avancement des travaux à Ziguinchor, soulignant que bien que le gouvernement souhaite voir les projets se concrétiser immédiatement après leur commande, des difficultés exogènes peuvent parfois entraîner des retards.

« Le chantier est en marche », a déclaré M. Mbengue, faisant référence à l’aéroport de Ziguinchor. « La construction des bâtiments est très avancée, la réalisation de la piste sera poursuivie avec l’entreprise qui est en charge des travaux. Nous pourrons exploiter ces aéroports dans le plus grand bénéfice du Sénégal, même si, pour le moment, nous ne pouvons pas nous exprimer sur le degré de réalisation des travaux. »

Le ministre a souligné que les difficultés rencontrées sur les chantiers, comme celles dues aux inondations à Cap-Skirring, sont normales. Il a expliqué que ces obstacles exogènes sont inévitables mais que les autorités travaillent activement pour minimiser les retards.

M. Mbengue a indiqué qu’une note détaillée, faisant office de rapport d’inspection, lui serait transmise dans les meilleurs délais pour fournir davantage d’informations complémentaires sur l’avancement des travaux. La concrétisation prochaine de ces projets promet d’apporter des avantages significatifs au Sénégal, renforçant ainsi le secteur des transports aériens dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Aly Ngouille Ndiaye franchise avec succès l’étape des parrainages pour l’élection Présidentielle de 2024

Dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, vient de marquer un jalon significatif en validant avec succès l’étape cruciale des parrainages. La commission du Conseil constitutionnel, responsable du contrôle des parrainages, a confirmé que Ndiaye a franchi le seuil nécessaire avec un impressionnant total de 55 185 parrains.

Après une première vérification minutieuse de tous les parrainages soumis par les candidats, la commission a reconnu qu’Aly Ngouille Ndiaye avait pleinement satisfait aux exigences légales en matière de parrainages pour pouvoir concourir à l’élection présidentielle. Cette étape est essentielle dans le processus électoral, illustrant le niveau de soutien populaire qu’un candidat peut mobiliser à travers le pays.

Leader de la coalition « AlyNgouille 2024 », Ndiaye a démontré sa capacité à rassembler un nombre significatif de parrainages, renforçant ainsi sa position en tant que candidat crédible dans la compétition présidentielle. L’ancien ministre de l’Intérieur a joué un rôle clé dans l’organisation de sa coalition, mobilisant des partisans et des sympathisants à travers le pays.

La réussite d’Aly Ngouille Ndiaye à franchir cette étape cruciale témoigne non seulement de son influence et de son envergure politique, mais aussi de la confiance que ses partisans ont placée en lui. Alors que la campagne électorale s’intensifie, Ndiaye peut désormais concentrer son énergie sur la communication de son programme politique et sur la mobilisation continue du soutien de ses partisans.

La confirmation de la validation des parrainages propulse Aly Ngouille Ndiaye dans une position solide dans la course à la présidence. Les semaines à venir promettent d’être animées, alors que les candidats continueront à affiner leurs stratégies et à s’adresser aux électeurs sénégalais. La démocratie sénégalaise s’épanouit avec cette compétition, offrant aux citoyens une variété de choix pour l’avenir de leur nation.

Opération de Sécurité à Thiès : 119 Individus Interpellés, des Armes et un Trafic de Carburant Démantelés

La Légion de gendarmerie de Thiès a intensifié ses actions contre la délinquance, conduisant à l’arrestation de 119 individus au cours d’une vaste opération de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les gendarmes ont également démantelé un réseau de trafic de carburant, saisi des armes, des médicaments et mis fin à des activités illégales.

La Légion de gendarmerie de Thiès, dans son engagement continu contre la délinquance, a conduit une série d’opérations de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les résultats sont significatifs, avec 119 individus appréhendés pour diverses infractions, selon des sources de Seneweb.

Débits de Boissons et Trafic de Carburant : Les gendarmes, soutenus par l’ESI et la brigade cynophile de Mbour, ont démantelé quatre débits de boissons et un dépôt clandestin lié au trafic de carburant. Cette opération a permis de saisir 40 bidons de 20 litres et un groupe électrogène, marquant une avancée significative dans la lutte contre les activités illicites.

Saisie d’Armes et d’Objets Illicites : Dans le cadre de la lutte contre la délinquance, les forces de l’ordre ont mis la main sur 13 coupe-coupe et des couteaux, renforçant ainsi les mesures de sécurité. Cette saisie vise à limiter les risques d’infractions violentes dans la région.

Immobilisation de Véhicules et Machines à Sous : Les gendarmes ont agi contre les infractions routières en immobilisant 99 « motos-Jakarta », trois tricycles, 33 véhicules et 18 véhicules hippomobiles. En plus, 34 machines à sous ont été saisies au cours de l’opération, contribuant à la prévention des activités illégales.

Saisie de Médicaments : Les autorités ont également saisi des médicaments, soulignant l’ampleur des activités illicites et des préoccupations liées à la santé publique.

En images le bilan exhaustif de cette opération d’envergure, mettant en lumière les efforts déployés pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens dans la région de Thiès.

Pape Djibril Fall triomphe des parrainages : Cap sur la présidentielle sénégalaise

La procédure de parrainage, réputée pour sa rigueur, a contraint plusieurs candidats à compléter leurs dossiers afin de répondre aux exigences strictes imposées par la législation sénégalaise.

Les détails du succès de Pape Djibril Fall : Lors de sa seconde présentation devant la commission du Conseil constitutionnel, Pape Djibril Fall a validé avec succès 53 553 parrainages, dépassant ainsi le seuil minimum requis de 44 231. Ce résultat témoigne de l’efficacité de sa mobilisation à travers le pays, recueillant le soutien nécessaire de divers électeurs dans au moins 7 régions distinctes.

La loi sénégalaise stipule que chaque candidat à la présidentielle doit obtenir un minimum de 44 231 parrainages, provenant d’au moins 2 000 électeurs répartis sur un minimum de 7 régions. La réussite de Pape Djibril Fall souligne non seulement son engagement envers le processus démocratique, mais également sa capacité à susciter un large soutien populaire.

Les défis du processus de parrainage : Le processus de parrainage, bien que considéré comme rigoureux, vise à assurer que seuls les candidats jouissant d’un véritable soutien populaire puissent participer à la présidentielle. La collecte de parrainages dans différentes régions du pays représente un défi logistique et politique, nécessitant une mobilisation efficace et une adhésion significative.

Succès pour Serigne Mboup : Le maire de Kaolack valide ses parrainages pour la présidentielle sénégalaise

Le processus de parrainage, considéré comme strict, a imposé à certains candidats de compléter leurs soutiens pour satisfaire aux critères d’éligibilité fixés par la législation sénégalaise.

Les détails du succès de Serigne Mboup : Lors de la deuxième étape de sa soumission devant la Commission, Serigne Mboup a confirmé la validité du nombre de parrainages nécessaires pour se qualifier en tant que candidat à l’élection présidentielle. Son engagement et son respect des exigences légales démontrent la détermination du maire de Kaolack à participer activement au processus démocratique.

Les défis du processus de parrainage : Le processus de parrainage, bien que jugé rigoureux, est une étape cruciale dans le processus électoral sénégalais visant à garantir que seuls les candidats bénéficiant d’un soutien significatif et diversifié de la population puissent se présenter à la présidentielle. Les candidats doivent naviguer à travers les régions du pays, mobiliser des parrains et démontrer leur acceptation populaire.

Rose Wardini franchit avec succès l’étape des parrainages : Une avancée notable dans la course présidentielle

La commission chargée du contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, mise en place par le Conseil constitutionnel, poursuit son processus de vérification. Après une première évaluation de l’ensemble des parrainages soumis par les candidats, certains ont été invités à compléter leurs dossiers pour répondre aux critères d’éligibilité.

Cette avancée notable pour Rose Wardini la place dans une position solide pour la prochaine étape de la compétition présidentielle. Son succès dans la collecte des parrainages démontre une adhésion significative à sa candidature et ajoute une dynamique positive à sa campagne électorale. Les regards restent désormais tournés vers les prochains développements de la campagne et les défis qui attendent les candidats dans la course vers l’élection présidentielle de février 2024.

Me El Hadji Diouf disqualifié : Un revers inattendu dans la course présidentielle sénégalaise

La commission du Conseil constitutionnel, chargée de la vérification des parrainages pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, a apporté une mauvaise nouvelle pour Me El Hadji Diouf. Cette commission, responsable de contrôler l’authenticité et la validité des parrainages soumis par les candidats, a déclaré que Me El Hadji Diouf n’a pas réussi à compléter le nombre requis de parrainages lors de la session de régularisation.

Lors de la première phase de vérification, plusieurs candidats, dont Me El Hadji Diouf, ont été invités à compléter leurs dossiers de parrainage pour satisfaire aux critères d’éligibilité. Dans ce contexte, le Conseil constitutionnel a organisé une session de rattrapage, utilisant le même ordre de passage que lors du premier contrôle.

Ce revers inattendu représente un tournant dans la trajectoire de la campagne présidentielle de Me El Hadji Diouf, ajoutant une dimension imprévue à la compétition électorale. L’élimination d’un candidat majeur de la course pourrait également influencer le paysage politique sénégalais, ouvrant la voie à de nouveaux scénarios et développements dans la perspective de l’élection présidentielle à venir.

Contestation des Candidats recalés : L’Alliance des Candidats aux Fichiers Inexploitables (ACFI) dénonce des irrégularités dans le processus électoral sénégalais

Dans un contexte électoral animé, l’Alliance des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI) fait entendre sa voix pour dénoncer ce qu’elle considère comme des lacunes et un manque de transparence dans le processus de contrôle des parrainages pour les élections à venir au Sénégal. Composée de sept candidats recalés lors de la première étape du contrôle, l’ACFI vise à rétablir ses membres dans leurs droits à être contrôlés, contestant vigoureusement les raisons avancées pour le rejet de leurs fichiers.

Les membres de l’ACFI, dont Malick Gueye, Mouhamadou Lamine Gueye, Adama Faye, Mouhamadou Madana Kane, Thione Niang, Mouhamadou Fadel Kone, et Oumar Sylla, rejettent fermement la qualification de leurs fichiers de parrainage comme « inexploitables ». Ils estiment que cette évaluation unilatérale par la commission de contrôle des parrainages est entachée de biais et contestent la légitimité de cette décision.

Face à cette situation, l’ACFI a élaboré un plan d’action visant à rétablir la légitimité de ses membres. Ce plan inclut le dépôt d’un recours collectif auprès du conseil constitutionnel, mettant ainsi en lumière la détermination de l’alliance à défendre ses droits. D’autres actions de protestation sont également envisagées et seront dévoilées en fonction de la réaction de la commission de contrôle.

Au cours d’une conférence de presse tenue récemment, certains membres de l’ACFI, dont Mouhamadou Lamine Gueye et Oumar Sylla, ont exprimé leur frustration face à la méthode de contrôle utilisée par l’informaticien de la DGE. Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une menace à la démocratie sénégalaise et appellent le président du conseil constitutionnel à intervenir.

La contestation de l’ACFI met en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité dans le processus électoral sénégalais. Les candidats recalés sont déterminés à faire valoir leurs droits et à poursuivre leur combat jusqu’à ce que leur demande de réexamen des fichiers soit prise en considération. La suite des événements reste incertaine, mais l’ACFI demeure résolue à défendre les principes démocratiques au cœur de ce processus électoral. Suivez notre site ledakarois.sn pour rester informé des développements de cette affaire et d’autres actualités politiques importantes au Sénégal.


Crise dans l’Enseignement Supérieur Privé : L’Université Hollywood « SunTech3 Education » menace de fermer ses portes

L’Université Hollywood « SunTech3 Education » fait face à une crise financière majeure, menaçant de fermer ses portes à la fin du mois de janvier 2024. L’établissement réclame une dette de plus de 130 millions de Francs CFA de la part de l’État du Sénégal, liée au programme d’orientation des étudiants dans le privé.

Dans un point de presse, le chargé de la communication de l’Université, Ibrahima Khalil Dieng, a souligné que cette dette remonte à 2020, concernant les bacheliers d’État de la cohorte 2018 en BTS de la formation professionnelle. L’établissement a signé un contrat avec l’État pour orienter ces étudiants, mais le non-paiement de la dette menace maintenant le bon fonctionnement de l’université.

La coordinatrice de l’université, Mme Néné Ndao, a insisté sur l’importance de l’enseignement supérieur technique, en particulier dans la formation professionnelle, où l’Université Hollywood « SunTech3 Education » est leader. Elle a rappelé que l’établissement est le seul privé agréé par l’État et habilité par l’ANAQ-SUP à délivrer une Licence Audiovisuelle et en Graphisme, ainsi que le seul à avoir validé trois BTS d’État.

Face à cette situation, l’Université a solennellement appelé le président Macky Sall à intervenir pour résoudre ce différend financier. Les représentants de l’établissement ont averti qu’en l’absence d’une résolution rapide, ils seraient contraints de fermer leurs portes d’ici la fin du mois de janvier.

L’Université Hollywood « SunTech3 Education » a souligné son engagement envers l’enseignement supérieur au Sénégal, ayant délivré plus de 239 attestations à des jeunes africains. Les représentants ont également invité le président Macky Sall à visiter l’établissement et à procéder à son inauguration officielle.

M. Coly/ Ledakarois

La Première Dame Marième FAYE SALL, Marraine du Centre Hospitalier Régional de Fatick

Le Centre Hospitalier Régional de Fatick porte désormais le nom de Mme Adja Marième FAYE SALL, Première Dame du Sénégal. Une marque de reconnaissance des populations et du Conseil d’administration de l’hôpital, pour ses nombreuses actions sociales.

La cérémonie de dénomination a été présidée ce lundi 08 janvier par le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, en présence du Premier ministre, des élus locaux, des autorités administratives, du personnel hospitalier et des autorités religieuses et coutumières.

Dans son intervention, Dr Marie Khémesse NGOM NDIAYE, Ministre de la Santé et de l’Action sociale a magnifié les actions de la marraine. Une dame de cœur et de conviction, dont les actions quotidiennes sont orientées vers le mécénat et l’accompagnement social des groupes vulnérables mais surtout la prise en charge des frais médicaux de malades démunis ou qui ont besoin parfois d’une évacuation sanitaire.

Rappelant la vision du Président Macky SALL consistant à assurer « Un Sénégal où tous les individus, tous les ménages et toutes les collectivités bénéficient d’un accès universel à des services de santé et d’action sociale de qualité sans aucune forme d’exclusion », Dr Marie Khémesse NGOM NDIAYE a ainsi évoqué le relèvement du plateau technique de l’hôpital.

En vue de relever les capacités de prise en charge des services d’accueil des urgences, du bloc opératoire, de la réanimation, de la maternité et de la néonatologie, des équipements d’une valeur de 400 millions de FCFA ont été mis à la disposition du Centre Hospitalier Régional Adja Marième FAYE SALL. Et d’ici quelques semaines, il est prévu le démarrage des travaux de construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale.

Grâce à ce centre, l’hôpital disposera d’un appareil d’angiographie qui va assurer la prise en charge complète des pathologies cardiaques, d’une IRM et d’un Service d’Accueil des Urgences aux normes.

Et pour renforcer l’accessibilité financière, la subvention de l’hôpital sera portée à 450 Millions de F CFA, soit une augmentation de 150 millions de F CFA à compter de cette année 2024.

Dans ce cadre, le plateau technique de la région de Fatick a aussi été renforcé.

En effet, pour une meilleure prise en charge des urgences, 10 ambulances et 2 vedettes médicalisées ont été mises à la disposition de la région, en plus de la construction et de l’équipement du centre de santé de Passy, la réhabilitation, l’extension et le relèvement du plateau technique du centre de santé de Diofior.

Aussi, les centres et postes de santé ont été renforcés en équipements complémentaires (appareil d’échographie, table opératoire, etc.).

Pour rappel, la marraine Marième FAYE SALL, à travers sa Fondation « Servir le Sénégal », a toujours fait preuve d’empathie et de sociabilité sans commune mesure envers les personnes vulnérables.

Entre autres missions, « Servir le Sénégal », depuis plus d’une décennie s’est attelée à 

favoriser toutes les actions sociales en faveur des populations fragilisées et démunies et encourager les associations, les Organisations Non Gouvernementales ainsi que les initiatives privées au profit de ces communautés. A travers un soutien médical aux plus défavorisés, notamment en matière d’hygiène et de prévention, un renforcement des équipements des établissements hospitaliers ou sanitaires pour un meilleur accès aux soins, la Fondation visait également la promotion économique et sociale des Sénégalais et l’avènement d’un Sénégal de prospérité et de bien-être.

CAN 2024 : Les Lions du Sénégal face aux défis de la compétition

À une semaine du coup d’envoi de la 34e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire, l’équipe nationale du Sénégal, dirigée par le sélectionneur Aliou Cissé, se prépare à relever les défis de la compétition. Cependant, des obstacles se dressent sur leur chemin, notamment les récents forfaits de Boulaye Dia et Sény Dieng.

Le coach a confirmé ces absences lors de la conférence de presse d’après-match, soulignant la tristesse de voir deux joueurs clés manquer la compétition malgré leur préparation. Cissé a également noté l’importance de présenter une équipe avec des joueurs à 100 % de leurs capacités pour maximiser les chances de succès.

Le défi des remplacements : Bamba Dieng et Alfred Gomis appelés à la rescousse

Avec les forfaits de Dia et Dieng, Aliou Cissé a pris la décision de les remplacer par Bamba Dieng et Alfred Gomis. Ces deux joueurs auront la lourde tâche de s’intégrer rapidement dans l’équipe et de contribuer positivement à la campagne sénégalaise à la CAN.

Préparation intense et ajustements tactiques

Malgré ces contretemps, l’équipe nationale du Sénégal maintient son cap avec une préparation intense. Les séances d’entraînement se concentrent sur l’amélioration de la coordination entre les nouveaux venus et les joueurs expérimentés, ainsi que sur la consolidation des stratégies tactiques pour affronter des adversaires redoutables.

La quête d’un deuxième titre : le Sénégal en mode défense du trophée

Le Sénégal entre dans cette CAN en tant que tenant du titre, après sa victoire mémorable en 2021. L’objectif est clair : défendre le trophée et ajouter une deuxième étoile au maillot des Lions. La compétition s’annonce féroce, avec des équipes affamées de succès, mais le Sénégal est prêt à relever le défi.

La solidarité et la détermination en tant que clés du succès

Malgré les obstacles, l’équipe nationale du Sénégal mise sur la solidarité, la détermination et le talent individuel pour briller lors de la compétition. Les supporters sénégalais restent derrière leurs Lions, prêts à les encourager tout au long du parcours.

À une semaine du début de la CAN 2024, l’excitation monte, les enjeux sont élevés, et le Sénégal se prépare à entrer dans l’arène africaine avec la ferme intention de laisser une marque indélébile. Tous les yeux seront rivés sur les Lions, impatients de voir s’ils pourront répéter le succès de 2021 et inscrire leur nom une fois de plus dans l’histoire du football africain.

Amical Sénégal-Niger (1-0) : Les Lions arrachent la victoire

Les Lions du Sénégal ont remporté une victoire difficile face au Nema du Niger lors d’une rencontre amicale au stade Abdoulaye Wade. Le succès a été obtenu dans les dernières secondes du temps additionnel de la partie.

Alors que le match semblait se diriger vers un match nul, Formose Mendy a saisi l’occasion sur un corner tiré par Lamine Camara pour tromper la défense nigérienne.

Malgré une domination totale tout au long de la rencontre, les hommes d’Aliou Cissé ont eu du mal à percer le bloc défensif bien organisé par le coach du Niger. Les Lions ont également fait preuve d’un manque d’efficacité en attaque.

Ces lacunes devront être corrigées par le coach avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) afin de défendre avec succès leur titre de champion.

FANII GROUPE : L’Ambassadeur de l’élégance africaine à la une de la Mode au Sénégal

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Franz Beckenbauer, légende du football allemand, est mort à l’âge de 78 ans

Champion du monde en tant que joueur (1974) puis sélectionneur (1990), président du Bayern et grand organisateur du Mondial-2006 : pendant plus d’un demi-siècle Franz Beckenbauer  a rythmé le quotidien des Allemands devenant le « Kaiser » aux multiples facettes de l’Allemagne de l’après-guerre.

C’est une histoire que Franz Beckenbauer, décédé dimanche à l’âge de 78 ans, aimait raconter, une anecdote qui a influencé ses choix futurs. À 12 ans, le gamin du quartier populaire et ouvrier d’Obergiesing, dans le sud de la capitale bavaroise, découvre le foot depuis quelques années au SC 1906 Munich.

À l’été 1958, dans un tournoi de jeunes, il affronte le grand club munichois de 1860, qu’il doit rejoindre plus tard. Il a maille à partir pendant la rencontre avec l’un des joueurs des « Löwen », Gerhard König, qui lui met une gifle.

Après la rencontre, Beckenbauer prévient : il refuse d’aller dans « ce club de bagarreurs » et s’engage fièrement avec le rival, le Bayern. Le début d’une très longue histoire entre le Bayern et le jeune Franz, qui va devenir en quelques années le « Kaiser » (l’empereur) allemand.

Né en septembre 1945 dans les ruines de l’Allemagne d’après-guerre, fils d’un directeur de bureau de poste, Franz Beckenbauer rejoint le Bayern en 1964 alors qu’il n’a pas encore 19 ans, et y passe la majeure partie de sa carrière.

Il se créé sur mesure un poste adapté à son talent : libéro, évoluant derrière sa défense mais venant régulièrement faire le surnombre en milieu de terrain, d’où il a marqué la majorité de ses plus beaux buts.

Ce joueur racé et élégant, au port toujours altier, s’est bâti un palmarès exceptionnel : quatre titres de champion et autant de Coupe d’Allemagne, deux Ballons d’Or, trois succès d’affilée en Coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de la ligue des Champions.

Le bras droit en écharpe  

Avec la sélection, il a réalisé le doublé Championnat d’Europe (1972) et Coupe du monde (1974). Cerise sur le gâteau, le sacre planétaire a lieu chez lui, dans le stade olympique de Munich, à quelques encablures de sa maison natale.

Plus encore que Gerd Müller ou Sepp Maier, ses coéquipiers au sein de la Nationalmannschaft et du Bayern de Munich, Franz Beckenbauer a incarné la puissance du football allemand dans les années 1970.

Une photo est restée dans la légende, symbole de son abnégation : Beckenbauer, le bras droit en écharpe, continuant jusqu’au bout et malgré la douleur d’une clavicule cassée la demi-finale du Mondial-1970 perdue contre l’Italie (4-3 en prolongation), dans ce qui est resté le « Match du siècle ».

Il joue ses dernières saisons entre New York et Hambourg, avant de raccrocher en 1983 et de débuter une carrière d’entraîneur, lui qui affirmait comme joueur qu’il n’en avait pas la moindre intention.

Appelé au chevet de la Mannschaft à l’été 1984 après un Euro en France manqué, il hisse la sélection allemande en finale du Mondial-1986, perdue contre l’Argentine de Maradona, avant de prendre sa revanche quatre ans plus tard, contre cette même Argentine, à Rome.

Beckenbauer s’inscrit ainsi dans la légende, devenant le deuxième homme champion du monde comme joueur et sélectionneur, après le Brésilien Mario Zagallo. Le Français Didier Deschamps, qui comme le Kaiser a soulevé le trophée de la Coupe du monde à domicile en 1998, a rejoint ce club très fermé en 2018.

Peu attiré par le banc d’entraîneur, il rend son tablier de sélectionneur au sommet, et d’entraîneur après un court passage à Marseille.

Soupçons de corruption

C’est en revanche tout logiquement qu’il prend les rênes de « son » Bayern au début des années 1990, au sein d’un triumvirat aux côtés de Karl-Heinz Rummenigge et Uli Hoeness. Il double parfois sa casquette de président avec celle d’entraîneur intérimaire à deux reprises, avec succès.

Sollicité de toutes parts, il siège au comité exécutif de la Fifa, et l’Allemagne lui confie la mission d’obtenir l’organisation de la Coupe du monde 2006, qu’il décroche en 2000 lors d’un vote serré aux dépens de l’Afrique du Sud (12 à 11).

Le « Sommermärchen », un conte de fées d’été, de 2006 tourne toutefois une décennie plus tard au cauchemar, lorsque des soupçons de corruption viennent écorner un temps l’image du Kaiser.

« Les Allemands souhaitaient obtenir le Mondial, y compris moi. Et nous étions contents d’avoir un Franz Beckenbauer. Il y a un peu d’hypocrisie, on devrait nous tous s’auto-accuser », a récemment estimé l’ancien ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer (Verts).

Beckenbauer sera également suspendu pendant 90 jours par la Fifa de toute activité dans le football (sanction levée au bout de 14 jours), lui l’ancien vice-président de l’instance entre 2007 et 2011 au moment de l’attribution polémique du Mondial 2022 au Qatar en décembre 2010.

Omniprésent dans les médias et à la télévision, star de la publicité pendant et après sa carrière de joueur, Beckenbauer a vu son image, seulement un temps, écornée par ces soupçons.

Avec AFP

Remise du drapeau au palais : Les lions en tenue traditionnelle ce mardi

Ce mardi 9 janvier 2024, une cérémonie solennelle se tiendra au Palais présidentiel avec la remise traditionnelle du drapeau national aux Lions du Sénégal, récemment sacrés champions d’Afrique. Cette remise, présidée par le Chef de l’État Macky Sall, est prévue à 12h30. À l’issue de cet événement, l’équipe nationale s’envolera ensuite pour Bouaké en Côte d’Ivoire, où se déroulera la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du 13 janvier au 11 février.

Les Lions, en tenue traditionnelle de couleur blanche, recevront le drapeau national dans un moment empreint de solennité. Le Président Macky Sall, en remettant le drapeau aux coéquipiers de Sadio Mané et à leur entraîneur Aliou Cissé, cherchera à insuffler l’esprit du « Jom » et du « Mougn », symbolisant les valeurs profondes du peuple sénégalais.

Cette cérémonie sera l’occasion pour le Chef de l’État de souligner l’importance de la compétition à venir, tout en encourageant les Lions à renouveler l’exploit de la CAN 2022 au Cameroun. Le message présidentiel visera à galvaniser l’équipe et à renforcer leur détermination à représenter dignement le Sénégal dans cette compétition continentale.

Les joueurs, vêtus de leur tenue traditionnelle blanche, exprimeront, à leur tour, leur engagement indéfectible à défendre les couleurs nationales avec ferveur et détermination. La présence des supporters, dont les célèbres « 12e Gaindé » et « Allez Casa », ajoutera une ambiance fervente à l’événement, donnant un avant-goût de l’enthousiasme qui règnera à Bouaké pendant la CAN 2024.

Le Soudan compte six millions de déplacés, un «record» mondial

Au Soudan, les chiffres de la situation humanitaire donnent le tournis après neuf mois de guerre. Jeudi, l’agence de coordination de l’ONU Ocha a indiqué qu’il avait aujourd’hui près de 6 millions de déplacés et 1,3 million de réfugiés. Des chiffres en forte hausse depuis un mois alors que l’aide humanitaire peine à atteindre les populations dans le besoin, avec un budget insuffisant.

Selon Ocha, le Soudan détient actuellement le record mondial du nombre de déplacés. Des chiffres en constante hausse. Ils sont 500 000 de plus qu’il y a un mois.

Ces populations sont réparties sur plus de 6200 sites à travers les 18 États du Soudan. En décembre, Ocha a même comptabilisé plus de 230 000 personnes ayant dû fuir une seconde fois, dans les régions d’Al-Jazira, Sennar et le Nil Blanc à cause de l’extension des combats…

Pour les humanitaires, aider tout le monde est impossible. Insécurité, pillage, réseaux en panne, blocages bureaucratiques, manque d’argent, de matériel et de ressources humaines sont autant d’obstacles à la distribution de l’aide. S’ajoutent à cela les pénuries d’essence, empêchant le mouvement des agences, la conservation des produits ou la fourniture d’eau…

Depuis avril, 163 organisations ont pu fournir de l’aide à cinq millions de personnes, alors que cette année, 25 millions de Soudanais auront besoin de soutien selon Martin Griffiths. Le sous-secrétaire de l’ONU aux affaires humanitaires a exigé que « la communauté internationale prenne des actions décisives et immédiates » en 2024. Selon lui, l’intensification des combats « rend les populations hors de portée ». Les distributions à travers les zones de conflits ont dû être stoppées, alors que les violations massives des droits de l’homme se poursuivent.

Enfin, le volet financier complique un peu plus la tâche. Les humanitaires avaient évalué les besoins à 2,5 milliards de dollars l’an dernier. Or seuls 40% du budget ont pu être atteints.

CRI DE CŒUR POUR LES FANZONES AU SENEGAL

Je voudrais à l’entame de mes propos remercier Son Excellence le Président Macky SALL qui, de par sa vision éclairée, avait opté par le canal de son ministère du sport à financer les FANEZONES pour la retransmission gratuite de la coupe du monde dans les 46 départements du Sénégal. Cette mesure phare prise pour le rayonnement du sport caractérise par ricochet la volonté politique dudit ministère de permettre à tout un chacun de se sentir mieux sénégalais sans en avoir à dépenser un centime pour suivre les matchs. Aujourd’hui, force est de constater que la RTS et son complice la société SD consulting dirigée par un propriétaire d’un site internet populaire (Serigne DIAGNE) cherchent vaille que vaille à mettre en péril la volonté politique du chef de l’Etat. C’est dans ce sillage que nous dénonçons avec la dernière énergie cette volonté manifeste de la RTS et son complice de saboter l’esprit « FANZONE
SENEGAL ».

Cet esprit Fanzone qui permettait à tous les sénégalais de suivre la coupe d’Afrique des nations là où ils se trouvaient sur le territoire sénégalais et ce, sans contrainte majeure était une aubaine pour ne pas dire un service d’intérêt général.
Vous constaterez chers sénégalais et sénégalaises au même titre que nous, que si aujourd’hui la RTS en tant que chaine publique sénégalaise se permet de s’immixer dans l’évènementiel pour autoriser à toute personne désireuse d’en avoir de payer directement à une entreprise privée (SD Consulting), cela engendrerait un préjudice énorme pour les amateurs de foot. Or, FANZONE a une mission de service public qui vise à toucher le maximum de sénégalais qui n’ont pas les moyens de bénéficier du service payant. Si l’Etat prenait en charge les FANZONES, c’est juste pour donner à chaque sénégalais la chance de s’épanouir. Cette volonté étatique mérite d’être soutenue et encouragée par l’ensemble des citoyens sénégalais, soucieux du développement économique et sportif.
Par conséquent, nous ne pouvons pas laisser la RTS et son complice contournaient cette volonté saine de l’Etat du Sénégal d’aider le peuple sénégalais et ce, pour en faire une affaire privée sans prendre au préalable les dispositions nécessaires pour une large diffusion dans les coins les plus reculés voir névralgiques du pays. A qui profite cette mascarade ?
Chers citoyens sénégalais, nous dénonçons férocement cette mesure inopportune et insoupçonnée prise par la RTS et son complice et qui ne se justifie nulle part.
Nous comptons à cet effet lancer une pétition sur le plan national pour alerter et aviser les sénégalais et sénégalaises qui sont favorables à FANZONE et qui ont toujours bénéficiés des bons et loyaux services de retransmission gratuite offerte par FANZONE.
Pour dire entre autre que c’est l’argent des sénégalais, financés par l’Etat et ce, pour le compte des sénégalais.
Par conséquent, le service fourni doit être gratuit pour les sénégalais et sénégalaises sans contrepartie aucune comme l’ont si bien voulu la RTS et le propriétaire du site internet Serigne Diagne qui n’a aucune compétence dans l’évènementiel.
Nous nous inscrivons en faux par rapport à la volonté d’accaparement de la RTS des droits attachés à l’évènementiel (droit de visionnage public) et non aux droits d’exploitation terrestre, de commercialisation des services qui sont censés être gratuits pour le peuple sénégalais

Aly MANE
Citoyen Sénégalais-Honorable député

La tanière de lions au complet : Gana Gueye rejoint l’équipe pour la CAN

La tanière des lions est désormais au complet avec l’arrivée tant attendue d’Idrissa Gana Gueye. Le milieu de terrain dynamique rejoint l’équipe nationale, renforçant ainsi la formation sénégalaise en préparation pour la Coupe d’Afrique des Nations.

L’annonce de l’arrivée de Gana Gueye a été accueillie avec joie par les supporters, qui attendaient avec impatience de voir l’équipe au complet pour le tournoi continental. Sa présence apporte une expérience précieuse et une énergie positive à la tanière, renforçant davantage les ambitions des Lions de la Teranga à la CAN.

Avec Gana Gueye parmi eux, les joueurs sénégalais sont prêts à relever le défi et à donner le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain. Les supporters sont maintenant impatients de voir la synergie de l’équipe à l’œuvre lors de la compétition.

Restez connectés pour toutes les actualités et suivez de près la campagne des Lions à la CAN. La tanière sénégalaise, désormais au complet, aspire à marquer l’histoire du football africain.

Macky Sall réaffirme son engagement à protéger l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké

Le Président de la République, Macky Sall, a pris part ce samedi à la cérémonie de clôture du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme. Lors de cet événement, le chef de l’État a exprimé fermement sa volonté de protéger l’héritage spirituel contre les maux contemporains tels que l’ignorance, l’obscurantisme, la violence physique et verbale, l’extrémisme, la manipulation et le dénigrement inacceptable des confréries.

« Face à des courants de pensée et des forces déterminés à remettre en cause notre pratique de l’islam en s’attaquant à nos confréries, c’est une tendance qu’il faut prendre très au sérieux et qu’il faut combattre fermement », a déclaré le Président Sall. Il a appelé à une détermination supérieure pour protéger cet héritage spirituel.

Face à ce qu’il considère comme des contre-valeurs, Macky Sall a lancé un appel à l’unité, appelant à un front commun pour défendre haut et fort le patrimoine spirituel historique et le transmettre aux générations futures. « C’est un appel que je lance d’ailleurs à toutes nos confréries, dans l’esprit de mon message à la nation à l’occasion du nouvel An », a-t-il ajouté. La déclaration du Président met en lumière l’importance de préserver les valeurs religieuses et spirituelles dans un contexte où celles-ci sont parfois remises en question.

Voici les numéros officiels des Lions pour la CAN 2024 !

Gardiens :

Édouard Mendy (Al-Ahli/SAO) ✅ 16

Mory Diaw (Clermont Foot) ✅ 23

Seny Dieng (Middlesbrough/ANG) ✅ 1

Défenseurs :

Youssouf Sabaly (Betis Séville/ESP) ✅ 21

Krépin Diatta (AS Monaco) ✅ 15

Kalidou Koulibaly (Al-Hilal/SAO) ✅ 3

Moussa Niakhaté (Nottingham Forest/ANG) ✅ 19

Abdou Diallo (Al-Arabi/QAT) ✅ 22

Formose Mendy (FC Lorient) ✅ 2

Abdoulaye Ndiaye (Estac Troyes) ✅ 27

Abdoulaye Seck (Maccabi Haïfa/ISR) ✅ 4

Fodé Ballo-Touré (Fulham/ANG) ✅ 12

Ismail Jakobs (AS Monaco) ✅ 14

Milieux :

Lamine Camara (FC Metz) ✅ 25

Pape Matar Sarr (Tottenham/ANG) ✅ 17

Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest/ANG) ✅ 8

Nampalys Mendy (RC Lens) ✅ 6

Pape Gueye (Olympique de Marseille) ✅ 26

Pathé Ciss (Rayo Vallecano/ESP) ✅ 11

Idrissa Gueye (Everton/ANG) ✅ 5

Attaquants :

Nicolas Jackson (Chelsea/ANG) ✅ 7

Abdallah Sima (Rangers/ÉCO) ✅ 24

Habib Diallo (Al-Shabab/SAO) ✅ 20

Iliman Ndiaye (Olympique de Marseille) ✅ 13

Ismaïla Sarr (Olympique de Marseille) ✅ 18

Sadio Mané (Al-Nassr/SAO) ✅ 10

Boulaye Dia (Salernitana/ITA) ✅ 9

Renfort pour les Lions : Youssouf Sabaly Rejoint la Tanière ce Samedi Soir

les Lions, enregistre un nouveau renfort ce samedi soir avec l’arrivée de Youssouf Sabaly dans la tanière. L’équipe se rapproche ainsi de la complétion de son effectif en vue des prochains défis.

Le défenseur talentueux, Youssouf Sabaly, a rejoint ses coéquipiers, renforçant ainsi la solidité de l’équipe pour les compétitions à venir. Sa présence apportera une expertise supplémentaire à la défense sénégalaise, déjà reconnue pour sa robustesse.

Avec l’arrivée de Youssouf Sabaly, seul Idrissa Gana Gueye manque désormais à l’appel. Les fans de football du Sénégal attendent avec impatience l’annonce de sa participation, complétant ainsi la formation des Lions.

La tanière vibre d’énergie positive avec l’arrivée de nouveaux talents et la réunion de l’équipe nationale en préparation pour les prochains défis internationaux. Restez connectés pour toutes les mises à jour sur la composition finale de l’équipe sénégalaise et ses performances à venir.

(Vidéo) Un Miracle à Ngada Yelle : Une Chèvre donne naissance à un agneau

Une nouvelle extraordinaire émanant du village de Ngada Yelle émerveille la communauté locale et suscite l’étonnement : une chèvre a donné naissance à un agneau, créant ainsi une scène qui défie toute explication rationnelle.

Les habitants du village, ainsi que les éleveurs et les curieux, sont témoins d’un phénomène inhabituel alors que la chèvre, normalement destinée à mettre bas des chevreaux, a mis au monde un agneau. L’événement a été salué comme un miracle par la population locale, qui a du mal à expliquer ce prodige.

Les nouvelles se sont rapidement répandues dans la région, attirant l’attention des médias locaux. Les responsables du village ont exprimé leur étonnement face à cette situation exceptionnelle, soulignant que cela défie les lois naturelles de la reproduction animale.

Les habitants se rassemblent pour observer et célébrer ce phénomène extraordinaire, considéré par beaucoup comme un signe divin ou une bénédiction pour le village. Des autorités locales ont été contactées pour enquêter davantage sur cet événement unique et pour recueillir des témoignages des personnes présentes lors de cet accouchement inhabituel.

Cet événement mystérieux a déjà suscité des discussions animées au sein de la communauté et au-delà, laissant les gens se demander s’il s’agit d’un simple hasard ou d’un miracle inexplicable. Les éleveurs, vétérinaires et experts locaux sont sollicités pour fournir des explications sur ce phénomène rare qui demeure, pour l’instant, enveloppé de mystère. Restez connectés pour les mises à jour sur cet événement étonnant qui continue d’intriguer et de captiver la communauté de Ngada Yelle.

Communiqué – Attention: Les informations électorales sur le site de la CENA ne sont pas à jour

La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) du Sénégal met en garde les citoyens contre l’utilisation des informations actuellement disponibles sur son site internet en ce qui concerne l’inscription sur le fichier électoral pour l’élection présidentielle de 2024. Un message audio viral incitant à la vérification a circulé sur les réseaux sociaux, mais la CENA souligne que les données en ligne ne sont pas encore mises à jour, provenant des élections législatives de 2022. Il est fortement déconseillé aux électeurs d’utiliser ces informations, et la commission s’engage à fournir des données actualisées dès que possible. Restez attentifs aux communications officielles pour garantir des élections transparentes et crédibles.

COMMUNIQUÉ

Un message audio, devenu viral sur les réseaux sociaux, incite les citoyens sénégalais à vérifier leur inscription sur le fichier électoral via le site internet de la CENA (Commission Électorale Nationale Autonome). Cependant, la CENA met en garde contre l’utilisation des données actuellement disponibles, soulignant qu’elles ne sont pas encore mises à jour pour l’élection présidentielle de 2024.

La commission déconseille fortement aux électeurs d’utiliser les informations actuellement sur le site, car celles-ci concernaient les élections législatives de 2022. Ces données peuvent être incomplètes et erronées, notamment en ce qui concerne les lieux et bureaux de vote.

La CENA assure que les données actualisées seront mises à la disposition des électeurs dès que possible. Il est donc crucial pour les citoyens de patienter avant de vérifier leur inscription, afin d’éviter toute confusion ou erreur dans le processus électoral.

La commission rappelle l’importance de suivre les annonces officielles pour garantir des informations fiables et à jour concernant les élections. Restez informés et restez attentifs aux communications officielles de la CENA pour des élections transparentes et crédibles.

Fait à Dakar le 6 janvier 2024.

Rejet de la candidature de Sonko : Le message d’El Malick Ndiaye aux sénégalais

Le secrétaire national à la communication de l’ex-pastef, El Malick Ndiaye est monté au créneau dans la soirée de ce vendredi 05 janvier suite à la décision du conseil constitutionnel sur la candidature de Ousmane Sonko.

Face à ce rejet du dossier de candidature au motif que son dossier était incomplet, El Malick en compagnie des leaders alliés pour soutenir Sonko dénonce et appelle à la mobilisation pour  »une victoire éclatante de leur leader ».

 » Une décision non fondée qui participe au complot national pour écarter le chef de l’opposition sénégalaise, le candidat favori.  » a-t-il lancé d’emblée

Le camp de Sonko garde espoir et avertit les  »ennemis » parce que selon El Malick  »il n’y a plus d’adversité mais de l’animosité. Donc nous appelons les militants à rester mobiliser. Le président Ousmane Sonko, seul a le dernier mot. Donc restez à son écoute et allez retirer vos cartes, c’est le plus important. (…) Restez debout pour barrer la route à ce régime mafieux  » a t-il conclu

Pour rappel, Le président du Conseil constitutionnel leur a notifié que « les dossiers, les courriers qui les accompagnaient et les pièces annexées ont été reçus, vérifiés par la commission qui a conclu qu’il manquait une pièce et que le dossier de candidature était incomplet »

Le Premier Ministre Amadou Ba lance les travaux de la piste Wack Ngouna – Velingara à Nioro

Le Premier ministre du Sénégal, Amadou Ba, a inauguré le début des travaux de la piste de production Wack Ngouna-Ndiayène Mamath-Mbayène-Keur Samba Kâ-Keur Seydou-Vélingara, d’une longueur de 19 km, dans le département de Nioro. Le projet, d’un coût global de 968 364 938 francs CFA, vise à améliorer l’infrastructure routière dans la région.

La cérémonie de lancement a eu lieu en présence d’une délégation importante, comprenant notamment les ministres Amadou Moustapha Ba, Mansour Faye, et Thérèse Faye. Le projet, financé dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), devrait être achevé en 8 mois.

Le Premier ministre a souligné l’importance de cette nouvelle infrastructure pour la mobilité des personnes et des biens, ainsi que son impact positif sur les activités agricoles des femmes de la région. La visite des réalisations du PUMA à Nioro montre l’engagement continu du gouvernement en matière de développement des infrastructures et de désenclavement des régions frontalières.

Après cette étape à Nioro, Amadou Ba prévoit également une visite en Gambie, soulignant ainsi la volonté du gouvernement de renforcer les liens et la coopération régionale.

Mame Mbaye Niang : « J’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies »

Aprés que la Cour suprême a confirmé, hier, la peine de six mois assortis du sursis infligée à Ousmane Sonko, la partie civile Mame Mbaye Niang, est revenu sur cette procédure. Dans une note, il revient sur ces moments où l’adversité semblait « insurmontable ». « Avec la foi en bandoulière, une force et du réconfort que lui ont accordé sa famille », Mame Mbaye Niang, a transmis « un message de gratitude aux partisans de la vérité ». Seneweb vous livre l’intégralité du texte. 

« Je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu qui, dans les moments où l’adversité semblait insurmontable, m’a accordé la foi, la force et le réconfort. Dans l’épreuve, la confiance en la justice divine et la promesse de victoire garantie aux partisans de la vérité, ont été mes piliers. 
C’est grâce à cette conviction profonde que j’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies qui ont terni mon honorabilité ainsi que celle de ma famille.Aujourd’hui, je me tiens devant vous avec un sentiment de profonde gratitude. J’ai été diffamé, insulté, mais grâce à la justesse de ma cause, la vérité a finalement prévalu devant les tribunaux. Cet épisode de ma vie a renforcé ma foi en Dieu et mon ancrage dans les valeurs et principes que prône la République sénégalaise. En outre, je tiens à témoigner ma reconnaissance à ma tendre épouse, ma famille, mes proches, mes sympathisants et mes vaillants avocats pour leur soutien infaillible et leur amour inégalé qu’ils m’ont porté tout au long de cette épreuve. Leur présence constante, leurs mots d’encouragement et leur solidarité ont été pour moi une source de motivation et la clé de ma résilience et de mon triomphe. Puisse le Tout Puissant les  

gratifier à la hauteur de leurs actes. Amine.En tant que citoyen, je suis également honoré par le soutien de mes compatriotes qui, fort de leur héritage et des valeurs nobles qui fondent notre société, ont exigé sans parti pris, la manifestation de la vérité en suivant avec intérêt tout le processus judiciaire et refusant de se laisser influencer par les rumeurs et les manipulations. Votre soutien a été un témoignage éloquent de notre unité en tant que nation.Je voudrais aussi, rendre un vibrant hommage à nos brillants magistrats qui ont encore affirmé leur indépendance en dépit des pressions et manœuvres. Je crois fermement que la justice, le respect des droits et de la dignité humaine, l’équité et la fraternité sont les fondements de notre démocratie qui garantissent sa vitalité et l’égalité des citoyens en droits et en devoirs. Ainsi, la justice dans une république démocratique est rendue par les cours et tribunaux.
 Donc toute manœuvre tendant à les osciller s’avère périlleuse. Le rappel étant bénéfique au doué de raison, je terminerai avec le verset 8 de la sourate cinq la table qui invite à être du côté de la vérité de quelque bord d’où qu’elle jaillisse fût-il de celui de notre plus farouche adversaire. « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ». Que la paix soit avec celui qui suit le droit chemin. Je vous remercie infiniment », témoigne Mame Mbaye Niang. 

avec Seneweb

Élimination d’Amsatou Sow Sidibé et Aïda Mbodj de la course présidentielle : Fin du parcours pour deux candidates

Ce vendredi 5 janvier, la liste des candidats déclarés pour l’élection présidentielle de 2024 a connu une nouvelle modification avec l’élimination d’office de deux femmes, Amsatou Sow Sidibé et Aïda Mbodj.

Amsatou Sow Sidibé a été écartée en raison d’un dossier incomplet. Selon la commission de vérification des parrainages, l’attestation de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) était absente de son dossier, ce qui a conduit à son élimination.

Quant à Aïda Mbodj, elle n’a pas réussi à obtenir le nombre minimum de parrains requis. Sur les 20 865 parrains qu’elle a validés, 17 043 ont été identifiés comme des doublons externes, totalisant ainsi 37 908 parrains. Cette situation ne respecte pas les critères exigés pour la validation de la candidature.

Actuellement, seule Anta Babacar Ngom demeure dans la course présidentielle parmi les candidates féminines. Cependant, Rose Wardini pourrait rejoindre la compétition en régularisant 31 000 parrains, ouvrant ainsi la possibilité d’une présence significative de femmes dans cette élection.

Le Dakarois Quotidien N°073 – du 05/01/24:

Verdict de la Cour Suprême : Mame Mbaye Niang Élimine Sonko de la Présidentielle

Le Dakarois Quotidien N°073 – du 05/01/24
🔴 Verdict de la Cour Suprême : Mame Mbaye Niang Élimine Sonko de la Présidentielle

La CAF augmente de 40% les récompenses pour la CAN Côte d’Ivoire 2024 !

La Confédération Africaine de Football (CAF) annonce une augmentation significative des prix pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, offrant une motivation financière accrue aux équipes participantes.

La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment dévoilé une augmentation substantielle des récompenses pour les équipes participant à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies en Côte d’Ivoire. Cette décision vise à accroître l’attrait et à reconnaître l’engagement des équipes participant à cet événement prestigieux.

Le vainqueur de la 34e édition de la CAN recevra une récompense impressionnante de 7 000 000 USD, soit une augmentation significative de 40% par rapport à la précédente édition. Cette somme équivaut à plus de 4 milliards de FCFA, représentant ainsi l’une des récompenses les plus importantes de l’histoire de la compétition.

Le finaliste, quant à lui, empochera 4 000 000 USD, soit plus de 2,4 milliards de FCFA, constituant également une augmentation substantielle par rapport aux éditions précédentes. Les demi-finalistes bénéficieront d’une récompense de 2 500 000 USD chacun, soit plus de 1,5 milliard de FCFA, tandis que les équipes atteignant les quarts de finale recevront 1 300 000 USD chacune, soit plus de 780 millions de FCFA.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, s’est exprimé sur cette décision, soulignant les progrès significatifs réalisés par l’organisation au cours des deux dernières années pour augmenter les dotations financières de toutes ses compétitions majeures, dont la CAN. Il a également souligné que cette augmentation vise à contribuer au développement du football et à bénéficier à toutes les parties prenantes du football, tout en soutenant les associations membres dans leur administration.

En résumé, les récompenses revues à la hausse pour la CAN Côte d’Ivoire 2024 témoignent de l’engagement de la CAF envers l’amélioration continue du football sur le continent africain et offrent une incitation financière significative aux équipes participantes pour exceller lors de cette compétition prestigieuse.

Coup dur pour le Nigeria à neuf jours du début de la CAN : Wilfred Ndidi forfait

À seulement neuf jours de son premier match contre la Guinée équatoriale, le Nigeria perd son milieu de terrain clé, Wilfred Ndidi, en raison d’une blessure. Le sélectionneur José Peseiro fait appel au jeune Alhassani Yusuf pour le remplacer dans l’effectif des Super Eagles.

À l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Nigeria subit un coup dur avec la déclaration de forfait de son milieu de terrain expérimenté, Wilfred Ndidi. La Fédération nigériane de football a confirmé la nouvelle, jetant ainsi une ombre sur la campagne des Super Eagles.

Avec 53 sélections à son actif, Ndidi est un pilier de l’équipe nationale nigériane, apportant son expérience et son talent au milieu de terrain. Sa blessure survient à un moment crucial, à neuf jours seulement du premier match de poule contre la Guinée équatoriale.

Le sélectionneur portugais du Nigeria, José Peseiro, doit maintenant trouver une solution pour remplacer le vide laissé par Ndidi. Pour pallier cette perte importante, Peseiro a fait appel à Alhassani Yusuf, un jeune joueur de 23 ans évoluant à l’Antwerp en Belgique. Cette convocation est une première pour Yusuf en équipe nationale, et il aura la lourde tâche de remplacer le talent et l’influence de Ndidi dans le milieu de terrain.

La déception de ne pas voir Ndidi sur le terrain lors de la CAN est partagée par les fans nigérians, qui reconnaissent le rôle crucial qu’il joue au sein de l’équipe. Alors que l’équipe se prépare pour le tournoi continental, l’adaptation rapide de Yusuf et sa capacité à combler le vide seront des éléments clés pour le Nigeria dans cette compétition majeure.

La CAN s’annonce donc comme un défi encore plus grand pour les Super Eagles, qui devront s’adapter rapidement à cette absence inattendue et continuer à viser la victoire malgré ce revers. Restez connectés pour plus d’informations sur l’évolution de la situation et les performances de l’équipe nigériane lors de la CAN.

Tragédie à Tackoyel (Podor) : Un charretier abattu par des douaniers lors d’une course poursuite

Une intervention douanière à Tackoyel (Podor) a viré au drame lorsque des agents ont ouvert le feu sur un charretier, Amadou Mbaye Diop, suspecté de transporter des produits frauduleux. Le tragique incident a coûté la vie à l’homme, atteint de deux balles lors d’une confrontation.

La paisible localité de Tackoyel, située dans la région de Podor, a été le théâtre d’un événement tragique ce jeudi 4 janvier. Des agents de la Douane ont ouvert le feu sur un charretier du nom d’Amadou Mbaye Diop, provoquant sa mort sur le coup.

L’incident s’est déroulé au terme d’une course poursuite tendue, où les douaniers suspectaient le charretier de transporter des produits frauduleux dans sa charrette. La confrontation a pris une tournure dramatique lorsque les agents ont décidé d’utiliser leurs armes à feu.

Amadou Mbaye Diop, touché par deux balles, n’a pas survécu à ses blessures. L’homme est décédé sur les lieux du drame, laissant derrière lui des interrogations sur les circonstances exactes de l’intervention des douaniers et sur les motifs de l’utilisation de la force létale.

Plus d’informations sur cet incident tragique seront disponibles au fur et à mesure du développement de l’enquête. Les autorités compétentes devront élucider les détails de cette confrontation qui a abouti à la perte d’une vie humaine. Cette tragédie soulève également des questions sur les protocoles d’intervention des forces de l’ordre et la nécessité d’une enquête approfondie pour faire la lumière sur les événements ayant conduit à cette issue fatale. Restez à l’écoute pour des mises à jour sur cette affaire en cours.

Affaire Sonko/Mbaye Niang : Requête pour Cassation du Parquet Général à la Cour Suprême

Le Parquet général sollicite la cassation de la condamnation d’Ousmane Sonko par la Cour d’Appel, arguant la violation de l’article 711 du code de procédure pénale. La Cour Suprême sénégalaise, qui statue aujourd’hui, pourrait redéfinir l’avenir politique de l’opposant.

Le feuilleton judiciaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang connaît un nouveau rebondissement alors que le Parquet général a requis la cassation de l’arrêt rendu le 8 mai 2023 par la Cour d’Appel. Cette décision avait condamné Ousmane Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis et à verser 200 millions FCFA en dommages et intérêts.

L’Avocat général a soulevé une violation de l’article 711 du code de procédure pénale, affirmant que la Cour d’Appel n’avait pas la compétence pour requalifier le statut de Mame Mbaye Niang. Celui-ci avait saisi la justice non pas en tant que ministre, mais en tant qu’ingénieur en aviation civile. Cette argumentation met en lumière des considérations procédurales essentielles qui pourraient influencer le sort de cette affaire.

La Cour Suprême sénégalaise, scène de l’ultime acte judiciaire dans cette saga, est actuellement saisie de l’affaire. La décision qu’elle rendra ce jeudi pourrait non seulement redéfinir le sort d’Ousmane Sonko mais également impacter sa participation à la présidentielle prévue le 25 février.

L’audience, qui s’est déroulée en présence des avocats des deux parties, a été marquée par la délibération attentive des juges de la Cour Suprême. La décision tant attendue sera rendue à 22h, ouvrant une nouvelle page dans le destin politique d’Ousmane Sonko et déterminant si l’opposant pourra concourir à la plus haute fonction présidentielle. Restez informés pour les derniers développements de cette affaire qui captivent l’attention nationale et internationale.

Inauguration du nouveau pôle Médical de Matlaboul Fawzeyni à Touba : Un jalon majeur pour la Santé au Sénégal

La Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a présidé l’inauguration du nouveau pôle médical à l’hôpital Matlaboul Fawzeini de Touba. Un événement marquant, symbole d’une vision présidentielle pour un accès universel à des services de santé de qualité.

Touba, ville sainte du Sénégal, a connu un moment historique ce jeudi 4 janvier 2024 avec l’inauguration du nouveau pôle médical du Centre Hospitalier National Matlaboul Fawzeini. La cérémonie a été présidée par la Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, en présence de nombreuses personnalités, des autorités locales, des chefs religieux, des élus, des notables, du personnel socio-sanitaire, des acteurs communautaires, et des populations.

Cet événement marque une étape significative dans l’histoire de la santé au Sénégal. Le Centre Hospitalier National Matlaboul Fawzeini, construit par la communauté mouride il y a 20 ans, était déjà une référence en matière de soins de santé. Cependant, confronté aux défis du temps et à une demande croissante, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a pris l’initiative d’étendre ses services avec ce nouveau pôle médical.

Le nouveau bâtiment, érigé sur cinq niveaux, abrite des services cruciaux tels que la chirurgie, la maternité, le bloc opératoire et la réanimation. Cette extension est une réponse aux besoins croissants de la population, renforçant les capacités de prise en charge du centre hospitalier.

La Ministre de la Santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a souligné l’importance de ce projet dans la vision présidentielle axée sur « Un Sénégal où tous les individus, tous les ménages et toutes les collectivités bénéficient d’un accès universel à des services de santé et d’action sociale de qualité sans aucune forme d’exclusion. »

Les avantages majeurs de ce nouveau pôle médical comprennent une augmentation significative de la capacité d’accueil, passant à 340 lits et 11 salles opératoires, la mise en place d’équipements de dernière génération, une amélioration de l’hôtellerie, et le désengorgement des services d’urgence et de la maternité.

La Ministre a exprimé sa gratitude envers le Fonds Souverain d’Investissement Stratégique (FONSIS), un partenaire essentiel dans la réalisation de projets structurants. Elle a également salué le dévouement du personnel de l’hôpital et a sollicité les prières du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, pour la réussite continue de cette institution de santé.

Cette inauguration marque un jalon majeur dans la mission du Sénégal pour garantir des soins de santé accessibles et de qualité à l’ensemble de sa population, reflétant ainsi l’engagement envers le bien-être et la santé de tous.

Inauguration du nouveau pôle Médical de Matlaboul Fawzeyni à Touba
Inauguration du nouveau pôle Médical de Matlaboul Fawzeyni à Touba

Me Ciré Clédor Ly dénonce une « liquidation politique orchestrée par le chef de l’État » dans l’affaire Sonko-Mame Mbaye Niang

L’avocat de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly, a vivement critiqué la gestion politique de l’affaire opposant son client à Mame Mbaye Niang. En suspendant l’audience, il a déclaré que ce dossier a été malmené, violant les principes de présomption d’innocence, de droit à un procès équitable et d’égalité des armes. Ly affirme que ce procès vise uniquement à liquider un adversaire politique, orchestré selon lui par le Chef de l’État. Le procès en cassation, prévu pour le 4 janvier à la Cour Suprême, reste sous tension, les avocats de Sonko demandant aux juges de surseoir à statuer en soulevant l’exception d’inconstitutionnalité.

Abdourahmane Diouf face à un défi crucial : Échec à la validation des parrainages pour la Présidentielle 2024

La course présidentielle de 2024 prend une tournure décisive pour Abdourahmane Diouf du parti Awalé, alors que la commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel révèle un résultat décevant. En ce quatrième jour d’évaluation, le candidat n’a pas réussi à satisfaire aux exigences minimales en matière de parrainages.

Abdourahmane Diouf se retrouve dans une position délicate, ayant validé seulement 30 439 parrainages sur un seuil requis de 44 231. Cette situation met en évidence l’urgence pour le candidat de mobiliser rapidement un soutien supplémentaire afin de garantir sa participation à la course pour la présidence.

La balle est maintenant dans le camp d’Abdourahmane Diouf, qui doit agir avec promptitude pour surmonter ce revers. La nécessité de rassembler un nombre significatif de parrainages supplémentaires devient impérative pour maintenir sa candidature présidentielle en lice.

Cette situation souligne également les défis auxquels sont confrontés les candidats lors de la vérification des parrainages, un processus qui peut jouer un rôle déterminant dans le sort politique des aspirants à la présidence. La réponse d’Abdourahmane Diouf à cette épreuve définira l’avenir de sa participation à cette compétition présidentielle cruciale.

Amadou Ba valide ses parrainages : Une option singulière dans la course présidentielle

Le processus d’examen des candidatures pour l’élection présidentielle de février 2024 est actuellement en cours, et parmi les candidats, Amadou Ndombo Ba a opté pour une voie singulière en validant ses parrainages avec le soutien exclusif d’élus locaux.

La commission du Conseil constitutionnel, dans son quatrième jour de travail, a mis l’accent sur la vérification des parrainages, une étape cruciale du processus électoral. Cependant, Amadou Ba a réussi cette étape en obtenant le soutien de 120 élus locaux, une option moins fréquemment choisie par les candidats.

Dans le contexte sénégalais, les candidats ont trois options pour présenter leurs parrainages : les parrainages citoyens, le soutien de députés (au moins 13 députés), ou le soutien d’élus locaux tels que les maires et les présidents de régions. Amadou Ba a choisi la troisième option, un choix qui semble s’avérer fructueux, éliminant ainsi l’obstacle des parrainages pour sa candidature à la présidence.

Cette décision stratégique met en évidence la diversité des approches des candidats dans la course présidentielle et souligne la complexité du paysage politique sénégalais. Alors que la plupart des candidats optent pour les parrainages citoyens ou le soutien parlementaire, Amadou Ba a délibérément choisi de s’appuyer sur le soutien d’élus locaux pour asseoir sa candidature.

Avec cette étape franchie avec succès, Amadou Ba se positionne comme l’un des rares candidats à avoir surmonté l’obstacle des parrainages. L’efficacité de cette stratégie particulière sera observée de près par les observateurs politiques, car elle pourrait influencer les futures campagnes électorales et les choix tactiques des candidats.

Il convient également de noter la participation d’Aminata Touré à l’élection présidentielle, représentant la COALITION BENNO BOKK YAAKAAR. Les développements ultérieurs de cette course présidentielle promettent d’être captivants, avec des candidats adoptant des approches variées pour atteindre leurs objectifs électoraux.

Anta Babacar Ngom, première dame de la Présidentielle 2024 : La réussite du parrainage ouvre la voie à une campagne remarquée

Alors que l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 se poursuit au Conseil constitutionnel, une candidate a particulièrement retenu l’attention. Anta Babacar Ngom a franchi avec succès l’épreuve du parrainage, validant ainsi son ticket pour la course à la présidence.

Ce jeudi, quatrième jour de la commission de contrôle des parrainages, Anta Babacar Ngom, entrepreneure et Présidente du mouvement Alternative pour une relève citoyenne (ARC), a réussi brillamment cette étape cruciale. Son dossier de candidature a été approuvé avec un impressionnant total de 45 238 parrainages, couvrant 10 régions du pays.

La validation de sa candidature la propulse parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle, rejoignant ainsi le groupe des admis comprenant des figures telles que Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall, Pr Daouda Ndiaye, Khalifa Ababacar Sall, Habib Sy, et Karim Wade.

Agée de 39 ans, Anta Babacar Ngom, directrice générale du groupe Sedima et fille du fondateur du groupe, se positionne désormais comme l’une des forces majeures dans la compétition présidentielle de février 2024. Son leadership à la tête du mouvement ARC et son expérience en tant qu’entrepreneure apportent une dynamique nouvelle à la scène politique.

La réussite d’Anta Babacar Ngom au processus de parrainage ouvre la voie à une campagne électorale potentiellement remarquée. Sa candidature apporte une diversité d’idées et de perspectives, promettant un débat électoral riche et animé dans les semaines à venir.

Alors que la présidentielle de 2024 se profile à l’horizon, Anta Babacar Ngom incarne l’esprit de renouveau et de diversité dans la course à la magistrature suprême. Les électeurs sénégalais peuvent s’attendre à des débats passionnants et à une compétition électorale stimulante avec l’entrée en lice de cette nouvelle candidate, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités pour l’avenir politique du pays.

Taxaaw Setlu : Sadio Mané, un philanthrope au service de sa communauté

Pas besoin d’écrire pour faire comprendre. Il suffit juste de jeter un regard pour se rendre à l’évidence que l’homme transforme le quotidien de son village natal, Bambali à la vitesse de la lumière. Après l’inauguration du stade de foot de Bambali, ce mercredi 03 janvier 2024, le double ballon d’or africain rentre dans le panthéon des grands hommes de sa terre natale. Ainsi, il concrétise un rêve devenu réalité et fais de sa vie, une source d’inspiration pour les autres. 

Voici un exemple de citoyen modèle, qui loin des regards réalise des choses surprenantes sans bruit dans la bienfaisance. Il passe inaperçu, comme rappelait Amélie Nothomb dans Péplum,  »Rien ne passe aussi inaperçu que le Bien, puisque le Bien véritable ne dit pas son nom – s’il le dit, il cesse d’être le Bien, il devient de la propagande ». 

Pour mémoire, l’international sénégalais, pensionnaire du club saoudien Al Nassr a déjà à son actif un hôpital de 455 000 £ qu’il a financé en 2021, qui dessert 34 villages voisins. Une école secondaire de 250 000 £ à Bambali, qui compte plus de 2 000 habitants. Il offre à chaque famille du village un forfait de soutien mensuel de 70 € (57 £). Mané donne également des moyens aux meilleurs élèves du lycée du village. Sans oublier la mosquée  et une station-service. 

Ce n’est pas un hasard qu’il devenait le premier lauréat du « Prix Socrates » à la cérémonie du Ballon d’Or 2022. Une consécration créée par le Groupe L’Équipe et Peace and Sport pour récompenser les meilleures actions solidaires menées par des footballeurs engagés.

Bonne chance chance Gaindé pour la CAN !

Collision d’avions sur l’aéroport de Tokyo-Haneda au Japon: une enquête est ouverte

Le Japan Transport Safety Board, le Bureau japonais de sécurité des Transports, une agence gouvernementale, a commencé son enquête après la collision, hier, entre un Airbus A 350 de Japan Airlines et un avion des garde-côtes japonais sur le tarmac de l’aéroport de Tokyo-Haneda. Des experts du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français et de son équivalent britannique participeront à l’enquête dans la mesure où l’avion a été construit en France et ses moteurs Rolls Royce en Grande-Bretagne. Airbus qui a envoyé des spécialistes à Tokyo apportera une assistance technique au Bureau japonais qui dirige l’enquête.

Les enquêteurs vont se pencher sur les causes de la collision au sol entre les deux avions, un mois après que l’industrie aérienne mondiale a entendu de nouveau avertissements sur la sécurité des pistes.
En provenance de Sapporo, mardi vers 18 h heure locale, l’Airbus A 350 de Japan Airlines se posait sur la piste ou commençait à s’avancer l’avion des garde-côtes, un Bombardier Dash 8.
« La question est de savoir si l’avion des garde-côtes était sur la piste et si oui, pourquoi ? » s’interroge Paul Hayes, le directeur de la sécurité aérienne pour le cabinet de consultants Ascend. D’après un porte-parole de Japan Airlines, l’Airbus A 350 avait reçu l’autorisation d’atterrir. Il a ajouté que les échanges entre l’équipage et la tour de contrôle font encore l’objet d’investigations.
« Les pilotes de l’Airbus ont-ils vu, de nuit, l’appareil des gardes-côtes s’avancer sur la piste ? » se demande un autre expert. La Flight Safety Foundation, une organisation indépendante spécialisée dans la sécurité de l’aviation, a mis en garde sur le risque de collision sur piste à mesure que le ciel devient plus encombre.
La collision au sol entre deux Boeing 747 à Tenerife en 1977, tuant 783 personnes, reste le pire accident mortel de l’aviation.
Évacuation rapide
Les 379 passagers et membres d’équipage de l’avion de Japan Airlines qui a pris feu sur le tarmac de l’aéroport ont été évacués sains et saufs. Cinq des six occupants de l’appareil des garde-côtes ont trouvé la mort. Les experts ont salué la rapidité de l’évacuation de l’Airbus A 350.
Japan Airlines entraîne ses équipes à évacuer les passagers en moins de 90 secondes. Ils étaient 367 à bord du gros-porteur japonais.

RFI

Recours devant le Conseil Constitutionnel : La Coalition Jeuf ak Thione Niang dénonce des incohérences et revendique l’équité procédurale

La Coalition Jeuf ak Thione Niang ne se laisse pas intimider et affirme son engagement pour une « équité procédurale » après le rejet de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages. Un recours a été déposé pour contester cette décision, soulignant l’injustice et l’inadmissibilité de la situation.

Dans un communiqué signé par le secrétaire général et reçu le 3 janvier, la coalition insiste sur la nécessité d’un réexamen rigoureux et impartial de la clé et du fichier, exigeant transparence et respect strict des procédures démocratiques. La décision du Conseil de ne pas contrôler la candidature malgré la conformité de la clé au format exigé est qualifiée d’affront à la justice.

Les membres de la Coalition Jeuf ak Thione Niang dénoncent une situation incompréhensible et injuste, soulignant que la clé de parrainage, regroupant plus de 52 000 soutiens légitimes, a été jugée inexploitable malgré sa conformité visuelle. Ils considèrent cette contradiction comme non seulement injuste mais également inadmissible.

La coalition affirme sa mobilisation pour garantir un processus électoral juste et équitable, soulignant que la voix du peuple sénégalais ne doit pas être étouffée par des incohérences procédurales. La Coalition Jeuf ak Thione Niang reste résolue à défendre les principes démocratiques et à veiller à ce que chaque parrainage compte, malgré le rejet initial de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages.

Affaire « Keur Yeurmandé » : Inquiétudes sur la santé des bébés retirés de la pouponnière, des experts alertent

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » continue de susciter des préoccupations, notamment en ce qui concerne la santé des 50 nourrissons retirés de cet établissement. Interrogé sur leur état de santé, un médecin a livré des nouvelles peu rassurantes, soulignant que la plupart de ces bébés sont exposés à des risques sérieux qui pourraient compromettre leur survie.

Selon le médecin, ces nourrissons ont subi un stress sévère, nécessitant une prise en charge rigoureuse. Il a averti que si ces bébés ne bénéficient pas d’une attention particulière, ils pourraient faire face à des problèmes de santé graves, voire mortels, avant l’âge de 5 ou 6 ans. Le stress toxique vécu par ces bébés aurait endommagé leur cerveau, nécessitant un suivi médical et psychologique approprié.

Le professionnel de la santé a appelé les médecins et le personnel hospitalier, en particulier dans les établissements comme l’hôpital Gaspard Camara, où les bébés ont été pris en charge, à accorder une attention particulière à ces nourrissons. Il a souligné l’importance non seulement de la nutrition, mais aussi de l’amour et de l’interaction pour aider ces bébés à surmonter les séquelles de la maltraitance qu’ils ont subie.

L’affaire « Keur Yeurmandé » souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une intervention holistique pour assurer le bien-être et la santé mentale de ces nourrissons vulnérables.

Contrôle des parrainages : Malick Gakou, leader du Grand Parti, à la limite de la validation

Malick Gakou, leader du Grand Parti, est passé tout près de valider ses parrainages lors du contrôle en perspective de l’élection présidentielle. Avec 40 782 parrainages validés lors de son passage devant la commission de contrôle, il se trouve à seulement 3 449 signatures du seuil requis.

Chaque candidat doit obtenir un minimum de 44 231 parrainages d’électeurs, dont une partie doit provenir d’au moins sept régions, avec un minimum de 2 000 parrains par région.

Malick Gakou dispose maintenant de 48 heures pour compléter les 3 449 parrainages manquants sous peine de voir sa candidature rejetée. La marge étroite entre le nombre de parrainages validés et le seuil requis souligne l’importance cruciale de chaque signature dans le processus électoral.

Le leader du Grand Parti doit mobiliser rapidement le soutien nécessaire pour éviter tout risque de disqualification. La course à la Présidentielle de 2024 continue de révéler les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les candidats lors du contrôle des parrainages, une étape déterminante dans la course politique au Sénégal.

Habib Sy, candidat à la Présidentielle, franchit avec succès l’étape des parrainages grâce à l’appui décisif des députés de l’ex-parti Pastef

La commission du Conseil constitutionnel, en charge de l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, a intensifié ses travaux au cours du troisième jour. Au centre de l’attention se trouve la vérification minutieuse de la conformité des parrainages requis, une étape cruciale que chaque candidat doit franchir. Habib Sy, candidat affilié au PARTI DE L’ESPOIR ET DE LA MODERNITE/YAKAR U REW MI, a réussi brillamment cette étape importante.

Selon des sources concordantes, Habib Sy, réputé proche de Ousmane Sonko, a pris la décision stratégique d’utiliser des parrainages provenant de députés pour satisfaire aux exigences légales. Il lui était nécessaire d’obtenir un minimum de 13 soutiens de cette nature pour valider sa candidature. La commission du Conseil constitutionnel a validé ces parrainages, confirmant ainsi l’absence de doublons et la conformité avec les règles établies.

Des informations suggèrent qu’Habib Sy aurait réussi à valider ses parrainages grâce au soutien décisif des députés de l’ex-parti Pastef, soulignant la stratégie habile déployée pour assurer le succès de sa candidature. Cette avancée représente un pas significatif pour Habib Sy dans sa course à la Présidentielle 2024 et met en lumière l’importance des alliances et des appuis politiques dans le processus électoral. La suite du processus sera scrutée de près alors que les candidats continuent de traverser les étapes rigoureuses en vue de l’élection présidentielle à venir.

Vol de matériel à Mbao lors de la visite du PM Amadou Ba : Média Sénégal subit une perte estimée à 5 millions FCfa

Une visite politique qui se termine par une mésaventure regrettable pour l’équipe de Média Sénégal. Alors que le Premier ministre Amadou Ba effectuait une visite de courtoisie chez le maire de Mbao, Abdou Karim Sall, l’équipe de Média Sénégal a été victime d’un vol de matériel d’une valeur estimée à 5 millions de francs CFA.

L’incident s’est déroulé juste après l’événement, alors que le reporter de Média Sénégal, occupé à décrypter un élément sonore pour le journal en ligne Le Dakarois, se trouvait à proximité du sac contenant le matériel. Le sac contenait une caméra de marque Sony, un récepteur, un Yolo live pro, et d’autres équipements de pointe utilisés pour la couverture des événements.

Quelques instants d’inattention ont suffi pour que le reporter se retourne et constate la disparition du sac. Malgré les efforts déployés par les militants et sympathisants d’Amadou Ba présents aux alentours, le matériel n’a pas pu être retrouvé. Cette perte représente un coup dur pour Média Sénégal, une entreprise qui s’efforce de fournir un contenu de qualité à ses abonnés et qui devra désormais faire face à un préjudice financier important.

L’équipe de Média Sénégal, après cet incident malheureux, envisage probablement des démarches pour le recouvrement du matériel dérobé et renforce ses mesures de sécurité pour éviter de tels incidents à l’avenir lors de la couverture d’événements politiques ou autres.

Aliou Camara sous pression au Conseil constitutionnel : Le candidat en difficulté avec plus de 39 000 doublons

La tension règne au sein du Conseil constitutionnel où les dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2024 font l’objet d’une analyse minutieuse. Le candidat Aliou Camara connaît des sueurs froides alors que son dossier soumis à l’examen de l’institution judiciaire n’a pas validé ses parrainages lors du troisième jour du processus de contrôle.

Selon les informations fournies par la commission mise en place par le Conseil constitutionnel, le dossier d’Aliou Camara a révélé plus de 39 000 doublons externes à l’issue des vérifications des parrainages effectuées ce mercredi 3 janvier. Cette situation compromet sérieusement la validation de sa candidature, plongeant le candidat dans une situation délicate à quelques semaines de l’élection présidentielle.

Rappelons que chaque candidat a le choix entre deux types de parrainage : citoyen ou par des élus. Pour le parrainage citoyen, il est impératif de réunir entre 0,6 et 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. La difficulté rencontrée par Aliou Camara met en lumière les défis auxquels sont confrontés les candidats dans le processus de contrôle des parrainages.

Depuis le démarrage du contrôle des parrainages le 30 décembre, seuls quelques candidats, dont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia, ont réussi l’examen, soulignant la complexité et la rigueur de ce processus crucial pour la participation à la Présidentielle 2024. La suite des événements s’annonce donc décisive pour Aliou Camara, qui devra rapidement réagir pour régulariser sa situation et maintenir ses ambitions présidentielles.

Pr Daouda Ndiaye obtient la validation de ses parrainages pour la présidentielle de 2024

Le Professeur Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle de février 2024, a franchi avec succès l’étape cruciale du contrôle des parrainages. La Commission de contrôle du Conseil constitutionnel a validé le dossier de candidature du Pr Daouda Ndiaye, marquant ainsi une étape importante dans sa course à la présidence.

Selon les informations fournies par la Commission, le Pr Daouda Ndiaye a réussi à obtenir 46 656 parrainages valides, avec seulement 7 156 rejets. Cette confirmation intervient après les récents rejets de candidatures, dont celles de Mbacké Sarr, Aliou Sarr et Juge Dème.

Le Pr Daouda Ndiaye est ainsi devenu le seul candidat à valider son dossier lors de cette séance, rejoignant les trois autres candidats (Boubacar Camara, Cheikh Tidiane, et Déthié Fall) dont les candidatures ont été validées le 30 décembre 2023.

Cette étape cruciale ouvre la voie pour le Pr Daouda Ndiaye à participer activement à la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Macky Sall annonce la création d’une Fondation dédiée à la paix et au développement post-mandat

Le Président Macky Sall, a récemment partagé sa vision pour l’après-pouvoir lors de son discours du 31 décembre 2023. Au-delà de l’offre d’Emmanuel Macron pour un poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P), Sall a dévoilé un projet significatif.

Après la transmission du pouvoir, le Président envisage de mettre en place une Fondation axée sur la paix, le dialogue et le développement. Cette initiative reflète son engagement continu envers des causes qui lui tiennent à cœur.

Les domaines clés de la Fondation comprennent la promotion de la coexistence pacifique entre les peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en mettant particulièrement l’accent sur la santé maternelle et infantile. Sall prévoit également de soutenir la jeunesse, de contribuer au développement des infrastructures en Afrique et de s’investir dans la réforme de la gouvernance mondiale.

Cette décision démontre non seulement la prévoyance du Président Macky Sall, mais aussi son engagement envers des initiatives humanitaires et socio-économiques après son mandat. La création de cette Fondation témoigne de sa volonté de laisser un impact positif durable dans des domaines cruciaux pour le bien-être global. La coexistence pacifique, le développement durable et la santé, entre autres, sont des piliers essentiels qui peuvent bénéficier de l’expérience et de l’engagement continu du Président.

En résumé, Macky Sall trace une voie inspirante pour son avenir post-politique en canalisant son énergie et son influence vers des projets philanthropiques. Sa Fondation promet d’être un acteur clé dans la promotion de la paix, du dialogue et du développement, laissant ainsi un héritage significatif au-delà de son temps au pouvoir.

Progrès énergétiques et hydrauliques : Macky Sall annonce un avenir prometteur pour le Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a tracé une vision prometteuse pour le pays, mettant en avant la prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières comme un catalyseur pour atteindre l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables d’ici 2025. Dans le secteur crucial de l’eau, il a souligné les efforts déployés, notamment la multiplication des forages en milieu rural dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et la construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr.

La perspective de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières représente une étape majeure pour le Sénégal. Macky Sall a affirmé que cette avancée permettra d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, offrant ainsi une source d’énergie plus abordable pour tous. Ce progrès économique est non seulement crucial pour la croissance nationale, mais il apporte également une réponse aux besoins énergétiques croissants de la population.

Dans le domaine de l’eau, le Président a mis en lumière les initiatives entreprises pour renforcer l’accès à l’eau potable, en particulier en milieu rural. La multiplication des forages grâce à la première phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de vie des communautés éloignées.

La construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr renforce la capacité du Sénégal à assurer un approvisionnement stable en eau potable, répondant ainsi aux besoins croissants de la population. Cette infrastructure stratégique contribuera à relever les défis liés à la distribution de l’eau, assurant ainsi un accès fiable et durable à cette ressource vitale.

Ces avancées dans les secteurs de l’énergie et de l’eau reflètent l’engagement du Sénégal envers un développement équilibré et durable. Les projets annoncés par Macky Sall définissent une trajectoire positive pour l’avenir du pays, où l’accès à l’énergie et à l’eau constitue un socle essentiel pour la prospérité et le bien-être de la population.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Engagement pour l’éducation : Macky Sall appelle à des années scolaires stables et studieuses

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné son engagement envers l’amélioration du système éducatif du pays, affirmant que les efforts déployés doivent conduire à des années scolaires et universitaires plus stables et propices à l’apprentissage.

D’après le chef d’État, « pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. » Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement durable du Sénégal.

Les réformes entreprises pour renforcer le système éducatif sénégalais reflètent la volonté de créer un environnement d’apprentissage plus propice et stable. Macky Sall met l’accent sur l’importance d’une éducation de qualité pour assurer le futur des jeunes générations et contribuer à la prospérité nationale.

Cet appel à des années scolaires et universitaires plus stables met en avant la vision du président pour une éducation qui prépare les jeunes à relever les défis du monde moderne. Il encourage également la stabilité dans le calendrier académique, favorisant ainsi un environnement propice à la concentration et à l’épanouissement intellectuel.

L’engagement en faveur de l’éducation est une pierre angulaire du développement national, et Macky Sall rappelle que les réformes entreprises ont pour objectif d’offrir aux jeunes Sénégalais les outils nécessaires pour construire un avenir prospère.

Alors que le Sénégal poursuit ses efforts en matière d’éducation, les aspirations du président visent à élever le niveau éducatif et à garantir que chaque enfant ait la possibilité de réaliser son plein potentiel, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Message solennel de fin d’année de Macky Sall : Adieux émouvants et pensées pour les disparus

Dans son dernier message solennel de fin d’année, le Président sénégalais Macky Sall a exprimé des adieux émouvants et des pensées pour les disparus, marquant ainsi une étape significative pour la nation.

Le chef d’État a commencé son discours en déclarant : « Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. » Cette annonce a suscité une réaction particulière, soulignant la transition vers une nouvelle phase.

En unissant sa voix à la communauté nationale, Macky Sall a dirigé ses pensées vers les regrettés disparus, exprimant une prière pour que leurs âmes reposent en paix. Il a également exprimé des vœux de prompt rétablissement pour les malades, soulignant ainsi l’importance de la solidarité en ces moments difficiles.

Cette déclaration du Président résonne profondément dans un contexte marqué par des défis et des pertes. Elle souligne l’unité nationale nécessaire pour surmonter les épreuves, avec un appel à la compassion envers ceux qui ont été touchés par la maladie et à la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle année, le message de Macky Sall reflète la gravité du moment tout en inspirant l’espoir pour l’avenir. Les adieux et les vœux de rétablissement témoignent d’une empathie sincère envers le peuple sénégalais, soulignant la nécessité de solidarité et d’optimisme face aux défis à venir.

Déthié Fall, proche d’Ousmane Sonko, valide ses parrainages au conseil constitutionnel : un pas de plus vers la présidentielle

Dans la course à la magistrature suprême au Sénégal, Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, franchit une étape cruciale en obtenant la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette réussite le place parmi les premiers prétendants à satisfaire cette exigence capitale, marquant une avancée significative dans sa campagne présidentielle.

Déthié Fall a choisi la voie du parrainage populaire, se démarquant ainsi des autres formes de soutien autorisées telles que les parrainages des députés et des élus locaux. La confirmation de la validité de ses parrainages par le Conseil constitutionnel souligne non seulement la légitimité du soutien populaire dont il bénéficie, mais également son habileté stratégique à mobiliser un large et diversifié soutien au sein de la population sénégalaise.

Cette étape positive s’inscrit dans le cadre de l’examen minutieux du dossier de candidature de Déthié Fall par le Conseil constitutionnel, incluant neuf documents essentiels tels que son certificat de nationalité, son casier judiciaire et son quitus fiscal. Cette vérification méticuleuse vise à garantir que tous les candidats répondent aux critères stricts définis par la loi électorale sénégalaise.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale

Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.

Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »

Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.

Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.

Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.

Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Grève annoncée des boulangers au Sénégal face à la hausse des coûts des intrants

Les boulangers du Sénégal ont tenu un point de presse hier pour exprimer leurs préoccupations face à la situation économique difficile du secteur. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont exposé une série de doléances, dénonçant notamment la hausse des coûts des intrants tels que la levure, le gasoil, l’électricité et le sel.

Les représentants des boulangers ont également souligné la non-application de la réglementation et ses répercussions sur le prix et le poids du pain. Face à l’absence de réponse de la part des autorités, les boulangers ont annoncé leur intention d’organiser des journées de grève, débutant avant le 15 janvier 2024.

Amadou Gaye, président de la Fnbs, a rappelé qu’une conférence de presse avait été tenue le 17 octobre 2023 pour alerter sur la situation, mais que l’État n’avait pas répondu aux revendications du secteur. Il a déploré l’incapacité de l’État à assurer la survie du secteur et a insisté sur la détermination des boulangers à faire grève, exigeant une augmentation d’au moins 50 francs CFA sur le prix du pain.

Cette annonce souligne les tensions croissantes dans le secteur de la boulangerie au Sénégal, confronté à des défis économiques majeurs qui affectent la rentabilité des entreprises et suscitent des préoccupations quant à la viabilité du secteur.

Marseille décimé par les départs pour la CAN : Gattuso face à un sérieux défi en Janvier

L’Olympique de Marseille, déjà éprouvé par des blessures dans son effectif, devra faire face à un sérieux défi en janvier avec le départ de huit joueurs clés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Parmi eux, les milieux de terrain Azzedine Ounahi et Pape Gueye, tous deux considérés comme des titulaires potentiels sous la direction de l’entraîneur Gennaro Gattuso, s’ajoutent à la liste des absences.

La blessure de Valentin Rongier vient encore compliquer la situation pour Gattuso, qui se retrouve ainsi privé de plusieurs options au milieu de terrain. La liste des joueurs marseillais partant pour la CAN comprend Mbemba (RDC), Mughe (Cameroun), Ngapandouetnbu (Cameroun), Harit (Maroc), Ounahi (Maroc), Pape Gueye (Sénégal), Ismaila Sarr (Sénégal).

Avec la perspective de perdre ces huit joueurs clés, les dirigeants de l’OM pourraient être contraints d’explorer le marché des transferts de janvier pour trouver des remplaçants capables de pallier ces nombreuses absences. Gattuso sera confronté à la tâche délicate de maintenir la cohésion de son équipe et de trouver des solutions efficaces pendant cette période délicate.

La situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les clubs européens lors des compétitions internationales, où la perte de joueurs clés peut avoir un impact significatif sur la dynamique de l’équipe. La gestion de l’effectif et les choix tactiques de Gattuso seront scrutés de près alors que Marseille cherche à maintenir sa position dans la compétition nationale en dépit de ces nombreuses absences.

Arrestation de huit suspects suite à l’explosion d’une mine au Sénégal : Un coup de filet dans l’affaire des quatre soldats tués

Des Arrestations Cruciales à Diaboudior-Frontière

Le journal Libération annonce que huit suspects ont été appréhendés à Diaboudior-Frontière dans le cadre de l’enquête en cours. Parmi les personnes interpellées figurent Salif Ba, Bacary Badji, Yankhoba Diémé, Samsidine Diémé, Ibrahima Bodian, Karfa Diémé, Lamine Diémé et Secouba Diémé.

Selon les sources, le chef du village et le présumé poseur de la mine font partie des personnes interpellées lors de cette opération. Ces arrestations ont eu lieu le surlendemain de l’incident dans le village de Diaboudior-Frontière, une localité sénégalaise voisine de la Gambie.

Les mis en cause à la disposition du procureur de la République

Toutes les personnes arrêtées ont été mises à la disposition du procureur de la République. L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de la mine et identifier les responsables de cet acte tragique.

L’arrestation de ces suspects représente un développement significatif dans cette affaire, et les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres des forces armées sénégalaises. L’enquête en cours permettra peut-être de comprendre les motivations derrière cet acte et d’apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie.

Démantèlement d’un vaste réseau de faux documents : saisie de 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, et 58 cachets d’officiers d’État

Les forces de sécurité sénégalaises ont réussi un coup de filet majeur en démantelant un réseau de trafic de faux documents. La Sûreté urbaine a conduit l’opération, mettant fin aux activités d’une usine de faux documents. Le présumé cerveau, identifié comme E.M. Wellé, avait orchestré la fabrication de documents falsifiés, imitant les cachets de diverses institutions de l’État.

L’intervention des limiers a permis de saisir une quantité impressionnante de faux documents. Parmi eux, 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, 58 cachets d’officiers d’État, et 5 diplômes du Baccalauréat falsifiés ont été récupérés. Les autorités ont également découvert 96 fausses copies littérales, 23 extraits de casier judiciaire, 4 certificats de scolarité, 3 diplômes du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), 21 certificats de nationalité sénégalaise, ainsi que des faux certificats de résidence, des livrets de famille, et des certificats de décès.

L’arrestation d’El. Diallo, M. L. Keïta et Al. Sidibé a joué un rôle crucial dans la neutralisation du cerveau présumé, E.M. Wellé, et de ses complices. Les informations fournies par ce trio ont permis aux forces de l’ordre de localiser les faussaires et leur matériel. Les perquisitions menées à Yeumbeul, Keur Massar et Grand-Yoff Cité Millionnaire ont été fructueuses, mettant fin aux activités du réseau.

L’enquête a révélé que Wellé avait réussi à imiter les cachets de nombreux officiers d’État civil et d’autres autorités, lui permettant d’inscrire frauduleusement des étrangers dans les fichiers nominatifs du Sénégal. Ce réseau aurait même altéré les enregistrements civils de certains citoyens, mettant en péril l’intégrité des registres civils du pays.

Les personnes impliquées dans ce réseau sont toutes poursuivies pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude documentaire et contrefaçon des sceaux de l’État ». Les autorités ont souligné l’ampleur de ces activités frauduleuses et la menace qu’elles font peser sur la sécurité et l’authenticité des documents officiels. Ce coup de filet représente un pas significatif dans la lutte contre la fraude documentaire, mettant en garde contre les conséquences sévères pour ceux qui cherchent à compromettre l’intégrité des documents officiels et des registres civils du Sénégal.

Aliou Cissé dévoile la liste des 27 Lions du Sénégal pour la CAN 2023

Le sélectionneur Aliou Cissé a dévoilé ce vendredi 29 décembre 2023, la liste des 27 joueurs sélectionnés pour représenter le Sénégal à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, qui se tiendra en Côte d’Ivoire en janvier 2024. Cette annonce intervient alors que l’équipe nationale, en tant que tenante du titre, se prépare à défendre son trophée dans ce prestigieux tournoi continental.

L’attaque : Un mélange de force et de finesse

L’attaque sénégalaise sera menée par des joueurs de renom tels que Sadio Mané, et Ismaila Sarr, connus pour leur rapidité et leur précision. Boulaye Dia, incertain pour débuter la compétition suite à une blessure et Nicolas Jackson, seront également des atouts précieux pour percer les défenses adverses.

Voici la liste des joueurs de l’équipe nationale du Sénégal pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023 :

Gardiens:

  1. Mory Diaw (Clermont Foot 63)
  2. Sény Timothy Dieng (Middlesbrough Football Club)
  3. Edouard Mendy (Al Ahli SC)

Défenseurs:

  1. Abdou Lahad Diallo (Al-Arabi SC)
  2. Kalidou Koulibaly (Al-Hilal FC)
  3. Ismail Joshua Jakobs (AS Monaco)
  4. Formose Mendy (FC Lorient)
  5. Fodé Ballo-Touré (Fulham FC)
  6. Abdoulaye Niakhate Ndiaye (ES Troyes AC)
  7. Moussa Niakhaté (Nottingham Forest)
  8. Youssouf Sabaly (Real Betis)
  9. Abdoulaye Seck (Maccabi Haïfa)

Milieux de terrain:

  1. Krépin Diatta (AS Monaco)
  2. Lamine Camara (FC Metz)
  3. Nampalys Mendy (RC Lens)
  4. Pape Matar Sarr (Tottenham Hotspur FC)
  5. Pathé Ismail Ciss (Rayo Vallecano)
  6. Pape Alassane Gueye (Olympique de Marseille)
  7. Idrissa Gana Gueye (Everton FC)
  8. Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest)

Attaquants:

  1. Boulaye Dia (Salernitana FC)
  2. Habibou Mouhamadou Diallo (Al-Shabab FC)
  3. Sadio Mané (Al-Nassr FC)
  4. Iliman Cheikh Baroy Ndiaye (Olympique de Marseille)
  5. Ismaila Sarr (Olympique de Marseille)
  6. Nicolas Jackson (Chelsea FC)
  7. Abdallah Sima (Rangers FC)

Le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop, un des héritages de l’historien panafricain

À l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre – date de naissance de l’historien et scientifique sénégalais –, le laboratoire Carbone 14 à l’Université Cheikh Anta Diopa a ouvert ses portes au public à Dakar. Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage de Cheikh Anta Diop ?

Les enfants s’agglutinent autour du banc de synthèse du laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop. Fondé par le célèbre scientifique et historien – mais aussi homme politique – en 1966, il s’agit du premier laboratoire africain qui fait de la datation des événements, c’est-à-dire qui analyse des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge. Ces travaux ont permis de revoir et de réhabiliter l’histoire de l’Afrique, berceau de l’humanité.

Les enfants observent avec fascination les tubes de verre et fioles où passait le gaz produit par la combustion des objets issus de fouilles archéologiques qui étaient ensuite analysés, afin de quantifier le carbone 14 qu’ils contenaient.

Alpha Omar Diallo est ingénieur, il s’occupe de la visite du laboratoire transformé en musée : « On peut prendre l’exemple du bois, du charbon de bois, des ossements et ainsi de suite, explique-t-il aux enfants. On essaye de connaître la quantité de carbone qu’il y a dans l’élément, depuis sa mort. Mais une fois que l’individu meurt, sa quantité de carbone commence à diminuer. Tous les 5 730, la quantité initiale se divise par deux. Ça peut aller jusqu’à 50 000 ans. À partir de là, il est difficile de détecter le carbone, car il aura complètement disparu. »

Une « force de proposition » sur les questions environnementales 

Cheikh Anta Diop est le premier à utiliser cette technique en Afrique. Et ces résultats lui permettront de réécrire et de s’approprier l’histoire du continent. Nouhou Diaby est le directeur par intérim du laboratoire : « La création de ce laboratoire, qui était le premier en Afrique, a beaucoup contribué à la datation et à la confirmation que l’Afrique est le berceau de l’humanité, explique-t-il. Il a conforté l’idée que les premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique. C’est grâce à ces travaux que cela a pu être mis en évidence. »

Dans une salle fermée à double tour, une autre machine plus petite et moderne est utilisée par les chercheurs. Aujourd’hui, le laboratoire s’intéresse aussi aux questions environnementales, comme à la quantification de la pollution dans la ville de Dakar ou dans les eaux souterraines de la capitale. Ceci, toujours en utilisant la même technique au carbone 14. « La moule ou les poissons incorporent beaucoup de pollution, décrit l’ingénieur Alpha Omar Diallo. Nous, à travers ces différents animaux aquatiques, on peut déterminer la quantité de pollution dans l’eau. Cela aide à la prise de décision : ce qui nous intéresse, c’est d’éclairer la lanterne des décideurs, être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits… »

Mis à l’arrêt à la mort de Cheikh Anta Diop en 1986, le laboratoire Carbone 14 a repris du service au début des années 2000.

RFI

Alger-Bamako : rien ne va plus ?

DÉCRYPTAGE. Les tensions entre l’Algérie et le Mali interviennent alors que la situation dans le nord du Mali se dégrade.

C’est un épisode de tension inédite qui se déroule actuellement entre Alger et Bamako. Mercredi 20 décembre, le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur d’Algérie à Bamako pour « élever une vive protestation du gouvernement de la République du Mali, suite aux récents actes inamicaux posés par les autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali », précise le communiqué de la diplomatie malienne.

« Ingérence »

La même source ne s’arrête pas là : « À cette occasion, le ministre a souligné que les rencontres récurrentes, aux niveaux les plus élevés en Algérie, et sans la moindre information ou implication des Autorités maliennes, d’une part avec des personnes connues pour leur hostilité au gouvernement malien, et d’autre part avec certains mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, ayant choisi le camp des terroristes, sont de nature à entacher les bonnes relations entre les deux pays ». Bamako dénonce dans ce communiqué « une ingérence dans les affaires intérieures du Mali » et a « invité la partie algérienne à privilégier la voie de la concertation avec les autorités maliennes, seules légitimes pour entretenir des échanges d’État à État avec les partenaires du Mali ».

L’imam « opposant » à Alger

Cette sortie intervient à peine 24 heures après une audience accordée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune à l’imam de la confrérie Kountia, Mahmoud Dicko. Ce puissant leader politico-religieux était à la tête du mouvement de contestation qui a précédé le renversement du président civil Ibrahim Boubacar Keïta par les militaires en 2020. Depuis, il a multiplié les signes de désaccords avec le nouveau pouvoir de Bamako et leurs plans de transition politique. Le site d’information Mali Web, commente : « [Alger] n’a à aucun moment abordé les raisons qui l’ont poussée à accueillir l’imam Mahmoud Dicko, opposant à l’actuel pouvoir au Mali, et qui n’a rien à voir avec les mouvements touaregs, puisqu’il appartient à l’ethnie peule. Vu que ce dernier a été reçu publiquement par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, flanqué du chef des renseignements extérieurs algériens, le général Djebbar M’henna, les autorités maliennes ont toutes les raisons de croire qu’Alger est en train de leur préparer un nouveau mauvais coup. »

La réplique de Dicko

De son côté, l’imam Mahmoud Dicko a indiqué, dans une vidéo, que sa visite à Alger était un « un geste honorifique du président algérien, qui a fait ériger une mosquée imposante. Dans cette perspective, le président souhaite impliquer Mahmoud Dicko dans la gestion de ce lieu de culte, destiné non seulement à l’adoration de Dieu, mais également à l’organisation de grandes rencontres sur des questions d’intérêt sous-régional ». L’imam a également précisé qu’il a été « sollicité de la même manière que les autorités de la transition par le président algérien. Il a participé à des discussions sur le climat tendu entre les autorités de la transition et les groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. L’objectif de ces discussions est de favoriser une résolution pacifique », rapporte un média malien.

Ambassadeurs rappelés

À la suite du communiqué des Affaires étrangères maliennes, leurs homologues algériens ont réagi en convoquant, à leur tour, l’ambassadeur malien à Alger, jeudi 21 décembre. « Il a été rappelé au diplomate malien le communiqué du MAE en date du 13 décembre 2023, lorsque l’Algérie avait exhorté l’ensemble des parties maliennes à réaffirmer leur engagement à exécuter l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », lit-on dans le communiqué des Affaires étrangères algériennes. « L’ambassadeur malien à Alger a été tenu informé que les dernières réunions tenues avec les chefs des mouvements signataires de l’accord de paix étaient pleinement conformes au texte et à l’esprit de ce communiqué. Dans ce contexte, [le chef de la diplomatie algérienne] M. Attaf a émis le vœu de voir le gouvernement malien, lequel a réaffirmé son attachement à la mise en œuvre de cet accord, adhérer aux efforts que l’Algérie déploie à présent de telle sorte à insuffler une nouvelle dynamique au processus », poursuit le communiqué algérien.

Vendredi, les deux ambassadeurs ont été rappelés ce vendredi dans leurs pays, « pour consultations », manière diplomatique pour signifier que la colère ne s’apaise pas des deux côtés.

Tensions au Nord-Mali

Ce désynchronisme entre Alger et Bamako intervient alors que la situation au nord du Mali se dégrade, avec la reprise des affrontements entre groupes armés et l’armée malienne, dans le contexte du retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Dans ce climat tendu, Alger tente, laborieusement, de sauver ce qu’il peut être sauvé de l’accord d’Alger. Un processus de paix soumis aux soubresauts de la politique interne malienne. Selon d’autres observateurs, le récent rapprochement entre Bamako et Rabat aurait irrité Alger. Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop a effectué, cette semaine, une visite au Maroc, participant notamment à la Réunion ministérielle de coordination sur « l’Initiative internationale du roi Mohammed VI pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique ».

Lepoint

Présidentielle 2024 : où en sont les candidatures ?

ÉTAPE. 79 personnes ont déposé leur candidature à la présidentielle de février 2024. Désormais, c’est au Conseil constitutionnel de trancher.

es lignes bougent à un peu plus de deux mois du scrutin qui fera élire la ou le prochain président sénégalais. Le nombre de dossiers déposés au Conseil constitutionnel n’est pas rendu public, mais le journal quotidien Le Soleil explique que la Caisse des dépôts et consignations, organe qui réceptionne les chèques de caution de 30 millions de francs CFA (45 000 euros) nécessaires à la candidature à la présidentielle, a comptabilisé pas moins de 79 dossiers.

Parmi ces candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024 : Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l’ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.

Le Premier ministre Amadou Ba candidat pour l’APR

Président depuis 2012, l’actuel chef de l’État, Macky Sall, a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba, 62 ans, pour représenter la majorité. Ce dernier s’est engagé à mener le pays vers « le progrès » et « pour plus de paix et de prospérité », lors de son investiture. Chef du gouvernement depuis septembre 2022, ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2020 et ministre de l’Économie et des Finances de 2013 à 2019, Amadou Ba est un inspecteur des impôts sorti de l’École nationale d’administration et de magistrature de Dakar. Des dissidents du parti présidentiel parmi lesquels l’ex-Premier ministre Mahammed Dionne et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye ont aussi annoncé leur candidature à la présidentielle.

En détention, Ousmane Sonko maintient sa candidature

L’autre dossier qui suscite l’intérêt général est celui de l’opposant Ousmane Sonko. L’administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de cet opposant arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019. Il est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers. Bien qu’empêtré dans plusieurs affaires judiciaires, Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé à l’AFP un responsable de la cellule de communication de son parti, Ousseynou Ly, sans plus de précisions.

Emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko continue de dénoncer cette affaire et d’autres dans lesquelles il a été mis en cause, comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor qui avait été cassée par la Cour suprême. L’agent judiciaire de l’État a déposé mardi le pourvoi en cassation contre cette décision, selon Le Soleil. Pour s’assurer de sa présence dans la course à la présidence, le parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dissous l’été dernier, a déposé deux candidatures, en parallèle, celle de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, en prison depuis avril 2023, ainsi que celle de Habib Sy.

Karim Wade et Khalifa Sall ont aussi déposé leur candidature

Une autre candidature a suscité l’attention des Sénégalais, celle de l’opposant Karim Wade, 55 ans, fils et ancien ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il a déposé sa candidature le week-end dernier, a indiqué son mandataire Maguette Sy. « Je suis heureux de vous annoncer que mon dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déposé aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Un pas de plus, ensemble, vers un avenir meilleur pour le Sénégal », a écrit de son côté l’opposant sur X (ex-Twitter), qui vit en exil. Son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a désigné Karim Wade comme son candidat à la présidentielle du 25 février, désignation qu’il a acceptée de longue date.

Mais les interrogations subsistent sur les implications légales d’une condamnation ancienne de Karim Wade et sur sa capacité à rentrer au pays. En effet, Wade a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Détenu pendant plus de trois ans, il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall, et vit depuis en exil, le Qatar étant communément cité comme un de ses lieux de résidence. Sa condamnation l’a empêché d’être candidat à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall.

L’Assemblée nationale a voté en août une loi rendant son éligibilité à Karim Wade ainsi qu’à une autre figure de l’opposition et ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la suite d’un dialogue politique initié par le président Sall et boycotté par une partie de l’opposition. Khalifa Sall, qui n’a aucun lien de parenté avec le président, a été reconnu coupable en 2018 de faux en écriture et d’escroquerie, et condamné à cinq ans de prison. Emprisonné en 2017, il a recouvré la liberté en 2019 après avoir également bénéficié d’une grâce présidentielle.

Reste pour tous ces prétendants – parmi lesquels plusieurs femmes – de passer le fatidique filtre du parrainage, celui qui risque bien de révéler des surprises comme en 2019. Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier. La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

Par Le Point Afrique

Ziguinchor, vingt quatre entreprises des régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda bénéficient de l’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises pour un montant neuf cent soixante onze millions de francs CFA.

C’est à travers une cérémonie de signature de convention ce jeudi 28 décembre 2023 qui a réuni les acteurs que vingt quatre entreprises ont bénéficié d’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal. Ceci dans l’optique d’améliorer leurs systèmes de production et leur production en général. Des entreprises cible qui s’activent dans l’agriculture et dans la transformation des produits locaux.

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour une cérémonie de signature de convention avec vingt quatre entreprises qui ont été accompagnées par le bureau de mise en niveau dans le cadre de deux programmes, d’abord le programme agropol sud pour quinze entreprises, ensuite neuf pour le programme Proval CV. Ce sont des programmes qui ont pour objet d’accompagner les entreprises ce qui sont dans le secteur de la production agricole et dans la transformation des produits. Dans le cadre du programme agropol sud, il y a des filières cible qui ont été visées, la filière mangue, a la filière anacardier et la filière maïs. » Explique Fatou Dianna directrice du bureau de mise en niveau des entreprises du Sénégal

Elle a tenu à préciser que « L’accompagnement pour ces entreprises, va consister à les appuyer pour réaliser des projets d’investissement. Ce sont essentiellement des projets où ces entreprises vont faire des investissements de production pour accroître leur activité de production, mais également leurs investissements qui vont les permettre également d’améliorer leurs organisations.
Donc, ça va être bien attendu des investissements par exemple pour pouvoir améliorer l’accès à l’eau, ce sont vraiment des systèmes de pompage. Il y a des investissements pour pouvoir acquérir des outils de production qui vont leur permettre d’améliorer la productivité de ces entreprises, mais également de pouvoir améliorer la qualité de leurs produits. Pour le secteur également de la transformation des produits locaux, donc c’est des investissements pour des équipements de production qui vont vraiment permettre de pouvoir générer des innovations dans ces produits, mais également générer également une meilleure productivité, une meilleure qualité des productions. »

« En général pour la mise à niveau, ce sont des primes, dont les investissements matériels sont primés à hauteur de 40% du montant de l’investissement, les investissements immatériels, c’est tout ce qui est assistance technique, tout ce qui est amélioration de l’organisation va être primé à auteur de 70%. Donc pour ces vingt quatre entreprises qu’on va accompagner, il y a beaucoup un montant de neuf cent soixante onze millions de francs CFA d’investissement qui vont être fait par ces entreprises et en contre partie, le bureau de mise à niveau s’est engagé à leur accorder des primes de l’ordre de quatre cent cinquante cinq millions de francs CFA. » A-t-elle ajouté.

Pour Ousseynou Konaté coordonnateur du projet l’agropol sud, « La signature de convention entre le bureau de mise en niveau et les entreprises au niveau local, est une initiative qui entre en droite ligne dans la mobilisation du secteur privé. En effet les agropol, c’est des infrastructures, mais aussi delà des infrastructures, c’est que le secteur privé puisse occuper ces infrastructures. Donc l’état à travers ce projet crée les conditions pour quand même que les acteurs investissent, mais au-delà des conditions à créer, c’est-à-dire la connectivité, la viabilisation, il faudrait que les entreprises qui sont au niveau local puissent quand même intégrer participer.
C’est effectivement la pertinence de la convention signée avec le bureau de mise à niveau pour préparer ces entreprises, le secteur privé local à pouvoir intégrer les agropol. »

« Je pense que nous saluons cette approche qui au-delà de bureau de mise à niveau, va intégrer les autres types d’accompagnement, notamment l’accompagnement technique avec l’ITA, mais aussi l’accompagnement technique avec l’ISRA. Aujourd’hui, on est à trois ans de mise en œuvre et les résultats sont plus que satisfaisant. Je pense qu’on est au moins à plus de 90 %, on est même en discussion avancée avec le bureau pour éventuellement faire un avenant pour voir comment continuer le partenariat… Nous faisons juste l’appel que vivement le secteur bancaire puisse suivre. » A-t-il précisé

AS
Le Dakarois Ziguinchor



Moustapha Diop, président du parti Niite, rejoint la coalition MLD Tekki2024 en soutien à Mamadou Lamine Diallo

Ce jeudi 28 décembre 2023, Moustapha Diop, Président du parti Niite (Nation Indépendante Intègre Travailleuse Engagée), a dirigé une délégation imposante à la permanence Moussa Ndiaye de Tekki, la coalition MLD Tekki2024. Ce geste significatif marque l’adhésion du parti Niite à la candidature de Mamadou Lamine Diallo à l’élection présidentielle.

Pour le leader de Tekki, cet appui de la part de Moustapha Diop et de son parti représente une « démonstration d’humilité et de grandeur ». Moustapha Diop, qui se positionne comme candidat à la candidature à la présidentielle avec le numéro de fiche de parrainage 34, a pris la décision de rallier le Président Mamadou Lamine Diallo après des rencontres fructueuses entre les deux formations politiques.

Le parti Niite, solidement implanté dans le pays, notamment à Thies, a choisi de se mobiliser en faveur du « Pape du Tekki ». Ils considèrent Mamadou Lamine Diallo comme le meilleur candidat en raison de son parcours irréprochable, de ses idées lumineuses et de son courage patriotique inébranlable.

La délégation du parti Niite n’est pas venue les mains vides. En plus de manifester leur soutien, ils ont souligné des convergences programmatiques avec la coalition MLD Tekki2024. De plus, le parti Niite a proposé des idées novatrices dans les domaines économique, sécuritaire et institutionnel.

Moustapha Diop et Mamadou Lamine Diallo partagent une vision commune, notamment en ce qui concerne la réduction des pouvoirs du Président de la République. Le leader de Tekki s’engage à faire de celui-ci un justiciable et à donner un contenu à la haute trahison. De plus, la promesse d’initier l’industrialisation du Sénégal est au cœur de l’engagement de la coalition MLD Tekki2024.

L’unité nouvellement forgée entre le parti Niite et la coalition MLD Tekki2024 renforce la dynamique politique à l’approche de l’élection présidentielle, offrant une alternative solide et unie aux citoyens sénégalais. La convergence d’idées et d’objectifs entre ces deux entités promet une campagne électorale animée et des perspectives politiques intéressantes pour l’avenir du Sénégal.

Foire internationale de Dakar/ JUSTICE : Aïssata Tall Sall apprecie et loue la mission  » hautement sociale  » de l’administration pénitentiaire…

Lors de sa visite à la foire internationale de Dakar, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a loué, ce jeudi 28 décembre 2023, la mission hautement sociale et morale de l’administration pénitentiaire, laquelle s’illustre au-delà de son rôle régalien, dans l’encadrement et l’apprentissage de métiers aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Au sein de l’administration pénitentiaire, ‘’il y a toute une mission hautement sociale, hautement morale qui consiste non seulement à encadrer le prisonnier, à lui faire apprendre, à lui faire connaitre un métier et à faire de telle sorte qu’il soit utile à lui-même et à la société, a-t-elle dit lors d’une visite effectuée au stand dédié à l’Administration pénitentiaire dans le cadre de la 31ème Foire Internationale de Dakar (FIDAK).

‘’J’ai été très impressionnée par ce que j’ai vu ici. Nous qui avions une approche un peu lointaine de cette administration, avions souvent tendance à penser qu’elle est là pour garder et surveiller le prisonnier (…), a-t-elle relevé, magnifiant le travail des détenus dans la transformation des produits tels que le savon, le lait, la confection des habits, des nappes de table, de chaussures. Mais également dans le domaine de l’agriculture et l’élevage qui doivent être assurément deux piliers importants de nos politiques de développement.

Aissata Tall Sall a félicité la direction de l’administration pénitentiaire et tous ses services qui abattent, « un travail remarquable dans cette structure « .

‘’Cette visite a été pour moi une grande leçon, beaucoup plus que d’aller visiter une prison et je dois le faire, je pense qu’en voyant ce que j’ai vu ce matin, j’ai encore un regard beaucoup plus appuyé sur cette administration et nous la soutiendrons’’, a-t-elle souligné.

LIVE – Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL

Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL

Séminaire sur les JOJ Dakar 2026 : Vers une collaboration renforcée entre le COJOJ, l’ANPS et la presse sportive

Le Comité d’organisation des quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ), de concert avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a organisé, ce mercredi 27 décembre 2023, à l’hôtel Fleur de Lys, un séminaire de partage sur les JOJ Dakar 2026 avec la presse sportive. Une journée pleine qui a démarré par une cérémonie d’ouverture. Une opportunité pour Abdoulaye Thiam, président de l’ANPS et de AIPS Afrique, de revenir sur le contexte de l’organisation de ces joutes. Pour lui, le 8 août 2018, lors de la 133e session du Comité international olympique (CIO), restera à jamais gravé dans l’histoire du sport avec la désignation de Dakar pour accueillir les JOJ. À Buenos Aires, en Argentine, le pays de la Teranga venait d’être la 4e nation à pouvoir abriter ces épreuves, au détriment de la Tunisie, du Botswana et du Nigéria.

« Pierre Corneille ne disait-il pas qu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Le Sénégal est certes un petit pays de par sa superficie (196.722 km2, 35ème sur 54), mais regorge en son sein, des hommes et des femmes de valeur qui ne cessent d’inscrire ces 7 lettres sur le marbre de la postérité. A l’image de Amadou Barry, des juges Kéba Mbaye, Youssoupha Ndiaye et des présidents Lamine Diack, Abdoulaye Sèye «Moreau» et Mamadou Diagna Ndiaye, devenus, tous, «immortels» parce qu’ayant siégé au sein du CIO. Toutefois, c’est à ce dernier, Diagna, comme l’appellent affectueusement ses proches, qu’il reviendra l’honneur de réussir un tel challenge : avoir le courage de présenter la candidature du Sénégal, en mettant l’accent sur trois villes (Dakar, Diamniadio et Saly) tout en arrimant sa motivation sur le Plan Sénégal Emergent dans sa conquête de l’Olympe », a-t-il dit.

« C’est à Mamadou Diagna Ndiaye que nous devons ce défi mondial » 

Pour le directeur de publication de Sud Quotidien, c’est fort de ce consensus de partage que le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, a réuni la presse sportive pour les briefer sur les efforts consentis et de l’enjeu des JOJ. Il espère tout de même qu’une telle rencontre pourra se tenir périodiquement pour tenir informée l’opinion nationale et internationale. Une doléance qui a été prise en compte. En réponse, Ibrahima Wade, coordonnateur du COJOJ, a assuré de la tenue d’un « Média Tour africain ». Mieux, il y aura une session du genre tous les six mois pour dire où ils en sont. Chaque trimestre, il y a aura des visites de chantier sur le terrain.

Le non moins vice-président du CNOSS a salué, lui aussi, l’œuvre du président Mamadou Diagna Ndiaye. « C’est à lui que nous devons ce défi mondial, une première en Afrique. Je voudrais lui rendre une fière chandelle, lui témoigner notre reconnaissance. Je remercie l’équipe, au quotidien, qui n’a pas baissé les bras depuis la désignation du Sénégal. Notre rencontre est possible parce que votre président, Abdoulaye Thiam, au-delà des simples couvertures, veut que nous ayons un moment de partage, d’informations… Personne, dans cette salle, connait c’est quoi l’olympisme, les JO… Nous sommes dans un processus d’apprentissage. C’est pourquoi, nous nous formons régulièrement », a-t-il signifié, convaincu que ce n’est pas de la responsabilité de Diagna Ndiaye de faire les Jeux, mais de la responsabilité collective de tous les Sénégalais voire les Africains.

À leur suite, à l’image des experts de l’Ageroute, en charge des travaux de construction/réhabilitation des infrastructures sportives dont le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique nationale, des parties prenantes à l’organisation ont fait le point sur le travail. Cécile Faye, secrétaire générale aadjointe du CNOSS et directrice de la planification de la coordination au COJOJ, a ouvert le bal en abordant le thème de l’olympisme et de la philosophie de l’olympisme. Elle a sensibilisé les journalistes sportifs qui sont appelés à parler le même langage, expliquer aux Sénégalais ce vers quoi nous allons, avec les termes qui sied. Elle a ensuite tracé l’histoire des Jeux, des Jeux de l’antiquité, il y a 3000 ans, à Olympie, en Grèce, aux Jeux olympiques modernes que nous devons à Pierre de Coubertin depuis 1894.

35 sports, 4676 athlètes, 14 jours de compétition 

Sa présentation est suivie de deux vidéos traitant des valeurs de l’olympisme et du processus ayant abouti à la désignation du Sénégal. Ibrahima Wade est revenu à la charge pour expliquer le principe de la co-construction. Dès leur retour de Buenos Aires, en novembre 2018, les membres du COJOJ ont travaillé avec des équipes d’experts (111), avec des groupes de travail dirigés, entre autres, par le Pr Abdoulaye Sakho, Dr Abdallah Wade, Dr Mame Diarra Beye, et des équipes de la Police et de la Gendarmerie. Il estime que « Dakar » était prêt à livrer les Jeux en 2022 mais la pandémie de Covid-19 a fait repousser l’échéance en 2026, de commun accord entre le gouvernement, la mairie de Dakar et le CIO. Le COJOJ étant crée sur la base de ces trois membres fondateurs. Les communes de Saly et Diamniadio sont membres associés du Comité d’organisation. Un avenant au contrat a été signé après le report, a-t-il précisé.

La visite-surprise de Diagna Ndiaye

À son tour, Balla Dièye, directeur des sports pour les COJOJ, a rappelé que Dakar 2026 bat le record en termes de sports (35). 4676 athlètes de 41 disciplines sont attendus, 5000 volontaires pour 14 jours de compétition. Chargé de la conformité de la compétition sportive, de placer l’environnement optimal pour les athlètes, les entraînements, le président de la Fédération sénégalaise de Taekwondo a présenté les différents sites. À Diamniadio. des compétitions de cyclisme, badminton, taekwondo, tennis de table, futsal, gymnastique rythmique se dérouleront entre le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le centre d’équitation. Autre illustration, Saly Beach Est, Saly Beach Ouest et le Golf de Saly (18 trous) abriteront des tournois de golf, penthelon modern, thriathlon, volleyball, beach wrestling, Canoe, rowing, sailing…

Le département des Sports a mutualisé au maximum, d’après Balla Dièye. C’est pourquoi, le beach wrestling se fera à Saly et non à l’Arène nationale. Quant à Fanta Dialo, directrice de la Formation et de la mobilisation de la jeunesse, elle a insisté sur les valeurs de l’olympisme et mis en exergue les efforts fournis depuis l’étape de la désignation de Dakar. Son coup de cœur est l’organisation du Festival Dakar en Jeux. Un projet qui a bouclé sa deuxième édition et qui a séduit le CIO de par sa parfaite organisation.

La série de présentations a été clôturée par le speech sur les événements clés de la communication globale des JOJ. Avant de donner leurs conclusions, les membres du Comité ont annoncé la visite-surprise de Mamadou Diagna Ndiaye. Entouré de Baidy Agne (président de la Fédération de Golf et du CNP, Louis Lamotte et autres, le patron du CNOSS a salué le rôle de la presse sportive, donné un aperçu des décisions du Conseil présidentiel d’hier avant de répondre à quelques questions. Autre annonce, 5 membres de l’ANPS dont 3 femmes reporters vont subir une formation pour devenir « sport reporter ». L’ANPS a enfin signé un protocole d’accord avec le COJOJ.

Conseil présidentiel sur les JOJ : les assurances de Mamadou Diagna Ndiaye à 1040 jours de l’événement.

Le chef de l’État Macky Sall a présidé hier un Conseil présidentiel sur les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026. Une occasion solenelle pour le président du CNOSS et patron du Comité d’organisation des JOJ de faire le points sur les préparatifs. « Cet événement, une première en Afrique, portera à jamais votre empreinte mémorielle, pour avoir conduit la délégation sénégalaise à Buenos Aires, en octobre 2018. Depuis le retour d’Argentine, vous avez suivi la préparation et je vous ai régulièrement entretenu des évolutions du projet et recueilli vos orientations. À plusieurs occasions, à Dakar, à Lausanne, à New York, vos rencontres avec le Président du CIO Thomas Bach vous ont permis d’apprécier ensemble l’état de préparatifs, et d’avoir une parfaite convergence de vues sur les grands sujets olympiques », a dit d’emblée Mamadou Diagna Ndiaye.

« Dans la période qui a suivi le report des jeux du fait de la pandémie de Covid 19, des activités soutenues ont rythmé notre agenda et un point d’étape sur la préparation des Jeux a fait l’objet de présentations régulières devant la famille du sport et de l’olympisme : en juillet 2021 lors de la 138ème session du CIO à Tokyo ; en octobre 2022 à l’occasion de la 4ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; en décembre 2022 à Lausanne devant les membres de la Commission Exécutive du CIO ; en septembre 2023 à la 5ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; le 16 octobre 2023 lors de la 141ème session du CIO à Mumbai en Inde ; et tout dernièrement, le 30 novembre 2023 à Paris devant les membres de la Commission Exécutive du CIO. Ces différentes instances du CIO ont pu apprécier le travail réalisé et noter les jalons importants qui ont été franchis, concernant notamment l’actualisation du Plan d’Edition ; l’optimisation du Programme Sportif ; les travaux de construction/réhabilitation des Sites et des Infrastructures destinés à accueillir les jeux ; le portage par la Jeunesse locale. Les JOJ Dakar 2026 s’inscrivent dans la ligne de la Vision qui place la Jeunesse et le Sport au cœur des dynamiques », a-t-il ajouté.

Aux yeux du président du COJOJ, pour réussir ce pari, la co-création entre Dakar 2026 et le CIO demeure en vigueur. « C’est autour de ce principe que se sont poursuivis : l’implication continue de toutes les parties prenantes au Sénégal ; et la consolidation des partenariats avec les membres de la famille olympique, l’ACNO, l’ACNOA, l’ASOIF, les Fédérations Internationales, les autres Comités d’Organisation, etc. La collaboration avec Beijing 2022, Paris 2024, Milano Cortina 2026, la France, la République Populaire de Chine, l’Union Européenne, constituent de solides gages de succès et d’héritage. Au cours du mois de janvier 2024, en réponse aux invitations des Présidents des Comités Olympiques, je serai en visite au Japon, en Corée et en Chine, pour consolider des engagements pris notamment avec la partie chinoise, qui nous apporte un soutien considérable pour la cérémonie d’ouverture en 2026″, a-t-il appris avant poursuivre : » Nous sommes à 1040 jours de l’ouverture des JOJ Dakar 2026. Si nous avons pu, jusqu’ici, être au rendez-vous à chacune des étapes passées, c’est parce que nous avons pu bénéficier, grâce à vos orientations, de l’accompagnement du Premier Ministre et des Ministres, en particulier de ceux dont les départements sont au premier plan : le Ministre des Sports, dont les services participent de façon assidue aux réunions du Comité Directeur et aux autres activités de terrain à travers le Secrétariat Général, la Direction du Sport de Haut Niveau, la Direction des Activités physiques et sportives, le Direction de la Formation ; le Ministre des Finances et du Budget qui a donné toutes les instructions pour le respect des engagements pris avec le CIO ; le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec la mobilisation et l’implication de tout le réseau diplomatique et consulaire pour la promotion des JOJ 2026, avec qui nous avons revisité notre partenariat il y a quelques jours ; le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui assure : d’une part, à travers l’Ageroute, la Maitrise d’Ouvrage Déléguée des travaux de construction/réhabilitation des sites sportifs financés par l’Agence française de Développement, qui ont déjà démarré sur le terrain ; d’autre part, à travers le CETUD et la SENTER, le Plan de Transport et de Mobilité des JOJ 2026. Les autres départements ministériels comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces Armées, le ministère du Tourisme et des Loisirs, le ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, etc., jouent également un rôle déterminant dans la mise en œuvre du projet. »

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

Renforcement de l’employabilité des jeunes : une plateforme d’accompagnement en ligne (PAL)

L’objectif premier de cette plateforme est de fournir aux jeunes des informations essentielles, démystifiant ainsi le monde professionnel. Elle offre une panoplie de modules de formation couvrant des aspects cruciaux tels que la communication professionnelle, la gestion du temps et des compétences techniques sectorielles. Ces modules visent à armer les jeunes d’aptitudes pertinentes et à les préparer efficacement au marché du travail.
La plateforme mise sur la diversité des modules pour développer les compétences clés demandées par le marché. Des formations sur mesure seront proposées, couvrant des domaines variés tels que la création d’entreprise, la gestion financière et les stratégies marketing. En favorisant l’acquisition de compétences polyvalentes, la plateforme ambitionne de créer une génération de jeunes professionnels et d’entrepreneurs compétents et confiants.
Un élément central de la plateforme est sa flexibilité, permettant aux utilisateurs de suivre les modules à leur propre rythme. Cette approche autonomise les apprenants, leur permettant de concilier formation, travail, et autres engagements. Les cours interactifs, comprenant des vidéos, des quiz et des forums de discussion, garantissent une expérience d’apprentissage immersive et engageante.
Chaque utilisateur bénéficiera d’un suivi personnalisé, recevant des conseils adaptés à son parcours et à ses aspirations professionnelles. Cette approche individualisée renforce l’efficacité de la plateforme en fournissant un soutien continu tout au long du parcours d’apprentissage.
La plateforme sera régulièrement mise à jour pour refléter les tendances du marché du travail. Cela garantit que les utilisateurs acquièrent des compétences alignées sur les exigences actuelles et futures, assurant ainsi leur pertinence sur le marché de l’emploi.
En plus des cours interactifs, la plateforme offrira une variété de ressources, notamment des documents PDF, des webinaires en direct, des podcasts, des QCM et des études de cas. Cette diversité vise à répondre aux différents styles d’apprentissage et à maximiser l’accessibilité pour tous les utilisateurs.
En somme, la Plateforme d’Accompagnement en Ligne se positionne comme un catalyseur essentiel dans le renforcement de l’employabilité des jeunes, offrant une voie claire vers le succès professionnel et entrepreneurial. Grâce à cette initiative novatrice, la direction de l’emploi démontre son engagement envers la croissance et le développement de la jeunesse, élément clé pour le progrès économique et social.

Nd. Y. Mbaye
Ledakarois/Diourbel

présidentielle 2024; la candidate de PDG les Goorgorlus se retire de la course

Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature.
Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé.
Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »

Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».

Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir.  » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.

Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.

Conseil Constitutionnel : Ousmane Sonko dépose un dossier incomplet…

L’élection présidentielle sénégalaise est marquée par l’incertitude alors que les candidats déposent leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel. Ousmane Sonko, actuellement en prison, a déposé son dossier, mais il est incomplet selon les exigences du code électoral. Il aurait omis de retirer ses fiches de parrainages, rendant son dossier potentiellement inadmissible. Les 7 sages du Conseil Constitutionnel effectueront une vérification des dossiers le 27 décembre, avec un tirage au sort prévu le 28 décembre pour déterminer l’ordre de traitement des candidatures. Ousmane Sonko risque d’être éliminé de la course présidentielle si son dossier est jugé incomplet. Le contexte politique sénégalais reste tendu à l’approche des élections.

Pouponnière « Keur Yeurmandé » : Révélations choquantes de l’enquête avec 5 décès répertoriés

L’enquête sur l’affaire de la pouponnière Ndella Madior Diouf révèle des détails choquants. Les dernières informations indiquent qu’au moins 5 décès de bébés ont été recensés dans la pouponnière, certains sur place, tandis que d’autres ont été enterrés clandestinement. Ndella Madior Diouf aurait été impliquée dans la gestion des accouchements au sein de la pouponnière. Les policiers ont également découvert que les 48 bébés retrouvés dans la pouponnière n’avaient reçu aucun vaccin. Le personnel, qui n’était pas qualifié, a confirmé que deux nourrissons étaient décédés de dénutrition. Des révélations ont également émergé sur des avortements clandestins pratiqués dans la pouponnière, avec des demandes de paiement important pour la restitution des bébés. Ndella Madior Diouf, en garde à vue prolongée, sera déférée au parquet avec le personnel de la pouponnière aujourd’hui.

Révélations effarantes : Le calvaire de huit Sénégalais bloqués en Tunisie

Huit ressortissants sénégalais vivent actuellement un véritable calvaire à Tataouine, en Tunisie, où ils sont bloqués depuis plus d’un mois. L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), relayée par Les Échos, rapporte cette situation désespérée et lance un appel aux autorités sénégalaises pour faciliter leur rapatriement.

Selon l’AIMM, ces huit personnes font partie d’un groupe de migrants qui a échoué en Tunisie alors qu’il tentait de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Parmi eux, quatre sont originaires de Tamba, deux de Sédhiou, et les deux derniers sont de Kolda et de Kaolack.

Les Échos soulignent que ces Sénégalais avaient entrepris cette expédition en compagnie de migrants gambiens, maliens et guinéens. Alors que la Gambie a déjà pris des mesures pour rapatrier ses citoyens en affrétant trois avions, les ressortissants sénégalais appellent également à une action rapide pour mettre fin à leur situation précaire en Tunisie.

Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23

Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23
🔴 Bénédiction des Couples Homosexuels : Mgr Benjamin Ndiaye Dissipe les Malentendus sur la Position de l’Église à Dakar

France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay

À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.

C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.

« J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.

 « Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».

Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.

seneweb

Coalition Papa Djibril Fall Président : Dépôt officiel du dossier de candidature pour l’Élection Présidentielle 2024

La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT a franchi une étape cruciale dans sa démarche vers l’élection présidentielle du 25 février 2024. En effet, ce vendredi 22 décembre 2023, notre coalition a effectué un déplacement solennel au Conseil Constitutionnel pour procéder au dépôt officiel du dossier de candidature de notre leader, Papa Djibril Fall.

Cette étape marque le début d’une nouvelle phase de notre engagement envers le peuple sénégalais. Nous aspirons à offrir une alternative forte et responsable pour répondre aux aspirations et aux besoins de notre nation.

Par la même occasion, nous avons l’honneur de dévoiler la photo officielle de notre candidat, Papa Djibril Fall. Cette image symbolise notre engagement envers la transparence, la démocratie et la représentation authentique des valeurs qui animent notre coalition.

Nous tenons à exprimer nos sincères et chaleureux remerciements à tous les Sénégalais qui nous ont soutenus et qui continuent à partager cette vision d’un Sénégal prospère et équilibré. Votre confiance et votre soutien sont notre plus grande force, et nous sommes déterminés à travailler inlassablement pour mériter cette confiance.

Papa Djibril Fall, en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle, incarne notre engagement envers la justice sociale, le développement durable et la promotion des droits fondamentaux. Nous sommes convaincus que son leadership visionnaire contribuera à un Sénégal meilleur pour tous.

La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT invite chaque citoyen à se joindre à nous dans cette aventure démocratique. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où la prospérité et l’équité guident chaque décision.

Restons unis pour un Sénégal fort et prospère !

COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT Candidat déclaré à l’élection présidentielle

Saisie record de chanvre indien à Ndiaganiao : un coup de maître des gendarmes

La brigade de gendarmerie de Ndiaganiao a réussi un coup de maître en mettant fin aux activités du célèbre dealer Ngor Sène, considéré comme l’un des plus grands trafiquants de drogue de la région. L’opération a eu lieu dans l’après-midi du mardi 19 décembre, lors d’une opération de sécurisation dans la commune de Ndiaganiao.

Vers 18 heures, les gendarmes ont été alertés de la présence suspecte d’un individu à bord d’une moto HLX150 dans le quartier Both Escale, en train de livrer du chanvre indien à un client. Réagissant rapidement, les gendarmes se sont rendus sur les lieux pour interpeller le trafiquant de drogue.

Malheureusement, le client a réussi à prendre la fuite au moment de l’opération.

Le mis en cause, Ngor Sène, avait dissimulé la drogue dans un sac qu’il portait sur le dos. Une fouille corporelle minutieuse a permis de découvrir une quantité impressionnante de 2,5 kilogrammes de chanvre indien, conditionnée dans des sachets, ainsi que la somme de 21 000 francs CFA provenant de la vente de cette substance prohibée.

Ngor Sène a été déféré au parquet de Mbour le vendredi 22 décembre pour détention et trafic de chanvre indien. Cette opération représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région, soulignant l’efficacité des forces de l’ordre dans la préservation de la sécurité publique.

Affaire Ndella Madior Diouf : La directrice de l’agence nationale de la petite enfance salue le travail de la justice et annonce des mesures réglementaires

Le drame survenu récemment dans la pouponnière de Ndella Madior Diouf continue de susciter des réactions, et c’est au tour de Maïmouna Bousso, Directrice de l’agence nationale de la petite enfance, de s’exprimer sur cette affaire. Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, elle a exprimé ses regrets face à la tragédie et a salué la réactivité de la justice sénégalaise.

Maïmouna Bousso a révélé que le ministère de la Femme, de la Famille et de la Petite enfance a mis en place une cellule de crise pour prendre en charge les enfants concernés par cet incident. Elle a également félicité le ministre de la Justice pour sa décision rapide de fermer la structure incriminée sur instruction du chef de l’État.

« Je suis choquée et profondément attristée pour ces petits innocents. Nous sommes à la disposition des autorités en charge des pouponnières et des orphelinats sous la tutelle du ministère de la Femme et de la Protection des enfants, et nous accompagnons et félicitons le ministre de la Justice qui a pris la bonne décision de fermer la structure sur instruction du chef de l’État. Toute la journée, nos services ont été à la cellule de crise pour orienter les tout-petits vers les structures de santé afin de bénéficier d’une meilleure prise en charge. L’agence est mobilisée dans la prise en charge. Nous sommes à la disposition du ministère de la Justice », a déclaré la directrice.

Interrogée sur la responsabilité de l’État et le laxisme présumé dans le secteur, Maïmouna Bousso a souligné les efforts en cours pour réglementer le domaine de la petite enfance au Sénégal. Elle a annoncé un projet de décret visant à encadrer les crèches, pouponnières, et orphelinats, affirmant que le Sénégal est encore jeune en matière de prise en charge des tout-petits. « Nous sommes en train d’effectuer un travail pour assainir le secteur de la petite enfance. Le projet de décret est en cours, mais cela ne peut se faire que sous la base juridique », a-t-elle assuré.

Cette déclaration souligne l’engagement des autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans les structures d’accueil, tout en soulignant la nécessité d’une réglementation claire et solide dans ce domaine crucial. La société sénégalaise attend désormais de voir comment ces initiatives seront mises en œuvre pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Affaire Barth-Ndiaga Diouf : confirmation de la décision de la Cour d’Appel par la Cour Suprême

La Cour suprême vient de rendre sa décision dans l’affaire opposant le Maire de Dakar, Barthélémy Dias, à Ndiaga Diouf. La cour a rejeté l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de Barthélémy Dias, confirmant ainsi la décision préalable de la Cour d’Appel.

Selon les informations recueillies par notre reporter de Ledakarois présent dans la salle d’audience, cette décision signifie que la Cour suprême confirme la condamnation de Barthélémy Dias prononcée par la Cour d’Appel. La peine stipulait le paiement d’une somme de 25 millions de francs CFA, solidairement avec d’autres parties impliquées.

L’audience, qui s’est déroulée ce vendredi 22 décembre 2023, s’est déroulée en l’absence du Maire de Dakar, Barthélémy Dias. Celui-ci était représenté par une équipe de cinq avocats chargés de défendre ses intérêts.

Les avocats de Barthélémy Dias avaient soulevé quatre moyens dans le cadre de l’exception d’inconstitutionnalité, mais tous ont été rejetés par la Cour suprême. Cette décision met fin à un chapitre judiciaire intense dans cette affaire, mettant en évidence les enjeux juridiques et constitutionnels entourant le litige entre Barthélémy Dias et Ndiaga Diouf.

La confirmation de la décision de la Cour d’Appel souligne l’importance de l’application rigoureuse de la loi dans le système judiciaire, tout en soulignant la nécessité pour les parties impliquées de respecter les décisions rendues par les instances judiciaires. L’affaire pourrait maintenant prendre une nouvelle tournure, ouvrir la voie à d’autres développements juridiques, ou simplement marquer la conclusion d’un chapitre important dans le parcours judiciaire de cette affaire.

Ndella Madior Diouf en garde à vue : Accusations de vol de Bébé et maltraitance

Dans une tournure dramatique d’événements, Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé, se trouve actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Dakar. Des sources de Seneweb rapportent que la fille de Madior Diouf est poursuivie pour vol de bébé, maltraitance, et d’autres charges graves.

Les circonstances de cette affaire remontent à une situation des plus tragiques. Une femme, enceinte de son amant, s’est retrouvée dans l’incapacité de faire reconnaître la paternité de son bébé après l’accouchement. Elle a alors confié son nourrisson à Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé, selon les mêmes sources.

Plus tard, lorsque la mère biologique a tenté de récupérer son enfant, Ndella Madior Diouf aurait exigé le paiement de frais préalables pour la restitution du bébé. Cette situation a généré un différend sérieux entre la propriétaire de l’orphelinat et la mère légitime, conduisant à des accusations de vol de bébé et de maltraitance.

La fille de Madior Diouf avait déjà été entendue récemment par la brigade des mœurs, suite à une plainte déposée par la mère de l’enfant. Cependant, dans le cadre de la même procédure, Ndella Madior Diouf aurait fait défaut à une convocation fixée le jeudi à 10h par la brigade des mœurs de la sûreté urbaine. Cela a incité les autorités à intervenir directement chez elle pour la placer en garde à vue.

Les enquêteurs devraient poursuivre leur travail dans les prochains jours, et Ndella Madior Diouf pourrait être déférée devant les autorités judiciaires ce vendredi ou lundi prochain. Cette affaire suscite l’indignation dans la société sénégalaise, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie pour faire la lumière sur ces allégations graves de vol de bébé et de maltraitance au sein de l’orphelinat Keur Yeurmandé.

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