Incendie au ministère de la Culture en Guinée : Maîtrisé par les sapeurs-pompiers, les dégâts matériels importants

Un incendie s’est déclaré au ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat en Guinée ce lundi 6 mai 2024, touchant cinq bureaux, dont celui du ministre Moussa Moïse Sylla et du directeur administratif et financier (DAF), selon plusieurs médias du pays.

Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux et ont réussi à maîtriser le feu, ce qui a suscité un sentiment de soulagement chez les autorités du ministère.

La cause de l’incendie reste inconnue pour le moment. Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, a déclaré à Guinéematin : “J’avais un responsable de mon département qui travaillait dans mon bureau qui m’a alerté. Tout de suite, j’ai appelé le ministère de la Sécurité et de la Protection civile qui a diligenté l’équipe des sapeurs-pompiers sur place. Je profite pour saluer la promptitude avec laquelle l’équipe s’est rendue sur les lieux et le professionnalisme qui a caractérisé le travail qu’ils ont abattu ici.”

Malgré les dégâts matériels importants causés par l’incendie, le ministre reste convaincu que cela n’entravera pas le travail en cours dans son ministère.

À l’heure actuelle, les autorités compétentes poursuivent leurs enquêtes pour déterminer la cause exacte de cet incident.

Kaffrine : Macky Sall donne des instructions aux responsables de Bby lors d’un appel téléphonique

Lors d’une réunion des hauts responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Kaffrine, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’un échange téléphonique avec les participants. Abdoulaye Seydou Sow a alors placé son téléphone en mode haut-parleur pour permettre à l’ensemble des participants d’entendre le message du leader de l’APR.

Dans cet appel, Macky Sall a exhorté tous les leaders, militants et sympathisants de Bby à œuvrer dans l’unité et à analyser les raisons de leur défaite lors de la dernière élection présidentielle. Il leur a également demandé de se rendre auprès des populations afin de promouvoir son bilan positif à travers tout le pays.

Le président Sall a souligné l’importance de ne pas laisser tomber tout ce qui a été accompli pendant son mandat présidentiel. Malgré son absence du Sénégal, il a affirmé qu’il continuait à penser à eux et les a encouragés à rester unis et mobilisés.

Parmi les participants à cette réunion figuraient le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi qu’Abdoulaye Wilane et d’autres responsables de Bby.

Vidéo – Intégralité du combat : ThiesEumeu Séne Dornako , takk ko daanko daan bou leer Nagn « sa Thies Danou »

Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

Première réunion du bureau politique du PASTEF : Un nouveau chapitre s’ouvre

Dakar, Sénégal – Après une interruption de plus d’un an due à des circonstances indépendantes de notre volonté, nous avons eu l’honneur de présider la première réunion du Bureau politique de notre parti, PASTEF. Cette rencontre marque un tournant décisif dans notre parcours, renforcé par l’élection de notre frère, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la présidence de la République du Sénégal.

Nous exprimons notre gratitude envers le peuple sénégalais pour son soutien indéfectible et nous nous engageons à poursuivre notre lutte pour la souveraineté, la bonne gouvernance et une redistribution juste et équitable des richesses de notre pays. PASTEF est prêt à être le fer de lance de cette nouvelle ère pour notre nation.

Afin de dynamiser notre action politique, nous allons procéder à une réorganisation, une restructuration et une revitalisation de notre parti. Nous envisageons également la tenue de notre premier Congrès dans les prochains mois, événement qui constituera une étape clé dans la consolidation de notre mouvement.

En parallèle, PASTEF va affirmer sa position panafricaniste et souverainiste en renforçant ses liens politiques tant au niveau africain que sous-régional. Une tournée est prévue, débutant par des visites en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sur invitation de nos partenaires.

Nous comptons également élargir nos partenariats à l’échelle internationale. Dans ce cadre, nous accueillerons à Dakar une délégation des Insoumis français, menée par Jean-Luc Mélenchon, du 14 au 18 mai 2024. Cette visite témoigne de notre volonté d’ouvrir le dialogue et de renforcer les alliances à travers le monde.

En mémoire de nos disparus, en soutien à nos détenus et blessés, et en reconnaissance des sacrifices de chacun, nous réitérons notre engagement indéfectible envers le peuple sénégalais et l’Afrique tout entière.

Nous sommes résolus à vaincre et à réussir dans cette noble mission. Le chemin est long, mais notre détermination est inébranlable. Ensemble, pour un Sénégal de paix, uni et prospère, nous vaincrons!

Nous vaincrons !

Disparition de jeunes migrants de Fass Kane : Un village en deuil

Le village de Fass Kane, dans le département de Guinguineo, est plongé dans une profonde tristesse suite à la disparition de plusieurs jeunes, tous originaires de cette petite localité, qui ont tenté la périlleuse aventure de l’émigration clandestine. Depuis plusieurs semaines, ces jeunes hommes sont portés disparus, laissant derrière eux des familles dévastées et une communauté en état de choc.

Les funérailles symboliques sont prévues ce lundi, un acte de deuil collectif pour un village qui espérait des nouvelles plus réconfortantes. Les détails entourant leur tentative de traversée restent flous, mais le désespoir et la douleur sont palpables dans chaque maison du village.

Ce drame met une fois de plus en lumière la crise persistante de l’émigration clandestine au Sénégal. Malgré les risques connus, de nombreux jeunes continuent de risquer leurs vies, poussés par le manque d’opportunités économiques et la promesse d’une vie meilleure ailleurs. La traversée dangereuse à travers des routes migratoires notoirement mortelles a déjà coûté la vie à des milliers de jeunes Africains.

Les familles des disparus appellent l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes et urgentes pour endiguer ce fléau. Elles demandent non seulement une intervention pour sécuriser les frontières et lutter contre les réseaux de passeurs mais aussi un engagement plus profond pour améliorer les conditions de vie dans les régions les plus touchées par l’émigration.

L’heure est à la responsabilisation et à l’action. Il est crucial que le gouvernement intensifie ses efforts pour offrir des alternatives viables aux jeunes, en créant des opportunités d’emploi et en investissant dans l’éducation et le développement local. Seule une approche holistique et bien coordonnée pourra garantir que les jeunes de Fass Kane et d’ailleurs au Sénégal trouvent un avenir prometteur dans leur propre pays.

Alors que Fass Kane se prépare à dire adieu à ses fils dans le chagrin et l’incertitude, la communauté internationale est également interpellée. La crise de l’émigration ne peut être résolue par un pays seul; elle requiert une collaboration transnationale pour s’attaquer aux racines profondes du problème et pour sécuriser des parcours migratoires plus sûrs et régulés. La mémoire de ces jeunes, et l’espoir d’un avenir sans péril pour les suivants, dépendent de l’action immédiate et soutenue de tous.

Guindor / Keur Socé : Appel à la réhabilitation de la route et à la construction d’une structure sanitaire

À quelques mois de la saison des pluies, les habitants du Guindor, dans la commune de Keur Socé du département de Kaolack, font face à une situation critique en raison du manque d’une route praticable dans la région.

Le village souffre grandement de l’état de dégradation de la route, ce qui rend les déplacements vers d’autres villages ou le marché hebdomadaire de Keur Socé extrêmement difficiles, voire impossibles par temps de pluie. Daouda Fall, porte-parole des habitants, a exprimé les difficultés rencontrées par la population, notamment pour le transport des marchandises. En tant que village agricole, Guindor cultive une variété de produits tels que l’arachide, le mil, le maïs et le niébé, mais l’absence d’une route praticable entrave l’écoulement de ces produits vers les marchés voisins.

En plus de la nécessité de réhabiliter la route, les habitants réclament également la construction d’une structure sanitaire dans la région. Actuellement, les malades doivent être transportés jusqu’à Keur Socé faute de structure médicale sur place, ce qui pose un problème majeur en cas d’urgence médicale.

Les habitants de Guindor appellent donc l’État du Sénégal à prendre en compte leurs difficultés en incluant le village dans les programmes de développement communautaire tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) ou le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA). Ils soulignent que cette situation, en plus d’être injuste, entrave le développement du village et affecte négativement la vie de ses environ 500 habitants.

Fin de cumul de fonctions : Birame Soulèye Diop démissionne de son poste de maire de Thiès Nord

Dans la foulée de la décision prise par le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre Birame Soulèye Diop a également annoncé sa démission de son poste de maire de Thiès Nord. Cette démission vient marquer la fin du cumul de fonctions pour les ministres et députés concernés par la mesure, dans le cadre des dispositions visant à mettre fin à cette pratique.

Actuellement en charge du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop rejoint ainsi la liste des ministres ayant choisi de se conformer à cette directive. Cette décision intervient dans le cadre d’une volonté affichée du gouvernement de mettre fin au cumul de fonctions, considéré comme incompatible avec les responsabilités ministérielles.

La démission de Birame Soulèye Diop souligne l’importance accordée par les autorités sénégalaises à la séparation des pouvoirs et à la mise en place d’une gouvernance transparente et éthique. Elle témoigne également de l’engagement du gouvernement à respecter les règles et les normes en matière de gouvernance et d’administration publique.

Cette décision pourrait également avoir des implications sur la scène politique locale, en ouvrant la voie à de nouveaux développements et à de possibles changements au sein de la gouvernance locale à Thiès Nord.

Arrestation d’un magistrat bissau-guinéen à Lisbonne : Réactions du président Umaro Embalo

L’arrestation du magistrat bissau-guinéen Eduardo Mancanha à Lisbonne, au Portugal, le 21 avril dernier, a suscité une onde de choc au sein de la classe politique et judiciaire en Guinée-Bissau. Le président Umaro Embalo, confronté à cette affaire délicate, s’est exprimé devant la presse pour livrer ses réflexions et sentiments concernant cet événement inattendu.

Alors qu’il s’adressait à la presse il y a quelques jours, le président Embalo, âgé de 52 ans, a regretté cet incident fâcheux et a exprimé sa déception face à la situation. Il a souligné l’importance de préserver l’intégrité et l’impartialité du système judiciaire, insistant sur le fait que ceux qui sont chargés de rendre la justice doivent éviter de tomber dans de tels pièges.

La réaction du président bissau-guinéen fait suite à la déclaration du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire du ministère public, qui a décidé de suspendre M. Mancanha de ses fonctions et d’ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre. Cette décision vise à garantir la transparence et l’intégrité du processus judiciaire dans un contexte marqué par des accusations de corruption et de partialité au sein du système judiciaire bissau-guinéen.

L’arrestation de M. Mancanha a suscité une vive réaction à Bissau, mettant en lumière les défis auxquels est confrontée la justice dans le pays. Le président Embalo a tenté de relativiser l’affaire en soulignant que de nombreux pays à travers le monde ont été confrontés à des situations similaires impliquant des magistrats.

Néanmoins, il a exprimé sa préoccupation quant à l’image de la Guinée-Bissau dans cette affaire, soulignant l’importance de protéger la réputation et l’intégrité du pays sur la scène internationale. Il a également rappelé l’incident récent de l’interception d’un bateau transportant de la drogue dans un pays voisin, soulignant les défis auxquels sont confrontés les pays de la région en matière de lutte contre le crime organisé et la corruption.

Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de renforcer les institutions judiciaires en Guinée-Bissau et de garantir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire pour préserver l’état de droit et restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

Grève / Collectivités territoriales : l’intersyndicale décrète encore cinq (5) jours

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal poursuit son plan d’action.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, les syndicalistes annoncent une grève de cinq (5) jours. ” L’intersyndicale reconduit son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lundi 06, mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 et vendredi 10 mai ” lit-on dans la note .

D’ailleurs, une ”  marche nationale est prévue prochainement et la date retenue vous sera communiquée ultérieurement ” ajoute le communiqué

Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Le faux Lieutenant de Gendarmerie arrêté

Au cœur des Parcelles – Assainies, un quartier de Dakar, un individu s’est illustré par une supercherie aussi audacieuse que dangereuse. A. S., électricien en bâtiment de profession, a osé se faire passer pour un officier de la gendarmerie, semant l’illusion et l’escroquerie sur son chemin. Son arrestation révèle un réseau d’escroquerie sophistiqué, impliquant des tentatives d’influence sur des affaires judiciaires moyennant finances.

Les enquêteurs du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles – Assainies ont découvert un vaste éventail de manigances orchestrées par cet individu. A. S. utilisait son statut présumé de lieutenant de gendarmerie pour infiltrer les commissariats et brigades, s’immisçant dans les affaires judiciaires en cours. Son modus operandi était simple mais efficace : il promettait aux plaignants ou aux mis en cause une issue favorable à leur dossier moyennant paiement.

L’un de ses exploits a été de soutirer la somme de 500 000 F CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui cherchait à faire disparaître une affaire judiciaire en suspens. Mais ce n’était là qu’un exemple parmi d’autres. A. S. s’est également immiscé dans une affaire d’escroquerie au voyage, où il a tenté d’influencer le cours de l’enquête contre un émigré basé en Turquie, en sollicitant des pots-de-vin pour faire disparaître son nom des registres judiciaires.

Cependant, la chance a tourné lorsque des preuves accablantes sont parvenues aux oreilles des forces de l’ordre. Des enregistrements vocaux compromettants ont été transmis, mettant en lumière les manigances de l’imposteur. Sans tarder, les autorités sont intervenues et ont arrêté A. S. à Diamalaye.

Interrogé sur ses agissements, l’électricien en bâtiment a rapidement avoué sa supercherie. Il a reconnu qu’il n’était ni gendarme ni policier, confirmant ainsi les soupçons des enquêteurs.

Au terme de l’enquête, A. S. a été déféré pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Son arrestation marque une victoire dans la lutte contre la criminalité et rappelle l’importance de la vigilance face aux escrocs sans scrupules.

Cette affaire souligne également la nécessité d’une coordination efficace entre les forces de l’ordre et les citoyens pour démasquer les imposteurs et préserver la sécurité de tous.

Tragédie à Kaolack : Un véhicule de la gendarmerie impliqué dans un accident mortel

Un dramatique accident de la route s’est produit sur la RN1 à Kaolack, impliquant un pick-up de la gendarmerie et une moto Jakarta. L’incident, survenu dans des circonstances marquées par un excès de vitesse du véhicule de la gendarmerie, a tragiquement coûté la vie à un individu et laissé un autre dans un état critique.

Selon les témoins, le pick-up de la gendarmerie tentait de manœuvrer pour se positionner en deuxième place lorsqu’il a percuté la moto qui arrivait en sens inverse. L’impact a été d’une telle violence que le passager de la moto a été tué sur le coup, tandis que le conducteur a subi de graves blessures.

Les secours, rapidement arrivés sur les lieux, ont transporté le corps sans vie à la morgue de l’hôpital EL Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, tandis que le blessé grave a été admis aux urgences du même hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Cet accident soulève des questions sur la sécurité routière et le respect des règles de conduite par les véhicules d’urgence, en particulier dans des zones à forte circulation comme la RN1. La communauté de Kaolack est en émoi face à cette tragédie qui vient rappeler l’importance cruciale du respect strict des limitations de vitesse et des règles de priorité sur les routes.

Kaolack : Les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër

Depuis sa création en 2017, l’école franco-arabe publique de Ngane Saër, dans la commune de [insérer le nom de la commune], peine à offrir des conditions d’apprentissage décentes à ses élèves. Malgré les efforts des populations locales pour fournir une éducation de qualité, l’établissement est toujours en abri provisoire, confronté à des défis majeurs qui compromettent le bien-être et l’éducation des enfants.

L’initiative de créer cette école avait pour objectif de permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales, sans avoir à parcourir de longues distances aller-retour. Cependant, le rêve d’une éducation de qualité reste entravé par l’état délabré des installations de l’école, comprenant six classes et une pour la maternelle.
Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion, exprime avec amertume la réalité quotidienne de l’école : “Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés.”
L’éducation est un pilier essentiel du développement économique, social et culturel de toute société. Elle offre aux individus la possibilité d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer positivement à leur communauté. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel, qui doit être accessible à tous les enfants sans discrimination.
Malheureusement, la réalité à Ngane Saër témoigne d’une situation inacceptable où les élèves sont privés des conditions élémentaires pour apprendre et s’épanouir. Les abris provisoires et le manque d’infrastructures de base tels que l’eau et l’électricité compromettent sérieusement la qualité de l’éducation dispensée dans cette école.
Face à cette situation préoccupante, nous lançons un appel pressant aux autorités étatiques et territoriales pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’améliorer les conditions de l’école franco-arabe de Ngane Saër. Les enfants méritent un environnement éducatif sûr, sain et propice à leur épanouissement. Il est impératif que des solutions concrètes soient trouvées pour mettre fin à cette situation de précarité et garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité.
En tant que membres de la communauté et défenseurs de l’éducation, nous restons déterminés à œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de l’école de Ngane Saër et à veiller à ce que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation équitable et inclusive, conforme à leurs droits fondamentaux.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Appel à l’Aide : Djilor en quête de Solutions à son enclavement et son manque d’électricité

Les huit villages de la commune de Djilor, située dans le département de Foundiougne, traversent une période particulièrement difficile en raison de l’enclavement persistant et du manque criant d’électricité. Cette situation préoccupante affecte profondément la vie quotidienne des habitants de ces villages, notamment Keur Bodji, Keur Pathé, Kamatane, Gary Secco, entre autres, qui continuent de souffrir de l’absence d’accès au réseau électrique, à l’exception de Kamatane et Keur Gary.

Mouhamed Moussa Diallo, porte-parole des habitants, a exprimé la frustration et le désarroi de la communauté face à cette situation désespérante. “Nous avons décidé de prendre les devants pour mettre un terme à cette situation lancinante qui prend des proportions de plus en plus alarmantes”, a-t-il déclaré lors d’une réunion communautaire tenue récemment.
Malgré les multiples démarches et appels lancés aux autorités compétentes, aucune action concrète n’a été entreprise pour remédier à cette situation préoccupante. Les habitants ont sollicité à maintes reprises l’intervention du directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye, afin qu’il se saisisse de ce dossier urgent, mais leurs demandes sont restées lettre morte.
L’isolement des autres localités, telles que Sinthiou Demba, Keur Daouda, Keur Mbodji et Keur Daouda, est particulièrement problématique pendant la saison des pluies, où les routes deviennent impraticables et les habitants se retrouvent coupés du reste du monde. Cette situation rend également l’accès aux services essentiels, tels que les soins de santé et l’éducation, extrêmement difficile, affectant ainsi la qualité de vie des habitants de Djilor.
En plus du manque d’électrification, les habitants pointent du doigt la mauvaise gestion du maire de la commune de Djilor Saloum, Lansana Sano, qui, selon eux, n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie dans la région depuis son arrivée. Malgré les promesses électorales et les engagements pris, les habitants constatent avec amertume l’absence de réalisations tangibles pour répondre à leurs besoins fondamentaux.
Dans ce contexte difficile, les habitants adressent un appel pressant au président Diomaye Faye pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les populations de la commune de Djilor Saloum, à l’instar des autres régions du pays. Mouhamed Moussa Diallo a souligné ces préoccupations lors d’une cérémonie religieuse, appelant à une action urgente pour soulager la souffrance des habitants de Djilor.
Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, les habitants de Djilor restent déterminés à faire entendre leur voix et à lutter pour un avenir meilleur pour leur communauté. Ils appellent à une action concertée des autorités locales et nationales pour mettre fin à l’enclavement et au manque d’électricité, et ils espèrent que leurs appels ne resteront pas lettre morte, mais qu’ils conduiront à des solutions concrètes pour améliorer leur qualité de vie et garantir leur bien-être futur.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Arrestation à Bantako ( Kedougou )pour trafic de drogue : 300 kg de chanvre indien saisis

Dans le cadre d’une opération menée par la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, à Tomboronkoto dans la région de Kédougou, un homme de plus de cinquante ans a été arrêté avec 300 kg de chanvre indien. La drogue était astucieusement dissimulée sous un matelas dans sa résidence au village de Bantako.

L’intervention a eu lieu suite à une dénonciation anonyme qui a alerté les autorités locales sur les activités suspectes de l’individu, identifié uniquement par ses initiales M. D. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont découvert la quantité significative de drogue, ce qui a mené à l’arrestation immédiate du suspect.

Devant les enquêteurs, M. D. a reconnu la possession et l’intention de vendre le chanvre indien. Après avoir passé deux jours en garde à vue, il a été déféré au parquet ce vendredi, faisant face à des accusations de trafic et vente de substances illicites.

Cette saisie marque un coup significatif porté au commerce illicite de drogues dans la région, soulignant l’efficacité des opérations basées sur les renseignements et la collaboration communautaire pour combattre le fléau du narcotrafic. Les autorités continuent d’encourager les citoyens à signaler toute activité suspecte afin de maintenir la sécurité et l’ordre public.

Transition à la tête de Dakar Dem Dikk : Ousmane Sylla passe le flambeau à Assane Mbengue

Ousmane Sylla, maire de Kédougou et jusqu’alors directeur général de Dakar Dem Dikk, a été remplacé par M. Assane Mbengue, suite à une décision prise lors du conseil des ministres du jeudi 2 mai 2024. Assane Mbengue, connu pour son rôle de responsable politique du Pastef à Yoff, prend désormais les rênes de cette entreprise de transport public clé.

Dans ses mots d’adieu, M. Sylla a exprimé une profonde gratitude envers la population sénégalaise, en particulier celle de Kédougou, ainsi qu’envers les collaborateurs et salariés de Dakar Dem Dikk pour leur confiance et soutien durant son mandat. Il a également adressé des remerciements spéciaux au Président Macky SALL pour sa confiance.

Avec un esprit de grandeur, M. Sylla a déclaré : « Les hommes passent et les institutions demeurent. » Il a félicité son successeur en lui souhaitant plein succès dans sa mission de continuer à servir le public avec dévouement et intégrité. « Je félicite mon successeur et lui souhaite plein succès dans sa nouvelle mission de service public d’intérêt général. Ensemble pour un Sénégal de paix, uni et prospère ! » a-t-il ajouté en conclusion.

Cette transition intervient à un moment où Dakar Dem Dikk cherche à renforcer sa capacité à répondre efficacement aux besoins croissants en transport public dans la capitale sénégalaise et au-delà. Avec cette nouvelle direction, l’entreprise s’attend à poursuivre son développement et à améliorer ses services pour le bénéfice de tous les Sénégalais.

Réforme Sociale au Sénégal : Revue majeure des programmes d’Aide et de Solidarité

Dans une démarche visant à renforcer la justice sociale et à accélérer le développement des programmes sociaux au Sénégal, le Chef de l’État a récemment initié une série de mesures ambitieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une revue systématique des programmes et projets sociaux, sous la coordination du Premier Ministre, afin de les actualiser et de les redéployer de manière sectorielle et territoriale.

Le Ministre de la Famille et des Solidarités a été chargé de superviser cette revue, qui vise à identifier les lacunes et les opportunités dans les programmes sociaux existants. L’objectif est d’adapter ces programmes aux besoins actuels de la population et de renforcer leur efficacité dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Dans ce contexte, le Président a souligné l’importance cruciale de l’actualisation du Registre National Unique (RNU) avant le 30 juin 2024. Le RNU, qui recense les ménages vulnérables et les bénéficiaires des programmes sociaux, constitue une base de données essentielle pour garantir une distribution équitable des ressources et des services sociaux.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de revoir les critères d’éligibilité et les listes des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale. Cette mesure vise à garantir que les aides sociales parviennent aux personnes et aux familles qui en ont le plus besoin, tout en assurant une gestion efficace et transparente des ressources publiques.

Cette démarche démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir l’inclusion sociale et à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables. En modernisant et en réformant les programmes sociaux, le Président cherche à consolider les progrès réalisés dans le domaine de la justice sociale et à garantir un développement équitable et durable pour tous les citoyens sénégalais.

Évaluation cruciale : Le Président ordonne un audit de Dakar Dem Dikk et des préparatifs du BRT

Dans un effort visant à moderniser et à améliorer le secteur des transports publics au Sénégal, le Président de la République a récemment initié une série de mesures audacieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une évaluation complète du système de gestion des sociétés publiques de transport, notamment de la société Dakar Dem Dikk, une entreprise clé dans le paysage des transports sénégalais.

L’audit, qui sera réalisé prochainement, portera sur divers aspects, notamment les activités opérationnelles, la gestion des parcs de bus, les ressources humaines, le modèle économique et la gouvernance globale de Dakar Dem Dikk. Cette évaluation vise à identifier les défis et les lacunes existants dans le fonctionnement de l’entreprise, et à proposer des solutions efficaces pour renforcer son rôle dans le développement du secteur des transports.

En parallèle, le Président a également demandé un rapport détaillé sur le lancement du projet Bus Rapid Transit (BRT), une initiative majeure visant à améliorer l’efficacité et la qualité du transport public au Sénégal. Ce rapport examinera les progrès réalisés dans la mise en œuvre du BRT, ainsi que les modalités d’exploitation et de gestion du système. L’objectif est d’assurer une utilisation optimale des ressources et de garantir la réussite de ce projet ambitieux.

Dans le cadre d’une vision plus large visant à transformer le secteur des transports, le Président a annoncé son intention d’organiser des États généraux des Transports publics avant la fin de juillet 2024. Ces assises réuniront l’ensemble des acteurs du secteur pour discuter des défis et des opportunités, et élaborer des stratégies visant à moderniser et à améliorer le système de transports publics dans son ensemble.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir le développement économique et social du pays à travers des réformes structurelles dans des domaines clés tels que les transports. En mettant l’accent sur l’efficacité opérationnelle, la transparence et la participation de toutes les parties prenantes, le Président cherche à créer un environnement propice à l’essor du secteur des transports et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

Fin de la grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Un soulagement pour les populations

La direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor et le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) ont conclu un accord, mettant ainsi fin à une période de tension marquée par un sit-in organisé pour protester contre la gestion de l’établissement. Cette issue positive a été saluée lors d’une conférence de presse tenue par Pascal Faye, chargé de communication de l’hôpital.

Les négociations, supervisées par le gouverneur de région Mor Talla Tine, ont permis de parvenir à un consensus entre la direction et les syndicalistes. Cette résolution pacifique témoigne de la volonté des deux parties de privilégier le dialogue pour résoudre les différends et garantir le bon fonctionnement de l’établissement de santé.

La levée du mot d’ordre de grève par les partenaires sociaux du SYNTRAS et leur centrale, la CNTS, est saluée comme une décision bénéfique pour les populations, qui dépendent des services essentiels fournis par le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor. Cette issue démontre également l’importance du dialogue social dans la résolution des conflits au sein des institutions publiques.

L’établissement se tourne désormais vers l’avenir, avec l’engagement de toutes les parties prenantes à œuvrer ensemble pour garantir des soins de qualité et une gestion transparente de l’hôpital. Cette résolution exemplaire illustre la capacité des acteurs locaux à surmonter les divergences et à travailler ensemble dans l’intérêt supérieur de la communauté.

Cette nouvelle encourageante offre une perspective de stabilité et de progrès pour le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor, renforçant ainsi sa capacité à répondre aux besoins de santé de la population dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Kaolack : les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër.

L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
“Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés “, a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires  a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.

Découvrez le portrait officiel du Président dela république Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le portrait officiel du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a pris ses fonctions le 2 avril 2024, a été récemment dévoilé, marquant un nouveau chapitre dans la représentation présidentielle du Sénégal. Le Ministre secrétaire général de la présidence de la République, Samba Ba, a officiellement présenté la photographie qui sera exposée dans toutes les institutions gouvernementales et diplomatiques sénégalaises à travers le monde.

Le portrait montre le Président Faye en buste, revêtu d’un costume sombre et d’une cravate bleue, un choix qui reflète à la fois le sérieux et la solennité de sa charge. Fixant directement l’objectif, son regard semble transmettre détermination et confiance, éléments clés de son image de leader. À ses côtés, le drapeau national du Sénégal avec ses couleurs vibrantes vert, jaune et rouge, ajoute une dimension patriotique à l’image, rappelant son engagement envers la nation sénégalaise.
Ce portrait ne se limite pas à une simple photographie; il incarne l’officialisation de l’image du président et servira de représentation visuelle de son mandat au sein de toutes les représentations officielles du Sénégal, y compris les ambassades et consulats à l’étranger. Cela illustre l’importance de la présence visuelle du chef d’État dans les espaces gouvernementaux, renforçant son rôle en tant que figure de l’autorité nationale.
La révélation de ce portrait est plus qu’une formalité administrative; elle est un symbole fort de la nouvelle administration et de ses aspirations. En choisissant des éléments visuels simples mais puissants, le portrait met en avant les qualités du président Faye tout en soulignant son engagement envers les valeurs de la République.
En exposant ce portrait dans des lieux clés tant au niveau national qu’international, le gouvernement sénégalais renforce l’image de leur leader actuel et offre un point de ralliement visuel pour l’unité nationale. Ce geste est également un rappel de la continuité de l’État et du respect des traditions républicaines.
La distribution de ce portrait par Samba Ba, sous l’autorité directe de la présidence, assure que l’image du président Faye sera présente et respectée dans les sphères officielles, reflétant la dignité et le respect que commande la fonction présidentielle.

Présidence de la République : Ousseynou Ly nommé Ministre-conseiller, responsable de la Com Digitale

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye vient de nommer Ousseynou Ly, figure influente du parti Pastef dans la commune de Médina, au poste de ministre-Conseiller, porte-parole de la Présidence, et responsable de la Cellule Digitale. Connu sous le pseudonyme CitizenLY, Ousseynou Ly s’est rapidement distingué par sa maîtrise des outils de communication numérique, notamment sur Twitter, où il joue un rôle actif dans la promotion des initiatives de son parti.

Sa nomination survient après une période de forte visibilité médiatique, où il s’est fait remarquer notamment lors de la campagne électorale pour ses compétences en communication. Sa prestation a été particulièrement appréciée lorsqu’il a défendu avec brio le premier discours du chef de l’État du 3 avril dernier sur la chaîne nationale RTS, consolidant ainsi sa réputation de communicateur efficace.

Cette nomination semble traduire la volonté du Président Faye de s’entourer de compétences avérées dans le domaine numérique et de la communication, éléments clés dans la stratégie de communication moderne d’un gouvernement. Avec cette responsabilité, Ousseynou Ly aura la tâche de non seulement porter la parole présidentielle mais également de superviser la stratégie digitale de la présidence, un rôle crucial dans un contexte où les médias sociaux et les plateformes numériques jouent un rôle de plus en plus central dans la politique et la gouvernance.

Cette nomination est aussi perçue comme un signe de reconnaissance du rôle crucial que la jeunesse et les nouvelles technologies de l’information ont joué dans l’ascension du président Faye, soulignant l’importance de ces vecteurs dans la politique contemporaine sénégalaise.

Triomphe Éclair : Franc bat Bombardier en seulement 25 secondes à l’Arène Nationale

Lors d’un combat très attendu à l’Arène nationale, Franc a tenu sa promesse de dominer Bombardier, le célèbre lutteur de Mbour, en un temps record. Le pensionnaire de l’Académie Jambar Wrestling a mis fin au duel en seulement 25 secondes, confirmant ainsi sa suprématie dans le monde de la lutte sénégalaise.

Le combat, qui avait captivé l’attention des fans de lutte, a vu un Franc déterminé qui n’a laissé aucune chance à son adversaire. Bombardier, surnommé le B52, n’a pas pu résister à la force et à la technique de Franc, finissant par “mordre la poussière” face à la puissance du Parcellois.

Cette victoire marque la 13ème consécutive pour Franc, qui reste invaincu et continue de renforcer sa réputation comme l’un des lutteurs les plus redoutables de sa génération. Son parcours sans faute dans l’arène illustre non seulement sa capacité physique exceptionnelle mais aussi une préparation stratégique impeccable.

Les spectateurs de l’Arène nationale ont été témoins d’une performance impressionnante qui restera gravée dans les annales de la lutte sénégalaise. Franc, avec cette victoire expéditive, confirme son statut de force dominante dans le sport, et son avenir semble plus prometteur que jamais.

La défaite de Bombardier pose des questions sur son avenir dans la lutte, tandis que Franc continue de grimper les échelons, laissant présager d’autres grandes victoires dans les compétitions à venir. La scène de la lutte sénégalaise reste captivée par l’ascension fulgurante de ce champion qui, match après match, prouve qu’il est un adversaire formidable à ne pas sous-estimer.

Usoforal, catalyseur de développement et de paix dans la région de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, le Comité Régional de Solidarité des Femmes pour la Paix en Casamance (Usoforal) s’impose comme un acteur clé dans la promotion du développement communautaire et de la paix. Depuis sa création en 1999, Usoforal s’est dédié au renforcement du potentiel de paix, à la bonne gouvernance, au leadership féminin, à la souveraineté alimentaire, et au soutien des activités génératrices de revenus dans dix communes de la région.

Lors de la dernière assemblée générale ordinaire, Ousmane Sadin, représentant des communes bénéficiaires, a mis en lumière les efforts significatifs déployés par Usoforal pour faciliter un retour pacifique des communautés à travers diverses initiatives. Parmi celles-ci, la mise en place d’observatoires de paix et de compétences transversales pour le règlement pacifique des litiges fonciers a été cruciale. De plus, l’organisation a soutenu les populations avec des kits d’habitation, des infrastructures hydrauliques, des activités génératrices de revenus, et la construction de blocs maraîchers.

Fatou Guèye, chargée du genre chez Usoforal, a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité vis-à-vis des membres de l’organisation. Elle a expliqué que l’assemblée générale permet de faire le point sur les réalités et les défis rencontrés, et de trouver collectivement des solutions pour surmonter les obstacles.

Usoforal a également joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de près de cinq cents maisons pour les populations retournées à Boutoupa Camaracounda, en fournissant non seulement un soutien logistique mais aussi en facilitant l’accès à l’eau potable et en encourageant l’agriculture locale. Un des projets phares a été l’ECAF (Espace de Capacitation et d’Accompagnement des Femmes), un centre de ressources dédié à l’émancipation des femmes.

En plus de ces initiatives, Usoforal a mis en place une unité de production de vinaigre de mangue et des centres de formation en agro-écologie, contribuant ainsi à la revitalisation de cultures traditionnelles et au soutien des femmes dans l’industrie halieutique et agricole.

Les succès d’Usoforal ne se limitent pas au développement économique et social; ils se reflètent également dans le domaine politique. Fatou Guèye a fièrement mentionné que grâce aux formations d’Usoforal, des femmes ont pu accéder à des positions de leadership importantes, illustrant ainsi l’impact significatif de l’organisation sur l’autonomisation des femmes au niveau local.

Usoforal continue de jouer un rôle essentiel dans le développement de la région de Ziguinchor, en encourageant la paix, la stabilité, et le progrès social et économique. Les actions de l’organisation montrent qu’avec un soutien adéquat et une gouvernance engagée, il est possible de transformer les communautés et de bâtir un avenir meilleur pour tous.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

La Cour des Comptes du Sénégal publie 45 rapports suite aux directives présidentielles

Dans un élan de transparence encouragé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la Cour des Comptes du Sénégal a publié quarante-cinq rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), qui avait précédemment pris des mesures similaires en réponse aux instructions du président.

Ces rapports, désormais disponibles au public, visent à offrir une transparence accrue sur la gestion des affaires publiques et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Cependant, la publication a rencontré un obstacle technique, le site Internet de la Cour des Comptes étant actuellement hors service en raison d’un dysfonctionnement. Cela a temporairement empêché les citoyens et les intéressés d’accéder aux documents.

Les rapports de la Cour des Comptes sont cruciaux pour le contrôle de la gestion financière des institutions publiques et visent à identifier les éventuelles anomalies ou irrégularités. Leur publication est vue comme un pas important vers une gouvernance plus ouverte et responsable.

Les autorités travaillent activement à résoudre les problèmes techniques pour rendre le site à nouveau accessible, assurant que l’intégrité des données n’est pas compromise. La situation soulève des questions sur la capacité des infrastructures numériques du gouvernement à gérer un volume élevé de trafic ou de données, soulignant la nécessité d’investissements continus dans les technologies de l’information pour soutenir les efforts de transparence.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des ressources publiques, en ligne avec sa vision de renforcer l’État de droit et la démocratie au Sénégal. La publication de ces rapports est un exemple concret de cette volonté de gouvernance, même si le chemin vers une transparence totale est semé d’embûches techniques et administratives.

Incendie dans les locaux de la télévision Walfadjiri : Pas de victime mais des dégâts matériels importants

Le mardi aux alentours de 19 heures, un incendie s’est déclaré dans les locaux de la télévision Walfadjiri, située dans une localité non précisée. Selon les premières informations disponibles, le feu a ravagé le studio principal, où se déroulaient la plupart des émissions de la chaîne.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucune victime n’a été à déplorer. Les équipes présentes sur place ont rapidement réagi pour évacuer les lieux et assurer la sécurité du personnel.

Les premières constatations laissent penser qu’un court-circuit électrique pourrait être à l’origine de l’incendie. Les pompiers dépêchés sur les lieux ont pu maîtriser les flammes et limiter les dégâts, évitant ainsi une propagation plus importante du sinistre.

Cet incident souligne l’importance des mesures de prévention des incendies et de la formation du personnel aux procédures d’évacuation d’urgence. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et mettre en place les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise à l’avenir.

Koungueul : Un voleur lynché par la population et grièvement blessé à la tête.

Ce lundi matin, à Missira Wandène, les éléments de l’Élément de Surveillance et d’Interventions (ESI) de Koungueul ont été appelés à agir suite à un incident grave. Un individu, gravement blessé à la tête et au bras, a été conduit au poste de Gendarmerie de Missirha pour identification.

Selon nos sources, cet individu faisait partie d’un groupe de quatre malfaiteurs qui se sont introduits dans un enclos de moutons. Alors que ses complices ont réussi à prendre la fuite, il a été appréhendé par la population locale et violemment agressé.

L’ESI est intervenu pour le secourir et le conduire au poste de Gendarmerie, où il a été identifié comme étant un berger de 42 ans, résidant à Ndioundia (Birkilane), marié à deux femmes et père de neuf enfants.

Cet incident souligne la tension et les risques auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière de sécurité. Il met également en lumière la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour assurer la sécurité des citoyens et garantir le respect de la loi.

ENQUÊTE OUVERTE SUR LA CRISE: EL MALICK NDIAYE DÉBARQUE “EN COLOMBO” À DDD

Le récent mouvement de grève orchestré par les travailleurs de la société nationale de transport urbain et interurbain, Dakar Dem Dikk (DDD), a secoué le secteur des transports au Sénégal. Accusant leur directeur général, Ousmane Sylla, de favoritisme dans les promotions du personnel, les travailleurs ont immobilisé l’ensemble des bus de la compagnie, entraînant une perturbation significative des services.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a pris la situation en main et s’est rendu au siège de DDD pour évaluer la crise. Après avoir entendu les plaintes des travailleurs, il a promis d’ouvrir une enquête approfondie pour démêler les causes profondes de la grève et déterminer les problèmes soulevés.
Le directeur général de DDD, Ousmane Sylla, a réfuté les accusations de partialité dans les promotions, invoquant les défis inhérents à la gestion des ressources humaines. Il a également annoncé qu’avant chaque nomination, des tests sont organisés au préalable ; des mesures visant à évaluer les compétences des nouveaux promus, dans un effort d’impartialité au sein de l’entreprise.
Le ministre de tutelle, de son côté, a tenté de calmer les travailleurs en soulignant que les problèmes soulevés chez DDD ne sont pas un cas isolé, mais plutôt répandus dans plusieurs secteurs publics et parapublics. Il s’est engagé à résoudre les problèmes spécifiques rencontrés par DDD et a exhorté les travailleurs à reprendre leurs activités pour éviter de perturber davantage les citoyens.
Un geste qui a, pour le moment, suffit à calmer les ardeurs qui prenaient des proportions incontrôlables la situation avec le récent acte de vandalisme. En effet, tel le relatait l’édition du Dakarois Quotidien de ce lundi, dix (10) bus de la compagnie ont été gravement endommagés au dépôt de Ouakam, dimanche dernier.
La direction de DDD a fermement condamné ces actes de sabotage dans un communiqué officiel, promettant d’ouvrir une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actes répréhensibles.
L’engagement du ministre à résoudre ces problèmes est un premier pas garantissant la continuité des services essentiels de transport pour les citoyens qui ont beaucoup souffert de ce mouvement d’humeur.

LEDAKAROIS

Atelier de lancement du projet Agri-accelerateur 2.0 : 40 projet d’investissement octroient aux jeunes donc 40% pour les jeunes femmes…

Dans une initiative conjointe entre la FAO au Sénégal et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le projet Agri-accelerateur 2.0 a été officiellement lancé ce 29 avril 2024 à Dakar. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Novotel, a vu la participation de divers ministères, d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que de nombreux jeunes entrepreneurs.

Le projet Agri-accelerateur 2.0 vise à appuyer l’autonomisation des jeunes entrepreneurs agricoles, en les aidant à développer des projets d’investissement responsable. Cela inclut une attention particulière pour les jeunes femmes, qui représentent 40% des bénéficiaires du programme. Au total, 40 projets bénéficieront de cet appui, dans le cadre d’un effort plus large pour stimuler le développement durable au Sénégal.

Les crises récentes, telles que la COVID-19 et le conflit Russie-Ukraine, ont mis en évidence les défis du système alimentaire, augmentant l’insécurité alimentaire et affectant l’économie. L’Agri-accelerateur 2.0 entend renforcer et mettre à l’échelle des projets d’investissement responsables qui répondent à ces défis, en ciblant spécifiquement les petites et moyennes entreprises agricoles.

L’atelier a introduit les participants à l’approche de l’investissement agricole responsable (IRA) qui sera adoptée par l’agri-accélérateur 2.0. Le programme prévoit des sessions de renforcement des capacités, un accompagnement en mode coaching et des incitations matérielles pour les projets les plus prometteurs. De plus, le projet comprendra la formation de 50 accompagnateurs et conseillers en entrepreneuriat pour assurer un suivi efficace et personnalisé.

L’événement a bénéficié du soutien de l’ambassade de France et de l’Allemagne, reflétant l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le soutien à l’entrepreneuriat jeunesse. Le projet est également en ligne avec les priorités nationales du Sénégal de promouvoir des secteurs à haute capacité d’exportation et d’inclusion sociale.

Le Dr. Mbaye Jean Marie Diouf de l’ADEPME et Dr. Sarr de la FAO ont tous deux souligné l’importance de ce projet pour l’avenir de l’agriculture sénégalaise et la nécessité de soutenir les jeunes entrepreneurs. Ils ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du projet à générer des impacts socio-économiques positifs, tant pour les entrepreneurs individuels que pour la communauté dans son ensemble.

L’Agri-accelerateur 2.0 s’annonce comme un catalyseur potentiel pour le renforcement de l’économie agricole au Sénégal. Il ouvre la voie à des collaborations futures qui pourraient transformer le paysage entrepreneurial du secteur agricole, en faisant des jeunes et des femmes les agents de la transformation rurale durable du Sénégal.

Tattaguine / Fatick- Autoroute A PEAGE: Une solution proposée au collectif pour la défense desintérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela- Palmarin – Djifère

Les choses bougent sur le tronçon de l’autoroute à péage Mbour – Fatick– Kaolack surtout à hauteur du village de Khondiogne où les populations dénoncent la situation qui prévale dans cette zone et qui est causée par l’ autoroute à péage . D’ailleurs, un collectif mis sur pied pour défendre leurs intérêts ( collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Palmarin- Djifère, qui semble avoir gain de cause dans leur combat réclamant un passage à niveau et un accès sur l’autoroute Mbour – Fatick– kaolack.

En effet, dans une note parvenue à la rédaction,il est mentionné qu’une réunion tripartite entre le collectif et les responsables des travaux de l’ autoroute à péage ainsi que le Sous – Préfet de l’arrondissement de Tattaguine s’ est tenue le mercredi 24 Avril 2024 sur le site , informe le document. Il ressort des discussions des pistes de solutions pour un dénouement heureux de la situation. Une bretelle allongée jouxtant l’ autoroute à péage à partir de Thiadiaye jusqu’à la route de l’ axe Ndiosmone – Palmarin – Djifère à hauteur de Médina Dokh a été proposée aux responsables du dit collectif. Le collectif a rappelé aux autorités qu’il tient toujours à ses doléances et va s’ouvrir à ses membres pour recueillir leurs avis.
Finalement le collectif a rejeté la proposition des responsables des travaux de l’ autoroute à péage en prenant quelques décisions après une analyse minutieusement de la proposition du responsable de l’Agéroute comme alternative à leur doléances. Les membres du dit collectif ne sont pas du tout satisfaits et ont décidé de maintenir leur position. Ils estiment que faire une sortie et une entrée de l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh serait plus judicieux que de faire une bretelle allongée de 6 km à partir de Thiadiaye. Toutefois, les membres du collectif ont magnifié la démarche du Sous- Préfet de l’arrondissement de Tattaguine qui a organisé cette réunion tripartite entre le collectif et le responsable des travaux de l’ autoroute à péage et lui-même , tenue le mercredi 24 Avril 2024.
Cependant, les membres du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela -Palmarin – Djifère réitèrent leur demande à savoir une entrée et une sortie sur l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh et l’élévation du canal érigé sur la piste de production que le projet considère comme un canal d’évacuation d’eau.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Crise au Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna mobilise contre sa destitution et menace de bouleverser la structure du parti à Kaolack

Dans la région de Kaolack, une tempête politique se lève au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) suite à la destitution controversée de Sérigne Momar Sokhna, ancien président de la fédération rurale de Latmingué. Sokhna, qui a été évincé de son poste à la suite de son soutien public à Amadou Ba de la coalition BBY lors des présidentielles de mars 2024, s’élève contre ce qu’il considère comme une manœuvre politique destinée à le marginaliser.

L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement face à la décision prise par le PDS, affirmant que cette action est le résultat d’un “complot politique” orchestré par ses adversaires au sein du parti qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. “C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum,” explique Sokhna lors d’une entrevue.

En réponse, Sokhna et ses fidèles alliés, les présidents des 27 sections qu’il a lui-même mises en place, prévoient de restructurer la dynamique politique du PDS dans la région. Ils ont annoncé une série de rencontres et de mobilisations destinées à renforcer leur influence et à contester les décisions prises par la direction centrale du parti. “Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles,” a-t-il déclaré.

Cette initiative de Sokhna soulève plusieurs questions sur la cohésion et l’unité au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. Des analystes politiques suggèrent que cette crise pourrait soit revitaliser une faction du PDS qui se sent négligée, soit conduire à une scission plus profonde qui pourrait affaiblir le parti dans des régions stratégiquement importantes telles que Kaolack.

L’affrontement entre Sokhna et la direction du PDS survient à un moment où le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais post-électoral. Les décisions prises dans les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si le PDS peut surmonter ses divisions internes ou si celui-ci se dirige vers une période prolongée de conflits internes qui pourraient compromettre sa capacité à se présenter comme une alternative viable au gouvernement actuel.

Dans ce climat tendu, les citoyens de Kaolack et les membres du PDS attendent de voir comment les leaders du parti géreront cette crise qui pourrait redéfinir le futur politique de la région et potentiellement du Sénégal tout entier.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Urgent: Incendie ravageur au marché Sandaga de Dakar

Un incendie s’est déclaré au marché Sandaga, l’un des plus grands et des plus fréquentés de Dakar, touchant spécifiquement le secteur connu sous le nom de Roukhou Disquettes. Les flammes, visibles de loin, ont provoqué une vive inquiétude parmi les commerçants et les passants. Les causes de l’incendie restent pour l’heure inconnues, et les efforts des services de secours sont en cours pour maîtriser le sinistre.

Kaolack / Ndiédieng : Bocar Kanta Diallo ancien maire de ndiédieng repose désormais aux cimetière de dans son village natal…

Saré Bocar a été le théâtre d’un moment émouvant ce dimanche matin, lorsque Bocar Kanta Diallo, ancien maire de la commune de Ndiédieng et ex-membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), a été inhumé dans les cimetières de son village natal, conformément à ses dernières volontés. La cérémonie d’inhumation a réuni une multitude de personnalités issues des sphères religieuse, coutumière et politique, témoignant de l’impact profond et de l’estime générale que l’homme a suscités tout au long de sa vie.

Bocar Kanta Diallo, dont le parcours de vie s’est caractérisé par un engagement sans faille pour le bien-être de sa communauté, a laissé une empreinte indélébile tant dans l’arène politique que dans les actions sociales. Babou Dieng, un agent municipal de Ndiédieng, a rendu hommage à l’engagement philanthropique de Diallo, soulignant son dévouement dans la construction de puits et le soutien aux écoles coraniques, initiatives souvent entreprises dans la discrétion, mais dont l’impact sur la communauté est incontestable.
L’engagement de Diallo envers le développement spirituel et éducatif de sa communauté était manifeste, reflétant une vie dédiée non seulement à la gestion de la cité en tant que maire, mais également à l’épanouissement de sa communauté sur le plan social et spirituel. Son décès est une grande perte pour la commune de Ndiédieng et pour tous ceux qui ont eu la chance de côtoyer un homme aussi engagé et altruiste.
Le rassemblement impressionnant de dignitaires et de citoyens lors de ses funérailles souligne l’ampleur de sa contribution et le vide qu’il laisse derrière lui. Ces témoignages, recueillis lors de l’inhumation, peignent le portrait d’un homme qui a consacré sa vie au service des autres, un héritage qui continuera à inspirer et à guider sa communauté et au-delà.
Au-delà des cercles politiques et religieux, l’histoire et l’héritage de Bocar Kanta Diallo resteront un modèle de service communautaire et de leadership, rappelant à tous l’importance de la contribution individuelle au bien collectif. Sa mémoire continuera de vivre à travers les nombreuses vies qu’il a touchées et les initiatives qu’il a mises en place pour le développement de Ndiédieng.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Projet VDN3 à Tivaouane Peul / Niague : Inquiétudes autour de 477 parcelles

Les résidents de Tivaouane Peul et Niague expriment leur préoccupation alors que le projet d’extension de la Voie de Dégagement Nord 3 (VDN3) menace leurs 477 parcelles. Les travailleurs de la poste de la région appellent à l’intervention du Président Bassirou Faye pour protéger leurs propriétés et leurs moyens de subsistance.

Crise de l’Eau à Guinguinéo: Les populations refusent de payer des factures jugées exorbitantes

À Guinguinéo, les tensions montent alors que les habitants dénoncent une hausse soudaine et significative des factures d’eau. Dans une conférence de presse organisée ce vendredi 26 avril 2024, un collectif d’usagers mécontents a exprimé son indignation face à des montants facturés qui, selon eux, atteignent des sommes injustifiables.

Boubacar Dieng, un porte-parole du collectif, a partagé l’exaspération des résidents: “À quelques jours de la Tabaski, Sen’Eau annonce des factures allant de 195 000 à 500 000 francs CFA, sans aucune justification ni distribution préalable des factures. Cela nous semble non seulement incorrect mais également irrespectueux.” Selon lui, plus de 700 foyers seraient impactés par ces augmentations, qu’il qualifie d’irrationnelles.

Les habitants de Guinguinéo se sont fermement opposés au paiement de ces factures, mettant en doute la légitimité de ces montants. “Nous refusons de payer tant que la lumière n’est pas faite sur cette situation. Nous exigeons un audit de Sen’Eau à Guinguinéo pour déterminer les responsabilités”, insiste M. Dieng. Le collectif demande également le départ immédiat du responsable de Sen’Eau dans la localité, suspecté d’être à l’origine de ces désagréments.

Cette crise survient dans un contexte où les populations de plusieurs régions du Sénégal se plaignent régulièrement de la gestion de l’eau par les autorités et les sociétés délégataires. Les accusations de mauvaise gestion et de tarification abusive sont fréquentes, exacerbant les tensions entre les usagers et les fournisseurs.

Le collectif appelle les autorités compétentes à intervenir rapidement pour résoudre cette crise, en commençant par un audit transparent et en prenant des mesures pour ajuster les pratiques de facturation. “Notre combat est celui de la justice et de la transparence, pour tous les citoyens de Guinguinéo”, conclut Boubacar Dieng.

La situation à Guinguinéo est devenue un point de focalisation pour les problèmes de gestion de l’eau au Sénégal, mettant en lumière les défis auxquels les petites communautés sont confrontées et les réponses nécessaires pour assurer une distribution équitable des ressources en eau.

Le Président Bassirou Diomaye Faye effectue la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar

Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont son directeur de cabinet Mary Teuw Niane, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar. Cette traditionnelle visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de rencontrer le Khalife de la communauté, Thierno Madani Tall, ainsi que l’imam Seydou Nourou Tall.

Visite du Pdt Bassirou Diomaye Faye à la Grande mosquée Omarienne

Lors de cette rencontre, le Khalife a exprimé son honneur de recevoir le Chef de l’État dans leur mosquée et a transmis les salutations de la famille au Président. Il a également abordé le sujet de la construction de la mosquée en chantier, un projet religieux emblématique de la ville.

Prenant la parole, le Président Faye a souligné l’importance de la mosquée en tant que lieu de rassemblement pour tous les musulmans. Il a également rappelé le rôle crucial des chefs religieux dans la stabilité du pays, affirmant l’engagement de l’État à poursuivre les travaux de la mosquée et à collaborer avec les autorités religieuses.

Le Chef de l’État a sollicité des prières auprès du Khalife Thierno Madani Tall, conscient des nombreuses attentes de la population et de son souhait de répondre à leurs préoccupations.

En signe de considération, la famille Omarienne a offert au Président un livre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, ainsi qu’un ouvrage retraçant l’histoire de Thierno Seydou Nourou, marquant ainsi la valeur de leur rencontre et leur reconnaissance envers le Chef de l’État.

[ Documents ] Dakar Dem Dikk : Polémique autour des dernières nominations des proches du DG

La société de transport en commun Dakar Dem Dikk se retrouve au cœur d’une polémique suite aux récentes nominations effectuées par son directeur général, Ousmane Sylla. Ces décisions, prises à l’approche d’un changement de régime politique au Sénégal, soulèvent des questions sur leur timing et leur légitimité.

À la veille de la prise de fonction du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, des nominations de dernières minutes impliquant des proches du DG actuel ont été critiquées par plusieurs parties prenantes. Des sources internes à l’entreprise et des observateurs externes y voient une tentative de Sylla de placer des alliés dans des positions clés avant son remplacement imminent.

Les employés de Dakar Dem Dikk, qui ont préféré garder l’anonymat, ont exprimé leur frustration et leur inquiétude quant à l’impact de ces nominations sur l’intégrité et l’efficacité de l’entreprise. Des groupes de consommateurs et des organisations de la société civile ont demandé une transparence accrue et une révision des pratiques de nomination au sein des entreprises publiques.

Ces événements représentent un premier test significatif pour le nouveau gouvernement, qui a promis de lutter contre la corruption et d’instaurer une gestion transparente des entreprises publiques. La manière dont ils géreront cette situation pourrait définir le ton de leur mandat en termes de réformes administratives et de gouvernance d’entreprise.

La communauté attend du nouveau président et de son équipe qu’ils prennent des mesures immédiates pour examiner ces nominations et, si nécessaire, les annuler pour restaurer la confiance dans la gestion des entreprises publiques. On espère également que le gouvernement mettra en place des procédures plus strictes et transparentes pour les futures nominations afin de prévenir toute récurrence de telles controverses.

L’affaire des nominations à Dakar Dem Dikk met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises publiques sénégalaises en termes de gouvernance et de pratiques de gestion. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère politique, les actions prises maintenant pourront soit renforcer la confiance du public dans les institutions, soit perpétuer les cycles de critiques et de méfiance. Le monde regarde de près comment le Sénégal, sous la direction de ses nouveaux leaders, naviguera à travers ces eaux agitées.

Tragédie en mission : un soldat Sénégalais péri, huit autres blessés en Gambie

Dans une déclaration solennelle, l’État-Major Général des Armées du Sénégal a annoncé un événement tragique impliquant des membres du détachement sénégalais en mission pour la CEDEAO en Gambie. Un accident de la route survenu le mardi 23 avril 2024 a entraîné la mort d’un militaire et la blessure de huit autres, dont un grièvement.

L’accident a eu lieu à hauteur du village de Kalaji, sur la route reliant Keur Ayib à Kafenda. D’après la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (DIRPA), le véhicule militaire a tenté d’éviter une collision avec un véhicule civil venant en sens inverse, ce qui a conduit à son renversement. Les circonstances exactes de l’incident sont encore sous investigation, mais les premières informations pointent vers une manœuvre d’évitement comme cause principale.

Les soldats affectés par l’accident ont été promptement pris en charge. « Les victimes ont été immédiatement évacuées vers les hôpitaux militaires à Dakar pour recevoir les soins appropriés », affirme la DIRPA. Les efforts pour stabiliser le soldat gravement blessé sont en cours, et les autorités militaires assurent un suivi médical rigoureux pour tous les blessés.

Cette perte tragique a ému toute la communauté militaire et la nation. Le commandement des armées, ainsi que le gouvernement sénégalais, ont exprimé leur profonde tristesse et leur soutien aux familles affectées. Des mesures sont en discussion pour renforcer la sécurité des troupes en mission à l’étranger, notamment dans des environnements aussi imprévisibles que les routes de la région.

En réponse à cet accident, l’armée sénégalaise envisage de revoir ses protocoles de sécurité pour les convois en mission. L’objectif est de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir et de garantir la sécurité maximale des troupes déployées. Une enquête approfondie sur les circonstances de l’accident est également en cours pour déterminer les responsabilités et améliorer les pratiques de conduite.

Un hommage officiel sera rendu au militaire décédé, honorant son service et son sacrifice. Les autorités prévoient également des cérémonies pour soutenir moralement les troupes et renforcer la cohésion au sein des forces armées face à cette épreuve.

La perte d’un militaire en mission est toujours un moment de grande tristesse pour la nation. Cet événement rappelle les risques auxquels sont exposés les hommes et femmes en uniforme qui servent avec courage et dévouement, souvent loin de leur patrie. Leur bravoure et leur sacrifice ne seront pas oubliés, et toute la nation leur rend hommage.

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24 – RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR

🔴 RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR
🔴 “FAUTE DE GESTION” SANS SUITE JUDICIAIRE DANS L’AFFAIRE PRODAC : MMN NON ÉPINGLÉ PAR L’OFNAC ?
🔴 TRAGEDIE A KOUNGHEUL : 14 MORTS DANS LE RENVERSEMENT D’UN BUS

Tragédie routière à Yamong près de Koungheul: 09 Morts et une cinquantaine de blessés

Un grave accident de la route a eu lieu aujourd’hui, vers 19h, à Yamong, une localité située à quelques kilomètres de Koungheul. La collision, d’une intensité exceptionnelle, a causé la mort de neuf personnes et laissé une cinquantaine d’autres blessées, selon les premiers rapports.

Les détails exacts de l’accident restent flous, mais les premières informations indiquent que plusieurs véhicules sont impliqués. Les causes de cette tragédie ne sont pas encore claires, et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises qui ont mené à cette catastrophe.

Les services de secours, incluant les sapeurs-pompiers et les gendarmes, sont rapidement intervenus sur le site de l’accident pour porter secours aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux locaux pour recevoir les soins nécessaires. Les efforts de secours se poursuivent, et le bilan pourrait s’alourdir dans les heures à venir.

L’accident a provoqué une onde de choc dans la région et parmi les autorités. Les responsables locaux et régionaux se mobilisent pour apporter leur soutien aux familles des victimes et coordonner les efforts de secours. Des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité routière dans cette zone pourraient être envisagées suite à cet événement tragique.

Cet accident rappelle tragiquement les dangers de la route et l’importance de la prudence au volant. Les autorités appellent tous les conducteurs à respecter strictement les règles de sécurité routière et à faire preuve de vigilance maximale pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

La communauté de Yamong et la région de Koungheul sont en deuil après ce tragique accident. Les efforts se concentrent actuellement sur le soutien aux victimes et leurs familles ainsi que sur l’enquête pour comprendre et prévenir de futurs incidents. La solidarité et la prudence sont plus que jamais nécessaires pour faire face à cette épreuve douloureuse.

Visite du nouveau Ministre de la Communication : Réapparition de Yakham Mbaye Directeur de “Le Soleil”

Après une période d’absence remarquée, le directeur du quotidien national “Le Soleil”, Yakham Mbaye, a fait son retour public. Ce retour coïncide avec la visite d’Aliou Sall, le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui a été accueilli dans les locaux du journal dans le cadre d’une prise de contact avec les professionnels de l’information.

Yakham Mbaye avait disparu des radars, suscitant l’inquiétude parmi ses collaborateurs au “Soleil”. Son absence avait été particulièrement ressentie après l’ascension au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, période durant laquelle le personnel du journal cherchait activement à le localiser. Les employés étaient d’autant plus préoccupés qu’ils n’avaient pas été réglés de leur dû avant sa disparition.

La réapparition de Yakham Mbaye semble opportunément synchronisée avec la visite du nouveau ministre, Aliou Sall, mettant fin aux spéculations sur son absence. L’événement a servi de plateforme pour renouer le dialogue entre la direction du journal et les instances gouvernementales, dans un contexte de renouvellement des liens entre le média et le ministère nouvellement dirigé par Aliou Sall.

Cette visite et la réapparition de Mbaye sont survenues dans un moment crucial, alors que “Le Soleil” et ses employés naviguent dans une période de transitions politiques et médiatiques. Le personnel, ainsi que les lecteurs du quotidien, attendent avec impatience de voir comment la direction va aborder les problèmes de paiements en suspens et quelles seront les implications de la nouvelle administration gouvernementale sur la gestion du journal.

La présence d’Aliou Sall, reconnu pour son implication dans les secteurs de la communication et du numérique, pourrait signifier une ère de changements et d’opportunités pour “Le Soleil”, avec potentiellement de nouvelles directives et soutiens en vue de moderniser et revitaliser ce pilier de la presse sénégalaise.

La situation au quotidien “Le Soleil” reste une affaire à suivre, avec la communauté des médias et le public sénégalais attendant de voir comment les choses vont évoluer sous la direction de Yakham Mbaye et l’influence du nouveau ministère. La récente visite du ministre Aliou Sall pourrait être le début d’une série de développements significatifs pour le journal et pour le paysage médiatique du Sénégal.

Perturbations de l’Approvisionnement en Eau à Rufisque et Thiès les 26 et 27 Avril ( SEN’EAU )

La SEN’EAU a annoncé des perturbations temporaires dans l’approvisionnement en eau potable à Rufisque, Thiès, et les zones environnantes, en raison de travaux prévus pour la nuit du vendredi 26 et la journée du samedi 27 avril 2024. Ces désagréments sont dus à des travaux de raccordement d’une nouvelle conduite à Pout, dans la région de Thiès.

Zones Affectées

Les localités impactées incluent:

  • Rufisque : Sébikotane, Pouyenne, Soulouf, Ndoukhoura, Dougar.
  • Thiès : Pout ville, Lelo Sérère, Lelo Ouolof, Tougouny, Ndiakhate, Khodoba, Mboul, Kayel, Sagnafi, Bayouf, Palal.
  • Zones agricoles : Antennes maraîchères de Michel Sami, Alphonse Nidaye, Dominique 1, et Sismar.

Pour pallier les désagréments occasionnés par ces travaux, la SEN’EAU déploiera des camions citernes pour distribuer de l’eau dans les zones les plus touchées. Ce dispositif exceptionnel vise à minimiser l’impact des coupures sur la vie quotidienne des résidents et des entreprises locales.

La situation devrait revenir progressivement à la normale dans la soirée du samedi 27 avril. La société SEN’EAU encourage les résidents des zones concernées à prendre leurs dispositions et à utiliser l’eau de manière économique pendant la période des travaux pour éviter des pénuries.

La SEN’EAU remercie les utilisateurs pour leur compréhension et coopération durant cette période nécessaire pour améliorer le réseau d’approvisionnement en eau de la région et assure que toutes les mesures sont prises pour réduire au minimum les inconvénients. La compagnie reste disponible pour toute information complémentaire et support pendant la durée des travaux.

Mobilisation à Kaolack : Les agents municipaux dénoncent les pratiques de la mairie

Les travailleurs de la mairie de Kaolack ont manifesté dans les rues de la ville pour protester contre les ponctions salariales, les affectations arbitraires et la gestion contestée de la municipalité. Ils appellent au départ de Sérigne Mboup, maire de la commune. Seynabou Niang Cissé, 1ère adjointe du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales, livre leurs revendications.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 25 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24
Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24

Politique économique et sociale : le gouvernement va disposer d’un document de référence au troisième trimestre 2024

Dans une annonce récente lors du Conseil des ministres, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a confirmé que le gouvernement est en voie de finaliser son document de politique économique et sociale, prévu pour le troisième trimestre de 2024. Cette démarche souligne l’engagement du gouvernement à renforcer l’expertise locale dans l’élaboration des politiques.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que ce document crucial sera « exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise ». Cela marque une étape importante vers l’autonomisation des compétences locales et la promotion de solutions internes pour le développement économique et social du pays.

Pour mener à bien cette tâche, un comité technique restreint a été mis en place, incluant les ministères clés tels que le Plan, les Finances, l’Industrie, la Souveraineté alimentaire, l’Emploi, la Transformation du secteur public, ainsi que le Bureau Organisation et Méthodes. Cette collaboration interministérielle est essentielle pour assurer une approche cohérente et intégrée de la planification économique et sociale.

Le document vise à encadrer la stratégie économique et sociale du Sénégal pour les années à venir, en intégrant divers aspects de développement national. Il sera présenté au chef de l’État avant la fin du troisième trimestre, affirmant ainsi l’urgence et l’importance accordées à cette initiative.

En parallèle, Ousmane Sonko a également évoqué l’existence d’un projet de référentiel du dialogue social, qui a été enrichi par des discussions avec les organisations syndicales et patronales. Ce projet souligne la volonté du gouvernement de renforcer le dialogue avec les partenaires sociaux pour améliorer les conditions de travail et promouvoir une répartition équitable des bénéfices économiques.

De plus, le gouvernement envisage une gamme de mesures pour réduire temporairement les prix des denrées de première nécessité. Ces actions sont cruciales pour alléger le coût de la vie pour les Sénégalais, en particulier dans un contexte économique mondial incertain.

La démarche proactive du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye via le Premier ministre Ousmane Sonko démontre une approche réfléchie et organisée face aux défis économiques et sociaux. La finalisation et l’implémentation du document de politique économique et sociale sont attendues avec impatience, car elles détermineront le cap du développement du Sénégal dans les années à venir. Ces efforts sont un signal fort de l’engagement du gouvernement envers une gouvernance transparente et participative, centrée sur l’expertise et les besoins locaux.

Violences Politiques : Création d’une Commission d’Indemnisation pour les victimes

Dans un geste marquant son engagement envers la réconciliation nationale, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a demandé la création d’une commission destinée à indemniser les victimes des violences politiques qui ont secoué le pays de janvier 2021 à février 2024. Cette décision a été annoncée lors du Conseil des ministres tenu à Dakar ce mercredi.

Les années mentionnées ont été témoins de tensions politiques significatives, entraînant des pertes en vies humaines et de nombreux blessés. Les troubles ont culminé avec des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, souvent exacerbés par des arrestations massives de militants, principalement ceux affiliés au parti Pastef, désormais au pouvoir.

La commission d’indemnisation, une initiative directe du Président Faye, a pour mandat de soutenir les familles endeuillées et les personnes blessées lors de ces événements. Son rôle consistera à identifier les victimes, évaluer les préjudices subis et assurer une prise en charge effective des blessés toujours en cours de traitement.

Le président Faye a souligné l’importance de cette démarche dans le cadre plus large de la réconciliation nationale. “La réconciliation passe par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes”, a-t-il précisé, affirmant sa volonté de voir la nation sénégalaise se reconstruire sur des bases de respect mutuel et de justice.

Cette annonce a été généralement bien accueillie par la communauté, voyant en cette commission une opportunité de cicatriser les plaies laissées par les années de troubles. Toutefois, certains observateurs restent prudents, attendant de voir la mise en œuvre effective de ces mesures et leur impact réel sur les victimes et leurs familles.

La création de la commission d’indemnisation par le Président Bassirou Diomaye Faye représente une étape cruciale dans les efforts de guérison d’une nation marquée par des périodes de forte instabilité politique. Cela reflète une tentative de répondre aux besoins des citoyens affectés par les violences, tout en posant les jalons pour un avenir où la justice et la paix prévalent. Les résultats de cette commission seront déterminants pour la stabilité future du Sénégal.

Le Président appelle à renforcer la réconciliation nationale

Le Président de la République du Sénégal a exprimé son engagement envers le renforcement de la réconciliation nationale lors d’une récente allocution. Il a souligné que la réconciliation nationale est une priorité pour assurer la cohésion et la stabilité du pays, et a insisté sur la nécessité d’apporter justice et réparation aux victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024.

Dans cette optique, le Chef de l’État a donné des instructions au Premier Ministre pour la mise en place d’une commission d’indemnisation des victimes de ces événements. Cette commission sera chargée d’examiner les cas des familles endeuillées et des blessés, et de proposer des mesures d’indemnisation appropriées.

Le Président a souligné l’importance de reconnaître et de répondre aux souffrances des victimes, ainsi que de leur accorder une réparation juste et équitable. Il a également insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les événements survenus pendant cette période et d’assurer que les responsabilités soient établies de manière transparente et impartiale.

Cette initiative du Président témoigne de son engagement à promouvoir la réconciliation nationale et à garantir que les droits et la dignité de toutes les personnes touchées par les événements passés soient respectés et protégés. En mettant en place une commission d’indemnisation, le gouvernement vise à reconnaître et à répondre aux besoins des victimes, tout en favorisant un processus de guérison et de réconciliation pour l’ensemble de la nation.

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé que la lutte contre la cherté du coût de la vie reste une priorité de l’action gouvernementale.
Le Chef de l’Etat a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix. Dans ce lot, il a attiré toute l’attention du Conseil sur la situation des denrées de première nécessité. Aussi indique-t-il, les prix homologués en gros et surtout en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain notamment, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et permanente de la part du Gouvernement et des services compétents de l’Etat.
Le Président de la République a, en outre, rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant, la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, donné des instructions au Premier Ministre, aux Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture, de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère, assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de certains services essentiels.
Le Président de la République a, dans cette perspective, souligné la nécessité d’impliquer les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques en vue de bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures visant l’allègement du coût de la vie pour les ménages.
Il a, en outre, insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maitrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux.
Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels.
Le Président de la République est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.
Le Chef de l’Etat a, au demeurant, invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs.
Le Président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politiqued’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux.
Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles.
Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs.
Ensuite, le Chef de l’Etat a ensuite beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique ainsi que l’emploi des jeunes qui demeurent, selon lui, des priorités nationales.
A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique. Il a sur ce point, indiqué l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d’emploi des jeunes.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le Patronat) des concertations régulières pour une « trêve sociale ». Il a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du code du travail et de la convention nationale Etat- employeurs. Il a aussi appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de « l’employabilité et l’emploi des jeunes ».
Le Président de la République a, dans le même élan, informé le Conseil des audiences qu’il a accordées, le mardi 24 avril 2024, aux responsables des centrales syndicales les plus représentatives et aux dirigeants des organisations du Patronat, dans le cadre des concertations pour la consolidation de la stabilité sociale et des efforts collectifs de lutte contre la vie chère, la relance de l’économie nationale et la création d’emplois pour les jeunes.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Premier Ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales).
Le Président de la République s’est également dit particulièrement soucieux du renforcement de la réconciliation nationale. Celle-ci passe, à son avis, par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés.
A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place une commission d’indemnisation des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024. Ladite commission, indique-t-il, devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement. En outre, le Premier Ministre devra faire, avec les Ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en Conseil des ministres.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur ses visites de travail et d’amitié effectuées en République islamique de Mauritanie et en République de Gambie, successivement les 18 et 20 avril 2024.
Le Chef de l’Etat a remercié les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité généreuse qui lui ont été réservés ainsi qu’aux délégations qui l’accompagnaient dans ces deux pays frères.
Les travaux très fructueux de l’étape de Nouakchott, a informé le Président de la République, ont porté notamment sur :
– le renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité à la frontière face aux menaces transversales que sont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic international de drogue et d’êtres humains ainsi que la migration irrégulière ;
-la redynamisation de la coopération en matière de pêche. A cet effet, le Président GHAZOUANI a assuré que son pays est disposé à partager les ressources halieutiques et prôné un échange d’expériences en matière de gestion de ces ressources. Il a également invité les deux pays à une surveillance maritime commune renforcée pour faire face aux bateaux pilleurs ;
– le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso, chaque partie étant invitée à lever les goulots d’étranglement ;
– la coopération en matière d’énergie. L’accent a été mis sur le retard de vingt-huit mois (28) mois des travaux de GTA et la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP pour ne pas décevoir les attentes des populations ;
S’agissant de l’étape de la Gambie, le Chef de l’Etat a informé le Conseil que ses entretiens très fructueux en tête à tête avec le Président Adama BARRO ont porté dans tous les domaines de la coopération avec un accent particulier sur :
-la défense et la sécurité, un domaine dans lequel le Sénégal continuera d’appuyer la Gambie dans sa quête de stabilité ;
– le renforcement de la lutte contre les actes criminels de coupe et de trafic illicites de bois qui continuent de détruire les forêts respectives des deux pays ;
– la coopération dans le domaine de la pêche, les concertations en vue de consolider les acquis notamment en termes de facilités accordées aux pêcheurs des deux pays seront poursuivies ;
– la libre circulation des personnes et des biens, les transports terrestres, aériens et maritimes qui feront l’objet d’un suivi permanent ;
– la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter.
Enfin, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée à Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen le lundi 22 avril 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de l’audience qu’il a accordée à Son Excellence Mohamed Juldeh JALLOH, Vice-président de la Sierra Leone, le lundi 22 avril 2024 sur instruction de Monsieur le Président de la République. Ensemble, ils ont procédé à la revue des principaux axes de coopération entre le Sénégal et la Sierra Leone. Ils ont également échangé sur les voies et moyens de sa redynamisation en vue d’offrir plus d’opportunités aux secteurs privés des deux pays. A cet effet, ils ont convenu de proposer aux deux Présidents, de la Sierra-Léone et du Sénégal, la tenue d’une commission mixte avant la fin de l’année 2024.Le Premier Ministre a également informé de la conception d’un projet de nouveau référentiel du dialogue social conforté par les riches échanges tenus respectivement avec les organisations syndicales représentatives et patronales sous la houlette de Monsieur le Président de la République.
Ces travaux aboutiront à une gamme de mesures devant permettre une baisse conjoncturelle du prix de denrées de première nécessité et un canevas pour la refondation du dialogue social prenant en compte notamment l’équité salariale, les engagements du Gouvernement, la sécurité des emplois et les droits et devoirs syndicaux.
Conformément aux directives de Monsieur le Président de la République, formulées à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres du mardi 09 avril 2024, pour la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et la proposition, pour chaque ministère, d’une nouvelle organisation rationalisée ainsi que des nominations conformes d’une part, à la règlementation en vigueur et, d’autre part, aux objectifs sectoriels validés, le Premier Ministre a annoncé la mise à disposition des Ministres et Secrétaires d’Etat dès ce jeudi de trois (3) circulaires :
– une circulaire relative à la composition des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat pour rappeler les règles relatives à la constitution des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat ainsi qu’aux fonctions et conditions de nomination de leurs membres ;
– une circulaire relative aux relations entre les ministres et secrétaires d’état pour préciser lesdites relations en vue d’éviter d’éventuels conflits et dysfonctionnements afin d’instaurer au sein du département ministériel une plus grande cohésion et une meilleure cohérence de l’action gouvernementale ;
– une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental pour rappeler l’importance de l’organisation et de la méthode dans l’efficacité du travail gouvernemental (programmation, organisation, coordination, contrôle et suivi évaluation des politiques, projets et programmes).
Le Premier Ministre a, par ailleurs, fait part de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental avec un canevas qui sera mis à la disposition de chaque ministère par circulaire. Cette dernière précisera :
– les actions les plus urgentes à exécuter par les ministères, avant le 10 juin 2024, en tenant compte des allocations budgétaires inscrites dans la loi de finances initiale 2024 ;
– les actions prioritaires au titre du second semestre de l’année en cours ainsi que les ressources budgétaires nécessaires ;– les programmes et projets à l’horizon 2029.
L’ensemble de ces informations mises en cohérence, sera la trame de la déclaration de politique générale que le Premier Ministre présentera à l’Assemblée nationale.
S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier Ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024.
A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature. Cette instance sera composée notamment des ministères en charge du Plan, des Finances, de l’Industrie, de la Souveraineté alimentaire, de l’Emploi, de la transformation du Secteur public et du Bureau Organisation et Méthodes (BOM). A l’issue des travaux, poursuit le Premier Ministre, le cadre de référence pour la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République pour un Sénégal souverain, juste et prospère à travers la conception de programmes et projets de transformation systémique sera soumis à la validation du Chef de l’Etat avant la fin du troisième trimestre de l’année 2024. La première phase du plan d’action pluriannuel du PROJET sera inscrite, précise-t-il, dans le projet de loi de finances initiale 2025, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre prochain.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation del’enseignement supérieur et de la recherche ;
– Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait une communication sur la procédure de sélection d’un opérateur pour l’exploitation des chantiers navals de Dakar ;
– Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le lancement du Projet de Résilience et de Développement Communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal (PRDC/VFS) financé par la Banque Mondiale ;
– Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la mise en vente publique aux enchères de la bibliothèque du Président Léopold Sédar SENGHOR en France ;
– Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la Tabaski 2024, le bilan de la campagne agricole 2023 et la préparation de la campagne agricole 2024-2025.

Kaolack / Spoliation du littoral : L’amicale des Amis du port dénonce une “mafia” et interpelle le gouvernement du président Diomaye Faye

À Darou Salam Ndangane, non loin de la nouvelle gare routière Nioro de Kaolack, les membres de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack et les résidents locaux se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’occupation irrégulière et le bradage de la façade maritime de la ville. Cette zone, prisée pour son emplacement stratégique, subit une pression croissante de la part des hommes d’affaires qui y construisent des stations d’essence et divers établissements commerciaux, exacerbant les tensions foncières.

Le président de l’Amicale, Abdoulaye Marone, a exprimé son inquiétude face à l’accélération de cette pratique, malgré les ordres de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) qui a récemment mandaté l’arrêt des travaux sur l’un des grands chantiers en cours. Cette décision souligne la nécessité de réguler plus strictement l’utilisation du sol pour préserver les ressources naturelles et le patrimoine de la communauté.

L’Amicale a également réfuté l’argument selon lequel le non-dragage du port de Kaolack serait un obstacle à la navigation de certains bateaux, une justification souvent avancée pour encourager des développements qui pourraient autrement être considérés comme inappropriés. « Cette thèse ne tient pas la route, car le port de Kaolack reçoit et peut bel et bien recevoir toute sorte de bateau », a affirmé Abdoulaye Marone, remettant en cause les motivations derrière le bradage intensif du foncier.

Face à cette situation, l’Amicale prévoit de rencontrer les autorités locales, y compris le gouverneur et le préfet de Kaolack, pour discuter de ces enjeux et trouver des solutions durables. L’objectif est de protéger l’intégrité de la façade maritime et d’assurer que son développement se fasse de manière équitable et respectueuse de l’environnement et des droits des habitants.

Abdoulaye Marone a également indiqué que si ces démarches ne conduisaient pas à des changements significatifs, l’Amicale envisagerait d’interpeller directement le président Bassirou Diomaye Faye pour qu’il intervienne afin de corriger ces injustices et de rétablir l’ordre dans la gestion du foncier à Kaolack.

La mobilisation des habitants de Darou Salam Ndangane et de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack met en lumière la complexité des défis fonciers urbains en Afrique de l’Ouest, où la croissance économique rapide et l’urbanisation posent de nouveaux défis en matière de gestion du sol et de planification urbaine. Cette affaire à Kaolack est un rappel crucial que le développement doit être géré de manière responsable pour protéger les intérêts des communautés locales tout en favorisant une croissance économique durable.

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Investissements importants dans le secteur de l’eau : le Ministre annonce un audit

Le Ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dièye, a déclaré lors d’une visite dans les services de son département ministériel que des investissements significatifs ont été réalisés en faveur du secteur de l’eau. Il a également annoncé qu’un audit sera effectué pour évaluer l’utilisation des fonds alloués.

Selon le Ministre, il est crucial de faire un diagnostic approfondi pour évaluer l’efficacité des investissements et déterminer les domaines nécessitant des améliorations. “Il faut faire un diagnostic, évaluer, auditer pour savoir où cet argent est allé, à quoi ça a vraiment servi”, a-t-il déclaré.

Le Ministre a souligné que bien que des progrès aient été réalisés en termes d’équipements et de résultats, il est important de chercher constamment à s’améliorer. Les audits, conformes aux instructions du Président de la République, débuteront dans les meilleurs délais.

En ce qui concerne le contrat d’affermage entre la SONES et la Sen’ Eau, le Ministre a insisté sur la nécessité de garantir que les citoyens aient accès à une eau de qualité, en quantité suffisante et à des coûts raisonnables. Il a également souligné l’importance de mettre en place un organisme de régulation pour encadrer le secteur de l’eau, similaire à ceux des télécommunications et de l’énergie.

Le Ministre a conclu en affirmant que les experts étudient toutes les options pour répondre à la vision du Président de la République en matière d’approvisionnement en eau, dans le but de permettre aux Sénégalais d’avoir accès à une eau de qualité et abordable.

Goudomp / Hygiène publique : Kaour se débarrasse de ses ordures en prélude de son Gamou annuel…

Les populations du village de Kaour chef lieu de la commune qui porte le même nom. Une localité située dans le département de Goudomp ont initié dimanche , une journée de Set -Sétal (opération de nettoyage) à quelques jours de la célébration du Gamou annuel prévu le 16 Mai prochain. Une journée au cours de laquelle tous les espaces publics tels que la grande mosquée ,autres lieux de culte , le poste de santé, mais également les canaux à ciel ouvert ont reçu un grand coup de balai. Cette initiative du président de la jeunesse de Kaour en l’occurrence Lamine Mané secrétaire particulier du maire de la commune de Kaour. Devant une belle mobilisation marquée par l’enthousiasme des populations et les rythmes de ” diambadong” ( la danse aux feuilles ) le président de la jeunesse de Kaour a rappelé que
” La propreté du village de Kaour doit être l’affaire de tous afin de se débarrasser des ordures à quelques jours du Gamou annuel. Celà va nous permettre d’accueillir nos hôtes qui viendront des autres contrées du pays, de la sous – région et même de la diaspora.
C’est dans ce sens que nous invitons la population à promouvoir l’amélioration de leur cadre de vie en impliquant tous les acteurs, notamment les Associations sportives et culturelles (Asc). Une chose qui pourrait permettre au village de Kaour chef lieu de la commune de se positionner pour un village propre à travers la commune et le département.

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Réunions de Printemps 2024 du FMI et de la Banque Mondiale: Participation remarquable du Sénégal

Du 15 au 21 avril 2024, une délégation sénégalaise de haut niveau, conduite par le Ministre des Finances et du Budget et composée du Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, ainsi que du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a marqué sa présence aux réunions statutaires de printemps organisées par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale à Washington.

Ces réunions cruciales, qui rassemblent investisseurs privés et organisations dédiées au développement et à la coopération économique et financière internationale, ont été l’occasion pour la délégation sénégalaise de rencontrer des interlocuteurs clés. Parmi eux, les autorités de la Banque Mondiale, du FMI, de la Société Financière Internationale (SFI), et de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).

Les échanges fructueux ne se sont pas limités aux institutions financières internationales. La délégation sénégalaise a également rencontré des partenaires stratégiques tels que le Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et les Ministres des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.

Au-delà des rencontres bilatérales, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’État américain, ainsi que par des institutions influentes telles que le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, des représentants du gouvernement britannique, le Trésor français, et l’Agence japonaise de coopération internationale. Des discussions ont également eu lieu avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement, et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.

Au cœur des discussions, la délégation sénégalaise a souligné l’engagement du gouvernement du Sénégal à adopter une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice, et la transparence dans la gestion publique. Ces valeurs fondamentales ont été présentées comme des prérequis essentiels pour toute action de développement durable.

La détermination du Sénégal à renforcer sa souveraineté économique, sans pour autant s’isoler des partenariats internationaux, a été clairement exprimée. L’accent a été mis sur le développement d’une économie résiliente capable de répondre aux aspirations de la population sénégalaise, tout en préservant les intérêts stratégiques du pays et de l’Afrique dans son ensemble.

Les réponses des partenaires internationaux ont été extrêmement positives, saluant la volonté des autorités sénégalaises de maintenir le cap sur la démocratie et le respect des principes de l’État de droit, tout en renforçant les relations bilatérales et multilatérales dans le cadre des objectifs de développement global.

Cette participation active et stratégique à ces réunions de printemps symbolise l’engagement du Sénégal à jouer un rôle clé sur la scène internationale, en promouvant des initiatives qui favorisent la stabilité, la paix, et la prospérité, non seulement au niveau national mais aussi pour l’Afrique toute entière.

COMMUNIQUE

PARTICIPATION DE LA DELEGATION SENEGALAISE AUX REUNIONS DE PRINTEMPS 2024 DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE

  1. Une délégation conduite par le Ministre des Finances et du Budget composée du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, du Ministre l’Energie du Pétrole et des Mines et du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a représenté le Sénégal aux réunions statutaires de Printemps organisées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024.
  2. Ces réunions regroupent les investisseurs privés et l’ensemble des organisations agissant dans le domaine du développement et de la coopération économique et financière. La délégation sénégalaise a rencontré les autorités de la Banque mondiale, du FMI, de la Société financière internationale (SFI) et de l’Agence multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).
  3. La délégation a également eu des échanges avec le Ministre des Finances et du Budget de la République de Côte d’Ivoire, Président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ainsi que les Ministres chargés des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.
  4. Par ailleurs, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’Etat américain, le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, le Ministre britannique chargé du Développement international, le Trésor français et l’Agence japonaise de coopération internationale. Elle a également eu une prise de contact avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.
  5. Au cours de ces différentes rencontres, la délégation a souligné l’engagement du Gouvernement sénégalais d’asseoir une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice et la transparence dans la gestion publique ; ces valeurs fondamentales constituant des prérequis pour toute action de développement.
  6. La délégation a réaffirmé la détermination du Gouvernement à mettre en œuvre des politiques publiques fondées sur la souveraineté économique qui ne devrait pas s’entendre comme une entrave aux partenariats, mais comme un choix de préserver les intérêts économiques du peuple, dans le respect des engagements internationaux du Sénégal.
  7. Elle a souligné la volonté des autorités d’agir et de matérialiser les espoirs du peuple afin que le Sénégal demeure le porte étendard de la stabilité et de la paix en Afrique, un pays attractif pour les investissements privés porteurs de richesse partagée et d’emplois pour les jeunes à la faveur du dividende démocratique.
  8. La délégation a également rappelé la volonté du Gouvernement de compter d’abord sur ses propres moyens, à travers la mobilisation des recettes budgétaires couplée à la réduction du train de vie de l’Etat pour mettre en œuvre son programme de développement. Le recours au financement se fera de manière responsable et optimale.
  9. La délégation a réaffirmé la ferme intention des nouvelles autorités de promouvoir l’intégration africaine et de défendre les intérêts du Sénégal et de l’Afrique au sein des institutions internationales. Elle a marqué la disponibilité de l’Etat du Sénégal à jouer un rôle important dans la réalisation des aspirations de l’Afrique, maitresse de sa souveraineté alimentaire et industrielle, avec un accès aux services sociaux de base pour ses populations.
  10. Les partenaires rencontrés ont accueilli avec satisfaction les messages transmis par la délégation. Ils se sont félicités de la détermination du peuple et des institutions sénégalais pour préserver l’ancrage du pays à la démocratie et à l’Etat de droit. Ils ont affirmé leur engagement à renforcer leurs relations avec le Sénégal, dans le cadre des orientations pertinentes de bonne gouvernance des affaires publiques définies par les nouvelles autorités.
    Washington D.C., le 21 avril 2024.

Tragédie au Marché Sahm Notaire : Une jeune fille perd la vie dans un accident de circulation

Dans un triste événement survenu au marché Sahm Notaire, une jeune fillette de moins de dix ans a été tragiquement tuée après avoir été heurtée par un véhicule. L’accident a eu lieu dans une ruelle adjacente à la partie sud du marché, non loin de la mairie de Sahm Notaire.

La conductrice du véhicule, une Ford, revenait d’un salon de coiffure et se dirigeait vers une cérémonie au moment de l’incident. Témoins de la scène, les passants ont décrit la séquence rapide et tragique des événements. Un jeune témoin oculaire, qui a souhaité garder l’anonymat, a partagé son récit : “Tout s’est passé sous mes yeux. L’enfant est sortie du marché en courant. L’action est tellement rapide que la dame a compris ce qu’elle avait fait après le choc.”

La conductrice, sous le choc, aurait exprimé son incompréhension immédiate en demandant “Lane la def?” (Qu’est-ce qui s’est passé?), à quoi le témoin a répondu qu’elle avait percuté une fillette. Suite à l’accident, elle a été conduite au commissariat de Guédiawaye pour les procédures nécessaires.

Sur les lieux, les sapeurs-pompiers, en collaboration avec les forces de l’ordre, ont procédé aux constatations d’usage. Le père de la fillette, présent sur les lieux, était inconsolable et avait du mal à répondre aux questions des autorités, submergé par le chagrin.

Cet accident souligne les dangers potentiels des zones urbaines densément peuplées où véhicules et piétons coexistent souvent dans des espaces restreints. Les autorités locales pourraient envisager de revoir les mesures de sécurité routière dans les zones de marché pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

La communauté est en deuil après cette perte dévastatrice, et une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et les responsabilités y afférentes.

Opération décisive contre l’Émigration Clandestine : 61 Arrestations réalisées

Dans une réponse ferme aux activités d’émigration clandestine qui continuent de préoccuper le Sénégal et la région, la gendarmerie nationale du Sénégal a mené une série d’opérations réussies, aboutissant à l’arrestation de 61 individus impliqués dans ces réseaux. Ces interventions se sont déroulées durant la nuit du 20 au 21 avril, touchant plusieurs localités clés dont Dakar, Mbour, et Fatick.

Sous les directives du Haut Commandant, le général Moussa Fall, et coordonnées par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division de communication, ces opérations ont mobilisé les brigades territoriales de Ouakam, Yenne, et Fimela. Elles ont permis de mettre la main sur trois convoyeurs, un recruteur international, et une diversité de candidats à l’émigration, dont 26 Ghanéens, huit Guinéens, deux Maliens, et un Burkinabé.

Les gendarmes ont également saisi du matériel crucial pour l’émigration clandestine, incluant un moteur hors-bord de 40 CV, 1 820 litres de carburant et deux pirogues. Ces saisies représentent un coup significatif porté aux opérations logistiques des réseaux d’émigration clandestine, qui utilisent ces équipements pour organiser des traversées périlleuses vers d’autres continents.

Cette opération est le résultat de la stratégie renforcée de surveillance et de renseignement mise en œuvre par les forces de sécurité sénégalaises. Elle souligne l’engagement du gouvernement à combattre ce phénomène qui non seulement menace la sécurité nationale mais expose également les individus impliqués à des risques majeurs. L’émigration clandestine est souvent orchestrée par des réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des personnes en quête de meilleures conditions de vie.

La réussite de cette opération a également été saluée par des communautés locales et des organisations internationales qui soutiennent les efforts du Sénégal dans la lutte contre l’émigration illégale. En outre, elle met en lumière l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les migrations irrégulières, soulignant le besoin d’actions coordonnées entre les différents pays affectés par ce défi.

Les individus arrêtés sont actuellement sous enquête, ce qui pourrait mener à d’autres développements dans la lutte contre les réseaux d’émigration clandestine. Les autorités sénégalaises continuent de travailler sans relâche pour assurer que la loi soit respectée et que les personnes impliquées dans de telles activités soient traduites en justice.

Cette série d’arrestations est une victoire notable pour le Sénégal et ses efforts de sécurisation des frontières. Elle envoie un message clair aux organisateurs et participants de l’émigration clandestine que leurs activités illégales auront des conséquences sérieuses.

Lutte: Spectaculaire KO de Renou Gouye contre Géant

Le combat tant attendu entre Renou Gouye et Géant s’est conclu de manière époustouflante ce weekend, avec un KO spectaculaire délivré par Renou Gouye. Le duel, qui a captivé les fans de lutte, a prouvé la suprématie technique et la puissance de Gouye dans cet affrontement très médiatisé.

Litige foncier dans la Cité NAZA : “Un appel à ce que nos voix soient entendues”

Les résidents de la Cité NAZA expriment leur espoir que leurs préoccupations concernant le litige foncier en cours seront enfin prises en compte. Alors que le différend persiste, la communauté adresse un appel à une résolution juste et équitable de la situation.

Conflit Foncier à Sangalkam : Le Maire Pape Sow accusé par les ayants droit

À Sangalkam, une controverse foncière monte en intensité alors que le maire, Pape Sow, se trouve au cœur des accusations portées par les ayants droit d’un site disputé. Ces derniers affirment que leurs droits de propriété sont bafoués dans un contexte de développement urbain contesté. Découvrez les détails de cette affaire qui soulève des questions cruciales sur la gestion des terres et la justice locale.

Discours Complet du Président Adama Barrow lors de la visite de SEM Bassirou Diomaye Faye en Gambie

Lors de la visite officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, en Gambie, le président Adama Barrow a prononcé un discours significatif. Ce discours a abordé les liens fraternels et les opportunités de coopération entre les deux nations. Voici le texte intégral de son allocution, mettant en lumière les perspectives d’avenir et les défis communs.

Discours Intégral de SEM Bassirou Diomaye Faye lors de sa visite en Gambie

Le président sénégalais, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours marquant lors de sa visite officielle en Gambie. Abordant des thèmes clés tels que la coopération bilatérale, la paix et la sécurité régionale, le président Faye a souligné l’importance des relations entre les deux pays voisins. Voici l’intégralité de son allocution.

Urgence sanitaire à Keur Massar: Les habitants dénoncent la présence accablante d’eaux usées

À l’Unité 10 de Keur Massar, un problème de santé publique prend de l’ampleur. Les résidents expriment leur indignation face à l’omniprésence des eaux usées qui envahissent les rues, transformant le quartier en un point de crise sanitaire. Cette situation alarmante soulève des questions sur les infrastructures de gestion des eaux et interpelle les autorités locales à agir. Suivez notre reportage pour découvrir les répercussions de ce problème sur la vie quotidienne des habitants et les solutions envisagées.

Communiqué Officiel du Dakarois Quotidien

Chers lecteurs et partenaires,

Nous tenons à vous présenter nos excuses pour l’interruption de la parution de notre journal le vendredi et le samedi derniers. En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, nous n’avons pas été en mesure de vous fournir notre édition habituelle.

Nous comprenons l’importance de vous tenir informés et regrettons tout désagrément que cette situation a pu causer. Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour résoudre ces problèmes et prévenir leur récurrence à l’avenir.

Nous vous donnons rendez-vous ce lundi pour retrouver votre quotidien habituel, enrichi des dernières nouvelles et analyses. Merci de votre compréhension et de votre fidélité continue.

Cordialement,

La Rédaction du Dakarois Quotidien

Diplomatie fraternelle : Un échange en wolof entre les présidents sénégalais et gambien renforce les liens bilatéraux

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a choisi un ton décontracté et chaleureux, s’exprimant en wolof, pour renforcer les liens entre le Sénégal et la Gambie. Dans une atmosphère amicale, les discussions avec son homologue gambien, Adama Barrow, ont pris une tournure particulièrement fraternelle, témoignant de la proximité culturelle et linguistique qui unit les deux pays.

Le président Faye a assuré au président Barrow que, malgré les changements physiques, son engagement, sa détermination et sa vision pour les deux nations restaient inchangés. “Vous avez toujours ce frère au Sénégal. Peut-être qu’il a changé physiquement, mais l’engagement, la détermination et la vision qualifient à bien des égards celui qui est avec vous aujourd’hui…”, a déclaré le chef de l’État sénégalais.

Avec des mots remplis d’affection et d’assurance, il a poursuivi : “Frère bi nga Amoon Sénégal, nga Am Batay! Jëm Dji guen naa Touti mais Danghar gui gën naa dëgër.” Ces mots en wolof, qui peuvent être traduits par “Ce frère que tu as au Sénégal, est toujours là pour la bataille! Nous sommes peut-être passés par beaucoup, mais la situation est maintenant meilleure”, soulignent une promesse de solidarité et de soutien mutuel.

Cette utilisation du wolof, langue largement parlée des deux côtés de la frontière, illustre non seulement une approche informelle et sincère lors de cette rencontre officielle, mais aussi la volonté des deux leaders de parler directement aux cœurs de leurs peuples respectifs, en utilisant un langage qui résonne avec leur quotidien et leurs cultures.

L’échange a non seulement marqué les esprits par son ton amical et direct, mais il a aussi mis en lumière l’importance des relations interpersonnelles dans la diplomatie internationale, surtout entre nations voisines partageant tant d’histoire et de culture commune. Cette rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Adama Barrow devrait ainsi jouer un rôle crucial dans la poursuite d’une coopération renforcée entre le Sénégal et la Gambie, dans les domaines de la défense, de la sécurité, du commerce et bien d’autres secteurs clés pour le développement et la stabilité régionale.

Parcelles Assainies: Un suspect décède lors d’une perquisition policière

Un individu est décédé dans des circonstances troubles aux Parcelles Assainies ce vendredi lors d’une perquisition de la police dans sa chambre, rapporte Les Échos.

Selon le quotidien, les éléments du commissariat d’arrondissement de la commune sont accusés d’avoir battu à mort le suspect. Cette situation soulève des questions sur les méthodes employées par les forces de l’ordre lors de leurs interventions.

Une enquête pourrait être confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) pour faire la lumière sur cet incident. Cependant, des allégations suggèrent que des manœuvres pourraient être entreprises pour étouffer l’affaire.

Cet événement souligne l’importance de garantir des opérations policières respectueuses des droits de l’homme et de veiller à ce que toute intervention soit menée dans le cadre légal et proportionné.

Une dissidence émerge: César Atoute Badiate évincé de la faction de Kossolol du MFDC

Une nouvelle dynamique secoue le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) avec l’éviction de César Atoute Badiate de la tête de la faction de Kossolol. Le rebelle aurait été remplacé par Henrique Diédhiou, mettant ainsi fin au règne de Badiane à la tête du commandement.

Selon Le Témoin, cette éviction serait motivée par des soupçons de collaboration de Badiate avec les émissaires de l’État. Des dissensions au sein de ses propres rangs auraient conduit à son renversement, les membres de son groupe le soupçonnant de trahison.

La tension aurait monté depuis la signature des accords de paix entre le gouvernement sortant et certaines factions du MFDC en mai 2022. Depuis lors, Badiate aurait fait face à une opposition croissante au sein de sa propre faction.

Les Sages du MFDC seraient actuellement engagés dans des discussions pour résoudre cette crise interne et trouver un terrain d’entente. En attendant, Badiate et son lieutenant Rambo se seraient retirés dans un isolement relatif, loin du groupe, près de la frontière bissau-guinéenne.

Cette évolution marque un tournant dans la dynamique du MFDC, avec des implications potentiellement importantes pour le processus de paix en Casamance et la stabilité régionale.

Abdou Lahad Seck Sadaga réfute les allégations d’Abdou Mbacké Bara Dolly : “Des contrevérités pour masquer une défaite politique”

Dans le cadre de la récente polémique politique secouant Touba, Abdou Lahad Seck Sadaga, Haut Conseiller des Collectivités Territoriales, a vivement réagi aux déclarations du député Abdou Mbacké Bara Dolly. Ce dernier prétend avoir été contacté par le Président Macky Sall pour ne pas soutenir Amadou Bâ lors des récentes élections. Des affirmations catégoriquement démenties par Sadaga.

Dans un discours sans équivoque, Sadaga a qualifié les propos de Bara Dolly de “contrevérités” et d’ “inepties”, insistant sur le caractère fantaisiste de ces déclarations. Selon lui, Abdou Mbacké Bara Dolly est connu pour ses inventions et ses tentatives de discréditer ses adversaires politiques. Il affirme également que le Président Macky Sall n’aurait jamais fait de telles demandes, soulignant l’impossibilité de telles affirmations.

Sadaga va plus loin en accusant Bara Dolly de tenter de masquer une défaite électorale à Touba en avançant de fausses accusations. Il rappelle que les habitants de Touba ont une tradition de soutien aux candidats politiques en opposition avec le pouvoir en place, mais il insiste sur le fait que sa loyauté envers le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye reste indéfectible.

En exprimant sa reconnaissance envers le Président Diomaye pour son engagement envers Touba et les chefs religieux, Sadaga souligne la proximité du Président Diomaye avec les cités religieuses, une relation qu’il considère comme inestimable. Il conclut en réaffirmant son engagement à rester aux côtés du Président Macky Sall et à lui être fidèle pour toujours.

Diagane Barka / Foundiougne : Le Président Du Mouvement Jappo Suxali Sunu Gox ( Mouhamed Nazir Cissé) attire l’ attention du futur Ministre de l’ agriculture sur la culture de hors saison.

Situés dans la région de Fatick département de Foundiougne , les périmètres maraichers du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox se trouvent dans les villages de (Keur Bakary Cissé et Diagane Barka chef-lieu de la commune).
La zone est marquée par des activités agricoles et maraichères. Les femmes et hommes qui s’activent dans ces périmètres maraîchers travaillent 24 heures sur 24 . Le système des eaux est électronique à partir des mi-forages arrosant les plantations de tomates, d’oignons , de pommes de terre, d’arachides. “Cet investissement a d’abord permis la maîtrise de l’eau dans la zone mais surtout permet aux jeunes de rester chez eux et d’y réussir . Nous sommes en train de lutter contre deux Phénomènes ” l’exode rural et l’immigration irrégulière “
Aujourd’hui la plupart des femmes de Diagane Barka et de Keur Bakary Cissé n’ont plus besoin d’être des saisonnières en dehors de leur commune  ” a expliqué Mouhamed Nazir Cissé, président du dit mouvement. Ces braves dames, dira-t-il, parviennent à s’extirper des griffes de la pauvreté qui frappe durement la gent féminine dans cette partie du Sénégal. Tout ce qu’elles gagnent ici, leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. La quasi-totalité des légumes vendus sur les marchés locaux sont cultivés dans ces périmètres maraîchers a souligné Mouhamed Nazir Cissé.
Cependant, le président du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox invite le futur gouvernement et son ministre chargé de l’agriculture de donner beaucoup de considération à la culture hors saison pour permettre de lutter contre l’extrême pauvreté dans les zones rurales.

Déminage et Réinsertion en Casamance : Vers des solutions durables

Du 17 au 18 avril 2024, sous la supervision du gouverneur régional Mor Talla Tine, un atelier de partage et d’échange a eu lieu pour examiner les problèmes liés au déminage et à la réinsertion des populations déplacées en raison du conflit en Casamance.

Le directeur général de l’Agence Nationale pour la Réinsertion Sociale et Économique de la Casamance (ANRAC), Ansou Sané, a exposé les besoins financiers nécessaires pour ces opérations. Selon lui, le déminage requiert 11 885 991 195 FCFA, tandis que la réinsertion/réintégration nécessite 1 018 045 000 FCFA.

Pour répondre à l’urgence de soulager la souffrance des populations déplacées cette année, l’ANRAC a fixé des priorités, notamment l’accompagnement au retour, la réinsertion économique à travers la réalisation de fermes intégrées, et la mise en place de puits équipés.

Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d’un cadre régional de suivi pour répondre aux préoccupations des acteurs. Il a souligné l’importance de renforcer la mobilisation de tous les acteurs pour assurer une mise en œuvre efficace des actions prévues, telles que le déminage, la construction d’infrastructures socio-communautaires, les activités génératrices de revenus, le dialogue communautaire et l’enregistrement des naissances.

Mor Talla Tine a assuré que l’ANRAC travaillera activement pour garantir le bon fonctionnement de ce cadre et contribuera à la mise en œuvre des recommandations établies dans son plan d’actions.


 AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE Exige une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale

Le Palais de la République a accueilli ce mercredi 17 avril 2024 une session du Conseil des ministres, présidée par Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Chef de l’État. Au cours de cette réunion, le Président a émis des directives importantes concernant la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Le Premier Ministre, en collaboration avec les ministres, a reçu l’injonction du Président de réaliser un bilan complet de toutes les passations de services effectuées dans les ministères. Ce rapport exhaustif, attendu avant la fin du mois d’avril 2024, devra mettre en lumière les observations et les recommandations relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière de chaque ministère. Cette évaluation préliminaire sera cruciale pour orienter les futures actions gouvernementales.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a également insisté, aux côtés du Premier Ministre, sur l’importance pour chaque membre du gouvernement de respecter les procédures de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale. De plus, les modalités de communication devront être rigoureusement suivies pour garantir une cohérence dans la transmission des informations et des décisions gouvernementales.

Ces mesures démontrent l’engagement du Président envers une gouvernance transparente et efficace, mettant l’accent sur la responsabilité, la collaboration et la prise de décision éclairée. En demandant une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale majeure, le Chef de l’État vise à garantir une gestion responsable et efficiente des affaires de l’État, dans l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.

Affaire Bachir Diop : Les coulisses d’un procès sous tension

Depuis le déclenchement de l’affaire Bachir Diop, le célèbre acteur de la série “Dérapages”, les projecteurs sont braqués sur la chambre criminelle de Dakar, où se joue un véritable bras de fer judiciaire. Accusé de trafic de drogue et de port d’arme illégal, Bachir Diop, également connu sous le nom de Peter Salinger, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique et juridique, avec des enjeux considérables pour son avenir.

Tout a commencé en juin 2022, lorsque les autorités ont mené une perquisition au domicile de Bachir Diop, découvrant une quantité significative de cannabis et des équipements liés à sa production. En plus des accusations de trafic de drogue, l’acteur est également poursuivi pour détention illégale d’une arme à feu.

Depuis le début de l’affaire, la défense de Bachir Diop, dirigée par l’éminent avocat Me Ciré Clédor Ly, a soulevé plusieurs exceptions de nullité, arguant que la procédure judiciaire était entachée d’irrégularités. Selon la défense, des violations du Code de procédure pénale, notamment en ce qui concerne les droits de l’accusé lors de la perquisition, remettent en question la validité de l’ensemble du processus judiciaire.

Face à ces allégations, le parquet a défendu la légalité de l’enquête, affirmant que celle-ci avait été menée dans le cadre de l’enquête de flagrance, suite à une dénonciation. Cette bataille juridique intense a atteint son paroxysme lors de l’audience devant la chambre criminelle de Dakar, où les arguments des deux parties se sont affrontés dans une atmosphère électrique.

Toutefois, malgré les arguments passionnés des avocats et du parquet, la décision finale repose entre les mains de la chambre criminelle, dont le délibéré est attendu avec anxiété. La date fatidique du 7 mai prochain a été fixée pour cette décision cruciale, qui déterminera si l’affaire peut avancer vers un jugement sur le fond ou si elle doit être annulée en raison des violations alléguées du Code de procédure pénale.

Pour Bachir Diop, cette affaire représente bien plus qu’une simple bataille judiciaire. En plus des conséquences possibles sur sa carrière et sa réputation, il y a également des enjeux personnels considérables, avec la perspective d’une condamnation à une peine de prison ferme en cas de verdict défavorable.

L’affaire Bachir Diop, avec son mélange de drame judiciaire et de suspense médiatique, continue de captiver l’attention du public sénégalais. Alors que la date du 7 mai approche, tous les yeux sont rivés sur la chambre criminelle de Dakar, où se jouera le destin de l’acteur et l’issue de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans sa vie et sa carrière.

Pèlerinage catholique 2024 : Une quête spirituelle au cœur de l’histoire sacrée

Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé avec solennité la tenue du pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté. Prévu du 24 août au 15 septembre, cet événement revêt une importance particulière dans un contexte marqué par des tensions et des préoccupations à la fois nationales et internationales.

Monseigneur Paul Abel Mamba Diatta, président du CINPEC et évêque de Tambacounda, a souligné que cette édition sera dédiée à la paix, une valeur essentielle dans un monde en proie à divers conflits et convulsions politiques. Les pèlerins seront invités à exprimer leur solidarité avec les aspirations à la paix les plus profondes de l’humanité tout au long de leur périple spirituel.

Le pèlerinage débutera à Rome, berceau de la foi chrétienne, où les participants auront l’opportunité de se recueillir sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul. Une rencontre avec le Saint-Père, le pape François, lors de l’audience publique du mercredi, viendra enrichir cette étape significative. Ensuite, si les conditions de sécurité le permettent, le voyage se poursuivra en Terre sainte d’Israël, où les pèlerins suivront les traces du Christ depuis sa naissance à Bethléem jusqu’à sa crucifixion à Jérusalem, en passant par sa vie publique à Nazareth.

La visite à Lourdes, lieu de pèlerinage marial par excellence, sera une occasion pour les participants de se plonger dans la dévotion à Notre-Dame de Fatima au Portugal. Le pèlerinage inclura également une halte à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, offrant aux pèlerins une expérience de foi enrichissante et transformatrice.

Malgré les défis liés au contexte géopolitique actuel, le prélat a assuré que toutes les mesures de sécurité nécessaires seront prises pour garantir la sécurité et le confort des pèlerins. En collaboration avec le partenaire Vered Asharon, qui accompagne le pèlerinage depuis quinze ans, le CINPEC veillera à ce que chaque participant puisse vivre une expérience spirituelle profonde dans un environnement sûr et accueillant.

Le pèlerinage catholique est une pratique ancienne et profondément enracinée dans la tradition de l’Église. En offrant aux fidèles l’opportunité de se ressourcer spirituellement et de renforcer leur foi au contact des lieux saints et des réalités historiques de la chrétienté, ce pèlerinage incarne les valeurs fondamentales de la spiritualité catholique.

Le pèlerinage catholique 2024 représente bien plus qu’un simple voyage. C’est une invitation à la communion spirituelle, à la prière et à la réflexion, à la rencontre avec Dieu et les saints qui ont marqué l’histoire de la foi chrétienne. Dans un monde en quête de sens et de stabilité, ce pèlerinage offre aux participants une occasion unique de se connecter avec les racines profondes de leur foi et de trouver inspiration et réconfort dans la présence de Dieu et de la communauté des croyants.

Nouvelle audience en appel pour Guy Marius Sagna : la saga continue

Le député Guy Marius Sagna a de nouveau fait face à la justice lors d’une audience à la Cour d’appel de Dakar le lundi 15 avril. Cette comparution fait suite à son appel contre sa condamnation en octobre 2021 à une peine de 3 ans de prison avec sursis pour diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l’image de la gendarmerie, suite à un message publié sur les réseaux sociaux.

L’audience du jour n’a pas abouti à une conclusion définitive, car la Cour d’appel a décidé de reporter l’affaire au 13 mai prochain. Ce report permettra à la Cour de délibérer sur le sort de Guy Marius Sagna, déterminant ainsi si la décision initiale du tribunal des flagrants délits sera confirmée ou annulée.

Il convient de rappeler que lors du premier procès, le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois fermes. Cependant, le tribunal avait prononcé une peine de 3 ans avec sursis. La prochaine audience sera cruciale pour l’avenir de Guy Marius Sagna dans cette affaire qui a suscité de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Nouveau Ministre, Nouvelle Dynamique : Serigne Gueye Diop impulse le changement au Ministère de l’Industrie et du Commerce

À peine quelques heures après avoir pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop a lancé un appel à l’action en convoquant l’ensemble des directeurs, agences et services rattachés à son département pour une séance intensive de travail. Cette réunion, prévue pour ce lundi 15 avril 2024, marque le début d’une nouvelle ère de dynamisme et de rigueur au sein du ministère.

Homme méthodique et soucieux de l’efficacité, le Dr Serigne Gueye Diop a mis en avant plusieurs points clés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a insisté sur l’importance de la ponctualité des agents, soulignant que le temps est un bien précieux qui ne doit pas être gaspillé. Ensuite, il a mis l’accent sur la nécessité d’effectuer un diagnostic approfondi de la situation actuelle du ministère, afin d’identifier les forces et les faiblesses et de définir les axes prioritaires d’action.

Par ailleurs, le Ministre a souligné l’importance de la reddition des comptes, rappelant que la transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales dans la gestion des affaires publiques. Il a également mis l’accent sur l’importance de faire le point sur les chantiers en cours au sein du Ministère, afin de garantir leur avancement et leur bonne gestion.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, visant à promouvoir le développement économique et social du pays. En impulsant un nouveau dynamisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop entend contribuer activement à la réalisation de cet objectif ambitieux.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs, cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour stimuler la croissance économique, favoriser l’emploi et améliorer les conditions de vie des citoyens. En mobilisant l’ensemble des acteurs du ministère autour d’une vision commune, le Ministre Serigne Gueye Diop ouvre la voie à un avenir prometteur pour l’industrie et le commerce au Sénégal.

Building administratif : le PM Ousmane Sonko visite les locaux…

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à effectuer une visite déterminante au bâtiment administratif Mamadou Dia ce lundi. Cette démarche, initialement programmée la semaine précédente mais reportée à la dernière minute, est scrutée avec attention, car elle pourrait avoir des implications majeures sur l’organisation des institutions gouvernementales et sur l’utilisation des finances publiques.

L’objectif officieux de cette visite est de déterminer si le bâtiment administratif récemment rénové pourrait servir de siège aux institutions de la République qui louent actuellement des locaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser les dépenses publiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.

Le bâtiment administratif Mamadou Dia, nommé en l’honneur du premier Premier ministre du Sénégal, a fait l’objet de rénovations conséquentes ces dernières années, représentant un investissement financier considérable de plusieurs milliards de francs CFA. La visite du Premier ministre Sonko vise à évaluer la pertinence de ces rénovations par rapport aux besoins réels des institutions gouvernementales et à déterminer si le bâtiment peut efficacement remplir sa fonction.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large visant à promouvoir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques. En examinant de près l’utilisation du bâtiment administratif Mamadou Dia, le gouvernement souhaite s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et judicieuse.

La conclusion de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur l’organisation administrative du pays. Si le bâtiment administratif est jugé adapté aux besoins des institutions gouvernementales, cela pourrait entraîner le regroupement de plusieurs ministères et organismes au sein de ce lieu centralisé. Une telle décision permettrait de réaliser des économies substantielles en termes de loyers et de frais de fonctionnement.

En outre, cette démarche envoie un signal fort quant à l’engagement du nouveau gouvernement en faveur d’une gouvernance responsable et transparente. En évaluant l’utilisation des infrastructures publiques de manière objective et rigoureuse, le Premier ministre Sonko démontre sa volonté de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration publique.

Dans l’attente des résultats de cette visite, les citoyens et les observateurs politiques demeurent attentifs, conscients des enjeux importants liés à cette initiative. La décision qui en découlera aura des répercussions durables sur la gestion des ressources publiques et sur l’organisation de l’appareil gouvernemental, marquant ainsi une étape importante dans l’évolution politique et administrative du pays.

Tivaoune: Le Président Bassirou Diomaye Faye visite les cités religieuses

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, poursuit son engagement en faveur du dialogue intercommunautaire en visitant les cités religieuses du Sénégal. Après avoir effectué une visite historique à Touba plus tôt dans la journée, il s’est rendu à Tivaouane pour rencontrer le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.

Cette série de visites témoigne de l’importance que le Président accorde au dialogue et à la collaboration entre l’État et les leaders religieux. En rencontrant les Khalifes des grandes confréries du pays, il renforce les liens qui unissent la sphère politique et la sphère religieuse, créant ainsi un environnement propice à la cohésion sociale et à la paix.

L’accueil chaleureux réservé au Président à Tivaouane montre l’ouverture et la bienveillance de la communauté religieuse envers les autorités étatiques. Cette rencontre revêt une grande importance symbolique, soulignant l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

Au-delà de l’échange de courtoisie, ces rencontres sont l’occasion d’aborder des questions d’intérêt commun, telles que le développement socio-économique, l’éducation et la promotion des valeurs de paix et de tolérance. En travaillant main dans la main, l’État et les leaders religieux peuvent contribuer de manière significative à la construction d’une société plus juste, inclusive et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme ainsi son engagement envers la diversité culturelle et religieuse du Sénégal, mettant en avant le dialogue et la collaboration comme des éléments clés de la construction d’un avenir meilleur pour tous.

TOUBA : Le message du Président Bassirou Diomaye Faye au Khalife des Mourides, Serigne Mountakha

Dans un geste empreint de respect et de considération envers les autorités religieuses, le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message significatif au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lors de sa visite à Touba, la ville sainte des Mourides.

Les images de la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba auprès du Khalife Général des Mouride

Kaolack/ Éducation : L’école élémentaire publique Elhadji Ibrahima Seydou est dans un état de délabrement total.

Au cœur du quartier des Abattoirs Ndangane à Kaolack, l’École Élémentaire Elhadji Ibrahima Seydou Ndao, autrefois symbole de l’éducation et de la formation des futurs cadres de la société, se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement alarmant. Les parents d’élèves, les responsables locaux et la communauté tout entière expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de cet établissement public, confronté à de multiples problèmes structurels.

Les témoignages des membres de la communauté sont unanimes : l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est dans un état de décrépitude avancée. Les toitures présentent des défaillances majeures, les murs de clôture sont presque inexistants et les salles de classe sont gravement endommagées. Ousmane Traoré, membre du comité de gestion de l’école, exprime son désarroi face à cette situation déplorable, soulignant que l’établissement a été négligé pendant des années, sans aucune action entreprise pour sa réhabilitation.

Devant l’urgence de la situation, la communauté lance un appel pressant aux autorités compétentes, en particulier aux responsables municipaux, pour intervenir rapidement et mettre en œuvre un plan de réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao. Arouna Faye, représentant des jeunes du quartier, insiste sur l’importance vitale de fournir des locaux décents aux élèves, garantissant ainsi un environnement propice à l’apprentissage et au développement.

La réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao revêt une importance capitale pour l’avenir de la jeunesse de Kaolack. En assurant un accès à une éducation de qualité dans des infrastructures adéquates, les autorités locales peuvent contribuer de manière significative à l’épanouissement des enfants et à leur succès futur. Il est impératif d’agir rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage et que les élèves ne soient privés des conditions nécessaires à leur réussite scolaire.

L’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est bien plus qu’un simple établissement d’enseignement ; c’est un symbole de l’engagement envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse. En investissant dans sa réhabilitation, les autorités locales peuvent envoyer un message fort sur leur engagement envers l’éducation et le bien-être des générations futures. Il est temps d’agir pour redonner à cette école son lustre d’antan et offrir aux enfants de Kaolack les meilleures chances de réussite dans la vie.

Mariama Massaly,correspondante à Kaolack.

Aminata Touré représente le Sénégal à la 23ème session du CEPA à l’ONU

Aminata Touré, membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), participe activement à la 23ème session qui se tient au Siège de l’ONU à New York. Sous le thème « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », cette session revêt une importance cruciale pour le Sénégal.

En tant que représentante du Sénégal au sein du CEPA, Aminata Touré contribue à façonner les discussions autour des défis de la gouvernance publique et du développement durable. Son engagement reflète les ambitions du nouveau régime sénégalais et les aspirations de la population en matière de progrès économique, social et environnemental.

Le thème de la session 2024 est en parfaite adéquation avec les priorités du gouvernement sénégalais, qui vise à mettre en œuvre des politiques favorables au développement durable et à la lutte contre la pauvreté. Les discussions menées lors de cette session fourniront des perspectives précieuses pour élaborer des stratégies efficaces visant à atteindre les Objectifs de Développement Durables (ODD).

La participation active d’Aminata Touré à cette session témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et la recherche de solutions aux défis mondiaux. En collaborant avec d’autres experts du CEPA, elle contribue à renforcer les capacités des administrations publiques à travers le monde et à promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

Alors que le monde continue de faire face à des défis majeurs, le Sénégal, à travers la représentation d’Aminata Touré au CEPA, affirme son leadership dans la promotion du développement durable et de la lutte contre la pauvreté. Son implication témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle actif dans la réalisation des objectifs mondiaux de développement et d’œuvrer pour un avenir meilleur pour tous.

Urgence alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre : Mobilisation contre la crise

Près de 55 millions de personnes dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre se trouvent confrontées à une nouvelle menace d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, selon les prévisions du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour la période de juin à août. Cette estimation représente une augmentation de quatre millions par rapport à la situation actuelle, mettant en lumière l’ampleur du défi auquel est confrontée la région.

Le Mali est particulièrement touché par cette crise, avec environ 2 600 personnes considérées comme souffrant d’une famine catastrophique, selon l’indice de classification alimentaire IPC. Cette situation alarmante nécessite une action urgente et concertée de la part des gouvernements, des organisations internationales et de la société civile.

Margot Vandervelde, Directrice régionale par intérim du PAM pour l’Afrique de l’Ouest, a souligné l’urgence d’agir face à cette menace croissante. Elle a appelé à l’engagement de tous les partenaires pour mettre en œuvre des programmes novateurs visant à prévenir une crise incontrôlable, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte dans cette lutte contre la faim.

Les troubles économiques, tels que la stagnation de la production, la dévaluation des monnaies, l’augmentation de l’inflation et les barrières commerciales, ont contribué à aggraver la crise alimentaire dans des pays comme le Nigeria, le Ghana, la Sierra Leone et le Mali. Ces défis économiques ont entraîné une augmentation significative des prix des denrées alimentaires de base dans toute la région, mettant en péril la sécurité alimentaire de millions de personnes.

Actuellement, l’Afrique de l’Ouest et du Centre dépend largement des importations pour répondre aux besoins alimentaires de sa population. Cependant, les difficultés économiques ont entraîné une augmentation des coûts d’importation, rendant l’accès à une alimentation adéquate encore plus difficile pour de nombreuses familles.

Face à cette crise, il est impératif d’investir davantage dans le renforcement de la résilience et les solutions à long terme pour l’avenir de la région. Les gouvernements nationaux, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé doivent unir leurs forces pour mettre en place des mesures efficaces visant à soutenir la sécurité alimentaire et à augmenter la productivité agricole.

Les agences des Nations Unies, telles que la FAO, l’UNICEF et le PAM, appellent à une action immédiate pour lutter contre la malnutrition infantile et renforcer les systèmes d’éducation, de santé, d’eau et d’assainissement. Des programmes de protection sociale sont également nécessaires pour aider les familles les plus vulnérables à faire face à la crise.

En conclusion, la situation actuelle en Afrique de l’Ouest et du Centre exige une réponse urgente et coordonnée pour éviter une crise humanitaire majeure. Il est temps d’agir ensemble pour garantir que chaque individu ait accès à une alimentation adéquate et à des services de santé essentiels pour assurer un avenir meilleur pour tous.

Kaolack : Latmingué pleur de son fils, l’ancien député et ancien maire El Hadji Malick Guèye

La triste nouvelle vient de tomber. L’ancien parlementaire libéral qui fut aussi maire de la commune de Latmingué, El Hadji Malick Guèye n’est plus. Il est décédé ce samedi à Dakar des suites d’une maladie à l’ hôpital Fann aux environs de 10 heures .Ce Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse se repose désormais au cimetière de Médina Baye . Il a été accompagné par une foule composée de guides religieux , d’hommes politiques, parents et amis jusqu’à sa dernière demeure .Ce défunt Président du mouvement Suxali Sine-Saloum And Ak Sénégal, il a été nommé, en 2022, conseiller spécial par le président de la République Macky Sall. Poste qu’il a occupé jusqu’à son départ du pouvoir, le 02 avril 2024. El Hadji Malick Guéye avait rejoint la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections locales de 2022. Dernièrement, il a soutenu la candidature de Idrissa Seck à la Présidentielle.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Accident tragique sur la route Louga-Dahra : Une fillette de sept ans perd la vie

Un incident routier survenu hier samedi 13 avril a endeuillé la communauté de Thila, située dans la commune de Thiaméne-Pass, département de Linguère. Une fillette de sept ans, Fatou Sall, élève en classe de CP à l’école élémentaire de Melakh, a été mortellement fauchée par un véhicule 4×4 sur la route reliant Louga à Dahra.

L’accident s’est produit aux alentours de dix heures du matin, à l’entrée du village de Thila. Le conducteur du 4×4, identifié comme Hamady Sow, circulait en direction de Dahra en provenance de Louga. Alors qu’il tentait d’éviter un autre véhicule venant en sens inverse, il a perdu le contrôle de son véhicule, heurtant tragiquement la fillette qui traversait la route avec ses camarades.

La collision a été d’une violence extrême, projetant la jeune Fatou à plusieurs mètres de la chaussée. Alertés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux de l’accident. Malheureusement, malgré leurs efforts, la victime a été déclarée décédée sur place.

Le corps sans vie de Fatou Sall a été transporté à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra pour les procédures nécessaires. Quant au conducteur, Hamady Sow, il a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire, conformément à la loi.

Selon des sources proches de la famille, la petite Fatou était venue à Thila pour passer les fêtes de Pâques auprès de sa grand-mère, un moment de retrouvailles désormais marqué par la tragédie. Cet accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et de la vigilance des conducteurs, rappelant la fragilité de la vie sur nos routes.

La Presse en Deuil : Décès de Mbaye Sidy Mbaye, une figure éminente du Journalisme Sénégalais

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Mbaye Sidy Mbaye, une figure emblématique du journalisme sénégalais. En cette période de deuil, nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté journalistique du Sénégal et de l’Afrique.

Mbaye Sidy Mbaye a laissé une empreinte indélébile dans le domaine du journalisme par son professionnalisme, son intégrité et son dévouement envers la vérité. En tant que doyen respecté de la presse, il a été un modèle pour de nombreux journalistes et une source d’inspiration pour ceux qui aspirent à suivre ses pas.

Son engagement envers l’éthique journalistique, sa passion pour le métier et son souci constant de l’intérêt public ont marqué toute sa carrière. Ses contributions exceptionnelles ont enrichi le paysage médiatique du Sénégal et ont contribué à promouvoir le pluralisme et la liberté de la presse dans notre pays.

Dans ces moments difficiles, nous partageons la peine de sa famille et de ses proches. Que leurs cœurs trouvent réconforté dans les souvenirs précieux qu’ils ont partagés avec lui et dans l’héritage remarquable qu’il laisse derrière lui.

Mbaye Sidy Mbaye restera à jamais dans nos mémoires comme une figure incontournable du journalisme sénégalais. Puissions-nous perpétuer son héritage en continuant à œuvrer pour des médias libres, indépendants et responsables, en honneur à sa mémoire.

Reposez en paix, cher Mbaye Sidy Mbaye.

Avec nos plus sincères condoléances,

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Crise au Moyen-Orient  : Israël demande une réunion d’urgence de l’ONU pour condamner l’Iran

Suite à une série d’attaques perpétrées par l’Iran contre Israël, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a envoyé une lettre à la présidente du Conseil de sécurité, Mme Vanessa Frazier, et au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, demandant une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner fermement l’Iran.

Dans cette lettre, Gilad Erdan exprime son indignation face à l’attaque de l’Iran contre Israël, qualifiant l’attaque d’une grave violation de la Charte des Nations unies et du droit international. Il souligne également que cette attaque constitue une menace pour la paix internationale et la sécurité régionale.

L’Iran aurait lancé plus de 200 drones, missiles de croisière et missiles balistiques contre Israël, en violation flagrante de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU. L’attaque a été suivie d’une déclaration publique de l’Iran se félicitant de ses actions, ce qui a suscité une vive réaction de la part d’Israël.

Cette demande d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran. Israël accuse depuis longtemps l’Iran de soutenir des groupes terroristes comme le Hamas et le Hezbollah, et considère cette attaque comme une escalade dangereuse de la part de l’Iran.

L’ambassadeur d’Israël appelle donc le Conseil de sécurité à prendre des mesures concrètes contre l’Iran, y compris la désignation du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste. Il souligne l’importance pour la communauté internationale de condamner fermement de telles actions et de prendre des mesures pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région.

La demande d’Israël sera examinée par le Conseil de sécurité, et une réunion pourrait être convoquée dans les prochains jours pour discuter de la situation et des mesures à prendre en réponse à l’attaque de l’Iran contre Israël.

Gestion opacité du mémorial musée du Joola : L’Association Nationale des Familles de Victimes dénonce et réclame des comptes

Ziguinchor – L’Association Nationale des Familles de Victimes du Joola a vivement tenu à la gestion de l’opacité entourant le mémorial musée dédié aux victimes de la tragédie du Joola. Lors d’un point de presse tenu ce samedi 13 avril 2024, l’association a exprimé son mécontentement face à l’exclusion volontaire des familles dans le processus de passation de marché concernant le choix de l’entreprise EFFAGE pour la gestion du mémorial musée .

Cyprien Loppy, premier vice-président de l’association, a souligné le manque de transparence dans la gestion des fonds publics alloués au mémorial musée. Il a exigé un bilan de la gestion du budget par le ministère de la Culture et a appelé à une vérification pour mettre fin à cette gestion opaque.

De plus, l’association a appelé le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement à saisir l’opportunité de promouvoir l’insertion socio-professionnelle des orphelins, des familles et des rescapés diplômés et compétents. Elle a également sollicité une audience pour discuter des progrès réalisés dans la gestion du dossier et envisager l’avenir du mémorial musée.

Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a exprimé son soutien à l’association et a déclaré le manque de responsabilité dans l’affaire du naufrage du Joola, une catastrophe maritime qui a coûté la vie à plus de 1900 personnes de diverses nationalités . Madia Diop Sané, coordinateur de Vision Citoyenne, a appelé les autorités à reconnaître le nouveau bureau mis en place par l’association et à ouvrir le dialogue avec les familles pour répondre à leurs préoccupations.

Le naufrage du Joola reste l’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire mondiale, et les familles des victimes continuent de réclamer justice et transparence dans la gestion du mémorial musée dédié à la mémoire de leurs proches disparus.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Diagane Barka / Foundiougne : Le préfet du département souhaite accompagner le mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox pour la culture du blé et autres initiatives.

Le préfet de Foundiougne et le chef du service départemental de développement rural ont fait un tour dans les périmètres maraîchers du mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox. Une manière de leur montrer qu’ils sont prêts à accompagner l’initiative car des pistes de solutions leur sont proposées. Ce qui, selon Chérif Abdoulaye Faye, secrétaire général dudit mouvement, va de l’intérêt des membres et de l’ensemble des populations de la localité.
Prenant la parole, le chef du service départemental du développement rural de Foundiougne, Yancouba Diawara, a dit sa satisfaction à propos des réalisations effectuées à Diagane Barka et à Keur Bakary Cissé. Tout cela visant à lutter contre le chômage et de la pauvreté. « En tout cas, nous allons les accompagner afin qu’ils puissent avoir des partenaires », a-t-il promis, convaincu que la culture du blé peut bel et bien se développer au niveau de ces périmètres maraîchers et participer à amoindrir le taux d’importation en blé.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

La Justice Espagnole se penche sur l’affaire de l’arrestation de Juan Branco : Audition de l’Avocat de Sonko Attendue

Dans son édition de ce samedi, le journal Bés Bi révèle un développement crucial dans l’affaire de l’arrestation de Juan Branco par la police sénégalaise en août 2023 en Mauritanie. La justice espagnole prévoit d’examiner cette affaire dès lundi prochain, avec une attention particulière portée à la plainte pour « délit de terrorisme » déposée par l’avocat franco-espagnol, qui sera entendu en tant que « témoin-victime ».

Juan Branco, également avocat de Ousmane Sonko, accusent deux gradés de la police sénégalaise, Adramé Sarr et Bara Sangharé, respectivement patrons de la Direction des Enquêtes Criminelles (DIC) et de la Sûreté Urbaine. Il les accuse d’avoir orchestré l’enlèvement et le transfert clandestin vers Dakar alors qu’il exerçait en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale.

L’affaire, qui a suscité une attention internationale, a mis en lumière les tensions entre la justice sénégalaise et les autorités espagnoles. L’audition de l’avocat de Sonko pourrait fournir des éclaircissements cruciaux sur les circonstances de l’arrestation de Juan Branco et les allégations de terrorisme qui pèsent contre lui.

Cette affaire, qui a déjà secoué les cercles politiques et juridiques, promet d’ouvrir de nouvelles perspectives sur les relations entre le Sénégal et l’Espagne, ainsi que sur la protection des droits des individus impliqués dans des affaires judiciaires internationales.

Les implications de cette affaire sont multiples et profondes. Tout d’abord, elle soulève des questions sur les procédures judiciaires et la coopération internationale en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. La présence de Juan Branco en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale soulève également des préoccupations quant à d’éventuelles violations des droits de l’homme et des protocoles diplomatiques.

En outre, cette affaire a des répercussions politiques, tant au niveau national qu’international. Elle a mis en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les autorités sénégalaises et l’opposition, ainsi que les relations parfois complexes entre le Sénégal et ses partenaires internationaux.

Enfin, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et le droit à un procès équitable. Les allégations de Juan Branco mettent en évidence la nécessité de protéger les droits fondamentaux des individus, quel que soit leur statut ou leur affiliation politique.

Dans l’attente de l’audition de l’avocat de Sonko et des développements ultérieurs de cette affaire, il est clair que son impact continue d’être ressenti dans les semaines et les mois à venir. Elle constitue un rappel important de l’importance de la primauté du droit et du respect des droits de l’homme dans le monde d’aujourd’hui.

Khady Diène Gaye : Engagée pour l’avenir du sport, de la jeunesse et de la culture

La ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diéne Gaye, affirme sa détermination à dynamiser ces secteurs clés. Sa récente déclaration, “Yén bi bañuma wowé dimako diokh…”, témoigne de son engagement à travailler avec détermination pour promouvoir le sport, la jeunesse et la culture au Sénégal.

Expert de l’ONU au Mali appelle à un retour à l’ordre démocratique : Alioune Tine adresse une missive au Colonel Assimi Goita

La situation politique au Mali continue de susciter des préoccupations tant nationales qu’internationales, notamment après les décisions controversées prises par la junte militaire au pouvoir. Dans ce contexte, Alioune Tine, fondateur de Africa Jom Centre et expert de l’ONU au Mali, a pris la parole pour adresser une lettre ouverte au colonel Assimi Goita, chef de la junte, appelant à un retour urgent à l’ordre constitutionnel et démocratique.

La missive, relayée sur Twitter, reflète une inquiétude croissante quant aux récentes actions de la junte, y compris la censure de la presse et les restrictions imposées aux activités politiques et civiques. Alioune Tine a déploré ces mesures comme étant anti-démocratiques et a souligné leur potentiel à engendrer une impasse politique et sociale dans le pays.

Dans son message, Alioune Tine a exhorté le Colonel Goita à faire preuve de courage politique en ouvrant la voie à un processus de transition démocratique, respectueux de l’état de droit et des principes démocratiques. Il a souligné l’importance cruciale de protéger les libertés fondamentales et de permettre aux institutions démocratiques de fonctionner librement.

L’expert de l’ONU a également rappelé au Colonel Goita l’histoire et la culture richesses du Mali, ainsi que la résilience et la détermination du peuple malien à défendre ses droits et sa liberté. Il a souligné que la stabilité politique du Mali n’est pas seulement essentielle pour le pays lui-même, mais également pour la région de l’Afrique de l’Ouest et le Sahel dans son ensemble.

En conclusion, Alioune Tine a appelé le colonel Assimi Goita à saisir l’opportunité de marquer l’histoire en facilitant une transition pacifique vers un Mali démocratique et stable. Il a souligné que cette démarche non seulement répondrait aux aspirations du peuple malien, mais contribuerait également à la paix et à la prospérité dans toute la région.

Appel à l’Intégrité et à la Transparence dans l’Administration Sénégalaise : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance un message de détermination

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lance un appel à une gestion efficace et vertueuse dans les services de l’Etat. Dans une longue lettre que nous vous proposons in extenso, il a invité les fonctionnaires et agents de l’administration “à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti”. Il a également demandé que “la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de (leurs) actes” et que leur “travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération”.

“Chères collaboratrices, chers collaborateurs, en cette période charnière de notre histoire, où chaque pas vers l’avenir se dessine sous le signe de la promesse et de l’espoir, il m’est apparu essentiel de m’adresser directement à vous, femmes et hommes dévoués au service de notre nation. Vous constituez sans nul doute la colonne vertébrale de notre administration et le cœur battant de notre pays.
Le Sénégal, notre cher pays, se tient aujourd’hui à l’aube d’une ère nouvelle, porté par la vision d’un avenir dans lequel chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut jouir des fruits de notre effort collectif. Un Sénégal réconcilié, transparent et équitable, où le développement durable et inclusif n’est pas un idéal lointain, mais une réalité tangible, à portée de mains.
Si notre pays bénéficie d’une solide réputation de démocratie, de stabilité et de paix, nous le devons en grande partie à votre engagement, votre professionnalisme et votre travail sans relâche. Vous êtes les gardiens de nos valeurs républicaines, les artisans de notre développement et les sentinelles de notre cohésion sociale.
Aujourd’hui, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération.
Palais de la République du Sénégal Avenue Léopold Sédar Senghor BP 4020 Dakar Senegal Telephone -221 33 550 50 50
Dans le sillage de notre engagement collectif vers un Sénégal uni et prospère, je tiens à souligner l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans nos actions et décisions. Notre administration joue un rôle fondamental dans la concrétisation des aspirations de notre nation, et c’est dans cette optique que je souhaite rappeler les principes directeurs qui doivent guider notre conduite.

La loi 201222 du 27 décembre 2012, portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, établit un cadre légal clair pour l’intégrité des acteurs impliqués dans la gestion des affaires publiques. Elle souligne l’exigence d’un comportement éthique et déontologique irréprochable pour tous les agents de l’État, en insistant sur le fait que la transparence n’est pas une option. Cette loi en ses points 7.2 et 7.3, rappelle que nous, agents publics, avons le devoir de veiller scrupuleusement à la bonne gestion des ressources qui nous sont confiées et de signaler toute infraction aux règles régissant les finances publiques. Cette démarche n’est pas seulement légale; elle est morale, réaffirmant notre engagement envers les citoyens que nous servons.
C’est pour cette raison que nous accordons une importance particulière à la protection des lanceurs d’alerte. Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi. Cet engagement reflète notre volonté collective de bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.
Je vous exhorte à adopter ces principes dans votre travail quotidien, en vous rappelant que votre contribution est précieuse pour assurer l’intégrité et la transparence de notre gouvernance. Ensemble, renforçons notre détermination à servir avec honneur et dignité, dans le respect des lois qui nous guident et pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Notre mission, collective et individuelle, est d’œuvrer sans cesse à l’amélioration de la qualité de vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. Notre engagement au service du pays transcende les obligations administratives. Il s’incarne dans notre vocation sincère de servir notre Patrie et dans notre foi en ses immenses potentialités.
Je suis conscient des défis qui nous attendent. Le chemin du développement, de la justice et de l’équité est semé d’embûches. Mais je suis également convaincu que notre détermination et notre unité nous permettront de franchir ces obstacles pour la réalisation de notre projet commun.
En ma qualité de Président de la République, je m’engage à être à vos côtés, à soutenir vos efforts et à veiller à ce que les conditions de votre engagement soient toujours les meilleures. Ensemble, dans la solidarité, construisons le Sénégal de demain. Faisons de notre pays une terre où chaque citoyen peut se réaliser et contribuer au bien-être collectif.
Je vous invite donc, avec ferveur et espérance, à redoubler d’efforts et à vous joindre à moi dans cette grande œuvre nationale. Soyons les bâtisseurs infatigables d’un Sénégal prospère et rayonnant, à l’image des aspirations profondes de notre peuple.
Avec toute ma confiance et mon admiration pour votre engagement indéfectible au service de la République

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Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Passation de Service au Ministère du Tourisme : Mountaga Diao appelle à l’union pour la réussite du Projet

Lors de la passation de service entre le ministre sortant du Tourisme, Mame Mbaye Niang, et Mountaga Diao ce jeudi 11 avril, au ministère du tourisme aux Almadies, les deux ministres se sont adressés à la presse nationale pour souligner l’importance de ce département. Pour Mountaga Diao, le nouveau dirigeant de la structure, c’était une occasion d’interpeller ses désormais collaborateurs et de les appeler au travail pour le développement du pays.

Mountaga Diao a souligné que le département du tourisme est un atout majeur pour le développement du pays. Il a appelé à l’union et à la collaboration de tous pour assurer le succès de ce projet. Il a également saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son équipe, ainsi qu’au Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon Mountaga Diao, le défi majeur du projet est de répondre aux besoins des populations en satisfaisant leurs préoccupations actuelles. Il a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses collaborateurs pour relever ce défi et contribuer au développement socio-économique du pays à travers le tourisme.

Passation de Témoin au Ministère du Tourisme : Mame Mbaye Niang transmet le flambeau à Mountaga Diao

Une cérémonie de passation de service a eu lieu aujourd’hui au ministère du Tourisme, marquant le départ du ministre sortant Mame Mbaye Niang et l’arrivée de son successeur, Mountaga Diao. L’événement s’est déroulé au siège du ministère, situé aux Almadies, en face du siège de la TFM.

Vers 15h45, Mountaga Diao, le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, est arrivé pour une séance d’échanges qui a duré plus d’une heure avec Mame Mbaye Niang et son équipe. À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont rencontré la presse nationale. Pour Mame Mbaye Niang, c’était l’occasion de faire ses adieux à son équipe et de souhaiter à Mountaga Diao le meilleur dans ses nouvelles fonctions.

Mountaga Diao, fraîchement nommé à la tête du ministère, a exprimé sa confiance dans le fait que les défis fixés par le président et le Premier ministre seront relevés grâce à l’union des efforts et des compétences. Cette passation de témoin marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur du tourisme et de l’artisanat, avec l’engagement de Mountaga Diao à poursuivre le développement et la promotion de ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Abdourahmane Diouf, nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, affiche ses ambitions pour le secteur

Ce jeudi, Abdourahmane Diouf a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans un message adressé à ses compatriotes, il exprime sa détermination à donner vie à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Avec un enthousiasme renouvelé, Abdourahmane Diouf s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur. Son objectif est de mieux répondre aux préoccupations de l’Université sénégalaise et de créer un environnement propice à son développement.

En tant que nouveau ministre, Abdourahmane Diouf apporte son engagement, sa détermination et sa volonté de faire progresser le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Avec une approche axée sur la collaboration et la synergie, il est prêt à relever les défis et à saisir les opportunités pour faire avancer l’éducation et la recherche au Sénégal.

Le pays peut compter sur Abdourahmane Diouf pour apporter des changements positifs et pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour la jeunesse et pour le développement du pays tout entier.

“Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris fonction ce jeudi. Il annonce son envie de travailler avec synergie avec les acteurs du secteur. 

“Chers Compatriotes, nous avons fait la passation de service au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. 
C’est avec un sentiment de ferveur renouvelé que j’entame cette mission pour donner corps à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. 
Je compte travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs du secteur afin de mieux prendre en charge les préoccupations de l’Université sénégalaise.

El Hadj Abdourahmane DIOUF

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation”

Passation de Témoin au Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire : Victorine Ndéye remercie Macky Sall et souhaite Bonne Chance à son successeur

Ce jeudi, une passation de témoin significative a eu lieu au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Victorine Ndéye, désormais ex-ministre, a transmis les rênes à son successeur, le Dr Alioune Dione. Dans un geste empreint de gratitude et de professionnalisme, Victorine Ndéye a exprimé ses sentiments dans un message adressé au président sortant, Macky Sall, et à son successeur.

Depuis le 22 septembre 2022, date de sa prise de fonction, Victorine Ndéye a œuvré avec ardeur et détermination pour promouvoir l’économie sociale et solidaire au Sénégal et au-delà de ses frontières. Sous sa direction, le ministère a enregistré des succès remarquables, notamment la contribution à l’adoption d’une résolution des Nations Unies en avril 2023 et l’organisation réussie du premier Forum mondial de l’ESS en Afrique. De plus, des programmes d’inclusion financière ont été mis en place pour soutenir les populations les plus vulnérables du pays.

Dans son message, Victorine Ndéye a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de son mandat ministériel. Elle a particulièrement remercié le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée, lui permettant ainsi de servir son pays à un niveau aussi crucial. Elle a également salué le dévouement et la compétence de ses collaborateurs, soulignant l’honneur qu’elle a ressenti à travailler avec eux pour le bien-être de la population sénégalaise.

En passant le flambeau au Dr Alioune Dione, Victorine Ndéye a exprimé ses vœux de réussite pour son successeur. Elle l’encourage à surpasser les accomplissements de ses prédécesseurs et à continuer de faire progresser l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son message reflète son engagement indéfectible envers un Sénégal meilleur, ainsi que sa confiance en l’avenir et en la capacité de son successeur à relever les défis à venir.

Alors que Victorine Ndéye quitte ses fonctions ministérielles, elle laisse derrière elle un héritage de dévouement, de leadership et de réalisations significatives dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son engagement envers son pays et son peuple restera une source d’inspiration pour les générations futures.

Passation de Témoin au Ministère de la Justice : Aissata Tall Sall passe le flambeau à Ousmane Diagne

Ce jeudi matin, un événement empreint de symbolisme a eu lieu au ministère de la Justice du Sénégal, alors que l’ex-ministre Aissata Tall Sall a passé le témoin à son successeur, Ousmane Diagne. Cette transition marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau, symbolisant le renouvellement continu au sein de l’administration sénégalaise.

Sur les réseaux sociaux, Aissata Tall Sall a partagé un message sincère adressé à son successeur, exprimant ses meilleurs vœux de succès pour son mandat à venir. Mais au-delà de cette transition formelle, elle a également pris le temps de remercier le président sortant, Macky Sall, pour la confiance constante qu’il lui a accordée tout au long de son parcours ministériel.

Dans son message, Aissata Tall Sall a rappelé avec fierté le moment historique où elle a été nommée première femme ministre des Affaires Étrangères du Sénégal. Cette nomination a marqué un jalon important dans l’histoire du pays, soulignant l’évolution vers une gouvernance plus inclusive et diversifiée.

En tant que ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a été confrontée à des défis complexes et cruciaux pour l’avenir de la nation. Elle a notamment évoqué l’adoption de la Loi d’Amnistie Générale en Mars 2024, une décision capitale pour la réconciliation et la justice dans le pays.

Mais au-delà des réalisations politiques, Aissata Tall Sall a tenu à rendre hommage à ses collaborateurs, reconnaissant leur dévouement et leur expertise. Que ce soit au ministère des Affaires Étrangères ou à celui de la Justice, elle a salué leur engagement envers le service public et la République.

Dans un geste de gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue dans ses fonctions, Aissata Tall Sall a affirmé son engagement continu pour un Sénégal meilleur. Elle a également annoncé son intention de poursuivre son combat politique aux côtés de ses camarades de OSEZ L’AVENIR, soulignant ainsi sa détermination à contribuer à l’avenir et au progrès de son pays.

Cette passation de témoin marque non seulement la transition d’un ministre à un autre, mais elle illustre également les valeurs d’engagement, de dévouement et de continuité qui animent les acteurs politiques sénégalais. C’est dans cet esprit que le ministère de la Justice entre dans une nouvelle ère, avec Ousmane Diagne à sa tête, tandis que Aissata Tall Sall se prépare à de nouveaux défis et à de nouvelles opportunités au service de sa nation.

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