Aliou Cissé en attente de sa prolongation : Entre incertitude et tensions au sein de la FSF

La prolongation du contrat d’Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale sénégalaise depuis 2015, soulève des vagues au sein de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Alors que le président de la FSF, Augustin Senghor, a annoncé sa volonté de prolonger le contrat du technicien, celui-ci est arrivé à terme le 31 août dernier, et les autorités restent silencieuses.

La FSF a pourtant saisi le ministère des Sports pour valider une reconduction d’au moins un an. Toutefois, le ministère, sous la direction de Khady Diène Gaye, semble adopter une attitude d’attentisme. Plusieurs questions concernant le sélectionneur et son avenir ont été soulevées, laissant la Fédération dans l’incertitude. Malgré une reconduction tacite, l’absence de réponse formelle de la tutelle met en lumière un malaise plus profond entre l’équipe nationale et une partie du public sénégalais, qui semble en désaccord avec le maintien de Cissé à la tête des Lions.

Cette tension a été exacerbée après le nul contre le Burkina Faso lors des éliminatoires de la CAN 2025, incitant une partie des membres du Comité exécutif de la FSF à réclamer le départ de Cissé. Malgré les critiques, le directeur technique national, Mayacine Mar, a pris la défense de l’entraîneur, soulignant les bons résultats de l’équipe en 2024 : 8 victoires, 3 nuls, et 18 buts marqués contre seulement 4 encaissés. Cependant, pour certains membres du Comex, ces arguments sont insuffisants et Cissé semble être arrivé en fin de cycle.

Les discussions autour du contrat de Cissé, signé en novembre 2022, révèlent des objectifs ambitieux pour le sélectionneur, dont certains n’ont pas été atteints, notamment la conservation du titre de champion d’Afrique. Le ministère des Sports, en tant que payeur, pourrait peser dans la décision finale, bien que le directeur de la Haute compétition, Cheikh Fall, ait affirmé que son département n’a pas encore été impliqué dans ce dossier.

Face à cette situation, la FSF se retrouve dans une impasse, partagée entre la volonté de maintenir une stabilité au sein de l’équipe et les pressions de la tutelle ainsi que d’une partie du public, qui demande un renouveau à la tête des Lions. L’Assemblée générale ordinaire de la FSF, prévue le 21 septembre à Guéréo, pourrait offrir un éclairage sur l’avenir du sélectionneur et sur la direction que prendra la Fédération.

Incertitude autour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc : Retards et Préoccupations

Alors que le Maroc se prépare à accueillir la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), des inquiétudes émergent quant à la possibilité que le pays ne soit pas prêt à temps pour l’événement. Des retards dans les préparatifs, attribués en partie à la tenue de la première Coupe du monde des clubs aux États-Unis en été 2025, ainsi que des retards dans les travaux des stades, ont jeté un voile d’incertitude sur la tenue de la compétition.

La Confédération africaine de football (CAF) n’a pas encore annoncé de dates précises pour la prochaine édition de la CAN, ce qui suscite des inquiétudes parmi les équipes africaines qui se préparent déjà pour les qualifications. Les phases de poules des qualifications sont prévues pour commencer en septembre 2024 et se dérouleront sur plusieurs rondes jusqu’en novembre de la même année.

Cette incertitude soulève des questions sur la faisabilité de la compétition et sur l’impact que cela pourrait avoir sur les équipes participantes et les supporters. Les retards dans les travaux des stades pourraient compromettre la qualité des infrastructures et la capacité d’accueil des spectateurs, tandis que le manque de clarté sur les dates pourrait perturber les programmes de préparation des équipes.

Il est crucial que la CAF et les autorités marocaines travaillent ensemble pour résoudre les problèmes logistiques et garantir que la prochaine CAN soit un succès. Cela pourrait impliquer d’ajuster le calendrier de l’événement ou de trouver des solutions alternatives pour surmonter les retards dans les travaux des stades.

Dans tous les cas, il est essentiel de maintenir l’intégrité de la compétition et de s’assurer qu’elle se déroule dans des conditions optimales pour tous les participants.

Incertitude sur la date de la présidentielle au Sénégal : Thierno Alassane Sall crée la confusion

Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de mars 2024, a semé le doute sur la date du scrutin dans un message diffusé sur les réseaux sociaux. Alors que certaines sources, dont le journal « l’Observateur », affirment que le Conseil constitutionnel serait en accord avec la date du 24 mars proposée par le président Macky Sall, Thierno Alassane Sall prétend avoir reçu une réponse officielle du Conseil constitutionnel fixant la date au 31 mars.

Dans son message, le candidat partage la décision présumée du Conseil constitutionnel, établissant le 31 mars 2024 comme la date officielle de l’élection présidentielle. Il exprime sa gratitude envers ceux qui défendent la République et préservent la démocratie, rendant également hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour le respect de la Constitution.

Thierno Alassane Sall rappelle que les décisions du Conseil constitutionnel sont incontestables et enjoint au président de la République et à son administration de s’y conformer. Il souligne l’aspect inédit de la situation, avec une campagne électorale se déroulant pendant le carême et le ramadan, et le vote prévu le jour de Pâques.

Malgré ces circonstances exceptionnelles, le candidat demeure convaincu que le peuple sénégalais fera preuve de courage et de détermination pour exercer son droit de vote. Il espère que cette élection permettra de clore le chapitre difficile traversé par le pays.

La déclaration de Thierno Alassane Sall provoque des interrogations sur la date effective de l’élection présidentielle, générant ainsi un climat d’incertitude parmi les électeurs et les acteurs politiques au Sénégal.

Le sort de Rose Wardini entre incertitude et révision de liste : Analyse du Pr Ameth Ndiaye

Le Conseil constitutionnel appelé à clarifier la candidature controversée dans un contexte de double nationalité

La candidature de Rose Wardini continue de susciter des débats et des interrogations au sein de la classe politique sénégalaise. Dans une récente intervention lors de l’émission JDD sur IRadio, le Pr Ameth Ndiaye, spécialiste en droit public à l’Ucad, a abordé la question de l’admissibilité de Wardini en tant que candidate à la présidence, en soulignant l’importance de la compétence du Conseil constitutionnel dans ce dossier.

Selon le Pr Ndiaye, le Conseil constitutionnel dispose de la compétence et de la prérogative de revoir la liste des candidats si un empêchement définitif est constaté. En ce qui concerne l’affaire Wardini, qui a été initialement validée en tant que candidate avant que des questions sur sa double nationalité ne soient soulevées, le Pr Ndiaye estime que le Conseil constitutionnel devrait avoir la capacité de clarifier la situation.

« Le Conseil a les ressources pour mettre de l’ordre »

« Si le Conseil a constaté l’empêchement définitif, je pense sincèrement que si on avait le numéro de Rose Wardini et qu’on l’appelle là pour lui demander si elle est encore candidate, elle vous dirait non », a déclaré le Pr Ndiaye. Il souligne que si Wardini ne peut pas fournir des justificatifs suffisants pour témoigner de sa nationalité exclusive, le Conseil pourrait décider de l’écarter de la liste des candidats remaniée.

Le Pr Ndiaye a également remis en question la pertinence de l’article 28 de la Constitution, qui exige que les candidats à la présidence aient une nationalité exclusivement sénégalaise. Il a souligné que ces dispositions pourraient être considérées comme dépassées à la lumière des évolutions récentes en matière de nationalité dans d’autres pays, telles que l’Allemagne.

Dans l’attente d’une décision du Conseil constitutionnel, l’incertitude plane sur la candidature de Rose Wardini et sur la manière dont cette affaire sera résolue dans le contexte électoral actuel.

CAN 2023 – Sénégal vs Côte d’Ivoire : Incertitude autour de Pape Guèye, retour encourageant pour Youssouf Sabaly

L’équipe nationale du Sénégal se retrouve dans une situation délicate à la veille du crucial affrontement contre la Côte d’Ivoire dans le cadre de la CAN 2023. La nouvelle inquiétante concerne Pape Guèye, un élément clé du dispositif d’Aliou Cissé depuis le début de la compétition. Le joueur de l’Olympique de Marseille, sorti sur blessure à la 71e minute lors du dernier match contre la Guinée (2-0), ne s’est pas entraîné hier (dimanche).

En conférence de presse après le match, le sélectionneur sénégalais avait rassuré en déclarant que Pape Guèye allait bien, mais il avait souligné la nécessité d’attendre le soir après l’entraînement pour confirmer sa condition. Malheureusement, le milieu de terrain n’a pas été aperçu sur le terrain annexe du stade Charles-Konan Banny de Yamoussoukro, suscitant ainsi des inquiétudes quant à sa disponibilité pour le prochain match.

Cependant, une lueur d’espoir émerge avec le retour de Youssouf Sabaly à l’entraînement collectif. Le défenseur international, qui n’avait pas joué au football depuis le 12 septembre 2023 en raison d’une blessure, a participé à sa première séance d’entraînement collectif ce dimanche après-midi. Bien que sa présence pour le match contre la Côte d’Ivoire soit envisagée, la question reste de savoir dans quel rôle il pourrait être utilisé par Aliou Cissé.

La situation autour de Pape Guèye reste incertaine, et la confirmation de sa condition dans les prochaines heures sera cruciale pour l’équipe sénégalaise qui vise la victoire contre la Côte d’Ivoire. Les supporters et les observateurs du football africain retiennent leur souffle en attendant des mises à jour sur la composition de l’équipe sénégalaise pour ce match décisif de la CAN 2023.

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