Affaire du bateau d’engrais détourné : Aziz et Massata Ndiaye inculpés mais laissés libres

Ce lundi 7 avril, l’homme d’affaires Aziz Ndiaye et son frère Massata Ndiaye ont comparu devant le juge du deuxième cabinet dans le cadre de l’enquête sur le détournement d’un bateau d’engrais. Selon le journal Libération, les deux frères ont été inculpés pour recel, bien qu’ils contestent catégoriquement les faits qui leur sont reprochés.

À l’issue de leur audition, les mis en cause sont repartis libres. Aziz Ndiaye a bénéficié d’une liberté provisoire, tandis que son frère Massata Ndiaye a été placé sous contrôle judiciaire. D’après le même journal, leur mise en liberté a été facilitée par le dépôt solidaire de trois villas situées à Ngaparou, proposées comme caution. Ce geste aurait permis d’éviter leur placement sous mandat de dépôt.

L’affaire, qui secoue le milieu des affaires et du commerce maritime, remonte à 2021. Deux figures clés du dossier, identifiées comme L. Ngom et A. Sy, sont en fuite depuis cette date. Libération révèle qu’ils sont soupçonnés d’avoir organisé l’opération en revendant une grande partie de la cargaison d’engrais à des acheteurs maliens. Le juge du deuxième cabinet a délivré à leur encontre des mandats d’arrêt internationaux.

L’enquête se poursuit, et de nouvelles auditions pourraient avoir lieu dans les prochains jours afin d’élucider les responsabilités dans cette affaire de détournement à fort impact économique.

Un crime odieux à Malika : El Hadji Modou Fall inculpé pour le meurtre de la jeune Diary Sow

L’affaire du meurtre de la jeune Diary Sow, 12 ans, a connu un tournant décisif avec l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt d’El Hadji Modou Fall, principal suspect. Ce dernier a été arrêté par la police de Malika, avant de passer aux aveux concernant ce crime atroce qui a secoué la commune.

Selon les autorités, El Hadji Modou Fall a avoué avoir étranglé Diary Sow dans sa chambre. Il aurait ensuite déplacé le corps de la fillette dans les toilettes. Bien qu’il ait reconnu le meurtre, il a catégoriquement nié toute agression sexuelle, laissant des zones d’ombre autour de ses motivations.

L’arrestation du suspect a été saluée par les habitants de Malika, profondément choqués par cet acte abominable. Diary Sow, décrite par ses proches comme une élève brillante et joyeuse, a vu sa vie brutalement arrachée, plongeant sa famille et sa communauté dans une douleur indescriptible.

En réaction à ce drame, la fédération des femmes de Malika avait prévu d’organiser une marche pacifique en hommage à la victime, ce mercredi 7 janvier 2025. Cependant, leur demande d’autorisation a été rejetée par les autorités locales en raison du non-respect du délai légal de trois jours francs avant la tenue de toute manifestation publique.

Cette décision a suscité de vives réactions parmi les habitants, qui espéraient manifester leur solidarité et exiger des mesures plus strictes pour protéger les enfants dans la commune.

Le meurtre de Diary Sow relance le débat sur la sécurité des enfants et les mesures à prendre pour prévenir de telles tragédies. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une justice rapide et exemplaire afin que l’auteur de cet acte ignoble soit puni à la hauteur de son crime.

Les associations de défense des droits de l’enfant ont également exhorté les autorités à renforcer la sensibilisation et à multiplier les campagnes éducatives sur les dangers auxquels les enfants peuvent être confrontés.

Ce drame bouleverse profondément Malika et, plus largement, le Sénégal. Tandis que l’enquête se poursuit pour clarifier les zones d’ombre, les habitants espèrent que justice sera rendue à Diary Sow et que des mesures concrètes seront mises en place pour éviter que d’autres vies innocentes ne soient arrachées de cette manière tragique.

Samuel Sarr inculpé pour abus de biens sociaux : une affaire aux multiples enjeux

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime d’Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire complexe. Accusé d’abus de biens sociaux portant sur un montant de 8,170 milliards de FCFA, il a été placé sous mandat de dépôt avant d’être transféré directement au pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec pour des raisons de santé. Ce développement, rapporté par le quotidien L’Observateur, relance le débat sur la gestion des entreprises stratégiques au Sénégal et l’indépendance de la justice face aux pressions politiques et économiques.

Samuel Sarr est accusé d’avoir utilisé des ressources de la société West African Energy (WAE) à des fins personnelles, ce que ses avocats réfutent catégoriquement. Lors de sa comparution devant le juge du sixième cabinet, Ousmane Sall, une demande de liberté provisoire introduite par ses défenseurs, Me Baboucar Cissé et Me Cheikh Ahmadou Ndiaye, a été rejetée.

Les avocats dénoncent une instrumentalisation politique de cette affaire, visant à écarter leur client de la gestion de WAE, un acteur clé dans le secteur énergétique du pays. Dans un communiqué, ils affirment que Samuel Sarr n’a détourné aucun fonds et qu’il a géré les ressources de manière rigoureuse.

Cette affaire ne se limite pas à un simple contentieux financier. Selon les avocats de M. Sarr, l’enjeu réel serait de le démettre de ses responsabilités dans WAE, une entreprise stratégique pour le Sénégal. Ils dénoncent également une absence de traitement équitable des dossiers, pointant du doigt une plainte déposée par Samuel Sarr contre Moustapha Ndiaye pour usurpation de titre, qui n’aurait pas été instruite correctement.

Ce contexte alimente les soupçons de motivations politiques derrière les poursuites judiciaires, une accusation souvent portée dans des affaires impliquant des personnalités influentes au Sénégal.

L’affaire Samuel Sarr met en lumière les tensions récurrentes autour de la gestion des ressources énergétiques dans le pays. Enjeu vital pour le développement économique, le secteur énergétique est souvent le théâtre de luttes de pouvoir et de controverses. La situation actuelle soulève également des interrogations sur l’équilibre entre la transparence dans la gestion des entreprises publiques et privées et l’indépendance des instances judiciaires.

Malgré son incarcération sous surveillance médicale, Samuel Sarr, par l’intermédiaire de ses avocats, continue de clamer son innocence et de demander un procès équitable. Ce dossier, au-delà des accusations portées, interroge sur l’avenir de la justice sénégalaise face aux pressions des sphères politiques et économiques.

Pour l’heure, l’affaire reste en suspens, avec un ancien ministre dans l’attente d’un jugement qui pourrait marquer un tournant dans la perception des conflits d’intérêts et de la gouvernance au Sénégal. Le pays, confronté à des défis énergétiques majeurs, devra tirer les leçons de cette affaire pour renforcer la transparence et la justice dans la gestion de ses ressources stratégiques.

Ngagne Demba Touré inculpé pour de lourdes charges : Nouveaux développements dans l’affaire

Selon ces sources, le greffier incriminé fait face à une série de présomptions extrêmement graves. Les charges retenues contre lui comprennent des accusations d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, d’attentats et de complots visés par les articles 72 à 84 en relations avec une entreprise terroriste, ainsi que d’offense au chef de l’État. De plus, il est également accusé d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à entraîner des troubles politiques graves, ainsi que d’atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrats, selon nos sources proches du dossier.

Cette inculpation marque un tournant significatif dans l’affaire, renforçant les charges pesant contre Ngagne Demba Touré et suggérant une escalade des implications judiciaires dans cette affaire en cours. Il est à noter que Me Ngagne Demba Touré a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Mamadou Seck, soulignant la gravité des accusations portées contre lui et l’urgence de l’enquête en cours.

Cette affaire continue de susciter un vif intérêt dans l’opinion publique, alors que les détails émergent progressivement et que la justice poursuit son travail pour éclaircir les circonstances entourant les actions présumées de Ngagne Demba Touré.

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