Ziguinchor : Aissatou Ndiaye, coordonnatrice nationale des agropoles, satisfaite de l’état d’avancement des travaux d’infrastructures

En tournée à Ziguinchor pour évaluer l’état d’avancement de l’Agropole-Sud dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des Agropoles du Sénégal, Aissatou Ndiaye, la nouvelle coordonnatrice nationale du Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS), a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans les travaux d’infrastructures. Cette évaluation s’est déroulée lors de sa visite dans la zone sud, couvrant les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

« À Adéane, nous avons atteint un taux d’exécution de 65 %. Toutes les infrastructures sont en phase de finalisation, y compris le château d’eau, le hangar de stockage, le centre de santé, le centre d’excellence, les parkings et les chambres froides. La voirie intérieure est bien avancée, avec une bonne prise en charge de l’assainissement. À Kolda, où les travaux ont débuté en avril, le rythme est satisfaisant. Nous sommes à 40 % de taux d’exécution physique. Le hangar de stockage, l’atelier mécanique, le bâtiment administratif et l’infirmerie de la plateforme agro-industrielle sont en cours de finalisation », a-t-elle déclaré.

Ces propos ont été tenus au terme d’une tournée dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda pour évaluer l’état d’avancement des chantiers et des programmes du projet Agropole-Sud, en compagnie du coordonnateur de l’Agropole-Sud, Ousseynou Konaté.

Aissatou Ndiaye a expliqué que le PNDAS a œuvré pour remobiliser les entreprises après la pause liée aux pluies, dans le but de finaliser rapidement toutes les infrastructures. Elle a précisé que « les agropoles constituent une priorité pour l’État du Sénégal, comme en témoigne la place qu’elles occupent dans les pôles de développement économique ».

Elle a également souligné que le projet Agropole-Sud contribue considérablement à l’amélioration des rendements des producteurs grâce à la distribution d’environ 87 tonnes de semences certifiées, 1 340 tonnes d’engrais et plus de 504 000 plants fruitiers.

Lors de sa visite à Ziguinchor, la coordonnatrice a visité des entreprises spécialisées dans la transformation des produits agricoles et des parcelles de production de mangues et d’anacardes, ainsi que des parcelles de production situées à Goudomp, dans la région de Sédhiou. À Kolda, elle s’est rendue dans les villages de Kankiling et de Manoto Sakho pour inspecter des parcelles de manguiers et de maïs.

« Cette visite a été l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les parties prenantes du projet et, surtout, de recueillir leurs préoccupations et attentes », a-t-elle ajouté.

Elimane Dramé, directeur général d’une unité de transformation de noix de cajou, a exprimé sa gratitude envers les responsables de l’Agropole-Sud pour le soutien apporté aux producteurs de noix de cajou. Il a indiqué que son unité dispose d’une capacité de production de 2 400 tonnes de noix de cajou, mais que depuis quatre à cinq ans, elle n’a jamais dépassé 800 tonnes, soulignant ainsi les difficultés rencontrées pour approvisionner l’usine en matière première.

Rencontre entre le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens et les Représentants de la Banque Mondiale : Avancées et Perspectives de Coopération

Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.

Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.

Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.

La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.

Fatou Diouf, Première Femme à Diriger le Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires au Sénégal

Une nouvelle ère s’ouvre au Sénégal avec la nomination de Fatou Diouf comme ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, faisant d’elle la première femme à diriger ce département stratégique depuis l’accession du pays à la souveraineté internationale. Cette nomination marque un tournant significatif dans la représentation des femmes dans les sphères de pouvoir au Sénégal.

Juriste spécialisée dans les questions maritimes et de pêche, Fatou Diouf apporte une vaste expérience professionnelle à son nouveau rôle. En tant qu’administratrice des affaires maritimes et enseignante-chercheuse en droit de la mer à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 2004, elle possède une connaissance approfondie des enjeux liés aux activités maritimes et de pêche.

Au cours de sa carrière, Fatou Diouf a occupé plusieurs postes au sein des administrations sénégalaises, notamment en tant que conseillère technique chargée des affaires juridiques dans les ministères de l’Économie maritime et de l’Environnement et de la Protection de la nature. Son expertise dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) en fait une candidate idéale pour aborder les défis complexes auxquels le secteur des pêches est confronté.

Dans sa feuille de route, la ministre Diouf a mis en avant la lutte contre la pêche illicite comme l’une de ses principales priorités. Elle envisage une réforme complète de la politique de la pêche, y compris la renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne, afin d’assurer une gestion durable des ressources halieutiques du pays. Son engagement à impliquer tous les acteurs dans ce processus démontre sa volonté de travailler en collaboration pour relever les défis du secteur.

La nomination de Fatou Diouf à la tête du ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires représente un pas en avant vers une plus grande inclusion des femmes dans la gouvernance et une reconnaissance de leur expertise dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Son leadership promet de catalyser des changements positifs dans le secteur des pêches au Sénégal, avec des répercussions potentielles sur l’économie et l’environnement côtier du pays.

Le président sénégalais ordonne un examen approfondi des infrastructures maritimes et portuaires

La récente alerte du Collectif des sous-traitants de la société Dakarnave semble avoir trouvé écho auprès du gouvernement sénégalais. Alors que le contrat entre cette société et l’État arrive à échéance, les sous-traitants avaient soulevé des préoccupations quant à une éventuelle cession du chantier naval à une autre entreprise, en violation des règles de passation de marchés publics.

Dans le cadre du Conseil des ministres tenu ce mercredi 17 avril, le chef de l’État a pris la décision d’exiger du ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires un rapport détaillé sur le dossier de la concession des chantiers navals de Dakarnave. Ce rapport devra notamment inclure une évaluation des activités de Dakarnave et les mesures prises par l’État avant la fin de la concession prévue en juin 2024.

En outre, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intérêt pour le projet de construction du port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. Il souhaite obtenir des informations supplémentaires sur l’avancement de ce projet stratégique.

Par ailleurs, le chef de l’État a donné des instructions claires au ministre responsable du secteur maritime et portuaire pour qu’une revue exhaustive de tous les projets et contrats dans ce domaine soit effectuée. Cette démarche vise à assurer la transparence et l’efficacité dans la gestion des infrastructures maritimes et portuaires du pays.

Pour concrétiser cette volonté, le président a ordonné la tenue d’un Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Cette réunion permettra d’aborder les enjeux clés du secteur et de définir les actions prioritaires à entreprendre pour garantir un développement durable et compétitif des infrastructures maritimes du Sénégal.

Cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer une gestion transparente et efficace des infrastructures maritimes et portuaires du pays, tout en veillant à la protection des intérêts des travailleurs et des acteurs locaux de ce secteur stratégique.

Le SYNATRACS interpelle le nouveau ministre sur les difficultés du secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens

Le Syndicat national des travailleurs de l’aviation civile du Sénégal (SYNATRACS) adresse ses préoccupations au nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, concernant les conditions de travail difficiles rencontrées par les travailleurs de l’aéroport de Diass.

El Hadj Fall, président du SYNATRACS, pointe du doigt plusieurs problèmes au sein de LAS (LIMA-AIBD-SUMMA), le gestionnaire de l’aéroport de Diass. Il évoque notamment des conditions de travail inadéquates, des formations insuffisantes et des promotions favorisant certains travailleurs au détriment d’autres, ce qui entrave le développement des activités du secteur.

Le syndicat revendique également l’effectivité des 5 % du capital de LAS accordés aux travailleurs depuis l’ouverture de l’aéroport de Diass, ainsi que le rappel des dividendes depuis 2018. Il demande en outre deux postes au Conseil d’administration de LAS et la signature d’un contrat similaire à celui de l’ASECNA pour les employés.

Le SYNATRACS invite le nouveau ministre à soutenir ces revendications et à éliminer le favoritisme observé. Il appelle également à faire de l’aéroport de Diass un véritable hub sous-régional, plutôt qu’un simple slogan, et demande que les chauffeurs de Cobus, chargés du déplacement des passagers vers les aéronefs, soient embauchés.

Cette interpellation du SYNATRACS met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens au Sénégal, et souligne l’importance d’une action rapide et concertée pour y remédier.

SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES : Inauguration d’une mosquée rénovée à Thiès

La mosquée Serigne Abdoulaye Sow du quartier Bayal Khoudia Badiane de la ville de Thiès a été inaugurée après des travaux de rénovation d’un montant total de 130 millions de francs CFA. Cette cérémonie d’inauguration a été présidée par Abdoulaye Dièye, directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), principal donateur de la rénovation de ce lieu de culte.

M. Dièye, lors de son discours, a souligné que la réhabilitation de la mosquée représente la réalisation du rêve de toute une communauté. Il a exprimé sa fierté d’avoir contribué à concrétiser le souhait des anciens du quartier, dont il est originaire. La mosquée Serigne Abdoulaye Sow, édifiée en 1930 par les habitants du quartier, a été non seulement rénovée mais également dotée d’un institut islamique comprenant une salle polyvalente.

Cette intégration d’un institut islamique vise à renforcer l’éducation islamique des enfants du quartier, qui sera désormais dispensée gratuitement. De plus, l’aménagement d’une salle polyvalente permettra d’accueillir diverses réunions et activités communautaires.

Abdoulaye Dièye a également pris l’engagement de prendre en charge la rémunération des maîtres coraniques qui seront en charge de cet institut islamique. Il a salué la contribution de toute la communauté à cette réhabilitation et a appelé toutes les bonnes volontés à soutenir les lieux de culte dans cette dynamique.

Cette initiative démontre l’importance de la collaboration entre les acteurs publics et privés pour la préservation et la promotion des infrastructures religieuses, ainsi que pour le renforcement de l’éducation islamique au sein des communautés locales.

Collectivités – Infrastructures : Plaidoyer pour l’électrification de Dianké Souf, une commune de Kaffrine

Les habitants de Dianké Souf, commune située dans la région de Kaffrine au centre du Sénégal, réclament avec vigueur l’électrification de leur localité et demandent également l’acquisition d’une ambulance pour l’évacuation des malades.

Lors d’une réunion avec des représentants des médias, Elimane Ndiaye, porte-parole des habitants, a souligné l’urgence de cette demande. Actuellement dépourvue d’électricité, la commune de Dianké Souf considère l’électrification comme une nécessité sociale essentielle. De plus, les habitants réclament une ambulance médicalisée pour garantir une évacuation rapide et sûre des malades vers les centres de santé appropriés.

Cette requête est adressée en particulier au maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, qui est également ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Les habitants rappellent que le maire avait promis d’aider à l’électrification de Dianké Souf. Cette commune, qui comprend 32 villages, se trouve dans le département de Malem Hodar.

Elimane Ndiaye a également souligné les difficultés rencontrées sur la route reliant Dianké Souf à Kaffrine, décrivant un trajet impraticable qui entrave la mobilité des habitants.

Ce plaidoyer des habitants de Dianké Souf met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés rurales au Sénégal en matière d’infrastructures de base. Ils espèrent que leur appel sera entendu par les autorités compétentes et que des mesures concrètes seront prises pour répondre à leurs besoins en électricité et en services de santé d’urgence.

SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : le pont Moustapha Malick Gaye fermé à la circulation vendredi et samedi (communiqué)

Le pont Moustapha Malick Gaye sera fermé à la circulation à partir de ce vendredi à 19 heures jusqu’au samedi à 15 heures, a appris l’APS auprès du Préfet du département, Diadia Dia.

‘’Le Préfet du département de Saint-Louis informe les usagers de la route que dans le cadre des travaux d’alimentation en eau de l’île Bopp Thior et de réalisation de châteaux d’eau dans l’île Nord, le pont Moustapha Malick Gaye ainsi que la sortie dudit pont menant vers l’hôpital seront fermés à la circulation du vendredi 12 janvier à 19h 00mn au samedi 13 janvier 2024 à 15h 00’’, lit-on dans un communiqué transmis à l’APS.

Durant la période de fermeture, ajoute la même source, les usagers se rendant à Goxu Mbacc, Ndar Toute ou Guet Ndar ou en provenance desdits lieux devront emprunter le pont Ousmane Masseck Ndiaye.

Le communiqué indique qu’un plan de déviation a été établi en vue de faciliter la mobilité aux alentours des axes concernés.

Le pont Moustapha Malick Gaye, dont les travaux de réhabilitation ont été pilotés par l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), a été officiellement ouvert à la circulation le 4 décembre 2023.

APS

Nominations stratégiques : Le chef de l’état, Macky SALL, renforce la gouvernance des infrastructures

Le Conseil des ministres du mercredi 27 décembre 2023, présidé par Son Excellence, Monsieur Macky SALL, a été le théâtre de nominations importantes visant à renforcer la gestion des infrastructures au Sénégal. Ces mesures individuelles, prises au plus haut niveau de l’État, démontrent l’engagement continu envers une gouvernance efficace et dynamique.

Nouvelle Présidence pour « Autoroutes du Sénégal » (ADS) :

Madame Salimata DIOP DIENG, personnalité éminente, se voit confier la présidence du Conseil d’Administration de la Société nationale dénommée « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Forte de son expérience et de son expertise, cette nomination place une femme à la tête d’une entité clé du secteur des infrastructures.

Changement de Cap à la Direction Générale de l’ADS :

Monsieur Aubin Jules Marcel SAGNA, Administrateur civil chevronné et précédemment Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, prend les rênes en tant que Directeur général de « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Cette nomination stratégique témoigne de la volonté de l’État de mettre en avant des compétences confirmées pour assurer le développement et la gestion efficace du réseau autoroutier.

*Changement à la Tête de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal) :

Monsieur Mamadou NDAO, Ingénieur en statistiques et ancien Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), accède à la fonction de Directeur général de cette agence. Il remplace ainsi Monsieur Ibrahima NDIAYE, démontrant la confiance accordée aux compétences internes pour assurer la continuité et le dynamisme dans la gestion des infrastructures routières.

Ces nominations s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Macky SALL pour renforcer les organes clés impliqués dans le développement et la gestion des infrastructures au Sénégal. L’accent mis sur la diversité des compétences et la promotion du leadership féminin marque un engagement envers une gouvernance inclusive et performante.

Le Sénégal, sous la direction éclairée de son Chef de l’État, poursuit résolument sa trajectoire vers un développement durable et une modernisation des infrastructures, soulignant ainsi l’importance cruciale attribuée à ce secteur dans la vision globale de croissance et d’émergence du pays.

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