Propos grossiers dans les débats télévisés : Le CNRA met en garde les médias contre les injures

Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a exprimé ce mardi 25 mars 2025 son inquiétude face à la multiplication des dérives verbales dans les débats télévisés. L’organe de régulation pointe du doigt l’usage des insanités, injures et propos grossiers sur certains plateaux, notamment de la part de chroniqueurs invités à commenter l’actualité.

Dans un communiqué officiel, le CNRA dénonce des comportements qui, selon lui, portent atteinte aux institutions de la République, à la moralité publique, ainsi qu’à l’image, l’honneur et la réputation des personnes visées. Il estime que ces dérives sont de nature à fragiliser la stabilité nationale et la cohésion sociale, en transformant les médias en tribunes d’invectives plutôt qu’en espaces de débats responsables.

L’organe de régulation rappelle que ces pratiques constituent une violation des règles en vigueur, notamment celles inscrites dans le Cahier des charges des médias audiovisuels. Il insiste sur le fait que les chaînes de télévision, de radio et les plateformes de diffusion sont responsables de la qualité des contenus qu’elles proposent.

Dans ce cadre, le CNRA exhorte les directeurs de médias et animateurs d’émissions à prendre les dispositions nécessaires pour éviter la prolifération de discours offensants et irresponsables.

Le communiqué précise également que le non-respect de ces obligations pourrait entraîner des sanctions sévères, conformément à la législation en vigueur. Ces sanctions peuvent aller de mises en demeure et suspensions de programmes à des interdictions de diffusion ou des amendes conséquentes.

Le CNRA rappelle aux acteurs des médias audiovisuels qu’ils ont un rôle fondamental dans l’éducation citoyenne et la préservation des valeurs démocratiques. En permettant des échanges respectueux et constructifs, ils contribuent à une information équilibrée et à un climat apaisé dans le pays.

Il invite ainsi les chaînes de télévision, les radios et les plateformes numériques à veiller scrupuleusement au respect de la déontologie journalistique, afin d’éviter que leurs espaces de diffusion ne deviennent des lieux d’incitation à la haine ou à la violence verbale.

Cette mise en garde du CNRA intervient dans un contexte où le débat public au Sénégal est de plus en plus marqué par des affrontements verbaux, souvent exacerbés par les tensions politiques et sociales. L’organisme de régulation semble donc vouloir renforcer son contrôle sur les contenus audiovisuels, en réaffirmant son engagement à préserver l’éthique et la responsabilité médiatique.

Ziguinchor : Trois élèves définitivement exclus du CEM Boucotte Sud pour injures envers le personnel éducatif

L’Inspection d’Académie de Ziguinchor a pris une décision ferme à l’encontre de trois élèves du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Boucotte Sud, accusés d’avoir proféré des injures à l’encontre du personnel éducatif. Dans un communiqué officiel, les autorités académiques ont annoncé l’exclusion définitive de Abdou Ndiaye, Eliasse Badiane et Idrissa Diatta, une sanction qui marque la tolérance zéro face aux écarts de conduite au sein des établissements scolaires.

L’incident a éclaté lorsque des vidéos montrant ces élèves insultant un membre du personnel éducatif ont été massivement relayées sur les réseaux sociaux. Cette diffusion virale a provoqué l’indignation et suscité une réaction rapide des autorités académiques, sous l’autorité du ministre de l’Éducation, Moustapha Bamba Guirassy.

Face à la gravité des faits et à leur impact sur la discipline au sein de l’établissement, l’Inspection d’Académie a jugé nécessaire d’appliquer une sanction exemplaire pour rappeler l’importance du respect des enseignants et des règles de bonne conduite en milieu scolaire.

Si certains saluent cette exclusion comme un rappel à l’ordre nécessaire pour préserver l’autorité des enseignants et l’harmonie dans les écoles, d’autres estiment que la sanction est trop sévère. Certains syndicats d’enseignants et associations de parents d’élèves appellent ainsi à une réflexion plus large sur l’encadrement des élèves et l’usage des réseaux sociaux en milieu scolaire.

Dans son communiqué, l’Inspection d’Académie de Ziguinchor a tenu à rappeler aux élèves que le respect des enseignants et du personnel éducatif est une règle fondamentale, et que tout manquement grave à cette exigence expose les fautifs à des sanctions disciplinaires sévères.

Injures contre Amina Poté : Le Tik-Tokeur « Le juge du désert » arrêté par la Cybersécurité

La Division spéciale de cybersécurité (DSC) a récemment interpellé Ibrahima Mbodj, administrateur principal du compte Tik-Tok « Le juge du désert », pour des accusations d’injures, de diffamation et de diffusion d’images à caractère personnel. Ce lundi 11 novembre, Mbodj a été déféré au tribunal de grande instance de Dakar suite à une plainte déposée par Amina Poté, ancienne animatrice de la Tfm, par procuration.

Le dossier révèle que Ibrahima Mbodj aurait tenu, dans des vidéos publiées sur Tik-Tok, des propos jugés obscènes visant la mère et la grand-mère de l’animatrice. Des sources proches du parquet rapportent que ces diffamations répétées ont poussé Amina Poté à recourir à la justice pour faire cesser les attaques.

Depuis plusieurs semaines, la DSC était sur les traces de Mbodj. Après de multiples recherches, il a finalement été localisé aux Almadies, où il a été arrêté par des policiers en civil lors d’une soirée dansante aux alentours de 3 h du matin.

Ce cas met en lumière l’importance grandissante de la cybersécurité dans la lutte contre les contenus diffamatoires en ligne. Le tribunal devra désormais se prononcer sur cette affaire qui soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et sur la protection des individus contre les atteintes à leur dignité et à leur vie privée.

Babacar Fall de Rfm victime de menaces de mort et d’injures après sa chronique salée sur Macky Sall

Depuis ce mercredi matin, le journaliste Babacar Fall de la Rfm reçoit des menaces de mort, des messages audio et écrit, des appels, injures de toute sorte. Ce, à la suite de sa chronique de 12 h.

Dans cette chronique, le journaliste qui a pris la défense de ses confrères a, d’emblée, souligné que :  » le chef de l’état, Macky Sall dans sa gouvernance, n’a cessé de tirer sur les médias sénégalais  ». 

Pour rappel, le chef de l’État Macky Sall a pointé du doigt certains journalistes sur leur manière de faire la revue de presse. Et ce, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la 50e édition des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) qu’il présidait ce mardi 09 janvier.

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