Réparation d’une injustice : Le retour du Général Tine au Ministère de l’Intérieur

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique suscite l’attention et l’approbation, tout en symbolisant une réparation d’injustice pour certains observateurs. Cette décision marque le retour en grâce d’un officier militaire d’expérience, dont la carrière a été marquée par des hauts et des bas.

Né à Thiès, le Général Tine est issu d’une formation militaire rigoureuse, ayant été formé à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc, puis ayant perfectionné ses compétences à l’École des officiers de la Gendarmerie Nationale de Melun en France. Son ascension dans les rangs de la gendarmerie sénégalaise a été remarquable, culminant avec son accession au poste de Haut commandant de la gendarmerie nationale.

Cependant, sa carrière a connu un tournant lors de son limogeage en 2021, suite à sa prise de position lors de l’affaire de viol impliquant l’actuel Premier ministre et un capitaine de gendarmerie. Le Général Tine, fidèle à ses principes militaires, s’était opposé à la radiation du capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, contestant ainsi la décision présidentielle.

La décision de nommer le Général Tine au ministère de l’Intérieur est interprétée comme une réparation d’injustice par ses partisans. Son retour aux affaires publiques est salué comme une reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. En outre, sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement cherche à renforcer la sécurité publique et à restaurer la confiance dans les institutions.

En tant que nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Tine est confronté à des défis de taille, notamment la lutte contre la criminalité, la préservation de l’ordre public et la promotion des droits civils. Son expérience militaire et sa connaissance approfondie des questions de sécurité font de lui un atout précieux dans la quête de stabilité et de prospérité pour le Sénégal.

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur représente non seulement une réhabilitation personnelle, mais aussi une opportunité pour le pays de bénéficier de l’expertise et de la détermination d’un leader militaire chevronné.

Sécurité de proximité : les ASP exigent la démission du Dg Mamadou Salif Sow

Les agents d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) sont très remontés contre la direction. Face à la presse ce vendredi, ces travailleurs ont fustigé l’injustice et le népotisme qui règnent au sein de l’agence. D’après Ousmane Diouf qui était leur porte-parole du jour, le directeur général Mamadou Salif Sow a fait des recrutements abusifs. A l’en croire, quarante-huit personnes ont non seulement été enrôlés, mais ils ont obtenu un Cdi après une formation fast track de dix jours au détriment des centaines de travailleurs qui sont dans l’agence depuis 2013.

Considérant ce mépris manifeste et l’injustice dont ils sont victimes, ces agents de l’ASP réclament la démission le DG Mamadou Salif Sow.

Élections au Sénégal : Changement de cap, le peuple réclame la fin de l’injustice

À l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024, l’atmosphère au Sénégal est chargée d’attentes et d’espoirs pour un changement significatif. Le sentiment général parmi la population est celui d’une demande pressante de finir avec les pratiques qui ont marqué le gouvernement en place.

Les attentes des citoyens sénégalais sont claires : mettre fin aux violations de l’État de droit, éradiquer la confusion entre les institutions, éliminer les pratiques néfastes qui ont entaché la gouvernance, et restaurer la dignité nationale. L’appel est lancé pour un renouveau, symbolisé par la nécessité d’une rupture avec les inégalités sociales, le bradage des intérêts nationaux, et le retour à la confiance en soi et l’estime de soi.

Le langage utilisé dans cet appel est fort, évoquant le « terminus » comme point de rupture, un moment où tout doit changer. Les symboles du quotidien, tels que les bus, les car rapides, et les Ndiaga Ndiaye, sont utilisés pour illustrer la nécessité de remplacer l’ancien par du neuf, avec des conducteurs compétents, attentionnés, et dignes de confiance.

Le 25 février 2024 est présenté comme la date cruciale où le nettoyage des pratiques corrompues doit avoir lieu. L’appel est clair : retirer sa carte d’électeur, le billet pour embarquer dans le nouveau véhicule du Sénégal, débarrassé de ses maux.

Le texte insiste sur l’importance d’un vote utile et appelle à viser la victoire dès le premier tour, arguant que chaque minute supplémentaire donnée au régime actuel signifierait davantage de souffrances pour le peuple sénégalais.

Le message est puissant et déterminé, martelant la nécessité d’un changement profond et annonçant la fin inéluctable du pouvoir en place et de ses pratiques. Le peuple sénégalais est invité à se dresser contre l’injustice, à voter avec conviction, et à œuvrer pour la renaissance du Sénégal.

Quitter la version mobile