ENTRE INONDATIONS DANS LE NORD-EST, DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES ET FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS : Les Sénégalais auront-ils la tête au vote ?

Alors que les législatives anticipées se tiennent ce dimanche 17 novembre 2024, plusieurs facteurs risquent de compromettre une forte participation. Des inondations au nord et à l’est, un faible retrait des cartes d’électeurs, et une situation économique difficile pourrait constituer autant de freins pour de nombreux citoyens.

Sur les 278 736 cartes d’électeurs disponibles, seules 16 660 ont été retirées au 8 novembre, soit un maigre taux de 5,98 %. Cela signifie que 94,02 % des cartes restent encore en attente de distribution, soit 262 076 électeurs potentiels non équipés pour voter.

Dans certaines régions, les taux de retrait sont particulièrement inquiétants. Kaffrine enregistre le pourcentage le plus élevé avec 9,33 %, suivi de Dakar à 8,89 %, tandis que Kolda affiche un taux alarmant de 0,04 %. À Médina Yoro Foula, aucune carte n’a encore été récupérée. Même dans la capitale, où le taux de retrait atteint 31,37 % pour le département de Dakar, les efforts de sensibilisation des autorités semblent insuffisants pour inverser la tendance.

L’IMPACT DES INONDATIONS

Les inondations qui ont frappé les régions du Nord et de l’Est pourraient également favoriser l’abstentions aux législatives. À Saint-Louis, Podor, Dagana ou Bakel, des milliers de familles vivent toujours dans des conditions extrêmement précaires. Selon les estimations, la région de Saint-Louis compte plus de 8 000 sinistrés, dont beaucoup n’ont toujours pas d’abri stable.

Dans des zones comme Séroum, Ouro Hamady Bagga et les villages alentours, des familles dorment à la belle étoile, sans protection contre les moustiques ou les intempéries. Ces conditions difficiles, combinées à l’absence de solutions d’hébergement, laissent penser que ces populations sinistrées auront d’autres préoccupations que le vote ce dimanche.

UNE ÉCONOMIE EN CRISE, UN CHÔMAGE EN HAUSSE

À ces difficultés s’ajoute la crise économique qui affecte lourdement les ménages. Selon l’Enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (ENES), le taux de chômage (élargi) a grimpé à 21,6 % au deuxième trimestre 2024, contre 18,6 % un an plus tôt. La hausse du coût de la vie, couplée à cette montée du chômage, dissuade de nombreux électeurs, notamment ceux vivant loin des centres de vote, qui n’ont pas les moyens de se déplacer.

Malgré ces défis, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a assuré que les écoles utilisées comme refuges pour les sinistrés ont été libérées et rendues disponibles pour servir de lieux de vote dans le Nord. Il reste à savoir si ces mesures suffiront à atténuer les effets des multiples crises qui pèsent sur les populations.

Lors de la dernière élection présidentielle, le taux de participation était estimé à 61,30 %. Cette année, le contexte économique et social laisse craindre une baisse significative. Le Sénégal devra peut-être composer avec une abstention élevée, reflet d’une population partagée entre les contraintes du quotidien et l’exercice de son devoir citoyen.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°324 – du 16 ET 17/11/2024

🔴 INONDATIONS AU NORD ET À L’EST, FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS, PROBLÈMES ÉCONOMIQUES : MOTIFS D’ABSTENTION AUX LÉGISLATIVES ?
🔴 PRÉTENDUE IMPLOSION DE L’INTER-COALITION DE L’OPPOSITION À DAKAR : ZAHRA IYANE THIAM DISSIPE LE BROUILLARD

🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – POUR REMPLIR LE STADE ABDOULAYE WADE : LES BILLETS À PRIX CASSÉS
🔴 NIGÉRIA – JEUX AFRICAINS MILITAIRES : L’ASFA REÇOIT LE DRAPEAU NATIONAL

Inondations meurtrières en Espagne : le bilan grimpe à 72 morts

Le sud-est de l’Espagne a été frappé par des inondations dévastatrices, causant un bilan provisoire de 72 morts. La région de Valence a payé le plus lourd tribut, avec 70 victimes confirmées par les services de secours, qui poursuivent leurs opérations dans des conditions particulièrement difficiles. En Castille-La Manche, région voisine, deux autres décès ont également été enregistrés.

Les fortes pluies, qui se sont abattues sans relâche, ont transformé des rues en torrents et emporté des véhicules, créant une situation chaotique pour les habitants et les équipes de secours. Ces intempéries sont parmi les plus graves que l’Espagne ait connues ces dernières années, obligeant les autorités à mobiliser des ressources exceptionnelles pour faire face à l’ampleur de la catastrophe.

Des équipes de secours de plusieurs régions se sont déplacées en renfort pour participer aux opérations d’évacuation et de sauvetage, alors que les prévisions météorologiques restent préoccupantes pour les jours à venir. Le gouvernement espagnol a annoncé une aide d’urgence pour les familles touchées et prépare des mesures pour soutenir les reconstructions.

Aide humanitaire à Bakel : Les forces armées soutiennent les victimes des inondations

Les Forces armées sénégalaises intensifient leur engagement en faveur des populations sinistrées du département de Bakel, gravement touchées par des inondations dévastatrices. Ces dernières semaines, de fortes pluies ont causé des dégâts considérables aux habitations et aux infrastructures locales. En réponse à cette situation d’urgence, une opération humanitaire a été lancée pour fournir une aide directe aux victimes.


Dans le cadre de cette opération, des vivres ont été distribués dans le village de Diawara et sur le site de recasement des sinistrés. En collaboration avec le préfet de Bakel, les militaires ont mobilisé 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre. Cette aide alimentaire a été essentielle pour soulager les familles dont les conditions de vie se sont détériorées à la suite des inondations. Les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les Forces armées pour ce soutien.
En plus de la distribution de vivres, des hôpitaux mobiles ont été installés dans la région pour répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé. Ces structures temporaires, équipées de médecins et de matériel médical, sont cruciales pour traiter les malades et prévenir les épidémies dans un contexte de crise sanitaire. Les responsables médicaux soulignent l’importance de cette initiative pour garantir l’accès aux soins.


Cette action humanitaire s’inscrit dans une réponse globale des autorités sénégalaises face aux intempéries. Le gouvernement a mis en place d’autres mesures d’urgence pour aider les sinistrés dans plusieurs régions. Le préfet de Bakel a salué l’engagement des Forces armées, affirmant que cette solidarité nationale fait une réelle différence dans la vie des victimes.
L’engagement des Forces armées à Bakel illustre l’importance de la solidarité face aux crises. La mobilisation collective des militaires et des autorités locales apporte une lueur d’espoir aux familles touchées, leur permettant de commencer à reconstruire leurs vies après cette catastrophe.


Matam : Une nouvelle victime des inondations à Dondou

Les inondations continuent de faire des ravages à Matam, avec un nouveau décès tragique signalé dans la localité de Dondou. Un jeune homme de 23 ans a perdu la vie après que sa petite embarcation a chaviré alors qu’il tentait de traverser le fleuve. La forte pression des eaux de crue a déséquilibré la pirogue, entraînant la noyade du jeune homme. Son corps a été retrouvé par les villageois avant d’être remis aux sapeurs-pompiers.

Ce drame marque la deuxième victime des inondations à Matam, après qu’une fillette de 9 ans a également été retrouvée noyée. Pendant ce temps, les sinistrés continuent de subir les conséquences de cette catastrophe naturelle, aggravant la situation dans cette région du Nord du Sénégal.

Inondations à Bandial : Les habitants lancent un appel à l’aide face à une catastrophe naturelle

Le village de Bandial, situé dans la région de Ziguinchor, au cœur de la Casamance, vit des moments difficiles après avoir été frappé par de terribles inondations. Les pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours ont provoqué une montée rapide des eaux du fleuve, submergeant les habitations, les champs et les infrastructures essentielles de ce village de la communauté rurale d’Enampore.

Cette catastrophe naturelle a plongé les habitants dans une situation de crise, les forçant à lancer un appel à l’aide aux autorités sénégalaises. « Nous sommes complètement dépassés par cette situation. L’eau a tout envahi et nous n’avons pas les moyens nécessaires pour y faire face seuls. Nous demandons à l’État de nous venir en aide », a déclaré un habitant, la voix empreinte de désespoir.

Les inondations ont causé des dégâts importants, détruisant plusieurs maisons et emportant les cultures, principale source de subsistance pour les villageois. Certaines familles ont été contraintes de quitter leurs domiciles pour chercher refuge dans des zones moins exposées. Cependant, le manque d’abris temporaires et de soutien rend leur situation extrêmement précaire.

« Nos maisons sont inondées, nos champs détruits, et nous n’avons nulle part où aller. Nous avons besoin d’aide pour reconstruire et pour faire face à cette situation. Nous ne savons pas combien de temps nous pourrons tenir », confie un autre habitant qui, comme beaucoup, a vu sa vie bouleversée par la catastrophe.

Face à l’urgence de la situation, les habitants de Bandial appellent le président Bassirou Diomaye Faye et les autorités locales à une intervention rapide. Ils réclament des solutions d’urgence pour faire face à cette crise, notamment la mise à disposition d’abris temporaires, de vivres, d’eau potable et de services médicaux pour prévenir les maladies qui peuvent survenir à la suite d’inondations, telles que le paludisme ou les infections liées à l’eau stagnante.

Les habitants soulignent que l’intervention de l’État est cruciale pour éviter une catastrophe humanitaire. Ils espèrent qu’une réponse rapide et coordonnée viendra leur apporter le soutien nécessaire pour surmonter cette épreuve.

Au-delà de la gestion immédiate de la crise, les habitants de Bandial appellent également à une réflexion sur des solutions à long terme. Les inondations deviennent de plus en plus fréquentes dans certaines régions de la Casamance, et les villageois demandent des mesures durables pour protéger les zones vulnérables. Des projets d’aménagement hydrologique et des infrastructures adaptées pourraient réduire l’impact de ces catastrophes naturelles à l’avenir.

La situation à Bandial est un rappel des défis environnementaux croissants auxquels les populations rurales du Sénégal sont confrontées. L’urgence est désormais de répondre aux besoins immédiats de la communauté, tout en prenant en compte des solutions préventives pour le futur.

Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de Bandial, alors que les habitants espèrent un soutien fort des autorités et de la communauté nationale pour faire face à cette épreuve.

Inondations : Thierno Madani Tall appelle à une mobilisation nationale pour les sinistrés

Le serviteur de la Hadara omarienne, Thierno Madani Tall, a lancé un vibrant appel à la solidarité nationale en faveur des populations durement touchées par les inondations dans plusieurs régions du Sénégal, notamment Kédougou, Tambacounda, Matam, et Saint-Louis.

S’exprimant ce samedi à Dakar en langue pulaar, le guide religieux a exhorté les Sénégalais, tant de l’intérieur que de la diaspora, à se montrer compatissants et solidaires envers leurs compatriotes victimes des débordements du fleuve Sénégal. « Il est primordial que les Sénégalais se mobilisent pour venir en aide à ces populations qui traversent des moments difficiles et qui ont un besoin urgent de soutien, » a-t-il déclaré.

Thierno Madani Tall a détaillé les besoins urgents des sinistrés, appelant à la fourniture de vivres, de médicaments, de matelas et de vêtements. Il a également incité les Sénégalais à déposer leurs contributions dans les mosquées de Dakar, en particulier à la mosquée omarienne et celle de Massalikoul Djinane, ainsi que dans d’autres lieux de culte à travers le pays.

Le guide religieux a également sollicité l’implication des hommes d’affaires pour renforcer cette action de solidarité nationale. « J’invite l’État à redoubler d’efforts en mobilisant davantage de personnel et de ressources pour soutenir ces populations, » a-t-il ajouté.

Cet appel à la mobilisation intervient alors que des milliers de personnes sont impactées par les récentes inondations, aggravant une situation déjà fragile dans certaines régions du pays

Bakel : Le message de solidarité du président Diomaye aux sinistrés des inondations

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Bakel pour rencontrer les victimes des récentes inondations. Lors de sa visite, il a exprimé sa compassion et celle du gouvernement envers les familles touchées.

« Je suis ici pour témoigner de ma solidarité, de celle du gouvernement et de la nation entière envers les familles sinistrées. Les services de l’État sont pleinement mobilisés sur le terrain pour aider, accompagner et protéger », a déclaré le président Faye.

Il a également souligné sa compréhension des difficultés rencontrées par les sinistrés, affirmant que l’État est à leurs côtés, peu importe leur situation sur le territoire national.

Le président Faye effectue actuellement une tournée dans la Zone Est du pays et doit regagner Dakar ce soir. Cette visite témoigne de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins des populations affectées par cette catastrophe naturelle.

« Inondations à Saint-Louis : Le quartier Khar Yalla submergé par les crues du fleuve Sénégal »

Le nord du Sénégal continue de faire face à une situation alarmante. Après les récentes inondations à Matam, Bakel et Podor, c’est maintenant Saint-Louis qui subit les conséquences de la crue du fleuve Sénégal. Le quartier de Khar Yalla, selon les informations de la Radio Futurs Médias (RFM), est actuellement envahi par les eaux, forçant de nombreuses familles à évacuer leurs habitations pour chercher refuge dans d’autres zones de la ville.

Saint-Louis, souvent décrite comme une presqu’île, est particulièrement vulnérable face aux montées des eaux, ce qui accentue la gravité de la situation. En effet, la ville, bordée par le fleuve Sénégal et l’océan Atlantique, se retrouve fréquemment sous la menace de catastrophes naturelles, notamment pendant la saison des pluies. La crue du fleuve, déjà responsable de nombreuses destructions dans les villes voisines, pourrait encore s’aggraver si des mesures d’urgence ne sont pas prises.

Les habitants des autres quartiers, eux aussi sous la menace imminente des inondations, lancent un cri d’alarme pour éviter que la situation ne dégénère davantage. La population, impuissante face à l’avancée inexorable des eaux, interpelle les autorités pour un soutien immédiat et des solutions pérennes. Les familles sinistrées, qui ont dû abandonner leurs maisons inondées, se trouvent dans une grande détresse, appelant à une intervention rapide pour éviter une catastrophe humanitaire dans cette région historique.

La situation à Saint-Louis met une fois de plus en lumière la nécessité d’une meilleure gestion des eaux et d’un renforcement des infrastructures pour prévenir ces drames récurrents. Avec des prévisions météorologiques toujours incertaines, la mobilisation des autorités locales et nationales est urgente pour garantir la sécurité des populations et éviter une catastrophe dans cette ville qui fut autrefois la première capitale du Sénégal.

Alors que le SOS des populations continue de retentir, la solidarité nationale et internationale pourrait jouer un rôle clé dans la réponse à cette crise.

Inondations à Bakel : une tragédie humaine et matérielle aggravée par la montée des eaux

La situation à Bakel, dans l’est du Sénégal, s’est profondément dégradée avec la montée dramatique des eaux du fleuve Sénégal, qui a quitté son lit pour envahir les habitations, champs et infrastructures vitales de la région. Depuis plusieurs jours, les populations locales subissent les conséquences dévastatrices de ces inondations, marquées par des pertes humaines et matérielles considérables.

Le drame a atteint son apogée avec la tragique disparition d’un enfant de 7 ans à Kidira. Parti se baigner avec des camarades sous un pont, l’enfant a été emporté par les eaux impétueuses. Les recherches menées par les habitants et les autorités n’ont malheureusement pas pu sauver la vie du garçon, dont le corps a été retrouvé après une journée d’angoisse. Cette perte humaine vient s’ajouter à une longue liste de tragédies dans la région, exacerbant l’angoisse et le désespoir des familles touchées.

Bien que les services hydrologiques aient annoncé une légère baisse du niveau des eaux, avec une diminution de 31 centimètres, passant de 10,17 mètres à 9,86 mètres à Kidira, cette réduction est loin de suffire à apaiser les souffrances des populations. Les dégâts matériels sont colossaux : des habitations détruites, des champs dévastés et des routes principales, comme la route nationale, bloquées pendant plus d’une semaine. Les habitants, déjà éprouvés, lancent des appels désespérés à l’aide, déclarant : « Nous avons tout perdu dans les eaux. »

Face à cette catastrophe, l’inaction des autorités est dénoncée par plusieurs voix locales. Cependant, la solidarité entre les villages s’est renforcée. Des chaînes d’entraide s’organisent pour soutenir ceux qui ont tout perdu, mais l’ampleur de la crise dépasse les capacités locales. La région de Bakel est confrontée à une urgence humanitaire, et l’aide de l’État, ainsi que des organisations internationales, est indispensable pour soulager les populations en détresse.

Ces inondations rappellent une fois de plus la vulnérabilité des régions fluviales du Sénégal face aux aléas climatiques, exacerbés par le changement climatique. Elles appellent à une action urgente et coordonnée pour éviter que ces tragédies ne se reproduisent, avec des solutions durables en termes de gestion des eaux et de protection des communautés rurales.

En attendant, les habitants de Bakel continuent de vivre sous la menace des eaux, dans une attente incertaine, espérant un soutien qui tarde à venir.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Kédougou pour soutenir les zones touchées par les inondations

Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar pour une visite de deux jours dans la région de Kédougou, lourdement affectée par les inondations causées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de son engagement à apporter une réponse rapide et efficace aux catastrophes naturelles qui frappent le pays.

À son arrivée dans la matinée, le chef de l’État a visité le camp militaire de Kédougou, marquant ainsi son soutien aux forces de sécurité locales, essentielles dans la gestion de crise et la protection des populations.

L’agenda présidentiel prévoit ensuite une visite à 13h30 des sites d’orpaillage de Kharakhéna, où se déroulent des activités d’exploitation artisanale de l’or, ainsi que de Sansamba, un site d’exploitation semi-mécanisée. Ces sites sont d’une importance capitale pour l’économie locale, et le président entend s’assurer de leur bonne gestion, tout en évaluant les défis environnementaux et sociaux liés à ces activités.

Le samedi, Bassirou Diomaye Faye se rendra à Sabodola pour visiter l’usine Soredmines, acteur majeur de l’exploitation minière dans la région. La production aurifère y contribue de façon significative aux recettes nationales. Ensuite, il décollera à 11h30 pour Bakel, où il effectuera un survol des zones les plus touchées par les récentes inondations. Un bref entretien avec les autorités locales et administratives est prévu afin de discuter des mesures urgentes à mettre en place pour venir en aide aux populations sinistrées.

La visite du président se conclura avec son départ prévu de la région à 13h30, après avoir apporté son soutien aux populations et souligné l’engagement de l’État à répondre aux défis économiques et humanitaires de la zone.

Touba : L’État déploie six commissions pour une gestion rapide des inondations

Face aux récentes inondations à Touba, l’État sénégalais a réagi promptement en mettant en place six commissions chargées de coordonner la gestion de la crise et d’apporter un soutien aux populations touchées. Cette décision a été prise lors d’une réunion du Comité de gestion des inondations à la sous-préfecture de Ndame, présidée par Abdoulaye Kharma, sous-préfet de la localité. La rencontre a vu la participation du maire Abdou Lahat Ka, du directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, Madické Cissé, ainsi que d’autres responsables locaux.

Les six commissions de gestion de crise

Les six commissions déployées se concentrent sur différents aspects cruciaux pour gérer efficacement la situation :

  1. Recensement des sinistrés
  2. Santé et Action sociale
  3. Sécurité
  4. Finances
  5. Hydraulique
  6. Logistique

Ces groupes de travail ont pour mission de coordonner les efforts visant à évacuer les eaux stagnantes des habitations et à limiter les conséquences des inondations sur les populations locales. Les premiers recensements des sinistrés sont déjà en cours, avec la participation active de l’armée, de la gendarmerie et des volontaires sur le terrain.

Madické Cissé, directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, a indiqué que la situation s’est améliorée, bien que certaines zones restent encore fortement inondées. Des forces de sécurité, telles que l’armée, la gendarmerie et la police, sont mobilisées pour assurer l’acheminement du matériel nécessaire, y compris des pompes à haute capacité et des électropompes fournies par des associations bénévoles. En outre, un total de 320 motopompes sera déployé pour accélérer l’évacuation de l’eau, en commençant par les environs de la Grande Mosquée, un lieu particulièrement sensible.

Selon les autorités, les pluies tombées à Touba ont atteint 149 mm cette année, un niveau inédit depuis 30 ans. Madické Cissé a souligné que les infrastructures de drainage actuelles ne sont pas conçues pour gérer des précipitations aussi importantes, dépassant les capacités maximales de 100 mm pour lesquelles elles sont prévues. Cette situation exceptionnelle a conduit à une mobilisation sans précédent des ressources nationales.

Bien avant ces inondations, le gouvernement avait anticipé de tels risques en créant un fonds de réponse pour faire face aux catastrophes naturelles. Toutefois, la phase de déploiement de ces ressources nécessite d’abord une évaluation précise du nombre de ménages affectés par les inondations.

L’État sénégalais, en collaboration avec les autorités locales et les volontaires, s’efforce de mettre en place des solutions rapides et durables pour soulager les populations impactées. Le maire Abdou Lahat Ka et les autres acteurs locaux ont réaffirmé leur engagement à continuer de soutenir les efforts pour une gestion efficace de la crise.

Touba, ville religieuse de premier plan, doit faire face à cette crise avec une réponse collective, dans l’espoir de minimiser les impacts et de prévenir de nouvelles inondations dans le futur.

Touba : Un troisième décès enregistré suite aux inondations

Les inondations continuent de faire des victimes à Touba, plongeant la ville dans un climat de tristesse et de désolation. Ce mercredi, un troisième décès a été confirmé à Keur Niang, portant à trois le nombre de morts liés aux intempéries.

La victime, S. Tall, a tragiquement perdu la vie par électrocution alors qu’il tentait de pomper les eaux pluviales qui envahissent la ville depuis plusieurs jours. Selon le témoignage recueilli par Seneweb, Maka Thiam, un témoin de la scène, a déclaré que la victime manipulait l’appareil de pompage au moment où elle a reçu une décharge électrique fatale. « Il était en train de manipuler l’appareil. Malheureusement, il a reçu une décharge électrique », a confié M. Thiam, visiblement bouleversé par l’incident.

Le corps sans vie de S. Tall a été immédiatement transporté à la morgue de la localité pour les procédures nécessaires. Cette perte vient s’ajouter à celles déjà déplorées à Touba, où les fortes pluies ont causé des inondations dévastatrices, perturbant la vie des habitants.

Les autorités locales, ainsi que les services de secours, restent mobilisés pour tenter de soulager les sinistrés et éviter de nouveaux drames. Toutefois, cette nouvelle tragédie rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité et les infrastructures face aux inondations récurrentes dans la région.

Les habitants, quant à eux, restent dans l’attente de solutions pérennes pour faire face aux aléas climatiques, qui semblent devenir de plus en plus fréquents et destructeurs dans la zone.

Inondations à Touba : Le Khalife Général des Mourides appelle à la résilience, l’État promet des solutions structurelles

Touba, la ville sainte des Mourides, traverse une période de grandes difficultés à cause des inondations qui ont submergé plusieurs quartiers, causant deux pertes en vies humaines et détruisant des centaines de maisons. Face à cette situation, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite de terrain et rencontré les autorités religieuses pour évaluer l’ampleur du désastre.

Lors de cette visite, il s’est entretenu avec Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, sur indication de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides. Le chef religieux a tenu à transmettre un message d’espoir et de résilience aux populations touchées. « Serigne Mountakha comprend combien les sinistrés souffrent. Et il ne restera pas les bras croisés sans leur venir en aide », a affirmé Cheikh Bassirou Mbacké, rappelant que le Khalife a déjà distribué près de 200 bœufs aux familles religieuses du pays à l’occasion du Gamou, signe de son engagement constant envers les siens.

Cheikh Bassirou Mbacké a également exprimé son inquiétude face à l’ampleur des dégâts, soulignant que même ses proches n’ont pas été épargnés par les inondations. « Mes deux frères ont dû quitter leurs maisons, une situation inédite pour nous », a-t-il déploré. Il a rappelé que cette menace avait été évoquée dès 2010, lorsque l’ancien président Abdoulaye Wade avait mis en garde contre la remontée de la nappe phréatique. Cependant, il a exhorté l’État à agir rapidement pour éviter une répétition de cette catastrophe dans le futur.

En réponse, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a reconnu la gravité de la situation, particulièrement marquée par la perte de deux vies humaines. « J’ai présenté mes condoléances aux familles endeuillées », a-t-il déclaré, tout en annonçant des mesures d’urgence. Il a promis de maintenir le matériel de pompage envoyé depuis Dakar dans les zones sinistrées, avant d’ajouter que des solutions structurelles étaient en préparation.

Le ministre a ainsi souligné que les solutions transitoires seraient bientôt remplacées par un plan directeur ambitieux, visant à résoudre durablement les problèmes d’inondation. « Il est temps de mettre en œuvre des mesures concrètes pour protéger les populations et prévenir de futurs sinistres », a-t-il conclu, répondant ainsi à l’appel pressant des autorités religieuses et des habitants de Touba.

La situation à Touba met en lumière la nécessité d’une action concertée entre l’État et les autorités religieuses pour protéger les populations vulnérables face à ces catastrophes naturelles.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°274 – du 18/09/2024

🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE AU SÉNÉGAL : 4 198 MIGRANTS INTERCEPTÉS EN 2024
🔴 TOUBA : DEUX INDIVIDUS PÉRISSENT DANS LES INONDATIONS

🔴 ALTERCATION VIOLENTE DANS UN BAR : LE LUTTEUR ADA FASS ARRÊTÉ
🔴 AL-NASSR : SADIO MANÉ REND HOMMAGE À LUÍS CASTRO APRÈS SON DÉPART

gestion des inondations : Ousmane Sonko appelle à une meilleure coordination

Lors d’une réunion interministérielle ce mardi, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’importance cruciale d’une meilleure coordination entre les différentes structures de l’État pour une gestion efficace des inondations. Suite aux récentes inondations qui ont causé des dégâts considérables, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche unifiée et coordonnée pour minimiser les impacts des catastrophes naturelles.

« Nous avons vu ce qui s’est passé ce matin. La pluie a fait des dégâts. Nous constatons que les structures dans ce domaine sont en train, chacune en ce qui la concerne, de faire le travail qu’il faut. Mais il faut coordonner les actions », a déclaré le Premier ministre. Il a mis en lumière le fait que, malgré les efforts individuels des différentes entités, l’absence de coordination entre elles peut réduire l’efficacité des interventions et aggraver les conséquences des inondations.
Sonko a souligné que pour obtenir les résultats escomptés, il est impératif que les entités dédiées travaillent en étroite collaboration. Cette approche collaborative est considérée comme essentielle pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de crise.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des crises. Cela inclut les services d’urgence, les agences gouvernementales, les autorités locales, ainsi que les organisations de la société civile et les acteurs communautaires.
Il a également souligné l’importance de la communication entre ces entités pour garantir une réponse cohérente et bien orchestrée. La mise en place d’un système de gestion de crise centralisé pourrait aider à coordonner les efforts et à optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Les récentes inondations ont mis en évidence des faiblesses dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Les fortes pluies ont provoqué des dégâts importants, avec des pertes matérielles et des impacts significatifs sur les communautés touchées. Ces événements ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures de drainage et d’assainissement, ainsi que d’améliorer les systèmes de prévision météorologique et de gestion des catastrophes.
Ousmane Sonko a appelé à une réévaluation des stratégies actuelles pour mieux anticiper et gérer les inondations futures. Il a insisté sur le fait que des efforts concertés et une meilleure coordination sont nécessaires pour renforcer la résilience des villes et des villages face à ces défis croissants.
La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko met en lumière la nécessité d’une approche intégrée dans la gestion des catastrophes naturelles. En appelant à une meilleure coordination entre les différents acteurs concernés, Sonko vise à améliorer l’efficacité des réponses aux crises et à minimiser les impacts des inondations sur les communautés. Cette approche collaborative est essentielle pour faire face aux défis posés par les catastrophes naturelles et pour assurer une gestion plus efficace des risques à l’avenir.

Inondations à Touba : Une situation critique aggravée par des pluies diluviennes

Le week-end dernier, la ville religieuse de Touba a été frappée par des pluies torrentielles qui ont entraîné d’importantes inondations, causant des dégâts matériels considérables et un lourd bilan humain. Un corps sans vie a été retrouvé dans les eaux, plongeant la communauté dans la consternation.

Parmi les zones les plus touchées, Darou Marnane a vu plusieurs habitations, dont celles de la famille de Serigne Mourtadha Mbacké, envahies par les eaux. Les résidents ont été contraints de quitter les lieux face à la montée des flots.

De l’autre côté de la route, une clinique est également prise au piège des inondations. Les patients, confinés dans leurs lits, sont dans l’impossibilité de se déplacer, aggravant leur situation déjà précaire.

Entre Gare Bou Mak et Keur Niang, à « Jaakay Muumëh », une maison s’est effondrée sous la pression des eaux. Un groupe d’enfants a failli être emporté par les vagues, mais a heureusement été sauvé de justesse. Malheureusement, un homme coincé sous les décombres a été retrouvé sans vie. Il s’agit d’un locataire guinéen, d’origine Peul du Fouta, âgé d’une quarantaine d’années.

Les pluies, débutées aux environs de 1h30 du matin, se sont poursuivies, bien que leur intensité ait faibli. Cependant, la situation reste désastreuse en raison des dysfonctionnements au niveau des canaux d’évacuation. Ces derniers sont obstrués par des déchets laissés dans les rues après le Magal, ce qui complique davantage l’évacuation des eaux pluviales.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à la mise en œuvre immédiate du plan ORSEC (Organisation des Secours en cas de Catastrophe) pour venir en aide aux sinistrés et rétablir les infrastructures vitales. La ville de Touba, déjà vulnérable aux inondations en raison de ses infrastructures défaillantes, se retrouve une fois de plus confrontée à une crise qui nécessite une intervention rapide et coordonnée des autorités.

Les populations locales espèrent que cette catastrophe servira d’électrochoc pour améliorer la gestion des eaux pluviales et renforcer les dispositifs de prévention, afin d’éviter que de telles situations ne se répètent à l’avenir.

Catastrophe à Touba : Les Inondations Continuent de Ravager la Ville

Touba, l’une des villes les plus importantes du Sénégal, est actuellement plongée dans une situation dramatique en raison des pluies incessantes qui provoquent d’importants dégâts. Des centaines de familles se retrouvent sans abri, ayant été contraintes de fuir leurs maisons en pleine nuit pour échapper aux inondations. Parmi les quartiers les plus touchés, on compte Janatu, Ndamatou, Sam, Nguiranène, Guédé, et Keur Niang.

À Keur Niang, la situation a pris une tournure encore plus tragique. Près du célèbre bassin de rétention des eaux pluviales, une partie d’une maison s’est effondrée, causant une scène de panique dans le quartier. Les dégâts sont considérables : le salon et deux chambres adjacentes de la concession se sont écroulés, mettant en péril la vie des occupants.

Malheureusement, l’alerte a été donnée trop tard. Plusieurs résidents, dont des enfants, étaient encore à l’intérieur lorsque le drame s’est produit. Grâce à la mobilisation rapide des voisins, les occupants ont pu être évacués de justesse. Cependant, un locataire serait encore coincé sous les débris, et les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux pour tenter de le secourir.

Le quartier Janatu, situé près du « Jakaay Serigne Saliou », est également dans une situation critique. Les fortes pluies ont submergé les habitations, contraignant des dizaines de familles à abandonner leurs maisons. Beaucoup ont vu leurs provisions et leurs biens emportés par les eaux, laissant ces foyers dans une grande détresse.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à une réaction rapide des autorités pour atténuer les souffrances et prévenir de nouveaux drames. L’association locale « Touba Ca Kanam » a lancé son initiative « opération Wallu », une campagne de solidarité visant à apporter un soutien d’urgence aux sinistrés. Des vivres, des vêtements et d’autres biens de première nécessité sont distribués aux familles qui en ont besoin.

Cependant, l’ampleur de la crise nécessite une intervention rapide et à plus grande échelle pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage. Les inondations à Touba sont devenues un problème récurrent, et cette dernière catastrophe met en lumière la nécessité d’une action urgente pour renforcer les infrastructures de drainage et mieux protéger la ville.

Alors que Touba continue de faire face à cette crise, la solidarité locale est plus que jamais nécessaire. Mais au-delà des actions citoyennes, une mobilisation rapide des autorités s’impose pour apporter des solutions durables aux habitants frappés par ces intempéries. Les prochains jours seront cruciaux pour évaluer l’ampleur des dégâts et les mesures à prendre afin de prévenir de futures catastrophes similaires.

Lancement du radar météorologique à Diamniadio : un outil moderne pour prévenir les inondations

Le Sénégal a franchi une étape importante dans la lutte contre les inondations avec le lancement officiel, ce jeudi à Diamniadio, d’un radar météorologique de pointe. Cet outil, inauguré par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, vise à renforcer les capacités du pays en matière de prévisions météorologiques et d’alerte précoce face aux risques d’inondations.

Lors de la cérémonie de lancement, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné l’importance de cet équipement pour le Sénégal, en déclarant que « ce radar est la concrétisation de la volonté de ramener la technologie au niveau des communautés afin de faciliter leur quotidien. » Cet outil permettra d’améliorer la précision des prévisions météorologiques et de fournir des alertes plus rapides et localisées, contribuant ainsi à une meilleure gestion des inondations.

Le radar météorologique sera placé sous la gestion de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), qui joue un rôle central dans la surveillance météorologique du pays. Cet outil vient s’ajouter aux infrastructures déjà en place pour compléter les efforts de gestion et de prévention des catastrophes climatiques, notamment les inondations qui touchent fréquemment plusieurs régions du Sénégal.

Le lancement de ce radar s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégré des inondations, soutenu par des partenaires internationaux tels que le Fonds vert pour le climat et l’Agence française de développement (AFD). Avec un financement global de 10 milliards de francs CFA, ce projet vise à doter le Sénégal de capacités modernes pour anticiper et gérer les risques climatiques, en particulier ceux liés aux inondations.

Ce nouvel outil marque une avancée majeure dans la stratégie nationale du Sénégal pour moderniser ses infrastructures hydrauliques et météorologiques. En permettant des prévisions plus précises et une meilleure réactivité face aux catastrophes naturelles, le radar météorologique de Diamniadio contribuera directement à protéger les populations vulnérables et à minimiser les impacts dévastateurs des inondations.

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

La commune de Kidira, située dans l’est du Sénégal, est confrontée à une situation critique après le débordement de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal. Ce samedi, les eaux ont envahi plusieurs quartiers et champs, causant des dégâts considérables et perturbant la vie des habitants.

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

Selon Mamadou Fadé, secrétaire municipal de Kidira, les quartiers de Pont, Allahina et Diboli sont particulièrement touchés, avec des maisons complètement submergées par les eaux. La circulation des véhicules a été bloquée sur une partie de la route nationale reliant Tambacounda à Kidira, aggravant les difficultés pour les résidents.

Les champs situés le long des berges de la Falémé n’ont pas été épargnés. Les cultures de maïs et de piment ont été détruites, emportées par les flots. Les commerçants des quartiers impactés ont rapidement entrepris des opérations de pompage pour sauver leurs marchandises stockées dans des magasins.

Le plan d’eau du fleuve Sénégal a atteint, ce samedi à 11 h 30, la cote d’alerte de 10 mètres à la station hydrologique de Bakel, entraînant des risques élevés d’inondation dans cette partie de la vallée du fleuve. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis un avertissement, appelant les populations riveraines à la vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se protéger des éventuels dégâts.

En parallèle, le ministère assure un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie, à travers les stations hydrométriques installées pour surveiller les niveaux d’eau et prévenir les inondations.

La situation reste préoccupante à Kidira, où les habitants attendent des mesures d’urgence pour faire face à cette catastrophe naturelle et protéger leurs biens et leurs vies.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°253 – du 20/08/2024

🔴 MAGAL 2024 – DIOMAYE FAYE À TOUBA : LES INONDATIONS ET COUPURES D’EAU SAPENT LE DÉCOR
🔴 PROTESTATION DEVANT L’AMBASSADE D’UKRAINE : 12 MEMBRES DU FRONT POUR LE RETRAIT DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES ARRÊTÉS PUIS LIBÉRÉS

🔴 U20 – TOURNOI UFOA-A : SERIGNE SALIOU DIA PUBLIE SA 7e LISTE DE STAGE
🔴 MERCATO : OUSMANE DIOP QUITTE DIAMBARS FC POUR CLERMONT FOOT 6

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°221 – du 11/07/2024

🔴 NI LE COQ NI L’AIGLE BICÉPHALE : DIOMAYE MAINTIENT LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE CENTRISTE 
🔴 MOBILISATION DES SAPEURS-POMPIERS ET D’AUTRES SERVICES ÉTATIQUES : L’ARTILLERIE LOURDE CONTRE LES INONDATIONS

🔴 COUPES DU SÉNÉGAL JUNIORS ET CADETS : JARAAF ET GÉNÉRATION FOOT TRIOMPHENT !

Le Sénégal intensifie ses efforts contre les inondations : Nouvelles directives présidentielles

Lors du conseil des ministres du 10 juillet, le Président Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’urgence de gérer efficacement l’assainissement pour contrer les inondations croissantes. Suite aux récentes pluies diluviennes ayant frappé Dakar, Kaolack et Diourbel, il a souligné que l’urbanisation rapide et les défis d’aménagement aggravent ce phénomène.

Pour répondre à cette crise, le Chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre et le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de renforcer le déploiement des mesures préventives et de gestion des inondations, en collaboration avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et d’autres services de l’Etat mobilisés. Il a également appelé à une mobilisation rapide des mécanismes de solidarité nationale pour soutenir les populations affectées.

En vue d’une solution durable, le gouvernement a été mandaté pour évaluer les initiatives de lutte contre les inondations des dernières décennies. Cette évaluation vise à réorienter la stratégie nationale d’assainissement, en harmonie avec les nouvelles politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Le Président Faye a insisté sur l’actualisation et la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) ainsi que sur la proposition d’un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a salué le succès de la récente Journée de mobilisation nationale « Setal Sunu Réew », dédiée à l’engagement citoyen et à l’assainissement. Il a encouragé le gouvernement à assurer une préparation optimale pour la prochaine édition, axée sur la thématique de la reforestation, prévue pour les 3 et 4 août 2024.

Cette série de mesures souligne l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis environnementaux et à mobiliser tous les acteurs, publics et privés, pour une gestion proactive des crises telles que les inondations.

Spectre des inondations : POSCEA exige l’audit des 700 milliards alloués à la lutte

L’audit des 700 milliards alloués à la lutte contre les inondations, le déclenchement du Plan Orsec entre autres, sont les exigences du coordonnateur de la Plate-forme des Organisations de la Société Civile pour l’Eau et l’Assainissement (POSCEA). Abdoul Aziz Faye a, face à la presse, déploré les dégâts notés dès les premières pluies qui mettent à nu les faiblesses de la prise en compte de l’assainissement.

« Les premières pluies ont mis à nu la faiblesse de la prise en compte de la question de l’assainissement au niveau du Sénégal. On a remarqué qu’aujourd’hui partout les gens ont commencé à crier qu’ils sont dans les eaux de pluie. C’est vrai qu’aujourd’hui la situation est là et il faut la résoudre. C’est bon aujourd’hui de déclencher les Plan Orsec mais c’est extrêmement coûteux. Mais vous me direz que malgré les moyens qui seront mis en œuvre, il est bon aujourd’hui de les adapter aux sites où vivent les populations. Des rapports ont été produits, il faudrait savoir les éplucher. Et savoir surtout l’argent destiné aux inondations comment il était géré. Parce que cela est un impératif, c’est une demande sociale. Il faut que les gens nous éclairent si effectivement cette question là des fonds destinés aux inondations sont utilisés », a indiqué Abdoul Aziz Faye, le coordonnateur de la plateforme des organisations de la société civile pour l’eau et l’assainissement.

Aly Saleh

INONDATIONS À KAOLACK : Des défaillances au niveau du canal de Médina Mbaba pointées du doigt

Hier, Dimanche, Kaolack a été frappée par des averses torrentielles, laissant dans leur sillage des scènes de chaos. Plusieurs quartiers de la commune tels que les Parcelles Assainies, Sara Ndiougary, Ndar Gou Ndaw, les Abattoirs Ndangane, Médina Baye, Médina Mbaba, Darou Rahmaty, Thioffack, ont été durement touchés par des inondations qui ont causé d’importants dégâts matériels.

Les habitants ont été pris au dépourvu alors que les eaux pluviales envahissaient leurs maisons, atteignant parfois les chambres à coucher et entraînant des pertes matérielles considérables. Les témoignages des résidents mettent en lumière la défaillance du canal de Médina Mbaba, incapable de gérer efficacement le volume d’eau accumulé, surtout lorsque les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie, exacerbant ainsi les risques d’inondations.

À Koutal Malick Ndiaye, dans la commune de Ndiaffat, les habitants expriment leur inquiétude et appellent les autorités étatiques à intervenir de manière urgente avec un programme de canalisation robuste pour prévenir de futures catastrophes. Ils soulignent la nécessité pressante de renforcer l’infrastructure de drainage pour protéger les habitants et leurs biens des caprices des conditions météorologiques saisonnières.

Face à cette crise, les autorités locales sont appelées à agir rapidement et efficacement pour mettre en place des mesures préventives durables. Il est crucial de renforcer la résilience communautaire et de garantir la sécurité des zones vulnérables contre les impacts des événements climatiques extrêmes.

Ces inondations à Kaolack rappellent l’urgence de stratégies d’adaptation et de prévention face à l’hivernage qui promet d’être pluvieux selon la météo. C’est pourquoi il urge de développer un réseau d’assainissement pour contenir les inondations à Kaolack.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°218 – du 08/07/2024

🔴 AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF DU GOUVERNEMENT
🔴 INONDATIONS DÉSASTREUSES À KAOLACK : LE CANAL DE MÉDINA MBABA MIS EN CAUSE

🔴 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOMO MBAYE DU CÀDIZ FC : UNE TRAJECTOIRE ENTRE PASSION ET DÉTERMINATION
🔴 COURSES HIPPIQUES : SELON LA MINISTRE DES SPORTS, KHADY DIÈNE GAYE, L’HIPPODROME NATIONAL EST UN IMPÉRATIF

Inondations à Kaolack : La population déplore l’incompétence de l’équipe municipale

Il a suffi des premières pluies pour révéler l’incompétence de l’équipe municipale de Kaolack. Ce matin, les habitants ont découvert leur ville submergée par les eaux, suscitant des questions sur la préparation de la mairie pour la saison des pluies.

Inondations à Kaolack : La population déplore l'incompétence de l'équipe municipale

Après les fortes pluies, les résidents se demandent si des opérations pré-hivernales ont été menées par la municipalité. Il semble que les caniveaux n’ont pas été curés, aggravant les problèmes d’inondation.

Face à cette situation critique, le mouvement Kaolack Bi Gueune a lancé un appel aux autorités centrales pour venir en aide aux populations de Kaolack. Des quartiers comme Thioffack, Bongré, Kassaville, Passoire, Kasnack, Médina Mbaba sont totalement inondés, mettant en danger les biens et la sécurité des habitants.

Le mouvement Kaolack Bi Gueune appelle également toutes les bonnes volontés et les fils de Kaolack à s’organiser en urgence pour fournir aux populations inondées des motopompes nécessaires à l’évacuation des eaux.

Les inondations à Kaolack ont mis en lumière les lacunes de l’équipe municipale en matière de gestion des eaux pluviales. La mobilisation des autorités centrales et des citoyens est urgente pour aider les populations touchées et éviter de nouvelles catastrophes. La situation appelle à une meilleure préparation et à des actions concrètes pour protéger la ville contre les futures intempéries.

Intempéries à Dakar : Les pluies perturbent les transports et la circulation

Depuis ce matin, la capitale sénégalaise, Dakar, est confrontée à des conditions météorologiques difficiles alors que de fortes pluies s’abattent sur la région. Vers 10 heures, plusieurs quartiers de la banlieue tels que Rufisque, Keur Massar, Tivaouane Peul, et Malika ont été les premiers touchés par les averses. Par la suite, aux alentours de midi, les localités d’Ouest-Foire, Yoff, Almadies ainsi que le centre-ville ont également été affectées, entraînant des perturbations majeures dans les transports et la circulation urbaine.

Les Bus Rapid Transit (BRT), une composante essentielle du réseau de transport urbain, ont été sévèrement impactés par les conditions météorologiques adverses. Des passagers ont rapporté que les bus étaient à l’arrêt en raison des importantes accumulations d’eau sur les voies, notamment sur l’avenue Hyacinthe Thiandoum à Grand Yoff et l’avenue Bourguiba en direction de la station Castors, rendant ces routes quasiment impraticables.

Les témoignages recueillis à Ouest-Foire et dans les quartiers comme Castors confirment un tableau similaire : des rues inondées perturbant la mobilité des résidents et des véhicules. La gestion de cette situation d’urgence est cruciale alors que les autorités locales s’efforcent de minimiser les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.

Les habitants sont invités à la prudence et à éviter les déplacements non essentiels jusqu’à ce que les conditions météorologiques s’améliorent. Les équipes de secours sont mobilisées pour répondre aux urgences éventuelles causées par ces intempéries. Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies pourraient se prolonger dans les prochaines heures, nécessitant une vigilance continue de la part de tous les résidents de Dakar.

En conclusion, ces précipitations abondantes soulignent l’importance de l’infrastructure urbaine résiliente face aux aléas climatiques et appellent à une réponse coordonnée pour atténuer les impacts sur la vie quotidienne et les infrastructures essentielles de la capitale sénégalaise.

Inondations à Kaolack : Les effets dévastateurs de l’hivernage

Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Kaolack ont engendré d’importants dégâts matériels et des situations de crise pour de nombreux résidents. Tôt ce dimanche matin, Mbossé Coumba Djiguèn et plusieurs quartiers environnants ont été durement touchés par des inondations, laissant les habitants dans une situation précaire.

De Parcelles Assainies à Sara Ndiougary, en passant par Ndar Gou Ndaw et les Abattoirs Ndangane, les effets des eaux de pluie se sont fait sentir à travers toute la commune. Des résidences ont été submergées, certaines jusqu’à ce que l’eau pénètre dans les chambres, créant des conditions difficiles et souvent dangereuses pour les habitants.

Une des principales raisons avancées pour ces inondations est l’incapacité du canal de Médina Mbaba à drainer efficacement les eaux pluviales. La combinaison des eaux de pluie avec les eaux usées a exacerbé la situation, créant un cocktail destructeur qui a affecté de nombreux quartiers de la ville.

Les habitants affectés, comme ceux de Koutal Malick Ndiaye dans la commune de Ndiaffat, appellent désespérément les autorités étatiques à intervenir rapidement. Ils réclament un programme de canalisation urgent afin de prévenir de futures catastrophes similaires. Pour eux, l’heure est à l’action pour protéger les vies et les biens des résidents de Kaolack.

En réponse à cette crise, les autorités locales devront travailler de concert avec les communautés affectées pour développer des solutions durables. Cela pourrait inclure des mesures d’infrastructure améliorées, telles que la rénovation et l’extension des systèmes de drainage, ainsi que des programmes éducatifs pour sensibiliser les résidents aux pratiques de gestion des eaux pluviales.

Alors que la saison des pluies continue de sévir, il est impératif que des mesures concrètes soient prises rapidement pour atténuer les effets des inondations à Kaolack. La coordination efficace entre les autorités locales, les résidents et les organisations civiles sera cruciale pour assurer la résilience de la ville face aux défis futurs posés par l’hivernage.

En conclusion, la situation actuelle à Kaolack souligne l’urgence d’une planification urbaine proactive et de l’investissement dans des infrastructures robustes pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources

Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.

Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.

L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.

Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.

Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.

Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.

Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.

Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.

En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. « Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus, » confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


« Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables, » déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. « Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves, » plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°178 – du 17/05/2024

🔴 APOLOGIE DE L’HOMOSEXUALITÉ EN TERRE RELIGIEUSE : QUELLE MOUCHE A PIQUÉ MÉLENCHON ?
🔴 Gestion des Inondations au Sénégal : Un plan intégré pour prévenir les catastrophes
🔴 NOUVELLE SAISIE RECORD DE BILLETS NOIRS : LES DOUANES INTERCEPTENT UNE CONTREVALEUR DE PLUS DE 7 MILLIARDS DE FRANCS CFA

Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations

À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.

Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.

En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.

Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.

Intempéries au Kenya : Des Inondations Catastrophiques et un Bilan Humain Alourdi

Le Kenya est confronté à une crise humanitaire majeure alors que les intempéries climatiques ont provoqué des inondations dévastatrices à travers le pays, laissant derrière elles un lourd tribut en vies humaines et en destructions matérielles. Selon le ministère de l’Intérieur, le bilan actuel fait état de 188 personnes décédées, tandis que 90 autres sont encore portées disparues, plongeant ainsi de nombreuses familles dans l’incertitude et la douleur.

Les pluies diluviennes, qui ont commencé en mars avec le début de la saison des pluies, ont engendré des conditions météorologiques extrêmes, submergeant des routes, endommageant des infrastructures essentielles et inondant des communautés entières. Les villages ont été engloutis par les eaux, forçant des milliers de personnes à abandonner leurs foyers et à rechercher un refuge sûr.

Même le célèbre parc national du Masaï Mara, joyau du tourisme kényan, n’a pas été épargné. Les touristes ont été bloqués en raison de l’inondation d’un affluent de la rivière Mara, mettant ainsi en péril l’industrie touristique locale et les moyens de subsistance qui en dépendent.

Face à cette crise humanitaire, les autorités ont émis des ordres d’évacuation dans les zones à risque, forçant près de 165 000 résidents à quitter leurs foyers pour leur sécurité. Cependant, la réponse gouvernementale a été critiquée pour sa lenteur, en particulier dans les quartiers défavorisés de Nairobi, où les populations ont été durement touchées par les inondations.

Les organisations de défense des droits humains, telles que Human Rights Watch, ont appelé à une action gouvernementale plus proactive, soulignant l’importance d’adopter des mesures préventives conformes au plan national de réponse au changement climatique. Il est crucial de protéger les communautés vulnérables et de renforcer la résilience face aux événements climatiques extrêmes.

Malgré ces appels à l’action, les prévisions météorologiques annoncent la poursuite des fortes pluies, ce qui suscite des inquiétudes quant à de nouveaux dégâts et à une aggravation de la situation déjà critique. Dans ce contexte, il est impératif que les autorités intensifient leurs efforts pour assurer la sécurité et le bien-être des populations touchées, tout en prenant des mesures efficaces pour faire face aux défis posés par le changement climatique.

Inondations Dévastatrices au Kenya : Plus de 200 Morts et Craintes Liées à l’Approche d’un Cyclone

Le Kenya fait face à une tragédie sans précédent alors que le bilan des inondations depuis mars a dépassé les 200 morts, selon les autorités du ministère de l’Intérieur. Cette catastrophe survient alors que le pays se prépare à l’impact potentiel d’un cyclone qui se dirige vers les côtes tanzaniennes.

Des pluies torrentielles ont frappé de nombreux pays d’Afrique de l’Est, provoquant des inondations dévastatrices et des glissements de terrain qui ont engendré la destruction des récoltes, des déplacements massifs de populations et la perte de nombreuses habitations.

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur kényan, le nombre de décès liés aux intempéries s’élève désormais à au moins 210 personnes, avec plus de 165 000 personnes déplacées et 90 personnes portées disparues. Ce bilan ne cesse d’augmenter alors que les secours s’efforcent de répondre aux besoins urgents des populations touchées.

Toutefois, la situation risque de s’aggraver avec l’approche du cyclone Hidaya, qui se renforce au large des côtes tanzaniennes. Les autorités kényanes et tanzaniennes se mobilisent en prévision de vents violents, de fortes pluies et de puissantes vagues que pourrait engendrer ce phénomène météorologique.

La région dans son ensemble est confrontée à une crise climatique sans précédent, exacerbée par le phénomène d’El Niño, qui a entraîné des pluies abondantes et des conditions météorologiques extrêmes. Cette situation a déjà coûté la vie à plus de 300 personnes à la fin de l’année 2023, avec des conséquences dévastatrices en termes de vies humaines et de moyens de subsistance.

Alors que les autorités tentent de répondre à cette crise humanitaire en cours, il est impératif de redoubler d’efforts pour renforcer la résilience des communautés locales face aux catastrophes naturelles et pour intensifier la coopération régionale afin de faire face aux défis climatiques croissants.

Inondations en Arabie saoudite : Fermeture des écoles suite à des pluies torrentielles

L’Arabie saoudite a été secouée par des intempéries dévastatrices, entraînant des inondations soudaines dans plusieurs régions du royaume. Les fortes pluies ont contraint les autorités à fermer les écoles dans certaines zones pour assurer la sécurité des élèves et du personnel.

La province centrale de Qassim a été particulièrement touchée, où des images impressionnantes montrent des voitures submergées par les eaux après les précipitations. Selon les témoignages recueillis sur place, les pluies ont persisté pendant près de sept heures, accompagnées de tonnerre et d’éclairs, créant un spectacle alarmant pour les résidents locaux.

Face à cette situation critique, le Centre météorologique national a émis des alertes « rouges » pour plusieurs régions, dont la Province Orientale, la capitale Ryad et la province de Médine. Ces alertes prévoient des pluies torrentielles, des vents violents, ainsi que des risques de grêle et de coups de tonnerre, mettant en garde contre les conditions météorologiques dangereuses.

Dans une mesure de précaution, les écoles de certaines régions ont décidé de fermer temporairement leurs portes, optant pour l’enseignement en ligne afin de garantir la sécurité des élèves et du personnel. Des équipes ont été mobilisées dans les zones les plus touchées pour réparer les infrastructures endommagées et assurer le bon fonctionnement des établissements scolaires.

Malgré les efforts déployés, les inondations continuent de poser des défis majeurs pour les autorités et les habitants. Les précipitations record et les inondations fréquentes soulignent l’urgence d’adopter des mesures efficaces pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

Les scientifiques du réseau World Weather Attribution ont lié ces événements météorologiques extrêmes au réchauffement climatique, soulignant ainsi la nécessité d’une action concertée pour atténuer les risques liés aux conditions météorologiques de plus en plus extrêmes.

Des inondations meurtrières frappent le Pakistan, faisant au moins 65 morts

Le Pakistan est en proie à des intempéries dévastatrices qui ont engendré des inondations meurtrières et des effondrements de maisons, causant la mort d’au moins 65 personnes au cours des quatre derniers jours, selon les autorités locales. Ces précipitations, d’une intensité exceptionnelle, ont débuté en début du mois d’avril et ont dépassé de deux fois la moyenne historique pour cette période.

Les régions les plus touchées se trouvent dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, située dans le nord-ouest du pays, où 32 personnes, dont 15 enfants, ont perdu la vie. Les habitants ont été confrontés à des crues subites et à des effondrements de maisons, les forçant à chercher refuge sur des terrains plus élevés et à construire des abris temporaires pour se protéger.

Outre les inondations, 28 personnes ont été tuées par la foudre, ajoutant au bilan déjà lourd de cette catastrophe naturelle. Les autorités météorologiques ont souligné que les niveaux de précipitations observés au cours de cette période ont largement dépassé les normales historiques, avec une augmentation de 99% par rapport aux données des 30 dernières années.

Les experts météorologiques ont également mis en avant le rôle du changement climatique dans l’intensification de ces phénomènes météorologiques extrêmes, soulignant ainsi la vulnérabilité du Pakistan face à de tels événements.

Bien que les pluies se soient calmées ces derniers jours dans la plupart des régions du pays, de nouvelles intempéries sont prévues dans les prochains jours, suscitant des craintes de nouvelles conséquences désastreuses pour les populations locales.

Le Pakistan, en tant que cinquième pays le plus peuplé au monde, est confronté à des défis majeurs en matière de gestion des risques liés au climat, comme en témoigne cette tragédie récente.

Inondations Majeures aux Emirats Arabes Unis : Dubaï et d’autres pays du Golfe paralysés

L’aéroport international de Dubaï, l’un des aéroports les plus fréquentés au monde, a été contraint de détourner une partie de ses vols mardi en raison de pluies diluviennes qui ont provoqué d’importantes inondations aux Emirats arabes unis et dans d’autres pays du Golfe.

La capitale économique des Emirats a été frappée par une tempête exceptionnelle, un phénomène rare dans ce pays désertique, entraînant l’interruption des opérations aéroportuaires pendant 25 minutes. L’aéroport a confirmé l’arrêt des vols à l’arrivée à 19H26 locales (15H26 GMT), avant d’annoncer une « reprise progressive » deux heures plus tard.

Outre Dubaï, d’autres pays du Golfe ont également été touchés par ces intempéries. Bahreïn, le Qatar et Oman ont subi de fortes inondations, causant la mort de 18 personnes dans ce dernier pays. À Oman, les inondations ont été particulièrement dévastatrices, emportant des véhicules et provoquant la mort de neuf écoliers et trois adultes.

Les conditions météorologiques exceptionnelles ont également eu des conséquences sur les infrastructures et la vie quotidienne à Dubaï. D’importantes inondations ont été signalées dans des centres commerciaux, des routes et même une station de métro. Certaines routes se sont effondrées, des quartiers résidentiels ont été inondés, et de nombreux habitants ont signalé des fuites au niveau des toits, des portes et des fenêtres.

Face à cette situation d’urgence, les écoles ont été fermées aux Emirats et devraient le rester mercredi, en prévision de nouvelles fortes pluies. Le gouvernement de Dubaï a également prolongé le télétravail pour ses employés jusqu’à mercredi.

La demi-finale de la Ligue des champions asiatique entre le club émirati Al Ain et le club saoudien Al Hilal a été reportée de 24 heures en raison des conditions météorologiques.

Les autorités émiraties et omanaises ont averti précédemment que le changement climatique risquait d’entraîner davantage d’inondations. Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, a souligné que le réchauffement climatique causé par l’homme pourrait avoir joué un rôle dans ces pluies meurtrières et destructrices.

Les inondations massives qui ont frappé les Emirats Arabes Unis et d’autres pays du Golfe mettent en évidence l’urgence de prendre des mesures pour atténuer les effets du changement climatique et renforcer la résilience des infrastructures et des communautés face à de tels événements extrêmes.

Promesse présidentielle : Bassirou Diomaye Faye s’engage à résoudre les défis d’eau et d’inondations à Touba

Lors d’une audience avec le Khalife général des mourides à Touba, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des engagements décisifs pour surmonter les défis cruciaux liés à l’accès à l’eau potable et aux inondations dans la ville sainte.

Face à Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l’État a affirmé sa détermination à résoudre de manière permanente ces problèmes. « Nous savons tous que le problème de l’accès à l’eau à Touba vous tient particulièrement à cœur, c’est pourquoi j’ai pris l’engagement de faire le nécessaire pour régler définitivement ce problème », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Il a également sollicité les prières du Khalife pour le succès de sa mission à la tête du Sénégal. « Nous sommes venus aujourd’hui auprès de vous pour recueillir vos prières. Conscients des nombreuses attentes des populations qui nous ont porté à la magistrature suprême, nous avons jugé nécessaire de venir recueillir vos prières avant d’effectuer notre premier voyage à l’étranger en tant que chef de l’État », a-t-il ajouté.

La visite du président de la République à Touba s’inscrit dans le cadre d’une démarche de courtoisie auprès du Khalife général des mourides. Accompagné d’une délégation restreinte, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli avec respect et a reçu des présents symboliques, tels qu’une natte de prière et un exemplaire du Coran, de la part du guide religieux.

SEM. Bassirou Diomaye Faye : « L’urgence à Touba est l’accès à l’eau potable, les inondations… le gouvernement s’engage »

Lors d’une visite remarquée à Touba, la ville sainte des Mourides, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé un engagement sans faille envers les défis majeurs auxquels est confrontée cette communauté religieuse et l’ensemble de la population sénégalaise.

Parmi ces défis, l’accès à l’eau potable a été identifié comme une priorité urgente. Le Président Faye a souligné la nécessité d’œuvrer rapidement pour garantir à tous les habitants de Touba un accès fiable à une source d’eau potable, un droit fondamental essentiel à la vie et à la santé de chacun. Cette déclaration réaffirme l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et les parties prenantes concernées.

Par ailleurs, le Président Faye a également abordé la question des inondations, un problème récurrent qui affecte régulièrement Touba et d’autres régions du Sénégal. Conscient des conséquences dévastatrices de ces phénomènes naturels sur les communautés locales, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures préventives et d’atténuation des risques pour protéger les citoyens et leurs biens.

En annonçant ces engagements, le Président Faye a démontré sa volonté de faire face aux défis réels auxquels est confrontée la population de Touba, en mettant en place des solutions concrètes et durables pour améliorer leur qualité de vie et renforcer leur résilience face aux menaces environnementales.

Cette visite et les annonces qui l’ont accompagnée témoignent de la vision et du leadership du Président Faye, qui place les besoins et le bien-être de la population au cœur de son action gouvernementale. En s’attaquant aux problèmes urgents tels que l’accès à l’eau potable et les inondations, le gouvernement s’engage à créer un avenir meilleur et plus sûr pour tous les Sénégalais, en garantissant une gestion efficace des ressources et une protection adéquate contre les risques naturels.

Inondations Dévastatrices en Russie et au Kazakhstan : Les Autorités Face à une Crise Majeure

Le Kremlin a décrit mercredi une situation « très, très tendue » dans plusieurs régions de l’Oural et de Sibérie occidentale touchées par les plus graves inondations depuis des décennies, tandis que le Kazakhstan voisin est également fortement touché par cette catastrophe naturelle.

Les autorités russes ont évacué plus de 100 000 habitants au cours des derniers jours, principalement au Kazakhstan, alors que le pic de la crue n’a pas encore été atteint. Ces inondations, causées par de fortes pluies, une hausse des températures et la fonte des neiges, ont entraîné des dégâts considérables et des situations d’urgence dans plusieurs régions.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a reconnu la gravité de la situation, affirmant que « les prévisions sont défavorables » et que « l’eau continue de monter » dans certaines régions, notamment à Kourgan et Tioumen. Malgré cette crise, le président russe Vladimir Poutine n’a pas encore prévu de se rendre dans les zones sinistrées, a ajouté M. Peskov.

Dans la région d’Orenbourg, dans l’Oural, le niveau de l’eau a atteint des niveaux historiquement élevés, forçant l’évacuation de milliers de personnes et causant d’importants dégâts matériels. Les autorités ont appelé la population à quitter les zones inondables de toute urgence, mais la situation reste critique dans de nombreuses régions.

Au Kazakhstan, plus de 96 000 personnes ont été secourues et évacuées, dont de nombreux enfants. La ville de Petropavlovsk, proche des régions russes touchées, est particulièrement menacée, avec environ 200 000 habitants en danger.

Les autorités kazakhes ont déployé d’importants moyens pour venir en aide aux victimes et aux zones affectées, mobilisant des milliers de membres des services d’urgence et des volontaires civils. Cependant, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a critiqué le manque de préparation des autorités locales face à cette catastrophe, la qualifiant de « la plus grande des 80 dernières années ».

En réponse à ces inondations, des vérifications ont été lancées sur l’utilisation des fonds alloués à la lutte contre les inondations, avec des préoccupations concernant le détournement d’argent. Cette crise met en lumière les défis auxquels sont confrontés les gouvernements russes et kazakhs pour faire face à une situation d’urgence de cette ampleur, tout en soulignant l’importance d’une préparation adéquate face aux catastrophes naturelles.

Prévention des Inondations au Sénégal : Un Géoportail pour Accéder aux Informations sur les Terrains Constructibles

Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé la création d’un géoportail visant à fournir des informations sur les terrains aménagés et leur constructibilité. Il a fait cette déclaration lors d’un atelier de restitution des résultats de la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation dans la zone pilote du triangle Dakar-Tivaouane-Joal.

Le projet, d’un coût global de 10 milliards de francs CFA, comprend une composante cartographique évaluée à environ 4 milliards FCFA. Cette initiative vise à réaliser un modèle numérique de terrain au niveau national, permettant de comprendre le sens de l’écoulement des bassins versants.

Serigne Mbaye Thiam a souligné que la zone pilote a utilisé le Lidar, un système permettant de connaître les altitudes et le sens de l’écoulement des eaux sur de courtes distances. Cela a permis de créer un outil de simulation pour des pluies de 10 à 1 000 ans, une première en Afrique subsaharienne.

Le géoportail permettra aux autorités, aux services publics et aux populations d’accéder à des informations pour déterminer la constructibilité d’un terrain. Le représentant de l’Agence française de développement a salué cette initiative, soulignant qu’elle offre une capacité d’adaptation et de prévention des catastrophes.

Ces résultats seront utilisés comme outil de pilotage de la politique publique pour assurer un suivi efficace de la gestion des inondations au Sénégal.

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