GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources

Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.

Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.

L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.

Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de “Aouzou” située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.

Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.

Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.

Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.

Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème “Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire”. Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.

En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. “Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus,” confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


“Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables,” déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. “Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves,” plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°178 – du 17/05/2024

🔴 APOLOGIE DE L’HOMOSEXUALITÉ EN TERRE RELIGIEUSE : QUELLE MOUCHE A PIQUÉ MÉLENCHON ?
🔴 Gestion des Inondations au Sénégal : Un plan intégré pour prévenir les catastrophes
🔴 NOUVELLE SAISIE RECORD DE BILLETS NOIRS : LES DOUANES INTERCEPTENT UNE CONTREVALEUR DE PLUS DE 7 MILLIARDS DE FRANCS CFA

Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations

À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.

Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.

En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.

Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.

Intempéries au Kenya : Des Inondations Catastrophiques et un Bilan Humain Alourdi

Le Kenya est confronté à une crise humanitaire majeure alors que les intempéries climatiques ont provoqué des inondations dévastatrices à travers le pays, laissant derrière elles un lourd tribut en vies humaines et en destructions matérielles. Selon le ministère de l’Intérieur, le bilan actuel fait état de 188 personnes décédées, tandis que 90 autres sont encore portées disparues, plongeant ainsi de nombreuses familles dans l’incertitude et la douleur.

Les pluies diluviennes, qui ont commencé en mars avec le début de la saison des pluies, ont engendré des conditions météorologiques extrêmes, submergeant des routes, endommageant des infrastructures essentielles et inondant des communautés entières. Les villages ont été engloutis par les eaux, forçant des milliers de personnes à abandonner leurs foyers et à rechercher un refuge sûr.

Même le célèbre parc national du Masaï Mara, joyau du tourisme kényan, n’a pas été épargné. Les touristes ont été bloqués en raison de l’inondation d’un affluent de la rivière Mara, mettant ainsi en péril l’industrie touristique locale et les moyens de subsistance qui en dépendent.

Face à cette crise humanitaire, les autorités ont émis des ordres d’évacuation dans les zones à risque, forçant près de 165 000 résidents à quitter leurs foyers pour leur sécurité. Cependant, la réponse gouvernementale a été critiquée pour sa lenteur, en particulier dans les quartiers défavorisés de Nairobi, où les populations ont été durement touchées par les inondations.

Les organisations de défense des droits humains, telles que Human Rights Watch, ont appelé à une action gouvernementale plus proactive, soulignant l’importance d’adopter des mesures préventives conformes au plan national de réponse au changement climatique. Il est crucial de protéger les communautés vulnérables et de renforcer la résilience face aux événements climatiques extrêmes.

Malgré ces appels à l’action, les prévisions météorologiques annoncent la poursuite des fortes pluies, ce qui suscite des inquiétudes quant à de nouveaux dégâts et à une aggravation de la situation déjà critique. Dans ce contexte, il est impératif que les autorités intensifient leurs efforts pour assurer la sécurité et le bien-être des populations touchées, tout en prenant des mesures efficaces pour faire face aux défis posés par le changement climatique.

Inondations Dévastatrices au Kenya : Plus de 200 Morts et Craintes Liées à l’Approche d’un Cyclone

Le Kenya fait face à une tragédie sans précédent alors que le bilan des inondations depuis mars a dépassé les 200 morts, selon les autorités du ministère de l’Intérieur. Cette catastrophe survient alors que le pays se prépare à l’impact potentiel d’un cyclone qui se dirige vers les côtes tanzaniennes.

Des pluies torrentielles ont frappé de nombreux pays d’Afrique de l’Est, provoquant des inondations dévastatrices et des glissements de terrain qui ont engendré la destruction des récoltes, des déplacements massifs de populations et la perte de nombreuses habitations.

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur kényan, le nombre de décès liés aux intempéries s’élève désormais à au moins 210 personnes, avec plus de 165 000 personnes déplacées et 90 personnes portées disparues. Ce bilan ne cesse d’augmenter alors que les secours s’efforcent de répondre aux besoins urgents des populations touchées.

Toutefois, la situation risque de s’aggraver avec l’approche du cyclone Hidaya, qui se renforce au large des côtes tanzaniennes. Les autorités kényanes et tanzaniennes se mobilisent en prévision de vents violents, de fortes pluies et de puissantes vagues que pourrait engendrer ce phénomène météorologique.

La région dans son ensemble est confrontée à une crise climatique sans précédent, exacerbée par le phénomène d’El Niño, qui a entraîné des pluies abondantes et des conditions météorologiques extrêmes. Cette situation a déjà coûté la vie à plus de 300 personnes à la fin de l’année 2023, avec des conséquences dévastatrices en termes de vies humaines et de moyens de subsistance.

Alors que les autorités tentent de répondre à cette crise humanitaire en cours, il est impératif de redoubler d’efforts pour renforcer la résilience des communautés locales face aux catastrophes naturelles et pour intensifier la coopération régionale afin de faire face aux défis climatiques croissants.

Inondations en Arabie saoudite : Fermeture des écoles suite à des pluies torrentielles

L’Arabie saoudite a été secouée par des intempéries dévastatrices, entraînant des inondations soudaines dans plusieurs régions du royaume. Les fortes pluies ont contraint les autorités à fermer les écoles dans certaines zones pour assurer la sécurité des élèves et du personnel.

La province centrale de Qassim a été particulièrement touchée, où des images impressionnantes montrent des voitures submergées par les eaux après les précipitations. Selon les témoignages recueillis sur place, les pluies ont persisté pendant près de sept heures, accompagnées de tonnerre et d’éclairs, créant un spectacle alarmant pour les résidents locaux.

Face à cette situation critique, le Centre météorologique national a émis des alertes “rouges” pour plusieurs régions, dont la Province Orientale, la capitale Ryad et la province de Médine. Ces alertes prévoient des pluies torrentielles, des vents violents, ainsi que des risques de grêle et de coups de tonnerre, mettant en garde contre les conditions météorologiques dangereuses.

Dans une mesure de précaution, les écoles de certaines régions ont décidé de fermer temporairement leurs portes, optant pour l’enseignement en ligne afin de garantir la sécurité des élèves et du personnel. Des équipes ont été mobilisées dans les zones les plus touchées pour réparer les infrastructures endommagées et assurer le bon fonctionnement des établissements scolaires.

Malgré les efforts déployés, les inondations continuent de poser des défis majeurs pour les autorités et les habitants. Les précipitations record et les inondations fréquentes soulignent l’urgence d’adopter des mesures efficaces pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

Les scientifiques du réseau World Weather Attribution ont lié ces événements météorologiques extrêmes au réchauffement climatique, soulignant ainsi la nécessité d’une action concertée pour atténuer les risques liés aux conditions météorologiques de plus en plus extrêmes.

Des inondations meurtrières frappent le Pakistan, faisant au moins 65 morts

Le Pakistan est en proie à des intempéries dévastatrices qui ont engendré des inondations meurtrières et des effondrements de maisons, causant la mort d’au moins 65 personnes au cours des quatre derniers jours, selon les autorités locales. Ces précipitations, d’une intensité exceptionnelle, ont débuté en début du mois d’avril et ont dépassé de deux fois la moyenne historique pour cette période.

Les régions les plus touchées se trouvent dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, située dans le nord-ouest du pays, où 32 personnes, dont 15 enfants, ont perdu la vie. Les habitants ont été confrontés à des crues subites et à des effondrements de maisons, les forçant à chercher refuge sur des terrains plus élevés et à construire des abris temporaires pour se protéger.

Outre les inondations, 28 personnes ont été tuées par la foudre, ajoutant au bilan déjà lourd de cette catastrophe naturelle. Les autorités météorologiques ont souligné que les niveaux de précipitations observés au cours de cette période ont largement dépassé les normales historiques, avec une augmentation de 99% par rapport aux données des 30 dernières années.

Les experts météorologiques ont également mis en avant le rôle du changement climatique dans l’intensification de ces phénomènes météorologiques extrêmes, soulignant ainsi la vulnérabilité du Pakistan face à de tels événements.

Bien que les pluies se soient calmées ces derniers jours dans la plupart des régions du pays, de nouvelles intempéries sont prévues dans les prochains jours, suscitant des craintes de nouvelles conséquences désastreuses pour les populations locales.

Le Pakistan, en tant que cinquième pays le plus peuplé au monde, est confronté à des défis majeurs en matière de gestion des risques liés au climat, comme en témoigne cette tragédie récente.

Inondations Majeures aux Emirats Arabes Unis : Dubaï et d’autres pays du Golfe paralysés

L’aéroport international de Dubaï, l’un des aéroports les plus fréquentés au monde, a été contraint de détourner une partie de ses vols mardi en raison de pluies diluviennes qui ont provoqué d’importantes inondations aux Emirats arabes unis et dans d’autres pays du Golfe.

La capitale économique des Emirats a été frappée par une tempête exceptionnelle, un phénomène rare dans ce pays désertique, entraînant l’interruption des opérations aéroportuaires pendant 25 minutes. L’aéroport a confirmé l’arrêt des vols à l’arrivée à 19H26 locales (15H26 GMT), avant d’annoncer une “reprise progressive” deux heures plus tard.

Outre Dubaï, d’autres pays du Golfe ont également été touchés par ces intempéries. Bahreïn, le Qatar et Oman ont subi de fortes inondations, causant la mort de 18 personnes dans ce dernier pays. À Oman, les inondations ont été particulièrement dévastatrices, emportant des véhicules et provoquant la mort de neuf écoliers et trois adultes.

Les conditions météorologiques exceptionnelles ont également eu des conséquences sur les infrastructures et la vie quotidienne à Dubaï. D’importantes inondations ont été signalées dans des centres commerciaux, des routes et même une station de métro. Certaines routes se sont effondrées, des quartiers résidentiels ont été inondés, et de nombreux habitants ont signalé des fuites au niveau des toits, des portes et des fenêtres.

Face à cette situation d’urgence, les écoles ont été fermées aux Emirats et devraient le rester mercredi, en prévision de nouvelles fortes pluies. Le gouvernement de Dubaï a également prolongé le télétravail pour ses employés jusqu’à mercredi.

La demi-finale de la Ligue des champions asiatique entre le club émirati Al Ain et le club saoudien Al Hilal a été reportée de 24 heures en raison des conditions météorologiques.

Les autorités émiraties et omanaises ont averti précédemment que le changement climatique risquait d’entraîner davantage d’inondations. Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, a souligné que le réchauffement climatique causé par l’homme pourrait avoir joué un rôle dans ces pluies meurtrières et destructrices.

Les inondations massives qui ont frappé les Emirats Arabes Unis et d’autres pays du Golfe mettent en évidence l’urgence de prendre des mesures pour atténuer les effets du changement climatique et renforcer la résilience des infrastructures et des communautés face à de tels événements extrêmes.

Promesse présidentielle : Bassirou Diomaye Faye s’engage à résoudre les défis d’eau et d’inondations à Touba

Lors d’une audience avec le Khalife général des mourides à Touba, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des engagements décisifs pour surmonter les défis cruciaux liés à l’accès à l’eau potable et aux inondations dans la ville sainte.

Face à Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l’État a affirmé sa détermination à résoudre de manière permanente ces problèmes. “Nous savons tous que le problème de l’accès à l’eau à Touba vous tient particulièrement à cœur, c’est pourquoi j’ai pris l’engagement de faire le nécessaire pour régler définitivement ce problème”, a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Il a également sollicité les prières du Khalife pour le succès de sa mission à la tête du Sénégal. “Nous sommes venus aujourd’hui auprès de vous pour recueillir vos prières. Conscients des nombreuses attentes des populations qui nous ont porté à la magistrature suprême, nous avons jugé nécessaire de venir recueillir vos prières avant d’effectuer notre premier voyage à l’étranger en tant que chef de l’État”, a-t-il ajouté.

La visite du président de la République à Touba s’inscrit dans le cadre d’une démarche de courtoisie auprès du Khalife général des mourides. Accompagné d’une délégation restreinte, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli avec respect et a reçu des présents symboliques, tels qu’une natte de prière et un exemplaire du Coran, de la part du guide religieux.

SEM. Bassirou Diomaye Faye : « L’urgence à Touba est l’accès à l’eau potable, les inondations… le gouvernement s’engage »

Lors d’une visite remarquée à Touba, la ville sainte des Mourides, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé un engagement sans faille envers les défis majeurs auxquels est confrontée cette communauté religieuse et l’ensemble de la population sénégalaise.

Parmi ces défis, l’accès à l’eau potable a été identifié comme une priorité urgente. Le Président Faye a souligné la nécessité d’œuvrer rapidement pour garantir à tous les habitants de Touba un accès fiable à une source d’eau potable, un droit fondamental essentiel à la vie et à la santé de chacun. Cette déclaration réaffirme l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et les parties prenantes concernées.

Par ailleurs, le Président Faye a également abordé la question des inondations, un problème récurrent qui affecte régulièrement Touba et d’autres régions du Sénégal. Conscient des conséquences dévastatrices de ces phénomènes naturels sur les communautés locales, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures préventives et d’atténuation des risques pour protéger les citoyens et leurs biens.

En annonçant ces engagements, le Président Faye a démontré sa volonté de faire face aux défis réels auxquels est confrontée la population de Touba, en mettant en place des solutions concrètes et durables pour améliorer leur qualité de vie et renforcer leur résilience face aux menaces environnementales.

Cette visite et les annonces qui l’ont accompagnée témoignent de la vision et du leadership du Président Faye, qui place les besoins et le bien-être de la population au cœur de son action gouvernementale. En s’attaquant aux problèmes urgents tels que l’accès à l’eau potable et les inondations, le gouvernement s’engage à créer un avenir meilleur et plus sûr pour tous les Sénégalais, en garantissant une gestion efficace des ressources et une protection adéquate contre les risques naturels.

Inondations Dévastatrices en Russie et au Kazakhstan : Les Autorités Face à une Crise Majeure

Le Kremlin a décrit mercredi une situation “très, très tendue” dans plusieurs régions de l’Oural et de Sibérie occidentale touchées par les plus graves inondations depuis des décennies, tandis que le Kazakhstan voisin est également fortement touché par cette catastrophe naturelle.

Les autorités russes ont évacué plus de 100 000 habitants au cours des derniers jours, principalement au Kazakhstan, alors que le pic de la crue n’a pas encore été atteint. Ces inondations, causées par de fortes pluies, une hausse des températures et la fonte des neiges, ont entraîné des dégâts considérables et des situations d’urgence dans plusieurs régions.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a reconnu la gravité de la situation, affirmant que “les prévisions sont défavorables” et que “l’eau continue de monter” dans certaines régions, notamment à Kourgan et Tioumen. Malgré cette crise, le président russe Vladimir Poutine n’a pas encore prévu de se rendre dans les zones sinistrées, a ajouté M. Peskov.

Dans la région d’Orenbourg, dans l’Oural, le niveau de l’eau a atteint des niveaux historiquement élevés, forçant l’évacuation de milliers de personnes et causant d’importants dégâts matériels. Les autorités ont appelé la population à quitter les zones inondables de toute urgence, mais la situation reste critique dans de nombreuses régions.

Au Kazakhstan, plus de 96 000 personnes ont été secourues et évacuées, dont de nombreux enfants. La ville de Petropavlovsk, proche des régions russes touchées, est particulièrement menacée, avec environ 200 000 habitants en danger.

Les autorités kazakhes ont déployé d’importants moyens pour venir en aide aux victimes et aux zones affectées, mobilisant des milliers de membres des services d’urgence et des volontaires civils. Cependant, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a critiqué le manque de préparation des autorités locales face à cette catastrophe, la qualifiant de “la plus grande des 80 dernières années”.

En réponse à ces inondations, des vérifications ont été lancées sur l’utilisation des fonds alloués à la lutte contre les inondations, avec des préoccupations concernant le détournement d’argent. Cette crise met en lumière les défis auxquels sont confrontés les gouvernements russes et kazakhs pour faire face à une situation d’urgence de cette ampleur, tout en soulignant l’importance d’une préparation adéquate face aux catastrophes naturelles.

Prévention des Inondations au Sénégal : Un Géoportail pour Accéder aux Informations sur les Terrains Constructibles

Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé la création d’un géoportail visant à fournir des informations sur les terrains aménagés et leur constructibilité. Il a fait cette déclaration lors d’un atelier de restitution des résultats de la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation dans la zone pilote du triangle Dakar-Tivaouane-Joal.

Le projet, d’un coût global de 10 milliards de francs CFA, comprend une composante cartographique évaluée à environ 4 milliards FCFA. Cette initiative vise à réaliser un modèle numérique de terrain au niveau national, permettant de comprendre le sens de l’écoulement des bassins versants.

Serigne Mbaye Thiam a souligné que la zone pilote a utilisé le Lidar, un système permettant de connaître les altitudes et le sens de l’écoulement des eaux sur de courtes distances. Cela a permis de créer un outil de simulation pour des pluies de 10 à 1 000 ans, une première en Afrique subsaharienne.

Le géoportail permettra aux autorités, aux services publics et aux populations d’accéder à des informations pour déterminer la constructibilité d’un terrain. Le représentant de l’Agence française de développement a salué cette initiative, soulignant qu’elle offre une capacité d’adaptation et de prévention des catastrophes.

Ces résultats seront utilisés comme outil de pilotage de la politique publique pour assurer un suivi efficace de la gestion des inondations au Sénégal.

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