Kaolack : Manque d’eau potable et insécurité – Les populations de Darou Ridwane et Samba Moussa interpellent les autorités

Les habitants des quartiers Darou Ridwane Extension et Samba Moussa, situés dans la commune de Kaolack, ont arboré ce week-end des brassards rouges pour dénoncer le manque d’eau potable et l’insécurité qui règne dans leurs zones.

“Nous sommes ici aujourd’hui pour réclamer de l’eau potable dans nos quartiers. C’est frustrant de constater que Darou Ridwane ne dispose que d’une seule borne-fontaine. Nous sommes obligés de nous lever à 5 heures du matin pour nous approvisionner en eau, alors que la quantité disponible est insuffisante. Et pour accéder à ce robinet, il faut affronter une longue file d’attente. Parfois, des disputes éclatent entre les femmes pour obtenir un peu d’eau”, a déploré Adama Diaw, porte-parole des habitants de Darou Ridwane.

Dans le même sens, Ismaïla Konaté, un habitant de Ngadé, a ajouté : “Nous sommes contraints de nous rabattre sur les saillanes (petits puits), avec tous les risques sanitaires que cela implique. Nous sommes exposés à des maladies hydriques, faute d’accès à de l’eau potable. Les autorités n’ont rien fait pour nous. C’est comme si nous ne faisions pas partie de Kaolack, alors que nous sommes situés juste derrière la mosquée Ndiouga Kébé.”

Les populations ont également dénoncé l’insécurité croissante liée au manque d’éclairage public. “À Samba Moussa, les habitants n’osent plus sortir à certaines heures de la nuit à cause de l’insécurité. Notre quartier est plongé dans l’obscurité. Nous sommes à la merci des bandits et même des serpents”, a déploré Fatou Diop.

Fatiguée de cette situation, elle a lancé un appel aux autorités : “Cette situation ne peut plus durer. Nous demandons aux autorités de nous venir en aide parce que nous sommes vraiment à bout.”

En plus de l’accès à l’eau potable et d’un éclairage adéquat, les populations ont plaidé pour le lotissement de leurs quartiers. Elles espèrent que ces doléances seront prises en compte par les autorités compétentes afin d’améliorer leurs conditions de vie.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°353 – du 21 ET 22/12/2024

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Insécurité croissante à Dakar : Une nouvelle attaque à Keur Ndiaye Lo

L’insécurité à Dakar et ses environs ne cesse de croître, suscitant de plus en plus de préoccupations. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024, un point de transfert d’argent situé à Keur Ndiaye Lo, dans le département de Rufisque, a été la cible d’une bande de voleurs. Selon les informations rapportées par Dakar Actu, les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir avec un butin estimé à environ vingt millions de francs CFA.

Cet incident survient dans un contexte où de nombreux habitants et commerçants de la région expriment leur inquiétude face à la recrudescence des actes criminels. Le mode opératoire de cette bande de malfaiteurs, apparemment bien organisée, illustre une fois de plus la montée en puissance des violences liées aux vols armés dans la région.

Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violence frappent Dakar. Il y a quelques semaines, un autre vol spectaculaire avait eu lieu aux Hlm, un quartier populaire de la capitale. En plein jour, un commerçant qui venait de retirer une somme de six millions de francs CFA dans une banque s’était fait attaquer par un groupe de criminels. Ces derniers l’avaient violemment dépossédé de son argent avant de prendre la fuite, sans être inquiétés.

Ces incidents, de plus en plus fréquents, jettent une lumière crue sur la question de la sécurité dans la capitale sénégalaise. Les autorités locales sont vivement interpellées pour renforcer la protection des citoyens et mettre en place des stratégies efficaces pour enrayer ce fléau qui gangrène la ville.

Les victimes, quant à elles, réclament justice et appellent à une meilleure prise en charge de la sécurité par les forces de l’ordre. Le climat de peur et d’incertitude grandit, et beaucoup craignent que la situation ne se détériore davantage si des mesures fermes ne sont pas prises rapidement.

En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que les autorités puissent enfin juguler cette insécurité galopante qui menace la tranquillité quotidienne de Dakar et ses environs.

Insécurité et Cadre de Vie au Cœur d’un “Jury Populaire” avec le Maire de Thiès Est

Les questions brûlantes de la gestion du cadre de vie, de l’insécurité et de l’éclairage public ont été au centre des débats lors d’un “jury populaire”. Cette initiative du Mouvement « Y en a marre » a permis des échanges directs entre les habitants et leur maire, Ousmane Diagne.

La gestion du cadre de vie, particulièrement en lien avec les opérations de désencombrement, a occupé une place centrale dans les discussions. Le maire Ousmane Diagne a été interpellé sur plusieurs sujets, notamment la délocalisation du Foirail municipal, qui reste suspendue à la disponibilité d’un site à Mbour 4, sollicité dans le cadre d’un projet de restructuration en cours. « Dès qu’il sera disponible, le ‘daral’ sera délocalisé, » a-t-il promis.

Ousmane Diagne a souligné que sa commune partageait la volonté de désencombrer l’espace public, mais qu’elle souhaitait le faire de manière progressive. Des sommations avaient été envoyées bien avant la Tabaski à toutes les personnes occupant de manière anarchique la voie publique, les prévenant qu’une semaine après la fête, ces installations seraient détruites.

Les zones particulièrement concernées par ces mesures à Thiès Est incluent Tally Kheulga, l’avenue Abdoulaye Yakhine, l’avenue Elhadji Omar, la route de Tassette, Moussanté, et la Rocade sud, notamment la devanture du Camp Tropical où plusieurs ateliers de menuiserie occupent la voie publique.

Le maire a appelé les populations à comprendre que ces actions ne sont pas prises par plaisir, mais par devoir de servir ceux qui les ont élus. « C’est des travailleurs qui essayent de gagner honnêtement leur vie, mais ce n’est pas en occupant la voie publique qu’ils doivent le faire, » a-t-il insisté.

En plus des discussions sur le cadre de vie, les questions d’insécurité et d’éclairage public ont également été abordées lors de ce jury populaire. Ces échanges ont permis aux habitants de Thiès Est d’exprimer leurs préoccupations directement à leur maire, tout en obtenant des réponses et des engagements sur les actions futures.

L’initiative du Mouvement « Y en a marre » met en évidence l’importance d’un dialogue ouvert entre les citoyens et leurs élus pour améliorer la gouvernance locale et répondre efficacement aux besoins de la communauté. Les résidents de Thiès Est ont ainsi eu l’opportunité de participer activement à la gestion de leur cadre de vie et de contribuer à la recherche de solutions aux problèmes rencontrés dans leur commune.

Insalubrité et Insécurité à Ouest Foire : Les Charretiers Pointés du Doigt

Les habitants du quartier Ouest Foire vivent dans une situation d’insalubrité et d’insécurité croissantes, principalement attribuées aux charretiers qui collectent les ordures ménagères dans les zones inaccessibles aux camions de ramassage. Situé près du mur de l’aéroport de Yoff, ce quartier subit les conséquences de la présence prolongée de ces travailleurs informels.

Les charretiers, bien que jouant un rôle essentiel dans l’élimination des déchets, sont accusés de détériorer le cadre de vie local. Leur installation informelle et la gestion souvent rudimentaire des déchets contribuent à une accumulation d’ordures et à la dégradation visuelle du quartier. « Ces maux sont devenus le mal qui gangrène le bien-être des populations riveraines », déplore un habitant.

En plus de l’insalubrité, les charretiers sont également pointés du doigt pour des comportements qui affectent la sécurité publique. L’utilisation présumée de substances illicites est mentionnée comme facteur aggravant, entraînant des comportements imprévisibles et parfois violents. Les habitants font état de scènes d’agressions et de violences, mettant en danger la quiétude du quartier.

Face à ces défis persistants, les habitants interpellent la mairie pour des solutions durables. Bien que des opérations de déguerpissement aient été préconisées par le passé, leur efficacité à long terme est remise en question en raison d’un suivi insuffisant. Cette situation engendre des cycles d’évacuation suivis de réinstallations des charretiers, sans résoudre le problème de fond.

« Nous avons besoin d’une action concrète de la part des autorités municipales », insiste un résident. « Il est crucial d’établir des stratégies qui non seulement nettoient notre quartier mais aussi préservent sa sécurité », ajoute-t-il.

Pour améliorer la situation, des approches intégrées incluant la sensibilisation des charretiers, l’amélioration des infrastructures de gestion des déchets, et le renforcement des mesures de sécurité sont proposées. Ces initiatives visent à promouvoir un environnement propre et sécurisé pour tous les résidents de Ouest Foire, en réponse aux préoccupations légitimes soulevées par la communauté.

La résolution de ces défis exigera une collaboration étroite entre les autorités locales, les résidents, et les acteurs sociaux pour garantir des solutions durables et un bien-être accru dans ce quartier dynamique de Dakar.

Découverte Exclusive à la Prison du Camp Pénal : Téléphones, drogue et insécurité révélés

Une fouille minutieuse menée dans les chambres de la prison du Camp Pénal à Liberté 6 a mis au jour une série d’articles interdits, révélant une réalité troublante au sein de l’établissement. Les images exclusives diffusées lors du journal de 20 heures de la RTS ce 20 juin ont capturé une multitude de téléphones portables, de puces téléphoniques, de cartes mémoires, de clés USB, ainsi que des objets tranchants et de l’argent en quantité notable. Cependant, la découverte la plus choquante a été celle d’un exemplaire du Saint Coran, dont des pages avaient été découpées pour servir de cache à des téléphones.

L’opération de contrôle, menée par les services de l’administration pénitentiaire, a également permis de saisir une importante quantité de chanvre indien, soulignant la perspicacité des détenus dans leurs tentatives de dissimulation d’objets prohibés. Selon le directeur de la sécurité pénitentiaire, inspecteur Yankhoba Dembélé, cette découverte témoigne de l’insécurité régnant dans cette prison, où les détenus utilisent divers stratagèmes pour contourner les règles.
« Les détenus sont très ingénieux dans leurs méthodes pour cacher des objets interdits (…) Nous avons également trouvé des cuillères transformées en armes potentielles, utilisées pour se défendre lors de fouilles ou de conflits entre détenus », a déclaré l’inspecteur Yankhoba Dembélé. Il a ajouté que les agents ont dû recourir à la force, conformément aux règlements, face aux refus persistants de certains détenus de coopérer lors de la fouille.
Malgré les tensions initiales, les négociations ont été tentées pour ramener le calme dans les chambres. Cependant, des échauffourées ont éclaté, obligeant les agents à agir pour rétablir l’ordre.
Cette découverte survient à peine 24 heures après une mutinerie au sein de la prison, dont des images ont circulé sur les réseaux sociaux. Une enquête approfondie a été lancée pour élucider les circonstances exactes de cet incident et renforcer les mesures de sécurité à l’avenir.

Lutte renforcée contre l’insécurité : Opérations de grande envergure de la Gendarmerie à travers le Sénégal

La Gendarmerie nationale sénégalaise a intensifié ses efforts dans la lutte contre l’insécurité en lançant des opérations majeures dans plusieurs régions du pays depuis le 24 février. Ces actions ciblées ont couvert des zones stratégiques, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor.

Le bilan provisoire de ces opérations témoigne d’une mobilisation conséquente des forces de l’ordre. Les résultats à ce jour incluent l’interpellation de 675 individus, la mise hors service de 107 véhicules et de 216 motos. De plus, 63 débits de boissons ont été inspectés, conformément à ces opérations de sécurité nationale, comme l’a rapporté le journal L’AS.

Les saisies effectuées au cours de ces opérations sont variées et démontrent l’ampleur des activités criminelles visées. Parmi les articles confisqués, on compte deux bidons de vin blanc, 18,5 kg de chanvre indien, 04 charrettes à traction animale avec 08 ânes, 4 troncs de bois caïlcédrat, un véhicule volé retrouvé, 05 motopompes, 10 cartons d’huile à moteur, 05 tricycles, 120 litres de carburant, 05 machines de jeux de hasard et des médicaments dopants.

En parallèle, les gendarmes ont démantelé des sites d’orpaillage clandestins et des débits de boisson non autorisés. Des matériels destinés à l’exploitation de mines artisanales ont également été saisis. Les forces de l’ordre ont réussi à appréhender 03 individus impliqués dans des vols à main armée. Le montant total des amendes forfaitaires émises au cours de ces opérations atteint 4 322 000 FCFA.

Réactions positives du candidat Pr Daouda Ndiaye au Conseil constitutionnel

Par ailleurs, Pr Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision du Conseil constitutionnel. L’universitaire a salué cette décision, se déclarant fier d’être sénégalais. Il a souligné l’importance, pour le président de la République, de prendre les mesures nécessaires pour garantir une transition conforme d’ici le 2 avril 2024.

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