Immigration irrégulière à Mbour : Le préfet Amadou Diop plaide pour l’installation d’une base marine

À l’occasion de la cérémonie du défilé du 4 avril 2025 à Mbour, marquant la célébration de la fête de l’indépendance du Sénégal, le préfet Amadou Diop a exprimé de vives préoccupations face à l’ampleur persistante du phénomène de l’immigration irrégulière. Profitant de la solennité de l’événement, le représentant de l’État a appelé à une intensification des moyens de lutte, notamment par l’installation d’une base marine dans la localité.

S’exprimant à la fin des festivités, le préfet a mis en lumière les efforts déjà consentis par les autorités pour contrer ce fléau. Il a salué le travail du comité de lutte contre l’immigration clandestine, mis en place par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à la suite du tragique chavirement d’une pirogue ayant coûté la vie à une vingtaine de personnes. Ce comité, actif depuis le début de l’année 2025, a misé sur des stratégies de sensibilisation et de prévention.

« Quand on parle de l’immigration clandestine, il faut féliciter la gendarmerie, mais aussi toutes les forces de défense et de sécurité qui luttent quotidiennement pour freiner ce fléau », a souligné le préfet, insistant sur la constance et l’efficacité des actions menées sur le terrain.

Le bilan de ces interventions est éloquent. De janvier à début avril 2025, au moins 500 candidats à l’immigration irrégulière ont été interceptés grâce à l’action conjointe de la gendarmerie et d’autres services de sécurité. Ce chiffre témoigne de l’ampleur du phénomène, mais aussi de la vigilance accrue des forces de l’ordre.

Au-delà des mesures sécuritaires, Amadou Diop a insisté sur la nécessité d’une synergie entre les autorités et les populations locales. Il a invité les habitants à signaler toute activité suspecte, en particulier autour des plages ou dans les maisons abandonnées, souvent utilisées comme points de départ par les candidats à l’émigration.

Dans cette dynamique, le préfet a aussi salué le rôle des relais communautaires, notamment les délégués de quartiers et les chefs de village, dans les campagnes de sensibilisation menées auprès des jeunes. « Et au-delà de ce plaidoyer, nous continuons la sensibilisation à travers les délégués de quartiers, les chefs de village, pour une plus grande collaboration des populations dans la lutte contre l’immigration clandestine », a-t-il conclu.

Ziguinchor : Installation des comités contre la migration irrégulière

Face à l’ampleur inquiétante de la migration irrégulière, le ministre de l’Intérieur, le général de corps d’armée Jean-Baptiste Tine, a procédé à l’installation des comités régional et départemental de lutte contre ce fléau à Ziguinchor. Ces structures viennent renforcer les dispositifs existants pour freiner le phénomène et en atténuer les conséquences dramatiques.

Lors de la cérémonie, le ministre a rappelé que la migration irrégulière constitue désormais une “préoccupation nationale et internationale”. “Elle prend des dimensions de plus en plus inquiétantes, avec son lot de malheurs et de pertes en vies humaines”, a-t-il souligné. Pour répondre à cette crise, le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière a été mis en place, avec pour mission d’endiguer le phénomène par des actions de prévention, de sensibilisation et d’encadrement.

Entre janvier et octobre 2024, les autorités sénégalaises ont recensé 502 embarcations clandestines, dont 64 sont parties des côtes sénégalaises en direction des îles Canaries. Ces pirogues ont transporté 34 162 migrants, un chiffre qui témoigne de l’ampleur de la crise. “Ces statistiques traduisent une réalité alarmante et imposent une mobilisation de tous les acteurs concernés”, a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Le phénomène migratoire est particulièrement préoccupant dans la région de Ziguinchor, un point de départ privilégié pour les candidats à l’exil. Ce contexte justifie l’installation des comités régional et départemental, qui auront pour rôle de veiller à l’application des directives du Comité interministériel.

Les comités régionaux et départementaux joueront un rôle clé dans la lutte contre la migration irrégulière. Ils seront chargés de :

• Sensibiliser les populations locales sur les dangers et les conséquences de la migration irrégulière, notamment les pertes en vies humaines.

• Participer à la prévention par l’identification des causes profondes, comme la précarité économique et le manque d’opportunités pour les jeunes.

• Travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, les partenaires internationaux et les acteurs de la société civile pour proposer des alternatives durables.

Le ministre a insisté sur la nécessité d’un engagement collectif pour contrer ce fléau. “C’est ensemble, en unissant nos efforts, que nous pourrons freiner cette hémorragie humaine”, a-t-il déclaré.

La lutte contre la migration irrégulière ne se limite pas à la répression. Les autorités ont rappelé l’importance de mettre en œuvre des politiques inclusives pour offrir des opportunités économiques aux jeunes, souvent tentés par l’exil en raison du chômage et de la pauvreté.

Par ailleurs, des actions de partenariat sont en cours avec des organisations internationales, notamment pour renforcer les capacités des forces de sécurité et améliorer la surveillance des côtes.

Installation du Bureau de la 15e Législature de l’Assemblée nationale

Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a présidé ce mardi la cérémonie officielle d’installation des membres du bureau de la 15e législature. Cette équipe dirigeante, composée de 16 membres, reflète un équilibre de compétences et de responsabilités destiné à garantir le bon fonctionnement de l’institution parlementaire.

Composition du Bureau

Le nouveau bureau est structuré autour de trois principales fonctions : les vice-présidents, les secrétaires élus et les questeurs.

Vice-présidents

Huit vice-présidents ont été désignés pour assister le Président dans ses fonctions :

  • Ismaïla Diallo,
  • Rokhy Ndiaye,
  • Cheikh T. Mbacké,
  • Mbéne Faye,
  • Amadou Bâ,
  • Oulimata Sidibé,
  • Samba Dang,
  • Ramatoulaye Bodian.

Secrétaires élus

Six secrétaires élus ont pour mission d’assurer la coordination des travaux parlementaires :

  • Maïmouna Bousso,
  • Mouhamed Sall,
  • Daba Wagnane,
  • Bakary Diédhiou,
  • Béatrice G. Faye,
  • Assane Diop.

Questeurs

Deux questeurs auront la charge des questions administratives et financières de l’Assemblée :

  • Aïcha Touré,
  • Alphonse Mané Sambou.

Une majorité issue du Pastef

Fait notable, l’ensemble des membres du bureau appartient au groupe parlementaire Pastef, dirigé par Ayib Daffé. Ce choix traduit l’influence grandissante de cette formation politique dans les sphères décisionnelles, et marque une nouvelle ère dans le paysage parlementaire sénégalais.

Un Bureau pour relever les défis législatifs

Lors de son allocution, El Malick Ndiaye a appelé les membres du bureau à incarner l’unité, le dialogue et la responsabilité afin de répondre efficacement aux aspirations des citoyens. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les institutions démocratiques à travers un travail collectif rigoureux et transparent.

Le bureau de la 15e législature entame désormais ses travaux dans un contexte politique et social marqué par de fortes attentes. Les semaines à venir seront déterminantes pour observer sa capacité à traduire ces ambitions en actions concrètes.

Installation de la 15e législature : une nouvelle ère pour l’Assemblée nationale

La première session de la 15e législature de l’Assemblée nationale se tiendra le lundi 2 décembre 2024, à 10 h. Cette convocation officielle marque le début des travaux des nouveaux parlementaires récemment élus, avec une configuration politique largement dominée par le parti Pastef.

Dans un communiqué de la Direction de la communication de l’Assemblée nationale, il a été précisé que cette session inaugurale permettra d’installer les députés dans leurs fonctions et de fixer les bases pour les cinq prochaines années.

Pastef : une majorité écrasante

Le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, devient la force politique majeure avec 130 députés sur les 165 que compte l’hémicycle. Ce résultat reflète un bouleversement significatif sur la scène politique sénégalaise, conférant à Pastef une majorité absolue et une marge de manœuvre importante pour faire passer ses réformes.

Cette domination pose de nombreuses questions sur la stratégie et les priorités législatives que ce groupe majoritaire adoptera dans les prochains mois. Les enjeux sont nombreux, notamment sur les réformes économiques, sociales, et institutionnelles promises pendant la campagne.

Les attentes et les défis

Avec ce nouveau Parlement, les citoyens sénégalais s’attendent à des avancées concrètes sur des dossiers cruciaux comme l’éducation, la santé, la lutte contre le chômage et la transparence dans la gestion publique. Cependant, cette majorité écrasante pourrait également poser la question de l’équilibre des pouvoirs et du rôle de l’opposition dans les débats parlementaires.

Une opposition fragmentée mais vigilante

Face à la domination de Pastef, les partis d’opposition, bien que fragmentés, promettent de jouer un rôle actif en tant que contre-pouvoir. Leur défi sera de maintenir un débat démocratique et de s’unir sur des positions communes pour peser sur les décisions importantes.

Un moment historique

L’installation de cette 15e législature marque une étape historique dans l’évolution politique du Sénégal. Les regards seront braqués sur cette première session qui donnera le ton des travaux à venir. Ce moment est crucial pour renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions et inaugurer une nouvelle phase de gouvernance.

La cérémonie d’ouverture prévue lundi sera suivie avec attention par la population et les observateurs nationaux et internationaux, qui espèrent voir émerger une Assemblée dynamique et au service du peuple sénégalais.

Installation des nouveaux députés : Première session prévue le lundi 2 décembre 2024

Le paysage politique sénégalais se prépare à un moment clé. Les nouveaux députés élus lors des législatives du 17 novembre 2024 s’installeront officiellement à l’Assemblée nationale le lundi 2 décembre 2024. Cette annonce a été faite par Ousseynou Ly, ministre chargé de la communication de la présidence de la République, lors d’une déclaration officielle.

À la suite de la proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel le mercredi 27 novembre 2024, le président de la République a signé le décret n°2024-3290 ce jeudi 28 novembre, fixant la date d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale nouvellement élue. Ce décret marque une étape cruciale dans le processus démocratique du Sénégal.

Dans son allocution, Ousseynou Ly a souligné l’importance de ce moment :

Les élections législatives du 17 novembre 2024 ont été marquées par une forte mobilisation des électeurs dans tout le pays. Ce scrutin, observé par plusieurs missions nationales et internationales, s’est déroulé dans un climat globalement apaisé, bien que quelques contestations aient été enregistrées. Les résultats définitifs, validés par le Conseil constitutionnel, confirment la composition de la nouvelle Assemblée nationale, composée de députés issus de diverses formations politiques.

La session d’installation du 2 décembre 2024 permettra notamment l’élection du président de l’Assemblée nationale et la mise en place des différentes commissions parlementaires. Les regards seront également tournés vers les premiers débats, qui donneront le ton des priorités législatives pour cette nouvelle législature.

Cette étape cruciale de la vie politique sénégalaise marque une continuité démocratique et symbolise la vitalité des institutions. Les citoyens attendent désormais que cette nouvelle équipe parlementaire soit à la hauteur des enjeux socio-économiques et des défis auxquels le Sénégal fait face.

Installation du Bureau du Conseil Local de Pêche Artisanale de Podor

Ce lundi, une étape cruciale a été franchie dans le domaine de la pêche artisanale à Podor, avec l’installation officielle du bureau du Conseil local de la pêche artisanale. Sous la direction de l’adjoint au Préfet de Podor, Ousmane Sidibé, cette cérémonie a marqué le début d’un nouveau chapitre dans la gestion et la régulation des activités de pêche dans la région.

Ibrahima Maal a été élu pour diriger le Conseil local de pêche artisanale pour un mandat de deux ans, suite à une élection démocratique impliquant des délégués venus de différentes communes. Cette structure vise à rassembler tous les acteurs de la filière de la pêche continentale dans le but de redynamiser et de mieux gérer les ressources halieutiques de la région.

Ndèye Mbeugué Gaye Fall, cheffe de la division Régénération à la Direction de la Pêche continentale, a souligné l’importance de ce changement majeur dans le contexte actuel marqué par le changement climatique et ses effets sur les ressources halieutiques. Elle a rappelé que les textes régissant les Conseils de pêche datent de 1963, une époque où la pêche générait beaucoup plus de production qu’aujourd’hui.

La mise en place du Conseil local de pêche artisanale marque une évolution significative, car elle implique désormais tous les acteurs de la chaîne de valeur de la pêche, depuis les pêcheurs jusqu’aux transformateurs et aux mareyeurs. Cette approche inclusive vise à garantir une gestion durable des ressources halieutiques et à favoriser le développement socio-économique de la région.

La présence du chef du service départemental de Pêche, Serge Emile Ntap, lors de cette cérémonie témoigne de l’engagement des autorités locales envers le développement durable du secteur de la pêche artisanale à Podor. Avec la participation de tous les corps de métiers, le Conseil local de pêche artisanale s’engage à travailler de manière collaborative pour assurer un avenir prospère pour la pêche dans la région.

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