Pastef Suspend la Vente de Cartes de Membre et le Renouvellement de ses Instances : Les Raisons Expliquées

Dans un communiqué largement relayé par la presse, le parti Pastef a annoncé la suspension temporaire de la vente de ses cartes de membres et du renouvellement de ses instances, tant au niveau national qu’international. Cette décision vise à garantir que les nouvelles instances du parti soient en conformité avec ses statuts et le futur règlement intérieur, qui reste en attente de validation par le bureau politique national, selon le Quotidien.

Cependant, selon le journal Source A, d’autres raisons sont avancées pour expliquer cette suspension. Tout d’abord, le congrès de Pastef prévu dans quelques mois constitue la principale raison, selon une source du journal. Il est crucial pour le parti de renouveler toutes ses instances afin d’éviter tout risque de fraude et de prévenir la transhumance politique à la base, surtout après leur récente victoire électorale.

Une source anonyme citée par Source A indique également une autre raison : le désir de Pastef d' »absorber » les partis et mouvements politiques qui gravitent autour de lui. Parmi ces entités ciblées, le mouvement « Sénégal Bi Ñu Bëgg » de Cheikh Tidiane Dièye est spécifiquement mentionné.

Cette suspension, bien que temporaire, reflète les efforts du parti Pastef pour consolider son organisation interne, maintenir son intégrité politique et élargir sa base en absorbant d’autres groupes politiques alignés sur ses idéaux.

Diallo (FFF) va recevoir les clubs mécontents pour évoquer les instances de l’arbitrage

Philippe Diallo, le président de la Fédération français de football (FFF), va recevoir les représentants des formations de Ligue 1 le 3 avril, pour évoquer avec eux la crise que traverse l’arbitrage français, a-t-on appris auprès des clubs.

Dans un communiqué publié mardi, 17 clubs de L1 réagissent aux déclarations du président de la FFF faites à Lyon, juste après la rencontre de l’équipe de France perdue face à l’Allemagne (2-0) samedi.

M. Diallo y exprimait sa confiance à Antony Gautier, le patron des arbitres français, dont les 17 clubs de L1 avaient demandé le départ dans une lettre ouverte le 22 mars. 

Le patron de la « 3F » appelait également à « l’apaisement » et rappelait que son instance avait compétence sur l’arbitrage et « garantissait son indépendance », insistant sur l’impossible « ingérence » des clubs professionnels sur ces questions.

La veille, 17 des 18 clubs de L1, forts des 17 millions d’euros qu’ils versent au budget de l’arbitrage, avaient demandé le départ d’Antony Gautier, « avec qui le dialogue et la confiance sont définitivement rompus ». 

Dans leur communiqué de mardi, ces mêmes 17 clubs, qui ne sont toujours pas nommés, « réfutent fermement l’accusation d’ingérence dans l’arbitrage », réaffirment leur questionnement « légitime depuis des mois et de manière totalement décorrélée des problématiques de gouvernance, sur les instances de l’arbitrage », et se félicitent enfin d’une prise de conscience, Philippe Diallo ayant « accepté d’accorder aux clubs de Ligue 1 un rendez-vous ».

Celui-ci aura lieu mercredi 3 avril, a-t-on appris auprès des clubs.

Cette passe d’arme intervient alors que l’arbitrage français traverse une très grave crise, entre polémiques sur les décisions des officiels, utilisation de la VAR et lutte d’egos. Cette situation a abouti au licenciement par la FFF de Stéphane Lannoy, directeur technique de l’arbitrage délégué au secteur professionnel, réputé proche des dirigeants des clubs pros mais contesté par une partie des arbitres et en froid avec Antony Gautier.

Jusqu’à la fin de saison, c’est Antony Gautier qui assurera l’intérim en cumulant trois casquettes, celle de patron des arbitres français, celle de responsable des arbitres professionnels et celle de manager de la VAR.

afp

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