AIIDA milite pour l’intégration des dangers de la dépigmentation dans les programmes scolaires au Sénégal

L’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) œuvre activement pour sensibiliser sur les dangers de la dépigmentation volontaire et cherche à intégrer cette problématique dans le système éducatif sénégalais. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves aux risques associés à la pratique de la dépigmentation artificielle, une tendance de plus en plus répandue chez les jeunes.

La dermatologue et vénérologue, le Dr Awa Fall Guèye, responsable au sein de l’AIIDA, a souligné l’importance de tisser des partenariats avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour intégrer ces informations dans les programmes éducatifs. L’objectif est de permettre aux élèves de comprendre les risques liés à la dépigmentation volontaire et d’encourager des pratiques saines en matière de soins de la peau.

Le constat de plus en plus fréquent de jeunes filles et garçons s’adonnant à la dépigmentation volontaire a motivé cette démarche. Le phénomène est souvent lié à des aspirations sociales et à un désir d’être identifié parmi leurs pairs. Dr Awa Fall Guèye a souligné que la dépigmentation volontaire, impliquant des procédés chimiques ou physiques visant à éclaircir la peau, entraîne des complications médicales telles que le cancer cutané, la toxidermie et l’acné.

Lors d’une table ronde organisée par le Musée des civilisations noires, des experts, universitaires, psychologues, historiens et religieux ont discuté du thème « La couleur de peau et l’estime de soi : le cas de la dépigmentation volontaire ». La représentante de l’AIIDA a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités étatiques, soulignant la nécessité d’un accompagnement et d’une implication gouvernementale pour lutter efficacement contre la dépigmentation volontaire au Sénégal.

Quitter la version mobile