La CEDEAO réaffirme son engagement pour une intégration régionale renforcée à l’horizon 2050

À l’occasion du 50e anniversaire du Traité de Lagos, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a renouvelé son engagement envers les idéaux de ses Pères fondateurs, tout en affichant sa détermination à accélérer le processus d’intégration régionale à l’horizon 2050. S’inscrivant dans la continuité du Traité révisé de 1993, la CEDEAO entend rester le moteur central de la coopération et de l’intégration en Afrique de l’Ouest.

Depuis sa création, la CEDEAO a accompli des avancées notables dans plusieurs domaines stratégiques : la promotion de la paix et de la sécurité, la consolidation de la démocratie, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que le développement socio-économique. Ces progrès, fruits d’un demi-siècle d’efforts collectifs, témoignent de la vision commune des États membres pour une région unie, stable et prospère.

Cependant, la Communauté reste consciente des nombreux défis qui entravent encore cette marche vers une intégration plus aboutie. Parmi eux figurent notamment l’insécurité persistante dans certaines zones, le terrorisme, l’extrémisme violent, la pauvreté, les inégalités sociales, le chômage des jeunes, les effets du changement climatique, sans oublier les conséquences des bouleversements économiques mondiaux et des tensions géopolitiques.

Face à ces enjeux, la CEDEAO réitère son engagement à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens ouest-africains. Elle entend renforcer la gouvernance démocratique, l’État de droit, l’intégration économique, ainsi que le développement du commerce et des investissements. L’organisation mise aussi sur une meilleure interconnectivité entre les pays, une solidarité renforcée et une approche collective pour bâtir une région résiliente, inclusive et durable.

En mutualisant les ressources et les efforts, les États membres de la CEDEAO ambitionnent de relever ensemble les défis communs que sont notamment l’insécurité alimentaire, la dégradation de l’environnement, les questions de gouvernance ou encore les menaces transnationales.

Flou autour de l’intégration de 60 Policiers Adjoints Volontaires admis au concours de la Police nationale

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dirigé par Jean Baptiste Tine, a officiellement mis fin, au début du mois d’avril, à l’engagement de la première cohorte de Policiers Adjoints Volontaires (PAV) de la septième génération. Composée de 312 agents, cette cohorte voit ainsi son contrat arrivé à terme, suscitant une vague de réactions au sein de l’opinion publique et dans les rangs des intéressés. Au cœur des préoccupations : le sort d’une soixantaine d’agents admis au concours de la Police nationale session 2023, toujours en attente d’intégration.

Ces 60 agents, parmi les 312 PAV concernés, avaient réussi avec succès le concours professionnel leur ouvrant les portes du corps des agents de police. Pourtant, malgré cette réussite, ils n’ont pas encore été intégrés à la direction de la formation, étape pourtant attendue après la fin de leur engagement volontaire.

Selon des documents administratifs consultés par Dakaractu, cette possibilité de passer le concours était bel et bien prévue. Une note datée du 17 octobre 2022, adressée au directeur du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), faisait suite à un communiqué du 4 octobre et à une note complémentaire du 11 octobre de la même année. Elle précisait que les PAV souhaitant participer au concours professionnel devaient déposer un dossier par voie hiérarchique comprenant, entre autres, une copie certifiée de leur carte nationale d’identité et une demande manuscrite adressée au ministre de l’Intérieur.

La directive, transmise à l’époque au directeur général de la Police nationale, Seydou Bocar Yague, ouvrait ainsi clairement la voie aux candidatures des PAV. Ces derniers espéraient qu’en réussissant le concours, ils seraient naturellement intégrés à la Police nationale à l’issue de leur service volontaire.

Le décret présidentiel du 20 septembre 2021, signé par l’ancien chef de l’État Macky Sall, apporte un fondement légal à leurs attentes. Dans son chapitre III, il stipule que « les Policiers Adjoints Volontaires, anciens auxiliaires de police, ayant accompli deux (2) ans dans leur corps d’origine, peuvent faire le concours professionnel des agents de police, sous réserve de l’autorisation écrite de l’autorité d’emploi. »

Tous les éléments semblent donc réunis pour que ces 60 agents puissent être intégrés. Certains sont titulaires de diplômes supérieurs (masters, licences, baccalauréats), d’autres sont d’anciens militaires disposant de diplômes comme le BFEM ou le CFEE. Leur profil répond aux critères exigés, et leur admission au concours atteste de leur mérite.

Mais alors que leur contrat a pris fin, ces agents restent dans l’incertitude totale. Aucune directive claire ne semble avoir été donnée concernant leur intégration effective. Une situation qui soulève des interrogations sur la continuité administrative au sein du ministère, mais aussi sur la volonté politique de respecter les engagements pris sous l’ancienne administration.

Pour la nouvelle équipe dirigeante, ce dossier constitue un test en matière de gestion des ressources humaines, de respect des droits acquis, et de justice sociale. La régularisation de ces 60 agents permettrait non seulement de valoriser l’effort consenti par ces jeunes durant leur engagement volontaire, mais aussi de renforcer les effectifs de la Police nationale avec des profils déjà formés et expérimentés.

Intégration des Enfants Vulnérables dans des Familles d’Accueil : Une Initiative Cruciale à Mbour

Répondant à un besoin urgent de protection des enfants vulnérables, l’association Sunu Dom, en partenariat avec la municipalité de Mbour et l’Associone Italiana per l’Adozione Internazionale, a récemment organisé une session de formation pour les familles d’accueil. Cette initiative, appuyée par la Direction de la protection judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, vise à offrir un environnement stable et aimant à ces enfants qui ont été privés de soins parentaux.

Madame Kamara Fatou Ndiaye, représentante de la Direction, a souligné l’importance de cette initiative pour les enfants dans le besoin. Souvent issus de pouponnières ou de familles incapables de les prendre en charge, ces enfants se retrouvent sous la protection institutionnelle, où ils sont confiés à des structures spécialisées. L’objectif de cette démarche est de les intégrer dans des familles d’accueil soigneusement sélectionnées pour leur offrir le soutien nécessaire sous la supervision de l’Aemo, chargée de suivre ces placements et de rédiger des rapports sur le progrès des enfants.

Le choix de Mbour pour cette initiative n’est pas anodin. La ville est un foyer important pour les enfants abandonnés et vulnérables, avec un nombre significatif de pouponnières et de foyers d’accueil. Cette session de formation vise à renforcer les capacités des familles d’accueil dans la région, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une meilleure intégration des enfants dans leur nouveau foyer.

Cette initiative démontre l’engagement des acteurs locaux et internationaux à protéger les droits des enfants et à leur offrir un environnement sûr et stable où ils peuvent s’épanouir. En unissant leurs efforts, ces partenaires contribuent à créer un avenir plus prometteur pour les enfants les plus vulnérables de Mbour et au-delà.

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