Interdiction de l’investiture de Sonko : Aminata Touré dénonce un assaut contre la démocratie sénégalaise

Mme Aminata Touré a souligné le contraste entre l’investiture publique répétée d’Amadou Ba, candidat soutenu par le Président Macky Sall, et l’interdiction faite à la Coalition Sonko 2024 d’organiser l’investiture de son candidat. Cette disparité apparente alimente les inquiétudes quant à l’équité du processus politique et suscite des interrogations sur le respect des principes démocratiques au Sénégal.

Dans ses déclarations, Mme Aminata Touré a déploré la situation en indiquant : « La Démocratie sénégalaise n’en finit pas d’être agressée, et les démocrates doivent se mobiliser pour rétablir le cours normal de notre Démocratie qui a longtemps été une référence en Afrique et dans le monde. » Cette affirmation souligne l’importance de préserver les valeurs démocratiques qui ont fait du Sénégal un exemple dans la région et au-delà.

L’interdiction de l’investiture de Sonko et les préoccupations exprimées par Mme Aminata Touré mettent en lumière les tensions croissantes dans le pays à l’approche de l’élection présidentielle de 2024. La question de l’équité et de l’impartialité dans le processus politique prend de l’ampleur, et la société sénégalaise observe de près les développements politiques pour évaluer la santé démocratique du pays.

Investiture de Sonko délocalisée : nouveau contrecoup à la cérémonie au Fun City

« Le peuple sénégalais est témoin ! La communauté internationale est témoin ! Le conseil constitutionnel est témoin ! Restez connectés ! Ousmane SONKO est candidat et sera président en 2024 », a-t-il assuré.

Cette série d’entraves à la tenue de l’investiture souligne les tensions croissantes autour du processus électoral et les défis auxquels sont confrontés certains candidats dans leur démarche vers la présidentielle de 2024. L’incertitude persistante quant à la possibilité d’organiser des événements politiques dans des lieux privés souligne l’importance de la liberté d’expression et d’organisation dans le contexte préélectoral. La manière dont ces développements influenceront la dynamique politique reste à observer dans les prochains jours.

Interdiction du meeting d’investiture de Sonko : El Malick Ndiaye dénonce une « provocation »

Le préfet de Dakar a récemment pris la décision d’interdire le meeting d’investiture prévu par la coalition Sonko 2024, suscitant des réactions vives de la part des responsables politiques, notamment El Malick Ndiaye, le responsable de la communication de Pastef. L’autorité territoriale a invoqué trois motifs pour justifier cette interdiction, à savoir la « menace de troubles à l’ordre public, l’entrave à la libre circulation des personnes et des biens, et le risque d’infiltration de personnes mal intentionnées ».

Pour El Malick Ndiaye, ces motifs sont perçus comme une « provocation » de la part des autorités. Dans une déclaration sur le réseau social Facebook, il a exprimé le mécontentement de la coalition Sonko 2024 face à cette décision. Il a souligné que l’interdiction intervient alors que le candidat de la coalition adverse organise librement des meetings d’investiture à travers le pays. Cette disparité dans le traitement des événements politiques est perçue comme une tentative de décourager les partisans de Ousmane Sonko.

« Nous venons de recevoir l’arrêt portant interdiction de notre cérémonie d’investiture du 30 décembre 2023. Au même moment, le candidat de la servitude volontaire est en train de multiplier les meetings d’investiture un peu partout dans le pays. Ceci n’est qu’une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à notre écoute », a déclaré El Malick Ndiaye sur Facebook.

Cette interdiction soulève des questions sur la liberté d’expression et de réunion dans le contexte politique du pays. Les partisans de Sonko 2024 réitèrent leur appel à la mobilisation et appellent à la vigilance face à ce qu’ils considèrent comme une tentative de restreindre leur espace politique. La situation suscite également l’attention de la société civile et des observateurs internationaux, qui surveillent de près le climat politique à l’approche des échéances électorales.

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