« Sénégal 2050 » : « Nous invitons la société civile et les acteurs politiques à accompagner la vision du gouvernement » – Moustapha Junior Thiam

Le Président du mouvement « Ensemble C’est Possible », Moustapha Junior Thiam, a fait une déclaration ce mardi 15 octobre pour saluer les perspectives de l’Agenda National de Transformation, détaillées dans le référentiel « Sénégal 2050 ». Il a également saisi cette occasion pour sensibiliser les Sénégalais en vue d’une large victoire lors des élections législatives du 17 novembre.

M. Thiam s’est exprimé sur l’Agenda National de Transformation, notamment la vision « Sénégal 2050 ». « Nous avons étudié cette vision pour comprendre en profondeur les objectifs et les projets inscrits par le Président pour le Sénégal à l’horizon 2050. Nous avons également débattu des implications de cette vision sur les politiques locales et nationales, en particulier en matière d’infrastructures, d’économie et d’éducation », a-t-il expliqué.

« Dans la vision ‘Sénégal 2050’, la zone Centre deviendra la première zone démographique, avec une population qui atteindra environ 7,6 millions d’habitants, composée principalement de jeunes. Cela signifie qu’en plus de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), Kaolack aura besoin de nouveaux centres de formation professionnelle, d’écoles, de collèges et de lycées pour absorber cette masse juvénile et en faire une ressource humaine de qualité. Cette démographie, loin d’être un handicap, a permis à des pays comme la Chine ou l’Inde de booster leur économie », a précisé M. Thiam.

Sur le plan économique, les huit pôles régionaux seront des centres de l’agro-industrie, avec la valorisation des cultures oléagineuses, telles que l’arachide, ainsi que des céréales et du sel. « Depuis la période coloniale, le Sénégal a joué un rôle de producteur et de fournisseur de matières premières. Mais avec la vision ‘Sénégal 2050’, la transformation se fera désormais sur place, ce qui impulsera le développement d’un tissu industriel. Des plateformes industrielles et des carrefours logistiques, destinés à desservir la sous-région et à soulager le corridor Dakar-Bamako, seront créés », a expliqué le Président d' »Ensemble C’est Possible ».

Par ailleurs, avec des foyers religieux comme Médina Baye, Touba, Tivaouane, Ndiassane, Taiba Niassène et Porokhane, les énormes potentialités du tourisme religieux seront mises en valeur. « Grâce aux investissements dans les infrastructures logistiques, le transport international connaîtra un essor, facilitant ainsi les déplacements des pèlerins venus de la sous-région ouest-africaine, notamment du Nigeria, du Niger et du Ghana. Les cités religieuses généreront alors des devises et contribueront de manière significative au produit intérieur brut (PIB) », a-t-il souligné.

Pour conclure, Moustapha Junior Thiam a réitéré ses félicitations au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et au Premier ministre, Ousmane Sonko, pour leur vision, tout en appelant à la mobilisation citoyenne de tous les segments socio-professionnels du pays pour assurer le succès de la vision « Sénégal 2050 ». « Nous invitons les acteurs politiques, la société civile et le secteur privé à accompagner le référentiel de l’Agenda National de Transformation dans l’intérêt supérieur de la nation », a conclu M. Thiam.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Kaolack : le SYNAPES-SS invite le Directeur du CROUSS- SS à faire l’état des lieux.

Jean Birane Nging, le nouveau directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUSS-SS), doit faire la lumière sur la gestion antérieure à sa nomination, ont exhorté les responsables du Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (SYNAPES, section CROUSS-SS). Selon l’Agence de Presse sénégalaise ( APS),

‘’(…) nous l’exhortons à revenir sur la gestion antérieure du CROUSS’’, a notamment déclaré leur secrétaire général, Tidiane Cissokho dit ”Cisko”. Jean Birane Nging a été installé dans ses fonctions de nouveau directeur du CROUSS-SS le 22 juillet dernier en remplacement du Professeur Ousseynou Diop. Plus de deux mois après qu’il a pris les rênes de cette structure, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal dit vouloir que lumière soit faite sur la gestion antérieure à son arrivée.

‘’Nous avons besoin d’avoir des éléments d’information par rapport à cette gestion antérieure à sa nomination et de savoir sa feuille de route, afin que nous puissions nous engager, en tant qu’organisation syndicale, à militer dans ce sens pour l’émergence du CROUSS et de ses agents’’, a lancé Tidiane Cissokho. Il s’exprimait, vendredi, lors d’une rencontre avec la presse. Cette rencontre était destinée à faire le point sur la situation prévalant à l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en particulier au CROUSS.

‘’Nous signalons au directeur du CROUSS que nous l’avons à l’œil, parce que toutes les pratiques qui existaient ici, avec l’avènement du SYNAPES-CROUSS, doivent être de mauvais souvenirs’’, a averti M. Cissokho.  » Notre syndicat, comme toute organisation syndicale digne de ce nom, a pour mission d’évoluer sur deux piliers : le maintien, la préservation des emplois, parce que c’est très sacré, et la défense des intérêts moraux et matériels des personnels’’, a-t-il rappelé.

Durant son face-à-face avec les journalistes, M. Cissokho est revenu sur la genèse de cette organisation syndicale portée sur les fonts baptismaux le 26 avril 2024. Les responsables du SYNAPES promettent de se ‘’battre corps et âme’’, pour que les agents du CROUSS puissent ‘’regagner leur dignité et retrouver de la considération’’ vis-à-vis de leur direction afin que cessent les difficultés dans lesquelles étaient les agents.

‘’Les agents du CROUSS ont longtemps eu des difficultés liées notamment à leurs allocations familiales qui n’ont pas été versées pour certains travailleurs, entre autres problèmes auxquelles [ils] ont toujours été confrontés’’, a déploré le syndicaliste. Il s’engage à ‘’défendre dignement et fidèlement’’ les agents du CROUSS-SS. En plus des allocations familiales, il cite également les indemnités et autres primes dont ne bénéficient pas tous les agents.

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