Rebaptisation des édifices publics : La Coalition DJONE invite l’État à honorer Mahammed Boun Abdallah Dionne

Un an après le rappel à Dieu de Mahammed Boun Abdallah Dionne, la Coalition DJONE (Démocrates Justes et Ouverts pour une Nation de l’Éthique) s’incline solennellement devant sa mémoire. « Nous prions pour le repos éternel de son âme », ont déclaré les membres de cette coalition.

En hommage aux services rendus à la nation par l’ancien Premier ministre, la Coalition DJONE recommande vivement au gouvernement de s’approprier sa pensée visionnaire, “pour un Sénégal réconcilié, juste et prospère”. À cet effet, ces « héritiers » de Mahammed Boun Abdallah Dionne demandent à l’État de lui rendre hommage en rebaptisant certaines rues et édifices publics, en reconnaissance de sa contribution à l’essor du pays à tous les niveaux.

Lors d’un point de presse tenu ce samedi 5 avril, Mouhamadou Moustapha Diagne et ses camarades se sont également exprimés sur la situation actuelle du Sénégal, qui, selon eux, suscite de vives préoccupations.

La Coalition DJONE a lancé un appel solennel au gouvernement, l’invitant à revenir sur la loi portant interprétation de la loi d’amnistie. « Nous exigeons l’abrogation totale de cette loi dangereuse qui menace la sécurité publique, la cohésion nationale et la stabilité du Sénégal. Il n’est pas dans les prérogatives de ce régime de désigner arbitrairement des victimes et des coupables », a déclaré le coordonnateur national.

Il a également dénoncé les licenciements abusifs, souvent motivés par des raisons jugées douteuses. « Nous demandons au gouvernement de mettre fin à cette pratique néfaste pour le bien-être des citoyens. »

Par ailleurs, la Coalition DJONE exige la fin de la stigmatisation de l’opposition et des atteintes à la liberté de la presse. « Nous réclamons l’arrêt des pressions fiscales sur les entreprises, afin de préserver la compétitivité et l’indépendance de notre tissu économique. »

Concernant les libertés individuelles, la coalition appelle l’État à collaborer étroitement avec la justice pour garantir les droits fondamentaux des citoyens. « Le gouvernement doit cesser de s’opposer aux libertés provisoires accordées, accepter le cautionnement et mettre fin aux détentions préventives arbitraires, notamment dans les affaires impliquant des opposants tels que Lat Diop et Farba Ngom, ainsi que des hommes d’affaires comme Samuel Sarr, Khadim Ba et Tahirou Sarr », a précisé M. Diagne.

Il a également plaidé pour le rétablissement immédiat du programme des bourses familiales, qu’il juge essentiel pour des milliers de ménages sénégalais.

Enfin, s’agissant du rapport de la Cour des Comptes et des débats sur la dette publique, la Coalition DJONE s’est insurgée contre une communication gouvernementale jugée contre-productive. « Nous demandons au gouvernement de revoir sa communication afin de ne pas nuire à l’économie nationale et à la diplomatie du pays. Il est urgent d’éviter toute action qui pourrait ralentir ou bloquer l’élan économique que le Sénégal a connu par le passé. »

La Coalition DJONE a conclu en réaffirmant son ancrage dans le FDR et a appelé l’ensemble de l’opposition à l’unité, pour une lutte commune visant à préserver les acquis démocratiques du pays. « Pour un avenir où la justice et la prospérité priment », ont-ils martelé.

Aly Saleh

Macky Sall invité par le Roi Salmane pour rompre le jeûne à La Mecque

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a été l’invité d’honneur du Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud pour rompre le jeûne à La Mecque. Un geste empreint de considération et de solennité qui témoigne des liens étroits entre le Royaume d’Arabie saoudite et le Sénégal.

Selon une source proche du protocole, le roi Salmane a personnellement tenu à partager ce moment spirituel avec son hôte de marque. Il a quitté Riyad pour se rendre à La Mecque, afin d’y accueillir Macky Sall et rompre ensemble le jeûne du jour sacré.

Pour marquer cet honneur, un hélicoptère spécialement affrété par le roi a été mobilisé pour transporter Macky Sall de Djeddah à La Mecque. Un accueil qualifié de « royal » à tous points de vue, selon la même source, soulignant le caractère exceptionnel de cette invitation.

Ce geste hautement symbolique s’inscrit dans le cadre des relations de fraternité et de respect mutuel entre les deux pays, mais aussi dans une dimension spirituelle forte en ce mois béni de Ramadan.

Kaolack / Gamou Médina Baye Gnolanème : Le comité d’organisation invité à collaborer étroitement pour la réussite de l’événement

Le sous-préfet de l’arrondissement de Mbadakhoun, dans la région de Kaolack, Matar Sarr, a présidé ce jeudi la réunion du Comité Local de Développement (CLD) dans le cadre des préparatifs du Gamou annuel de Cheikh Mame Aladji Mountakha Niasse, prévu le 25 janvier 2025.

Cette rencontre a été l’occasion pour le comité d’organisation de soumettre ses préoccupations aux différents chefs de service concernés. Parmi les sujets abordés figuraient les questions de sécurité, d’assainissement, de santé et d’électricité.

« Au nom de Cheikh Mame Aladji Mountakha Niasse et du comité d’organisation de l’événement, nous avons exposé nos attentes aux autorités pour qu’elles puissent accompagner le comité dans la réussite du Gamou. À l’issue de cette rencontre, nous sommes ressortis rassurés par leurs engagements », a indiqué le porte-parole du jour.

Le sous-préfet Matar Sarr a exhorté le comité d’organisation et les chefs de service à unir leurs efforts et à mobiliser tous leurs moyens pour garantir un succès exceptionnel à cet événement religieux. Il a également encouragé le comité d’organisation du Gamou à travailler en étroite collaboration avec les différents services concernés afin de relever les défis identifiés.

Les préparatifs de ce grand rassemblement religieux se poursuivent avec une dynamique de collaboration entre toutes les parties impliquées. L’objectif principal reste de faire de ce Gamou un événement mémorable pour les fidèles et les visiteurs attendus en grand nombre.

Sénégal : le ministre de la Justice invite à une rationalisation des mandats de dépôt pour lutter contre la surpopulation carcérale

Dans une circulaire confidentielle datée du 8 novembre, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a demandé aux procureurs et magistrats du Sénégal de limiter l’usage des mandats de dépôt, en réponse à la crise aiguë de surpopulation carcérale qui frappe les établissements pénitentiaires du pays. Cette instruction vise à rééquilibrer les pratiques judiciaires pour respecter les normes légales et internationales en matière de détention.

Dans son courrier, le Garde des Sceaux a souligné l’urgence de la situation, illustrant son propos par des données préoccupantes. À la prison centrale de Rebeuss, à Dakar, on comptait 3 257 détenus au 10 septembre 2024 pour une capacité de 1 800 places, soit un taux d’occupation de plus de 180 %. La Maison d’arrêt et de correction de Thiès, quant à elle, hébergeait 1 223 prisonniers au 16 octobre, alors qu’elle n’est conçue que pour 632 personnes.

Le ministre a averti que cette surpopulation généralisée rend quasiment impossible le respect des standards internationaux sur les conditions de détention. « Les établissements pénitentiaires ont depuis longtemps atteint leur capacité », écrit-il, évoquant des difficultés majeures pour héberger dignement les détenus.

Pour répondre à cette crise, Ousmane Diagne appelle à une application stricte et rationnelle des mandats de dépôt, qui ne devraient être prononcés qu’en dernier recours, lorsqu’ils sont « strictement indispensables ». Il exhorte les procureurs généraux, les procureurs de la République et les délégués du procureur à en faire un usage exceptionnel, en particulier pour des infractions mineures.

Dans sa circulaire, le ministre a dressé une liste des infractions pour lesquelles le mandat de dépôt ne doit pas être privilégié, sauf en cas de gravité avérée ou d’absence de garanties de représentation en justice. Ces infractions incluent :

• La détention et l’usage de chanvre indien ;

• Les violences et voies de fait ;

• Le vol simple ;

• L’escroquerie, l’abus de confiance et d’autres infractions financières mineures.

Il encourage également le recours à la médiation pénale pour les infractions financières graves, lorsque le préjudice est significatif mais que les conditions de règlement à l’amiable sont réunies.

Entre le 20 et le 30 septembre dernier, 461 mandats de dépôt ont été prononcés, selon les chiffres cités par le ministre. La plupart de ces prévenus ont été orientés vers Rebeuss, aggravant une situation déjà critique. Ousmane Diagne a pointé du doigt les juges d’instruction comme principaux responsables de ces décisions.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de réforme du système judiciaire et carcéral sénégalais. Face à la crise, le ministre de la Justice tente de conjuguer respect des droits humains et efficacité judiciaire. La rationalisation des mandats de dépôt pourrait, à court terme, soulager les prisons sénégalaises, mais elle met également en lumière l’urgence d’une réforme structurelle pour améliorer les conditions de détention et le fonctionnement de la justice.

« Sénégal 2050 » : « Nous invitons la société civile et les acteurs politiques à accompagner la vision du gouvernement » – Moustapha Junior Thiam

Le Président du mouvement « Ensemble C’est Possible », Moustapha Junior Thiam, a fait une déclaration ce mardi 15 octobre pour saluer les perspectives de l’Agenda National de Transformation, détaillées dans le référentiel « Sénégal 2050 ». Il a également saisi cette occasion pour sensibiliser les Sénégalais en vue d’une large victoire lors des élections législatives du 17 novembre.

M. Thiam s’est exprimé sur l’Agenda National de Transformation, notamment la vision « Sénégal 2050 ». « Nous avons étudié cette vision pour comprendre en profondeur les objectifs et les projets inscrits par le Président pour le Sénégal à l’horizon 2050. Nous avons également débattu des implications de cette vision sur les politiques locales et nationales, en particulier en matière d’infrastructures, d’économie et d’éducation », a-t-il expliqué.

« Dans la vision ‘Sénégal 2050’, la zone Centre deviendra la première zone démographique, avec une population qui atteindra environ 7,6 millions d’habitants, composée principalement de jeunes. Cela signifie qu’en plus de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), Kaolack aura besoin de nouveaux centres de formation professionnelle, d’écoles, de collèges et de lycées pour absorber cette masse juvénile et en faire une ressource humaine de qualité. Cette démographie, loin d’être un handicap, a permis à des pays comme la Chine ou l’Inde de booster leur économie », a précisé M. Thiam.

Sur le plan économique, les huit pôles régionaux seront des centres de l’agro-industrie, avec la valorisation des cultures oléagineuses, telles que l’arachide, ainsi que des céréales et du sel. « Depuis la période coloniale, le Sénégal a joué un rôle de producteur et de fournisseur de matières premières. Mais avec la vision ‘Sénégal 2050’, la transformation se fera désormais sur place, ce qui impulsera le développement d’un tissu industriel. Des plateformes industrielles et des carrefours logistiques, destinés à desservir la sous-région et à soulager le corridor Dakar-Bamako, seront créés », a expliqué le Président d' »Ensemble C’est Possible ».

Par ailleurs, avec des foyers religieux comme Médina Baye, Touba, Tivaouane, Ndiassane, Taiba Niassène et Porokhane, les énormes potentialités du tourisme religieux seront mises en valeur. « Grâce aux investissements dans les infrastructures logistiques, le transport international connaîtra un essor, facilitant ainsi les déplacements des pèlerins venus de la sous-région ouest-africaine, notamment du Nigeria, du Niger et du Ghana. Les cités religieuses généreront alors des devises et contribueront de manière significative au produit intérieur brut (PIB) », a-t-il souligné.

Pour conclure, Moustapha Junior Thiam a réitéré ses félicitations au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et au Premier ministre, Ousmane Sonko, pour leur vision, tout en appelant à la mobilisation citoyenne de tous les segments socio-professionnels du pays pour assurer le succès de la vision « Sénégal 2050 ». « Nous invitons les acteurs politiques, la société civile et le secteur privé à accompagner le référentiel de l’Agenda National de Transformation dans l’intérêt supérieur de la nation », a conclu M. Thiam.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Kaolack : le SYNAPES-SS invite le Directeur du CROUSS- SS à faire l’état des lieux.

Jean Birane Nging, le nouveau directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUSS-SS), doit faire la lumière sur la gestion antérieure à sa nomination, ont exhorté les responsables du Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (SYNAPES, section CROUSS-SS). Selon l’Agence de Presse sénégalaise ( APS),

‘’(…) nous l’exhortons à revenir sur la gestion antérieure du CROUSS’’, a notamment déclaré leur secrétaire général, Tidiane Cissokho dit ”Cisko”. Jean Birane Nging a été installé dans ses fonctions de nouveau directeur du CROUSS-SS le 22 juillet dernier en remplacement du Professeur Ousseynou Diop. Plus de deux mois après qu’il a pris les rênes de cette structure, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal dit vouloir que lumière soit faite sur la gestion antérieure à son arrivée.

‘’Nous avons besoin d’avoir des éléments d’information par rapport à cette gestion antérieure à sa nomination et de savoir sa feuille de route, afin que nous puissions nous engager, en tant qu’organisation syndicale, à militer dans ce sens pour l’émergence du CROUSS et de ses agents’’, a lancé Tidiane Cissokho. Il s’exprimait, vendredi, lors d’une rencontre avec la presse. Cette rencontre était destinée à faire le point sur la situation prévalant à l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en particulier au CROUSS.

‘’Nous signalons au directeur du CROUSS que nous l’avons à l’œil, parce que toutes les pratiques qui existaient ici, avec l’avènement du SYNAPES-CROUSS, doivent être de mauvais souvenirs’’, a averti M. Cissokho.  » Notre syndicat, comme toute organisation syndicale digne de ce nom, a pour mission d’évoluer sur deux piliers : le maintien, la préservation des emplois, parce que c’est très sacré, et la défense des intérêts moraux et matériels des personnels’’, a-t-il rappelé.

Durant son face-à-face avec les journalistes, M. Cissokho est revenu sur la genèse de cette organisation syndicale portée sur les fonts baptismaux le 26 avril 2024. Les responsables du SYNAPES promettent de se ‘’battre corps et âme’’, pour que les agents du CROUSS puissent ‘’regagner leur dignité et retrouver de la considération’’ vis-à-vis de leur direction afin que cessent les difficultés dans lesquelles étaient les agents.

‘’Les agents du CROUSS ont longtemps eu des difficultés liées notamment à leurs allocations familiales qui n’ont pas été versées pour certains travailleurs, entre autres problèmes auxquelles [ils] ont toujours été confrontés’’, a déploré le syndicaliste. Il s’engage à ‘’défendre dignement et fidèlement’’ les agents du CROUSS-SS. En plus des allocations familiales, il cite également les indemnités et autres primes dont ne bénéficient pas tous les agents.

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