Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye exprime ses condoléances à l’Iran suite au décès tragique du président Raisi

Dans son tweet, il a écrit : « J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie Allah SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

Cette déclaration illustre les liens de compassion et de soutien entre le Sénégal et l’Iran en ces moments difficiles. Les mots du chef de l’État sénégalais reflètent également une volonté de renforcer les relations entre les deux pays dans un esprit de solidarité et de fraternité.

Mohammad Mokhber désigné président par intérim suite au tragique accident d’hélicoptère en Iran

Dans un événement tragique ayant bouleversé le pays, le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a nommé Mohammad Mokhber en tant que président par intérim. Cette nomination survient au lendemain de l’accident fatal d’un hélicoptère dans la province nord-ouest de l’Azerbaïdjan oriental, qui a coûté la vie au président Ebrahim Raisi et à son équipe.

Conformément à l’article 131 de la Constitution iranienne, l’ayatollah Khamenei a annoncé que Mokhber assumerait la responsabilité de l’exécutif et superviserait l’organisation des élections présidentielles dans un délai de 50 jours. Lors d’une réunion d’urgence du cabinet, Mokhber a appelé à maintenir la stabilité et la confiance dans l’administration du pays, assurant que le système était solide et qu’aucune perturbation ne serait tolérée.

Le cabinet a également pris des mesures immédiates, notamment la mise en place d’un comité pour organiser les funérailles du président défunt et de son équipe. De plus, des décisions ont été prises pour pourvoir les postes vacants de ministre des Affaires étrangères et de gouverneur de la province de l’Azerbaïdjan oriental.

L’accident tragique s’est produit alors que le président Raisi se rendait à Tabriz après avoir assisté à l’inauguration conjointe du barrage de Qiz Qalasi avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Élu en 2021, Ebrahim Raisi était le huitième président de la République islamique d’Iran. Son décès a plongé le pays dans le deuil et a suscité une réorganisation rapide de ses institutions gouvernementales.

L’Iran en Deuil : Le Guide Suprême annonce 5 jours de Deuil National suite à la Mort du Président Raïssi

Le chef de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a décrété cinq jours de deuil national à la suite du décès tragique du président Ebrahim Raïssi, survenu dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran. L’annonce a été faite ce lundi matin, plongeant le pays dans une profonde tristesse.

Dans un message poignant, l’Ayatollah Khamenei a exprimé sa grande peine face à la perte du président Raïssi, le décrivant comme un religieux dévoué et un leader populaire qui a consacré sa vie au service du peuple iranien, de la nation et de l’islam. « Dans cette amère tragédie, la nation iranienne a perdu un serviteur chaleureux, humble et précieux », a déclaré le guide suprême.

Malgré les critiques, le président Raïssi a été loué pour son dévouement inlassable, travaillant sans relâche jour et nuit pour le bien-être du peuple iranien. L’Ayatollah Khamenei a présenté ses condoléances à la nation iranienne et a approuvé le vice-président Mohammad Mokhber pour assumer la présidence par intérim.

En plus du président Raïssi, d’autres hauts responsables ont perdu la vie dans l’accident, notamment le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian, ainsi que le chef de la prière du vendredi de Tabriz et le gouverneur de la province. Leur décès laisse un vide immense dans le paysage politique et social de l’Iran.

Dans les prochains jours, le pays se rassemblera pour rendre hommage à ces figures éminentes et pour se préparer à une période de transition politique. Le peuple iranien pleure la perte de ses leaders, mais reste résolu à continuer son chemin vers un avenir meilleur, guidé par les valeurs et les enseignements de ceux qui les ont servis avec dévouement et honneur.

Tragédie en Iran : Mort du Président Ebrahim Raïssi et de son Ministre des Affaires étrangères dans un accident d’hélicoptère

Dimanche dernier, une tragédie a frappé l’Iran avec la mort du 8e président, Ebrahim Raïssi, et de son Ministre des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, dans un accident d’hélicoptère survenu dans la région de Varzaqan, province de l’Azerbaïdjan oriental.

L’hélicoptère transportant Raïssi et plusieurs membres de son équipe, dont le gouverneur de la province et le chef de ses gardes du corps, s’est écrasé alors qu’il se rendait à Tabriz après avoir inauguré le barrage de Qiz Qalasi, à la frontière avec la République d’Azerbaïdjan.

Ebrahim Raïssi, âgé de 63 ans et originaire de la ville sainte de Mashhad, avait été élu président en 2021 après avoir occupé divers postes de haut rang, y compris celui de chef du pouvoir judiciaire et de procureur général. Son décès laisse un vide immense dans le paysage politique iranien.

Le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, avait salué les performances de l’administration Raïssi lors de la Semaine du gouvernement en Iran en septembre 2023, reconnaissant ses contributions dans divers domaines, notamment l’économie et la politique étrangère.

L’accident a été confirmé par les autorités locales sur le lieu de l’accident, marquant ainsi la fin prématurée d’une figure politique majeure de l’Iran moderne. L’enquête sur les circonstances exactes de l’accident est en cours, mais pour le moment, le pays est plongé dans le deuil suite à cette perte tragique.

Tensions au Moyen-Orient : Les explosions en Iran alimentent les craintes d’escalade

Trois explosions ont secoué vendredi une base militaire dans le centre de l’Iran, déclenchant une série d’événements qui ont intensifié les tensions dans la région. Un haut responsable américain a qualifié ces incidents d’attaques éclair, menées par des drones et des missiles, sans précédent contre l’Iran.

Les autorités iraniennes ont rapidement activé leur défense aérienne dans plusieurs provinces après avoir reçu des informations faisant état d’explosions dans le centre du pays, selon l’agence officielle Irna. Bien que des drones aient été abattus, aucune attaque de missile n’a été confirmée jusqu’à présent, ont déclaré les autorités.

En réponse à ces événements, les vols commerciaux ont été suspendus au départ et à destination de plusieurs aéroports, notamment ceux de Téhéran, selon l’agence Mehr, citant des sources officielles.

La télévision d’État a diffusé peu d’informations sur les explosions, se contentant de mentionner des incidents survenus dans la province d’Ispahan, sans donner plus de détails sur leurs causes.

Cependant, un haut responsable américain, cité par la chaîne ABC News, a affirmé qu’il s’agissait d’une attaque israélienne contre l’Iran, en représailles aux frappes iraniennes prévues contre des cibles israéliennes ce week-end.

Ces développements interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre l’Iran et Israël, exacerbées par une série d’attaques et de contre-attaques dans la région. Malgré les appels au calme de la communauté internationale, les risques d’escalade restent élevés.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a averti que le Moyen-Orient était au bord du précipice, soulignant les dangers d’une escalade militaire dans la région. Il a appelé à la retenue et à la recherche de solutions diplomatiques pour éviter un conflit régional aux conséquences dévastatrices pour toutes les parties concernées.

Alors que la situation reste tendue, le monde retient son souffle en espérant que des efforts de médiation pourront prévenir une escalade majeure qui mettrait en péril la paix et la stabilité dans le monde entier.

Tensions Diplomatiques : L’Iran convoque les Ambassadeurs Européens après les frappes contre Israël

Dans un nouveau développement des relations internationales déjà tendues, l’Iran a convoqué les ambassadeurs du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne en réponse aux réactions des autorités de ces pays suite aux frappes iraniennes contre Israël. Cette convocation, annoncée par le ministère iranien des Affaires étrangères, reflète l’escalade des tensions dans la région du Moyen-Orient et met en lumière les défis auxquels sont confrontées les relations diplomatiques entre l’Iran et l’Occident.

L’origine de cette escalade remonte à une série d’événements récents, avec en toile de fond les rivalités régionales et les différends politiques profonds. Les tensions ont été ravivées par une attaque contre le consulat iranien à Damas, que Téhéran a attribuée à Israël. En réponse à cette attaque, l’Iran a mené des frappes directes contre Israël, une action rare qui a suscité une réaction immédiate de la part des puissances occidentales.

Les propos tenus par les responsables européens concernant cette série d’événements ont déclenché la colère des autorités iraniennes. L’Iran a qualifié ces réactions de « positions irresponsables » et a jugé nécessaire de convoquer les ambassadeurs européens pour exprimer son mécontentement. Cette démarche reflète la sensibilité de la situation et la volonté de l’Iran de défendre sa position dans le contexte des relations internationales en évolution constante.

Cependant, cette escalade des tensions n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte régional plus large marqué par des rivalités géopolitiques, des conflits prolongés et des intérêts divergents. L’Iran, en tant qu’acteur majeur de la région, cherche à affirmer son influence et à défendre ses intérêts face aux pressions extérieures, notamment de la part des puissances occidentales.

Pour l’Europe, cette situation représente un défi diplomatique délicat. Les pays européens cherchent à maintenir un équilibre entre leurs intérêts stratégiques et leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. La convocation des ambassadeurs européens par l’Iran souligne l’importance de la diplomatie dans la résolution des conflits et la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées.

Dans le contexte actuel, marqué par l’incertitude et la volatilité, il est essentiel que les acteurs régionaux et internationaux fassent preuve de retenue et cherchent des solutions pacifiques aux différends en cours. La voie de la diplomatie et du dialogue reste le meilleur moyen de surmonter les tensions et de promouvoir la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

L’Iran lance des attaques contre Israël en représailles : Tensions régionales et réactions internationales

L’Iran a lancé dans la nuit plus de 200 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, une attaque directe iranienne inédite qui a été « déjouée », a affirmé dimanche l’armée israélienne.

Le Conseil de sécurité doit tenir une réunion d’urgence dimanche, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, ayant condamné « une grave escalade ».
« L’affaire peut être considérée comme close », a annoncé la mission iranienne à l’ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle prévenu, « si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère ».
Parallèlement à l’attaque iranienne, des alliés de Téhéran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
« Avec les Etats-Unis et d’autres partenaires, nous avons réussi à défendre le territoire de l’Etat d’Israël », s’est félicité le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
« L’attaque iranienne a été déjouée », a affirmé le porte-parole de l’armée israélienne à propos de la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
« Nous avons intercepté 99% des tirs vers Israël », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari dans une allocution télévisée. L’espace aérien israélien a rouvert dimanche matin, ont aussi annoncé les autorités aéroportuaires. La Jordanie et le Liban, pays voisins d’Israël, ainsi que l’Irak, frontalier de l’Iran, ont également annoncé la réouverture dimanche de leur espace aérien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l’armée est engagée dans une guerre dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, également allié de l’Iran, a tenu une réunion du cabinet de guerre dans la nuit.
Les services de renseignement israéliens ont affirmé dimanche que le Hamas avait refusé une proposition de trêve avec Israël présentée par les médiateurs égyptiens et qataris au Caire.
Le Hamas avait indiqué samedi avoir remis sa réponse aux médiateurs et, sans en rejeter explicitement le contenu, avait insisté sur son exigence d’un cessez-le-feu permanent à Gaza.
Le Hamas « continue d’exploiter les tensions avec l’Iran » dans le dessein d' »obtenir une escalade » dans la région, écrit aussi le Mossad, les services de renseignement israéliens, dans un communiqué.

Soutien « inébranlable » américain
Le président américain Joe Biden a renouvelé son soutien « inébranlable » à Israël et annoncé que les dirigeants du G7 seront convoqués afin de coordonner une « réponse diplomatique unie » à l’attaque iranienne « éhontée ».
L’armée israélienne a indiqué que l’Iran avait « lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière ». Aucun drone ni missile « n’a pénétré le territoire d’Israël » tandis que seuls quelques missiles balistiques « sont entrés et ont touché légèrement » une base militaire, qui reste en activité, a ajouté Daniel Hagari.
De son côté, l’agence officielle iranienne Irna a fait état de « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud) ».
L’attaque iranienne est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, ont-ils précisé. L’Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n’a ni confirmé ni démenti.

Le ciel piqué de lumières rouges
Peu avant 02h00 dimanche matin (23h00 GMT samedi), une série de détonations a figé Jérusalem. Le ciel s’est piqué de lumières rouges et jaunes filmées par l’AFP, et par de nombreux habitants qui ont partagé les images sur les réseaux sociaux.
Des images saisissantes de projectiles frôlant l’emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l’un sites les plus saints de l’Islam, au coeur de la vieille ville, font le tour des plateformes.
Une heure environ après l’annonce du lancement de l’opération iranienne, baptisée « Promesse honnête », l’agence Irna a indiqué qu' »une première vague de missiles balistiques » avait été lancée « en profondeur » du territoire israélien.
« L’armée de l’air des Gardiens de la révolution a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques », selon la télévision d’Etat citant les Gardiens, l’armée idéologique de l’Iran.
En annonçant l’attaque iranienne peu après 23H00 samedi (20H00 GMT), Daniel Hagari a dénoncé comme une « escalade dangereuse » cette « attaque directe lancée depuis le sol iranien ».

« Régime voyou israélien »
« Il s’agit d’un conflit entre l’Iran et le régime voyou israélien, dont les Etats-Unis DOIVENT RESTER À L’ECART! », a déclaré la mission iranienne à l’ONU dans un message posté sur X.
Aux cris de « Mort à Israël », « Mort à l’Amérique », quelques milliers de personnes se sont rassemblées dans les principales villes d’Iran pour saluer l’attaque iranienne.
Juste après le début de l’opération, le compte X du guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, avait publié un message affirmant: « le régime diabolique va être puni ».
L’Egypte a mis en garde contre un « risque d’expansion régionale du conflit ». L’Arabie Saoudite a pour sa part appelé toutes les parties à « la plus grande retenue ».
Pékin a dit sa « profonde préoccupation », Paris a condamné l’attaque iranienne et Berlin a dit que celle-ci pourrait plonger la région « dans le chaos ».
« Pas d’accord humanitaire » à GazaPlus tôt samedi, les forces spéciales maritimes des Gardiens de la Révolution ont saisi un navire accusé d’être « lié » à Israël, avec 25 membres d’équipage à bord, dans les eaux du Golfe.
La République islamique d’Iran, qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël, est un allié du Hamas, auteur le 7 octobre d’une attaque sanglante sans précédent sur le sol israélien qui a provoqué une offensive israélienne dévastatrice à Gaza, où 33.686 personnes, essentiellement des civils, ont péri, selon les autorités du mouvement islamiste palestinien.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est classé groupe terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Son rejet de la proposition de trêve soumise par les médiateurs montre que le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya « Sinouar ne veut pas d’accord humanitaire, ni le retour des otages », écrit le Mossad israélien, dans un communiqué dimanche.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d’Israël, entraînant la mort de 1.170 personnes en majorité des civils, d’après un bilan établi par l’AFP à partir des données officielles. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.

La Russie appelle à la retenue après les frappes iraniennes contre Israël

Le ministère russe des Affaires étrangères a émis dimanche un appel à la « retenue » à toutes les parties concernées, suite aux frappes iraniennes visant Israël.

Dans un communiqué, le ministère a déclaré : « Nous appelons toutes les parties impliquées à la retenue. Nous comptons sur les États de la région pour trouver une solution aux problèmes existants, par des moyens politiques et diplomatiques. »

Cette déclaration survient après des attaques présumées de missiles par l’Iran contre des cibles en Israël, une escalade qui suscite des inquiétudes quant à une détérioration supplémentaire de la situation dans la région.

La Russie, qui joue souvent un rôle de médiateur dans les conflits internationaux, exhorte à un règlement pacifique des différends et encourage le dialogue entre toutes les parties concernées.

Tensions entre Israël et l’Iran: Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence dimanche à la demande d’Israël, suite au lancement par l’Iran de plus de 200 drones et missiles contre Israël. Cette attaque survient en réponse à une frappe contre le consulat iranien à Damas.

La présidence maltaise du Conseil a annoncé cette réunion, prévue pour 16 heures (20 heures GMT) dimanche. Cette réunion intervient dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, mettant en lumière les préoccupations internationales quant à une escalade potentielle du conflit entre l’Iran et Israël.

L’Iran a lancé une riposte massive en réponse à l’attaque contre son consulat à Damas, déployant une grande quantité de drones et de missiles. Cette escalade de violence soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la région et nécessite une réponse internationale concertée.

La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sera l’occasion pour les membres de discuter de la situation actuelle et d’envisager des mesures pour désamorcer les tensions et prévenir une escalade supplémentaire du conflit.

La Révolution Iranienne : 45 ans après, une Foi Ébranlée

Il y a 45 ans, la Révolution islamique promettait de faire de l’Iran un phare de l’islam dans le monde, mais aujourd’hui, cette vision semble être sérieusement remise en question. Malgré les tentatives du régime de promouvoir un islam politique radical, la société iranienne montre des signes croissants de rejet envers un régime répressif et une religion d’État.

Les vestiges historiques de Persépolis, symbole de la grandeur de l’Empire perse, ont été menacés après la Révolution de 1979. Des militants religieux ont tenté de les détruire, considérant ces vestiges comme contraires aux valeurs islamiques. Cependant, la résistance populaire a empêché cette destruction, mettant en lumière le profond attachement des Iraniens à leur patrimoine culturel millénaire.

Ce n’est pas un cas isolé. De nombreux aspects de la culture et de l’histoire iraniennes sont contestés par le régime islamique, mais ils restent profondément enracinés dans la conscience collective du peuple iranien. Malgré les efforts du régime pour imposer un islam radical, de plus en plus d’Iraniens rejettent cette vision, ne se reconnaissant plus dans la religion officielle du gouvernement.

Le climat de terreur instauré par le régime a contribué à ce déclin de popularité. Les violations des droits de l’homme, les arrestations arbitraires et la répression systématique ont alimenté un sentiment de dégoût envers le régime, même parmi ceux qui avaient initialement soutenu la Révolution islamique. De nombreux Iraniens pratiquent encore leur foi, mais ils choisissent de le faire en dehors des limites imposées par le gouvernement.

Les statistiques officielles sur la religion en Iran peuvent être trompeuses. Selon certaines études indépendantes, près de la moitié des Iraniens ont abandonné leur religion, tandis qu’un nombre croissant se déclare sans affiliation religieuse. Ces chiffres témoignent du fossé croissant entre le gouvernement et la population, ainsi que de la crise de légitimité que traverse la République islamique.

Alors que l’Iran célèbre le 45e anniversaire de la Révolution islamique, il est clair que les aspirations religieuses qui ont motivé ce mouvement ont été érodées par les réalités politiques et sociales du pays. L’avenir de l’Iran semble être marqué par un profond changement de paradigme, alors que les Iraniens cherchent à redéfinir leur identité nationale et leur rapport à la religion dans un contexte de contestation croissante du régime en place.

Quitter la version mobile