Ousmane et Diomaye nominent sans sélection, Publication des rapports OFNAC, Alerte de JAMRA contre l’agenda LGBT

Dans un contexte politique chargé, marqué par des nominations gouvernementales controversées et des révélations sur la corruption, le paysage médiatique sénégalais s’anime de débats et d’interrogations.

La décision du Premier Ministre Ousmane Sonko et du Président Bassirou Diomaye Faye de procéder à des nominations directes, sans appel à candidature, suscite des critiques acerbes. Parmi les personnalités nommées se trouvent des figures telles que Pape Alé Niang et Cheikh Bamba Dièye, déclenchant des débats sur la transparence et l’intégrité des engagements électoraux. Cet épisode met en lumière les tensions entre les promesses électorales et la réalité du pouvoir politique.

Parallèlement, le rapport de l’OFNAC 2022, révélant des cas de corruption et de fraude au sein du gouvernement, alimente les discussions sur la gestion des ressources publiques. Les révélations sur les non-déclarations de patrimoine de certains responsables politiques soulèvent des inquiétudes quant à l’honnêteté et à la probité des dirigeants.

Dans un autre registre, l’alerte lancée par l’organisation islamique JAMRA contre l’agenda LGBT met en lumière les tensions sociales et culturelles autour des questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Cette alerte souligne les défis auxquels est confrontée une société conservatrice comme le Sénégal, où les valeurs traditionnelles entrent en conflit avec les normes occidentales.

En parallèle de ces événements majeurs, d’autres sujets brûlants continuent de marquer l’actualité sénégalaise, notamment les défis liés à la sécurité routière, les luttes syndicales dans le secteur médiatique, et les enquêtes sur la gestion municipale dans certaines localités.

À travers ces différents sujets, c’est la vitalité démocratique et la volonté de transparence qui se trouvent au cœur des débats, reflétant les aspirations d’une société en quête de justice, d’intégrité et de progrès.

Soupçons de connexions LGBT : Jamra reproche à Diomaye Faye d’avoir reçu Charles Michel

La récente rencontre entre le Président Diomaye Faye et le président du Conseil européen, Charles Michel, lors de sa visite à Dakar, suscite des critiques de la part de l’ONG Jamra. Selon Source A, Mame Makhtar Guèye, président de l’organisation islamique, prévoit d’organiser une conférence de presse pour exprimer son mécontentement.

L’ONG Jamra exprime ses inquiétudes quant aux liens présumés entre Charles Michel et les mouvements LGBT. Elle affirme que le président du Conseil européen aurait un agenda caché visant à promouvoir des actes qualifiés d’« contre-nature ». Cette conviction découle notamment de la participation de Charles Michel en tant que président du jury à un concours de beauté créé par les LGBT, ainsi que de sa désignation en tant qu’homme de l’année par ces mêmes groupes pour ses prétendus services rendus à leur cause.

Pour Jamra, ces éléments constituent des preuves suffisantes du soutien de Charles Michel aux revendications LGBT. En conséquence, l’ONG estime que le Président Diomaye Faye aurait dû éviter de le recevoir, affirmant que cette rencontre pourrait potentiellement légitimer les actions de ces mouvements au Sénégal.

Ces accusations soulignent les tensions persistantes autour des questions relatives aux droits LGBT dans le pays, ainsi que les préoccupations de certains groupes quant à une possible influence étrangère dans ce domaine.

Loi d’amnistie au Sénégal : Mame Makhtar Guéye de Jamra appelle Macky Sall à suivre l’exemple d’Abdoulaye Wade

L’ONG Jamra, par le biais de son vice-président Mame Makhtar Guéye, a exprimé son désaccord quant au projet de loi d’amnistie actuellement examiné à l’Assemblée nationale du Sénégal. Lors d’une entrevue avec Seneweb dans l’émission “Entretien Spécial”, Mame Makhtar Guéye a souligné que, dans le pire des cas, le président Macky Sall devrait s’inspirer de la manière dont l’ancien président Abdoulaye Wade avait abordé la question de l’amnistie il y a plusieurs années.

“Non seulement nous (Jamra) sommes contre cette loi d’amnistie, mais nous avons également écrit au président de la République pour lui faire part de notre désaccord et des raisons”, a déclaré Mame Makhtar Guéye. Selon lui, pour que cette loi puisse être acceptable, elle devrait être encadrée par des formes juridiques et des principes éthiques, à l’instar de l’approche adoptée par Abdoulaye Wade.

“Nous avons demandé à Macky Sall de mettre les formes juridiques et d’entourer cette loi de principes éthiques comme l’avait fait Abdoulaye Wade. Il ne faut surtout pas la faire de cette manière, en fast-track. Il faut juger ces personnes, qu’on puisse situer les responsabilités. Après, s’il (Macky Sall) veut les gracier, qu’il le fasse avant de les amnistier”, a ajouté Mame Makhtar Guéye.

Il a insisté sur l’importance de juger les personnes responsables des actes graves commis pendant les manifestations, avant d’envisager toute forme d’amnistie. Il a également rappelé la démarche d’Abdoulaye Wade, qui avait gracié les responsables avant de les amnistier, tout en veillant à indemniser les familles des victimes.

Par ailleurs, la ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a annoncé à l’Assemblée nationale qu’un mécanisme d’indemnisation serait mis en place pour les familles des victimes après l’adoption de la loi d’amnistie.

L’ONG Jamra a désigné la personnalité de l’année 2023

L’ONG Jamra dirigée par Mame Makhtar Guèye a désigné la personnalité de l’année 2023. Il s’agit de la journaliste Oumy Ndour. Elle a été désignée pour son nom le combat contre la cherté des factures d’électricité.

Selon l’ONG Jamra, « Elle a su utiliser son influence d’éminente femme publique, de journaliste émérite, pour faire entendre les préoccupations du Sénégalais lambda, et défendre becs et ongles les consommateurs aux faibles revenus, contre la boulimie financière de la SENELEC, qui écrase impitoyablement les « baadolos » que nous sommes, à travers le système de facturation particulièrement meurtrier, imposé à ses abonnés aux compteurs prépayés, dit « Woyofal. Lesquels sont en passe de devenir un véritable « Diisal », contre nos maigres porte-monnaies de goorgorlus ! »

CONVAINCUE que « l’accès à l’électricité est un droit fondamental pour tous les citoyens, qui doivent bénéficier de tarifs justes et abordables », OUMY NDOUR initia une PÉTITION CITOYENNE, qui a abondamment circulé à travers les réseaux sociaux et a recueilli le soutien massif de plusieurs franges de la population, ajoute l’ONG Jamra dans un post paru sur sa page Facebook.

L’ONG Jamra s’est basée sur des critères pour désigner la personnalité de l’année. Ces critères obéissent « simplement à la méthodologie classique en usage dans les organismes, publics ou privés, qui décernent symboliquement cette distinction honorifique aux personnalités qu’ils estiment s’être éloquemment distinguées dans un domaine spécifique de la vie publique, durant l’année finissante. »

En sus de ceux ou celles qui se seront illustré(e)s à travers des ACTES DE HAUTE PORTÉE MORALE OU CITOYENNE, JAMRA y inclu également des compatriotes qui auront quitté ce bas-monde en MARTYRS.

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