Sécurisation de la campagne électorale : Le Ministère de l’Intérieur met en garde contre les actes de violence et de sabotage

Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans un communiqué diffusé le 11 novembre 2024, a exprimé son inquiétude face à des informations faisant état de projets violents visant à perturber la campagne électorale en cours. Malgré les mesures de sécurité déjà mises en place pour garantir un climat apaisé durant cette période électorale, des menaces de sabotage contre les caravanes et les activités de certaines listes concurrentes circulent. Le Ministère a donc réagi en prenant des mesures strictes pour assurer la sécurité des opérations et prévenir toute forme de violence.

Le communiqué rappelle l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024, qui interdit formellement le port d’armes de toutes catégories ainsi que de matières explosives entre le 17 octobre et le 17 décembre 2024. Cette interdiction vise à limiter tout risque de violence et à maintenir un environnement pacifique pendant les élections. Le Ministre a souligné que des instructions strictes ont été données aux forces de sécurité pour effectuer des contrôles rigoureux des cortèges et des individus considérés comme suspects. Toute personne en possession d’armes ou d’autres matériaux dangereux verra des sanctions sévères appliquées conformément à la loi.

Dans le but de mieux organiser la sécurité des cortèges électoraux et des déplacements des partis politiques et des candidats, le Ministère de l’Intérieur a exigé que tous les partis, coalitions politiques et entités de candidats indépendants transmettent aux autorités administratives les itinéraires et horaires de leurs déplacements, au plus tard la veille de chaque déplacement. Cette mesure vise à anticiper les risques et à permettre aux forces de sécurité d’assurer un suivi et une protection adéquats.

Le Ministère en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs politiques, les incitant à poursuivre la campagne électorale dans un cadre de paix et de sérénité. Il est essentiel que chaque acteur prenne la mesure de l’importance de la stabilité du processus électoral, qui doit se dérouler dans un climat de confiance et de respect mutuel.

LA DÉMARCHE DE JEAN BAPTISTE TINE QUI RASSURE LES ACTEURS POLITIQUES : Une gouvernance électorale innovante

Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.

Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».

Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».

Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».

Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructiveJ’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.

«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.

Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».

«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.

Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».

Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».

A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».

Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».

Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».

«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.

Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».

Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.

Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé  l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Le  Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».

Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».

DÉSESPÉRÉ PAR L’INACTION DE L’ÉTAT FACE À LEUR GRÈVE DE LA FAIM : Un militaire invalide tente de s’immoler par le feu

Des militaires invalides sont en grève de la faim pour réclamer le paiement des indemnités promises, une pension décente et un meilleur accès aux soins médicaux. Malgré les mesures prises en 2023, de nombreux ayants droit n’ont toujours rien reçu. Le silence des autorités, notamment du ministre Jean Baptiste Tine, aggrave la situation. Plusieurs grévistes ont dû être évacués d’urgence.

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Depuis le mardi 24 septembre, un groupe de militaires invalides a entamé une grève de la faim près du ministère de l’Intérieur. Ces anciens soldats, qui ont risqué leur vie pour défendre la nation, se disent aujourd’hui abandonnés par l’État et réclament une prise en charge digne, après des années de service et de sacrifice au profit de la République du Sénégal.

C’est ainsi qu’ils ont menacé de faire comme les femmes de « Nder » (qui s’étaient immolées par le feu en 1820 pour échapper à la captivité) si l’État ne réagit pas. Inspiré par ce discours, muni d’essence et d’allumettes, un rescapé de guerre a échappé à la vigilance du groupe et a tenté de s’immoler par le feu. Heureusement que ses camarades ont couru pour l’attraper avant qu’il ne commette l’irréparable.

PROMESSES NON TENUES

Ces militaires invalides, devenus laissés-pour-compte, dénoncent l’indifférence des autorités malgré leurs revendications. Ils exigent le paiement des indemnités promises, une pension décente ainsi qu’un accès adéquat aux soins médicaux. “Nous avons sacrifié nos vies pour la nation et, aujourd’hui, nous sommes réduits à mendier ce qui nous est dû”, déplore Ousmane Fall, l’un des anciens soldats à l’origine de ce mouvement.

L’ex-président de République, Macky Sall, avait pourtant pris des mesures en décembre 2023, avec la mise en place d’un comité ad hoc destiné à traiter leur dossier. Ce dernier avait commencé à verser des primes aux militaires concernés. Cependant, la majorité des ayants droit n’ont toujours pas reçu les sommes promises. À ce jour, seules 900 personnes ont perçu 50 % de la prime prévue, tandis que 91 autres n’ont encore rien reçu. Les grévistes expriment leur frustration face à la lenteur de ce processus et la dégradation de leurs conditions de vie.

SILENCE INQUIÉTANT DES AUTORITÉS

Ayant expressément campé non loin du ministère de l’Intérieur, espérant une intervention du général Jean Baptiste Tine. Cependant, ce dernier est resté silencieux et absent. Seul le commissaire de police de Dakar Plateau a tenté une médiation en rendant visite aux manifestants, leur demandant de mettre fin à leur mouvement. Cependant, cette requête a été rejetée par les militaires, qui restent fermes dans leur combat. “Nous avons entendu trop de promesses vides par le passé. Nous n’arrêterons pas tant que nos droits ne seront pas respectés”, clament-ils en chœur.

Huit (8) grévistes ont été évacués d’urgence par leurs camarades du fait du retard de l’arrivée des pompiers.

Malgré l’intervention de l’ONG JAMRA, à travers Mame Matar Gueye, les grévistes ne démordent pas.

DÉFAUT DE PRISE EN CHARGE MÉDICALE

Les grévistes dénoncent également la fermeture récente de la seule pharmacie qui leur assurait une prise en charge depuis plus de 40 ans. Cette fermeture, justifiée par des “normes non respectées”, constitue un véritable coup dur pour ces soldats, qui peinent à accéder aux médicaments nécessaires à leur survie. “L’allocation pour les médicaments, autrefois de 50 000 F CFA, a été réduite sans explication, et maintenant on nous retire l’accès à la seule pharmacie qui nous servait”, explique le sieur Fall, avec amertume.

Ils sollicitent maintenant une audience avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. « C’est nous seulement qui sommes aptes à vous dire ce qu’il en est. C’est la hiérarchie qui fait un barrage entre vous et nous. Nous ne faisons pas cet acte pour lutter contre régime ; mais plutôt pour nous faire entendre », affirme celui qui se fait appeler Ibrahima Ndoye « Bou Sonko ».

En attendant, ces anciens soldats continuent leur combat pour la dignité tout en ayant ayant foi aux nouvelles autorités.

La Dakaroise

Opérations de Déguerpissement à Dakar : Mesures du Gouvernement face à la Prolifération des Occupations Illégales

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé dans un communiqué officiel la mise en place d’opérations de déguerpissement à Dakar. Cette décision intervient alors que la capitale sénégalaise se prépare à accueillir le premier événement olympique sur le continent africain, soulignant l’urgence de réaménager certains quartiers envahis par des habitations précaires et irrégulières.

Selon le ministre, la prolifération d’occupations illégales dans plusieurs zones de Dakar présente un réel danger pour la sécurité publique et la salubrité. « Ces occupations sauvages représentent une source d’insécurité et d’insalubrité publique, dégradent le cadre de vie et compromettent la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain », a-t-il affirmé dans son communiqué. La multiplication de ces installations informelles menace également les infrastructures nécessaires pour préparer la ville à accueillir des événements d’envergure mondiale.

Jean-Baptiste Tine a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfets, à prendre des mesures immédiates pour mener ces opérations de déguerpissement. Il leur demande de s’assurer que les zones libérées ne soient pas réoccupées après l’intervention. Cela marque un tournant décisif dans la lutte contre la prolifération des bidonvilles et autres installations anarchiques dans la capitale.

Le ministre a souligné la nécessité d’une approche humaine dans la mise en œuvre de ces mesures. Il a ainsi invité les autorités à identifier les mineurs et les personnes en situation d’extrême vulnérabilité afin de les orienter vers des organismes compétents pour un accompagnement social. « Il est impératif de protéger ces populations, souvent livrées à elles-mêmes, en leur offrant un soutien adéquat, plutôt que de les abandonner à leur sort », a précisé Tine.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a rappelé que les occupants irréguliers risquent des sanctions pénales, notamment pour vagabondage et mendicité, des infractions passibles de poursuites. Il a souligné que les juridictions compétentes appliqueront ces sanctions en cas de récidive ou d’occupation illégale persistante.

Ce communiqué s’inscrit dans un cadre plus large de réaménagement urbain, à un moment crucial pour la capitale sénégalaise. En organisant ces opérations, les autorités espèrent non seulement améliorer le cadre de vie des Dakarois, mais aussi redorer l’image de la ville avant la tenue des Jeux olympiques, un événement historique pour le continent africain.

Ces opérations de déguerpissement s’inscrivent dans une dynamique de développement urbain et de sécurité publique. En parallèle, le gouvernement entend prendre en charge les personnes vulnérables touchées par ces mesures, tout en réaffirmant l’application stricte des lois. Dakar, à l’aube d’un tournant historique avec les Jeux olympiques, doit se préparer à répondre aux exigences d’une ville moderne et sécurisée.

Le Ministre de l’Intérieur du Sénégal, Général Jean-Baptiste Tine, soutient sa thèse de doctorat à l’UCAD

Le Général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur du Sénégal, a franchi une étape importante dans sa carrière académique en soutenant sa thèse de doctorat. La soutenance s’est déroulée à l’Amphi Kocc Barma Faal de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).

Sous la direction du Professeur Ibou Sane, affilié à l’Université pour la Paix (UPEACE), une institution rattachée à l’école doctorale ETHOS de l’UCAD, le ministre a consacré son travail de recherche à un sujet d’importance capitale. Bien que le thème précis de la thèse n’ait pas été divulgué, les attentes autour de sa soutenance étaient élevées, compte tenu du parcours professionnel et académique du Général Tine.

Le jury de la soutenance, présidé par l’ancien recteur de l’UCAD, le Professeur Saliou Ndiaye, comprenait des universitaires de renom, dont les expertises variées ont permis d’évaluer la pertinence et la rigueur du travail présenté par le ministre. Le Pr Saliou Ndiaye, connu pour son parcours académique exceptionnel, a encadré la session avec son expérience et sa vision.

Cette soutenance marque un moment clé pour le Général Jean-Baptiste Tine, illustrant la fusion entre engagement public et excellence académique. Elle témoigne également de la forte tradition intellectuelle du Sénégal, où les plus hauts responsables politiques et militaires continuent de valoriser la recherche et l’enseignement supérieur.

Le succès de cette soutenance pourrait avoir des répercussions positives non seulement sur la carrière du Général Tine, mais également sur la perception de la recherche académique au sein des institutions publiques sénégalaises.

Le Ministre de l’intérieur déplore l’hécatombe routière : « Les services de contrôle et les forces de sécurité peuvent faire mieux »

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a exprimé son indignation face à l’accident tragique survenu à Bandia, sur la route de Mbour, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé quatre autres. En visite dans la région de Thiès, le ministre a pris le temps de se rendre sur les lieux de l’accident et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé que les blessés ont été évacués à l’hôpital de Mbour pour y recevoir les soins nécessaires, avec l’espoir que le bilan ne s’aggrave pas.

L’accident, un carambolage impliquant quatre véhicules, a mis en lumière la gravité de la situation routière au Sénégal. Le ministre Tine a déploré l’ampleur des accidents sur les routes du pays et a critiqué le manque d’efficacité des services de contrôle routier. « Il est malheureux de constater que c’est l’hécatombe sur nos routes, » a-t-il déclaré, soulignant que les conducteurs et les usagers ne respectent pas toujours les règles de conduite, mais que les services techniques, y compris la police et la gendarmerie, ne font pas suffisamment bien leur travail.

Pour remédier à cette situation, un conseil interministériel sur les transports est prévu pour très prochainement. Le ministre a révélé qu’il travaille avec son collègue des Transports pour introduire des équipements techniques de dernière génération destinés à détecter les comportements illicites en temps réel. Par ailleurs, il a évoqué la création d’un fonds commun avec le ministre des Finances pour encourager les agents de contrôle à être plus rigoureux et à lutter contre la corruption.

Cette visite à Thiès ne se limitait pas à l’accident. Le ministre a également inauguré le cantonnement des sapeurs-pompiers et la piscine olympique de l’École nationale des sapeurs-pompiers, des infrastructures importantes pour améliorer les capacités de réponse aux urgences et renforcer la sécurité civile du pays.

Keur Massar : Inauguration de la nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers par le Ministre de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a inauguré, ce vendredi 2 août 2024, la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Keur Massar, marquant une avancée majeure pour la sécurité civile dans le 45e département du Sénégal. Cette nouvelle infrastructure, présentée comme un poste intégré d’incendie et de secours, incarne un progrès significatif en matière de gestion des urgences.

Le général Jean-Baptiste Tine a exprimé ses félicitations au général et à son équipe pour leur rôle déterminant dans la réalisation de ce projet innovant. Ce dernier a souligné l’importance de cette initiative, espérant qu’elle serve de modèle pour l’ensemble des forces de sécurité du pays. « C’est un concept innovant cette mise en place d’un poste intégré d’incendie et de secours. C’est le lieu pour moi d’adresser mes plus chaleureuses félicitations au général et à l’ensemble de son équipe pour la mise en œuvre de ce concept. C’est un concept qui devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité dans ce pays, » a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intérieur.

La nouvelle caserne vise à rapprocher les services de secours des populations locales, réduisant ainsi les délais d’intervention en cas d’urgence. Le ministre a mis en avant l’importance de la rapidité d’intervention pour sauver des vies, affirmant que chaque seconde compte lorsqu’il s’agit de répondre à des situations de crise. Cette approche proactive est cruciale pour atténuer les conséquences des sinistres et améliorer la sécurité publique.

Le général Jean-Baptiste Tine a également exprimé son ambition de voir ce type d’infrastructure se multiplier à travers le territoire national. Il a évoqué la possibilité d’implanter des unités similaires non seulement pour les sapeurs-pompiers, mais aussi pour la police et la gendarmerie. Cette vision témoigne d’une volonté de moderniser et de renforcer les capacités de sécurité civile du pays. « Je suis persuadé que des unités de ce type seront implantées sur l’ensemble du territoire national, aussi bien pour la police que pour la gendarmerie. »

À la fin de la cérémonie, le ministre a effectué une visite guidée des installations de la nouvelle caserne. Il a salué les efforts et le dévouement des équipes chargées de ce projet ambitieux, reconnaissant leur contribution essentielle à la réalisation de cette infrastructure vitale pour le département de Keur Massar.

Le Ministre de l’intérieur condamne les violences d’après – combat et renforce les mesures de sécurité

Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a fermement condamné les actes de violence survenus après les combats de lutte, et a annoncé des mesures de sécurité renforcées pour protéger les amateurs et maintenir l’ordre public. Voici le communiqué officiel partagé par ledakarois.

Message spécial du Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique

« La lutte sénégalaise est un vecteur de paix et de cohésion. Toutefois, force est de constater les indicibles désagréments d’après-combat. Ces actes de violence doivent cesser pour maintenir la paix publique, gage d’une nation soucieuse d’un avenir radieux pour ses enfants et promouvoir le respect des lois et des valeurs de notre République. Il est de notre devoir de préserver cet héritage précieux dans la sportivité.

Des dispositions exceptionnelles de sécurité ont été prises pour encadrer le combat de lutte et l’après-combat afin de sécuriser les citoyens. Nos forces de l’ordre sont déployées en nombre pour garantir la sécurité de tous et éviter tout débordement. Nous comptons sur la coopération de chacun pour que cet événement se déroule dans le calme et le respect des règles.

Ensemble, veillons à ce que notre patrimoine culturel continue de briller tout en assurant la sécurité et la tranquillité de tous. »

Le ministre a également rappelé que la lutte sénégalaise, symbole de paix et de cohésion, doit rester un événement sportif et festif, exempt de violence. La sécurité des citoyens et le respect des valeurs républicaines restent la priorité des autorités.

Ces mesures renforcées visent à dissuader toute forme de violence et à assurer que les événements de lutte se déroulent dans un environnement sûr et respectueux. Le ministre a appelé à la responsabilité et à la coopération de tous pour préserver la tranquillité publique et la réputation de la lutte sénégalaise.

Lancement de la Plateforme « SEN XALAAT » par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

Le Général Jean-Baptiste Tine, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a récemment annoncé sur sa page Facebook le lancement de la nouvelle plateforme « SEN XALAAT ». Cette initiative innovante vise à recueillir les alertes, avis et suggestions des citoyens et citoyennes, afin d’améliorer les services offerts par le ministère.

« SEN XALAAT » est conçue pour être un canal direct de communication entre le public et les autorités, permettant à chacun de faire entendre sa voix. « Cette plateforme est pour vous, citoyennes et citoyens, afin de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace », a déclaré le ministre sur son compte Facebook.

Le ministre a encouragé tous les citoyens à participer activement en envoyant leurs messages via la plateforme, soulignant l’importance de leur contribution pour l’évolution des services publics dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI. Ce principe met en avant la transparence, l’intégrité et la responsabilité partagée entre les autorités et les citoyens.

En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, les citoyens sont invités à envoyer leurs messages directement via les messages privés (inbox). Cette approche temporaire permet de commencer à recueillir les avis et suggestions tout en finalisant les outils numériques à venir.

Avec « SEN XALAAT », le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique fait un pas significatif vers une gouvernance plus inclusive et participative. Chaque citoyen a désormais la possibilité de contribuer directement à la sécurité publique et à la gouvernance, renforçant ainsi le lien entre les autorités et la population pour un avenir plus sûr et efficace.

Participons activement et faisons entendre notre voix pour un meilleur service public !

Visite de Jean Baptiste Tine à Touba pour le Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké

Touba, Sénégal – A quelques heures d’intervalle après la visite du Premier Ministre au Khalife Général des Mourides, le Ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a également foulé le sol sacré de Touba. Sa venue était motivée par sa participation au Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké, un événement d’une importance capitale pour la communauté mouride.

La délégation de Jean Baptiste Tine a atterri à Guédé, où il a prononcé un discours empreint de solennité et de respect pour l’occasion. Il a conclu ses paroles par des prières ferventes pour un hivernage fructueux, exprimant ainsi sa compassion et son soutien aux habitants de la région.

Après l’allocution de l’hôte de marque, Serigne Mouhamadan Mbacké a pris la parole, exprimant sa reconnaissance pour les premières actions entreprises par le nouveau gouvernement. Il a également partagé son espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Sénégalais, laissant entrevoir de potentielles bonnes surprises dans le futur.

Cheikh Bass Abdou Khadre, suivant les pas du fils de Baye Lahad, a réitéré ces sentiments d’optimisme et d’engagement envers l’avenir de la nation sénégalaise.

La présence de Jean Baptiste Tine à Touba pour célébrer le Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké a donc marqué une nouvelle étape dans les relations entre le gouvernement sénégalais et la communauté mouride, soulignant l’importance de la coopération et de la solidarité dans l’avancement du pays.

Cette visite historique restera gravée dans les mémoires comme un symbole d’unité et de respect mutuel entre les institutions gouvernementales et religieuses, renforçant ainsi les liens sacrés qui unissent Touba au reste du Sénégal.

Les Généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop dans le Gouvernement d’Ousmane Sonko : Un Choix Réfléchi

Lors de la récente annonce de la composition de son équipe gouvernementale, Ousmane Sonko a surpris en nommant deux hauts gradés de l’armée sénégalaise, les généraux Jean Baptiste Tine et Birame Diop, respectivement Secrétaires d’État et ministres. Cette décision stratégique a été soigneusement pesée par Pastef, le parti de Sonko, selon Jeune Afrique.

D’une part, ces nominations sont justifiées par l’intégrité et les compétences avérées de ces officiers au cours de leurs carrières. D’autre part, elles sont également le fruit de leur opposition affichée au président sortant, Macky Sall.

Birame Diop, alors chef d’État-major général des Armées, avait exprimé son désaccord quant à la réquisition de l’armée lors des événements de mars 2021. Cette prise de position lui avait coûté sa destitution quelques jours plus tard. Quant à Jean Baptiste Tine, il avait fait partie du Conseil d’enquête sur Seydina Oumar Touré, un enquêteur dans l’affaire Adji Sarr. Tine s’était opposé à la radiation de Touré, mais ses recommandations ont été ignorées par Macky Sall, qui a finalement décidé de radier Touré et de destituer Tine, l’envoyant en Russie.

Ces antécédents de défiance envers le régime précédent ont joué en faveur de leur sélection dans le gouvernement de Sonko. Leur présence devrait également renforcer le message de renouveau et de rupture avec l’ancien régime que Sonko cherche à transmettre à travers sa nouvelle administration.

Passation de service au Ministère de l’Intérieur : Makhtar Cissé cède le relais à Jean Baptiste Tine

Le Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une transition majeure aujourd’hui, alors que Mouhammadou Makhtar Cissé a officiellement passé le témoin au Général Jean Baptiste Tine lors d’une cérémonie de passation de service. Cette transition intervient dans un contexte où le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé des changements rapides au sein du gouvernement.

La passation de service s’est déroulée selon le mode « fast track » promis par le Premier ministre, témoignant d’une volonté de dynamisme et de transition efficace au sein de l’administration. La rapidité de ce processus démontre également l’engagement du gouvernement à maintenir la continuité des services publics tout en mettant en place de nouvelles orientations et stratégies.

Mouhammadou Makhtar Cissé, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur, laisse derrière lui un héritage de service et de dévouement envers la nation. Son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, prend les rênes du Ministère de l’Intérieur dans un climat marqué par des défis complexes en matière de sécurité intérieure, de gestion des crises et de consolidation de l’ordre public.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays fait face à des enjeux multiples, tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-politique. Le nouveau ministre devra s’atteler à relever ces défis avec détermination et vision, en coopération avec les différentes institutions et acteurs de la société.

Par ailleurs, il convient de noter que cette passation de service intervient le même jour où le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions à la primature. Ce synchronisme témoigne d’une volonté collective de dynamiser et de renouveler l’action gouvernementale pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple.

Dans les semaines à venir, il sera intéressant de suivre les premières actions et initiatives du nouveau ministre de l’Intérieur, ainsi que les réactions et les attentes des citoyens à l’égard de ce changement au sein du gouvernement. En effet, la manière dont le ministère abordera les défis sécuritaires et sociétaux en cours sera cruciale pour l’avenir du pays.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

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