Affaire Jérôme Bandiaky : Détention provisoire et mesures d’expulsion pour l’ex-garde de l’Apr

L’ex-garde rapproché de l’Alliance pour la République (Apr), Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », se trouve désormais sous les verrous. Inculpé pour des faits d’escroquerie, de détention illégale d’arme à feu et d’usurpation de fonction, il a été placé sous mandat de dépôt le 25 septembre dernier. Dans cette affaire qui secoue les cercles politiques sénégalais, des accusations lourdes pèsent sur celui qui était autrefois un membre influent du dispositif sécuritaire de l’ancien président Macky Sall.

Figure emblématique des «Marrons du feu», les gros bras qui assuraient la sécurité du parti Apr, Bandiaky aurait abusé de sa position pour occuper illégalement une maison de fonction en plein centre-ville de Dakar, selon le journal Les Echos. Cet ancien homme de main, également accusé d’usurpation de fonction, est soupçonné d’avoir utilisé son statut de manière frauduleuse pour maintenir sa résidence dans cette villa réservée aux fonctionnaires de l’État. La justice sénégalaise a dès lors pris la décision de récupérer cette propriété.

Cette affaire ne concerne pas uniquement Jérôme Bandiaky : les autorités sénégalaises ont en effet pris des mesures visant également sa famille. Les Echos rapporte que l’épouse de Bandiaky a reçu, ce jeudi, une notification d’expulsion. Elle et ses proches devront donc quitter les lieux occupés de manière illicite dans les jours qui viennent. Ce développement souligne l’intention des autorités judiciaires de mettre fin à toutes les formes de privilèges illégitimes et d’usurpations de biens publics.

Le cas Jérôme Bandiaky reflète les défis posés par les pratiques parfois controversées dans le domaine de la sécurité et du maintien de l’ordre en politique. Au sein du Sénégal, l’implication d’un ancien membre influent de l’Apr dans de telles activités jette une lumière crue sur les pratiques de gestion des privilèges dans les hautes sphères politiques.

Cette affaire soulève également des questions sur l’intégrité de certains membres des réseaux de sécurité et sur la nécessité de garantir la transparence et la rigueur dans la gestion des biens publics et des postes de fonction.

Affaire Jérôme Bandiaky : Les révélations de Me Djiby Diallo sur une enquête controversée

Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, Me Djiby Diallo, avocat à la cour, est revenu sur les circonstances entourant l’arrestation de son client, Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », dans une affaire qui, selon lui, soulève de nombreuses zones d’ombre. L’avocat a notamment dénoncé la manière dont l’enquête a été menée, qualifiant les événements d’« extraordinaires et scandaleux ».

D’après Me Diallo, la perquisition au domicile de Bandiaky ne reposait ni sur une plainte, ni sur une infraction constatée. Le procès-verbal de la police indique simplement qu’elle a agi « sur instruction de l’autorité », sans préciser de quelle autorité il s’agissait. « Cette descente musclée chez Jérôme est inacceptable », a-t-il déclaré, soulignant que son client n’était même pas présent à son domicile lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, bien que surpris par cette intrusion, s’est finalement rendu de manière pacifique à la police.

Lors de la perquisition, la police a saisi un sac contenant une somme de 1,4 million de francs CFA ainsi que des équipements de gardiennage. Me Diallo a tenu à rappeler que Bandiaky est le propriétaire d’une société de sécurité agréée, ce qui justifie, selon lui, la présence de ce matériel. L’avocat a fermement défendu la légalité de la détention de ces objets, déplorant que ces éléments aient été retenus contre son client.

Un autre point central de l’affaire concerne l’accusation d’usurpation de fonction. Jérôme Bandiaky aurait, selon ses détracteurs, obtenu de manière irrégulière un passeport diplomatique. Me Diallo a précisé que son client était chargé de la sécurité de personnalités politiques, notamment de l’ancien Premier ministre Mimi Touré et de l’ancien président Macky Sall, ce qui expliquerait son statut d’« agent administratif ». L’avocat a critiqué l’absence d’audition des autorités ayant délivré ce passeport, estimant que cela aurait dû faire l’objet d’une enquête approfondie avant toute accusation.

L’enquête a également conduit à la découverte de deux armes – une d’alarme et un calibre 22 – chez Jérôme Bandiaky, ce qui a donné lieu à des poursuites pour détention d’armes sans autorisation. Toutefois, Me Diallo dénonce l’accusation de « trafic d’armes », qu’il considère infondée. Son client fait également face à des charges liées à des « actes compromettant la sécurité publique », des accusations qui relèvent de l’article 80 du code pénal.

Depuis son arrestation, Jérôme Bandiaky est placé sous mandat de dépôt et son dossier est actuellement entre les mains du juge du 1er cabinet. Les chefs d’inculpation retenus contre lui incluent la détention d’armes et de munitions sans autorisation, l’usurpation de fonction, l’obtention d’avantages indus, ainsi que le trouble à l’ordre public. Me Djiby Diallo continue de dénoncer une procédure qu’il considère injuste et violant les droits fondamentaux de son client.

Le dossier, en cours d’instruction, devra désormais faire face à un examen plus approfondi pour déterminer la validité des charges portées contre Jérôme Bandiaky.

Affaire Jérôme Bandiaky : Accusations d’escroquerie, détention d’armes et usurpation de fonction

Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme de « Sniper », se trouve de nouveau face à la justice. Ce mardi, il a bénéficié d’un retour de parquet, et son dossier a été transmis au juge du premier cabinet en vue d’une possible inculpation. Une série de charges pèsent sur cet homme, qui pourrait faire face à des poursuites graves, notamment pour escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi que pour usurpation de fonction.

L’un des chefs d’accusation concerne le logement de fonction que M. Bandiaky occupe depuis plusieurs années. Il est soupçonné d’avoir abusé de sa position ou des avantages liés à celle-ci pour s’approprier un logement auquel il n’avait pas droit, ce qui pourrait relever de l’escroquerie.

Lors des investigations, deux armes ont été retrouvées en possession de M. Bandiaky. La première, une arme automatique de calibre 22, a été découverte dans son domicile à Mbour. Une seconde arme, dont le permis était expiré, a été trouvée dans sa résidence à Dakar. L’absence d’autorisations administratives pour ces armes constitue une infraction aux lois régissant la détention d’armes et de munitions.

Enfin, Jérôme Bandiaky est également accusé d’usurpation de fonction. Il détenait un passeport diplomatique sur lequel il est mentionné comme « agent administratif », une fonction qui, selon l’enquête, ne correspondrait pas à son véritable statut. L’utilisation frauduleuse de ce document renforce les charges contre lui, car elle pourrait avoir permis l’obtention de privilèges induits.

Le juge du premier cabinet devra examiner les éléments du dossier afin de statuer sur une probable inculpation. Si les charges sont confirmées, Jérôme Bandiaky pourrait être poursuivi pour escroquerie, détention d’armes sans autorisation et usurpation de fonction, des délits qui, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des peines lourdes.

L’affaire est suivie de près, et il reste à voir comment la justice tranchera dans cette situation complexe où se mêlent questions de sécurité publique, fraude et abus de pouvoir.

Tentative d’assassinat : Dame Mbodji porte plainte contre Jérôme Bandiaky, alias « Sniper »

Dame Mbodji, directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (SOGIP SA), vient de franchir une nouvelle étape dans l’affaire de tentative d’assassinat dont il a été victime en 2023. Il a déposé une plainte contre Jérôme Bankaly, surnommé « Sniper », qu’il accuse formellement d’avoir tenté de l’assassiner.

Selon les informations, Jérôme Bandiaky, un militant de l’Alliance pour la République (APR), est actuellement entre les mains du procureur de la République après son arrestation. C’est à la suite de cette arrestation que Dame Mbodji a pu l’identifier comme l’individu qui l’avait poursuivi avec une arme sur la corniche, après avoir participé à une émission à la TFM l’année dernière.

Dame Mbodji a déposé une plainte auprès de la Division des investigations criminelles (DIC) pour « tentative d’assassinat et destruction de biens appartenant à autrui ». Selon des sources autorisées, il a également remis des photos aux enquêteurs dirigés par le commissaire Baïty Sène, pour appuyer ses accusations.

L’affaire suit son cours, et M. Mbodji sera entendu dans les prochaines heures pour compléter l’enquête en cours. Cette affaire, qui avait jusque-là soulevé de nombreuses interrogations, pourrait connaître un tournant décisif avec cette identification formelle du suspect.

Affaire Jérôme Bandiaky : En route vers l’instruction

Ce matin, Jérôme Bandiaky a été déféré au Parquet de Dakar, marquant une étape clé dans ce qui semble être une affaire aux multiples ramifications. Selon des informations rapportées par DakarActu, cette affaire, surnommée « l’affaire du Sniper », pourrait bientôt passer en instruction, avec de lourdes accusations pesant sur l’accusé. Bandiaky fait face à plusieurs chefs d’inculpation, dont escroquerie, détention illégale d’armes et munitions, ainsi qu’usurpation de fonction.

Les accusations d’escroquerie porteraient sur le logement de fonction qu’il occupe depuis plusieurs années sans autorisation valable. Une autre charge lourde concerne la détention illégale d’armes et de munitions. Lors d’une perquisition à son domicile à Mbour, les autorités ont découvert une arme automatique de calibre 22 sans autorisation administrative. Une autre arme, trouvée à Dakar, était détenue sous un permis expiré.

L’usurpation de fonction constitue la troisième accusation. Jérôme Bandiaky aurait détenu un passeport diplomatique où il est mentionné comme « agent administratif », un statut dont il ne serait pas officiellement titulaire. Cette utilisation frauduleuse de documents officiels aggrave encore son dossier.

Présenté ce matin devant le tribunal, Bandiaky a bénéficié d’un retour de Parquet, une mesure souvent utilisée pour prolonger la garde à vue en attendant la désignation d’un juge d’instruction. Son placement sous mandat de dépôt semble désormais inévitable. Ce dernier devrait intervenir dès demain, après sa comparution prévue devant le juge désigné.

L’affaire Bandiaky, de par sa complexité et la gravité des charges retenues, pourrait s’étendre sur plusieurs mois et tenir en haleine l’opinion publique. Les prochaines étapes de la procédure judiciaire seront cruciales pour déterminer l’issue de ce dossier, où l’accusé risque de lourdes peines s’il est reconnu coupable.

Perquisition à Saly : Jérôme Bandiaky alias « Sniper » interpellé avec une arme sans autorisation

Ce jeudi matin, une opération de la Division des Investigations Criminelles (DIC) a mené à une perquisition dans l’une des maisons de Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme « Sniper », à Saly dans le département de Mbour. Au cours de l’intervention, les enquêteurs ont mis la main sur une arme automatique de calibre 22, que l’intéressé détenait sans autorisation légale. En plus de cette arme, un pistolet d’alarme a également été saisi.

Simultanément, une fouille a été effectuée à son domicile à Dakar, où un sac contenant un million de FCFA a été découvert. Interrogé sur la provenance de cet argent, Bandiaky a affirmé qu’il s’agit de revenus générés par sa société, gagnés « à la sueur de son front ».

Durant l’audition, les enquêteurs ont également cherché à connaître ses affiliations politiques. Jérôme Bandiaky a confirmé qu’il est militant de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, mais n’appartient à aucun syndicat.

Les autorités ont profité de cette opportunité pour questionner Bandiaky sur l’affaire des deux gendarmes disparus, Fulbert Sambou et Didier Badji. Sur ce point, l’accusé a déclaré qu’il n’était au courant de l’affaire que via les réseaux sociaux, comme la plupart des citoyens.

Malgré l’audition, Jérôme Bandiaky reste en garde à vue et passera encore la nuit au commissariat du Plateau, où il est détenu pour la poursuite de l’enquête.

Jérôme Bandiaky : De l’armée à l’entrepreneuriat sécuritaire

Jérôme Bandiaky, ancien militaire sénégalais, a marqué son parcours par son engagement inébranlable, d’abord dans les forces armées, puis aux côtés du parti politique l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall. Après avoir été libéré de l’armée en 2009, Bandiaky entame une collaboration étroite avec Macky Sall, alors figure de l’opposition face au régime d’Abdoulaye Wade. Cette alliance, scellée à un moment clé de l’histoire politique du Sénégal, durera plusieurs années.

C’est en 2009, suite à sa libération de l’armée, que Jérôme Bandiaky commence à travailler aux côtés de Macky Sall. À l’époque, Macky Sall préparait sa campagne présidentielle pour les élections de 2012. Bandiaky, par son expertise en sécurité, s’est rapidement fait une place au sein du dispositif de l’APR. Cette collaboration prend une tournure importante lorsque Macky Sall devient président en 2012, et que Jérôme est assigné à la sécurité privée du Premier ministre, Aminata Touré.

Un proche du régime de l’époque retrace cette période : « Jérôme a collaboré étroitement avec Aminata Touré, d’abord lorsqu’elle était directrice de cabinet du président, puis lorsqu’elle était ministre de la Justice et Premier ministre. Elle avait tissé des liens solides avec lui, l’emmenant ainsi dans son équipe restreinte de sécurité. »

Bandiaky n’a pas seulement été un agent de sécurité auprès des figures politiques. Lors des grandes mobilisations, campagnes électorales ou manifestations, son expertise et ses compétences étaient souvent sollicitées par le pouvoir en place. « À chaque fois que Macky Sall et ses alliés avaient besoin de renforts, Jérôme était en première ligne. C’est lui qui dirigeait les ‘marrons du feu’, une équipe de sécurité proactive », confie une source proche du régime.

Après son passage au service d’Aminata Touré et ses diverses missions auprès du pouvoir, Jérôme Bandiaky décide de créer sa propre société de gardiennage, baptisée « Sniper Security ». Cette entreprise, dont il obtient l’agrément en 2022, reflète son ambition d’élargir son champ d’action tout en formant une nouvelle génération de jeunes cadres. Fort de son expérience, il a notamment encadré plusieurs militaires, renforçant ainsi ses liens avec les forces armées.

Jérôme Bandiaky, issu d’une lignée militaire avec un père et un frère dans l’armée, a toujours suscité respect et admiration auprès de ses pairs. Des témoins de son parcours dans l’armée le décrivent comme un homme courageux et discipliné, ayant une grande influence sur ses collègues et les jeunes recrues. Il a également laissé une empreinte indélébile dans la formation de nombreux militaires au camp de Bango.

Bien que des rumeurs aient circulé concernant une implication directe de Bandiaky dans la sécurité rapprochée de l’ancien président Macky Sall, une source de la cellule de communication de la présidence précise : « Jérôme Bandiaky n’a jamais travaillé au Palais de la République. Il a toujours exercé en tant que sécurité privée, et uniquement sur commande des forces de gendarmerie. »

Sa passion pour l’armée n’a jamais faibli, même après avoir quitté les rangs. Fasciné par l’univers militaire dès son jeune âge, il a tenté de rejoindre la Légion étrangère en France, mais sans succès. Ce revers n’a cependant pas altéré son engagement ni sa détermination. Toujours en uniforme, il est resté fidèle à sa vocation, témoignant d’un amour profond pour les valeurs militaires.

Aujourd’hui, Jérôme Bandiaky incarne la figure de l’homme ayant su allier passion pour l’armée et esprit entrepreneurial, tout en restant fidèle à ses idéaux et ses compagnons de route.

Arrestation mouvementée de Jérôme Bandiaky : retour sur son audition à la DIC

Arrêté à son domicile ce mercredi vers 22 heures, Jérôme Bandiaky, ancien chef de la sécurité rapprochée du parti APR, a été entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).D’après Dakaractu les détails de cette audition, marquée par des accusations sur la procédure suivie lors de son interpellation.

Lorsque les agents de la DIC se sont rendus à son domicile situé en centre-ville, Jérôme Bandiaky était absent. Ce sont sa femme et ses enfants qui ont accueilli les policiers. Alerté par son épouse, Bandiaky est rentré chez lui où il a été arrêté. Cette interpellation, qualifiée de « mouvementée », a été suivie de son transfert immédiat dans les locaux de la DIC.

Arrivé à la DIC vers 22 heures, Jérôme Bandiaky a commencé son audition à minuit, en présence de ses avocats, Me Djiby Diallo et Me Fara Gomis. Celle-ci a duré une heure et trente-cinq minutes et a principalement porté sur des sujets liés à son passeport diplomatique, son logement de fonction et son entreprise de sécurité.

Bandiaky a d’abord clarifié son parcours professionnel, rappelant qu’il avait été garde du corps de l’ex-président Macky Sall entre 2009 et 2012, puis chargé de la sécurité de l’ancienne Premier ministre Mimi Touré en 2013-2014. C’est durant cette période qu’il a obtenu un passeport diplomatique et un logement de fonction en centre-ville.

Interrogé sur le bâton télescopique retrouvé chez lui lors de la fouille, Bandiaky a expliqué qu’il s’agissait d’un outil de travail lié à son activité de sécurité rapprochée. Il a également précisé être à la tête d’une société de sécurité agréée par l’État depuis 2022.

Étonnamment, l’audition n’a pas abordé les questions relatives à la disparition des agents Fulbert Sambou et Didier Badji, une affaire qui avait pourtant suscité de nombreuses interrogations.

À la fin de l’audition, les avocats de Jérôme Bandiaky ont vivement critiqué les méthodes employées par la police. Ils ont dénoncé une arrestation effectuée sans convocation ni mandat, déplorant que leur client ait été humilié devant sa famille.

Après l’audition, Jérôme Bandiaky a été transféré au commissariat du Plateau où il a passé la nuit. Il est attendu à la DIC ce matin pour la poursuite des investigations.

Cette affaire soulève de nombreuses questions, notamment sur les pratiques policières en matière d’arrestation et sur les raisons précises de l’interpellation de cet ancien chef de sécurité d’une figure politique nationale.

Arrestation de Jérôme Bandiaky : l’ancien membre de la sécurité de l’Apr interpellé par la police

L’édition du jeudi de Les Échos rapporte l’arrestation de Jérôme Bandiaky, également connu sous le surnom de « Sniper », un ancien membre influent de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr). Bandiaky, chef présumé du groupe controversé des « Marrons du feu », a été interpellé mercredi soir vers 22 heures par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

Selon le journal, Bandiaky aurait joué un rôle clé au sein de ce groupe de nervis, réputé pour ses actions violentes contre les opposants politiques lors de l’ère du président Macky Sall, déchu en mars dernier. L’arrestation a eu lieu dans le quartier du Plateau, à Dakar, après une opération minutieusement planifiée par une vingtaine d’agents de la BIP. Pendant près de deux heures, les forces de l’ordre ont surveillé son domicile, avant de l’intercepter à son arrivée, ignorant qu’un comité d’accueil l’attendait.

Les circonstances précises de l’arrestation restent floues. Toutefois, certains membres de l’opposition, notamment du parti Pastef, accusent Jérôme Bandiaky d’avoir joué un rôle dans la disparition non élucidée de Didier Badji et Fulbert Sambou. Ces deux figures ont disparu dans des circonstances mystérieuses, et des soupçons pèsent sur des actions commanditées par des hommes de main proches du régime précédent.

Cette arrestation marque un tournant potentiel dans la poursuite judiciaire des anciens proches du pouvoir de Macky Sall, particulièrement ceux impliqués dans des actions controversées contre l’opposition politique. Les enquêtes en cours permettront sans doute de clarifier le rôle exact de Bandiaky dans ces événements.

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