Joal-Latmingué : Deux dealers arrêtés par l’OCRTIS avec 326 kg de drogue

Les unités de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Thiès et de Kaolack ont réalisé une saisie majeure ce week-end, interceptant 326 kg de chanvre indien. Cette opération résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

À Ngousse, près de Palmarin Joal, la brigade régionale des stupéfiants de Thiès a arrêté un dealer en possession de 41 kg de drogue. Parallèlement, à Latmingué, les agents de l’OCRTIS de Kaolack ont appréhendé un trafiquant avec 285 kg de chanvre indien dans la forêt du village de Hanene.

Ces arrestations marquent un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité et la vigilance des forces de l’ordre. L’OCRTIS continue de jouer un rôle crucial dans la protection de la société contre les ravages des stupéfiants.

Affaire familiale à Joal : Un cultivateur tente de tuer son père, l’accusant de comportement inapproprié

À Joal, une affaire familiale a pris une tournure tragique lorsque le cultivateur Paul Sarra Faye a été arrêté par la brigade de gendarmerie locale pour des accusations graves, notamment injures publiques, menaces de mort, détention d’arme blanche et violences à ascendant. Le mis en cause aurait proféré des menaces de mort à l’encontre de son père et de son oncle, les accusant de comportements inappropriés.

Les faits se sont déroulés au village de Ndiémane, dans la commune de Joal. Paul Sarra Faye, recherché par la gendarmerie pour une affaire antérieure non précisée, est retourné au village avec l’intention, selon ses dires, de mettre fin aux agissements présumés de son père. Il l’accuse d’être “le plus grand coureur de jupons de Joal” et reproche à son oncle d’avoir conseillé à son frère de porter plainte contre lui.

La situation a atteint un point critique lorsque, lundi dernier, Paul Sarra Faye a tenté de tuer son père avec une machette, selon les rapports. Précédemment, il avait proféré des injures et des menaces de mort à l’encontre de plusieurs membres de sa famille.

Face à la situation de plus en plus dangereuse, l’oncle et le grand-frère ont décidé de quitter le domicile familial pour se réfugier chez des voisins avant de porter plainte ensemble. Les motifs de la querelle restent flous, mais Paul Sarra Faye affirme être revenu au village pour mettre fin aux agissements présumés de son père, qui aurait, selon lui, des comportements inappropriés envers les femmes du village.

Lors de son interrogatoire par les gendarmes, le cultivateur a maintenu ses accusations contre son père, affirmant qu’il cherchait à mettre fin à son comportement. Cependant, les proches de la famille ont rejeté ces allégations, assurant la fidélité du père à son épouse.

Après la fin de sa garde à vue, Paul Sarra Faye a été déféré au parquet de Mbour, laissant derrière lui une situation familiale tendue et des accusations graves à clarifier devant la justice.

Opération réussie de la gendarmerie : 19 interpellations et saisie de carburant à Joal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.

Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.

L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.

La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.

Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.

Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.

Scandale financier à Joal : Arrestation du chef d’agence de Wave

Un scandale financier secoue la ville de Joal, où le chef d’agence de Wave, M. B. Seck, a été arrêté dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le suspect aurait puisé dans les caisses de l’entreprise, laissant un trou financier de l’ordre de 50 millions de francs CFA.

L’affaire a été révélée à la suite d’un contrôle de routine effectué par la responsable de la liquidation de Wave Sénégal, Anne Marie Fall. Cette dernière a rapidement alerté sa hiérarchie, notamment Souleymane Diagne, responsable du recrutement de la société, après avoir découvert les irrégularités.

Lors de son interrogatoire, M. Seck a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir reversé les fonds à la société Sagam, en charge de la collecte du transport des fonds pour l’agence Wave. Cependant, il n’a fourni aucun document administratif pour étayer ses dires, ce qui a éveillé les soupçons des responsables.

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