Crise au sein du Bambouck Football Club : Les joueurs réclament respect et primes

Le Bambouck Football Club traverse une période de turbulences alors que les joueurs expriment ouvertement leur mécontentement envers les dirigeants du club. Au cœur de la discorde se trouvent des revendications concernant le respect et le paiement des primes, soulevant des préoccupations quant à la gestion et à la situation financière de l’équipe.

Les joueurs ont pris la parole pour dénoncer le manque de considération dont ils estiment être victimes de la part des dirigeants. Moustapha Seck, membre du BFC, a souligné que les conditions ne sont pas propices pour progresser en tant qu’équipe et pour jouer au football. Leur principale revendication concerne le paiement des primes, que les dirigeants ont conditionné à la performance de l’équipe en finale.

Petit Ndoye, défenseur du club, a exprimé la fatigue et le désespoir des joueurs face à cette situation. Il a lancé un appel aux autorités et aux bienfaiteurs pour leur venir en aide, mettant en lumière les problèmes de gouvernance au sein du club.

Le capitaine de l’équipe, Wassa, a également partagé son point de vue, soulignant que les tensions ont atteint un point critique après un match contre l’ASC Diokko. Malgré une victoire écrasante de 6-1, les joueurs n’ont pas reçu de primes ni de motivations de la part des dirigeants. De plus, ces derniers ont proposé un contrat de 50 000 FCFA à condition de remporter la finale, ce qui a été considéré comme inacceptable par les joueurs.

Face à cette impasse, les joueurs appellent à l’intervention des bonnes volontés pour sauver l’équipe de cette crise financière et de gouvernance. Cependant, les dirigeants du Bambouck Football Club n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.

Cette crise souligne les défis auxquels sont confrontés de nombreux clubs de football, en particulier ceux qui évoluent dans des contextes financiers précaires. Elle met également en évidence l’importance d’une gestion transparente et responsable pour assurer la stabilité et le succès à long terme des équipes sportives.

Tension après le match : Mbappé provoque les joueurs catalans

La presse catalane rapporte une petite altercation dans les couloirs du stade olympique de Montjuïc après la qualification du Paris Saint-Germain contre le FC Barcelone en Ligue des champions. Kylian Mbappé aurait lancé une phrase chambreuse en espagnol, irritant certains joueurs catalans.

Titulaire lors du quart de finale retour et auteur d’un doublé, Mbappé a été un élément clé de la victoire du PSG à Barcelone (1-4), propulsant l’équipe en demi-finale de la Ligue des champions. Cependant, selon Mundo Deportivo, la star parisienne aurait déclenché une petite altercation dans les couloirs du stade après le match.

Après les célébrations avec ses coéquipiers et les supporters parisiens présents, Mbappé aurait lancé une pique aux joueurs du Barça : « C’est le football et c’est sur le terrain qu’il faut parler ». Cette phrase, prononcée en espagnol, aurait été entendue par plusieurs joueurs catalans, déclenchant une confrontation verbale.

Malgré les tensions, aucun geste violent n’aurait été signalé. Après l’incident, Mbappé aurait rejoint le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, pour une accolade, avant de continuer les célébrations avec son équipe.

Cette altercation intervient dans un contexte où Mbappé est pressenti pour rejoindre le Real Madrid lors de la prochaine intersaison, ce qui aurait irrité les joueurs du Barça, déjà engagés dans une rivalité avec le club madrilène.

Solidarité des Joueurs du PSG et du FC Barcelone après des Commentaires Racistes

Après le quart de finale aller de la Ligue des Champions remporté par le FC Barcelone contre le Paris Saint-Germain (3-2), une déclaration de solidarité a émergé entre les joueurs des deux équipes. Ils ont refusé de répondre aux questions de la chaîne Movistar, exprimant ainsi leur soutien à Lamine Yamal, victime de commentaires racistes d’un ancien joueur devenu consultant.

Lors de l’émission précédant le match, German ‘Mono’ Burgos, ancien gardien de but et ancien adjoint de Diego Simeone à l’Atletico Madrid, a tenu des propos déplacés et racistes envers Lamine Yamal, une pépite de seulement 16 ans.

« Si cela ne fonctionne pas pour lui (dans le football), il pourrait se retrouver à un feu rouge », a lancé Burgos en voyant Yamal jongler pendant l’échauffement, accompagnant ses paroles de rires déplacés.

En réaction à ces commentaires inacceptables, les joueurs du Barça et du PSG ont uni leurs voix en refusant de répondre aux questions de Movistar après le match. Cette action collective vise à dénoncer fermement les propos racistes et à exprimer leur solidarité envers Yamal.

Dans un communiqué publié après l’incident, la chaîne Movistar a présenté des excuses publiques à Lamine Yamal et condamné tout type de discrimination. Elle a également annoncé qu’elle prendrait des mesures appropriées pour éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir, sans préciser les sanctions à l’encontre de German Burgos. Cette réaction collective des joueurs et la condamnation publique des commentaires racistes soulignent l’importance de la lutte contre le racisme dans le sport et la société en général.

Des violences opposent supporters et joueurs à l’issue d’un match de championnat

Le championnat turc de football a connu une nouvelle flambée de violence dimanche soir, avec des échauffourées ayant opposé des supporters de Trabzonspor à des joueurs de Fenerbahce après un match entre les deux clubs, quelques mois après l’agression d’un arbitre après une rencontre.

Une foule de supporters a envahi la pelouse du stade de Trabzonspor au coup de sifflet final d’une rencontre perdue (3-2) par leur équipe, alors que les joueurs de Fenerbahçe, un club d’Istanbul, célébraient leur victoire.

Des images montrent un premier supporter de l’équipe locale entrer seul sur le terrain en direction des joueurs stambouliotes, le visage masqué. Plusieurs d’entre eux se dirigent alors vers lui avant de tenter de le frapper, tandis qu’un agent de sécurité parvient à le maîtriser.

Sur d’autres images, un supporter menace un joueur du club stambouliote, actuel deuxième au classement de la Süper Lig turque, en brandissant un poteau de corner.

Le gardien de Fenerbahçe, Dominik Livakovic, a lui reçu un coup de poing au visage, selon des images tournées depuis les tribunes et diffusées sur les réseaux sociaux.

D’autres vidéos montrent l’international belge Michy Batshuayi donnant un coup de pied à un supporter courant sur la pelouse, et l’international nigérian Bright Osayi-Samuel asséner un puissant coup de poing à un autre supporter.

Le ministre turc de l’Intérieur Ali Yerlikaya a annoncé dans la foulée l’ouverture d’une enquête pour tenter d’identifier les supporters étant entrés sur la pelouse.

« Il n’est en aucun cas acceptable que des violences se produisent sur les terrains de football », a-t-il écrit sur le réseau social X.

Dénonçant également des évènements « inacceptables », la Fédération turque de football (TFF) a affirmé dans un communiqué que « les sanctions pénales nécessaires seraient imposées aux responsables de ces incidents ».

– Championnat suspendu –

Les deux clubs n’avaient eux pas réagi dans l’immédiat à cet épisode, qui vient s’ajouter à la longue liste des violences ayant émaillé le football turc.

Le championnat de football du pays avait notamment été suspendu une semaine en décembre à la suite de l’agression d’un arbitre lors d’un match de première division entre les clubs d’Ankaragücü et de Rizespor. 

Au coup de sifflet final, alors que le club visiteur venait d’égaliser (1-1) et qu’un but avait été refusé à Ankaragücü, l’arbitre avait été roué de coups par plusieurs hommes, dont le président du club de la capitale turque.

Au cours de la dernière décennie, plusieurs déplacements de Fenerbahçe à Trabzon avaient déjà été marqués par des violences.

En avril 2016, une rencontre entre les deux équipes de Süper Lig y avait été interrompue à la 88e minute après l’agression brutale d’un arbitre assistant par un supporter du club de la mer Noire, mené 4 à 0.

Un an plus tôt, le bus des joueurs stambouliotes avait été la cible de coups de feu alors qu’il traversait la région de Trabzon, blessant gravement le chauffeur.

Au printemps 2014, un match entre les deux clubs avait dû être arrêté à la mi-temps après que des supporters de Trabzonspor eurent jeté des objets dangereux, dont une poignée de porte, sur la pelouse.

Le club de la mer Noire, qui a remporté le championnat de Turquie pour la dernière fois en 2022, s’était également retrouvé sous le feu des projecteurs fin 2015.

Le président du club de l’époque, furieux à la suite d’un penalty non sifflé lors d’une rencontre à domicile, avait fait enfermer les arbitres dans leur vestiaire quatre heures durant. L’incident n’avait pris fin qu’après un appel du président Recep Tayyip Erdogan au dirigeant en colère. 

afp

Le Real Madrid ne libérera pas ses joueurs pour les JO

Selon L’Équipe, le Real Madrid a déjà informé la Fédération française de football qu’il ne libérerait aucun de ses joueurs avant les Jeux olympiques de 2024 à Paris. Seraient concernés Eduardo Camavinga, Aurélien Tchouaméni, Ferland Mendy et, avec une hypothétique signature, Kylian Mbappé.

Cet été sera riche en événements sportifs, notamment dans le monde du football. Outre l’Euro 2024 et la Copa América, les Jeux olympiques attireront également beaucoup d’attention.

D’autant plus que plusieurs joueurs de moins de 23 ans ont déjà manifesté leur intention de participer à cet événement, profitant de la règle qui permet à chaque équipe nationale d’emmener jusqu’à trois joueurs qui ne sont pas âgés de moins de 23 ans.

Cependant, cette possibilité n’est pas du goût des différentes équipes, car il est possible que certains de leurs joueurs fassent le doublé (Euro/Copa America + Jeux Olympiques). Cela a déjà entraîné les premières réactions négatives.

Comme le rapporte L’Équipe, le Real Madrid a déjà informé la Fédération française de son refus de libérer ses joueurs pour cette date.

Cela concernerait, en cas de sélection, CamavingaTchouaméni et Mendy. L’équipe de France en aurait tout à fait le droit, puisqu’il ne s’agit pas d’un jour de match de la FIFA, et que les clubs peuvent refuser de le faire sans aucune objection.

Cette possibilité pourrait d’ailleurs se compliquer si Kylian Mbappé arrive à Santiago Bernabéu cet été. L’attaquant souhaite en effet participer aux Jeux olympiques dans sa ville natale, ce qu’il a déjà fait savoir. Mais cela ne serait pas du goût de la « Casa Blanca », car sa recrue galactique manquerait pratiquement toute la pré-saison.

efe

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