« Juan Branco égratigne le nouveau régime après l’hommage à Thiaroye 44 »

Juan Branco, qui fut l’avocat de Ousmane Sonko durant ses moments difficiles, charge, ces derniers jours, les gouvernants actuels du Sénégal. Dans une tribune que nous vous proposons ci-dessous, l’avocat montre son désaccord sur certains choix du régime actuel.

« Il y a un an, un citoyen naturalisé français mettait en jeu son corps pour soutenir un peuple qui voyait sa souveraineté menacée.

Lorsqu’on m’enleva, après vingt-cinq heures passées sur une pirogue défiant l’océan, dans un village de Mauritanie, à 100km de Nouakchott, avant de m’emmener au siège des services secrets mauritaniens, m’y cagouler, menotter, et me renvoyer auprès des fils les plus fiers du Sénégal, dans la prison de Rebeuss, je ressentis une immense fierté.

Celle d’avoir abandonné le discours en me plaçant, enfin, corps à corps, à égalité de ceux qui luttaient.

À leurs côtés.

Je n’eus, au cours de ces jours, de mots ni de regards pour un quelconque des serviteurs du pouvoir qui alors tuait et enfermait, refusant la cellule individuelle que l’on m’avait préparée, tremblant à l’unisson de mes frères enfermés, rugissant à leurs côtés lorsque je fus, pour la dernière fois, extrait de la prison, le poing serré et levé.

Nous qui étions en lutte contre la mort savions que notre courage nous consacrerait.
Nous fûmes libérés.

Jamais aurions-nous pensé qu’un an plus tard, une place d’honneur serait accordée au ministre d’un gouvernement qui faisait alors tuer et emprisonner nos proches pour maintenir sa tenaille sur ces terres, et nous rêvait à jamais enfermés.

Jamais n’aurions-nous cru que le vainqueur de cette lutte se rendrait à deux reprises auprès de son homologue français, souriant aux côtés de celui qui nous avait souhaités en une mort partagée.

Les chemins qu’embrassent mes pairs – qui ont désormais un peuple à défendre, diriger et aimer – les éloignent de ce pourquoi nous nous sommes engagés.

Qu’on ne manque cependant de l’oublier: le sang de nos pères nous oblige, et sa mémoire n’a de valeur que si elle nous empêche d’une nouvelle fois emprunter les chemins qui à l’abattoir les ont menés.

Que Dieu nous protège et nous guide, et qu’il ouvre à ces êtres que j’ai tant aimé, et pour lesquels j’aurais donné ma vie, si on me l’avait demandée, aux voies de la lumière de la liberté.
Car leur peuple a fait la fierté du monde, et ils portent désormais sur leurs épaules sa destinée.
Pensées. »

Juan Branco critique les conditions de réception de Diomaye Faye à Paris : « C’était indigne »

Lors d’une récente interview accordée à la chaîne YouTube Alohanews, l’avocat franco-espagnol Juan Branco, connu pour avoir défendu Ousmane Sonko sous le régime de Macky Sall, a vivement critiqué les conditions dans lesquelles le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été accueilli à Paris lors de ses visites officielles.

Juan Branco n’a pas mâché ses mots. Selon lui, le chef de l’État sénégalais a été reçu au Quai d’Orsay dans des conditions qu’il juge « indignes » pour un président nouvellement élu et porteur d’une promesse de rupture. « J’ai été très marqué de voir le président du Sénégal venir à deux reprises à Paris dans les mois qui ont suivi sa prise de pouvoir et s’afficher avec un Emmanuel Macron souriant à la porte de l’Élysée après avoir été reçu au Quai d’Orsay dans des conditions qui m’apparaissent indignes », a déclaré l’avocat.

Juan Branco détaille ce qu’il perçoit comme un manque de respect à l’égard de la fonction présidentielle sénégalaise. « J’ai été très frappé de voir le président de la République du Sénégal être reçu dans un petit salon du Quai d’Orsay, une salle qui est en réalité une chambre à coucher », a-t-il fustigé. Il a également dénoncé la présence d’un simple directeur d’administration assis à la même table que Diomaye Faye, une scène qu’il considère comme insultante au regard du protocole diplomatique.

Pour appuyer ses propos, Juan Branco rappelle que l’hôtel du ministre du Quai d’Orsay, construit au XIXe siècle, servait autrefois à accueillir des monarques étrangers avec tout le faste et les égards dus à leur rang. Il décrit avec précision ces salles d’apparat où, selon lui, se trouvent encore des chambres décorées en argent et en or, des espaces qu’il considère peu appropriés pour un échange diplomatique de haut niveau.

L’avocat pointe du doigt ce qu’il estime être « un appareil diplomatique sénégalais asservi », incapable de s’ajuster à la nouvelle dynamique politique incarnée par Bassirou Diomaye Faye. Selon Juan Branco, cette situation illustre la prolongation d’une dynamique héritée de l’ancien régime et un défaut de préparation de l’État sénégalais face aux enjeux de la rupture promise.

« Cette situation révèle un écart entre les attentes liées à la nouvelle autorité politique et les réalités de l’appareil étatique qui, pour l’heure, n’a pas réussi à incarner cette volonté de changement », analyse-t-il.

Cette sortie de Juan Branco soulève des interrogations sur les relations entre Paris et Dakar sous la présidence de Diomaye Faye. Alors que le président sénégalais avait affiché une volonté de rupture dans ses relations avec les anciennes puissances coloniales, ces critiques posent la question de l’image et du traitement réservé à Dakar sur la scène diplomatique internationale.

Cette prise de position intervient dans un contexte où les attentes autour de la présidence de Bassirou Diomaye Faye sont immenses, notamment en matière de souveraineté et de rééquilibrage des relations internationales. Reste à savoir si ces critiques influenceront la posture diplomatique sénégalaise à l’avenir.

Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

UCAD : Les étudiants de la fac de droit démentent l’invitation de Juan Branco

Depuis quelques jours, la venue de Maître Juan Branco à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait l’objet de nombreuses spéculations. Annoncé pour animer une conférence sur invitation des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, l’avocat franco-espagnol suscite des réactions contrastées.

Après un premier démenti de l’UCAD concernant la tenue de cette conférence, ce sont maintenant les étudiants en Droit eux-mêmes qui réfutent toute implication. Dans un communiqué, l’Amicale des étudiants de la FSJP a clarifié sa position :

« Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité. En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes. Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’université Cheikh Anta Diop est régie par des textes. »

Cette déclaration vise à dissiper toute ambiguïté autour de l’organisation de l’événement et à réaffirmer l’attachement des étudiants au respect des procédures institutionnelles. La controverse autour de la venue de Juan Branco reflète les tensions et les préoccupations actuelles concernant l’influence et l’implication de personnalités étrangères dans les affaires académiques et politiques du Sénégal.

L’Appel de Juan Branco : Accords de pêche, crise migratoire et assises de la justice

Dans un appel sans équivoque, Juan Branco met en lumière les conséquences dévastatrices des accords de pêche entre l’Union européenne et le Sénégal, ainsi que les implications tragiques de la crise migratoire qui en découle. Dans cet article, nous explorons ses points de vue et les solutions qu’il propose pour remédier à cette situation critique.

Pillage des Ressources Halieutiques

Juan Branco dénonce le paiement annuel de 1,7 million d’euros par l’Union européenne pour l’accès aux ressources halieutiques sénégalaises. Ce montant, loin de bénéficier au peuple sénégalais, contribue à la misère et à l’exil de milliers de personnes qui dépendent de la pêche pour leur subsistance.

Crise Migratoire et Conséquences

Il souligne également le lien direct entre cette exploitation des ressources et la crise migratoire qui sévit dans la région, alimentant les trafics illicites et les décès tragiques en mer. Les politiques prédatrices des flottes étrangères, notamment chinoises et espagnoles, ne font qu’aggraver la situation déjà précaire.

Solutions Proposées

Pour remédier à cette situation, Juan Branco propose une approche diplomatique et sécuritaire. Il préconise la dénonciation des accords de pêche existants et l’investissement massif dans une flotte de garde côtes, ainsi que le renforcement des services de renseignement et de douanes pour protéger les eaux sénégalaises.

Assises de la Justice : Une Opportunité

En ce qui concerne les assises de la justice en cours au Sénégal, Juan Branco espère qu’elles seront l’occasion d’une réflexion profonde sur le système judiciaire et sur la nécessité de renouer avec les traditions et les valeurs ancestrales du pays. Il appelle à une révolution judiciaire qui accorde une place centrale à la justice traditionnelle et qui lutte contre la délinquance maritime.

Reconnaissance des Acteurs Engagés

Enfin, Juan Branco rend hommage aux acteurs engagés dans la lutte pour la justice et la défense des droits du peuple sénégalais. Il espère que ces hommes et femmes seront reconnus et récompensés pour leurs efforts, et que la question des sanctions et des réparations à l’égard des abus du régime précédent sera traitée avec la gravité qu’elle mérite.

L’appel de Juan Branco met en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal et appelle à des mesures concrètes pour garantir la protection des ressources, la sécurité des populations et l’intégrité du système judiciaire.

La Justice Espagnole se penche sur l’affaire de l’arrestation de Juan Branco : Audition de l’Avocat de Sonko Attendue

Dans son édition de ce samedi, le journal Bés Bi révèle un développement crucial dans l’affaire de l’arrestation de Juan Branco par la police sénégalaise en août 2023 en Mauritanie. La justice espagnole prévoit d’examiner cette affaire dès lundi prochain, avec une attention particulière portée à la plainte pour « délit de terrorisme » déposée par l’avocat franco-espagnol, qui sera entendu en tant que « témoin-victime ».

Juan Branco, également avocat de Ousmane Sonko, accusent deux gradés de la police sénégalaise, Adramé Sarr et Bara Sangharé, respectivement patrons de la Direction des Enquêtes Criminelles (DIC) et de la Sûreté Urbaine. Il les accuse d’avoir orchestré l’enlèvement et le transfert clandestin vers Dakar alors qu’il exerçait en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale.

L’affaire, qui a suscité une attention internationale, a mis en lumière les tensions entre la justice sénégalaise et les autorités espagnoles. L’audition de l’avocat de Sonko pourrait fournir des éclaircissements cruciaux sur les circonstances de l’arrestation de Juan Branco et les allégations de terrorisme qui pèsent contre lui.

Cette affaire, qui a déjà secoué les cercles politiques et juridiques, promet d’ouvrir de nouvelles perspectives sur les relations entre le Sénégal et l’Espagne, ainsi que sur la protection des droits des individus impliqués dans des affaires judiciaires internationales.

Les implications de cette affaire sont multiples et profondes. Tout d’abord, elle soulève des questions sur les procédures judiciaires et la coopération internationale en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. La présence de Juan Branco en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale soulève également des préoccupations quant à d’éventuelles violations des droits de l’homme et des protocoles diplomatiques.

En outre, cette affaire a des répercussions politiques, tant au niveau national qu’international. Elle a mis en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les autorités sénégalaises et l’opposition, ainsi que les relations parfois complexes entre le Sénégal et ses partenaires internationaux.

Enfin, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et le droit à un procès équitable. Les allégations de Juan Branco mettent en évidence la nécessité de protéger les droits fondamentaux des individus, quel que soit leur statut ou leur affiliation politique.

Dans l’attente de l’audition de l’avocat de Sonko et des développements ultérieurs de cette affaire, il est clair que son impact continue d’être ressenti dans les semaines et les mois à venir. Elle constitue un rappel important de l’importance de la primauté du droit et du respect des droits de l’homme dans le monde d’aujourd’hui.

L’avocat controversé Juan Branco convoqué devant le conseil de discipline du barreau de Paris

L’avocat français Juan Branco sera convoqué le 25 juin devant le conseil de discipline du barreau de Paris, où il risque la radiation pour avoir divulgué sur internet des informations confidentielles issues d’une procédure judiciaire le concernant pour des accusations de viol. Cette affaire soulève des questions sur l’éthique professionnelle et le respect du secret de l’instruction.

Juan Branco, avocat médiatique et figure controversée, est connu pour ses prises de position critiques à l’égard du gouvernement français, notamment à travers son pamphlet anti-Macron « Crépuscule ». Cependant, cette fois-ci, il est confronté à des accusations sérieuses de violation du secret de l’instruction dans une affaire judiciaire délicate le concernant personnellement.

Les faits : En juin 2023, Juan Branco aurait publié sur son compte Twitter et sur son site internet des extraits d’une procédure judiciaire dans laquelle il est mis en cause pour des accusations de viol. Ces extraits comprenaient notamment des procès-verbaux d’audition de plusieurs femmes l’accusant, qu’il accuse à son tour de mentir. Malgré les demandes répétées de retrait de ces informations, celles-ci restent accessibles en ligne, ce qui constitue un préjudice important pour les femmes concernées.

Réactions : L’avocate des femmes accusatrices, Me Fanny Vial, a exprimé son indignation face au comportement de Juan Branco, dénonçant le préjudice subi par ses clientes. Elle souligne que la diffusion de ces informations intimes vise à les intimider et à leur causer du tort. Cette affaire soulève des questions éthiques importantes concernant le respect du secret de l’instruction et la protection des victimes présumées.

Conclusion : La comparution de Juan Branco devant le conseil de discipline du barreau de Paris le 25 juin marquera un moment crucial dans cette affaire. Au-delà des enjeux juridiques, cette affaire met en lumière les défis liés à l’éthique professionnelle dans le domaine du droit et souligne l’importance du respect des règles déontologiques et du droit à la vie privée des individus, même dans un contexte médiatique et controversé.

[Récapitulatif 2023] Retour sur les figures marquantes qui ont animé le Sénégal cette année

L’année 2023 au Sénégal a été riche en événements marquants, surtout dans la sphère politique, avec des personnalités qui ont attiré l’attention par leurs discours percutants et leurs actions controversées. Seneweb offre un récapitulatif de quelques figures qui ont particulièrement animé le pays.

Moussa Bocar Thiam, le « censeur » des réseaux sociaux

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam a été au cœur d’une décision controversée en 2023 : la restriction des réseaux sociaux. Cette mesure, prise en juillet après des violences liées à l’affaire Ousmane Sonko, a suscité des critiques pour son impact sur la liberté d’expression. La suspension de l’application TikTok demeure également, posant des questions sur sa levée après les élections présidentielles de février.

Juan Branco, l’avocat tonitruant

L’avocat franco-espagnol Juan Branco s’est révélé au Sénégal en 2023 en représentant Ousmane Sonko. Son discours fort et ses actions, y compris une plainte contre le président sénégalais pour « crimes contre l’humanité », ont attiré l’attention. Son intrusion surprise lors d’une conférence de presse a déclenché une série d’événements qui ont conduit à son arrestation et à son expulsion du Sénégal.

Les « pyromanes de la diaspora »

Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a pointé du doigt des citoyens sénégalais vivant à l’étranger, les accusant d’appeler à des manifestations violentes depuis leurs positions confortables. Des activistes, dont Tounkara, Mollah Morgun, et Kyz Fof, ont été cités et accusés de fournir des informations sur les déplacements des autorités sénégalaises en Europe.

Clash Ngaka Blindé vs Akhlou Brick, quand l’injure prend le pas

Le clash entre Ngaka Blindé et le duo Akhlou Brick a marqué l’année, mais plus pour les insultes proférées que pour la créativité artistique. Les « diss tracks » ont été critiqués pour leur langage vulgaire, soulignant les limites de l’acceptabilité culturelle.

En résumé, ces figures ont contribué à rendre l’année 2023 inoubliable au Sénégal, mêlant politique, justice, et divertissement avec des épisodes parfois controversés.

Cagnotte pour Falla Fleur : Déjà 7 millions FCFA récoltés

Libérée le 6 novembre dernier, Ndeye Fatou Fall dite Falla Fleur a été licenciée par son employeur Dakarnave. L’avocat Juan Branco a ainsi décidé d’ouvrir une cagnotte pour la jeune juriste militante du Pastef dissous. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Les partisans de Ousmane Sonko ont réussi à collecter, en l’espace de quelques jours, la somme de 6 millions FCFA et en plus de 2622 euros sur Papypal, soit plus de d’un million 600 000 FCFA, indique Les Echos qui donne la nouvelle. Ce qui fait un total de 7 millions FCFA. A noter que la cagnotte reste ouverte jusqu’au 10 décembre.

Pour rappel, Falla Fleur a été licenciée pour ‘’fautes graves et perte de confiance. Elle avait été condamnée à trois mois de prison ferme pour «provocation à un attroupement» par la Chambre correctionnelle de Dakar et relaxée pour le délit d’appel à l’insurrection. C’est par la suite qu’une nouvelle procédure a été enclenchée contre la jeune dame. Falla Fleur est en détention depuis le 7 juin dernier, suite à ses publications sur sa page Facebook.

Senenews

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