Fraîchement intronisé à la mi-septembre à la tête de l’équipe nationale d’Allemagne en lieu et place d’Hans-Dieter Flick, Julian Nagelsmann n’a pour le moment pas réussi à faire mieux oublier son prédécesseur. Défait par deux fois contre la Turquie et l’Autriche lors de la fenêtre internationale de novembre, l’ancien coach du Bayern Munich vit des débuts délicats à quelques mois de l’ouverture de l’Euro 2024 en terre germanique. Toujours à la recherche de la bonne formule, le technicien de 36 ans était présent dans les tribunes du MHP Arena pour assister au duel entre Stuttgart et Dortmund en Coupe d’Allemagne dans l’optique de superviser une poignée d’internationaux.
Mais la présence de sa petite amie, Lena Wurzenberger, à ses côtés dans les travées de l’enceinte sportive souabe a provoqué de vives réactions outre-Rhin. Si certaines personnalités, à l’image de l’ex-international allemand Dietmar Hamann estime que cette apparition «incompréhensible» souligne un «manque de professionnalisme» à l’heure où la Mannschaft traverse une période délicate de son histoire, d’autres ont eu tendance à ne pas jeter la pierre au natif de Landsberg am Lech du directeur sportif de la sélection allemande Rudi Völler. «Si c’est vraiment ce qui secoue le monde du football, alors cela ne me semble pas si mal pour nous», s’est amusé l’ex-buteur du Bayer Leverkusen dans les colonnes de BILD. À l’époque où Julian Nagelsmann vivait ses derniers jours à Munich, sa relation avec l’ancienne journaliste de BILD chargée de couvrir l’actualité du Bayern Munich à l’époque avait suscité des doutes en Bavière sur d’éventuelles fuites dans les médias.