Outrage à Magistrat : Alassane Bou Sonko libéré après s’être excusé

Alassane Fall, connu sous le pseudonyme « Alassane bou Sonko, » a été libéré ce jeudi par le procureur, après avoir présenté ses excuses pour des propos outrageants à l’égard du procureur de la République et du magistrat qui ont jugé Bah Diakhaté. Me Cheikh Khouraichy Ba, son avocat, a annoncé cette libération, soulignant qu’Alassane Fall devrait néanmoins accepter un suivi psychologique.

Alassane Fall, membre du Pastef, avait menacé dans une vidéo publiée sur TikTok d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao. Ses accusations et menaces avaient conduit le procureur de la République à s’autosaisir de l’affaire et à ordonner son arrestation par le commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant sa libération grâce à la loi d’amnistie. Sa libération marque la fin de ce qu’il a décrit comme un « calvaire, » et il a exprimé des regrets sincères pour ses propos, ce qui a contribué à sa remise en liberté.

L’affaire d’Alassane Fall souligne les tensions autour des questions de justice et de liberté d’expression au Sénégal. Son cas met également en lumière les conséquences potentielles des outrages envers les magistrats et l’importance de l’excuse et du suivi psychologique dans le processus de réhabilitation.

La libération d’Alassane Fall après ses excuses pourrait servir de leçon sur l’importance de respecter les institutions judiciaires tout en naviguant les limites de la liberté d’expression.

Nouveau Directeur Général de la Police Nationale du Sénégal Prévoit des Mesures Fortes Contre la Délinquance Urbaine et Routière

Le Sénégal accueille un nouveau Directeur Général de la Police Nationale, Mame Seydou Ndour, qui prend ses fonctions avec un engagement ferme envers la sécurité publique. Lors de sa cérémonie d’installation, il a souligné son engagement envers une police nationale efficace, bien équipée, et respectueuse des droits de l’homme et des lois du pays.

Dans ses priorités, Mame Seydou Ndour met en avant la réconciliation entre la population et la police, en favorisant la confiance mutuelle et en adaptant les services de police aux besoins des citoyens. Il s’engage également à moderniser les services de police pour une accessibilité accrue via des moyens digitaux et le renforcement du numéro vert de la police.

La sécurité routière est également au cœur de ses préoccupations. Il prévoit de renforcer la compagnie de circulation et de prendre des mesures sévères pour lutter contre les délits routiers, tout en étendant son déploiement dans de nouvelles zones pour réduire le taux de mortalité sur les routes.

En collaboration avec d’autres services de l’État, Mame Seydou Ndour compte jouer un rôle central dans la réorganisation de la circulation des motocyclettes, notamment en luttant contre la prolifération anarchique des motos-taxis et en assurant le respect des règles établies.

Le nouveau Directeur Général de la Police Nationale envisage également des réformes structurelles pour hisser la police nationale aux normes internationales, notamment par le biais d’une planification stratégique pour améliorer la formation professionnelle et la création d’une académie de police.

Dans l’ensemble, ces initiatives visent à renforcer la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais, tout en consolidant la confiance et la coopération entre la population et les forces de l’ordre.

Fiscalité des entreprises de presse : Madiambal Diagne appelle l’État à soutenir la presse Sénégalaise

Le journaliste Madiambal Diagne, dont les comptes bancaires de son groupe de presse ont été saisis, revient à la charge en dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines. Il propose des mesures pour alléger la charge fiscale pesant sur les entreprises de presse et garantir leur survie.

« Il faut qu’on soit réaliste. À l’époque, en tant que directeur du Cedps, j’avais proposé qu’on arrête la fiscalité et l’aide à la presse parce que ce n’est pas nécessaire et ça cause des problèmes. Il faut payer la dette des travailleurs à l’Ipres. Dès leur retraite, leurs cotisations seront à jour. Cette fiscalité est fictive et aucune entreprise de presse ne peut payer. L’État doit aider la presse comme il l’a fait avec le secteur du tourisme », a déclaré Madiambal Diagne.

Le patron d’Avenir Communication souligne : « Je suis d’accord qu’on paye les fiscalités, mais il faut que la somme soit réduite. La rentabilité d’une boîte de presse n’est pas la même qu’une entreprise productrice de ciment, de téléphonie ou d’électricité. Les secteurs ne sont pas les mêmes, les réalités non plus ».

Selon Diagne, une trentaine d’entreprises de presse sont concernées. « Toutes les entreprises de presse trouvent de l’argent ailleurs. Aucune entreprise de presse au Sénégal n’est à jour de sa fiscalité », insiste-t-il.

Sur la Tfm, le journaliste a révélé que « sur les 40 milliards F CFA de dettes fiscales des entreprises de presse que le Président Macky Sall avait décidé d’effacer, les 33 milliards sont dus par la RTS, le Soleil et l’APS ».

Il souligne également que la fiscalité actuelle des entreprises de presse n’est pas viable, plaidant pour une fiscalité allégée. « L’État a réduit les taxes des secteurs d’activité qu’il veut promouvoir. Pourquoi ne pas faire la même chose pour la presse ? C’est faisable. L’aide à la presse ne peut pas couvrir la dette fiscale », a-t-il précisé.

Ces déclarations mettent en lumière les défis financiers auxquels sont confrontées les entreprises de presse au Sénégal et la nécessité d’une intervention de l’État pour assurer la survie de ce secteur crucial pour la démocratie et l’information publique.

Section de Recherches : Adama Faye libre, son frère paie 105 Millions F CFA

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall et beau-frère du Président Macky Sall, est désormais libre. Selon les informations de Seneweb, c’est son frère Ibou Faye qui a payé les 105 millions F CFA nécessaires à sa libération, moins de 24 heures après son placement en garde à vue.

Adama Faye avait été arrêté et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Il est accusé d’avoir perçu une somme d’argent importante de la part d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, sans toutefois finaliser la transaction. Cette arrestation avait suscité de nombreuses réactions, étant donné la proximité d’Adama Faye avec le Président de la République.

Le paiement rapide de la caution par Ibou Faye a permis à Adama Faye de retrouver la liberté en attendant la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’immobilier et aux transactions foncières, souvent sources de litiges au Sénégal.

Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera ce dossier et quelles en seront les répercussions pour les protagonistes impliqués.

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall, libéré après avoir payé 105 millions F CFA

Adama Faye, le frère de la première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, a été libéré moins de 24 heures après avoir été placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations de Seneweb, son frère Ibou Faye aurait payé la somme de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie.

Cette libération intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Adama Faye aurait été impliqué dans une transaction immobilière où il aurait encaissé de l’argent d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, mais aurait ensuite refusé de finaliser la transaction.

Cette affaire soulève des questions sur l’éthique et la transparence dans les transactions immobilières impliquant des personnalités politiques. Les circonstances entourant la libération rapide d’Adama Faye suscitent également des interrogations sur l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.

Les autorités judiciaires devraient poursuivre leurs investigations pour faire la lumière sur cette affaire et garantir que toutes les personnes impliquées, indépendamment de leur statut social ou politique, soient traitées équitablement devant la loi.

Khaby Lame porte plainte contre Expresso pour utilisation frauduleuse de son image

Khaby Lame Srl a confirmé aujourd’hui avoir porté plainte contre Expresso, accusant l’opérateur de téléphonie de violer les lois sénégalaises et internationales en utilisant frauduleusement son image à des fins commerciales. Cette plainte fait suite à la révélation par le journal Libération selon laquelle Khaby Lame réclamerait 10 milliards de francs CFA à Expresso.

Le célèbre tiktokeur et Expresso étaient liés par un contrat d’un an signé le 17 janvier 2022. Cependant, même après la fin de ce contrat, l’opérateur continue d’utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui constitue une violation flagrante des termes du contrat et de la loi.

Dans un communiqué, Khaby Lame Srl a souligné que cette affaire est pendante depuis des mois devant les juridictions sénégalaises et est conduite par le cabinet de Me Bamba Cissé. L’entreprise exprime sa surprise et ses regrets quant à cette situation, et affirme que l’utilisation de son image par Expresso se fait sans aucun contrat en vigueur, ce qui est illégal.

Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales, et souligne l’importance du respect des droits de propriété intellectuelle et des contrats signés entre les parties concernées.

Adama Faye impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière pour 275 millions de francs CFA

Adama Faye, frère de l’ancienne première dame Marieme Faye Sall, se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière, faisant trembler les fondements de sa réputation. L’ancien candidat, bien loin d’une participation à l’élection présidentielle de 2024, voit son nom associé à une sombre affaire de détournement.

Hier, Adama Faye a été convoqué par la Section de recherches (Sr) pour répondre de ces accusations. Administrateur de société et résidant à Ouest-Foire, il a été placé en garde à vue pour escroquerie foncière, impliquant la vente de terrains d’une valeur estimée à 275 millions de francs CFA, selon les informations révélées par Libération.

L’histoire se dessine avec une certaine ironie : des terrains vendus à des particuliers se révèlent être de qualité inférieure, et les acheteurs peinent à honorer les paiements convenus. Cette triste saga connaîtra son épilogue ce jeudi, lorsque Adama Faye sera déféré au parquet. Malgré les efforts de ses proches pour résoudre l’affaire à l’amiable, la justice suit son cours implacable.

Cette affaire jette une ombre sur la famille Faye, déjà ébranlée par les tumultes politiques. Pour Adama Faye, elle représente un revers personnel douloureux, compromettant sa réputation et laissant entrevoir des conséquences juridiques sévères.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°194 – du 06/06/2024

🔴 DEUX MOIS APRÈS SON ÉLECTION : DIOMAYE ADOPTE ENFIN LE DÉCRET PORTANT RÉPARTITION DES SERVICES DE L’ÉTAT
🔴 NOMINATIONS DE TÊTES « INCONNUES » : LE DUO DIOMAYE-SONKO CONTINUE À PROMOUVOIR LA « FRAÎCHEUR POLITIQUE »

🔴 Aliou Cissé : « Il faut tourner la page de la CAN et battre la RDC »
🔴 Retournement de situation : La CAF dément le report de la CAN 2025 et suspend sa décision à une réunion

Réorganisation administrative : Le Chef de l’État déploie un nouveau Décret structurant les services de la République

Le Président de la République a récemment promulgué le décret n° 2024-940, qui institue une nouvelle répartition des services de l’État ainsi que le contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative en définissant clairement les domaines de compétences et les prérogatives de chaque entité au sommet de l’État.

Principaux Aspects du Décret n° 2024-940

Le décret prévoit une réorganisation des services de l’État, répartis entre la Présidence de la République, la Primature et divers ministères. Cette redistribution a pour objectif de garantir une gestion plus cohérente et efficace des ressources et des responsabilités administratives.

Le contrôle des établissements publics sera désormais spécifiquement attribué aux ministères concernés, renforçant ainsi la supervision et la responsabilisation dans la gestion de ces entités. Les établissements publics listés dans le décret relèveront de la supervision directe des ministères désignés.

Les sociétés nationales et celles à participation publique seront également sous la surveillance de la Présidence de la République et des ministères respectifs. Cette mesure vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion de ces entreprises, contribuant ainsi à une gouvernance plus rigoureuse.

Objectifs de la Réorganisation

En clarifiant les rôles et les responsabilités, cette réorganisation a pour but de réduire les chevauchements et d’améliorer la prise de décision au sein de l’administration publique.

Une répartition plus structurée des services et des contrôles permettra une utilisation plus efficiente des ressources de l’État, favorisant ainsi une meilleure performance administrative.

La supervision renforcée des établissements publics et des sociétés à participation publique est destinée à accroître la transparence et à prévenir les malversations, assurant ainsi une gestion plus éthique et responsable.

Le Président de la République a également donné des instructions spécifiques au Premier Ministre et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, pour veiller à la mise en œuvre de ce décret. Ce dernier sera publié au Journal officiel, garantissant ainsi sa légalité et son application effective.

Cette réorganisation administrative marque une avancée significative dans l’amélioration de la gestion des entités étatiques, reflétant l’engagement du gouvernement envers une gouvernance plus efficace et transparente. Elle vise à renforcer la structure administrative du pays, améliorant ainsi les services publics pour les citoyens.

Section de Recherches : Adama Faye, beau-frère de Macky Sall, placé en garde à vue

Le beau-frère du président Macky Sall, Adama Faye, a été placé en garde à vue à la section de recherches de Colobane. Cette arrestation fait suite à des accusations d’escroquerie foncière qui pèsent sur le frère de l’ex-première dame, Marieme Faye Sall.

Selon les informations disponibles, Adama Faye est impliqué dans une affaire complexe de transactions immobilières suspectes. Les autorités ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances et la nature des infractions présumées. La section de recherches, connue pour ses investigations approfondies, mène actuellement les interrogatoires et les vérifications nécessaires pour rassembler les preuves et établir les responsabilités.

L’affaire a suscité une grande attention médiatique, étant donné le lien familial d’Adama Faye avec le président Macky Sall. Des questions sont posées sur l’ampleur de l’escroquerie alléguée et sur les implications potentielles pour les autres membres de la famille et les associés proches.

La garde à vue d’Adama Faye pourrait durer plusieurs jours, durant lesquels les enquêteurs chercheront à obtenir des informations détaillées sur les transactions foncières en question. Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises affichent une volonté accrue de lutter contre la corruption et les malversations dans divers secteurs, y compris l’immobilier.

Des développements supplémentaires sont attendus alors que l’enquête progresse. Nous continuerons de suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Affaire des 15 millions FCFA détournés au Conseil départemental de Tivaouane : Des femmes prennent la défense de Seynabou Gaye Touré

Le Conseil départemental de Tivaouane est secoué par des accusations de détournement de fonds portées par le 1er vice-président, Alioune Fall, contre la présidente Seynabou Gaye Touré. Cette affaire, qui implique un montant de 15 millions FCFA, a suscité une vive réaction de plusieurs membres du Conseil départemental, dont des vice-présidentes, des secrétaires élues et des présidentes de commissions.

Alioune Fall a saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) pour dénoncer ce qu’il considère comme un détournement de fonds. Selon lui, une convention de financement pour les femmes avait été signée entre le Conseil départemental de Tivaouane et la structure SUNUCOM. Le Conseil aurait décaissé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois, au terme desquels la somme devait être restituée dans les caisses du Conseil. Cependant, aucun montant n’aurait été retourné.

En réponse, plusieurs membres féminines du Conseil ont défendu la présidente Seynabou Gaye Touré. Elles ont expliqué que cette somme faisait partie d’un financement destiné aux actrices de développement, signé durant la période de la Covid-19. Selon elles, la présidente n’a jamais eu accès à cet argent, car les transactions ont été effectuées directement entre la banque et le bailleur pour assurer une transparence totale.

Les femmes ont également souligné que les lenteurs dans la distribution des fonds étaient dues aux retards de remboursement par certaines bénéficiaires. Ardo Gningue, conseiller départemental et lanceur d’alerte, a corroboré ces déclarations, affirmant qu’après les éclaircissements de M. Sy, PCA de SUNUCOM, et les témoignages des bénéficiaires, il était évident qu’il n’y avait jamais eu de détournement.

Alioune Fall, de son côté, insiste sur le manque de transparence de la présidente et du Conseil départemental. Il déplore l’absence de réponse à ses demandes de documents officiels, tels que les exemplaires de la convention et les procès-verbaux d’attribution des prêts. Il a même adressé un recours au préfet du département, sans succès jusqu’à présent.

En outre, Alioune Fall a soulevé des préoccupations concernant des conflits d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts. Il accuse également le Conseil de fraude, citant des cas où des conseillers départementaux ont été attributaires de marchés publics, en violation des textes régissant les collectivités locales.

L’affaire des 15 millions FCFA au Conseil départemental de Tivaouane continue de susciter des tensions et des débats. Tandis qu’Alioune Fall maintient ses accusations de détournement et réclame plus de transparence, Seynabou Gaye Touré et ses soutiens nient fermement toute malversation. L’issue de cette affaire dépendra probablement des enquêtes en cours et des réponses fournies par les autorités compétentes.

APPEL A CANDIDATURES POUR LE POSTE DE RECTEUR DE L’UCAD: Le SUDES interpelle l’État 

Le SUDES-ESR section UCAD se dit très préoccupé concernant le retard dans l’appel à candidature du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakardont le mandat termine le 20 juillet 2024.

Dans un communiqué, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal estime que ce retard est une violation flagrante du decret n 2021-846 du 24 juin 2021. « En effet, ledit décret en son article 2 stipule que : « Quatre-vingt-dix (90) jours avant le terme du mandat du Recteur en fonction, ou, au plus tard, trente (30) jours après la fin de son mandat pour une raison autre que la fin légale de son mandat, un comité de validation et de sélection des candidatures pour la nomination d’un nouveau recteur est mis en place. Ce comité examine les candidatures reçues à l’issue de l’appel à candidatures rédigé par le conseil d’administration, selon l’article 3 du même décret. », peut-on lire dans le communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

D’après le syndicat, l’appel à candidatures devait être lancé il y a déjà 45 jours, étant entendu qu’en l’espèce aucune « […] raison autre que la fin légale de son mandat, […] ne saurait justifier ce retard qui apparait comme calculé et programmé. ».

À ce propos, le SUDES- ESR section UCAD interpelle l’Etat sur la stabilité de l’administration de l’UCAD. « Devant cette inaction incompréhensible, injustifiée et injustifiable, le SUDES-ESR section UCAD manifeste son indignation et avertit que le non-respect des délais légaux pour la nomination d’un nouveau recteur pourrait compromettre gravement la continuité et la stabilité administrative de l’UCAD en installant un vide à la tête de notre institution, au soir du 22 juillet 2024. Cette incertitude affecterait les prises de décisions et la gestion quotidienne de l’université, déjà délicate, ne serait-ce que par le paiement tardif des salaires. », martèlent les enseignants.

Enfin, le Syndicat exige :

o Du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la mise en place immédiate du comité de validation et de sélection des candidatures tel que stipulé dans les articles 2 et 6 du décret 2021-846 du 24 juin 2021 ;

o Du Conseil d’Administration de l’UCAD, le lancement sans délai de l’appel à candidatures pour le poste de recteur, avec une communication claire et transparente sur le calendrier de recrutement ; et

o L’engagement du Conseil d’Administration et du Ministère à respecter les procédures de gouvernance des universités publiques et à garantir une gestion transparente et équitable de ce processus de sélection.

Le Dakarois

PROPOSITIONS DES ASSISES DE LA JUSTICE : Les « Acteurs de la Justice » demandent l’intégration de l’Administration pénitentiaire aux services de renseignements 

Au terme des Assises de la Justice ouvertes le 28 mai dernier par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la restitution des travaux a été effectuée ce mardi. L’une des deux sous-commissions mises en place, celles des « Acteurs de la Justice » a proposé une réforme profonde de l’Administration pénitentiaire vu que depuis de nombreuses années, celle-ci réclame l’adoption plusieurs dispositions d’ordre légal et règlementaire. En effet le statut de son personnel tarde à être clarifié même si une de leurs vieilles doléances a été récemment satisfaite par le chef de l’État avec la nomination de l’inspecteur Aliou Ciss, le premier membre de la corporation qui arrive à la tête de l’Administration pénitentiaire.

À cet effet, la sous-commission recommande l’élaboration d’un Code pénitentiaire ; l’adoption du projet de loi portant statut du personnel et ses décrets d’application ; l’adoption et la signature des textes réglementaires d’application sur la création de la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, ainsi que les arrêtés subconséquents.

Pour ce qui est des procédures d’exécution et d’aménagement des sanctions pénale, le rattachement et la coordination du centre de surveillance électronique, des décrets sont attendus. Il est également convenu que l’administration pénitentaire fasse l’objet de son intégration au Conseil national de sécurité et à la Communauté du renseignement.

Pour une meilleure efficacité, il est également retenu que l’administration péntentaire dispose d’un plan de modernisation, de construction de complexes pénitenciaire, que la poursuite du programme de modernisation de la justice en ce qui concerne le camp pénal de Sebikotane soit effective.

Le relèvement de l’indemnité journalière, l’équipement des infirmeries, la construction d’unités hospitalières sécurisées, la mise à disposition de médecins et de spécialistes des questions psychiatrique sont également une très forte recommandation. Telle est l’économie du rapport de synthèse des travaux de la Commission « Réformes ».

La Dakaroise

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Horreur à Tivaouane : Un homme tué puis calciné

Le village de Mbodiène, niché dans la commune de Chérif Lô, a été le théâtre d’une tragédie effroyable ce mardi. Un homme, dont l’identité demeure inconnue, a été découvert mort, presque entièrement calciné, dans cette localité du département de Tivaouane. La macabre découverte a été faite vers 11 heures par deux femmes qui cherchaient du bois de chauffage dans les environs, rapportent des sources de seneweb.

Alertés par cette scène horrifiante, les éléments du commissariat urbain de Tivaouane, les sapeurs-pompiers et les membres du service d’hygiène se sont rapidement rendus sur les lieux pour mener des investigations.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé des traces de sang, la présence de vêtements, d’une brique et d’une visière de casque de moto sur les lieux du crime, indiquent des sources de Lekarois.sn.

Selon les informations disponibles, la victime, toujours non identifiée, aurait été assassinée avant d’être traînée sur plusieurs mètres puis brûlée. Les restes osseux de la victime ont été enterrés dans le cimetière du village de Mbodiène, sous la supervision du Procureur de la République.

Une enquête a été ouverte par le commissariat urbain de Tivaouane pour faire toute la lumière sur ce crime odieux. Les autorités locales et les forces de l’ordre s’efforcent de comprendre les circonstances exactes de cet acte abominable et de traduire les responsables en justice.

Propositions innovantes des assises de la justice: Crèches en prisons et unités de vie familiale

Les Assises de la Justice, qui se sont déroulées récemment au Sénégal, ont abouti à des propositions novatrices visant à moderniser et humaniser le système judiciaire du pays. Sous la présidence de Dior Fall Sow, première femme procureure du Sénégal, la commission chargée de la modernisation du système judiciaire a présenté un ensemble de recommandations audacieuses lors de la cérémonie de restitution des travaux.

Modernisation des Symboles de la Justice: Une des recommandations phares est la proposition de décoloniser les symboliques de la justice sénégalaise. Cela implique de modifier les robes et les rituels associés au système judiciaire afin de mieux refléter la culture locale et de rompre avec les vestiges du passé colonial.

Amélioration des Conditions de Détention des Femmes: Pour répondre aux besoins spécifiques des femmes détenues, notamment celles enceintes ou allaitantes, la commission a recommandé la suspension des poursuites jusqu’à leur accouchement. De plus, elle a proposé la création de crèches au sein des prisons pour femmes, permettant ainsi aux mères détenues de s’occuper de leurs enfants tout en purgant leur peine.

Protection des Mineurs: Une attention particulière a été portée à la protection des mineurs. La commission a préconisé la criminalisation de la location de voitures et d’appartements meublés, ainsi que la vente d’alcool aux mineurs, afin de garantir leur bien-être et leur sécurité.

Réduction de la Surpopulation Carcérale: Face à la surpopulation carcérale, la commission a recommandé l’instauration de peines d’amende pour les simples consommateurs de drogue, plutôt que leur incarcération. Cette mesure vise à désengorger les prisons et à promouvoir des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Unité de Vie Familiale (UVF): Une proposition novatrice consiste à créer des Unités de Vie Familiale (UVF) au sein des établissements pénitentiaires. Ces UVF permettraient aux détenus ayant une bonne conduite de passer du temps avec leur famille dans des appartements meublés situés à l’intérieur des prisons, mais en dehors de l’espace de détention.

Points de Divergence: Malgré les avancées significatives, des points de divergence subsistent, notamment concernant la suppression du délit d’offense au chef de l’État et du délit d’outrage à magistrat. Ces questions soulèvent des débats sur la liberté d’expression et la protection des institutions.

Les propositions issues des Assises de la Justice représentent une avancée majeure dans la modernisation et l’humanisation du système judiciaire sénégalais. Leur mise en œuvre nécessitera un dialogue continu et une volonté politique forte pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Assises de la Justice : Vers des réformes profondes malgré des désaccords

Les travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, clôturés ce 4 juin, ont mis en lumière des consensus importants ainsi que des points de divergence parmi les participants. Présidé par le professeur Babacar Guèye, facilitateur général des assises de la justice, ce dialogue a rassemblé diverses couches de la population pour formuler un rapport de synthèse de 300 pages.

Consensus sur des Réformes Clés

1. Réduction des Pouvoirs du Procureur : L’un des principaux points d’accord a été la réduction des pouvoirs jugés excessifs du procureur de la République. Les participants ont recommandé l’instauration d’un juge des libertés et de la détention, ainsi qu’un juge d’aménagement des peines.

2. Création d’une Cour Constitutionnelle : Une autre proposition phare a été la mise en place d’une Cour Constitutionnelle en remplacement du Conseil Constitutionnel actuel. Cette nouvelle cour, à la composition diversifiée, vise à moderniser l’instance et répondre aux besoins actuels de la justice.

3. Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) : Il a été suggéré que le CSM soit composé majoritairement de magistrats en activité et que des appels à candidatures soient lancés pour certains postes. L’ouverture du CSM à d’autres corps, notamment universitaires, a également été discutée, bien que ce point n’ait pas fait l’unanimité.

Points de Divergence

Un point de désaccord majeur a été le retrait du président de la République de la présidence du CSM. Bien que la majorité des participants aient souhaité cette réforme, un consensus n’a pas été atteint.

Autres Recommandations

1. Renforcement des Effectifs : Le déficit de magistrats, d’avocats et de greffiers a été au centre des préoccupations. Un plan ambitieux de recrutement a été recommandé pour pallier ce manque et améliorer la performance et la résilience de la justice.

2. Révision des Codes : La révision des codes existants, notamment le code pénal et le code de procédures pénale, a été fortement recommandée.

3. Réforme de l’Administration Pénitentiaire : Les conditions de détention des détenus et l’accompagnement des acteurs du secteur pénitentiaire doivent être profondément revus.

4. Digitalisation Judiciaire : La digitalisation de la justice pour simplifier les procédures et les services de l’état civil a été mise en avant, ainsi que la réforme de la carte judiciaire et l’amélioration de la communication par la traduction des langues nationales.

Participation et Perceptions

La plateforme Jubbanti a enregistré la visite de 34 988 Sénégalais, dont 5 492 ont activement contribué avec des propositions. Parmi ces participants, 75 % ont exprimé une faible confiance dans la justice, et seulement 1 372 ont déclaré avoir confiance en elle. Par ailleurs, 64 % se sont dits insatisfaits des services rendus par la justice.

En somme, les Assises de la Justice ont permis de formuler des recommandations cruciales pour la réforme et la modernisation de la justice sénégalaise, malgré certains désaccords persistants. Ces travaux témoignent d’un effort collectif pour créer un système judiciaire plus équitable et efficace.

« Réformes judiciaires au Sénégal : Des Résultats Préliminaires des Assises Révèlent un Fort Doute et des Demandes d’Amélioration »

Les premiers résultats des Assises nationales de la justice au Sénégal ont été dévoilés lors d’une cérémonie au CICAD à Diamniadio, où les recommandations ont été présentées. Ces résultats, issus de la contribution des citoyens sénégalais via la plateforme Jubbanti, ont été communiqués par le président de la commission technique du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, le Magistrat Amady Ba, également membre de l’OFNAC.

Selon les données fournies, 34 988 vues ont été enregistrées sur la plateforme, avec 5 492 contributions de personnes, dont 63% vivent au Sénégal et 17% à l’étranger. Parmi les contributeurs, 75% expriment un niveau de confiance faible ou nul envers la justice, avec une forte présence des jeunes, représentant entre 25 et 45% de ce groupe.

En ce qui concerne la satisfaction quant aux services rendus par la justice, 64% des participants ont exprimé leur insatisfaction, notamment en ce qui concerne l’obtention de documents administratifs, avec des préoccupations spécifiques telles que l’obtention d’un casier judiciaire, des questions de nationalité, d’état civil, ou encore des affaires liées à la justice économique.

Sur les 5 492 contributeurs, 12% ont déclaré avoir eu affaire à la justice au cours des cinq dernières années, principalement dans des domaines tels que la justice commerciale, pénale, civile, sociale et administrative. Parmi eux, 692 personnes ont bénéficié de l’assistance d’un avocat.

La restitution de ces résultats marque le début d’un processus continu de réformes judiciaires visant à améliorer la confiance du public dans le système judiciaire et à répondre aux besoins et aux préoccupations des citoyens sénégalais.

« La politique de tolérance zéro sur la sécurité routière génère plus de 90 millions de francs CFA en un mois »

Après deux mois de mise en œuvre, la politique de tolérance zéro sur la sécurité routière, portée par le président Diomaye, commence à montrer des résultats concrets. Sous le slogan « Jubanti », cette initiative vise à instaurer un climat de sécurité sur les routes et à mettre fin aux pratiques dangereuses.

Les premiers résultats sont encourageants : une réactivité accrue des autorités face aux anomalies sur les infrastructures, des sanctions immédiates pour les comportements irresponsables, et une augmentation significative des contraventions. En effet, rien que pour le mois de Mai 2024, les contrôles effectués par la Police nationale et la Gendarmerie ont permis de générer plus de 90 millions de francs CFA en amendes forfaitaires.

Cette forte hausse des contraventions témoigne de la détermination des nouvelles autorités à réprimer avec rigueur toute forme d’indiscipline et d’infractions routières. Des mesures telles que le retrait temporaire des permis de conduire et l’opposition temporaire sur les cartes grises des véhicules impliqués dans des accidents contribuent à renforcer la sécurité sur les routes.

En somme, cette politique de tolérance zéro s’inscrit dans une volonté ferme de protéger les usagers de la route et de promouvoir une culture de la responsabilité et du respect des règles de circulation.

REDRESSEMENT FISCAL D’AVENIR COMMUNICATION : Le fisc charcute 91 millions de francs CFA au groupe de Madiambal Diagne

Après la convocation suivi de la libération du Directeur de publication du journal Le Quotidien par la Section de Recherches, le groupeAvenir Communication, dirigé par le célèbre journaliste Madiambal Diagne, est encore une fois confronté  à une situation des plus sérieuses. Avenir communication se retrouve dans une situation trouble avec le blocage de ses comptes bancaires par l’administration fiscale, ce lundi. Une taxation d’office pour les années 2020 et 2021, s’élevant à quatre-vingt-onze (91) millions de francs CFA, est à l’origine de cette mesure aux conséquences potentiellement néfastes pour l’entreprise et son personnel.

La Rédaction du Dakarois Quotidien a tenté de joindre le patron du groupe, Madiambal Diagne, en vain, afin de lui demander ses impressions et les stratégies envisagées pour surmonter cette épreuvefinancière. Mais, un proche du magnat de la presse a signifié, sans plus de détails, qu’aujourd’hui Le Quotidien est la bête à abattre car il dérange de par la haute portée des informations qu’il relaie.

L’avenir du groupe Avenir Communication reste incertain, laissantplaner des doutes sur sa capacité à rebondir face à cette situationdifficile. En effet, selon l’entreprise, l’impact de cette mesure administrative pourrait être significatif pour le groupe de presse connu pour ses publications influentes dans le paysage médiatique sénégalais. Les responsables n’ont pas encore détaillé les plans de réponse ou les mesures à prendre pour surmonter cette épreuvefinancière.

La saisie des comptes risque de perturber gravement les opérations quotidiennes et le bon fonctionnement de la structure, mettant ainsi en péril la gestion courante de l’entreprise. En effet, cette décision administrative aura un impact significatif sur le groupe de presse.

La Dakaroise

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Affaire CMS : Deux nouvelles arrestations et enquêtes sur les bénéficiaires

Deux nouvelles arrestations ont eu lieu aujourd’hui dans le cadre de l’affaire CMS au Sénégal, marquant une escalade dans les enquêtes sur les scandales financiers présumés. Un ex-directeur du réseau, ayant démissionné en avril dernier, et le directeur régional de banlieue Rufisque, anciennement en poste à Saint Louis et Ziguinchor, récemment licencié, ont été appréhendés ce lundi.

Ces arrestations font suite à trois autres la semaine dernière, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein du crédit mutuel sénégalais. Mais ce qui suscite désormais l’attention, c’est le début des enquêtes sur les bénéficiaires des fonds alloués par le CMS.

Une question clé se pose : comment certaines agences du CMS ont-elles reçu des listes de bénéficiaires inconnues du Fongip, l’organisme de financement public ? Qui a constitué ces listes et comment ont-elles été utilisées pour accorder des financements ? S’agit-il d’une collusion entre des agents du CMS et du Fongip, ou les deux parties sont-elles impliquées de manière individuelle ?

Dans le cadre de la convention, était-il prévu de mener des évaluations régulières, comme cela se fait dans tous les contrats ? Cette affaire présumée de fraudes, impliquant des lettres de garanties entre hauts cadres du CMS et du Fongip, semble prendre une ampleur croissante, avec des enquêtes qui pourraient révéler d’autres développements dans les prochaines heures.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°192 – du 04/06/2024

🔴 LE FISC CHARCUTE 91 MILLIONS F CFA À AVENIR COMMUNICATION : VEUT-ON FAIRE TAIRE MADIAMBAL ?
🔴 LES PREMIERS FRUITS DU JUB, JUBAL, JUBANTI : LES FDS RÉCOLTENT PLUS DE 90 MILLIONS F CFA D’AMENDES FORFAITAI
RES

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : Sadio Mané forfait contre la RDC et la Mauritanie
🔴 Transfert historique : Kylian Mbappé rejoint le Real Madrid

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

36,5 kg de drogue saisis à Rufisque : Deux dealers arrêtés par la police

Le commissariat central de Rufisque a réalisé une importante saisie de 36,5 kg de chanvre indien à la cité Mbaye Jacques Diop, marquant ainsi un coup dur pour le milieu interlope. Cette opération a été menée avec succès par les hommes du commissaire Mohamed Guèye, chef du BRP, grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement par les éléments de la brigade de recherches dirigée par le commissaire principal Mamadou Lamarana Diallo.

La drogue, provenant de l’étranger, a été débarquée clandestinement tard dans la nuit du 1er juin à la plage de Bargny, avant d’être acheminée vers la cité Mbaye Jacques Diop de Rufisque. C’est là que les autorités ont mis la main sur deux individus impliqués dans ce trafic illicite. Il s’agit de S. C. Faye et de son ami O. Ba, tous deux arrêtés par la police.

Cette saisie représente une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des efforts des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels opérant dans la région. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour assurer la sécurité des citoyens et combattre les activités criminelles qui menacent la stabilité de la société.

Face à cette menace persistante, il est essentiel pour la population de rester vigilante et de collaborer avec les autorités en signalant toute activité suspecte. Ensemble, en partenariat avec les forces de l’ordre, nous pouvons contribuer à garantir un environnement plus sûr pour tous.

Conseil Supérieur de la Magistrature : L’UMS Conditionne la présence du Chef de l’État et du Premier ministre

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soumis une série de propositions au ministre de la Justice lors des Assises de la Justice, qui se tiennent depuis le 28 mai 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Parmi les sujets abordés figure la question de la présence du Chef de l’État et du Premier ministre au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Dans une note publique, l’UMS a exprimé son soutien à la présence continue de ces deux autorités au sein du CSM, mais avec des réserves. Cette position dépendra de la décision officielle du Président de la République concernant sa participation à ce conseil.

Les magistrats considèrent que la présence du Chef de l’État au CSM est bénéfique, car elle favorise un cadre permanent d’échanges entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire, crucial pour la transparence et l’assainissement des relations entre ces deux branches du gouvernement.

L’UMS propose de transformer le CSM en un organe délibérant plutôt que consultatif pour renforcer son rôle et son autonomie. Elle suggère également d’instaurer des dates fixes pour les réunions du CSM, avec une réunion avant le début des vacances judiciaires pour une gestion plus structurée.

Pour garantir l’indépendance des juges, l’UMS recommande que les juges d’instruction soient nommés par le CSM. D’autres propositions incluent :

Harmoniser l’âge de la retraite à 68 ans pour tous les magistrats.

Allouer 3% du budget national à la justice pour améliorer les ressources et les infrastructures du système judiciaire, conformément aux objectifs de l’UEMOA.

Doter le CSM de son propre siège, d’un budget de fonctionnement, et d’un secrétariat pour renforcer son indépendance.

Permettre aux autorités judiciaires et à l’OFNAC de saisir directement la Cour des comptes pour sanctionner les fautes de gestion.

Les Assises de la Justice, visant à apporter des réformes substantielles au système judiciaire sénégalais, se concluront ce mardi 4 juin. Les propositions de l’UMS seront examinées dans le cadre de ces discussions, qui marquent une étape importante vers l’amélioration de l’indépendance et de l’efficacité de la justice au Sénégal.

Malika : Arrestation du fils d’un Jaraf avec de la cocaïne

La lutte contre le trafic de drogue se poursuit à Malika. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2024, les éléments du commissariat de Malika ont mené une vaste opération de sécurisation dans leur secteur, aboutissant à l’arrestation d’A. Diop, fils d’un Jaraf de Ouakam, en possession de crack (cristaux de cocaïne).

Informée de la présence d’un suspect venant d’Ouakam pour écouler de la drogue dure à Malika, la police locale a mis en place une surveillance discrète. Les agents, dirigés par le commissaire Adja Coumba Ndiaye, ont intercepté une moto transportant deux individus à Malika-Plage. Lors de la fouille, le conducteur a réussi à s’enfuir, laissant derrière lui A. Diop, qui a été trouvé en possession de crack.

Lors de son interrogatoire, A. Diop a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il a également révélé l’identité de son fournisseur. Le suspect a été placé en garde à vue tandis que la drogue a été envoyée à la Direction de la police technique et scientifique (DPTS) pour analyse. Le conducteur en fuite, un conducteur de thiak-thiak, a été déclaré non impliqué dans le trafic par A. Diop.

En parallèle, la police de Malika a également arrêté un autre individu, B. Mendy, un maçon, en possession de 33 cornets de chanvre indien. Ces arrestations illustrent l’engagement des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.

Ces efforts constants visent à assainir le secteur et à dissuader les activités criminelles, contribuant ainsi à la sécurité et à la tranquillité des habitants de Malika et de ses environs.

Urgent: Doro Gueye envoyé en prison

L’homme d’affaires Doro Gaye vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du 3e cabinet, dans le cadre de l’affaire l’opposant à Zakiloulahi Sow.

Arrêté arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. L’affaire porte sur des terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de francs CFA.


La partie civile lui reproche de l’avoir escroqué une somme de 1,2 milliard FCFA.


Une information judiciaire est ouverte…

Dernière minutes:Bah Diakhaté et Imam Ndao condamné

L’étau se resserre contre l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao.

En effet, les deux mis en cause ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le juge.

selon les informations, ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel.

Ils ont été reconnus coupables du délit de “diffusion de fausses nouvelles” par le juge.

Bah Diakhaté et Imam Ndao devant la justice : Attente du verdict final

Aujourd’hui, Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Ndao se tiennent devant le tribunal, attendant le délibéré suite à leurs récentes auditions le 27 mai dernier. Les charges portées contre eux incluent la diffusion de fausses nouvelles et des offenses envers une personne occupant des fonctions proches de celles du chef de l’État. Lors de leur dernière comparution devant le juge, les deux accusés ont vigoureusement nié les accusations pesant contre eux. Restez à l’écoute pour les développements de cette affaire.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024

🔴 PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux
🔴 SAISIE DE 30 KG DE COCAÏNE : LES DOUANES INTRAITABLES AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS
🔴 RENCONTRES SECRÈTES À THIÈS : AMADOU BA AGIT EN MARGOUILLAT

🔴 Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois
🔴 Coupe du Roi d’Arabie saoudite : Koulibaly remporte le trophée devant Sadio Mané

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Convocation des Journalistes : Le Président du Cored sermonne ses confrères

Le président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), Mamadou Thior, a salué la libération des journalistes Pape Moussa Touré, directeur de publication du journal «La Tribune», et Mohamed Guèye, directeur de publication du «Quotidien». Les deux journalistes avaient été convoqués suite à leurs articles concernant l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi. Thior a rappelé qu' »pour moins que ça sous le régime de Macky Sall, les journalistes étaient envoyés en prison ».

Invité de l’émission « Jury du dimanche » ce 2 juin, Mamadou Thior a souligné l’importance des précautions nécessaires dans le traitement de l’information militaire. Il a critiqué les journalistes interpellés pour ne pas avoir pris les mesures adéquates : « Il y a des précautions à prendre que ces gens n’ont pas prises. À ce niveau de responsabilité, il faut en parler avec l’expertise nécessaire. Nous ne sommes pas des experts, mais nous pouvons consulter des spécialistes. Les questions militaires, bien que non taboues, sont sensibles et il faut savoir la ligne rouge à ne pas franchir. »

Mamadou Thior a également appelé les autorités à traduire les journalistes devant le Cored plutôt que de recourir à la voie judiciaire : « Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste préférerait aller en prison plutôt que d’être pointé du doigt par le Tribunal des pairs du Cored. »

Tout en affirmant que les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, Thior a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’emprisonnement des journalistes sur l’image du Sénégal : « L’emprisonnement d’un journaliste ternit l’image du Sénégal. »

Cette intervention de Mamadou Thior met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais et l’importance d’une gestion prudente et éthique des informations sensibles, tout en prônant un recours systématique au Cored pour juger les écarts professionnels dans le secteur des médias.

Mobilité et Territoire : le piège de l’hypertrophie

Le PROJET historiquement plébiscité le 24 Mars 2024 est-il porteur vraiment  d’une transformation adéquate  ou d’une mutation en profondeur du transport urbain et de la mobilité au sein des territoires ? Le ministère  des infrastructures, des transports terrestres et aériens lui s’accroche toujours au Plan Sénégal Emergent..et il y’a fort à parier que l’endettement lourd du pays en  sera impacté.

Actuellement Dakar n’occupe que moins de 3% du territoire et concentre presque  ¼ de la population sénégalaise soit plus de 5 400 000 habitants. Le cas de Dakar taraude tous les démographes et les meilleurs planificateurs urbains du monde.

 C’est un bout de territoire de 400m2 avec moins de 60% de surface constructible dans lequel nos autorités depuis les indépendances veulent concentrer toutes les infrastructures modernes au détriment – malheureusement – du reste du territoire…. malgré les promesses d’une territorialisation de l’investissement public et de l’infrastructure de développement.

Dakar, capital du Sénégal avec son TER à  700 milliards, son BRT  à 420 milliards, va accueillir des bus pour encore un énième  Réseau de Transport en Commun de 260 milliards  au nez et à la barbe de Dakar Dem Dikk qui en lieu et place de ce projet devrait être restructure’ étendu, numérisé décarboné avec moins de 50 milliards pour faire plus et mieux que le RTC du CETUD présenté  hier à Terroubi qui va coûter 260 milliards en dettes brutes. A-t-on vraiment confiance dans la  haute administration du fardeau de notre endettement ? Alors que notre pays aspire à la souveraineté totale et globale.

Pour le transport et la mobilité intra-urbaine  il s’agit juste  de mieux articuler et planifier l’intermodalité  ou la multimodalité avec une articulation et surtout une complémentarité TER – BRT – DDD avec bien sur une surveillance et un contrôle sur les routes    et un effort soutenus  dans la gestion du trafic routier avec la police et les feux routiers. La solution est dans la discipline que l’autorité doit imposer, Dakar reste toujours un bout de territoire. Avant d’emprunter 260 milliards pour des bus alors que DDD n’utilise que 55% de sa nouvelle flotte et qu’a-t-on fait pour le bannissement des Jakarta qui sont la cause des 30% des accidents ici à Dakar.

La solution définitive aux problèmes de mobilité urbaine se trouve moins dans une cascade de projets redondants aussi coûteux en dette,   mais plutôt dans une vraie politique d’aménagement du territoire et de désenclavement intelligent des villes secondaires  avec une mobilité inter- urbaine dans laquelle le rail prendra toute sa place. Le rail pour se libérer du lobby de l’essence et du gasoil pour décarboner nos transports capacitaires en anticipant nos ressources abondantes en gaz.

 Et c’est ca que le PROJET nous avait vendu et c’est ca que le PROJET à très bien theorise’ malheureusement au MITTD c’est encore le PSE et ses projets redondants qui dictent l’agenda.

Avec plus de 250 000 véhicules motorisés et un parc de transport public vétuste et obsolète malgré le TER et le BRT, la circulation automobile a un impact nocif sur la qualité de vie et la sante’ qui va au delà des pertes en PIB, induits les bouchons et congestions sur nos routes.

Le piège tendu à dakar depuis 1958 date du transfert de la capitale de Saint Louis à Dakar se referme sur les 6 000 000 dakarois et malheureusement les programmes de mobilité ne feront qu’accentuer l’hypertrophie de la capitale avec l’accélération de l’exode rural avec les fortes températures provoquées par les réchauffements de notre planète. . Plus vous investissez à Dakar et plus vous appelez les sénégalais à quitter leur terroir pour rejoindre le littoral et c’est malheureusement le cas depuis 1958. 

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024

🔴 Hommage aux soldats de Leral.net : Trois ans déjà
🔴 Modernisation des Cités Religieuses : Président Diomaye Faye élargit le programme

🔴 Tournoi féminin UFOA A U20 : le Sénégal conserve son titre
🔴 Coupe du Sénégal et le Championnat : La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels

Troisième retour de parquet : Bah Diakhaté fixé sur son sort lundi

Bah Diakhaté, l’activiste détenu, a bénéficié ce vendredi d’un troisième retour de parquet. Son avocat, Alioune Badara Fall, a confirmé l’information à Seneweb. Diakhaté saura lundi prochain le verdict de son procès contre le ministère public et le sort qui lui sera réservé concernant sa deuxième procédure judiciaire.

Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule mardi dernier par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup. Diakhaté avait accusé Mboup d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance, ce qui a conduit ce dernier à saisir le procureur pour défendre son honneur.

Ce troisième retour de parquet prolonge l’incertitude pour Bah Diakhaté et ses soutiens. Ses avocats et partisans espèrent une décision favorable lors de l’audience de lundi. Cette affaire attire l’attention sur les défis juridiques et les tensions entourant les accusations de crimes graves au Sénégal, mettant en lumière la complexité des procédures judiciaires et les enjeux de réputation pour les personnes impliquées.

En attendant le verdict de lundi, le cas de Bah Diakhaté reste un sujet de suivi important pour les observateurs de la justice sénégalaise et les défenseurs des droits de l’homme.

Pape Moussa Traoré, Dirpub de « La Tribune », Libéré par la Section de Recherches

Pape Moussa Traoré, le directeur de publication du journal « La Tribune », a été libéré ce vendredi après une seconde audition à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Initialement convoqué et placé en garde à vue jeudi, Traoré a été de nouveau entendu par les enquêteurs avant d’être relâché.

Cette convocation, ainsi que celle de Mohamed Guèye, directeur de publication du journal « Le Quotidien », est liée à la nomination controversée du général Souleymane Kandé. Kandé aurait exprimé des réserves quant à sa mutation au poste d’attaché militaire à New Delhi, en Inde, suscitant de vives réactions et une couverture médiatique intense.

L’arrestation de Pape Moussa Traoré a provoqué une levée de boucliers parmi les professionnels des médias. Les organisations de presse ont dénoncé ces interpellations, estimant qu’elles constituent une atteinte à la liberté de la presse. De nombreux journalistes et soutiens ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme des tentatives de museler la presse sénégalaise.

Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, a écourté son voyage à l’étranger pour apporter son soutien à Mohamed Guèye et à l’ensemble de la rédaction du « Quotidien ». « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de défendre les droits des journalistes.

Ces événements interviennent dans un climat de tension pour les médias au Sénégal, où les journalistes font face à des pressions croissantes. Les récents développements autour de la nomination du général Kandé ont exacerbé cette situation, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les professionnels de l’information dans leur quête de transparence et de vérité.

La libération de Pape Moussa Traoré est un soulagement pour ses collègues et pour les défenseurs de la liberté de la presse. Toutefois, les appels à la vigilance et à la protection des droits des journalistes continuent de résonner fortement, alors que le pays navigue entre la nécessité de maintenir l’ordre et celle de garantir une presse libre et indépendante.

Scène dramatique au tribunal : Doro Gaye victime d’un malaise lors d’une audience mouvementée

L’affaire Doro Gaye, qui a récemment défrayé la chronique judiciaire, a connu un rebondissement spectaculaire lors de sa dernière audience au tribunal du 3e cabinet. Accusé d’escroquerie foncière par Zakiloulahi Sow, le PDG de la société Cim-Translog Suarl espérait trouver un terrain d’entente avec la partie civile.

Selon nos informations, un accord avait été trouvé entre les deux parties, prévoyant le versement d’une avance de 300 millions de francs CFA, avec le reste devant être réglé d’ici le mois de juillet. Cependant, le juge en charge du dossier a opposé un refus catégorique à cet arrangement, évoquant des éléments nouveaux compliquant la situation.

Le refus du juge a plongé Doro Gaye dans un profond désarroi. Au cours de l’audience, il a subitement fait un malaise, nécessitant l’intervention d’un médecin pour le stabiliser. Heureusement, son état de santé s’est amélioré depuis lors.

Alors que les spéculations vont bon train quant à la tournure que prendra cette affaire, il est à noter que Doro Gaye pourrait de nouveau comparaître devant le juge du 3e cabinet dès ce lundi, en vue d’une possible inculpation.

Cette affaire, qui mêle des intérêts financiers conséquents et des enjeux judiciaires complexes, continue d’alimenter les conversations dans les cercles judiciaires et au-delà. Nous suivrons de près son évolution pour vous tenir informés des développements à venir.

Affaire de Charlatanisme au Palais de Justice de Dakar : Un Homme Soutire 27 Millions FCFA sous Prétexte de Guérison et de Richesse

Une affaire retentissante de charlatanisme et d’escroquerie a éclaté au Palais de Justice de Dakar, mettant en lumière les pratiques frauduleuses de I. Thiam et de son complice K. Guèye. Au centre de l’affaire, C. Ndiaye, qui, préoccupé par la santé de sa femme, a été induit en erreur et a fini par perdre une somme considérable.

Les faits rapportés devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar détaillent comment les accusés ont exploité la vulnérabilité de C. Ndiaye, lui faisant croire en des pratiques occultes pour soigner sa femme malade. Les prévenus, I. Thiam et K. Guèye, ont usé de manipulations mentales et de prétendus rituels religieux pour convaincre leur victime, entraînant ainsi la perte de 27 millions FCFA.

L’accusé principal, I. Thiam, a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir agi dans le cadre des pratiques religieuses conformes à l’islam. Cependant, les témoignages présentés en cour, notamment celui de la sœur de la victime, ont révélé le véritable dessein des prévenus, démasquant ainsi leur stratagème frauduleux.

Le procureur, dans ses réquisitions, a souligné la gravité des faits, dénonçant une manipulation consciencieuse visant à soutirer de l’argent à la victime en jouant sur ses émotions et ses croyances. Il a requis des peines d’emprisonnement fermes à l’encontre des accusés, soulignant la matérialité des délits de charlatanisme et d’escroquerie.

La défense a tenté de minimiser la responsabilité de K. Guèye, arguant que la guérison de la femme de C. Ndiaye démontrait l’absence de complicité de charlatanisme. Cependant, les preuves présentées devant le tribunal ont réfuté cette affirmation, mettant en évidence le rôle actif des deux accusés dans l’escroquerie.

En fin de compte, I. Thiam, non assisté par un conseil, a plaidé la clémence de la juridiction en s’engageant à rembourser les 27 millions FCFA dans un délai de six mois. L’affaire met en lumière les dangers des pratiques frauduleuses et souligne l’importance de la vigilance face à de telles manipulations.

Thierno Alassane Sall sur l’affectation du général Kandé : « C’est un précédent dangereux pour notre armée… »

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde suscite une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall, qui critique les récentes décisions du régime et met en garde contre les dangers de la politisation des forces de défense. Selon lui, ces actions compromettent les traditions républicaines et révèlent des fractures inquiétantes au sein des institutions sénégalaises.

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde, l’un des hommes les plus respectés de notre armée républicaine, m’incite à sortir prématurément de la période d’observation que je m’étais imposée.
Nul ne saurait dénier au chef suprême des Armées la faculté d’affecter les officiers supérieurs, mais ce pouvoir discrétionnaire, à moins de prétendre relever du divin, ne saurait se soustraire des traditions républicaines ou faire fi du mérite ou de la cohérence dans l’emploi des hommes. À en croire l’émoi suscité par la nouvelle de l’affectation du Général Kandé, on est plus proche d’un cas typique de bannissement d’un officier encombrant.

À quel titre
De fait, des décisions récentes du nouveau régime révèlent des tendances inquiétantes dans la gestion de nos institutions. Étendre aux forces de défense et de sécurité les limogeages en cascade qui touchent la haute administration lors des alternances politiques serait un précédent dangereux pour notre Armée jusqu’ici réputée républicaine. Ce serait accréditer l’idée, qu’il y a, dans les rangs de nos FDS, des lignes de fracture suivant les allégeances supposées.
Promouvoir par décret un officier de gendarmerie radié et bannir dans la foulée un Général dont la réputation va bien au-delà des troupes, est un précédent fâcheux, en rupture des traditions de notre pays.
Il est de mon devoir de citoyen et de député de sonner la trompette de l’alarme et d’inviter le président de la République à ne pas céder à la tentation de la chasse aux sorcières. Il est élu pour panser les fractures béantes de notre pays, qui se donnent à voir particulièrement dans l’administration, la Justice, l’Université. Même sans appel à candidature, beaucoup mieux aurait pu être fait par une approche plus inclusive.«

Thierno Alassane Sall

ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER

L’affectation du Général Kandé en Inde a suscité une vive polémique après la publication d’un article sur le site d’information Afrique Confidentielle, exploité par de nombreux quotidiens. Cette affaire a conduit à l’interpellation de Pape Moussa Touré, Directeur de Publication du quotidien TRIBUNE, cueilli par la Gendarmerie ce matin pour être entendu à la section de recherches.

Cette arrestation a provoqué une vive réaction au sein de la communauté journalistique. Ibrahima Lissa Faye a exprimé son indignation sur sa page Facebook, rappelant l’importance de la liberté de la presse. Il a écrit :


« ATTENTION ATTENTION ATTENTION. Nous pensions avoir dépassé ce stade. Ousmane SONKO, vous ne nous aviez pas promis ça. La liberté de la presse est sacrée. Personne, ni une autorité, ni un État ne peut la brider. La CAP surveille et ne tardera pas à réagir. »

Pape Moussa Touré a été relâché tard dans la nuit, mais il devra revenir ce vendredi pour la suite de son audition. Dans la même dynamique, un autre journaliste, Mouhamed Gueye, Directeur de Publication du journal LE QUOTIDIEN, a également été convoqué par la section de recherches ce vendredi matin. Cette convocation a suscité la réaction de Madiambal Diagne, qui a apporté son soutien à Gueye et à la rédaction du Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a déclaré :

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Gueye et à toute la rédaction du Quotidien. Je renouvelle ma confiance à mon Dirpub. Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper M. Gueye seul! »

Ces interpellations remettent sur le devant de la scène le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. De nombreux observateurs et professionnels des médias s’inquiètent de ces actions, perçues comme des tentatives de restriction de la liberté d’expression et d’information. Ils appellent à une vigilance accrue et à une défense rigoureuse des droits des journalistes.

La situation reste tendue, et l’issue de ces convocations sera scrutée de près par les défenseurs de la liberté de la presse et les observateurs de la scène politique sénégalaise.


Mouhamadou Cissé

Ousmane Sonko : « Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a assuré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, réaffirmant l’engagement de l’État à maintenir la quiétude des Sénégalais et la sécurité de leurs biens.

Lors d’une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue ce samedi, Ousmane Sonko a tenu à rassurer la population. « À ce peuple sénégalais, je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal », a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement a souligné que l’État veille à la tranquillité et à la sécurité de tous les citoyens. « Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités » en cas d’ »agitation », a-t-il affirmé.

M. Sonko a également adressé un message aux anciens dirigeants du pays, les mettant en garde contre des conclusions défavorables issues des rapports de cours de contrôle. « Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables », a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la stabilité politique et sociale du Sénégal est cruciale. Ousmane Sonko vise à rassurer les citoyens sur la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et la paix, en dépit des défis actuels.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024

🔴 ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER
🔴 Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

🔴 Primes des Lions : La Ministre des Sports propose de changer la règle
🔴 Foot-Cameroun : Samuel Eto’o présente ses excuses et maintient Marc Brys

Dernière nouvelle : Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue après son audition.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons plus de détails dès qu’ils seront disponibles.

Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal Tribune, a été arrêté ce matin par des éléments de la gendarmerie. Cette action fait suite à la parution de La Tribune, qui a révélé l’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde.

Selon les informations disponibles, les gendarmes ont effectué une descente dans les locaux de Dmedia pour appréhender le journaliste. Après son audition, Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue.

Convocation du Directeur de Publication du Quotidien dans l’Affaire de l’Affectation du Général Souleymane Kandé

Le directeur de publication du journal Le Quotidien, M. Mouhamed Guèye, est convoqué ce vendredi matin dans le cadre de l’affaire de l’affectation du Général Souleymane Kandé. Cette convocation intervient peu après celle du directeur de publication de La Tribune, Pape Moussa Traoré.

Bien que les motifs exacts de cette convocation n’aient pas été divulgués, il semble probable qu’ils soient liés à l’affaire susmentionnée. Cette dernière a suscité un vif intérêt et des interrogations au sein de la sphère médiatique et politique du pays.

Nous restons attentifs au déroulement de cette affaire et nous vous tiendrons informés des développements à venir.

Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC

Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.

Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.

Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.

Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.

Convoqué par la Section de Recherches, le directeur de La Tribune répondra à l’appel

Le directeur de publication du prestigieux quotidien La Tribune, membre éminent du Groupe D-Media, a été convoqué par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cette convocation fait suite à la publication d’une information sensible concernant l’affectation du Général Kandé. Cette interpellation suscite des questions quant à la liberté de la presse et à la protection des sources journalistiques dans notre pays.

Le journalisme, en tant que quatrième pouvoir, joue un rôle fondamental dans la société en informant le public et en scrutant les actions des pouvoirs publics. La Tribune, depuis des décennies, s’est engagée à fournir une information fiable et équilibrée, dans le respect des normes éthiques et déontologiques de la profession.

Cependant, cette convocation soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et à la protection des journalistes. Il est impératif que les autorités respectent et protègent le droit des journalistes à exercer leur métier sans crainte de représailles ou d’intimidations.

Dans l’attente de la réponse du directeur de La Tribune à cette convocation, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme restent vigilantes quant au respect des libertés fondamentales dans notre pays.

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024

🔴 SONKO S’ARROGERAIT DES PRÉROGATIVES MILITAIRES DE DIOMAYE : LE DANGER GUETTE LES RANGS ?
🔴 Annulation de la Dette Fiscale des Médias : Précisions d’Ibrahima Lissa Faye

🔴 Transfert : Sadio Mané se rapproche d’un Club de Liga !
🔴 Altercation entre Marc Brys et Samuel Eto’o : Le technicien belge réagit

La justice au Sénégal : réformer ou refonder ?

Alors que la quatrième édition de la Journée du dialogue national démarre aujourd’hui (le 28 mai 2024), l’attention des Sénégalais se focalise sur un enjeu crucial : « La réforme et la modernisation de la Justice ». Ce thème suscite des attentes considérables et une impatience croissante, reflétant le désir profond d’évoluer une fois de bon vers une justice véritablement réconciliée avec ses citoyens, mais surtout exercée en leur nom et pour leur bénéfice. Ce besoin urgent de réforme est amplifié par un contexte où les faiblesses structurelles et fonctionnelles du système judiciaire ont été mises en lumière, exacerbées par une crise politico-judiciaire persistante au cours des trois dernières années.

Aujourd’hui, la perte de confiance s’est transformée en une méfiance croissante de la population à l’égard du système judiciaire perçu comme une institution vacillante quant à son impartialité, en particulier dans les affaires à motivation politique. Cette perception négative est aggravée par l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, la judiciarisation de dossiers politiques qui a conduit à l’éviction de candidats sérieux. L’indépendance du pouvoir judiciaire est gravement compromise par l’influence prépondérante de l’exécutif et les immixtions flagrantes qui perturbent l’autonomie des juges. L’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité et les arrestations arbitraires lors de manifestations publiques sont légion, tandis que la lenteur de la justice à traiter ces abus a exacerbé la frustration et le ressentiment de la population. Tout cela s’ajoute aux frustrations liées au dysfonctionnement du système judiciaire, avec un personnel insuffisant, un accès difficile pour les citoyens et une répartition inégale des juridictions à travers le pays, ce qui se traduit par une prestation parfois médiocre des services judiciaires. Ces dysfonctionnements ont érodé la confiance du public et mis en évidence le besoin urgent de réformes et de modernisations profondes pour restaurer l’intégrité, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Les travaux de réforme et de modernisation de la justice, dont les conclusions seront présentées le 4 juin prochain, devraient être un moment fondateur pour restaurer la confiance des citoyens et garantir une justice indépendante et impartiale, ancrée dans notre réalité socioculturelle. Mais le délai défini sera-t-il suffisant pour poser le diagnostic nécessaire et aboutir à des conclusions sérieuses ? En tout état de cause, au cœur de cette réforme se trouve le besoin d’introspection, ce qui m’autorise à partager mes réflexions autour de quelques axes à placer dans la corbeille des propositions et envisager la possibilité dune refondation du système de justice.

1- La nécessité de clarifier les contours de la réforme et les dimensions de la modernisation

La notion de justice est profondément enracinée dans les contextes sociaux et culturels, façonnée par les valeurs, les croyances et les traditions qui définissent chaque société. Comment reformer notre justice sans toucher aux fondamentaux ? L’expérience nous apprend que certaines réformes ont été de simples ajustements tandis que d’autres ont provoqué des bouleversements significatifs, et d’autres encore ont servi de prétextes à des règlements de compte politiques. Cependant, dans la commande fourni par les nouvelles autorités, il me semble que l’orientation des assises se focalise sur une réflexion à même de produire des conclusions permettant de lutter contre le poids du passé et à s’adapter à la société sénégalaise en constante mutation pour une justice accrue. Selon le communiqué de la Présidence de la République, le « Dialogue national » a pour objectif d’examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, d’identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées. Cet objectif est pertinent, mais il semble essentiel de préciser : s’agit-il d’une réforme de la justice ou du secteur de la justice ?

La réforme de la justice se concentre principalement sur les aspects internes du système judiciaire. Elle vise à améliorer les procédures judiciaires, garantir l’impartialité des juges, accélérer les délais de traitement des affaires, renforcer les mécanismes de contrôle et de supervision internes, et promouvoir la transparence et l’efficacité dans l’administration des affaires judiciaires. Cette réforme inclut également la formation et l’éthique des magistrats et des agents judiciaires pour garantir des décisions justes et équitables. En revanche, la réforme du secteur de la justice englobe une vision plus large et systémique. Elle inclut non seulement les aspects internes de la justice, mais aussi les interactions entre la justice et d’autres secteurs tels que la sécurité, la police, les services correctionnels, et même les institutions politiques. Cette réforme vise à assurer une cohérence entre les différents acteurs et institutions contribuant à l’administration de la justice. Elle peut inclure des initiatives de modernisation pour améliorer les infrastructures judiciaires, renforcer les services de défense et d’aide juridique, moderniser les technologies utilisées par le système judiciaire, et promouvoir une plus grande collaboration entre les institutions pour garantir un accès équitable et universel à la justice. En un mot, la réforme implique une dimension d’innovation qui revisite les fondements même de notre système de justice.

2- Questionner et refonder les bases ontologiques du système de justice

Le droit positif sénégalais trouve ses origines dans l’histoire coloniale, largement influencée par le droit français. Pendant la colonisation, le Sénégal, qui faisait partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF), a adopté les codes français (civil, pénal et commercial), qui s’appliquaient différemment aux colons et aux colonisés. À l’indépendance en 1960, le Sénégal a conservé cette base législative, tout en adaptant ses lois aux réalités sociopolitiques locales. Ce droit positif, écrit en français (donc inaccessible à la grande majorité), intègre certes des éléments de droit coutumier et islamique, notamment dans le domaine du droit de la famille, afin de refléter la diversité culturelle et religieuse du pays. Cependant, cette intégration a conduit à une cohabitation malaisée de normes qui n’ont pas le même fondement ontologique, aboutissant parfois à une justice jugée inéquitable ou inaccessible. Des corrections sont nécessaires, car la loi reste le fondement de l’application de la justice. L’application d’une loi jugée injuste ou socialement inappropriée ne produit pas nécessairement la justice.

Il est crucial, dans le cadre des assises, de repenser les fondements du système pour éliminer les dynamiques de pouvoir désuètes et oppressives et intégrer les pratiques judiciaires traditionnelles – notamment dans les domaines liés à la résolution de conflits et à la justice communautaire – respectueuses des droits fondamentaux. En outre, l’intégration de l’enseignement des principes juridiques traditionnels dans les cursus académiques des futurs juristes est primordiale. Les programmes d’éducation juridique devraient inclure des modules spécifiques sur l’histoire, la philosophie et l’application pratique des systèmes juridiques traditionnels, ainsi que des sessions de formation continue pour les professionnels en exercice.

La mise en place de tribunaux hybrides, combinant méthodes traditionnelles et modernes, pourrait servir de pont entre les deux systèmes. Cette hybridation favoriserait l’utilisation de la médiation et de l’arbitrage basés sur des principes traditionnels, et devrait être conçue de manière à garantir une transition fluide et une acceptation plus large des méthodes traditionnelles. Toutes les adaptations doivent être scrutées pour s’assurer qu’elles respectent les droits fondamentaux et les libertés individuelles. Enfin, la mise en place de projets pilotes permettrait de tester l’efficacité de l’intégration de ces pratiques dans des contextes spécifiques, avec une évaluation continue basée sur les retours de la communauté et les résultats obtenus pour ajuster et affiner les approches.

3- Sortir le vers de la pomme de discorde sur l’approche du dialogue national

Depuis la publication de la liste des participants aux assises de la justice, des critiques ont fusé de toutes parts concernant la représentativité et surtout le format de ces rencontres. Beaucoup y voient une réminiscence des précédentes éditions des dialogues nationaux sous Macky Sall, organisées de manière précipitée, semblant donner l’impression de faire bouger les lignes sans réellement le faire. Une telle diligence, bien que motivée par l’urgence, risque d’entraver des discussions véritablement approfondies et un diagnostic rigoureux et holistique des problèmes affectant le secteur de la justice. Il est donc important d’anticiper ces écueils pour éviter que cette rencontre ne se transforme en une réunion supplémentaire sans impact réel.

Pour corriger cette démarche, il semble nécessaire d’envisager un mécanisme de rétroaction continue après la livraison des conclusions. Dans cette optique, le lancement de la plateforme en ligne « Jubbanti » par le gouvernement le 23 mai est une initiative encourageante. Cette plateforme vise à améliorer le système judiciaire en permettant aux citoyens de donner leur avis et de signaler des dysfonctionnements. De plus, la mise en place d’un numéro vert pour ceux qui n’ont pas accès à Internet démontre la volonté de placer le justiciable au centre du processus. Cette initiative offre une voie directe et durable pour les réclamations, puisque les autorités s’engagent à maintenir cet espace de réclamation au-delà des assises qui ont débuté aujourd’hui, en répondant aux doléances des Sénégalais.

Il est également notable que, lors de la cérémonie d’ouverture des assises, le président Faye a annoncé qu’il allait consacrer la date symbolique du 28 mai au dialogue national dans le calendrier républicain. Il serait judicieux de faire de cette journée une occasion de saisine annuelle, permettant ainsi aux organisations de défense des justiciables (y compris celles de différents secteurs), ainsi qu’aux acteurs et fournisseurs des services de justice, d’interpeller directement les autorités publiques nationales, comme le Premier ministre ou le ministre de la Justice, sur des aspects majeurs du secteur de la justice.

Cependant, il est crucial d’aller plus loin dans l’approfondissement et la perfection de notre système de justice, car les enjeux de justice varient en intensité selon les régions et les secteurs de la vie. Par conséquent, après les travaux des commissions et la restitution des conclusions des assises, il est impératif d’évoluer vers des discussions ascendantes et multisectorielles pour alimenter de manière continue la réflexion et adopter des mesures adaptées et viables. Cette approche permettra de surpasser la réforme et progresser vers une refondation progressive de notre système de justice.

Dr Mamadou Bodian
Chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN-UCAD)
Administrateur Général de FDS-Les Guelwaars
E-Mail : mamadou2.bodian@ucad.edu.sn
Tel : +22178 166 05 66

Risque de dix ans de réclusion pour un récidiviste de vol avec arme à Diourbel

Modou Awa Balla Seck, déjà condamné à cinq ans de prison ferme pour des actes de vol avec violence et usage d’arme à Touba, pourrait voir sa peine s’alourdir. Accusé cette fois-ci de vol avec usage d’arme et association de malfaiteurs, il risque jusqu’à dix ans de réclusion criminelle. Face au juge de la Chambre criminelle de Diourbel ce mardi 28 mai, Seck et son gang ont nié les faits qui leur sont reprochés, notamment le cambriolage d’une station-service « MKA Excellence » à Touba en octobre 2019. Lors de cette opération, une importante somme d’argent ainsi qu’un véhicule 4×4 ont été dérobés au gérant de la station. Le verdict sera rendu le 24 juin prochain, mettant fin à l’incertitude pesant sur le sort de ces accusés.

Affaire Doro Gaye : Nouveaux Développements dans l’Enquête

Dans l’affaire qui secoue l’opinion publique depuis quelques temps, l’homme d’affaires proche de l’ancien régime, Doro Gaye, pourrait enfin connaître son sort aujourd’hui. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il est poursuivi pour une affaire d’escroquerie foncière portant sur un montant considérable de 1,2 milliard de francs CFA. Selon les informations fournies par Libération, le mis en cause aurait tenté de négocier une sortie de crise en proposant au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, le versement d’une avance de 500 millions de francs CFA, suivi du paiement du reste de la somme sous forme de moratoire. Cependant, cette offre a été catégoriquement refusée par la partie adverse, qui exige le règlement intégral du montant en cause, versé pour l’achat de 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS), à raison de 50 millions de francs CFA chacun.

Cette impasse a rendu la médiation pénale impossible. De plus, depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye aurait remis trois chèques au plaignant, mais ceux-ci sont revenus impayés, faute de provision.

Les enquêteurs ont également découvert un élément troublant dans cette affaire : les plans cadastraux supposés être ceux des terrains en question se révèlent être faux, selon les informations recueillies par le quotidien Libération.

Cette affaire complexe soulève de nombreuses questions sur la véracité des transactions immobilières et met en lumière les pratiques douteuses qui peuvent entourer certains investissements fonciers. Alors que l’enquête progresse, l’opinion publique attend avec impatience les développements ultérieurs de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le monde des affaires au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°187 – du 29/05/2024

🔴 ASSISES NATIONALES POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE : DIOMAYE ANNONCE DES RÉFORMES RÉALISTES
🔴 ABSENCE DE SUBVENTION : LE PRIX DU RIZ NON PARFUMÉ PASSE DE 350 À 500 F CFA
🔴 ARRESTATION DE DORO GAYE : LES RÉVÉLATIONS DE L’ENQUÊTE

🔴 Sénégal vs RD Congo au Stade Abdoulaye Wade : Les prix des billets dévoilés
🔴 Amir Abdou, coach de la Mauritanie :‘’Nous pourrons être à la hauteur face au Sénégal’’

Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

Clédor Sène défend son invitation aux Assises de la Justice et réplique à ses détracteurs

L’invitation de Clédor Sène aux Assises de la Justice, qui se sont déroulées au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CIDAD), a suscité des débats animés. Certains ont exprimé publiquement leur désaccord quant à sa participation à cet événement crucial pour le système judiciaire sénégalais.

Interrogé par Seneweb lors de sa présence au CIDAD, Clédor Sène a saisi l’opportunité pour répondre à ses détracteurs et défendre sa présence aux Assises de la Justice. Sans détour, il a adressé des répliques acerbes à ceux qui remettaient en question son droit à être présent.

Parmi ses déclarations, Clédor Sène a notamment pris pour cible Bougane et Moustapha Diakhaté, des figures publiques qui ont exprimé leur désapprobation quant à son invitation. Il a défendu sa légitimité à participer à ces assises en soulignant son engagement envers la justice et son droit à exprimer ses opinions.

Cette sortie médiatique de Clédor Sène marque une étape importante dans le débat entourant sa participation aux Assises de la Justice. Elle souligne également les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise concernant les questions de justice et de liberté d’expression.

Alors que les Assises de la Justice continuent de susciter des discussions, les propos de Clédor Sène ajoutent une dimension controversée à un événement déjà chargé en enjeux politiques et sociaux pour le Sénégal.

[Dialogue national sur la justice] : Pape Djibril Fall juge les premiers pas de Bassirou Diomaye Faye

Pape Djibril Fall, candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars 2024, était présent aux Assises de la justice ce mardi au CIDAD de Diamniadio. Dans une déclaration à la presse, le leader des serviteurs a exprimé son opinion sur les premiers pas du président Bassirou Diomaye Faye.

« Nous avons des raisons d’espérer que le Sénégal va changer définitivement. Le roi Hassan II avait l’habitude de dire qu’il ne connaissait pas le développement, mais qu’il savait garantir que les gens mangent à leur faim. Je pense que le président Bassirou Diomaye Faye est sur la bonne voie pour l’autosuffisance. Je pense également qu’il a nommé des personnes compétentes et qualifiées pour occuper les postes gouvernementaux. En ce qui concerne le foncier, c’est un problème majeur, mais Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures significatives. De retour d’une tournée dans la diaspora, je constate que les gens ont beaucoup d’espoir envers ce gouvernement », a-t-il déclaré.

Concernant le dialogue national de ce mardi visant à réformer et moderniser la justice, Pape Djibril Fall a félicité le chef de l’État et estime qu’il est le mieux placé pour mener à bien ces réformes. « Nous disons enfin, la justice pourra être réformée selon les souhaits du peuple. Nous avons beaucoup souffert avec la justice. Depuis 1960, il y a eu des ‘réformettes’, mais jamais de réformes profondes. Mais lorsque nous avons entendu le président Faye, nous avons senti qu’il était déterminé à réformer la justice de manière significative. Nous avons la chance d’avoir eu un président qui a été confronté à la justice de manière injustifiée. Il est sorti de prison pour accéder au palais. Donc, l’espoir est grand », a ajouté Pape Djibril Fall.

Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

Assises de la Justice : Me Aïssata Tall Sall appelle à des débats approfondis pour une refondation judiciaire

L’avocate et ancienne Garde des Sceaux, Me Aïssata Tall Sall, a exprimé son point de vue sur les Assises de la Justice qui débutent ce mardi 28 mai 2024. Dans une déclaration à la presse, elle a souligné l’importance d’un format de discussions et de débats approfondis pour aborder les enjeux graves et complexes du système judiciaire.

En tant qu’ancienne ministre de la Justice et actrice du monde judiciaire, Me Aïssata Tall Sall estime qu’une approche plus nuancée aurait mieux servi la gravité et la densité du sujet. Cependant, elle a affirmé sa disponibilité à contribuer à la refondation de la justice, soulignant l’urgence de résoudre les défis matériels auxquels sont confrontés les acteurs de la justice.

Elle a également salué les investissements réalisés par l’administration précédente, rappelant les 250 milliards de crédits alloués par le Président Macky Sall pour la modernisation des infrastructures judiciaires. Me Aïssata Tall Sall a insisté sur la nécessité de poursuivre ces efforts pour garantir la continuité de l’État et améliorer les services judiciaires.

En conclusion, la présidente du mouvement « Osez l’Avenir » a appelé à une réflexion approfondie et à une action concertée pour une justice plus efficace et équitable, soulignant que la modernisation du système judiciaire est un impératif pour l’avancement du pays.

Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

Selon Dakaractu, l’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé ce lundi par la Section de recherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il serait impliqué. Au moment où ces lignes sont écrites, il fait face aux enquêteurs pour un interrogatoire.

Nous y reviendrons

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao: L’affaire mise en délibérée au 3 juin prochain

Suite à l’introduction par la défense d’une demande de liberté provisoire, le juge des flagrants délits a mis en délibéré l’affaire Bah Diakhaté au 3 juin 2024. Ce dernier était poursuivi pour délit de diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République.

En effet, c’est Me Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire pour les prévenus, si toutefois le juge entendait mettre l’affaire en délibéré. Il faut rappeler qu’Imam Cheikh Tidiane Ndao est également concerné par ce délibéré. Il est poursuivi pour les mêmes délits.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : l’audience est suspendue jusqu’à 15h

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été suspendu ce mardi matin. La suspension a été décidée afin de permettre aux avocats de préparer leurs plaidoyers, qui débuteront à 15h.

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : Passe d’armes entre Me El Hadj Diouf et le procureur

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été marqué par des échanges houleux entre Me El Hadj Diouf, avocat de la défense, et le procureur. Ces échanges ont eu lieu lors de l’interrogatoire de l’imam Ndao au tribunal des flagrants délits de Dakar.

Me El Hadj Diouf a attiré l’attention sur le caractère récent du délit d’offense au chef de l’État, affirmant que les arrestations de ses clients étaient motivées par une volonté de faire taire ceux qui s’expriment sur des sujets sensibles comme l’homosexualité. « Ces deux personnes ont été arrêtées simplement parce qu’il s’agit d’une tentative de faire taire tous ceux qui ont tenté ou à l’avenir comptent parler de l’homosexualité », a-t-il déclaré.

Cette déclaration n’a pas été bien accueillie par le parquet. Le procureur a demandé à Me Diouf de retirer ses propos, arguant que le parquet se sentait directement visé par ces accusations. En réponse, Me Diouf a maintenu que ses remarques ne concernaient pas le parquet spécifiquement.

Le procureur a insisté sur le fait qu’il s’était autosaisi de cette affaire, rappelant à l’avocat que son rôle était de garantir l’application de la loi et de protéger l’intégrité des institutions étatiques. Ce rappel visait à recentrer les débats sur les aspects juridiques et à éviter que le procès ne se transforme en tribune politique.

L’affaire Bah Diakhaté et imam Ndao repose sur des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État. Les avocats de la défense contestent ces accusations, arguant que leurs clients n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression sur des sujets d’intérêt public. Bah Diakhaté, en particulier, a affirmé que l’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie, ce qui soulève des questions sur la pertinence de certaines preuves présentées.

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao continue de susciter des débats passionnés, tant sur le plan juridique que politique. Les échanges vifs entre Me El Hadj Diouf et le procureur mettent en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et de la protection des institutions. La décision finale du tribunal sera scrutée de près, car elle pourrait avoir des implications importantes pour la jurisprudence en matière de délit d’offense au chef de l’État et de diffusion de fausses nouvelles au Sénégal.

Me Amadou Sall : « Il faut retirer les faits pris en compte par la loi d’amnistie »

Dans l’affaire opposant Bah Diakhaté et Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, de nouveaux éléments ont été mis en lumière concernant des faits antérieurs à la loi d’amnistie. Les accusés, qui comparaissent devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, ont affirmé que certains faits remontent à une période antérieure à l’amnistie.

L’avocat de la défense, Me Amadou Sall, a fait une déclaration importante concernant ces faits. « Du point de vue de la morale publique, il faut retirer les faits amnistiés des débats. Ousmane Sonko, qui est la partie civile dans cette affaire, et actuel Premier ministre, ainsi que le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont bénéficié de la loi au même titre que tous les citoyens », a-t-il souligné. Cette déclaration vise à rappeler que l’amnistie accordée doit s’appliquer de manière égale et juste à tous les concernés.

Bah Diakhaté, l’un des accusés, a précisé à la barre qu’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant la promulgation de la loi d’amnistie. Me Amadou Sall a insisté sur le fait que ces vidéos, étant antérieures à la loi, ne devraient pas être prises en compte dans le cadre du procès actuel.

Me Amadou Sall a argumenté que l’application de la loi d’amnistie doit être stricte et respectueuse des principes juridiques en vigueur. « Il est essentiel de garantir que les faits antérieurs à l’amnistie soient exclus des procédures judiciaires actuelles, afin de respecter l’esprit et la lettre de la loi », a-t-il affirmé. Cette position vise à assurer une application équitable de la justice pour tous les citoyens, indépendamment de leur statut ou de leur implication dans des affaires antérieures.

Pour rappel, la loi d’amnistie a été promulguée dans un contexte de réconciliation nationale et de pacification du climat politique. Elle vise à effacer les faits passés afin de permettre une nouvelle dynamique sociale et politique. Cette amnistie a bénéficié à de nombreuses personnalités, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, qui occupent aujourd’hui des postes clés dans le gouvernement.

L’intervention de Me Amadou Sall met en lumière une question cruciale de justice et d’équité dans le traitement des affaires judiciaires. En demandant le retrait des faits amnistiés des débats, il appelle à un respect rigoureux des principes de la loi d’amnistie, garantissant ainsi une justice équitable pour tous. La décision du tribunal sur cette question pourrait avoir des implications significatives pour la suite du procès et pour l’application future des lois d’amnistie au Sénégal.

Assises de la justice : Birahime Seck réplique aux critiques sur la « perte de temps »

Face aux critiques concernant la tenue des assises sur la justice, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, défend vigoureusement l’importance de ces débats. En réponse à ceux qui jugent ces assises inutiles, il s’interroge : « En quoi le fait de reposer le débat avec d’autres acteurs dans de nouvelles conditions serait-il une perte de temps ? »

Birahime Seck souligne que la simple existence de rapports antérieurs ne justifie pas l’absence de nouvelles discussions sur les réformes judiciaires. Il remet en question la solidité de l’argument qui prétend que les débats actuels seraient redondants à cause du rapport de 2018 sur la modernisation de la justice. « L’argument utilisé pour convaincre du gain de temps du fait du rapport de 2018 relatif à la concertation sur la modernisation de la justice ne me semble pas solide », explique-t-il. En effet, malgré la disponibilité de ce rapport, d’autres domaines tels que le foncier (CNRF) et les institutions (CNRI) ont continué à faire l’objet de débats publics, notamment lors du dialogue convoqué par le président Macky Sall en 2019.

Birahime Seck rappelle que les débats et les concertations passés n’ont fait qu’enrichir et rafraîchir les réflexions existantes. Il cite notamment une concertation organisée par l’Union des magistrats sénégalais (UMS) le 25 mars 2021 à l’hôtel Radisson Blu Dakar, sous la présidence de Teliko, qui portait sur le thème : « État de droit et indépendance de la justice – Enjeux et perspectives de réformes ». Cet événement montre que les discussions sur la justice sont toujours pertinentes et nécessaires.

Pour Birahime Seck, il est essentiel de débattre constamment de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice. Il met en garde contre la démagogie et le déni, appelant à utiliser les réflexions disponibles comme point de départ pour de nouvelles discussions. « Il faut débattre, tout le temps, de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice rendue au nom du peuple », insiste-t-il.

Birahime Seck défend fermement la nécessité des assises sur la justice, rejetant les critiques qui les considèrent comme une perte de temps. Pour lui, ces débats sont cruciaux pour enrichir les réflexions et assurer que la justice au Sénégal continue de progresser dans le sens de l’indépendance et de l’efficacité. Les discussions actuelles, loin d’être redondantes, sont une opportunité de renforcer et d’actualiser les perspectives de réformes indispensables pour le bon fonctionnement du système judiciaire.

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

« Nomination du modérateur pour le dialogue sur la réforme judiciaire au Sénégal »

Le dialogue national sur la réforme de la justice au Sénégal est prévu pour le 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Les travaux seront dirigés par Pr Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), qui a été désigné comme modérateur par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pr Guèye a accueilli cette nomination avec humilité, considérant qu’il s’agit d’un honneur et d’une mission importante. Ces assises, dans le cadre de la quatrième édition du dialogue national, visent à recueillir les contributions des citoyens sur la réforme et la modernisation du système judiciaire sénégalais, une priorité pour le Président Bassirou Diomaye Faye.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024

🔴 ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »
🔴 ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop


🔴 BAL 2024 : L’AS Douanes se qualifie pour les Quarts de Finale
🔴 Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

Le Dakarois Quotidien N°184 – du 25 ET 26/05/2024

🔴 ÉNIÈME SAISIE RECORD : LES DOUANES INTERCEPTENT 264 KILOS DE COCAÏNE
🔴 FORUM MONDIAL DE L’ÉDUCATION : MOUSTAPHA GUIRASSY MISE SUR UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ÉMANCIPATRICE

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir pour affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

Affaire de chantage au Palais de justice de Dakar : Aisha Fatty accusée de collecte illicite de données personnelles et distribution d’images intimes

Au cœur du Palais de justice de Dakar, l’affaire opposant Aisha Fatty à son ex-petit ami Abdoulaye Thiam, patron de Computer Land, a captivé l’attention des juges et des observateurs. Accusée de collecte illicite de données personnelles et de distribution d’images contraires aux bonnes mœurs, Aisha Fatty a comparu devant le tribunal des flagrants délits.

Selon les faits rapportés, Abdoulaye Thiam aurait reçu des images compromettantes de lui-même le 13 juin 2023, suscitant l’enquête de son ami Samaké. Celui-ci aurait identifié Aisha Fatty comme la responsable de ces envois, menant ainsi à son arrestation par les autorités sénégalaises.

Au tribunal, Aisha Fatty a nié les accusations portées contre elle, affirmant que les échanges d’images intimes faisaient partie de leur relation il y a deux ans. Cependant, la présidente de la séance a rappelé des déclarations antérieures où il était question de chantage potentiel à l’encontre d’Abdoulaye Thiam.

Le représentant du ministère public a interrogé Aisha Fatty sur son refus de coopérer lors de l’exploitation de son téléphone portable. Bien qu’elle ait déclaré ne pas s’y être opposée, elle aurait refusé de fournir son mot de passe, suscitant ainsi des interrogations supplémentaires sur son implication dans l’affaire.

Face à ces éléments, le parquet a demandé le renvoi de l’affaire afin d’obtenir et d’exploiter le téléphone portable d’Aisha Fatty. Malgré l’opposition des avocats de la défense, la présidente de la séance a accordé cette demande, fixant la prochaine audience au vendredi 31 mai.

Cette affaire met en lumière les enjeux croissants liés à la protection des données personnelles et à l’utilisation abusive des nouvelles technologies dans le domaine des relations personnelles. Le verdict final restera en suspens jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire complexe et troublante.

Saisie record de 264 kg de Cocaïne à Koumpentoum : Les Douanes Sénégalaises en État d’alerte

Les forces douanières du Sénégal intensifient leur lutte contre le trafic de drogue sur les principaux axes de transport. Une récente opération menée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a abouti à la saisie de 264 kilogrammes de cocaïne, d’une valeur estimée à plus de 21 milliards de francs CFA.

La saisie a eu lieu tard dans la nuit du jeudi 23 mai 2024, vers 23h45, lors d’un contrôle routier ciblé. Le camion frigorifique, immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin, a attiré l’attention des agents douaniers en raison de plusieurs éléments suspects. Après une inspection minutieuse, les agents ont découvert que la drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme de réservoir de carburant.

Les trafiquants avaient conçu un compartiment spécial pour cacher les 228 plaquettes de cocaïne. Toutefois, la vigilance et l’expertise des douaniers ont permis de déjouer ce stratagème sophistiqué.

Deux individus ont été arrêtés lors de l’opération :

  • Un ressortissant d’un pays de la sous-région.
  • Un ressortissant d’un pays nord-africain.

Ces arrestations sont cruciales pour démanteler le réseau de trafic et pour poursuivre les enquêtes sur les voies de transit utilisées par les trafiquants.

Cette saisie est la deuxième réalisée en deux mois par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum. Une précédente opération, le 31 mars 2024, avait permis de saisir 91,84 kg de cocaïne.

Les autorités douanières du Sénégal sont résolues à intensifier leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue et protéger le territoire. La Division de la Communication et des Relations publiques a déclaré : « Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier. »

Cette opération témoigne de l’engagement continu des Douanes et de leur capacité à répondre efficacement aux menaces posées par les réseaux criminels. Les efforts de ciblage et d’investigation se poursuivront sans relâche pour sécuriser les frontières et assurer la stabilité du pays.

Les autorités douanières ont souligné l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Elles appellent également à une vigilance accrue de la part des citoyens pour signaler toute activité suspecte.

En conclusion, cette saisie record à Koumpentoum marque une victoire significative dans la guerre contre le trafic de drogue au Sénégal, mais rappelle également la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de sécurité renforcées pour protéger la population et maintenir l’intégrité des frontières.

Dakar, le 24 mai 2024
COMMUNIQUÉ


Nouvelle saisie de cocaïne à Koumpentoum
Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels opérant sur les grands corridors s’intensifient sur l’étendue du territoire douanier. L’une des dernières opérations en date a permis aux agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est de réaliser une nouvelle saisie de cocaïne d’un poids total de 264 kilogrammes.
La saisie a eu lieu ce jeudi 23 Mai 2024, vers 23h 45mn, lors d’un contrôle routier portant sur un camion frigorifique immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin. Ledit camion a fait l’objet d’un ciblage sur la base d’éléments pertinents. La drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme d’un réservoir de carburant. Mais ce subterfuge n’a pas échappé à la vigilance des agents des Douanes. Ainsi, deux cent vingt-huit (228) plaquettes de cocaïne ont été découvertes dans le faux réservoir pour un poids total de 264 kilogrammes.


La contrevaleur de la drogue saisie est estimée à plus 21 milliards de francs CFA. Deux personnes dont un ressortissant d’un pays de la sous-région et un autre d’un pays nord-africain ont été arrêtées au cours de l’opération.


C’est la deuxième saisie de cocaïne effectuée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum en deux mois après celle du 31 mars 2024 portant sur 91,84 kg.
Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

669 Interpellations en une nuit : La police intensifie sa lutte contre la délinquance

Sous la supervision de la Direction de la sécurité publique, la police sénégalaise a mené une vaste opération de sécurisation à travers le pays. Cette initiative vise à lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité qui sévissent dans les zones criminogènes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de 21 h à 6 h, plus de 800 agents, en tenue et en civil, ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Leur mission : ratisser les quartiers sensibles et procéder à des interpellations pour maintenir l’ordre et la sécurité publique.

Selon des sources de Seneweb, cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 669 personnes pour divers motifs :

  • Vérification d’identité : 352 individus
  • Ivresse publique et manifeste : 98 individus
  • Nécessité d’enquête : 32 individus
  • Vol : 13 individus
  • Vagabondage : 7 individus
  • Tentative de vol : 3 individus
  • Flagrant délit de vol : 1 individu
  • Détention d’arme blanche : 3 individus
  • Vol en réunion : 5 individus
  • Association de malfaiteurs : 5 individus
  • Trafic de drogue : 1 individu
  • Détention et usage de chanvre indien : 16 individus
  • Offre ou cession de chanvre indien : 4 individus
  • Usage collectif de chanvre indien : 3 individus
  • Usage de produits cellulosiques : 6 individus
  • Rixe sur la voie publique : 3 individus
  • Coups et blessures volontaires : 3 individus
  • Racolage : 5 individus
  • Escroquerie : 1 individu
  • Détournement de mineure : 1 individu
  • Conduite en état d’ébriété : 1 individu
  • Homicide involontaire par accident de la circulation routière : 2 individus
  • Abus de confiance : 3 individus
  • Conduite sans permis : 1 individu

Cette opération s’inscrit dans une série d’actions menées par la police pour renforcer la sécurité publique et rassurer les citoyens. En ciblant les zones criminogènes et en procédant à des interpellations massives, les forces de l’ordre envoient un message clair aux délinquants et criminels : l’impunité ne sera pas tolérée.

La police sénégalaise, sous la direction de la sécurité publique, continue de déployer des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et maintenir l’ordre. Les résultats de cette opération montrent la détermination des forces de l’ordre à combattre la criminalité sous toutes ses formes. Les autorités invitent la population à collaborer avec les services de sécurité pour un Sénégal plus sûr.

Dahra Djoloff : Un garçon de 3 ans fauche mortellement par un véhicule 4×4

Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune enfant ce jeudi matin à Dahra Djoloff. Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, immatriculé DK9752-P, a mortellement percuté Ablaye Ndiaye, un garçon de 3 ans, alors qu’il tentait de traverser la chaussée.

L’incident s’est produit vers 12 h sur la piste de production qui traverse le quartier Book Jom, à proximité de l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye. Selon les témoignages recueillis, le petit Ablaye Ndiaye traversait la route lorsque le véhicule l’a percuté, le tuant sur le coup.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour transporter la dépouille mortelle à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra. Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été arrêté par les autorités locales et placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers persistants sur les routes, particulièrement dans les zones résidentielles et à proximité des écoles. Les résidents de Dahra Djoloff appellent à une vigilance accrue de la part des conducteurs et à la mise en place de mesures de sécurité routière renforcées pour protéger les piétons, notamment les enfants.

Les autorités locales et les associations de sécurité routière devraient se pencher sur cette question urgente pour éviter de futurs drames similaires. Une sensibilisation accrue et des infrastructures adaptées, comme des passages pour piétons et des ralentisseurs, pourraient grandement contribuer à améliorer la sécurité dans ces zones à haut risque.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil après la perte tragique du jeune Ablaye Ndiaye. Alors que les enquêtes se poursuivent, cet incident rappelle l’importance de la prudence sur les routes et de la nécessité de mesures préventives pour protéger les vies innocentes.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Quatrième Édition du Dialogue National : Réforme et Modernisation de la Justice au Sénégal

Le mardi prochain, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette édition sera axée sur le thème crucial de “La réforme et la modernisation de la justice”.

Objectifs et Thématiques

Selon les termes de référence consultés par l’APS, ce dialogue vise à examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais. Les participants travailleront à identifier les améliorations nécessaires dans les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels. L’objectif final est d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées, avec un accent particulier sur :

  1. Le régime de privation de liberté : Disposer d’un cadre mieux encadré.
  2. La gestion de la carrière des magistrats : Assurer plus de transparence.
  3. La célérité dans le traitement des procédures judiciaires : Favoriser des procédures plus rapides.
  4. La modernisation des procédures judiciaires : Instituer des plateformes dématérialisées et améliorer le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.
  5. Le régime financier autonome pour les cours d’appel : Autonomiser les six cours d’appel du pays.

Participants et Organisation

Le Dialogue national sera un cadre inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation. La participation est étendue aux institutions constitutionnelles, administrations publiques, professionnels de la justice, ordres professionnels, organisations de la société civile, coalitions et partis politiques, acteurs des médias, collectivités territoriales, autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Les institutions constitutionnelles participantes incluent l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, les cours et tribunaux, le Haut Conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental, et le Haut Conseil du Dialogue social. Les administrations publiques concernées englobent le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, entre autres.

Les professionnels de la justice représentés seront l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, et le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). Les différents ordres professionnels, y compris les avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, et architectes, seront également présents.

Méthodologie et Perspectives

Des commissions de travail spécialisées seront mises en place pour aborder les différentes thématiques, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, et le temps du procès pénal.

Les travaux porteront également sur le régime de la sanction pénale, le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, et la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Les discussions aborderont également la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière. Une autre commission se concentrera sur la synthèse réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

Les conclusions de cette quatrième édition du Dialogue national sont attendues avec impatience. Elles permettront de doter le Sénégal d’un système judiciaire réformé et modernisé, répondant mieux aux attentes des citoyens et contribuant à une meilleure gouvernance. La restitution des travaux est prévue pour le mardi 4 juin, marquant ainsi la clôture de cette rencontre de cinq jours dédiée à l’amélioration de la justice sénégalaise.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Louga : Interruption volontaire de grossesse, une lycéenne et son copain face à la justice

Une affaire troublante d’interruption volontaire de grossesse secoue la ville de Louga. Une lycéenne de 20 ans, F. N., élève en classe de Seconde, a été déférée au parquet pour avoir mis fin à sa grossesse de manière illégale. Son petit ami, présumé complice, est également visé par les autorités judiciaires.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, cette histoire a commencé lorsque la jeune fille a cherché une solution sur les réseaux sociaux pour interrompre discrètement sa grossesse. Sous la pression de la stigmatisation sociale et du désir de ne pas être la cible de moqueries, F. N. a décidé de prendre des mesures drastiques pour cacher sa situation. Sur les conseils trouvés en ligne, elle a acheté des comprimés abortifs et les a pris en secret dans sa chambre.

L’effet des comprimés a été immédiat et tragique. Après avoir abondamment saigné, F. N. a expulsé partiellement le fœtus de 15 semaines. Les douleurs et les saignements persistants l’ont finalement poussée à chercher de l’aide médicale. À l’hôpital, une sage-femme a découvert que l’autre partie du fœtus était restée coincée, ce qui a conduit à une alerte aux autorités policières.

Lors de son interrogatoire, F. N. a avoué son acte en détail : « J’ai été engrossée par mon petit ami. Ne voulant pas être la risée de mon entourage et de mes camarades de classe, j’ai décidé d’interrompre la grossesse. J’ai commandé des médicaments via les réseaux sociaux. » Son petit ami, interpellé pour complicité, a partiellement reconnu les faits. « F. N. et moi sortions ensemble. Quand elle m’a révélé qu’elle était enceinte, j’ai tout assumé. Je lui avais demandé de ne pas interrompre sa grossesse mais je ne pouvais l’en empêcher. Je savais qu’elle était en train de s’activer pour trouver des médicaments », a-t-il déclaré.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels font face de nombreux jeunes au Sénégal, notamment en matière de santé reproductive et de pression sociale. Les autorités locales et les organisations de défense des droits des femmes pourraient utiliser ce cas pour renforcer l’éducation sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que pour promouvoir un environnement où les jeunes se sentent soutenus et informés.

L’interruption volontaire de grossesse est illégale au Sénégal, sauf dans des circonstances très spécifiques. F. N. et son petit ami risquent des sanctions sévères en vertu de la loi. Cette affaire pourrait également ouvrir un débat plus large sur la nécessité de réformer les lois sur l’avortement et d’améliorer l’accès à des services de santé reproductive sûrs et légaux.

L’histoire de F. N. est un rappel poignant des conséquences potentiellement tragiques des interruptions de grossesse illégales et des pressions sociales auxquelles sont confrontées les jeunes femmes. Alors que la justice suit son cours, il est crucial de continuer à sensibiliser et à éduquer sur les droits reproductifs et les ressources disponibles pour éviter de telles situations à l’avenir.

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Louga : Un Gendarme perd la vie dans un tragique accident de la circulation

En service à la brigade de proximité de Potou, le gendarme D. K. Sané a tragiquement perdu la vie dans un accident de la circulation survenu le 21 mai 2024. Cet événement douloureux a été rapporté par son camarade et frère d’armes, El Hadj Mody Diallo, qui a partagé son témoignage émouvant.

« Je regrette d’annoncer le rappel à Dieu du gendarme D. K. Sané, survenu accidentellement le 21 mai 2024. La nouvelle m’est parvenue depuis la cité Gendarmerie de Diakhaye. La levée de corps a eu lieu le 22 mai à l’hôpital régional de Louga, et l’inhumation se tiendra à Djimakakor, situé dans la communauté rurale de Tenghory, département de Bignona. Prions pour le repos de son âme. Amen », a déclaré El Hadj Mody Diallo.

Le défunt, issu de la 49e promotion des élèves gendarmes, sortie le 5 octobre 2017, était un serviteur dévoué de sa patrie. Il était en service à la brigade de Potou, dans la compagnie de Louga, et avait rendu de nombreux services à son pays durant sa courte mais significative carrière.

El Hadj Mody Diallo a également présenté ses condoléances les plus émues à l’ensemble de la gendarmerie nationale, y compris le personnel retraité, ses camarades de promotion, sa famille, ses parents, ses proches et connaissances, ainsi qu’aux populations de Djimakakor, de Sébikhotane et à l’ensemble de la grande famille des forces de défense et de sécurité.

« Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand serviteur très tôt arraché à notre affection. Cher frère de valeur, sois fier d’avoir dignement et honorablement servi ta mère patrie. Prions afin que sa famille puisse supporter cette indicible et terrible épreuve de la vie. Terre de ses ancêtres, sois légère sur lui ! Longue vie à nous. »

La perte du gendarme D. K. Sané est une grande douleur pour ses proches et pour toute la communauté de la gendarmerie. Son dévouement et son service à la nation resteront gravés dans les mémoires. La rédaction de Ledakarois.sn présente ses sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui l’ont connu. Puisse-t-il reposer en paix.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Retour de Bah Diakhaté au Parquet : Un Nouveau Chapitre dans son Affaire Judiciaire

L’activiste républicain Bah Diakhaté a récemment fait face à un retour de parquet après son audition avec le procureur ce mercredi. Cette nouvelle étape de son affaire judiciaire l’a conduit à retourner au commissariat central, en attendant son prochain rendez-vous au palais de justice prévu pour ce jeudi matin.

Pour rappel, Bah Diakhaté est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment la diffusion de fausses nouvelles et l’offense contre une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République. Ces accusations ont suscité un vif débat dans l’espace public, alimentant les discussions sur les limites de la liberté d’expression et le rôle de l’activisme politique dans la société.

Cette nouvelle audience au parquet offre à Bah Diakhaté l’opportunité de présenter sa défense et de clarifier les circonstances entourant les accusations portées contre lui. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle soulève des questions importantes sur la protection des droits fondamentaux et l’indépendance de la justice.

Nous suivrons de près les développements de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. « Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus, » confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


« Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables, » déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. « Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves, » plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

L’activiste Bah Diakhate face au procureur

Le coordonnateur des activistes républicains, Bah Diakhaté, sera présenté au procureur ce mercredi suite à son arrestation lundi dernier. Les enquêtes menées par la division des investigations criminelles (DIC) ont conduit à des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense envers une personne détenant des prérogatives présidentielles. En parallèle, le prêcheur Cheikh Tidiane Ndao est également en garde à vue pour les mêmes chefs d’inculpation. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites légales de la critique politique dans le pays.

Thiès-Nord sous le choc : Un enseignant poignardé mortellement dans une agression tragique

La communauté de Thiès-Nord est plongée dans le deuil et le choc suite au meurtre tragique d’un jeune enseignant, Alain Kali, âgé d’une trentaine d’années. Originaire de la verte Casamance, Alain était marié à Lélliane et travaillait à l’école élémentaire de Keur Modou Ndiaye.

L’incident s’est produit ce mardi 21 mai 2024, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune de Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. Selon les premiers rapports, Alain aurait été mortellement agressé, poignardé alors qu’il rentrait chez lui après avoir quitté son établissement scolaire.

Le jeune enseignant, apprécié de ses collègues et de ses élèves, a succombé à ses blessures vers 18 heures, laissant derrière lui une communauté en état de choc et de profonde tristesse.

Cet acte de violence odieux a choqué la population locale et a suscité une vive émotion dans toute la région. Les autorités locales ont été appelées à agir rapidement pour traduire en justice l’auteur de cette agression brutale et pour renforcer la sécurité dans la région.

En cette période de deuil, la communauté de Thiès-Nord se rassemble pour soutenir la famille et les proches d’Alain Kali et pour exiger que justice soit rendue. Cet incident tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité de tous les membres de la société et de lutter contre la violence sous toutes ses formes.

Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024

🔴 BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER
🔴 Arrestations de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers développements de l’Enquête

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Dialogue national sur la réforme de la Justice : Les 17 propositions du Forum du justiciable à Bassirou Diomaye Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la tenue d’un dialogue national le 28 mai prochain sur le thème prioritaire de la réforme et la modernisation de la justice. En contribution à cette initiative, le Forum du justiciable a formulé 17 propositions couvrant divers aspects de la justice, notamment les magistrats du siège, le parquet et le Conseil supérieur de la magistrature.

Sur les magistrats du siège :

  • Encadrer le principe d’inamovibilité en définissant l’intérim et les justifications du recours à la nécessité de service.
  • Nommer les juges d’instruction par décret plutôt que par arrêté du ministre de la Justice.

Sur le parquet :

  • Subordonner l’affectation des magistrats du parquet à l’avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature ou à sa propre nomination.
  • Limiter le pouvoir d’injonction du Garde des Sceaux à l’élaboration de circulaires générales pour la politique pénale.
  • Établir une loi limitant les instructions du ministre de la Justice aux magistrats du parquet à des directives générales, sans implication dans les affaires individuelles.
  • Interdire explicitement les ordres de non-poursuites.

Sur le Conseil supérieur de la Magistrature :

  • Maintenir la présence symbolique de l’exécutif au sein du conseil tout en attribuant le pouvoir de proposition des nominations des magistrats aux membres du Conseil plutôt qu’au ministre de la Justice.
  • Instaurer un système transparent de publication des postes vacants et de nomination basée sur des critères objectifs.
  • Supprimer la consultation à domicile prévue par la loi.
  • Réduire à deux les membres de droit : le Premier Président de la Cour Suprême et le Procureur général.
  • Inclure des personnalités extérieures au Conseil supérieur de la Magistrature pour leur expertise et neutralité.

Sur les longues détentions préventives :

  • Instaurer un juge de la détention et des libertés pour statuer sur la mise en détention provisoire et les demandes de mise en liberté.
  • Recruter davantage de magistrats et fournir des moyens financiers et matériels aux cabinets d’instruction.
  • Limiter la durée de la détention provisoire en matière criminelle à deux ans.
  • Favoriser le contrôle judiciaire pour les personnes présentant des garanties de représentation en justice.
  • Assurer l’autonomie budgétaire des juridictions.

Le bureau exécutif

Pétition en ligne récolte des milliers de signatures pour un mandat d’arrêt contre l’ex-Président sénégalais Macky Sall

Une pétition en ligne lancée par Boubacar Sèye, président de Horizon sans Frontières, appelant à décerner un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, a réuni plus de 2 700 signatures à ce jour. Cette initiative, hébergée sur la plateforme leslignesbougent.org, vise à poursuivre Macky Sall pour ce que les signataires décrivent comme des crimes politiques et économiques.

Le manifeste de la pétition déclare que « contre l’impunité des crimes politiques et économiques commis par le Président Macky Sall, un mandat d’arrêt international doit être émis par les nouvelles autorités du pays afin d’entamer la procédure de son extradition au Sénégal. » Il accuse Macky Sall d’oppression, de mépris envers les Sénégalais, et de violence, affirmant que « Ce monsieur a du sang sur les mains. »

Les signataires expriment leur soutien en raison des événements tragiques sous le régime de Macky Sall, déclarant que les victimes méritent justice. Malgré l’adoption d’une loi d’amnistie en mars 2024 couvrant certains faits survenus pendant le mandat de Macky Sall, les partisans de la pétition demeurent optimistes quant à la possibilité de le traduire en justice.

Des milliers d’internautes ont approuvé la pétition, accompagnant leurs signatures de commentaires soulignant les violations des droits humains et les abus allégués sous le régime de Macky Sall. Certains ont exprimé leur espoir que la nouvelle administration s’engage à poursuivre les responsables présumés de ces actes.

Malgré les incertitudes quant à l’issue de cette pétition, l’initiateur Boubacar Sèye reste optimiste quant à la perspective de traduire en justice l’ancien chef d’État sénégalais. Il appelle les Sénégalais à se mobiliser pour que Macky Sall réponde de ses actes devant la justice.

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