Report de la Présidentielle : Macky Sall va poursuivre le dialogue pour «renforcer » la démocratie au Sénégal

Suite au report de la présidentielle au Sénégal, le Conseil des ministres s’est tenu comme prévu ce mercredi 7 février au Palais de la République. Lors de cette réunion, le Président de la République, Macky Sall, a réaffirmé sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle fixée au 15 décembre 2024, tout en exprimant sa confiance au Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble du gouvernement.

Dans un communiqué, il a souligné sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, ainsi que la crédibilité des institutions.

Dans cette optique, le Président a chargé le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre les mesures nécessaires pour apaiser l’espace public et faciliter le dialogue national en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de garantir le bon fonctionnement des administrations et de poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette décision de poursuivre le dialogue et de renforcer la démocratie intervient dans un contexte où le report de l’élection présidentielle a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la population. Le Président Sall semble ainsi vouloir apaiser les tensions et consolider la stabilité politique du pays dans un souci d’unité nationale et de respect des principes républicains.

Le gouvernement s’engage donc à poursuivre ses efforts pour assurer une transition démocratique pacifique et transparente, tout en veillant à ce que les élections à venir se déroulent dans les meilleures conditions possibles, garantissant ainsi la légitimité et la crédibilité des institutions démocratiques du Sénégal.

Communiqué du Conseil des Ministres du Mercredi 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Dans son discours inaugural, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, réaffirmant sa décision de ne pas participer à cette élection.

Il a exprimé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, les invitant à prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

Le Chef de l’État a également souligné sa volonté de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, tout en préservant la stabilité du pays.

Dans cette perspective, le Président a décidé de mettre en place un processus d’apaisement et de réconciliation, sous la supervision du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, afin de pacifier l’espace public en vue du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, et d’améliorer les politiques publiques pour renforcer les valeurs républicaines.

En ce qui concerne le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Président a salué les performances de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), encourageant le renforcement des efforts gouvernementaux dans ce domaine.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de promouvoir les PME/PMI en capitalisant sur les actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) et en relançant le Conseil Présidentiel de l’Investissement.

Sur le climat social et les affaires intérieures, le Président a abordé l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam et les préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye, appelant à une coordination efficace pour garantir le bon déroulement de ces événements.

En conclusion, le Premier Ministre a exprimé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à sa décision du 03 février 2024, tout en appelant les ministres à œuvrer pour une bonne organisation du dialogue national et du processus électoral.

Au titre des communications des ministres, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024 et la nouvelle Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032.

Le Conseil des Ministres a ainsi marqué son engagement en faveur du développement économique et social du pays, tout en veillant au respect des principes démocratiques et à la préservation de la paix et de la stabilité nationale.

Remaniement ministériel en vue : Une réponse aux démissions et aux rumeurs

Alors que le Sénégal traverse une période marquée par des rumeurs et des incertitudes, notamment autour du report de l’élection présidentielle et de l’annulation supposée du Conseil des Ministres, des observateurs commencent à évoquer la possibilité d’un remaniement ministériel imminent. Cette éventualité serait une réponse aux démissions récentes et aux tensions politiques qui agitent le pays.

Des démissions au sein du gouvernement ont été annoncées ces derniers temps, soulevant des questions sur la stabilité de l’équipe ministérielle en place. Ces départs pourraient être interprétés comme des signes de mécontentement ou de désaccord avec la gestion actuelle du pouvoir.

Parallèlement, les rumeurs concernant un remaniement ministériel se font de plus en plus insistantes. Les spéculations sur de possibles changements au sein du gouvernement s’intensifient à mesure que les tensions politiques s’accentuent.

Un remaniement ministériel pourrait être perçu comme une tentative de réaffirmer l’autorité du président Macky Sall et de consolider son pouvoir. En nommant de nouveaux ministres ou en redistribuant les portefeuilles ministériels, le président pourrait chercher à apaiser les tensions au sein de sa coalition gouvernementale et à renforcer son soutien politique.

Cependant, un remaniement ministériel comporte également des risques. Il pourrait susciter des critiques quant à la stabilité du gouvernement et à sa capacité à gouverner efficacement dans un contexte de crise politique et sociale. De plus, il pourrait entraîner des perturbations dans l’administration et retarder la mise en œuvre des politiques gouvernementales.

Dans l’attente d’une annonce officielle, la possibilité d’un remaniement ministériel reste une hypothèse. Toutefois, si de tels changements devaient avoir lieu, ils pourraient avoir un impact significatif sur la dynamique politique du Sénégal et sur la manière dont le pays fait face à ses défis actuels.

Adji Mbergane Kanouté défend le report de la présidentielle et rejette la responsabilité sur les députés

Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a pris la parole hier sur la TFM pour justifier le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. Selon elle, le président Macky Sall n’est pas à l’origine de cette décision, affirmant que ce sont les députés qui l’ont actée.

Elle souligne que Macky Sall n’avait pas le droit de décider seul du report de l’élection, insistant sur le fait que son implication dans le processus électoral, notamment dans le choix d’un candidat et dans les campagnes, démontre son engagement envers le scrutin. Adji Mbergane Kanouté affirme que le président avait le droit de se présenter pour un second mandat, mais qu’il y a renoncé, démontrant ainsi son désir de respecter la volonté du peuple sénégalais.

Selon la députée, le Parti démocratique sénégalais (PDS) a exercé son droit en demandant la mise en place d’une enquête parlementaire, en se basant sur l’article 48 de l’Assemblée nationale. Cette enquête vise à examiner les accusations portées contre des juges du Conseil constitutionnel, le candidat de BBY et le processus électoral dans son ensemble.

Adji Mbergane Kanouté insiste sur le fait que les irrégularités signalées par certains candidats ne seront pas ignorées, et que l’enquête parlementaire se poursuivra. Elle souligne également que si la culpabilité du président élu est établie, il pourrait être contraint à démissionner.

Déthié Fall du PRP réagit avec fermeté : “Arrêtez de demander où sont les leaders, nous sommes sur le terrain !”

Face aux critiques accusant l’opposition de désertion du terrain politique, Déthié Fall, leader du Parti pour la République et le Progrès (PRP), a réagi avec vigueur, qualifiant ces reproches d’idées fallacieuses. « Qu’on arrête de nous dire où sont les leaders. On est là. Toujours sur le terrain ! », a-t-il affirmé de manière catégorique.

Poursuivant sur sa lancée, Déthié Fall a rappelé son engagement en tant qu’opposant et candidat politique, affirmant que lui et ses collègues ont continué à mener la campagne électorale malgré les difficultés et les entraves rencontrées. Il a souligné leur détermination à défendre la démocratie et les libertés, même au prix de leur propre sécurité.

Évoquant le report de la présidentielle décidé par le Président Macky Sall, Déthié Fall a exprimé son rejet de cette décision, arguant que la légitimité des candidats provient du Conseil constitutionnel et non du président en exercice. Il a affirmé que la date du 25 février sera maintenue si les recours introduits sont examinés et jugés conformément à la loi.

S’adressant à tous les Sénégalais, Déthié Fall a souligné l’importance de l’action collective dans cette période critique, affirmant que le moment était venu de passer de la parole aux actes. Il a également alerté la communauté internationale sur la situation politique actuelle au Sénégal, mettant en garde contre les atteintes à la démocratie et aux droits fondamentaux.

Cette réaction de Déthié Fall témoigne de la détermination de l’opposition à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques, malgré les obstacles et les pressions rencontrés.

Érosion de la démocratie sénégalaise : Cheikh Yérim Seck pointe du doigt Pastef d’Ousmane Sonko

Dans une récente interview accordée à La Voix du Nord, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse sur les récents troubles démocratiques qui agitent le Sénégal. Pour lui, le principal acteur de cette dégradation n’est autre que le parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko.

Selon Cheikh Yérim Seck, l’émergence de Pastef sur la scène politique sénégalaise a introduit des pratiques inédites et souvent violentes. Les manifestations massives, les discours véhéments et les actes de vandalisme ont marqué une rupture avec le caractère traditionnellement pacifique de la démocratie sénégalaise.

Le journaliste rappelle également les événements de mars 2021, où le Sénégal a frôlé le basculement. Les tensions ont atteint un niveau critique suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à l’interdiction de son parti. Ces mesures drastiques prises par l’État ont exacerbé la psychose et alimenté un climat politique déjà tendu.

Cette ambiance électrique et les troubles incessants ont profondément perturbé le fonctionnement démocratique du pays, remettant en question sa réputation de stabilité politique en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, Cheikh Yérim Seck met en garde contre les conséquences néfastes de ces pratiques politiques nouvelles et appelle à un retour au calme et au respect des valeurs démocratiques qui ont longtemps caractérisé le Sénégal.

Accident mortel à Thiès : Un policier fauché par un camion

Une tragédie a frappé la ville de Thiès ce mercredi 7 février 2024, avec un accident fatal survenu aux premières heures de la journée. Vers 5 heures du matin, sur la route de Tivaouane, précisément au Rond-point Diassap à la sortie de la commune de Thiès-Ouest, un policier en service au poste de police de Médina Fall, répondant au nom de Abdoulaye Ndiaye, a été victime d’un terrible accident.

Selon les informations rapportées par une source sur place, l’agent de police se trouvait en faction lorsqu’il a été violemment fauché par un camion. Le chauffeur du véhicule incriminé aurait pris la fuite dans un premier temps, laissant derrière lui le policier gravement blessé. Malheureusement, Abdoulaye Ndiaye n’a pas survécu à ses blessures.

Les témoins présents sur les lieux ont rapporté que le camion impliqué dans l’accident a tenté de s’échapper, mais a finalement été arrêté par la suite. Les circonstances exactes de l’accident restent encore floues et font l’objet d’une enquête en cours pour déterminer les responsabilités et les causes précises de ce drame.

Cette tragédie a plongé la communauté dans une profonde tristesse et émotion. La perte d’un agent de police, qui a perdu la vie en exerçant ses fonctions, est un choc pour ses collègues, sa famille et l’ensemble de la population. En attendant les résultats de l’enquête, les hommages affluent en mémoire de Abdoulaye Ndiaye, un serviteur de l’ordre dont la vie a été brutalement interrompue.

Mame Boye Diao dénonce la situation actuelle : une “Insulte pour toute la population”

Dans une déclaration poignante, Mame Boye Diao, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, exprime son indignation face à la crise politique actuelle qui secoue le pays. Pour lui, cette situation constitue « une insulte pour toute la population » sénégalaise, alors que le pays est plongé dans des moments troublés et est devenu, selon ses mots, la risée du monde.

Malgré le report inattendu de l’élection présidentielle, Mame Boye Diao refuse de baisser les bras et estime que le combat n’est pas encore perdu. Il rappelle qu’une première requête a été déposée au Conseil constitutionnel, demandant aux sages de jouer leur rôle d’arbitre conformément aux dispositions constitutionnelles.

Lors d’un point de presse tenu par le collectif des candidats, Mame Boye Diao a expliqué la démarche entreprise, notamment l’utilisation du principe de la connaissance acquise à partir du discours du président de la République Macky Sall. Il a également souligné l’importance cruciale de l’alinéa 7 de l’article 103 de la Constitution, garantissant la forme républicaine du Sénégal.

Pour Mame Boye Diao, la première requête déposée devrait suffire à permettre un retour à la normale et une reprise de la campagne électorale. Cependant, il encourage également les députés de l’opposition à contester la loi récemment votée à l’Assemblée nationale, qui déroge à l’article 31 de la Constitution.

Dans cette période de crise, Mame Boye Diao demeure résolu à défendre les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal. Il appelle toutes les parties concernées à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais et à œuvrer pour restaurer la stabilité politique et sociale dans le pays.

Annulation surprise du Conseil des Ministres : Un signe des temps troublés au Sénégal

En plein tumulte politique suite au report de l’élection présidentielle, une nouvelle surprise frappe le pays : l’annulation soudaine du Conseil des Ministres prévu pour ce mercredi 7 février. L’annonce de cette décision a été faite par la RFM, suscitant des interrogations quant aux raisons sous-jacentes à cette annulation de dernière minute.

Cette annulation intervient seulement deux jours après l’officialisation du report de l’élection présidentielle, un événement qui a déjà semé le doute et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise. Alors que le pays est plongé dans une période d’incertitude politique, cette nouvelle interruption des activités gouvernementales soulève des questions sur l’état actuel de la gouvernance et de la stabilité au Sénégal.

Jusqu’à présent, les raisons précises de cette annulation n’ont pas été divulguées, laissant place à des spéculations et à une atmosphère de mystère. Certains observateurs suggèrent que cette décision pourrait être liée à des développements politiques en cours ou à des discussions en coulisses entre les différents acteurs politiques du pays.

Quoi qu’il en soit, cette annulation du Conseil des Ministres vient s’ajouter à une série d’événements inhabituels qui secouent actuellement le Sénégal, renforçant le sentiment d’instabilité et d’incertitude chez les citoyens.

À mesure que la situation politique continue d’évoluer, il est crucial de surveiller de près les développements futurs et de rechercher des réponses claires et transparentes de la part des autorités sur les raisons de cette annulation et sur les mesures prises pour assurer la stabilité et la gouvernance démocratique au Sénégal.

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Retrait de la Licence de Walfadjri : La CAP annonce une série d’actions

La Coordination des associations de presse (CAP), réunie mardi, a décidé d’entreprendre plusieurs actions pour exiger la restitution de la licence de diffusion du groupe Walfadjri, suite au retrait annoncé par le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam.

Dans un communiqué relayé par l’APS, la CAP a dévoilé son plan d’actions, qui comprend notamment une journée sans presse, la convocation d’un Conseil des médias, une saisine du président de la République, la rédaction d’un éditorial commun, une rencontre avec les patrons de presse et les organisations de la société civile, ainsi qu’une veillée nocturne devant les locaux de Walfadjri.

La décision du ministre de retirer la licence de diffusion des programmes de Walfadjri a été motivée par des violations répétées des prescriptions législatives, réglementaires et contractuelles, ainsi que par des actes qualifiés de récidive manifeste, selon l’article 142 du Code de la presse.

Les organisations de la CAP et les acteurs des médias s’engagent à poursuivre leur combat jusqu’à la réinstauration de la normale, et demandent un engagement du gouvernement à ne plus couper l’Internet mobile, ce qui entrave sérieusement l’économie des médias et le droit du public à l’information, garanti par la Constitution.

Les participants à la réunion ont unanimement dénoncé les atteintes graves à la liberté de presse et d’expression engendrées par le retrait de la licence de WalfTV. Ils estiment que le ministre de la Communication a outrepassé ses prérogatives en ignorant la procédure prévue par les lois et règlements en vigueur, et en ne fournissant pas de justification claire quant à cette sanction.

Report du Scrutin Présidentiel : Les États-Unis exhortent le Sénégal à respecter la Constitution

Les États-Unis expriment leur profonde préoccupation face aux mesures prises pour retarder l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal, des actions qui vont à l’encontre de la forte tradition démocratique du pays. Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis sont particulièrement alarmés par les informations faisant état de l’expulsion forcée de parlementaires ayant exprimé leur opposition à un projet de loi visant à retarder les élections. Cette situation a conduit à un vote à l’Assemblée nationale que les États-Unis ne considèrent pas comme légitime, compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé.

Dans leur communiqué, les États-Unis exhortent le gouvernement sénégalais à organiser l’élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales en vigueur. Ils soulignent également l’importance de garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse, et appellent à ce que ces droits soient pleinement respectés.

Les États-Unis réaffirment leur engagement à rester en contact avec toutes les parties prenantes et les partenaires régionaux dans les jours à venir pour trouver une solution équitable et respectueuse de la démocratie. Cette déclaration témoigne de l’importance accordée par les États-Unis au respect des principes démocratiques et à la stabilité politique dans la région.

https://www.state.gov/postponement-of-election-in-senegal/

Guy Marius Sagna et Abass Fall Libérés, Ex-Capitaine Touré en Garde à Vue

Dans un récent développement, les activistes Abass Fall et Guy Marius Sagna, ainsi que Gérard Koïta, ont été libérés selon les informations communiquées par Me Cheikh Khoureychi Bâ. Cependant, une note de différence se dessine avec l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye, selon la même source.

“Les honorables députés Guy Marius Sagna et Abass Fall enfin libérés après une longue attente au Commissariat central de Dakar. Gérard Koïta et les deux membres du staff du Recteur Mary Teuw Niane également libérés quittent l’Hôtel de Police. Pendant ce temps à Pikine, le député Bèye de Pastef et le capitaine Seydina Oumar Touré sont placés en garde à vue au commissariat de Guédiawaye”, a rapporté Me Bâ.

Selon des sources de Seneweb, Abass Fall et Guy Marius Sagna ont été appréhendés par les forces de l’ordre du commissariat de l’unité 15 des Parcelles-Assainies, puis remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Toutefois, l’autorité judiciaire compétente a rapidement ordonné leur libération.

Cette série d’événements soulève des questions sur les circonstances exactes entourant les arrestations et les libérations des différentes personnes impliquées. Alors que certains ont été relâchés, d’autres sont toujours sous la garde des autorités, alimentant ainsi les spéculations et les inquiétudes au sein de l’opinion publique. La situation reste donc à surveiller de près pour connaître les développements ultérieurs.

Réajustement du calendrier électoral au Sénégal : Diop Sy explique son amendement

Lors d’une conférence de presse du parti Benno Bokk Yaakaar ce mardi, le député-maire de Tivaouane, Diop Sy, est revenu sur les motivations qui l’ont poussé à proposer un amendement au calendrier électoral sénégalais. Cet amendement, qui a été voté par 104 députés, a pour but de réajuster la date de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, au 15 décembre.

Diop Sy a souligné que le choix du 15 décembre était stratégique, prenant en compte plusieurs facteurs essentiels. Tout d’abord, il a rappelé que le mandat présidentiel actuel prend fin le 2 avril prochain, et non le 25 février. Par conséquent, les six mois supplémentaires proposés devraient être calculés à partir de cette date, garantissant ainsi une transition en douceur jusqu’à la fin du mandat.

En outre, le député a mis en lumière l’impact des événements religieux majeurs, tels que le Magal de Touba et le Gamou, sur le calendrier électoral. Ces célébrations importantes nécessitent une prise en compte dans la planification des élections afin de respecter les traditions et les sensibilités religieuses du pays.

En proposant cet amendement, Diop Sy a également cherché à éviter toute polémique ou controverse entourant la transition présidentielle. En clarifiant et en ajustant le calendrier électoral de manière transparente, il espère contribuer à maintenir la stabilité et l’ordre public tout en garantissant un processus électoral démocratique et équitable.

L’explication fournie par Diop Sy lors de cette conférence de presse vise à dissiper les malentendus et à clarifier les raisons derrière l’amendement. En fin de compte, il s’agit de garantir la légitimité et la crédibilité du processus électoral au Sénégal, tout en tenant compte des réalités sociales, religieuses et constitutionnelles du pays.

Sénégal-Alliance des États du Sahel : le défi de la Cédéao

Dans un communiqué diffusé ce mardi soir 6 février, la Cédéao dit « suivre avec préoccupation l’évolution de la situation au Sénégal » et « déconseille toute action ou déclaration » pouvant aller « à l’encontre » de la Constitution et « encourage » la classe politique à « rétablir le calendrier électoral ». Elle prendra « toutes les mesures nécessaires pour accompagner » le Sénégal et « maintenir » sa « tradition démocratique ». C’est effectivement LE nouveau défi sur lequel la Cédéao joue peut-être sa survie. Alors que Macky Sall a annoncé et obtenu le report de l’élection présidentielle qui devait se tenir dans trois semaines, ses opposants dénoncent la « dérive autoritaire » du président sénégalais. Ce report survient après que les régimes putschistes du Mali, du Niger et du Burkina, ont annoncé leur retrait de la Cédéao qui, justement, exige d’eux l’organisation d’élections. Si les situations ne sont pas les mêmes, le moment pose en tout cas un défi de taille à l’organisation régionale. 

S’agit-il de sauver la crédibilité d’un processus électoral fragilisé ? Ou d’un stratagème pour se maintenir au pouvoir ? Le président sénégalais Macky Sall a en tout cas repoussé l’élection présidentielle et prolongé son propre mandat. Le dernier pays ouest-africain à avoir pris une telle décision, c’est le Mali du colonel Assimi Goïta, dont la présidentielle était -hasard du calendrier- également prévue ce mois de février.

Macky Sall est arrivé au pouvoir par les urnes lors d’élections démocratiques et non à la faveur d’un double coup d’État militaire, il a réitéré son engagement à ne pas briguer de nouveau mandat et un camp politique opposé au sien a lui-même demandé le report du scrutin. Au Mali, enfin, aucune nouvelle date n’a été annoncée depuis l’annonce du report il y a quatre mois et demi.

Qu’importe, l’aubaine est trop belle pour les tenants du « néo-panafricanisme » qui exultent et classent désormais Macky Sall dans la catégorie des « putschistes ». Sur les réseaux sociaux circulent des montages du président sénégalais affublé d’un treillis militaire, ou du sobriquet de « Mackyavel ».

L’opposition sénégalaise dénonce la « dérive autoritaire » du chef de l’État au moment où les régimes militaires des pays de l’Alliance des États du Sahel claquent la porte de la Cédéao, qui les pressait justement d’organiser des élections pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Cette simple concordance des temps pose un défi à toute la sous-région et la Cédéao, régulièrement accusée de faire « deux poids deux mesures », joue peut-être sa survie sur ses décisions à venir.

Dès lundi, sur le Sénégal, la Commission de la Cédéao faisait part de « sa préoccupation quant aux circonstances qui ont conduit au report » et appelait à « l’organisation d’une élection transparente, inclusive et crédible. » Le président bissau-guinéen, qui présidait la Cédéao jusqu’à l’été dernier, n’a pas eu le même réflexe : Umaro Sissoco Embaló a immédiatement « félicité » Macky Sall pour sa « sage décision », « dans le but d’aller vers de futures élections plus inclusives. » 

« La problématique pour la Cédéao, c’est que ceux qui détiennent le pouvoir respectent des limites »

Baba Dakono, chercheur à l’Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité (OCGS) à Bamako

RFI : Après le report de la présidentielle sénégalaise, que type de réaction peut-on attendre de la Cédéao ?

Baba Dakono : C’est très difficile. Je pense que cette annonce de report, qui a été suivie d’un vote par l’Assemblée nationale sénégalaise, a pris de nombreux acteurs au dépourvu. Y compris la Cédéao, qui était déjà dans la tourmente du fait de la situation politique dans la région, avec l’annonce du retrait du Mali, du Burkina et du Niger, en plus du coup d’État en Guinée… La Cédéao était déjà en proie à de nombreuses difficultés dans la gestion de ces crises. Avec la crise politique sénégalaise, il y a une croissance des difficultés et ça va être très difficile pour la Cédéao de gérer cette situation, d’autant plus que c’est intervenu dans un cadre constitutionnel, avec un président qui était élu démocratiquement. 

La Cédéao pourrait-elle décider de sanctions contre le Sénégal, comme elle l’a fait avec le Mali ou actuellement avec le Niger ? 

C’est ce qui est attendu de la part de nombreux acteurs africains, qui ont toujours dénoncé le fait que la Cédéao n’intervenait pas quand il y avait des mandats présidentiels qui allaient au-delà du mandat initialement prévu par la Constitution. On a vu des chefs d’État qui ont modifié la Constitution pour faire des troisièmes mandats. C’était une situation dénoncée par les acteurs africains qui estimaient qu’il y avait des sanctions en cas de coup d’État militaires, mais que ces situations considérées comme des « coups d’État institutionnels » n’étaient pas sanctionnées par la Cédéao. Aujourd’hui, l’organisation est peut-être placée face à son destin dans un contexte d’attente des populations ouest-africaines de sanctions ou ne serait-ce que de condamnation de ces agissements qui vont à l’encontre, du point de vue de ces populations-là, de la consolidation de la démocratie. 

Ceux qui désignent Macky Sall comme un « putschiste institutionnel », ceux qui le mettent dans la même catégorie que les militaires au pouvoir au Mali, au Niger ou au Burkina, ont-ils raison ?

Pas forcément, parce que dans ces pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), ce sont des coups d’État militaires, ce sont des régimes en transition. Pour le cas sénégalais, c’est une crise, on va dire, de la démocratie, une crise politique qui perdure. Ce report du scrutin présidentiel constitue un épisode de cette crise politique-là. 

En tout cas, la Cédéao joue gros sur la manière dont elle va gérer ces différents cas, qui lui tombent dessus en même temps… 

Aujourd’hui, la problématique sur le continent, c’est : comment faire en sorte que ceux qui détiennent le pouvoir, que ça soit par des faits d’armes ou à travers des élections, puissent respecter un certain nombre de limites. Et parmi ces limites justement, que la fin d’un mandat prévu soit la fin du pouvoir. 

rfi

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Après avoir été inculpée par le Doyen des juges pour plusieurs délits, Rose Wardini, leader du mouvement Senegal Nouveau, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Cette décision fait suite à une audience devant le premier cabinet d’instruction, dirigé par le juge Oumar Makham Diallo.

Les chefs d’accusation retenus contre Rose Wardini incluent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, ainsi que d’autres délits liés à des inscriptions sous une fausse qualité et à des déclarations jugées inexistantes ou trompeuses.

Malgré ces accusations, Rose Wardini a été placée sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu’elle est autorisée à rentrer chez elle tout en étant soumise à certaines restrictions et obligations imposées par les autorités judiciaires. Ce contrôle judiciaire vise à garantir sa présence lors des audiences ultérieures et à assurer le respect des conditions fixées par le tribunal.

Cette décision marque une étape importante dans le processus judiciaire entourant l’affaire de Rose Wardini, qui continuera à être examinée par les autorités compétentes.

Report de la présidentielle au Sénégal : La CEDEAO demande le rétablissement du calendrier initial

Face à la crise politique qui secoue le Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, la Commission de la CEDEAO a pris une position ferme, exprimant sa préoccupation face à la situation actuelle dans ce pays réputé pour sa stabilité politique. Dans un communiqué publié ce mardi 6 février, la Commission a adressé un appel pressant à toutes les parties concernées pour rétablir le calendrier électoral initial, prévu pour le 25 février.

La CEDEAO, tout en rappelant l’importance du respect de la Constitution sénégalaise, a mis en garde contre toute action ou déclaration contraire aux dispositions constitutionnelles du pays. Elle a souligné la responsabilité de la population et de la classe politique dans le maintien de la paix et de la stabilité nationale.

Plus précisément, la Commission a encouragé la classe politique sénégalaise à prendre des mesures immédiates pour rétablir le calendrier électoral initial, soulignant que toute modification du mandat présidentiel est formellement interdite par la Constitution. Par conséquent, le report de l’élection, décidé par le président Sall et entériné par l’Assemblée nationale, va à l’encontre de ces dispositions fondamentales.

Dans un contexte où la tension monte et où la violence menace de s’installer, la CEDEAO a lancé un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles renoncent à la violence et à toute action susceptible de perturber davantage la paix et la stabilité du pays. Elle a également appelé les forces de l’ordre à faire preuve de retenue et à protéger les droits fondamentaux de tous les citoyens.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de préserver la stabilité politique et sociale au Sénégal, ainsi que dans toute la région ouest-africaine, et souligne la nécessité pour toutes les parties de s’engager dans un dialogue constructif pour résoudre la crise actuelle.

Comprendre le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 (Par Pr. Ismaila Madior Fall)

1. Qui a initié le report de l’élection présidentielle ?
• Ce n’est pas le Président de la République qui en a pris l’initiative.
• Le report a été initié par le groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS) ” Liberté, Démocratie et Changement “
• Ce groupe a déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale la « proposition de loi constitutionnelle portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République du Sénégal ».
• Article premier. – « par dérogation à l’alinéa premier de l’article 31 de la Constitution aux termes duquel « Le scrutin pour l’élection du Président de la République a lieu quarante- cinq jours au plus et trente jours au moins avant la date d’expiration du mandat du Président de la République en fonction », le scrutin pour l’élection présidentielle est reporté jusqu’au 25 août 2024 ».
• Cette proposition de loi a pour objet de reporter la tenue de l’élection présidentielle en août 2024 et permet au Président en exercice de rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.
• Un amendement parlementaire a porté la date de la tenue de la prochaine présidentielle au 15 décembre 2024.

2. Quelles sont les raisons justificatives du report ?
• La crise entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel sur une supposée corruption de juges constitutionnels.
• La création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur cette affaire et, au-delà, sur les modalités de vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel
• La réfutation des accusations par les membres du Conseil constitutionnel qui demandent que la lumière soit faite sur cette affaire.
• La découverte de fraudes commises par des candidats sur leur nationalité pour faire passer leur candidature.
• Le jet de discrédit sur le Conseil constitutionnel juge électoral source d’un rejet du verdict des urnes (potentiel contentieux électoral)
• Risques de contestations des résultats des élections et dedérapage préjudiciable à la stabilité politique du pays.

3. Quelle est la procédure mise en œuvre pour le report ?

• C’est une proposition de loi constitutionnelle émanant des députés, notamment du groupe parlementaire du PDS
• Cette proposition a été envoyée, pour avis, au Président de la République qui en a pris acte.
• La proposition a été adoptée en commission et approuvéeà la majorité des 3/5 des suffrages exprimés par l’Assemblée nationale le lundi 5 février 2024.
• Ce n’est pas une révision ou modification de la Constitution, mais une dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution qui permet un réaménagement du calendrier électoral et non une remise en cause de la durée du mandat prévue par l’article 27 de la Constitution. Pour rappel une loi constitutionnelle peut avoir pour objet de modifier la Constitution ou de déroger à une ou plusieurs dispositions de la Constitution.
• La disposition relative à la durée du mandat et toutes les autres dispositions de la Constitution restent intactes, en l’état.
• La disposition dérogatoire a vocation à être ponctuelle, conjoncturelle, transitoire et cesse d’être en vigueur dès l’organisation de la prochaine présidentielle.

4. Quel est le rôle du Président de la République sur la mise en œuvre du report ?
• Le Président n’en est pas l’initiateur.
• Il doit juste donner un avis favorable ou défavorable oualors en prendre acte. Il a préféré la troisième option.
• Après le vote de la loi constitutionnelle, il appartient au Président de la République de procéder à sa promulgation dans les délais indiqués par la Constitution.

5. Quelle est la date de la prochaine présidentielle ?
• Avec l’approbation de cette loi constitutionnelle, la date de la prochaine présidentielle est celle y indiquée, c’est-à-dire le 15 décembre 2024. Pour rappel, la première présidentielle du Sénégal avait été organisée le 1erdécembre 1963.

6. Quand expire le mandat du Président de la République avec l’adoption de la loi constitutionnelle ?
• Le principe est clairement formulé comme suit : « Le Président en exercice poursuit ses fonctions jusqu’à l’installation de son successeur », c’est-à-dire à l’installation du Président qui sera élu le 15 décembre 2024.
• Cette installation se fera au mois de janvier en cas dedénouement de l’élection en un tour unique et en février en cas de double tour.

7. Est-ce que le Conseil constitutionnel peut censurer la loi constitutionnelle ?

• Non. Il est de jurisprudence constante que le pouvoir constituant est souverain et ne peut faire l’objet de contrôle.
• En conséquence, le Conseil constitutionnel s’est toujours déclaré incompétent pour contrôler une loi constitutionnelle. Autrement dit, il y a une injusticiabilitéde la loi constitutionnelle.
• Dans le même sens, le décret n°2024-106 du 3 février 2024 portant abrogation du décret n° 2023-2283 portant convocation du collège électoral relève, selon une jurisprudence constante, de la catégorie des actes de gouvernement insusceptibles de recours pour excès de pouvoir.
• Au total, la loi bénéficie de l’injusticiabilitéconstitutionnelle, le décret de l’immunité juridictionnelle.

8. Est-ce qu’il y a des précédents de lois constitutionnelles dérogatoires à la Constitution ?

Bien sûr, au moins deux précédents peuvent être cités.

• 1er précédent : Loi n° 62-62 du 18 décembre 1962 portant modification de la Constitution

L’Assemblée nationale après en avoir délibéré, a adopté en sa séance du 18 décembre 1962, à la majorité qualifiée des 3/5.

Le Président de la République promulgue la loi constitutionnelle dont la teneur suit :

Article unique

Il est ajouté à la Constitution de la République du Sénégal un article 66 bis, ainsi libellé :

Art. 66 bis

Par dérogation aux dispositions des articles 25, 53 et 66 de la Constitution fixant les pouvoirs et les attributions du Président du Conseil, le Chef de l’Etat devient Chef de l’Exécutif.

Il peut soumettre au référendum un projet de révision constitutionnelle, après avis du Président de l’Assemblée nationale, du Conseil des ministres et d’une commission spéciale de l’Assemblée.

La présente loi sera exécutée comme Constitution.

• 2ème précédent – Loi constitutionnelle n° 2007-21 du 19 février 2007 modifiant la loi n° 2006-11 du 20 janvier 2006 prorogeant le mandat des députés élus à l’issue des élections du 29 avril 2001

L’Assemblée nationale a adopté en sa séance du mercredi 07 février 2007 et à la majorité des 3/5 des membres la composant ;

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article unique.- L’article unique de la loi constitutionnelle n° 2006-11 du 20 janvier 2006 est modifié ainsi qu’il suit :

« Par dérogation à l’alinéa premier de l’article 60 de la Constitution, le mandat des députés élus à l’issue des élections du 29 avril 2001 est prorogé pour être renouvelé le 03 juin 2007 ».

La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

9. Est-ce qu’il y a un précédent de report d’une élection présidentielle dans l’histoire du Sénégal ?
• Oui, suite à la première présidentielle de 1963 avec un mandat de 4 ans, la suivante, devant se tenir en début décembre 1967, a été reportée au 25 février 1968.

10. Quelle appréciation faire de cette loi au regard du parcours démocratique ?
• Une loi consolidante qui procède d’un simple réaménagement du calendrier électoral et non d’un report à proprement parler puisque le décalage ne sort pas de l’année d’expiration du mandat (2024), ne déborde pas sur l’année suivante (2025).
• Une loi qui permet de sauver le Sénégal des dérives d’un processus électoral qui aurait pu être désastreux pour notre pays.
• Une loi qui pose les jalons d’un dialogue qui permettra de réunir les conditions d’une élection libre, ouverte et transparente dans un Sénégal réconcilié et apaisé.

Affaire Rose Wardini : Le dossier confié au Doyen des juges

Le feuilleton judiciaire autour de Rose Wardini prend une nouvelle tournure avec le passage du dossier entre les mains du juge d’instruction du premier cabinet du Tribunal de grande instance de Dakar, Oumar Makham Diallo. Le procureur de la République a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre cette candidate à la présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024.

Rose Wardini, leader du mouvement « Sénégal nouveau », se retrouve ainsi au cœur d’accusations graves, notamment d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, d’inscription sous une fausse qualité, et d’autres délits connexes. Son sort repose désormais entre les mains du juge d’instruction, qui devra décider de la suite à donner à cette affaire.

La procédure a été enclenchée après son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) le vendredi 2 février 2024. Elle est accusée d’avoir dissimulé sa double nationalité au Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature à la présidentielle. Depuis lors, Rose Wardini a été déférée au parquet de Dakar, où elle a passé une journée avant de bénéficier d’un retour de parquet.

Cette affaire fait écho aux enjeux politiques et juridiques entourant les élections présidentielles et soulève des questions cruciales sur l’intégrité du processus électoral. Alors que le Sénégal traverse une période de turbulence politique, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les institutions judiciaires du pays pour garantir la transparence et la légitimité des élections.

Le Dakarois Quotidien N°100 – du 06/02/24

Le Dakarois Quotidien N°100 – du 06/02/24
🔴 Report Présidentielle au 15 Décembre 2024 : Macky Sall Encore Légitime

TEXTE COLLECTIF : RESTAURER LA RÉPUBLIQUE

Ce 3 février 2024, le président Macky Sall, en interrompant in extremis et illégalement le processus électoral, a plongé le pays dans une torpeur inédite et a embarqué celui-ci dans une aventure aux lendemains plus qu’incertains. Le plan de liquidation de la démocratie sénégalaise, que le régime en place déploie depuis une douzaine d’années, trouve son bouquet final dans cet acte d’annulation du processus électoral. Pour des accusations de corruption, à ce jour non étayées, de membres du Conseil constitutionnel, le président de la République, avec la complicité d’une majorité circonstancielle à l’Assemblée nationale, a fini de corrompre durablement notre tradition démocratique en interrompant ainsi brutalement le processus électoral en cours. Pourtant rien dans l’échafaudage institutionnel ne lui en donne la prérogative en l’état actuel des choses. Rien dans la trajectoire singulière du Sénégal ne pouvait lui servir de viatique pour poser un tel acte qui risque d’être le marqueur d’un avant et d’un après, pour l’histoire du Sénégal indépendant. Le président Macky Sall a fini de porter un redoutable coup au calendrier républicain qui faisait la singularité et la fierté du Sénégal et constituait le baromètre de la vitalité de notre système politique.

La décision par laquelle le président Macky Sall a abrogé le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 est, sans conteste, aux antipodes des principes élémentaires du Droit et de la Démocratie. Les arguments qui le sous-tendent sont à la fois faux et légers, et la décision elle-même viole littéralement plusieurs dispositions constitutionnelles. D’un ton qui s’est voulu solennel, le président Macky Sall a décliné les raisons qui l’ont poussé à prendre la décision qui porte un terrible coup à notre République et à la démocratie sénégalaise. Il a d’abord prétexté une crise institutionnelle qui résulterait d’un conflit entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Selon les députés du PDS qui ont sollicité la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, l’établissement de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle aurait été faite sur fond de corruption de membres du Conseil constitutionnel. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire par l’Assemblée nationale suffit à ses yeux pour établir l’existence d’une crise. Il s’agit bien évidemment d’un argument fallacieux qui ne résiste à aucune analyse sérieuse. D’une part, le président Macky Sall a agi dans la précipitation pour accomplir sa forfaiture. Il est en effet étonnant qu’il se soit fondé sur de simples accusations dont les auteurs n’ont pas encore montré un début de preuve, pour arguer d’une crise institutionnelle. Il aurait été plus raisonnable d’attendre le rapport de la commission d’enquête parlementaire pour être plus crédible dans l’accusation de corruption. D’autre part, quand bien même il y aurait eu une crise institutionnelle, la Constitution prévoit des voies de résolution qui ne peuvent pas s’accommoder de l’attitude despotique du président Macky Sall. À rebours de son rôle de garant du fonctionnement régulier des institutions qu’il tire de l’article 42 de la Constitution, il s’est comporté en l’espèce en fossoyeur de la République. La véritable crise, c’est celle qui découlera de cette décision inédite remettant en cause le calendrier électoral et dont il est l’unique initiateur et l’ultime responsable.

Outre l’argument de la crise institutionnelle, le président Macky Sall a tenté de justifier sa décision par le fait qu’il existe une candidate à l’élection présidentielle qui ne serait pas exclusivement de nationalité sénégalaise, contrairement aux exigences de l’article 28 de la Constitution. Il a alors jugé opportun d’enfiler son manteau de « gardien de la Constitution » afin d’éviter que le scrutin ne soit biaisé. On tient là la preuve que notre « gardien de la Constitution » ignore tout du contenu de notre Charte fondamentale. Il n’y avait pas besoin de faire de ce cas de figure un prétexte dans la mesure où l’alinéa 1er de l’article 34 de la Constitution propose une solution. La candidate pourrait en effet être invitée à se retirer de la course ou, si le procureur ouvre une information judiciaire à son encontre dans le cadre des poursuites en cours, être déclarée définitivement empêchée. Dans ces deux hypothèses, le Conseil constitutionnel modifierait sa liste et la date du scrutin serait maintenue, comme le prévoit la Constitution.

En prenant la décision en question, le président Macky Sall s’est attribué des prérogatives qu’il ne tient ni de la Constitution, ni d’aucune loi de la République. L’artifice du parallélisme des formes sous-entendu est un prétexte ridicule pris par l’auteur de la forfaiture. En droit, il n’est pas toujours vrai que quand on a édicté un décret, on a systématiquement la latitude de prendre un autre décret pour abroger le premier. Pour prendre un exemple simple, un décret de nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ne peut pas être abrogé ou retiré par le président de la République dans le but de mettre fin de manière anticipée au mandat du juge concerné. L’abrogation du décret portant convocation du corps électoral implique des conséquences juridiques d’une extrême gravité. À travers sa décision annulant le scrutin, Macky Sall a piétiné les articles 27 et 103 qui interdisent respectivement que le président de la République puisse faire plus de deux mandats ou que la durée du mandat du chef de l’Etat soit modifiée. L’improbabilité de pouvoir tenir l’échéance du 2 avril 2024 vide ces deux articles de toute leur substance. Le Conseil constitutionnel avait d’ailleurs rappelé dans sa décision n° 1/C/2016 du 12 février 2016 que le mandat du président de la République est intangible en des termes on ne peut plus clairs : « Considérant, en effet, que ni la sécurité juridique, ni la stabilité des institutions ne seraient garanties si, à l’occasion de changements de majorité, à la faveur du jeu politique ou au gré des circonstances notamment, la durée des mandats politiques en cours, régulièrement fixée au moment où ceux-ci ont été conférés pouvait, quel que soit au demeurant l’objectif recherché, être réduite ou prolongée » (cons. 32).

La décision de Macky Sall constitue, enfin, une défiance à la Constitution qui dispose en son article 92 que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. Il s’agit sans doute d’un refus d’appliquer la décision du Conseil arrêtant la liste des candidats à l’élection présidentielle.  

En application de cette disposition de la Constitution, ni la loi, ni un décret ne peuvent modifier ou abroger la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats. Cette liste ne peut être modifiée que par une décision du Conseil constitutionnel et pour des motifs limitativement énumérés par les articles 29 à 34 de la Constitution. Cette défiance des pouvoirs politiques (Président de la République et Assemblée nationale) envers la juridiction constitutionnelle, arbitre suprême du jeu électoral, est la véritable source de crise institutionnelle.

C’est une évidence que depuis quelques années, ce régime nous a maintenus dans une crise quasi-permanente : disparitions de soldats dans des circonstances troubles, morts de manifestants, intimidations, arrestations, hordes de nervis, harcèlements judiciaires, malversations, corruption, reniements, impunité. Aujourd’hui pour les intérêts d’un homme et d’un clan, sous le fallacieux prétexte d’une crise institutionnelle, le Sénégal vient de gravement régresser dans son histoire démocratique. En effet, ce qui est en jeu les heures et les jours à venir, c’est la survie de l’idée de République ; c’est-à-dire notre volonté de vivre ensemble et d’inventer perpétuellement la société sénégalaise en tant qu’horizon et futur. Il est inadmissible de vouloir, pour le bénéfice d’un homme, d’un parti, d’un groupe de courtisans d’une autre époque, compromettre l’avenir d’une Nation qui a eu, un certain 19 mars, la ferme volonté d’entrer dans le nouveau millénaire pour s’inventer un présent et un futur de démocratie, de justice, de liberté, d’équité et simplement d’un vivre-ensemble harmonieux sénégalais. Il s’agit pour les Sénégalais de s’ériger contre cette forfaiture, d’exiger le respect du calendrier Républicain, de faire rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, de faire à nouveau nation et de résolument restaurer leur République et leur idéal de vie commune.

Vous pouvez signer cette déclaration en indiquant votre nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires.

1 – Babacar GUÈYE, Professeur titulaire, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

2 – Felwine SARR, Professeur titulaire, Agrégé en Sciences Économiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

3 – Maurice Soudiéck DIONE, Professeur assimilé, Agrégé en sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

4 – Malick DIAGNE, Professeur titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

5 – Mbissane NGOM, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

6 – Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

7 – Mamadou DIOUF, Professeur, Histoire, Columbia University (USA) ;

8 – Abdou Khadre DIOP, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université numérique Cheikh Hamidou KANE (ex UVS) ;

9 – Sidy Alpha NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

10 – Boubacar BA, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

11 – Ferdinand Diène FAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

12 – Moustapha Bassirou NIANG, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

13 – Abdou Yade SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

14 – Djibril DIOUF, Maître de conférences titulaire, Administration publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

15 – Tapsirou Bocar BA, Maître de conférences assimilé, Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

16 – Mamadou Salif SANÉ, Maître de conférences assimilé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

17 – Benoît TINE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

18 – Diouma KOBOR, Professeur titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

19 – Ibrahima THIAW, Directeur de recherche titulaire, Archéologie-Anthropologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

20 – Marie-Pierre Rokhayatou SARR, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

21 – Assane MBAYE, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

22 – Moustapha NGAÏDÉ, Maître de conférences, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

23 – Joseph Sambassene DIATTA, Maître de conférences titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

24 – Rokhy POUYE, Enseignante-chercheuse vacataire, Économie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

25 – Diéry NGOM, Enseignant-chercheur, Informatique, Université Alioune Diop de Bambey ;

26 – El Hadji Babacar LY, Professeur assimilé, Chimie organique, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

27 – Dominique MENDY, Docteur en sciences économiques, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ziguinchor) ;

28 – Awa DOUCOURÉ, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane ;

29 – Ami Collé SECK, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

30 – Mamadou DIANGAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

31 – Mouhamadou BOYE, Maître de conférences, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

32 – Gane Diouf, Maître de conférences titulaire, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

33 – Mouhamadou Moustapha SARR, Maître de conférences assimilé, Génie mécanique et productique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

34 – Massamba DIOUF, Professeur titulaire, Santé publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

35 – Mouhamadou Ngouda MBOUP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

36 – Minata SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

37 – Moustapha NDIAYE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

38 – Jean-Louis CORRÉA, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

39 – Cheikh Ibra Fall NDIAYE, Enseignant-chercheur vacataire, Droit public, Université Alioune Diop de Bambey ;

40 – Ndèye Dieynaba NDIAYE, Professeur, Droit des migrations, Université de Quebec à Montréal ;

41 – Ndioro NDIAYE, Professeur titulaire, Santé publique dentaire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

42 – Naphy SAMBA KA, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

43 – Mamecor FAYE, Maître de conférences titulaire, Biologie animale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

44 – Oumy GUÈYE, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

45 – Ibrahima KA, Maître de conférences assimilé, Électromécanique, École polytechnique de Thiès ;

46 – Babacar CAMARA, Maître de conférences, Agroforesterie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

47 – Ndèye Sophie DIAGNE, Professeur assimilé, Agrégée en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

48 – Doudou DIOP, Directeur de recherche assimilé, Botaniste, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

49 – Saliou NGOM, Chargé de recherche titulaire, Sociologie politique, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

50 – Malado AGNE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

51 – Gilbert Coumakh FAYE, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

52 – Seydi Diamil NIANE, Chargé de recherche titulaire, Islamologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

53 – Mamadou Lamine SARR, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

54 – Momar Sylla DIENG, Maître de conférences titulaire, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

55 – Babacar DIENG, Maître de conférences assimilé, Gestion, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

56 – Alla MANGA, Chargé de recherche, Géographie, IFAN-Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

57 – Massamba GAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

58 – Sokhna Mariama Sèye FALL, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

59 – El Hadji Samba NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en Droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

60 – Ibrahima THIAW, Directeur de recherche, Archéologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

61 – Cheikh Abdoulaye NIANG, Chargé de recherche, Anthropologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

62 – Abdoulaye KEÏTA, Directeur de recherche, Littérature orale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

63 – Mouhamed Abdallah LY, Directeur de recherche assimilé, Sciences du langage, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

64 – Lamine Bodian, Enseignant-chercheur, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

65 – Idrissa BA, Professeur titulaire, Histoire médiévale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

66 – Hamidou DIA, Chercheur, Sociologie, IRD / Université Paris Cité ;

67 – Fatoumata HANE, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

68 – Cheikh THIAM, Professeur titulaire, Études africaines, Amherst college (USA) ;

69 – Doyle CALHOUN, Assistant Professor, Francophone Studies, Trinity College (USA) ;

70 – Jean Alain GOUDIABY, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

71 – Babacar Mbaye DIOP, Professeur assimilé, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

72 – Fatou DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

73 – Pape Chérif Bertrand Bassène, Enseignant-chercheur, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

74 – Abdou Khadir DIALLO, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

75 – Ousmane MANÉ, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

76 – Ndéné MBODJI, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

77 – Souleymane GOMIS, Professeur titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

78 – Mounirou DIALLO, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

79 – Lamine DIÉDHIOU, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

80 – Abdou Salam SALL, Professeur des universités de classe exceptionnelle, chimie inorganique, Ancien Recteur, Ancien Président ANEF, Ancien Secrétaire général du SAES, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

81 – El Hadji Malick CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

82 – Ndèye Fatou LECOR, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

83 – Aliou DIAW, Maître de conférences, Lettres modernes, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

84 – Oumar DIOP, Enseignant-chercheur, Mathématiques appliquées, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

85 – Ndiogou SARR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

86 – Ameth NDIAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

87 – Babacar FAYE, Phd, Formateur en anglais, Groupe AFORP, Paris ;

88 – Boubacar KANTÉ, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

89 – Cheikh KALING, Maître de conférences titulaire, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

90 – Laina Ngom DIENG, Maître de conférences, Psychologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

91 – Papa Alioune FALL, Professeur assimilé, Électronique et Télécommunications, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

92 – Oumy NIASSE, Enseignante-chercheuse, Data Science, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

93 – Ibrahima D. DIONE, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

94 – Abdoulaye NGOM, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

95 – Amary NDOUR, Maître de conférences assimilé, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

96 – Aboubekr THIAM, Enseignant-chercheur, Communication multimédia, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

97 – Alioune Badara THIAM, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

98 – Papa SY, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

99 – Ibra SÈNE, Associate Professor of History & Global and International Studies, The College of Wooster (USA) ;

100 – El Hadji Malick Sy CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

101 – Alpha DIA, Enseignant-chercheur, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

102 – Bara AMAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

103 – Ibrahima SILLA, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

104 – Papa Fara DIALLO, Maître de conférences, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

105 – Ngalla DJITTÉ, Professeur titulaire, Mathématiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

106 – Mactar KAMARA, Agrégé de droit public, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

107 – Youssou GNING, Professeur titulaire et émérite, Mathématiques, Ontario (Canada) ;

108 – Diouma DIALLO, Maître de conférences titulaire, Sciences de l’information et de la communication, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

109 – Yankhoba SEYDI, Professeur assimilé, Anglais, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

110 – Khadidja DIALLO, Maître de conférences titulaire, Anglais, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

111 – Christian Ousmane DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

112 – Maguette DIOP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

113 – Prof Mouhamadou THIAM, École Polytechnique de Thiès ;

114 – Mory THIAM, maître de conférences titulaire, philosophie, Ucad ;

115 – Samba TRAORÉ, Professeur titulaire de classe exceptionnelle à la retraite, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

116 – Mahamadou Lamine SAGNA, Professeur de Sociologie- WPI (USA) ;

Les universitaires qui souhaitent signer cette déclaration peuvent rajouter leur nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires, ci-dessous.

Report de la présidentielle : 151 manifestants interpellés par la police

Le Sénégal fait face à une crise politique majeure suite à la décision du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février 2024. Cette annonce a déclenché des manifestations dans plusieurs régions du pays, mettant en lumière les divisions politiques et les inquiétudes croissantes concernant l’avenir démocratique du pays.

Les manifestants, mécontents de ce report, ont exprimé leur frustration en descendant dans les rues pour exiger le respect du calendrier électoral initial. Les heurts avec les forces de l’ordre ont conduit à l’arrestation de 151 personnes à travers le pays. Ces tensions témoignent de la polarisation politique croissante et de l’incertitude qui règne quant à la voie à suivre pour la gouvernance du pays.

La justification avancée par le président Macky Sall pour le report de l’élection réside dans la nécessité de résoudre les conflits juridiques liés à l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Cependant, cette décision a suscité des interrogations quant à son impact sur la stabilité politique du Sénégal et à la confiance du public dans le processus démocratique.

Parallèlement, le pays a également été témoin de coupures d’internet mobile, suscitant des préoccupations quant à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Le gouvernement a justifié cette mesure par la diffusion de messages haineux et subversifs sur les réseaux sociaux, contribuant ainsi à la polarisation accrue de la société.

La situation est complexe, avec des appels au dialogue lancés par le président Sall. Cependant, certains acteurs politiques, tels que Mamadou Lamine Diallo, leader du parti Tekki, contestent vigoureusement le report de l’élection et annoncent des actions légales contre le décret présidentiel.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation au Sénégal, appelant au calme et à un dialogue inclusif pour résoudre la crise. La stabilité politique du pays, longtemps considérée comme un exemple en Afrique de l’Ouest, est actuellement mise à l’épreuve, et l’issue de cette crise reste incertaine.

[Document] Voici le décret abrogeant la convocation du corps électoral et contresigné par Amadou Ba

[Document] Voici le décret abrogeant la convocation du corps électoral et contresigné par Amadou Ba

Controverse à l’Assemblée Nationale : Report de la Présidentielle au 15 décembre 2024 Entériné Amidst des Évacuations Musclées de l’Opposition

L’Assemblée nationale du Sénégal a été le théâtre d’une intense controverse aujourd’hui, alors que les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et de Wallu ont entériné le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Ce vote a été effectué dans un contexte tendu, marqué par l’évacuation musclée de députés de l’opposition de l’hémicycle.

La décision de reporter la présidentielle intervient dans un climat politique déjà tendu, avec des manifestations et des désaccords croissants au sujet du processus électoral. Les députés de BBY et de Wallu ont soutenu le report de l’élection au 15 décembre, arguant de la nécessité d’une prolongation pour des raisons non spécifiées.

Cependant, la validité de ce vote est remise en question en raison des évacuations musclées qui ont précédé le scrutin. Des députés de l’opposition ont été expulsés manu militari de l’Assemblée nationale, suscitant des inquiétudes quant au respect des principes démocratiques et du droit d’expression des opinions divergentes.

Cette décision de reporter l’élection présidentielle, prise dans un climat de tensions et de controverses, soulève des interrogations sur la légitimité du processus et l’intégrité de la démocratie au Sénégal. Les prochains développements seront scrutés attentivement, alors que le pays navigue dans une période politique délicate.

Ziguinchor : Rejet unanime du Report des Élections par les Coalitions Opposantes

Les états-majors des comités électoraux des coalitions Diomaye Président, Gakou 2024, Khalifa 2024, Déthié 2024, “AMD”-PUR, Avenir Sénégal Bu Niou Bègue, et Gueum Sa Bop ont tenu une conférence de presse ce lundi pour exprimer leur rejet unanime du report de l’élection présidentielle, qualifié de coup d’État inconstitutionnel.

Le porte-parole de cette coalition hétéroclite, Madiw Sané, a souligné l’abrogation du décret 2023-2283 du 29 novembre 2023, portant convocation du corps électoral, comme une prise de pouvoir inconstitutionnelle de la part du président. Il a déclaré : “En abrogeant le décret, le président s’arroge d’un pouvoir que la constitution ne lui a guère donné, provoquant ainsi son peuple et semant les germes d’une instabilité sans précédent.”

La principale critique des comités électoraux réside dans le timing du décret, intervenu à la veille du lancement de la campagne électorale. Selon Madiw Sané, cette manœuvre viole la constitution en ses articles 27, 29 et 103, portant atteinte aux droits électoraux des candidats retenus par le juge constitutionnel.

Les raisons avancées pour le report, notamment les allégations de corruption de magistrats et la commission d’enquête parlementaire, sont catégoriquement rejetées par les coalitions, qui estiment qu’aucune procédure de révision constitutionnelle ne peut légitimer un tel report. Ils insistent sur le caractère illégitime d’une prolongation du mandat présidentiel au-delà du 2 février.

La déclaration commune des comités électoraux proclame la continuité des effets du décret de novembre 2023 convoquant le corps électoral, et la campagne électorale a été officiellement déclarée ouverte depuis le 3 février 2024 à 00 heures. Ils considèrent que le président ne sera plus légitime à diriger le Sénégal après le 2 février.

La situation politique à Ziguinchor s’avère tendue, avec des divergences politiques majeures sur la légitimité des actions présidentielles. Les prochains développements seront suivis de près, alimentant les préoccupations quant à la stabilité politique dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Rose Wardini devant la justice : Retour de parquet après des accusations d’escroquerie et de faux en écriture

La candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Rose Wardini, a été déférée au parquet de Dakar le 05 février 2024, suite à des accusations d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, d’inscription sous une fausse qualité, et d’inscription tendant à dissimuler une incapacité. Après une journée passée dans la cave du palais de justice, elle a bénéficié d’un retour de parquet.

Le dossier de Rose Wardini, qui était entre les mains du procureur, pourrait désormais être confié à une juge d’instruction. Cette étape pourrait marquer le début d’une enquête plus approfondie sur les charges qui pèsent contre la candidate.

L’arrestation de Rose Wardini a eu lieu le 02 février 2024, par la Division des investigations criminelles (Dic). Les accusations portent sur le fait d’avoir prétendument “caché” sa double nationalité au Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature.

Les chefs d’accusation comprennent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, et l’inscription tendant à dissimuler une incapacité. Des allégations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences importantes sur la candidature de Rose Wardini à l’élection présidentielle.

La candidate devra désormais patienter pendant que la procédure judiciaire suit son cours. L’issue de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais, en particulier à l’approche de l’élection présidentielle.

Il est à noter que la double nationalité est un sujet délicat dans le contexte politique, et toute allégation de dissimulation de cette information peut susciter des débats intenses et des répercussions juridiques. La justice sénégalaise sera désormais chargée d’examiner attentivement les éléments de l’affaire et de prendre des décisions éclairées conformes à la loi.

Réaction de Madiambal Diagne au Report de la Présidentielle : Appel au Dialogue et à la Réalisme Politique

Dans sa chronique du lundi dans Le Quotidien, Madiambal Diagne a réagi au report de l’élection présidentielle au Sénégal, exprimant son soutien à la décision du président Macky Sall. Sous le titre «Macky Sall, le dialogue pour refermer la déchirure», le journaliste utilise la célèbre expression latine «Alea jacta est» (le sort en est jeté) pour approuver la décision présidentielle.

Madiambal Diagne affirme avoir eu une explication directe du président sur les raisons profondes de sa décision, soulignant les risques pour l’image personnelle de Macky Sall et les risques potentiels de troubles politiques et sécuritaires pour le pays. Malgré cela, il reconnaît le courage du président qui a considéré la préservation de la République et la stabilité institutionnelle comme des enjeux valant la peine de reporter l’élection.

Le patron de groupe Avenir communication exprime sa «grande indulgence» envers le chef de l’État, soulignant que cette décision difficile ne vise pas à maintenir le pouvoir pour lui-même. Il encourage les opposants au report de la présidentielle à répondre à l’appel au dialogue du président, prédissant que ceux qui s’y opposent finiront par s’y rallier ou risqueront de rester en marge de l’histoire.

Madiambal Diagne insiste sur la nécessité de prendre de la hauteur et d’adopter une posture politique réaliste pour surmonter les obstacles qui se présentent sur le chemin du pays. Il appelle à la compréhension de la situation politique objective et exhorte les acteurs politiques à s’engager dans un dialogue constructif sur les contours d’un nouvel agenda électoral.

Entre Report et Responsabilité – Naviguer dans les Eaux de la Démocratie

En cette période mouvementée où la démocratie sénégalaise se trouve à la croisée des chemins, le report de l’élection présidentielle soulève des questions cruciales qui méritent une réflexion approfondie. Au-delà des réactions passionnées, il est essentiel d’aborder cette situation avec un esprit critique et un sens aigu de la responsabilité collective.

L’accusation d’hypocrisie et d’égoïsme à l’égard de ceux qui critiquent le report de l’élection doit être examinée à la lumière de la complexité des enjeux actuels. Certes, chaque citoyen a le droit de défendre son candidat, mais notre devoir envers la nation va au-delà des intérêts personnels.

La démocratie est un équilibre délicat entre la volonté du peuple et la nécessité de maintenir l’ordre public. La décision de reporter l’élection, prise pour des raisons de stabilité et de sécurité intérieure, soulève des questions cruciales sur la manière dont nous concilions nos aspirations démocratiques avec la réalité complexe de notre contexte sociopolitique.

LeDakarois.sn encourage la population à s’engager dans un dialogue constructif plutôt que dans des réactions impulsives. En cette période électorale, il est crucial de maintenir un esprit ouvert et de favoriser des discussions respectueuses qui transcendent les clivages partisans.

La déclaration du président Macky Sall concernant le report des élections offre une opportunité pour un examen approfondi de notre système démocratique. Plutôt que de succomber à des accusations mutuelles, il est temps de collaborer pour trouver des solutions qui préservent nos principes démocratiques tout en garantissant la stabilité du pays.

Cet éditorial encourage les citoyens à participer activement au processus démocratique, à exprimer leurs préoccupations de manière constructive et à œuvrer collectivement pour un Sénégal stable et prospère. Dans la tempête actuelle, la responsabilité individuelle et collective de chaque citoyen est mise à l’épreuve. Le Dakarois.sn appelle à un engagement réfléchi, à une compréhension mutuelle et à un effort commun pour façonner l’avenir de notre nation.

Cheikh KANE

Alioune Tine appelle au Retrait de la Proposition de Loi pour prévenir un bain de sang

Dans une publication sur le réseau social X, Alioune Tine, une figure éminente de la société civile, exhorte à éviter tout “bain de sang et chaos” alors que l’Assemblée nationale débat du report de la présidentielle. Le fondateur du think tank Afrikajomcenter préconise le retrait immédiat de la proposition de loi et appelle à une négociation démocratique et consensuelle pour établir un nouveau calendrier électoral respectant les délais constitutionnels.

La publication complète d’Alioune Tine souligne l’importance cruciale d’éviter la violence et l’incertitude au Sénégal. Il critique le report inconstitutionnel de l’élection présidentielle à la veille du scrutin, qui a plongé le pays dans une situation volatile. Alioune Tine appelle à tirer des leçons des événements passés, faisant référence au conflit entre le peuple et ses représentants en 2011.

Il insiste sur la nécessité de retirer la proposition de loi immédiatement, soulignant que tout régime est voué à l’échec contre la volonté inébranlable du peuple. Il appelle toutes les forces politiques et sociales à exercer leur influence pour garantir le retrait de la proposition de loi, mettant en avant la nécessité d’éviter les violences et le chaos.

Alioune Tine plaide en faveur d’un dialogue et d’une entente entre les acteurs politiques et de la société civile pour éviter les pertes humaines et les troubles politiques. Il met en avant le désir de changement au sein de la population, soulignant que le système politique et institutionnel actuel doit être transformé par la négociation entre des parties respectueuses et estimant qu’il est temps de bannir les coups de force.

L’appel d’Alioune Tine met l’accent sur la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité nationale par le retrait de la proposition de loi et la recherche d’une solution consensuelle pour établir un nouveau calendrier électoral.

Réaction de l’Union Africaine au Report de la Présidentielle au Sénégal : Appel au Dialogue et à l’entente

Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a émis lundi un appel pressant aux Sénégalais pour résoudre leurs différends politiques par le biais du dialogue, de la concertation et de l’entente. Cette déclaration intervient après les tensions et violences qui ont éclaté à la suite de l’annonce du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall.

Dans un communiqué publié sur le réseau social X, Moussa Faki Mahamat a exprimé sa “préoccupation” face aux événements survenus suite à la décision du Président Sall. Il a appelé les autorités sénégalaises à organiser les élections présidentielles dans les meilleurs délais, prônant la transparence, la paix et la concorde nationale.

Les heurts entre les forces de sécurité et les manifestants, mobilisés par l’opposition contre la décision présidentielle, ont marqué le paysage de Dakar dimanche. Les arrestations et l’utilisation de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre ont exacerbé les tensions dans la capitale sénégalaise.

Moussa Faki Mahamat a souligné l’importance du respect des principes de l’État de droit et a encouragé toutes les forces politiques et sociales au Sénégal à résoudre leurs différends de manière civilisée, conformément à la tradition historique du pays en matière de démocratie.

L’Union Africaine, reconnaissant le modèle démocratique du Sénégal, a exprimé son souhait de voir les autorités nationales organiser rapidement les élections dans un climat de transparence et de sérénité. Le président Macky Sall avait annoncé le report de l’élection présidentielle quelques heures avant le début de la campagne électorale, suscitant des réactions vives et des inquiétudes au sein de la population sénégalaise.

Report de la présidentielle au Sénégal : Macky Sall consulte une large coalition de leaders

Dans une annonce surprise, le Président sénégalais, Macky Sall, a déclaré samedi le report indéfini de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février, en abrogeant le décret convoquant le collège électoral. Dans son discours à la Nation, il a dévoilé que cette décision cruciale a été précédée par des consultations approfondies avec divers acteurs clés du pays.

Outre le Premier ministre et les présidents d’institution, le chef de l’État a également échangé avec les membres du Conseil constitutionnel pour recueillir leurs avis et éclaircissements sur la situation actuelle du pays. Cette démarche semble souligner la volonté du Président de prendre des décisions éclairées et de promouvoir la transparence dans le processus décisionnel entourant le report de l’élection.

Selon des informations relayées par le quotidien L’AS, Macky Sall a élargi son cercle de consultation en incluant des leaders religieux de premier plan. La veille de son allocution, le Président a eu une rencontre personnelle avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, ainsi qu’avec d’autres chefs religieux. Cette réunion visait à les informer de la situation nationale qui a conduit au report de l’élection présidentielle.

L’implication des leaders religieux dans ce processus souligne l’importance de leur rôle dans la gouvernance du pays et dans la prise de décisions cruciales. Le Sénégal, reconnu pour sa tradition de coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses, voit ainsi les autorités chercher la bénédiction et les conseils des leaders spirituels.

La consultation de ces diverses parties prenantes illustre une approche inclusive de la gouvernance, visant à recueillir des perspectives variées avant de prendre des décisions ayant des répercussions nationales. Cependant, la réaction du public à cette annonce reste à surveiller, car le report de l’élection peut susciter des opinions divergentes dans une période où la démocratie et la stabilité sont mises à l’épreuve.

Abdou Karim Fofana : « L’initiative du report émane de l’Assemblée nationale et non du Président Macky Sall »

Le ministre du Commerce de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement, est intervenu sur France 24 et TV5 pour apporter des précisions et corriger certaines approximations relatives au traitement de l’actualité politique au Sénégal. Voici ses déclarations :

L’initiative du report émane de l’Assemblée nationale et non du président de la République :

Le ministre a souligné que le président de la République, Macky Sall, n’a pas décidé du report, mais a pris acte de la proposition de l’Assemblée nationale, seule habilitée en la matière. Il a indiqué que la proposition de loi émanait du député Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, qui est de l’opposition. Fofana a insisté sur la cohérence de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, soulignant le respect de la séparation des pouvoirs.

Pas une partie de plaisir :

Le ministre a souligné que pour le président Macky Sall, la situation n’est pas une partie de plaisir. En tant qu’arbitre du jeu politique et garant du bon fonctionnement des institutions, il a agi dans le respect de la Constitution pour assurer la stabilité du pays jusqu’à l’élection d’un nouveau président.

Dialogue pour des élections inclusives et crédibles :

Abdou Karim Fofana a évoqué la proposition du président de la République d’organiser un dialogue national, un outil de régulation politique, pour permettre à tous les acteurs de discuter des dysfonctionnements relevés et de proposer des améliorations consensuelles en vue d’organiser rapidement les élections.

Crédibilité du processus versus dogme calendaire :

Le ministre a souligné le débat entre la crédibilité du processus électoral et le respect du calendrier. Il a indiqué qu’il était plus important d’avoir un processus électoral fiable et accepté par tous que de sacrifier la légitimité pour respecter un formalisme calendaire.

Manifestation non autorisée :

Fofana a qualifié la manifestation en cours de non autorisée, soulignant qu’il y a un minimum de règles à respecter pour manifester au Sénégal.

Des opposants qui manifestent avaient demandé le report :

Le ministre a noté que parmi les opposants qui manifestent, certains membres du collectif constitué de candidats recalés avaient saisi le président de la République pour se plaindre du traitement de leurs parrainages et demander le report de l’élection. Il a souligné le paradoxe de ces personnes demandant le report après avoir initialement sollicité cette mesure.

Sénégal: premiers heurts après un report à hauts risques de la présidentielle • FRANCE 24

L’Archevêque de Dakar exprime son désaccord face au report de la présidentielle : Un appel à la stabilité institutionnelle

L’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a pris position contre tout report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, exprimant ses inquiétudes quant à la situation actuelle du pays. Dans un discours récent, Monseigneur Ndiaye a souligné l’importance de préserver la cohésion nationale en respectant les institutions et en assurant leur intégrité dans l’exécution de leurs missions.

L’homme d’Église a partagé son désarroi face aux événements en cours, appelant à une réflexion collective sur la nécessité de maintenir la stabilité institutionnelle pour favoriser le progrès et l’unité nationale. Il a insisté sur le respect des institutions comme fondement essentiel de la démocratie et de la vie nationale.

Cette prise de position de Monseigneur Benjamin Ndiaye intervient dans un contexte marqué par la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle. Alors que certains acteurs politiques soutiennent cette décision, d’autres, tels que l’Archevêque de Dakar, expriment leur préoccupation quant à ses implications sur la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Monseigneur Ndiaye a ainsi appelé à un dialogue constructif et à la préservation des principes démocratiques, soulignant que le respect des institutions est un élément crucial pour le développement harmonieux de la nation sénégalaise.

Macky Sall Accusé de “Coup d’État Constitutionnel” par Mamadou Lamine Diallo : La Coalition MLDTEKKI2024 portera Plainte

Le président Mamadou Lamine Diallo, lors d’une conférence de presse cet après-midi, a qualifié le report de l’élection présidentielle de « coup d’État constitutionnel » de la part de Macky Sall. Il affirme que l’abrogation du décret convoquant le corps électoral constitue une violation de la constitution sénégalaise et annonce que la coalition MLDTEKKI2024 portera plainte devant la justice sénégalaise dans les prochaines heures.

Mamadou Lamine Diallo, soulignant le rôle de vitrine démocratique du Sénégal dans la sous-région, insiste sur la nécessité de préserver cette image en respectant les principes constitutionnels. Il appelle également les autres candidats à se joindre à ce combat patriotique pour « sauver le Sénégal ».

Revenant sur les motifs avancés par Macky Sall pour le report, Mamadou Lamine Diallo rejette l’idée que la question de la nationalité de Karim Wade soit le véritable enjeu. Selon lui, Macky Sall cherche plutôt à consolider son pouvoir en prolongeant le scrutin, ouvrant la voie à une possible extension de mandat. Il dénonce le risque d’un « mandat glissant » ou la matérialisation de la volonté de Macky Sall de mourir au pouvoir. C’est ce que pourrait engendrer cette énième manœuvre cynique de Macky

La situation politique du Sénégal reste tendue, avec des accusations de violations constitutionnelles et des actions juridiques imminentes de la part de l’opposition. Restez informés pour suivre le développement de cette affaire.

Grève de 48 Heures décrétée par le SAMES : Paralysie du système sanitaire prévue les 5 et 6 Février 2024″

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé une grève de 48 heures, prévue du 5 au 6 février 2024. Cette décision vise à protester contre certaines conditions de travail et à faire entendre les revendications des professionnels de la santé.

Pendant cette période, les médecins prévoient de boycotter leurs activités habituelles, entraînant une paralysie du système sanitaire. Les interventions médicales telles que la chirurgie, les livraisons de médicaments, les séminaires, les supervisions, et autres seront déprogrammées. Toutefois, le SAMES assure que seules les urgences seront prises en compte pendant la grève.

Cette action vise à attirer l’attention sur les préoccupations des médecins et à exiger des améliorations significatives dans leurs conditions de travail. La grève de 48 heures aura un impact sur les services de santé, et les professionnels de la santé espèrent ainsi faire pression pour obtenir des réponses satisfaisantes à leurs revendications. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation dans le secteur de la santé au Sénégal.

SOS Paix Exprime Son Inquiétude Face au Report de l’Élection Présidentielle et Appelle à un Dialogue Inclusif

La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) manifeste sa préoccupation face à la décision du président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cette décision, jugée en violation des articles 31 de la Constitution et LO 137 du Code électoral, soulève des inquiétudes quant à ses possibles répercussions sur la stabilité et la paix au Sénégal.

Dans un communiqué, SOS Paix met en avant les conséquences potentiellement déstabilisatrices de cette décision pour la paix et la stabilité du pays. Tout en reconnaissant les préoccupations légitimes concernant la gouvernance du processus électoral, l’organisation estime que l’impératif d’enquêter sur les allégations d’irrégularités ne justifie pas une perturbation du calendrier électoral.

SOS Paix condamne fermement le report de l’élection présidentielle, considérant cette mesure comme une menace pour la démocratie et la volonté du peuple. L’organisation exprime son indignation face à la décision unilatérale du président de la République, soulignant l’importance d’une prise de décision concertée.

Dans un appel à la reprise du processus électoral, SOS Paix dénonce les traitements et brimades infligés à certains candidats lors de l’enregistrement de leurs messages à la RTS. L’organisation insiste sur la nécessité d’un dialogue sincère, ouvert et inclusif, dirigé par des experts indépendants ayant le pouvoir de médiation et d’arbitrage, conformément aux dispositions constitutionnelles relatives à la durée du mandat présidentiel.

En conclusion, SOS Paix exhorte le Conseil constitutionnel à assumer ses responsabilités historiques dans ce contexte tendu et invite à une résolution pacifique et consensuelle de la situation.

Le Mouvement des Handicapés Républicains Sénégalais applaudit l’abrogation du décret Electoral

Dans un communiqué publié ce 4 février 2024, le Mouvement des Handicapés Républicains du Sénégal a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision du président Macky Sall d’interrompre le processus électoral. Le mouvement salue cette mesure visant à clarifier les allégations de corruption touchant des membres du Conseil constitutionnel et la validation d’un candidat ayant une double nationalité.

Le communiqué souligne que le contexte politique est tendu en raison des contestations concernant l’éligibilité de certains candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le président Macky Sall a, selon le mouvement, pris des mesures importantes pour apaiser ces tensions, notamment l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’appel à un dialogue national.

Le Mouvement des Handicapés Républicains du Sénégal considère ces décisions comme des efforts visant à apaiser le climat sociopolitique du pays. Le communiqué conclut en réaffirmant l’objectif déclaré par le président de ne pas se représenter pour un troisième mandat, contribuant ainsi à la stabilité politique du Sénégal.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Aliou Mamadou Dia, PUR : Déterminé à Battre Campagne Malgré les Obstacles

Le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia, affirme sa détermination à poursuivre sa campagne électorale malgré la récente annonce du président de l’État concernant l’abrogation du dernier décret convoquant le collège électoral. Aux côtés d’autres camarades de l’opposition, Aliou Mamadou Dia a arpenté les rues de Dakar ce dimanche pour exprimer sa ferme volonté de participer activement à la campagne électorale.

De manière catégorique, il déclare : “Nous sommes déterminés à battre campagne. On est là-dessus et tous les jours, nous ferons notre campagne à Dakar et dans l’intérieur du pays.” Aliou Mamadou Dia insiste sur l’impératif pour le président Macky Sall de reconsidérer sa position, affirmant qu’il a le devoir de s’organiser pour garantir la tenue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Cette déclaration souligne la résilience et la persévérance des candidats de l’opposition face aux défis actuels. La volonté affirmée d’Aliou Mamadou Dia de continuer à mobiliser les électeurs malgré les obstacles politiques en cours démontre l’importance accordée à la participation citoyenne et à la défense des droits démocratiques au Sénégal. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation électorale dans le pays.

Suspension de Walf TV au Sénégal : “Incitation à la violence” selon le ministère

Le climat politique tendu au Sénégal a entraîné la suspension temporaire de la chaîne de télévision Walf TV. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), ont ordonné la suspension du signal de Walf TV, accusant la chaîne de s’être livrée à “l’incitation à la violence” à travers sa couverture des manifestations contre le report de l’élection présidentielle.

L’annonce de la suspension a été faite par Ousseynou Dieng, directeur de la communication du ministère de la Communication. Il a déclaré que cette décision avait été prise en raison du rôle présumé de Walf TV dans l’incitation à la violence, contribuant ainsi à l’agitation sociale en cours dans le pays.

En réaction, le groupe Walf a publié une déclaration sur les réseaux sociaux annonçant le “retrait définitif de sa licence par l’État”. Cette décision souligne la confrontation croissante entre les médias et le gouvernement dans un contexte politique très tendu au Sénégal.

La suspension de Walf TV soulève des questions sur la liberté de la presse dans le pays et suscite des inquiétudes quant à la manière dont les médias sont traités lors des périodes de crise politique. Les observateurs nationaux et internationaux surveillent de près l’évolution de la situation au Sénégal, qui traverse actuellement une période de contestation et d’incertitude politique.

Crise politique au Sénégal : Report de la présidentielle et tensions croissantes

La décision du Président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a plongé le pays dans une crise politique majeure. Cette annonce, faite lors d’un discours à la nation le 3 février, a été accueillie par des réactions contrastées, allant de l’approbation à la colère et à la frustration.

Le processus électoral au Sénégal avait déjà été marqué par des controverses, en particulier avec l’éviction de plusieurs candidats, dont Karim Wade, figure de proue du Parti démocratique sénégalais (PDS), et la candidate Rose Wardini, en raison de présumées irrégularités liées à la double nationalité.

L’annonce du report a été justifiée par le Président Sall par la nécessité de résoudre un conflit institutionnel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Ce différend a éclaté après la validation de vingt candidatures par le Conseil constitutionnel, suscitant des contestations et des accusations de partialité.

Les réactions à cette décision ont été variées et parfois passionnées. Certains leaders de l’opposition, tels que Khalifa Sall, ont qualifié cette manœuvre de “coup d’État constitutionnel”. D’autres, comme Thierno Bocoum, ont dénoncé un “sabotage” du processus électoral.

Cependant, des partisans du Président Macky Sall et certains mouvements citoyens ont salué la décision, arguant qu’elle permettrait de résoudre les tensions et de garantir des élections transparentes et équitables.

La validation en commission de la proposition de loi portant report de la présidentielle par l’Assemblée nationale a ajouté une nouvelle dimension à la crise. Les débats au sein de la commission des lois ont révélé des divisions quant à la date du report et à la prolongation du mandat présidentiel. La plénière qui doit statuer sur cette proposition sera un moment crucial, pouvant déterminer la trajectoire politique du pays dans les mois à venir.

Les rues de Dakar ont été le théâtre de manifestations et de heurts entre les forces de sécurité et des manifestants opposés au report de la présidentielle. Des arrestations de personnalités politiques, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré, ont alimenté les tensions.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé sa préoccupation face à la situation politique au Sénégal. Elle a appelé à accélérer le processus pour fixer une nouvelle date électorale et a exhorté toutes les parties à privilégier le dialogue.

La crise politique au Sénégal reste fluide et complexe, avec des implications profondes pour l’avenir du pays. La réaction de la population, les décisions politiques à venir et les médiateurs internationaux joueront tous un rôle déterminant dans l’évolution de cette crise.

Crise électorale : Violences à Dakar suite au report de la présidentielle

Des manifestations massives ont secoué Dakar dimanche, après l’annonce par le président sénégalais Macky Sall du report inédit de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février. Les scènes de violences ont mis en lumière l’escalade de la crise électorale qui traverse le pays, exacerbant les tensions politiques et suscitant des inquiétudes nationales et internationales.

La crise électorale a pris une nouvelle tournure avec la décision du président Sall de reporter les élections. Les tensions étaient déjà palpables en raison du rejet de nombreuses candidatures par le Conseil constitutionnel, ce qui a déclenché des conflits entre cette institution et l’Assemblée nationale.

Dès l’annonce du report, des centaines de manifestants ont convergé vers un lieu de rassemblement prévu par plusieurs candidats de l’opposition. La réponse des forces de sécurité a été rapide, déployant un important dispositif pour contenir les protestations. Des affrontements violents ont éclaté, marqués par l’utilisation de gaz lacrymogènes, de grenades et des confrontations directes.

La situation s’est envenimée davantage avec l’arrestation de figures notables de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré et Anta Babacar Ngom. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des affrontements tendus entre les forces de sécurité et les partisans de l’opposition.

Face à ces développements, plusieurs candidats de l’opposition ont annoncé leur intention d’ignorer la décision présidentielle et de poursuivre leurs campagnes. Des voix de la société civile se sont également élevées pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme un “coup d’État constitutionnel” et une atteinte à la démocratie.

La crise au Sénégal suscite des inquiétudes au sein du pays et à l’étranger. L’annonce du report de l’élection a pris de court de nombreux citoyens et a provoqué une réaction en chaîne d’événements qui ont plongé le pays dans une situation politique tendue.

Lundi, les députés se réuniront pour débattre d’une proposition de loi visant à officialiser le report de l’élection présidentielle de six mois. Ce débat s’annonce comme une étape cruciale, susceptible de façonner la trajectoire future de la crise électorale.

Dans ce contexte tendu, des voix se sont élevées en faveur de la désescalade et du dialogue. Des appels à la retenue et à la résolution pacifique des différends se multiplient, tant au niveau national qu’international.

La crise électorale au Sénégal a atteint un point de rupture avec les violences à Dakar. La réaction du parlement lors du débat sur la proposition de loi déterminera en grande partie la direction que prendra le pays dans les mois à venir. En attendant, le Sénégal demeure plongé dans une situation politique volatile, mettant à l’épreuve la stabilité démocratique du pays.

Arrestation de Mimi Touré lors des Manifestations : Tensions Croissantes au Sénégal

Au cœur des manifestations contre la décision présidentielle, Mimi Touré, personnalité politique notable, a été embarquée vers la gendarmerie de la Foire dès son arrivée. Cette arrestation suscite des inquiétudes quant à la situation politique actuelle au Sénégal et à la répression potentielle des voix dissidentes.

Les manifestations, déclenchées par la décision présidentielle, ont pris une tournure tendue avec l’arrestation de Mimi Touré, qui est connue pour son engagement politique. Sa déclaration sur Twitter, signalant son embarquement immédiat à la gendarmerie, a captivé l’attention et a suscité des interrogations quant à la gestion des manifestations par les autorités.

Cette arrestation soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement au Sénégal. Les partisans de Mimi Touré considèrent probablement son arrestation comme un acte répressif visant à étouffer la dissidence politique, tandis que les autorités pourraient arguer qu’elle a enfreint des règles ou des lois en vigueur.

Il est crucial de surveiller de près l’évolution de la situation et la réaction des autorités face aux manifestations en cours. Les tensions politiques croissantes au Sénégal mettent en évidence les défis auxquels le pays est confronté sur le plan de la démocratie et des droits civils.

En attendant des développements ultérieurs, l’arrestation de Mimi Touré devient un point focal dans le discours politique et soulève des questions cruciales sur la manière dont le gouvernement gère les manifestations et la dissidence politique dans le pays.

Proposition de Prolongation du Mandat de Macky Sall : Une initiative sous le prisme de l’Hivernage

Les députés de Benno ont récemment soulevé une proposition intrigante lors d’une commission, suggérant de prolonger le mandat présidentiel de Macky Sall d’une année supplémentaire. Cette annonce, relayée par Ayib Daffé sur sa page Facebook, suscite un débat intense au sein de la sphère politique sénégalaise.

Selon les parlementaires, la raison principale derrière cette proposition réside dans le fait que le report de six mois initialement envisagé coïnciderait avec la période cruciale de l’hivernage. Ils avancent que cette période climatique particulière pourrait entraver le bon déroulement du processus électoral et affecter la participation citoyenne.

Cette initiative a immédiatement déclenché des réactions variées au sein de la population et des acteurs politiques. Certains la voient comme une mesure pragmatique pour garantir des élections transparentes et équitables, en évitant les complications logistiques liées à l’hivernage. D’autres, cependant, considèrent cette proposition comme une tentative de manipulation du calendrier électoral au profit du président en exercice.

Les partisans de Macky Sall pourraient percevoir cette proposition comme une solution opportune pour surmonter les défis potentiels liés à l’hivernage, tandis que l’opposition pourrait la critiquer en insistant sur l’importance du respect strict des délais constitutionnels.

Alors que le débat continue de prendre de l’ampleur, il est clair que cette proposition soulève des questions cruciales sur la démocratie, la transparence et la gestion des processus électoraux dans des conditions climatiques adverses. Le Sénégal se trouve à la croisée des chemins, face à une décision qui aura sans aucun doute des implications significatives pour son avenir politique.

Le Président Macky Sall reporte l’Élection Présidentielle et prône un Dialogue National

Dans une allocution télévisée surprise ce samedi 3 février, le Président de la République, Macky Sall, a dévoilé une décision inattendue : le report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février. Cette annonce spectaculaire intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale, un moment crucial pour les 20 candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel.

La controverse a éclaté avec l’exclusion de Karim Wade du scrutin en raison de sa double nationalité sénégalaise et française, selon les délibérations du Conseil constitutionnel. Wade a vivement critiqué cette décision, la qualifiant de “scandaleuse” et de “nouveau complot judiciaire”. En réponse, son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a initié un processus à l’Assemblée nationale, aboutissant à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Vendredi dernier, le PDS a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale, plaidant pour le report de l’élection présidentielle du 25 février. Dans un communiqué, le PDS a justifié cette démarche en évoquant les “nombreux incidents et contestations” ayant altéré le processus électoral, soulignant les “graves dysfonctionnements” révélés, surtout avec l’élimination de certains candidats.

Cette décision présidentielle de reporter le scrutin s’accompagne également de l’appel à un dialogue national, soulignant la volonté du gouvernement de résoudre les problèmes et de rétablir la confiance dans le processus électoral. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour le pays, avec des enjeux politiques et sociaux appelant à une réflexion collective.

Tensions à Dakar : Affrontements lors de la manifestation de l’opposition suite au report de la présidentielle

La capitale sénégalaise est le théâtre de tensions intenses alors que les candidats à l’élection présidentielle du 25 février, des responsables de l’opposition, et des centaines de citoyens expriment leur colère suite à la décision inattendue du président Macky Sall de reporter sine die le scrutin, à seulement quelques heures du lancement officiel de la campagne électorale.

Les rues de Dakar ont été envahies par une manifestation massive, réunissant une multitude de manifestants fervents. Cependant, cette expression de mécontentement s’est rapidement transformée en heurts violents entre les forces de l’ordre et les protestataires.

Les principaux points de tension se situent sur la Voie de la Nation (Vdn), au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) et dans le quartier de Liberté extension. Des affrontements sporadiques ont éclaté, laissant la ville plongée dans un climat de tension palpable.

Le président Macky Sall, en annonçant le report de l’élection présidentielle, a suscité un mécontentement généralisé au sein de la population. Les raisons exactes de ce report soudain restent encore floues, alimentant davantage la frustration des manifestants.

La communauté internationale observe de près la situation, appelant au calme et à la résolution pacifique des différends. L’impact de ces développements sur le processus électoral et la stabilité du pays reste une préoccupation majeure.

La CEDEAO exprime sa préoccupation et appelle à accélérer le processus pour fixer une nouvelle date d’Élection

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé sa préoccupation face au report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février 2024. Dans un communiqué, la CEDEAO prend note de la décision du Président Macky Sall et appelle les autorités compétentes à accélérer les processus en vue de fixer une nouvelle date pour les élections.

La commission régionale encourage l’ensemble de la classe politique sénégalaise à donner la priorité au dialogue et à la collaboration pour assurer la tenue d’élections transparentes, inclusives et crédibles. Alors que le pays fait face à des bouleversements politiques, la CEDEAO souligne l’importance de la coopération entre les différentes parties prenantes pour maintenir la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

La CEDEAO a également salué le Président Macky Sall pour avoir maintenu sa décision antérieure de ne pas briguer un autre mandat. Elle l’encourage à continuer de défendre et de protéger la longue tradition démocratique du Sénégal. Cette déclaration de soutien vise à reconnaître l’engagement du Président en faveur de la stabilité politique et de la transition pacifique du pouvoir.

La commission de la CEDEAO se dit attentive à la situation politique au Sénégal et reste impliquée dans le suivi des développements entourant le processus électoral. En exprimant sa préoccupation, elle souligne l’importance de maintenir les principes démocratiques et la stabilité dans la région ouest-africaine.

La réaction de la CEDEAO souligne l’importance de la stabilité politique et de la démocratie dans la région, tout en encourageant le Sénégal à accélérer le processus électoral pour fixer rapidement une nouvelle date d’élection présidentielle.

Y en a Marre Réagit au Report de la Présidentielle : “Le Président Macky Sall a Violé la Constitution”

Le mouvement citoyen sénégalais Y en a Marre a réagi vigoureusement au report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, qualifiant la décision du Président Macky Sall de violation flagrante de la Constitution. Dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter), les membres du mouvement, dont Aliou Sané, expriment leur désapprobation face à cette décision.

Le communiqué de Y en a Marre soutient que le Président Macky Sall a une fois de plus foulé aux pieds la charte fondamentale du pays en abrogeant le décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024. Ils comparent cette violation à la controverse autour de la troisième candidature du Président, à laquelle le peuple sénégalais s’était opposé.

Le mouvement Y en a Marre appelle le Conseil constitutionnel à clarifier sa responsabilité dans ce report. Ils soulignent que le Président Macky Sall a indiqué avoir consulté le Président du Conseil constitutionnel avant de prendre cette décision. Ils interrogent si le Conseil a donné son accord à cette décision qu’ils considèrent comme illégale et illégitime. Y en a Marre estime que le Conseil constitutionnel doit refuser d’être instrumentalisé par les acteurs politiques et doit s’engager dans la voie de la démocratie.

Le mouvement considère que le Conseil constitutionnel a une responsabilité historique et doit refuser d’être soumis aux caprices du Président. Ils exhortent l’institution à exercer toutes les missions qui lui sont dévolues par la Constitution et les lois de la République, en soulignant l’importance de garantir l’État de droit.

Y en a Marre appelle également le Conseil constitutionnel à s’affranchir du pouvoir exécutif, à prendre ses responsabilités, et à faire respecter l’indépendance du processus électoral. Ils mettent en avant le rôle crucial de l’institution dans la préservation de la démocratie au Sénégal.

La réaction vigoureuse de Y en a Marre s’inscrit dans le contexte d’une situation politique tendue au Sénégal, marquée par des contestations et des débats autour du processus électoral et du respect de la Constitution.

Aly Ngouille Ndiaye Affirme : “J’irai au dialogue et je ne battrai pas campagne”

Le ministre de l’Intérieur et membre du gouvernement sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, fait une déclaration inattendue en annonçant qu’il participera au dialogue national et qu’il ne mènera pas de campagne électorale.

Déthié Fall Appelle au Début de la Campagne : “Demain, Nous Serons Sur le Terrain”

Dans une réaction rapide au contexte politique actuel suite au report de l’élection présidentielle, Déthié Fall, candidat à la magistrature suprême, annonce avec fermeté le début de sa campagne dès demain et invite tous les candidats à en faire de même.

Khalifa Sall dénonce un “Coup d’État Constitutionnel” suite au Report de la Présidentielle

Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, a vivement réagi au report de l’élection présidentielle décidé par le Président Macky Sall. Selon Khalifa Sall, cette décision constitue un “coup d’État constitutionnel”, dénonçant l’absence de base légale pour un tel acte unilatéral.

Dans une déclaration ferme, Khalifa Sall accuse le Président Macky Sall d’avoir porté un “coup violent” à la démocratie sénégalaise en abrogeant le décret convoquant le collège électoral. Il estime que cette action s’inscrit dans une tendance du président actuel à saper les fondements de la démocratie pour consolider son pouvoir.

Khalifa Sall rappelle que la République est une entité constitutionnelle dont les piliers résistent au temps et sont renforcés par les générations successives. Il souligne le désir du pouvoir actuel de favoriser des destinées individuelles au détriment du destin national.

Face à cette situation, Khalifa Sall appelle toutes les forces vives de la nation à s’unir contre ce qu’il qualifie de “forfaiture”. Il souligne la nécessité de dresser des barricades contre ce qu’il perçoit comme une tentative de “monarchisation” du pays.

Dans son appel, Khalifa Sall exhorte à une mobilisation collective pour mettre fin aux dérives du pouvoir et replacer le pays sur la trajectoire démocratique qu’il ne devrait jamais abandonner. Il met en garde contre toute tentative de dévier des principes républicains fondamentaux.

L’annonce du report de l’élection présidentielle a suscité des réactions variées, et la position de Khalifa Sall reflète l’inquiétude croissante quant à la direction politique du pays. La mobilisation des forces politiques et civiles sera cruciale dans les jours à venir pour définir le cours des événements au Sénégal.

Affaire de la “Double Nationalité” des candidats à la Présidentielle : Un séisme politique ébranle le Processus Électoral Sénégalais

La scène politique au Sénégal est secouée par une affaire de “double nationalité” qui a jeté une ombre sur le processus électoral en cours. Depuis le rejet de la candidature de Karim Wade, le fils de l’ancien président, en raison de sa nationalité française, la question de la loyauté et de l’attachement à la nation a pris une place centrale dans le débat politique.

La décision du Conseil constitutionnel de mettre en garde à vue Rose Wardini, présidente du mouvement “Sénégal Nouveau” et candidate à la présidentielle, a ajouté une nouvelle dimension à cette affaire. Les accusations d’ “escroquerie au jugement”, de “faux en écriture authentique et publique”, et d’autres délits liés à la déclaration de sa nationalité française ont créé une onde de choc dans le pays.

L’affirmation de Rose Wardini selon laquelle elle aurait renoncé à sa nationalité française n’a pas empêché les enquêteurs de découvrir des éléments suggérant le contraire. Son nom continuant de figurer dans le fichier électoral français jusqu’au 2 février 2024 et son récent voyage avec un passeport français ont alimenté les suspicions.

Ces développements ont également provoqué des réactions en chaîne parmi les candidats et les acteurs politiques. Certains soutiennent la décision du Conseil constitutionnel, soulignant l’importance de respecter les critères de candidature, tandis que d’autres dénoncent un complot politico-judiciaire visant à influencer le processus électoral.

La mise en vente du groupe de presse Walfadjri par Cheikh Niasse, en colère contre le report de l’élection, a ajouté une dimension économique à cette crise politique. Sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise et de devenir apatride souligne l’ampleur de la frustration parmi certains acteurs.

Dans un discours télévisé, le Président Macky Sall a annoncé le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février, invoquant la nécessité d’un dialogue national. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec des critiques sévères de certains candidats, comme Thierno Bocoum, qui parlent de sabotage et d’ingérence.

Le leader du Forum civil, Birahim Seck, qualifie les arguments avancés par le Président Macky Sall de non solides et non recevables, accusant le Chef de l’État d’avoir pesé lourdement sur la Démocratie et l’État de droit.

Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, rejette l’idée d’un dialogue, déclarant qu’il ne voit pas son utilité et appelant les candidats à faire bloc contre cette “injustice”. Il critique également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant d’autres problèmes urgents qui, selon lui, mériteraient une telle attention.

La réaction de Cheikh Niasse, renonçant à sa nationalité sénégalaise et mettant en vente Walfadjri, souligne l’impact profond de ces développements sur plusieurs niveaux de la société sénégalaise.

La convocation du Bureau de l’Assemblée nationale, à quelques heures du début de la campagne électorale, suite à une proposition de loi pour le report de l’élection, indique la complexité croissante de la situation politique.

Alors que la situation évolue rapidement, la question de la “double nationalité” et ses implications sur le processus électoral demeurent au cœur des préoccupations. Les enquêtes en cours sur d’autres candidats promettent de nouvelles révélations et des rebondissements dans les jours à venir.

Le Sénégal, qui se préparait à une élection présidentielle cruciale, se trouve maintenant confronté à une crise politique majeure, avec des ramifications qui pourraient redéfinir le paysage politique et influencer l’avenir de la démocratie sénégalaise. Restez connectés pour les derniers développements et analyses approfondies sur cette situation en évolution rapide.

Communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal :

Le Sénégal a une forte tradition de démocratie et de transition pacifique du pouvoir.

Nous respectons la nécessité d’enquêter sur les allégations d’irrégularités dans le processus de vérification des candidatures, mais nous regrettons les perturbations du calendrier électoral qui en résultent.

Nous demandons à tous les participants au processus électoral sénégalais d’œuvrer pacifiquement et harmonieusement à la tenue d’élections libres et équitables dans les délais impartis.

Nous notons et respectons également le fait que le président Sall ait réitéré sa décision de ne pas se présenter à l’élection

REPORT DE L’ÉLECTION: ET SI LE CAMP PRÉSIDENTIEL FAISAIT DE L’INDUCTION RÉTROSPECTIVE POUR MIEUX SE PRÉPARER ? PAR LE PROF ABOU KANE

En théorie des jeux, on parle d’induction rétrospective ou induction vers l’arrière ou encore induction rétrograde lorsqu’on analyse le jeu du dernier mouvement vers le premier pour déterminer la stratégie qui aurait été optimale à chaque séquence du jeu.

On part du résultat souhaité pour déterminer la meilleure stratégie qu’on aurait dû adopter, en intégrant les actions et les réactions déjà enregistrées.

Le camp présidentiel se dit certainement qu’il faut bloquer le processus électoral, s’occuper de ceux qu’on avait oublié d’éliminer et achever ceux qui respirent encore malgré l’asphyxie et l’étreinte. Après cela, on relance le processus en changeant de stratégie en commençant par changer le candidat Amadou BA qui gêne beaucoup au sein de l’APR .

En faisant FOCUS sur Sonko, l’appareil d’Etat avait oublié de broyer Bassirou Diomaye Faye qui est passé dans les espaces interdentaires, tant il était de « petit calibre » comparé à la force des mâchoires déployées pour liquéfier…pardon, liquider son leader.

C’est ainsi que Père Noël (Karim Wade) descendit du ciel avec des jouets par milliers auxquels l’APR s’agrippe, oubliant que c’est lui qui était à l’origine de la traduction du fils de Wade devant la cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
En quoi la non participation de Karim est-il un motif pour reporter l’élection présidentielle sachant qu’il était éliminé en 2019 de même que Khalifa Sall ?
S’il y a un autre candidat qui est sur la liste et qui a une double nationalité tout en ayant déclaré sur l’honneur être exclusivement de nationalité sénégalaise, pourquoi pas le traduire en justice, le rendre inéligible et laisser les autres candidats continuer la compétition ?

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), qui est fermée depuis le mois de juin, croyait presque être au bout de ses peines avec son ouverture probable juste après les élections.
Au vu de ce qu’il se passe, l’UCAD est partie pour être la grande perdante de ce jeu politicien si le pouvoir judiciaire ne prend pas ses responsabilités pour maintenir la date de l’élection au 25 Février 2024.

Pr. Abou KANE
FASEG/UCAD

Réaction de Thierno Bocoum au Report de la Présidentielle : “C’est du Sabotage”

Thierno Bocoum, le leader de AGIR, a vivement réagi au report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Selon Bocoum, cette décision est qualifiée de sabotage, et il affirme que Macky Sall n’est pas le propriétaire du pays. Il exprime son mécontentement en déclarant que le président ne participe pas, mais trouve un moyen de s’immiscer dans le processus électoral.

“C’est du sabotage, Macky Sall n’est pas le propriétaire de ce pays. Il ne participe pas mais trouve un moyen de s’immiscer. Il n’y a aucun candidat qui a demandé un report, les Sénégalais ne voulaient pas de ce report. C’est inacceptable. Personne ne peut dire sur quoi repose ce report. Rien du tout. Il n’y a aucune crise, ils ont créé leur propre crise pour reporter ces présidentielles”, a-t-il déclaré.

Cette réaction souligne les fortes tensions politiques et la polarisation croissante au Sénégal suite à la décision inattendue de reporter l’élection présidentielle. Restez informés pour suivre les développements de cette situation en évolution.

Enregistrement des Messages de Campagne : La RTS précise son rôle et souligne les Questions Juridiques

Dans un épisode tendu ce samedi, les mandataires de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, et Cheih Tidiane Diéye ont été empêchés d’entrer à la RTS pour enregistrer le message de leur candidat en vue de la campagne électorale. La chaîne nationale, anticipant apparemment de telles situations, a publié une clarification sur les réseaux sociaux la veille.

Sur un post diffusé vendredi soir, la RTS a expliqué qu’elle n’était responsable que de l’enregistrement et de la diffusion des déclarations des candidats et de leurs meetings. Elle a clairement indiqué que les questions politiques et juridiques relevaient du CNRA (Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel) ou d’autres instances, et non de la RTS.

Cette déclaration vise à souligner le rôle spécifique de la RTS en tant qu’entité médiatique, distincte des questions juridiques et politiques qui pourraient entourer le processus électoral. Elle met en avant la nécessité de séparer les responsabilités médiatiques de la chaîne et les questions réglementaires, clarifiant ainsi la position de la RTS dans le contexte politique actuel.

Cet incident met en évidence les tensions et les enjeux qui entourent la préparation de la campagne électorale, mettant en lumière la délicate équilibre entre les médias et la régulation politique dans le contexte préélectoral du Sénégal. Restez informés pour suivre l’évolution de cette situation complexe.

Abrogation du Décret de Convocation Électorale : Macky Sall marque un tournant dans le Processus Électoral

Dans une décision sans précédent, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a abrogé aujourd’hui le décret n°2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette annonce a été faite à travers le décret présidentiel n°2024-106 du 3 février, mettant ainsi fin à une période de spéculation et de contestation entourant le processus électoral.

La décision d’abroger le décret de convocation électorale survient à la suite de nombreuses controverses liées à l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité. Le Président Sall a souligné la nécessité de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres et équitables.

Cette annonce a été accueillie par des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains saluent cette décision comme un geste de réconciliation et de promotion de la transparence, tandis que d’autres expriment des préoccupations quant à son impact sur le calendrier électoral.

Cette abrogation ouvre la voie à de nouvelles discussions sur la manière de réorganiser le processus électoral. Le Président Sall a également annoncé la convocation prochaine d’un dialogue national inclusif pour discuter des réformes nécessaires afin de garantir des élections crédibles et transparentes.

Le Sénégal entre ainsi dans une période politique cruciale, où les acteurs politiques et la société civile seront appelés à participer activement à la redéfinition des règles du jeu électoral. L’avenir politique du pays semble se diriger vers une ère de débats et de réformes, avec des implications significatives pour la stabilité et la démocratie sénégalaises. Restez informés pour suivre le développement de cette situation politique en évolution.

Le Président Macky Sall annonce trois Décisions Majeures : Abrogation de la Loi sur la convocation du Corps Électoral, Dialogue National, et maintien de sa décision de Non-Présentation

Dans une allocution télévisée historique ce samedi 3 février, le Président de la République, Macky Sall, a pris trois décisions majeures qui vont certainement redéfinir le paysage politique sénégalais en cette période électorale cruciale.

La première décision annoncée par le Chef de l’État est l’abrogation immédiate de la loi portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février. Cette décision intervient après les controverses et les contestations entourant le processus électoral, notamment l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité.

La deuxième mesure est la convocation d’un dialogue national inclusif. Le Président Macky Sall a souligné la nécessité de créer un espace de concertation pour discuter des réformes nécessaires pour garantir un processus électoral transparent, juste et crédible. Ce dialogue devrait rassembler l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile et d’autres parties prenantes afin de parvenir à un consensus sur les changements nécessaires.

Enfin, le Président a confirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Une annonce qui a pris de court de nombreux observateurs politiques, mais qui semble refléter la volonté du Chef de l’État de contribuer à apaiser les tensions et de favoriser un processus politique plus ouvert et inclusif.

Ces trois décisions marquent un tournant dans le déroulement de l’élection présidentielle au Sénégal et ouvrent la voie à des discussions approfondies sur les réformes électorales et la gouvernance politique dans le pays. L’avenir politique du Sénégal semble être en train de se redéfinir, et les prochains jours seront cruciaux pour observer l’évolution de la situation politique dans le pays. Restez informés pour des mises à jour sur ces développements majeurs.

Scandale politique: Le Premier Ministre Amadou Ba Éclaboussé

Le rapport explosif révélé par le Tambour Quotidien, en date du 3 mars 2021, expose le Premier Ministre dans une tourmente politique inattendue. Cette révélation, provenant de sources au sein des Renseignements Généraux, identifie Amadou Ba comme le principal bailleur de l’ancien parti d’opposition, Pastef. Ces conclusions catégoriques, issues d’une enquête sur les deux dernières années, laissent entrevoir des motifs troubles de vengeance dirigés contre le Président Macky Sall.

Amadou Ba, actuellement en fonction à la Primature, se retrouve au cœur d’une crise politique majeure. Les détails révélés suggèrent que ses liens financiers avec l’ex-Pastef pourraient avoir été motivés par une volonté de nuire à la présidence de Macky Sall.

L’entretien tendu entre Amadou Ba et le Président Macky Sall, rapporté par des sources, prend une toute nouvelle signification à la lumière de ces révélations.

Les informations cruciales qui secouent la scène politique sénégalaise proviennent du Tambour Quotidien. Ce média a apporté une contribution significative en exposant les détails du rapport des Renseignements Généraux, éclairant ainsi le public sur des événements majeurs en cours.

Ces révélations laissent présager des répercussions majeures sur le paysage politique sénégalais. Si la démission d’Amadou Ba se concrétise, cela pourrait déclencher des changements significatifs au sein du gouvernement, affectant potentiellement l’équilibre politique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment critique, avec des révélations explosives qui pourraient redéfinir la trajectoire politique du pays. Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer l’ampleur des changements à venir. Restez informés pour les derniers développements dans cette affaire qui ébranle les fondements de la politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°098 – du 03 et 04/02/24

Le Dakarois Quotidien N°098 – du 03 et 04/02/24

🔴 Allocution de Macky Sall: Un Discours Attendu à 12h pour Éclairer la Nation

Réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale avant le début de la Campagne Électorale

À l’approche du coup d’envoi de la campagne électorale présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, une réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée. Cette rencontre, présidée par Amadou Mame Diop, se tiendra le samedi 3 février 2024 à 10 heures dans la salle de conférence de la Présidence (niveau 4), selon une note dont ledakarois;sn a obtenu une copie.

Le contexte politique actuel est marqué par des développements majeurs, dont la proposition de loi déposée par le groupe parlementaire Démocratie, Liberté et Changement. Cette proposition vise explicitement à reporter l’élection présidentielle, suscitant des réactions et des soutiens, notamment de la part de Karim Wade, qui a été écarté de la course présidentielle.

La situation politique est également tendue en raison du projet de résolution concernant la création d’une Commission d’Enquête parlementaire. Cette commission aurait pour mission d’éclaircir les conditions de l’élimination de certains candidats de la liste présidentielle, une décision qui a alimenté les débats à l’Assemblée nationale.

Karim Wade, exprimant son soutien à la proposition de loi, a souligné que cette initiative cherche à corriger les graves défaillances du système électoral et à réparer le préjudice subi par plus de 40 candidats écartés de l’élection présidentielle.

La réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale revêt une importance cruciale dans ce contexte politique complexe. Les enjeux électoraux, les débats sur le report de l’élection, et les tensions autour de la Commission d’Enquête parlementaire font de cette réunion un moment décisif pour l’orientation politique du pays. Les membres du Bureau auront la lourde tâche de discuter des différentes propositions et de prendre des décisions qui auront un impact significatif sur le processus électoral en cours. Restez informés pour suivre les développements de cette situation politique en évolution.

L’ISRA en Crise : L’Intersyndicale Alertant sur la Lenteur Administrative

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’intersyndicale des agents de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a exprimé ses remerciements au Président de la République du Sénégal, Macky SALL, pour son soutien continu à l’ISRA. Cependant, le communiqué souligne également certaines préoccupations majeures concernant la lenteur administrative qui affecte l’organisation et le fonctionnement de l’ISRA.

L’intersyndicale, regroupant le Syndicat Autonome de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SARAA), le Syndicat de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SYNTRA), et le Syndicat de la Recherche Scientifique, Technique et Agroalimentaire (SYRESTA), a remercié le Président SALL pour la signature d’un projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISRA. Cependant, elle a exprimé sa préoccupation quant à la lenteur dans la signature du décret portant règlement d’établissement de l’ISRA, adopté en Conseil des ministres le 06 décembre 2023.

Les membres de l’intersyndicale ont rappelé que le troisième projet de décret portant modification du décret fixant l’échelle des salaires des agents de l’ISRA n’a toujours pas été adopté en Conseil des ministres. Ils ont souligné que cette situation a des conséquences désastreuses sur la souveraineté alimentaire du pays, avec 15 chercheurs ayant quitté l’ISRA au cours des deux dernières années en raison du retard dans la revalorisation des salaires.

Dans le communiqué, l’intersyndicale a demandé au Président Macky SALL d’instruire un traitement diligent pour la signature et l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA. Ils ont averti qu’en l’absence d’une action rapide, l’intersyndicale pourrait décréter un mot d’ordre de grève illimité dans les jours à venir.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les organismes de recherche au Sénégal et l’impact potentiel sur la recherche agricole et la souveraineté alimentaire du pays. Restez informés pour des mises à jour sur les développements de cette affaire.

Présidentielle 2024 : Macky Sall S’Adresse à la Nation en Pleine Période Électorale

Dans le contexte tendu de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a annoncé qu’il s’adressera à la nation ce samedi à midi. Cette intervention tombe à un moment crucial, marqué par des incertitudes et des tensions politiques croissantes.

La nature exacte du message présidentiel reste à déterminer, mais beaucoup s’attendent à ce qu’il aborde des questions cruciales liées à l’élection imminente. L’annonce survient alors que plusieurs candidats ont exprimé leurs préoccupations concernant le processus électoral, y compris des allégations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires.

L’élection présidentielle de 2024 est déjà caractérisée comme un “scrutin des incertitudes” par de nombreux observateurs, soulignant les défis et les controverses entourant le processus électoral. Les Sénégalais attendent avec intérêt le discours présidentiel, espérant des éclaircissements sur la situation actuelle et des garanties quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Il sera intéressant de voir dans quelle mesure le président Macky Sall abordera les préoccupations spécifiques des citoyens et des candidats, et s’il annoncera des mesures concrètes pour assurer la crédibilité du processus électoral. Restez informés pour des mises à jour sur le contenu du discours présidentiel et ses implications sur le paysage politique sénégalais.

URGENT – Rose Wardini en Garde à Vue : Nouveau Rebondissement dans le Processus Électoral

La candidate à la présidentielle du 25 février 2024, Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a été convoquée à la Division des Investigations Criminelles (DIC), ajoutant un nouveau chapitre à l’affaire de sa supposée double nationalité.

La convocation intervient dans un contexte où la question de la nationalité des candidats à la présidentielle est devenue un sujet brûlant, suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel en raison de sa nationalité française.

Selon des informations provenant du site service-Public.fr et relayées par Dakaractu, le numéro national d’électeur de Rose Wardini est inscrit sur la liste consulaire de Dakar. Cette révélation soulève des interrogations sur sa nationalité et alimente les spéculations sur la conformité de sa candidature aux critères énoncés par le Conseil constitutionnel.

Par ailleurs, la garde à vue de Rose Wardini, révélée par ledakarois.sn, ajoute une dimension complexe à cette affaire. Les circonstances exactes de sa mise en garde à vue demeurent encore à préciser, mais cet épisode pourrait potentiellement avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique à l’approche des élections présidentielles.

Cette situation souligne une fois de plus l’importance des questions liées à la nationalité dans le processus électoral sénégalais et met en exergue la nécessité de transparence pour maintenir la confiance du public. Les développements ultérieurs autour de la garde à vue de Rose Wardini seront scrutés de près, car ils pourraient avoir des implications importantes sur le paysage politique du Sénégal. Restez informés pour des mises à jour sur cette affaire en évolution.

Le Dakarois Quotidien N°097 – du 02/02/24

Le Dakarois Quotidien N°097 – du 02/02/24
🔴 Élections présidentielles ou championnat du monde: Le Patchwork des Nationalités des Candidats à la Présidentielle

Éclairage sur les Décisions du Conseil Constitutionnel : Comprendre les raisons derrière le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini

La récente décision du Conseil constitutionnel de recalé Karim Wade en raison de sa nationalité française a jeté une lumière crue sur le processus de validation des candidatures présidentielles. Cependant, l’approbation simultanée de la candidature de Rose Wardini, également française, suscite des interrogations légitimes sur la cohérence et la transparence de ce processus.

La question fondamentale qui se pose est de savoir comment Karim Wade, dont la nationalité française a été établie comme cause de rejet, diffère de Rose Wardini, qui partage cette même nationalité. Pour comprendre cette dissonance apparente, il est crucial d’examiner de près les critères spécifiques pris en compte par le Conseil constitutionnel lors de l’évaluation des candidatures.

L’un des éléments clés pourrait être la nature précise des liens que chaque candidat entretient avec la France. Les nuances dans les statuts de double nationalité, les résidences, et les engagements formels envers la France pourraient jouer un rôle déterminant dans la prise de décision. Le Conseil constitutionnel pourrait évaluer la profondeur et la nature de l’attachement de chaque candidat à la France, cherchant à déterminer si cela pourrait influencer leurs actions potentielles en tant que président.

Un autre aspect à considérer est la manière dont chaque candidat a géré publiquement sa nationalité et son rapport avec la France. Les déclarations passées, les engagements envers la France, et la clarté dans la communication pourraient avoir un impact significatif sur la perception du Conseil constitutionnel quant à la loyauté et à l’engagement de chaque candidat envers la nation.

Il est également essentiel de reconnaître que le processus de validation des candidatures présidentielles peut être complexe et dépendre de multiples facteurs. Les critères juridiques, bien que définis, peuvent être interprétés différemment, laissant place à des interprétations subjectives.

La différence de traitement entre Karim Wade et Rose Wardini pourrait également soulever des questions sur la transparence du processus. Les citoyens ont le droit de comprendre pleinement les critères utilisés pour évaluer les candidatures et de s’assurer qu’ils sont appliqués de manière équitable et cohérente.

La dissonance entre le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini soulève des questions cruciales quant à la manière dont le Conseil constitutionnel évalue les candidatures présidentielles, en particulier en ce qui concerne la nationalité française. Une analyse approfondie des critères, des déclarations passées, et de la transparence du processus est nécessaire pour apporter une compréhension complète de cette situation délicate.

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24
🔴 Feu Vert pour l’Enquête Parlementaire: Éclairage sur les Coulisses du Processus Électoral

Me Ciré Clédor Ly : Liberté provisoire n’est qu’un leurre, ce qu’il faut à Bassirou Diomaye Faye…

L’avocat Me Ciré Clédor Ly a publié une note intitulée “Réflexion: À quel jeu joue le pouvoir?” dans laquelle il éclaire le débat sur la liberté provisoire du candidat Bassirou Diomaye Faye. Sans détour, l’avocat met en lumière la responsabilité des autorités dans les arrestations et détentions arbitraires.

Il souligne que les responsables des arrestations connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale permettant la mise en liberté d’office d’un détenu sans demande de sa part ou de ses avocats. Me Ciré Clédor Ly insiste sur le fait que Bassirou Diomaye Faye et tous les détenus arbitrairement arrêtés méritent de recouvrer leur liberté sans condition.

L’avocat affirme que ce qu’il faut à son client et à tous les Sénégalais arbitrairement détenus est un non-lieu, arguant que la liberté provisoire n’est qu’un leurre qui ne suffit pas à satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes et de sécurité juridique pour les Sénégalais. Cette déclaration souligne la position ferme de l’avocat quant à la libération sans condition de son client et de tous les détenus dans des circonstances similaires.

Présidentielle 2024 : La Coalition Diomaye Président rejette tout report, appel à la vigilance de la communauté internationale

Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, la coalition Diomaye Président a vivement réagi à l’approbation par l’Assemblée nationale de la création d’une commission d’enquête parlementaire, une initiative du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette commission aura pour mission d’enquêter sur des allégations de corruption impliquant des membres du Conseil constitutionnel, suscitant ainsi des inquiétudes quant à une possible remise en question du calendrier électoral.

Dame Mbodj, porte-parole de la coalition, a qualifié cette démarche de subterfuge visant à retarder l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a exprimé son scepticisme quant à la nécessité de cette commission, arguant qu’il n’y avait pas de crise électorale majeure justifiant une telle enquête. Il a également souligné que l’Assemblée nationale ne devrait pas avoir le pouvoir d’entendre des juges, surtout dans le contexte d’une affaire potentiellement qualifiée de pénale.

Cette réaction de la coalition intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale prévue pour le samedi 3 février 2024. La tension politique monte à mesure que des accusations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires font surface, créant un climat d’incertitude quant à la stabilité du processus électoral.

La coalition a également lancé un appel à la communauté internationale, sollicitant sa vigilance et son encadrement du processus électoral en cours. Dame Mbodj a insisté sur le fait que malgré les lacunes observées dans le processus, la coalition est déterminée à respecter le calendrier électoral établi, permettant ainsi aux citoyens sénégalais d’exercer leur droit démocratique et de participer à la vie politique du pays.

Ces développements soulignent les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux de transparence, de légitimité et de stabilité du processus démocratique sont au cœur des préoccupations, et la réaction de la coalition Diomaye Président met en lumière les tensions persistantes dans le pays. La suite des événements déterminera l’avenir politique du Sénégal et la crédibilité de ses institutions démocratiques.

Rejet de la demande de liberté provisoire de Diomaye : La coalition Diomaye Président exprime son étonnement

La coalition Diomaye Président a récemment annoncé que la demande de liberté provisoire pour leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, a été rejetée par le doyen des juges le mardi 30 janvier. Cette décision intervient après la validation définitive de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les implications politiques et juridiques entourant cette affaire.

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par une atmosphère tendue à l’approche des élections présidentielles. Le rejet de la demande de liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, un candidat influent de la coalition Diomaye Président, soulève des questions sur l’équité et la transparence du processus électoral.

La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel aurait dû lui permettre de participer pleinement à la campagne présidentielle qui débute le samedi 3 février 2024. Cependant, le rejet de sa demande de liberté provisoire remet en question sa capacité à exercer ses droits politiques et à mener une campagne électorale équitable.

La coalition Diomaye Président a exprimé son étonnement face au rejet de la demande de liberté provisoire. Ils soulignent que lors d’une rencontre avec des candidats recalés, le président Macky Sall aurait déclaré qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye. De plus, le ministre de la Justice aurait indiqué que c’était aux avocats de faire la démarche pour convaincre le juge de l’opportunité d’accorder la liberté provisoire.

Ce contraste entre les déclarations du président et du ministre de la Justice d’une part, et le rejet de la demande de liberté provisoire d’autre part, soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence du processus judiciaire dans ce contexte politique sensible.

La coalition insiste sur le respect du principe d’égalité entre les candidats. Ils estiment que pour garantir l’équité dans le processus électoral, Bassirou Diomaye Faye devrait être libéré, permettant ainsi à tous les candidats de participer à la campagne de manière équitable.

Cette affaire souligne les tensions politiques préexistantes au sein du pays, exacerbées par les enjeux électoraux. D’un point de vue juridique, elle pose des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la manière dont les décisions judiciaires peuvent influencer le processus démocratique.

L’évolution future de cette affaire et les actions entreprises par la coalition Diomaye Président pour contester ce rejet auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont primordiales, la manière dont cette situation sera résolue aura des implications importantes pour l’intégrité du processus électoral.

Karim Wade salue la mise en place d’une commission d’enquête par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale

Karim Wade, via son compte Twitter @KarimWade_PR, a partagé une nouvelle mise à jour concernant la situation politique au Sénégal. Il annonce que la Commission des lois de l’Assemblée Nationale a officiellement acté la mise en place d’une commission d’enquête. Pour Karim Wade, c’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel.

Il exprime sa satisfaction en saluant ce progrès vers une plus grande transparence dans le processus électoral du pays. La mise en place de cette commission d’enquête semble répondre à la demande formulée précédemment par des députés du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, visant à examiner les circonstances de l’exclusion de certains candidats de l’élection présidentielle et à éclaircir ce qu’ils considèrent comme un “coup d’état électoral en cours”.

Cette démarche reflète l’importance des mécanismes parlementaires dans la recherche de la vérité et dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les développements futurs de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats auront 3 minutes d’antenne sur la RTS, sauf pour Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a fixé la règle du jeu pour la campagne présidentielle au Sénégal. Lors d’une réunion avec les mandataires des 20 candidats en lice, le président du Cnra, Babacar Diagne, a annoncé que chaque candidat bénéficiera de 3 minutes d’antenne quotidienne sur la chaîne nationale RTS pour convaincre les électeurs.

Cependant, une exception a été notée pour le candidat Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention. En raison de sa situation, il ne pourra pas profiter du temps d’antenne réservé aux candidats.

L’annonce de cette règle a suscité des réactions de la part de plusieurs candidats, qui ont exprimé leur mécontentement face à la limitation de temps. Lors d’une réunion à la RTS pour discuter des modalités pratiques de l’enregistrement de l’émission, certains ont jugé les 3 minutes allouées comme insuffisantes pour transmettre leurs messages de campagne de manière adéquate.

Cette décision souligne les défis liés à l’équité des médias pendant la période électorale et les efforts déployés pour garantir un accès égal à tous les candidats malgré les contraintes logistiques et légales. La campagne présidentielle au Sénégal s’annonce ainsi sous le signe de la concision et de l’efficacité médiatique pour les candidats.

Drame de Khar Yalla : L’effondrement aurait pu être évité, une erreur majeure du propriétaire du bâtiment

Le quotidien Libération, dans son édition de ce mercredi, souligne que la tragédie de l’effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla, ayant entraîné la mort d’au moins sept personnes, aurait pu être évitée. Le bâtiment, qui s’est effondré comme un château de cartes, faisait partie des “43 bâtiments menaçant ruine répertoriés” dans le quartier.

Le journal rapporte que malgré cette alerte, aucune mesure n’a été prise pour évacuer le bâtiment en question. Plus préoccupant encore, le propriétaire du bâtiment aurait demandé aux locataires de quitter les lieux, mais au lieu d’attendre leur départ, il a commencé des travaux de réhabilitation précipités, rendant ainsi le bâtiment plus vulnérable.

Cette situation souligne une erreur majeure de gestion de la part du propriétaire, qui aurait dû prendre des mesures plus préventives et évacuer le bâtiment conformément aux avertissements. Les conséquences tragiques de cette négligence mettent en lumière l’importance cruciale de la sécurité des structures et la nécessité de prendre des mesures proactives pour éviter de tels drames.

L’Assemblée Nationale vote en faveur d’une enquête parlementaire : 120 voix pour, 24 contre

L’Assemblée Nationale du Sénégal a franchi une étape significative en votant favorablement pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Lors du vote, 120 députés ont exprimé leur soutien à l’enquête, tandis que 24 ont voté contre. Cette décision fait suite à une proposition du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), visant à éclaircir des soupçons d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en vue de la présidentielle du 25 février.

La commission, constituée des membres éminents tels que Abdou Mbow, Ibrahima Baba Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhate, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng, et Sira Ndoye Sall, est chargée d’enquêter sur ces allégations de “corruption” ciblant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

La formation rapide du bureau de la commission est attendue, marquant le début imminent de son travail. Toutefois, il est notable que le groupe YEWWI a pris la décision de ne pas siéger au sein de cette commission, soulignant les divisions au sein de l’Assemblée Nationale.

Cette enquête parlementaire promet d’être un moment crucial dans la recherche de la vérité et de la transparence dans le processus électoral, en mettant en lumière les soupçons qui planent sur le processus de vérification des parrainages. Nous suivrons de près les développements à mesure que la commission entame ses travaux dans les jours à venir. Restez informés pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir “violemment” attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

Les fédérations du PDS exigent la démission du Premier ministre et le report de la Présidentielle

Les fédérations urbaines et rurales du Parti démocratique sénégalais (PDS) dans le département de Mbour ont lancé un appel pressant au président de la République, exigeant la démission immédiate du Premier ministre Amadou Ba. En outre, ils demandent le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces revendications font suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Les libéraux de Mbour, exprimant leur mécontentement sur les ondes d’iRadio, qualifient la décision du Conseil constitutionnel de “forfaiture” et estiment qu’elle constitue une violation des libertés de leur leader.

Dans leur déclaration, ils appellent le président de la République à utiliser ses prérogatives pour mettre fin aux fonctions du Premier ministre, afin d’assurer l’égalité des chances pour tous les candidats et d’éviter les conflits d’intérêts susceptibles de générer des manœuvres antidémocratiques.

Le secrétaire général de la fédération rurale PDS de Mbour, Abdoulaye Lo, souligne que compte tenu de ces “manquements graves”, ils exigent la réintégration immédiate de Karim Meïssa Wade parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle. À défaut de cette réintégration sans condition, ils demandent le report du scrutin afin de corriger ce qu’ils considèrent comme une “énième forfaiture” contre leur candidat.

Cet appel met en lumière les tensions croissantes et les divergences politiques à l’approche des élections présidentielles, soulignant l’importance de trouver des solutions pacifiques pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au “besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics”, selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Thiaroye-Sant: Un père de famille a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans

Sous le choc, la communauté de Thiaroye-Sant Yalla a échappé de peu à une tragédie lorsque C. Fall, un père de famille de 51 ans souffrant de troubles psychologiques, a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans.

Le drame a été évité grâce à l’intervention rapide de la police, qui a défoncé la porte de la chambre où C. Fall s’était retranché avec un couteau à la main. Malgré les efforts de la police pour le raisonner, il avait déjà commencé à infliger des blessures à sa fille de 3 ans.

C. Fall sera interné pour recevoir les soins nécessaires, et sa fille, bien que blessée au cou, est hors de danger. L’incident souligne l’importance cruciale de la sensibilisation et du soutien aux personnes souffrant de troubles psychologiques, ainsi que de la vigilance communautaire pour prévenir de tels drames.

Source: Libération

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions

Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.

Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.

La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.

L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.

La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.

Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.

Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.

La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.

La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dieye Abandonne sa Candidature et Soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans un retournement politique inattendu, Cheikh Tidiane Dieye, président d’Avenir, Sénégal Biñu Bëgg, a annoncé officiellement qu’il se retirait de la course à la présidentielle de 2024. Dans une déclaration publique, il a affirmé qu’il soutiendrait désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye et œuvrerait aux côtés de toutes les forces patriotiques pour renverser le système au pouvoir depuis trop longtemps.

La décision de Cheikh Tidiane Dieye intervient après que le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, ait choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat pour représenter le PROJET Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste. En exprimant sa loyauté envers Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye a souligné la constance qui a toujours guidé son action politique et citoyenne.

Cette alliance stratégique entre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, vise à mobiliser les partisans d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, tant au Sénégal qu’à l’étranger, pour assurer la victoire du Projet Pastef aux élections présidentielles.

Parallèlement, Cheikh Tidiane Dieye a lancé un appel pressant à l’État du Sénégal pour libérer immédiatement Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse exercer son droit de mener une campagne électorale. Cette annonce marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, introduisant de nouvelles dynamiques et alliances.

Cédéao: un départ du Mali, du Niger et du Burkina, après des mois de tension

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso claquent la porte de la Cédéao. Les juntes militaires des trois pays ont annoncé, au soir de dimanche 28 janvier, quitter l’instance sous-régionale « avec effet immédiat ». « La Cédéao est devenue une menace pour ses États-membres et ses populations », ont justifié les militaires dans un communiqué conjoint. Cette annonce intervient après des mois de tensions entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et la Cédéao. « Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective », a déclaré à RFI Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, membre de la mission de médiation de la Cédéao au Niger

La rumeur d’un tel départ avait déjà agité le microcosme politique ouest-africain, en décembre, avant le dernier sommet de l’organisation sous-régionale. Déjà très fortes à l’époque, les tensions se sont accentuées, ces dernières semaines, entre la Cédéao et le Niger, le dernier chapitre étant l’échec, jeudi 25 janvier, d’une mission à Niamey de l’organisation sous-régionale, une mission de négociations dont un premier voyage, début janvier, avait été repoussé par les autorités nigériennes.

Après le coup d’État de juillet dernier, la Cédéao a durement sanctionné le pays, comme elle l’avait fait pour le Mali, en 2020, suite, là aussi, au renversement du pouvoir par les militaires. Cet été, elle avait même menacé les putschistes nigériens d’un recours à la force. Tour à tour, les trois pays ont été suspendus des instances de la Cédéao.

Depuis de longs mois, c’est un véritable dialogue de sourds qui s’est installé entre Bamako, Ouagadougou, Niamey et l’organisation sous-régionale, à la fois au sujet des sanctions économiques, de la lutte contre le terrorisme et du retour au pouvoir des civils.

Pour les trois juntes, la Cédéao, « est devenue une menace pour ses États membres et ses populations » et ce « sous l’influence de puissances étrangères ». C’est ce qu’elles écrivent dans un communiqué conjoint diffusé dimanche soir. La rupture est donc consommée. On notera que cette annonce intervient non seulement au retour d’une tournée diplomatique de Lamine Zeine, Premier ministre nigérien – tournée dont l’étape principale était Moscou – mais aussi après la livraison gratuite, par la Russie, de 25 000 tonnes de blé au Mali et au Burkina Faso.

Vers un renforcement de l’AES

Les trois pays semblent se diriger maintenant vers un renforcement de leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette structure a été créée, le 16 septembre dernier, d’abord pour lutter contre les groupes jihadistes, mais la charte du Liptako-Gourma, signée entre les trois États, dépasse le simple cadre militaire, en témoigne cette clause de défense collective inscrite dans le texte.

La coopération se veut donc également politique, diplomatique et économique. Des réunions entre ministres de l’Économie et des Affaires étrangères des trois pays ont eu lieu ces derniers mois pour structurer l’architecture de l’Alliance. Fin décembre, les Premiers ministres des trois pays étaient à Niamey pour annoncer leur volonté d’avancer sur des projets communs, notamment en matière d’infrastructures routières et ferroviaires.

Il se murmure qu’à court terme, l’accent pourrait d’abord être mis sur l’aérien avec le développement de l’aéroport de Ouagadougou. Celui-ci deviendrait ainsi une sorte de hub pour les pays de l’Alliance.

« Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective »

La Cédéao se dit prête à une « solution négociée » après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a exprimé, dimanche, sa volonté de sortir de l’impasse politique créée par l’annonce du retrait de ces trois pays, une solution oui, mais sur quelles bases ?

Joint par RFI, Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, l’un des quinze pays membres du bloc régional, fait partie également de la mission de médiation de la Cédéao au Niger. Pour lui, ce retrait risque de déstabiliser la région.

RFI : Quelle est votre réaction à cette annonce ?

Timothy Kabba:  C’est une nouvelle assez inquiétante, bien qu’elle soit attendue parce que ces trois pays avaient laissé entendre, l’année dernière, qu’ils allaient former l’Alliance des États du Sahel, ce qui signifie qu’ils allaient se retirer du bloc. Mais la Cédéao saisira l’occasion pour s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas et ne sortent pas de la communauté. Cette décision est une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité de toute la communauté parce que ces trois pays sont confrontés non seulement à leur instabilité politique, mais aussi aux groupes terroristes comme le mouvement al-Qaïda et Daech et, donc, c’est un peu inquiétant si ces pays font cavalier seul.

Mais le processus lui-même exige que tout pays désireux de se retirer doit exprimer formellement sa demande auprès de la Cédéao et qui sera ensuite examiné dans un délai d’un an. Mais pendant cette période, cet État doit continuer à se conformer à ses obligations. J’espère donc que la demande de retrait sera retirée, étant donné que notre sécurité collective est cruciale.

Quelles mesures peut prendre la Cédéao pour faire changer d’avis ces trois pays ?

Je pense que les chefs d’État vont se réunir et qu’il y aura un sommet imminent au cours duquel les dirigeants évalueront la situation et trouveront la meilleure solution. Je crois que la meilleure solution est une solution diplomatique. Et je pense que nous continuerons à être patients avec nos frères du Niger, du Mali et du Burkina Faso pour trouver une solution à l’impasse politique dans laquelle se trouvent ces pays.

En annonçant leur retrait, ces pays ont accusé l’organisation de ne pas les avoir assez soutenus. Est-ce que c’est un argument valable ?

Non, pas à mon avis. Je pense que la Cédéao a ouvert la porte à la négociation lors du 64ᵉ sommet des chefs d’État et de gouvernement. Il était clair, lors de cette rencontre, que l’organisation régionale avait déjà assoupli ses restrictions de voyage imposées aux chefs de ces différents gouvernements et elle avait également ouvert la voie à la médiation.

J’étais l’un des ministres des Affaires étrangères chargés par la Cédéao d’entamer des négociations avec les autorités nigériennes et malheureusement, le jeudi 25 janvier, nous n’avons pas pu nous rendre au Niger où nous étions attendus par les autorités nigériennes pour entamer des discussions sur la transition, car l’avion loué par la Cédéao a eu un problème technique à Abuja et nous n’avons donc pas pu participer à cette mission de médiation. Mais la Cédéao va s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas du bloc.

Que représentent ces trois pays pour la Cédéao ?

Il faut rappeler que le Niger, le Mali et le Burkina Faso représentent géographiquement plus de la moitié de la superficie de la Cédéao et 15 % de sa population. Ils sont donc très importants. Il y a des répercussions plus graves encore parce que ces pays sont liés culturellement et géographiquement et nous avons une longue histoire de coopération et d’interdépendance. Je pense donc qu’il serait une bonne chose que nous trouvions un moyen de sortir de cette impasse.

Craignez-vous que d’autres pays puissent emboiter le pas du Mali, Niger et du Burkina Faso ?

e ne suis pas convaincu que d’autres pays vont se ranger du côté de ces trois pays et choisir de quitter la Cédéao. Le monde est confronté à une myriade de défis allant du changement climatique aux insurrections terroristes et violentes et n’importe quelle nation voudrait faire partie d’une organisation qui fera face à ces défis interminables.

Faire partie de la Cédéao, cela a-t-il encore un sens aujourd’hui ?

Je pense que la Cédéao est toujours pertinente. Je parle en tant que ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone. Je suis conscient de la contribution de la Cédéao à la restauration de la démocratie et de la paix en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau et en Gambie, et je pense donc que la Cédéao a les outils pour rassembler ces pays et lutter pour le bien commun de notre région.

Je pense que ces trois pays méritent d’être entendus et je pense que leurs populations méritent de vivre en paix et sous un régime constitutionnel. C’est donc le rôle que nous allons jouer en tant que collectivité au sein de la communauté pour veiller à ce que ces pays respectent l’ordre constitutionnel et nous allons joindre nos efforts à ceux de nos frères du Sahel dans la lutte contre le terrorisme.

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Justice au Sénégal : L’UMS défend les juges du Conseil Constitutionnel contre les accusations de corruption du PDS et lance une mise en garde contre l’ingérence parlementaire

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a pris une position ferme en faveur des juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, suite aux récentes accusations de corruption formulées à leur encontre par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS).

Dans un communiqué officiel, l’UMS a souligné le caractère inapproprié de l’intervention parlementaire dans des affaires relevant de la compétence exclusive des juridictions répressives. Les juges du Conseil constitutionnel sont au cœur d’une polémique déclenchée par le PDS, qui les a accusés de corruption, semant ainsi le doute sur l’intégrité du processus judiciaire.

L’UMS, représentant les magistrats sénégalais, a exprimé sa préoccupation quant à la remise en cause de l’indépendance judiciaire à travers ces accusations. Le communiqué souligne que les allégations de corruption devraient être traitées par les organes compétents, dans le respect des procédures légales établies.

La déclaration de l’UMS met en avant le principe fondamental de séparation des pouvoirs et insiste sur le respect des compétences spécifiques de chaque institution. Selon l’UMS, l’ingérence parlementaire dans des affaires judiciaires risque de compromettre la confiance du public dans le système judiciaire et de porter atteinte à l’indépendance des juges.

Le communiqué de l’UMS rappelle également que le Sénégal, en tant que démocratie, doit préserver la primauté du droit et garantir un traitement équitable pour tous les citoyens, y compris les magistrats. Face à ces accusations de corruption, l’UMS appelle à la prudence et insiste sur l’importance de respecter la présomption d’innocence jusqu’à ce que des preuves concrètes soient présentées devant les tribunaux compétents.

L’Union des Magistrats du Sénégal a émis une mise en garde contre toute tentative d’ingérence politique dans le fonctionnement indépendant du système judiciaire et a appelé à un traitement équitable des juges concernés, mettant ainsi en avant les principes fondamentaux de la justice et de l’État de droit au Sénégal.

Commission d’enquête parlementaire pour entendre les magistrats du CC : L’UMS recadre la classe politique

Après que des juges du Conseil constitutionnel ont été accusés de corruption, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) apporte son soutien indéfectible à leurs collègues.


“Suite à la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire d’un parti politique a cru devoir s’attaquer ouvertement à deux éminents membres de cette haute juridiction pour des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts. Sous ce prétexte, l’Assemblée nationale a été convoquée en séance plénière pour la mise en place d’une commission parlementaire ayant pour mission de les entendre”, lit-on dans le communiqué du Bureau exécutif de l’UMS.


Conformément aux articles 92, 93 de la Constitution et 9 de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, l’Union des magistrats tient à préciser que : “AUCUNE  commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives.”
L’UMS ajoute  : “Aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. Sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu’avec l’autorisation du Conseil. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours.”


Ainsi, l’UMS appelle tous les magistrats à faire bloc autour de leurs collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger ce pays de “la nécessité irréductible de respecter les institutions de la République”.

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour “porter le projet”, se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission “Point de vue”, soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

“Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge”, a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que “actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué”. Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont “manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire”, entre autres.

Discours du Ministre des Finances et du Budget lors de la Journée Internationale de la Douane 2024

La Journée Internationale de la Douane (JID) a été marquée par un discours inspirant du Ministre des Finances et du Budget, qui a souligné l’importance cruciale de la douane dans la sécurité et la prospérité des collectivités. Retour sur les moments forts de cette allocution prononcée à Thiès.

Le Ministre a débuté son discours en exprimant sa gratitude envers les autorités locales, les organisations patronales, les partenaires, et tous les participants qui ont honoré l’invitation de l’Administration des Douanes à cet événement.

Le thème de la JID 2024, “Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs”, a été mis en avant. Le Ministre a souligné la nécessité pour la douane d’adopter une approche agile face à l’évolution rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Le discours a mis en lumière les initiatives visionnaires prises par les Douanes sénégalaises, notamment la création de la Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Entreprise. Le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP), en évolution vers le Programme de l’Opérateur Économique Agréé (OEA), a été cité comme un exemple concret de la vision des pouvoirs publics pour une administration douanière moderne.

La vision du Président de la République, inscrite dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), a été soulignée, mettant en avant l’objectif de faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit. L’option stratégique de créer et de développer les Zones Économiques Spéciales (ZES) a été présentée comme un moyen de rendre le pays plus compétitif.

Le Ministre a félicité les Douanes pour les résultats remarquables enregistrés en 2023, avec des recettes douanières liquidées atteignant 1426,687 milliards FCFA. Les objectifs ambitieux pour 2024 ont été énoncés, avec une prévision de 1700 milliards FCFA, démontrant la confiance dans la croissance continue.

Des réalisations significatives dans la lutte contre la fraude ont été mises en avant, avec des saisies importantes de drogues, de médicaments et d’autres marchandises. La collaboration fructueuse avec les partenaires a été soulignée comme un élément clé de ces succès.

Le discours a encouragé la collaboration efficace entre les différentes entités, soulignant les initiatives de partenariat avec des institutions telles que la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD), l’ONUDC, l’OIM et l’UE, en particulier dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Le Ministre a conclu en appelant à une collaboration sincère pour façonner l’avenir du Sénégal. La Journée Internationale de la Douane 2024 a été officiellement déclarée ouverte, marquant ainsi un moment clé dans les efforts collectifs pour le développement économique et social du pays.

DISCOURS DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET À LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DOUANE

● Monsieur le Gouverneur de la Région de Thiès ;
● Monsieur le Président du Conseil départemental de Thiès ;
● Monsieur le Maire de la Commune de Thiès ;
● Monsieur le Directeur général des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les représentants des Directeurs généraux ;
● Messieurs les Officiers généraux et Officiers supérieurs ;
● Messieurs les membres de la Coordination de l’Administration des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les Chefs de service ;
● Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants des Organisations patronales et syndicales ;
● Mesdames et Messieurs, Chers Invités, en vos titres, grades et qualités

Présider la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale des Douanes (JID) dans cette ville pleine d’histoires est pour moi un immense honneur et une grande fierté.

Permettez-moi, tout d’abord, de remercier les autorités locales, administratives comme coutumières, les représentants des organisations patronales et syndicales, les partenaires et toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à l’invitation de l’Administration des Douanes à cet évènement bien inscrit dans l’agenda annuel de la communauté douanière internationale.

Mesdames et Messieurs,

L’Organisation mondiale des Douanes (OMD) commémore cette journée pour mettre en relief les efforts des Administrations des Douanes du monde entier, visant à renforcer la sécurité et la prospérité des collectivités, à travers notamment des femmes et des hommes qui s’investissent à cette fin dans leurs activités quotidiennes.

A cette occasion, elle nous invite à réfléchir sur des thèmes cruciaux, d’une grande actualité pour les Douanes à l’image de celui de l’édition de cette année, intitulé comme suit : « Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs ».

En effet, cette thématique proposée par l’OMD nous rappelle que dans un monde en constante évolution, la Douane doit rester agile et s’adapter à l’accélération rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Dans un tel contexte, une vigilance accrue s’impose aux services douaniers qui ne devraient, en aucun cas, perdre de vue la simplification et la facilitation attendus de leurs partenaires, devenus de plus en exigeants en termes de célérité et de transparence dans leurs transactions.

Ces derniers, qu’ils soient des partenaires traditionnels ou de type nouveau, doivent à leur tour comprendre les missions régaliennes dont les administrations douanières sont investies, pour les accompagner dans la réalisation de celles-ci, en favorisant une mobilisation optimale des ressources publiques, dans un environnement économique exempt de distorsions qui pourraient entraîner des pratiques concurrentielles déloyales, et en respectant les règles et normes de sécurité gouvernant la chaîne logistique internationale.

C’est à cet exercice d’équilibre, autour d’objectifs clairs, bien compris par les parties intéressées, que l’OMD invite ces membres.

Fort heureusement, les Douanes sénégalaises, dans leur posture avant-gardiste, l’ont compris, pour avoir mis en place, dans leur architecture organisationnelle, une Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Enterprise, mais également des mécanismes de collaboration clairement définis dans des protocoles d’accord visant à fixer des règles sur la base desquelles des avantages sont concédés aux entreprises qui se sont inscrites dans une dynamique de conformité.

A ce sujet, le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP) qui, sous peu, va évoluer vers le Programme de l’Opérateur économique agréé (OEA), atteste, s’il en était encore besoin, de la vision des pouvoirs publics pour une Administration des Douanes moderne, résolument engagée dans la voix d’un partenariat fécond et durable, en faveur du développement économique et social de notre pays.

Cette vision s’est, d’ailleurs, fortement inspirée de celle de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky SALL, exprimée dans le Plan Sénégal Émergent (PSE) et qui consiste à faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit.

C’est d’ailleurs dans cette perspective que le Gouvernement du Sénégal a pris l’option stratégique de créer et de développer les « Zones Économiques Spéciales (ZES) ».

Cette volonté de rendre le Sénégal plus compétitif, réaffirmée dans le plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), va au-delà de la simple mise en place de hubs industriels et logistiques. Elle vise également à offrir un ensemble d’infrastructures et de services de qualité aux entreprises, reposant sur une collaboration parfaite entre celles-ci et les services étatiques, dont l’Administration douanière.

Actuellement, les résultats plus qu’honorables enregistrés dans la mise en œuvre de ces ZES ont été rendus possibles grâce à une contribution décisive de l’Administration des Douanes en termes d’accompagnement des entreprises agréées.

Tous ces efforts combinés ont, entre autres contribué aux résultats fort élogieux enregistrés par la Douane dans le cadre de la mobilisation des recettes et de la lutte contre la fraude au titre de l’exercice budgétaire 2023.

En effet, les recettes douanières liquidées se chiffrent à mille quatre cent vingt-six milliards six cent quatre-vingt-sept millions six cent soixante-trois mille deux cent quarante francs (1426 687 663 240 francs) CFA.

C’est le lieu de vous féliciter, Monsieur le Directeur général des Douanes, pour ces résultats remarquables, et je confonds dans ces félicitations tous les services aussi bien ceux chargés des opérations commerciales que ceux engagés dans la surveillance du territoire douanier.

Pour 2024, les objectifs de liquidation des recettes douanières sont de l’ordre de 1700 milliards FCFA pour un niveau de recouvrement de recettes budgétaires de 1379,4 milliards FCFA. Je suis convaincu que ces objectifs seront atteints.

Un bref rappel historique permet de constater que vous avez fait passer les liquidations de recettes douanières moins de 200 milliards FCFA en 1999 à 400 milliards en 2011, soit un doublement en 12 ans.

Sur ce même horizon temporel entre 2011 et 2023, vous avez multiplié les recettes douanières liquidées par 3,5 les faisant passer de 400 milliards FCFA à 1426,687 milliards FCFA. C’est dire que les objectifs de recettes de l’Administration douanières seront atteints.

En ce qui concerne le volet lutte contre la fraude, il a été enregistré des saisies importantes de drogues, de médicaments et de diverses marchandises d’une valeur totale de quatre cent quatre-vingt-cinq milliards cinq cent vingt et un millions cinq cent quarante-trois mille cent vingt francs (485 521 543 120 francs) CFA. De tels résultats ont pu être obtenus grâce à la collaboration franche et fructueuse de tous les partenaires.

Mesdames et Messieurs,
La mobilisation des partenaires historiques et nouveaux, autour d’objectifs clairs, peut contribuer pleinement à l’émergence du Sénégal d’ici 2035 car nous sommes convaincus que la réussite de notre nation repose sur la collaboration efficace entre les différentes entités qui la composent. En ce sens, je magnifie les initiatives de partenariat avec la Faculté des Sciences juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) de Dakar, ainsi qu’avec l’ONUDC, l’OIM et l’UE surtout dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Ces collaborations exemplaires qui démontrent, à suffisance, votre capacité à anticiper les besoins changeants et à agir de manière proactive pour renforcer notre sécurité et notre situation économique, doivent être étendues en direction de tous les secteurs de notre écosystème économique, social, financier et environnemental.
Je me réjouis aussi de constater que la nouvelle gouvernance au sein de la Direction générale des Douanes, axée sur la valorisation du capital humain, le développement de l’innovation et une gestion centrée sur les résultats, est en parfaite adéquation avec la Stratégie de Mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT).

Cette stratégie, destinée au financement du PSE sur la période 2020-2025, vise à atteindre un niveau élevé de maturité digitale. Elle soutiendra également toutes les initiatives visant à valoriser le capital humain et promouvoir des valeurs telles que l’équité, la performance, la responsabilité et l’éthique.

Monsieur le Directeur général,

Dans cette dynamique et en écho à votre allocution je vous engage à maintenir cet élan en faveur de l’innovation et de la performance, des piliers essentiels pour l’instauration d’une gouvernance modernisée au sein des administrations financières.

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi à ce stade de mon propos, de saluer la mémoire des soldats de l’économie rappelés à Dieu. La Nation toute entière leur témoigne sa reconnaissance éternelle et prie pour le repos de leurs âmes.
C’est l’occasion également de rendre un vibrant hommage aux Agents des Douanes appelés à faire valoir leurs droits à la retraite et qui méritent un bon repos après des années de dur labeur.
Je voudrais également féliciter les récipiendaires au Certificat de mérite de l’OMD et à la Médaille d’honneur de la Douane. Je les invite à considérer cette distinction comme une source de motivation supplémentaire.

Mesdames et Messieurs,

Ensemble, unissons nos efforts et façonnons l’avenir par une collaboration sincère au service du développement économique et social du Sénégal.

C’est sur cette invite que je termine mon propos et que je déclare ouverte la Journée internationale des Douanes, édition 2024.

Je vous remercie de votre aimable attention.

HARO SUR LES POURFENDEURS D’UN BON JUGE PAR LE PROF PAPE MODY NIANG

J’eusse pu, en lisant les bons et objectifs témoignages faits par Me Ciré Clédor LY et le colonel Abdou Aziz NDAO sur le juge Cheikh Ahmet Tidiane COULIBALY, me garder d’en rajouter.

Seulement, quelque part, dans un de mes lobes, surgit un bouillonnement incessant, je dirai même une certaine rage.

Que c’est dur de voir un honnête homme sali parce que,simplement, la permissivité règne ! Franchement, je me suis stupéfait du torrent de boue fielleuse qui se déverse sur les bonnes gens !

Que l’on ne me dise point que j’ai des raisons toutes personnelles de prendre sa défense, parce que «  Tidiane » est mon grand-frère ! 

Ceux qui me connaissent savent bien que, toute ma vie, en bon lecteur de FLAUBERT, j’ai tenté de faire prévaloir les principes sur tout («  périssent les amitiés plutôt que les principes  », nous dit l’ermite de Croisset).

Seulement quand, dans un pays, les gens sont prompts à se livrer à des médisances de pochetrons et méchancetés gratuites, se taire, lorsque la parole est meilleure que le silence, est une lâcheté.

La vie d’un homme riche d’honneur, de dignité, de force morale et spirituelle a été souillée. Il est temps que ce fatras de bêtises qui s’abat sur les Sénégalais honnêtes  s’arrête ! 

Au fait, parle-t-on du juge, né à Sokone, fils d’El Hadji Mamadou COULIBALY, vrai soufi, ayant grandi sous l’aile protectrice de son grand-père, Ousmane Diama BA,  grandMouhamadam du vénéré Seydi Ababacar SY ? 

Veut-on lui faire payer ses liens consanguins et utérins avec A BDOU latif COULIBALY, ministre, secrétaire général du Gouvernement ? S’est-on rappelé cette phrase 

Du sénateur français ,  Pierre MARCILHACY , qui , dans le Figaro du 22 février 1960 , écrit ceci : « Il semble que son rôle ( du Conseil constitutionnel) est de faire souffrir le droit pour servir le pouvoir » pour simplement et platement l’ appliquer à celui que l’ on soupçonne d’ être corrompu , du fait de la proximité d’ un des  membres de sa famille avec le régime ?

Tidiane est un vrai «  grand » monsieur et n’a point besoin, par conséquent de s’affirmer ni de s’attarder sur la veulerie : ses actions parlent pour lui et le laissent au premier rang de l’actualité. 

L’homme que des esprits malveillants veulent salir vaut par sa profondeur morale : pour lui, le bien et le mal existent et chacun n’est grand que par ses tâches. Tidiane a poussé à des scrupules insoupçonnés la Justice, et sa droiture est presque absurde.

La Justice et l’Université ont cette particularité : les pairs, les clients et les étudiants sont les juges. L’hommage rendu par Me Clédor Ciré LY qui sait, mieux que quiconque, qui est qui, me paraît suffisant pour écarter – définitivement – cette morbide tentative de nuire. 

Les auteurs de ces insinuations blessantes , de ces inconvenantes excentricités à l’ endroit de Tidiane ont commis un péché irrémissible : ils ont blessé un homme bon. 

Evidemment lui, ayant comme juge sa conscience, reste de marbre, en pensant à ce mot d’EURIPIDE : «  Il n’y a pas à se fâcher contre les choses, car cela ne leur fait rien du tout  ».

Si, comme le dit l’adage, personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité, à coup sûr, cette farce amère sur le bon juge fera long feu. Je garde toujours de mon grand les qualités que voici : courage, mesure, impartialité, foi inébranlable, amour du progrès véritable. 

Le moment semble venu, chez nous, de mesurer les effets d’une démagogie et d’une permissivité qui arrivent aux pires extrêmes. Notre société démocratique a des exigences d’éthique et de morale.

 Pape ModyNIANG / Universitaire et citoyen

       

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