Kaolack : Le maire sensibilise la population sur la gestion des canaux pour prévenir les inondations

Dans le cadre de la lutte contre les inondations récurrentes et pour améliorer l’assainissement urbain, le maire de la commune de Kaolack, M. Sérigne Mboup, a lancé une campagne de sensibilisation à l’endroit des populations, axée sur la gestion responsable des canaux de drainage.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le plan communal de salubrité, vise à inciter les citoyens à adopter de bons comportements, notamment en évitant de jeter des ordures dans les caniveaux.

« La gestion des canaux n’est pas uniquement une affaire de la mairie. C’est une responsabilité collective. Si chacun y met du sien, nous pourrons prévenir bien des dégâts pendant l’hivernage », a déclaré le maire devant une foule attentive, réunie à l’occasion de la remise de 4 000 kits alimentaires destinés aux populations des 54 quartiers de la commune.

Dans son discours, Sérigne Mboup a également souligné l’importance de la solidarité en cette période de fête :

« La Tabaski est un moment de partage, de piété et de fraternité. En tant que maire, il est de notre devoir d’être aux côtés des plus démunis, surtout dans un contexte économique difficile », a-t-il ajouté.

Cette action s’inscrit dans une série de mesures sociales entreprises par la municipalité depuis le début de l’année, avec pour objectif de renforcer la cohésion sociale et améliorer les conditions de vie des habitants, a-t-il rappelé.

Par ailleurs, Sérigne Mboup, homme politique et maire de Kaolack, a récemment invité la population sénégalaise à l’unité et à la cohésion nationale, à la suite du dialogue national tenu sous l’égide des autorités. Cet appel intervient dans un contexte politique marqué par des tensions post-électorales, des débats sur la réforme des institutions et la nécessité de renforcer la démocratie.

Kaolack – Examens scolaires 2025 : 20 544 candidats au CFEE, 13 308 au BFEM, 12 045 au BAC général et 273 au BAC technique (STEG)

Le Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la préparation des examens scolaires 2025 s’est tenu ce mardi 3 juin 2025 à la Gouvernance de Kaolack. Cette rencontre stratégique, présidée par le gouverneur Mouhamed Moctar Watt, a réuni l’ensemble des parties prenantes : autorités administratives, inspecteurs d’académie, chefs d’établissement, syndicats, parents d’élèves et partenaires techniques et financiers.

Ce CRD a permis de dresser un état des lieux exhaustif des préparatifs des examens du CFEE, BFEM et Baccalauréat. L’Inspecteur d’Académie, Samba Diakhaté, a salué les avancées notables tout en soulignant les défis persistants :

« Ce comité nous a permis de faire le point sur les centres d’examen, les candidatures, mais aussi la lancinante question des enfants sans extrait de naissance. Monsieur le Gouverneur a donné des instructions claires pour poursuivre les démarches en cours, notamment pour la sécurisation des centres et la mise en place d’un dispositif de prévention des inondations. »

La région de Kaolack se prépare à accueillir des milliers de candidats pour les examens de fin d’année. Les statistiques provisoires sont les suivantes :

CFEE : 20 544 candidats BFEM : 13 308 candidats Baccalauréat général : 12 045 candidats Baccalauréat technique (STEG) : 273 candidats

Malgré les efforts des autorités éducatives, la problématique de l’état civil demeure préoccupante. En effet :

Au CFEE, 8 880 candidats ne disposent pas d’extrait de naissance. Au BFEM, 555 élèves sont également concernés.

« L’extrait de naissance est requis pour l’inscription officielle. Or, de nombreux élèves arrivent au terme de leur parcours primaire sans ce document. Cela compromet leur avenir éducatif et soulève des questions de responsabilité. »

Il a lancé un appel pressant aux parents d’élèves, les invitant à assumer leur rôle dans l’établissement de ce document fondamental, qui constitue à la fois un droit fondamental de l’enfant et une obligation légale.

Au-delà des aspects pédagogiques, les autorités ont insisté sur la sécurisation des centres d’examen ainsi que sur la mise en place de mesures préventives contre les inondations, en prévision de la saison des pluies imminente.

Dans son discours de clôture, le gouverneur Mouhamed Moctar Watt a salué la qualité des échanges et l’engagement des participants.

« Les examens sont une affaire nationale. Chacun doit jouer sa partition avec rigueur et professionnalisme. La réussite de nos enfants en dépend. »

Ce CRD marque ainsi une étape déterminante dans la préparation des examens 2025 à Kaolack. Il traduit une volonté collective d’anticiper les obstacles pour garantir à chaque élève une chance équitable de réussir.

Médina Baye : les eaux usées risquent de perturber la prière de la Tabaski

À Kaolack, dans la cité religieuse de Médina Baye, l’un des plus grands foyers spirituels du Sénégal, la célébration de la Tabaski, prévue le 7 juin 2025, risque d’être entachée par une vive indignation des fidèles. En cause : des eaux usées stagnantes, qui ont envahi une zone située à moins de 200 mètres de l’esplanade réservée à la prière, compromettant ainsi la bonne organisation de cet événement religieux majeur.

Les populations pointent du doigt un manque d’anticipation et une gestion déficiente des infrastructures d’assainissement.

« Ce n’est pas la première fois que nous tirons la sonnette d’alarme. À chaque hivernage, c’est le même scénario. Aujourd’hui, c’est la prière de la Tabaski qui en paie le prix », a déploré Cheikh Ibrahima Fall, un habitant de Médina Baye.

La Tabaski, fête du sacrifice, est un moment de ferveur et d’unité pour les musulmans. À Médina Baye, cette ferveur risque malheureusement d’être ternie par un fléau qui, selon beaucoup, aurait pu être évité.

Kaolack : Formation des acteurs scolaires à la gestion de l’hygiène menstruelle

À Kaolack commune, une initiative salutaire a récemment été lancée par l’Association Action pour le Développement du Sénégal (AADS) afin de briser le tabou autour des menstruations et d’améliorer la rétention scolaire des jeunes filles. Une formation dédiée à la gestion de l’hygiène menstruelle a été organisée à l’intention des enseignants, des élèves, des parents d’élèves et du personnel administratif. Objectif : créer un environnement scolaire plus sûr, plus sain et plus inclusif pour les adolescentes.

« Beaucoup de filles manquent les cours pendant leurs règles, soit par peur d’accidents, soit à cause de moqueries. Il était temps d’agir. C’est ce qu’a compris l’AADS en organisant ce forum de sensibilisation, ce samedi 31 mai 2025 », a expliqué Fatou Kinné Diassé Kandji, présidente de la commission renforcement des capacités et du plaidoyer de l’association.

Dans les Collèges d’Enseignement Moyen (CEM), des milliers de jeunes filles font face chaque mois à un défi silencieux mais crucial : l’accès aux serviettes hygiéniques. Une réalité trop souvent ignorée, mais déterminante pour la scolarité, la santé et la dignité des adolescentes.

« Nous avons décidé d’organiser ce forum à l’endroit de tous les acteurs du système éducatif – le corps professoral, les élèves, l’Association des mères d’élèves, les parents d’élèves et les membres du comité de gestion – pour renforcer leurs capacités sur la gestion de l’hygiène menstruelle, mais aussi sur l’estime de soi », a poursuivi Mme Kandji.

Au total, 540 jeunes filles issues des CEM de la commune de Kaolack ont bénéficié de cette formation. Ces bénéficiaires joueront désormais un rôle de relais communautaires, chargées de la démultiplication et de la sensibilisation dans leurs établissements et quartiers respectifs.

Concernant le suivi, l’AADS prévoit de former l’Association des mères d’élèves à la confection et à l’utilisation de serviettes hygiéniques lavables. L’organisation envisage également la mise en place de kits de serviettes hygiéniques dans les établissements scolaires pour faciliter l’accès des jeunes filles à ces produits essentiels.

La formation des acteurs scolaires à la gestion de l’hygiène menstruelle marque une avancée significative pour l’égalité des chances à l’école. En brisant le silence et en éduquant tous les membres de la communauté scolaire, cette initiative contribue à faire des menstruations un sujet de santé et de dignité, et non de honte.

Kaolack / Formation des membres de l’UDEN : Renforcement des capacités syndicales pour une éducation de qualité

Durant deux jours (vendredi et samedi), la ville de Kaolack a accueilli une session de formation destinée aux membres du syndicat UDEN. L’objectif principal : renforcer les compétences des militants syndicaux afin de mieux défendre les droits des enseignants et promouvoir un système éducatif équitable et inclusif.

« Nous sommes à Kaolack parce que notre syndicat, l’Union Démocratique des Enseignants et Enseignantes du Sénégal (UDEN), y organise une session de renforcement de capacités sur deux jours à l’intention de ses militantes et militants des deux sections de Kaolack, à savoir le département et la commune », a expliqué Issa Faye, secrétaire national chargé de la formation au sein du bureau exécutif national de l’UDEN.

Il a ajouté : « Cela fait partie des traditions de notre syndicat de régulièrement réunir ses militants pour les entretenir sur des questions qui peuvent impacter leur carrière et leur développement personnel. Parce que nous sommes conscients que l’essentiel ne réside pas seulement dans le nombre de militants, mais aussi dans leur qualité. Cela ne veut pas dire que nous ne faisons pas l’effort de massification, mais en même temps que nous nous élargissons, nous faisons de notre mieux pour accompagner les militants afin qu’ils atteignent un niveau de connaissance et de compétence qu’on ne retrouve pas partout. »

Concernant le choix de la région, Issa Faye a souligné que Kaolack fait partie des sections les plus dynamiques du syndicat. Il a également indiqué qu’au même moment, deux autres sessions de formation se tenaient dans les sections de Nioro du Rip et de Diourbel. D’autres sessions sont prévues après la Tabaski, notamment à Podor, Koumpentoum et Vélingara.

« Cela s’inscrit pleinement dans les objectifs de l’UDEN qui vise à former ses militants. Le rôle d’un syndicaliste ne se limite pas à la représentation, à la formulation et à la défense de revendications. Il consiste aussi à favoriser le développement personnel des militants », a-t-il poursuivi.

Selon Issa Faye, cette session de formation a été structurée autour de plusieurs modules : la connaissance du syndicalisme à travers l’UDEN-SNES/FSU, l’histoire du syndicat, ses luttes et ses victoires, ainsi que la prise de parole en public.

« L’UDEN a une histoire épique, qu’il fallait partager, surtout avec les plus jeunes. C’est une histoire de combativité, de mobilisation constante, d’engagement et de résilience. Ce n’est pas un hasard si, parmi tous les syndicats traditionnels, nous sommes le seul à encore siéger à la table des négociations », a-t-il affirmé.

Le secrétaire général de l’UDEN au niveau de la commune de Kaolack, Omar Diallo, a salué la mobilisation des membres et rappelé la nécessité d’un engagement constant pour défendre les valeurs de justice sociale, de solidarité et de qualité dans l’éducation. Il a invité ses camarades à être des relais vigilants dans leurs localités. Formés et unis, ils seront mieux armés pour porter la voix de leurs collègues enseignants et enseignantes.

Pour sa part, le secrétaire général départemental, Abdoulaye Dia, a souligné que « cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme national de renforcement des capacités des membres de l’UDEN, appuyé par des partenaires. Elle marque une étape importante dans la professionnalisation de l’action syndicale au Sénégal ».

Assassinat de l’infirmier-chef Mamadou Samba Diallo : Deux nouveaux suspects arrêtés, l’enquête progresse

La Brigade de recherches de Kaolack (BR), agissant sur instruction du haut commandement de la Gendarmerie nationale, poursuit ses opérations intensives pour élucider le meurtre tragique de Mamadou Samba Diallo, infirmier-chef du poste de santé d’Arafat, village situé dans la commune de Missira Wadène, département de Koungheul (région de Kaffrine).

Ce dernier a été tué dans la nuit du 20 au 21 mai 2025, après avoir surpris des voleurs dans son enclos. Selon les premiers éléments de l’enquête, les malfaiteurs étaient divisés en deux groupes : l’un s’était introduit dans l’enclos pour voler du bétail, tandis que l’autre attendait à bord d’un véhicule stationné devant le poste de santé pour assurer le transport des bêtes.

Ce vendredi 30 mai, le quotidien Libération rapporte une avancée notable dans l’affaire avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, portant à quatre le nombre total d’interpellations. Il s’agit du troisième et du quatrième présumés impliqués dans ce meurtre.

Les gendarmes sont parvenus à remonter leur piste grâce à la géolocalisation de leurs téléphones portables, repérés sur les lieux du crime à l’heure des faits. Les appareils avaient été subitement éteints après l’acte, mais leur remise en marche a permis aux forces de l’ordre de localiser rapidement leurs propriétaires et de procéder à leur arrestation.

Par ailleurs, le premier suspect interpellé et son père ont déjà été déférés devant le parquet de Kaffrine, selon les informations du même journal.

Kaolack / Dialogue national : La présidente de la CAES, Madjiène Diouf, plaide pour un retour aux valeurs ancestrales

Le 28 mai 2025, le Sénégal a lancé une nouvelle édition de son Dialogue national, centrée sur la réforme du système politique. La cérémonie d’ouverture s’est tenue au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Cette initiative vise à repenser en profondeur l’architecture politique et électorale du pays, dans un esprit d’inclusion et de cohésion nationale.

Au-delà des réformes institutionnelles, Madjiène Diouf, présidente de l’association Conscience Agissante pour l’Entraide Sociale (CAES), a souligné que ce dialogue doit également être l’occasion d’un retour aux valeurs fondamentales léguées par nos ancêtres. Selon elle, dans la société traditionnelle sénégalaise, des principes tels que le respect, la solidarité, la vérité, l’humilité et la générosité constituaient le socle de la vie communautaire.

« Ces valeurs guidaient les relations humaines et assuraient la cohésion au sein des familles et des villages », a-t-elle rappelé.

Aujourd’hui, cet héritage est mis à mal. L’individualisme, la course effrénée vers la modernité, l’influence des réseaux sociaux et parfois même le système éducatif occidental contribuent, selon elle, à l’effacement progressif de ces repères essentiels.

Sur le plan local, Madjiène Diouf a mis en lumière les atouts stratégiques de la région de Kaolack : des ressources naturelles abondantes, une diversité humaine remarquable et un potentiel de développement considérable. Dans son communiqué, elle a plaidé pour une meilleure prise en compte de cette région dans les politiques publiques à venir.

Elle a également invité le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à accompagner le maire de la commune de Kaolack, Sérigne Mboup, dans sa vision de faire de Kaolack une ville émergente.

Kaolack : Le curage mécanique des canaux à ciel ouvert en marche pour prévenir les inondations

Face à la menace récurrente des inondations à l’approche de l’hivernage, les autorités municipales de Kaolack ont lancé, ce lundi, une vaste opération de curage mécanique des canaux à ciel ouvert.

Les populations de Sara, Kassa-ville, Passoire, entre autres quartiers, ont été réveillées samedi par le vrombissement des engins lourds résonnant dans les rues. Pelleteuses, camions-bennes et autres matériels spécialisés sont mobilisés pour débarrasser les canaux des tonnes de déchets et de sédiments qui entravent l’écoulement normal des eaux.

« Chaque année, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes : les eaux stagnantes, les débordements, les maladies. Ce curage est une bouffée d’air », a expliqué Mme Madjiène Diouf, adjointe au maire en charge de l’assainissement.

Selon elle, cette opération s’inscrit dans un plan de résilience urbaine, mis en œuvre avec l’appui des services techniques de la mairie.

« Nous ne pouvons plus attendre la catastrophe pour réagir. Ce curage mécanique est une réponse proactive à un problème chronique. Il permet d’assainir la ville, de prévenir les maladies hydriques et de faciliter l’écoulement des eaux pluviales », a-t-elle poursuivi.

Malgré cette dynamique positive, plusieurs défis restent à relever. L’incivisme de certains habitants, qui continuent de jeter des ordures dans les canaux, complique considérablement la tâche. Par ailleurs, certains tronçons sont difficilement accessibles aux machines en raison de l’urbanisation anarchique, a déploré Mme Diouf.

Pour pérenniser les acquis de cette opération, les autorités locales envisagent de renforcer la sensibilisation des populations et de mettre en place un programme régulier d’entretien des canaux.

Mme Diouf a également saisi l’occasion pour inviter les populations à faire preuve de civisme, qu’elle considère comme un devoir citoyen essentiel pour un meilleur vivre-ensemble.

« Le civisme commence par des gestes simples : respecter les autres, protéger l’environnement, défendre l’intérêt général. Chacun de nous peut être un acteur du changement. Pour bâtir une société harmonieuse, soyons des citoyens responsables », a-t-elle lancé.

Cette initiative de la mairie de Kaolack a été saluée par de nombreux habitants, qui espèrent qu’elle contribuera durablement à soulager la ville des affres des inondations.

Kaolack : Les autorités administratives et éducatives à pied d’œuvre pour le bon déroulement des examens scolaires 2024-2025

Le préfet du département de Kaolack, Monsieur Latyr Ndiaye, a présidé ce mercredi une réunion du Comité départemental de développement (CDD) consacrée aux préparatifs des examens scolaires prévus dans trois semaines.

« À travers cette rencontre, nous avons voulu mutualiser les forces et les moyens afin d’assurer un bon déroulement des examens. Le plus important est de veiller à ce que les établissements retenus comme centres d’examen soient fonctionnels et accessibles, notamment en termes de commodité et de propreté », a souligné le préfet.

Les échanges ont porté sur plusieurs points essentiels à la bonne organisation du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE), de l’entrée en sixième et du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM). Parmi les sujets abordés :

le convoyage et la sécurisation des épreuves et des centres, la mobilisation des personnels impliqués, le soutien logistique attendu des collectivités locales.

« Un accompagnement particulier est attendu des communes, notamment pour les centres d’examen relevant de leur territoire. Au-delà de l’appui en carburant, des efforts doivent être consentis pour assurer de bonnes conditions aux acteurs impliqués », a plaidé le préfet Latyr Ndiaye.

Amadou Dia, inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune de Kaolack, a appelé à une implication active des collectivités territoriales et de l’ensemble des acteurs du système éducatif.

CFEE et entrée en sixième : Total : 6 519 candidats Option française : 2 649 garçons et 3 367 filles Option arabe : 235 garçons et 268 filles BFEM : Total : 4 390 candidats Option française : 1 937 garçons et 2 297 filles Option arabe : 70 garçons et 86 filles Répartis dans 32 centres d’examen et 35 jurys Encadrement : 90 secrétaires, 448 surveillants, 468 correcteurs, soit 1 041 agents mobilisés

CFEE et entrée en sixième : Total : 4 920 candidats Option française : 1 935 garçons et 2 726 filles Option arabe : 127 garçons et 259 filles Répartis dans 37 centres, avec 185 secrétaires et 511 surveillants (soit 733 personnes mobilisées) BFEM : Total : 4 149 candidats Option française : 1 635 garçons et 2 379 filles Option arabe : 79 garçons et 56 filles Répartis dans 20 centres d’examen, avec 22 jurys, 118 secrétaires et 428 surveillants (soit 560 personnes convoquées)

Kaolack : un mouvement citoyen rejette les termes de référence du dialogue national initié par le président Diomaye Faye

Le lancement du dialogue national, censé ouvrir une nouvelle ère de concertation politique et sociale, connaît un début tumultueux. À Kaolack, le Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal (MCDIS), par la voix de son président Badou Ndour, a exprimé son rejet des termes de référence proposés par les autorités, qu’il juge flous, exclusifs et biaisés.

« Nous dénonçons un dialogue instrumentalisé à des fins politiques », a déclaré M. Ndour. Selon lui et ses camarades, les termes retenus ne prennent pas en compte les véritables préoccupations du peuple, telles que l’emploi, la gouvernance locale ou encore l’accès équitable aux ressources.

Cette initiative, lancée au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio, s’inscrit pourtant dans une volonté de refondation démocratique en période de stabilité, loin des contextes de crise habituels. Parmi les axes prioritaires évoqués figurent notamment :

La rationalisation du calendrier électoral ; La création d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI) aux pouvoirs renforcés ; La dématérialisation du processus électoral ; La clarification du statut de l’opposition ; La réforme du système de parrainage.

Mais pour le président du MCDIS, ces propositions ne répondent pas aux urgences sociales du moment. Il estime que ce dialogue ne vise qu’à favoriser ceux qui sont déjà au pouvoir. « Leur objectif est de mettre en place des mécanismes pour se maintenir à la tête du pays », a-t-il affirmé.

Dans son communiqué, Badou Ndour a mis en lumière les atouts stratégiques de la région de Kaolack : des ressources naturelles abondantes, une diversité humaine remarquable et un fort potentiel de développement. Il a plaidé pour une meilleure prise en compte de cette région dans l’élaboration des politiques publiques à venir.

Dans un pays où les visages de la pauvreté se multiplient, entre des jeunes sans emploi et des familles peinant à joindre les deux bouts, le quotidien devient un combat. Le manque d’industrialisation, entre autres problèmes, y contribue fortement.

À cela s’ajoutent les effets du changement climatique, qui réduisent les rendements agricoles et poussent davantage de familles dans la précarité.

Face à cette double crise — pauvreté et chômage — le mouvement citoyen attendait du gouvernement une réflexion plus profonde sur ces enjeux, plutôt qu’un dialogue centré exclusivement sur des considérations politiques. Pour le MCDIS, cette concertation nationale n’aura aucun impact réel sur la vie quotidienne des citoyens lambda.

Il devient urgent, selon le mouvement, de repenser les politiques publiques, d’investir dans l’éducation, et de donner aux jeunes les moyens de bâtir leur avenir.

Kaolack : un mouvement citoyen rejette les termes de référence du dialogue national initié par le président Diomaye Faye

Le lancement du dialogue national, censé ouvrir une nouvelle ère de concertation politique et sociale, connaît un début tumultueux. À Kaolack, le Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal (MCDIS), par la voix de son président Badou Ndour, a exprimé son rejet des termes de référence proposés par les autorités, qu’il juge flous, exclusifs et biaisés.

« Nous dénonçons un dialogue instrumentalisé à des fins politiques », a déclaré M. Ndour. Selon lui et ses camarades, les termes retenus ne prennent pas en compte les véritables préoccupations du peuple, telles que l’emploi, la gouvernance locale ou encore l’accès équitable aux ressources.

Cette initiative, lancée au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio, s’inscrit pourtant dans une volonté de refondation démocratique en période de stabilité, loin des contextes de crise habituels. Parmi les axes prioritaires évoqués figurent notamment :

La rationalisation du calendrier électoral ; La création d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI) aux pouvoirs renforcés ; La dématérialisation du processus électoral ; La clarification du statut de l’opposition ; La réforme du système de parrainage.

Mais pour le président du MCDIS, ces propositions ne répondent pas aux urgences sociales du moment. Il estime que ce dialogue ne vise qu’à favoriser ceux qui sont déjà au pouvoir. « Leur objectif est de mettre en place des mécanismes pour se maintenir à la tête du pays », a-t-il affirmé.

Dans son communiqué, Badou Ndour a mis en lumière les atouts stratégiques de la région de Kaolack : des ressources naturelles abondantes, une diversité humaine remarquable et un fort potentiel de développement. Il a plaidé pour une meilleure prise en compte de cette région dans l’élaboration des politiques publiques à venir.

Dans un pays où les visages de la pauvreté se multiplient, entre des jeunes sans emploi et des familles peinant à joindre les deux bouts, le quotidien devient un combat. Le manque d’industrialisation, entre autres problèmes, y contribue fortement.

À cela s’ajoutent les effets du changement climatique, qui réduisent les rendements agricoles et poussent davantage de familles dans la précarité.

Face à cette double crise — pauvreté et chômage — le mouvement citoyen attendait du gouvernement une réflexion plus profonde sur ces enjeux, plutôt qu’un dialogue centré exclusivement sur des considérations politiques. Pour le MCDIS, cette concertation nationale n’aura aucun impact réel sur la vie quotidienne des citoyens lambda.

Il devient urgent, selon le mouvement, de repenser les politiques publiques, d’investir dans l’éducation, et de donner aux jeunes les moyens de bâtir leur avenir.

Kaolack : Formation des éducateurs spécialisés en stress et résilience, un levier pour le bien-être psychosocial

Face à la recrudescence des troubles liés au stress dans les milieux scolaires, hospitaliers et sociaux, une nouvelle initiative voit le jour : la formation d’éducateurs spécialisés capables d’intervenir efficacement auprès des populations vulnérables. Cette formation pionnière vise à doter les participants des outils nécessaires pour accompagner les personnes en situation de crise ou de stress chronique.

C’est dans ce contexte que la Direction Générale de la Protection Judiciaire et Sociale (DGPJS) a lancé, ce lundi, un atelier de formation à l’intention des éducateurs spécialisés de l’Inspection de l’Éducation Surveillée et de la Protection Sociale (IESPS) relevant de la Cour d’appel de Kaolack. Axée sur la gestion du stress et le développement de la résilience en milieu professionnel, cette session s’inscrit dans le cadre du Programme d’Amélioration de l’Accès et de la Qualité des Services Socio-éducatifs de Protection de l’Enfant (PAQ-SPE).

Organisé à l’hôtel Le Relais du 26 au 28 mai, l’atelier réunit une trentaine de participants venus renforcer leurs compétences face aux défis quotidiens de leur métier. Plusieurs autorités administratives et judiciaires de la région ont honoré de leur présence la cérémonie d’ouverture.

Présidant cette cérémonie, M. Mamadou Habib Kamara, adjoint au gouverneur de la région de Kaolack, a souligné que la protection de l’enfance constitue l’une des priorités majeures de l’agenda national de transformation « Sénégal 2050 ». Il a salué cette initiative, qui selon lui, participe pleinement à la mise en œuvre des engagements de l’État en matière de protection des enfants.

L’objectif affiché est clair : outiller les éducateurs spécialisés pour mieux faire face aux situations de stress inhérentes à leur fonction, tout en renforçant leur capacité de résilience dans un environnement souvent marqué par la pression, l’urgence et l’émotion.

Kahone : Tabaski 2025 / Diplomatie régionale : la Mauritanie salue le modèle de Kahone

Le foirail de Kahone, l’un des plus grands marchés à bétail du centre du Sénégal, continue de s’imposer comme un carrefour stratégique pour l’élevage national et sous-régional. Ce week-end, il a reçu une visite de marque : celle de l’ambassadeur de la Mauritanie, venu s’enquérir de la situation de ses compatriotes présents sur le site.

Situé dans la commune de Kahone, à proximité de Kaolack, ce marché joue un rôle clé dans la régulation du commerce de bétail. Sa position géographique en fait une plaque tournante pour les échanges entre éleveurs, commerçants et transporteurs venus de plusieurs pays de la sous-région, notamment du Mali et de la Mauritanie.

« C’est avec un immense plaisir que nous avons accueilli Son Excellence l’ambassadeur de la Mauritanie. Ses échanges avec les acteurs présents ont confirmé que Kahone est devenue une destination de choix pour les éleveurs mauritaniens », a déclaré Fatou Sène Diouf, maire de la commune.

Cette visite illustre une diplomatie de terrain de plus en plus visible, où les enjeux économiques et les réalités locales s’imposent comme des leviers de coopération entre États. Pour la maire, cette reconnaissance est le fruit d’un engagement collectif et d’une meilleure organisation du secteur, en particulier en cette période de forte activité.

Alors que la demande en viande augmente à l’échelle nationale, le foirail de Kahone se positionne comme un acteur clé de l’approvisionnement. De nombreux efforts ont été consentis ces dernières années pour structurer le marché, améliorer l’accueil des éleveurs et fluidifier les échanges, en partenariat avec les autorités locales et les services vétérinaires.

En accueillant un diplomate étranger soucieux du sort de ses ressortissants, Kahone envoie un signal fort : celui d’un territoire prêt à jouer un rôle moteur dans l’intégration économique régionale, en capitalisant sur ses atouts agricoles et pastoraux.

Kaolack : Triomphe mérité pour le lycée Khassim Mbacké en finale régionale de sport scolaire

La finale régionale des sports scolaires de l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack, édition 2025, s’est tenue au stade Lamine Guèye, rassemblant élèves, encadreurs, autorités éducatives et administratives dans une ambiance festive et compétitive. Cette manifestation a mis en lumière l’importance du sport dans la formation globale des élèves, au-delà de la simple transmission de savoirs académiques.

« Le sport scolaire désigne l’ensemble des activités physiques, sportives et éducatives pratiquées dans le cadre de l’école, en complément des cours d’éducation physique et sportive (EPS). Il vise à développer des valeurs telles que l’esprit d’équipe et le respect des règles », a expliqué l’inspecteur d’académie de Kaolack, Monsieur Samba Diakhaté.

« Le sport nous permet de former des citoyens dotés de grandes valeurs véhiculées par la pratique sportive, mais aussi des individus aptes à promouvoir la solidarité. Les élèves sont en train de le démontrer de fort belle manière. Nous assistons à une très belle compétition », a-t-il ajouté.

Il a poursuivi en réaffirmant la volonté du ministère de l’Éducation nationale et des autorités à promouvoir le sport scolaire :

« Aujourd’hui, le sport est considéré comme un facteur clé du développement. Il dépasse la simple compétition pour devenir un outil au service de la santé, de l’éducation, de l’inclusion sociale et même de la paix », a-t-il souligné.

À l’occasion de la clôture des activités sportives scolaires régionales, l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Monsieur Ousseynou Camara, a exprimé sa vive satisfaction quant à l’évolution du sport scolaire dans la région.

« Le sport scolaire contribue non seulement à la santé physique, mais aussi à la discipline, à l’esprit d’équipe et à la recherche de l’excellence. C’est un pilier fondamental de l’éducation », a-t-il déclaré, tout en saluant les performances remarquables des élèves-athlètes. Il a également appelé à un soutien accru pour accompagner ces jeunes talents.

Catégorie Cadettes : Le CEM de Ngoloum a battu le lycée Ibrahima Niasse par 4 tirs au but à 3, après un match très disputé. Autres rencontres : Le Lycée sénégalais de Banjul s’est imposé face au lycée de Ourour, également par tirs au but (4-1). Catégorie Séniors : Le lycée Khassim Mbacké de Guinguinéo a triomphé du lycée de Wack Ngouna sur un score de 5 à 4, toujours après une séance de tirs au but.

Kaolack : Le poste de santé de Sam, au cœur de la lutte contre le paludisme

Ce samedi 24 mai 2025, le quartier périphérique de Sam, situé dans la commune de Kaolack, a accueilli le lancement officiel de la campagne nationale de distribution de masse de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA).

Le poste de santé de Sam a été choisi pour donner le coup d’envoi de cette vaste opération de santé publique, qui vise à protéger des millions de Sénégalais contre le paludisme. La cérémonie s’est tenue en présence des autorités sanitaires, des élus locaux, des représentants d’ONG partenaires et des membres de la communauté locale.

« Le choix du poste de santé de Sam n’est pas anodin », a souligné l’infirmier chef de poste. « C’est une zone fortement exposée au paludisme. Chaque année, on y enregistre environ 300 cas pendant la saison des pluies. »

Dans le cadre de cette campagne, chaque ménage recevra gratuitement des moustiquaires imprégnées, avec une attention particulière portée aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans, les plus vulnérables face au paludisme.

« Nous venons de procéder à la cérémonie de lancement régional de la campagne de distribution de masse, qui fait suite au lancement national tenu à Farafénié, en territoire gambien. Cette étape intervient également après le recensement effectué début mai, suivi de la phase de validation des moustiquaires allouées aux différents ménages recensés. »

« Au total, 865 024 moustiquaires seront distribuées aux ménages de la région au cours des cinq prochains jours. »

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre le paludisme, avec l’objectif ambitieux de réduire considérablement le nombre de cas et de décès liés à cette maladie encore endémique dans plusieurs régions du Sénégal.

Kaolack – Médina Baye : Lancement de la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées, 2 423 ménages recensés

Ce samedi 24 mai 2025, le centre de santé de Médina Baye a lancé officiellement la campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le paludisme, en présence des autorités sanitaires locales, des partenaires techniques et financiers, des chefs religieux et d’un grand nombre de résidents du quartier.

« Le paludisme reste un problème majeur dans notre région. Grâce à cette distribution, nous voulons réduire significativement le taux de morbidité et de mortalité liés à cette maladie », a déclaré Cheikh Alpha Aliou Niasse, président du comité de développement sanitaire du centre de santé de Médina Baye.

Prenant la parole à son tour, l’infirmier major du centre, Ibrahima Ndiaye, a indiqué qu’environ 2 423 ménages ont été recensés, avec une priorité donnée aux femmes enceintes, aux enfants de moins de cinq ans, et aux personnes vulnérables.

Sur le terrain, les populations se sont fortement mobilisées. Dans une ambiance conviviale et bien organisée, les bénéficiaires ont été sensibilisés à l’utilisation correcte des moustiquaires. Des agents communautaires et des volontaires ont été déployés pour assurer une couverture optimale de la zone.

Ce lancement à Médina Baye marque une étape importante vers une couverture universelle en MILDA, et vers une communauté mieux protégée contre le paludisme.

« Le paludisme est une maladie grave, mais évitable. Dormir sous une moustiquaire imprégnée, se rendre rapidement au poste de santé en cas de fièvre, et maintenir un environnement propre sont essentiels », a rappelé M. Ndiaye.

Il a également souligné que des mesures adaptées à la saison seront mises en œuvre, notamment la sensibilisation et la mise en œuvre de la Chimio-Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) chez les enfants de moins de 10 mois.

Kaolack : Cri de cœur de l’Association nationale des infirmiers diplômés d’État du Sénégal après l’assassinat tragique de Mamadou Samba Diallo

Suite à l’assassinat tragique de leur collègue, Mamadou Samba Diallo, infirmier d’État, par des individus armés dans la région de Kaffrine, la section de Kaolack de l’Association nationale des infirmiers et infirmières diplômés d’État du Sénégal a exprimé sa profonde indignation. Son président, Dr Ibrahima Vieux Diagne, est monté au créneau pour condamner avec fermeté cet acte barbare.

« Lorsqu’on est Infirmier Chef de Poste (ICP), on porte une immense responsabilité. Imaginez : sur un vaste territoire, vous êtes souvent le seul agent de santé disponible. Le seul sur qui toute une population compte pour les premiers soins. Ce chef de poste, c’était lui, Mamadou Samba Diallo. Toujours là pour sauver, pour soulager, pour aider. Et c’est lui qu’on a tué », a déploré Dr Diagne avec émotion.

Il a rappelé la réalité difficile des ICP dans les zones reculées et enclavées du pays : « Il est temps de se poser les bonnes questions : qu’est-ce qu’un ICP ? Mais surtout, comment peut-il se protéger ? L’ICP vit dans des conditions extrêmement précaires. »

Le président de l’association a lancé un appel fort : « Nous ne voulons plus mourir dans l’exercice de notre fonction. Nos postes de santé sont isolés, sans sécurité, sans moyens. Nous risquons nos vies chaque jour. »

Dr Ibrahima Vieux Diagne et ses collègues exigent une réaction forte de l’État. Ils réclament l’installation de dispositifs de sécurité dans tous les postes de santé, en particulier en milieu rural. Cette tragédie met une fois de plus en lumière la nécessité de mieux protéger le personnel soignant, véritable pilier du système de santé.

Face à ce drame, les infirmières et infirmiers diplômés d’État du Sénégal appellent à faire toute la lumière sur les circonstances du meurtre de leur collègue. Leur cri de cœur résonne comme un appel à la conscience nationale : celles et ceux qui soignent méritent respect, protection et reconnaissance.

Kaolack : Le CNLCVB monte au créneau pour fustiger la mort de l’ICP de Arafat

Suite au décès tragique de l’Infirmier Chef de Poste (ICP) de santé de Arafat, dans la commune de Missirah Wadéne (région de Kaffrine), Mamadou S. Diallo, le Comité national de lutte contre le vol de bétail (CNLCVB) est monté au créneau pour dénoncer cet acte odieux.

Selon les premières informations, l’ICP a été tué dans la nuit du mardi au mercredi, aux alentours de 4 heures du matin, par des individus non encore identifiés. Le drame s’est produit dans son logement, situé dans l’enceinte même du poste de santé où il exerçait.

D’après des sources locales, des individus à bord d’un véhicule 4×4 se seraient introduits sur les lieux pour voler des moutons qui se trouvaient derrière le logement. C’est au cours de cette opération que le professionnel de santé aurait perdu la vie, dans des circonstances encore floues.

Le CNLCVB déplore vivement cette situation, qui met en lumière l’insécurité persistante dans certaines zones rurales et appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête pour retrouver les auteurs de ce crime.

Kaolack – La perte des valeurs à l’école : un mal croissant dans le système éducatif, selon le MEEFAS

Face à la montée des comportements jugés inappropriés au sein des établissements scolaires, notamment lors des activités culturelles organisées par les gouvernements scolaires et autres événements, le Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal (MEEFAS) tire la sonnette d’alarme. Ce mercredi, devant la presse, le mouvement a exprimé sa vive inquiétude.

“Nous, Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal, observons aujourd’hui, avec une profonde inquiétude, la dégradation inquiétante des comportements au sein de nos établissements scolaires, notamment lors des activités culturelles et des événements tels que les FASCO. Ces occasions, censées être des moments d’expression saine de la culture et de la créativité de notre jeunesse, sont de plus en plus marquées par des danses obscènes, des habillements indécents, et des attitudes totalement contraires à nos valeurs morales, sociales et culturelles”, a dénoncé Mactar Fall, président national du MEEFAS.

Selon lui, il est inacceptable que l’école, lieu censé former et éduquer, devienne un espace de banalisation de comportements malsains, à mille lieues des objectifs pédagogiques et éthiques qui devraient y prévaloir.

“L’école doit rester un cadre de construction de l’élève, non un terrain de décadence morale”, a-t-il martelé.

Mactar Fall a ainsi lancé un appel solennel aux autorités éducatives, aux chefs d’établissements, aux enseignants et aux parents d’élèves, les invitant à prendre leurs responsabilités.

“Il est impératif de mettre en place des mesures fermes afin de réguler et d’encadrer strictement les manifestations culturelles dans nos écoles. La pudeur, le respect, et la décence doivent être restaurés”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le président du MEEFAS a proposé l’introduction officielle et effective de l’enseignement religieux dans les collèges et lycées. Selon lui, la religion, en tant que vecteur de valeurs morales et spirituelles, peut contribuer à guider les élèves vers une vie équilibrée, respectueuse et digne.

“L’enseignement religieux permettra de renforcer chez les jeunes le sens de la responsabilité, du respect de soi et des autres”, a-t-il ajouté.

Enfin, Mactar Fall a conclu en appelant à une mobilisation collective pour préserver les écoles de la dérive morale, et à redonner à l’éducation ses lettres de noblesse.

Kaolack : La Chambre des Métiers remet un lot de 200 tables-bancs aux écoles publiques

Les artisans de Kaolack, sous la houlette de leur président Sidy Diop, ont remis ce mardi un lot de 200 tables-bancs d’une valeur de 6 millions de FCFA au gouverneur de la région. Ce don est destiné aux établissements scolaires publics de Kaolack.

Selon Sidy Diop, cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme « Un artisan, un table-banc », et vise à combler le déficit criard en mobiliers scolaires observé dans la plupart des écoles. Elle contribue également à lutter contre le surnombre d’élèves contraints de partager un seul table-banc.

« Un pays ne peut pas se développer sans l’éducation, car elle en est la base. C’est pourquoi nous avons jugé utile de lancer cette initiative pour appuyer les écoles de Kaolack. C’est notre première édition, et nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous envisageons, à l’avenir, de construire des salles de classe et des murs de clôture, car nous avons des partenaires prêts à nous accompagner dans la réalisation de ces projets », a déclaré le président Sidy Diop.

Prenant la parole lors de la cérémonie, Mamadou Habib Kamara, adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, a salué l’initiative et appelé à une utilisation responsable de ce don :

« Je lance un appel aux collectivités territoriales pour qu’elles privilégient les commandes locales et artisanales. Aux élèves, sachez que ces tables-bancs ne sont pas de simples objets : ils sont le fruit du travail de vos aînés artisans. Ils symbolisent l’importance que la société accorde à votre éducation. Prenez-en soin et étudiez avec ardeur. Vous êtes les bâtisseurs du Sénégal de demain. »

La cérémonie de remise s’est tenue en présence des représentants des collectivités territoriales, de l’inspecteur de l’éducation et de la formation, et surtout de Sophie Sy, directrice de l’Artisanat. Cette dernière a félicité Sidy Diop et les artisans de Kaolack, tout en lançant un appel à leurs homologues des autres régions à s’inspirer de cet exemple pour soutenir les écoles de leurs localités respectives.

Kaolack – Soulagement et espoir : les habitants de Ngadé saluent l’arrivée de bornes-fontaines dans leur quartier

Un vent de soulagement et d’espoir souffle sur Ngadé, un quartier périphérique de la commune de Kaolack, après l’installation de plusieurs bornes-fontaines. Cette avancée met fin à une longue période de difficultés d’accès à l’eau potable pour les habitants.

« Avant, il fallait marcher plusieurs kilomètres pour aller chercher de l’eau au niveau du seul robinet disponible, ou bien attendre les charretiers pour en avoir », a expliqué Ismaïla Konaté Bu Mimi, responsable des jeunes du quartier, également engagé politiquement et porte-parole du jour.

Avec ces nouveaux points d’eau, les habitants constatent une amélioration notable de leur quotidien, en particulier les femmes et les enfants. « Nous pouvons désormais nous laver, faire la vaisselle et la lessive plus facilement. C’est un grand pas vers une vie plus digne », confie M. Konaté.

La population a tenu à exprimer sa gratitude envers les autorités locales et les services chargés de l’approvisionnement en eau, qui ont permis la réalisation de ce projet essentiel.

À l’approche de la saison des pluies, les jeunes de Ngadé s’engagent à accompagner ce progrès en contribuant activement à la propreté et au développement de leur quartier. « Chaque dimanche, nous organisons des journées de nettoiement et de sensibilisation sur les questions d’insalubrité », a conclu Ismaïla Konaté Bu Mimi, lors de son point de presse tenu ce lundi.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°469 – 20/05/2025

🔴 PRÉSIDENCE DE LA BAD / MALGRÉ LA VISITE DU GÉNÉRAL BIRAME DIOP AVEC UNE FORTE DÉLÉGATION : BAMAKO LÂCHE DAKAR
🔴 PLUS D’UN MOIS SANS EAU POTABLE DANS LE SINE-SALOUM : À SEC, L’ÉCONOMIE COULE

🔴 MMA / ACTES VIOLENTS DE ZARKO : LE MINISTÈRE DES SPORTS TAPE DU POING
🔴 25E ÉDITION DU DRAPEAU DU CHEF DE L’ÉTAT / TOURNOI PAR ÉQUIPE : KAOLACK DÉTRÔNE DAKAR

Kaolack : L’association And Xékh Hépatite et l’ONG VIHeillir 2 en croisade contre l’hépatite

Dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses, une campagne de sensibilisation sur l’hépatite s’est tenue ce samedi dans le quartier Thioffack, dans la commune de Kaolack. L’initiative est portée par l’association And Xékh Hépatite, en collaboration avec l’ONG VIHeillir 2. Cette activité a été l’occasion d’informer les populations sur les dangers liés à l’hépatite, ses modes de transmission, les moyens de prévention ainsi que l’importance du dépistage.

“Nous avons constaté qu’à Kaolack, l’hépatite fait des ravages au sein de la communauté. Alors, nous avons jugé nécessaire de sensibiliser la population. C’est une maladie très méconnue par une grande partie des habitants”, a expliqué Médoune Koné, président de l’association And Xékh Hépatite au Sénégal.

Il précise que cette campagne a été rendue possible grâce au soutien financier de l’ONG VIHeillir 2, qui a permis l’organisation d’activités de sensibilisation dans la commune de Kaolack, avec l’implication des badianu gox, des religieux, des jeunes et des femmes, dans le but d’éradiquer cette maladie.

En marge de cette activité, Ibrahima Diouf, chargé de projet à l’ONG VIHeillir 2, a rappelé les objectifs de ce programme :

“Notre projet vise à appuyer le système de santé dans la région de Kaolack, en ciblant spécifiquement l’accompagnement des personnes âgées de 50 ans et plus, souvent affectées par le VIH ou d’autres maladies chroniques comme l’hépatite B et C, le diabète, l’hypertension artérielle ou encore le cancer du col de l’utérus.”

Il a également souligné :

“Dès notre arrivée, nous avons contractualisé avec six associations, certaines axées sur l’hypertension, d’autres sur le diabète. Quant à l’association And Xékh Hépatite, elle a choisi de se focaliser sur l’hépatite, et c’est dans ce cadre que notre financement a été orienté vers la sensibilisation. Le constat est clair : dans la région de Kaolack, il y a beaucoup de cas d’hépatite. Et puisque notre objectif est d’améliorer la santé des populations, nous avons jugé essentiel d’intervenir.”

Le Dr Wally Ka, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, qui a animé la session de sensibilisation, a apporté un éclairage médical :

“Au Sénégal, le taux de prévalence de l’hépatite est de 11 %, ce qui est relativement élevé et justifie pleinement ce genre d’initiatives pour faire baisser ce chiffre. Cela passe par des actions de prévention, en particulier le dépistage actif. Une fois dépisté, si la personne n’est pas porteuse chronique, elle peut bénéficier de la vaccination, qui constitue un outil efficace pour inverser la tendance.”

Il a également rappelé la gravité de la maladie :

“C’est une maladie qui tue beaucoup. Selon l’OMS, en 2022, 1,1 million de décès ont été enregistrés à cause de l’hépatite. Ici à Kaolack, nous n’avons pas de chiffres précis, mais dans notre pratique quotidienne, nous voyons régulièrement des patients mourir de complications liées à l’hépatite virale, comme la cirrhose ou le cancer du foie”, a conclu Dr Wally Ka.

Inondations à Kaolack : Entre détresse et résilience des populations, le maire Serigne Mboup à la recherche de solutions

Chaque saison des pluies ramène avec elle son lot d’angoisses pour les habitants de Kaolack. Depuis des années, les fortes précipitations provoquent d’importantes inondations, plongeant plusieurs quartiers de la ville dans une situation critique.

À Médina Mbaba, Thioffack, Sam, Ndangane et bien d’autres quartiers, les eaux stagnantes envahissent les maisons, les écoles, les routes et les marchés. Des familles entières se retrouvent sans abri, forcées de chercher refuge chez des proches ou dans des abris improvisés.

Face à cette récurrence du phénomène, les populations oscillent entre détresse et résilience. Malgré les pertes et les conditions de vie précaires, elles continuent de s’adapter, de se soutenir mutuellement et de faire preuve de courage.

Le maire de la ville, Serigne Mboup, est pleinement conscient de la gravité de la situation. Il multiplie les initiatives pour apporter des solutions durables aux inondations qui affectent Kaolack chaque année. Des projets de drainage, de curage des canaux et de construction d’infrastructures adaptées sont à l’étude, avec l’appui des services techniques et de partenaires institutionnels.

Cependant, la tâche reste immense et nécessite un engagement collectif à long terme. Pour beaucoup, il est impératif que les autorités locales et nationales conjuguent leurs efforts pour répondre efficacement à ce fléau, et surtout, éviter que les prochaines saisons des pluies ne ravivent encore le même cauchemar.

Kaolack / Politique : Réduire les partis politiques est une erreur à ne pas commettre (Cheikh Ibrahima Diallo, président du PJD)

Dans le cadre de l’ouverture d’un dialogue national, les autorités politiques ont lancé une initiative visant à rassembler les partis politiques du Sénégal. De nombreux partis et coalitions ont été conviés. Toutefois, certaines formations politiques, comme le Parti pour la Justice et le Développement (PJD), n’ont pas été invitées. Son président, Cheikh Ibrahima Diallo, a exprimé son indignation face à cette exclusion lors d’un point de presse.

« C’est une erreur d’entamer un dialogue sans inviter tous les partis politiques. Sans invitation, nous ne pouvons pas y participer », a-t-il dénoncé.

Et d’ajouter : « Si l’absence de certains partis légalement reconnus résulte d’un oubli, il faut corriger cela immédiatement. Je réclame notre droit, et cela doit être respecté. Il est inadmissible que le gouvernement appelle à un dialogue sans que tous les partis politiques soient conviés. Je n’ai reçu aucune invitation. »

Le leader du PJD rappelle que les partis politiques doivent bénéficier d’un soutien financier pour pouvoir mener à bien leurs missions auprès des populations.

« Notre parti est légalement constitué et a reçu son récépissé en 2014. Comment peut-on inviter des coalitions sans convier certains partis, alors que ce sont ces derniers qui les composent ? Les coalitions sont souvent éphémères, contrairement aux partis qui en sont la base. »

Selon lui, cette mise à l’écart traduit une volonté dissimulée : « S’ils cherchent à éliminer certains partis, qu’ils sachent que cela est anormal. Nous réclamons notre droit. »

Cheikh Ibrahima Diallo insiste sur la nécessité d’une transparence totale dans ce processus. « Lorsqu’on lance un dialogue national, tous les partis politiques doivent être invités. Ce n’est pas normal que le gouvernement organise une telle rencontre sans convier l’ensemble des formations. Il semble qu’on cherche à faire disparaître les partis politiques. »

Le président du PJD appelle à l’unité et à la justice. « Réduire le nombre de partis politiques est une erreur à ne pas commettre. Je demande que ces fautes soient corrigées », a-t-il conclu.

Kaolack – Jeunesse en dérive à Médina Baye : la cité de Baye Niasse réclame un poste de police

Dans les ruelles sablonneuses de Médina Baye, un quartier emblématique de Kaolack réputé pour son rayonnement religieux, un phénomène inquiétant gagne du terrain : l’émergence de groupes de jeunes délinquants qui sèment l’insécurité.

Un quotidien marqué par la peur

Commerçants et habitants témoignent d’un climat de peur grandissant.

« Ils traînent la nuit, armés de couteaux ou de barres de fer. On n’ose plus sortir après une certaine heure », confie Mamadou Diop, commerçant à proximité d’un lieu de rassemblement de ces jeunes.

Âgés pour la plupart de 12 à 20 ans, ces jeunes seraient impliqués dans le trafic et la consommation de chanvre indien, ainsi que dans des actes de vandalisme, selon Cheikh Ahmed Thiam, un résident du quartier.

Un phénomène aux causes multiples

Derrière cette montée de la délinquance juvénile se cache un malaise profond.

« Il y a un abandon des responsabilités parentales et un fort taux d’échec scolaire. C’est honteux de voir Médina Baye dans cet état », déplore un habitant.

L’appel des autorités religieuses

Face à la gravité de la situation, les guides religieux de la confrérie tidiane haussent le ton.

« Nous ne pouvons pas tolérer que des enfants du quartier – ou même d’autres quartiers – salissent l’image de Médina Baye. L’éducation commence aussi dans la rue », a déclaré un guide religieux sous le sceau de l’anonymat.

Ils appellent les autorités à passer à l’action : « Nous voulons des actes concrets, pas seulement des discours. »

Les habitants réclament avec insistance l’implantation d’un poste de police permanent dans la cité religieuse afin de restaurer l’ordre et la sérénité.

Guinguinéo : Une commerçante retrouvée morte dans d’effroyables circonstances à la gare ferroviaire abandonnée

Guinguinéo, Sénégal – Une onde de choc secoue la paisible commune de Guinguinéo après la découverte macabre du corps sans vie de Coumba Dali Diallo, une commerçante âgée d’une cinquantaine d’années. Le drame s’est noué dans la nuit du jeudi au vendredi, aux environs de 01h30 du matin, au sein de l’ancienne gare ferroviaire, aujourd’hui laissée à l’abandon, non loin du quartier Campement.

Selon les informations rapportées par le quotidien L’Observateur, ce sont de jeunes noctambules, habitués des lieux, qui ont découvert la scène d’horreur. Le cadavre de la commerçante gisait au sol, entièrement dénudé, portant des traces manifestes de violence, notamment au niveau du visage. Une scène glaçante qui témoigne d’une agression d’une rare brutalité.

La victime venait de rentrer du marché hebdomadaire de Diaobé, d’où elle s’approvisionnait régulièrement en légumes pour son commerce. Depuis son départ pour ce marché, elle n’avait plus donné signe de vie. Son absence prolongée avait commencé à inquiéter ses proches.

À Guinguinéo, la consternation est immense. Coumba Dali Diallo était connue pour sa discrétion, sa piété, son sourire constant et son dévouement au travail. Aucune animosité connue ne pesait sur elle, ni conflit familial, ni tensions professionnelles. Sa mort brutale et l’acharnement dont elle a été victime posent une question troublante : qui pouvait bien lui en vouloir à ce point ?

Alertées immédiatement, les forces de l’ordre ont sécurisé les lieux du crime et procédé aux premières constatations sous les faisceaux de leurs lampes torches. L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Koumpentoum. Une autopsie a été ordonnée pour déterminer les causes exactes du décès, pendant que le corps repose à la morgue.

Des auditions sont en cours auprès des commerçants, proches et personnes ayant croisé la victime ces dernières heures, dans l’espoir de reconstituer son itinéraire et peut-être identifier un suspect ou un mobile. Pour l’heure, toutes les hypothèses sont envisagées : meurtre crapuleux, crime rituel, ou encore règlement de compte personnel déguisé.

Mais l’enquête s’annonce complexe. La scène du crime, située dans un espace abandonné sans vidéosurveillance ni témoins fiables, rend la collecte de preuves particulièrement difficile.

Dans les rues de Guinguinéo, l’émotion est palpable. La communauté locale, sous le choc, réclame justice et appelle à un renforcement de la sécurité, notamment dans les zones désertées et vulnérables. Beaucoup espèrent que les enquêteurs parviendront à lever le voile sur ce crime effroyable et à traduire le ou les coupables devant la justice.

Journée de Set Sétal et de Sensibilisation aux Dangers de l’Insalubrité à Darou Ridwane Extension 1

Sous un soleil matinal éclatant, la communauté de Darou Ridwane Extension 1, dans la commune de Kaolack, s’est rassemblée ce dimanche 11 mai 2025 pour une grande journée de Set Sétal, une tradition bien ancrée au Sénégal visant à promouvoir la propreté et l’hygiène dans les quartiers. L’événement a été organisé par le responsable politique de la coalition Mimi 2024, Ismaïla Konaté, alias « Mimi Touré ».

Cette journée a été marquée non seulement par des actions de nettoyage, mais aussi par des séances de sensibilisation sur les dangers de l’insalubrité. Dès 8 heures, les jeunes du quartier, munis de balais, de râteaux et de brouettes, se sont activés avec détermination.

« Set Sétal, c’est notre devoir citoyen. Nous devons montrer l’exemple et protéger notre santé. La propreté doit devenir une culture, et non un événement ponctuel », a plaidé M. Konaté.

« L’objectif de cette journée est de promouvoir la propreté et l’engagement citoyen à travers notre ville. C’est pourquoi nous avons mobilisé les jeunes du quartier Darou Ridwane Extension 1, afin de rendre notre localité propre », a-t-il rappelé.

Dans une ambiance conviviale et participative, les habitants ont uni leurs efforts pour améliorer leur cadre de vie.

« Ensemble, nous sommes en train de donner à notre quartier l’environnement sain qu’il mérite. Des réflexions sont en cours pour rendre ces journées de nettoyage plus efficaces et pérennes », a conclu M. Konaté.

Kaolack – Retrait des talibés de la rue : les maîtres coraniques appellent à des concertations inclusives

Lors du Conseil des ministres du 24 avril, le Premier ministre a réaffirmé la volonté de l’État de lutter farouchement contre la mendicité, en particulier celle des enfants, sur l’ensemble du territoire national. Une initiative saluée par les maîtres coraniques, qui rappellent toutefois que toute mesure de cette nature doit être précédée de larges concertations entre l’État et les acteurs de l’enseignement coranique au Sénégal.

Malgré l’adoption de la loi n°2005-06 interdisant la mendicité des enfants, la réalité reste alarmante. Selon un rapport d’Amnesty International, plus de 100 000 enfants errent encore dans les rues. Cette situation explique la sortie du Premier ministre lors du Conseil des ministres, où il a réitéré la ferme volonté du gouvernement d’éradiquer le phénomène des enfants de la rue.

« C’est une décision salutaire, car la mendicité des enfants talibés ne peut être associée à l’islam. Les pères fondateurs comme Mame El Hadj Abdoulaye Niass et Cheikh Al Islam Baye Niass possédaient des daaras, mais ils les associaient aux travaux champêtres afin de garantir leur souveraineté alimentaire », a rappelé Thierno Amadou Diallo, président de l’Association Nouvelle Vision de l’Éducation, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH).

Le muezzin de la Grande Mosquée de Médina Baye et bienfaiteur reconnu des écoles coraniques insiste néanmoins sur la nécessité de concertations : « Cette réforme doit réussir, car les enfants talibés sont exposés à des dangers tels que la pédophilie et les crimes dans les rues. Pour cela, il faut discuter avec tous les maîtres coraniques et les guides religieux afin de lever les amalgames. »

Pour accompagner le président de la République et son Premier ministre dans cette mission, l’ANVESH a inauguré un daara moderne dédié à plus de 50 orphelins. L’infrastructure comprend des dortoirs, un logement pour le maître coranique, une salle d’éducation, une administration et des toilettes modernes, pour un coût total de 6 millions de francs CFA.

« Depuis 13 ans, l’ANVESH a construit et équipé plus de 10 écoles coraniques dans le périmètre communal de Kaolack. Au-delà de l’éducation, l’association a aussi offert des denrées alimentaires à plusieurs daaras, ainsi que des fauteuils roulants au Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass. L’ensemble de ses actions sociales est estimé à plusieurs dizaines de millions de francs CFA », a souligné Cheikh Thierno Amadou Diallo.

Ce dernier a également rappelé que la mendicité avait autrefois une valeur pédagogique : « Elle servait à cultiver l’humilité chez les talibés. Aujourd’hui, malheureusement, elle est devenue une quête effrénée d’argent. Les enfants sont livrés à eux-mêmes, exposés aux dangers, parfois jusque tard dans la nuit. »

Pour faire face à ces fléaux et offrir aux enfants issus de familles démunies un environnement sûr et épanouissant pour l’apprentissage du Coran, l’ANVESH s’engage à multiplier ce type d’infrastructures, à l’image de celle érigée à Médina 2.

Cheikh Thierno Amadou Diallo a conclu en remerciant ses partenaires sénégalais, gambiens et turcs pour leur soutien, tout en lançant un appel solennel aux autorités éducatives, aux mécènes et aux bonnes volontés pour les accompagner dans leurs futurs projets.

Kaolack / Randonnée pédestre : Des pharmaciens privés du Sénégal alertent les autorités sur les dangers des médicaments de la rue

Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a organisé, ce dimanche à Kaolack, une grande randonnée pédestre. L’événement a réuni des professionnels de santé, des habitants et des sympathisants venus des quatre coins de la commune. Mais au-delà de la simple promenade, cette initiative poursuivait un double objectif : promouvoir l’activité physique comme vecteur de santé publique, et renforcer les liens entre pharmaciens et populations. Elle a également servi de cadre pour alerter sur les dangers des médicaments vendus dans la rue.

À travers cette randonnée, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal réaffirme son engagement à œuvrer pour une santé de proximité, ancrée au cœur des communautés.

« Vous savez, nous avons la lourde responsabilité de veiller à la défense des intérêts matériels, moraux, voire économiques des pharmaciens. Mais au-delà de cette mission, nous avons aussi celle d’inciter nos confrères et consœurs à exercer dignement la profession pharmaceutique, et à jouer pleinement notre rôle dans la santé publique », a expliqué Dr Bamba Ndour, président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.

Il a tenu à clarifier la notion de médicament : « Un médicament suit un circuit d’approvisionnement sécurisé, de la production à la dispensation. Tout médicament qui sort de ce circuit légal est considéré comme un faux médicament. Je ne parle pas ici uniquement de contrefaçon, qui est une autre problématique. Un médicament contrefait est un produit fabriqué sans respecter les normes de fabrication. On ne peut donc garantir ni sa composition, ni son innocuité, ni son efficacité thérapeutique », a rappelé Dr Ndour.

Face à cette situation, le syndicat insiste sur la nécessité de sensibiliser la population, première victime de ces produits dangereux. « Il est essentiel que nos communications sur la santé publique soient orientées vers les citoyens, car ils sont les premiers concernés par les risques liés aux médicaments de la rue », a-t-il ajouté.

Les médicaments de la rue — également appelés médicaments falsifiés ou de qualité inférieure — représentent un grave danger pour la santé publique, notamment dans les zones où l’accès aux soins est limité. Ces produits contiennent souvent des doses incorrectes de principes actifs, ce qui peut entraîner l’inefficacité du traitement, l’aggravation de l’état de santé du patient, voire sa mort.

Dr Papa Moustapha Fall, pharmacien et membre du syndicat, a, lui aussi, tiré la sonnette d’alarme :

« Le Syndicat des pharmaciens privés interpelle les autorités sanitaires et publiques sur la prolifération inquiétante des médicaments vendus dans la rue. Nous appelons à un renforcement des contrôles et à l’application stricte des lois interdisant la vente illicite de médicaments, tout en plaidant pour une meilleure sensibilisation des citoyens sur les risques encourus », a-t-il averti.

Kaolack / Éducation : L’Association Nouvelle Vision de l’Éducation, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH) inaugure un daara moderne dédié à 50 talibés

Près de 150 millions d’enfants vivent aujourd’hui dans les rues à travers le monde, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Au Sénégal, malgré l’adoption de la loi n°2005-06 interdisant la mendicité des enfants, la réalité reste alarmante : plus de 100 000 enfants errent encore dans les rues, selon un rapport d’Amnesty International.

C’est dans ce contexte que le Premier ministre a réaffirmé, lors du Conseil des ministres du 24 avril dernier, la volonté ferme du Gouvernement d’éradiquer le phénomène des enfants de la rue et la mendicité dans nos cités.

Pour accompagner le Président de la République et son Premier ministre dans cette mission, l’Association Nouvelle Vision de l’Éducation, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH) a inauguré un daara moderne, dédié à plus de 50 orphelins. Située à Médina 2, cette structure comprend des dortoirs, un logement pour le maître coranique, un espace éducatif, une administration et des toilettes modernes, pour un coût total de 6 millions de francs CFA.

« Depuis 13 ans, l’ANVESH a construit et équipé plus de 10 écoles coraniques dans le périmètre communal de Kaolack. Au-delà de l’éducation, l’association a également distribué des denrées alimentaires à plusieurs daaras, et offert des fauteuils roulants au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass. L’ensemble de ces activités sociales est estimé à plusieurs dizaines de millions de francs CFA », a souligné Cheikh Thierno Ahmadou Diallo, président de l’association.

Ce centre vise à combattre la mendicité, qui, selon lui, est désormais bien loin de la vision des pionniers tels que Cheikh Al Islam Baye Niass et Mame El Hadji Abdoulaye Niass. Ces derniers associaient toujours l’apprentissage du Coran à des activités agricoles ou artisanales, et non à une mendicité institutionnalisée.

« La mendicité était autrefois un moyen pédagogique d’inculquer l’humilité aux talibés. Elle n’était en aucun cas une quête effrénée d’argent, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui. Nos rues regorgent d’enfants livrés à eux-mêmes, exposés jour et nuit à de nombreux dangers : pédophilie, abus sexuels, et bien d’autres fléaux », a rappelé Cheikh Thierno Ahmadou Diallo.

Pour lutter contre ces dérives et offrir aux enfants issus de familles démunies un cadre sécurisé et propice à l’apprentissage du Coran, l’ANVESH ambitionne de multiplier ce type d’infrastructures dans la région.

Cheikh Thierno Ahmadou Diallo a conclu en remerciant ses partenaires sénégalais, gambiens et turcs pour leur soutien, tout en lançant un appel solennel aux autorités éducatives, aux mécènes et aux bonnes volontés pour accompagner les futurs projets de l’association.

Kaolack / Politique : Lancement officiel des activités de l’école du parti Les Serviteurs

Le 10 mai 2025, le mouvement politique Les Serviteurs, dirigé par Pape Djibril Fall, a officiellement lancé les activités de son école du parti à Kaolack. Cet événement marque une étape significative dans la structuration du mouvement, avec pour objectif de renforcer la formation politique de ses membres et de promouvoir une nouvelle génération de leaders engagés.

Cette rencontre a également été l’occasion pour Pape Djibril Fall de revenir sur les enjeux socio-économiques et politiques du pays.

« Aujourd’hui, par la grâce de Dieu, nous sommes ici pour célébrer le travail accompli au cours de ces trois années. Ce fut un véritable parcours du combattant, mais aussi, et surtout, l’occasion de poser un acte majeur : le lancement du programme de formation de la direction de l’école de notre parti. Le Sénégal a besoin d’une nouvelle offre politique et d’une vision renouvelée du vivre-ensemble, après plusieurs alternances. Force est de constater qu’à défaut d’alternatives, le pays enchaîne les alternances sans véritable changement », a souligné le leader du mouvement.

Il a également insisté sur la place centrale que Les Serviteurs entendent accorder à la jeunesse dans leur démarche politique :

« Notre contribution au débat politique vise à changer l’image de cette jeunesse en la plaçant au cœur de notre dispositif de formation. Des jeunes bien formés seront les solutions dans nos quartiers, nos maisons, nos hameaux, nos villages, nos villes, et demain dans tout le Sénégal. Nous ne voulons pas d’une jeunesse qui insulte, qui brûle les bibliothèques universitaires, les services administratifs ou les temples du savoir. Nous voulons transformer le Sénégal. Le pays a besoin de changement, avec de vrais patriotes et de vrais républicains », a-t-il conclu.

Kaolack : saisie de 80 kg de faux médicaments d’une valeur de 10 millions FCFA

L’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en partenariat avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), a mené une importante opération de contrôle dans la région de Kaolack du 5 au 9 mai 2025. Résultat : plus de 80 kilogrammes de médicaments falsifiés ou de qualité inférieure ont été saisis, pour une valeur estimée à plus de 10 millions de francs CFA.

Cette mission, conduite par la Direction de l’Inspection et de la Surveillance du Marché, a permis d’inspecter 18 officines et de démanteler cinq dépôts illégaux de médicaments. Ces produits, qui circulaient dans le circuit informel, représentent une menace directe pour la santé publique.

Selon un communiqué parvenu à PressAfrik, ces saisies démontrent que la contrefaçon pharmaceutique reste un défi majeur au Sénégal. Les médicaments falsifiés, souvent inefficaces voire toxiques, sont à l’origine de nombreuses complications médicales, en particulier dans les zones rurales et périurbaines.

Dans sa communication, l’ARP réaffirme son engagement à garantir à tous les Sénégalais un accès à des médicaments sûrs, efficaces et abordables. Elle insiste également sur la rigueur de la loi pharmaceutique N° 2023-06 du 13 juin 2023, qui prévoit des sanctions sévères contre les vendeurs illégaux.

L’agence invite par ailleurs la population à faire preuve de vigilance et à acheter uniquement dans des pharmacies agréées, les seuls points de vente reconnus par les autorités sanitaires.

Cette opération réussie à Kaolack illustre la vigilance croissante des autorités face au trafic de médicaments falsifiés, qui met en péril la santé publique. Elle envoie également un message fort aux contrevenants : la tolérance zéro est désormais la règle.

Le Cri de Cœur des Jeunes de la Renaissance Citoyenne de Ngathie Naoudé : Ils dénoncent une répartition inéquitable des lampadaires solaires dans le département de Guinguinéo

À Ngathie Naoudé, localité nichée au cœur du Sénégal, les nuits restent longues et incertaines. Privés d’un éclairage public adéquat, les habitants – et en particulier les jeunes regroupés au sein du Mouvement de la Renaissance Citoyenne – tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme. Leur cri de cœur dépasse désormais les frontières du village, pour interpeller l’opinion nationale sur l’importance de l’éclairage public pour la sécurité et le développement local.

« Dans le cadre du programme de répartition des lampadaires solaires, notre commune a été marginalisée, alors que d’autres communes du département ont bénéficié d’une part disproportionnée », a dénoncé Alpha Diallo, coordonnateur du Mouvement des Jeunes de la Renaissance Citoyenne.

Lors de la première phase du programme, Ngathie Naoudé avait pourtant reçu un lot de 200 lampadaires solaires. Cependant, face au déficit important en électricité, ces équipements ont été prioritairement répartis dans les 66 villages de la commune, principalement dans les zones non électrifiées, afin de répondre aux besoins urgents en matière d’éclairage public.

Dans la deuxième phase, la commune a bénéficié d’une dotation supplémentaire de 100 lampadaires solaires, tout comme la commune voisine de Mbadakhoun. Cette décision, selon M. Diallo, se justifie par la position stratégique de Ngathie Naoudé sur la Route Nationale n°1, qui dessert la zone CEDEAO, et par la volonté de l’État de remédier aux accidents fréquents qui endeuillent régulièrement la population.

« Ces lampadaires visent à prévenir les drames humains auxquels notre commune paie un lourd tribut : des vies fauchées, des familles endeuillées, des rêves brisés, des pertes économiques significatives… Sans compter les jeunes et les femmes exposés quotidiennement à des risques énormes », a-t-il souligné lors de sa déclaration à la presse ce jeudi.

D’après les données collectées, un total de 2080 lampadaires solaires a été attribué au département de Guinguinéo, répartis comme suit :

Guinguinéo : 400 Khelcom Biram : 200 Ndiago : 250 Fass : 185 Gagnick : 100 Dara Mboss : 200 Nguélou : 175 Ourour : 150 Panal Ouolof : 200 Mboss : 170 Ngathie Naoudé : 50 seulement, soit à peine 2 % du total départemental

« Cette répartition, manifestement inéquitable, suscite aujourd’hui notre profonde indignation et notre colère légitime. Nous dénonçons avec vigueur ce traitement injuste infligé à nos communes de Ngathie Naoudé et Mbadakhoun », a déclaré M. Diallo.

Face à ce qu’ils qualifient de favoritisme et de calculs politiciens, les jeunes du Mouvement pour la Renaissance Citoyenne appellent à une répartition équitable, fondée sur des critères objectifs, transparents et justes, loin de toute discrimination.

« À Guinguinéo, nous vivons dans la peur. Les femmes et les enfants ne peuvent plus circuler librement après la tombée de la nuit. Il est temps d’agir », concluent-ils.

Dans cette optique, un mémorandum a été remis au préfet du département de Guinguinéo, marquant le début d’une mobilisation citoyenne déterminée. « Désormais, nous refusons de nous taire », assurent les jeunes de Ngathie Naoudé.

Waladeck/Ndiaffate : la salinisation des terres et le manque d’eau freinent le développement local

Les populations de la zone de Waladeck, située dans la commune de Ndiaffate (département de Kaolack), font face à de nombreuses difficultés qui freinent le développement de cette localité emblématique. Parmi les problèmes les plus préoccupants : la salinisation des terres et le manque d’eau.

« Avant, ici, on récoltait du riz deux fois par an. Aujourd’hui, même le mil a du mal à pousser », a déploré Samba Ba, coordonnateur du syndicat populaire And Suxali Waladeck. Des centaines de familles vivent de l’agriculture dans cette région. Mais la remontée incontrôlée des sels, aggravée par les effets du changement climatique, a rendu plusieurs hectares incultivables.

Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’est accentué ces dernières années. Les rendements agricoles ont considérablement baissé, poussant de nombreux jeunes à délaisser les champs pour chercher du travail ailleurs, notamment dans les villes ou à l’étranger. « C’est d’ailleurs ce qui favorise l’immigration irrégulière dans la zone », a-t-il ajouté.

Les infrastructures routières posent également un sérieux problème. « À chaque saison des pluies, les pistes en latérite deviennent impraticables. Pendant cette période, il nous est impossible d’aller vendre nos produits au marché. Parfois, même les ambulances refusent de venir, car les routes sont coupées », a rappelé M. Ba. Les enfants, quant à eux, parcourent plusieurs kilomètres à pied pour se rendre à l’école, souvent retardés ou bloqués par l’état déplorable des routes.

Les agriculteurs sont parmi les plus durement touchés. Faute de routes praticables, ils peinent à écouler leurs récoltes, qui pourrissent parfois sur place. Les commerçants, de leur côté, voient leurs coûts de transport exploser, ce qui se répercute directement sur les prix.

« La question des routes rurales est au cœur des enjeux de développement. Sans une politique ambitieuse et concertée de désenclavement, les efforts en matière d’éducation, de santé et d’agriculture risquent de rester vains », a martelé Samba Ba.

Face à la presse ce mercredi 7 mai 2025, le porte-parole des populations de Waladeck a également tiré la sonnette d’alarme sur un autre fléau : le manque d’eau. « L’eau est devenue notre principale préoccupation. Le déficit hydraulique affecte non seulement la consommation domestique, mais aussi l’agriculture et l’élevage, qui sont les piliers de notre économie locale », a-t-il souligné.

La colère gronde parmi les habitants, qui dénoncent l’inaction des autorités. « Cela fait dix ans qu’on nous promet un nouveau forage. Nous sommes fatigués des promesses non tenues », s’est insurgé Samba Ba.

Les habitants de Waladeck appellent à des actions concrètes, urgentes et durables, afin de relever les défis environnementaux, agricoles et sociaux qui menacent l’avenir de leur localité.

Kaolack – Campagne agricole : Dette des paysans auprès des banques, l’État appelé à la rescousse

Réunis en assemblée générale ce dimanche 5 mai à Kaolack, les membres de la Société des Coopératives Agricoles pour la Souveraineté Alimentaire du Sénégal (SCASAS) ont porté un plaidoyer en faveur du monde rural.

Selon Amath Diakhaté Niass, les rendements n’ont pas été au rendez-vous lors du dernier hivernage, ce qui a engendré un manque à gagner considérable pour les paysans. « Même s’il y a une subvention des semences ou de l’engrais, sans crédit bancaire, les paysans auront des difficultés à mener une bonne campagne agricole. Beaucoup d’entre eux n’ont pas encore épongé leurs dettes de l’année passée, c’est pourquoi nous appelons l’État à mettre la main à la pâte pour régler ces sommes », a plaidé M. Niass.

2e Édition des ateliers d’écriture et de lecture à haute voix : 143 élèves et 24 professeurs mobilisés à Kaolack

Le Réseau REPROF-EFFA, avec le soutien du Projet Ressources Éducatives, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Institut Français, a organisé ce samedi 3 mai 2025, à l’Alliance Française de Kaolack, la 2e édition des ateliers d’écriture et de lecture à haute voix.

L’objectif principal de ce projet est de renforcer l’accès des élèves du primaire et du secondaire en Afrique subsaharienne francophone à des ressources éducatives de qualité. Dans ce cadre, l’événement de Kaolack a réuni 143 élèves et 24 professeurs de français, issus de collèges et lycées de la région.

Selon Cheikh Tidiane Kane, professeur de français et chef de projet de cette édition, les ateliers ont permis aux élèves de s’initier à la production de poèmes, de contes, d’articles pour les journaux scolaires et de plaidoyers. Les thèmes retenus pour ces productions sont : le leadership, la culture de la paix et la protection de l’enfance.

« Les élèves bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par leurs enseignants de français afin d’améliorer leurs textes, qui devront être soumis au plus tard le 25 mai 2025 pour le Concours national des meilleurs écrits », a précisé M. Kane.

Ramatoulaye Diba, élève au Lycée Mixte de Ngane Saër, a exprimé sa joie de participer à cette initiative. Elle a salué l’impact positif du Projet Ressources Éducatives sur son parcours scolaire. De son côté, Bocar Diallo, professeur de français, a souligné la pertinence de cet atelier :

« Il nous a permis de mieux maîtriser les méthodologies liées à la production des différents genres : conte, poésie, nouvelle, article de journal scolaire et plaidoyer. »

Kaolack / Éducation : Les principaux de collèges à l’école de la gestion administrative, financière et des ressources humaines

Dans le cadre de la réforme continue du système éducatif sénégalais, une session de formation s’est tenue ce vendredi 2 mai 2025 à Kaolack, réunissant les principaux de collèges venus des quatre Inspections de l’Éducation et de la Formation (IEF) relevant de l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack.

Cette session de deux jours, initiée par le Collectif des Chefs d’Établissement avec l’appui de l’IA et des quatre IEF (Kaolack commune, Kaolack département, Guinguinéo et Nioro du Rip), vise à renforcer les compétences des chefs d’établissement en matière de gestion administrative, pédagogique, financière et en ressources humaines. Au total, 92 principaux de collèges, un représentant des écoles privées, un du BTS, ainsi qu’un représentant des écoles catholiques prennent part à cette rencontre.

« Chaque année, nous élaborons un Plan de Travail Annuel (PTA). Le premier point de ce plan consiste à organiser une formation initiale pour les chefs d’établissement, notamment les nouveaux promus à la rentrée. Nous demandons à l’IA de prendre en charge cette formation. Cette seconde phase est axée sur la gestion financière, matérielle, administrative, ainsi que sur la gestion des ressources humaines », a expliqué Jacques Diouf, président du Collectif des Chefs d’Établissement de la région de Kaolack.

Il a également souligné une problématique majeure : « Au Sénégal, il n’existe pas encore d’école de formation pour les chefs d’établissement. Pourtant, ces derniers sont souvent d’anciens enseignants qui, du jour au lendemain, se retrouvent promus à des postes de responsabilité. S’ils ne sont pas formés ou s’ils ne maîtrisent pas les tâches à accomplir, il sera difficile d’atteindre l’excellence scolaire. »

Selon M. Diouf, le collectif joue un rôle fondamental dans le système éducatif : « Le Collectif des Chefs d’Établissement est un partenaire des IA et des IEF. C’est une structure d’accompagnement et d’alerte qui permet de faire remonter les dysfonctionnements constatés sur le terrain auprès de la hiérarchie, que ce soit les IEF, l’IA, les parents d’élèves ou le ministère. »

Il a conclu en insistant : « Ils sont au total 92 principaux de collèges, 2 directeurs de BTS, 1 représentant des écoles privées et 1 des écoles catholiques. Cela prouve que pour avoir une école de qualité, cela doit être un travail collectif. »

Présent à cette session, l’inspecteur Moustapha Ndiaye, représentant de l’IA Samba Diakhaté, a salué cette initiative qu’il juge venue à point nommé. « Très souvent, en tant que chef d’établissement, on est tenu de respecter les textes. Mais il faut savoir les appliquer avec souplesse, car une rigueur excessive peut engendrer des conflits, et là où il y a conflit, l’échec n’est jamais loin. C’est pourquoi ces principaux de collèges doivent être accompagnés par de telles formations », a-t-il souligné.

Kaolack / Fête du 1er Mai : La Coalition des Centrales Syndicales énumère ses préoccupations et remet un cahier de doléances au Gouverneur

À l’occasion de la fête du 1er Mai, les travailleurs de la capitale du Saloum, regroupés au sein de cinq centrales syndicales affiliées à la CSI — la CNTS/FC, l’UDST, l’UNSAS, la CSA et la CNTS — ont célébré la Journée internationale du travail dans une dynamique d’unité syndicale et de continuité dans les revendications.

Les syndicalistes ont organisé une marche à travers les artères de la ville, avant de remettre un cahier de doléances à l’adjoint au gouverneur chargé du développement.

Selon Ngagne Siry Lo Diop, secrétaire générale de l’Union régionale de la CNTS de Kaolack et coordonnatrice de la coalition des cinq centrales syndicales affiliées à la CSI dans la région, « nous célébrons le 1er Mai dans un contexte d’unité syndicale. Nos préoccupations sont nombreuses, car plusieurs secteurs rencontrent d’énormes difficultés. Dans le secteur de l’éducation, par exemple, les décisionnaires attendent toujours leur régularisation. Dans le secteur de l’eau, notamment chez Flex’eau, des licenciements ont été enregistrés. Le secteur du gardiennage, celui de la boulangerie, entre autres, sont également confrontés à de nombreux problèmes. Tous ces points ont été intégrés dans le cahier de doléances remis au gouverneur », a-t-elle déclaré.

En réponse, l’adjoint au gouverneur de Kaolack en charge du développement, Mamadou Habib Camara, a rassuré les syndicalistes quant à la prise en compte de leurs revendications. « Ce document, fruit de réflexions partagées, exprime les attentes, les préoccupations et les revendications légitimes des travailleuses et travailleurs de notre région. Qu’il s’agisse de meilleures conditions de travail, de justice sociale, de sécurité au travail ou de revalorisation salariale, je mesure l’importance des points que vous avez soulevés. Je tiens à vous assurer que ce cahier fera l’objet d’une étude minutieuse. Un CRD spécial lui sera consacré. À son issue, les doléances pouvant être satisfaites au niveau régional le seront, s’il plaît à Dieu. Quant aux autres, elles seront transmises aux autorités compétentes au niveau national », a-t-il déclaré.

1er Mai : L’UDEN départemental de Kaolack prône une revalorisation salariale et une politique éducative sérieuse

En ce 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs et travailleuses, les membres de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN) du département de Kaolack se sont réunis pour célébrer les luttes des travailleurs du monde entier, mais aussi pour réaffirmer leur engagement à défendre les droits des enseignantes et enseignants, et œuvrer pour une éducation de qualité pour tous.

« Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement le travail, mais aussi la dignité des travailleurs, en particulier celle des enseignantes et enseignants, véritables architectes de l’avenir de notre pays. Ce sont eux qui, chaque jour, transmettent le savoir, forment les citoyens de demain et participent activement à l’édification de notre Nation », a souligné Abdoulaye Dia, Secrétaire général départemental de l’UDEN à Kaolack, par ailleurs membre du bureau national chargé du suivi des revendications.

Il a rappelé que le 1er mai est à la fois une journée de lutte et d’espoir, un moment pour honorer la mémoire de ceux qui ont payé de leur engagement afin que les travailleurs d’aujourd’hui puissent jouir de droits et de protections sociales. « Nous poursuivons leurs luttes avec détermination. Il est impératif que nous nous levions ensemble pour un système éducatif plus juste, plus équitable, et surtout plus respectueux de ceux qui œuvrent quotidiennement pour sa réussite », a-t-il déclaré.

M. Dia a également dénoncé les nombreux défis auxquels les enseignants sont confrontés au Sénégal : sous-rémunération, manque de moyens pour exercer dans de bonnes conditions, surcharge des programmes, absence de formation continue et reconnaissance institutionnelle insuffisante. « Ces problèmes ne sont pas nouveaux, mais ils se font de plus en plus pressants », a-t-il insisté.

Face à cette situation préoccupante, l’UDEN départemental de Kaolack appelle les nouvelles autorités à prendre des mesures urgentes et concrètes pour répondre aux revendications légitimes du corps enseignant. « Il est grand temps d’instaurer une politique éducative sérieuse, ambitieuse, et de reconnaître à leur juste valeur celles et ceux qui portent l’éducation nationale à bout de bras », a plaidé le syndicat.

L’UDEN réaffirme ainsi son engagement à poursuivre le combat pour une revalorisation salariale décente, des conditions de travail dignes et la reconnaissance pleine et entière du rôle fondamental des enseignants dans la société.

Kaolack – Fête du Travail : l’UDEN hausse le ton face aux lenteurs administratives

À l’occasion de la célébration de la fête du Travail ce jeudi 1er mai 2025, l’Union démocratique des enseignants et enseignantes du Sénégal (UDEN), affiliée à l’UNSAS, section Kaolack 1, a vivement dénoncé les nombreux dysfonctionnements qui minent le système éducatif, en particulier dans la région de Kaolack.

Le secrétaire général de la section, Omar Diallo, entouré de ses camarades, a profité de cette journée symbolique pour dresser un tableau sombre de la situation des travailleurs de l’éducation. « Le paiement des rappels de primes, les indemnités de logement, les heures supplémentaires non versées… Autant de revendications qui restent sans suite », a-t-il déploré.

Parmi les points soulevés, le syndicat insiste sur la régularisation des actes administratifs : avancements, intégrations, titularisations, validation des diplômes… autant de procédures qui traînent depuis des années. « Nous avons des enseignants qui attendent leurs rappels depuis cinq ans, d’autres ne sont toujours pas intégrés dans la fonction publique. C’est inacceptable », a dénoncé M. Diallo.

À cela s’ajoute la dégradation des conditions de travail : manque d’infrastructures scolaires, classes surchargées, équipements pédagogiques insuffisants… Une situation qui, selon le syndicat, compromet la qualité de l’enseignement et démotive les professionnels du secteur. « Ces blocages administratifs ont des conséquences graves : démotivation, baisse de rendement, et parfois même des abandons de poste », a-t-il alerté.

Pour l’UDEN, les promesses faites par les autorités restent largement insuffisantes. Le syndicat menace de durcir le ton si aucune mesure concrète n’est prise avant la fin de l’année scolaire. « Nous n’excluons pas de boycotter les examens », a averti M. Diallo.

Kaolack / Éducation – Revue Annuelle du Secteur Éducatif : La Résorption des Abris Provisoires et la Scolarisation des Filles au Cœur des Échanges

L’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack a tenu, ce mardi 29 avril 2025, sa Revue annuelle du secteur de l’éducation. Ce rendez-vous phare du calendrier éducatif régional a rassemblé inspecteurs, chefs d’établissement, partenaires techniques, représentants syndicaux, ONG, ainsi que les autorités administratives et territoriales. L’objectif : faire le point sur les performances, les défis et les perspectives du système éducatif dans la région.

Dans son discours d’ouverture, l’Inspecteur d’Académie, M. Samba Diakhaté, a salué l’engagement de tous les acteurs éducatifs, malgré les contraintes budgétaires et les défis liés à l’environnement scolaire.

« La revue du secteur de l’éducation et de la formation constitue un espace de dialogue essentiel où les indicateurs clés sont analysés pour favoriser une meilleure implication des communautés et des acteurs à la base. Il faut se féliciter de l’introduction de nouveaux indicateurs, notamment sur le niveau des violences en milieu scolaire, la prise en compte du handicap, ainsi que la contribution des ménages et des collectivités territoriales », a déclaré M. Diakhaté.

Il a également tenu à souligner les efforts des collectivités territoriales, qui jouent un rôle crucial dans le soutien au secteur éducatif. Malgré quelques difficultés, des avancées notables ont été enregistrées dans le suivi du financement par les différents acteurs.

« C’est un début encourageant, mais il faudra renforcer cette dynamique à l’avenir », a-t-il ajouté.

Concernant les résultats scolaires, l’inspecteur a noté des performances globalement satisfaisantes au niveau élémentaire, tout en reconnaissant la persistance d’un taux de redoublement élevé. Aux examens, les résultats varient : un léger recul a été observé au baccalauréat technique, tandis que le taux de réussite au BFEM reste stable, bien qu’en deçà des attentes.

Un accent particulier a été mis sur la scolarisation des filles, avec des avancées notables.

« La parité est aujourd’hui autour de 1,30 % en faveur des filles. Elles affichent de bonnes moyennes et une maîtrise satisfaisante des compétences. Cela pose cependant la question préoccupante de l’abandon scolaire chez les garçons », a souligné l’inspecteur.

Prenant la parole à son tour, le Gouverneur de la région de Kaolack, M. Mouhamed Moctar Watt, a insisté sur l’importance de cette rencontre comme outil d’évaluation du système éducatif régional et d’identification des insuffisances dans la mise en œuvre des politiques publiques.

« Malgré des motifs de satisfaction dans certains domaines, nous avons constaté que Kaolack reste, pour certains indicateurs, en deçà de la moyenne nationale. Cela appelle une réflexion approfondie sur les problèmes qui entravent le bon déroulement des enseignements/apprentissages », a-t-il déclaré.

Parmi les défis majeurs relevés : le déficit en personnel enseignant, un problème partagé par plusieurs régions du pays. Le Gouverneur a également insisté sur la nécessité de résorber les abris provisoires. À ce sujet, un programme est en cours, piloté par l’Inspection d’Académie et ses services rattachés, avec l’espoir de réaliser des progrès significatifs dans les prochaines années.

Enfin, il a conclu par un appel à la diversification des profils scolaires :

« Il est urgent de réorienter nos efforts vers les filières scientifiques et technologiques, si nous voulons relever les défis du développement et répondre aux enjeux contemporains. »

Kaolack : La mairie réclame la restitution des biens de Mouhamed Ndiaye Rahma, ancien ministre-conseiller

La tension est palpable à la mairie de Kaolack, où les autorités municipales exigent la restitution de biens publics supposément détenus par Mouhamed Ndiaye Rahma, ancien ministre-conseiller. Ce dernier est accusé d’avoir conservé plusieurs équipements et documents appartenant à la collectivité locale.

« Lors de la campagne électorale de 2022, le maire de la commune de Kaolack avait soumis aux Kaolackois son programme “Setal, Suxali Saam”, qui avait largement suscité l’adhésion des populations. Cependant, aucun effort réel n’a été entrepris pour traduire ce slogan en actes, notamment en ce qui concerne la résiliation du contrat de marché bloqué portant sur des biens appartenant à la commune », a expliqué Mbaye Ngom, Secrétaire général de la commune de Kaolack.

Selon lui, le maire actuel, Serigne Mboup, a engagé des procédures judiciaires afin de récupérer des biens que la commune aurait été illégalement dépossédée. Une plainte avait d’ailleurs été déposée auparavant par la maire sortante, Madame Mariama Sarr, concernant notamment un immeuble situé à Médina Baye et un terrain de 20 hectares situé au quartier Lyndiane. Cette affaire remonte à 2021.

Après l’annulation de la décision du président de la cour d’appel de Kaolack par la Cour suprême, la municipalité a décidé de relancer l’affaire, a ajouté M. Ngom, face à la presse ce lundi dans les locaux de la commune.

« Nous interpellons la justice et alertons les nouvelles autorités sur les pratiques de transhumance politique, soupçonnées de servir à échapper à des poursuites », a conclu Mbaye Ngom.

Ngoloum : L’humanité au bord de la soif, bétail en détresse — une crise silencieuse aux lourdes conséquences

Dans plusieurs localités du Sénégal, l’eau, source de vie, se fait de plus en plus rare. C’est le cas du village de Ngoloum, situé dans le département de Guinguinéo, région de Kaolack. La crise de l’eau qui y sévit ne menace pas seulement l’accès à la boisson, elle met également en péril le bétail, la survie humaine et la sécurité alimentaire. Face à cette situation, le collectif des ressortissants de Ngoloum vivant dans d’autres régions a décidé de tirer la sonnette d’alarme.

« Depuis la fête de la Korité, Ngoloum est confronté à un sérieux problème d’eau lié à la panne récurrente du forage. Comme vous le savez, l’État du Sénégal a confié la gestion des forages ruraux à la société Flexeau. Mais force est de constater que cette entreprise peine à assurer convenablement sa mission. Elle se contente de collecter les ressources des populations sans investir efficacement dans les infrastructures », a dénoncé Tamsir Bakhoum, coordonnateur du collectif Ngoloum contre COVID-19.

Selon lui, malgré plusieurs interpellations adressées à Flexeau, ce n’est que récemment que des pompes de secours ont été acheminées sur place. « Mais nous savons tous que cela ne réglera pas le problème. Le forage est complètement à l’arrêt depuis des semaines, et les populations ne peuvent pas vivre sans eau », a-t-il alerté.

Face à l’urgence, le collectif a sollicité l’appui de leurs relations dans divers secteurs. Grâce à ces contacts, ils ont pu attirer l’attention du directeur de l’OFOR, qui a répondu favorablement en envoyant une citerne d’eau. « Nous saluons cet appui, mais une seule citerne ne peut suffire à alimenter un village de plus de 6 000 habitants », regrette Tamsir Bakhoum.

Il ajoute : « Nos mères, nos épouses et l’ensemble des habitants de Ngoloum nous ont interpellés pour savoir ce que les fils du village pouvaient faire face à cette crise. Nous avons encore contacté Flexeau, qui nous a répondu que c’est Senelec qui aurait endommagé leurs équipements, provoquant la panne de plusieurs machines, alors qu’ils n’avaient plus de pièces de rechange en stock. De plus, l’État leur doit une importante somme d’argent, ce qui freine leurs capacités d’intervention ».

Alors que la société déclare ne plus pouvoir réagir de manière urgente, l’OFOR a été de nouveau sollicité, notamment à travers des intermédiaires, afin de dépêcher une nouvelle citerne d’eau après la cérémonie religieuse de la Daaka de Médina Gounass.

« Nous interpellons le Président de la République et son Premier ministre. Ils n’ont pas le droit de tourner le dos à cette population en détresse », a martelé M. Bakhoum.

Car au-delà des souffrances humaines, les animaux domestiques sont également frappés de plein fouet par cette pénurie. L’accès à l’eau devient un enjeu de survie pour le bétail, menaçant directement l’activité pastorale.

« En plus de l’élevage, l’agriculture est notre principale activité. Sans eau, pas d’agriculture. Et sans agriculture, il n’y a pas de vie ici », a-t-il conclu.

Kaolack / Politique : La jeunesse régionale et départementale de l’AFP jubile suite à la nomination de Mbaye Dione

Le successeur de Moustapha Niasse à la tête de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) est désormais connu. Il s’agit de Mbaye Dione, député-maire de Ngoundiane, officiellement désigné ce 26 avril 2025 à Dakar, lors du 3e congrès ordinaire du parti.

À Kaolack, cette nomination a été accueillie avec enthousiasme, notamment par la jeunesse régionale et départementale de l’AFP. Diarry Sow, responsable de cette frange du parti, n’a pas caché sa satisfaction :

« Pour nous, cette nomination vient couronner un long parcours politique marqué par la proximité avec les populations, l’engagement sur le terrain et une loyauté sans faille envers les idéaux du parti. C’est une fierté pour tout le pays. Mbaye Dione a toujours été aux côtés des jeunes, des femmes et des agriculteurs. Il mérite amplement cette reconnaissance. »

Elle a également exprimé l’espoir que ce nouveau leadership impulsera des projets de développement dans des secteurs stratégiques comme l’emploi des jeunes, l’agriculture et les infrastructures.

À sa sortie de l’assemblée générale, jointe par téléphone par notre correspondant permanent à Kaolack, Diarry Sow a salué « la promesse de rassemblement » formulée par Mbaye Dione :

« Il a promis de rester au service de la communauté, avec humilité et détermination, en appelant à l’unité et au travail collectif pour relever les défis qui attendent notre pays. »

En perspective des élections présidentielles de 2029, Diarry Sow annonce déjà la couleur :

« Nous allons intensifier nos mobilisations pour soutenir la candidature de Mbaye Dione, à travers des meetings, des campagnes de sensibilisation et des actions de proximité. Nous allons redoubler d’efforts pour convaincre et rallier le plus grand nombre. »

Elle conclut avec conviction :

« Nous croyons en lui, car il incarne nos aspirations et notre avenir. Notre stratégie est de toucher la jeunesse dans tous les coins du pays. Par la proximité et l’écoute, nous allons y parvenir. »

La jeunesse AFP de Kaolack entend ainsi jouer un rôle central dans cette nouvelle dynamique, avec l’ambition de porter haut la candidature de leur nouveau leader.

Malem Hodar : Deux ans sans eau à Mbané, les populations expriment leur désarroi

Depuis deux longues années, les habitants du village de Mbané, situé dans la commune de Ndioum, département de Malem Hodar, vivent une situation alarmante. Avec une population de 1 125 habitants, le village fait face à une pénurie d’eau chronique : aucune goutte ne coule des robinets depuis 24 mois.

« Pendant toutes ces périodes, c’est la débrouille quotidienne pour trouver une goutte d’eau », confie Modou Ndao, fils du chef du village de Mbané.

Les habitants ne sont pas restés silencieux face à cette situation. « Les autorités locales ont été alertées à plusieurs reprises. Des lettres ont été envoyées, des réunions tenues. Mais jusqu’ici, aucune solution durable n’a été trouvée. Depuis deux ans, rien ne bouge », déplore Modou Ndao.

Face à l’inaction des autorités, les villageois ont dû prendre les choses en main. Ils ont organisé des collectes de fonds pour réaménager le puits du village. Mais cette initiative reste limitée face à l’ampleur du problème.

Deux ans sans eau potable dans les foyers, c’est une atteinte grave à la dignité humaine. Les habitants de Mbané demandent simplement ce qui leur revient de droit : un accès à l’eau potable. Ils espèrent que ce cri du cœur trouvera enfin un écho auprès des autorités compétentes.

Kaolack / Viabilisation du littoral de Koundam : la Mairie met en avant les avantages

Koundam, ce n’est pas seulement un lieu de baignade. C’est aussi une mémoire vivante, un patrimoine naturel et humain fragile qu’il convient de préserver.

C’est dans cette perspective que les autorités municipales de la commune de Kaolack ont envisagé l’aménagement du littoral de ce quartier emblématique. Une visite de terrain a ainsi été effectuée ce mardi, en présence des services techniques de la municipalité. L’occasion pour Madame Ndiaya Mbow, première adjointe au maire, de revenir sur les nombreux avantages liés à la viabilisation du littoral de Koundam.

Selon elle, cet aménagement permettra d’améliorer les infrastructures, rendant la plage plus attrayante pour les populations. Le développement des équipements pourra également générer des emplois dans divers secteurs tels que la construction, l’hôtellerie, la restauration, ainsi que dans les services liés au tourisme.

Madame Ndiaya Mbow a également souligné que la valorisation de la plage, dans une logique de développement durable, contribuera à la protection de l’environnement et à la sensibilisation à la conservation des ressources naturelles.

En attirant davantage de visiteurs, les commerces locaux pourraient voir leur chiffre d’affaires augmenter, ce qui participerait à la dynamisation de l’économie locale. Enfin, une plage bien aménagée pourrait servir de cadre à des événements culturels, des festivals ou d’autres manifestations, renforçant ainsi le lien social et l’animation communautaire, a-t-elle conclu.

Kaolack : 40 acteurs économiques formés sur l’accès à la justice grâce à une initiative d’OSIDEA et de la GIZ

Quarante acteurs économiques du département de Kaolack ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur l’accès à la justice. Cette initiative est portée par l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA), en partenariat avec la Coopération allemande GIZ.

« Comme vous le savez, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à l’amélioration de l’accès à la justice pour les acteurs économiques au Sénégal. Ce projet, en collaboration avec la GIZ, cible principalement quatre régions : Kaolack, Saint-Louis, Ziguinchor et Dakar. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des initiatives déjà menées dans tous les départements de Dakar, à Ziguinchor et dans une partie de Saint-Louis. Nous poursuivrons les activités dans les autres zones concernées dans les prochains jours », a expliqué Aliou Ndiaye, coordonnateur du programme OSIDEA.

Ce projet s’adresse aux acteurs économiques, notamment les jeunes et les femmes, et vise à renforcer leur accès à la justice. « Aujourd’hui, on parle beaucoup d’entrepreneuriat, et l’accent est souvent mis sur l’accès au financement. Cependant, les questions liées à la justice sont souvent reléguées au second plan. Nous avons donc estimé qu’il est essentiel que les entrepreneurs disposent de compétences et d’outils en matière d’accès à la justice, mais aussi sur les aspects liés à la formalisation de leurs activités », a ajouté M. Ndiaye.

Concernant le choix de Kaolack, il a précisé : « Cette ville est considérée comme un carrefour stratégique et un pôle économique important du Sénégal. Située au centre-ouest du pays, elle relie plusieurs autres régions, ce qui en fait un point de passage incontournable pour les échanges. »

La rencontre a réuni 40 acteurs économiques, principalement des jeunes et des femmes impliqués dans des activités génératrices de revenus. Elle vise à créer un cadre de réflexion, d’échange et de partage d’expériences. Un ciblage pertinent, selon le coordonnateur d’OSIDEA, qui permettra au projet de gagner en viabilité et d’atteindre ses objectifs.

Kaolack / Sports : Mbossé Coumba Djiguen accueille la 8e édition du Championnat National de Football Unifié

À l’instar des autres régions du Sénégal, la ville de Mbossé Coumba Djiguen, à Kaolack, abrite la 8e édition du Championnat National de Football Unifié, une initiative portée par Special Olympics Sénégal en faveur des enfants présentant une déficience intellectuelle.

Ces enfants, dont le développement cognitif est inférieur à la moyenne, rencontrent des difficultés dans l’apprentissage scolaire, le langage, la motricité ainsi que dans les interactions sociales et émotionnelles. Ils nécessitent donc un encadrement éducatif adapté. Conformément à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ils ont droit à une éducation, à des soins, à la protection contre la discrimination et à une vie digne.

C’est cette vision inclusive que partage Special Olympics Sénégal, une organisation à but non lucratif qui milite pour l’inclusion des personnes ayant une déficience intellectuelle à travers le sport. Elle est présente dans plusieurs villes du pays, dont Dakar, Mbour, Thiès, Kolda, Ziguinchor, Bignona, Kaolack, Saint-Louis, Richard-Toll et Foundiougne. La structure leur offre l’occasion de développer leur forme physique, de faire preuve de courage, de vivre des moments de joie et de participer à des échanges enrichissants.

Ce dimanche 20 avril, le stade Lamine Guèye de Kaolack a accueilli la première journée du Championnat National de Football Unifié, pôle centre. Selon Malang Badji, responsable de l’équipe de football du sous-programme de Kaolack et par ailleurs responsable adjoint national de la commission football :

« Nous en sommes à la 8e édition de ce championnat divisé en trois pôles : le pôle Sud (Ziguinchor, Kolda, Bignona), le pôle Centre (Kaolack, Mbour, Saint-Louis et le site Léopold Sédar Senghor de Dakar), et le pôle Ouest (Dakar avec les sites de Iba Mar Diop, Keur Massar, Yeumbeul et Pikine). »

La deuxième journée du pôle centre est prévue le 18 mai à Saint-Louis.

L’objectif de ce championnat est de valoriser les aptitudes physiques et sportives des personnes ayant une déficience intellectuelle, mais aussi de contribuer à l’émergence d’une société inclusive, respectueuse des différences.

M. Badji a également salué l’implication des autorités locales :

Le système de qualification prévoit que le premier de chaque pôle accède directement aux demi-finales. Une quatrième place est réservée au meilleur deuxième parmi les trois pôles, selon un ratio de matchs joués, car le nombre d’équipes varie : 3 à Ziguinchor, 4 à Kaolack et 4 à Dakar.

« La prise en charge des équipes est assurée par la direction nationale. À Kaolack, la mairie nous soutient chaque fois que nous la sollicitons, tout comme la ligue régionale de football. »

Toutefois, il a lancé un appel appuyé :

« Notre principal problème reste l’absence d’un siège dédié. Étant donné la spécificité de notre public cible, il est indispensable que nous disposions d’un espace stable et adapté, à l’image des autres structures. »

Special Olympics Sénégal continue ainsi de démontrer que le sport est un puissant vecteur d’inclusion, de dépassement de soi et de cohésion sociale.

Éducation / Un projet de 450 millions de francs CFA pour la construction d’un complexe islamique à Thicate Diéry

Un vent d’espoir souffle sur la communauté musulmane de Thicate Diéry, dans la commune de Latmingué (département de Kaolack). Ce samedi 19 avril 2025, les autorités religieuses, administratives et locales se sont réunies pour assister à la pose de la première pierre d’un complexe islamique, marquant ainsi le lancement officiel d’un projet d’envergure au cœur de cette localité.

Estimé à 450 millions de francs CFA, le complexe comprendra une mosquée, des salles de classe, des logements pour les enseignants, un espace de jeux, ainsi qu’un espace réservé aux femmes, appelé “ndeye daaras”.

Une vision éducative et sociale intégrée

« Ce projet vise à promouvoir l’éducation religieuse, le savoir et la cohésion sociale à Thicate Diéry », a déclaré Mouhamed Dicko, président de l’association Tchikat Diéry Thia Kanam. « Nous mettons l’accent sur une éducation intégrée : enseignement religieux, savoirs académiques et compétences pratiques. L’idée, c’est de former des citoyens équilibrés, utiles à la société », a-t-il ajouté.

En plaçant la foi au cœur de l’action sociale et éducative, ce complexe islamique ambitionne de donner un nouvel élan à la communauté, tout en promouvant les valeurs de justice, de partage et de développement durable.

Un engagement local fort

Le maire de la commune de Latmingué, présent à la cérémonie, a salué cette initiative citoyenne : « Comme vous le savez, l’éducation et la formation sont des compétences transférées aux collectivités territoriales. Nous rendons grâce à Allah, Le Tout-Puissant, car la commune de Latmingué est engagée dans ces domaines. Investir dans le capital humain est, à mon sens, l’un des meilleurs investissements. C’est ce qu’a compris l’association Tchikat Diéry Thia Kanam. La commune accompagnera ce projet avec fierté. »

La reconnaissance des autorités de l’État

Le sous-préfet de l’arrondissement de Koumbal, Djidiack Kitane, a, quant à lui, exprimé sa reconnaissance envers l’association : « L’association Tchikat Thia Kanam donne aujourd’hui corps et âme à ce précieux bijou. Elle a toujours œuvré pour le développement de sa localité, que ce soit dans l’électrification, la santé ou l’éducation. Notre présence ici témoigne de celle de l’État du Sénégal, pour encourager cette dynamique et inciter d’autres à suivre cet exemple de générosité. »

La pose de cette première pierre marque ainsi le début d’un projet porteur d’avenir pour la jeunesse et l’ensemble des habitants de Thicate Diéry.

Kaolack- Procès Mairie contre l’ADIK: acquittée, la municipalité va ester en justice les initiateurs.

Ce jeudi 17 avril, l’équipe municipale de la commune de Kaolack représentée par son Secrétaire général et l’ensemble du Conseil municipal ont pris acte de la décision du Tribunal de Grande Instance de Kaolack du 15 Avril 2025 dans l’affaire l’ayant opposé aux soi-disants membres de l’Alliance pour la Défense des Intérêts de kaolack ( ADIK) en ces termes au fond sur l’action publique.

 » Relaxe les prévenus en application de l’article 457 du CCP sur l’action civile. En la forme, reçoit les constitutions de parties civiles des sieurs Ababacar Sérigne Mbaye Niass et autres. Au fond, les déboutent de leur demande comme non fondée..Mets les dépenses à la charge des parties civiles fixe la contrainte par corps au maximum  » s’est exprimé le secrétaire général de la Mairie de Kaolack, M. Mbaye Ngom sur l’affaire opposant le maire Serigne Mboup et le mouvement dénommé  » ADIK », concernant la gestion des derniers publics.

 » Depuis la victoire éclatante du Maire Serigne Mboup consacrant son élection à la tête de la municipalité de Kaolack avec un score écrasant de 64%, ses adversaires politiques ont du mal à digérer cette défaite cuisante  » a déclaré Mbaye Ngom, Secrétaire général de la Mairie.  » Certains militants de l’ancien régime de l’APR qui sont tapis dans l’ombre et qui essayent de déstabiliser le maire et l’institution municipale pour sauvegarder des intérêts qu’ils ont acquis de manière illégale ne sont pas de repos » continue-t-il.

 » Ces militants de l’APR qui se déclarent de PASTEF doivent être démasqués et remis à leurs places puisque c’est eux les véritables problèmes de Kaolack qu’ils ont pillé et dépossédé de ces terres et marchés de façon frauduleuse, a rappelé M. Ngom.
 » Nous prenons acte de leurs agissements et nous les mettrons devant leur responsabilité le moment venu car nous ne sommes guidés que par la transparence et nous sommes loin des revanches. Ces politiciens perdants ont accusé à tort le Maire Sérigne Mboup et ses collaborateurs de vol en réunion, d’escroquerie et de faux et usage de faux et détournement de deniers publics  » a-t-il dénoncé.

 » Ayant comme seul objectif de salir la réputation du Maire, ils ont porté plainte en utilisant la citation directe qui oblige la personne citée à comparaître directement devant le tribunal après que leur première plainte a été suspendue par le Procureur de la République qui est plus habilité et plus censé à poursuivre n’importe quel citoyen auteur ou présumé auteur d’une infraction pénale. Cette démarche à elle seule prouve que les intéressés sont plutôt guidés par une volonté de salir la réputation que de contrôler ou de juger la gestion des derniers publics par le maire  » a mentionné le Secrétaire général de la Mairie de Kaolack.

Fort heureusement la politique n’ est pas entrée par la porte dans le prétoire pour en sortir le droit par la fenêtre, malgré l’occasion qui leur était offerte devant la barre d’apporter tous les éléments de preuves de leurs accusations ces derniers ont été incapables d’apporter la moindre preuve de leurs suppositions et leurs questionnements.  » le Tribunal a rejeté leur demande de dommages et intérêts comme mal fondée tout en relaxant les personnes citées dans cette affaire. Face à cette tournure qui leur est certe défavorable, le Maire Serigne Mboup prend acte et se réserve le droit de faire toute action qu’il jugera opportune le moment venu  » a conclu Mbaye Ngom.

Kaolack / Inauguration de deux nouvelles salles de classe à l’École inclusive Sérigne Aliou Cissé : Une initiative portée par un fils du quartier

L’École publique élémentaire inclusive Sérigne Aliou Cissé, située dans le quartier Sam à Kaolack, a célébré, ce samedi 12 avril 2025, l’inauguration officielle de deux nouvelles salles de classe. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités locales, des organisations partenaires, des enseignants, des parents d’élèves et de nombreux membres de la communauté éducative.

Ces infrastructures ont été entièrement reconstruites grâce au soutien du président du Conseil départemental de Kaolack, M. Ahmeth Youssouf Benzalloum, lui-même natif du quartier. Ce geste marque une étape importante dans l’amélioration des conditions d’apprentissage, notamment pour les enfants en situation de handicap.

« L’inclusion commence par l’infrastructure. Chaque enfant mérite une éducation de qualité, peu importe ses capacités », a déclaré M. Benzalloum. Les nouvelles salles sont en effet équipées de rampes d’accès, facilitant l’intégration des élèves à besoins spécifiques.

Très attaché à cet établissement où il a fait ses premiers pas scolaires, M. Benzalloum a tenu à exprimer son émotion :

« L’école Sérigne Aliou Cissé, où j’ai obtenu mon certificat de fin d’études primaires, occupe une place particulière dans mon cœur. C’est ce temple du savoir qui m’a formé, et aujourd’hui, je me dois de lui rendre hommage en m’engageant au service du peuple », a-t-il confié.

Avant leur réhabilitation, les deux salles de classe étaient dans un état de délabrement avancé : murs fissurés, toitures effondrées, mettant en danger la sécurité des élèves. Leur rénovation représente donc une véritable bouffée d’oxygène pour l’établissement et toute la communauté scolaire.

Il convient également de saluer l’engagement exemplaire de la jeunesse du quartier Sam, qui s’est activement mobilisée pour accompagner les travaux.

La cérémonie, marquée par la coupure du ruban symbolique sous les applaudissements nourris de l’assistance, a vu la participation des autorités éducatives de la commune, des enseignants, des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes.

La directrice de l’école, Madame Salla Sall, a exprimé sa profonde gratitude au nom de l’ensemble du personnel et du Comité de Gestion de l’École (CGE), soulignant la collaboration de tous les acteurs pour la réussite de ce projet collectif.

Kaolack / Accidents de la route : Le plaidoyer fort de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière

Les routes sénégalaises sont devenues de véritables pièges mortels. Depuis des années, les accidents de la circulation se multiplient à un rythme alarmant. Chaque jour, des vies sont fauchées, des familles endeuillées.

Selon Cheikh T. Sarr, président national de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière, « les principales causes restent la vitesse excessive, l’alcool au volant et l’état technique défaillant des véhicules. »

Face à cette hécatombe, il invite les autorités étatiques à prendre des mesures urgentes et concrètes pour endiguer ce fléau.

« La région de Kaolack a enregistré deux accidents de la circulation en une seule journée. Nous déplorons ces tragédies routières. Notre souhait, c’est de lutter contre ce monstre, » a déclaré Cheikh T. Sarr.

La recrudescence des accidents sur nos routes est devenue alarmante. Le Code de la route incite pourtant à la prudence : se reposer en cas de fatigue, porter la ceinture de sécurité, respecter les limitations de vitesse et bannir l’usage de stupéfiants. Selon M. Sarr, le respect strict de ces règles permettrait de réduire considérablement le nombre d’accidents et, par conséquent, d’alléger le fardeau qui freine les efforts de développement engagés par les autorités.

« Nous appelons le ministre des Transports terrestres, du Désenclavement et des Transports aériens, M. Yancouba Diémé, à lancer des campagnes de communication et de sensibilisation à l’échelle nationale. Il est indispensable d’impliquer l’ensemble des acteurs – les Forces de Sécurité et de Défense (FSD), les associations, ainsi que les victimes – pour agir efficacement. La réhabilitation des routes principales et secondaires, le renouvellement du parc automobile, ainsi qu’une large concertation permettront de freiner la recrudescence des accidents sur nos routes, » a-t-il ajouté.

Cheikh T. Sarr conclut en affirmant que, tant que les comportements à risque persisteront, les accidents continueront à faire partie du quotidien. Une prise de conscience collective s’impose, car derrière chaque accident, ce sont des vies brisées qui se cachent.

Kaolack : La FNBS liste ses doléances lors de son Conseil d’Administration décentralisé

La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) a tenu, ce samedi à Kaolack, son Conseil d’Administration décentralisé. Ce rendez-vous stratégique a réuni les principaux acteurs du secteur de la boulangerie, venus de toutes les régions du pays. Présidée par M. Amadou Gaye, président de la FNBS, la rencontre a permis de faire le point sur les nombreux défis auxquels le secteur est confronté.

Parmi les problématiques soulevées : la hausse du coût des matières premières, la régulation du prix du pain, la modernisation des équipements et la formation professionnelle des boulangers. Les discussions ont également porté sur la nécessité de renforcer la structuration du secteur informel et sur la création d’un fonds de soutien destiné aux boulangers en difficulté.

« C’est une tournée nationale que nous avons entamée depuis quelques jours. Aujourd’hui, nous sommes à Kaolack pour identifier les solutions face à la crise du pain », a déclaré M. Gaye. Il a souligné que l’un des principaux problèmes réside dans l’applicabilité du décret 22-77. « Nous avons constaté beaucoup d’interprétations divergentes de ce texte au niveau des autorités. Aujourd’hui, nous avons abordé cette problématique en profondeur. »

Le président de la FNBS a affirmé que les boulangers ne resteront pas les bras croisés : « Nous allons nous battre pour obtenir des solutions, y compris en explorant des alternatives comme l’énergie solaire, en raison de la hausse du coût de l’électricité. L’État considère le pain comme un produit social, mais nous avons insisté sur la nécessité d’homologuer non seulement le prix du pain, mais aussi celui de toutes les matières premières utilisées dans sa fabrication : la farine — ce qui est déjà fait —, mais aussi la levure, l’électricité, etc. »

M. Gaye a également plaidé pour la mise en place d’une tarification spéciale, ainsi qu’un système de financement adapté. « Nous avons proposé aux autorités la création d’un établissement bancaire dédié qui permettrait aux boulangers d’accéder à un financement rapide et sécurisé. »

Face à la presse, il a lancé un appel aux autorités : « Les boulangers sont fatigués. Le prix actuel du pain n’est plus tenable. Il est impératif que des mesures d’accompagnement soient mises en place pour soulager le secteur, notamment en matière de fiscalité. La pression fiscale actuelle est l’une des principales causes de fermeture de nombreuses boulangeries à travers le pays. »

Enfin, M. Gaye a insisté sur l’importance de l’assainissement du secteur : « Il est temps d’appliquer le décret prévu à cet effet. Aujourd’hui, n’importe qui peut ouvrir une boulangerie, souvent sans contrôle réel du ministère du Commerce. Notre devoir, en tant que fédération, est de protéger le consommateur en garantissant la production de pains de qualité. »

Kaolack : Incinération de cuisses de poulet saisies par le service départemental de l’Élevage, d’une valeur estimée à 2 millions de francs CFA

Ce jeudi 10 avril 2025, les autorités administratives, en présence d’éleveurs locaux et d’agents du service départemental de l’Élevage, ont procédé à l’incinération de cuisses de poulet congelées importées, saisies dans plusieurs marchés de la ville de Kaolack. L’opération s’est déroulée sous la supervision des services compétents, dans le cadre de la lutte contre la commercialisation de produits impropres à la consommation.

Selon Ousseynou Kaba, adjoint au préfet du département de Kaolack, la saisie de ces produits constitue « un acte de responsabilité et de protection ». Il a salué l’engagement du service départemental de l’Élevage, qui travaille aux côtés des populations pour préserver leur santé. « Nous ignorons l’origine de ces produits, mais ils sont impropres à la consommation et peuvent causer de graves intoxications alimentaires. Nous appelons donc les populations à la vigilance et à la dénonciation », a-t-il déclaré. Il a précisé que la saisie porte sur 400 kg de carcasses de poulet et 200 cuisses de poulet, pour une valeur estimée à environ 2 millions de francs CFA.

Prenant la parole à son tour, Ndathé Diaw, cheffe du service départemental de l’Élevage, a souligné que l’approche des fêtes est souvent marquée par l’inondation du marché par des produits importés, notamment de la volaille. Or, l’importation de volaille est interdite au Sénégal depuis l’arrêté interministériel n°007717 du 24 novembre 2005. « C’est pourquoi nous menons régulièrement des opérations de contrôle dans les marchés et zones suspectes de la commune. La loi prévoit d’ailleurs des amendes contre les contrevenants », a-t-elle rappelé.

Mme Diaw a mis en garde contre les conséquences sanitaires liées à la consommation de ces produits : « Ils peuvent contenir des bactéries pathogènes telles que la salmonelle, la listeria ou encore E. coli, et favoriser la transmission de maladies zoonotiques comme la grippe aviaire. » Sur le plan économique, elle a averti que « ces produits, souvent moins chers, fragilisent l’élevage local et nuisent à la souveraineté alimentaire du pays ».

De son côté, Bassirou Ndaw, président de l’association régionale And Suxali Guinar, a tiré la sonnette d’alarme sur les effets à long terme de ces importations : « Elles compromettent le développement d’une production avicole durable et autonome. La présence de produits douteux sur les marchés affecte aussi la confiance des consommateurs quant à la qualité des denrées locales », a-t-il conclu.

Kaolack – Drame à Mbadakhoune : deux morts dans une collision entre une moto Jakarta et un véhicule « 7 places »

La route a encore fait parler d’elle de la plus tragique des manières ce jeudi 10 avril 2025 dans la région de Kaolack. Une collision mortelle entre une moto Jakarta et un véhicule de transport de type « 7 places » a fait deux morts sur le coup aux environs de midi, à hauteur du village de Parassel, dans la commune de Mbadakhoune.

Les victimes de ce terrible accident sont un membre des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui était en congé, et une jeune fille nommée Yacine Diop, habitante du village de Ndoffane Masserigne. Tous deux circulaient à bord de la moto Jakarta lorsqu’ils ont été percutés par le véhicule « 7 places », dans des circonstances qui restent encore à élucider.

Selon les témoignages recueillis sur place, le choc a été d’une extrême violence, ne laissant aucune chance aux deux passagers de la moto. Les corps sans vie ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack par les éléments des sapeurs-pompiers.

Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. Excès de vitesse, imprudence ou défaut de signalisation pourraient être en cause, mais les autorités restent prudentes avant de tirer des conclusions.

Dans la commune de Mbadakhoune, l’émotion est vive. Les familles des victimes, bouleversées, réclament plus de vigilance et de prévention sur les routes, notamment sur les axes secondaires souvent peu surveillés mais très fréquentés par les motos et les véhicules de transport interurbain.

Latmingué / Kaolack : Capitale de la culture — 300 comédiens d’Afrique et d’Europe attendus à la 12e édition du FETHEKAO prévue du 14 au 19 avril 2025

Le Festival International de Théâtre de Kaolack (FETHEKAO) est une manifestation annuelle, décentralisée et internationale. Il est initié par la Compagnie GINDI de Kaolack, dirigée par Abdou Karim Sadji, en partenariat avec le Centre culturel régional de Kaolack, l’Alliance Française, le Conseil départemental, les communes de Kaolack et de Latmingué, ainsi qu’avec la collaboration de nombreux professionnels de la culture et artistes comédiens.

Cette 12e édition s’inscrit dans une dynamique de promotion de la diversité culturelle, dans le but de contribuer à un monde meilleur grâce à la solidarité nationale et internationale. Elle est placée sous le signe de la promotion de la culture ouest-africaine, avec pour thème : « Patrimoine et Héritage ».

Du 14 au 19 avril 2025, le FETHEKAO accueillera près de 300 participants de tous âges, venant principalement d’Afrique mais aussi d’Europe. Ces participants incluent comédiens, metteurs en scène, régisseurs, dramaturges, conteurs, formateurs dans les arts de la scène, éditeurs, diffuseurs, journalistes, entrepreneurs culturels, invités officiels et observateurs.

Selon son président, Abdou Karim Sadji, le festival ambitionne d’offrir un espace d’expression à toutes les formes d’esthétique théâtrale. Il s’interroge : « Quel type de théâtre parvient à toucher les cœurs et les esprits de nos populations ? », une question qu’il juge vitale pour l’avenir du théâtre en Afrique. Le FETHEKAO veut ainsi devenir un véritable lieu de rencontres et d’échanges entre les acteurs du théâtre.

Dans le cadre de l’intercommunalité culturelle, plusieurs activités phares du festival se dérouleront dans la commune de Latmingué, sous la présence du maire Dr Macoumba Diouf, qui mène une politique dynamique de promotion du développement local et de valorisation des talents communautaires. Les organisateurs lui adressent leurs sincères remerciements pour son soutien constant. Cette organisation vise à revaloriser, en communion avec les populations, le riche patrimoine de Latmingué, un pan important de l’histoire du Saloum.

Rappelons que le FETHEKAO 2025 accueillera des troupes venues du Burkina Faso, de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire, du Mali, de France, de Suisse et bien entendu du Sénégal.

Les activités prévues incluent :

• des spectacles de théâtre,

• des dégustations de gastronomie locale,

• des débats thématiques,

• des fora,

• des formations,

• des veillées traditionnelles,

• des visites de sites historiques,

entre autres animations culturelles.

Kaolack / Incendies dans les marchés : Le Premier ministre Ousmane Sonko peut compter sur l’expérience de Souleymane Ndiaye pour faire face à ces drames

(Par Asse Abdoulahi Touré, responsable politique des jeunes de la S2D, section Kaolack)

Les récents incendies qui ont ravagé le marché Sandaga ravivent une douleur collective que les Sénégalais connaissent trop bien. Ces drames, souvent causés par des installations électriques non conformes, mettent en péril la vie des citoyens, détruisent des années de sacrifices de braves commerçants et révèlent cruellement les failles de notre dispositif de prévention. Pourtant, des solutions existent. Et parmi ceux qui les portent avec rigueur et vision, un nom se détache avec éclat : Souleymane Ndiaye, Secrétaire général du parti S2D Yonou Natangué.

Ce que beaucoup ignorent, c’est que Souleymane Ndiaye, à travers ses collaborateurs et alliés techniques, a déjà contribué à jeter les bases d’une solution nationale durable en matière de sécurité électrique. En témoigne sa contribution décisive à la mise en place du Comité Sénégalais pour la Sécurité des Usagers de l’Électricité (COSSUEL), une structure créée conformément au décret 2017-1333 du 08 juin 2017, et qui impose le contrôle de conformité des installations électriques intérieures selon la norme NS-01-001.

Cette initiative, pionnière au Sénégal, vise à prévenir les risques d’incendie d’origine électrique, à l’origine de la majorité des sinistres dans nos marchés et habitations. Ce n’est pas simplement une mesure administrative, mais un véritable bouclier de sécurité pour des millions de Sénégalais.

Souleymane Ndiaye a très tôt compris que la lutte contre l’insécurité passait par la rigueur normative, la sensibilisation des usagers et la responsabilisation des autorités locales. Il a toujours soutenu les démarches visant à rendre obligatoire le contrôle technique des installations électriques avant tout raccordement au réseau. C’est justement cette approche rigoureuse et proactive qui fait défaut aujourd’hui à l’État pour prévenir de nouveaux drames, comme celui de Sandaga.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, soucieux de souveraineté et déterminé à rompre avec les anciennes pratiques, gagnerait à s’appuyer sur des profils compétents, expérimentés et engagés, à l’image de Souleymane Ndiaye, pour refonder la sécurité publique sur des bases scientifiques et normatives solides. En l’intégrant dans son dispositif gouvernemental, Sonko adresserait un message fort : celui d’un État responsable qui n’attend pas la tragédie pour agir.

Les marchés ne doivent plus être des tombeaux collectifs. Le Sénégal mérite mieux. Il mérite des hommes de vision, des bâtisseurs de solutions. Et Souleymane Ndiaye en fait indéniablement partie.

Kaolack : Le Mouvement “Ris Alwahda” en séminaire de préparation de son 4e congrès ordinaire prévu du 19 au 20 avril

Porté sur les fonts baptismaux le 12 avril 2009, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS-Al Wahda) est l’aboutissement des efforts et des sacrifices consentis par plusieurs acteurs islamiques porteurs d’un projet de société alternatif commun. Le RIS-Al Wahda est une structure unifiée et organisée, intervenant dans tous les domaines de la vie pour promouvoir la civilisation islamique au Sénégal.

Le Rassemblement Islamique du Sénégal entend prendre en charge les préoccupations légitimes des populations et, au-delà, porter une alternative globale. C’est dans ce cadre que l’organisation a entamé, depuis le vendredi 4 avril 2025, un séminaire préparatoire de son 4e congrès ordinaire à la Maison des Hôtes de Médina Baye, à Kaolack.

« Nous sommes réunis à Kaolack depuis le vendredi 4 avril 2025 dans le cadre d’un séminaire préparatoire de notre 4e congrès ordinaire, prévu du 19 au 20 avril 2025 dans la capitale sénégalaise, Dakar. L’objectif de ce séminaire est de nous permettre de réfléchir en profondeur sur un certain nombre de thématiques en rapport avec le thème général de ce congrès, qui est : “Ris Alwahda dans une dynamique d’action innovante à l’heure des enjeux de souveraineté et de justice sociale”, » a expliqué Dr Cheikh Moctar Kébé, président national sortant du RIS-Al Wahda.

Ce dernier a souligné que les travaux préparatoires se déroulent dans de très bonnes conditions. Il a également rappelé que depuis sa création, le RIS-Al Wahda ne cesse d’œuvrer dans plusieurs domaines de la vie nationale : le socio-économique, la culture, l’éducation, notamment à travers la promotion de la jeunesse, qui occupe une place centrale dans les programmes du mouvement.

« En tant que mouvement social, nous pensons avoir un rôle à jouer dans l’accompagnement des dynamiques visant à bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère sur le plan international. La question palestinienne, par exemple, demeure pour nous une préoccupation majeure. D’ailleurs, il convient de rappeler que notre mouvement est l’un des pionniers dans l’organisation de manifestations de soutien au peuple palestinien. Dans cette perspective, une grande manifestation de soutien est prévue à Dakar, le dimanche 13 avril 2025 », a annoncé Dr Kébé.

Il a aussi rappelé que le RIS-Al Wahda est membre actif de l’Alliance Nationale de Soutien à la Cause Palestinienne. S’adressant à la jeunesse, Dr Kébé a lancé un message fort : « Nous pensons qu’il faut croire en soi, en ses potentialités et en ses capacités. Croire en la possibilité de se réaliser dans son propre pays, croire à l’innovation, ne pas être un simple spectateur de la société, mais un acteur du développement, un entrepreneur, un bâtisseur du Sénégal. »

Enfin, il a interpellé la classe politique : « Aux hommes politiques, nous demandons plus de valeurs éthiques et morales, notamment dans le travail, car notre pays ne peut être construit par personne d’autre que nous-mêmes », a-t-il conclu.

Kaolack – Fête de l’Indépendance : Civisme, changement climatique, abus et violence au cœur de la première édition

À Kaolack, une synergie d’actions entre différents acteurs — communautés, institutions, ONG, secteur privé, etc. — a permis de mutualiser les efforts, les compétences et les ressources. Cette dynamique a renforcé l’efficacité des initiatives en faveur d’un développement durable et inclusif.

C’est dans cette optique qu’une journée de sensibilisation a été organisée ce samedi au quartier Thioffack, dans la commune de Kaolack, en prélude à la célébration de la première édition de la fête de l’indépendance.

Lors de son intervention, il a mis l’accent sur des thématiques clés telles que l’unité, la paix, le civisme, la citoyenneté et la préservation de l’environnement.

Le Club Changement Climatique, quant à lui, a sensibilisé les participants sur les enjeux du changement climatique et les bonnes pratiques à adopter pour un développement durable et inclusif.

La journée a également été rythmée par des activités culturelles et des jeux populaires, renforçant les valeurs de solidarité, d’engagement civique et de responsabilité communautaire.

Les autorités locales et les notables de Thioffack ont salué l’engagement des jeunes pour le développement de leur quartier.

Pour eux, l’implication de la jeunesse dans la vie de la nation constitue un levier fondamental pour le développement durable, la paix et la cohésion sociale.

Kaolack – Célébration du 65e anniversaire de l’indépendance : Les autorités saluent l’engagement de Sérigne Mboup pour la réussite de l’événement

Comme chaque année, le Sénégal a célébré le 4 avril la fête de son indépendance, marquant en 2025 le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale, acquise le 4 avril 1960. À Kaolack, la cérémonie officielle s’est tenue sur le boulevard El Hadji Abdoulaye Niasse, avec un impressionnant défilé civil et militaire.

Au total, 737 militaires et paramilitaires, ainsi que 625 civils, ont pris part au défilé. À l’issue de ce moment solennel, le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamed Moctar Watt, a pris la parole pour s’adresser à la population, suivi par le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n°3.

« À l’instar de la communauté nationale, la région de Kaolack vient de célébrer le 65e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. C’est pour nous l’occasion de rendre un vibrant hommage à ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix du port des armes, du port de l’uniforme, pour être au service de la République, de l’État et de la nation. Ce sont des hommes animés d’un sens élevé du devoir, extrêmement dévoués et au service exclusif des citoyens, veillant chaque jour à leur sécurité », a souligné le gouverneur.

Le thème de cette année, « Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées », s’inscrit dans la droite ligne de l’Agenda 2050. « En effet, le soir du 24 mars 2024, le peuple sénégalais, souverain et responsable, a fait le choix d’une nouvelle alternance, de manière claire et sans équivoque. Il nous revient à tous d’adhérer à ce nouveau projet national, qui ambitionne de faire de notre pays, à l’horizon 2050, une nation souveraine, juste et prospère », a-t-il ajouté. « La souveraineté est désormais au cœur des préoccupations de nos nouvelles autorités. Le choix de ce thème s’inscrit parfaitement dans leurs engagements envers la population. »

Profitant de l’occasion, le gouverneur a lancé un appel aux populations de la région de Kaolack pour les inviter à se mobiliser derrière Son Excellence le président de la République, M. Bassirou Diomaye Faye, afin d’accompagner sa vision pour le pays.

Le gouverneur a également tenu à saluer la qualité de l’organisation de l’événement, exprimant sa gratitude au maire de Kaolack, Sérigne Mboup, pour son implication personnelle dans la réussite de la cérémonie.

Prenant à son tour la parole, le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n°3, a exprimé sa reconnaissance au commandant des troupes, le lieutenant-colonel Sérigne Faye, saluant son sérieux, son professionnalisme et son sens du devoir.

« Je voudrais également parler de la mairie de Kaolack. Ce que j’ai vu ici en 29 ans de carrière d’officier, je ne l’avais jamais vu : une mairie qui anticipe, qui prend en compte les besoins de tous les participants au défilé, de la maternelle jusqu’aux troupes militaires et paramilitaires. Franchement, à travers le maire Sérigne Mboup, j’ai vu un geste fort. Son appui est constant. Nous ne pouvons que lui témoigner toute notre reconnaissance », a-t-il conclu.

Kaolack / Célébration du 4 Avril : Sérigne Mboup rend un vibrant hommage à l’armée et rebaptise une rue de 160 m “Rue des Diambars”

Ce vendredi 4 avril 2025, à l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, la commune de Kaolack a vécu un moment fort en symboles et en reconnaissance. Dans une ambiance solennelle, le maire Sérigne Mboup a officiellement rebaptisé la Rue des Écoles en “Rue des Diambars”, sur une distance de 160 mètres, en hommage à l’armée sénégalaise.

« C’est une manière de reconnaître l’engagement et le sacrifice de l’armée sénégalaise, notamment à travers la zone militaire n°3 dirigée par le colonel Diouma Sow, au service de notre communauté », a déclaré le maire lors de la cérémonie. Ce geste symbolique vient renforcer les liens déjà étroits entre la municipalité et les forces armées.

Il convient de rappeler que, il y a quelques mois, la zone militaire n°3 avait organisé une formation dédiée aux agents municipaux, axée sur la conduite et la maîtrise des engins lourds. Cette initiative visait à renforcer les compétences techniques des agents, notamment dans les domaines de l’assainissement, de l’entretien routier et de la gestion des infrastructures urbaines.

Pour le maire Sérigne Mboup, cette collaboration s’inscrit dans une dynamique plus large de partenariat civilo-militaire. Il s’agit, selon lui, d’un modèle de coopération à encourager et à élargir, car il permet d’unir les efforts pour le développement local et l’amélioration des services publics.

Par ailleurs, l’édile de Kaolack a profité de l’occasion pour informer la population du lancement imminent des travaux de réhabilitation de certaines routes de la ville. Il a toutefois lancé un appel pressant aux autorités compétentes pour une intervention urgente sur les routes secondaires, souvent laissées à l’abandon.

« Ces routes, bien que moins visibles, sont essentielles à la mobilité et à la vie quotidienne des populations », a-t-il martelé. En attendant des réponses structurelles, la mairie prévoit de mettre en œuvre des solutions temporaires, telles que le pavage de certaines zones critiques, grâce à ses ressources propres.

Cette cérémonie, empreinte de patriotisme et d’espoir, a rappelé combien les valeurs de solidarité, d’engagement et de reconnaissance mutuelle demeurent au cœur de la gouvernance locale.

Kaolack – Korité 2025 : L’imam de la mosquée Al Falah dévoile les bienfaits de la lecture du Coran

À Kaolack, une partie de la communauté musulmane a célébré la Korité. C’est notamment le cas dans le quartier Dialègue, à la mosquée Al Falah, où l’imam Ibrahima Cissé a consacré son sermon de la prière de l’Aïd el-Fitr, ce dimanche, aux bienfaits de la lecture du Coran.

Selon lui, la lecture du Coran est extrêmement bénéfique à plusieurs niveaux, tant sur le plan spirituel que personnel.

L’imam a rappelé que la lecture du Coran rapproche le croyant d’Allah et renforce sa spiritualité.

Se basant sur plusieurs hadiths, il a souligné que la récitation du Coran est une source de bénédictions et de récompenses dans l’au-delà, particulièrement pour ceux qui le lisent avec assiduité et appliquent ses enseignements dans leur vie quotidienne.

Ainsi, la lecture du Coran ne se limite pas à un simple exercice spirituel, mais a un impact profond sur la vie du croyant, aussi bien sur le plan personnel que collectif.

Dans son sermon, l’imam Ibrahima Cissé a également abordé la question récurrente de la division des musulmans lors des grandes fêtes religieuses, notamment l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Kébir. Selon lui, cette division trouve son origine dans des divergences d’interprétation des calendriers lunaires et des méthodes d’observation du croissant lunaire.

Il a souligné que cette situation affaiblit l’unité de la communauté musulmane, alors que celle-ci devrait être un principe fondamental durant ces moments de célébration.

L’imam Ibrahima Cissé a ensuite exprimé son inquiétude face à la démission de certains parents dans l’éducation de leurs enfants, un phénomène préoccupant aux conséquences graves pour l’avenir des jeunes et de la société en général.

Il a identifié plusieurs causes à cette situation :

• Un manque d’instruction chez certains parents, les empêchant de mesurer pleinement l’importance de leur rôle éducatif.

• L’influence de la modernisation et de certaines tendances extérieures qui favorisent une éducation laxiste, où l’autorité parentale est minimisée.

• L’absence d’encadrement parental, pouvant entraîner des comportements déviants chez les jeunes, tels que la consommation de drogue et la violence.

L’imam a également regretté la disparition progressive de l’éducation traditionnelle, qui inculquait autrefois des valeurs fondamentales comme le respect, l’entraide et la responsabilité.

Pour conclure, l’imam Ibrahima Cissé a insisté sur l’importance de l’éducation religieuse dans la transmission des valeurs morales, de l’éthique et de la spiritualité. Il a exhorté les parents à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants afin de leur inculquer de solides bases religieuses et morales, essentielles à leur avenir et à celui de la société.

Kaolack – Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse pour la Récitation du Coran : Le Comité d’Organisation Regrette l’Absence de Soutien des Autorités

Le Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse pour la récitation du Saint Coran est un concours annuel qui rassemble des participants du monde entier afin de promouvoir la mémorisation et la récitation du Coran. En 2025, la 13ᵉ édition de cet événement s’est tenue à Médina Baye, Kaolack, au Sénégal, réunissant des candidats de divers pays.

Créé en 2013, ce concours vise avant tout à encourager les enfants à mémoriser le Coran. Il poursuit également un objectif social : lutter contre la mendicité des enfants talibés.

Lutte contre la mendicité et promotion de la solidarité entre Daaras

De nombreux enfants talibés au Sénégal vivent dans des conditions précaires. Envoyés dans des daaras (écoles coraniques) souvent dépourvus de moyens, ils passent une grande partie de leur temps à mendier pour survivre. Nombre d’entre eux manquent d’accès à des soins appropriés, à une alimentation suffisante et à des vêtements décents. Cette situation suscite de vives préoccupations en matière de droits de l’enfant et de risques d’exploitation, comme l’a souligné Cheikh Mouhamadou Abdou Malick Ibrahima Niasse, président du Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse.

Le concours vise également à renforcer la solidarité entre les Daaras à travers plusieurs initiatives ancrées dans les valeurs de l’islam. Cette solidarité se construit autour de valeurs communes et de l’amour du Prophète (PSL), a-t-il ajouté.

Une édition 2025 nationale après plusieurs années de victoires étrangères

Lors des éditions de 2023 et 2024, tous les trophées ont été remportés par des participants étrangers. En 2023, le premier prix a été attribué à un candidat du Niger, tandis qu’en 2024, le vainqueur était originaire du Bangladesh, suivi par un candidat d’Égypte en troisième position.

Face à ce constat, les organisateurs ont décidé de modifier le calendrier du concours. Désormais, une édition nationale et une édition internationale alterneront chaque année. Ainsi, l’édition 2025 était exclusivement nationale, rassemblant des talibés issus de toutes les régions du Sénégal.

Les résultats du concours

Sur 97 candidats, 62 ont réussi à atteindre la finale. Les lauréats sont :

• 1ers ex æquo : Cheikh Ibrahima Ba et Mouhamad Bachir Thiam (Kaolack) – 7.000.000 FCFA chacun

• 3ᵉ place : 3.000.000 FCFA

• 4ᵉ place : 2.000.000 FCFA

• 5ᵉ place : 2.000.000 FCFA

• Les autres finalistes ont reçu chacun 200.000 FCFA en plus de divers cadeaux.

À noter que parmi les candidats, une seule femme a réussi à se démarquer et à obtenir une récompense spéciale.

Le comité d’organisation déplore l’absence de soutien des autorités

Malgré l’appui du président de l’Assemblée nationale, du président de la République, du Premier ministre et de Falidou Kébé, aucun d’entre eux n’a répondu à l’appel du comité d’organisation pour cette édition 2025.

Le Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse reste cependant un événement majeur qui continue d’œuvrer pour la promotion de la mémorisation du Coran et l’amélioration des conditions de vie des enfants talibés.

Kaolack : Prise de bec autour de la nomination d’Abou Ba – And Suxali Kaolack Siggi Jotna monte au créneau

La récente nomination d’Abou Ba à un poste clé de la Direction des Libertés Publiques et de la Législation continue d’alimenter les débats au sein du paysage politique sénégalais. Tandis que certaines voix, notamment celles du mouvement Aar Sunu Projet, contestent cette décision en dénonçant un manque de transparence et de concertation, d’autres, comme le mouvement And Suxali Kaolack Siggi Jotna, montent au créneau pour défendre ce choix.

Parmi les opposants à cette nomination, Pape Simakha, membre du mouvement Aar Sunu Projet, s’est exprimé pour marquer son désaccord, qualifiant cette décision d’injustifiée. Selon lui, cette nomination ne respecte ni les principes de transparence ni les attentes des militants de Pastef.

Cependant, ces critiques ont été fermement rejetées par Modou Diaw, secrétaire général du mouvement And Suxali Kaolack Siggi Jotna. Lors d’un point de presse tenu ce samedi, il a dénoncé les propos de Pape Simakha, le qualifiant de “rabat-joie” et d’“opportuniste politique”, agissant davantage par intérêt personnel que par souci du bien commun.

Pour Modou Diaw et son mouvement, Abou Ba est un administrateur civil compétent et impartial, qui a déjà prouvé son engagement en faveur du développement du pays. Il rappelle que les administrateurs civils sont les “logiciels de l’État”, jouant un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques publiques et la gestion des affaires nationales.

Face aux contestations, le mouvement And Suxali Kaolack Siggi Jotna appelle à dépasser les polémiques stériles et à reconnaître la compétence et l’expérience d’Abou Ba. “Le pays a besoin de ses fils pour assurer son développement”, martèle Modou Diaw, avant de conclure par une pique à l’égard de Pape Simakha : “Il ferait mieux de retourner à l’école”.

Politique : Loi interprétative de l’amnistie – La “Coalition Ensemble pour Demain” rejette la proposition du député Amadou Bâ et défend un accord de stabilité sociale

La Coalition Ensemble pour Demain a rappelé, ce jeudi 27 mars 2025, à travers un communiqué parvenu à notre rédaction, avoir invité les députés de la 14ᵉ législature à “voter OUI pour la loi d’amnistie”. Adji Mbergane Kanouté et ses camarades ont souligné que l’objectif du régime précédent, en appelant à voter cette loi, était « de favoriser l’apaisement du climat politique et social, de renforcer la cohésion nationale et de consolider le dialogue national, afin de permettre à certaines personnes ayant eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique ».

La Coalition Ensemble pour Demain précise que cette loi visait également à « réintégrer dans le jeu politique et électoral certains Sénégalais recalés ou en détention ». En définitive, cette loi avait pour objectif principal « la réconciliation nationale, le pardon collectif et la pacification des cœurs et des esprits ». Selon la coalition, elle a aussi permis d’assurer la continuité du fonctionnement des institutions.

Qui a gagné, qui a perdu avec cette loi ? Pour la coalition, « c’est le Sénégal qui a gagné en paix et en image, car le peuple a choisi, de façon massive, le Pastef et ses leaders ». En votant ainsi, « ce peuple a donné une leçon démocratique aux acteurs politiques », souligne Ensemble pour Demain, avant d’ajouter que « si le peuple a voté pour Pastef, qui avait promis une abrogation pure et simple de la loi d’amnistie lors de la présidentielle et des législatives, ce même peuple n’a nullement demandé une loi d’interprétation ».

La proposition de loi du député Amadou Bâ vise à préciser le champ d’application de la loi d’amnistie, en orientant l’interprétation du juge. Or, regrette Adji Mbergane Kanouté et ses camarades, « le symbole de la justice n’est pas d’incliner la balance d’un côté, mais de veiller à son équilibre. C’est là que cette loi d’interprétation devient dangereuse ».

En conséquence, la Coalition Ensemble pour Demain appelle à plus de responsabilité. Cette vague de contestations ne doit pas remettre en cause le PACTE DE STABILITÉ POLITIQUE instauré par la loi d’amnistie. D’autant plus que le gouvernement prône aujourd’hui un PACTE DE STABILITÉ SOCIALE, en concertation avec les organisations syndicales et patronales.

La Coalition Ensemble pour Demain estime que la reddition des comptes ne signifie pas nécessairement un emprisonnement systématique. L’objectif est d’assurer la réparation des torts et de donner une portée pédagogique à la gestion des affaires publiques.

Dans cette optique, la coalition considère que la médiation pénale est un moyen efficace de dissuasion : « Elle est prévue par nos textes et constitue une forme de répression. » Selon elle, la médiation pénale devrait être envisagée comme une mesure alternative à l’incarcération, conclut le communiqué.

Kaolack : Les mareyeurs réclament la mise en place de zones de pisciculture pour faire face aux défis du secteur

La section régionale de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal à Kaolack tire la sonnette d’alarme sur les nombreuses difficultés auxquelles ses membres sont confrontés. Entre pertes financières, problèmes de transport et raréfaction du poisson, les acteurs du secteur demandent des solutions urgentes, notamment la mise en place de zones de pisciculture et un meilleur accompagnement de l’État.

Selon Pape Ibrahima Diaw, président régional de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal, les tensions sont vives sur le marché aux poissons de Kaolack. « Nous avons eu un mouvement d’humeur il y a quelques jours, en raison des pertes financières liées à un système de commercialisation mal maîtrisé et non conforme aux lois et règlements en vigueur », explique-t-il.

Un autre problème majeur concerne le transport des produits halieutiques. « Nous avons reçu des instruments du ministère de la Pêche pour améliorer la situation, mais l’arrêté interministériel de 2007-001720, qui devait réorganiser ce secteur, n’est toujours pas appliqué », déplore M. Diaw. Pourtant, cet arrêté, selon lui, assurerait une meilleure sécurité aux mareyeurs, à leurs employés et à leurs marchandises.

Outre les problèmes liés au transport et à la commercialisation, les mareyeurs dénoncent des écarts de poids entre les quais de débarquement et le marché aux poissons. « Ils achètent des bacs de 45 à 55 kg au débarquement, mais lorsqu’ils les récupèrent sur le marché, ils constatent des manques », souligne M. Diaw. Heureusement, un accord a récemment été trouvé entre les parties concernées pour régler cette question.

La raréfaction du poisson, aggravée par le changement climatique, est une autre inquiétude majeure pour les mareyeurs. Néanmoins, Pape Ibrahima Diaw reconnaît les efforts du gouvernement pour mieux contrôler l’exploitation des ressources marines. « Aujourd’hui, nous savons combien de bateaux pêchent dans nos eaux », affirme-t-il.

Pour pallier ce manque et assurer une production durable, les mareyeurs réclament la mise en place de zones de pisciculture et d’aquaculture à travers le pays. « Nous insistons sur la nécessité d’une coopérative des mareyeurs et d’un soutien financier de l’État pour développer ces initiatives », insiste le président régional.

Alors que le secteur de la pêche est un pilier économique essentiel au Sénégal, les acteurs attendent désormais des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et garantir la pérennité de leur activité.

Kaolack : Le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République alerte les autorités religieuses sur la situation du pays

L’alliance des partis de l’opposition, connue sous le nom de Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR), a effectué une visite le mardi 25 mars 2025 auprès des autorités religieuses de Kaolack. Une importante délégation, composée notamment de Amadou Mame Diop, Modou Diagne Fada, Omar Sarr, Samba Sy, ainsi que de la maire Aissatou Ndiaye et d’autres responsables de l’opposition, a été reçue par les différents chefs religieux de la capitale du Saloum.

Au nom de la délégation, Samba Sy a évoqué les défis auxquels le pays est actuellement confronté. Selon lui, de nombreux membres de l’opposition sont détenus, ce qui illustre, selon ses propos, la volonté du gouvernement de museler non seulement l’opposition, mais aussi toutes les voix dissidentes.

Un premier bilan jugé insuffisant

“Nous avons remarqué que le pays est embourbé dans des débats stériles et des polémiques sans réel intérêt pour les Sénégalais”, a déclaré l’ancien ministre. Il a dressé un tableau critique du premier anniversaire de la présidence de Bassirou Diomaye Faye :

“Il me semble qu’ils n’ont eux-mêmes pas de bilan à présenter. Aucun acte concret n’a été réalisé, aucune pierre n’a été posée, et aucune décision significative n’a été prise pour résoudre les problèmes des femmes et des jeunes, ou encore pour faire face à la hausse du coût de la vie.”

Samba Sy a expliqué que cette visite à Kaolack s’inscrivait dans le cadre du programme “Visite des autorités religieuses et leaders d’opinion du pays”, initié par le FDR. Il a souligné que la délégation avait été chaleureusement accueillie par les notabilités religieuses et que des prières avaient été formulées en ce mois de Ramadan.

Un pays “à l’arrêt” selon l’opposition

L’opposition a également tenu à partager avec les guides religieux sa vision de la situation nationale. “Nous avons informé les autorités religieuses de Kaolack que le Sénégal est à l’arrêt sur tous les plans. On a beau vouloir embellir la réalité, les faits sont là : depuis un an, notre pays souffre. Nos recettes diminuent, les Sénégalais peinent à survivre, notre crédit à l’international s’effrite, et notre jeunesse est en plein désarroi”, a insisté Samba Sy.

La délégation du FDR a toutefois reçu les prières des chefs religieux de Kaolack. Le petit frère du Khalife général de Léona Kanène, Mouhamed Al Amine Kane, a saisi l’occasion pour inviter l’opposition à adopter une approche pacifique dans ses actions, tout en préservant les acquis du régime précédent.

Kaolack / Religion : La famille de feu Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr dans les préparatifs de la Nuit du Destin

Les préparatifs de la 51ᵉ édition de la Nuit du Destin battent leur plein à Kaolack, plus précisément au quartier Ngane Saër. Cet événement religieux est organisé par la famille de feu Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr, un homme de foi et de savoir, qui a instauré cette tradition spirituelle il y a plus d’un demi-siècle.

Depuis sa création, cette nuit bénie est célébrée au sein de son Daara, devenu un bastion de la transmission coranique et des enseignements soufis. Le soufisme, qui repose sur une quête spirituelle et mystique de l’islam, vise à rapprocher l’individu de Dieu à travers l’amour, la connaissance intérieure et la purification de l’âme.

Originaire du Baol, Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr a suivi son apprentissage coranique à Thiaroye Ndiama auprès de son père, avant de poursuivre sa quête de savoir dans le Saloum, où il a fondé un Daara il y a 40 ans. Selon ses proches, il était un rassembleur et un médiateur. Sa générosité et son engagement social ont marqué la région de Kaolack.

Chaque année, de nombreux fidèles musulmans, venus de divers horizons, participent à cette célébration, mettant l’accent sur la spiritualité et la solidarité. Son Daara fut l’un des premiers temples du savoir où l’on pratiquait le Wazifa ainsi que les prières canoniques en groupe.

En 2016, Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr a consolidé son héritage spirituel en implantant la Zawiya de Seydi Ahmad At-Tidiany Chérif à Ngane Saër, affirmant ainsi son engagement dans la Tijaniyya.

L’origine de la célébration du Laylatoul Qadr remonte à ses premières années à Kaolack. Avec l’un de ses premiers disciples, Oustaz Ahmed Ndiaye, il initia la prière de Salatoul Tasbih avec les voisins. Ce fut un geste de reconnaissance envers ceux qui soutenaient le Daara naissant. Dans cet esprit de partage, un de ses voisins, Gorgui Ibra Thioune, lui offrit un paquet de sucre et du thé, symboles d’entraide et de fraternité. Au fil des années, cette humble initiative s’est transformée en une grande nuit de dévotion et de spiritualité, rassemblant fidèles et érudits autour du Saint Coran, de conférences religieuses et d’un Gamou animé par Oustaz Makhtar Sarr, en compagnie de Salihou Sarr, fils du défunt guide.

Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr puisait son inspiration dans les enseignements de Mawlaya Abdoul Aziz Sy Dabakh, tout en suivant l’orientation spirituelle de son guide, Elhadji Ahmed Tandiang, qui lui transmit le wird de Salatoul Fatihi. Il reçut également des ijâzât (autorisations spirituelles) de Elhadji Mouhamed Tandiang et de Chérif Zoubirou de Fès, consolidant ainsi son ancrage dans la voie soufie. Son engagement en faveur de l’unité et du respect mutuel l’amena à tisser des liens forts avec toutes les grandes familles religieuses. La présence de l’imam Hassan Cissé de Médina Baye lors de la pose de la première pierre de sa Zawiya en témoigne.

Rappelé à Dieu en 2021, Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr repose désormais entre sa Zawiya et son Daara, témoignant ainsi de son engagement spirituel jusqu’à son dernier souffle. Son fils aîné, Mouhamadou Habib Sarr, a pris la relève pour poursuivre l’œuvre de son père. Il veille aujourd’hui à la modernisation du Daara et à la pérennité de la célébration de la Nuit du Destin.

Kaolack / Éducation : 92 acteurs du système éducatif en session de formation sur la gestion financière, matérielle et administrative

L’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack a organisé, ce lundi 24 mars 2025, une formation de deux jours destinée aux intendants et proviseurs. Cette session vise à améliorer la gestion administrative des ressources financières et matérielles ainsi que la gestion des conflits au sein des établissements scolaires.

Ces axes de formation sont en adéquation avec les objectifs des nouvelles autorités, notamment en ce qui concerne la gestion efficace des ressources investies par l’État du Sénégal dans le secteur éducatif.

« Nous saluons d’abord le partenariat novateur qui a consisté à mobiliser nos propres moyens pour initier cette importante formation, qui regroupe les proviseurs et intendants de la région de Kaolack. Ce programme a été financé de manière endogène, et nous remercions à ce titre la Fondation Crédit Mutuel ainsi que le ministère, qui nous a soutenus dans cette démarche », a expliqué l’inspecteur d’académie de Kaolack, Samba Diakhaté.

L’objectif principal de cette formation est de renforcer les compétences des 92 participants en matière de gestion administrative, de ressources humaines, de pilotage pédagogique et de gestion financière et matérielle. Un volet spécifique est également consacré à la gestion des conflits au sein des établissements scolaires.

Cette session de formation, qui passe en revue les questions administratives, pédagogiques et financières, se veut un levier pour permettre aux intendants et proviseurs de devenir des dirigeants efficaces et compétents. Elle s’inscrit dans le cadre des Projets d’Amélioration des Rendements des Établissements (PARE), mis en place par l’IA de Kaolack.

« L’objectif est de mieux accompagner nos établissements, de renforcer le partenariat entre l’école et la communauté, et d’encourager une gestion axée sur les résultats. Nous voulons que nos établissements soient gérés de manière plus transparente et inclusive grâce aux financements de l’État du Sénégal », a souligné M. Diakhaté.

Dans un contexte de contraintes budgétaires, l’IA de Kaolack mise sur l’innovation et la mobilisation des ressources internes pour améliorer les performances scolaires. L’inspecteur d’académie a ainsi invité chaque acteur du système éducatif à développer des partenariats novateurs afin de transformer positivement l’environnement scolaire.

Madame Khady Diaw Sène, présidente de l’Amicale des Intendants de la région de Kaolack, a salué cette initiative, estimant qu’elle arrive à point nommé. « Notre amicale, créée en 2010, a pour but de réfléchir, d’échanger et de partager des initiatives visant à renforcer nos capacités dans tous les domaines. Cette formation répond pleinement à nos attentes, et nous remercions l’Inspecteur d’Académie pour cette belle initiative », a-t-elle déclaré.

De son côté, Jacques Diouf, président de l’Amicale des Chefs d’Établissements, a magnifié l’engagement de l’IA de Kaolack en faveur de l’amélioration des performances scolaires. Il a rappelé que Samba Diakhaté, depuis son arrivée, a déjà initié plusieurs projets, dont le PARE, financé sur les fonds propres de l’IA. Plutôt que de chercher des financements extérieurs, il a encouragé chaque établissement à mobiliser ses propres ressources pour améliorer ses performances.

Dans cette dynamique, l’IA a mis à disposition des proviseurs une équipe d’experts composée d’inspecteurs spécialisés et de formateurs du Centre Régional de Formation des Personnels de l’Éducation (CRFPE). Ces experts sillonnent actuellement les lycées afin d’accompagner les établissements vers une meilleure réussite scolaire.

Grâce à cette approche, l’Inspection d’Académie de Kaolack espère instaurer une gestion plus efficace et pérenne des établissements scolaires, en impliquant davantage les acteurs locaux et en optimisant les ressources disponibles.

Difficultés budgétaires et endettement du Crous : Le Synapes tire la sonnette d’alarme

L’Université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein) fait face à une crise financière majeure. Entre un budget insuffisant, un endettement record et des retards dans le paiement des salaires, la situation devient de plus en plus insoutenable. Face à cette urgence, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (Synapes), section Sine-Saloum, a organisé un point de presse pour interpeller l’État et réclamer une intervention rapide.

Selon Tidiane Cissokho, secrétaire général du Synapes, le Centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous) fonctionne avec une subvention qui n’a pas évolué depuis sa création.

« Nous avons un problème de budget. Le Crous continue à fonctionner avec la même subvention de deux milliards de FCFA, alors que les besoins ont explosé. Nous sommes actuellement confrontés à de nombreuses difficultés », a-t-il déclaré.

Malgré un effort du gouvernement qui a accordé une rallonge budgétaire de 600 millions FCFA cette année, cette somme s’est avérée insuffisante pour combler le déficit.

L’un des points les plus inquétants soulevés par le Synapes est l’endettement du Crous, qui avoisine aujourd’hui les 7 milliards de FCFA.

« Il y a eu des erreurs de gestion dans le passé, nous l’admettons, mais aujourd’hui, l’État doit prendre ses responsabilités et proposer des solutions », a insisté Tidiane Cissokho.

Cette dette a des conséquences directes sur les conditions de travail du personnel, avec des salaires versés en retard et des agents privés de certains avantages sociaux comme les allocations familiales et les cotisations aux organismes de protection sociale.

Au-delà des problèmes financiers, le syndicat dénonce aussi les retards dans la livraison des infrastructures universitaires. Les chantiers des trois campus de Kaolack, Kaffrine et Fatick peinent à être finalisés, compliquant ainsi l’organisation du travail et l’accueil des étudiants.

« Nos locaux devraient être livrés dans les plus brefs délais. Nos sites sont dispersés, ce qui complique notre fonctionnement quotidien », a déploré M. Cissokho.

Le cas du campus de Fatick est particulièrement préoccupant. Situé à 2 km du centre-ville, son exploitation sera difficile sans un accompagnement en matière de transport et d’aménagement.

Malgré les difficultés, le personnel de l’Ussein fait preuve d’une grande résilience. Toutefois, il devient urgent que l’État intervienne pour assurer la pérennité de cette institution académique.

« Le nouveau directeur du Crous fait de son mieux, mais cela ne suffit pas. Nous avons tout sacrifié pour maintenir le service, mais il est temps que des solutions durables soient trouvées », a conclu Tidiane Cissokho.

Kaolack – Santé : Médina Baye, un modèle de réussite

La bonne gestion du Comité de Développement Sanitaire saluée par les populations

Dans plusieurs localités, la gestion des structures sanitaires reste un défi majeur. Cependant, dans la commune de Kaolack, au centre de santé de Médina Baye, le Comité de Développement Sanitaire (CDS) est cité en exemple pour sa transparence et son efficacité. À travers ce reportage, nous donnons la parole aux populations et aux membres dudit comité pour comprendre les raisons de cette réussite.

Le Comité de Développement Sanitaire du centre de santé de Médina Baye joue un rôle clé dans l’amélioration des services de santé. Il veille à la bonne gestion des ressources et à l’accessibilité des soins.

Selon Hady Niasse, président du Comité de Développement Sanitaire de Médina Baye :

« Nous avons mis en place une gestion rigoureuse des fonds et nous impliquons la population dans les prises de décision. »

Les habitants de la cité de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niasse (Baye) saluent l’engagement du CDS et témoignent des améliorations notables.

Témoignage d’un patient sous anonymat :

« Avant, il y avait beaucoup de problèmes liés aux médicaments, au personnel, entre autres. Mais aujourd’hui, avec l’arrivée de cette nouvelle équipe, tout est bien organisé, et nous recevons des soins de qualité. Le CDS a mis en place des mécanismes de transparence, comme l’affichage des activités et la participation des habitants aux réunions. »

Au cours de ce reportage, nous nous sommes entretenus avec le trésorier général du Comité de Développement Sanitaire de Médina Baye, Cheikh Alpha Aliou Niasse. Il a rappelé que le CDS est une structure communautaire mise en place pour appuyer la gestion des services de santé au niveau local. Sa mission principale est de renforcer la participation des populations à l’organisation, au financement et à l’amélioration des services de santé.

« Nous comptons collaborer avec les autorités sanitaires de la région pour une meilleure gestion de notre centre de santé. Nous veillerons à la disponibilité des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires. Pour la mobilisation des ressources financières, nous allons mettre en place, avec l’ensemble de l’équipe du CDS, des stratégies de collecte de fonds pour soutenir le fonctionnement de notre structure. C’est pourquoi nous encourageons les contributions communautaires et la participation des partenaires, qui ont très tôt compris que la santé est une affaire de tous. »

Dans le cadre de leur second mandat, les membres du CDS comptent renforcer les activités de sensibilisation et d’éducation sanitaire, promouvoir les bonnes pratiques de santé et d’hygiène dans la communauté, et organiser des séances de sensibilisation sur des thématiques comme la vaccination, la santé maternelle et infantile, ou encore la prévention des maladies.

Par ailleurs, le comité entend continuer à porter le plaidoyer des bénéficiaires du centre auprès des autorités compétentes, notamment en vue d’obtenir un meilleur accompagnement, surtout au regard du rôle central que joue le centre de santé pendant le Gamou international de Médina Baye, un événement qui dure une semaine et mobilise des milliers de fidèles.

Kaolack : Le CCA et le projet PASNEEG 2 en croisade contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire

À Kaolack, le projet PASNEEG 2 et le Centre Conseil pour Adolescents (CCA) ont tenu, ce mercredi, une audience de dialogue intergénérationnel sur les violences basées sur le genre (VBG) en milieu scolaire. La rencontre s’est tenue au CEM Tafsir Miniane Sarr, dans la commune de Kaolack.

Organisée à l’initiative du Centre Ados de Kaolack, en partenariat avec le Projet d’Appui à la Stratégie Nationale pour l’Égalité et l’Équité de Genre (PASNEEG 2), cette activité vise à sensibiliser les élèves sur les conséquences des violences et à promouvoir un environnement scolaire sûr et inclusif.

Moustapha Khol, coordonnateur du Centre Ados de Kaolack, a salué l’implication du ministère de la Famille et des Solidarités dans cette mission de sensibilisation :

« Nos actions sont principalement axées sur la prévention et les dialogues communautaires. Avec le projet PASNEEG 2, nous partageons cette dynamique de sensibilisation contre les violences basées sur le genre. Nous remercions tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de cette journée : le censeur, les panélistes ainsi que les parents d’élèves. »

Présent à la rencontre, François Daouda Gueye, expert en genre et renforcement des capacités au sein du PASNEEG 2, a rappelé que cette activité s’inscrit dans une démarche préventive visant à autonomiser les jeunes et leur offrir un cadre sécurisé :

« Ce dialogue intergénérationnel permet de porter la discussion au niveau communautaire. Il est essentiel d’informer les élèves sur les conséquences des violences basées sur le genre et de promouvoir le leadership chez les jeunes, afin qu’ils deviennent des adultes responsables, capables d’aider ceux qui en ont besoin. »

Le principal du CEM Tafsir Miniane Sarr, Moussa Ndiaye, s’est également félicité de la tenue de cette journée, soulignant l’importance de sensibiliser les élèves à ces problématiques :

« Les collèges accueillent des adolescents et des adolescentes qui doivent être formés sur ces questions essentielles. Aujourd’hui, nos élèves ont eu l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences grâce à l’intervention d’acteurs issus de divers domaines. Un enfant victime de violences n’est pas en mesure de se concentrer en classe. Sensibiliser les élèves, leur fournir des outils pour faire face à ces situations, permet d’améliorer leur bien-être et leurs performances scolaires. »

Le président de l’Association des Parents d’Élèves, Awdi Sarré, a salué cette initiative, qu’il juge pertinente et opportune :

« C’est une journée de sensibilisation, mais aussi un choix judicieux d’établissement, car nous avons toujours œuvré dans la lutte contre les violences en milieu scolaire. Ces élèves doivent être formés aux notions de discipline et de citoyenneté pour mieux s’intégrer dans la société. »

Les élèves et les enseignants présents ont accueilli cette initiative avec enthousiasme. Ndeye Tening Dione, élève en classe de troisième et présidente du gouvernement scolaire du CEM Tafsir Miniane Sarr, a exprimé sa gratitude envers les organisateurs :

« Je suis ravie de voir ces acteurs venir nous sensibiliser sur les différentes formes de violences. C’est une véritable action de prévention et un apprentissage très utile pour nous. »

La journée a été rythmée par des discours, des échanges interactifs et des pièces de théâtre de sensibilisation. À travers cette rencontre, les organisateurs espèrent impulser un changement durable en milieu scolaire et dans les communautés, afin que chaque élève puisse évoluer dans un environnement sécurisé, propice à son épanouissement.

Kaolack/Kahone : 8ème édition de la « Journée du talibé sans mendicité » — Une initiative de la présidente régionale des Badjen Gox, Anta Dia Ly

Dans de nombreuses régions du monde, des milliers d’enfants vivent dans une grande précarité, privés de vêtements adéquats lors des grandes célébrations. Face à cette réalité, la présidente régionale des Badjen Gox de Kaolack, Anta Dia Ly, avec l’appui de ses partenaires tels que West Africa Sénégal, la direction régionale de la santé de Kaolack, la Senelec, la compagnie d’assurance PA, Transvis, la coordinatrice de l’ANCS de Kaolack et le Village SOS, a distribué des habits neufs à 132 enfants talibés pour leur permettre de célébrer la Korité dans la dignité et sans souci.

« Chaque année, à cette période, nous organisons ce genre d’événement en distribuant des vêtements neufs aux enfants issus de familles en difficulté, afin d’éviter toute forme de discrimination. Cette année, nous avons doté 132 enfants talibés de la commune de Kahone. Nous en sommes à notre 8ème édition », a expliqué Anta Dia Ly.

Elle a souligné que cette action vise avant tout à redonner de la dignité aux enfants :

« Un simple vêtement peut transformer leur quotidien, leur permettre d’aller aux daaras sans honte, à l’image de ceux issus de familles plus aisées. Nous travaillons directement avec les daaras pour identifier les besoins et difficultés rencontrés au sein de ces temples du savoir. Le cadre de vie des daaras doit être sain, les blocs sanitaires fonctionnels. C’est pourquoi nous plaçons l’enfant au centre de nos actions, avec pour slogan : “Taxawu Talibés” ».

La mendicité des enfants talibés pendant le Ramadan est un phénomène particulièrement visible au Sénégal. Déjà présente tout au long de l’année, cette pratique prend davantage d’ampleur pendant le mois sacré, notamment en raison de la générosité accrue des fidèles musulmans, motivés par la zakât et la sadaka.

Pour y faire face, Anta Dia Ly a lancé l’initiative « Journée sans mendicité », marquée par la préparation et la distribution de repas copieux au niveau des différents daaras de la commune de Kahone :

« Durant cette journée, aucun talibé n’a le droit de mendier. Nous devons tous aider les enfants talibés pendant le Ramadan, car c’est un acte hautement méritoire », a-t-elle précisé.

Les bénéficiaires ont salué l’initiative de Madame Anta Dia Ly, exprimant leur profonde reconnaissance envers elle et ses partenaires pour leur engagement en faveur de l’éducation religieuse et du bien-être des enfants. Ils ont également souligné son soutien constant dans d’autres domaines essentiels : financement pour la rénovation des daaras, fourniture de produits détergents, programmes de couverture maladie universelle, et enrôlement à l’état civil.

Kaolack / Société : Le parti APRODEL propose et demande à l’État de réagir face à la recrudescence des drames en mer

Face à la recrudescence des drames en mer, le parti APRODEL réitère sa position et appelle l’État à réagir. Le décès tragique de plusieurs jeunes Sénégalais en mer pousse l’APRODEL à préconiser des mesures fermes contre ce fléau, tout en lançant un appel pour une vaste campagne de démobilisation des jeunes, selon un communiqué qui nous est parvenu.

Le parti APRODEL, dirigé par son président Moussa Fall, s’est fendu d’un communiqué à la suite de la découverte macabre de corps de jeunes migrants sénégalais à Ouakam. « L’APRODEL s’indigne devant cette situation dramatique. Nous appelons les autorités à multiplier les efforts pour freiner ce fléau », peut-on y lire.

Le parti propose, au-delà des stratégies nationales de lutte, la mise en place d’une ligue sous-régionale à travers une coopération renforcée entre les États limitrophes afin d’endiguer ce phénomène. « En d’autres termes, les promoteurs de ces voyages sans retour doivent être soumis à des peines criminelles exemplaires. Ces mesures coercitives permettront, sans doute, de dissuader ces réseaux de trafiquants de la mer », précise le document.

Toujours selon l’APRODEL, il est impératif d’organiser une campagne de démobilisation des jeunes à travers des assises nationales sur l’immigration clandestine, présidées par le Président de la République et l’ensemble du gouvernement.

Moussa Fall et ses camarades estiment que ces assises seraient une occasion de rassembler les associations de jeunes, les artisans, les communautés de pêcheurs, les étudiants, les organisations de lutte contre ce phénomène, la société civile, les partenaires au développement ainsi que les corps diplomatiques des pays de la sous-région.

Kaolack : l’association CAES au chevet des femmes détenues de la Maison d’Arrêt et de Correction

L’Association Conscience Agissante pour l’Entraide Sociale (CAES), engagée dans l’entraide et le soutien communautaire, s’est une nouvelle fois illustrée par un acte de solidarité à l’endroit des femmes détenues de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Kaolack.

« Cette structure a été créée en 2015, après la présentation d’un riche rapport d’activités aux autorités administratives et judiciaires. À la suite de cela, nous avons reçu un document administratif (récépissé) attestant de notre statut d’association à envergure nationale, délivré par la direction territoriale nationale », a rappelé Mme Madjiguène Diouf, présidente de l’association.

Depuis sa création, CAES mène des actions sociales dans tout le pays. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’association a tenu à marquer sa présence auprès des femmes incarcérées à Kaolack. Ces actions traduisent l’engagement constant des membres de l’association – femmes et hommes – pour l’amélioration des conditions de vie des détenues et la promotion de leurs droits fondamentaux.

« Le développement inclusif des femmes détenues est un enjeu majeur pour leur réinsertion sociale et économique. Cela passe par des initiatives qui prennent en compte leurs besoins spécifiques, en leur offrant des opportunités de formation, d’autonomisation et de dignité. C’est dans cette optique que notre association intervient dans les maisons d’arrêt et de correction. L’année dernière, nous étions au Camp pénal de Koutal, où nous avons mené des activités similaires », a souligné Mme Diouf.

Présent lors de cette cérémonie, le directeur régional de l’administration pénitentiaire pour les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, inspecteur Omar Diop, a salué à sa juste valeur l’acte de solidarité posé par CAES, notamment en ce mois béni de Ramadan et dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes.

« Les femmes détenues, bien qu’étant privées de liberté, restent des membres à part entière de la société. Ce type de soutien contribue non seulement à améliorer leurs conditions de vie, mais facilite aussi leur réinsertion sociale une fois sorties de prison », a déclaré l’inspecteur Diop.

Il a également souligné l’évolution de la fonction de la peine depuis les années 2000 : « Aujourd’hui, nous avons compris la nécessité d’impliquer des acteurs externes dans la préparation de la réinsertion des détenus. L’administration pénitentiaire ne peut plus agir seule ; elle a besoin de l’appui des bonnes volontés pour renforcer l’accompagnement des personnes incarcérées. »

Lutte contre les inondations : la Mairie de Kaolack implique les populations

La Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations (DPGI), en partenariat avec la Mairie de Kaolack représentée par l’adjointe au maire, Ndéye Madjiguen Diouf, chargée de l’assainissement et du nettoiement, a organisé une caravane de sensibilisation sur le système géographique appliqué à la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation au Sénégal.

Cette campagne vise à informer la population sur les zones inondables à travers l’ensemble du territoire sénégalais.

« Nous avons lancé cette journée de sensibilisation à la suite d’une séance de formation organisée récemment à Dakar, dans le cadre du Programme intégré de gestion des inondations du Sénégal, en partenariat avec le Programme de gestion des inondations au Sénégal. Nous avons bénéficié d’un renforcement de capacités en matière de gestion des inondations, que nous souhaitons désormais démultiplier auprès des populations afin qu’elles puissent acquérir les connaissances nécessaires dans la lutte contre les inondations », a expliqué Ndéye Madjiguen Diouf, adjointe au maire de la commune de Kaolack.

Ainsi, les populations auront à leur disposition des outils leur permettant d’accéder à toutes les informations nécessaires, ainsi qu’à la cartographie des zones à risque, via une application dénommée « Moytu Mbënd ».

« Les inondations à Kaolack constituent un problème récurrent, affectant gravement la qualité de vie des habitants et perturbant les activités économiques locales. Plusieurs facteurs, à la fois naturels et anthropiques, contribuent à ce phénomène. Pour y faire face, nous appelons les populations à éviter l’occupation des zones non constructibles et à respecter les plans d’urbanisme », a-t-elle ajouté.

La caravane s’est rendue dans les quartiers de Sam et Thioffack, en collaboration avec les délégués de quartier. Un forum de sensibilisation sur les risques d’inondation sera également organisé ce dimanche au niveau du bassin de rétention, afin de mobiliser et d’impliquer davantage les populations dans la prévention et la lutte contre ce fléau.

Adéane / Éducation : La mairie dote les écoles en fournitures scolaires d’une valeur de 9.350.000 FCFA

Dans le cadre du transfert de compétences aux collectivités territoriales, conformément à la loi n° 96-06 du 22 mars 1996 portant Code des collectivités locales, la commune d’Adéane, dans la région de Ziguinchor, continue de s’illustrer dans le domaine de l’éducation. Ce transfert vise à rapprocher la gestion du système éducatif des réalités locales et à renforcer l’implication des acteurs communautaires.

C’est dans cette dynamique que le maire de la commune d’Adéane, Harouna Sonko, a procédé ce mercredi à la remise d’un important lot de fournitures scolaires, notamment des imprimantes, d’une valeur globale de 9.350.000 FCFA, aux établissements scolaires de la commune.

« J’ai procédé cet après-midi à la remise d’un lot d’imprimantes d’une valeur de 9.350.000 FCFA aux établissements scolaires de la commune d’Adéane. Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter et remercier tous les enseignants et enseignantes ainsi que les parents d’élèves pour les efforts inlassables qu’ils déploient quotidiennement afin d’inculquer à nos enfants le culte de l’excellence et de la performance », a déclaré le maire Harouna Sonko.

Il a également salué les résultats obtenus par les élèves aux différents examens, notamment au CFEE, qu’il qualifie de « preuve suffisante de l’engagement des acteurs pour l’excellence ».

« Soyez rassurés qu’en vertu de notre devoir légal de participer à la gestion et à l’administration des écoles élémentaires, préscolaires, daaras… nous ne ménagerons aucun effort pour vous accompagner », a-t-il assuré.

Avant de conclure, Harouna Sonko a tenu à adresser un mot de gratitude à ses collaborateurs : « Merci du fond du cœur à toute mon équipe municipale pour son engagement constant en faveur du bien-être des enfants. »

Kaolack : Journée mondiale de la femme — “Découverte d’une femme leader : Madame Ndiouck Mbaye plaide pour une meilleure condition de vie des femmes rurales”

À l’occasion de la Journée mondiale de la femme, la ville de Kaolack a mis à l’honneur une figure emblématique du leadership féminin : Madame Ndiouck Mbaye, présidente de la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS). Cette organisation, qu’elle a fondée en 1998, œuvre pour améliorer l’accès des femmes rurales à la terre, aux semences, aux intrants et au matériel agricole, dans le but de transformer durablement leurs conditions de vie.

Ancienne secrétaire d’administration à la gouvernance de Kaolack, Madame Mbaye a marqué l’histoire en devenant la première femme à occuper le poste de chef de cabinet d’un gouverneur de région au Sénégal. En 2002, elle crée également le Mouvement International pour un Sénégal Entreprenant (MISE), une initiative dédiée à la promotion de l’entrepreneuriat et à l’autonomisation économique des femmes.

Son principal combat reste l’autonomisation inclusive de la femme rurale. C’est dans ce sens qu’elle interpelle les autorités étatiques, appelant à l’organisation d’assises nationales sur l’agriculture et le foncier, afin de restituer aux femmes rurales leurs droits et d’améliorer leur accès aux ressources nécessaires à leurs activités.

Selon elle, les femmes rurales continuent de faire face à des défis majeurs, notamment un accès limité aux ressources économiques et une faible participation politique, malgré leur rôle crucial dans la sécurité alimentaire, l’agriculture et le développement communautaire.

Des solutions concrètes pour améliorer leur condition :

• Renforcer l’accès à l’éducation et à la formation :

Promouvoir des programmes d’éducation de base et technique adaptés aux besoins des femmes rurales, incluant l’alphabétisation, la formation professionnelle en agriculture et en entrepreneuriat.

• Sensibilisation aux droits : Mener des campagnes d’information sur les droits économiques et sociaux des femmes rurales.

• Faciliter l’accès aux ressources économiques :

Mettre en place des programmes de microcrédit et des subventions ciblées pour aider les femmes à créer et développer des activités génératrices de revenus.

• Accès à la terre et aux équipements agricoles :

Réformer les lois foncières afin de garantir aux femmes un droit égal à la propriété foncière et leur fournir des équipements modernes à des prix subventionnés.

• Améliorer les services de santé et de protection sociale :

Déployer des centres de santé mobiles et former des agents de santé communautaires pour répondre aux besoins spécifiques des femmes rurales.

• Promouvoir l’entrepreneuriat féminin :

Encourager la création de coopératives agricoles et artisanales dirigées par des femmes pour faciliter l’accès au marché et aux opportunités économiques.

« Ces solutions nécessitent des partenariats solides entre les gouvernements, les ONG, les institutions financières et les communautés locales. La clé réside dans une approche intégrée qui prend en compte les réalités spécifiques des femmes rurales », a conclu Madame Ndiouck Mbaye, présidente de la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°416 – 10/03/2025

🔴 LAT DIOP MENACÉ DE PRISON PAR SONKO EN 2022, IMPLICATION PRÉSUMÉE DE SON DEMI-FRÈRE, AMI DE SONKO, DANS SON ARRESTATION : SON ÉPOUSE DIT TOUT !
🔴 NON SUIVI DU MOT D’ORDRE DE GRÈVE GÉNÉRALE DU RBS : FARINE DE DISCORDE À KAOLACK

🔴 LIGUE 1 (17E J.) : AJEL, US GORÉE ET CASA SPORTS S’IMPOSENT !
🔴 ZIGUINCHOR / PRÉPARATION DE LA REPRISE DU CHAMPIONNAT : La Ligue régionale de football évalue la phase aller

Kaolack : Médina Baye en deuil — Cheikh Mouhamadoul Bachir, fils de El Hadji Mouhamad Zeynabou Abdoulaye Niass, n’est plus

Le décès de Cheikh Mouhamadoul Bachir est survenu ce dimanche 09 mars 2025 à la clinique Lamp Fall de Kaolack, des suites d’une maladie.

Le rappel à Dieu de ce grand érudit, homme d’une sagesse remarquable et d’une expérience exceptionnelle, plonge toute la communauté musulmane dans une profonde tristesse.

Qu’Allah, dans Sa miséricorde infinie, l’accueille en Son Paradis et soit pleinement satisfait de lui.

Nous présentons nos sincères condoléances à toute la Oummah islamique, en particulier au Khalife général de la Faydatidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

Société / Ramadan : L’Association Découverte Araignée Têtue renforce ses actions d’aide alimentaire à travers le pays

Comme chaque année, l’Association Découverte Araignée Têtue intensifie ses actions d’aide alimentaire durant le mois béni de Ramadan, en faveur de toutes les personnes dans le besoin : orphelins, talibés, familles démunies, sans distinction d’origine ou de confession. L’aide humanitaire est en effet une tradition que l’association perpétue depuis sa création pendant le mois de Ramadan.

Durant cette période, la structure prévoit de se mobiliser dans plusieurs villes du pays, en déployant des actions de solidarité destinées à des centaines de milliers de personnes vulnérables, notamment les enfants en situation défavorable.

« Pour notre première activité de ce mois de Ramadan 2025, baptisée Journée de solidarité, nous avons programmé des distributions de colis ou de coupons alimentaires, de vêtements et d’enveloppes financières à Yoff Ndeungagne, le vendredi 21 mars », a indiqué la présidente de l’association, Seynabou Lô, dans un communiqué transmis à la presse.

Elle a souligné que les besoins restent immenses, comme en témoignent les résultats des enquêtes menées au sein des communautés. « La faim et la soif sont une réalité pour des millions de personnes. C’est pourquoi notre association se doit d’agir sans relâche, que ce soit dans l’urgence ou dans une démarche durable », a-t-elle insisté.

Mme Lô a par ailleurs lancé un appel à la générosité du public pour accompagner ces actions en faveur des populations démunies : « C’est grâce à votre soutien que nous pouvons continuer à fournir de l’aide alimentaire et pérenniser nos initiatives de solidarité. »

Kaolack / Journée internationale des droits des femmes : La présidente régionale de l’association ForÉduc plaide pour un soutien inclusif aux femmes handicapées

Le 8 mars marque une journée symbolique et essentielle pour les femmes du monde entier : la Journée internationale des droits des femmes.

« Nous rendons hommage à toutes les femmes courageuses qui se battent chaque jour pour réaliser leurs rêves, en particulier celles en situation de handicap. Nous saluons les réalisations remarquables des femmes handicapées, les défis supplémentaires qu’elles doivent surmonter et les contributions précieuses qu’elles apportent à leurs communautés », a déclaré Rokhya Dia, présidente régionale de l’association ForÉduc, section Kaolack.

Elle a souligné que les femmes handicapées font face à des obstacles multiples dans l’accès à la formation et à l’emploi, du fait de leur double vulnérabilité liée au genre et au handicap. « Plaider pour leur formation, c’est revendiquer des programmes adaptés, inclusifs et accessibles, qui tiennent compte de leurs besoins spécifiques », a-t-elle indiqué.

Concernant la formation professionnelle, Mme Dia a formulé des recommandations claires :

« Nous souhaitons que l’État mette en place des formations axées sur les compétences recherchées sur le marché du travail, accompagnées d’un suivi personnalisé. Il est également essentiel de soutenir financièrement les femmes entrepreneures handicapées afin de lever les barrières économiques et de favoriser leur autonomie. »

Elle a également salué les efforts du gouvernement sénégalais, sous la présidence de Macky Sall, en faveur de l’inclusion sociale et économique des personnes en situation de handicap, à travers plusieurs dispositifs tels que :

• La Carte d’Égalité des Chances (CEC), lancée en 2015, destinée à identifier les personnes handicapées et leur garantir un accès aux prestations sociales ;

• Les programmes d’autonomisation et de filets sociaux ;

• Les initiatives locales en faveur de l’autonomisation des femmes.

« Ces initiatives s’inscrivent dans la vision du président Macky Sall pour l’autonomisation économique des femmes, et témoignent de l’engagement du gouvernement envers l’inclusion. Cependant, nous exhortons les autorités à renforcer davantage ces dispositifs afin que les femmes handicapées puissent pleinement jouer leur rôle de leaders dans la société », a plaidé Mme Rokhya Dia lors de sa rencontre avec la presse ce dimanche.

Kaolack : Deux associations de boulangers, CNBS et ABRK, boycottent la grève nationale annoncée par le RBS

Un arrêt total de la production de pain a été annoncé par le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) pour les 18 et 19 mars 2025. Cependant, les membres de l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack (ABRK), affiliée à la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal, ne partagent pas cette décision.

Malgré les motifs avancés par le RBS, notamment le non-respect des engagements pris par les autorités et l’absence de réponse à leurs préoccupations malgré plusieurs démarches (demandes d’audience, courriers), les boulangers de Kaolack estiment que la situation économique du secteur, bien que difficile, nécessite un dialogue plutôt qu’une grève.

Une position en décalage avec le RBS

Face à la décision d’un arrêt total de la production de pain, Médoune Sarr, président de l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack, a précisé lors d’un entretien accordé à notre correspondant permanent :

“Nous avons appris ce matin, à travers la presse, que le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) a décidé d’une grève nationale du 18 au 19 mars. Pour nous, membres de l’Association des Boulangers de Kaolack, nous n’allons pas suivre cette grève pour plusieurs raisons.”

Il rappelle que les boulangers de Kaolack ont récemment rencontré le ministre du Commerce, qui a fait un travail remarquable et leur a promis des solutions adaptées à leurs préoccupations.

“Ce que nous demandons à l’État du Sénégal, c’est une vérité des prix, sans compter sur les subventions. Le coût du diesel, le prix de la farine, tout doit être clarifié. Si nous dépendons des subventions, le problème persistera toujours.”

Un dialogue en cours avec les autorités locales

Médoune Sarr souligne également que les boulangers de Kaolack entretiennent de bonnes relations avec les autorités locales et sont en pleine préparation d’une assise régionale sur la boulangerie, initiée par le chef de service régional du commerce intérieur.

“Nous avons des problèmes, certes, mais puisque l’autorité nous tend la main, notre devoir est de l’écouter.”

Le Collectif National des Boulangers du Sénégal (CNBS) également opposé à la grève

Moustapha Mbodji, représentant régional du CNBS à Kaolack, abonde dans le même sens :

“Tout le monde sait que la crise financière au Sénégal est marquée par plusieurs défis économiques et sociaux, aggravés par des facteurs internes et externes. L’augmentation du coût de la vie touche durement les ménages, en particulier les plus vulnérables. Cette crise coïncide avec le mois de Ramadan. Il n’est donc pas question pour nous d’aller en grève.”

Pour le CNBS, l’objectif est d’accompagner la population face aux difficultés économiques plutôt que de les aggraver par une interruption de la production de pain.

Ainsi, alors que le RBS maintient son appel à la grève nationale, les boulangers de Kaolack, représentés par l’ABRK et le CNBS, préfèrent poursuivre le dialogue avec les autorités afin de trouver des solutions durables à la crise qui frappe leur secteur.

Kaolack : Les femmes plaident pour leur autonomisation

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée ce vendredi 7 mars 2025, les femmes de la région de Kaolack, sous la coordination de Madame le Préfet de Guinguinéo, ont posé des actes forts pour faire entendre leurs revendications.

La journée a été marquée par la remise d’un mémorandum au gouverneur de Kaolack, Mamadou Mactar Watt. Ce document, destiné au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, met en avant des demandes prioritaires : accès au foncier, participation aux commissions agricoles, professionnalisation des agricultrices et des éleveuses, ainsi que le renforcement des unités de transformation laitière.

Par ailleurs, plusieurs actions concrètes ont rythmé l’événement, notamment des consultations médicales gratuites, un don de médicaments et la distribution de produits de première nécessité aux détenues de la maison d’arrêt et de correction de Kaolack.

En parallèle, des panels ont permis d’échanger sur des thèmes cruciaux tels que le leadership féminin, l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes et des filles. Cette mobilisation témoigne de la détermination des femmes à renforcer leur rôle dans le développement de la région.

Thierno Alassane Sall n’a pas le niveau de Mme Aminata Touré et cherche à se faire entendre en l’attaquant.

Il n’a ni son expérience encore moins de son expertise. Sans les nominations de Macky Sall Thierno Alassane Sall serait un obscur inconnu.

Comme dit l’adage, les méchants envient et haïssent ; c’est leur manière d’admirer.

La haine sans cause de Thierno Alassane Sall envers Mme Aminata Touré est une forme d’admiration maladive.

Thierno Alassane Sall est malade du coeur, aucun cardiologue ne peut le soigner, il a le coeur qui saigne face à ceux qu’il admire

Ces anciens camarades de l’APR de Thies le connaissent bien il a toujours ruiné leurs chances de gagner à toute élection par sa haine maladive envers tous ceux qu’il voyait comme des concurrents.

Madame Aminata Touré n’est pas votre concurrent Thierno Alassane, elle fut votre patronne dans le gouvernement et vous êtes aussi admiratif de son parcours à l’International.

Vous avez oublié que complètement isolé après vous être querellé avec toute l’opposition Mme Aminata Touré est venu vous chercher à votre siège pour vous amener être membre du F24 ? Les membres de la délégation qui l’accompagnaient sont là pour en témoigner. Vous étiez tout sourire ce jour là et vous vous êtes joint à la dynamique unitaire du F24 ce jour là.

Mme Aminata Touré a passé 17 mois au Cese et a été auditer pendant 3 ans. Ni Aminata Tall qui l’a précédé ni Idrissa Seck qui l’a succédé n’ont été audités. Macky Sall malgré son acharnement n’a pu rien faire contre elle. Rien. Elle n’a pas un seul m2 du foncier de l’Etat. Mme Aminata Touré est une honnête citoyenne ne vous en déplaise!
En fait Thierno Alassane Sall a une haine contre tous ceux qui ont réussi là où il a echoué.

Thierno Alassane Sall est aussi un lâche, s’il est courageux qu’il suspende son immunité parlementaire et vienne répéter publiquement les accusations de ses jeunes derrière qui il se cache. Si c’est un homme qu’il le fasse quand ses jeunes seront attrait à la barre du Tribunal.

BOCAR FAYE, coordonnateur Jeunesse MIMI2024.

Kaolack : ADIK appelle à la mobilisation le 18 mars 2025 pour son procès contre Sérigne Mboup

C’est au mois d’août 2023 que nous avons été informés du décaissement d’une somme conséquente, ce qui nous a permis de déposer une plainte sur la table du procureur du tribunal de grande instance de Kaolack. Cette plainte visait nommément M. Sérigne Mboup, maire de la commune de Kaolack, ainsi que ses collaborateurs, pour des faits présumés de détournement de deniers publics, d’escroquerie portant sur des fonds publics, de faux et usage de faux, entre autres infractions pénales et financières.

“La plainte a été instruite normalement par le procureur, qui a transmis le dossier à la Gendarmerie nationale sénégalaise pour enquête. Après plusieurs mois d’investigations, nous avons été informés de la suspension de la procédure sur ordre du procureur”, a expliqué ce mercredi, face à la presse, Babacar Sadikh Bitèye, président de l’Alliance pour la Défense des Intérêts de Kaolack (ADIK).

Selon lui, cette suspension résulterait, d’après leurs sources, de consignes venues “d’en haut”. “Face à cette situation, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure en servant des citations directes à Sérigne Mboup et à ses acolytes. Cependant, cette initiative a été entravée par de nombreuses lenteurs administratives. Nous avions entamé cette procédure en mars 2023, mais ce n’est qu’en juin que nous avons reçu la première convocation relative à cette citation directe”, a-t-il poursuivi.

L’ADIK rappelle également à l’opinion nationale et internationale que l’huissier chargé de la procédure et le parquet, qui devait enrôler le dossier, ont déclaré que certaines pièces justificatives avaient été perdues. Heureusement, une copie de ces documents avait été sauvegardée sur une clé USB et remise à la justice ainsi qu’aux avocats de M. Mboup.

“Le 21 dernier, nous étions au tribunal. Malgré des tentatives d’obstruction, nous avons obtenu gain de cause contre Sérigne Mboup. L’article 252 du Code des collectivités territoriales, qui a été évoqué pour tenter de déplacer l’affaire sur le terrain civil, ne s’applique pas ici, car nous sommes bien dans un cadre pénal. Nous saluons le professionnalisme du parquet, dirigé par le procureur, qui a su faire respecter le droit”, a ajouté Babacar Sadikh Bitèye.

De son côté, Thierno Birahim Thiobane, membre de l’ADIK, a tenu à renouveler la confiance du mouvement en la justice sénégalaise. “Nous savons d’avance que l’équité et l’impartialité prévaudront le 18 mars, lors du verdict qui sera prononcé. Ce procès n’a rien de politique ; il s’inscrit dans le cadre de l’exercice citoyen, institutionnalisé depuis 2016. C’est pourquoi nous appelons à la mobilisation de tous les Kaolackois. Ce combat est celui de tous, et non seulement de l’ADIK”, a-t-il conclu.

Kaolack – Inondations : Atelier de restitution sur la caractérisation des risques et l’élaboration d’un plan de gestion

Les autorités administratives, la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations, les élus locaux, la communauté, les forces de l’ordre et de sécurité ainsi que d’autres services étatiques se sont réunis ce mardi 4 mars 2025 dans le cadre d’un atelier. L’objectif principal était de trouver des solutions durables à la problématique des inondations récurrentes dans la ville de Kaolack.

Cet atelier a été organisé à l’initiative de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations et de l’Assainissement. Il visait à caractériser les risques d’inondation dans la commune de Kaolack, un travail essentiel devant aboutir à l’élaboration d’un plan de gestion des risques liés aux inondations.

« À l’issue de cet atelier, ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons pu bien identifier les causes des inondations récurrentes dans la commune de Kaolack », a souligné Mouhamed Moctar Watt, gouverneur de la région de Kaolack.

Selon lui, ces inondations résultent d’une combinaison de plusieurs facteurs :

• Facteurs physiques : Kaolack présente une topographie plate avec une faible pente, ce qui empêche l’écoulement naturel des eaux de pluie. De plus, la texture du sol ne favorise pas une bonne infiltration de l’eau.

• Facteurs anthropiques : L’occupation illégale des zones inondables par les populations et certains comportements inadéquats aggravent la situation.

• Facteurs climatiques : Le changement climatique entraîne une élévation du niveau des eaux, bien que l’ampleur exacte de cette hausse reste à déterminer.

« Les inondations ont des impacts directs sur les activités humaines et les infrastructures. La question cruciale est donc de savoir quelles solutions apporter à ce problème persistant », s’est interrogé le gouverneur.

Parmi les solutions envisagées, les participants ont distingué des mesures structurelles et organisationnelles.

« Il est impératif d’interdire l’occupation des zones non habitables. Un point critique a particulièrement retenu notre attention : la bande d’Aouzou. Tant que nous ne rétablirons pas la fonction drainante de cette zone d’eau, il sera difficile de trouver des solutions durables aux inondations à Kaolack », a conclu le gouverneur Mouhamed Moctar Watt.

En marge de l’atelier, Hamidou Konaté, qui a conduit la délégation de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations, a rappelé l’importance de ce travail dans un cadre global.

« Cet atelier s’inscrit dans la continuité des actions menées ces dernières années. Nous avions déjà réalisé une cartographie des zones inondables. Aujourd’hui, nous avons affiné ce travail en mobilisant des ressources et en caractérisant les impacts », a-t-il déclaré.

Selon lui, cette caractérisation permet d’évaluer les impacts des inondations sur les populations, les infrastructures routières et les biens. Un outil numérique a été mis en place pour suivre l’impact des inondations quartier par quartier.

« Par exemple, dans le quartier des Abattoirs ou de Ndangane, en cas d’inondation, nous pouvons désormais estimer le pourcentage de personnes potentiellement affectées », a expliqué Hamidou Konaté.

L’atelier a également permis des échanges entre les services régionaux, les autorités administratives et territoriales ainsi que les acteurs communautaires. L’objectif est d’identifier collectivement les solutions les plus adaptées afin de renforcer la résilience des populations face aux inondations.

Ce travail de caractérisation des risques est une étape cruciale pour la mise en place d’un plan efficace de gestion des inondations à Kaolack. Toutefois, au-delà du diagnostic, il est essentiel d’apporter des solutions concrètes et durables pour protéger les habitants et leurs biens.

Kaolack : Face aux menaces sur l’emploi, la CNTS renforce les capacités de ses délégués syndicaux

Face aux multiples menaces qui pèsent sur l’emploi dans les secteurs privé et public, la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) organise deux jours d’ateliers, les lundi 3 et mardi 5 mars 2025, afin de renforcer les capacités de ses délégués du personnel et syndicaux de la région de Kaolack. Ces formations portent sur trois modules : le rôle et la mission des délégués syndicaux et du personnel, la gestion des conflits et la négociation collective.

« Vous savez qu’à l’heure actuelle, le monde du travail connaît, dans certains secteurs, des crises profondes. C’est pourquoi nous avons sollicité le secrétaire général de la CNTS, Modou Guiro, pour organiser cette session de formation de deux jours. Elle vise à renforcer les capacités de nos délégués du personnel et syndicaux de la région de Kaolack sur ces trois modules essentiels », a déclaré Ngagne Siré Lô, secrétaire général de l’Union régionale de la CNTS à Kaolack.

La CNTS s’est fixé pour objectif d’adapter ses formations aux besoins croissants de ses délégués et leaders syndicaux. L’accent est mis sur la compréhension de la relation entre les objectifs de développement durable (ODD) et le travail syndical, dans le but de réduire, voire éradiquer, certaines formes de précarité dans le monde du travail.

« Avec les nombreuses menaces qui pèsent sur l’emploi dans les secteurs public et privé, nous devons outiller nos responsables pour qu’ils puissent défendre les droits des travailleurs dans leur localité. Au Sénégal, le constat est alarmant : des licenciements abusifs et des violations des droits des travailleurs sont signalés dans plusieurs structures. Ces décisions prises par les nouvelles autorités du pays, sous prétexte que ces recrutements avaient une connotation politique, ne sauraient être justifiées », a dénoncé Mme Ngagne Siré Lô.

À travers ces sessions de formation, la CNTS entend renforcer la capacité de ses représentants afin qu’ils puissent mieux accompagner les travailleurs face aux défis actuels du marché de l’emploi.

Kaolack – Ramadan 2025 : Ousmane Thioune “Jimane” de Saloum-Rapatak perpétue sa tradition avec le “Soukarou Koor” offert à la population et aux membres de son association

Président du mouvement Saloum-Rapatak, Ousmane Thioune, alias Jimane, a une fois de plus réitéré son engagement social durant le mois béni de Ramadan.

Fidèle à son habitude, le promoteur culturel et fervent défenseur de la lutte contre l’émigration clandestine a, cette année encore, apporté son soutien à ses concitoyens.

Face à la cherté de la vie, le natif de Touba-Ndorong, toujours soucieux des conditions de vie de ses compatriotes, a distribué des denrées alimentaires, notamment des sacs de sucre et des dattes, aux couches les plus vulnérables de la cité de Mbossé Coumba Djiguène, ainsi qu’aux membres de l’association Saloum-Rapatak.

Profitant de cette occasion, Jimane a lancé un appel solennel aux dirigeants en place – le Président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement – ainsi qu’aux autorités locales de Kaolack, afin qu’ils soutiennent davantage le mouvement Saloum-Rapatak. Il a souligné que les principaux objectifs de son organisation sont la lutte contre l’émigration clandestine, ainsi que l’émancipation des femmes et des jeunes à travers des financements et des initiatives de développement.

Kaolack : La Fondation Turkiye Diyanet distribue 600 kits alimentaires à Médina Baye

À l’occasion du mois béni du Ramadan, la Fondation Turkiye Diyanet, en collaboration avec l’ONG Alfitiyanu, a procédé à la distribution de 600 kits alimentaires aux familles démunies du quartier Médina Baye, à Kaolack. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme d’assistance humanitaire que la fondation turque mène chaque année à travers le monde.

La cérémonie de remise des dons s’est tenue ce dimanche 1er jour du Ramadan, en présence de Monsieur Erdogan, responsable de la Fondation Turkiye Diyanet au Sénégal, et des représentants de l’ONG Alfitiyanu, dont Ismaïla Sy, porte-parole du jour.

Un geste de solidarité en faveur des familles démunies

Dans son allocution, Monsieur Erdogan a souligné l’importance de cette initiative qui vise à renforcer les liens d’amitié entre les peuples sénégalais et turc tout en apportant un soutien concret aux familles dans le besoin.

« Comme chaque année, nous assistons les familles démunies durant le Ramadan à travers le monde, y compris au Sénégal. Aujourd’hui, à Kaolack, en collaboration avec l’ONG Alfitiyanu de Cheikh Mahy Aliou Cissé, nous avons distribué 600 kits alimentaires composés de sucre, de dattes, d’huile et de spaghettis. Ce don permettra aux bénéficiaires de passer un bon Ramadan », a-t-il déclaré.

Au-delà de la distribution alimentaire, la Fondation Turkiye Diyanet mène plusieurs actions humanitaires à travers le monde, notamment la construction de puits, d’écoles et l’assistance aux orphelins.

Un partenariat solide avec l’ONG Alfitiyanu

Partenaire stratégique de la fondation turque, l’ONG Alfitiyanu, dirigée par Cheikh Mahy Aliou Cissé, joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre de ces initiatives humanitaires.

Présent lors de la distribution, Ismaïla Sy, représentant de l’ONG, a salué cette action de solidarité qui répond à un besoin urgent des populations locales.

« Ce don arrive à point nommé, car nous savons tous que les charges sont lourdes pour les familles durant le Ramadan. Le choix de Kaolack, et particulièrement de Médina Baye, contribuera de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations », a-t-il affirmé.

Il a également rappelé que Cheikh Mahy Aliou Cissé œuvre depuis plusieurs années pour le développement de Kaolack, notamment dans la construction d’écoles, d’hôpitaux et le soutien aux familles en situation de pauvreté.

Grâce à l’appui constant de la Fondation Turkiye Diyanet, l’ONG Alfitiyanu continue de mener des actions humanitaires à fort impact, améliorant ainsi le quotidien de nombreuses familles sénégalaises.

Kaolack – Éducation : Plus de 568 élèves formées sur la gestion de l’hygiène menstruelle et l’estime de soi

Pour permettre aux jeunes filles des Collèges d’Enseignement Moyen (CEM) de mieux gérer leur hygiène menstruelle et renforcer leur estime de soi, l’Association Action pour le Développement du Sénégal (AADS), en collaboration avec le CEM Tamsir Mignane Sarr, a formé plus de 568 élèves ce samedi.

« Nous sommes au CEM Tamsir Mignane Sarr pour clôturer les sessions de formation que nous avons déroulées dans 19 Collèges d’Enseignement Moyen de la commune de Kaolack sur l’hygiène menstruelle et l’estime de soi. Ce projet, soutenu par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, s’étend sur deux ans à Kaolack. Il vise à renforcer le pouvoir des jeunes filles afin qu’elles puissent mieux gérer cette phase délicate de leur vie. Nous savons que les menstruations sont une période difficile, durant laquelle beaucoup de filles abandonnent l’école.

Ainsi, cette initiative nous permet de contribuer à l’amélioration des conditions d’éducation des jeunes filles, afin qu’elles puissent poursuivre leur scolarité dans de meilleures conditions », a expliqué Madame Ndiaye Ndèye Gnilane Faye, présidente de l’AADS.

« Ces formations doivent être accessibles à toutes. Elles permettront de maintenir les filles à l’école et de leur donner les outils nécessaires pour achever leur cycle scolaire et devenir des femmes responsables dans leur communauté.

Nous avions prévu de former 540 jeunes filles, mais au final, 568 ont bénéficié de la formation. Ce dépassement s’explique par l’intérêt grandissant des élèves pour cette thématique, ce qui nous conforte dans l’idée que ces formations ont un réel impact sur leur parcours scolaire », a ajouté Madame Ndiaye.

À la suite de cette formation, l’AADS prévoit de former 19 jeunes filles, qui porteront à leur tour un plaidoyer auprès des autorités territoriales. L’objectif est d’encourager une meilleure prise en charge de l’hygiène menstruelle dans les établissements scolaires.

« Le constat est alarmant : dans de nombreux établissements, les blocs sanitaires ne sont pas adaptés aux jeunes filles en période de menstruation. Étant donné que la santé et l’éducation sont des compétences transférées aux collectivités territoriales, nous devons interpeller les autorités pour qu’elles interviennent et améliorent ces infrastructures », a déclaré Madame Ndiaye Ndèye Gnilane Faye.

De son côté, Moussa Ndiaye, principal du CEM Tamsir Mignane Sarr, a souligné l’importance de cette initiative :

« Les CEM accueillent des élèves en pleine puberté, une période qui a un impact considérable sur leurs conditions d’apprentissage. Former une fille, c’est former une société entière. Cette formation tombe donc à point nommé, car elle permettra aux filles concernées de suivre leurs cours plus sereinement et d’éviter les abandons scolaires. »

Cette initiative, en plus de sensibiliser les élèves, met en lumière la nécessité d’une meilleure prise en charge de l’hygiène menstruelle dans les écoles, afin de garantir un cadre éducatif plus inclusif et équitable pour toutes les jeunes filles.

Développement territorial : La mairesse de Kahone plaide pour un engagement participatif et inclusif

“Développer le Sénégal à partir des territoires constitue, pour moi, la meilleure approche qui permettra d’atteindre les objectifs de développement durable et de sortir définitivement du groupe des pays en voie de développement d’ici à 2050”, a déclaré Fatou Sène Diouf, maire de la commune de Kahone, au terme d’une masterclasse organisée au Maroc.

“Je salue l’organisation, par l’ADM en collaboration avec CGLU Afrique, de cette Masterclasse Afrique, tenue du 15 au 25 février à Rabat. Son objectif principal est de sensibiliser et de renforcer les capacités des collectivités territoriales du Sénégal afin de leur permettre de faire face aux défis climatiques en utilisant la méthodologie du coaching territorial”, a ajouté la mairesse de Kahone.

“À travers ce benchmarking, nous avons appris et découvert beaucoup de choses. La masterclasse a été très riche en enseignements. Nous félicitons le directeur général de l’ADM et l’encourageons à persévérer dans cette direction. Cette belle initiative démontre à suffisance son engagement dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement pour l’atteinte des objectifs du plan Sénégal 2050. Cet engagement montre aussi le rôle essentiel que l’ADM doit continuer à jouer dans l’amélioration du processus de décentralisation, dont la finalité est sans nul doute le développement territorial.”

“Je voudrais enfin remercier sincèrement le directeur général de l’ADM et son équipe, les autorités et experts marocains ainsi que CGLU Afrique. Le développement du Sénégal est notre priorité. J’invite chacun à faire preuve d’engagement et de détermination pour que le Sénégal décolle.”, a conclu Fatou Sène Diouf.

Kaolack : Tournée du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat dans le pôle touristique du Sine-Saloum

En tournée dans le pôle touristique du Sine-Saloum ce jeudi 27 février 2025, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Mountaga Diao, a échangé avec les artisans et les acteurs locaux sur les défis qu’ils rencontrent, notamment en matière de formation, de formalisation, de financement et d’accès au foncier. Ces doléances, essentielles au développement du secteur artisanal, sont au cœur des réflexions pour un accompagnement plus adapté, durable et inclusif.

À cette occasion, le ministre a également rendu visite aux familles religieuses de Kossi Baye Niass, de Médina Baye et de Léona Niassène. À Médina Baye, la délégation a été reçue par le Khalife général, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niasse, tandis qu’à Léona Niassène, le ministre et sa délégation ont rencontré le Khalife général, Cheikh Ahmed Tidiane Niasse. Ces échanges ont permis d’aborder le rôle du tourisme religieux dans le développement local, en lien avec les orientations du référentiel national.

Selon le ministre, « Le patrimoine spirituel du Sine-Saloum constitue en effet un atout majeur, offrant aux visiteurs une immersion unique dans l’histoire et les traditions du Sénégal. »

Ce dialogue avec les familles religieuses s’inscrit dans une démarche de développement touristique inclusif, veillant à respecter les réalités sociologiques et culturelles propres à ces communautés. L’objectif est de concilier la promotion du patrimoine religieux avec la préservation des traditions locales.

Drame à Léona Niassène : Un quinquagénaire retrouvé mort dans sa chambre

Léona Niassène, un quartier de Kaolack, est en émoi après la découverte macabre du corps sans vie de Baye D. Guèye, un homme d’une cinquantaine d’années porté disparu depuis trois jours. Son corps en état de décomposition avancée a été retrouvé ce jeudi dans sa chambre, alertant tout le voisinage.

Selon les informations rapportées par Dakaractu, c’est une forte odeur nauséabonde qui a éveillé les soupçons des habitants. Inquiets, ces derniers ont rapidement prévenu les sapeurs-pompiers, qui sont intervenus sur les lieux pour constater le décès.

Les circonstances exactes du drame restent encore floues. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes afin de déterminer les causes du décès. La dépouille a été acheminée à la morgue pour une autopsie, qui pourrait apporter des éléments de réponse.

Ce tragique événement a plongé Léona Niassène dans la stupeur et l’émotion. Les habitants, sous le choc, s’interrogent sur les circonstances de cette disparition et appellent à plus de vigilance au sein de la communauté.

Kaolack / Santé : Le Khalife Général de Médina Baye reconduit Cheikh Alpha Aliou Niasse au poste de trésorier

Le Comité de Développement Sanitaire (CDS) du poste de santé de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, a été renouvelé ce jeudi. À sa tête, Mouhamed Hady Niasse a été nommé Secrétaire Exécutif du comité. De son côté, le trésorier général sortant, Cheikh Alpha Aliou Niasse, a été reconduit à son poste par le Khalife Général de Médina Baye, Cheikh Mahy Ibrahima Niasse. Cette reconduction est motivée par sa gestion transparente et inclusive des finances publiques.

“Lorsque nous sommes arrivés en 2018, le compte du poste de santé disposait d’un montant de 200 000 francs CFA. Aujourd’hui, nous avons plus de 19 millions de francs CFA sur ce compte”, a déclaré Cheikh Alpha Aliou Niasse. Il a également souligné l’évolution significative de la masse salariale : “Nous étions à 680 000 francs CFA, et aujourd’hui, nous avons atteint 4 420 000 francs CFA.”

En plus de cette gestion financière rigoureuse, plusieurs réalisations ont été accomplies, notamment l’installation d’un laboratoire et d’un échographe, des équipements essentiels pour améliorer les soins de santé à Médina Baye.

“Cette bonne gestion témoigne de notre engagement en faveur du développement sanitaire de notre cité”, a affirmé Cheikh Alpha Aliou Niasse. Il a annoncé qu’une nouvelle dynamique sera instaurée pour renforcer l’inclusion et la proximité avec la population. “Nous allons instaurer une gestion encore plus inclusive, renforcer le dialogue avec la communauté et mettre en place un plan de communication pour rapprocher davantage les habitants de leur centre de santé”, a-t-il précisé.

Les habitants de Médina Baye ont salué les efforts entrepris ces dernières années, notamment la reconstruction du poste de santé, l’entretien des infrastructures et la promotion de la santé. “Nous remercions toutes les bonnes volontés qui, de près ou de loin, ont contribué au bon fonctionnement du poste de santé”, a conclu Cheikh Alpha Aliou Niasse.

Grâce à cette gestion efficace et à la mobilisation de la communauté, le poste de santé de Médina Baye continue de se développer pour mieux répondre aux besoins de la population.

Kaolack : Le chef du service régional du commerce intérieur met en garde les spéculateurs

À la veille du début du Ramadan, les habitants de Kaolack s’inquiètent de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité et de la spéculation sur les prix. Le chef du service régional du commerce intérieur, Adama Mouhamed Mbaye, a tenu à rassurer la population quant au bon ravitaillement des marchés en produits essentiels durant cette période.

“En cette période précédant le mois de Ramadan 2025, l’administration du commerce a la responsabilité d’assurer un approvisionnement correct des marchés en denrées de grande consommation. Nous devons également veiller au contrôle des prix et, surtout, à la qualité des produits. Généralement, nous n’attendons pas ces périodes de forte demande pour nous mobiliser. Nous effectuons régulièrement des relevés de stocks, ce qui nous permet d’avoir une idée précise des quantités disponibles sur le marché et d’anticiper d’éventuelles pénuries”, a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, chef du service régional du commerce et commissaire aux enquêtes économiques de Kaolack, face à la presse ce mercredi.

Grâce à ces efforts de surveillance, M. Mbaye assure que les marchés sont actuellement bien approvisionnés en huile, sucre et riz, des denrées particulièrement prisées pendant le Ramadan. Il en va de même pour les produits horticoles tels que l’oignon et la pomme de terre. “Actuellement, ce sont les oignons locaux qui sont disponibles sur le marché, car l’État applique une politique de régulation en bloquant les importations dès lors que la production nationale est suffisante. Cette mesure est en vigueur depuis janvier dernier, ce qui permet à l’oignon local d’inonder les marchés”, a-t-il précisé.

Des contrôles rigoureux sur la qualité et les prix

Le chef du service régional du commerce a également tenu à rassurer la population de Kaolack sur les contrôles effectués pour garantir la qualité des produits mis en vente. “Nous procédons systématiquement au retrait des produits impropres à la consommation”, a-t-il indiqué.

Concernant les prix, M. Mbaye a rappelé qu’un arrêté, en vigueur depuis juin 2024, encadre les prix de certaines denrées alimentaires comme le riz, le sucre, l’huile et le gaz butane. “Grâce à cette réglementation, nous sommes en mesure de contrôler les prix et d’identifier les commerçants en infraction afin de les sanctionner conformément aux lois en vigueur”, a-t-il averti.

Il a également encouragé les consommateurs à être vigilants et à signaler tout non-respect des prix fixés. “Nous invitons la population à procéder à un contrôle personnel des produits qu’elle achète et à nous signaler toute irrégularité. Cela nous permettra de mieux les protéger”, a-t-il insisté.

Enfin, M. Mbaye a mis en garde les commerçants qui tenteraient de spéculer sur les prix réglementés. “En cas de hausse illégale des prix, les responsables seront convoqués et sanctionnés, avec des amendes à la clé”, a-t-il prévenu.

L’administration du commerce de Kaolack se veut donc ferme face aux spéculateurs et entend veiller au respect des règles pour permettre à la population de traverser le mois de Ramadan dans de bonnes conditions.

Kaolack / Santé : Renouvellement du CDS de Sam – Cheikh Tidiane Sarr reconduit par la population

Le Comité de Développement Sanitaire (CDS) du poste de santé de Sam a organisé, ce lundi, son assemblée générale de renouvellement de son bureau exécutif. Le secrétaire exécutif sortant, Cheikh Tidiane Sarr, a été reconduit par la population.

« Le Comité de Développement Sanitaire (CDS) de Sam, dans la commune de Kaolack, vient d’être renouvelé ce lundi en présence du préfet du département de Kaolack, Leyti Ndiaye. L’équipe sortante, dont je fus le secrétaire exécutif, a été reconduite à l’unanimité. Je vais donc continuer à diriger ce secrétariat exécutif du poste de Sam pour un second mandat, toujours avec la même équipe. C’est une grande satisfaction pour nous d’être reconduits par la population de Sam », a expliqué le secrétaire exécutif du poste de santé de Sam.

« Nous avons désormais une nouvelle mission : renouveler notre engagement envers la communauté. Celle-ci souhaite la continuité et des résultats concrets dans la gestion du poste de santé de Sam.

Dès à présent, nous allons nous remettre au travail en instaurant une gestion inclusive du poste de santé, en renforçant le dialogue avec la population et en mettant en place un plan de communication pour rapprocher encore davantage la communauté de son centre de santé », a ajouté M. Sarr.

« Nous allons poursuivre nos efforts afin de donner une nouvelle vision à ce poste de santé et d’améliorer la prise en charge en santé primaire. Beaucoup de choses ont été réalisées au cours des trois dernières années : la réhabilitation du bâtiment, l’entretien des infrastructures et la promotion de la santé. C’est ce qu’a souligné la population, qui témoigne de l’impact positif de nos actions.

Nous avons constaté que la demande est très forte par rapport à l’offre. C’est pourquoi nous avons décidé d’aménager des espaces pour améliorer l’accueil des patients, notamment lors des périodes de vaccination des enfants.

Nous remercions toutes les bonnes volontés qui, de près ou de loin, ont contribué au bon fonctionnement du poste de santé de Sam », a conclu Cheikh Tidiane Sarr.

Kaolack / Randonnée Pédestre : La Mairie sensibilise sa population à travers le programme “VSD”

Dans le cadre de son programme “Vendredi, Samedi et Dimanche” (VSD), la mairie de Kaolack, en collaboration avec les forces de l’ordre et de sécurité, les services déconcentrés de la mairie et d’autres acteurs, sensibilise la population sur les offres municipales et les perspectives que l’équipe municipale envisage de mettre en œuvre dans les prochains jours.

Le “VSD”, une déclinaison du concept de nettoiement mensuel instauré par l’État, vise à organiser chaque week-end des opérations de nettoyage dans différentes parties de la ville. Mais ce programme ne se limite pas au nettoiement : il permet également aux forces de défense et de sécurité de sensibiliser les populations au civisme, aux dangers liés à l’insalubrité et à d’autres thématiques essentielles. Par ailleurs, d’autres activités y sont intégrées, notamment des actions sociales.

Une implication active des forces de sécurité et des services municipaux

Lors de cette édition du VSD, la mairie a mené diverses actions sociales, dont des campagnes de circoncision et la distribution de kits aux personnes vulnérables.

Le Lieutenant Sérigne Alioune Faye, commandant du 1er bataillon du combat de Génie de la zone militaire n°3, a souligné l’importance de l’implication des forces armées dans ce programme :

“Ce qui nous engage, nous, les armées, c’est le concept ‘Armée-Nation’. Notre présence ici n’a aucune connotation politique. Elle s’inscrit uniquement dans la continuité de notre mission de sécurisation des populations. La sécurité ne se limite pas seulement à l’aspect physique ; elle est globale et inclut aussi la sécurité humaine. Il est essentiel que chaque individu puisse vivre en toute sérénité et vaquer à ses occupations sans crainte.”

Il a également insisté sur l’appropriation du programme par les habitants de Kaolack :

“Le concept n’aura de sens que si la population de Kaolack se l’approprie pleinement. Cette adhésion facilitera les interventions de la mairie, de l’État et des forces de défense et de sécurité, dans l’intérêt de tous.”

Le maire Serigne Mboup réaffirme ses ambitions pour Kaolack

Le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a rappelé son ambition de faire de la commune “un endroit sûr et prospère pour tous ses habitants”.

“Nous avons un rôle crucial à jouer pour garantir que notre ville soit un endroit sûr et prospère pour tous. Mais pour y arriver, nous devons travailler ensemble de manière rigoureuse, efficace et inclusive.”

Il a également évoqué plusieurs projets en cours visant à améliorer la qualité de vie des habitants :

• Accès facilité à l’état civil

• Enrôlement des populations dans le programme de lotissement

• Assainissement des quartiers

• Amélioration des infrastructures et services municipaux

Le programme VSD apparaît ainsi comme une initiative clé pour sensibiliser, mobiliser et améliorer le cadre de vie des Kaolackois. La mairie entend poursuivre ses efforts en faveur du bien-être et du développement de la ville.

Kaolack / Latmingué : Les acteurs engagés pour le changement

Un atelier intitulé « VISION et CHANGEMENT » s’est tenu du 17 au 18 février 2025 dans la commune de Latmingué. Il a été organisé par BËT-SET/L’Aurore, en partenariat avec Initiative Développement (ID), une ONG française basée à Poitiers.

Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la phase 3 de la Convention Programme DIARO (Dispositif d’Implication des Acteurs et de Renforcement des Organisations), portée par ID et financée par l’Agence Française de Développement (AFD). Elles s’alignent également sur le Schéma Communal d’Aménagement et de Développement Territorial (SCADT) de Latmingué, horizon 2035.

Depuis 2015, ID a développé une approche particulière appelée Approche Orientée Changement appliquée à la Mobilisation Sociale (AOC-MS). C’est un privilège pour l’association BËT-SET/L’Aurore d’expérimenter aujourd’hui cette approche avec l’accompagnement d’ID.

Pendant deux jours, 49 acteurs issus de six villages de la commune de Latmingué – agriculteurs, femmes, éleveurs, imams et chefs de village de Keur Aly Awa, Keur Boungary, Keur Khassoum, Thikiete Boyngel, Thialane et Latmingué – se sont réunis pour des rencontres enrichissantes, des échanges et des partages d’expériences.

Durant cet atelier, les participants ont réfléchi aux problèmes liés à la dégradation de l’environnement et des conditions de vie des populations, et plus spécifiquement aux sous-problématiques suivantes :
(i) la diminution du couvert végétal et forestier ;
(ii) la dégradation des sols ;
(iii) la difficulté d’accès à l’eau douce ;
(iv) l’insuffisance de collaboration entre acteurs.

Ensuite, ils ont défini la situation améliorée (vision) qu’ils aimeraient voir dans cinq ans face à ces problèmes. Enfin, ils ont réfléchi aux changements pertinents qu’ils pourraient eux-mêmes réaliser afin de contribuer à l’amélioration souhaitée.

Pour rappel, l’AOC-MS est une méthodologie qui permet de stimuler et d’accompagner des processus de changement au sein des communautés afin qu’elles puissent répondre à leurs enjeux à partir de leur propre analyse et volonté.

Dans le cadre de cet atelier, un panel d’acteurs et d’actrices a analysé collectivement les problématiques rencontrées, s’est projeté dans une amélioration souhaitée et a identifié des changements qu’il pourrait réaliser pour contribuer concrètement à cette transformation.

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