Kaolack / Campagne électorale : La coalition Takku Wallu Sénégal en caravane dans la ville – « Kaolackois, corrigez l’erreur commise lors de la présidentielle de mars 2024 »

La commune de Kaolack, l’une des plus grandes en termes d’électorat, a été le théâtre d’une caravane de la coalition Takku Wallu Sénégal. Madame Aissatou Ndiaye et Ahmeth Youssouf Benzallou, candidats investis pour le département, ainsi que Samba Sadji du LSS de Samuel Sarr et divers responsables politiques, notamment ceux de l’ancienne mairesse Mariama Sarr et du PDS, ont exhorté les Kaolackois à « rectifier le tir » après le vote du 24 mars 2024.

« Il est temps de voter pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal« , a déclaré Madame Aissatou Ndiaye. Elle, aux côtés de Benzallou et des militants venus de tous horizons, a parcouru les rues et ruelles de la ville, notamment à Mbossé Coumba Djiguen, pour délivrer ce message : « Citoyens de Kaolack, il est temps de corriger l’erreur commise au mois de mars dernier. »

Les candidats ont critiqué l’approche de l’opposant Ousmane Sonko, affirmant qu’il « passe tout son temps à parler au lieu de s’atteler aux attentes des Sénégalais » et qu’il n’est « jamais en phase avec le président Bassirou Diomaye Faye, rejetant systématiquement ses décrets. »

« Nous appelons au changement et vous invitons à voter massivement pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal le 17 novembre 2024 pour obtenir une majorité écrasante à l’Hémicycle, » ont-ils ajouté.

La mairesse de Ndiaffate a également souligné les défis auxquels le pays est confronté, tels que le chômage des jeunes et la vie chère, en insistant sur le fait que « depuis sept mois, le pays est en recul et les Sénégalais sont fatigués. Ils doivent comprendre qu’il est temps de corriger l’erreur récente. »

Ces déclarations ont été faites ce jeudi lors d’une caravane à travers les quartiers de Kaolack.

Kaolack : Le nouvel Inspecteur d’Académie, Samba Diakhaté, présente son plan d’action après son installation

« Nous sommes très heureux d’être accueillis à Kaolack, une Académie centrale qui occupe une place importante sur la carte éducative du pays. C’est l’occasion de remercier d’abord les autorités, en commençant par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de l’Éducation nationale, ainsi que l’ensemble du gouvernement pour la confiance renouvelée. Nous avons constaté qu’il y a déjà beaucoup de bonnes initiatives en place. Avant de définir nos priorités, nous procéderons à un diagnostic complet et engagerons le dialogue avec les différents acteurs », a expliqué Samba Diakhaté, nouvel inspecteur d’académie de Kaolack. Il s’est exprimé ce mercredi lors de la cérémonie de passation de service.

Il a également indiqué qu’il comptait s’appuyer sur le cadre offert par la nouvelle vision du ministre de l’Éducation nationale pour concrétiser cette vision avec tous les acteurs concernés, afin de définir les priorités qui guideront ses actions au sein de l’Académie de Kaolack. « Nous allons consolider toutes les actions entreprises en partenariat avec les acteurs dans une démarche inclusive, pour renforcer cette Académie et mieux assurer la réussite des enfants de Kaolack », a conclu l’inspecteur d’académie entrant, Samba Diakhaté.

Kaolack / Éducation : Cérémonie de passation de service. L’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, passe le témoin à Samba Diakhaté et évoque ses réalisations

L’Inspection d’Académie de Kaolack a organisé, ce mercredi, la cérémonie de passation de service entre l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, nouvellement affecté à Louga, et le nouvel inspecteur d’académie (IA), Samba Diakhaté.

« Dieu merci, grâce au décret signé par le président de la République et contresigné par le Premier ministre, j’ai pu bénéficier de la confiance renouvelée de Son Excellence le président de la République, qui m’a affecté, par décret daté du 9 octobre 2024, à l’Académie de Louga. Ce matin, j’ai passé le témoin à mon frère Samba Diakhaté, ancien inspecteur d’académie de Kolda, qui est désormais le nouvel IA de Kaolack. Je lui souhaite plein succès dans ses fonctions, » a déclaré l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.

En ce qui concerne nos réalisations, il s’agit d’abord de la consolidation de nos acquis. Kaolack a toujours été une académie pionnière en matière de consolidation et de réalisation des objectifs phares. Nous avons également initié le projet des pépinières de talents, en collaboration avec les maires de la région, les partenaires et les chefs d’établissements, pour promouvoir l’enseignement des mathématiques et des sciences. Ce projet vise à accroître le nombre d’élèves inscrits dans les filières scientifique et mathématique. Nous avons aussi renforcé le dispositif du sport scolaire avec la création de la Ligue Académique du Sport Scolaire, et nous organisons chaque année des événements dans le cadre de cette initiative, » a rappelé M. Goudiaby.

« À Kaolack, nous avons toujours été au rendez-vous pour l’organisation du sport scolaire. La santé scolaire a également été considérablement renforcée et améliorée. Nous avons implanté des antennes déconcentrées de l’inspection médicale des écoles pour rapprocher les services de santé des élèves. En plus, nous avons introduit l’arboriculture dans presque toutes les écoles et établissements de Kaolack. Enfin, les résultats scolaires se sont améliorés, que ce soit au CFEE, au Baccalauréat ou au BFEM, grâce à un pilotage rénové et performant, » a conclu l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.

À Kaolack, rassuré par la forte mobilisation, Badou Ndour promet une large victoire aux candidats de la coalition Takku Wallu Sénégal.

Dans la commune de Kaolack, les populations semblent avoir compris que la coalition Takku Wallu Sénégal est la meilleure liste pour laquelle voter le 17 novembre prochain, notamment grâce à la mobilisation du secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, Badou Ndour. « La vérité finit toujours par triompher. Les Sénégalais ont compris que la liste Takku Wallu Sénégal est la meilleure, et ils voteront massivement pour elle afin de poursuivre ce que nous avons commencé depuis longtemps », a souligné M. Ndour.

Par ailleurs, Badou Ndour se félicite du choix porté sur Ahmeth Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye. « C’est l’occasion de féliciter le Président de la République, Macky Sall, et Karim Meissa Wade, qui ont choisi une tête de liste unique, différente de toutes les autres. Une tête de liste qui sait parler aux gens, notamment aux chefs religieux », s’est réjoui le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack.

Kaolack/ Éducation : Passation de service à l’inspection d’académie

L’inspecteur d’académie sortant de Kaolack, Siaka Goudiaby, affecté à Louga, a passé le témoin à son collègue Samba Diakhaté, désormais inspecteur d’académie de Kaolack. La cérémonie de passation de service s’est déroulée le mercredi 30 octobre 2024 dans la salle de conférence de l’Inspection d’Académie (IA). Lors de cette cérémonie, l’inspecteur sortant a remis des diplômes de satisfaction à ses collaborateurs qui l’ont accompagné durant son séjour à Kaolack.

En signe de reconnaissance, Siaka Goudiaby a également reçu des cadeaux offerts par ses anciens collaborateurs. L’inspecteur Diakhaté, prenant officiellement ses fonctions, a affirmé qu’il s’appuiera sur ses collaborateurs pour poursuivre le travail de son prédécesseur, qui a accompli un travail remarquable avec des résultats positifs sur tous les plans.

Kaolack : Appui aux apprenants du PF2E en équipements de protection individuelle

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a réceptionné ce mardi un important lot d’équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux apprenants du Programme de formation école-entreprise (PF2E) de la région.

Selon Babacar Diouf, inspecteur de spécialité en sciences économiques à l’académie de Kaolack, « l’apprenant doit se protéger pour effectuer la formation pratique, afin d’éviter les risques liés aux maladies, brûlures et blessures. Nous souhaitons que l’apprenant, dès sa formation, prenne conscience de tous ces risques », a-t-il souligné.

En effet, trois métiers ont été ciblés : la transformation de produits agroalimentaires, la menuiserie et la cuisine, chacun comportant des risques pouvant entraîner des dommages importants. Ainsi, des sacs contenant des gants, des casques, des lunettes, des chaussures de sécurité, des masques et des blouses ont été distribués afin de permettre à ces apprenants d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions. Ces jeunes passent 80 % de leur temps en entreprise pour la formation pratique et 20 % à l’école de formation pour la théorie.

« Ces équipements permettront aux apprenants d’être en sécurité car ils évoluent dans un environnement de formation pratique relativement risqué. Nous les soutenons afin qu’ils puissent évoluer en toute sécurité grâce à un suivi pédagogique », a déclaré Mahmoud Konté, chef d’antenne du PF2E, au nom de Madame Diéguane Wane Ly, la coordinatrice nationale du programme, qui a pris l’initiative d’accompagner ces apprenants et de les sensibiliser pour qu’ils puissent suivre leur formation dans de bonnes conditions.

Tensions à Kaolack : Ansoumana Dione face à une enquête après son limogeage de la Direction de l’action sociale

La situation à Kaolack se complique pour Ansoumana Dione, ancien directeur de l’action sociale, récemment limogé de son poste après avoir émis des remarques critiques à l’égard du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy. Ce limogeage, considéré comme une sanction disciplinaire, ne semble pas être la fin de ses problèmes. En effet, Dione a révélé dans un communiqué qu’il a été confronté à une intervention inattendue des gendarmes, qui ont débarqué au centre qu’il dirige pour les malades mentaux.

D’après les informations fournies par Dione, c’est le gouverneur de Kaolack qui a ordonné l’envoi de ces gendarmes, sur instruction directe du ministre Ibrahima Sy. Ce groupe, composé d’une dizaine d’agents, s’est présenté au centre avec des questions sur son fonctionnement et son historique. « J’ai répondu avec exactitude à toutes les interrogations concernant la structure qui relève de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM) », a-t-il expliqué.

À l’issue de cet interrogatoire, Dione a reçu une convocation pour se rendre à la brigade de recherches de Kaolack à 17 h le même jour. Il a exprimé son indignation face à cette situation, affirmant que cette démarche du ministre Ibrahima Sy constitue une atteinte à la gestion des structures privées qui ne dépendent pas directement de son ministère. « Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale de cette convocation », a-t-il déclaré, soulignant les tensions qui entourent cette affaire.

Cette intervention des gendarmes et le limogeage de Dione soulèvent des questions sur la manière dont le ministère de la Santé gère ses relations avec les organisations privées et les critiques qui peuvent émaner de ces dernières. Le climat actuel à Kaolack est marqué par un sentiment d’inquiétude et de méfiance, non seulement au sein de l’ASSAMM, mais également parmi les acteurs de la santé mentale dans la région.

Le ministre Ibrahima Sy, en donnant des instructions pour enquêter sur une structure qui lui échappe, semble envoyer un message fort sur la nécessité d’un contrôle accru des institutions œuvrant dans le domaine de la santé. Cependant, cette démarche est perçue par certains comme une tentative de museler les voix critiques et de réduire au silence ceux qui osent s’opposer aux décisions ministérielles.

La situation reste donc tendue, et beaucoup se demandent quel sera l’impact de cette enquête sur le travail de l’ASSAMM et sur la santé mentale des malades qui dépendent de ces services. Dione, pour sa part, reste déterminé à défendre son intégrité et celle de l’organisation qu’il a dirigée. La suite des événements pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage de la santé mentale au Sénégal, particulièrement dans un contexte où la transparence et l’efficacité des services de santé sont plus que jamais au cœur des préoccupations nationales.

Université du Sine Saloum : les enseignants dénoncent des conditions d’apprentissage précaires et un avenir incertain

La reprise des cours en octobre 2024 à l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) est gravement menacée par une situation d’infrastructures vétustes et inadéquates. À travers un communiqué incisif, la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de l’Ussein alerte sur les conditions désastreuses dans lesquelles se déroulent les activités pédagogiques sur les campus de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Ces trois campus souffrent de problèmes persistants : bâtiments délabrés à Fatick, locaux inondés et envahis de mauvaises herbes à Kaolack, et installations publiques réquisitionnées par l’administration à Kaffrine.

Depuis février 2019, l’Ussein fonctionne dans des locaux prêtés, composés d’anciens bâtiments administratifs ou scolaires. Mais avec le nombre d’étudiants passant de 1 500 à 7 000 en six ans, ces espaces sont devenus inadaptés. La coordination du Saes-Ussein décrit un cadre qui compromet non seulement l’apprentissage mais également la sécurité des étudiants et du personnel. « La résilience des enseignants pour maintenir les cours dans ces conditions précaires semble endormir les autorités », peut-on lire dans le communiqué, où il est rappelé que le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, avait promis en mai 2024 que les nouvelles infrastructures seraient prêtes pour octobre. Or, six mois après, les travaux semblent toujours au point mort.

Cette inaction des autorités laisse entrevoir un avenir académique incertain. « Au démarrage de chaque année académique, le personnel se bat dans des conditions difficiles pour dérouler les enseignements dans des locaux éparpillés dans les villes, certains menaçant même de s’effondrer », déplore le syndicat, qui exhorte le gouvernement à intervenir d’urgence pour répondre à leurs doléances. Selon le Saes-Ussein, des visites de diagnostic effectuées par des services assermentés de l’État ont confirmé l’état critique des infrastructures d’emprunt de l’Ussein.

Alors que la rentrée approche, le personnel enseignant craint un retard ou même une suspension des cours si rien n’est fait pour améliorer les conditions actuelles. La coordination Saes-Ussein rappelle que l’éducation de milliers de jeunes Sénégalais est en jeu et appelle les autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la pérennité de l’université.

Kaolack : Les personnes en situation de handicap veulent participer au développement du pays et invitent les Sénégalais à voter pour la liste « Defar Sa Gokh »

« Il est important que toutes les couches de cette population, notamment celles en situation de handicap, à travers la fédération des personnes en situation de handicap, puissent contribuer au développement du pays. Nous voulons renforcer le plaidoyer, le lobbying et l’implication de toutes les personnes en situation de handicap dans la dynamique de développement. Tout le monde parle d’inclusion sociale dans les programmes politiques, de développement économique et social. Il est donc essentiel de traduire ces discours en actions concrètes, en acceptant et en soutenant les personnes en situation de handicap », a expliqué Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » de Adama Faye, lors de son intervention face à la presse ce mardi.

« Bien que des progrès aient été réalisés dans les domaines social et économique, il reste beaucoup à faire. C’est pourquoi nous pensons qu’il est crucial que, dans ce contexte, les populations accompagnent ces personnes qui souhaitent s’épanouir et participer à l’effort de développement. Depuis douze ans, les politiques du Sénégal intègrent des discours sur l’inclusion sociale et le potentiel humain. Aujourd’hui, avec la nouvelle alternance, le développement du potentiel humain est placé au cœur de l’agenda vers l’horizon 2050 », a rappelé M. Mbaye.

Ce potentiel humain englobe les 18 millions de Sénégalais, y compris les personnes en situation de handicap. Il est donc important que la société adopte un regard inclusif et accepte de vivre dans la diversité, en accompagnant cette partie de la population dans sa participation au développement économique et social. Pour toutes ces raisons, nous invitons les Kaolackois, ainsi que tous les Sénégalais, à voter pour la liste « Defar Sa Gokh » le 17 novembre 2024″, a conclu Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » à Kaolack.

Kaolack / Élections législatives anticipées 2024 : La coalition Takku Wallu Sénégal appelle à une élection sans violence

« Comme vous le savez, nous venons de démarrer la campagne électorale des élections législatives anticipées de 2024 par une visite de courtoisie aux chefs religieux de la ville de Kaolack. Ce fut l’occasion pour nous de leur demander de prier pour notre coalition Takku Wallu Sénégal ainsi que pour des élections législatives qui se dérouleraient dans la sérénité, la paix et sans violence. Cela répond à une demande sociale. »

La visite de courtoisie de la coalition Takku Wallu Sénégal s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale qui se place aux côtés des guides religieux, sollicités par une grande partie de la société sénégalaise, a ajouté M. Benzallou. « En tant que tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, avec ma collègue Aissatou Ndiaye, maire de la commune de Ndiaffate, accompagnés des responsables politiques Ahmeth Samuel Sarr, Modou Diagne Fada, Idrissa Seck et Omar Sarr, nous avons échangé avec les chefs religieux visités. Ceux-ci ont tous exprimé leur soutien et promis de formuler des prières intenses pour la victoire de la coalition Takku Wallu Sénégal. Nous nous engageons solennellement devant cette auguste assemblée à être des députés au service du peuple », a conclu Ahmeth Youssouf Benzallou.

Keur Yoro Soumbou : Coupée du reste du monde, les populations alertent l’État du Sénégal

Keur Yoro Soumbou, une localité de la commune de Ndiaffate, dans le département de Kaolack, risque de disparaître de la carte du Sénégal en raison de la négligence des autorités territoriales et étatiques. C’est le constat amer de ses habitants.

« Nous sommes à quelques encablures de Ndiaffate, le chef-lieu de la commune, mais cette zone est confrontée à tous les problèmes, simplement en raison de la négligence des autorités étatiques. Depuis longtemps, notre localité est abandonnée, ce qui fait que nous manquons de piste praticable pour relier Ndiaffate ou les autres parties du département de Kaolack. Actuellement, les habitants ne peuvent plus sortir de la zone à cause de l’état de cette piste. Depuis plus de quatre ans, pendant la période des récoltes, nous avons toutes les difficultés du monde pour acheminer nos produits vers les grands marchés de la région. Nous n’avons jamais bénéficié d’un programme de réhabilitation des pistes de production dans le cadre du PUDC », a dénoncé Saidou Diallo, imam ratib de Keur Yoro Soumbou, face à la presse ce samedi.

« Nous ignorons les raisons de cette négligence de la part des autorités étatiques et communales. Ce qui est encore plus grave, c’est l’évacuation de nos malades vers les structures sanitaires. Aucun véhicule ne peut accéder à notre village, et encore moins les taxis-motos « Jakarta », » a-t-il ajouté.

« Bientôt la période des récoltes arrive, et déjà, nous craignons de ne pas pouvoir transporter nos produits vers les centres de vente. Si cette situation persiste, nous ne saurons quoi faire. Les autorités ne considèrent pas Keur Yoro Soumbou comme faisant partie de la commune de Ndiaffate et ne se préoccupent même pas de notre survie. Si le Président Bassirou Diomaye Faye ne vient pas à notre secours, Keur Yoro Soumbou risque de subir des maux que nous ne souhaitons pas, car les pauvres paysans n’ont pas les moyens de réhabiliter cette piste », a alerté Saidou Diallo.

Kaolack / Politique : La jeunesse de Kaolack recadre les jeunes du parti PASTEF qui s’opposent à la nomination de Samba Ndiaye

Suite à sa nomination comme président du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), Samba Ndiaye, ancien maire de la commune de Ndoffane (Kaolack), fait face à des critiques de la part des militants du PASTEF.

« Il est temps de mettre fin aux accusations infondées et aux attitudes d’ingratitude à l’égard de Samba Ndiaye. Monsieur Ndiaye est un digne fils du Saloum qui a servi notre pays avec loyauté et dévouement pendant plus de 20 ans, sous les régimes de Me Abdoulaye Wade et du président Macky Sall. Il est important de reconnaître que M. Ndiaye a consacré toute sa carrière à l’amélioration des infrastructures et au développement de notre nation », a souligné Cheikh Tidiane Diaw, membre de Mankoo Yessal Kaolack.

Ses compétences et son engagement envers l’État ne sont plus à prouver. Si le président Bassirou Diomaye Faye souhaite instaurer une dynamique de développement harmonieux et en synergie, la nomination de Samba Ndiaye est un choix judicieux et mérité, a rappelé M. Diaw.

« Le développement de notre pays ne se fera pas dans la division ou la haine. Je vous invite à mettre de côté les querelles inutiles et à nous concentrer sur l’essentiel », a plaidé Cheikh Tidiane Diaw

Kawéthiane : Le parti « En Avant » de Pape Biram Ciss améliore les conditions de vie des populations rurales grâce au projet des 250 papayers par commune

« Dans le cadre du projet du parti En Avant, intitulé Chaque commune 250 plants de papayers, ce projet a été lancé par le président Pape Biram Ciss. Après les régions de Thiès et de Fatick, nous sommes aujourd’hui dans celle de Kaolack pour voir comment accompagner les populations à travers ce projet ambitieux. La bénéficiaire de ces 250 plants de papayers se nomme Madame Karlou Diallo, originaire du village de Kawéthiane, commune de Keur Socé, département de Kaolack », a expliqué Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant.

Cette initiative vise à garantir la sécurité alimentaire des personnes vivant en milieu rural dans la région de Kaolack. De plus, ces 250 plants de papayers permettront non seulement la vente de produits frais sur les marchés locaux, mais aussi l’approvisionnement des unités locales de transformation. Il s’agit donc d’un écosystème complet que nous souhaitons construire, afin de valoriser les terres locales, a-t-il ajouté.

« Toutefois, au nom des populations, nous plaidons pour la construction d’infrastructures sociales de base, d’une chambre froide, et de pompes scolaires. Un autre point de plaidoyer est de demander aux autorités locales de permettre aux femmes d’accéder à la terre, compte tenu de l’importance du projet dans la région. Ce projet nourrira non seulement les villageois, mais améliorera également leurs capacités techniques et financières, tout en luttant contre l’immigration irrégulière. La vision du parti En Avant est de permettre à la population de vivre dans les meilleures conditions possibles », a conclu Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant dans la région de Kaolack.

Kaolack : Octobre Rose – Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent dans la lutte

Comme chaque année, le mois d’octobre est une occasion pour le monde d’organiser des campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage des cancers, sous le nom d’« Octobre rose ». Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent activement dans ce grand rendez-vous mondial de lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

« C’est notre première participation à cette activité qu’est « Octobre rose ». Une activité de grande importance, initiée par les animateurs relais volontaires du service civique, qui sont des collaborateurs du CDPS de Kaolack. Ils ont compris que le cancer fait des ravages à travers le monde. Au niveau de la région de Kaolack, ils ont jugé nécessaire d’organiser cette activité de sensibilisation et d’orientation, afin de toucher un maximum de jeunes, leur cible principale », a expliqué Aliou Badara Sarr, chef du service départemental de la jeunesse et directeur du CDPS de Kaolack.

Selon Aliou Badara Sarr, ces animateurs relais volontaires du service civique vont continuer à multiplier les causeries dans les établissements scolaires, afin de sensibiliser les jeunes sur les dangers du cancer du sein et du col de l’utérus, a-t-il ajouté ce mercredi lors de la journée dédiée à la célébration d’Octobre rose.

« Une autre mission de ces animateurs relais volontaires du service civique est de former une jeunesse unie, soudée, ambitieuse, responsable, engagée et solidaire, fière de défendre et de construire son pays. J’apprécie les initiatives de ces jeunes qui se réveillent, qui veulent prendre leur destin en main, et qui tentent d’apporter un changement positif. Nous savons tous que les jeunes peuvent également avoir leur mot à dire sur cette maladie qu’est le cancer du sein et du col de l’utérus, et, ensemble avec leurs partenaires, trouver des solutions urgentes », a conclu M. Sarr.

Kaolack / Sport Handball : Le président du Centre de formation Sine Saloum Académie Club souhaite réformer le handball

Le Centre de Formation Sine Saloum Académie Handball Club, qui se concentre sur les petites catégories, est une étape clé dans la carrière de nos futurs professionnels et représente une véritable pépinière de talents pour la région de Kaolack.

« Nous avons souhaité construire notre projet sportif autour de la formation, mais aussi permettre à la région de retrouver son lustre d’antan en ayant une équipe régionale de handball », a expliqué Mamadou Ba, président du club.

Selon lui, à travers la formation de jeunes joueurs professionnels, l’objectif est de permettre à ces jeunes talents d’accéder au plus haut niveau et ainsi de renouveler l’équipe professionnelle régionale de Kaolack, qui aujourd’hui ne compte plus de bonnes équipes de handball évoluant en première et deuxième division. Il l’a rappelé lors d’une conférence de presse ce mercredi.

« Notre philosophie est d’offrir aux jeunes talents et aux joueurs locaux l’accès à une structure de formation vers le haut niveau, et de participer au renouvellement des élites du handball national. Nous visons à intégrer un maximum de joueurs issus du centre de formation au sein des grands clubs de handball du pays », a conclu Mamadou Ba.

Kaolack / Éducation : Un CDD sur le partage du modèle du projet PAAME comme prétexte aux préparatifs des foras communaux

Les autorités administratives et éducatives, les élus territoriaux ainsi que les parents d’élèves de la commune et du département de Kaolack ont organisé ce lundi un Comité Départemental de Développement (CDD) dans le cadre des préparatifs des foras communaux, prévus du 27 au 30 novembre 2024 dans les communes de Kaolack, Kahone, et celles du département. Ces foras communaux auront pour thème : « Quelles actions entreprendre pour appuyer la consolidation et le maintien des performances des élèves en mathématiques, en collaboration avec la communauté ? ». L’État du Sénégal, en partenariat avec la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) à travers le programme PAAME 2, soutient cette initiative.

Le PAAME 2 est un projet qui vise à améliorer l’enseignement des mathématiques à l’école élémentaire depuis maintenant deux ans. « Il faut comprendre que l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire englobe l’activité numérique, la géométrie et la résolution de problèmes », a expliqué l’inspecteur Thiendella Fall, point focal du projet PAAME 2 à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de la commune de Kaolack, en marge du CDD.

Ce comité départemental de développement s’inscrit dans les préparatifs des foras communaux en impliquant la communauté. « On ne cesse de le dire : l’école appartient à la communauté », a rappelé M. Fall. Selon lui, l’implication de la communauté contribuerait grandement à l’amélioration des performances en mathématiques au niveau élémentaire.

« Le Sénégal s’est engagé dans un processus d’émergence économique et sociale qui repose essentiellement sur un capital humain performant, fortement tributaire d’une éducation et d’une formation de qualité », a poursuivi l’inspecteur. Cet engagement national se manifeste dans diverses orientations politiques, notamment la décision présidentielle N°1 issue des Assises de l’Éducation et de la Formation de 2015, qui exige de « réorienter le système éducatif vers les sciences, les mathématiques, le numérique, entre autres ».

En conclusion, l’inspecteur Thiendella Fall a appelé la population à s’impliquer davantage dans l’enseignement des mathématiques, soulignant que cet effort collectif est essentiel pour assurer la réussite des élèves.

Kaolack / Élections législatives : Abdou Salam Dieng, candidat départemental de la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal, sollicite une majorité

Le candidat départemental à l’élection législative de 2024, Abdou Salam Dieng Farrakhan, a pris la parole ce samedi. Représentant la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal (MLS), il a déclaré : « La coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal est une alliance politique regroupant des partis politiques, des mouvements citoyens et des personnalités indépendantes, tous déterminés à œuvrer pour un Sénégal prospère, équitable et inclusif. En tant que candidat départemental de cette coalition, je suis pleinement conscient des enjeux sociaux, économiques et environnementaux majeurs auxquels le département de Kaolack est confronté. »

Il a ajouté : « Je suis le candidat de la rupture et de la jeunesse. Mon objectif est de défendre et de porter les préoccupations de mon département (Kaolack) à l’hémicycle, une fois élu le 17 novembre 2024. L’Assemblée nationale doit être un véritable reflet des aspirations et des préoccupations des citoyens sénégalais. Notre coalition, composée d’hommes et de femmes engagés, est déterminée à œuvrer pour le bien supérieur de la nation. »

M. Dieng a conclu en appelant à une majorité en faveur de sa coalition à l’Assemblée nationale : « L’avenir est entre nos mains. Nous vous exhortons à faire les bons choix. »

Kaolack/Éducation : L’association « TA3G1 » au chevet de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye

Comme de nombreuses associations impliquées dans des projets éducatifs locaux, l’association « TA3G1 », composée d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye, promotion 1996, s’engage concrètement pour lutter contre les problèmes ayant freiné le développement du pays, notamment l’accès à l’éducation.

« Il s’agit d’une association d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, dénommée TA3G1. Ce sont des membres de la génération de 1996, aujourd’hui devenus cadres et désireux de servir leur pays. Cette association intervient dans plusieurs domaines de développement. Aujourd’hui, ils ont pris l’initiative de rendre hommage à leur lycée et de redonner à ce temple du savoir ce qu’il leur a offert », a expliqué Assane Diallo, professeur de Lettres modernes, qui s’est exprimé au nom de Malick Thiam, Censeur au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack.

Le matériel offert comprend, entre autres, des rames de papier pour permettre à l’administration du lycée de fonctionner correctement, notamment dans le traitement des dossiers des élèves, ainsi que des produits détergents, dont tous les établissements scolaires du pays ont un besoin constant. L’administration du lycée a salué ce « geste de haute portée » et s’est engagée, devant les donateurs, à accompagner l’association TA3G1 dans toutes ses initiatives, en particulier celles visant à améliorer les conditions de travail de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye, a informé Assane Diallo.

Société / Santé : « Sensibilisation à l’Hépatite B et prévention de la transmission verticale » – La présidente de l’association Safara Hépatite B, Fatou Nguirane, mène le combat.

L’hépatite B est une maladie silencieuse qui fait partie intégrante de notre quotidien. C’est dans ce contexte que Fatou Nguirane, présidente de l’Association Safara Hépatite B Sénégal, créée en 2011, mène un plaidoyer à Guédiawaye.

Cette initiative vise à sensibiliser la population sur la prévention de la transmission verticale de la maladie, de la mère à l’enfant. Cependant, de nombreux défis persistent, notamment le coût des soins et du dépistage, qui ne sont pas gratuits.

Cela conduit, souligne Madame Nguirane, certaines femmes à refuser de se soumettre à ces examens médicaux, augmentant ainsi les risques de transmission. De plus, les personnes nées avant 2000 représentent également une population à risque, car le Programme élargi de vaccination n’a intégré l’hépatite B qu’à partir de cette date, a-t-elle précisé.

Un engagement pour la dignité et la transparence : le choix du Premier Ministre et Président du PASTEF, Coumba Ndoffene Diouf

La décision du Premier Ministre et Président du PASTEF de ne pas utiliser un seul centime de l’argent du contribuable pour financer la campagne électorale du parti au pouvoir est un acte historique, témoignant d’un leadership fondé sur l’éthique, la probité et l’intégrité. Dans un contexte politique souvent marqué par la mauvaise gestion des ressources publiques, ce choix courageux mérite d’être salué et reconnu pour ce qu’il est : un acte de pur patriotisme et de respect envers le peuple sénégalais.

L’utilisation des deniers publics à des fins politiques est une pratique trop répandue, entraînant non seulement un gaspillage des ressources publiques, mais aussi une perte de confiance entre les citoyens et leurs dirigeants. En rompant avec cette tradition, notre Premier Ministre place le bien commun au-dessus des intérêts partisans, envoyant ainsi un signal fort à la nation : sous notre gouvernance, les ressources de l’État doivent exclusivement servir au développement du pays et au bien-être des citoyens, et non à l’entretien d’un système politique.

Ce choix est également une illustration vivante de notre engagement à rompre avec les pratiques politiques du passé, en instaurant une gouvernance rigoureuse où la transparence et la gestion responsable des fonds publics sont au cœur de notre action. En refusant de financer une campagne avec l’argent du peuple, le Président du PASTEF prouve que la nouvelle vision politique que nous défendons est non seulement réaliste, mais aussi réalisable.

Un appel à l’effort collectif pour une campagne citoyenne

Dans cet esprit de responsabilité et de patriotisme, j’en appelle à la mobilisation de tous les patriotes, de tous les citoyens soucieux d’un changement véritable. Notre campagne ne sera pas financée par les ressources de l’État, mais par l’effort et la solidarité de chaque Sénégalais qui croit en notre projet de société.

Nous lançons donc une campagne nationale de collecte de fonds, un appel à la contribution de tous, aussi modeste soit-elle. Chacun de nous, à son échelle, a la possibilité de soutenir cette démarche pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère. Ensemble, nous prouverons que le pouvoir appartient réellement au peuple, et que ce peuple est capable de financer son propre avenir, sans dépendre des largesses d’un système qui, pendant trop longtemps, a sapé les fondements de la démocratie et du développement équitable.

Je vous invite donc, chers compatriotes, à vous joindre à cet effort collectif et à prouver une fois de plus que nous sommes les véritables bâtisseurs de notre destin commun. En soutenant cette initiative, nous renforçons l’idée que la politique n’est pas un privilège réservé à quelques-uns, mais un engagement collectif pour le bien-être de tous.

Kaolack : Le coordonnateur du parti Rassemblement pour la Vérité appelle à une majorité écrasante pour la coalition de Sonko

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », Thierno Kébé, coordonnateur départemental du parti Rassemblement pour la Vérité (And Ci Deuk), a exhorté les Sénégalais à accorder une majorité écrasante à la coalition dirigée par Ousmane Sonko lors des prochaines élections législatives de 2024.

Dans son intervention, Thierno Kébé a souligné l’importance pour le gouvernement d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale afin de mener à bien les réformes structurelles promises par Ousmane Sonko et son équipe, notamment Bassirou Diomaye Faye, président du parti, et son premier ministre désigné. Ces réformes visent à transformer le modèle économique du Sénégal, en particulier en luttant contre la corruption, en valorisant les ressources naturelles et en modernisant le secteur agricole.

« Pour redresser le Sénégal du sol au plafond, il est nécessaire d’accorder à la coalition de Sonko une majorité décisive », a déclaré M. Kébé, insistant sur la volonté du gouvernement de porter l’accès à l’eau et à l’électricité à 100 % sur tout le territoire. Il a également évoqué des réformes fiscales à venir, destinées à augmenter les recettes de l’État, ainsi que des initiatives pour renforcer les partenariats public-privé et réduire les charges de fonctionnement de l’État.

Le document « Sénégal 2050 », qui a été présenté lors de la cérémonie à Diamniadio, fixe les grandes orientations du pays pour les prochaines décennies. Pour Thierno Kébé, ce projet ambitieux nécessite l’appui total des citoyens, mais surtout un gouvernement doté d’une majorité parlementaire solide. « Nous invitons tous les Sénégalais à s’engager dans cette vision, car c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu », a-t-il ajouté.

Le parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Deuk a d’ores et déjà annoncé qu’il mobiliserait tous ses moyens financiers et logistiques pour la campagne électorale, avec pour objectif de permettre à la coalition PASTEF d’obtenir une victoire éclatante lors des législatives de 2024. « C’est la seule voie pour garantir que ces réformes cruciales voient le jour et redressent les finances publiques du Sénégal », a conclu Thierno Kébé.

La maire de Kahone, dans le département de Kaolack, Fatou Séne Diouf, a remis une subvention de plus de 6 millions de FCFA aux différentes associations sportives et culturelles (ASC) de la commune.

« C’est avec plaisir que nous rencontrons cette jeunesse responsable, cette jeunesse engagée de la commune de Kahone. Ils sont toujours en première ligne. Aujourd’hui, nous avons remis à la jeunesse de notre commune une subvention de 6 millions de FCFA », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de remise des enveloppes, en présence des acteurs du mouvement sportif et culturel.

La maire de Kahone a profité de l’occasion pour inviter les jeunes des différentes ASC à « bannir la violence dans le milieu sportif », notamment lors de la Coupe du Maire, et à s’engager davantage dans le développement de leur commune.

Ce geste, d’une grande importance, a été salué à sa juste valeur par le président de la zone 8 de Kahone.

Selon Assane Séne, « 15 ASC ont reçu 175.000 FCFA, la zone a bénéficié de 550.000 FCFA, l’ASC communale, ASC Kahone, a reçu 1.550.000 FCFA, et Kahone FC, 550.000 FCFA. En plus, les écuries de lutte, ainsi que les sections de handball, de basket-ball et les autres sportifs, ont également reçu leurs subventions. Depuis que Madame le Maire est en fonction, on note chaque année une hausse des subventions », a-t-il souligné.

Kaolack : Élections législatives – Liste départementale de la Coalition Defar Sa Gokh : les personnes handicapées en tête

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, des personnes handicapées occupent la tête de liste départementale des partis politiques ou coalitions de partis aux élections municipales ou législatives.

« Consciente du rôle que peuvent jouer les personnes handicapées dans le développement global de notre pays, la Coalition Defar Sa Gokh a jugé nécessaire d’inclure des personnes handicapées dans ses listes dans 18 départements du pays. C’est une mesure que nous saluons à sa juste valeur. Être handicapé ne signifie pas être privé de tout. Au niveau du département de Kaolack, je suis investi comme tête de liste, secondé par Rokhya Dia, une autre responsable des femmes handicapées du département de Kaolack », a expliqué Gora Mbaye, président départemental et communal des personnes handicapées de Kaolack.

« Même si l’État du Sénégal a accompli beaucoup de choses avec l’appui financier des ONG, la situation des handicapés reste peu reluisante, car nous continuons à rencontrer des difficultés d’accès aux aides techniques destinées à atténuer nos handicaps visuels, moteurs, auditifs, ou sensoriels », a ajouté le président départemental des personnes handicapées de Kaolack, investi sur la liste de la Coalition Defar Sa Gokh.

Il a également souligné d’autres problèmes tels que l’accès à l’emploi et à l’insertion, sans oublier l’aménagement de l’environnement général qui n’est pas toujours accessible aux personnes handicapées. « Nous notons également divers obstacles physiques, des discriminations et un risque élevé d’abus et de violence, notamment envers les personnes albinos. Personnellement, une fois à l’Assemblée nationale, je porterai ce plaidoyer pour une solution définitive », a affirmé M. Mbaye.

Il est important de noter que la Coalition Defar Sa Gokh regroupe deux partis politiques et six mouvements nationaux, en partenariat avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées. « Notre objectif est de faire en sorte que les personnes handicapées occupent des responsabilités dans toutes les décisions importantes pour le développement du pays. Nous ne voulons plus être relégués au second plan. C’est pourquoi la Coalition a inclus 24 personnes handicapées sur sa liste. Nous invitons donc toutes les personnes handicapées à voter massivement pour la Coalition Defar Sa Gokh le 17 novembre 2024, afin que nous soyons représentés à l’Assemblée nationale », a conclu Gora Mbaye lors de son intervention face à la presse ce mercredi.

Kaolack/Politique : Oubliés des listes de la coalition « Takku Wallu Sénégal », le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, et ses compagnons contestent les investitures

Les choix de la liste « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien Président Macky Sall, sont vivement contestés par certains responsables de la Fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Kaolack. Oubliés des listes, Badou Ndour et d’autres responsables locaux du PDS ont exprimé leur désapprobation face à ces décisions.

Badou Ndour et ses compagnons déplorent « la manière dont les investitures ont été organisées. » Selon eux, ceux qui se sont battus dès les premières heures pour renforcer le PDS depuis 2012 ont été écartés au profit de responsables de l’APR (Alliance pour la République). « Cette façon de faire nous a profondément touchés. Si ces méthodes persistent, nous suspendrons simplement nos activités en vue des élections législatives de 2024 », a averti le secrétaire général de la Fédération urbaine du PDS de Kaolack lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.

Ils rejettent fermement la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » et déplorent ces choix. « Nous voulons dire aux responsables de la coalition que s’ils ne corrigent pas cette injustice, Takku Wallu Sénégal sera le grand perdant à Kaolack. Nous rejetons catégoriquement cette liste et affirmons avec conviction que nous ne soutiendrons en aucun cas ces investis », a insisté M. Ndour. Pour lui, la priorité reste le bien-être des populations et non des intérêts personnels.

Kaolack / Éducation : Une rentrée scolaire timide dans certaines écoles publiques du département de Kaolack – L’UDEN dénonce le non-respect des engagements par certains maires

La rentrée scolaire n’a pas été effective dans certaines écoles publiques comme prévu lors du CDD (Comité Départemental de Développement). Cette situation est due au non-respect des engagements pris par certaines collectivités territoriales, d’après Abdoulaye Dia, Secrétaire général de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN).

« Suite à une tournée que nous avons l’habitude de faire à chaque rentrée des classes dans le département de Kaolack, il en ressort que plusieurs écoles sont impraticables, non désherbées, et même inondées. Ce qui compromet le concept « Ubi Tey Jang Tey ». Nous dénonçons le fait que certaines collectivités territoriales avaient pris des engagements lors du CDD pour accompagner les écoles, mais malheureusement, ces engagements ne sont restés que des discours », a déploré Abdoulaye Dia en marge de cette tournée.

Selon le Secrétaire général de l’UDEN du département de Kaolack, l’appel du chef de l’État pour le nettoyage des écoles n’a pas été respecté par certaines collectivités territoriales. « Au-delà du non-respect des consignes du chef de l’État, nous avons également constaté l’absence de certains enseignants administratifs et élèves. Dans un établissement comptant 1000 élèves, la moitié ne s’est même pas présentée. Cela montre un faible taux de participation des élèves », a ajouté M. Dia.

Il a également salué l’exemple du maire de la commune de Sibassor, qui a, selon lui, dégagé des moyens pour accompagner les élèves et le personnel, permettant ainsi de concrétiser le concept « Ubi Tey Jang Tey ». « Nous invitons les autres maires à respecter leurs engagements. Nous lançons aussi un appel solennel aux parents d’élèves pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école », a plaidé Abdoulaye Dia.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°291 – du 08/10/2024

🔴 ENTRE DÉMISSIONS ET NON INVESTITURE DE SES PLUS VIRULENTS DÉFENSEURS AUX LÉGISLATIVES : L’APR MAL EN POINT
🔴 FRUSTRATIONS AUTOUR DES INVESTITURES AUX LÉGISLATIVES : JPS-TOUBA FACE À UNE FRONDE ET JAM AK JARIÑ MENACÉE D’UN BOYCOTT À KAOLACK

🔴 ISMAIL JAKOBS DÉCLARÉ FORFAIT PUIS ALIGNÉ PAR GALATASARY : LA FSF EXIGE LA LIBÉRATION DU SÉNÉGALAIS
🔴 MERCATO : PAPE ABOU CISSÉ À LA CONQUÊTE DU QATAR AVEC AL SHAMAL


Kaolack / Éducation : Les collectivités territoriales invitées à mobiliser davantage de ressources pour l’école à temps

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a exhorté, ce lundi, les collectivités territoriales à mobiliser et mettre à la disposition de l’école les ressources nécessaires, dans le but de contribuer à la victoire dans la bataille pour le développement.

« Il incombe également aux collectivités territoriales de fournir des ressources à l’école, de manière générale. Si nous voulons remporter la bataille du développement, il est impératif que d’importantes ressources soient mobilisées et mises à disposition du secteur de l’éducation. C’est un facteur décisif », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors de la traditionnelle tournée de rentrée des classes, l’autorité administrative a renouvelé son appel aux maires et présidents des conseils départementaux, leur demandant de tout mettre en œuvre pour assurer une rentrée scolaire effective à travers toute la région.

« Depuis plus d’une semaine, les sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre. Cependant, nous avons constaté une reprise des pluies, un aléa que nous ne maîtrisons pas. Dans ce contexte, il est crucial que les collectivités territoriales restent vigilantes et fassent preuve de proactivité pour répondre aux attentes des populations », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation composée d’autorités administratives, académiques et scolaires, ainsi que de représentants des associations de parents d’élèves, des organisations syndicales et d’autres acteurs du système éducatif, le chef de l’exécutif régional a visité plusieurs écoles pour vérifier l’effectivité de la rentrée des classes.

« En dressant un bilan provisoire, nous ressentons une satisfaction au vu de ce que nous avons constaté sur le terrain », a souligné le gouverneur. Il s’est rendu au lycée Ibrahima Diouf de Bongré, à l’école Mboutou Sow de Léona et au complexe scolaire Moussa Sow de Kassaville, où il a pu observer la tenue des cours avec une présence « satisfaisante » des élèves.

Il a toutefois noté que les travaux d’assainissement se poursuivent encore dans les cours des établissements scolaires.

Kaolack/ politique : Sérigne Momar Sokhna, président de la fédération du pds de kaolack quitte le Parti Démocratique Sénégalais avec l’ensemble des 29 secteurs

À quelques semaines des élections législatives du 17 novembre 2024, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans la région de Kaolack vient de perdre le président du Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal (GMDS). Cela montre que ce parti traverse une tempête politique. De son côté, l’ancien président de la Fédération rurale de Latmingué, Sérigne Momar Sokhna, dénonce une injustice dont il serait victime depuis des années. Il affirme que cette action résulte d’un complot politique orchestré par ses camarades, notamment Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Wallu, Saliou Dieng et Famara Senghor. Ces derniers n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale lors des dernières élections. M. Sokhna souligne qu’il s’agit d’une injustice flagrante, sans fondement.

Sérigne Momar Sokhna estime qu’il n’a plus d’avenir au sein du PDS. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Sokhna a décidé de quitter la formation politique de Me Abdoulaye Wade avec l’ensemble des 29 secteurs et la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène. « À partir d’aujourd’hui, je vous annonce ma décision de quitter le PDS avec l’ensemble des 29 secteurs, la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène, le responsable des jeunes de la commune de Keur Socé, Sérigne Niasse Thiam, et la présidente des femmes de la section communale de Ndoffane, Mame Sèye Ndour. Nous allons continuer à élargir mon mouvement dénommé Le Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal, déjà implanté dans les 45 départements du pays », a précisé Sérigne Momar Sokhna, président du mouvement (GMDS).

Le président du GMDS, par ailleurs président des exportateurs de métaux du Sénégal, a déjà annoncé son soutien, avec l’ensemble des 70 000 ferrailleurs, au candidat qui prendra en compte les préoccupations des paysans du Saloum et des ferrailleurs, a-t-il ajouté. Cette décision, relayée par l’ancien président de la fédération départementale du PDS de Kaolack, Sérigne Momar Sokhna, laisse présager une implosion imminente au sein du parti de Me Abdoulaye Wade dans la région de Kaolack. M. Sokhna souhaite désormais jouer un rôle central dans le débat politique et contribuer activement à façonner l’avenir du département de Kaolack, et plus largement celui du pays.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Sétal Sunu Réew : Le président des « 72 heures du Sine Saloum » s’implique pour la réussite du « Ubi tey jang tey »

La 5e édition du « Sétal Sunu Réew », dédiée à l’embellissement des établissements scolaires, s’est déroulée ce 5 octobre. Comme à l’accoutumée, M. Fallou Kébé a répondu à l’appel du Président de la République et du Premier ministre, en s’investissant à l’école élémentaire Guédel Mbodji, dans la commune de Kaolack.

Accompagné des éléments de l’armée, des supporters et dirigeants de l’Asc Saloum, ainsi que de la communauté éducative, le président des « 72 heures du Sine Saloum » a contribué activement à l’amélioration de l’environnement scolaire pour faciliter la mise en œuvre du « Ubi tey jang tey », prévue pour le lundi 7 octobre.

« L’école élémentaire Guédel Mbodji est symbolique car elle a formé de nombreux cadres du pays, ce qui justifie notre choix de cet établissement historique aujourd’hui », a expliqué El Hadji Fallou Kébé, président des « 72 heures du Sine Saloum ».

En outre, le mécène et acteur social a critiqué l’absence de mesures préventives durant l’hivernage pour protéger les écoles élémentaires. Sur ce point, la municipalité de Kaolack est pointée du doigt, car responsable de la gestion de l’éducation à l’échelle locale.

« Nous avons réussi à soulager l’école Amadou Tanor Dieng en évacuant l’eau avec la collaboration du Génie militaire. Cependant, de nombreux autres établissements sont dans la même situation, car les autorités compétentes n’ont pas su anticiper. Nous craignons donc que certaines écoles ne puissent pas démarrer les enseignements et apprentissages à temps », a ajouté El Hadji Fallou Kébé.

En marge de la journée de « Sétal Sunu Réew », le président de l’Asc Saloum a fait don de matériel de nettoyage et de charrettes pour le ramassage des ordures dans les zones enclavées, à la Direction du Cadre de vie de Kaolack.

Kaolack/ Sétal Sunu École : La cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, a choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

« Comme vous le savez, dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi initiée par son excellence le président Bassirou Diomaye Faye, l’objectif est de rendre le Sénégal propre. Cette journée est dédiée aux écoles sous le slogan Sétal Sunu École, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey initié par la Cosydep soit effectif le 7 octobre 2024. Nous, militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, avons choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour organiser cette journée de Sétal Sunu École, afin que les élèves puissent accéder aux salles de classe dès lundi », a expliqué Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, ce samedi face à la presse.

Dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi, les militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membres de la zone 8 PASTEF Kaolack, ont choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour la rendre propre et accessible aux élèves, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey soit une réalité, comme dans les autres écoles du pays.

Le choix de l’école élémentaire de Fasse Cheikh Tidiane s’explique par l’état critique dans lequel elle se trouve, notamment la vétusté des salles de classe et l’environnement dégradé, en particulier la cour de l’établissement qui est envahie par les eaux de pluie, transformant l’enceinte en une sorte de marigot. « C’est pourquoi nous avons décidé de venir combler les trous dans la cour et de nettoyer les salles de classe », a ajouté M. Kébé.

« L’éducation est la base du développement de toute société. Elle est donc l’affaire de toute la nation. La politique des autorités de notre pays en matière d’éducation a toujours été guidée par l’impératif d’un accès démocratique à l’école pour tous les enfants du pays, sans discrimination, avec une attention constante portée à l’amélioration des enseignements et des apprentissages », a-t-il rappelé.

Cependant, selon lui, l’éducation connaît aujourd’hui plusieurs difficultés, notamment le manque d’infrastructures, les inondations dans les écoles, l’insuffisance de tables-bancs, l’absence de points d’eau et d’électricité dans certaines établissements.

« Il est de notre devoir d’engager davantage de discussions directes avec les habitants du quartier, la famille du parrain de l’école, ainsi que toutes les bonnes volontés et la mairie de Kaolack, afin de trouver d’urgence des solutions adéquates pour sortir l’école de cette situation », a conclu Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack.

Kaolack/ Éducation : « Journée de Sétal Sunu école » – La Fédération régionale des délégués de quartiers lance la mobilisation

Pour assainir nos établissements scolaires, la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack lance un appel à la mobilisation. Ce jeudi, son président, Mamadou Adama Ba, s’est adressé à la presse locale. Il a saisi cette occasion pour encourager ses collègues délégués à une forte mobilisation. « Nous, en tant que parents d’élèves, jouons un rôle extrêmement important dans le concept ‘Ubi tey, Jang tey’, auquel nous adhérons pleinement. Nous savons tous qu’il y a des difficultés pour que ce concept, initié par la Cosydep, soit une réussite dans certaines localités de la région de Kaolack. Le pays a été largement arrosé par les pluies, et certaines écoles sont inondées. Prenons le cas de la commune de Kaolack, où l’on dénombre plus de 20 établissements scolaires sous les eaux malgré l’intervention des sapeurs-pompiers », a expliqué Mamadou Adama Ba, président des délégués de quartiers de Kaolack, lors de son point de presse ce jeudi.

Ces problèmes observés dans les écoles pourraient compromettre le bon démarrage des cours. C’est pourquoi, en tant que délégués de quartiers, nous avons effectué des visites dans ces établissements pour faire un état des lieux et informer les autorités étatiques afin que des solutions soient trouvées, comme l’ont souhaité le gouverneur de la région et le préfet du département de Kaolack lors du CRD et du CDD préparatoires à la rentrée scolaire 2024-2025″, a ajouté M. Ba.

« Les parents d’élèves doivent comprendre que l’école est le pilier et le socle sur lesquels nous devons nous appuyer pour transformer notre nation et former le citoyen que nous souhaitons. Nous invitons toute la communauté à participer à cette journée dédiée à l’embellissement de nos écoles et à l’amélioration de l’environnement d’apprentissage de nos enfants », a plaidé Mamadou Adama Ba, président de la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack.

Kaolack : Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal, section Kaolack, salue les initiatives pour un bon démarrage des cours

« Nous nous félicitons des innovations pilotées par l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, concernant la rentrée scolaire 2024-2025. Nous faisons face à une nouvelle rentrée qui coïncide avec la prise de fonction des nouvelles autorités. L’inspecteur d’académie a déjà alerté le gouverneur, qui a ensuite invité tous les services impliqués à rendre les écoles propres. À ce sujet, les sapeurs-pompiers ont installé des motopompes dans plusieurs écoles pour évacuer les eaux. Nous pensons que dès le 7 octobre, certains établissements pourront commencer l’enseignement de manière effective », a révélé Tamsir Ousmane Thiam, membre du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), section Kaolack, face à la presse ce vendredi.

« Hier, avec la rentrée du personnel, nous avons reçu des informations en provenance de certains établissements où nos représentants sont présents. L’atmosphère qui y règne témoigne qu’ils peuvent accueillir les élèves, grâce aux engagements de l’autorité éducative au niveau régional. Il faut souligner que l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, n’a ménagé aucun effort pour solliciter, auprès du gouverneur, l’appui des services de l’État, afin d’aider la communauté éducative à préparer des écoles sans problème », a rappelé M. Thiam.

« Cette année, la rentrée scolaire est spéciale, car le 5 octobre a été décrété une journée spéciale dédiée à l’éducation. C’est donc le moment d’inviter les partenaires, ainsi que les autres acteurs, tels que les ASC, à rendre les écoles propres. L’inspecteur d’académie a partagé toutes ces informations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif. En ce qui nous concerne, nous, membres du SELS, section Kaolack, remercions l’inspecteur d’académie pour cette initiative, et nous sommes prêts à l’accompagner de toutes les manières possibles afin que le système éducatif s’améliore à Kaolack », a conclu Tamsir Ousmane Thiam.

Kaolack / Sport : Un citoyen rend hommage à Aliou Cissé et lui souhaite plein succès

Quelques heures après le limogeage d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale de football, un citoyen de Kaolack a rendu hommage à l’enfant de Ziguinchor pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu’il a dirigées depuis son arrivée en 2011. Il lui a également souhaité plein succès pour l’avenir. « L’histoire d’Aliou Cissé avec les Lions est marquée par des succès impressionnants, bien que son parcours ait souvent été critiqué pour ses choix tactiques. Son contrat en tant que sélectionneur n’a pas été renouvelé, mettant ainsi fin à son aventure à la tête de la sélection nationale sous la décision des nouvelles autorités du pays », a souligné Abdou Kafour Biaye.

Selon lui, avec neuf ans passés à la tête des Lions, Cissé a dirigé 93 matchs, pour un bilan de 60 victoires, 22 matchs nuls et seulement 12 défaites. « Sous sa direction, le Sénégal a atteint deux finales de la CAN : la première en 2019 en Égypte, perdue face à l’Algérie, et la deuxième en 2022 au Cameroun, remportée face à l’Égypte. Cette victoire historique a offert au Sénégal son premier titre continental, gravant ainsi le nom d’Aliou Cissé dans les annales du football africain. Sur le plan continental, Aliou Cissé a su maintenir une régularité impressionnante. Il a qualifié le Sénégal pour quatre éditions consécutives de la CAN, et ce à chaque fois deux journées avant la fin des qualifications. Sous sa houlette, le Sénégal a occupé la première place du classement FIFA des nations africaines pendant trois années consécutives, une performance rare qui témoigne de la constance de l’équipe », a-t-il déclaré.

Sur la scène internationale, ajoute-t-il, le natif de Ziguinchor a également brillé en qualifiant le Sénégal pour deux éditions consécutives de la Coupe du monde, en 2018 et 2022. « Lors de cette dernière édition, les Lions ont atteint les huitièmes de finale, une réalisation qui renforce le palmarès du technicien sénégalais », a conclu, admiratif, M. Biaye.

Kaolack : l’UNAPES mobilise les parents d’élèves pour rendre effectif le concept « Ubi tey jang tey »

Le constat est unanime au niveau de la circonscription de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune et du département de Kaolack à quelques jours de la rentrée scolaire : l’inaccessibilité de certaines écoles, le manque de points d’eau et d’électricité, entre autres difficultés. Ces problèmes constituent des freins au bon démarrage des enseignements et des apprentissages à temps. Face à cette situation, l’Union Nationale des Associations des Parents d’Élèves et d’Étudiants du Sénégal (UNAPES), section de Kaolack, a proposé quelques pistes de solutions.

Bara Guèye, coordonnateur départemental de l’UNAPES et point focal régional, a pris part aux Comités Régional et Départemental de Développement (CRD et CDD), où les problèmes du système éducatif ont été passés en revue afin de garantir l’application du concept « Ubi tey jang tey » dès le jour de la rentrée, prévue le 7 octobre.

« L’UNAPES a toujours joué un rôle important dans le système éducatif. Cependant, nous invitons chaque parent d’élève à veiller à ce que les écoles soient accessibles aux enfants. Nous appelons également les associations de jeunes, les ‘Badienu Gox’ et les relais communautaires à participer massivement à la journée de « Set Setal » dédiée aux écoles », a-t-il recommandé.

Cette mobilisation vise à s’assurer que les établissements scolaires soient prêts à accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès le premier jour.

Kaolack / Éducation : Appel à une mobilisation des citoyens pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a appelé, ce lundi, à une mobilisation communautaire en faveur de l’école pour assurer une bonne rentrée des classes 2024-2025.

Il a lancé cet appel lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire à la rentrée scolaire 2024-2025, prévue la semaine prochaine. Des autorités académiques et scolaires, des services techniques déconcentrés de l’État, des partenaires sociaux, ainsi que d’autres acteurs du système éducatif régional ont pris part à cette rencontre.

La cinquième édition de la journée nationale de nettoiement  »Setal sunu reew », prévue pour samedi prochain, sera axée sur la réhabilitation, le nettoyage et l’embellissement des structures éducatives du pays.

 »Pour cette édition, l’accent sera mis sur les établissements scolaires. À ce propos, nous allons mobiliser l’ensemble des structures de l’État qui œuvrent dans le cadre de l’assainissement et du nettoiement, ainsi que les éléments du programme Xeyu ndaw ñi. Nous insisterons surtout sur la mobilisation communautaire, car l’école est une affaire de la communauté », a déclaré le chef de l’exécutif régional.

Dans son rapport introductif au CRD, l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, a souligné les difficultés et contraintes pouvant entraver une bonne rentrée des classes. Les différentes parties prenantes ont convenu de la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire.

 »Du point de vue des aspects pédagogiques, nous devons nous impliquer pour rendre réel le slogan Oubi tey, diang tey », a souligné le gouverneur.

À ce propos, il estime qu’il faut agir sur plusieurs leviers, notamment veiller à l’effectivité de la rentrée dès le 3 octobre pour les personnels enseignants et administratifs, et trouver une solution à la question du déficit d’enseignants.

Dans la région, le déficit en enseignants est estimé à 109 maîtres pour l’élémentaire, dont 75 pour l’enseignement du français et 34 pour l’arabe.

 »Comparativement à d’autres régions du pays, la situation à Kaolack n’est pas aussi tendue. Certes, le déficit est réel et persistant, malgré les nouvelles affectations dont la région a bénéficié. Cependant, les autorités académiques et scolaires sont bien équipées pour corriger rapidement cette situation en déployant des stratégies pour la prise en charge des classes », a estimé M. Watt.

Concernant l’amélioration de l’environnement et des conditions d’enseignement-apprentissage, le gouverneur a particulièrement insisté sur la remise en état des écoles.

 »Au sortir de l’hivernage, nous avons constaté que 24 établissements sont touchés par des inondations. Heureusement, les sapeurs-pompiers, qui sont déjà à pied d’œuvre, nous ont assuré que tous ces établissements seront libérés des eaux d’ici le 3 octobre, à moins de pluies importantes », a-t-il déclaré.

En dehors de ces cas, le chef de l’exécutif régional a chargé la brigade régionale d’hygiène, en collaboration avec les collectivités territoriales, de mettre en œuvre les diligences nécessaires pour désinfecter et désinsectiser les établissements scolaires. Il a également évoqué l’embellissement des écoles, notamment par le reboisement des cours, qui contribue, selon lui, à l’amélioration de l’environnement.

Affaire de Vol à l’Usine Copeole de Kaolack : 4 Tonnes d’Arachides Dérobées et Vendues au Marché Sandica

L’usine Copeole, située à Kaolack et spécialisée dans la collecte d’arachides et la production d’huile, est en proie à une affaire de vol d’envergure qui a secoué l’établissement. Un groupe de malfaiteurs, comprenant un chauffeur et plusieurs complices, a orchestré le vol de 4 tonnes d’arachides, lesquelles ont ensuite été écoulées sur le marché local de Sandica.

Les faits remontent au vendredi dernier, lorsqu’un jeune conducteur de camion, originaire de Louga, et un de ses complices ont été surpris en flagrant délit à la porte de l’usine. Ils tentaient de faire sortir un autre camion rempli d’arachides, probablement pour le vendre également au marché noir. À la suite de cette tentative déjouée, les deux malfaiteurs ont pris la fuite, disparaissant rapidement dans la nature.

Cependant, l’enquête a rapidement progressé et a permis de mettre la main sur le receleur. Ce dernier a été appréhendé alors qu’il s’affairait à vendre la cargaison d’arachides volées au marché Sandica.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour démanteler tout le réseau derrière ce vol. Les recherches se concentrent sur la traque des principaux suspects, tandis que la marchandise a été en partie récupérée. L’usine Copeole, quant à elle, coopère pleinement avec les forces de l’ordre afin de sécuriser ses opérations et prévenir de futures tentatives de vol.

Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des chaînes logistiques locales face aux vols, et elle a également soulevé des questions sur la sécurité dans les usines de production d’huile de la région. Les autorités locales se sont engagées à renforcer la surveillance et la sécurisation des sites industriels dans le but de protéger ce secteur vital pour l’économie locale.

Kaolack : Le parti Libéralisme Social Sénégalais section Kaolack recadre Falilou Keita

Suite à ses accusations contre Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse, le coordonnateur régional dudit parti, Samba Sadji, est monté au créneau pour recadrer Fallou Keita, en poste à la direction générale de la CDC. « Fallou Keita a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs CFA. Selon lui, ils auraient détourné des véhicules initialement destinés à l’État du Sénégal en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais, » a expliqué Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais, lors d’une conférence de presse ce lundi.

Fallou Keita a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), a souligné M. Sadji. « Fallou Keita ne fait que raconter des contre-vérités. Les affabulations en politique sont malheureusement assez courantes au Sénégal. L’objectif de Fallou Keita est de discréditer des personnes honnêtes pour masquer les défauts de sa propre famille. Cela est fait intentionnellement pour manipuler l’opinion publique ou pour cacher des informations familiales sensibles. Son jeu a été démasqué par sa formation politique à Kaolack, qui l’avait déclaré persona non grata lors des élections locales de 2022, » a-t-il ajouté.

D’après Samba Sadji, les allégations fallacieuses de Fallou Keita seront considérées comme des « salades de mauvais goût de la part d’un aigri ». « La lâcheté en politique est un trait de caractère qui peut être perçu comme un manque de courage ou de détermination de la part des dirigeants politiques à prendre des décisions difficiles ou impopulaires. Cela peut entraîner un manque de leadership et de vision à long terme, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la société dans son ensemble. Les Sénégalais ont compris les pratiques malsaines de cet énergumène, » dira-t-il.

La politique politicienne fait référence aux pratiques politiques qui se concentrent davantage sur des considérations partisanes ou personnelles plutôt que sur l’intérêt général. Ces tactiques manipulatrices au détriment des principes éthiques ou des besoins de la société ne passeront pas. « Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse ont toujours servi loyalement leur pays sans chantages ni bassesses. Il faut suivre mon regard, » a conclu Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais.

Kaolack/ Élections Législatives : « L’actuel Régime Remplace La DPG De Son Premier Ministre Par Un Point De Presse Et La Projection D’un Film Sur Son Projet » (El. Modou P. Ba)

Le candidat à la députation départementale de Kaolack du parti Nouvelle Responsabilité, Elhadji Modou Penda Ba, s’est adressé à la presse ce dimanche pour exposer les ambitions de leur leader politique, le président Amadou Ba, pour un Sénégal de droit, ainsi que pour commenter la situation politique actuelle du pays.

Elhadji Modou Penda Ba a expliqué que :
« Notre parti Nouvelle Responsabilité a pour vision de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontation d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans le but unique de construire une société équilibrée. Une société qui offrira à chaque citoyen les moyens de vivre heureux tout en participant activement à la vie de la communauté. Nous souhaitons incarner une opposition démocratique et républicaine, comme l’a voulu notre président Amadou Ba. Nous pensons que le Sénégal doit offrir l’exemple d’une Assemblée nationale de qualité », a-t-il déclaré.

« Une Assemblée nationale où nous devons montrer de bons exemples pour la future génération et défendre les questions de sécurité alimentaire, de santé, d’éducation, d’eau et d’électricité, d’emploi, de logement, de cadre de vie, et de sécurité. Je m’engage à être au service de ma communauté. Je serai l’avocat de tout un peuple. Le département de Kaolack aura pour la première fois un député de proximité qui répondra aux attentes », a-t-il ajouté.

Selon Elhadji Modou Penda Ba, « le Premier ministre est en campagne ; pour preuve, la projection du film sur sa Stratégie Nationale de Développement (SND) et le point de presse récemment organisés ont remplacé la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), qu’il n’a pas souhaité faire devant les députés. Cela représente, selon moi, un non-respect de la Constitution », a-t-il affirmé.

En outre, il a fait remarquer qu’Ousmane Sonko, lors de son point de presse, a accusé les trois derniers ministres des Finances sous Macky Sall, dont Amadou Ba, d’être responsables du « carnage » financier que son gouvernement aurait trouvé. « Les Sénégalais doivent comprendre que c’est le jeu favori d’Ousmane Sonko. S’il était mûr dans sa réflexion, il n’aurait pas dû organiser un tel point de presse le jour de la cérémonie d’ouverture du musée-mémorial Le Joola, étant donné qu’il est un ancien maire de Ziguinchor », a-t-il poursuivi.

Elhadji Modou Penda Ba a également souligné que « ces dirigeants ont utilisé les jeunes pour accéder au pouvoir, mais aujourd’hui, la plupart de ces jeunes n’ont plus confiance en leur idéologie. Depuis leur arrivée au pouvoir, le taux de chômage a augmenté. Le Sénégal, qui a toujours été un modèle de paix sociale et de stabilité, traverse malheureusement l’une des périodes les plus difficiles de son histoire. On peut citer le non-respect de la Constitution depuis l’arrivée du régime Diomaye-Sonko », a-t-il conclu.

Kaolack – Société : Sérigne Momar Sokhna et une banque locale financent plus de 43 femmes issues de 3 groupements à hauteur de 7.200.000 FCFA

Les femmes vivant dans les zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que dans le développement économique, tant local que national. Sérigne Momar Sokhna, acteur du développement, l’a bien compris. En partenariat avec une banque locale, il s’est engagé à réduire les difficultés auxquelles les femmes du monde rural sont confrontées.

« L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour lutter contre la pauvreté et la faim, et pour atténuer les effets des changements climatiques. Depuis quelque temps, nous travaillons avec notre partenaire dans les zones rurales, notamment dans le village de Thiamène Bambara, dans la commune de Latmingué, pour améliorer l’accès des femmes à l’éducation de leurs enfants, à des formations et à des activités génératrices de revenus, entre autres. À Thiamène Bambara, nous avons financé 3 groupements de 43 femmes, dirigés par Barka Cissokho », a expliqué Sérigne Momar Sokhna ce samedi, lors de la cérémonie de remise de financement.

Les femmes du monde rural font face à divers obstacles, notamment l’accès à l’éducation, la poursuite des études, l’accès aux opportunités d’emploi, à la propriété foncière et aux autres ressources productives, telles que le financement sous toutes ses formes. En raison de cet accès difficile et inégal, les femmes rurales sont souvent confinées à des activités modestes et à faible rendement, opérant majoritairement dans l’économie informelle, a rappelé M. Sokhna.

Un acte vivement salué par les bénéficiaires. Selon la présidente, Barka Cissokho, Sérigne Momar Sokhna a toujours été au chevet des femmes de la zone rurale pour les aider à devenir autonomes.

Pour Sérigne Momar Sokhna, cette stratégie vise à renforcer l’accès des femmes aux financements et à promouvoir leurs droits ainsi que leur rôle en tant qu’actrices du développement, a-t-il conclu.

Kaolack/ injustice au sein du Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna accuse Lamine Thiam.

A quelque semaines des élections législatives de 17 Novembre 2024, le parti Démocratique Sénégalais au niveau de la région de Kaolack, vit une tempête politique. L’ancien président de la fédération rurale de Latmingué, Serigne Momar Sokhna parle d’injustice contre sa personne depuis des années. L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement.

Affirmant que cette action est le résultat d’un “complot politique” orchestré par ses camarades au sein du parti dont Lamine Thiam, Saliou Dieng et Famara Senghor qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. “C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum,” a martelé Sérigne Momar Sokhna face à la presse ce vendredi.

“Nous avons utilisé tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles,” a-t-il déclaré.

L’injustice que vit l’ancien président de la fédération urbaine de Latmingué va soulever certainement des tensions et une division au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. L’affrontement entre M. Sokhna et Famara Senghor, Lamine Thiam et Saliou Dieng survient à quelques semaines des élections législatives anticipées prévues au mois de Novembre pendant lesquelles le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais.

Dans ce climat tendu, Serigne Momar Sokhna averti le président Me Abdoulaye Wade et Karim Meissa Wade de ne pas compter sur ces derniers car ils n’ont pas de base politique et la députation le prouvera . M. Sokhna attend des solutions urgentes face cette crise qui pourrait empêcher le PDS d’avoir le maximum de députés à l’hémicycle.

Kaolack / Dramé Escale : L’enclavement, un frein majeur au développement économique de la localité

Dramé Escale, une commune rurale située à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne, fait face à un grave problème d’enclavement qui freine son développement économique et social. La situation devient de plus en plus critique pour les habitants, confrontés à un manque criant d’infrastructures de base, notamment une route en état déplorable. Les pistes cahoteuses qui relient les villages deviennent presque impraticables, surtout pendant la saison des pluies, aggravant les difficultés de déplacement.

Fafa Fall, porte-parole des populations locales, a exprimé l’urgence de réhabiliter la route de 14 km qui relie Dramé Escale à d’autres localités. « Nous réclamons la réhabilitation de cette route dans les plus brefs délais. Si aucune solution n’est apportée, Dramé Escale risque de disparaître de la carte du département de Kaolack », a-t-il déclaré avec inquiétude.
L’enclavement de Dramé Escale a des conséquences directes sur l’économie locale. Le marché hebdomadaire, une place commerciale stratégique depuis 1976, est de moins en moins fréquenté chaque lundi. Les commerçants, tout comme les acheteurs, peinent à accéder à ce marché à cause de la mauvaise qualité des routes, ce qui entraîne une baisse des échanges commerciaux et des revenus des habitants.
Fafa Fall souligne que l’économie de la zone s’effondre progressivement. En plus des pertes économiques, la localité est confrontée à une recrudescence du vol de bétail, une conséquence de l’isolement qui complique les opérations de sécurité dans la région.
Les populations de Dramé Escale, dans un appel pressant aux autorités, demandent la réhabilitation urgente du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que des axes reliant Sokone et Nioro Alassane Tall. Ces améliorations permettraient non seulement de désenclaver la région, mais également de réduire les risques d’insécurité liés au vol de bétail et de relancer les activités économiques locales.
« Nous demandons aux nouvelles autorités étatiques de prendre cette situation au sérieux et d’apporter des solutions concrètes pour sortir Dramé Escale de cet isolement qui menace l’avenir de notre commune », a plaidé Fafa Fall.
La réhabilitation de ces infrastructures pourrait transformer la vie des habitants, stimuler l’économie locale et rétablir la sécurité dans cette zone stratégique de la région de Kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack/Dramé Escale : L’enclavement, un facteur bloquant de l’économie locale

Dramé Escale souffre d’un manque criant d’infrastructures sociales de base. Ce chef-lieu de commune manque de tout, notamment en matière de routes. Pendant la saison sèche, les véhicules doivent emprunter des pistes avec tous les risques que cela comporte pour se déplacer d’un village à l’autre, tant la route est cahoteuse. Dramé Escale se situe à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne. Cette commune rurale fait face à un enclavement important.

Les populations peinent à vaquer à leurs occupations sur une route de seulement 14 km. « Nous réclamons sa réhabilitation dans les plus brefs délais », a plaidé Fafa Fall, porte-parole des populations de Dramé Escale. Selon M. Fall, Dramé Escale risque d’être radiée de la carte géographique du département de Kaolack si aucune solution n’est trouvée à cette situation.

D’après les habitants, l’enclavement de Dramé Escale entraîne également une montée de l’insécurité. C’est pourquoi ils exigent la réhabilitation du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que ceux reliant Sokone et Nioro Alassane Tall, afin de réduire le calvaire quotidien des populations de la zone. « L’enclavement de Dramé Escale ne fait que réduire nos économies. Le marché hebdomadaire international de Dramé Escale, installé depuis 1976, tend à perdre ses visiteurs chaque lundi. En plus de cette baisse économique, le vol de bétail prend de l’ampleur dans la zone. Face à cette situation, nous demandons aux nouvelles autorités de l’État de trouver des solutions urgentes », a insisté Fafa Fall.

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Kaolack/Thiomby : Le Mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » porté sur les fonts baptismaux pour répondre aux besoins des populations

Un nouveau mouvement vient de voir le jour à Thiomby, dans le département de Kaolack. Il s’agit du mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI », qui a été officiellement lancé ce weekend, sous la direction du maire de la commune de Thiomby, Alexandre Ngom.

« Face aux défis et enjeux actuels de notre pays, marqués par une troisième alternance politique prévue le 24 mars 2024, dans un contexte caractérisé par l’insécurité, l’émigration clandestine avec son lot de décès, et les problèmes d’emploi des jeunes, nous avons décidé de créer ce mouvement. Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI, à vocation économique, sociale, politique et culturelle, a été mis sur pied et lancé ce 22 septembre 2024″, a déclaré M. Ngom.

Il a ajouté : « Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI entend jouer pleinement son rôle sur toutes les questions qui interpellent les Sénégalaises et les Sénégalais, en mettant toujours en avant l’intérêt supérieur des citoyens et du pays. »

Ayant pour préoccupation principale le bien-être des populations, « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » est ouvert à tous les citoyens sénégalais, hommes et femmes, résidant au Sénégal ou dans la diaspora, jouissant de leurs droits civiques et acceptant les dispositions statutaires du mouvement, a rappelé M. Ngom.

Il a également souligné que les jeunes sont particulièrement confrontés au problème du chômage, un phénomène qui touche autant les zones urbaines que rurales, et qui affecte principalement les jeunes éduqués. « Les conséquences du chômage se manifestent parfois par la délinquance et l’insécurité. Pour répondre à ce défi dans les zones rurales, le mouvement va initier plusieurs programmes en faveur de la promotion de l’emploi des jeunes, de la formation technique et professionnelle, ainsi que de la promotion de l’esprit entrepreneurial et du financement de projets de jeunes », a précisé M. Ngom.

Au-delà de la question de l’emploi des jeunes, le mouvement compte aussi s’attaquer aux nombreux problèmes auxquels sont confrontées les femmes rurales, notamment les mauvaises conditions d’hygiène, les difficultés d’accès à l’eau, surtout potable, et le manque d’information sur leurs droits, y compris en matière de santé sexuelle et reproductive. Ce manque d’information entraîne souvent des grossesses précoces, a conclu M. Alexandre Ngom, maire de la commune de Thiomby.

Kaolack / Gamou Médina Baye : Les Marmites du Cœur en action durant le Gamou et le Gamou Watt, une initiative du PDS

En cette période de célébration du Gamou et du Gamou Watt, l’esprit de solidarité brille à Médina Baye. Les Marmites du Cœur reprennent du service, offrant une aide précieuse aux pèlerins, en particulier aux plus démunis, en leur fournissant nourriture, boissons, et autres besoins, sans qu’ils n’aient à dépenser le moindre sou.

Cette initiative chaleureuse est portée par la fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Kaolack, dirigée par le camarade Badou Ndour et sous la coordination de Cheikh Mady Ibrahima Niasse. Comme l’a déclaré M. Ndour, cet élan de solidarité prend forme à chaque événement religieux dans les foyers de la commune, et se poursuivra jusqu’au Gamou Watt.

Dans cet élan de fraternité, la fédération urbaine du PDS souhaite jouer sa partition en marquant son soutien à Cheikh Mady Ibrahima Niasse et aux fidèles talibés de la cité de Mame Baye Niasse, en cette période de célébration du Maouloud 2024.

Kaolack / Médina Baye : l’esplanade Mawlidou Naby inaugurée en présence du ministre Jean Baptiste Tine

La cité de Mame Baye Niasse a procédé, ce samedi 14 septembre 2024, à l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Naby. L’événement s’est tenu cet après-midi en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, accompagné d’une forte délégation gouvernementale. Le ministre s’est adressé au Khalife général de Médina Baye :

« Je viens aujourd’hui au nom de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, vous dire combien le gouvernement est attaché à la divulgation du message empreint de piété, de fraternité et d’humanisme que véhicule chaque année le Maouloud. Ce message, jalousement entretenu depuis des décennies par Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye, et ses khalifes successifs, a contribué à consolider le socle du vivre-ensemble si cher à notre nation », a soutenu l’autorité.

Dans son discours, le ministre Jean Baptiste Tine a également magnifié la démarche de Médina Baye, par le biais de son khalife Cheikh Mouhamadou Mahy Ibrahima Niass, pour raffermir les rapports diplomatiques entre les États.

« Cher Khalife général, vous nous démontrez depuis le début de votre magistère que les magnifiques leçons de Gamou peuvent être mises en pratique au profit de la diplomatie. En effet, imitant en cela votre vénéré père, vous n’avez eu de cesse de mettre à profit votre entregent pour améliorer les relations entre les peuples et les États », a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Dans un contexte marqué par une série de départs massifs de jeunes ayant conduit à un drame récemment enregistré à Mbour, le ministre a ainsi invité à davantage sensibiliser contre l’immigration irrégulière. Jean Baptiste Tine a terminé son discours en sollicitant des prières en faveur du gouvernement pour la réussite de sa mission, mais aussi pour la paix et la concorde dans le pays.

Estimée à près d’un milliard 500 millions FCFA, la grande esplanade Mawlidou Naby de la grande mosquée de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, est désormais fin prête pour accueillir les pèlerins le jour du Gamou international de Médina Baye. Elle a été construite en 18 mois.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°270 – du 12/09/2024

🔴 AVEC UN TRÉSOR ESTIMÉ À PLUS DE 50 TONNES DANS LE PROJET AURIFÈRE DE DOUTA : LE SÉNÉGAL SUR LA VOIE DES TITANS DE L’OR
🔴 KAOLACK / APRÈS L’OURAGAN CHEIKH OUMAR DIAGNE : DIOMAYE RAMÈNE LA SÉRÉNITÉ

🔴 LSFP / AFFLUENCE DE LA SAISON 2024 / 2025 : PRESQUE 200 000 SPECTATEURS EN L1

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Léona Niassène : Un renforcement du dialogue avec les foyers religieux

Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.

Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.

Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.

Gamou : l’élan de solidarité du Directeur du CROUS-SS envers les familles religieuses de Kaolack

Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.

Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.

Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.

En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.

Kaolack / Maouloud de Médina Baye : Le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques renouvelle ses actions à haute portée sociale

Gamou international de Médina Baye : le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques réitère ses actions à forte portée sociale.

« Notre organisation a toujours respecté la tradition. Elle a pour ambition de soutenir la bonne organisation du Gamou international de Médina Baye, en collaboration avec la commission en charge de l’assainissement dirigée par Cheikh Abdourahmane Ibrahima Niasse », a déclaré Yoro Diouf, président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques.

Yoro Diouf a également exprimé l’attachement de leur structure à la famille de Cheikh Al Islam et à la Umma islamique.

« Depuis plusieurs années, le regroupement contribue de manière significative en vidant les fosses septiques de certaines maisons hébergeant les fidèles venus des quatre coins du monde. Médina Baye a une portée internationale. C’est pourquoi, chaque année, nous déployons des moyens conséquents pour apporter notre contribution tout en sollicitant des prières. »

« Cette année, nous avons mobilisé plus de 5 citernes de vidange de fosses septiques, 2 pelles mécaniques et d’autres camions pour le transport des déchets ménagers », a-t-il précisé ce mardi lors d’une conférence de presse locale.

L’association BËT-SET/L’Aurore lance le projet « Vacances Numériques » au profit des jeunes diplômés du cycle moyen-secondaire et des professionnels, centré sur les outils numériques et digitaux.

La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.

« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.

Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.

Kaolack : Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, remobilise les troupes et annonce la participation du parti au Gamou de Médina Baye

« La rencontre d’aujourd’hui est très importante pour la fédération urbaine du PDS de Kaolack. Depuis mon installation à la tête de cette fédération, nous continuons à remobiliser la base à travers des rencontres périodiques, afin que le PDS retrouve la place qu’il occupait dans l’arène politique de la région. Notre objectif est de faire du Parti Démocratique Sénégalais une formation dynamique et organisée », a déclaré Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, ce dimanche lors d’une assemblée générale.

« Dans le cadre de nos activités, nous allons soutenir les femmes de notre parti en les accompagnant pour qu’elles puissent obtenir des financements. Nous allons également chercher des partenaires pour aider les jeunes du parti », a souligné M. Ndour. Il a ajouté que l’espoir est en train de renaître dans le camp de la fédération urbaine du PDS. En effet, de plus en plus de militants qui avaient quitté le parti pour rejoindre l’ancien régime, notamment l’APR et ses alliés, reviennent au bercail, grâce aux efforts de remobilisation menés au sein de la base.

En ce qui concerne le Gamou international de Médina Baye, un évènement religieux qui accueille des pèlerins venant de partout, certains d’entre eux se retrouvent sans abri. À cet effet, le parti prévoit de préparer des repas copieux qui seront distribués aux pèlerins le jour du Maouloud, en collaboration avec notre coordonnateur régional, Cheikh Mady Ibrahima Niasse », a annoncé Badou Ndour.

Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack et ses camarades s’opposent fermement aux nouvelles autorités du pays sur la question de la dissolution du HCCT et du CESE. « L’idée de la dissolution du HCCT et du CESE est très pertinente. Le budget de ces deux institutions coûteuses n’a servi jusqu’à présent qu’à recaser du personnel politique. Selon nous, ces budgets devraient être réorientés vers les véritables préoccupations des populations », ont conclu Badou Ndour et ses camarades.

Esplanade de Médina Baye : une salle de 6000 places bientôt inaugurée

L’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a tenu une conférence de presse ce lundi pour faire le bilan des investissements réalisés pour l’Esplanade du Mawlid International de Médina Baye. En marge de cette rencontre, M. Baye Ibrahima Ciss, Directeur général de la structure, a révélé la date de la remise des clés au Khalife de la Faydha Tidianya.

« L’infrastructure est estimée à 1,5 milliard de francs CFA, en attendant l’évaluation précise des experts certifiés, qui sont déjà venus recueillir les informations et ne tarderont pas à les communiquer, pour plus de transparence envers le Khalife, l’Imam et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce bijou », a expliqué M. Baye Ibrahima Ciss.

Interrogé sur les capacités d’accueil de l’Esplanade, qui portera le nom du Prophète Seydina Mouhammad (PSL), il a déclaré qu’en position assise, le lieu peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes, mais avec l’installation de chaises individuelles, la capacité sera d’environ 6 000 personnes.

« Après la visite du Président de la République le 12 septembre, les clés seront remises au Khalife de la Faydha Tidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahy Niass, le 14 septembre, jour de l’inauguration. En ce qui concerne la gestion et l’entretien, le Khalife a déjà désigné une équipe qui se chargera de ces tâches de manière adéquate », a précisé le Directeur général de l’AGTFT.

Pour rappel, l’Esplanade Seydina Mouhammad (PSL) est une œuvre d’ingénierie sans précédent dans l’histoire de la Faydha Tidianya. Elle couvre une superficie de plus de 3000 m², soutenue par six supports. Au premier étage, il est prévu dix suites, une salle de banquet, et un ascenseur.

Kaolack / « Sétal Sunu Réew » : un reboisement d’arbres dédié aux martyrs du projet.

Le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) du département de Kaolack a clôturé la campagne « Cadeau Vert » ce samedi 7 septembre à Médina Baye. Entre nettoiement et reboisement, il a immortalisé les martyrs en plantant des arbres à leur nom.

Lancée le 4 août dernier lors de la « Journée de l’arbre », « Cadeau Vert » a permis la distribution et le reboisement de plus de 3013 arbres à travers les 45 quartiers de la commune de Kaolack et dans le département de Guinguinéo, notamment dans la forêt de Keur Yagar et celle de Ndour-Ndour. « En lançant ce concept, nous avons voulu répondre à l’appel du Président de la République, de son Premier Ministre et celui du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique », a expliqué Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

La journée a débuté par des prières avec la mobilisation des écoles coraniques de Médina Baye. « Nous avons reçu la présence des daras qui ont récité le Coran pour la mémoire des martyrs sénégalais tombés en défendant la démocratie et l’État de droit. »

 » Aujourd’hui, nous avons profité de cette journée pour immortaliser les martyrs politiques tombés lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023, en plantant un arbre pour chacun d’eux. Ainsi, nous avons voulu matérialiser la tradition prophétique qui atteste que le fait d’entretenir un arbre peut procurer des bienfaits aux défunts, tout en rappelant que leur sacrifice ne doit pas rester vain », a détaillé Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour pérenniser les programmes étatiques tels que « Sétal Sunu Réew », le reboisement ainsi que les Vacances Agricoles du Sénégal (VAS), le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) appelle ses camarades de parti à organiser des mobilisations citoyennes. « La réussite de ces programmes dépend du caractère populaire qu’on leur donnera. Il faut en extirper les réflexes de chapelles politiciennes pour motiver davantage les masses lors de ces journées », a exhorté M. Niass.

En collaboration avec l’association « Sénégal Vert », l’initiateur de « Cadeau Vert » a procédé à l’installation de bancs écologiques à l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye ainsi qu’au niveau des ronds-points à l’entrée de la cité sainte. « Au-delà du nettoiement, nous devons développer le recyclage pour instituer une économie circulaire. Avec les pneus usagés, nous avons fabriqué des meubles pour les écoles et les jardins publics », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour rappel, la journée de commémoration des martyrs, qui a coïncidé avec la journée « Sétal Sunu Réew », s’est déroulée en présence du Service des Eaux et Forêts de Kaolack, des éléments de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ASP), de l’association « Sénégal Vert », du Club de l’Environnement de Kaolack, des militants et sympathisants de Pastef, ainsi que des citoyens sénégalais.

Les Patriotes de Médina Baye nettoient la cité de Cheikh Al Islam et ses environs

Dans le cadre de la préparation du Gamou international de Médina Baye, prévu le 15 septembre, les « Patriotes » de Médina Baye ont pris des initiatives significatives pour assurer le succès de l’événement. Du matériel a été déployé dans la cité religieuse à l’occasion de la Journée de « Set Sétal », qui vise à sensibiliser la population sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain avant, pendant, et après le Gamou.

« Cette fois-ci, cette journée initiée par le président Bassirou Diomaye Faye coïncide avec les préparatifs du Gamou international de Médina Baye. En tant que Patriotes, mais surtout natifs de cette localité, nous avons jugé nécessaire de sortir en masse pour rendre propre cette cité de Mame Baye Niasse », a souligné Djim Kébé, coordonnateur des activités du Gamou de Médina Baye de PASTEF, à Fass Cheikh Tidiane.

« Au-delà de Médina Baye, nous allons rendre propres d’autres quartiers comme Fass Cheikh Tidiane, Darou Rahmaty, Thioffack, Médina Mbaba et Sam, car nous savons que ces quartiers accueillent des pèlerins. Nous avons bénéficié du soutien de la SONAGED et d’autres bonnes volontés », a-t-il ajouté.

Cette initiative ne s’arrêtera pas là. « Nous venons de commencer, et nous continuerons à mener ces opérations jusqu’au Gamou Watt », a assuré M. Kébé.

Gamou de Médina Baye : matériel de nettoiement et enveloppe financière, le geste du Président des  » 72h du Saloum » .

Le Président des  » 72h  du Saloum », El Hadji Fallou Kébé, a participé à la journée nationale de nettoiement organisée ce 7 septembre à l’Esplanade de la grande mosquée de Médina Baye. Pour préparer la cité sainte à accueillir sereinement les pèlerins, il n’a pas lésiné sur les moyens. 

 » Comme nous le faisons, à chaque premier samedi du mois, nous sommes venus répondre à l’appel du Président de la République et de son Premier Ministre pour le  » Sétal Sunu Réew « . En tant que fils de Kaolack et musulman, nous avons voulu mettre la main à la pâte pour participer à l’organisation du Gamou International de Médina  » a expliqué El Hadji Fallou Kébé. 

Au nom de l’association sportive et culturelle Saloum et au nom des  » 72h du Saloum », il a octroyé 40 brouettes, 50 balais, 50 râteaux, 50 balais nylon, 60 bacs à ordures au comité d’organisation du Gamou International de Médina.  » Pour soulager le centre de santé de l’affluence monstre qu’il reçoit à chaque événement, nous leur avons aussi donné 300 milles francs CFA et 15 bacs à ordures  » a ajouté M. Kébé. 

Rappelons que la cérémonie de remise des dons et la journée  » Setal Sunu Réew  » a vu la présence du Secrétaire d’Etat au Développement des PME-PMI, du nouveau Gouverneur de la Région de Kaolack, de la Mairie, des responsables de la SONAGED, de l’Urbanisme, de l’Agence des grands travaux de la Faydha et du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Faydha ( COMAF).

Kaolack: réouverture des unités industrielles, Cheikh Niass montre la voie au Gouvernement

Le leader des « Jeunes Marabouts de Léona » Niassène et par ailleurs membre de Pastef/Kaolack a fait face à la presse ce 5 septembre. Il a profité de cette occasion pour appeler le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à mettre en place un programme spécial pour la ville du centre, soulignant que Kaolack s’est mobilisée comme un seul homme pour l’amener au pouvoir.

« La ville de Kaolack est la capitale du Sine-Saloum. C’est ici que transitent tous les produits agricoles du bassin arachidier et de la sous-région ouest-africaine. Elle mérite donc un traitement spécial », a déclaré Cheikh Tidiane Niass, membre de Pastef à Kaolack, devant une foule de militants réunis en début de soirée à Léona Niassène.

Égrenant une série de doléances, le petit-fils de Mame Khalife Niass a décrit la dégradation des routes, le manque d’infrastructures et l’absence de débouchés économiques, empêchant la jeunesse de trouver un emploi durable, en dehors de la location de motos-taxis (« jakartamens ») et des petits boulots précaires.

« Kaolack était autrefois le centre des activités économiques de la zone centre, avec de nombreuses industries de transformation. Seul un investissement majeur, visant la réouverture de ces unités industrielles, permettrait au Saloum de retrouver son éclat d’antan », a-t-il souligné.

Il a également exhorté le maire de Kaolack à concentrer davantage d’énergie sur la recherche de solutions structurelles pour la commune. « Il occupe trois postes : la présidence de la Chambre de commerce, la gestion du projet Cœur de Ville, et la mairie, ce qui montre la confiance que lui accordent les populations », a-t-il rappelé.

Enfin, concernant le Gamou, Cheikh Niass a insisté sur la nécessité de la venue du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à Kaolack. Selon lui, ils doivent constater de visu la situation chaotique de la ville et échanger avec les populations, qui ne les ont pas vus depuis l’élection présidentielle, malgré leurs nombreuses sorties ailleurs.

VISITE EN PRÉLUDE AU MAOULOUD : Les assurances du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement du Gamou à Tivaouane. Ce sont les assurances données par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’issue de la visite qu’il a effectuée hier, mercredi 4 septembre, en compagnie du préfet de Tivaouane. Dr Dièye a pu évaluer l’état des infrastructures hydrauliques destinées à assurer une alimentation correcte en eau de la ville d’El Hadj Malick Sy.

Lors de cette visite, M. Abdou Diouf, directeur des travaux de la SONES, représentant le directeur général, a présenté le forage de la Grande Mosquée, réalisé dans le cadre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la SONES, ainsi que les travaux de pose de conduites sur 15 kilomètres pour l’alimentation en eau potable des villages de Sinou Khaly et Dindy Ball.

Le ministre a ensuite rendu visite aux autorités religieuses. Par la suite, il s’est rendu à Thiès, auprès de la famille Ndiéguène, pour s’enquérir des préparatifs en cours pour cet événement religieux majeur.

KAOLACK – LE CIMETIÈRE DE KEUR MALOUM DIAW SOUS LES EAUX : Les populations exigent sa délocalisation

À Kaolack, dans le quartier périphérique de Keur Maloum Diaw, la situation du cimetière local est devenue alarmante, voire critique, en raison des inondations récurrentes pendant la saison des pluies. Ce cimetière, qui devrait être un lieu de repos paisible pour les défunts, est devenu un véritable marécage où les eaux stagnantes envahissent les tombes, suscitant l’indignation et l’inquiétude des riverains.

La saison des pluies est toujours redoutée dans cette région du Sénégal, mais cette année, les pluies diluviennes ont exacerbé une situation déjà précaire. Les eaux de pluie, qui ruissellent entre les tombes, ont fini par éroder le sol, provoquant l’effondrement de certaines tombes et laissant des sépultures béantes. Cette situation est devenue insupportable pour les familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches, obligées de patauger dans l’eau pour accéder aux sépultures.
Un tour dans ce cimetière après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Kaolack ce dimanche révèle un spectacle désolant. Les tombes, pour la plupart immergées, témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les inondations. Les riverains, résignés, décrivent une situation qui s’aggrave chaque année. « Ici, enterrer nos morts est devenu une tâche extrêmement difficile. L’eau a atteint un niveau sans précédent, et il est presque impossible de creuser une tombe sans que l’eau n’envahisse immédiatement le trou. Nous devons souvent nous battre contre l’eau pour pouvoir inhumer nos défunts. C’est une situation inacceptable », s’indigne un habitant de Keur Maloum Diaw, visiblement affecté par la situation.
Fatoumata Mané, une résidente du quartier dont la maison se situe à quelques mètres du cimetière, partage la même exaspération. « Depuis des années, nous vivons avec ce problème, et pourtant rien n’a été fait pour y remédier. Plusieurs maires se sont succédé à la tête de notre commune, mais le problème demeure. Nous pensons que la solution serait d’installer des canaux d’évacuation efficaces pour drainer ces eaux stagnantes et permettre aux familles d’enterrer leurs proches dans la dignité. Sinon, il faudra envisager sérieusement de délocaliser le cimetière vers un site plus approprié », propose-t-elle.
Face à cette situation critique, les habitants de Keur Maloum Diaw sont unanimes : le cimetière doit être délocalisé vers un site plus sec et mieux adapté. Ils interpellent les autorités locales, ainsi que les responsables de la mairie de Kaolack, pour qu’une solution durable soit trouvée. Selon eux, cette situation qui dure depuis trop longtemps nécessite une intervention urgente et des mesures concrètes.
La délocalisation du cimetière apparaît comme une option viable pour mettre fin à ces inondations récurrentes qui bafouent le respect dû aux défunts et plongent les familles dans une détresse psychologique profonde. Cependant, cela nécessite une volonté politique forte et des moyens financiers adéquats pour identifier un nouveau site, aménager les infrastructures nécessaires et transférer dignement les dépouilles vers ce nouveau lieu de repos.
En attendant une réponse des autorités, les habitants de Keur Maloum Diaw continuent de subir cette situation avec amertume, espérant qu’un jour, leurs appels à l’aide seront enfin entendus. La situation du cimetière de Keur Maloum Diaw n’est pas seulement un problème local, mais aussi un enjeu de santé publique et de respect des droits des citoyens à enterrer leurs morts dans des conditions dignes. Il est temps que des actions concrètes soient entreprises pour résoudre définitivement ce problème.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Situation des écoles coraniques à Médina Baye: l’appel de l’ANVESH aux autorités du pays.

L’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH), assistée par un bienfaiteur gambien établi en Allemagne, El Hadji Aboubacar Sadikh Bop, a réceptionné une école coranique ce 31 août à Médina Baye. Profitant de la tribune, le président Thierno Amadou Diallo a appelé autorités et bonnes volontés à se mobiliser davantage pour l’éducation surtout celle islamique. 

 » Donner ses moyens pour les écoles coraniques ou rechercher des partenaires qui assistent ces instituts, est un des meilleurs moyens de fructifier ses bienfaits mondains et dans l’au-delà. L’association ANVESH n’en est pas à sa première, depuis des années, elle a investi dans beaucoup d’écoles coraniques de Médina Baye et ses alentours  » a magnifié Serigne Bassirou Thiam. 

Très satisfait des réalisations de l’ANVESH et ses partenaires, le maître d’école coranique a rappelé que la cité sainte de Médina Baye est par essence une zone où l’apprentissage de l’Islam et des sciences religieuses demeure très important.  » Cet élan solide de quête du savoir, nous le devons largement au fondateur de la cité en l’occurrence Baye Niass  » a-t-il complété. 

Dans le même sillage, le président de l’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire ( ANVESH) est revenu sur les différentes actions réalisées par sa structure depuis des années.  » Nous avons eu à faire des dons de fauteuils roulants au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, nous avons aussi bâti ou réfectionné des dizaines d’écoles coraniques  » a listé Thierno Amadou Diallo. 

 » Nous appelons les bonnes volontés en l’occurrence les organisations non gouvernementales et les mécènes ainsi que les institutions étatiques notamment les directions, les ministères à s’investir plus dans l’éducation des tout-petits. Les écoles coraniques sont dans le besoin car elles accueillent des milliers d’enfants de la République sans pour autant bénéficier de l’appui institutionnel  » a conclu le président de l’ANVESH.

Kaolack/ Nomination de Aminata Touré: Maodo Diallo loue Mimi et remercie vivement le Président Diomaye Faye

Suite à la nomination de Madame Aminata Touré comme Haut Représentant du président de la République Son Excellence  Bassirou Diomaye Faye , Elhadji Maodo Diallo, Coordonnateur Régional du Mouvement pour l’Intégrité le Mérite et l’Indépendance (M.I.M.I) de Kaolack face à la presse ce jeudi, a vivement remercié le Président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko pour cette nomination méritée de leur leader.

Selon lui, cette nomination est le signe de la confiance que le Président Diomaye Faye place en Madame Aminata Touré.  » Je tenais à féliciter Madame Aminata Touré pour cette nomination au poste de Haut Représentant du Président de la République. Cette nomination est donc une source de fierté pour nous responsables, militants et sympathisants de Mimi. Que cette nouvelle mission soit une réussite totale. Je profite également de l’occasion pour remercier le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko pour cette nomination amplement méritée  » , a déclaré Mr Diallo.

Cette nomination marque une étape importante dans la réorganisation de l’administration présidentielle. Aminata Touré est l’une des membre  influentes de la coalition « Diomaye Président », qui a soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, apportera son expertise et son expérience à ce nouveau rôle. Sa nomination reflète la continuité et la confiance dans son engagement politique et son savoir-faire au service de l’État a t-il conclu.

Kaolack/ Magal de Touba : pour pallier aux accidents, les Cavaliers de la sécurité routière du Sénégal se mobilisent.

Les membres de l’association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal sont mobilisés à l’occasion du grand Magal de Touba. Un évènement qui draine plusieurs millions de pélerins qui viennent d’un peu partout du monde Face à la presse ce jeudi, Ils ont révélé la partition qu’ils veulent jouer pour un évènement sans accident de la route.

 » Nous invitons l’ensemble des conducteurs à observer les règles éditées par le Code de la route » a appelé Cheikh Tidiane Sarr, président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal. Pour lui, ces règles s’articulent sur quelques points importants à savoir  » Ie port du casque, l’utilisation de la ceinture de sécurité et l’observation d’un repos en cas de sommeil ou de fatigue et entre autres recommandations. »

 » Le repos est véritablement un levier important dans le cadre de la sécurité et dans le cadre du transport en commun. Notamment de ne pas pratiquer des comportements qui n’honorent pas le métier d’un chauffeur. C’est à dire vouloir faire 3 à 4 voyages par jour  » a jouté M. Sarr.

 » Nous demandons aux chauffeurs de procéder aux visites techniques des véhicules. Parce que le constat que nous avons fait, et que à chaque événement religieu, certains conducteurs utilisent des voitures hors d’usage et désuètes depuis des années  » a dénoncé le Président de l’Association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal

En ce qui concerne les conducteurs de vélos taxi, il les à sensibiliser à éviter la consommation de drogues.  » A chaque Magal un nombre important de décès est enregistré chez ces conducteurs de vélos taxi, et celà est dû parfois à l’utilisation de l’alcool ou d’autres drogues  » a fustigé Cheikh Tidiane Sarr.

Pour conclure, les Cavaliers de la Sécurité Routière ont appelé les forces de l’ordre à sévir sévèrement contre tous les contrevenants.  » Les contrôles doivent être systématiques, aucune surcharge ne doit être tolérée. Nous pensons que si ces règles sont respectées, on aura moins d’accidents pendant le Magal », a plaidé Cheikh Tidiane Sarr président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal face à la presse ce jeudi.

MAGAL TOUBA / COUACS DANS LE TRANSPORT DES PÈLERINS : Une hausse inquiétante des prix du transport à Kaolack

Alors que des millions de pèlerins se préparent à célébrer le Magal de Touba 2024, marquant l’anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, une flambée des prix du transport à Kaolack suscite la colère et l’inquiétude des fidèles. Prévue pour ce vendredi 23 août 2024, cette édition du Magal voit les tarifs de transport entre Kaolack et Touba s’envoler, laissant les voyageurs désemparés.

À quelques heures de la célébration, les transporteurs de Kaolack semblent avoir profité de l’afflux massif de pèlerins pour augmenter considérablement les tarifs. Dans des lieux de départs comme « Pencum Serigne Bassirou », les prix ont subi une hausse spectaculaire. Les billets de bus, qui coûtaient auparavant 3 000 FCFA, sont désormais vendus à 5 000 FCFA. Pour les véhicules de type 7 places, les tarifs sont passés de 4 000 FCFA à 7 000 FCFA, tandis que les cars et mini-cars ont vu leurs prix grimper de 2 000 FCFA à 5 000 FCFA.
Cette situation a provoqué une vague de mécontentement parmi les pèlerins, qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme une exploitation injuste. Ousmane Seck, un fidèle en partance pour Touba, exprime sa frustration : « Le constat est le même chaque veille de Magal. Les chauffeurs doivent revoir leur manière de faire et arrêter de profiter de telles occasions, car ce n’est pas normal. »
Fatou Diop, également bloquée à Kaolack, partage le même sentiment. « Je suis ici depuis ce matin, mais je n’arrive pas à rallier Touba à cause de la hausse des prix. Cette mauvaise attitude des chauffeurs envers les passagers m’étonne vraiment. Ils ont augmenté les prix et refusent catégoriquement les négociations », regrette-t-elle, appelant l’État à intervenir.
Les pèlerins, en particulier ceux venant de régions éloignées, sont confrontés à une situation de plus en plus intenable à chaque grand événement religieux. Ils en appellent aux autorités pour mettre fin à ces pratiques qu’ils jugent abusives. « Il faut que l’État agisse, car les voyageurs qui sont dans les régions sont fatigués de vivre de telles situations à chaque grand événement », conclut Fatou Diop.
Face à cette grogne grandissante, les regards se tournent désormais vers les autorités, qui sont pressées de réguler les prix du transport en période de Magal, afin de permettre à tous les fidèles de se rendre à Touba dans des conditions acceptables.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

KAOLACK – MÉDINA BAYE : 800 policiers déployés pour le Gamou

L’édition 2024 du Gamou international de Médina Baye, un événement religieux de grande envergure célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), verra un dispositif de sécurité renforcé avec le déploiement de 800 policiers pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Cette annonce a été faite par le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane, lors d’un Comité régional de développement (CRD) dédié aux préparatifs de cet événement, qui se tiendra les 16 et 17 septembre prochains.

Le Gamou, qui se déroule chaque année dans la commune de Kaolack, constitue un moment fort de la vie religieuse au Sénégal, attirant des milliers de pèlerins venus de tout le pays et de l’étranger. En raison de l’ampleur de l’événement, la sécurité est un aspect crucial pour garantir le bon déroulement des célébrations. « Cette année, 800 agents seront déployés dans la ville, un effort de plus qui sera fait pour la sécurité des personnes et des biens », a déclaré Ousmane Kane, soulignant l’importance de ce renforcement sécuritaire.
Le gouverneur de Kaolack a mis en lumière trois éléments qui rendent le contexte de cette édition du Gamou particulièrement délicat. Premièrement, la saison des pluies (hivernage) bat son plein, et Kaolack est une ville souvent sujette aux inondations. Deuxièmement, le contexte épidémiologique est préoccupant, avec l’apparition récente de nouvelles épidémies qui nécessitent des mesures sanitaires rigoureuses. Enfin, l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Nabi, un nouveau site dédié aux célébrations, devrait attirer un grand nombre d’invités, augmentant ainsi la complexité de l’organisation de l’événement.
Lors de la réunion du CRD, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la Maison des hôtes (Keur Gane) à Médina Baye, le Comité d’organisations des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) a présenté ses préoccupations et sollicitations pour une organisation réussie du Gamou. Les attentes du comité portent sur plusieurs secteurs clés : santé, assainissement, hygiène, sécurité, aménagement, ainsi que l’entretien des routes et de la voirie urbaine.
Cheikh Tidiane Gaye, vice-président du COMAF, a exprimé sa satisfaction quant aux engagements déjà pris par les chefs de services pour répondre aux besoins du Gamou. Il s’est félicité des mesures préventives mises en place pour prévenir d’éventuelles inondations et pour garantir une bonne organisation de l’événement. Toutefois, il a souligné l’importance d’améliorer la fluidité de la circulation, en appelant à la mise en place des mesures particulières annoncées pour la voirie urbaine.
Le comité d’organisation a également demandé une augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée par les autorités étatiques pour l’achat de médicaments, portant cette somme à un peu plus de 36 millions de francs CFA. De son côté, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass, président du COMAF, a exhorté les professionnels des transports terrestres à faire preuve de discipline et de prudence sur les routes afin de prévenir les accidents.
Aïssatou Barry Diouf, directrice régionale de la santé de Kaolack, a promis des « améliorations qualitatives » dans le secteur de la santé pour l’édition 2024 du Gamou de Médina Baye. La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) s’est engagée à renforcer son dispositif en déployant cette année 150 éléments, contre 120 l’année précédente. Ce renforcement inclura la présence de plongeurs en zone maritime pour sécuriser les pèlerins venant des îles du Saloum, ainsi que l’utilisation de trois camions-citernes pour l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.
Les responsables régionaux de la Société nationale de l’électricité (SENELEC) ont également pris des engagements pour garantir un approvisionnement électrique stable tout au long de l’événement. Ils ont promis de déployer 216 agents et d’installer six postes électriques et quatre groupes électrogènes, dont un de 1000 KVA. En outre, SENELEC prévoit d’étendre le réseau électrique sur plus de cinquante kilomètres pour couvrir les besoins des pèlerins et des résidents de la région durant le Gamou.
Le Gamou de Médina Baye est non seulement un événement religieux d’envergure, mais aussi un défi logistique majeur pour les autorités de Kaolack. Avec le déploiement de 800 policiers et les engagements pris par les différents services de l’État, l’édition 2024 s’annonce sous de bons auspices, malgré un contexte marqué par des défis climatiques, sanitaires et organisationnels. La sécurité, la santé, et le bien-être des pèlerins seront au cœur des préoccupations, garantissant ainsi que cet événement se déroule dans les meilleures conditions possibles.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack : Les maîtres contractuels en sit-in pour réclamer le paiement de leurs allocations familiales

Le lundi 12 août 2024, les maîtres contractuels et les décisionnaires de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Kaolack ont organisé un sit-in devant les locaux de la perception. Leur objectif était de dénoncer les retards récurrents dans le paiement de leurs allocations familiales et de demander des mesures urgentes au gouvernement sénégalais.

Les manifestants ont exprimé leur frustration face aux retards chroniques dans la perception de leurs allocations familiales, qui auraient dû être versées depuis le mois de juin. Selon Alboury Thiam, enseignant à l’IEF de Kaolack, ces retards sont devenus une routine chaque trimestre. Il a critiqué la justification apportée par la caisse de sécurité sociale concernant la numérisation des dossiers des bénéficiaires. Pour lui, ces procédures digitales ne devraient pas prendre autant de temps et les problèmes techniques devraient être résolus en une semaine au plus.
« On nous explique que l’enrôlement digital des bénéficiaires prend du temps, mais cela ne devrait pas durer aussi longtemps. Nous entendons toujours des excuses comme le manque de versement intégral des fonds par l’État, ce qui est inacceptable. Il reste encore deux IEF à payer, ce qui est loin d’être normal », a déploré M. Thiam.
Face à cette situation qui perdure depuis presque quatre ans, les enseignants ont appelé les nouvelles autorités à intervenir. Ils demandent au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de prendre des mesures pour intégrer les allocations familiales directement dans les bulletins de salaire des décisionnaires afin de garantir des paiements en temps voulu. De plus, ils exhortent le Premier ministre à ordonner au Directeur Général de la caisse de sécurité sociale de vérifier les retards de paiement à Kaolack et de faire le nécessaire pour résoudre ce problème.
« Nous avons déjà entrepris de nombreuses démarches au niveau local, mais jusqu’à présent, rien n’a été réglé. Nous demandons aux nouvelles autorités de prendre des mesures pour mettre fin à ces retards qui nous affectent gravement », a conclu Alboury Thiam.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack/Éducation : Les maîtres contractuels en sit-in hier devant les locaux de la perception pour réclamer leurs allocations familiales.

Les enseignants maîtres contractuels et les décisionnaires de l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack ont organisé un sit-in hier, lundi 12 août 2024, pour dénoncer les retards dans la perception des allocations familiales et demander au gouvernement du Sénégal de mettre fin à cette situation.

« À chaque trimestre, c’est toujours la même chose. On devait recevoir les allocations depuis le mois de juin, mais jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu », a dénoncé Alboury Thiam, enseignant à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) du département de Kaolack, selon nos confrères de Kaolackinfos.

Selon lui, la justification apportée par la Caisse de Sécurité Sociale n’est pas valable. « Il s’agit de l’enrôlement des bénéficiaires des allocations familiales au niveau digital. Cela ne devrait pas prendre plus d’une semaine pour régler ce problème. S’il y a des problèmes techniques, cela devait se résoudre en une semaine au moins, mais à chaque fois, ils nous fournissent des explications qui ne sont pas valables. Parfois, on nous dit que l’État n’a pas versé la somme qu’il doit ou qu’il ne l’a pas versée entièrement, donc on va payer telle IEF en priorité. Il reste deux IEF à payer, ce n’est pas normal », a poursuivi M. Thiam.

Face à cette situation qui dure depuis presque quatre ans, les enseignants décisionnaires et maîtres contractuels de Kaolack interpellent les nouvelles autorités. « Nous demandons à son Excellence, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de prendre en charge les allocations pour les intégrer dans les bulletins de salaire des décisionnaires, car nous souffrons du retard dans le paiement des allocations. Ils ne paient pas à temps. Nous avons entrepris de nombreuses démarches au niveau local auprès des autorités administratives, mais jusqu’à présent, rien n’a été réglé. Nous demandons également au Premier ministre de dire au Directeur Général de la Caisse de Sécurité Sociale de presser la caisse de Kaolack pour vérifier ce qui cause ces retards de paiement », a conclu Alboury Thiam.

Rappelons que le département de Kaolack compte près de 300 enseignants décisionnaires et maîtres contractuels.

Kaolack : Hommage aux chefs d’établissements en retraite lors de la 6ème édition

Kaolack

Le samedi 10 août 2024, Kaolack a été le théâtre d’une célébration marquante, la 6ème édition de la Fête des Chefs d’Établissements de l’académie de Kaolack. Cette année, l’événement a pris une dimension particulière avec l’honneur rendu à 16 principaux et proviseurs qui prennent leur retraite. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont le président du collectif des chefs d’établissements, Jaques Diouf, et divers partenaires et soutiens du système éducatif local.

Le président du collectif, Jaques Diouf, a exprimé l’importance de cette cérémonie dédiée aux anciens responsables d’établissements. « Nous nous battons pour améliorer le cadre de travail de nos collègues. Chaque fois qu’un chef d’établissement ayant servi pendant 35 ans prend sa retraite, nous organisons cette fête pour qu’ils ne partent pas dans l’anonymat », a-t-il déclaré. Pour cette édition, le collectif a honoré 16 récipiendaires, dont trois étaient malheureusement décédés au cours de l’année. La cérémonie a ainsi aussi servi de tribune pour rendre hommage à ces figures du système éducatif.

Le parrain de l’événement, Diarra Alassane Ndao, Maire de la commune de Khelcom Biran, a souligné l’importance de la reconnaissance des services rendus par ces enseignants. Il a exprimé son honneur d’avoir été associé à cette célébration et a remercié le président du collectif pour son engagement. « Nous croyons en l’école sénégalaise, car nous sommes nous-mêmes des produits de ces temples du savoir », a-t-il ajouté.

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a également pris la parole pour féliciter les retraités et saluer le travail du collectif. Il a souligné que cette cérémonie, surnommée « journée Sargal des retraités », est un moment de reconnaissance des contributions importantes des anciens chefs d’établissement. « Cette fête est une cérémonie d’hommage aux individus qui ont consacré des décennies à l’éducation de notre pays », a-t-il déclaré.

La cérémonie a été l’occasion de rappeler les récentes initiatives mises en place pour améliorer le système éducatif dans la région. Le collectif a reçu des soutiens notables dans le cadre du programme « FORCE-N » (Formations Ouvertes pour le Renforcement des Compétences d’Entrepreneuriat articulées au Numérique), qui a permis d’octroyer 136 ordinateurs portables aux élèves des filières scientifiques. De plus, un projet intitulé « L’outil mathématique pour lutter contre la désertion des filières scientifiques » a été lancé pour soutenir les élèves en mathématiques dans six établissements scolaires de l’académie.

Jaques Diouf a également évoqué les nombreux projets mis en œuvre par l’inspection d’académie pour renforcer l’enseignement des sciences et améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.

La 6ème édition de la Fête des Chefs d’Établissements de Kaolack a été un moment fort de reconnaissance et de célébration des contributions des anciens responsables éducatifs. L’événement a non seulement honoré les retraités, mais a aussi mis en lumière les efforts continus pour moderniser et améliorer l’éducation dans la région. Le soutien des partenaires et des autorités locales démontre un engagement commun pour le développement du système éducatif sénégalais.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack : La mauvaise qualité de l’eau expose 80% de la population aux risques sanitaires

Les habitants de Kaolack, ville emblématique du Sénégal, sont confrontés à une crise de l’eau qui menace gravement leur santé. La qualité de l’eau fournie par la Sen’Eau, le principal fournisseur d’eau potable dans la région, suscite de vives inquiétudes et expose une large partie de la population à des maladies liées à une eau contaminée.

Les habitants de Kaolack, en particulier dans les quartiers tels que Médina Baye, Darou Rahmaty, et Sam, font face à des difficultés majeures pour obtenir de l’eau potable de qualité. Cette crise touche environ 80% de la population locale, créant une insécurité hydrique importante qui pourrait avoir des répercussions graves sur la santé publique.
La mauvaise qualité de l’eau, caractérisée par des niveaux élevés de chlorure et de sodium, est responsable de divers problèmes de santé. Selon le coordonnateur national des Cavaliers de la Sécurité Routière, Cheikh Tidiane Sarr, cette situation pourrait entraîner une augmentation des maladies contagieuses telles que la diarrhée et d’autres affections liées à l’eau de mauvaise qualité.
Des prélèvements d’eau ont été effectués dans plusieurs quartiers de Kaolack pour évaluer la conformité de l’eau distribuée aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et aux standards nationaux. Les résultats des analyses révèlent une présence élevée de chlorure et de sodium, indiquant une non-conformité avec les normes sanitaires.
Elhadji Abdou Badio, président régional de l’ASCOSEN (Association des Consommateurs du Sénégal) pour Kaolack, a exprimé son inquiétude face à l’absence d’explications claires concernant ces résultats. Il a demandé à la Sen’Eau et au service régional de l’hydraulique de fournir des éclaircissements sur les causes de cette dégradation de la qualité de l’eau et d’améliorer la situation.
L’eau riche en chlorure et en sodium pose des risques significatifs pour la santé, en particulier pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale, et celles astreintes à un régime pauvre en sel. De plus, cette qualité d’eau pourrait être associée à des problèmes de santé plus graves, tels que le cancer de la vessie, des fausses couches, ainsi que des douleurs d’estomac et des maux de ventre.
Mouhamed Omar Diop, professeur de SVT, souligne que cette eau de mauvaise qualité expose une grande partie de la population aux maladies infectieuses. Il appelle à une intervention rapide pour remédier à cette situation et protéger la santé des habitants.
Face à cette crise, plusieurs initiatives citoyennes ont été lancées pour pousser les autorités et la Sen’Eau à respecter leurs obligations contractuelles et à améliorer la qualité de l’eau distribuée. Les efforts de Cheikh Tidiane Sarr et d’autres défenseurs des consommateurs visent à garantir que des mesures correctives soient mises en place rapidement pour résoudre ce problème de manière efficace.
La crise de l’eau à Kaolack met en évidence l’urgence de renforcer la surveillance et la régulation des services de distribution d’eau pour garantir la fourniture d’eau potable conforme aux normes de sécurité. Une réponse rapide et appropriée est essentielle pour protéger la santé publique et améliorer les conditions de vie des habitants de cette région.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

3e Édition « Setal Sunu Réew » à Kaolack : Le Promoteur des « 72h du Saloum » au chevet des marchés et de la gare routière

El Hadj Fallou Kébé, promoteur des « 72h du Saloum, » s’est associé aux autorités administratives de la région de Kaolack pour participer à la troisième édition de l’initiative d’assainissement « Setal Sunu Réew, » lancée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Lors de cette journée, à la gare routière, Kébé a appelé les Kaolackois à unir leurs efforts pour le développement de leur ville.

Le Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a salué la forte mobilisation des acteurs du transport, y compris les chauffeurs, leurs apprentis, les équipes de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED), les équipes du Cadre de vie, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la municipalité. Il a également reconnu la contribution des mécènes comme le Président de l’Asc Saloum.

« La forte mobilisation démontre l’importance de l’appel du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et rappelle le rôle que chaque entité doit jouer dans la préservation de notre environnement. Les gares routières, accueillant quotidiennement des centaines de personnes, doivent être maintenues propres, sûres et accueillantes, » a déclaré M. Ousmane Kane.

Le Gouverneur a également souligné le problème du suivi des initiatives de nettoyage, annonçant la mise en place d’un comité pour évaluer et ajuster les efforts d’assainissement. « Nous avons constaté des activités de nettoyage organisées partout, mais il y a souvent un manque de suivi. Un comité sera mis en place pour faire l’état des lieux et déterminer les ajustements nécessaires, » a-t-il révélé.

En outre, M. Ousmane Kane a apprécié le geste de M. Fallou Kébé, qui a offert 30 bacs à ordures à la gare routière de Dakar. « Au-delà du ‘Setal Sunu Réew,’ c’est aussi une journée de solidarité. M. Fallou Kébé a apporté sa contribution en accompagnant l’État dans cette initiative de nettoyage, » a-t-il ajouté.

M. Fallou Kébé a rappelé que le développement de Kaolack repose avant tout sur ses habitants. « Nous saluons l’engagement des acteurs du transport de la région. Avant l’intervention de tiers, c’est aux Kaolackois de changer le visage de cette ville qui nous a tout donné, » a-t-il déclaré.

Il a souligné que Kaolack n’a pas connu de progrès significatif depuis 40 ans et manque d’infrastructures pour booster son émergence. Cependant, il a exprimé l’espoir que l’initiative du Président Bassirou Diomaye Faye facilitera de nombreuses réalisations dans la ville. « Au-delà de cette journée d’investissement humain, nous comptons organiser d’autres activités pour le bien-être de la population, » a assuré M. Fallou Kébé.

En outre, les marchés Ocass de Ndorong et de Médina Baye ont également bénéficié d’un important lot de matériels de nettoiement, comprenant des bacs à ordures, des brouettes, des pelles, des râteaux et des fourches.

Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

« L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

« Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

« L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

« Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

Intégration de 600 Daaras dans le Système Éducatif : L’académie de Kaolack au cœur de l’initiative du ministère de l’Éducation

Le 2 août 2024, l’Académie de Kaolack a accueilli une rencontre significative organisée par le ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE). Ce projet ambitieux vise à intégrer 600 écoles coraniques (daaras) dans le système éducatif sénégalais, afin d’assurer une prise en charge adéquate et moderne de l’enseignement arabo-islamique traditionnel. Cette initiative marque un tournant dans l’harmonisation de l’éducation coranique avec le curriculum national, répondant ainsi à une demande croissante de modernisation et d’inclusion des daaras.

La rencontre de Kaolack a réuni divers acteurs clés du secteur éducatif, notamment des représentants des associations de maîtres coraniques, des marraines des écoles coraniques, des imams, des élus territoriaux, ainsi que des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation de toute l’Académie de Kaolack. Moussa Niang, Coordonnateur de la Direction des Daaras, a ouvert la séance en détaillant le processus de sélection des 600 daaras qui seront intégrés au projet PAPSE.

Moussa Niang a expliqué que l’objectif principal de cette journée était de partager les détails du PAPSE avec les différents acteurs concernés, et de leur fournir une vue d’ensemble du processus de sélection des écoles coraniques. Il a précisé que, après le dépôt des candidatures, une phase de vérification sur le terrain sera organisée pour s’assurer que les informations fournies par les daaras sont conformes à la réalité. Cette vérification sera effectuée avec l’aide d’un cabinet d’études externe, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.

Le Chef de la Division Enseignement, Apprentissage et Formation du ministère a détaillé les étapes du processus de sélection. Après la collecte des candidatures, des visites de terrain seront organisées pour vérifier la conformité des daaras avec les critères établis. Pour assurer la transparence totale, un cabinet d’études spécialisé a été engagé. Les daaras présélectionnés seront ensuite départagés par tirage au sort, en présence de tous les acteurs concernés, afin de garantir l’objectivité du choix.

Le quota alloué à chaque Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) sera défini à l’avance, et la sélection finale sera basée sur des critères rigoureux. Le PAPSE vise non seulement à moderniser les écoles coraniques, mais aussi à intégrer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences dans les programmes des daaras. Ce projet couvrira l’ensemble des 14 régions du Sénégal et des 16 académies du pays.

Mouhamed Lamine Fall, Président du bureau régional de la Fédération nationale des Associations des Maîtres coraniques du Sénégal, a exprimé son soutien enthousiaste pour le projet. Il a souligné que, bien que le quota de 600 daaras puisse sembler modeste par rapport à la demande, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif représente un progrès majeur. Selon lui, cette initiative est une reconnaissance de l’importance des daaras dans le système éducatif sénégalais et reflète une volonté politique de les intégrer pleinement dans le cadre national.

Il a également noté que, par le passé, le système éducatif sénégalais n’avait pas suffisamment pris en compte les écoles coraniques. Cependant, les récentes initiatives politiques ont reconnu que le développement du système éducatif ne peut pas se faire sans inclure les daaras. L’intégration des daaras dans le système éducatif est donc perçue comme un moyen de renforcer le système éducatif global du pays et d’atteindre les objectifs fixés pour l’éducation nationale.

Le projet PAPSE représente une étape importante dans la modernisation de l’éducation coranique au Sénégal. Il reflète un engagement à améliorer la qualité de l’enseignement dans les daaras tout en respectant les traditions et les valeurs arabo-islamiques. La réussite de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires dans le futur et contribuer à une meilleure cohésion entre l’éducation traditionnelle et moderne au Sénégal.

En conclusion, l’initiative d’intégrer 600 daaras dans le système éducatif sénégalais, pilotée par le PAPSE, constitue une avancée majeure pour le pays. Elle vise à moderniser les écoles coraniques, à améliorer la qualité de l’enseignement, et à renforcer l’inclusivité du système éducatif national. Avec l’appui des différents acteurs du secteur, ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans l’évolution du système éducatif sénégalais.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack : Lancement de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnière pour les enfants

Ce vendredi marque le début de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnier (CPS) à Kaolack. Cette initiative vise à protéger les enfants âgés de trois mois à cinq ans contre le paludisme, une maladie endémique qui profite des conditions climatiques favorables à son développement. La campagne, dirigée par Seydina Alioune Kébé, coordonnateur du programme paludisme dans le district sanitaire de Kaolack, se déroulera jusqu’au lundi 5 août.
Selon Seydina Alioune Kébé, la nouvelle phase de la CPS concerne un total de 83 419 enfants.

La campagne est divisée en deux groupes d’âge spécifiques :
Enfants de 3 à 11 mois : 7 889 enfants
Enfants de 1 à 5 ans : 41 565 enfants


La campagne de cette année intervient dans un contexte où l’environnement et le climat de Kaolack sont particulièrement propices à la propagation du paludisme. La première phase de cette campagne s’est tenue en juillet dans 21 postes de santé du district. Cette deuxième phase, qui commence aujourd’hui, s’étendra à l’ensemble des postes de santé du district sanitaire, incluant le centre de santé de Kaznack.
Le paludisme est une maladie transmise par les moustiques et représente une menace significative pour la santé publique, surtout chez les jeunes enfants dont le système immunitaire est encore en développement. La prévention du paludisme saisonnier est cruciale pour réduire l’incidence de la maladie pendant les périodes de forte transmission.


Le Programme national de lutte contre le paludisme supervise la campagne pour assurer une couverture efficace et garantir que les médicaments préventifs soient administrés correctement. La campagne vise à protéger les enfants vulnérables et à diminuer le nombre de cas de paludisme dans la région.
Seydina Alioune Kébé a souligné que le climat de Kaolack, qui favorise la reproduction des moustiques, rend cette campagne particulièrement importante. Il a également exprimé sa gratitude envers les équipes de santé et les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de la CPS, en soulignant l’importance de leur contribution pour atteindre les objectifs de santé publique.


La campagne de prévention du paludisme saisonnier est une mesure essentielle dans la lutte contre cette maladie endémique. Avec le démarrage de cette deuxième phase, les autorités sanitaires de Kaolack espèrent renforcer la protection des enfants contre le paludisme et améliorer les conditions de santé dans le district. Les résultats de cette campagne seront cruciaux pour évaluer son efficacité et planifier les futures interventions dans la lutte contre le paludisme.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack : Tamsir Ousmane Thiam et compagnons mettent en garde contre un collectif qui veut diaboliser la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE)

Les membres de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) ont pris la parole ce mercredi pour dénoncer et clarifier les accusations portées par un collectif qu’ils considèrent comme malintentionné. Tamsir Ousmane Thiam, membre du Conseil d’Administration de la section de Kaolack, accompagné de ses camarades, a apporté des précisions importantes et s’est inscrit en faux contre les allégations avancées par ce collectif.

« Très chers mutualistes, des déclarations absurdes et fausses sont en train d’être élaborées pour porter à l’attention du public des pratiques malsaines au niveau de la MSAE. En effet, nous venons d’apprendre la naissance d’un collectif imaginaire dirigé par des manipulateurs, des fraudeurs et des personnes au passé douteux, dont l’objectif est de nuire, » a dénoncé Tamsir Ousmane Thiam.

Il a ajouté que, au lieu de soutenir la politique expansive de la MSAE, qui inclut les agences du Sine Saloum, du Baol Sud, et des guichets, ce collectif cherche à manipuler l’opinion nationale et internationale. Thiam a mis en avant les récentes avancées de la MSAE, telles que la mise à disposition d’un siège national à Dakar et l’élaboration d’un plan stratégique de développement, visant à assurer l’essor de la structure.

« Malheureusement, des malintentionnés occupent certaines tribunes pour essayer de nous dénigrer, simplement parce que leurs fraudes ont été mises au jour, et que le bureau exécutif applique légalement et légitimement la politique définie par les administrateurs, » a-t-il poursuivi. Il a également souligné les améliorations apportées au système de gestion de la MSAE, notamment la modernisation via une plateforme destinée à assurer un suivi rigoureux des consommations et à lutter contre toute forme de fraude.

Tous ces efforts, selon Thiam, sont mis en place par le bureau exécutif pour garantir que les bénéficiaires soient dans des conditions optimales. Il a appelé les détracteurs à garder le silence, précisant que certains d’entre eux avaient perdu leur statut de membre, tandis que d’autres étaient provisoirement suspendus pour des manquements graves.

Leur seule alternative, selon lui, consiste à tenter de déstabiliser la MSAE dans le but d’empêcher ses membres d’atteindre leurs objectifs et d’obtenir les résultats escomptés.

Arrestation pour blanchiment de capitaux à Kaolack : Un Nigérien tente de corrompre les gendarmes avec 5 millions de FCFA

La brigade territoriale de Kaolack a récemment déféré au parquet un ressortissant nigérien, Moussa Abubakr, arrêté par les hommes du commandant Adama Mbaye. Pour tenter d’échapper aux griffes des forces de l’ordre, Abubakr a tenté de les corrompre avec la somme de cinq millions de francs CFA. Malgré cette tentative, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, transfert de fonds de l’extérieur vers l’intérieur du pays, exercice illégal de la profession sans autorisation préalable de l’autorité administrative, et tentative de corruption des enquêteurs.

Moussa Abubakr est soupçonné de recevoir des financements provenant d’une source criminelle basée au Niger. Les transactions financières qu’il effectuait étaient suspectes et ne passaient pas par les circuits bancaires traditionnels. Son arrestation fait suite à la découverte de l’implantation clandestine de l’agence de transfert d’argent dénommée Nita, dissimulée au sein d’une autre agence de voyages appelée Rimbo. Selon les investigations de la gendarmerie, ces deux agences percevaient de l’argent provenant de l’extérieur vers l’intérieur du pays.

L’enquête a révélé que Moussa Abubakr menait ces activités sans les autorisations nécessaires de l’autorité administrative, ce qui constitue une infraction grave. La tentative de corruption des gendarmes démontre l’implication et la détermination de l’individu à échapper aux poursuites judiciaires.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et les activités criminelles transfrontalières. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales.

Le commandant Adama Mbaye et son équipe ont été félicités pour leur professionnalisme et leur intégrité, ayant refusé la tentative de corruption et poursuivi l’enquête avec détermination. Les autorités appellent à une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ces réseaux criminels et protéger l’intégrité financière du pays.

Kaolack : L’IEF de kaolack département de celui de la commune se disent satisfaits de bon déroulement des épreuves du BFEM session 2024.

Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré lundi 22 juillet, sur toute l’étendue du territoire national.
Aucun cas n’a été relevé, selon les autorités administratives éducatives et de parents d’élèves de la commune et du département de kaolack , au terme d’une visite des centres d’examen ciblés. Nous venons de terminer la traditionnelle tournée des centres d’examen du BFEM. Sur place nous avons trouvé un climat favorable concernant le déroulement des épreuves. Au niveau de la commune de kaolack, nous avons au total 3.991 candidats dont 2.558 répartis entre les 24 centres d’examen . Pour le personnel nous avons mobilisé 733 enseignants dont 312 secrétaires et 324 professeurs correcteurs . Évidemment ce qui concerne les présidents de jurys ils sont au nombre de 24 assisté de deux autres secrétaires de saisie . Vous savez cette il y a une innovation de taille qui consiste à avoir de saisies contradictoire des notes. Donc il y aura le président de jury qui va saisir des notes et de l’autre côté le secrétaire également va saisir des notes après ils vont procédé à la confrontation des écarts  » a souligné inspecteur Assane Badji , secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. En ce qui concerne l’organisation également nous avons pu prendre des mesures de sécurité concernant les centres inondables. C’est pourquoi nous avons pris les devants pour les délocaliser . Il s’agit le centre de Kabatoki, relogé à Kabatoki 1 le centre Moustapha Ndiaye qui a été délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Fall de Bongré et le centre qui se trouve à l’école élémentaire Khalifa Niasse qui est délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Niasse de Médina Baye, a ajouté M. Badji.  » Pour l’instant on nous a pas signalé d’incident majeure et les épreuves se déroulent ni de cas de fraudes notés puisque nous avons pris les devants à travers des rencontres périodiques et des communications auprès des principaux, les parents d’élèves leur demandant de renforcer la sensibilisation auprès des candidats à l’examen du BFEM session 2024  » a rappelé Assane Badji secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. Pour L’inspection de l’éducation et de la formation de kaolack département son secrétaire général représentant de l’IEF de kaolack département empêché a indiqué que  » globalement dans le département nous avons 4.180 candidats répartis dans 36 centres dont 1 à Banjul en République de Gambie. Il s’agit le Lycée et le CEM de Banjul. Vous n’êtes pas sans savoir que le CEM de Banjul dépend de l’IEF de kaolack département. Là nous avons mobilisé 503 correcteurs, surveillants 377 surveillants et 77 secrétaires . En plus de ce personnel mobilisé, nous aussi mobilisé 35 chefs de centres . Parce que cette année – ci il nous a été demandé de mettre dans chaque centre un chef de centre qui sera chargé d’aider les autres à les mettre dans de bonnes conditions de travail. Ce qu’il faut dire globalement l’examen se déroulent correctement. Pas d’achoppement signalés relativement à cet examen, » a noté inspecteur Amadou Souara , secrétaire général de l’IEF de kaolack département. Je dois aussi dire que, parallèlement à que nous faisons les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision des autres centres dans le département a rappelé M. Souara. En marge de cette tournée traditionnelle, les parents d’élèves ont magnifié la démarche inclusive et participe des autorités éducatives de l’IEF de kaolack département de celui de kaolack commune. Le représentant des parents d’élèves, Bara Guèye a indiqué que les parents d’élèves vont continuer à accompagner le processus mis en place par ces autorités pour une éducation de qualité à travers la région de kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

KAOLACK – 394 MILLIONS F CFA DESTINÉS À LA RÉHABILITATION ROUTIÈRE : Les populations de Ndoffane demandent  des comptes

Les habitants de la commune de Ndoffane, dans le département de Kaolack, ont manifesté leur colère ce samedi en arborant des brassards rouges. Ils interpellent le maire sur la destination de plus de 394 millions de francs CFA, somme destinée à l’entretien et à la réhabilitation d’un tronçon de 2,5 km. En outre, ils exigent des éclaircissements de l’entreprise en charge des travaux et du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).

La colère des résidents de Ndoffane a été alimentée par la lenteur et l’interruption soudaine des travaux de réhabilitation, qui devaient initialement durer trois mois mais se sont étendus sur une année sans achèvement. L’entreprise chargée du projet a quitté les lieux sans préavis, laissant derrière elle des infrastructures incomplètes et de mauvaise qualité. Le butinage est mal fait et aucune canalisation n’a été mise en place, ce qui entraîne des inondations récurrentes dans la commune, aggravant les conditions de vie des résidents.
Matar Sarr, porte-parole des manifestants et membre du mouvement « Sam Sunu Gox de Ndoffane », a exprimé la frustration de la population. « L’absence de canalisations fait que l’eau se déverse dans les maisons, créant d’énormes difficultés pour les habitants. Nos pères ont du mal à se rendre dans les lieux de culte, et nos mères peinent à se déplacer pour aller au marché », a-t-il déclaré. Cette situation, selon lui, est inacceptable et reflète une mauvaise gestion municipale ainsi qu’une négligence de la part des autorités concernées.
La manifestation a vu la participation de nombreux résidents, tous unis dans leur demande de transparence et de responsabilité. Ils ont appelé à une intervention rapide des autorités étatiques, en particulier du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’une enquête soit menée sur la gestion des fonds destinés à la réhabilitation de ce tronçon routier. « Nous alertons les autorités étatiques et invitons les corps de contrôle de l’État à descendre dans la commune pour enquêter sur la gestion des affaires de la cité, que nous jugeons catastrophique », a plaidé Matar Sarr.
Le mécontentement des résidents est également dirigé contre le FERA, qui est censé superviser l’utilisation des fonds alloués aux projets d’infrastructure. Les résidents estiment que le FERA n’a pas joué son rôle de surveillance efficace, permettant ainsi à l’entreprise responsable des travaux de s’en tirer sans achever le projet. Cette négligence a non seulement retardé l’amélioration des infrastructures, mais a également causé des problèmes quotidiens majeurs pour les habitants.
Les résidents de Ndoffane ne comptent pas baisser les bras. Ils envisagent d’autres actions pour continuer à attirer l’attention sur leur situation et obtenir des réponses concrètes. « Toute la population de Ndoffane est en courroux contre la gestion municipale, le FERA et l’entreprise concernant leur malveillance dans les travaux de réhabilitation de ce tronçon. Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas rendue », a conclu Matar Sarr.
En attendant une réponse des autorités, les résidents de Ndoffane continuent de subir les conséquences de cette mauvaise gestion, espérant que leur appel à l’aide sera entendu et que des mesures correctives seront rapidement mises en place pour améliorer leurs conditions de vie.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack : Le parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo fait le bilan des 100 premiers jours du Président Diomaye Faye.

Le coordonnateur départemental du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » s’est prononcé sur ce qui a été fait dans plusieurs domaines à l’issue des trois premiers mois du Président Bassirou Diomaye Faye en tant que chef de l’État. Thierno Kébé et ses camarades se disent satisfaits. Ce parti allié de la coalition Diomaye Président, qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine et prospère, a listé quelques démarches inclusives dans plusieurs domaines.

« Nous listons ici quelques démarches inclusives et participatives des 100 premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, à savoir : paiement de dettes des agriculteurs à hauteur de 43 milliards, couvrement de la CMU au niveau des hôpitaux estimé à 10 milliards, tournées du Président dans la sous-région qui ont commencé à enregistrer des consolidations dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et les autres pays, récupération des passeports diplomatiques et véhicules de fonction aux membres du régime sortant, » a répertorié Thierno Kébé face à la presse ce vendredi.

Le coordonnateur du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » du département de Kaolack a ainsi ajouté à la liste : la subvention des semences et engrais, nomination des personnes à des postes équivalents à leurs profils, baisse récente des prix des denrées alimentaires, vérification des agents de l’État, récupération des parcelles à usage d’habitation à Mbour 4, et la gestion du foncier entre autres.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis une gouvernance de rupture et de justice sociale sous le sceau « jub, jubbal, jubbanti » qui peut se traduire par droiture, transparence et exemplarité. Il s’est engagé à résoudre l’équation du chômage endémique des jeunes, qui favorise l’immigration irrégulière, à éradiquer la corruption, mais également à réformer la justice pour plus de démocratie et de liberté. Sur le plan international, le président Bassirou Diomaye Faye semble privilégier la diplomatie de proximité et de bon voisinage, marquée par une série de visites dans les pays voisins et ceux de la région, » a conclu Thierno Kébé.

Kaolack : La commune de Ndiédieng en péril face à la dégradation des ponts

La situation des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux villages environnants du département de Kaolack est devenue critique, suscitant une vive inquiétude parmi les populations locales. La dégradation avancée de ces infrastructures menace de couper complètement la commune de Ndiédieng du reste du monde, particulièrement en période de pluies.

Le maire de Ndiédieng, Dr. Abdoul Aziz Mbodji, a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi. Il a souligné que les axes routiers, notamment entre Lamarane et Ndiédieng, sont presque impraticables pendant la saison des pluies, ce qui a un impact significatif sur l’économie locale. « Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période d’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique », a-t-il déclaré.

Selon le maire, deux ouvrages sur la route sont dans un état de déchéance avancée. Bien que le grand pont ait été réhabilité l’année dernière, il a de nouveau été endommagé par le passage de l’eau, rendant la traversée dangereuse. « Si aucune solution n’est apportée, cela va créer des répercussions sur l’économie des populations », a ajouté M. Mbodji.

Le deuxième pont, de dimensions plus modestes, présente également des trous inquiétants, rendant les déplacements extrêmement difficiles pour les habitants. « Aujourd’hui, pour se déplacer, c’est un véritable parcours du combattant pour les populations », a-t-il poursuivi.

Ndiédieng est également coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et même en saison sèche. Seuls deux ponts, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, permettent de traverser cette vallée, mais ils font partie d’un projet qui n’a pas encore démarré.

Face à cette situation critique, le maire de Ndiédieng a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier ministre. Il a rappelé que la commune de Ndiédieng a toujours été enclavée, même sous les précédents régimes de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. « En attendant une solution définitive, nous avons déversé des chargements de pierres même avec la présence de l’eau pour faciliter le déplacement des populations et de leurs biens », a-t-il expliqué.

Les villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram sont particulièrement touchés, les habitants étant contraints de contourner les zones inondées sur plusieurs kilomètres pour atteindre leurs champs. « Nous avons fait des démarches au niveau de la FERA, qui nous tient toujours des promesses. Face à cette situation, nous lançons un appel au chef de l’État et à son Premier ministre pour qu’ils agissent rapidement », a conclu le maire.

La réhabilitation des ponts et l’amélioration des infrastructures routières sont essentielles pour désenclaver Ndiédieng et permettre aux habitants de reprendre une vie normale et de soutenir l’économie locale.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack : La commune de Ndiédieng menacée d’isolement à cause de la dégradation des ponts

La commune de Ndiédieng, située dans le département de Kaolack, risque d’être coupée du reste du monde en raison de la dégradation avancée des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux autres villages. L’état de ces infrastructures inquiète profondément les populations locales. Leur réhabilitation représenterait un soulagement majeur et permettrait à des milliers de personnes d’acheminer leurs productions agricoles.

« Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période de l’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique. Il est presque impraticable pendant la saison des pluies, ce qui impacte gravement l’économie de la commune », a déclaré le maire de Ndiédieng, Dr Abdoul Aziz Mbodji, lors d’une conférence de presse mercredi dernier.

Le maire a souligné que deux ponts sur cette route sont en état de déchéance. « Le grand pont a été réhabilité l’année dernière, mais malheureusement, lors de ma visite sur le site il y a quelques jours, j’ai constaté que le passage de l’eau avait endommagé le pont jusqu’à l’effondrement. Si aucune solution n’est apportée, cela va lourdement impacter l’économie des populations », a-t-il ajouté.

L’an dernier, l’Agéroute était intervenue suite à une demande pour rétablir ce pont. Il y a également un deuxième pont, de dimension réduite, dont l’état est préoccupant avec des trous çà et là. « Cette situation complique les déplacements des populations, obligeant souvent à des détours de plusieurs kilomètres », a expliqué M. Mbodji.

Sur les 9 km de l’axe concerné, la commune de Ndiédieng est coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et la saison sèche. « Nous avons deux ouvrages sur cette vallée, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, inclus dans un projet qui n’a pas encore démarré. Du point de vue géographique, Ndiédieng risque d’être radiée de la carte de la région de Kaolack », a alerté le maire.

En attendant une solution définitive, des chargements de pierres ont été déversés, même en présence de l’eau, pour faciliter les déplacements des populations et de leurs biens. Les habitants des villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram peinent à rejoindre leurs champs, traversant l’eau avec des risques ou faisant des détours longs et difficiles.

Le maire a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son premier ministre pour intervenir en urgence. « Ndiédieng a toujours souffert sous les magistères des présidents Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, et Macky Sall. Ce chef-lieu de l’arrondissement reste enclavé jusqu’à présent », a conclu Dr Abdoul Aziz Mbodji.

Kaolack le quartier Tabangoye sous les eaux : le MPR tire la sonnette d’alarme

Invité de l’émission « Tvs Matin » de la première chaîne régionale de Kaolack, le coordinateur régional du parti En Marche pour la Renaissance du Sénégal (MPR) du président Hamidou Thiaw, M. Pape Demba Ndiaye, a fait un fort plaidoyer pour le quartier Tabangoye, commune de Kaolack. Confrontées à la stagnation des eaux pluviales, les populations vivent dans des conditions difficiles, a-t-il dénoncé.

« Que ce soit le poste de santé, l’école élémentaire Tanor Dieng, ou les abords de la maison du notable M. Balla Ndiaye, aucun coin du quartier Tabangoye n’est épargné par les eaux pluviales. Même si le service des sapeurs-pompiers consent à des efforts pour régler cela, nous appelons aussi la municipalité et les autorités locales à mettre la main à la pâte, » a invité Pape Demba Ndiaye du MPR.

Pour corroborer ses propos, le leader politique de l’opposition rappelle que des notabilités comme la famille du feu guide religieux Serigne Cheikh Oumar Ndiaye vivent à Tabangoye. « Les vieux ont du mal à accéder aux lieux de culte, certains utilisent des briques pour se frayer un passage sur l’eau, ce qui est loin d’être prudent pour des personnes âgées, » a regretté M. Pape Demba Ndiaye.

Rappelons que le leader régional du parti du président Hamidou Thiaw était invité à se prononcer sur les 100 jours de pouvoir de son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays.

Kaolack : L’IIAA brille avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024

Les résultats du baccalauréat général 2024 pour la série L-AR de l’Institut « African American Islamic Institute Nasrul Elim » (IIAA) viennent de tomber, confirmant une fois de plus la tradition d’excellence de l’établissement au niveau de la région de Kaolack. Avec un taux de réussite impressionnant de 71,96%, l’IIAA surpasse largement les résultats de l’année précédente, qui étaient de 63,80%.
Sur les 132 candidats inscrits, 60 ont été admis d’office dès le premier tour, dont 31 avec mentions : 1 mention très bien, 9 mentions bien, et 22 mentions assez bien. De plus, 41 élèves ont été déclarés admissibles au second tour, dont 35 ont finalement réussi, portant le total des admis à 95.
Ces résultats exceptionnels sont le fruit d’un investissement constant et durable de l’équipe de l’IIAA. Depuis des années, le directeur général Cheikh Mahy Alioune Cissé et son équipe s’efforcent de créer un environnement propice à l’excellence académique. Leur engagement se traduit par des initiatives telles que des journées de synthèse avant le baccalauréat, destinées à mieux préparer les élèves aux épreuves.
Le succès de l’IIAA repose également sur l’engagement sans faille des équipes pédagogiques et du personnel administratif. Leur dévouement et leur abnégation sont des éléments clés de cette réussite. Les parents jouent également un rôle crucial en assurant un suivi rigoureux des apprentissages à domicile.
L’IIAA, fondé par feu Imam Assane Cissé (RTA), continue de faire honneur à la région de Kaolack par ses performances académiques remarquables. Ces résultats illustrent une communauté éducative unie et déterminée à offrir le meilleur à ses élèves.
Avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024, l’IIAA de Kaolack démontre une fois de plus son engagement envers l’excellence académique. Grâce à une équipe dévouée, des parents impliqués, et une stratégie éducative bien pensée, l’institut continue de briller et de faire la fierté de toute la région.

Mariama Massaly
Correspondate à Kaolack

BACCALAURÉAT AU LYCÉE IIAA DE KAOLACK : Amadou Fall obtient une mention Très Bien

À Kaolack, le lycée franco-arabe African American Islamic Institute (AAII), également connu sous le nom d’Institut Islamique Africain Américain (IIAA), continue d’affirmer son engagement envers l’excellence. Cette année, l’élève Amadou Fall, de cet établissement scolaire hérité du regretté Imam Assane Cissé, s’est distingué en obtenant une mention Très Bien au baccalauréat, série L-AR.

Située à Médina Baye, une communauté religieuse renommée de Kaolack, l’école Nasrul Hilm a réalisé d’excellents résultats dans la série L-AR. 41 candidats ayant accédé au second tour, la structure a enregistré 31 mentions au total : 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 22 mentions Assez Bien, atteignant ainsi un taux de réussite de 76,51%.

Ces résultats reflètent non seulement le dévouement des étudiants mais aussi l’efficacité pédagogique de l’équipe enseignante. L’IIAA demeure un pilier essentiel de l’éducation islamique au Sénégal, accueillant des jeunes du monde entier, notamment des Américains venus apprendre le Coran.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

INONDATIONS À KAOLACK : Des défaillances au niveau du canal de Médina Mbaba pointées du doigt

Hier, Dimanche, Kaolack a été frappée par des averses torrentielles, laissant dans leur sillage des scènes de chaos. Plusieurs quartiers de la commune tels que les Parcelles Assainies, Sara Ndiougary, Ndar Gou Ndaw, les Abattoirs Ndangane, Médina Baye, Médina Mbaba, Darou Rahmaty, Thioffack, ont été durement touchés par des inondations qui ont causé d’importants dégâts matériels.

Les habitants ont été pris au dépourvu alors que les eaux pluviales envahissaient leurs maisons, atteignant parfois les chambres à coucher et entraînant des pertes matérielles considérables. Les témoignages des résidents mettent en lumière la défaillance du canal de Médina Mbaba, incapable de gérer efficacement le volume d’eau accumulé, surtout lorsque les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie, exacerbant ainsi les risques d’inondations.

À Koutal Malick Ndiaye, dans la commune de Ndiaffat, les habitants expriment leur inquiétude et appellent les autorités étatiques à intervenir de manière urgente avec un programme de canalisation robuste pour prévenir de futures catastrophes. Ils soulignent la nécessité pressante de renforcer l’infrastructure de drainage pour protéger les habitants et leurs biens des caprices des conditions météorologiques saisonnières.

Face à cette crise, les autorités locales sont appelées à agir rapidement et efficacement pour mettre en place des mesures préventives durables. Il est crucial de renforcer la résilience communautaire et de garantir la sécurité des zones vulnérables contre les impacts des événements climatiques extrêmes.

Ces inondations à Kaolack rappellent l’urgence de stratégies d’adaptation et de prévention face à l’hivernage qui promet d’être pluvieux selon la météo. C’est pourquoi il urge de développer un réseau d’assainissement pour contenir les inondations à Kaolack.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°218 – du 08/07/2024

🔴 AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF DU GOUVERNEMENT
🔴 INONDATIONS DÉSASTREUSES À KAOLACK : LE CANAL DE MÉDINA MBABA MIS EN CAUSE

🔴 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOMO MBAYE DU CÀDIZ FC : UNE TRAJECTOIRE ENTRE PASSION ET DÉTERMINATION
🔴 COURSES HIPPIQUES : SELON LA MINISTRE DES SPORTS, KHADY DIÈNE GAYE, L’HIPPODROME NATIONAL EST UN IMPÉRATIF

Inondations à Kaolack : La population déplore l’incompétence de l’équipe municipale

Il a suffi des premières pluies pour révéler l’incompétence de l’équipe municipale de Kaolack. Ce matin, les habitants ont découvert leur ville submergée par les eaux, suscitant des questions sur la préparation de la mairie pour la saison des pluies.

Inondations à Kaolack : La population déplore l'incompétence de l'équipe municipale

Après les fortes pluies, les résidents se demandent si des opérations pré-hivernales ont été menées par la municipalité. Il semble que les caniveaux n’ont pas été curés, aggravant les problèmes d’inondation.

Face à cette situation critique, le mouvement Kaolack Bi Gueune a lancé un appel aux autorités centrales pour venir en aide aux populations de Kaolack. Des quartiers comme Thioffack, Bongré, Kassaville, Passoire, Kasnack, Médina Mbaba sont totalement inondés, mettant en danger les biens et la sécurité des habitants.

Le mouvement Kaolack Bi Gueune appelle également toutes les bonnes volontés et les fils de Kaolack à s’organiser en urgence pour fournir aux populations inondées des motopompes nécessaires à l’évacuation des eaux.

Les inondations à Kaolack ont mis en lumière les lacunes de l’équipe municipale en matière de gestion des eaux pluviales. La mobilisation des autorités centrales et des citoyens est urgente pour aider les populations touchées et éviter de nouvelles catastrophes. La situation appelle à une meilleure préparation et à des actions concrètes pour protéger la ville contre les futures intempéries.

Fortes pluies au Sénégal : Le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dieye, en mission à Kaolack

L’hivernage s’est fermement installé au Sénégal, marqué par des précipitations intenses qui ont récemment touché plusieurs régions du pays. La ville de Kaolack, dans la région du Saloum, a particulièrement souffert des effets de ces pluies torrentielles au cours des dernières 24 heures. Dr Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu en urgence sur place pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de secours.

« J’étais ce matin en route vers le Lac de Guiers où je devais effectuer des visites avec les services techniques du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Après l’étape du barrage de Diama, j’ai décidé de changer de route pour me rendre à Kaolack. La forte pluie qui s’est abattue sur Kaolack a créé des difficultés dans plusieurs quartiers », a déclaré le ministre, soulignant l’ampleur des défis rencontrés par la population locale.

Le ministre Dieye a également annoncé son intention d’évaluer de près la situation sur le terrain et de renforcer les mesures d’assistance en collaboration étroite avec la mairie et les autorités administratives locales. Cette initiative vise à répondre aux besoins urgents des communautés affectées et à prévenir de futures crises liées aux conditions météorologiques extrêmes.

Les pluies saisonnières, bien que cruciales pour l’agriculture et les réserves d’eau, peuvent entraîner des défis importants en matière d’infrastructures et de sécurité publique. Le gouvernement sénégalais, par le biais du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’engage à assurer une réponse efficace et rapide face aux situations d’urgence causées par les intempéries.

En cette période critique, la solidarité nationale et la coopération entre les différents niveaux de gouvernement sont essentielles pour atténuer les impacts des catastrophes naturelles et protéger les communautés vulnérables.

Inondations à Kaolack : Les effets dévastateurs de l’hivernage

Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Kaolack ont engendré d’importants dégâts matériels et des situations de crise pour de nombreux résidents. Tôt ce dimanche matin, Mbossé Coumba Djiguèn et plusieurs quartiers environnants ont été durement touchés par des inondations, laissant les habitants dans une situation précaire.

De Parcelles Assainies à Sara Ndiougary, en passant par Ndar Gou Ndaw et les Abattoirs Ndangane, les effets des eaux de pluie se sont fait sentir à travers toute la commune. Des résidences ont été submergées, certaines jusqu’à ce que l’eau pénètre dans les chambres, créant des conditions difficiles et souvent dangereuses pour les habitants.

Une des principales raisons avancées pour ces inondations est l’incapacité du canal de Médina Mbaba à drainer efficacement les eaux pluviales. La combinaison des eaux de pluie avec les eaux usées a exacerbé la situation, créant un cocktail destructeur qui a affecté de nombreux quartiers de la ville.

Les habitants affectés, comme ceux de Koutal Malick Ndiaye dans la commune de Ndiaffat, appellent désespérément les autorités étatiques à intervenir rapidement. Ils réclament un programme de canalisation urgent afin de prévenir de futures catastrophes similaires. Pour eux, l’heure est à l’action pour protéger les vies et les biens des résidents de Kaolack.

En réponse à cette crise, les autorités locales devront travailler de concert avec les communautés affectées pour développer des solutions durables. Cela pourrait inclure des mesures d’infrastructure améliorées, telles que la rénovation et l’extension des systèmes de drainage, ainsi que des programmes éducatifs pour sensibiliser les résidents aux pratiques de gestion des eaux pluviales.

Alors que la saison des pluies continue de sévir, il est impératif que des mesures concrètes soient prises rapidement pour atténuer les effets des inondations à Kaolack. La coordination efficace entre les autorités locales, les résidents et les organisations civiles sera cruciale pour assurer la résilience de la ville face aux défis futurs posés par l’hivernage.

En conclusion, la situation actuelle à Kaolack souligne l’urgence d’une planification urbaine proactive et de l’investissement dans des infrastructures robustes pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

64 Candidats exclus du Bac à Kaolack pour avoir amené leur téléphone portable au centre d’examen

Ce mardi matin, une décision radicale a été prise au nouveau Lycée de Sing-Sing à Kaolack : 64 candidats ont été disqualifiés de l’examen du Baccalauréat pour avoir enfreint la règle stricte interdisant l’apport de téléphones portables au centre d’examen. Ces exclusions ont été confirmées par Amath Ndiaye, Enseignant chercheur à l’Université de Dakar et président du Jury 1506, supervisant 418 candidats dans ce centre.

Selon les dires de M. Ndiaye, plusieurs candidats ont été surpris avec des téléphones dans leurs sacs pendant la session d’examen. Conformément aux directives de l’Office du Bac et du ministère de l’Éducation, même la présence de téléphones portables éteints est strictement prohibée dans les centres d’examen. Cela a conduit à la confiscation de 77 téléphones au cours de cette première journée d’épreuves.

Les candidats concernés par cette mesure disciplinaire seront envoyés à l’Office du Bac pour traitement. Cette décision souligne l’importance des règles strictes régissant les examens nationaux, visant à garantir l’équité et l’intégrité du processus d’évaluation académique.

Les autorités ont rappelé que la violation de ces règles peut entraîner des conséquences sévères, affectant non seulement la participation des candidats, mais aussi la réputation et la validité des résultats du Baccalauréat.

Kaolack / Bac 2024 : L’Inspection d’Académie a enregistré 11 725 candidats, dont 6 414 filles.

Les autorités administratives, éducatives, syndicalistes et parents d’élèves ont effectué une visite des centres d’examen du Baccalauréat 2024 ce mardi. « À l’instar des autres académies du Sénégal, nous avons entamé ce matin la visite de plusieurs centres d’examen des épreuves du Baccalauréat général 2024. Cette tournée a été dirigée par le préfet du département sur ordre du gouverneur de région. Après cette visite, nous sommes très satisfaits. Nous sommes heureux de constater que toutes les mesures et instructions relatives à l’organisation du Bac ont été respectées », a souligné Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack.

Concernant le dispositif de surveillance actuel du Baccalauréat, qui inclut la nomination de surveillants et de coordinateurs de surveillance, ils assurent l’interface entre les présidents de jury et le chef de centre. Il y a également trois surveillants par salle, avec un surveillant responsable par salle ajouté par M. Goudiaby. « Un autre point clé est d’insister auprès des candidats sur le respect des consignes données par les préfets lors des CDD et lors du CRD, notamment concernant l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen. Dans l’académie de Kaolack, nous avons 38 centres dont 10 sont des centres secondaires. Nous avons pu accueillir 11 725 candidats, dont 6 414 filles. En ce qui concerne les séries, la série L domine largement avec un total de 10 151 candidats, soit 86,76 % de l’effectif global. La série S2 compte 1 546 candidats, représentant 13,18 %, et la série S1 est minoritaire avec seulement 28 candidats », a rappelé Siaka Goudiaby.

Pour le Lycée Mixte Sénégalais de Banjul, qui accueille 17 nationalités africaines, européennes et asiatiques, il existe également un centre secondaire où les épreuves ont été acheminées depuis le week-end dernier. Le corps enseignant est déjà sur place pour la correction qui se fera à Karang, dans l’IA de Fatick. Les résultats seront ensuite transmis à l’IA de Kaolack. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer une bonne organisation des examens du Baccalauréat », a conclu Siaka Goudiaby, inspecteur d’académie de Kaolack.

Kaolack / Économie : Le Service Régional du Commerce avertit les commerçants sur le respect des prix fixés par l’État

Le conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour annoncer les nouveaux prix de certains produits alimentaires. Cette réunion s’est tenue sous la présidence du gouverneur de région, Ousmane Kane.

« Nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, entre autres. Il s’agit de l’application de nouvelles mesures de baisse concernant le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain, et également le ciment, » a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.


Les travaux préparatoires ont été menés avec divers acteurs, notamment des associations de consommateurs et des associations de commerçants, pour structurer les prix en tenant compte des différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack. Les prix annoncés sont les suivants :


Huile raffinée : 19 140 FCFA pour le bidon et 1 000 FCFA par litre au détail.
Riz brisé ordinaire : 19 600 FCFA pour le sac de 50 kg et 420 FCFA par kg.
Sucre cristallisé : 29 200 FCFA pour le sac et 610 FCFA par kg.
Farine type 55 : 15 530 FCFA pour le sac.
Farine améliorée : 16 030 FCFA pour le sac.
Pain : La baguette de 180 g sera vendue à 150 FCFA (contre 190 g à 150 FCFA à Dakar).


Adama Mouhamed Mbaye a précisé que des campagnes de distribution et d’affichage de ces prix seront menées durant le week-end. « Dès lundi, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack, » a-t-il annoncé. L’administration du commerce agit sur deux leviers : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression d’autre part.

« Certains commerçants ne respectent pas les interdictions et persistent dans le non-respect des prix fixés. Face à cette situation, nous avons l’obligation d’appliquer la réglementation économique en vigueur, » a-t-il souligné. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la population, seront mobilisés pour accompagner les efforts de répression et veiller au respect des prix fixés.

Le commissaire Mbaye a également invité la population à signaler toute infraction. « Nous les invitons à la dénonciation, » a-t-il conclu lors de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.


Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

Le service régional du commerce de Kaolack a averti les commerçants qui ne respecteraient pas les prix fixés par l’État.

Le conseil régional de la consommation de la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour dévoiler les prix de certains produits alimentaires en présence du gouverneur de région, Ousmane Kane. « Nous nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, notamment le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain et le ciment. Nous avons mené des travaux préparatoires avec les différents acteurs, notamment les associations de consommateurs et les associations de commerçants, pour structurer les prix en intégrant les différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack », a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.

« Cette rencontre avec les acteurs nous a permis de fixer les prix que nous avons présentés aujourd’hui. Ainsi, l’huile raffinée en bidon sera vendue à 19 140 FCFA et à 1000 FCFA le litre au détail. Pour le riz brisé ordinaire, le sac de 50 kg sera vendu à 19 600 FCFA et à 420 FCFA le kilogramme. Concernant le sucre, le sac sera vendu à 29 200 FCFA et à 610 FCFA le kilogramme. Pour la farine de type 55, le sac sera vendu à 15 530 FCFA et pour la farine améliorée à 16 030 FCFA. Pour le pain, nous avons ajusté la baguette de 190 g qui était vendue à 175 FCFA en l’augmentant à 180 g pour 150 FCFA », a-t-il détaillé. « Il est à noter qu’à Dakar, la baguette de 190 g est vendue à 150 FCFA tandis qu’à Kaolack, celle de 180 g est fixée au même prix. Concernant le ciment, nous avons retiré une taxe de 2000 FCFA pour fixer les prix applicables dans les régions. Nous mettons l’accent sur le département de Kaolack et Guinguinéo. Pour le département de Nioro du Rip, une légère majoration sera appliquée en raison de la distance, incluant les coûts de transport supplémentaires », a rappelé M. Mbaye.

« À l’issue de cette réunion, nous lancerons une campagne d’affichage de ces prix ce week-end. Dès lundi, si Dieu le veut, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack », a annoncé le chef du service régional du commerce de Kaolack. « L’administration du commerce agit sur deux fronts : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression contre les commerçants qui ne respectent pas les prix fixés d’autre part. Face à cette situation, nous sommes tenus d’appliquer la réglementation économique en vigueur. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation soutiennent naturellement notre service, en coordination avec les forces de défense et de sécurité qui sont à nos côtés sur demande, ainsi que les populations qui sont les premiers consommateurs. Nous les encourageons donc à signaler tout non-respect des prix fixés », a invité Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, à l’issue de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.

Baisse des prix du pain : la position du représentant du collectif des boulangers.

Invité de la radio  » Al Quoran Fm » dans l’émission  » Sen Momel, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack M. Moustapha Mbodji a magnifié la baisse du prix du pain au niveau national avant d’inviter les autorités étatiques à un dialogue inclusif et constructif au bénéfice de tous les sénégalais, boulangers comme consommateurs. 

 » Nous admettons qu’il y’a eu une baisse du prix du sac de farine de l’ordre de 4000 Fcfa alors que nous prônions une baisse de 6900 Fcfa de la part de l’Etat. Ce qui constitue un manque à gagner de 2900 Fcfa à nos dépens  » a d’emblée expliqué sur les ondes de la station Fm, M. Moustapha Mbodji, représentant de collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack. 

Pour taire les rumeurs, M. Mbodji a rappelé que le miche de pain de 200 grammes a toujours couté 175 Fcfa dans toutes les boulangeries de Dakar et celles des régions de l’intérieur.  » Ceux qui le commercialisent à 200 Fcfa sont généralement les revendeurs ou les restaurateurs. Mais à notre niveau, nous l’avons toujours vendu à 175 Fcfa pour être dans les normes de la régulation  » a-t-il précisé. 

Pour ce qui de la fixation des prix au niveau de la région de Kaolack, le représentant du collectif des boulangers et ses pairs disent attendre la convocation du service du commerce pour un Conseil régional de la consommation. « Pour ce qui concerne les 13 autres régions de l’intérieur du pays, l’entrée en vigueur des mesures de baisse devra être actée sous peu. Les prix fixés seront majorés d’un différentiel de transport déterminé au niveau local  » a éclairci M. Moustapha Mbodji. 

Pour lui toujours, au delà de la farine, les autres intrants comme la levure, le gasoil et les produits qui concourent à la fabrication du pain doivent être diminués pour impacter sensiblement les prix.  » Dans les régions, toutes nos besoins sont acquis en échange d’une charge de transport donc pour une fixation gagant gagnant, les autorités doivent prochainement penser à les diminuer aussi  » réclame-t-il. 

Au delà du coût des intrants, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack a fait un plaidoyer pour une modernisation des unités de production de pain.  » Nos boulangeries utilisent du matériel archaïque ce qui induit des charges en énergie considérable, nous croyons que l’Etat avait un projet de modernisation du secteur avec des subventions pour renouveler nos machines. L’utilisation du solaire et des énergies vertes pourraient considérablement diminuer les charges, in fine, les prix  » a-t-il conclu. 

Kaolack/ renouvellement au sein du parti  » Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo a un nouveau coordonnateur départemental son nom Thierno Kébé élu par ses camarades.

Le Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo » ( RV- ACD) du secrétaire général Cheikh Oumar Diagne est un parti allié de la coalition Diomaye Président. Est un parti politique sénégalais qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine, prospère, en tirant parti de son héritage culturel, historique et religieux tout en adoptant des approches modernes et innovantes pour le développement. Notre concept s’articule autour du  » juste milieu a t-il rappelé. Lors de cette assemblée générale de renouvellement du bureau ce samedi à Guinguineo ,ce dernier a aussi indiqué que  » la mission du Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) est de promouvoir le juste milieu comme base pour un modèle islamique afin de pouvoir orienter et prendre des décisions sur le plan politique, économique et sociale. Permettant de pouvoir établir un pays gouverné selon les croyances de la population tout en intégrant nos coutumes qui font de nous ce que nous sommes  » a conclu M. Kébé.

Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

Tentative de cambriolage à Kaolack : Un mort et un Policier blessé

Une nuit qui aurait dû être calme dans la cité Médina Baye de Kaolack a été troublée par une tentative de cambriolage tragique. Dans les premières heures du dimanche, un groupe d’individus à bord d’un véhicule volé au bureau de la Senelec de Ngane Saër a ciblé un dépôt de Wave, un point névralgique de la communauté.

Selon les informations recueillies, des jeunes du quartier, ainsi que des forces de l’ordre en patrouille, ont vigoureusement réagi contre les assaillants. Les échanges ont été intenses, laissant un policier blessé et deux des cambrioleurs capturés par les autorités locales.

Tristement, l’un des assaillants blessés durant l’incident a succombé à ses blessures au centre hospitalier de Kaolack. Pendant ce temps, le second individu est détenu par les enquêteurs du commissariat central, dans l’attente des développements judiciaires.

Les membres restants du groupe sont activement recherchés par les forces de sécurité locales, afin de répondre de leurs actes présumés.

Cet incident souligne une fois de plus les défis persistants auxquels les communautés locales et les autorités font face en matière de sécurité. Les habitants de la cité Médina Baye restent sous le choc après cette violente tentative de cambriolage qui a laissé une empreinte indélébile dans leur quartier.

Les autorités continuent de surveiller la situation de près, promettant une réponse robuste contre toute forme de criminalité qui menace la paix et la sécurité dans la région de Kaolack.

CFEE et Entrée en 6ème 2024 : 6 442 candidats inscrits dans le département de Kaolack

Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) débutent ce mardi 25 juin 2024 à travers le Sénégal, pour se terminer le mercredi 26 juin 2024. Dans le département de Kaolack, situé dans la région éponyme, 6 442 candidats sont inscrits pour ces examens cruciaux qui déterminent leur passage en classe de 6ème.

Répartition des candidats par option et genre :

Total des candidats : 6 442

Option française : 5 930 candidats

Option franco-arabe : 512 candidats

Répartition par genre :

Garçons : 4 852

Filles : 2 790

Les candidats seront dispersés dans 38 centres d’examen à travers le département de Kaolack. Chaque centre sera équipé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la supervision adéquate des candidats.

Ces examens marquent une étape cruciale dans le parcours éducatif des élèves sénégalais, symbolisant leur transition vers l’enseignement secondaire.

Kaolack / Tabaski 2024 : Message du sermon de l’Imam Ratib de la Grande Mosquée « Sérigne Babacar Sy Kane »

La Tabaski, célébration musulmane marquant le sacrifice d’Abraham, a été observée ce lundi à travers tout le pays. À Kaolack, l’Imam Ratib de la Grande Mosquée, Sérigne Babacar Sy Kane, également Khalif général de la famille feu Elhadji Abdou Hamid Kane, a dirigé la prière.

Dans son sermon, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a adressé ses félicitations à tous les musulmans du Sénégal et du monde entier à l’occasion de cette fête sacrée. Il a souligné l’importance des nouveaux dirigeants du pays, le Président de la République et son Premier Ministre, représentés lors de la prière par le gouverneur de région, Elhadji Ousmane Kane. L’Imam a évoqué les concepts islamiques de « Jub Jubanti et Jubal », appelant les fidèles à rester sur le chemin de la droiture et à respecter les principes de leur foi.

L’appel à la solidarité et à la générosité a été un thème central de son discours, exhortant les musulmans à soutenir mutuellement et à apporter leur aide à ceux dans le besoin. Il a également insisté sur l’importance du respect filial, soulignant que le respect des parents est une source de bénédiction.

Sur le plan socio-économique, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a abordé la question des impôts, les présentant comme un devoir citoyen essentiel. Il a expliqué que les impôts sont nécessaires pour garantir la prise en charge des besoins sanitaires, éducatifs et sécuritaires de la population, ainsi que pour permettre les investissements nécessaires au développement du pays.

En conclusion, l’Imam a exprimé sa gratitude envers toutes les autorités locales et nationales, soulignant l’importance de l’unité et de la coopération pour le bien-être commun. Son sermon a été une invitation à préserver les valeurs de l’islam et à contribuer activement au progrès de la société sénégalaise.

Cette célébration de la Tabaski sous la guidance de l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a été un rappel poignant des principes fondamentaux de la foi et de l’engagement citoyen pour le bien-être collectif.

Approvisionnement en Moutons pour la Tabaski à Kaolack : Toutes les mesures des autorités administratives respectées

À quelques jours de la fête de Tabaski (Aïd el-Kébir) 2024, les autorités administratives de Kaolack ont assuré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour un bon approvisionnement en moutons. Cheikh Ahmadou Bamba Bèye, chef du service départemental de l’élevage, a confirmé lors d’un entretien avec la rédaction, le vendredi 14 juin 2024, que les objectifs ont été largement atteints.

« Pratiquement toutes les dispositions ont été prises pour un bon approvisionnement de moutons pour la région et le département de Kaolack. On avait un objectif départemental de 36 000 têtes, et cet objectif a été atteint largement depuis hier », a expliqué Cheikh Ahmadou Bamba Bèye. Il a ajouté que des marchés hebdomadaires (« loumas ») comme ceux de Gandiaye et Ndiédieng sont bien approvisionnés, grâce aux mesures prises par l’autorité administrative.
Le chef du service départemental de l’élevage a détaillé les différentes mesures mises en place pour garantir un approvisionnement fluide et sécurisé. « Il s’agit de la sécurité, de l’arrêté du gouverneur de région pour les points de vente qui sont au nombre de sept au niveau du département. Les forces de l’ordre et de sécurité veillent, de même que les autres services concernés tels que le service d’hygiène, la Senelec, la SEN EAU, et les mairies », a-t-il ajouté.
Cheikh Ahmadou Bamba Bèye a souligné que les dispositifs mis en place lors du comité départemental de développement ont permis d’assurer un surplus de moutons par rapport à l’année précédente. « Actuellement, nous avons un surplus de cent mille moutons par rapport à l’an dernier, grâce aux instructions fermes du président de la République pour réglementer l’accès des moutons de la sous-région vers le Sénégal », a-t-il précisé.
Les points de vente agréés dans le département sont bien approvisionnés, avec des prix variant entre 70 000 et 400 000 francs CFA. Le prix le plus courant étant de 130 000 à 135 000 francs CFA.
Le gouvernement a également apporté un soutien significatif en subventionnant les aliments pour bétail. « Le sac d’aliment qui coûtait 10 000 à 12 000 francs est maintenant vendu à 5 200 francs grâce à l’intervention de l’État. Cela a permis aux vendeurs de moutons de proposer des prix plus bas à la population », a conclu Cheikh Ahmadou Bamba Bèye.
Toutes les mesures prises par les autorités administratives de Kaolack ont été respectées, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat en moutons pour la fête de Tabaski 2024. Grâce à une organisation rigoureuse et aux subventions gouvernementales, les habitants de Kaolack peuvent espérer célébrer la Tabaski dans de bonnes conditions.


Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

Kaolack : Célébration de la Journée Mondiale de l’Albinisme par l’ANAS

La section de Kaolack de l’Association Nationale des Albinos du Sénégal (ANAS) a célébré la Journée Internationale de Sensibilisation à l’Albinisme le 13 juin 2024, marquant cette journée importante avec un appel à l’action pour le renforcement des capacités et un meilleur accès aux financements pour les personnes atteintes d’albinisme.

La présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Mme Ndèye Diaw, a souligné l’importance de cette journée instaurée en 2014 pour sensibiliser sur les besoins spécifiques des personnes atteintes d’albinisme. « Nous sommes aujourd’hui au niveau du conseil départemental de Kaolack pour célébrer cette journée. C’est une catégorie sociale qui a des besoins spécifiques liés à l’éducation des enfants et à l’accès à des produits essentiels comme les crèmes solaires », a-t-elle déclaré.
Mme Diaw a expliqué les difficultés uniques auxquelles sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme en raison d’un manque de mélanine dans leur peau et leurs yeux, entraînant une déficience visuelle permanente et une vulnérabilité accrue à la discrimination. « Les personnes atteintes d’albinisme sont souvent victimes de discriminations multiples et croisées fondées à la fois sur le handicap et la couleur de peau », a-t-elle rappelé.
La situation est aggravée par le coût élevé des crèmes solaires indispensables à leur protection. « Le Sénégal compte 98% d’albinos illettrés. Les crèmes solaires sont chères, et la subvention de cinq cent mille francs CFA par an octroyée par l’Etat ne suffit pas à acheter six crèmes pour chaque albinos », a-t-elle indiqué.
L’ANAS Kaolack appelle les autorités à s’approprier les textes internationaux pour améliorer le bien-être des albinos. Mme Ndèye Diaw a lancé un appel pour renforcer les capacités des albinos dans divers métiers et leur permettre d’accéder aux financements nécessaires pour vivre dignement sans avoir à mendier.
Cette journée de sensibilisation est une occasion de rappeler la nécessité de soutenir les personnes atteintes d’albinisme et de travailler ensemble pour éliminer les discriminations et les obstacles auxquels elles sont confrontées.

Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

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