Kaolack / Inauguration de deux nouvelles salles de classe à l’École inclusive Sérigne Aliou Cissé : Une initiative portée par un fils du quartier

L’École publique élémentaire inclusive Sérigne Aliou Cissé, située dans le quartier Sam à Kaolack, a célébré, ce samedi 12 avril 2025, l’inauguration officielle de deux nouvelles salles de classe. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités locales, des organisations partenaires, des enseignants, des parents d’élèves et de nombreux membres de la communauté éducative.

Ces infrastructures ont été entièrement reconstruites grâce au soutien du président du Conseil départemental de Kaolack, M. Ahmeth Youssouf Benzalloum, lui-même natif du quartier. Ce geste marque une étape importante dans l’amélioration des conditions d’apprentissage, notamment pour les enfants en situation de handicap.

« L’inclusion commence par l’infrastructure. Chaque enfant mérite une éducation de qualité, peu importe ses capacités », a déclaré M. Benzalloum. Les nouvelles salles sont en effet équipées de rampes d’accès, facilitant l’intégration des élèves à besoins spécifiques.

Très attaché à cet établissement où il a fait ses premiers pas scolaires, M. Benzalloum a tenu à exprimer son émotion :

« L’école Sérigne Aliou Cissé, où j’ai obtenu mon certificat de fin d’études primaires, occupe une place particulière dans mon cœur. C’est ce temple du savoir qui m’a formé, et aujourd’hui, je me dois de lui rendre hommage en m’engageant au service du peuple », a-t-il confié.

Avant leur réhabilitation, les deux salles de classe étaient dans un état de délabrement avancé : murs fissurés, toitures effondrées, mettant en danger la sécurité des élèves. Leur rénovation représente donc une véritable bouffée d’oxygène pour l’établissement et toute la communauté scolaire.

Il convient également de saluer l’engagement exemplaire de la jeunesse du quartier Sam, qui s’est activement mobilisée pour accompagner les travaux.

La cérémonie, marquée par la coupure du ruban symbolique sous les applaudissements nourris de l’assistance, a vu la participation des autorités éducatives de la commune, des enseignants, des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes.

La directrice de l’école, Madame Salla Sall, a exprimé sa profonde gratitude au nom de l’ensemble du personnel et du Comité de Gestion de l’École (CGE), soulignant la collaboration de tous les acteurs pour la réussite de ce projet collectif.

Kaolack / Accidents de la route : Le plaidoyer fort de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière

Les routes sénégalaises sont devenues de véritables pièges mortels. Depuis des années, les accidents de la circulation se multiplient à un rythme alarmant. Chaque jour, des vies sont fauchées, des familles endeuillées.

Selon Cheikh T. Sarr, président national de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière, « les principales causes restent la vitesse excessive, l’alcool au volant et l’état technique défaillant des véhicules. »

Face à cette hécatombe, il invite les autorités étatiques à prendre des mesures urgentes et concrètes pour endiguer ce fléau.

« La région de Kaolack a enregistré deux accidents de la circulation en une seule journée. Nous déplorons ces tragédies routières. Notre souhait, c’est de lutter contre ce monstre, » a déclaré Cheikh T. Sarr.

La recrudescence des accidents sur nos routes est devenue alarmante. Le Code de la route incite pourtant à la prudence : se reposer en cas de fatigue, porter la ceinture de sécurité, respecter les limitations de vitesse et bannir l’usage de stupéfiants. Selon M. Sarr, le respect strict de ces règles permettrait de réduire considérablement le nombre d’accidents et, par conséquent, d’alléger le fardeau qui freine les efforts de développement engagés par les autorités.

« Nous appelons le ministre des Transports terrestres, du Désenclavement et des Transports aériens, M. Yancouba Diémé, à lancer des campagnes de communication et de sensibilisation à l’échelle nationale. Il est indispensable d’impliquer l’ensemble des acteurs – les Forces de Sécurité et de Défense (FSD), les associations, ainsi que les victimes – pour agir efficacement. La réhabilitation des routes principales et secondaires, le renouvellement du parc automobile, ainsi qu’une large concertation permettront de freiner la recrudescence des accidents sur nos routes, » a-t-il ajouté.

Cheikh T. Sarr conclut en affirmant que, tant que les comportements à risque persisteront, les accidents continueront à faire partie du quotidien. Une prise de conscience collective s’impose, car derrière chaque accident, ce sont des vies brisées qui se cachent.

Kaolack : La FNBS liste ses doléances lors de son Conseil d’Administration décentralisé

La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) a tenu, ce samedi à Kaolack, son Conseil d’Administration décentralisé. Ce rendez-vous stratégique a réuni les principaux acteurs du secteur de la boulangerie, venus de toutes les régions du pays. Présidée par M. Amadou Gaye, président de la FNBS, la rencontre a permis de faire le point sur les nombreux défis auxquels le secteur est confronté.

Parmi les problématiques soulevées : la hausse du coût des matières premières, la régulation du prix du pain, la modernisation des équipements et la formation professionnelle des boulangers. Les discussions ont également porté sur la nécessité de renforcer la structuration du secteur informel et sur la création d’un fonds de soutien destiné aux boulangers en difficulté.

« C’est une tournée nationale que nous avons entamée depuis quelques jours. Aujourd’hui, nous sommes à Kaolack pour identifier les solutions face à la crise du pain », a déclaré M. Gaye. Il a souligné que l’un des principaux problèmes réside dans l’applicabilité du décret 22-77. « Nous avons constaté beaucoup d’interprétations divergentes de ce texte au niveau des autorités. Aujourd’hui, nous avons abordé cette problématique en profondeur. »

Le président de la FNBS a affirmé que les boulangers ne resteront pas les bras croisés : « Nous allons nous battre pour obtenir des solutions, y compris en explorant des alternatives comme l’énergie solaire, en raison de la hausse du coût de l’électricité. L’État considère le pain comme un produit social, mais nous avons insisté sur la nécessité d’homologuer non seulement le prix du pain, mais aussi celui de toutes les matières premières utilisées dans sa fabrication : la farine — ce qui est déjà fait —, mais aussi la levure, l’électricité, etc. »

M. Gaye a également plaidé pour la mise en place d’une tarification spéciale, ainsi qu’un système de financement adapté. « Nous avons proposé aux autorités la création d’un établissement bancaire dédié qui permettrait aux boulangers d’accéder à un financement rapide et sécurisé. »

Face à la presse, il a lancé un appel aux autorités : « Les boulangers sont fatigués. Le prix actuel du pain n’est plus tenable. Il est impératif que des mesures d’accompagnement soient mises en place pour soulager le secteur, notamment en matière de fiscalité. La pression fiscale actuelle est l’une des principales causes de fermeture de nombreuses boulangeries à travers le pays. »

Enfin, M. Gaye a insisté sur l’importance de l’assainissement du secteur : « Il est temps d’appliquer le décret prévu à cet effet. Aujourd’hui, n’importe qui peut ouvrir une boulangerie, souvent sans contrôle réel du ministère du Commerce. Notre devoir, en tant que fédération, est de protéger le consommateur en garantissant la production de pains de qualité. »

Kaolack : Incinération de cuisses de poulet saisies par le service départemental de l’Élevage, d’une valeur estimée à 2 millions de francs CFA

Ce jeudi 10 avril 2025, les autorités administratives, en présence d’éleveurs locaux et d’agents du service départemental de l’Élevage, ont procédé à l’incinération de cuisses de poulet congelées importées, saisies dans plusieurs marchés de la ville de Kaolack. L’opération s’est déroulée sous la supervision des services compétents, dans le cadre de la lutte contre la commercialisation de produits impropres à la consommation.

Selon Ousseynou Kaba, adjoint au préfet du département de Kaolack, la saisie de ces produits constitue « un acte de responsabilité et de protection ». Il a salué l’engagement du service départemental de l’Élevage, qui travaille aux côtés des populations pour préserver leur santé. « Nous ignorons l’origine de ces produits, mais ils sont impropres à la consommation et peuvent causer de graves intoxications alimentaires. Nous appelons donc les populations à la vigilance et à la dénonciation », a-t-il déclaré. Il a précisé que la saisie porte sur 400 kg de carcasses de poulet et 200 cuisses de poulet, pour une valeur estimée à environ 2 millions de francs CFA.

Prenant la parole à son tour, Ndathé Diaw, cheffe du service départemental de l’Élevage, a souligné que l’approche des fêtes est souvent marquée par l’inondation du marché par des produits importés, notamment de la volaille. Or, l’importation de volaille est interdite au Sénégal depuis l’arrêté interministériel n°007717 du 24 novembre 2005. « C’est pourquoi nous menons régulièrement des opérations de contrôle dans les marchés et zones suspectes de la commune. La loi prévoit d’ailleurs des amendes contre les contrevenants », a-t-elle rappelé.

Mme Diaw a mis en garde contre les conséquences sanitaires liées à la consommation de ces produits : « Ils peuvent contenir des bactéries pathogènes telles que la salmonelle, la listeria ou encore E. coli, et favoriser la transmission de maladies zoonotiques comme la grippe aviaire. » Sur le plan économique, elle a averti que « ces produits, souvent moins chers, fragilisent l’élevage local et nuisent à la souveraineté alimentaire du pays ».

De son côté, Bassirou Ndaw, président de l’association régionale And Suxali Guinar, a tiré la sonnette d’alarme sur les effets à long terme de ces importations : « Elles compromettent le développement d’une production avicole durable et autonome. La présence de produits douteux sur les marchés affecte aussi la confiance des consommateurs quant à la qualité des denrées locales », a-t-il conclu.

Kaolack – Drame à Mbadakhoune : deux morts dans une collision entre une moto Jakarta et un véhicule « 7 places »

La route a encore fait parler d’elle de la plus tragique des manières ce jeudi 10 avril 2025 dans la région de Kaolack. Une collision mortelle entre une moto Jakarta et un véhicule de transport de type « 7 places » a fait deux morts sur le coup aux environs de midi, à hauteur du village de Parassel, dans la commune de Mbadakhoune.

Les victimes de ce terrible accident sont un membre des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui était en congé, et une jeune fille nommée Yacine Diop, habitante du village de Ndoffane Masserigne. Tous deux circulaient à bord de la moto Jakarta lorsqu’ils ont été percutés par le véhicule « 7 places », dans des circonstances qui restent encore à élucider.

Selon les témoignages recueillis sur place, le choc a été d’une extrême violence, ne laissant aucune chance aux deux passagers de la moto. Les corps sans vie ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack par les éléments des sapeurs-pompiers.

Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. Excès de vitesse, imprudence ou défaut de signalisation pourraient être en cause, mais les autorités restent prudentes avant de tirer des conclusions.

Dans la commune de Mbadakhoune, l’émotion est vive. Les familles des victimes, bouleversées, réclament plus de vigilance et de prévention sur les routes, notamment sur les axes secondaires souvent peu surveillés mais très fréquentés par les motos et les véhicules de transport interurbain.

Latmingué / Kaolack : Capitale de la culture — 300 comédiens d’Afrique et d’Europe attendus à la 12e édition du FETHEKAO prévue du 14 au 19 avril 2025

Le Festival International de Théâtre de Kaolack (FETHEKAO) est une manifestation annuelle, décentralisée et internationale. Il est initié par la Compagnie GINDI de Kaolack, dirigée par Abdou Karim Sadji, en partenariat avec le Centre culturel régional de Kaolack, l’Alliance Française, le Conseil départemental, les communes de Kaolack et de Latmingué, ainsi qu’avec la collaboration de nombreux professionnels de la culture et artistes comédiens.

Cette 12e édition s’inscrit dans une dynamique de promotion de la diversité culturelle, dans le but de contribuer à un monde meilleur grâce à la solidarité nationale et internationale. Elle est placée sous le signe de la promotion de la culture ouest-africaine, avec pour thème : « Patrimoine et Héritage ».

Du 14 au 19 avril 2025, le FETHEKAO accueillera près de 300 participants de tous âges, venant principalement d’Afrique mais aussi d’Europe. Ces participants incluent comédiens, metteurs en scène, régisseurs, dramaturges, conteurs, formateurs dans les arts de la scène, éditeurs, diffuseurs, journalistes, entrepreneurs culturels, invités officiels et observateurs.

Selon son président, Abdou Karim Sadji, le festival ambitionne d’offrir un espace d’expression à toutes les formes d’esthétique théâtrale. Il s’interroge : « Quel type de théâtre parvient à toucher les cœurs et les esprits de nos populations ? », une question qu’il juge vitale pour l’avenir du théâtre en Afrique. Le FETHEKAO veut ainsi devenir un véritable lieu de rencontres et d’échanges entre les acteurs du théâtre.

Dans le cadre de l’intercommunalité culturelle, plusieurs activités phares du festival se dérouleront dans la commune de Latmingué, sous la présence du maire Dr Macoumba Diouf, qui mène une politique dynamique de promotion du développement local et de valorisation des talents communautaires. Les organisateurs lui adressent leurs sincères remerciements pour son soutien constant. Cette organisation vise à revaloriser, en communion avec les populations, le riche patrimoine de Latmingué, un pan important de l’histoire du Saloum.

Rappelons que le FETHEKAO 2025 accueillera des troupes venues du Burkina Faso, de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire, du Mali, de France, de Suisse et bien entendu du Sénégal.

Les activités prévues incluent :

• des spectacles de théâtre,

• des dégustations de gastronomie locale,

• des débats thématiques,

• des fora,

• des formations,

• des veillées traditionnelles,

• des visites de sites historiques,

entre autres animations culturelles.

Kaolack / Incendies dans les marchés : Le Premier ministre Ousmane Sonko peut compter sur l’expérience de Souleymane Ndiaye pour faire face à ces drames

(Par Asse Abdoulahi Touré, responsable politique des jeunes de la S2D, section Kaolack)

Les récents incendies qui ont ravagé le marché Sandaga ravivent une douleur collective que les Sénégalais connaissent trop bien. Ces drames, souvent causés par des installations électriques non conformes, mettent en péril la vie des citoyens, détruisent des années de sacrifices de braves commerçants et révèlent cruellement les failles de notre dispositif de prévention. Pourtant, des solutions existent. Et parmi ceux qui les portent avec rigueur et vision, un nom se détache avec éclat : Souleymane Ndiaye, Secrétaire général du parti S2D Yonou Natangué.

Ce que beaucoup ignorent, c’est que Souleymane Ndiaye, à travers ses collaborateurs et alliés techniques, a déjà contribué à jeter les bases d’une solution nationale durable en matière de sécurité électrique. En témoigne sa contribution décisive à la mise en place du Comité Sénégalais pour la Sécurité des Usagers de l’Électricité (COSSUEL), une structure créée conformément au décret 2017-1333 du 08 juin 2017, et qui impose le contrôle de conformité des installations électriques intérieures selon la norme NS-01-001.

Cette initiative, pionnière au Sénégal, vise à prévenir les risques d’incendie d’origine électrique, à l’origine de la majorité des sinistres dans nos marchés et habitations. Ce n’est pas simplement une mesure administrative, mais un véritable bouclier de sécurité pour des millions de Sénégalais.

Souleymane Ndiaye a très tôt compris que la lutte contre l’insécurité passait par la rigueur normative, la sensibilisation des usagers et la responsabilisation des autorités locales. Il a toujours soutenu les démarches visant à rendre obligatoire le contrôle technique des installations électriques avant tout raccordement au réseau. C’est justement cette approche rigoureuse et proactive qui fait défaut aujourd’hui à l’État pour prévenir de nouveaux drames, comme celui de Sandaga.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, soucieux de souveraineté et déterminé à rompre avec les anciennes pratiques, gagnerait à s’appuyer sur des profils compétents, expérimentés et engagés, à l’image de Souleymane Ndiaye, pour refonder la sécurité publique sur des bases scientifiques et normatives solides. En l’intégrant dans son dispositif gouvernemental, Sonko adresserait un message fort : celui d’un État responsable qui n’attend pas la tragédie pour agir.

Les marchés ne doivent plus être des tombeaux collectifs. Le Sénégal mérite mieux. Il mérite des hommes de vision, des bâtisseurs de solutions. Et Souleymane Ndiaye en fait indéniablement partie.

Kaolack : Le Mouvement “Ris Alwahda” en séminaire de préparation de son 4e congrès ordinaire prévu du 19 au 20 avril

Porté sur les fonts baptismaux le 12 avril 2009, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS-Al Wahda) est l’aboutissement des efforts et des sacrifices consentis par plusieurs acteurs islamiques porteurs d’un projet de société alternatif commun. Le RIS-Al Wahda est une structure unifiée et organisée, intervenant dans tous les domaines de la vie pour promouvoir la civilisation islamique au Sénégal.

Le Rassemblement Islamique du Sénégal entend prendre en charge les préoccupations légitimes des populations et, au-delà, porter une alternative globale. C’est dans ce cadre que l’organisation a entamé, depuis le vendredi 4 avril 2025, un séminaire préparatoire de son 4e congrès ordinaire à la Maison des Hôtes de Médina Baye, à Kaolack.

« Nous sommes réunis à Kaolack depuis le vendredi 4 avril 2025 dans le cadre d’un séminaire préparatoire de notre 4e congrès ordinaire, prévu du 19 au 20 avril 2025 dans la capitale sénégalaise, Dakar. L’objectif de ce séminaire est de nous permettre de réfléchir en profondeur sur un certain nombre de thématiques en rapport avec le thème général de ce congrès, qui est : “Ris Alwahda dans une dynamique d’action innovante à l’heure des enjeux de souveraineté et de justice sociale”, » a expliqué Dr Cheikh Moctar Kébé, président national sortant du RIS-Al Wahda.

Ce dernier a souligné que les travaux préparatoires se déroulent dans de très bonnes conditions. Il a également rappelé que depuis sa création, le RIS-Al Wahda ne cesse d’œuvrer dans plusieurs domaines de la vie nationale : le socio-économique, la culture, l’éducation, notamment à travers la promotion de la jeunesse, qui occupe une place centrale dans les programmes du mouvement.

« En tant que mouvement social, nous pensons avoir un rôle à jouer dans l’accompagnement des dynamiques visant à bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère sur le plan international. La question palestinienne, par exemple, demeure pour nous une préoccupation majeure. D’ailleurs, il convient de rappeler que notre mouvement est l’un des pionniers dans l’organisation de manifestations de soutien au peuple palestinien. Dans cette perspective, une grande manifestation de soutien est prévue à Dakar, le dimanche 13 avril 2025 », a annoncé Dr Kébé.

Il a aussi rappelé que le RIS-Al Wahda est membre actif de l’Alliance Nationale de Soutien à la Cause Palestinienne. S’adressant à la jeunesse, Dr Kébé a lancé un message fort : « Nous pensons qu’il faut croire en soi, en ses potentialités et en ses capacités. Croire en la possibilité de se réaliser dans son propre pays, croire à l’innovation, ne pas être un simple spectateur de la société, mais un acteur du développement, un entrepreneur, un bâtisseur du Sénégal. »

Enfin, il a interpellé la classe politique : « Aux hommes politiques, nous demandons plus de valeurs éthiques et morales, notamment dans le travail, car notre pays ne peut être construit par personne d’autre que nous-mêmes », a-t-il conclu.

Kaolack – Fête de l’Indépendance : Civisme, changement climatique, abus et violence au cœur de la première édition

À Kaolack, une synergie d’actions entre différents acteurs — communautés, institutions, ONG, secteur privé, etc. — a permis de mutualiser les efforts, les compétences et les ressources. Cette dynamique a renforcé l’efficacité des initiatives en faveur d’un développement durable et inclusif.

C’est dans cette optique qu’une journée de sensibilisation a été organisée ce samedi au quartier Thioffack, dans la commune de Kaolack, en prélude à la célébration de la première édition de la fête de l’indépendance.

Lors de son intervention, il a mis l’accent sur des thématiques clés telles que l’unité, la paix, le civisme, la citoyenneté et la préservation de l’environnement.

Le Club Changement Climatique, quant à lui, a sensibilisé les participants sur les enjeux du changement climatique et les bonnes pratiques à adopter pour un développement durable et inclusif.

La journée a également été rythmée par des activités culturelles et des jeux populaires, renforçant les valeurs de solidarité, d’engagement civique et de responsabilité communautaire.

Les autorités locales et les notables de Thioffack ont salué l’engagement des jeunes pour le développement de leur quartier.

Pour eux, l’implication de la jeunesse dans la vie de la nation constitue un levier fondamental pour le développement durable, la paix et la cohésion sociale.

Kaolack – Célébration du 65e anniversaire de l’indépendance : Les autorités saluent l’engagement de Sérigne Mboup pour la réussite de l’événement

Comme chaque année, le Sénégal a célébré le 4 avril la fête de son indépendance, marquant en 2025 le 65e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale, acquise le 4 avril 1960. À Kaolack, la cérémonie officielle s’est tenue sur le boulevard El Hadji Abdoulaye Niasse, avec un impressionnant défilé civil et militaire.

Au total, 737 militaires et paramilitaires, ainsi que 625 civils, ont pris part au défilé. À l’issue de ce moment solennel, le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamed Moctar Watt, a pris la parole pour s’adresser à la population, suivi par le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n°3.

« À l’instar de la communauté nationale, la région de Kaolack vient de célébrer le 65e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. C’est pour nous l’occasion de rendre un vibrant hommage à ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix du port des armes, du port de l’uniforme, pour être au service de la République, de l’État et de la nation. Ce sont des hommes animés d’un sens élevé du devoir, extrêmement dévoués et au service exclusif des citoyens, veillant chaque jour à leur sécurité », a souligné le gouverneur.

Le thème de cette année, « Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées », s’inscrit dans la droite ligne de l’Agenda 2050. « En effet, le soir du 24 mars 2024, le peuple sénégalais, souverain et responsable, a fait le choix d’une nouvelle alternance, de manière claire et sans équivoque. Il nous revient à tous d’adhérer à ce nouveau projet national, qui ambitionne de faire de notre pays, à l’horizon 2050, une nation souveraine, juste et prospère », a-t-il ajouté. « La souveraineté est désormais au cœur des préoccupations de nos nouvelles autorités. Le choix de ce thème s’inscrit parfaitement dans leurs engagements envers la population. »

Profitant de l’occasion, le gouverneur a lancé un appel aux populations de la région de Kaolack pour les inviter à se mobiliser derrière Son Excellence le président de la République, M. Bassirou Diomaye Faye, afin d’accompagner sa vision pour le pays.

Le gouverneur a également tenu à saluer la qualité de l’organisation de l’événement, exprimant sa gratitude au maire de Kaolack, Sérigne Mboup, pour son implication personnelle dans la réussite de la cérémonie.

Prenant à son tour la parole, le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n°3, a exprimé sa reconnaissance au commandant des troupes, le lieutenant-colonel Sérigne Faye, saluant son sérieux, son professionnalisme et son sens du devoir.

« Je voudrais également parler de la mairie de Kaolack. Ce que j’ai vu ici en 29 ans de carrière d’officier, je ne l’avais jamais vu : une mairie qui anticipe, qui prend en compte les besoins de tous les participants au défilé, de la maternelle jusqu’aux troupes militaires et paramilitaires. Franchement, à travers le maire Sérigne Mboup, j’ai vu un geste fort. Son appui est constant. Nous ne pouvons que lui témoigner toute notre reconnaissance », a-t-il conclu.

Kaolack / Célébration du 4 Avril : Sérigne Mboup rend un vibrant hommage à l’armée et rebaptise une rue de 160 m “Rue des Diambars”

Ce vendredi 4 avril 2025, à l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, la commune de Kaolack a vécu un moment fort en symboles et en reconnaissance. Dans une ambiance solennelle, le maire Sérigne Mboup a officiellement rebaptisé la Rue des Écoles en “Rue des Diambars”, sur une distance de 160 mètres, en hommage à l’armée sénégalaise.

« C’est une manière de reconnaître l’engagement et le sacrifice de l’armée sénégalaise, notamment à travers la zone militaire n°3 dirigée par le colonel Diouma Sow, au service de notre communauté », a déclaré le maire lors de la cérémonie. Ce geste symbolique vient renforcer les liens déjà étroits entre la municipalité et les forces armées.

Il convient de rappeler que, il y a quelques mois, la zone militaire n°3 avait organisé une formation dédiée aux agents municipaux, axée sur la conduite et la maîtrise des engins lourds. Cette initiative visait à renforcer les compétences techniques des agents, notamment dans les domaines de l’assainissement, de l’entretien routier et de la gestion des infrastructures urbaines.

Pour le maire Sérigne Mboup, cette collaboration s’inscrit dans une dynamique plus large de partenariat civilo-militaire. Il s’agit, selon lui, d’un modèle de coopération à encourager et à élargir, car il permet d’unir les efforts pour le développement local et l’amélioration des services publics.

Par ailleurs, l’édile de Kaolack a profité de l’occasion pour informer la population du lancement imminent des travaux de réhabilitation de certaines routes de la ville. Il a toutefois lancé un appel pressant aux autorités compétentes pour une intervention urgente sur les routes secondaires, souvent laissées à l’abandon.

« Ces routes, bien que moins visibles, sont essentielles à la mobilité et à la vie quotidienne des populations », a-t-il martelé. En attendant des réponses structurelles, la mairie prévoit de mettre en œuvre des solutions temporaires, telles que le pavage de certaines zones critiques, grâce à ses ressources propres.

Cette cérémonie, empreinte de patriotisme et d’espoir, a rappelé combien les valeurs de solidarité, d’engagement et de reconnaissance mutuelle demeurent au cœur de la gouvernance locale.

Kaolack – Korité 2025 : L’imam de la mosquée Al Falah dévoile les bienfaits de la lecture du Coran

À Kaolack, une partie de la communauté musulmane a célébré la Korité. C’est notamment le cas dans le quartier Dialègue, à la mosquée Al Falah, où l’imam Ibrahima Cissé a consacré son sermon de la prière de l’Aïd el-Fitr, ce dimanche, aux bienfaits de la lecture du Coran.

Selon lui, la lecture du Coran est extrêmement bénéfique à plusieurs niveaux, tant sur le plan spirituel que personnel.

L’imam a rappelé que la lecture du Coran rapproche le croyant d’Allah et renforce sa spiritualité.

Se basant sur plusieurs hadiths, il a souligné que la récitation du Coran est une source de bénédictions et de récompenses dans l’au-delà, particulièrement pour ceux qui le lisent avec assiduité et appliquent ses enseignements dans leur vie quotidienne.

Ainsi, la lecture du Coran ne se limite pas à un simple exercice spirituel, mais a un impact profond sur la vie du croyant, aussi bien sur le plan personnel que collectif.

Dans son sermon, l’imam Ibrahima Cissé a également abordé la question récurrente de la division des musulmans lors des grandes fêtes religieuses, notamment l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Kébir. Selon lui, cette division trouve son origine dans des divergences d’interprétation des calendriers lunaires et des méthodes d’observation du croissant lunaire.

Il a souligné que cette situation affaiblit l’unité de la communauté musulmane, alors que celle-ci devrait être un principe fondamental durant ces moments de célébration.

L’imam Ibrahima Cissé a ensuite exprimé son inquiétude face à la démission de certains parents dans l’éducation de leurs enfants, un phénomène préoccupant aux conséquences graves pour l’avenir des jeunes et de la société en général.

Il a identifié plusieurs causes à cette situation :

• Un manque d’instruction chez certains parents, les empêchant de mesurer pleinement l’importance de leur rôle éducatif.

• L’influence de la modernisation et de certaines tendances extérieures qui favorisent une éducation laxiste, où l’autorité parentale est minimisée.

• L’absence d’encadrement parental, pouvant entraîner des comportements déviants chez les jeunes, tels que la consommation de drogue et la violence.

L’imam a également regretté la disparition progressive de l’éducation traditionnelle, qui inculquait autrefois des valeurs fondamentales comme le respect, l’entraide et la responsabilité.

Pour conclure, l’imam Ibrahima Cissé a insisté sur l’importance de l’éducation religieuse dans la transmission des valeurs morales, de l’éthique et de la spiritualité. Il a exhorté les parents à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants afin de leur inculquer de solides bases religieuses et morales, essentielles à leur avenir et à celui de la société.

Kaolack – Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse pour la Récitation du Coran : Le Comité d’Organisation Regrette l’Absence de Soutien des Autorités

Le Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse pour la récitation du Saint Coran est un concours annuel qui rassemble des participants du monde entier afin de promouvoir la mémorisation et la récitation du Coran. En 2025, la 13ᵉ édition de cet événement s’est tenue à Médina Baye, Kaolack, au Sénégal, réunissant des candidats de divers pays.

Créé en 2013, ce concours vise avant tout à encourager les enfants à mémoriser le Coran. Il poursuit également un objectif social : lutter contre la mendicité des enfants talibés.

Lutte contre la mendicité et promotion de la solidarité entre Daaras

De nombreux enfants talibés au Sénégal vivent dans des conditions précaires. Envoyés dans des daaras (écoles coraniques) souvent dépourvus de moyens, ils passent une grande partie de leur temps à mendier pour survivre. Nombre d’entre eux manquent d’accès à des soins appropriés, à une alimentation suffisante et à des vêtements décents. Cette situation suscite de vives préoccupations en matière de droits de l’enfant et de risques d’exploitation, comme l’a souligné Cheikh Mouhamadou Abdou Malick Ibrahima Niasse, président du Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse.

Le concours vise également à renforcer la solidarité entre les Daaras à travers plusieurs initiatives ancrées dans les valeurs de l’islam. Cette solidarité se construit autour de valeurs communes et de l’amour du Prophète (PSL), a-t-il ajouté.

Une édition 2025 nationale après plusieurs années de victoires étrangères

Lors des éditions de 2023 et 2024, tous les trophées ont été remportés par des participants étrangers. En 2023, le premier prix a été attribué à un candidat du Niger, tandis qu’en 2024, le vainqueur était originaire du Bangladesh, suivi par un candidat d’Égypte en troisième position.

Face à ce constat, les organisateurs ont décidé de modifier le calendrier du concours. Désormais, une édition nationale et une édition internationale alterneront chaque année. Ainsi, l’édition 2025 était exclusivement nationale, rassemblant des talibés issus de toutes les régions du Sénégal.

Les résultats du concours

Sur 97 candidats, 62 ont réussi à atteindre la finale. Les lauréats sont :

• 1ers ex æquo : Cheikh Ibrahima Ba et Mouhamad Bachir Thiam (Kaolack) – 7.000.000 FCFA chacun

• 3ᵉ place : 3.000.000 FCFA

• 4ᵉ place : 2.000.000 FCFA

• 5ᵉ place : 2.000.000 FCFA

• Les autres finalistes ont reçu chacun 200.000 FCFA en plus de divers cadeaux.

À noter que parmi les candidats, une seule femme a réussi à se démarquer et à obtenir une récompense spéciale.

Le comité d’organisation déplore l’absence de soutien des autorités

Malgré l’appui du président de l’Assemblée nationale, du président de la République, du Premier ministre et de Falidou Kébé, aucun d’entre eux n’a répondu à l’appel du comité d’organisation pour cette édition 2025.

Le Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niasse reste cependant un événement majeur qui continue d’œuvrer pour la promotion de la mémorisation du Coran et l’amélioration des conditions de vie des enfants talibés.

Kaolack : Prise de bec autour de la nomination d’Abou Ba – And Suxali Kaolack Siggi Jotna monte au créneau

La récente nomination d’Abou Ba à un poste clé de la Direction des Libertés Publiques et de la Législation continue d’alimenter les débats au sein du paysage politique sénégalais. Tandis que certaines voix, notamment celles du mouvement Aar Sunu Projet, contestent cette décision en dénonçant un manque de transparence et de concertation, d’autres, comme le mouvement And Suxali Kaolack Siggi Jotna, montent au créneau pour défendre ce choix.

Parmi les opposants à cette nomination, Pape Simakha, membre du mouvement Aar Sunu Projet, s’est exprimé pour marquer son désaccord, qualifiant cette décision d’injustifiée. Selon lui, cette nomination ne respecte ni les principes de transparence ni les attentes des militants de Pastef.

Cependant, ces critiques ont été fermement rejetées par Modou Diaw, secrétaire général du mouvement And Suxali Kaolack Siggi Jotna. Lors d’un point de presse tenu ce samedi, il a dénoncé les propos de Pape Simakha, le qualifiant de “rabat-joie” et d’“opportuniste politique”, agissant davantage par intérêt personnel que par souci du bien commun.

Pour Modou Diaw et son mouvement, Abou Ba est un administrateur civil compétent et impartial, qui a déjà prouvé son engagement en faveur du développement du pays. Il rappelle que les administrateurs civils sont les “logiciels de l’État”, jouant un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques publiques et la gestion des affaires nationales.

Face aux contestations, le mouvement And Suxali Kaolack Siggi Jotna appelle à dépasser les polémiques stériles et à reconnaître la compétence et l’expérience d’Abou Ba. “Le pays a besoin de ses fils pour assurer son développement”, martèle Modou Diaw, avant de conclure par une pique à l’égard de Pape Simakha : “Il ferait mieux de retourner à l’école”.

Politique : Loi interprétative de l’amnistie – La “Coalition Ensemble pour Demain” rejette la proposition du député Amadou Bâ et défend un accord de stabilité sociale

La Coalition Ensemble pour Demain a rappelé, ce jeudi 27 mars 2025, à travers un communiqué parvenu à notre rédaction, avoir invité les députés de la 14ᵉ législature à “voter OUI pour la loi d’amnistie”. Adji Mbergane Kanouté et ses camarades ont souligné que l’objectif du régime précédent, en appelant à voter cette loi, était « de favoriser l’apaisement du climat politique et social, de renforcer la cohésion nationale et de consolider le dialogue national, afin de permettre à certaines personnes ayant eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique ».

La Coalition Ensemble pour Demain précise que cette loi visait également à « réintégrer dans le jeu politique et électoral certains Sénégalais recalés ou en détention ». En définitive, cette loi avait pour objectif principal « la réconciliation nationale, le pardon collectif et la pacification des cœurs et des esprits ». Selon la coalition, elle a aussi permis d’assurer la continuité du fonctionnement des institutions.

Qui a gagné, qui a perdu avec cette loi ? Pour la coalition, « c’est le Sénégal qui a gagné en paix et en image, car le peuple a choisi, de façon massive, le Pastef et ses leaders ». En votant ainsi, « ce peuple a donné une leçon démocratique aux acteurs politiques », souligne Ensemble pour Demain, avant d’ajouter que « si le peuple a voté pour Pastef, qui avait promis une abrogation pure et simple de la loi d’amnistie lors de la présidentielle et des législatives, ce même peuple n’a nullement demandé une loi d’interprétation ».

La proposition de loi du député Amadou Bâ vise à préciser le champ d’application de la loi d’amnistie, en orientant l’interprétation du juge. Or, regrette Adji Mbergane Kanouté et ses camarades, « le symbole de la justice n’est pas d’incliner la balance d’un côté, mais de veiller à son équilibre. C’est là que cette loi d’interprétation devient dangereuse ».

En conséquence, la Coalition Ensemble pour Demain appelle à plus de responsabilité. Cette vague de contestations ne doit pas remettre en cause le PACTE DE STABILITÉ POLITIQUE instauré par la loi d’amnistie. D’autant plus que le gouvernement prône aujourd’hui un PACTE DE STABILITÉ SOCIALE, en concertation avec les organisations syndicales et patronales.

La Coalition Ensemble pour Demain estime que la reddition des comptes ne signifie pas nécessairement un emprisonnement systématique. L’objectif est d’assurer la réparation des torts et de donner une portée pédagogique à la gestion des affaires publiques.

Dans cette optique, la coalition considère que la médiation pénale est un moyen efficace de dissuasion : « Elle est prévue par nos textes et constitue une forme de répression. » Selon elle, la médiation pénale devrait être envisagée comme une mesure alternative à l’incarcération, conclut le communiqué.

Kaolack : Les mareyeurs réclament la mise en place de zones de pisciculture pour faire face aux défis du secteur

La section régionale de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal à Kaolack tire la sonnette d’alarme sur les nombreuses difficultés auxquelles ses membres sont confrontés. Entre pertes financières, problèmes de transport et raréfaction du poisson, les acteurs du secteur demandent des solutions urgentes, notamment la mise en place de zones de pisciculture et un meilleur accompagnement de l’État.

Selon Pape Ibrahima Diaw, président régional de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal, les tensions sont vives sur le marché aux poissons de Kaolack. « Nous avons eu un mouvement d’humeur il y a quelques jours, en raison des pertes financières liées à un système de commercialisation mal maîtrisé et non conforme aux lois et règlements en vigueur », explique-t-il.

Un autre problème majeur concerne le transport des produits halieutiques. « Nous avons reçu des instruments du ministère de la Pêche pour améliorer la situation, mais l’arrêté interministériel de 2007-001720, qui devait réorganiser ce secteur, n’est toujours pas appliqué », déplore M. Diaw. Pourtant, cet arrêté, selon lui, assurerait une meilleure sécurité aux mareyeurs, à leurs employés et à leurs marchandises.

Outre les problèmes liés au transport et à la commercialisation, les mareyeurs dénoncent des écarts de poids entre les quais de débarquement et le marché aux poissons. « Ils achètent des bacs de 45 à 55 kg au débarquement, mais lorsqu’ils les récupèrent sur le marché, ils constatent des manques », souligne M. Diaw. Heureusement, un accord a récemment été trouvé entre les parties concernées pour régler cette question.

La raréfaction du poisson, aggravée par le changement climatique, est une autre inquiétude majeure pour les mareyeurs. Néanmoins, Pape Ibrahima Diaw reconnaît les efforts du gouvernement pour mieux contrôler l’exploitation des ressources marines. « Aujourd’hui, nous savons combien de bateaux pêchent dans nos eaux », affirme-t-il.

Pour pallier ce manque et assurer une production durable, les mareyeurs réclament la mise en place de zones de pisciculture et d’aquaculture à travers le pays. « Nous insistons sur la nécessité d’une coopérative des mareyeurs et d’un soutien financier de l’État pour développer ces initiatives », insiste le président régional.

Alors que le secteur de la pêche est un pilier économique essentiel au Sénégal, les acteurs attendent désormais des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et garantir la pérennité de leur activité.

Kaolack : Le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République alerte les autorités religieuses sur la situation du pays

L’alliance des partis de l’opposition, connue sous le nom de Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR), a effectué une visite le mardi 25 mars 2025 auprès des autorités religieuses de Kaolack. Une importante délégation, composée notamment de Amadou Mame Diop, Modou Diagne Fada, Omar Sarr, Samba Sy, ainsi que de la maire Aissatou Ndiaye et d’autres responsables de l’opposition, a été reçue par les différents chefs religieux de la capitale du Saloum.

Au nom de la délégation, Samba Sy a évoqué les défis auxquels le pays est actuellement confronté. Selon lui, de nombreux membres de l’opposition sont détenus, ce qui illustre, selon ses propos, la volonté du gouvernement de museler non seulement l’opposition, mais aussi toutes les voix dissidentes.

Un premier bilan jugé insuffisant

“Nous avons remarqué que le pays est embourbé dans des débats stériles et des polémiques sans réel intérêt pour les Sénégalais”, a déclaré l’ancien ministre. Il a dressé un tableau critique du premier anniversaire de la présidence de Bassirou Diomaye Faye :

“Il me semble qu’ils n’ont eux-mêmes pas de bilan à présenter. Aucun acte concret n’a été réalisé, aucune pierre n’a été posée, et aucune décision significative n’a été prise pour résoudre les problèmes des femmes et des jeunes, ou encore pour faire face à la hausse du coût de la vie.”

Samba Sy a expliqué que cette visite à Kaolack s’inscrivait dans le cadre du programme “Visite des autorités religieuses et leaders d’opinion du pays”, initié par le FDR. Il a souligné que la délégation avait été chaleureusement accueillie par les notabilités religieuses et que des prières avaient été formulées en ce mois de Ramadan.

Un pays “à l’arrêt” selon l’opposition

L’opposition a également tenu à partager avec les guides religieux sa vision de la situation nationale. “Nous avons informé les autorités religieuses de Kaolack que le Sénégal est à l’arrêt sur tous les plans. On a beau vouloir embellir la réalité, les faits sont là : depuis un an, notre pays souffre. Nos recettes diminuent, les Sénégalais peinent à survivre, notre crédit à l’international s’effrite, et notre jeunesse est en plein désarroi”, a insisté Samba Sy.

La délégation du FDR a toutefois reçu les prières des chefs religieux de Kaolack. Le petit frère du Khalife général de Léona Kanène, Mouhamed Al Amine Kane, a saisi l’occasion pour inviter l’opposition à adopter une approche pacifique dans ses actions, tout en préservant les acquis du régime précédent.

Kaolack / Religion : La famille de feu Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr dans les préparatifs de la Nuit du Destin

Les préparatifs de la 51ᵉ édition de la Nuit du Destin battent leur plein à Kaolack, plus précisément au quartier Ngane Saër. Cet événement religieux est organisé par la famille de feu Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr, un homme de foi et de savoir, qui a instauré cette tradition spirituelle il y a plus d’un demi-siècle.

Depuis sa création, cette nuit bénie est célébrée au sein de son Daara, devenu un bastion de la transmission coranique et des enseignements soufis. Le soufisme, qui repose sur une quête spirituelle et mystique de l’islam, vise à rapprocher l’individu de Dieu à travers l’amour, la connaissance intérieure et la purification de l’âme.

Originaire du Baol, Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr a suivi son apprentissage coranique à Thiaroye Ndiama auprès de son père, avant de poursuivre sa quête de savoir dans le Saloum, où il a fondé un Daara il y a 40 ans. Selon ses proches, il était un rassembleur et un médiateur. Sa générosité et son engagement social ont marqué la région de Kaolack.

Chaque année, de nombreux fidèles musulmans, venus de divers horizons, participent à cette célébration, mettant l’accent sur la spiritualité et la solidarité. Son Daara fut l’un des premiers temples du savoir où l’on pratiquait le Wazifa ainsi que les prières canoniques en groupe.

En 2016, Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr a consolidé son héritage spirituel en implantant la Zawiya de Seydi Ahmad At-Tidiany Chérif à Ngane Saër, affirmant ainsi son engagement dans la Tijaniyya.

L’origine de la célébration du Laylatoul Qadr remonte à ses premières années à Kaolack. Avec l’un de ses premiers disciples, Oustaz Ahmed Ndiaye, il initia la prière de Salatoul Tasbih avec les voisins. Ce fut un geste de reconnaissance envers ceux qui soutenaient le Daara naissant. Dans cet esprit de partage, un de ses voisins, Gorgui Ibra Thioune, lui offrit un paquet de sucre et du thé, symboles d’entraide et de fraternité. Au fil des années, cette humble initiative s’est transformée en une grande nuit de dévotion et de spiritualité, rassemblant fidèles et érudits autour du Saint Coran, de conférences religieuses et d’un Gamou animé par Oustaz Makhtar Sarr, en compagnie de Salihou Sarr, fils du défunt guide.

Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr puisait son inspiration dans les enseignements de Mawlaya Abdoul Aziz Sy Dabakh, tout en suivant l’orientation spirituelle de son guide, Elhadji Ahmed Tandiang, qui lui transmit le wird de Salatoul Fatihi. Il reçut également des ijâzât (autorisations spirituelles) de Elhadji Mouhamed Tandiang et de Chérif Zoubirou de Fès, consolidant ainsi son ancrage dans la voie soufie. Son engagement en faveur de l’unité et du respect mutuel l’amena à tisser des liens forts avec toutes les grandes familles religieuses. La présence de l’imam Hassan Cissé de Médina Baye lors de la pose de la première pierre de sa Zawiya en témoigne.

Rappelé à Dieu en 2021, Cheikh Mouhamadou Bassirou Sarr repose désormais entre sa Zawiya et son Daara, témoignant ainsi de son engagement spirituel jusqu’à son dernier souffle. Son fils aîné, Mouhamadou Habib Sarr, a pris la relève pour poursuivre l’œuvre de son père. Il veille aujourd’hui à la modernisation du Daara et à la pérennité de la célébration de la Nuit du Destin.

Kaolack / Éducation : 92 acteurs du système éducatif en session de formation sur la gestion financière, matérielle et administrative

L’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack a organisé, ce lundi 24 mars 2025, une formation de deux jours destinée aux intendants et proviseurs. Cette session vise à améliorer la gestion administrative des ressources financières et matérielles ainsi que la gestion des conflits au sein des établissements scolaires.

Ces axes de formation sont en adéquation avec les objectifs des nouvelles autorités, notamment en ce qui concerne la gestion efficace des ressources investies par l’État du Sénégal dans le secteur éducatif.

« Nous saluons d’abord le partenariat novateur qui a consisté à mobiliser nos propres moyens pour initier cette importante formation, qui regroupe les proviseurs et intendants de la région de Kaolack. Ce programme a été financé de manière endogène, et nous remercions à ce titre la Fondation Crédit Mutuel ainsi que le ministère, qui nous a soutenus dans cette démarche », a expliqué l’inspecteur d’académie de Kaolack, Samba Diakhaté.

L’objectif principal de cette formation est de renforcer les compétences des 92 participants en matière de gestion administrative, de ressources humaines, de pilotage pédagogique et de gestion financière et matérielle. Un volet spécifique est également consacré à la gestion des conflits au sein des établissements scolaires.

Cette session de formation, qui passe en revue les questions administratives, pédagogiques et financières, se veut un levier pour permettre aux intendants et proviseurs de devenir des dirigeants efficaces et compétents. Elle s’inscrit dans le cadre des Projets d’Amélioration des Rendements des Établissements (PARE), mis en place par l’IA de Kaolack.

« L’objectif est de mieux accompagner nos établissements, de renforcer le partenariat entre l’école et la communauté, et d’encourager une gestion axée sur les résultats. Nous voulons que nos établissements soient gérés de manière plus transparente et inclusive grâce aux financements de l’État du Sénégal », a souligné M. Diakhaté.

Dans un contexte de contraintes budgétaires, l’IA de Kaolack mise sur l’innovation et la mobilisation des ressources internes pour améliorer les performances scolaires. L’inspecteur d’académie a ainsi invité chaque acteur du système éducatif à développer des partenariats novateurs afin de transformer positivement l’environnement scolaire.

Madame Khady Diaw Sène, présidente de l’Amicale des Intendants de la région de Kaolack, a salué cette initiative, estimant qu’elle arrive à point nommé. « Notre amicale, créée en 2010, a pour but de réfléchir, d’échanger et de partager des initiatives visant à renforcer nos capacités dans tous les domaines. Cette formation répond pleinement à nos attentes, et nous remercions l’Inspecteur d’Académie pour cette belle initiative », a-t-elle déclaré.

De son côté, Jacques Diouf, président de l’Amicale des Chefs d’Établissements, a magnifié l’engagement de l’IA de Kaolack en faveur de l’amélioration des performances scolaires. Il a rappelé que Samba Diakhaté, depuis son arrivée, a déjà initié plusieurs projets, dont le PARE, financé sur les fonds propres de l’IA. Plutôt que de chercher des financements extérieurs, il a encouragé chaque établissement à mobiliser ses propres ressources pour améliorer ses performances.

Dans cette dynamique, l’IA a mis à disposition des proviseurs une équipe d’experts composée d’inspecteurs spécialisés et de formateurs du Centre Régional de Formation des Personnels de l’Éducation (CRFPE). Ces experts sillonnent actuellement les lycées afin d’accompagner les établissements vers une meilleure réussite scolaire.

Grâce à cette approche, l’Inspection d’Académie de Kaolack espère instaurer une gestion plus efficace et pérenne des établissements scolaires, en impliquant davantage les acteurs locaux et en optimisant les ressources disponibles.

Difficultés budgétaires et endettement du Crous : Le Synapes tire la sonnette d’alarme

L’Université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein) fait face à une crise financière majeure. Entre un budget insuffisant, un endettement record et des retards dans le paiement des salaires, la situation devient de plus en plus insoutenable. Face à cette urgence, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (Synapes), section Sine-Saloum, a organisé un point de presse pour interpeller l’État et réclamer une intervention rapide.

Selon Tidiane Cissokho, secrétaire général du Synapes, le Centre régional des œuvres universitaires sociales (Crous) fonctionne avec une subvention qui n’a pas évolué depuis sa création.

« Nous avons un problème de budget. Le Crous continue à fonctionner avec la même subvention de deux milliards de FCFA, alors que les besoins ont explosé. Nous sommes actuellement confrontés à de nombreuses difficultés », a-t-il déclaré.

Malgré un effort du gouvernement qui a accordé une rallonge budgétaire de 600 millions FCFA cette année, cette somme s’est avérée insuffisante pour combler le déficit.

L’un des points les plus inquétants soulevés par le Synapes est l’endettement du Crous, qui avoisine aujourd’hui les 7 milliards de FCFA.

« Il y a eu des erreurs de gestion dans le passé, nous l’admettons, mais aujourd’hui, l’État doit prendre ses responsabilités et proposer des solutions », a insisté Tidiane Cissokho.

Cette dette a des conséquences directes sur les conditions de travail du personnel, avec des salaires versés en retard et des agents privés de certains avantages sociaux comme les allocations familiales et les cotisations aux organismes de protection sociale.

Au-delà des problèmes financiers, le syndicat dénonce aussi les retards dans la livraison des infrastructures universitaires. Les chantiers des trois campus de Kaolack, Kaffrine et Fatick peinent à être finalisés, compliquant ainsi l’organisation du travail et l’accueil des étudiants.

« Nos locaux devraient être livrés dans les plus brefs délais. Nos sites sont dispersés, ce qui complique notre fonctionnement quotidien », a déploré M. Cissokho.

Le cas du campus de Fatick est particulièrement préoccupant. Situé à 2 km du centre-ville, son exploitation sera difficile sans un accompagnement en matière de transport et d’aménagement.

Malgré les difficultés, le personnel de l’Ussein fait preuve d’une grande résilience. Toutefois, il devient urgent que l’État intervienne pour assurer la pérennité de cette institution académique.

« Le nouveau directeur du Crous fait de son mieux, mais cela ne suffit pas. Nous avons tout sacrifié pour maintenir le service, mais il est temps que des solutions durables soient trouvées », a conclu Tidiane Cissokho.

Kaolack – Santé : Médina Baye, un modèle de réussite

La bonne gestion du Comité de Développement Sanitaire saluée par les populations

Dans plusieurs localités, la gestion des structures sanitaires reste un défi majeur. Cependant, dans la commune de Kaolack, au centre de santé de Médina Baye, le Comité de Développement Sanitaire (CDS) est cité en exemple pour sa transparence et son efficacité. À travers ce reportage, nous donnons la parole aux populations et aux membres dudit comité pour comprendre les raisons de cette réussite.

Le Comité de Développement Sanitaire du centre de santé de Médina Baye joue un rôle clé dans l’amélioration des services de santé. Il veille à la bonne gestion des ressources et à l’accessibilité des soins.

Selon Hady Niasse, président du Comité de Développement Sanitaire de Médina Baye :

« Nous avons mis en place une gestion rigoureuse des fonds et nous impliquons la population dans les prises de décision. »

Les habitants de la cité de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niasse (Baye) saluent l’engagement du CDS et témoignent des améliorations notables.

Témoignage d’un patient sous anonymat :

« Avant, il y avait beaucoup de problèmes liés aux médicaments, au personnel, entre autres. Mais aujourd’hui, avec l’arrivée de cette nouvelle équipe, tout est bien organisé, et nous recevons des soins de qualité. Le CDS a mis en place des mécanismes de transparence, comme l’affichage des activités et la participation des habitants aux réunions. »

Au cours de ce reportage, nous nous sommes entretenus avec le trésorier général du Comité de Développement Sanitaire de Médina Baye, Cheikh Alpha Aliou Niasse. Il a rappelé que le CDS est une structure communautaire mise en place pour appuyer la gestion des services de santé au niveau local. Sa mission principale est de renforcer la participation des populations à l’organisation, au financement et à l’amélioration des services de santé.

« Nous comptons collaborer avec les autorités sanitaires de la région pour une meilleure gestion de notre centre de santé. Nous veillerons à la disponibilité des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires. Pour la mobilisation des ressources financières, nous allons mettre en place, avec l’ensemble de l’équipe du CDS, des stratégies de collecte de fonds pour soutenir le fonctionnement de notre structure. C’est pourquoi nous encourageons les contributions communautaires et la participation des partenaires, qui ont très tôt compris que la santé est une affaire de tous. »

Dans le cadre de leur second mandat, les membres du CDS comptent renforcer les activités de sensibilisation et d’éducation sanitaire, promouvoir les bonnes pratiques de santé et d’hygiène dans la communauté, et organiser des séances de sensibilisation sur des thématiques comme la vaccination, la santé maternelle et infantile, ou encore la prévention des maladies.

Par ailleurs, le comité entend continuer à porter le plaidoyer des bénéficiaires du centre auprès des autorités compétentes, notamment en vue d’obtenir un meilleur accompagnement, surtout au regard du rôle central que joue le centre de santé pendant le Gamou international de Médina Baye, un événement qui dure une semaine et mobilise des milliers de fidèles.

Kaolack : Le CCA et le projet PASNEEG 2 en croisade contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire

À Kaolack, le projet PASNEEG 2 et le Centre Conseil pour Adolescents (CCA) ont tenu, ce mercredi, une audience de dialogue intergénérationnel sur les violences basées sur le genre (VBG) en milieu scolaire. La rencontre s’est tenue au CEM Tafsir Miniane Sarr, dans la commune de Kaolack.

Organisée à l’initiative du Centre Ados de Kaolack, en partenariat avec le Projet d’Appui à la Stratégie Nationale pour l’Égalité et l’Équité de Genre (PASNEEG 2), cette activité vise à sensibiliser les élèves sur les conséquences des violences et à promouvoir un environnement scolaire sûr et inclusif.

Moustapha Khol, coordonnateur du Centre Ados de Kaolack, a salué l’implication du ministère de la Famille et des Solidarités dans cette mission de sensibilisation :

« Nos actions sont principalement axées sur la prévention et les dialogues communautaires. Avec le projet PASNEEG 2, nous partageons cette dynamique de sensibilisation contre les violences basées sur le genre. Nous remercions tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de cette journée : le censeur, les panélistes ainsi que les parents d’élèves. »

Présent à la rencontre, François Daouda Gueye, expert en genre et renforcement des capacités au sein du PASNEEG 2, a rappelé que cette activité s’inscrit dans une démarche préventive visant à autonomiser les jeunes et leur offrir un cadre sécurisé :

« Ce dialogue intergénérationnel permet de porter la discussion au niveau communautaire. Il est essentiel d’informer les élèves sur les conséquences des violences basées sur le genre et de promouvoir le leadership chez les jeunes, afin qu’ils deviennent des adultes responsables, capables d’aider ceux qui en ont besoin. »

Le principal du CEM Tafsir Miniane Sarr, Moussa Ndiaye, s’est également félicité de la tenue de cette journée, soulignant l’importance de sensibiliser les élèves à ces problématiques :

« Les collèges accueillent des adolescents et des adolescentes qui doivent être formés sur ces questions essentielles. Aujourd’hui, nos élèves ont eu l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences grâce à l’intervention d’acteurs issus de divers domaines. Un enfant victime de violences n’est pas en mesure de se concentrer en classe. Sensibiliser les élèves, leur fournir des outils pour faire face à ces situations, permet d’améliorer leur bien-être et leurs performances scolaires. »

Le président de l’Association des Parents d’Élèves, Awdi Sarré, a salué cette initiative, qu’il juge pertinente et opportune :

« C’est une journée de sensibilisation, mais aussi un choix judicieux d’établissement, car nous avons toujours œuvré dans la lutte contre les violences en milieu scolaire. Ces élèves doivent être formés aux notions de discipline et de citoyenneté pour mieux s’intégrer dans la société. »

Les élèves et les enseignants présents ont accueilli cette initiative avec enthousiasme. Ndeye Tening Dione, élève en classe de troisième et présidente du gouvernement scolaire du CEM Tafsir Miniane Sarr, a exprimé sa gratitude envers les organisateurs :

« Je suis ravie de voir ces acteurs venir nous sensibiliser sur les différentes formes de violences. C’est une véritable action de prévention et un apprentissage très utile pour nous. »

La journée a été rythmée par des discours, des échanges interactifs et des pièces de théâtre de sensibilisation. À travers cette rencontre, les organisateurs espèrent impulser un changement durable en milieu scolaire et dans les communautés, afin que chaque élève puisse évoluer dans un environnement sécurisé, propice à son épanouissement.

Kaolack/Kahone : 8ème édition de la « Journée du talibé sans mendicité » — Une initiative de la présidente régionale des Badjen Gox, Anta Dia Ly

Dans de nombreuses régions du monde, des milliers d’enfants vivent dans une grande précarité, privés de vêtements adéquats lors des grandes célébrations. Face à cette réalité, la présidente régionale des Badjen Gox de Kaolack, Anta Dia Ly, avec l’appui de ses partenaires tels que West Africa Sénégal, la direction régionale de la santé de Kaolack, la Senelec, la compagnie d’assurance PA, Transvis, la coordinatrice de l’ANCS de Kaolack et le Village SOS, a distribué des habits neufs à 132 enfants talibés pour leur permettre de célébrer la Korité dans la dignité et sans souci.

« Chaque année, à cette période, nous organisons ce genre d’événement en distribuant des vêtements neufs aux enfants issus de familles en difficulté, afin d’éviter toute forme de discrimination. Cette année, nous avons doté 132 enfants talibés de la commune de Kahone. Nous en sommes à notre 8ème édition », a expliqué Anta Dia Ly.

Elle a souligné que cette action vise avant tout à redonner de la dignité aux enfants :

« Un simple vêtement peut transformer leur quotidien, leur permettre d’aller aux daaras sans honte, à l’image de ceux issus de familles plus aisées. Nous travaillons directement avec les daaras pour identifier les besoins et difficultés rencontrés au sein de ces temples du savoir. Le cadre de vie des daaras doit être sain, les blocs sanitaires fonctionnels. C’est pourquoi nous plaçons l’enfant au centre de nos actions, avec pour slogan : “Taxawu Talibés” ».

La mendicité des enfants talibés pendant le Ramadan est un phénomène particulièrement visible au Sénégal. Déjà présente tout au long de l’année, cette pratique prend davantage d’ampleur pendant le mois sacré, notamment en raison de la générosité accrue des fidèles musulmans, motivés par la zakât et la sadaka.

Pour y faire face, Anta Dia Ly a lancé l’initiative « Journée sans mendicité », marquée par la préparation et la distribution de repas copieux au niveau des différents daaras de la commune de Kahone :

« Durant cette journée, aucun talibé n’a le droit de mendier. Nous devons tous aider les enfants talibés pendant le Ramadan, car c’est un acte hautement méritoire », a-t-elle précisé.

Les bénéficiaires ont salué l’initiative de Madame Anta Dia Ly, exprimant leur profonde reconnaissance envers elle et ses partenaires pour leur engagement en faveur de l’éducation religieuse et du bien-être des enfants. Ils ont également souligné son soutien constant dans d’autres domaines essentiels : financement pour la rénovation des daaras, fourniture de produits détergents, programmes de couverture maladie universelle, et enrôlement à l’état civil.

Kaolack / Société : Le parti APRODEL propose et demande à l’État de réagir face à la recrudescence des drames en mer

Face à la recrudescence des drames en mer, le parti APRODEL réitère sa position et appelle l’État à réagir. Le décès tragique de plusieurs jeunes Sénégalais en mer pousse l’APRODEL à préconiser des mesures fermes contre ce fléau, tout en lançant un appel pour une vaste campagne de démobilisation des jeunes, selon un communiqué qui nous est parvenu.

Le parti APRODEL, dirigé par son président Moussa Fall, s’est fendu d’un communiqué à la suite de la découverte macabre de corps de jeunes migrants sénégalais à Ouakam. « L’APRODEL s’indigne devant cette situation dramatique. Nous appelons les autorités à multiplier les efforts pour freiner ce fléau », peut-on y lire.

Le parti propose, au-delà des stratégies nationales de lutte, la mise en place d’une ligue sous-régionale à travers une coopération renforcée entre les États limitrophes afin d’endiguer ce phénomène. « En d’autres termes, les promoteurs de ces voyages sans retour doivent être soumis à des peines criminelles exemplaires. Ces mesures coercitives permettront, sans doute, de dissuader ces réseaux de trafiquants de la mer », précise le document.

Toujours selon l’APRODEL, il est impératif d’organiser une campagne de démobilisation des jeunes à travers des assises nationales sur l’immigration clandestine, présidées par le Président de la République et l’ensemble du gouvernement.

Moussa Fall et ses camarades estiment que ces assises seraient une occasion de rassembler les associations de jeunes, les artisans, les communautés de pêcheurs, les étudiants, les organisations de lutte contre ce phénomène, la société civile, les partenaires au développement ainsi que les corps diplomatiques des pays de la sous-région.

Kaolack : l’association CAES au chevet des femmes détenues de la Maison d’Arrêt et de Correction

L’Association Conscience Agissante pour l’Entraide Sociale (CAES), engagée dans l’entraide et le soutien communautaire, s’est une nouvelle fois illustrée par un acte de solidarité à l’endroit des femmes détenues de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Kaolack.

« Cette structure a été créée en 2015, après la présentation d’un riche rapport d’activités aux autorités administratives et judiciaires. À la suite de cela, nous avons reçu un document administratif (récépissé) attestant de notre statut d’association à envergure nationale, délivré par la direction territoriale nationale », a rappelé Mme Madjiguène Diouf, présidente de l’association.

Depuis sa création, CAES mène des actions sociales dans tout le pays. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’association a tenu à marquer sa présence auprès des femmes incarcérées à Kaolack. Ces actions traduisent l’engagement constant des membres de l’association – femmes et hommes – pour l’amélioration des conditions de vie des détenues et la promotion de leurs droits fondamentaux.

« Le développement inclusif des femmes détenues est un enjeu majeur pour leur réinsertion sociale et économique. Cela passe par des initiatives qui prennent en compte leurs besoins spécifiques, en leur offrant des opportunités de formation, d’autonomisation et de dignité. C’est dans cette optique que notre association intervient dans les maisons d’arrêt et de correction. L’année dernière, nous étions au Camp pénal de Koutal, où nous avons mené des activités similaires », a souligné Mme Diouf.

Présent lors de cette cérémonie, le directeur régional de l’administration pénitentiaire pour les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, inspecteur Omar Diop, a salué à sa juste valeur l’acte de solidarité posé par CAES, notamment en ce mois béni de Ramadan et dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes.

« Les femmes détenues, bien qu’étant privées de liberté, restent des membres à part entière de la société. Ce type de soutien contribue non seulement à améliorer leurs conditions de vie, mais facilite aussi leur réinsertion sociale une fois sorties de prison », a déclaré l’inspecteur Diop.

Il a également souligné l’évolution de la fonction de la peine depuis les années 2000 : « Aujourd’hui, nous avons compris la nécessité d’impliquer des acteurs externes dans la préparation de la réinsertion des détenus. L’administration pénitentiaire ne peut plus agir seule ; elle a besoin de l’appui des bonnes volontés pour renforcer l’accompagnement des personnes incarcérées. »

Lutte contre les inondations : la Mairie de Kaolack implique les populations

La Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations (DPGI), en partenariat avec la Mairie de Kaolack représentée par l’adjointe au maire, Ndéye Madjiguen Diouf, chargée de l’assainissement et du nettoiement, a organisé une caravane de sensibilisation sur le système géographique appliqué à la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation au Sénégal.

Cette campagne vise à informer la population sur les zones inondables à travers l’ensemble du territoire sénégalais.

« Nous avons lancé cette journée de sensibilisation à la suite d’une séance de formation organisée récemment à Dakar, dans le cadre du Programme intégré de gestion des inondations du Sénégal, en partenariat avec le Programme de gestion des inondations au Sénégal. Nous avons bénéficié d’un renforcement de capacités en matière de gestion des inondations, que nous souhaitons désormais démultiplier auprès des populations afin qu’elles puissent acquérir les connaissances nécessaires dans la lutte contre les inondations », a expliqué Ndéye Madjiguen Diouf, adjointe au maire de la commune de Kaolack.

Ainsi, les populations auront à leur disposition des outils leur permettant d’accéder à toutes les informations nécessaires, ainsi qu’à la cartographie des zones à risque, via une application dénommée « Moytu Mbënd ».

« Les inondations à Kaolack constituent un problème récurrent, affectant gravement la qualité de vie des habitants et perturbant les activités économiques locales. Plusieurs facteurs, à la fois naturels et anthropiques, contribuent à ce phénomène. Pour y faire face, nous appelons les populations à éviter l’occupation des zones non constructibles et à respecter les plans d’urbanisme », a-t-elle ajouté.

La caravane s’est rendue dans les quartiers de Sam et Thioffack, en collaboration avec les délégués de quartier. Un forum de sensibilisation sur les risques d’inondation sera également organisé ce dimanche au niveau du bassin de rétention, afin de mobiliser et d’impliquer davantage les populations dans la prévention et la lutte contre ce fléau.

Adéane / Éducation : La mairie dote les écoles en fournitures scolaires d’une valeur de 9.350.000 FCFA

Dans le cadre du transfert de compétences aux collectivités territoriales, conformément à la loi n° 96-06 du 22 mars 1996 portant Code des collectivités locales, la commune d’Adéane, dans la région de Ziguinchor, continue de s’illustrer dans le domaine de l’éducation. Ce transfert vise à rapprocher la gestion du système éducatif des réalités locales et à renforcer l’implication des acteurs communautaires.

C’est dans cette dynamique que le maire de la commune d’Adéane, Harouna Sonko, a procédé ce mercredi à la remise d’un important lot de fournitures scolaires, notamment des imprimantes, d’une valeur globale de 9.350.000 FCFA, aux établissements scolaires de la commune.

« J’ai procédé cet après-midi à la remise d’un lot d’imprimantes d’une valeur de 9.350.000 FCFA aux établissements scolaires de la commune d’Adéane. Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter et remercier tous les enseignants et enseignantes ainsi que les parents d’élèves pour les efforts inlassables qu’ils déploient quotidiennement afin d’inculquer à nos enfants le culte de l’excellence et de la performance », a déclaré le maire Harouna Sonko.

Il a également salué les résultats obtenus par les élèves aux différents examens, notamment au CFEE, qu’il qualifie de « preuve suffisante de l’engagement des acteurs pour l’excellence ».

« Soyez rassurés qu’en vertu de notre devoir légal de participer à la gestion et à l’administration des écoles élémentaires, préscolaires, daaras… nous ne ménagerons aucun effort pour vous accompagner », a-t-il assuré.

Avant de conclure, Harouna Sonko a tenu à adresser un mot de gratitude à ses collaborateurs : « Merci du fond du cœur à toute mon équipe municipale pour son engagement constant en faveur du bien-être des enfants. »

Kaolack : Journée mondiale de la femme — “Découverte d’une femme leader : Madame Ndiouck Mbaye plaide pour une meilleure condition de vie des femmes rurales”

À l’occasion de la Journée mondiale de la femme, la ville de Kaolack a mis à l’honneur une figure emblématique du leadership féminin : Madame Ndiouck Mbaye, présidente de la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS). Cette organisation, qu’elle a fondée en 1998, œuvre pour améliorer l’accès des femmes rurales à la terre, aux semences, aux intrants et au matériel agricole, dans le but de transformer durablement leurs conditions de vie.

Ancienne secrétaire d’administration à la gouvernance de Kaolack, Madame Mbaye a marqué l’histoire en devenant la première femme à occuper le poste de chef de cabinet d’un gouverneur de région au Sénégal. En 2002, elle crée également le Mouvement International pour un Sénégal Entreprenant (MISE), une initiative dédiée à la promotion de l’entrepreneuriat et à l’autonomisation économique des femmes.

Son principal combat reste l’autonomisation inclusive de la femme rurale. C’est dans ce sens qu’elle interpelle les autorités étatiques, appelant à l’organisation d’assises nationales sur l’agriculture et le foncier, afin de restituer aux femmes rurales leurs droits et d’améliorer leur accès aux ressources nécessaires à leurs activités.

Selon elle, les femmes rurales continuent de faire face à des défis majeurs, notamment un accès limité aux ressources économiques et une faible participation politique, malgré leur rôle crucial dans la sécurité alimentaire, l’agriculture et le développement communautaire.

Des solutions concrètes pour améliorer leur condition :

• Renforcer l’accès à l’éducation et à la formation :

Promouvoir des programmes d’éducation de base et technique adaptés aux besoins des femmes rurales, incluant l’alphabétisation, la formation professionnelle en agriculture et en entrepreneuriat.

• Sensibilisation aux droits : Mener des campagnes d’information sur les droits économiques et sociaux des femmes rurales.

• Faciliter l’accès aux ressources économiques :

Mettre en place des programmes de microcrédit et des subventions ciblées pour aider les femmes à créer et développer des activités génératrices de revenus.

• Accès à la terre et aux équipements agricoles :

Réformer les lois foncières afin de garantir aux femmes un droit égal à la propriété foncière et leur fournir des équipements modernes à des prix subventionnés.

• Améliorer les services de santé et de protection sociale :

Déployer des centres de santé mobiles et former des agents de santé communautaires pour répondre aux besoins spécifiques des femmes rurales.

• Promouvoir l’entrepreneuriat féminin :

Encourager la création de coopératives agricoles et artisanales dirigées par des femmes pour faciliter l’accès au marché et aux opportunités économiques.

« Ces solutions nécessitent des partenariats solides entre les gouvernements, les ONG, les institutions financières et les communautés locales. La clé réside dans une approche intégrée qui prend en compte les réalités spécifiques des femmes rurales », a conclu Madame Ndiouck Mbaye, présidente de la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°416 – 10/03/2025

🔴 LAT DIOP MENACÉ DE PRISON PAR SONKO EN 2022, IMPLICATION PRÉSUMÉE DE SON DEMI-FRÈRE, AMI DE SONKO, DANS SON ARRESTATION : SON ÉPOUSE DIT TOUT !
🔴 NON SUIVI DU MOT D’ORDRE DE GRÈVE GÉNÉRALE DU RBS : FARINE DE DISCORDE À KAOLACK

🔴 LIGUE 1 (17E J.) : AJEL, US GORÉE ET CASA SPORTS S’IMPOSENT !
🔴 ZIGUINCHOR / PRÉPARATION DE LA REPRISE DU CHAMPIONNAT : La Ligue régionale de football évalue la phase aller

Kaolack : Médina Baye en deuil — Cheikh Mouhamadoul Bachir, fils de El Hadji Mouhamad Zeynabou Abdoulaye Niass, n’est plus

Le décès de Cheikh Mouhamadoul Bachir est survenu ce dimanche 09 mars 2025 à la clinique Lamp Fall de Kaolack, des suites d’une maladie.

Le rappel à Dieu de ce grand érudit, homme d’une sagesse remarquable et d’une expérience exceptionnelle, plonge toute la communauté musulmane dans une profonde tristesse.

Qu’Allah, dans Sa miséricorde infinie, l’accueille en Son Paradis et soit pleinement satisfait de lui.

Nous présentons nos sincères condoléances à toute la Oummah islamique, en particulier au Khalife général de la Faydatidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

Société / Ramadan : L’Association Découverte Araignée Têtue renforce ses actions d’aide alimentaire à travers le pays

Comme chaque année, l’Association Découverte Araignée Têtue intensifie ses actions d’aide alimentaire durant le mois béni de Ramadan, en faveur de toutes les personnes dans le besoin : orphelins, talibés, familles démunies, sans distinction d’origine ou de confession. L’aide humanitaire est en effet une tradition que l’association perpétue depuis sa création pendant le mois de Ramadan.

Durant cette période, la structure prévoit de se mobiliser dans plusieurs villes du pays, en déployant des actions de solidarité destinées à des centaines de milliers de personnes vulnérables, notamment les enfants en situation défavorable.

« Pour notre première activité de ce mois de Ramadan 2025, baptisée Journée de solidarité, nous avons programmé des distributions de colis ou de coupons alimentaires, de vêtements et d’enveloppes financières à Yoff Ndeungagne, le vendredi 21 mars », a indiqué la présidente de l’association, Seynabou Lô, dans un communiqué transmis à la presse.

Elle a souligné que les besoins restent immenses, comme en témoignent les résultats des enquêtes menées au sein des communautés. « La faim et la soif sont une réalité pour des millions de personnes. C’est pourquoi notre association se doit d’agir sans relâche, que ce soit dans l’urgence ou dans une démarche durable », a-t-elle insisté.

Mme Lô a par ailleurs lancé un appel à la générosité du public pour accompagner ces actions en faveur des populations démunies : « C’est grâce à votre soutien que nous pouvons continuer à fournir de l’aide alimentaire et pérenniser nos initiatives de solidarité. »

Kaolack / Journée internationale des droits des femmes : La présidente régionale de l’association ForÉduc plaide pour un soutien inclusif aux femmes handicapées

Le 8 mars marque une journée symbolique et essentielle pour les femmes du monde entier : la Journée internationale des droits des femmes.

« Nous rendons hommage à toutes les femmes courageuses qui se battent chaque jour pour réaliser leurs rêves, en particulier celles en situation de handicap. Nous saluons les réalisations remarquables des femmes handicapées, les défis supplémentaires qu’elles doivent surmonter et les contributions précieuses qu’elles apportent à leurs communautés », a déclaré Rokhya Dia, présidente régionale de l’association ForÉduc, section Kaolack.

Elle a souligné que les femmes handicapées font face à des obstacles multiples dans l’accès à la formation et à l’emploi, du fait de leur double vulnérabilité liée au genre et au handicap. « Plaider pour leur formation, c’est revendiquer des programmes adaptés, inclusifs et accessibles, qui tiennent compte de leurs besoins spécifiques », a-t-elle indiqué.

Concernant la formation professionnelle, Mme Dia a formulé des recommandations claires :

« Nous souhaitons que l’État mette en place des formations axées sur les compétences recherchées sur le marché du travail, accompagnées d’un suivi personnalisé. Il est également essentiel de soutenir financièrement les femmes entrepreneures handicapées afin de lever les barrières économiques et de favoriser leur autonomie. »

Elle a également salué les efforts du gouvernement sénégalais, sous la présidence de Macky Sall, en faveur de l’inclusion sociale et économique des personnes en situation de handicap, à travers plusieurs dispositifs tels que :

• La Carte d’Égalité des Chances (CEC), lancée en 2015, destinée à identifier les personnes handicapées et leur garantir un accès aux prestations sociales ;

• Les programmes d’autonomisation et de filets sociaux ;

• Les initiatives locales en faveur de l’autonomisation des femmes.

« Ces initiatives s’inscrivent dans la vision du président Macky Sall pour l’autonomisation économique des femmes, et témoignent de l’engagement du gouvernement envers l’inclusion. Cependant, nous exhortons les autorités à renforcer davantage ces dispositifs afin que les femmes handicapées puissent pleinement jouer leur rôle de leaders dans la société », a plaidé Mme Rokhya Dia lors de sa rencontre avec la presse ce dimanche.

Kaolack : Deux associations de boulangers, CNBS et ABRK, boycottent la grève nationale annoncée par le RBS

Un arrêt total de la production de pain a été annoncé par le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) pour les 18 et 19 mars 2025. Cependant, les membres de l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack (ABRK), affiliée à la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal, ne partagent pas cette décision.

Malgré les motifs avancés par le RBS, notamment le non-respect des engagements pris par les autorités et l’absence de réponse à leurs préoccupations malgré plusieurs démarches (demandes d’audience, courriers), les boulangers de Kaolack estiment que la situation économique du secteur, bien que difficile, nécessite un dialogue plutôt qu’une grève.

Une position en décalage avec le RBS

Face à la décision d’un arrêt total de la production de pain, Médoune Sarr, président de l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack, a précisé lors d’un entretien accordé à notre correspondant permanent :

“Nous avons appris ce matin, à travers la presse, que le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) a décidé d’une grève nationale du 18 au 19 mars. Pour nous, membres de l’Association des Boulangers de Kaolack, nous n’allons pas suivre cette grève pour plusieurs raisons.”

Il rappelle que les boulangers de Kaolack ont récemment rencontré le ministre du Commerce, qui a fait un travail remarquable et leur a promis des solutions adaptées à leurs préoccupations.

“Ce que nous demandons à l’État du Sénégal, c’est une vérité des prix, sans compter sur les subventions. Le coût du diesel, le prix de la farine, tout doit être clarifié. Si nous dépendons des subventions, le problème persistera toujours.”

Un dialogue en cours avec les autorités locales

Médoune Sarr souligne également que les boulangers de Kaolack entretiennent de bonnes relations avec les autorités locales et sont en pleine préparation d’une assise régionale sur la boulangerie, initiée par le chef de service régional du commerce intérieur.

“Nous avons des problèmes, certes, mais puisque l’autorité nous tend la main, notre devoir est de l’écouter.”

Le Collectif National des Boulangers du Sénégal (CNBS) également opposé à la grève

Moustapha Mbodji, représentant régional du CNBS à Kaolack, abonde dans le même sens :

“Tout le monde sait que la crise financière au Sénégal est marquée par plusieurs défis économiques et sociaux, aggravés par des facteurs internes et externes. L’augmentation du coût de la vie touche durement les ménages, en particulier les plus vulnérables. Cette crise coïncide avec le mois de Ramadan. Il n’est donc pas question pour nous d’aller en grève.”

Pour le CNBS, l’objectif est d’accompagner la population face aux difficultés économiques plutôt que de les aggraver par une interruption de la production de pain.

Ainsi, alors que le RBS maintient son appel à la grève nationale, les boulangers de Kaolack, représentés par l’ABRK et le CNBS, préfèrent poursuivre le dialogue avec les autorités afin de trouver des solutions durables à la crise qui frappe leur secteur.

Kaolack : Les femmes plaident pour leur autonomisation

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée ce vendredi 7 mars 2025, les femmes de la région de Kaolack, sous la coordination de Madame le Préfet de Guinguinéo, ont posé des actes forts pour faire entendre leurs revendications.

La journée a été marquée par la remise d’un mémorandum au gouverneur de Kaolack, Mamadou Mactar Watt. Ce document, destiné au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, met en avant des demandes prioritaires : accès au foncier, participation aux commissions agricoles, professionnalisation des agricultrices et des éleveuses, ainsi que le renforcement des unités de transformation laitière.

Par ailleurs, plusieurs actions concrètes ont rythmé l’événement, notamment des consultations médicales gratuites, un don de médicaments et la distribution de produits de première nécessité aux détenues de la maison d’arrêt et de correction de Kaolack.

En parallèle, des panels ont permis d’échanger sur des thèmes cruciaux tels que le leadership féminin, l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes et des filles. Cette mobilisation témoigne de la détermination des femmes à renforcer leur rôle dans le développement de la région.

Thierno Alassane Sall n’a pas le niveau de Mme Aminata Touré et cherche à se faire entendre en l’attaquant.

Il n’a ni son expérience encore moins de son expertise. Sans les nominations de Macky Sall Thierno Alassane Sall serait un obscur inconnu.

Comme dit l’adage, les méchants envient et haïssent ; c’est leur manière d’admirer.

La haine sans cause de Thierno Alassane Sall envers Mme Aminata Touré est une forme d’admiration maladive.

Thierno Alassane Sall est malade du coeur, aucun cardiologue ne peut le soigner, il a le coeur qui saigne face à ceux qu’il admire

Ces anciens camarades de l’APR de Thies le connaissent bien il a toujours ruiné leurs chances de gagner à toute élection par sa haine maladive envers tous ceux qu’il voyait comme des concurrents.

Madame Aminata Touré n’est pas votre concurrent Thierno Alassane, elle fut votre patronne dans le gouvernement et vous êtes aussi admiratif de son parcours à l’International.

Vous avez oublié que complètement isolé après vous être querellé avec toute l’opposition Mme Aminata Touré est venu vous chercher à votre siège pour vous amener être membre du F24 ? Les membres de la délégation qui l’accompagnaient sont là pour en témoigner. Vous étiez tout sourire ce jour là et vous vous êtes joint à la dynamique unitaire du F24 ce jour là.

Mme Aminata Touré a passé 17 mois au Cese et a été auditer pendant 3 ans. Ni Aminata Tall qui l’a précédé ni Idrissa Seck qui l’a succédé n’ont été audités. Macky Sall malgré son acharnement n’a pu rien faire contre elle. Rien. Elle n’a pas un seul m2 du foncier de l’Etat. Mme Aminata Touré est une honnête citoyenne ne vous en déplaise!
En fait Thierno Alassane Sall a une haine contre tous ceux qui ont réussi là où il a echoué.

Thierno Alassane Sall est aussi un lâche, s’il est courageux qu’il suspende son immunité parlementaire et vienne répéter publiquement les accusations de ses jeunes derrière qui il se cache. Si c’est un homme qu’il le fasse quand ses jeunes seront attrait à la barre du Tribunal.

BOCAR FAYE, coordonnateur Jeunesse MIMI2024.

Kaolack : ADIK appelle à la mobilisation le 18 mars 2025 pour son procès contre Sérigne Mboup

C’est au mois d’août 2023 que nous avons été informés du décaissement d’une somme conséquente, ce qui nous a permis de déposer une plainte sur la table du procureur du tribunal de grande instance de Kaolack. Cette plainte visait nommément M. Sérigne Mboup, maire de la commune de Kaolack, ainsi que ses collaborateurs, pour des faits présumés de détournement de deniers publics, d’escroquerie portant sur des fonds publics, de faux et usage de faux, entre autres infractions pénales et financières.

“La plainte a été instruite normalement par le procureur, qui a transmis le dossier à la Gendarmerie nationale sénégalaise pour enquête. Après plusieurs mois d’investigations, nous avons été informés de la suspension de la procédure sur ordre du procureur”, a expliqué ce mercredi, face à la presse, Babacar Sadikh Bitèye, président de l’Alliance pour la Défense des Intérêts de Kaolack (ADIK).

Selon lui, cette suspension résulterait, d’après leurs sources, de consignes venues “d’en haut”. “Face à cette situation, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure en servant des citations directes à Sérigne Mboup et à ses acolytes. Cependant, cette initiative a été entravée par de nombreuses lenteurs administratives. Nous avions entamé cette procédure en mars 2023, mais ce n’est qu’en juin que nous avons reçu la première convocation relative à cette citation directe”, a-t-il poursuivi.

L’ADIK rappelle également à l’opinion nationale et internationale que l’huissier chargé de la procédure et le parquet, qui devait enrôler le dossier, ont déclaré que certaines pièces justificatives avaient été perdues. Heureusement, une copie de ces documents avait été sauvegardée sur une clé USB et remise à la justice ainsi qu’aux avocats de M. Mboup.

“Le 21 dernier, nous étions au tribunal. Malgré des tentatives d’obstruction, nous avons obtenu gain de cause contre Sérigne Mboup. L’article 252 du Code des collectivités territoriales, qui a été évoqué pour tenter de déplacer l’affaire sur le terrain civil, ne s’applique pas ici, car nous sommes bien dans un cadre pénal. Nous saluons le professionnalisme du parquet, dirigé par le procureur, qui a su faire respecter le droit”, a ajouté Babacar Sadikh Bitèye.

De son côté, Thierno Birahim Thiobane, membre de l’ADIK, a tenu à renouveler la confiance du mouvement en la justice sénégalaise. “Nous savons d’avance que l’équité et l’impartialité prévaudront le 18 mars, lors du verdict qui sera prononcé. Ce procès n’a rien de politique ; il s’inscrit dans le cadre de l’exercice citoyen, institutionnalisé depuis 2016. C’est pourquoi nous appelons à la mobilisation de tous les Kaolackois. Ce combat est celui de tous, et non seulement de l’ADIK”, a-t-il conclu.

Kaolack – Inondations : Atelier de restitution sur la caractérisation des risques et l’élaboration d’un plan de gestion

Les autorités administratives, la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations, les élus locaux, la communauté, les forces de l’ordre et de sécurité ainsi que d’autres services étatiques se sont réunis ce mardi 4 mars 2025 dans le cadre d’un atelier. L’objectif principal était de trouver des solutions durables à la problématique des inondations récurrentes dans la ville de Kaolack.

Cet atelier a été organisé à l’initiative de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations et de l’Assainissement. Il visait à caractériser les risques d’inondation dans la commune de Kaolack, un travail essentiel devant aboutir à l’élaboration d’un plan de gestion des risques liés aux inondations.

« À l’issue de cet atelier, ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons pu bien identifier les causes des inondations récurrentes dans la commune de Kaolack », a souligné Mouhamed Moctar Watt, gouverneur de la région de Kaolack.

Selon lui, ces inondations résultent d’une combinaison de plusieurs facteurs :

• Facteurs physiques : Kaolack présente une topographie plate avec une faible pente, ce qui empêche l’écoulement naturel des eaux de pluie. De plus, la texture du sol ne favorise pas une bonne infiltration de l’eau.

• Facteurs anthropiques : L’occupation illégale des zones inondables par les populations et certains comportements inadéquats aggravent la situation.

• Facteurs climatiques : Le changement climatique entraîne une élévation du niveau des eaux, bien que l’ampleur exacte de cette hausse reste à déterminer.

« Les inondations ont des impacts directs sur les activités humaines et les infrastructures. La question cruciale est donc de savoir quelles solutions apporter à ce problème persistant », s’est interrogé le gouverneur.

Parmi les solutions envisagées, les participants ont distingué des mesures structurelles et organisationnelles.

« Il est impératif d’interdire l’occupation des zones non habitables. Un point critique a particulièrement retenu notre attention : la bande d’Aouzou. Tant que nous ne rétablirons pas la fonction drainante de cette zone d’eau, il sera difficile de trouver des solutions durables aux inondations à Kaolack », a conclu le gouverneur Mouhamed Moctar Watt.

En marge de l’atelier, Hamidou Konaté, qui a conduit la délégation de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations, a rappelé l’importance de ce travail dans un cadre global.

« Cet atelier s’inscrit dans la continuité des actions menées ces dernières années. Nous avions déjà réalisé une cartographie des zones inondables. Aujourd’hui, nous avons affiné ce travail en mobilisant des ressources et en caractérisant les impacts », a-t-il déclaré.

Selon lui, cette caractérisation permet d’évaluer les impacts des inondations sur les populations, les infrastructures routières et les biens. Un outil numérique a été mis en place pour suivre l’impact des inondations quartier par quartier.

« Par exemple, dans le quartier des Abattoirs ou de Ndangane, en cas d’inondation, nous pouvons désormais estimer le pourcentage de personnes potentiellement affectées », a expliqué Hamidou Konaté.

L’atelier a également permis des échanges entre les services régionaux, les autorités administratives et territoriales ainsi que les acteurs communautaires. L’objectif est d’identifier collectivement les solutions les plus adaptées afin de renforcer la résilience des populations face aux inondations.

Ce travail de caractérisation des risques est une étape cruciale pour la mise en place d’un plan efficace de gestion des inondations à Kaolack. Toutefois, au-delà du diagnostic, il est essentiel d’apporter des solutions concrètes et durables pour protéger les habitants et leurs biens.

Kaolack : Face aux menaces sur l’emploi, la CNTS renforce les capacités de ses délégués syndicaux

Face aux multiples menaces qui pèsent sur l’emploi dans les secteurs privé et public, la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) organise deux jours d’ateliers, les lundi 3 et mardi 5 mars 2025, afin de renforcer les capacités de ses délégués du personnel et syndicaux de la région de Kaolack. Ces formations portent sur trois modules : le rôle et la mission des délégués syndicaux et du personnel, la gestion des conflits et la négociation collective.

« Vous savez qu’à l’heure actuelle, le monde du travail connaît, dans certains secteurs, des crises profondes. C’est pourquoi nous avons sollicité le secrétaire général de la CNTS, Modou Guiro, pour organiser cette session de formation de deux jours. Elle vise à renforcer les capacités de nos délégués du personnel et syndicaux de la région de Kaolack sur ces trois modules essentiels », a déclaré Ngagne Siré Lô, secrétaire général de l’Union régionale de la CNTS à Kaolack.

La CNTS s’est fixé pour objectif d’adapter ses formations aux besoins croissants de ses délégués et leaders syndicaux. L’accent est mis sur la compréhension de la relation entre les objectifs de développement durable (ODD) et le travail syndical, dans le but de réduire, voire éradiquer, certaines formes de précarité dans le monde du travail.

« Avec les nombreuses menaces qui pèsent sur l’emploi dans les secteurs public et privé, nous devons outiller nos responsables pour qu’ils puissent défendre les droits des travailleurs dans leur localité. Au Sénégal, le constat est alarmant : des licenciements abusifs et des violations des droits des travailleurs sont signalés dans plusieurs structures. Ces décisions prises par les nouvelles autorités du pays, sous prétexte que ces recrutements avaient une connotation politique, ne sauraient être justifiées », a dénoncé Mme Ngagne Siré Lô.

À travers ces sessions de formation, la CNTS entend renforcer la capacité de ses représentants afin qu’ils puissent mieux accompagner les travailleurs face aux défis actuels du marché de l’emploi.

Kaolack – Ramadan 2025 : Ousmane Thioune “Jimane” de Saloum-Rapatak perpétue sa tradition avec le “Soukarou Koor” offert à la population et aux membres de son association

Président du mouvement Saloum-Rapatak, Ousmane Thioune, alias Jimane, a une fois de plus réitéré son engagement social durant le mois béni de Ramadan.

Fidèle à son habitude, le promoteur culturel et fervent défenseur de la lutte contre l’émigration clandestine a, cette année encore, apporté son soutien à ses concitoyens.

Face à la cherté de la vie, le natif de Touba-Ndorong, toujours soucieux des conditions de vie de ses compatriotes, a distribué des denrées alimentaires, notamment des sacs de sucre et des dattes, aux couches les plus vulnérables de la cité de Mbossé Coumba Djiguène, ainsi qu’aux membres de l’association Saloum-Rapatak.

Profitant de cette occasion, Jimane a lancé un appel solennel aux dirigeants en place – le Président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement – ainsi qu’aux autorités locales de Kaolack, afin qu’ils soutiennent davantage le mouvement Saloum-Rapatak. Il a souligné que les principaux objectifs de son organisation sont la lutte contre l’émigration clandestine, ainsi que l’émancipation des femmes et des jeunes à travers des financements et des initiatives de développement.

Kaolack : La Fondation Turkiye Diyanet distribue 600 kits alimentaires à Médina Baye

À l’occasion du mois béni du Ramadan, la Fondation Turkiye Diyanet, en collaboration avec l’ONG Alfitiyanu, a procédé à la distribution de 600 kits alimentaires aux familles démunies du quartier Médina Baye, à Kaolack. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme d’assistance humanitaire que la fondation turque mène chaque année à travers le monde.

La cérémonie de remise des dons s’est tenue ce dimanche 1er jour du Ramadan, en présence de Monsieur Erdogan, responsable de la Fondation Turkiye Diyanet au Sénégal, et des représentants de l’ONG Alfitiyanu, dont Ismaïla Sy, porte-parole du jour.

Un geste de solidarité en faveur des familles démunies

Dans son allocution, Monsieur Erdogan a souligné l’importance de cette initiative qui vise à renforcer les liens d’amitié entre les peuples sénégalais et turc tout en apportant un soutien concret aux familles dans le besoin.

« Comme chaque année, nous assistons les familles démunies durant le Ramadan à travers le monde, y compris au Sénégal. Aujourd’hui, à Kaolack, en collaboration avec l’ONG Alfitiyanu de Cheikh Mahy Aliou Cissé, nous avons distribué 600 kits alimentaires composés de sucre, de dattes, d’huile et de spaghettis. Ce don permettra aux bénéficiaires de passer un bon Ramadan », a-t-il déclaré.

Au-delà de la distribution alimentaire, la Fondation Turkiye Diyanet mène plusieurs actions humanitaires à travers le monde, notamment la construction de puits, d’écoles et l’assistance aux orphelins.

Un partenariat solide avec l’ONG Alfitiyanu

Partenaire stratégique de la fondation turque, l’ONG Alfitiyanu, dirigée par Cheikh Mahy Aliou Cissé, joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre de ces initiatives humanitaires.

Présent lors de la distribution, Ismaïla Sy, représentant de l’ONG, a salué cette action de solidarité qui répond à un besoin urgent des populations locales.

« Ce don arrive à point nommé, car nous savons tous que les charges sont lourdes pour les familles durant le Ramadan. Le choix de Kaolack, et particulièrement de Médina Baye, contribuera de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations », a-t-il affirmé.

Il a également rappelé que Cheikh Mahy Aliou Cissé œuvre depuis plusieurs années pour le développement de Kaolack, notamment dans la construction d’écoles, d’hôpitaux et le soutien aux familles en situation de pauvreté.

Grâce à l’appui constant de la Fondation Turkiye Diyanet, l’ONG Alfitiyanu continue de mener des actions humanitaires à fort impact, améliorant ainsi le quotidien de nombreuses familles sénégalaises.

Kaolack – Éducation : Plus de 568 élèves formées sur la gestion de l’hygiène menstruelle et l’estime de soi

Pour permettre aux jeunes filles des Collèges d’Enseignement Moyen (CEM) de mieux gérer leur hygiène menstruelle et renforcer leur estime de soi, l’Association Action pour le Développement du Sénégal (AADS), en collaboration avec le CEM Tamsir Mignane Sarr, a formé plus de 568 élèves ce samedi.

« Nous sommes au CEM Tamsir Mignane Sarr pour clôturer les sessions de formation que nous avons déroulées dans 19 Collèges d’Enseignement Moyen de la commune de Kaolack sur l’hygiène menstruelle et l’estime de soi. Ce projet, soutenu par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, s’étend sur deux ans à Kaolack. Il vise à renforcer le pouvoir des jeunes filles afin qu’elles puissent mieux gérer cette phase délicate de leur vie. Nous savons que les menstruations sont une période difficile, durant laquelle beaucoup de filles abandonnent l’école.

Ainsi, cette initiative nous permet de contribuer à l’amélioration des conditions d’éducation des jeunes filles, afin qu’elles puissent poursuivre leur scolarité dans de meilleures conditions », a expliqué Madame Ndiaye Ndèye Gnilane Faye, présidente de l’AADS.

« Ces formations doivent être accessibles à toutes. Elles permettront de maintenir les filles à l’école et de leur donner les outils nécessaires pour achever leur cycle scolaire et devenir des femmes responsables dans leur communauté.

Nous avions prévu de former 540 jeunes filles, mais au final, 568 ont bénéficié de la formation. Ce dépassement s’explique par l’intérêt grandissant des élèves pour cette thématique, ce qui nous conforte dans l’idée que ces formations ont un réel impact sur leur parcours scolaire », a ajouté Madame Ndiaye.

À la suite de cette formation, l’AADS prévoit de former 19 jeunes filles, qui porteront à leur tour un plaidoyer auprès des autorités territoriales. L’objectif est d’encourager une meilleure prise en charge de l’hygiène menstruelle dans les établissements scolaires.

« Le constat est alarmant : dans de nombreux établissements, les blocs sanitaires ne sont pas adaptés aux jeunes filles en période de menstruation. Étant donné que la santé et l’éducation sont des compétences transférées aux collectivités territoriales, nous devons interpeller les autorités pour qu’elles interviennent et améliorent ces infrastructures », a déclaré Madame Ndiaye Ndèye Gnilane Faye.

De son côté, Moussa Ndiaye, principal du CEM Tamsir Mignane Sarr, a souligné l’importance de cette initiative :

« Les CEM accueillent des élèves en pleine puberté, une période qui a un impact considérable sur leurs conditions d’apprentissage. Former une fille, c’est former une société entière. Cette formation tombe donc à point nommé, car elle permettra aux filles concernées de suivre leurs cours plus sereinement et d’éviter les abandons scolaires. »

Cette initiative, en plus de sensibiliser les élèves, met en lumière la nécessité d’une meilleure prise en charge de l’hygiène menstruelle dans les écoles, afin de garantir un cadre éducatif plus inclusif et équitable pour toutes les jeunes filles.

Développement territorial : La mairesse de Kahone plaide pour un engagement participatif et inclusif

“Développer le Sénégal à partir des territoires constitue, pour moi, la meilleure approche qui permettra d’atteindre les objectifs de développement durable et de sortir définitivement du groupe des pays en voie de développement d’ici à 2050”, a déclaré Fatou Sène Diouf, maire de la commune de Kahone, au terme d’une masterclasse organisée au Maroc.

“Je salue l’organisation, par l’ADM en collaboration avec CGLU Afrique, de cette Masterclasse Afrique, tenue du 15 au 25 février à Rabat. Son objectif principal est de sensibiliser et de renforcer les capacités des collectivités territoriales du Sénégal afin de leur permettre de faire face aux défis climatiques en utilisant la méthodologie du coaching territorial”, a ajouté la mairesse de Kahone.

“À travers ce benchmarking, nous avons appris et découvert beaucoup de choses. La masterclasse a été très riche en enseignements. Nous félicitons le directeur général de l’ADM et l’encourageons à persévérer dans cette direction. Cette belle initiative démontre à suffisance son engagement dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement pour l’atteinte des objectifs du plan Sénégal 2050. Cet engagement montre aussi le rôle essentiel que l’ADM doit continuer à jouer dans l’amélioration du processus de décentralisation, dont la finalité est sans nul doute le développement territorial.”

“Je voudrais enfin remercier sincèrement le directeur général de l’ADM et son équipe, les autorités et experts marocains ainsi que CGLU Afrique. Le développement du Sénégal est notre priorité. J’invite chacun à faire preuve d’engagement et de détermination pour que le Sénégal décolle.”, a conclu Fatou Sène Diouf.

Kaolack : Tournée du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat dans le pôle touristique du Sine-Saloum

En tournée dans le pôle touristique du Sine-Saloum ce jeudi 27 février 2025, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Mountaga Diao, a échangé avec les artisans et les acteurs locaux sur les défis qu’ils rencontrent, notamment en matière de formation, de formalisation, de financement et d’accès au foncier. Ces doléances, essentielles au développement du secteur artisanal, sont au cœur des réflexions pour un accompagnement plus adapté, durable et inclusif.

À cette occasion, le ministre a également rendu visite aux familles religieuses de Kossi Baye Niass, de Médina Baye et de Léona Niassène. À Médina Baye, la délégation a été reçue par le Khalife général, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niasse, tandis qu’à Léona Niassène, le ministre et sa délégation ont rencontré le Khalife général, Cheikh Ahmed Tidiane Niasse. Ces échanges ont permis d’aborder le rôle du tourisme religieux dans le développement local, en lien avec les orientations du référentiel national.

Selon le ministre, « Le patrimoine spirituel du Sine-Saloum constitue en effet un atout majeur, offrant aux visiteurs une immersion unique dans l’histoire et les traditions du Sénégal. »

Ce dialogue avec les familles religieuses s’inscrit dans une démarche de développement touristique inclusif, veillant à respecter les réalités sociologiques et culturelles propres à ces communautés. L’objectif est de concilier la promotion du patrimoine religieux avec la préservation des traditions locales.

Drame à Léona Niassène : Un quinquagénaire retrouvé mort dans sa chambre

Léona Niassène, un quartier de Kaolack, est en émoi après la découverte macabre du corps sans vie de Baye D. Guèye, un homme d’une cinquantaine d’années porté disparu depuis trois jours. Son corps en état de décomposition avancée a été retrouvé ce jeudi dans sa chambre, alertant tout le voisinage.

Selon les informations rapportées par Dakaractu, c’est une forte odeur nauséabonde qui a éveillé les soupçons des habitants. Inquiets, ces derniers ont rapidement prévenu les sapeurs-pompiers, qui sont intervenus sur les lieux pour constater le décès.

Les circonstances exactes du drame restent encore floues. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes afin de déterminer les causes du décès. La dépouille a été acheminée à la morgue pour une autopsie, qui pourrait apporter des éléments de réponse.

Ce tragique événement a plongé Léona Niassène dans la stupeur et l’émotion. Les habitants, sous le choc, s’interrogent sur les circonstances de cette disparition et appellent à plus de vigilance au sein de la communauté.

Kaolack / Santé : Le Khalife Général de Médina Baye reconduit Cheikh Alpha Aliou Niasse au poste de trésorier

Le Comité de Développement Sanitaire (CDS) du poste de santé de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, a été renouvelé ce jeudi. À sa tête, Mouhamed Hady Niasse a été nommé Secrétaire Exécutif du comité. De son côté, le trésorier général sortant, Cheikh Alpha Aliou Niasse, a été reconduit à son poste par le Khalife Général de Médina Baye, Cheikh Mahy Ibrahima Niasse. Cette reconduction est motivée par sa gestion transparente et inclusive des finances publiques.

“Lorsque nous sommes arrivés en 2018, le compte du poste de santé disposait d’un montant de 200 000 francs CFA. Aujourd’hui, nous avons plus de 19 millions de francs CFA sur ce compte”, a déclaré Cheikh Alpha Aliou Niasse. Il a également souligné l’évolution significative de la masse salariale : “Nous étions à 680 000 francs CFA, et aujourd’hui, nous avons atteint 4 420 000 francs CFA.”

En plus de cette gestion financière rigoureuse, plusieurs réalisations ont été accomplies, notamment l’installation d’un laboratoire et d’un échographe, des équipements essentiels pour améliorer les soins de santé à Médina Baye.

“Cette bonne gestion témoigne de notre engagement en faveur du développement sanitaire de notre cité”, a affirmé Cheikh Alpha Aliou Niasse. Il a annoncé qu’une nouvelle dynamique sera instaurée pour renforcer l’inclusion et la proximité avec la population. “Nous allons instaurer une gestion encore plus inclusive, renforcer le dialogue avec la communauté et mettre en place un plan de communication pour rapprocher davantage les habitants de leur centre de santé”, a-t-il précisé.

Les habitants de Médina Baye ont salué les efforts entrepris ces dernières années, notamment la reconstruction du poste de santé, l’entretien des infrastructures et la promotion de la santé. “Nous remercions toutes les bonnes volontés qui, de près ou de loin, ont contribué au bon fonctionnement du poste de santé”, a conclu Cheikh Alpha Aliou Niasse.

Grâce à cette gestion efficace et à la mobilisation de la communauté, le poste de santé de Médina Baye continue de se développer pour mieux répondre aux besoins de la population.

Kaolack : Le chef du service régional du commerce intérieur met en garde les spéculateurs

À la veille du début du Ramadan, les habitants de Kaolack s’inquiètent de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité et de la spéculation sur les prix. Le chef du service régional du commerce intérieur, Adama Mouhamed Mbaye, a tenu à rassurer la population quant au bon ravitaillement des marchés en produits essentiels durant cette période.

“En cette période précédant le mois de Ramadan 2025, l’administration du commerce a la responsabilité d’assurer un approvisionnement correct des marchés en denrées de grande consommation. Nous devons également veiller au contrôle des prix et, surtout, à la qualité des produits. Généralement, nous n’attendons pas ces périodes de forte demande pour nous mobiliser. Nous effectuons régulièrement des relevés de stocks, ce qui nous permet d’avoir une idée précise des quantités disponibles sur le marché et d’anticiper d’éventuelles pénuries”, a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, chef du service régional du commerce et commissaire aux enquêtes économiques de Kaolack, face à la presse ce mercredi.

Grâce à ces efforts de surveillance, M. Mbaye assure que les marchés sont actuellement bien approvisionnés en huile, sucre et riz, des denrées particulièrement prisées pendant le Ramadan. Il en va de même pour les produits horticoles tels que l’oignon et la pomme de terre. “Actuellement, ce sont les oignons locaux qui sont disponibles sur le marché, car l’État applique une politique de régulation en bloquant les importations dès lors que la production nationale est suffisante. Cette mesure est en vigueur depuis janvier dernier, ce qui permet à l’oignon local d’inonder les marchés”, a-t-il précisé.

Des contrôles rigoureux sur la qualité et les prix

Le chef du service régional du commerce a également tenu à rassurer la population de Kaolack sur les contrôles effectués pour garantir la qualité des produits mis en vente. “Nous procédons systématiquement au retrait des produits impropres à la consommation”, a-t-il indiqué.

Concernant les prix, M. Mbaye a rappelé qu’un arrêté, en vigueur depuis juin 2024, encadre les prix de certaines denrées alimentaires comme le riz, le sucre, l’huile et le gaz butane. “Grâce à cette réglementation, nous sommes en mesure de contrôler les prix et d’identifier les commerçants en infraction afin de les sanctionner conformément aux lois en vigueur”, a-t-il averti.

Il a également encouragé les consommateurs à être vigilants et à signaler tout non-respect des prix fixés. “Nous invitons la population à procéder à un contrôle personnel des produits qu’elle achète et à nous signaler toute irrégularité. Cela nous permettra de mieux les protéger”, a-t-il insisté.

Enfin, M. Mbaye a mis en garde les commerçants qui tenteraient de spéculer sur les prix réglementés. “En cas de hausse illégale des prix, les responsables seront convoqués et sanctionnés, avec des amendes à la clé”, a-t-il prévenu.

L’administration du commerce de Kaolack se veut donc ferme face aux spéculateurs et entend veiller au respect des règles pour permettre à la population de traverser le mois de Ramadan dans de bonnes conditions.

Kaolack / Santé : Renouvellement du CDS de Sam – Cheikh Tidiane Sarr reconduit par la population

Le Comité de Développement Sanitaire (CDS) du poste de santé de Sam a organisé, ce lundi, son assemblée générale de renouvellement de son bureau exécutif. Le secrétaire exécutif sortant, Cheikh Tidiane Sarr, a été reconduit par la population.

« Le Comité de Développement Sanitaire (CDS) de Sam, dans la commune de Kaolack, vient d’être renouvelé ce lundi en présence du préfet du département de Kaolack, Leyti Ndiaye. L’équipe sortante, dont je fus le secrétaire exécutif, a été reconduite à l’unanimité. Je vais donc continuer à diriger ce secrétariat exécutif du poste de Sam pour un second mandat, toujours avec la même équipe. C’est une grande satisfaction pour nous d’être reconduits par la population de Sam », a expliqué le secrétaire exécutif du poste de santé de Sam.

« Nous avons désormais une nouvelle mission : renouveler notre engagement envers la communauté. Celle-ci souhaite la continuité et des résultats concrets dans la gestion du poste de santé de Sam.

Dès à présent, nous allons nous remettre au travail en instaurant une gestion inclusive du poste de santé, en renforçant le dialogue avec la population et en mettant en place un plan de communication pour rapprocher encore davantage la communauté de son centre de santé », a ajouté M. Sarr.

« Nous allons poursuivre nos efforts afin de donner une nouvelle vision à ce poste de santé et d’améliorer la prise en charge en santé primaire. Beaucoup de choses ont été réalisées au cours des trois dernières années : la réhabilitation du bâtiment, l’entretien des infrastructures et la promotion de la santé. C’est ce qu’a souligné la population, qui témoigne de l’impact positif de nos actions.

Nous avons constaté que la demande est très forte par rapport à l’offre. C’est pourquoi nous avons décidé d’aménager des espaces pour améliorer l’accueil des patients, notamment lors des périodes de vaccination des enfants.

Nous remercions toutes les bonnes volontés qui, de près ou de loin, ont contribué au bon fonctionnement du poste de santé de Sam », a conclu Cheikh Tidiane Sarr.

Kaolack / Randonnée Pédestre : La Mairie sensibilise sa population à travers le programme “VSD”

Dans le cadre de son programme “Vendredi, Samedi et Dimanche” (VSD), la mairie de Kaolack, en collaboration avec les forces de l’ordre et de sécurité, les services déconcentrés de la mairie et d’autres acteurs, sensibilise la population sur les offres municipales et les perspectives que l’équipe municipale envisage de mettre en œuvre dans les prochains jours.

Le “VSD”, une déclinaison du concept de nettoiement mensuel instauré par l’État, vise à organiser chaque week-end des opérations de nettoyage dans différentes parties de la ville. Mais ce programme ne se limite pas au nettoiement : il permet également aux forces de défense et de sécurité de sensibiliser les populations au civisme, aux dangers liés à l’insalubrité et à d’autres thématiques essentielles. Par ailleurs, d’autres activités y sont intégrées, notamment des actions sociales.

Une implication active des forces de sécurité et des services municipaux

Lors de cette édition du VSD, la mairie a mené diverses actions sociales, dont des campagnes de circoncision et la distribution de kits aux personnes vulnérables.

Le Lieutenant Sérigne Alioune Faye, commandant du 1er bataillon du combat de Génie de la zone militaire n°3, a souligné l’importance de l’implication des forces armées dans ce programme :

“Ce qui nous engage, nous, les armées, c’est le concept ‘Armée-Nation’. Notre présence ici n’a aucune connotation politique. Elle s’inscrit uniquement dans la continuité de notre mission de sécurisation des populations. La sécurité ne se limite pas seulement à l’aspect physique ; elle est globale et inclut aussi la sécurité humaine. Il est essentiel que chaque individu puisse vivre en toute sérénité et vaquer à ses occupations sans crainte.”

Il a également insisté sur l’appropriation du programme par les habitants de Kaolack :

“Le concept n’aura de sens que si la population de Kaolack se l’approprie pleinement. Cette adhésion facilitera les interventions de la mairie, de l’État et des forces de défense et de sécurité, dans l’intérêt de tous.”

Le maire Serigne Mboup réaffirme ses ambitions pour Kaolack

Le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a rappelé son ambition de faire de la commune “un endroit sûr et prospère pour tous ses habitants”.

“Nous avons un rôle crucial à jouer pour garantir que notre ville soit un endroit sûr et prospère pour tous. Mais pour y arriver, nous devons travailler ensemble de manière rigoureuse, efficace et inclusive.”

Il a également évoqué plusieurs projets en cours visant à améliorer la qualité de vie des habitants :

• Accès facilité à l’état civil

• Enrôlement des populations dans le programme de lotissement

• Assainissement des quartiers

• Amélioration des infrastructures et services municipaux

Le programme VSD apparaît ainsi comme une initiative clé pour sensibiliser, mobiliser et améliorer le cadre de vie des Kaolackois. La mairie entend poursuivre ses efforts en faveur du bien-être et du développement de la ville.

Kaolack / Latmingué : Les acteurs engagés pour le changement

Un atelier intitulé « VISION et CHANGEMENT » s’est tenu du 17 au 18 février 2025 dans la commune de Latmingué. Il a été organisé par BËT-SET/L’Aurore, en partenariat avec Initiative Développement (ID), une ONG française basée à Poitiers.

Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la phase 3 de la Convention Programme DIARO (Dispositif d’Implication des Acteurs et de Renforcement des Organisations), portée par ID et financée par l’Agence Française de Développement (AFD). Elles s’alignent également sur le Schéma Communal d’Aménagement et de Développement Territorial (SCADT) de Latmingué, horizon 2035.

Depuis 2015, ID a développé une approche particulière appelée Approche Orientée Changement appliquée à la Mobilisation Sociale (AOC-MS). C’est un privilège pour l’association BËT-SET/L’Aurore d’expérimenter aujourd’hui cette approche avec l’accompagnement d’ID.

Pendant deux jours, 49 acteurs issus de six villages de la commune de Latmingué – agriculteurs, femmes, éleveurs, imams et chefs de village de Keur Aly Awa, Keur Boungary, Keur Khassoum, Thikiete Boyngel, Thialane et Latmingué – se sont réunis pour des rencontres enrichissantes, des échanges et des partages d’expériences.

Durant cet atelier, les participants ont réfléchi aux problèmes liés à la dégradation de l’environnement et des conditions de vie des populations, et plus spécifiquement aux sous-problématiques suivantes :
(i) la diminution du couvert végétal et forestier ;
(ii) la dégradation des sols ;
(iii) la difficulté d’accès à l’eau douce ;
(iv) l’insuffisance de collaboration entre acteurs.

Ensuite, ils ont défini la situation améliorée (vision) qu’ils aimeraient voir dans cinq ans face à ces problèmes. Enfin, ils ont réfléchi aux changements pertinents qu’ils pourraient eux-mêmes réaliser afin de contribuer à l’amélioration souhaitée.

Pour rappel, l’AOC-MS est une méthodologie qui permet de stimuler et d’accompagner des processus de changement au sein des communautés afin qu’elles puissent répondre à leurs enjeux à partir de leur propre analyse et volonté.

Dans le cadre de cet atelier, un panel d’acteurs et d’actrices a analysé collectivement les problématiques rencontrées, s’est projeté dans une amélioration souhaitée et a identifié des changements qu’il pourrait réaliser pour contribuer concrètement à cette transformation.

Kaolack / Élevage : Des mesures fortes pour booster le secteur de l’élevage

Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé, ce samedi, la 9ᵉ journée de l’élevage à Kaolack. Le chef de l’État a rassuré les éleveurs avec ses recommandations et, surtout, en annonçant une concertation sur le vol de bétail, ainsi que l’évaluation de la loi d’orientation agrosylvo-pastorale et la préparation des décrets d’application du code pastoral.

Le chef de l’État a déclaré que la production animale a généré près de 845 milliards de FCFA pour le pays en 2023, témoignant ainsi de la vitalité de ce sous-secteur, où des résultats importants ont été obtenus grâce aux efforts consentis. Toutefois, il a indiqué que le déficit commercial du pays en produits d’origine animale demeure considérable. Rien que pour le lait et les produits laitiers, les importations sont évaluées à 126 milliards de FCFA.

« Vous conviendrez avec moi que ce système d’approvisionnement en produits alimentaires basé sur les importations n’est pas soutenable. Il expose le pays aux chocs exogènes et contraint à des subventions qui, non seulement, aggravent notre balance commerciale, mais profitent davantage aux acteurs des filières dans les pays exportateurs. Cela traduit donc une perte de parts de marché pour les produits locaux d’origine animale », a-t-il souligné.

Le président a rappelé que l’élevage fait face à plusieurs difficultés : l’insuffisance des infrastructures pastorales et de la valorisation des produits de l’élevage, la persistance et la recrudescence de certaines maladies, la difficulté d’accès à un foncier sécurisé pour l’élevage, le vol de bétail, la faiblesse du potentiel laitier des races locales, la concurrence des produits importés, ainsi que le manque de financements adaptés aux activités des chaînes de valeur de l’élevage.

À cela s’ajoutent les effets du changement climatique, les défis liés à la création d’emplois décents et l’accès de la population à des produits locaux adaptés à leurs besoins et, surtout, plus abordables. Il a souligné que ce diagnostic peu reluisant ne doit pas freiner les ardeurs. Au contraire, il doit être transformé en une opportunité, compte tenu de la diversité agroécologique du pays et de ses ressources naturelles riches et variées.

C’est ainsi que le président a salué la réflexion approfondie menée sur les problématiques du secteur, qui a permis de cerner avec plus de clarté les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces pour l’élevage, et d’ouvrir la voie à des recommandations concrètes. Il a insisté sur la nécessité d’augmenter la production, d’intensifier la transformation et d’assurer une meilleure mise en marché des produits locaux.

Pour le président Faye, cette journée de l’élevage se tient à un moment clé, coïncidant avec le lancement de la première phase quinquennale d’opérationnalisation de l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ». Les projets du secteur primaire figurent parmi les priorités du plan quinquennal, et tous les facteurs de vulnérabilité de l’élevage feront l’objet de plans d’action spécifiques.

« C’est dans cette perspective que j’ai donné des instructions au ministre pour l’évaluation de la loi d’orientation agrosylvo-pastorale et la préparation des décrets d’application du code pastoral », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il a annoncé une mesure phare visant à améliorer l’écosystème de l’élevage et à sécuriser les facteurs de production, notamment l’alimentation du cheptel. La mise en place de coopératives agricoles communautaires permettra ainsi de fixer les jeunes dans leurs terroirs et de lutter contre le chômage et la migration irrégulière. Concernant l’amélioration génétique, il a rassuré que les importations d’animaux seront poursuivies, aussi bien pour le système extensif qu’intensif, en intégrant les cultures fourragères et tous les accompagnements nécessaires.

Moctar Ba, porte-parole du jour des éleveurs, a déclaré : « À la suite de nombreuses consultations des éleveurs du Sénégal, à travers les différentes filières animales, les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces ont été bien identifiées. Les acteurs de l’élevage ont mis en place des initiatives fortes afin d’améliorer la disponibilité des produits animaux, leur transformation et leur commercialisation pour une plus grande contribution du sous-secteur de l’élevage au développement socio-économique du Sénégal. »

Principales recommandations :

  • Cadres institutionnels : Adoption du décret d’application du code pastoral, finalisation du projet de décret pour le Ranch Djibo Leyti Ka de Doli en tant qu’établissement public industriel et commercial, et renforcement de l’appui institutionnel pour la professionnalisation durable des acteurs de l’élevage.
  • Sécurisation du cheptel : Création de coopératives agricoles communautaires orientées vers l’élevage, modernisation du secteur dans les corridors de transhumance, et mobilisation de 300 milliards de FCFA pour financer ces initiatives sur la période 2025-2029.

“VSD de quartiers” : la Mairie de Kaolack veut impliquer les citoyens dans les décisions

La Mairie de Kaolack a organisé un forum ce 22 février à Ndorong 1, une activité s’inscrivant dans le cadre de la première journée des “VSD de quartiers”, une initiative portée par l’institution municipale dirigée par M. Serigne Mboup. Lors des échanges avec les habitants, les projets en cours et à venir ont été présentés, tout en mettant un accent particulier sur l’implication citoyenne dans la gestion municipale.

“Les ‘VSD de quartiers’ sont une approche que la Mairie de Kaolack a adoptée pour être plus proche de la population. Depuis deux ans que nous sommes à la tête de la commune, nous avons tenté, tant bien que mal, d’apporter des solutions aux problématiques rencontrées par les habitants dans plusieurs domaines. À travers ce programme, nous souhaitons nous rapprocher davantage de la communauté qui nous a élus”, a expliqué Yaye Astou Sarr, coordonnatrice des “VSD de quartiers”.

Pendant 72 heures – un vendredi, un samedi et un dimanche – la Mairie de Kaolack s’est rendue dans plusieurs quartiers : Touba Ndorong, Passoire, Keur Maloum, Touba Ndorong Extension et Ndorong Sadaga. Elle était accompagnée par des services déconcentrés, le Service d’Hygiène, les Eaux et Forêts et l’Armée, qui ont contribué à porter des messages de sensibilisation sur le civisme et l’assainissement, entre autres sujets.

“Nous avons abordé les problématiques urgentes et futures, notamment les besoins immédiats en matière de nettoiement et les mauvaises conditions de vie des populations. Ces échanges visent à trouver des solutions adaptées, mais aussi à vulgariser les services offerts par la municipalité”, a ajouté Mme Yaye Astou Sarr, adjointe au maire en charge de la formation et de l’enseignement privé, et coordonnatrice du programme “VSD”.

À noter que les “VSD de quartiers” concerneront au total 10 zones couvrant l’ensemble des quartiers de Kaolack. L’objectif est de permettre aux habitants de mieux comprendre que la Mairie est à leur service et qu’elle œuvre avec transparence et dans une démarche participative pour apporter des solutions à leurs préoccupations.

Kaolack/Société : l’Association Jokoo Sénégal Deutschland au chevet de plus de 477 enfants handicapés et démunis

L’Association Jokoo Sénégal Deutschland, œuvrant dans l’accompagnement des enfants en difficulté depuis plus de 10 ans, a apporté un soutien en fournitures scolaires et en bourses aux enfants en situation de handicap et issus de familles démunies ce samedi 21 février 2025. Cette année, plus de 477 enfants ont été enrôlés.

“C’est une cérémonie habituelle, car dans le cadre de nos activités, l’Association Jokoo Sénégal Deutschland intervient principalement dans le domaine de l’éducation. Nous avons constaté que certains parents d’élèves sont démunis. C’est pourquoi nous avons décidé, chaque année, d’apporter notre soutien sous forme de kits scolaires et de bourses aux enfants en situation de handicap ainsi qu’à ceux issus de familles modestes”, a expliqué Vieux Guédel Mbodji, président de l’Association Jokoo Sénégal Deutschland et coordonnateur national de Caritas Osnabrück.

Cette année, 187 enfants ont été enrôlés à Kaolack, 207 à Dakar et 83 à Tattaguine, dans la région de Fatick, soit un total de 477 enfants pris en charge par l’association en collaboration avec ses partenaires, notamment Dr Claus Niemann et Martin Bäumer.

“Nous menons cette action depuis dix ans”, a rappelé M. Mbodji.

“En plus de la distribution des fournitures scolaires, nous avons construit plusieurs salles de classe. Récemment, deux salles ont été érigées à Kabatoki, deux autres à Dagua Diakhaté dans l’IEF de Guinguinéo et encore deux à Dadack, dans le Bambey”, a-t-il précisé.

Cette année, les choses ont changé suite au décès de notre président Helmut Buschmyer (Joro), survenu le 14 avril 2024 à Osnabrück (Allemagne) à l’âge de 83 ans. Il était également président d’honneur de Jokoo Sénégal Deutschland. Sa disparition représente une immense perte pour le Sénégal, en particulier pour les couches défavorisées et les personnes en situation de handicap. Les investissements réalisés au Sénégal grâce à lui sont estimés à plus de 400 millions de francs CFA, dont 180 millions pour le secteur de l’éducation.

“C’est d’ailleurs ce qui a causé le retard dans la distribution des fournitures scolaires cette année. Avec l’arrivée de nos deux nouveaux responsables, Dr Claus Niemann et Martin Bäumer, la gestion de l’activité a évolué. Ils ont décidé que tout enfant ayant atteint l’âge de 18 ans ne serait plus pris en charge par l’association. Cependant, je ferai tout mon possible pour plaider leur cause, car les critères d’éligibilité ne sont pas les mêmes en Europe et au Sénégal”, a conclu M. Mbodji.

Les parents des enfants bénéficiaires se disent ravis de cette initiative, mais espèrent que d’autres structures suivront l’exemple de l’Association Jokoo Sénégal Deutschland afin d’atténuer le lourd fardeau financier qui pèse sur les familles.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’engage pour un élevage compétitif et durable au Sénégal

À l’occasion de la Journée nationale de l’élevage, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a adressé un message fort aux éleveurs du pays, réaffirmant l’importance de ce secteur dans la vision économique et sociale de son gouvernement.

Dans une déclaration poignante, le chef de l’État a souligné que « l’élevage est bien plus qu’un secteur économique : il incarne nos traditions, notre résilience et notre ambition de souveraineté alimentaire ». Ces mots traduisent la volonté du gouvernement de faire de l’élevage un levier essentiel pour la sécurité alimentaire et le développement durable du Sénégal.

Le président Faye a également tenu à rassurer les acteurs du secteur en affirmant que les éleveurs sont au « cœur de [sa] vision pour un Sénégal souverain et prospère ». Cette déclaration s’inscrit dans une dynamique de soutien et de valorisation des métiers de l’élevage, qui joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

Conscient des défis auxquels font face les éleveurs, notamment en matière d’accès aux ressources, de modernisation des infrastructures et de résilience face aux changements climatiques, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a appelé à une action collective pour bâtir un élevage « compétitif et durable ». Il a insisté sur la nécessité d’investir dans des pratiques modernes et responsables afin d’assurer la pérennité du secteur et d’améliorer la productivité.

Cette prise de position du chef de l’État vient renforcer les attentes des éleveurs, qui espèrent voir se concrétiser des mesures de soutien, telles que l’amélioration de l’accès aux financements, la protection des pâturages et le développement de politiques favorisant l’élevage intensif et extensif.

Avec cette déclaration, le président sénégalais affiche clairement son ambition de faire de l’élevage un pilier du développement économique du pays. Il reste maintenant à voir quelles mesures concrètes seront mises en œuvre pour transformer cette vision en réalité.

Le Président Bassirou Diomaye Faye à l’écoute des éleveurs lors de la 9e Journée Nationale de l’Élevage

Ce samedi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de la 9e édition de la Journée Nationale de l’Élevage (JNE). Organisée sous le thème « La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire », cette journée a rassemblé 600 exposants issus du secteur de l’élevage, venus partager leurs expériences et exprimer leurs doléances.

Après avoir visité les stands et échangé avec les acteurs du domaine, le Chef de l’État a pris note des principales préoccupations des éleveurs. Parmi les problématiques soulevées, le vol de bétail, les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs, ainsi que la valorisation des produits animaux ont occupé une place centrale. Les éleveurs ont également insisté sur la nécessité de la signature du décret d’application du code pastoral, un texte clé pour réguler l’accès aux pâturages et éviter les conflits d’usage des terres.

Kalidou Ba, président régional des éleveurs de Kaolack, a porté la voix de ses pairs en plaidant pour une meilleure organisation du secteur. « Nous souhaitons une réorganisation du secteur avec plus d’accès à la terre et plus d’espace pour notre cheptel. Cela permettra d’éviter les problèmes entre nous, éleveurs, et nos amis agriculteurs », a-t-il déclaré.

Concernant la sécurité du bétail, il a suggéré l’établissement d’un système de contrôle renforcé des transports de bétail, avec la délivrance de permis pour les détenteurs de troupeaux et des mesures strictes pour réduire les vols.

Face à ces attentes, les éleveurs espèrent des actions concrètes de la part des autorités pour favoriser le développement durable de l’élevage et contribuer ainsi à la souveraineté alimentaire du pays. Le Président Faye, attentif à leurs doléances, a assuré que des solutions seront explorées afin de répondre aux enjeux du secteur de l’élevage au Sénégal.

Financement de 10 groupements : Aar Sunu Projet booste l’entrepreneuriat

Le mouvement Aar Sunu Projet a procédé au financement de dix groupements de femmes de la commune de Kaolack à hauteur de 10 millions de francs CFA ce 21 février. Selon son coordonnateur national, Pape Simakha, cette initiative vise à renforcer et encourager l’entrepreneuriat féminin afin d’autonomiser les femmes.

“Les Groupements de Promotion Féminine (GPF) sont de véritables réceptacles de tout ce que le pays compte comme entrepreneures et créatrices de richesse. Développer des stratégies pour leur faciliter le financement, c’est contribuer efficacement à la lutte contre le chômage et le sous-emploi à Kaolack et au Sénégal en général”, a déclaré Pape Simakha en expliquant les objectifs de ce financement.

Pour cette première phase du programme, qui entrera dans sa deuxième phase dans 15 jours, plusieurs quartiers ont été ciblés, notamment Kasnack, Thioffack, Passoire, Ndangane et Bongré. Chaque groupement a ainsi bénéficié d’un financement d’un million de francs CFA afin de développer des activités génératrices de revenus, a précisé M. Simakha.

“Après l’octroi de dons aux pensionnaires de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Kaolack, nous comptons élargir nos actions à tous les segments de la commune ainsi qu’au département. Nous souhaitons nous inscrire dans la dynamique de la Stratégie Nationale de Développement Sénégal 2050 afin d’accompagner le gouvernement dans l’emploi des jeunes”, a-t-il ajouté.

Kaolack/ Élevage : Inauguration du marché à bétail Amadou Sow de Latmingué par le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage – Un projet de 150 millions de francs CFA

Les éleveurs de la région de Kaolack viennent de voir une de leurs doléances de longue date enfin satisfaite. Grâce à l’engagement du maire de la commune de Latmingué, Dr Mabouba Diouf, et au Projet de Valorisation des Eaux pour le Développement des Chaînes de Valeur (PROVALE-CV), antenne régionale de Kaolack, un nouveau marché à bétail a été inauguré ce vendredi.

D’un coût global de 150 millions de francs CFA, ce deuxième marché à bétail Amadou Sow s’étend sur une superficie de trois hectares. Il constitue un espace dédié aux échanges commerciaux d’animaux domestiques, principalement des ruminants.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage (MASAE), Dr Mabouba Diagne, a détaillé les infrastructures du site :

• Un bloc administratif

• Un local de gardiennage

• Un magasin de stockage d’aliments pour bétail d’une capacité d’environ 50 tonnes

• Un quai d’embarquement

• Quatre abreuvoirs

• Une aire de repos pour les éleveurs

• Des sanitaires

Selon le ministre, l’élevage et l’agriculture restent des moteurs essentiels du développement économique du pays. Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de structurer et moderniser les filières animales, conformément aux engagements du président de la République Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre.

Un projet ambitieux soutenu par des partenaires financiers

De son côté, Mamadou Camara, chef d’antenne de PROVALE-CV pour Kaolack, Fatick et Kaffrine, a mis en avant les résultats déjà obtenus dans le cadre du programme, notamment :

• L’aménagement de 9 000 hectares de vallées et bas-fonds

• La création de 780 fermes agricoles destinées aux jeunes et aux femmes

• Le renforcement de 150 unités de transformation de produits agro-sylvo-pastoraux, toutes équipées d’installations solaires autonomes

• Une capacité de production annuelle estimée à 10 millions de tonnes

Pour rappel, le PROVALE-CV est financé avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD), de l’OPEC et de l’AGTF, pour un montant total de 80 milliards de francs CFA. Ce programme vise à développer les chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales, à promouvoir l’entrepreneuriat et à favoriser la création d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.

Avec ce nouveau marché à bétail, Latmingué se positionne comme un pôle clé du commerce de bétail dans la région, offrant aux éleveurs un espace moderne et structuré pour leurs activités.

Kaolack : Le litige foncier autour du site de la Journée nationale de l’élevage jette le trouble

À quelques heures de la 9ᵉ Journée nationale de l’élevage, prévue le samedi 22 février 2025 à Kaolack, un contentieux foncier menace le bon déroulement de l’événement. Le site choisi pour accueillir la cérémonie, qui sera présidée par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, est au cœur d’un litige opposant les héritiers Kébé au gouverneur de la région et à l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute).

Le différend porte sur le titre foncier n°4188, dont les héritiers de feu Abdou Khadre Kébé se revendiquent propriétaires. Ils accusent les autorités d’avoir procédé, sans leur consentement, à la destruction de bâtiments et d’arbres situés sur le site, une initiative qu’ils attribuent au gouverneur de Kaolack. Pour défendre leurs droits, les héritiers Kébé, représentés par Mes Soumaré et Dabo, ont déposé une plainte le 12 février 2025 auprès du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaolack. Cette plainte vise des faits de « voies de fait, destruction de biens appartenant à autrui et occupation illégale de terrain dont autrui pouvait disposer en vertu d’un titre foncier ».

Dans leur dossier, les avocats ont fourni plusieurs éléments de preuve, notamment un procès-verbal de constat établi par un huissier de justice et un état de droits réels daté du 15 avril 2024, confirmant que le terrain en question appartient exclusivement aux héritiers de feu Abdou Khadre Kébé.

Selon Abdou Salam Kébé, porte-parole des héritiers, tout a commencé le 31 janvier dernier lorsqu’il a été informé de la présence d’engins de chantier sur le site. Sur place, il découvre que des bâtiments et des arbres sont en cours de démolition. Alerté, il prend contact avec la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), qui nie toute implication. C’est finalement auprès du superviseur des travaux qu’il apprend que les destructions sont menées sous instruction de l’Ageroute, elle-même mandatée par le gouverneur de Kaolack.

« Le responsable de l’Ageroute m’a passé le gouverneur au téléphone, et ce dernier m’a confirmé avoir ordonné ces démolitions, pensant que le site appartenait aux services des grandes endémies », rapporte Abdou Salam Kébé. Lorsqu’il lui précise que le titre foncier appartient à sa famille depuis 1975, le gouverneur lui aurait suggéré de laisser les travaux se poursuivre et d’en discuter ultérieurement.

Face à cette situation, la famille Kébé a non seulement saisi la justice, mais envisage également de solliciter l’arbitrage du Khalife général des Mourides à Touba. L’objectif est de sensibiliser les autorités étatiques sur ce litige foncier, qui ne se limite pas au seul titre foncier n°4188, mais concerne également d’autres parcelles à Kaolack.

Interrogé sur l’affaire, le gouverneur de Kaolack a refusé de commenter, invoquant son devoir de réserve. « Nous sommes dans les liens de la hiérarchie. Je ne peux pas m’exprimer sur une affaire pendante sans autorisation », a-t-il déclaré dans les colonnes du journal L’Observateur.

Alors que l’événement approche, cette affaire pose la question de la sécurisation du site et du climat dans lequel se tiendra la Journée nationale de l’élevage. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, ce litige pourrait bien entacher une cérémonie censée célébrer un secteur clé de l’économie sénégalaise.

Kaolack : Mise en place d’une Société Coopérative Agricole des Daaras-Yi

Les maîtres coraniques, membres du Conseil Supérieur des Maîtres Coraniques du Sénégal (CSMCS), ont procédé, après mûre réflexion, à la création d’une coopérative agricole des Daaras-Yi de Kaolack. Cette initiative vise à lutter contre la mendicité et à améliorer les conditions de vie des apprenants du Coran.

Mamadou Papa Guèye et ses collègues ont tenu, ce jeudi, une assemblée générale à la Chambre de commerce de Kaolack pour officialiser la mise en place de cette structure.

« Nous voulons réglementer le sous-secteur de l’enseignement coranique afin que les apprenants du Coran évoluent dans de meilleures conditions. Pour ce faire, nous envisageons plusieurs stratégies. D’abord, nous comptons créer un champ de daaras dans chaque département, commune et arrondissement. Cela permettra d’apporter plus de dignité aux pensionnaires des daaras, qui ont besoin d’actions concrètes en leur faveur. L’éradication de la mendicité passe par un changement de paradigme : les maîtres coraniques doivent s’organiser et cesser d’évoluer individuellement. Nous appelons donc à l’implication de tous les acteurs concernés, y compris les populations », a déclaré Mamadou Papa Guèye.

Cette initiative marque une étape importante dans la valorisation et l’autonomisation des daaras, tout en apportant une réponse durable au phénomène de la mendicité.

Kaolack : Le maire Sérigne Mboup réserve un accueil chaleureux au chef de l’État

Dans le cadre de la 9ᵉ édition de la Journée nationale de l’élevage, que présidera Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce samedi 22 février à Kaolack, le premier magistrat de la ville, Sérigne Mboup, a annoncé que la population réservera un accueil chaleureux au chef de l’État.

L’annonce a été faite cet après-midi lors d’une rencontre avec la presse locale. En marge de cet échange, le maire de Kaolack a exposé ses ambitions majeures pour transformer le visage de la ville à travers une politique d’inclusion sociale et d’équité territoriale, visant à faire de Kaolack une cité prospère et harmonieuse.

Devant les journalistes, il a réaffirmé sa volonté d’accompagner la population dans plusieurs domaines clés, notamment l’assainissement, le sport et d’autres secteurs stratégiques qui contribueront à l’émergence de Kaolack.

Sérigne Mboup a également annoncé le lancement d’un programme baptisé “VSD”, dont l’objectif est de faire revivre les quartiers en mettant en lumière leur histoire et leurs potentialités, susceptibles de booster leur développement. Le quartier Touba Ndorong a été choisi pour donner le coup d’envoi de ce programme ambitieux.

Enfin, le maire a invité la presse locale à soutenir et à accompagner toutes les initiatives de la municipalité en faveur du développement de la ville.

Kaolack : Les animateurs socio-éducatifs s’engagent dans la lutte contre le VIH/Sida

À l’occasion du lancement de la Semaine nationale de mobilisation des jeunes contre le Sida, initiée par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le nouveau président des animateurs socio-éducatifs du département de Kaolack, Mamadou Ba, a présenté une feuille de route ambitieuse pour renforcer la sensibilisation et la prévention du VIH/Sida dans la région.

Sous le thème “Suivons le chemin des droits”, cette semaine de mobilisation, qui se tiendra du 15 au 21 février 2025, sera marquée par plusieurs activités clés. En partenariat avec le Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) et d’autres acteurs locaux, les animateurs socio-éducatifs organiseront :

• Des caravanes de sensibilisation dans les établissements scolaires et universitaires, afin d’informer les jeunes sur les risques liés au VIH/Sida et les moyens de prévention.

• Des journées de dépistage du VIH dans les zones à risque pour encourager un diagnostic précoce.

• Des rencontres d’échanges et de partage avec les acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH/Sida.

Lors d’une déclaration à la presse locale, Mamadou Ba a souligné l’engagement des animateurs socio-éducatifs à jouer un rôle central dans cette lutte :

“Nous allons mener des actions de sensibilisation et porter la plaidoirie pour lutter efficacement contre le VIH/Sida. Notre objectif est de réduire le taux de prévalence du VIH dans le département de Kaolack.”

Il a également insisté sur l’importance d’un accompagnement durable et inclusif pour les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. Il a plaidé pour un renforcement de la structuration associative afin d’améliorer leur prise en charge et leur intégration sociale.

L’initiative des animateurs socio-éducatifs de Kaolack s’inscrit dans une dynamique nationale visant à renforcer la lutte contre le VIH/Sida. Leur engagement, aux côtés des institutions et partenaires locaux, témoigne de l’importance de la mobilisation communautaire dans la prévention et l’accompagnement des personnes touchées.

Kaolack / Éducation : Cheikh Mahy Aliou Cissé lance un message fort aux participants de la 34ᵉ finale nationale de la Dictée

Le concours de la Dictée Paul Gérin-Lajoie est organisé chaque année par le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal. Cette 34ᵉ édition, qui s’est tenue ce samedi à Kaolack, a réuni 32 participants, dont 17 filles et 15 garçons, issus des 16 inspections d’académie du pays.

“Ce concours de la dictée fait partie des grands moments du ministère de l’Éducation nationale. Nous l’organisons chaque année, et nous constatons des améliorations constantes. Son objectif est de contribuer, chez les jeunes, au développement des qualités intellectuelles et humaines qui leur permettront d’accroître leur habileté à s’exprimer correctement en français. Le ministre de l’Éducation nationale, M. Moustapha Mamba Guirassy, veut un enseignement élémentaire de qualité, inclusif et équitable, pour un développement durable”, a expliqué Mme Khady Diop Mbodji, Secrétaire générale du ministère de l’Éducation nationale, qui représentait le ministre empêché.

Pour cette édition 2025, toutes les 16 académies étaient représentées. Parmi les 32 participants, deux élèves se sont particulièrement illustrées avec des moyennes exceptionnelles : Mame Fatou Fall Seck de Rufisque, qui a obtenu 18/20, et Oumou Khairy Cissé de Thiès, qui a décroché 17/20.

“C’est un honneur pour moi de remporter ce concours. Je dédie cette victoire à mes parents et surtout à mes encadreurs. La clé de la réussite, c’est la lecture, car la lecture est la clé de la réussite”, a déclaré Mame Fatou Fall Seck, la lauréate.

L’édition 2025 a été parrainée par Cheikh Mahy Aliou Cissé, porte-parole de Médina Baye. Il a offert des prix aux participants et a adressé un message fort aux jeunes finalistes : “Vous êtes l’espoir de la Nation. Ayez de l’audace, du courage et de l’imagination, et vous réussirez.”

Mame Fatou Fall Seck et Oumou Khairy Cissé représenteront le Sénégal à la finale internationale de la Dictée Paul Gérin-Lajoie au Canada.

Le thème retenu pour cette 34ᵉ édition, “La formation professionnelle des métiers”, traduit la volonté politique de l’État sénégalais d’offrir aux jeunes apprenants des opportunités d’acquérir des compétences afin de mieux s’insérer dans le monde du travail, a conclu le parrain Cheikh Mahy Aliou Cissé.

Kaolack – Société : Le MCDIS interpelle les autorités sur la cherté de la vie et le chômage

Le Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal (MCDIS) a tenu une conférence de presse ce jeudi à Kaolack pour alerter sur la situation socio-économique du pays. Face à la montée des prix des denrées de première nécessité, le chômage et l’instabilité du système éducatif, le mouvement appelle les nouvelles autorités à des mesures urgentes et efficaces.

Badou Ndour, président du MCDIS, a exprimé son inquiétude face à la cherté de la vie, qui devient de plus en plus insoutenable pour les Sénégalais. « Bientôt, nous serons au mois de Ramadan, et tout le monde constate que les prix des produits de première nécessité ne cessent d’augmenter. Malheureusement, les mesures annoncées pour encadrer cette situation ne sont pas toujours appliquées et restent inefficaces », a-t-il déploré.

Le MCDIS s’est également penché sur les tensions qui secouent le système éducatif sénégalais. Entre les grèves des enseignants et les manifestations des étudiants, l’instabilité persiste, mettant en péril l’avenir de milliers de jeunes. Le président du mouvement a exhorté le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour garantir un cadre éducatif stable et performant.

Autre sujet brûlant abordé par le MCDIS : la fermeture inquiétante des entreprises privées, qui aggrave la crise de l’emploi. « Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, 200 entreprises industrielles ont mis la clé sous le paillasson au Sénégal. Cela signifie la perte de milliers d’emplois et une précarité grandissante pour de nombreuses familles », a alerté Badou Ndour.

Face à ces défis majeurs, le MCDIS invite les nouvelles autorités à apporter des solutions concrètes et adaptées aux préoccupations des populations. Le mouvement insiste sur la nécessité d’un plan d’action efficace pour maîtriser les prix, relancer l’économie et assurer un avenir stable aux citoyens.

Kaolack / Éducation : L’Inspection d’Académie à pied d’œuvre pour la réussite de la 34e finale nationale de la Dictée P.G.L.

Kaolack sera la capitale de l’éducation à l’occasion de la finale nationale de la Dictée P.G.L., prévue le samedi 15 février 2025, sous le thème : “La formation professionnelle des métiers”. L’Inspection d’Académie de Kaolack est à pied d’œuvre pour assurer le succès de cet événement éducatif.

Déjà, la ville de Mbossé Coumba Djiguen commence à accueillir ses hôtes venus des 14 régions du pays à la Maison des hôtes de Médina Baye, appelée le Complexe Keur Gane. Cette 34e édition réunira 32 lauréats et verra la présence de plusieurs personnalités, notamment des représentants de la Fondation Paul Gérin-Lajoie, du délégué général du Québec, de l’ambassade du Canada, du ministère de l’Éducation, ainsi que du parrain de l’édition 2025, Cheikh Mahy Aliou Cissé, porte-parole de la famille de Mame Baye Niasse.

Ce concours international de dictée, organisé par la Fondation Paul Gérin-Lajoie, s’adresse aux jeunes de la maternelle à la 2e secondaire. La Dictée P.G.L. permet aux enfants d’améliorer leur maîtrise du français tout en les sensibilisant à l’importance de la solidarité internationale, de la diversité et du vivre-ensemble.

Kaolack : Affrontements entre étudiants de l’USSEIN et forces de l’ordre

Des affrontements violents ont éclaté ce matin à Kaolack, entre les étudiants de l’Université du Sine Saloum Elhadji Ibrahima Niass (USSEIN) et les forces de l’ordre.

Les étudiants ont bloqué la route nationale, y mettant le feu à des pneus, ce qui a entraîné une paralysie totale de la circulation. En réponse, les forces de sécurité ont tenté de disperser les manifestants à l’aide de grenades lacrymogènes.

Cette protestation survient dans un contexte de mécontentement grandissant des étudiants, qui dénoncent leurs conditions d’apprentissage et exigent que les engagements pris par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) soient respectés.

La situation demeure tendue et des informations supplémentaires seront communiquées dans les prochaines heures.

Kaolack : Les travaux de reconstruction de la grande mosquée achevés à 80 %, pour un coût de 1 milliard 380 millions de FCFA

L’association Jam’ Iyyatu Ikhwâny Çafa, en charge des travaux de reconstruction de la grande mosquée de Kaolack, a fait le point sur l’avancement du chantier lors d’une conférence de presse tenue ce mardi. Selon Baba Ndiaye, président de l’association, les travaux ont atteint un taux d’avancement de 80 %.

« Vous avez pu constater que les dalles ont déjà été réalisées sur un seul niveau. Les mausolées, qui s’élèvent actuellement à 20 mètres, atteindront 40 mètres une fois achevés. Quant aux minarets situés à l’avant, ils culmineront à 35 mètres. Cela signifie que, une fois les dalles et les fondations terminées, l’essentiel du travail sera accompli. Pour ceux qui connaissent le domaine de la construction, ils savent que 60 % des efforts se concentrent sur les fondations et les dalles. Le reste concerne les finitions. C’est pourquoi nous pouvons affirmer aujourd’hui que le chantier est achevé à 80 % », a-t-il déclaré.

Le président Baba Ndiaye a également annoncé que l’inauguration de cette mosquée de dernière génération, équipée de toutes les commodités modernes, est prévue dans quelques mois.

« Si les travaux se poursuivent comme prévu, et si Dieu le veut, d’ici la Tabaski ou juste après, les habitants de Kaolack pourront inaugurer ce joyau au service de l’ensemble de la communauté musulmane », a-t-il assuré en présence du Khalife de Léona Kanène et de l’imam de la grande mosquée, Serigne Babacar Sy Kane.

Cette version corrige les erreurs grammaticales et améliore la fluidité du texte tout en gardant le style journalistique.

Kaolack – Éducation : L’UDEN dénonce le non-paiement des indemnités de surveillance du Bac 2024

Le Secrétaire Général départemental de l’Union Démocratique des Enseignants du Sénégal (UDEN), Abdoulaye Dia, a effectué ce mardi une tournée dans les établissements scolaires du département de Kaolack. À l’issue de cette visite, il a exprimé son indignation face au non-paiement des indemnités de surveillance du baccalauréat 2024, dénonçant une situation inacceptable et préjudiciable pour les enseignants concernés.

« Il est inacceptable que des surveillants, ayant assuré un rôle essentiel lors des examens, n’aient toujours pas été rémunérés pour leur travail. Cette situation porte un préjudice direct à des professionnels qui méritent d’être traités avec respect. Nous exigeons que ces indemnités soient versées dans les plus brefs délais et que des mesures soient prises pour éviter que de tels retards ne se reproduisent à l’avenir. Nous continuerons à porter ce combat au niveau national », a déclaré Abdoulaye Dia.

Le Secrétaire Général de l’UDEN a également dénoncé les retards récurrents des allocations familiales, un problème qui, selon lui, affecte directement la vie des allocataires.

« La situation des allocations familiales est tout aussi alarmante. Nous sommes particulièrement préoccupés par les retards récurrents de paiement de la part de la Caisse de Sécurité Sociale. Il est intolérable que ces allocations ne soient pas versées régulièrement et en temps voulu. L’UDEN demande une régularisation immédiate de cette situation et appelle à une réforme en profondeur », a-t-il ajouté.

Un autre point soulevé concerne les omissions dans le paiement des indemnités des enseignants de classes spéciales, qui prennent en charge deux classes, mais sont souvent oubliés lors des versements.

« Ces enseignants jouent un rôle crucial dans notre système éducatif, et pourtant, ils ne reçoivent pas leurs indemnités comme prévu. Il est impératif de rectifier cette injustice et de garantir que ces professionnels soient payés intégralement et dans les délais », a rappelé Abdoulaye Dia.

Face à ces multiples irrégularités, l’UDEN appelle le gouvernement et les administrations concernées à respecter leurs engagements envers les travailleurs de l’éducation.

« En tant que Secrétaire Général de l’UDEN, je me fais le porte-parole de toutes celles et ceux qui sont confrontés à ces injustices. Nous demandons que ces paiements soient régularisés sans délai et que des mécanismes soient mis en place pour éviter de nouvelles erreurs. Il est essentiel que le gouvernement assure une transparence totale et respecte strictement les délais de paiement. Nous continuerons à défendre fermement ces droits et à lutter pour un système éducatif plus juste », a-t-il conclu.

Kaolack : Les travaux de reconstruction de la grande mosquée achevés à 80 %

Les travaux de reconstruction de la grande mosquée de Kaolack sont achevés à 80 %, selon l’association Jam’iyyatu Ikhwâny Çafa, en charge du projet. Le coût total de l’ouvrage est estimé à 1 milliard 380 millions de francs CFA.

Mardi dernier, lors d’une visite du chantier, Baba Ndiaye, président de l’association Jam’iyyatu Ikhwâny Çafa, a fait le point sur l’état d’avancement des travaux.

« Vous avez pu constater que les dalles ont déjà été réalisées, et ce, sur un seul niveau. Les mausolées, qui culminent actuellement à 20 mètres, devraient atteindre 40 mètres. Quant aux minarets situés à l’avant, ils s’élèveront à 35 mètres. Une fois les dalles et les fondations achevées, l’essentiel du travail sera fait. Pour ceux qui connaissent la construction, ils savent que 60 % des efforts portent sur les fondations et les dalles. Le reste relève des finitions. C’est pourquoi nous pouvons affirmer aujourd’hui que le chantier est achevé à 80 % », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Baba Ndiaye a également annoncé que l’inauguration de cette mosquée moderne, dotée de toutes les commodités nécessaires, est prévue dans les mois à venir.

« Si les travaux se poursuivent comme prévu, et si Dieu le veut, d’ici la Tabaski ou juste après, les habitants de Kaolack inaugureront ce bâtiment, qui deviendra un joyau au service de l’ensemble de la communauté musulmane », a-t-il assuré.

Cette déclaration a été faite en présence du Khalife de Léona Kanène et de l’imam de la grande mosquée, Serigne Babacar Sy Kane.

Ce projet d’envergure représente une fierté pour la ville de Kaolack et un symbole fort pour la communauté musulmane de la région.

Kaolack – Éducation : L’UDEN départemental dénonce le non-paiement des indemnités de surveillance du baccalauréat

Le Secrétaire Général départemental de l’UDEN, Abdoulaye Dia, était en tournée dans les écoles du département de Kaolack ce mardi. Après avoir dressé un état des lieux dans les établissements visités, lui et sa délégation ont dénoncé avec la plus grande fermeté le non-paiement des indemnités de surveillance du baccalauréat 2024.

“Il est inacceptable que des surveillants, ayant assuré un rôle essentiel lors des examens, n’aient toujours pas été rémunérés pour leur travail. Cette situation porte un préjudice direct à des professionnels qui méritent d’être traités avec respect. Nous exigeons que ces indemnités soient versées dans les plus brefs délais et que des mesures soient prises pour éviter que de tels retards ne se reproduisent à l’avenir. Nous continuerons à porter ce combat au niveau national”, a exigé M. Dia.

La situation des allocations familiales est tout aussi alarmante. “Nous sommes particulièrement préoccupés par les retards récurrents de paiement de la part de la Caisse de Sécurité Sociale. Ces retards affectent directement la vie des allocataires. Il est intolérable que ces allocations ne soient pas versées de manière régulière et en temps voulu. L’UDEN demande une régularisation immédiate de cette situation et appelle à une réforme en profondeur”, a-t-il ajouté.

Les omissions dans le paiement des indemnités des classes spéciales constituent également un problème majeur. “Ces enseignants, qui prennent en charge deux classes, sont souvent oubliés lors du versement de leurs indemnités, malgré l’importance de leur travail. Il est impératif de rectifier cette injustice et de garantir que ces professionnels reçoivent leurs paiements intégralement et dans les délais prévus”, a rappelé Abdoulaye Dia.

“En tant que Secrétaire Général de l’UDEN, je me fais le porte-parole de toutes celles et ceux qui sont confrontés à ces injustices. Nous demandons que ces paiements soient régularisés sans délai et que des mécanismes soient mis en place pour éviter de nouvelles erreurs. Il est essentiel que le gouvernement et les administrations respectent leurs engagements envers les travailleurs. L’UDEN exige une réforme du système de paiement garantissant une transparence totale et le respect strict des délais. Nous continuerons à défendre fermement ces droits et à lutter pour un système éducatif plus juste”, a-t-il conclu.

Grave accident à Gandiaye : deux morts et cinq blessés dans une collision entre un véhicule « 7 places » et un camion

Un grave accident de la route s’est produit dans la nuit du lundi 10 février 2025 aux alentours de 22 heures à Gandiaye, une localité située dans le département de Kaolack. Un véhicule de transport en commun, communément appelé « 7 places », est violemment entré en collision avec un camion stationné près du lycée de Gandiaye.

L’accident a causé la mort de deux personnes sur le coup, tandis que cinq autres ont été grièvement blessées. Alertés, les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux pour porter secours aux victimes. Les blessés ont été évacués d’urgence vers l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack afin de recevoir les soins nécessaires.

Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le véhicule « 7 places » roulait à vive allure au moment de l’impact. La présence du camion, stationné sans signalisation apparente selon certains témoins, aurait surpris le conducteur, qui n’aurait pas pu éviter la collision. L’avant du véhicule a été complètement broyé sous la violence du choc.

Ce nouvel accident relance le débat sur la sécurité routière au Sénégal, notamment sur la nécessité d’une meilleure signalisation des véhicules stationnés en bord de route et du respect des limitations de vitesse. Les autorités locales appellent les usagers de la route à la prudence, en particulier sur les axes à forte circulation comme celui de Gandiaye.

Kaolack : Un responsable politique appelle le président Diomaye Faye à rassembler l’opposition pour l’intérêt national

Kaolack, le 10 février 2025 – Face aux défis socio-économiques auxquels le Sénégal est confronté, Talla Diakhoumpa, responsable politique de l’opposition, a tenu une conférence de presse ce dimanche à Kaolack. Il a interpellé le président Bassirou Diomaye Faye sur la nécessité d’un dialogue inclusif, au-delà des clivages partisans, pour favoriser le développement du pays.

Selon M. Diakhoumpa, la situation économique actuelle est préoccupante, marquée par une cherté de la vie, la fermeture de nombreuses entreprises et un taux de chômage en forte hausse. Il estime que ces difficultés sont en partie dues aux choix économiques du gouvernement, qu’il juge insuffisamment orientés vers l’investissement productif.

“Pour que le pays puisse être autonome, il faut une très bonne politique économique. Malheureusement, notre gouvernement rencontre des problèmes de fonctionnement, alors que sans une bonne gouvernance, il est impossible de porter le Sénégal vers le développement.”

Face à cette situation, il exhorte le chef de l’État à dépasser les considérations partisanes pour rassembler toutes les forces vives du pays.

“Il est encore temps pour le président Bassirou Diomaye Faye d’adopter une approche patriotique, de convoquer l’ensemble des partis de l’opposition et de solliciter l’expérience des anciens chefs d’État pour bâtir une vision commune du développement.”

Talla Diakhoumpa a également mis en avant l’importance de l’agriculture dans la relance économique. Il a évoqué les progrès réalisés sous l’ère de Macky Sall grâce au Plan Sénégal Émergent (PSE), en particulier dans le domaine de l’autosuffisance en riz.

“En 2012, à l’arrivée du président Macky Sall, le Sénégal produisait 400 000 tonnes de riz. Avec le même programme, nous avons atteint 1,5 million de tonnes quelques années plus tard.”

Il plaide ainsi pour une politique agricole plus ambitieuse sous le mandat du président Diomaye Faye, avec des surfaces aménagées et des équipements modernes, afin de permettre au Sénégal de passer du stade de simple cultivateur à celui de véritable puissance agricole.

En conclusion, Talla Diakhoumpa insiste sur le rôle central du président Bassirou Diomaye Faye dans la résolution de la crise actuelle. Il estime que ce dernier doit prendre ses responsabilités et ne pas se laisser dicter ses choix par son entourage politique.

“Le président de la République doit agir pour l’intérêt du Sénégal, et non pour celui du PASTEF. Il doit rassembler au-delà de son parti pour éviter un enlisement économique et social.”

Relance de DOMITEXKA-SALOUM : Clarifications sur les revendications des travailleurs et perspectives d’avenir

La relance de DOMITEXKA-SALOUM, entreprise textile stratégique pour l’industrie sénégalaise, a récemment fait l’objet d’une rencontre entre le Président du groupe CCBM, actuel repreneur de l’entreprise, et les travailleurs. Une communication officielle a permis d’éclaircir plusieurs points, notamment sur les revendications d’ordre financier formulées par certains employés et les perspectives de développement de l’usine.

Contrairement aux rumeurs, le groupe CCBM n’a formulé aucune demande financière à l’État du Sénégal. Selon son Président, les réclamations en question proviennent des travailleurs des anciennes sociétés du secteur textile-confection, liquidées entre 1990 et 2010.

Le passif salarial, représentant plusieurs dizaines de mois d’arriérés, est donc imputable aux sociétés précédentes ayant successivement dirigé l’usine avant l’arrivée de CCBM comme actionnaire majoritaire. Le repreneur actuel ne se considère donc pas concerné par ces dettes, qui relèvent de la responsabilité des anciens gestionnaires et de l’État en tant que garant.

Toutefois, CCBM affirme son soutien aux employés, notamment ceux récemment réintégrés dans le cadre de la relance de DOMITEXKA-SALOUM.

La réouverture effective de l’usine repose sur un plan de financement structuré autour de plusieurs acteurs :

• Le Groupe CCBM, qui investit en fonds propres ;

• La coopération allemande, via une subvention dédiée à la modernisation des installations, bien que son décaissement soit toujours en attente ;

• La Banque Saharo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC), qui apporte un appui financier sur la base des garanties fournies par le repreneur.

Les dirigeants de DOMITEXKA-SALOUM affichent une ambition claire : créer plus de 4 000 emplois dans les années à venir, en misant sur la relance de l’activité industrielle et le soutien de l’État. Cette relance s’inscrit dans une double dynamique :

1. Répondre au défi de l’emploi des jeunes en offrant des opportunités dans le secteur textile, stratégique pour le Sénégal.

2. Renforcer la souveraineté économique en développant une industrie locale capable de réduire la dépendance aux importations.

Dans cette optique, les responsables de l’usine appellent l’État à adopter des mesures de soutien ciblées, parmi lesquelles :

• Faciliter l’accès à la commande publique, notamment pour la production de tenues professionnelles et d’uniformes aujourd’hui importés, ce qui aggrave le déficit commercial.

• Simplifier les procédures douanières afin de fluidifier l’importation des matières premières nécessaires à la production locale.

Avec cette relance, DOMITEXKA-SALOUM entend redevenir un acteur clé du secteur textile au Sénégal. Toutefois, le succès de cette ambition dépendra du soutien des pouvoirs publics, des facilités accordées aux industries locales et de la concrétisation des financements promis.

Si ces conditions sont réunies, l’usine pourrait non seulement booster l’emploi, mais aussi renforcer la place du Sénégal dans l’industrie textile ouest-africaine.

Kaolack : La 7e Édition de la Journée “Jérédiéfété Baye” sous le Signe de la Modernisation des Daaras

Médinatoul Baraka, dans la commune de Kaolack, a vibré au rythme de la 7ᵉ édition de la Journée “Jérédiéfété Baye”, un événement religieux majeur initié par Cheikh Baye Cissé. Cette journée, qui vise à célébrer l’héritage spirituel de Cheikh Al Islam Elhadji Ibrahima Niasse Baye, a réuni de nombreux fidèles et disciples.

Un Internat Moderne pour l’Éducation et le Bien-être des Enfants

Au cœur de cette édition, l’inauguration d’un complexe scolaire moderne, fruit d’un investissement personnel de plusieurs millions de francs CFA par Cheikh Baye Cissé. Ce centre d’enseignement religieux assure une prise en charge complète des enfants, incluant l’hébergement, la scolarité et l’éducation, le tout gratuitement.

“La construction de cet internat est un projet qui me tient particulièrement à cœur. Il s’agit d’un engagement personnel visant à aider les familles les plus démunies et à garantir un avenir meilleur aux jeunes générations”, a expliqué Cheikh Baye Cissé.

L’Éducation comme Pilier de l’Islam

Lors de son allocution, Cheikh Baye Cissé a rappelé l’importance de l’éducation des jeunes dans la préservation des valeurs islamiques et l’héritage de Cheikh Al Islam Elhadji Ibrahima Niasse Baye.

“Depuis 2016, nous organisons cette journée pour promouvoir les enseignements de l’Islam et du Prophète Mouhamed (PSL). Nous devons former nos enfants car ils sont l’avenir de demain. Malheureusement, nous constatons que beaucoup de jeunes s’éloignent des valeurs fondamentales de notre religion. Cette journée est donc une occasion de sensibilisation et de retour aux bases”, a-t-il insisté.

Selon lui, la réussite d’une communauté repose sur la discipline et l’application des enseignements islamiques. Il a exhorté les talibés à suivre les traces du Prophète (PSL) et de Cheikh Al Islam Baye, qui a consacré sa vie à la promotion des valeurs de l’Islam à travers ses écrits et ses enseignements.

Un Daara Engagé dans le Secteur Agricole et Pastoral

Outre la formation religieuse, Cheikh Baye Cissé met en place un programme de modernisation des daaras à travers l’agriculture et l’élevage. L’objectif est d’intégrer ces secteurs à l’éducation religieuse pour offrir aux jeunes des compétences pratiques et les préparer à être des acteurs de la souveraineté alimentaire du pays.

“Si tous les daaras intègrent ces pratiques, ils deviendront des piliers du développement durable. Cela permettra également de réduire la mendicité des enfants talibés, tout en leur garantissant une formation complète et adaptée à la réalité économique actuelle”, a souligné le guide religieux.

Cette initiative marque une rupture avec le modèle traditionnel des daaras, en leur donnant une dimension économique et sociale tout en préservant leur vocation spirituelle.

Vers une Nouvelle Vision des Daaras au Sénégal

À travers cette approche, Cheikh Baye Cissé ambitionne de révolutionner le système des daaras, en les inscrivant dans une dynamique d’autosuffisance et de développement communautaire. Cette 7ᵉ édition de la Journée “Jérédiéfété Baye” aura donc été un tournant décisif, mettant en avant un modèle éducatif innovant, combinant savoir religieux et compétences pratiques.

En rendant hommage à Cheikh Al Islam Elhadji Ibrahima Niasse Baye, Cheikh Baye Cissé rappelle que l’Islam est une religion de savoir et de progrès, et que l’éducation des jeunes est le fondement d’une société prospère et équilibrée.

Kaolack : Deux morts dans des accidents survenus à Koutal après le Magal de Porokhane

Deux jeunes, âgés d’environ 23 et 27 ans, ont perdu la vie ce vendredi 7 février 2025 à Koutal, dans la commune de Ndiaffate, région de Kaolack, à la suite d’accidents de la route alors qu’ils revenaient du Magal de Porokhane.

Le directeur de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Athoumane Sy, et ses équipes ont été témoins de ces tragédies alors qu’ils menaient une opération de sensibilisation, de régulation et de contrôle routier.

« Ce matin, en nous rendant à Nioro pour des opérations de sécurisation, nous avons malheureusement découvert un accident mortel qui a causé deux décès », ont rapporté les autorités en charge de la sécurité routière.

Selon les explications d’Athoumane Sy, « la première victime tentait de rejoindre son autobus lorsqu’elle a chuté. L’autocar lui est passé dessus, entraînant son décès sur le coup. »

Le second accident s’est produit dans des circonstances similaires : « un jeune traversait la route entre des véhicules lorsqu’un minibus l’a violemment percuté, causant sa mort immédiate. »

Attristé par ces pertes en vies humaines, le directeur de l’ANASER a appelé à la vigilance et a mis en garde contre les comportements dangereux sur la route, notamment la surcharge des véhicules. « Je demande aux fidèles d’éviter les surcharges, il faut vraiment arrêter cela », a-t-il plaidé.

Kaolack : Serigne Mboup réclame 700 millions FCFA à l’État pour relancer Domitexka Saloum

L’homme d’affaires et maire de Kaolack, Serigne Mboup, a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités sénégalaises pour le règlement d’une dette de 700 millions de FCFA que lui doit l’État. Cette somme, issue des régimes de Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, constitue selon lui un frein majeur à la relance de l’entreprise textile Domitexka Saloum, située à Kahone.

Malgré des investissements conséquents pour moderniser Domitexka Saloum, l’usine peine à fonctionner normalement. Actuellement, seuls deux ou trois ateliers sur une douzaine sont opérationnels, notamment celui produisant les tissus « maylouss ». Cette situation limite considérablement les opportunités d’emploi pour les travailleurs ainsi que la rentabilité de l’usine.

Serigne Mboup insiste sur l’urgence de régler cette dette pour permettre un redémarrage complet de l’usine et ainsi stimuler l’économie locale. “Nous avons fait des efforts considérables pour relancer cette industrie, mais nous sommes bloqués par cette créance que l’État tarde à honorer”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Au-delà du cas de Domitexka Saloum, Serigne Mboup a également critiqué la tendance croissante à l’exportation de la main-d’œuvre sénégalaise, notamment vers l’Espagne. Selon lui, cette politique va à l’encontre de l’objectif de souveraineté économique du pays, car elle prive le Sénégal de forces vives nécessaires au développement national.

Le maire de Kaolack appelle ainsi l’État à repenser sa stratégie en favorisant l’investissement local et la valorisation des industries nationales, à l’image du textile, un secteur clé pour l’emploi et la croissance économique.

Kaolack / Économie : Le directeur de l’Agence nationale des affaires maritimes déplore le non-fonctionnement du port de Kaolack

Des dysfonctionnements et des problèmes techniques, entre autres, auraient empêché le lancement des travaux de réhabilitation du port de Kaolack en 2022 par l’ancien président Macky Sall. Depuis plus d’une décennie, cette infrastructure a cessé de fonctionner, impactant négativement l’activité économique de la région et même de la sous-région. Avec l’avènement du nouveau régime, les populations du Sine-Saloum gardent l’espoir de voir aboutir la relance des travaux du port.

Face à cette situation, le directeur de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, a effectué une visite ce vendredi au port de la capitale du Saloum afin de s’enquérir de l’état des lieux.

“Nous sommes au port de Kaolack, une infrastructure qui mesure 600 mètres de long, avec un accès à l’embouchure sur 120 km et une profondeur de 4,20 mètres. Malheureusement, ce port ne répond pas aux normes internationales. Il mérite une attention particulière, car Kaolack regorge d’opportunités économiques, notamment dans le secteur du sel, de l’arachide et d’autres ressources essentielles”, a expliqué Bécaye Diop lors de sa visite.

Il a également souligné la nécessité de collaborer avec le Port autonome de Dakar pour explorer les possibilités de relance du port de Kaolack.

“Toutes les idées sont bonnes à prendre, mais il va falloir réaliser une expertise approfondie. Pour le moment, je ne peux pas avancer d’engagements précis, mais nous devons nous asseoir autour d’une table afin d’établir un diagnostic clair et identifier les leviers d’action pour revitaliser ce port. Nous sommes ouverts à toutes les propositions”, a ajouté le directeur de l’ANAM.

Un port en attente de réhabilitation

Bécaye Diop a exprimé ses regrets quant à l’inertie autour de la réhabilitation du port de Kaolack.

“Nous déplorons le fait que le port de Kaolack n’ait pas encore été relancé. Il est essentiel de le réhabiliter pour le bien-être des populations.”

Avant son étape à Kaolack, le directeur de l’ANAM s’était rendu à Fatick, où il a eu des échanges approfondis avec des étudiants.

“Durant cette visite, j’ai été reçu par les gouverneurs de Kaolack et de Fatick. J’ai également visité la circonscription maritime centre. J’ai profité de l’occasion pour rencontrer les étudiants de l’USSEIN, avec qui j’ai abordé plusieurs sujets, notamment l’employabilité et les difficultés d’accès aux stages.”

Conscient des défis auxquels sont confrontés les étudiants, M. Diop a pris l’engagement de leur offrir des opportunités de stage.

“Pour cette première cohorte, nous allons accueillir six étudiants au sein de la direction de l’ANAM. D’autres structures partenaires se joindront à nous pour en recruter davantage”, a-t-il promis.

La relance du port de Kaolack demeure une attente majeure pour les populations locales et les acteurs économiques. Les prochains mois permettront d’évaluer les engagements pris et les mesures concrètes qui seront mises en place pour donner un nouveau souffle à cette infrastructure stratégique.

Kaolack : Le président de la CCIAK plaide pour le soutien de l’État au secteur privé national en vue de la souveraineté économique

Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK), Serigne Mboup, a invité les autorités sénégalaises à s’appuyer sur le secteur privé national pour atteindre une souveraineté économique durable et inclusive.

“L’État et les Sénégalais, de manière générale, doivent travailler pour atteindre cette souveraineté, car les potentialités existent dans toutes les régions du pays. Plutôt que de faire appel à des investisseurs étrangers qui ne peuvent rien faire sans nous, l’État, à travers les ministères concernés, doit accorder une attention particulière au secteur industriel”, a-t-il déclaré.

Serigne Mboup, également directeur de la société DOMITEXKA, spécialisée dans la production de textiles, s’exprimait jeudi lors d’une visite effectuée dans son usine, qui emploie deux cents travailleurs à Kaolack.

“L’État ne peut pas recruter massivement, mais il peut encourager les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI), en favorisant l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. C’est ainsi que cela fonctionne partout dans le monde”, a-t-il souligné.

Selon lui, en adoptant cette approche, les autorités pourraient contribuer à réduire le taux de chômage à travers la création d’emplois, un défi majeur pour le pays.

Révélant que le Sénégal dépense entre 500 et 600 milliards de francs CFA en importations de produits textiles, Serigne Mboup a exhorté les décideurs à s’inspirer du Bénin, où le président Patrice Talon a investi plus de 300 milliards de francs CFA dans ce secteur.

“Aujourd’hui, la production textile béninoise est vendue dans le monde entier, notamment en Europe et aux États-Unis. Il en est de même pour le Mali et la Côte d’Ivoire, où la filière textile est en plein essor, car chacun a compris que le secteur de la mode représente un levier économique majeur”, a-t-il conclu.

Kaolack – Conférence internationale sur la paix et la stabilité : L’enseignement de Baye Niass pour résoudre la crise au sein de la CEDEAO

Le Comité de pilotage de la Conférence internationale sur la paix et la stabilité, qui se tiendra le samedi 8 février à Kaolack, au centre du pays, a fait face à la presse ce mercredi. La résolution des crises, notamment celle qui secoue la CEDEAO après la sortie du Mali, du Niger et du Burkina Faso pour rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), ainsi que la contribution de l’enseignement islamique à la résolution des problématiques spirituelles et temporelles, seront au cœur des débats.

Pour cette 7ᵉ édition, le thème “Paix et stabilité dans le monde” sera abordé par plusieurs conférenciers, notamment Cheikh Mouhamadoul Mahi Cissé, de l’Institut Islamique Afro-Américain (IIAA) de Kaolack et porte-parole de Médina Baye, ainsi que Cheikh Mouhamadoul Khoureissy Niass, secrétaire de l’Union parlementaire des États membres de la coopération islamique. L’événement se déroulera sous la présidence du Khalife général de la Faydha Tidianya, également président de l’Union islamique africaine, a assuré Cheikh Baye Cissé.

Conscient du rôle central que peut jouer la Faydha Tidianya dans la crise politique qui secoue la sous-région, l’initiateur de la conférence entend mettre tout en œuvre pour aboutir à une issue favorable et à un règlement définitif de ce différend politico-diplomatique.

“Notre guide spirituel Baye Niass a toujours œuvré pour unifier les peuples au-delà de leurs différences sociales, ethniques et même religieuses. Nous voulons utiliser ses enseignements et ses actions pour résoudre des crises comme celle de la CEDEAO. À travers la Faydha Tidianya, il a tissé des liens solides de fraternité et de paix entre des peuples qui, autrefois, se regardaient en chiens de faïence. L’exemple du Nigeria en est une illustration concrète pour toute la Oummah.”, a expliqué Cheikh Baye Cissé.

Des délégations du Tchad, du Cameroun, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire seront présentes à Kaolack durant 72 heures. “Nous avons initié cette conférence internationale depuis 2016, mais en raison de la pandémie de COVID-19, nous avons dû annuler deux éditions. Cette année, la grande nouveauté est le choix de Kaolack comme ville hôte, alors que les éditions précédentes se tenaient à Dakar”, a-t-il précisé.

En marge de la conférence, un centre d’enseignement islamique multifonctionnel dédié aux orphelins et aux démunis sera inauguré. Ce centre, basé sur un système d’internat bannissant la mendicité, intégrera également des champs agricoles au niveau du village de Keur Baka, dans le département de Kaolack.

Ce rendez-vous spirituel et diplomatique s’annonce donc comme un cadre essentiel de réflexion et d’action en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest.

Kaolack : Les étudiants de l’USSEIN dans la rue pour exiger la livraison des chantiers des campus

Les étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack sont descendus dans la rue ce lundi 3 février pour protester contre le retard dans la livraison des chantiers de leur campus. Munis de brassards rouges, ils ont organisé une marche pacifique allant de Sing-Sing au rectorat, situé dans le quartier de Kasnack, afin d’interpeller les autorités sur leurs conditions d’études précaires.

« Nous nous sommes réunis pour exiger la livraison des chantiers de l’USSEIN. Nous avons initié cette marche pacifique pour informer l’opinion nationale et internationale que le ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas respecté ses engagements. Il fait preuve de dilatoire », a déclaré Oumarou Baldé, porte-parole des étudiants.

Selon les manifestants, les infrastructures prévues pour l’USSEIN ne sont toujours pas achevées, ce qui impacte gravement les conditions d’apprentissage. Avec plus de 6 000 étudiants, l’université est contrainte de disperser ses cours sur plusieurs sites non adaptés, notamment des Centres régionaux de formation professionnelle (CRFP) et des locaux de conseils départementaux.

Les étudiants dénoncent un manque criant d’infrastructures et de ressources pédagogiques adaptées à leurs besoins. « L’Université du Sine Saloum est éparpillée sur quatre sites : Kaolack, Kaffrine, Fatick et Khelcom. Les moyens de transport sont insuffisants. À chaque fois que nous voulons nous déplacer, c’est un véritable parcours du combattant », a expliqué Oumarou Baldé.

Outre les problèmes d’infrastructures, les étudiants réclament également un renforcement du personnel enseignant et une meilleure dotation en équipements pédagogiques.

La frustration des étudiants est à son comble, d’autant plus que les autorités avaient promis la livraison des chantiers en octobre dernier, puis en janvier 2025. Aujourd’hui, en février, aucune avancée notable n’a été constatée.

« Nous n’allons pas céder tant que le ministre ne tiendra pas ses promesses faites en juillet dernier. La situation est alarmante, et nous ne reculerons pas tant que nos revendications ne seront pas prises en compte », a averti le porte-parole des étudiants.

Kaolack : Les étudiants de l’USSEIN bloquent la route nationale pour exiger de meilleures conditions d’études

Kaolack – La tension est montée d’un cran ce matin à Kaolack, où les étudiants de l’Université du Sine Saloum Elhadji Ibrahima Niass (USSEIN) ont intensifié leur mouvement de contestation. Mécontents du non-respect des engagements pris par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), ils ont décidé de passer à l’action en bloquant la route nationale à hauteur de la mosquée Ndiouga Kébé, située non loin de la gouvernance.

Cette nouvelle manifestation marque une étape supplémentaire dans la mobilisation des étudiants, qui dénoncent depuis plusieurs semaines des promesses non tenues concernant l’amélioration de leurs conditions d’études. Parmi leurs principales revendications figurent le renforcement des infrastructures universitaires, l’accès à des ressources pédagogiques adéquates et un cadre d’apprentissage plus propice à leur formation.

Face à cette action de blocage, les forces de l’ordre sont rapidement intervenues pour disperser la foule. Des grenades lacrymogènes ont été utilisées pour évacuer les manifestants et rétablir la circulation. Des affrontements sporadiques ont éclaté, illustrant la détermination des étudiants à se faire entendre malgré la répression.

Les étudiants de l’USSEIN appellent une nouvelle fois le gouvernement et le MESRI à respecter leurs engagements et à entamer un dialogue constructif. Jusqu’à présent, les différentes négociations n’ont pas abouti à des mesures concrètes, alimentant un climat de frustration et de colère au sein de la communauté estudiantine.

Alors que la situation reste tendue, les étudiants n’excluent pas d’intensifier leur mobilisation si aucune solution durable n’est trouvée dans les prochains jours. Une réponse des autorités est donc attendue afin d’apaiser les tensions et d’éviter une escalade du conflit.

Affaire à suivre.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°387 – 03/02/2025

🔴 INDEMNISATION DES « MILITANTS » DE PASTEF VICTIMES DES ÉMEUTES : ABDOU MBOW ET JUGE DÈME CRACHENT DU FEU
🔴 INVESTISSEMENT DE PRÈS DE 16 MILLIARDS F CFA EN GAMBIE : BOUGANE S’IMPLANTE CHEZ BARROW

🔴 13e JOURNÉE LIGUE 1 : L’AS PIKINE REVOIT LA LUMIÈRE
🔴 MANQUE D’INFRASTRUCTURES SPORTIVES À KAOLACK : UN FREIN AU DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL LOCAL

Incendie du marché au poisson de Kaolack : Serigne Mboup rassuré par les propositions des sinistrés

L’incendie qui s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche au marché au poisson de Kaolack (marché Guédj) a causé d’importants dégâts matériels. Le sinistre a débuté au niveau du « Pack Bante », une zone située derrière le marché, face à la mer, avant de se propager rapidement. Les flammes, d’une rare violence, ont détruit des cantines de commerce, des restaurants Maïga, des ateliers de menuiserie, ainsi qu’un camion frigorifique contenant du foie importé. Même des bétails (bœufs et moutons) élevés sur place ont été emportés par le feu, qui a finalement été maîtrisé par les sapeurs-pompiers.

Dimanche, le maire de Kaolack, Serigne Mboup, s’est rendu sur les lieux du sinistre accompagné de son équipe municipale. Accueilli par l’adjoint au délégué du marché et les sinistrés, il a constaté l’ampleur des dégâts et échangé avec les commerçants sur les solutions à adopter.

À l’issue de cette visite, Serigne Mboup s’est dit rassuré par les propositions des sinistrés. Ces derniers souhaitent que le site soit assaini et organisé avant de reconstruire eux-mêmes leurs cantines. Dans ce cadre, le maire a évoqué la nécessité de faire appel à un géomètre et à un urbaniste pour établir un plan cadastral du marché, qui serait ensuite mis à la disposition des occupants. Il espère que les autorités étatiques accepteront cette approche.

Profitant de cette occasion, Serigne Mboup a interpellé le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, sur la situation de sa commune. Selon lui, Kaolack ne se retrouve pas encore dans la politique générale du gouvernement. Il rappelle que les marchés sont des centres économiques majeurs qui génèrent d’importantes recettes pour l’État et les collectivités locales, et qu’ils doivent être accompagnés dans leur modernisation.

Interrogé sur l’incendie qui avait ravagé une autre partie du marché il y a moins de deux mois, le maire a rappelé que la mairie avait élaboré un projet de reconstruction estimé à 300 millions de francs CFA. La municipalité s’était engagée à financer la moitié de ce montant, mais attendait la validation du budget par le ministère du Commerce et le directeur du PROMOGED. Toutefois, lorsque l’équipe municipale a voulu clôturer le site en vue des travaux, les commerçants s’y sont opposés, ce qui a retardé la mise en œuvre du projet.

Serigne Mboup a tenu à préciser que la mairie n’a jamais détruit de marché à Kaolack. Il explique que les autorités locales ont simplement cherché à libérer une voie de contournement qui était occupée par des commerçants, en application d’une sommation du préfet.

L’adjoint au délégué du marché s’est réjoui de la visite du maire et a confirmé que les échanges avec les sinistrés ont été constructifs. Il estime que les solutions trouvées seront finalisées et communiquées au public dans la semaine à venir.

Cependant, il insiste sur l’urgence d’assainir et d’organiser le site avant toute reconstruction, afin que les commerçants puissent rapidement reprendre leurs activités. Il signale également que cette partie du marché est devenue une zone criminogène, fréquentée par des individus mal intentionnés.

Concernant l’origine du sinistre, l’adjoint au délégué évoque une possible négligence humaine. Il rappelle que le marché est un lieu où des activités à risque sont menées la nuit, comme la préparation du thé et la grillade de poisson, souvent à proximité de branchements électriques anarchiques.

Incendie au marché Zinc de Kaolack : des dégâts matériels considérables

Un incendie d’une rare violence s’est déclaré dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 février 2024 au marché Zinc de Kaolack, plus précisément dans le secteur de “Pack Ba”. Le sinistre, survenu aux environs de 22 heures, a causé d’importants dégâts matériels estimés à plusieurs millions de FCFA.

Selon le commandant Djibril Sall du groupement d’incendie et de secours n°3, les sapeurs-pompiers de Kaolack ont été alertés à 22h37. Arrivés sur les lieux à 22h50, ils ont découvert un incendie touchant des scieries et des cantines à usage mixte, couvrant une superficie d’environ 1000 m². Grâce à une intervention rapide et efficace, les secours ont réussi à maîtriser le feu après environ une heure d’opération, évitant ainsi une propagation à d’autres secteurs du marché.

Pour venir à bout des flammes, un important dispositif a été déployé : 15 engins et plus de 50 sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Une seule victime, souffrant de brûlures légères, a été évacuée vers l’hôpital régional de Kaolack.

Les circonstances exactes de cet incendie restent pour l’instant indéterminées. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes afin d’établir les causes du sinistre.

Ce nouvel incident rappelle celui du 22 décembre dernier, lorsque le marché “Guédji” de Kaolack avait été ravagé par les flammes, causant également d’importants dégâts matériels.

Face à la récurrence de ces incendies dans les marchés, des voix s’élèvent pour demander un renforcement des mesures de prévention et de sécurité, notamment en matière d’installations électriques et de dispositifs anti-incendie.

Infrastructures sportives : les acteurs de Kaolack font appel à l’État

Les acteurs du sport dans la région de Kaolack ont appelé l’État à investir dans des infrastructures sportives de qualité afin de favoriser la formation de futurs talents, notamment dans les petites catégories. Parrain de la 3ᵉ édition de la finale de la Coordination départementale des écoles de football (Codef), tenue ce samedi 1ᵉʳ février, le président de l’ASC Saloum a esquissé des débuts de solution pour régler définitivement ce problème.

« Les acteurs sportifs de la région de Kaolack ont un objectif commun : développer le football local, notamment les petites catégories. En ma qualité de président de club, je fais de mon mieux pour soutenir les écoles de football de la région, car elles constituent les pépinières de futurs talents », a expliqué M. Fallou Kébé, parrain de la finale.

Selon lui, les principales préoccupations des acteurs et des présidents d’écoles de football portent sur la création de centres de formation et le renforcement des infrastructures sportives de dernière génération, qui font cruellement défaut.

« À part le stade Lamine Guèye, il n’existe pas d’autres infrastructures sportives. D’ailleurs, nous avons entamé la construction d’un centre de formation afin d’aider les jeunes catégories. Ainsi, ils auront l’opportunité de décrocher des contrats professionnels ici ou en Europe, car la région de Kaolack regorge de talents », a révélé le président de l’ASC Saloum.

Pour Bassirou Kane, président de la Coordination départementale des écoles de football de Kaolack, le manque de moyens infrastructurels et financiers constitue un frein majeur. Il a souligné que des appuis comme celui de M. Fallou Kébé permettent encore aux acteurs de tenir.

« Nous aurions souhaité avoir à nos côtés d’autres personnes comme Fallou Kébé, car il a très tôt compris que les petites catégories sont l’avenir du football. Il sait que le développement du football dans la région passe par un soutien à ces jeunes talents », a souligné M. Kane.

Lors de la finale U15 A, le Sicas s’est imposé face à Deewo sur le score d’un but à zéro. Quant à la finale U15 B, Avsad a pris le meilleur sur Gawane lors de la séance des tirs au but (4-3), après un score nul et vierge à l’issue du temps réglementaire.

Kaolack : Le projet visant à freiner l’immigration irrégulière risque d’échouer (Talla Diakhoumpa, SG de l’ASECO)

L’État du Sénégal et le Royaume d’Espagne ont réactivé un ancien programme de recrutement d’ouvriers agricoles saisonniers. Le Secrétariat d’État aux Sénégalais de l’extérieur a ainsi lancé un appel à candidatures dans le cadre de cette initiative de migration circulaire, visant à embaucher des travailleurs pour la cueillette et le stockage de fruits ainsi que l’empilement des récoltes. Les candidats retenus signeront un contrat à durée déterminée (CDD) de trois mois renouvelables. Cette stratégie vise à endiguer l’immigration irrégulière, alors que les îles espagnoles font face à un afflux inédit de migrants.

Cependant, Talla Diakhoumpa, un Sénégalais vivant en Italie et secrétaire général de l’Association des Sénégalais de la Province de Dicosense en Italie (ASECO), a exprimé ses réserves quant à l’efficacité de cette approche.

Un programme déjà expérimenté sous Wade et poursuivi par Macky Sall

« Face à l’immigration clandestine, des pays occidentaux comme l’Italie et l’Espagne ont choisi d’instaurer des voies d’immigration régulière à travers des décrets flux ou en attribuant des quotas de travailleurs migrants aux pays africains. Ces migrants peuvent ainsi obtenir des visas pour aller travailler en Europe, notamment dans les plantations en tant que saisonniers », a expliqué M. Diakhoumpa.

Il rappelle que ce programme n’est pas une nouveauté au Sénégal. Déjà sous la présidence de Me Abdoulaye Wade, des initiatives similaires avaient été mises en place pour endiguer l’immigration clandestine. Avec l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, ces politiques ont été poursuivies, car « l’État est une continuité », souligne-t-il.

Un manque de communication qui risque de compromettre le projet

Toutefois, selon lui, les autorités actuelles ont mal communiqué sur l’appel à candidatures. « Elles ont annoncé une période de trois jours, mais ces trois jours n’ont même pas été complets », regrette-t-il.

Pour Talla Diakhoumpa, cette mauvaise communication risque de conduire à l’échec du programme, d’autant plus que de nombreux jeunes ont perdu espoir en l’avenir au Sénégal. Il ajoute que la plupart de ceux qui partiront travailler dans les plantations en Espagne ne reviendront probablement pas au pays, faute d’opportunités d’emploi sur place.

« Si l’État ne met pas en place une véritable politique d’insertion professionnelle pour maintenir les jeunes au pays, le Sénégal risque de se vider de sa jeunesse », avertit-il.

Talla Diakhoumpa a fait cette déclaration samedi à Kaolack, où il est actuellement en séjour.

Kaolack : Le Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal préconise une assise nationale entre l’État et les jeunes entrepreneurs

Pour que le Sénégal puisse atteindre un niveau de développement durable et offrir à sa jeunesse des opportunités de réussite dans leur propre pays, le Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal propose plusieurs pistes de solutions aux nouvelles autorités.

« La diaspora sénégalaise effectue des transferts de fonds estimés à des millions de francs CFA par an vers le pays. Grâce à ces transferts, elle joue un rôle de premier plan dans l’amélioration des conditions de vie des familles restées au Sénégal. Elle contribue ainsi aux efforts du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté et le renforcement de l’inclusion économique des populations, y compris les plus vulnérables », a souligné Badou Ndour, président du Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal.

M. Ndour invite également l’État à garantir de meilleures conditions de séjour aux immigrés sénégalais dans les pays occidentaux et à mettre en place une banque dédiée aux immigrés, afin de faciliter leurs investissements au Sénégal.

S’exprimant sur la question des industries, le président du mouvement estime que la politique industrielle doit viser à renforcer la compétitivité du secteur et à promouvoir une économie plus durable et résiliente, capable de créer des emplois.

« Nous pensons qu’avec une politique industrielle efficace, les jeunes pourraient rester au pays au lieu d’être envoyés en Espagne pour travailler dans des plantations », a-t-il déclaré.

Le Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal invite également l’État à organiser une assise nationale réunissant tous les jeunes entrepreneurs du pays, sans exception, afin de réfléchir ensemble aux voies et moyens du développement économique du Sénégal.

Dans cette dynamique, le mouvement prévoit d’organiser prochainement une formation sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, à destination des jeunes, pour leur permettre d’accéder plus facilement aux opportunités d’emploi.

Par ailleurs, en marge d’une rencontre avec la presse locale ce samedi, Badou Ndour a annoncé que son mouvement accompagnera les pèlerins du Magal de Porokhane en leur fournissant des vivres et des boissons, comme chaque année.

Kaolack / Éducation : Une baobab de l’enseignement honorée par ses anciens élèves de 1981-1986

Ce samedi, s’est tenue la cérémonie d’hommage de la 3ᵉ édition des anciens élèves de la promotion 1981 de l’école Elhadji Hamidou Kane, ex-Gambetta, dans la commune de Kaolack. L’événement était dédié à leur enseignante de CM2, Madame Nafissatou Diop, aujourd’hui à la retraite. Discours de témoignages, rappels de parcours et moments d’émotion ont marqué cette cérémonie.

Mansour Kane, un ancien élève, a expliqué que l’idée est née d’un groupe WhatsApp réunissant les anciens élèves de Madame Nafissatou Diop. Ce groupe a permis de rassembler les élèves de la même promotion, dont beaucoup sont aujourd’hui professeurs, docteurs, hommes d’affaires, commerçants, entre autres. De ces échanges est venue l’idée de rendre hommage à leur enseignante, qui leur a laissé d’excellents souvenirs.

« Le seul témoignage que l’on peut faire de Madame Diop, c’est qu’elle possède toutes les qualités d’un enseignant. Être Naturellement Sélectionné pour Éduquer et Instruire des Générations Nouvelles avec Autorité Naturellement Transmise. C’est grâce à elle que nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd’hui, et nous en remercions Dieu », a déclaré Mansour Kane, porte-parole des anciens élèves.

Prenant la parole, Madame Nafissatou Diop a salué l’initiative de ses anciens élèves, qui, après des années de service rendu à la nation, ont eu une pensée pour elle. Elle les a exhortés à perpétuer de telles initiatives, soulignant que la gratitude devient rare de nos jours.

« Si mes anciens élèves ont décidé de m’honorer aujourd’hui, je suis émue, très fière et comblée », a-t-elle confié. Elle a également exprimé sa reconnaissance envers ces anciens élèves, toujours fidèles à leurs maîtres, gardant le même respect et le même comportement qu’à l’école.

Profitant de l’occasion, Madame Diop a lancé un message aux jeunes enseignants : « Le métier d’enseignant n’est pas donné à tout le monde. Il faut posséder de nombreuses qualités : patience, amour, compréhension. Il faut considérer les enfants que nous formons comme nos propres familles. Savoir s’organiser, se préparer, prendre du recul, se former tout au long de la carrière et, surtout, donner aux élèves le goût et le plaisir d’apprendre. »

Cet hommage vibrant témoigne de l’impact qu’un enseignant dévoué peut avoir sur la vie de ses élèves et de l’importance de la reconnaissance envers ceux qui ont consacré leur vie à l’éducation.

Kaolack / Transport : Face à la recrudescence des accidents, les Cavaliers de la Sécurité Routière demandent à l’État du Sénégal de respecter ses engagements

Suite à l’accident survenu hier entre Keur Madiabel et Keur Mandongo, ayant fait 11 victimes, dont 8 morts et 3 blessés graves, l’Association nationale des Cavaliers de la Sécurité Routière est montée au créneau. Selon nos sources, il s’agirait d’une collision entre un pick-up et un véhicule de type “7 places”.

Face à cette situation, le président national de l’association, Cheikh Tidiane Sarr, s’est exprimé devant la presse ce vendredi. Il a d’abord tenu à s’incliner devant la mémoire des victimes avant de dénoncer ce qu’il considère comme un laxisme dans l’application des sanctions en matière de sécurité routière.

« La question des accidents de la route au Sénégal inquiète bon nombre de citoyens. Elle a d’ailleurs été au cœur des débats lors des États généraux du transport public, lancés en août dernier par le ministère des Infrastructures et des Transports, afin de trouver des solutions aux dysfonctionnements du secteur », a rappelé Cheikh Tidiane Sarr.

Le gouvernement sénégalais, dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye, élu en mars dernier, avait promis en août une réponse forte face à la recrudescence des accidents routiers. Pourtant, le transport routier continue de souffrir du non-respect des normes techniques de mise en circulation des véhicules, de l’incivisme des conducteurs et du manque de rigueur dans l’application des sanctions. Malgré les nombreuses campagnes nationales de sensibilisation, aucune amélioration significative n’a été constatée sur les routes du pays.

Déplorant cette situation, Cheikh Tidiane Sarr a interpellé les autorités :

« Il faut vraiment que l’État tape du poing sur la table pour corriger ces erreurs humaines, premier facteur des accidents de la route au Sénégal », a-t-il plaidé.

L’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière appelle ainsi le gouvernement à respecter ses engagements et à prendre des mesures concrètes pour réduire l’hécatombe sur les routes sénégalaises.

Kaolack : Élevage – La région de Kaolack abritera la célébration de la Journée nationale de l’élevage prévue le 22 février 2025

Un Comité Régional de Développement (CRD) préparatoire à la célébration de la Journée nationale de l’élevage, prévue le samedi 22 février 2025 à Kaolack, s’est tenu ce jeudi dans la salle de conférence de la gouvernance de Kaolack. La réunion s’est déroulée en présence des autorités administratives locales et des partenaires du secteur de l’élevage.

Le directeur national de l’élevage, Mamadou Diagne, a annoncé que le thème retenu pour cette édition est “La valorisation des productions pastorales”.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a choisi la région de Kaolack pour accueillir les manifestations de cette édition 2025, a déclaré le gouverneur Mouhamadou Moctar Watt, qui a présidé la réunion préparatoire. “C’est pour cette raison qu’il était nécessaire d’organiser cette rencontre afin d’assurer le bon déroulement de cet événement national”, a-t-il souligné.

En prélude à la célébration, un Salon de l’élevage sera organisé. Les travaux de terrassement du site choisi pour la cérémonie débuteront dès ce vendredi, a annoncé le gouverneur.

Les services chargés de l’eau et de l’électricité, ainsi que les forces de défense et de sécurité, ont pris part à cette réunion préparatoire.

Un comité régional des préparatifs a été mis en place sous la direction de la directrice régionale de l’élevage. Ce comité aura pour mission, entre autres, d’identifier les exposants attendus au Salon de l’élevage et de préparer les sites d’hébergement des invités.

Kaolack : Accident entre Keur Madiabel et Keur Mandongo – 7 morts et 4 blessés graves

Le capitaine Mamadou Yaga Mané, commandant de la 31ᵉ compagnie d’incendie et de secours de Kaolack, a dressé le bilan d’un grave accident survenu entre Keur Madiabel et Keur Mandongo.

Selon lui, l’accident a fait 11 victimes, dont 7 morts et 4 blessés graves. Ces derniers ont été évacués en urgence à l’hôpital régional Elhadji Ibrahima Niass de Kaolack.

L’accident résulte d’une collision entre un pick-up et un véhicule de type “7 places”. Les circonstances exactes du drame ne sont pas encore précisées.

Kaolack : Les étudiants de l’Ussein dénoncent les promesses non tenues du Mesri et durcissent le ton

Les étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) de Kaolack ont exprimé, ce mercredi 28 janvier 2025, leur mécontentement face aux promesses non tenues des autorités, en particulier celles du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahmane Diouf. Lors d’une conférence de presse, ils ont dénoncé leurs conditions d’apprentissage qu’ils jugent inacceptables et ont interpellé directement le régime du Président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

Ces étudiants dénoncent le retard persistant des travaux de leur université, en construction depuis 2015. « Nous sommes en 2025 et aucun des travaux n’a été achevé, cette situation est inacceptable », a déclaré Mouhamadou Lamine Diagne, l’un des porte-paroles du mouvement étudiant. Selon lui, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, avait promis en juin 2024 que les étudiants rejoindraient enfin leurs campus au plus tard en octobre de la même année, une promesse qui, jusqu’à présent, n’a pas été tenue.

La tension monte encore d’un cran avec l’annonce de l’inscription de la Promotion 7 à l’Ussein. Les étudiants, déjà confrontés à des conditions d’étude difficiles dans des locaux provisoires, refusent catégoriquement d’accueillir cette nouvelle vague d’inscrits dans un cadre qu’ils estiment déjà saturé. « Nous sommes déjà en surcharge et nous n’accepterons jamais au grand jamais la présence de cette promotion ici dans les locaux provisoires », a martelé Mouhamadou Lamine Diagne.

Le silence des autorités face à ces revendications alimente la frustration des étudiants, qui menacent de passer à l’action si leurs doléances ne sont pas prises en compte. Ousmane Niang, un autre leader du mouvement, a averti : « Nous faisons appel au Président Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et au MESRI Dr Abdourahmane Diouf. Nous leur demandons de réagir le plus rapidement possible, sinon ils verront de quoi nous sommes capables. »

Cette contestation à Kaolack s’inscrit dans un mouvement plus large de protestation des étudiants de l’Ussein à travers le pays. La veille, le mardi 27 janvier, ceux du campus de Fatick ont bloqué la route nationale et brûlé des pneus pour exiger l’achèvement des travaux de leur campus. Plusieurs manifestants, dont le président de la commission sociale, ont été interpellés par la police avant d’être relâchés aux alentours de 17 heures.

Fika 2025: l’inclusion et l’équité dans la formation professionnelle au cœur des débats.

La Foire internationale de Kaolack ( FIKA) a abrité ce mercredi 29 janvier, la journée dédiée à la GIZ REFOP, marquée par un atelier qui a réuni le Ministère de la Formation professionnelle et Technique et les autorités académiques. La place de la plateforme  » E-jang », l’inclusion et l’équité dans la filière de la formation technique et professionnelle ont été au cœur des débats.

Selon Amy Dieng, téchnopedagogue à la Direction générale de la Formation professionnelle du Ministère de la formation professionnelle et Technique, le panel dédié à  » E-jang « , une plate-forme du ministère de la Formation professionnelle et Technique a été enrichissant pour tous les acteurs.

 » Dans le cadre de sa politique de digitalisation, la plateforme  » e-jang » a été mise sur pied depuis 2020. Elle se veut un outil d’inclusion digitale qui permet aux formateurs ainsi qu’aux élèves de pouvoir développer leur compétence à distance. Avec les cours en ligne et les contenus de renforcement de la formation professionnelle et technique, elle est très révolutionnaire en matière de digitalisation  » a-t-elle expliqué.

Dans le souci de développer l’inclusion et l’équité dans la formation professionnelle, et dans le cadre de la stratégie de déploiement national du ministère, les offres de formation des établissements publiques et privés de la région de Kaolack ont été vulgarisés auprès des lycéens et collégiens présents à la journée.

 » La formation professionnelle est une alternative surtout si elle est accompagnée de la réinsertion. Même avec la migration, il serait beaucoup plus bénéfique pour les jeunes d’avoir d’abord une qualification professionnelle car celà va faciliter leur adaptation et leur épanouissement  » a conseillé Amy Dieng du Ministère de la Formation professionnelle et Technique.

Le Représentant de l’Inspecteur d’Académie de Kaolack, l’Inspecteur Ndick Gning a révélé que la formation professionnelle est démocratisée au niveau de la région.  » Avec 6 centres de formation professionnelle et Technique ( CFP) et le Lycée Technique et commerciale El Hadj Abdoulaye Niass, on peut dire que Kaolack est bien doté  » a-t-il magnifié.

Rappelons que des expositions sur l’électricité à domicile et celle industrielle, la ecuisine et l’esthétique ont été présentées avec la présence de plus de 200 élèves issus des établissements du Moyen et du Secondaire.

Kaolack : Plaidoyer pour la construction d’un autre hôpital de niveau 3

En raison de sa population croissante et de sa position stratégique de carrefour, la région de Kaolack appelle à la construction d’un nouvel hôpital de niveau 3. Lors d’une réunion du Comité Régional de Développement (CRD) tenue ce mardi 28 janvier, l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Camara, et la directrice régionale de la Santé, Dr Aïssatou Barry Diouf, ont plaidé en faveur de cette infrastructure sanitaire indispensable pour améliorer la prise en charge des patients et renforcer la carte sanitaire de la région.

« Au niveau de la région de Kaolack, il n’y a qu’un seul hôpital, à savoir l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass. Avec l’accroissement de la population, il est aujourd’hui urgent de doter la région d’une autre structure sanitaire capable de répondre à la demande croissante de soins », a souligné Mamadou Habib Camara.

Dans le même sens, Dr Aïssatou Barry Diouf a rappelé les défis liés à l’insuffisance des infrastructures sanitaires. « La région de Kaolack compte plus de 1,3 million d’habitants et nous n’avons que l’EPS El Hadji Ibrahima Niass, qui est un établissement centenaire. Aujourd’hui, il est impératif de construire un deuxième hôpital dans la région. Heureusement, lors de sa dernière visite, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a annoncé que les autorités prévoient de construire un EPS de niveau 3 à Kaolack. Nous attendons beaucoup de ce projet », a-t-elle déclaré.

Cette réunion du CRD était également consacrée à la dissémination du plan stratégique pour la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes, ainsi qu’à la nutrition et au plan annuel budgétisé de planification familiale.

Ces plans visent à réduire drastiquement les taux de mortalité entre 2024 et 2028. Pour cela, un atelier de quatre jours regroupera les acteurs de la santé et les communautés locales afin d’adapter le plan national aux spécificités de la région de Kaolack. Mamadou Habib Camara a précisé : « Il s’agira d’établir des stratégies régionales pour participer efficacement à la lutte contre les mortalités maternelles, néonatales et infantiles. »

Selon Dr Aïssatou Barry Diouf, la région de Kaolack a réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre les mortalités. Entre 2013 et 2023, le taux de mortalité maternelle est passé de 378 à 176 pour 100 000 naissances vivantes. La mortalité néonatale a été divisée par quatre, passant de 44 à 11 pour 1 000 naissances vivantes, un chiffre en dessous de la moyenne nationale. La mortalité infantile est également en baisse, passant de 79 à 29 pour 1 000 naissances vivantes. Enfin, la mortalité infanto-juvénile suit cette même tendance.

Ces résultats encourageants renforcent la nécessité d’un deuxième hôpital de niveau 3 pour consolider les acquis et répondre efficacement aux besoins sanitaires de la population.

Tensions à l’USSEIN : les étudiants dénoncent des conditions d’étude indignes

L’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack a été le théâtre de violents affrontements ce mardi entre étudiants et forces de l’ordre. Ces échauffourées font suite à une grève de 48 heures entamée par les étudiants, exaspérés par leurs conditions d’étude qu’ils qualifient de « déplorables ».

Dans un communiqué publié par leurs représentants, les étudiants dénoncent un « manque de respect intolérable » envers leur droit à une éducation de qualité. Parmi leurs principales revendications figurent l’achèvement des travaux de leurs nouveaux locaux, initialement promis pour octobre 2024 avant d’être reportés à janvier 2025. « Cela fait près de dix ans que nous subissons des conditions indignes », fustige le texte.

Les infrastructures inachevées ne sont pas le seul point de discorde. Les étudiants pointent également le chevauchement des années académiques, qui engendre un désordre dans le calendrier universitaire et aggrave les retards dans le paiement des bourses. Ces retards, dénoncent-ils, les plongent dans une précarité économique insoutenable. « Comment pouvons-nous étudier sereinement alors que nous devons nous battre pour survivre ? » s’interroge un étudiant rencontré sur place.

Mardi matin, les étudiants ont décidé de porter leurs revendications dans les rues. Cependant, leur mobilisation a rapidement dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre, mobilisées pour encadrer la manifestation. Jets de pierres et gaz lacrymogènes ont rythmé la journée, plongeant le campus et ses environs dans une atmosphère tendue. Plusieurs arrestations ont été enregistrées, alimentant davantage la colère des étudiants.

Face à cette situation explosive, les autorités universitaires et locales n’ont pour l’instant pas communiqué sur les événements. Les étudiants, eux, exigent des réponses immédiates. « Nous ne voulons plus de promesses vides. Nous réclamons des actes concrets pour restaurer notre dignité et garantir notre droit à une éducation décente », martèle un des leaders du mouvement.

FIKA : L’insertion du digital dans l’économie choisie comme thème de la 9e édition

La cérémonie officielle de la neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA) s’est tenue ce samedi 25 janvier, en présence de la ministre de la Famille et des Solidarités, Mme Maïmouna Dièye, et du secrétaire d’État chargé du Développement des PME et PMI, Ibrahima Thiam. Marraine du concours d’art culinaire, Mme Dièye considère cet événement comme « une vitrine exceptionnelle ».

Le ministre de la Famille et des Solidarités a souligné que « Kaolack contribue de manière significative à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, et, au-delà, à l’autonomisation économique des femmes et des filles. Cependant, j’apprécie particulièrement le thème de cette 9e édition portant sur L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives, qui, selon Mme Maïmouna Dièye, est en phase avec les priorités du gouvernement en général et de son ministère en particulier. »

Elle a ajouté : « En effet, l’un des axes prioritaires de l’Agenda national de transformation de la Vision Sénégal 2050 repose sur la promotion de l’économie numérique comme levier de transformation de l’économie nationale. Mieux encore, la digitalisation apporte une plus-value incommensurable au développement des initiatives entrepreneuriales des femmes, un secteur indispensable à une croissance économique endogène, inclusive et durable. »

Maïmouna Dièye, marraine de cet événement, présidera les activités jusqu’au dimanche 9 février. Le thème retenu pour la FIKA 2025, « L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives », reflète les défis actuels et les opportunités à saisir. Les exposants pakistanais sont les invités d’honneur cette année. Plusieurs personnalités, dont les ambassadeurs de l’Indonésie, de l’Iran et du Pakistan au Sénégal, ont également participé à la cérémonie d’ouverture.

Le secrétaire d’État chargé du Développement des PME et PMI, Ibrahima Thiam, a affirmé que la FIKA s’inscrit parfaitement dans la stratégie nationale de développement, le nouveau référentiel des politiques publiques à l’horizon 2050. Cette stratégie vise à valoriser les pôles économiques fiables afin de maximiser les potentiels de développement sur l’ensemble du territoire national.

Selon lui, « Kaolack est le cœur des territoires du Pôle Centre, avec les potentialités des régions de Kaffrine et Fatick qui en font un centre d’intérêt. Avec une population estimée à 7,6 millions d’habitants en 2050, Kaolack sera l’une des zones phares où nous ambitionnons de renforcer sa vocation de carrefour agro-industriel. »

La neuvième édition de la FIKA 2025 s’annonce comme une plateforme d’échange et de réflexion stratégique sur l’économie numérique, en mettant un accent particulier sur l’autonomisation des femmes et la croissance économique régionale.

Kaolack / Santé : Consultations ophtalmologiques gratuites et dons de lunettes

Un groupe d’individus engagé dans le développement et l’assistance aux personnes en situation précaire, sous la coordination de Momath Ndiaye, a mené une initiative en collaboration avec l’Association Sénégalaise d’Appui au Développement Communautaire et le partenaire “Bayi Sawar”. Cette action solidaire a offert une lueur d’espoir aux populations démunies confrontées aux coûts élevés des lunettes.

Dans le quartier Médina Mbaba, commune de Kaolack, ces acteurs du développement ont organisé leur 8ᵉ session de consultations ophtalmologiques gratuites. Seul un montant symbolique de 3 500 FCFA, correspondant aux frais de consultation, était demandé. À l’issue de ces consultations, des lunettes correctrices de qualité ont été distribuées aux patients.

« C’est dans une atmosphère de gratitude que les patients ont afflué à l’école maternelle de Médina Mbaba ces samedi 25 et dimanche 26 janvier 2025. Pendant ces deux jours, plus de 100 patients ont été pris en charge, certains venant de localités éloignées comme les Parcelles Assainies, Ndorong et Sam », a précisé Momath Ndiaye.

Il a également salué le rôle du partenaire “Bayi Sawar”, qui s’est engagé à renouveler cette initiative afin de soulager les souffrances des plus nécessiteux.

Pour sa part, Oumar Diaw, président de l’Association Sénégalaise d’Appui au Développement Communautaire, a souligné que la majorité des bénéficiaires étaient des élèves et des enseignants. Il a par ailleurs appelé les parents à surveiller l’utilisation des téléphones portables par leurs enfants et à veiller à leur éducation, en insistant sur l’importance de prévenir les problèmes de vision dès le plus jeune âge.

Cette initiative témoigne de la solidarité et de l’engagement pour une meilleure prise en charge des besoins de santé des populations vulnérables.

Kaolack : L’ASSAMM célèbre ses anciens pensionnaires

Le Centre Ansoumana Dione pour la prise en charge médicale et la réinsertion sociale des malades mentaux, basé à Kaolack, a organisé une cérémonie en l’honneur de ses anciens pensionnaires ce 25 janvier.

Selon le président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance des Malades Mentaux (ASSAMM), Ansoumana Dione, le centre accueille actuellement 105 personnes souffrant de troubles mentaux. Ces patients proviennent principalement de la rue ou de familles en situation de grande précarité.

« Depuis plusieurs années, la prise en charge des malades mentaux errants constituait un véritable casse-tête, au vu de la complexité du phénomène, lié à plusieurs facteurs. Cette rencontre permettra de montrer qu’il est possible de relever le défi de la prise en charge des maladies mentales », a déclaré M. Dione.

Il a également souligné que cet événement est une occasion de mettre en lumière les perspectives de guérison pour les personnes atteintes de troubles mentaux ainsi que les victimes de toxicomanie.

La cérémonie a été parrainée par Mballo Dia Thiam, syndicaliste, et Me Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal, représenté pour l’occasion par Sérigne Mady Ibrahima Niasse, coordonnateur régional du PDS à Kaolack.

L’événement marque une étape importante dans la sensibilisation et la mobilisation pour une meilleure prise en charge des maladies mentales au Sénégal.

Kaolack/Éducation : Finale régionale de la dictée PGL, Adam Codou Seck première parmi 8 candidats

L’inspection d’académie de Kaolack a organisé, ce mercredi, la finale régionale de la dictée PGL en prélude à la finale nationale prévue en février prochain. La cérémonie a été présidée par l’inspecteur d’académie Samba Diakhaté, en présence du parrain, Cheikh Mbagnick Ndiaye, du président régional de l’association des parents d’élèves et de diverses autres autorités éducatives.

« Nous sommes particulièrement heureux de vous accueillir aujourd’hui pour célébrer l’excellence. La dictée PGL fait partie des concours d’excellence de l’année », a déclaré Samba Diakhaté, ajoutant que cet événement coïncide avec la décision du ministre de l’Éducation nationale d’organiser la finale nationale à Kaolack. « C’est un honneur pour la région et pour l’inspection d’académie », a-t-il ajouté.

Il a également évoqué les préparatifs pour accueillir cet événement majeur : « Nous voulons que cette finale régionale marque le début des grandes actions à mener jusqu’à la finale nationale de février 2025. Cette dernière verra la participation du ministère de l’Éducation nationale, de tous les partenaires du système éducatif et de la Fondation Paul Gérin-Lajoie. Nous invitons chacun à nous accompagner pour garantir son succès. »

M. Diakhaté a aussi salué la forte présence des filles parmi les finalistes : « Sur nos huit lauréats, sept sont des filles. C’est remarquable, et il est important de les encourager à poursuivre leurs études. » Il a exprimé sa gratitude envers la directrice de l’École d’application Ibrahima Fall pour l’accueil, ainsi qu’au président régional de l’association des parents d’élèves pour son soutien constant.

Cheikh Mbagnick Ndiaye, parrain de l’événement, a été loué pour ses multiples actions en faveur de l’éducation, notamment la construction d’infrastructures scolaires à Sikatrou et Ndoffane, ainsi que des dotations annuelles en fournitures scolaires pour ces localités.

Parmi les huit candidats, un garçon, venant de l’école élémentaire de Kannifing en Gambie, a également participé, illustrant la dimension internationale de cet événement. La finale a réuni des élèves de plusieurs écoles : CPEE Notre Dame, École élémentaire de Paoskoto, École élémentaire de Kannifing (Gambie), CP Saint Joseph de Sibassor, GSEE Immaculée Conception, GSEE Pie XII, et École élémentaire Elhadji Ibrahima Niasse de Médina Baye.

Le représentant du parrain, Elhadji Moctar Guèye, a encouragé les élèves à maintenir l’excellence dans la région et a salué l’organisation réussie de cette étape régionale.

Adam Codou Seck, élève talentueuse, s’est distinguée en remportant la première place lors de cette finale régionale. Rendez-vous est pris en février 2025 pour la finale nationale qui, cette fois, mettra Kaolack sous les projecteurs.

Kaolack : L’Association Jokoo Sénégal – Deutschland tire un bilan satisfaisant pour l’année 2024

L’Association Jokoo Sénégal – Deutschland a tenu une conférence de presse ce mardi pour dresser un bilan positif de ses activités en 2024. Le président national, Vieux Guédel Mbodji, a mis en lumière les nombreuses réalisations de la structure en collaboration avec ses partenaires financiers.

L’Association Jokoo Sénégal – Deutschland, reconnue officiellement par l’État sous le récépissé n°0177/GR.KL/AD du 5 août 2016, est une organisation à but non lucratif. Ses objectifs principaux incluent :

• Le renforcement des liens de coopération, de solidarité et d’entraide entre le Sénégal et l’Allemagne.

• La promotion d’activités socio-économiques au profit des populations vulnérables.

Elle intervient dans divers domaines, notamment :

• Le soutien aux personnes handicapées,

• L’éducation, la santé, le sport,

• L’environnement et l’économie solidaire.

Réalisations de l’année 2024

Éducation

• Construction de six salles de classe dans les communes de Dadack, Kabatoki et Daga Diakhaté.

• Parrainage de 218 enfants et distribution de kits scolaires dans les villes de Kaolack, Bambey, Thiès, Mbour et Tattaguine.

• Soutien à la journée d’excellence à l’école de Foundiougne, en partenariat avec CAP Élite Foundiougne.

Sport

• Organisation du Tournoi Helmut Buschmeyer pour les écoles de football à Kaolack.

• Don de matériels et équipements sportifs afin de promouvoir la pratique du sport chez les jeunes.

Protection de la petite enfance

Membre actif du Comité départemental de la prise en charge des enfants, l’association mène des actions de veille contre les violences et la maltraitance des enfants, notamment lors des grands événements religieux tels que les gamous annuels de Médina Baye et Porokhane. En 2024, 211 enfants égarés ont été réunis avec leurs parents lors du grand Gamou de Médina Baye.

Presse et partenariats

• Accueil d’une équipe de deux journalistes de la chaîne allemande WDR (radio et télévision) pour un séjour d’une semaine dans la région de Kaolack.

• Rencontres avec le maire de Kaolack, Serigne Mboup, et ses adjointes en charge de l’éducation, en vue de projets de jumelage entre des villes sénégalaises et allemandes.

La direction régionale de Caritas Thiès demeure un partenaire technique et financier essentiel.

Sous la direction du manager général, Alioune Marone, l’association s’investit activement dans des projets communautaires à Kaolack, en particulier dans le quartier de Bongré. Les initiatives incluent le soutien aux écoles, mosquées et populations vulnérables.

Le décès du président Helmut Buschmeyer, surnommé “Joro”, a marqué un tournant pour l’association. Considéré comme un pilier de Jokoo Sénégal – Deutschland, son dévouement envers l’éducation, le sport et la protection de l’enfance a laissé un héritage durable.

Le président national, Vieux Guédel Mbodji, a exprimé sa reconnaissance envers Helmut, soulignant que son héritage continue d’inspirer les actions de l’association.

En 2024, l’Association Jokoo Sénégal – Deutschland a renforcé son impact à travers des réalisations significatives dans l’éducation, le sport et la protection des enfants. Fidèle à ses objectifs, elle poursuit son engagement pour un développement harmonieux et durable des communautés locales.

Kaolack : Le Tribunal de Grande Instance se penche sur l’affaire opposant Serigne Mboup à l’Adik

Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kaolack a finalement tenu audience sur le dossier mettant en cause le maire de Kaolack, Serigne Mboup, et plusieurs de ses collaborateurs. Accusés par l’Alliance pour La Défense des intérêts de Kaolack (Adik), ils font face à des charges graves, notamment détournement de deniers publics, faux et usage de faux, vol en réunion, et escroquerie.

Selon la partie civile représentée par Babacar Sadikh Beye, une somme importante aurait été décaissée sans respecter les procédures légales. « En tant que citoyens, il est de notre droit de savoir comment l’argent du contribuable est dépensé », a-t-il affirmé. L’avocat de l’Adik a insisté sur le manque de traçabilité des fonds en question et sur la nécessité pour la municipalité d’apporter des réponses claires.

Présent lors de l’audience, le maire Serigne Mboup a assuré que l’argent, destiné à l’achat de denrées alimentaires pour le Gamou de Médina Baye, avait été débloqué selon les règles en vigueur. « Si tous les documents n’étaient pas en règle, le percepteur n’aurait pas validé cette opération », a-t-il déclaré. Ses avocats ont plaidé pour une relaxe pure et simple, dénonçant une tentative de nuire à la réputation du maire. Ils ont également demandé 500 millions de FCFA de dommages et intérêts pour préjudice moral.

Le procureur, quant à lui, a appelé à une stricte application de la loi, laissant entendre que les charges portées contre le maire et ses collaborateurs doivent être examinées avec la plus grande rigueur.

Pour rappel, cette affaire trouve son origine dans une opération de décaissement impliquant la municipalité de Kaolack et des associations sportives et culturelles (ASC). L’accusation pointe des irrégularités dans la gestion des fonds, tandis que la défense soutient la légalité de la démarche.

Kaolack : Une solution à la problématique de l’appareillage orthopédique au Sénégal, un projet de 2,4 milliards de francs CFA

Pour la mise en œuvre d’un projet d’appareillage orthopédique pour la période 2024-2026, l’État du Sénégal a prévu une enveloppe budgétaire de 2,4 milliards de francs CFA, a annoncé Mamadou Lamine Faty, directeur de la promotion et de la protection des personnes handicapées. Selon M. Faty, « au niveau des Comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, la dimension appareillage est fortement prise en compte ».

Cette déclaration a été faite lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) consacrée à l’orientation du Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, en présence de l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara. Cette rencontre s’inscrit dans une mission conjointe impliquant le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), la Direction générale de l’action sociale (DGAS) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle vise à suivre l’installation des Comités régionaux multisectoriels sur l’ensemble du territoire. Le Comité régional de Kaolack, en particulier, a été installé depuis le 20 août 2024.

Lors de cette réunion, des informations importantes ont été partagées sur l’état d’avancement des projets de l’État et de ses partenaires techniques et financiers, notamment le programme de la carte d’égalité des chances, considéré comme un mécanisme phare pour l’inclusion des personnes handicapées.

Selon M. Faty, « à ce jour, l’État du Sénégal, sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a distribué 98 126 cartes d’égalité des chances et certificats de handicap. Ces dispositifs sont soutenus par des programmes de filets sociaux multisectoriels, tels que les bourses de sécurité familiale et la couverture médicale universelle (CMU) ».

Ces cartes sont également liées à d’autres services comme le transport, l’emploi et l’éducation.

D’après le médecin-colonel Seydina Ousmane Bâ, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), l’objectif principal de cette réunion était de « redynamiser » le Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance de Kaolack. « En 2013, des comités régionaux ont été mis en place sur l’ensemble du territoire national. Cependant, ils sont restés en léthargie faute de moyens, de plans d’action et même de suivi », a-t-il souligné.

Dans le cadre de la stratégie nationale de gestion du handicap pour la période 2012-2023, d’un coût global de 32,8 milliards de francs CFA, le Sénégal a enregistré une augmentation du nombre de personnes vivant avec un handicap, passant de 800 000 à 1 210 736, soit un taux de prévalence de 7,3 %, selon Ndèye Arame Fall, cheffe du service social du CNAO.

L’objectif des pouvoirs publics est d’atteindre 373 931 bénéficiaires de cartes d’égalité des chances d’ici 2026, et 705 000 à l’horizon 2029. Jusqu’à présent, 11 525 personnes ont bénéficié d’appareillages orthopédiques.

Dans la région de Kaolack, Saer Seck, directeur régional de l’action sociale, a indiqué que le taux de prévalence des personnes vivant avec un handicap est de 7,5 %, légèrement au-dessus de la moyenne nationale.

Ce projet ambitieux marque une étape importante dans l’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées au Sénégal.

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