Kaolack : Les étudiants de l’Ussein dénoncent les promesses non tenues du Mesri et durcissent le ton

Les étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) de Kaolack ont exprimé, ce mercredi 28 janvier 2025, leur mécontentement face aux promesses non tenues des autorités, en particulier celles du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahmane Diouf. Lors d’une conférence de presse, ils ont dénoncé leurs conditions d’apprentissage qu’ils jugent inacceptables et ont interpellé directement le régime du Président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

Ces étudiants dénoncent le retard persistant des travaux de leur université, en construction depuis 2015. « Nous sommes en 2025 et aucun des travaux n’a été achevé, cette situation est inacceptable », a déclaré Mouhamadou Lamine Diagne, l’un des porte-paroles du mouvement étudiant. Selon lui, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, avait promis en juin 2024 que les étudiants rejoindraient enfin leurs campus au plus tard en octobre de la même année, une promesse qui, jusqu’à présent, n’a pas été tenue.

La tension monte encore d’un cran avec l’annonce de l’inscription de la Promotion 7 à l’Ussein. Les étudiants, déjà confrontés à des conditions d’étude difficiles dans des locaux provisoires, refusent catégoriquement d’accueillir cette nouvelle vague d’inscrits dans un cadre qu’ils estiment déjà saturé. « Nous sommes déjà en surcharge et nous n’accepterons jamais au grand jamais la présence de cette promotion ici dans les locaux provisoires », a martelé Mouhamadou Lamine Diagne.

Le silence des autorités face à ces revendications alimente la frustration des étudiants, qui menacent de passer à l’action si leurs doléances ne sont pas prises en compte. Ousmane Niang, un autre leader du mouvement, a averti : « Nous faisons appel au Président Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et au MESRI Dr Abdourahmane Diouf. Nous leur demandons de réagir le plus rapidement possible, sinon ils verront de quoi nous sommes capables. »

Cette contestation à Kaolack s’inscrit dans un mouvement plus large de protestation des étudiants de l’Ussein à travers le pays. La veille, le mardi 27 janvier, ceux du campus de Fatick ont bloqué la route nationale et brûlé des pneus pour exiger l’achèvement des travaux de leur campus. Plusieurs manifestants, dont le président de la commission sociale, ont été interpellés par la police avant d’être relâchés aux alentours de 17 heures.

Fika 2025: l’inclusion et l’équité dans la formation professionnelle au cœur des débats.

La Foire internationale de Kaolack ( FIKA) a abrité ce mercredi 29 janvier, la journée dédiée à la GIZ REFOP, marquée par un atelier qui a réuni le Ministère de la Formation professionnelle et Technique et les autorités académiques. La place de la plateforme  » E-jang », l’inclusion et l’équité dans la filière de la formation technique et professionnelle ont été au cœur des débats.

Selon Amy Dieng, téchnopedagogue à la Direction générale de la Formation professionnelle du Ministère de la formation professionnelle et Technique, le panel dédié à  » E-jang « , une plate-forme du ministère de la Formation professionnelle et Technique a été enrichissant pour tous les acteurs.

 » Dans le cadre de sa politique de digitalisation, la plateforme  » e-jang » a été mise sur pied depuis 2020. Elle se veut un outil d’inclusion digitale qui permet aux formateurs ainsi qu’aux élèves de pouvoir développer leur compétence à distance. Avec les cours en ligne et les contenus de renforcement de la formation professionnelle et technique, elle est très révolutionnaire en matière de digitalisation  » a-t-elle expliqué.

Dans le souci de développer l’inclusion et l’équité dans la formation professionnelle, et dans le cadre de la stratégie de déploiement national du ministère, les offres de formation des établissements publiques et privés de la région de Kaolack ont été vulgarisés auprès des lycéens et collégiens présents à la journée.

 » La formation professionnelle est une alternative surtout si elle est accompagnée de la réinsertion. Même avec la migration, il serait beaucoup plus bénéfique pour les jeunes d’avoir d’abord une qualification professionnelle car celà va faciliter leur adaptation et leur épanouissement  » a conseillé Amy Dieng du Ministère de la Formation professionnelle et Technique.

Le Représentant de l’Inspecteur d’Académie de Kaolack, l’Inspecteur Ndick Gning a révélé que la formation professionnelle est démocratisée au niveau de la région.  » Avec 6 centres de formation professionnelle et Technique ( CFP) et le Lycée Technique et commerciale El Hadj Abdoulaye Niass, on peut dire que Kaolack est bien doté  » a-t-il magnifié.

Rappelons que des expositions sur l’électricité à domicile et celle industrielle, la ecuisine et l’esthétique ont été présentées avec la présence de plus de 200 élèves issus des établissements du Moyen et du Secondaire.

Kaolack : Plaidoyer pour la construction d’un autre hôpital de niveau 3

En raison de sa population croissante et de sa position stratégique de carrefour, la région de Kaolack appelle à la construction d’un nouvel hôpital de niveau 3. Lors d’une réunion du Comité Régional de Développement (CRD) tenue ce mardi 28 janvier, l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Camara, et la directrice régionale de la Santé, Dr Aïssatou Barry Diouf, ont plaidé en faveur de cette infrastructure sanitaire indispensable pour améliorer la prise en charge des patients et renforcer la carte sanitaire de la région.

« Au niveau de la région de Kaolack, il n’y a qu’un seul hôpital, à savoir l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass. Avec l’accroissement de la population, il est aujourd’hui urgent de doter la région d’une autre structure sanitaire capable de répondre à la demande croissante de soins », a souligné Mamadou Habib Camara.

Dans le même sens, Dr Aïssatou Barry Diouf a rappelé les défis liés à l’insuffisance des infrastructures sanitaires. « La région de Kaolack compte plus de 1,3 million d’habitants et nous n’avons que l’EPS El Hadji Ibrahima Niass, qui est un établissement centenaire. Aujourd’hui, il est impératif de construire un deuxième hôpital dans la région. Heureusement, lors de sa dernière visite, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a annoncé que les autorités prévoient de construire un EPS de niveau 3 à Kaolack. Nous attendons beaucoup de ce projet », a-t-elle déclaré.

Cette réunion du CRD était également consacrée à la dissémination du plan stratégique pour la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes, ainsi qu’à la nutrition et au plan annuel budgétisé de planification familiale.

Ces plans visent à réduire drastiquement les taux de mortalité entre 2024 et 2028. Pour cela, un atelier de quatre jours regroupera les acteurs de la santé et les communautés locales afin d’adapter le plan national aux spécificités de la région de Kaolack. Mamadou Habib Camara a précisé : « Il s’agira d’établir des stratégies régionales pour participer efficacement à la lutte contre les mortalités maternelles, néonatales et infantiles. »

Selon Dr Aïssatou Barry Diouf, la région de Kaolack a réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre les mortalités. Entre 2013 et 2023, le taux de mortalité maternelle est passé de 378 à 176 pour 100 000 naissances vivantes. La mortalité néonatale a été divisée par quatre, passant de 44 à 11 pour 1 000 naissances vivantes, un chiffre en dessous de la moyenne nationale. La mortalité infantile est également en baisse, passant de 79 à 29 pour 1 000 naissances vivantes. Enfin, la mortalité infanto-juvénile suit cette même tendance.

Ces résultats encourageants renforcent la nécessité d’un deuxième hôpital de niveau 3 pour consolider les acquis et répondre efficacement aux besoins sanitaires de la population.

Tensions à l’USSEIN : les étudiants dénoncent des conditions d’étude indignes

L’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack a été le théâtre de violents affrontements ce mardi entre étudiants et forces de l’ordre. Ces échauffourées font suite à une grève de 48 heures entamée par les étudiants, exaspérés par leurs conditions d’étude qu’ils qualifient de « déplorables ».

Dans un communiqué publié par leurs représentants, les étudiants dénoncent un « manque de respect intolérable » envers leur droit à une éducation de qualité. Parmi leurs principales revendications figurent l’achèvement des travaux de leurs nouveaux locaux, initialement promis pour octobre 2024 avant d’être reportés à janvier 2025. « Cela fait près de dix ans que nous subissons des conditions indignes », fustige le texte.

Les infrastructures inachevées ne sont pas le seul point de discorde. Les étudiants pointent également le chevauchement des années académiques, qui engendre un désordre dans le calendrier universitaire et aggrave les retards dans le paiement des bourses. Ces retards, dénoncent-ils, les plongent dans une précarité économique insoutenable. « Comment pouvons-nous étudier sereinement alors que nous devons nous battre pour survivre ? » s’interroge un étudiant rencontré sur place.

Mardi matin, les étudiants ont décidé de porter leurs revendications dans les rues. Cependant, leur mobilisation a rapidement dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre, mobilisées pour encadrer la manifestation. Jets de pierres et gaz lacrymogènes ont rythmé la journée, plongeant le campus et ses environs dans une atmosphère tendue. Plusieurs arrestations ont été enregistrées, alimentant davantage la colère des étudiants.

Face à cette situation explosive, les autorités universitaires et locales n’ont pour l’instant pas communiqué sur les événements. Les étudiants, eux, exigent des réponses immédiates. « Nous ne voulons plus de promesses vides. Nous réclamons des actes concrets pour restaurer notre dignité et garantir notre droit à une éducation décente », martèle un des leaders du mouvement.

FIKA : L’insertion du digital dans l’économie choisie comme thème de la 9e édition

La cérémonie officielle de la neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA) s’est tenue ce samedi 25 janvier, en présence de la ministre de la Famille et des Solidarités, Mme Maïmouna Dièye, et du secrétaire d’État chargé du Développement des PME et PMI, Ibrahima Thiam. Marraine du concours d’art culinaire, Mme Dièye considère cet événement comme « une vitrine exceptionnelle ».

Le ministre de la Famille et des Solidarités a souligné que « Kaolack contribue de manière significative à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, et, au-delà, à l’autonomisation économique des femmes et des filles. Cependant, j’apprécie particulièrement le thème de cette 9e édition portant sur L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives, qui, selon Mme Maïmouna Dièye, est en phase avec les priorités du gouvernement en général et de son ministère en particulier. »

Elle a ajouté : « En effet, l’un des axes prioritaires de l’Agenda national de transformation de la Vision Sénégal 2050 repose sur la promotion de l’économie numérique comme levier de transformation de l’économie nationale. Mieux encore, la digitalisation apporte une plus-value incommensurable au développement des initiatives entrepreneuriales des femmes, un secteur indispensable à une croissance économique endogène, inclusive et durable. »

Maïmouna Dièye, marraine de cet événement, présidera les activités jusqu’au dimanche 9 février. Le thème retenu pour la FIKA 2025, « L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives », reflète les défis actuels et les opportunités à saisir. Les exposants pakistanais sont les invités d’honneur cette année. Plusieurs personnalités, dont les ambassadeurs de l’Indonésie, de l’Iran et du Pakistan au Sénégal, ont également participé à la cérémonie d’ouverture.

Le secrétaire d’État chargé du Développement des PME et PMI, Ibrahima Thiam, a affirmé que la FIKA s’inscrit parfaitement dans la stratégie nationale de développement, le nouveau référentiel des politiques publiques à l’horizon 2050. Cette stratégie vise à valoriser les pôles économiques fiables afin de maximiser les potentiels de développement sur l’ensemble du territoire national.

Selon lui, « Kaolack est le cœur des territoires du Pôle Centre, avec les potentialités des régions de Kaffrine et Fatick qui en font un centre d’intérêt. Avec une population estimée à 7,6 millions d’habitants en 2050, Kaolack sera l’une des zones phares où nous ambitionnons de renforcer sa vocation de carrefour agro-industriel. »

La neuvième édition de la FIKA 2025 s’annonce comme une plateforme d’échange et de réflexion stratégique sur l’économie numérique, en mettant un accent particulier sur l’autonomisation des femmes et la croissance économique régionale.

Kaolack / Santé : Consultations ophtalmologiques gratuites et dons de lunettes

Un groupe d’individus engagé dans le développement et l’assistance aux personnes en situation précaire, sous la coordination de Momath Ndiaye, a mené une initiative en collaboration avec l’Association Sénégalaise d’Appui au Développement Communautaire et le partenaire “Bayi Sawar”. Cette action solidaire a offert une lueur d’espoir aux populations démunies confrontées aux coûts élevés des lunettes.

Dans le quartier Médina Mbaba, commune de Kaolack, ces acteurs du développement ont organisé leur 8ᵉ session de consultations ophtalmologiques gratuites. Seul un montant symbolique de 3 500 FCFA, correspondant aux frais de consultation, était demandé. À l’issue de ces consultations, des lunettes correctrices de qualité ont été distribuées aux patients.

« C’est dans une atmosphère de gratitude que les patients ont afflué à l’école maternelle de Médina Mbaba ces samedi 25 et dimanche 26 janvier 2025. Pendant ces deux jours, plus de 100 patients ont été pris en charge, certains venant de localités éloignées comme les Parcelles Assainies, Ndorong et Sam », a précisé Momath Ndiaye.

Il a également salué le rôle du partenaire “Bayi Sawar”, qui s’est engagé à renouveler cette initiative afin de soulager les souffrances des plus nécessiteux.

Pour sa part, Oumar Diaw, président de l’Association Sénégalaise d’Appui au Développement Communautaire, a souligné que la majorité des bénéficiaires étaient des élèves et des enseignants. Il a par ailleurs appelé les parents à surveiller l’utilisation des téléphones portables par leurs enfants et à veiller à leur éducation, en insistant sur l’importance de prévenir les problèmes de vision dès le plus jeune âge.

Cette initiative témoigne de la solidarité et de l’engagement pour une meilleure prise en charge des besoins de santé des populations vulnérables.

Kaolack : L’ASSAMM célèbre ses anciens pensionnaires

Le Centre Ansoumana Dione pour la prise en charge médicale et la réinsertion sociale des malades mentaux, basé à Kaolack, a organisé une cérémonie en l’honneur de ses anciens pensionnaires ce 25 janvier.

Selon le président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance des Malades Mentaux (ASSAMM), Ansoumana Dione, le centre accueille actuellement 105 personnes souffrant de troubles mentaux. Ces patients proviennent principalement de la rue ou de familles en situation de grande précarité.

« Depuis plusieurs années, la prise en charge des malades mentaux errants constituait un véritable casse-tête, au vu de la complexité du phénomène, lié à plusieurs facteurs. Cette rencontre permettra de montrer qu’il est possible de relever le défi de la prise en charge des maladies mentales », a déclaré M. Dione.

Il a également souligné que cet événement est une occasion de mettre en lumière les perspectives de guérison pour les personnes atteintes de troubles mentaux ainsi que les victimes de toxicomanie.

La cérémonie a été parrainée par Mballo Dia Thiam, syndicaliste, et Me Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal, représenté pour l’occasion par Sérigne Mady Ibrahima Niasse, coordonnateur régional du PDS à Kaolack.

L’événement marque une étape importante dans la sensibilisation et la mobilisation pour une meilleure prise en charge des maladies mentales au Sénégal.

Kaolack/Éducation : Finale régionale de la dictée PGL, Adam Codou Seck première parmi 8 candidats

L’inspection d’académie de Kaolack a organisé, ce mercredi, la finale régionale de la dictée PGL en prélude à la finale nationale prévue en février prochain. La cérémonie a été présidée par l’inspecteur d’académie Samba Diakhaté, en présence du parrain, Cheikh Mbagnick Ndiaye, du président régional de l’association des parents d’élèves et de diverses autres autorités éducatives.

« Nous sommes particulièrement heureux de vous accueillir aujourd’hui pour célébrer l’excellence. La dictée PGL fait partie des concours d’excellence de l’année », a déclaré Samba Diakhaté, ajoutant que cet événement coïncide avec la décision du ministre de l’Éducation nationale d’organiser la finale nationale à Kaolack. « C’est un honneur pour la région et pour l’inspection d’académie », a-t-il ajouté.

Il a également évoqué les préparatifs pour accueillir cet événement majeur : « Nous voulons que cette finale régionale marque le début des grandes actions à mener jusqu’à la finale nationale de février 2025. Cette dernière verra la participation du ministère de l’Éducation nationale, de tous les partenaires du système éducatif et de la Fondation Paul Gérin-Lajoie. Nous invitons chacun à nous accompagner pour garantir son succès. »

M. Diakhaté a aussi salué la forte présence des filles parmi les finalistes : « Sur nos huit lauréats, sept sont des filles. C’est remarquable, et il est important de les encourager à poursuivre leurs études. » Il a exprimé sa gratitude envers la directrice de l’École d’application Ibrahima Fall pour l’accueil, ainsi qu’au président régional de l’association des parents d’élèves pour son soutien constant.

Cheikh Mbagnick Ndiaye, parrain de l’événement, a été loué pour ses multiples actions en faveur de l’éducation, notamment la construction d’infrastructures scolaires à Sikatrou et Ndoffane, ainsi que des dotations annuelles en fournitures scolaires pour ces localités.

Parmi les huit candidats, un garçon, venant de l’école élémentaire de Kannifing en Gambie, a également participé, illustrant la dimension internationale de cet événement. La finale a réuni des élèves de plusieurs écoles : CPEE Notre Dame, École élémentaire de Paoskoto, École élémentaire de Kannifing (Gambie), CP Saint Joseph de Sibassor, GSEE Immaculée Conception, GSEE Pie XII, et École élémentaire Elhadji Ibrahima Niasse de Médina Baye.

Le représentant du parrain, Elhadji Moctar Guèye, a encouragé les élèves à maintenir l’excellence dans la région et a salué l’organisation réussie de cette étape régionale.

Adam Codou Seck, élève talentueuse, s’est distinguée en remportant la première place lors de cette finale régionale. Rendez-vous est pris en février 2025 pour la finale nationale qui, cette fois, mettra Kaolack sous les projecteurs.

Kaolack : L’Association Jokoo Sénégal – Deutschland tire un bilan satisfaisant pour l’année 2024

L’Association Jokoo Sénégal – Deutschland a tenu une conférence de presse ce mardi pour dresser un bilan positif de ses activités en 2024. Le président national, Vieux Guédel Mbodji, a mis en lumière les nombreuses réalisations de la structure en collaboration avec ses partenaires financiers.

L’Association Jokoo Sénégal – Deutschland, reconnue officiellement par l’État sous le récépissé n°0177/GR.KL/AD du 5 août 2016, est une organisation à but non lucratif. Ses objectifs principaux incluent :

• Le renforcement des liens de coopération, de solidarité et d’entraide entre le Sénégal et l’Allemagne.

• La promotion d’activités socio-économiques au profit des populations vulnérables.

Elle intervient dans divers domaines, notamment :

• Le soutien aux personnes handicapées,

• L’éducation, la santé, le sport,

• L’environnement et l’économie solidaire.

Réalisations de l’année 2024

Éducation

• Construction de six salles de classe dans les communes de Dadack, Kabatoki et Daga Diakhaté.

• Parrainage de 218 enfants et distribution de kits scolaires dans les villes de Kaolack, Bambey, Thiès, Mbour et Tattaguine.

• Soutien à la journée d’excellence à l’école de Foundiougne, en partenariat avec CAP Élite Foundiougne.

Sport

• Organisation du Tournoi Helmut Buschmeyer pour les écoles de football à Kaolack.

• Don de matériels et équipements sportifs afin de promouvoir la pratique du sport chez les jeunes.

Protection de la petite enfance

Membre actif du Comité départemental de la prise en charge des enfants, l’association mène des actions de veille contre les violences et la maltraitance des enfants, notamment lors des grands événements religieux tels que les gamous annuels de Médina Baye et Porokhane. En 2024, 211 enfants égarés ont été réunis avec leurs parents lors du grand Gamou de Médina Baye.

Presse et partenariats

• Accueil d’une équipe de deux journalistes de la chaîne allemande WDR (radio et télévision) pour un séjour d’une semaine dans la région de Kaolack.

• Rencontres avec le maire de Kaolack, Serigne Mboup, et ses adjointes en charge de l’éducation, en vue de projets de jumelage entre des villes sénégalaises et allemandes.

La direction régionale de Caritas Thiès demeure un partenaire technique et financier essentiel.

Sous la direction du manager général, Alioune Marone, l’association s’investit activement dans des projets communautaires à Kaolack, en particulier dans le quartier de Bongré. Les initiatives incluent le soutien aux écoles, mosquées et populations vulnérables.

Le décès du président Helmut Buschmeyer, surnommé “Joro”, a marqué un tournant pour l’association. Considéré comme un pilier de Jokoo Sénégal – Deutschland, son dévouement envers l’éducation, le sport et la protection de l’enfance a laissé un héritage durable.

Le président national, Vieux Guédel Mbodji, a exprimé sa reconnaissance envers Helmut, soulignant que son héritage continue d’inspirer les actions de l’association.

En 2024, l’Association Jokoo Sénégal – Deutschland a renforcé son impact à travers des réalisations significatives dans l’éducation, le sport et la protection des enfants. Fidèle à ses objectifs, elle poursuit son engagement pour un développement harmonieux et durable des communautés locales.

Kaolack : Le Tribunal de Grande Instance se penche sur l’affaire opposant Serigne Mboup à l’Adik

Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kaolack a finalement tenu audience sur le dossier mettant en cause le maire de Kaolack, Serigne Mboup, et plusieurs de ses collaborateurs. Accusés par l’Alliance pour La Défense des intérêts de Kaolack (Adik), ils font face à des charges graves, notamment détournement de deniers publics, faux et usage de faux, vol en réunion, et escroquerie.

Selon la partie civile représentée par Babacar Sadikh Beye, une somme importante aurait été décaissée sans respecter les procédures légales. « En tant que citoyens, il est de notre droit de savoir comment l’argent du contribuable est dépensé », a-t-il affirmé. L’avocat de l’Adik a insisté sur le manque de traçabilité des fonds en question et sur la nécessité pour la municipalité d’apporter des réponses claires.

Présent lors de l’audience, le maire Serigne Mboup a assuré que l’argent, destiné à l’achat de denrées alimentaires pour le Gamou de Médina Baye, avait été débloqué selon les règles en vigueur. « Si tous les documents n’étaient pas en règle, le percepteur n’aurait pas validé cette opération », a-t-il déclaré. Ses avocats ont plaidé pour une relaxe pure et simple, dénonçant une tentative de nuire à la réputation du maire. Ils ont également demandé 500 millions de FCFA de dommages et intérêts pour préjudice moral.

Le procureur, quant à lui, a appelé à une stricte application de la loi, laissant entendre que les charges portées contre le maire et ses collaborateurs doivent être examinées avec la plus grande rigueur.

Pour rappel, cette affaire trouve son origine dans une opération de décaissement impliquant la municipalité de Kaolack et des associations sportives et culturelles (ASC). L’accusation pointe des irrégularités dans la gestion des fonds, tandis que la défense soutient la légalité de la démarche.

Kaolack : Une solution à la problématique de l’appareillage orthopédique au Sénégal, un projet de 2,4 milliards de francs CFA

Pour la mise en œuvre d’un projet d’appareillage orthopédique pour la période 2024-2026, l’État du Sénégal a prévu une enveloppe budgétaire de 2,4 milliards de francs CFA, a annoncé Mamadou Lamine Faty, directeur de la promotion et de la protection des personnes handicapées. Selon M. Faty, « au niveau des Comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, la dimension appareillage est fortement prise en compte ».

Cette déclaration a été faite lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) consacrée à l’orientation du Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance, en présence de l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara. Cette rencontre s’inscrit dans une mission conjointe impliquant le Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), la Direction générale de l’action sociale (DGAS) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle vise à suivre l’installation des Comités régionaux multisectoriels sur l’ensemble du territoire. Le Comité régional de Kaolack, en particulier, a été installé depuis le 20 août 2024.

Lors de cette réunion, des informations importantes ont été partagées sur l’état d’avancement des projets de l’État et de ses partenaires techniques et financiers, notamment le programme de la carte d’égalité des chances, considéré comme un mécanisme phare pour l’inclusion des personnes handicapées.

Selon M. Faty, « à ce jour, l’État du Sénégal, sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a distribué 98 126 cartes d’égalité des chances et certificats de handicap. Ces dispositifs sont soutenus par des programmes de filets sociaux multisectoriels, tels que les bourses de sécurité familiale et la couverture médicale universelle (CMU) ».

Ces cartes sont également liées à d’autres services comme le transport, l’emploi et l’éducation.

D’après le médecin-colonel Seydina Ousmane Bâ, directeur du Centre national d’appareillage orthopédique (CNAO), l’objectif principal de cette réunion était de « redynamiser » le Comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance de Kaolack. « En 2013, des comités régionaux ont été mis en place sur l’ensemble du territoire national. Cependant, ils sont restés en léthargie faute de moyens, de plans d’action et même de suivi », a-t-il souligné.

Dans le cadre de la stratégie nationale de gestion du handicap pour la période 2012-2023, d’un coût global de 32,8 milliards de francs CFA, le Sénégal a enregistré une augmentation du nombre de personnes vivant avec un handicap, passant de 800 000 à 1 210 736, soit un taux de prévalence de 7,3 %, selon Ndèye Arame Fall, cheffe du service social du CNAO.

L’objectif des pouvoirs publics est d’atteindre 373 931 bénéficiaires de cartes d’égalité des chances d’ici 2026, et 705 000 à l’horizon 2029. Jusqu’à présent, 11 525 personnes ont bénéficié d’appareillages orthopédiques.

Dans la région de Kaolack, Saer Seck, directeur régional de l’action sociale, a indiqué que le taux de prévalence des personnes vivant avec un handicap est de 7,5 %, légèrement au-dessus de la moyenne nationale.

Ce projet ambitieux marque une étape importante dans l’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées au Sénégal.

Kaolack : L’ANVESAH lance un projet de construction d’un centre d’orphelinat

Au-delà de son soutien aux familles vulnérables, aux veuves lors des événements religieux, ainsi que par la dotation de fauteuils roulants aux personnes handicapées, l’Association Nouvelle Vision de l’Éducation, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESAH), dirigée par Thierno Amadou Diallo, souhaite apporter des solutions concrètes à la situation des enfants orphelins et des talibés à travers le pays.

Le projet phare de l’association consiste en la construction d’un centre d’orphelinat à Kaolack.

“Le but de ce centre est d’offrir aux orphelins et aux enfants talibés dans le besoin l’opportunité de vivre dans de bonnes conditions et de recevoir une éducation jusqu’à ce qu’ils soient adoptés ou placés. Ce centre pourra accueillir environ 150 enfants”, a expliqué Thierno Amadou Diallo.

Lors de la visite du chantier ce dimanche, il a souligné l’importance de ce projet d’un point de vue religieux et social. “En tant que musulmans, il est de notre devoir de protéger les autres de toute forme de mal et d’aider ceux qui sont dans le besoin. L’Islam accorde une grande importance à l’aide aux nécessiteux. Prendre soin des orphelins fait partie de ces devoirs. Leur maltraitance est un péché grave, tandis que les soigner et les parrainer constitue une bonne action d’une immense valeur”, a-t-il déclaré.

Thierno Amadou Diallo a également rappelé que les orphelins – c’est-à-dire les enfants abandonnés ou défavorisés ayant perdu au moins un parent – sont souvent privés de l’affection et de la stabilité nécessaires à leur développement. “La mort des parents désoriente ces enfants et les plonge dans une profonde détresse. L’Islam, qui prône la paix et la tranquillité, insiste sur l’importance de prendre soin d’eux. Le sujet des orphelins est mentionné plus de vingt fois dans le Coran, ainsi que dans les Hadiths et la Sunnah du Prophète (PSL)”, a-t-il ajouté.

Ce projet de centre d’orphelinat à Kaolack marque une étape importante dans les actions de l’ANVESAH, avec l’ambition d’offrir une vie meilleure aux enfants en situation de grande vulnérabilité.

Kaolack : Le CDS de Sam plaide pour le recrutement des acteurs communautaires

Les Comités de Développement Sanitaire (CDS), mis en place par un décret en janvier 2018, incarnent une nouvelle approche dans l’administration du système de santé. Ces structures visent à renforcer la gouvernance en impliquant davantage les acteurs de santé locaux au bénéfice des populations. C’est dans cet esprit que s’inscrit l’équipe du poste de santé de Sam, qui organise chaque année une activité intitulée “Rendre hommage à la santé”, tenue ce samedi.

“Nous en sommes à la 6e édition de cette activité qui vise à honorer le personnel du poste de santé de Sam. Ce personnel, toujours engagé au service de la santé communautaire, mérite d’être salué par toutes les populations de Sam et des environs. Cette initiative a pour objectif principal de remercier tous les acteurs qui ont contribué à la bonne marche de cette structure sanitaire, notamment à l’atteinte des résultats escomptés au cours des années passées”, a déclaré Cheikh Tidiane Sarr, secrétaire exécutif du Comité de Développement Sanitaire (CDS) de Sam.

Au-delà de l’hommage rendu aux agents de santé, cette journée a également permis de célébrer le premier bébé de l’année. Selon M. Sarr, “cette célébration est l’occasion de magnifier les efforts des femmes enceintes qui respectent leurs rendez-vous médicaux tout au long de leur grossesse”.

Le CDS a également saisi cette opportunité pour rendre hommage aux figures emblématiques de Sam ayant contribué au développement du quartier. Une séance de lecture du Saint Coran dédiée aux défunts a été organisée, suivie d’un rappel de leur parcours, afin de transmettre des repères à la jeune génération.

Lutte contre l’hépatite B : un thème prioritaire

Pour cette édition, le thème retenu est “L’hépatite B chez la femme enceinte”. Selon M. Sarr, “cette maladie suscite de nombreuses inquiétudes au sein des populations. Nous avons donc invité une technicienne de santé pour sensibiliser sur les modes de contamination, la gravité de la maladie chez la femme enceinte, et les mesures à prendre en cas de diagnostic”.

Cependant, un problème majeur persiste : les conditions de travail des acteurs communautaires. “Ces personnes travaillent 24 heures sur 24 sans aucune rémunération. C’est une situation alarmante”, a déploré M. Sarr. Il a ainsi lancé un appel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour l’instauration d’un programme sanitaire permettant le recrutement et la prise en charge de ces acteurs.

Cette initiative annuelle du CDS de Sam illustre l’importance de la mobilisation communautaire dans le renforcement du système de santé local et la sensibilisation aux enjeux de santé publique.

Kaolack : Les ferrailleurs du Sénégal en désaccord avec le ministre Sérigne Guèye Diop

Les ferrailleurs du Sénégal manifestent un vif mécontentement envers leur ministre de tutelle, Sérigne Guèye Diop, suite à sa décision de bloquer l’exportation de l’aluminium et des canettes. Cette mesure, qui a plongé leur secteur dans une crise économique profonde, a conduit Serigne Momar Sokhna, président des exportateurs de métal du Sénégal, à mobiliser ses collègues pour un rassemblement à la place de l’Obélisque.

Selon lui, cette interdiction a provoqué une chute drastique des prix d’achat des matériaux. « Depuis cette fermeture, le prix du kilogramme d’aluminium est passé de 950 FCFA à 750 FCFA, tandis que celui des canettes est tombé de 550 FCFA à 450 FCFA. Nos fournisseurs enregistrent une perte de 150 000 FCFA par tonne », a-t-il dénoncé.

Outre ces pertes financières, Serigne Momar Sokhna a souligné les difficultés croissantes rencontrées avec les banques et les partenaires étrangers. « Nous avons contracté des prêts bancaires pour financer nos activités, mais les remboursements deviennent impossibles dans ce contexte. Nos partenaires internationaux sont également impactés », a-t-il ajouté.

Il a également attiré l’attention sur la capacité limitée d’absorption des industries locales. « Les industries sénégalaises ne peuvent absorber que 1 000 tonnes par mois, alors que la collecte nationale atteint 5 000 tonnes. Cela crée des retards de paiement, allant jusqu’à 10 ou 15 jours. Pourtant, ces mêmes industries transforment le produit et l’exportent. Pourquoi nous empêcher de faire de même ? », s’interroge-t-il.

La situation est encore plus critique pour les travailleurs impliqués dans le tri et la collecte des canettes, notamment à Mbeubeuss, où plus de 1 000 personnes sont concernées. « Ces travailleurs se retrouvent dans l’incapacité de vendre leurs produits, car les industries ne veulent plus de ce type de canettes », a-t-il expliqué.

Face à cette situation qu’il qualifie d’injustice, Serigne Momar Sokhna a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation. « Si le ministre ne fait aucun effort pour résoudre cette crise, nous organiserons un grand rassemblement à la place de l’Obélisque. J’invite tous mes camarades à se préparer », a-t-il conclu.

Kaolack : La mairie doit soutenir l’initiative des CDS pour répondre aux attentes des populations

À l’occasion de la 6ᵉ édition de la journée organisée ce samedi au poste de santé de Sam, dans la commune de Kaolack, un vibrant hommage a été rendu au personnel soignant pour le remarquable travail qu’il accomplit au quotidien. L’événement, parrainé par Mamadou Lamine Ndiaye, commissaire aux enquêtes économiques, a souligné le rôle crucial de ces acteurs de la santé dans la préservation du bien-être des populations.

« Le personnel de santé, qui se consacre chaque jour à préserver notre santé, mérite toute notre reconnaissance et notre soutien. Nous sommes ici pour honorer leur travail et renforcer leur capacité à mieux répondre aux attentes des populations », a déclaré le parrain.

Lors de cette cérémonie, Mamadou Lamine Ndiaye a salué les efforts du Dr Pape Mactar Thiaw, infirmier chef de poste, pour son travail exceptionnel en faveur des habitants de Sam et des environs. « Comparé à d’autres postes de santé de la commune, celui de Sam se distingue par son engagement envers les femmes enceintes et d’autres patients. Cela montre à quel point ce poste joue un rôle vital dans le système de santé local », a-t-il affirmé.

Cependant, le commissaire a également mis en lumière les défis auxquels fait face cette structure sanitaire. « Le poste de santé de Sam, comme beaucoup d’autres, souffre d’un manque criant de moyens, malgré l’autonomie financière accordée. Ces manques freinent la qualité des services offerts », a-t-il souligné.

M. Ndiaye a ainsi lancé un plaidoyer à l’intention de la mairie de Kaolack, rappelant que la santé est une compétence transférée aux collectivités territoriales. « La mairie doit jouer un rôle majeur pour doter les postes de santé des moyens nécessaires. Ce plaidoyer sera également porté au niveau du ministère de la Santé », a-t-il assuré.

Le parrain a également invité les populations locales à s’impliquer davantage dans le soutien du Comité de Développement Sanitaire (CDS). « Le poste de santé appartient à la communauté. Depuis 2018, le CDS a entrepris des innovations importantes pour améliorer cette structure. Il est de notre devoir de l’accompagner afin de faire du poste de santé de Sam l’un des meilleurs de la commune », a conclu Mamadou Lamine Ndiaye.

Centre de Santé ultra-moderne à Kaolack : le Ministre de la Santé approuve le projet de Mouhamed Nasir Seck

M. Mouhamed Nasir Seck a présenté au Ministre de la Santé son projet de construction d’un centre de santé ultra-moderne, estimé à 800 millions de francs CFA, à Kaolack.

Le Ministre de la Santé a officiellement reçu des mains de M. Mouhamed Nasir Seck, Président-Fondateur de Médina International Business, le dossier détaillé de ce projet ambitieux.

Estimé à 800 millions de francs CFA, ce centre, dont les travaux sont déjà en cours, a pour objectif de doter la région de Kaolack d’infrastructures médicales de dernière génération, afin de répondre efficacement aux besoins des populations locales.

Ce partenariat entre un acteur visionnaire et les autorités sanitaires marque un tournant dans l’amélioration du système de santé dans la région.

Mouhamed Nasir Seck, pour son engagement indéfectible, et le Ministre de la Santé, pour son accompagnement et sa disponibilité dans cette noble initiative, font la fierté des populations de Kaolack qui bénéficieront bientôt de soins de qualité.

Kaolack : Pèlerinage national des catéchistes – Plus de 10 000 pèlerins attendus du 25 au 26 janvier 2025

La 3ᵉ édition du pèlerinage national des catéchistes se tiendra les 25 et 26 janvier 2025 au sanctuaire marial de Ndiaffate, dans le département de Kaolack. À cet effet, un Comité régional de développement (CRD) s’est réuni ce jeudi 16 janvier, sous la présidence du gouverneur de région, Mouhamadou Moctar Watt.

Afin d’assurer le succès de cet événement religieux, le comité d’organisation a saisi cette occasion pour faire part de ses attentes.

« Les besoins, surtout en matière de logistique, sont nombreux. Cet événement accueillera plus de 10 000 pèlerins, ce qui nécessite une organisation rigoureuse en amont. Pour que ce pèlerinage soit une réussite, il est essentiel de disposer des ressources nécessaires », a souligné l’Abbé Adrien Papa Sarr, prêtre du clergé du diocèse de Kaolack.

Le thème retenu cette année, “L’espérance ne déçoit point”, revêt une signification particulière. « Nous voulons célébrer cette espérance, car dans notre foi chrétienne, elle occupe une place centrale. Cette espérance, nous souhaitons la partager avec tous », a ajouté l’Abbé Adrien Papa Sarr.

Lors de la rencontre, les représentants des différents services présents ont exprimé leur engagement à satisfaire les besoins exprimés par le comité d’organisation, afin d’assurer la réussite de ce pèlerinage.

Le sanctuaire marial de Ndiaffate s’apprête donc à accueillir une affluence massive de fidèles, dans un esprit de foi et de communion, autour de ce thème porteur d’espérance.

Kaolack / Taïba Niassène : 1ère édition du forum économique de Taïba Niassène 2025

Pour apporter des solutions à la problématique de l’agriculture au Sénégal, mais aussi pour raviver l’initiative “Toole Baye”, l’Association Jamhiyatu Ansaarrudi Sénégal (JADS) a organisé, ce mercredi, un forum économique à Taïba Niassène.

« Aujourd’hui, nous sommes à Taïba Niassène dans le cadre d’une activité extrêmement importante. Il s’agit d’un forum organisé ce matin et consacré à l’agriculture, en prélude au Gamou annuel prévu le 18 janvier 2025. L’association Jamhiyatu Ansaarrudi Sénégal (JADS) a pris l’initiative de mobiliser tous les acteurs de développement, notamment ceux évoluant dans le secteur agricole, avec la participation des structures d’encadrement, de financement et de formation, afin d’accompagner les populations sur les opportunités qu’offre ce forum », a expliqué Pape Massaër Diop, sous-préfet de l’arrondissement de Paoskoto.

Ce forum a également été l’occasion de mettre en lumière la vision de Cheikh Ibrahima Niasse, qui anticipait déjà sur le développement agricole à l’horizon 2050. Cette perspective est en harmonie avec les orientations stratégiques des nouvelles autorités sénégalaises pour un développement socio-économique, où l’agriculture occupe une place centrale. L’État du Sénégal s’est engagé à soutenir cette initiative de l’association JADS, a souligné le sous-préfet.

Amadou Samb, administrateur de l’association JADS, a précisé les objectifs du forum :

« Ce forum vise à contribuer au développement de l’activité économique dans le département de Nioro du Rip et, plus largement, au Sénégal. Cela, en conformité avec la vision de notre guide spirituel, Cheikh Elhadji Ibrahima Niasse, mais aussi avec celle des autorités sénégalaises. »

Le forum s’est articulé autour de quatre panels principaux :

1. Les mécanismes d’encadrement ;

2. Les mécanismes de financement des activités économiques ;

3. Les mécanismes de formation ;

4. Les potentialités agricoles, illustrées notamment par “Toole Baye Niasse”.

« Il s’agit de migrer vers une agriculture de précision, résiliente face aux défis tels que le changement climatique et la dégradation des sols. Cela implique de concilier théorie et vision avec une pratique modernisée, mise en œuvre depuis des décennies et renforcée par le khalife Cheikh Mouhamed Mahy Ibrahima Niasse », a ajouté M. Samb.

Le forum vise à établir des partenariats solides et à développer des synergies entre les institutions identifiées. Après une phase de préparation, une phase de suivi sera mise en œuvre avec toutes les structures participantes, et l’État du Sénégal continuera d’accompagner cette initiative.

M. Samb a conclu : « Lors de la deuxième édition du forum, prévue l’année prochaine, les résultats de cette première édition seront présentés au public. »

MAC de Kaolack : les femmes de “Aar Sunu Projet” au chevet des prisonniers

Les femmes de “Aar Sunu Projet”, accompagnées de leur coordonnateur national, ont rendu visite aux pensionnaires de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Kaolack pour leur apporter des dons.

“Des sacs d’habits de bonne qualité, des serviettes hygiéniques, ainsi qu’un lot important de produits de nettoyage ont été remis aux détenus que nous avons rencontrés sur place”, a déclaré Pape Simakha, coordonnateur national de “Aar Sunu Projet”.

Ancien détenu de cet établissement durant les événements politiques de mars 2021, M. Simakha a rappelé avoir personnellement vécu les conditions difficiles du milieu carcéral. Cela explique, selon lui, sa solidarité avec les détenus. “C’est ce vécu qui m’a poussé à accompagner les femmes de notre mouvement dans cette initiative en faveur de nos frères et sœurs en détention”, a-t-il ajouté.

Cette action s’inscrit dans une démarche humanitaire visant à apporter réconfort et soutien à une population souvent oubliée, dans un contexte où les conditions carcérales restent une préoccupation majeure.

Kaolack : Manque d’eau potable et insécurité – Les populations de Darou Ridwane et Samba Moussa interpellent les autorités

Les habitants des quartiers Darou Ridwane Extension et Samba Moussa, situés dans la commune de Kaolack, ont arboré ce week-end des brassards rouges pour dénoncer le manque d’eau potable et l’insécurité qui règne dans leurs zones.

“Nous sommes ici aujourd’hui pour réclamer de l’eau potable dans nos quartiers. C’est frustrant de constater que Darou Ridwane ne dispose que d’une seule borne-fontaine. Nous sommes obligés de nous lever à 5 heures du matin pour nous approvisionner en eau, alors que la quantité disponible est insuffisante. Et pour accéder à ce robinet, il faut affronter une longue file d’attente. Parfois, des disputes éclatent entre les femmes pour obtenir un peu d’eau”, a déploré Adama Diaw, porte-parole des habitants de Darou Ridwane.

Dans le même sens, Ismaïla Konaté, un habitant de Ngadé, a ajouté : “Nous sommes contraints de nous rabattre sur les saillanes (petits puits), avec tous les risques sanitaires que cela implique. Nous sommes exposés à des maladies hydriques, faute d’accès à de l’eau potable. Les autorités n’ont rien fait pour nous. C’est comme si nous ne faisions pas partie de Kaolack, alors que nous sommes situés juste derrière la mosquée Ndiouga Kébé.”

Les populations ont également dénoncé l’insécurité croissante liée au manque d’éclairage public. “À Samba Moussa, les habitants n’osent plus sortir à certaines heures de la nuit à cause de l’insécurité. Notre quartier est plongé dans l’obscurité. Nous sommes à la merci des bandits et même des serpents”, a déploré Fatou Diop.

Fatiguée de cette situation, elle a lancé un appel aux autorités : “Cette situation ne peut plus durer. Nous demandons aux autorités de nous venir en aide parce que nous sommes vraiment à bout.”

En plus de l’accès à l’eau potable et d’un éclairage adéquat, les populations ont plaidé pour le lotissement de leurs quartiers. Elles espèrent que ces doléances seront prises en compte par les autorités compétentes afin d’améliorer leurs conditions de vie.

Kaolack : Distribution de 50 000 exemplaires du Saint Coran aux maîtres coraniques du CSMCS

Dans le cadre de son programme national de soutien aux daaras et aux maîtres coraniques, le Conseil Supérieur des Maîtres Coraniques du Sénégal (CSMCS) a organisé ce lundi une cérémonie de distribution de 50 000 exemplaires du Saint Coran. L’événement s’est tenu à Médina Baye, dans la capitale du Saloum, Kaolack.

Ces exemplaires ont été obtenus grâce au partenariat avec l’ONG turque Hayrât Yardım, en collaboration avec son partenaire local au Sénégal. Lors de la cérémonie, Amadou Tidiane Talla, président du CSMCS, a expliqué l’importance de cette initiative.

« Nous sommes ici à Kaolack pour poursuivre notre tournée nationale entamée il y a quelques jours, à travers les départements du Sénégal. À ce jour, nous avons visité 24 départements et il nous reste encore 22 à parcourir. L’objectif est de rencontrer nos membres, notamment les maîtres coraniques, les mamans daaras, ainsi que les parents d’élèves. Mais, en réalité, cette tournée est avant tout destinée à la distribution des exemplaires du Saint Coran fournis par nos partenaires turcs », a-t-il déclaré.

Amadou Tidiane Talla a également rappelé les réalisations des années précédentes :

• En 2021, le quota distribué était de 32 000 exemplaires.

• En 2022, il était de 30 000 exemplaires.

• En 2023, il atteint un total record de 50 000 exemplaires.

Soutien aux daaras et amélioration des conditions d’enseignement

Le président du CSMCS a souligné que cette initiative vise à mettre les maîtres coraniques dans des conditions optimales pour l’enseignement et l’apprentissage au sein des daaras.

« Cette rencontre a pu être organisée grâce à l’appui des autorités administratives et éducatives de la région de Kaolack, notamment la gouvernance, l’inspection d’académie et l’IEF de la commune. Nous encourageons les bénéficiaires à prendre soin de ces exemplaires du Saint Coran et à adopter de nouvelles méthodes de gestion des daaras. Cela permettra de renforcer la confiance des parents d’élèves envers notre système éducatif », a-t-il ajouté.

Enfin, Amadou Tidiane Talla a lancé un appel à la communauté pour accompagner les daaras, comme cela se fait dans d’autres pays, afin d’assurer un meilleur avenir aux élèves et aux enseignants.

Cette initiative constitue une étape majeure dans le renforcement de l’éducation coranique au Sénégal et dans la valorisation du rôle des daaras dans la société.

Kaolack : 74 contrats de formation remis aux jeunes à travers le programme “F2E”

Dans le cadre de la mise en œuvre des Formations École-Entreprise (F2E) pour l’année 2024-2025, le ministère de la Formation Professionnelle et Technique a organisé une cérémonie officielle de lancement des formations. Cet événement s’est tenu ce lundi au Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Kaolack.

“Aujourd’hui, nous venons de lancer officiellement les formations pour l’année académique 2024-2025 dans la région de Kaolack. Cette année, nous avons ouvert quatre classes spécialisées : pâtisserie à Kaolack, agriculture à Nioro, horticulture à Mbadakhoun, et couture à Guinguinéo”, a déclaré Mahmoud Konté, chef d’antenne du programme F2E à Kaolack.

Lors de cette cérémonie, 19 contrats ont été remis aux apprenants de Kaolack. “Mardi, nous serons à Nioro du Rip pour remettre 20 contrats dans le domaine de l’agriculture, 20 autres à Mbadakhoun pour l’horticulture, et 15 pour la couture à Guinguinéo. Cela fait un total de 74 contrats validés par l’inspection du travail. Dès demain, ces jeunes pourront débuter leurs formations”, a ajouté M. Konté.

En ce qui concerne les critères de sélection, M. Konté a expliqué que le processus comprenait une phase de prospection suivie d’une sélection rigoureuse. “Pour la pâtisserie, nous avons reçu 103 candidatures mais seuls 20 ont été retenues. Il en va de même pour les autres filières : 20 apprenants pour l’agriculture, 20 pour l’horticulture et 20 pour la couture. Les candidats doivent être âgés de 16 à 35 ans, être de nationalité sénégalaise, et remplir certaines conditions académiques selon le type de certification : le CAP requiert un niveau minimum de quatrième, tandis que le CPS est accessible à tous, sans exigence de niveau scolaire. Mais l’essentiel, c’est la motivation”, a-t-il précisé.

Le programme F2E répond au besoin urgent d’améliorer l’employabilité des jeunes au Sénégal, où 80 % des demandeurs d’emploi ne disposent pas des qualifications nécessaires. “Ce programme vise à rendre ces jeunes immédiatement opérationnels. Ils passent 80 % de leur temps dans des entreprises et 20 % dans des centres de formation. À l’issue de la formation, ils obtiennent un diplôme professionnel qui leur permet d’accéder plus facilement au marché du travail”, a conclu Mahmoud Konté.

En marge de la cérémonie, Moustapha Ndiaye, inspecteur de l’éducation, a souligné l’impact positif de ce programme sur le système éducatif local. “Nos jeunes rencontrent souvent des difficultés d’insertion professionnelle, car nous mettons principalement l’accent sur des enseignements académiques. Ces centres combinent théorie et pratique, offrant aux apprenants des compétences immédiatement valorisables. Ceux qui bénéficient de ce programme obtiennent un diplôme professionnel et n’auront plus de problème d’insertion”, a-t-il affirmé.

Ce programme ambitieux confirme l’engagement du ministère en faveur de la formation technique et professionnelle pour réduire le chômage des jeunes et favoriser leur intégration dans le tissu économique du pays.

Régularisation des Motos-Taxis : un Chargé de mission à la Présidence dénonce la “désinformation”

Parrain de la finale du tournoi commémoratif de l’Asc Benno, le Chargé de mission à la Présidence a profité de cette tribune, ce samedi 11 janvier, pour sensibiliser la jeunesse, en particulier les jakartamen, sur les enjeux liés à la régularisation de leur secteur. M. Ababacar Diagne a dénoncé ce qu’il qualifie de “désinformation” orchestrée par des saboteurs cherchant à dénigrer la procédure de régularisation des Motos-Taxis initiée par l’État.

“La régularisation du secteur des Motos-Taxis n’est qu’un premier pas dans le projet de l’État visant à aider et à accompagner la jeunesse pour leur épanouissement. Un secteur qui emploie des milliers de jeunes mérite une attention particulière, qui passe par une identification claire des acteurs et leur mise en conformité avec les lois et règlements régissant le transport”, a déclaré M. Diagne, par ailleurs Coordinateur du JPS (Jeunesse pour le Progrès et la Solidarité) dans le département de Kaolack.

M. Ababacar Diagne a tenu à rassurer la jeunesse sur les intentions nobles du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, concernant ce dossier. “Ce projet a été porté par la jeunesse. Ce sont eux qui ont soutenu le programme Jub Jubal Jubanti, et ils n’en seront jamais des victimes, mais bien des bénéficiaires. Le gouvernement, à travers le Ministre des Infrastructures terrestres et aériennes (MITTA), que nous félicitons pour son travail remarquable, pilotera cette régularisation sans compromettre le gagne-pain des acteurs, contrairement à la désinformation qui circule”, a-t-il poursuivi.

Au-delà de l’assistance qu’entend organiser l’État, une dimension sécuritaire est également mise en avant dans cette démarche. “Beaucoup d’agressions, de vols et d’accidents mortels impliquent des motos dont les conducteurs prennent souvent la fuite, rendant leur identification difficile. Cette situation constitue un problème sécuritaire majeur. Les acteurs du secteur eux-mêmes, lors de nos échanges, reconnaissent qu’il est temps d’assainir leur milieu professionnel pour leur propre sécurité et celle des usagers”, a ajouté le Chargé de mission à la Présidence.

M. Diagne a conclu en saluant les résultats obtenus dans la région de Kaolack, où des centaines de Motos-Taxis ont déjà été régularisées ou sont en cours de l’être. “Nous avons eu des discussions très ouvertes et instructives avec la Directrice régionale des Transports”, a-t-il déclaré.

Concernant la finale du tournoi, l’Asc Xadanlou a battu l’Asc Deukeundo aux tirs au but après un match nul (1-1) à l’issue du temps réglementaire.

Kaolack : Cérémonie de Sargal dédiée à l’inspecteur d’académie Siaka Goudiaby et deux de ses ex-collègues

L’amicale du personnel de l’inspection d’académie de Kaolack, en collaboration avec l’ensemble des acteurs du système éducatif de la région, a organisé une cérémonie en l’honneur de l’inspecteur d’académie Siaka Goudiaby, récemment affecté à Louga, ainsi que de deux de ses collègues, Masse Amadou Bitèye, inspecteur de la langue arabe, et Yancouba Baldé, inspecteur de l’enseignement moyen, partis à la retraite.

Durant cette cérémonie, à laquelle ont assisté les autorités régionales et départementales de l’éducation ainsi que des partenaires techniques et sociaux, l’accent a été mis sur les nombreuses contributions et sacrifices de ces inspecteurs pour l’amélioration du système éducatif.

Siaka Goudiaby, qui a servi pendant cinq ans à l’inspection d’académie de Kaolack, a été salué pour sa loyauté et son engagement. Dans son discours, l’inspecteur d’académie Samba Diakhaté a qualifié M. Goudiaby d’« homme au parcours atypique et exemplaire ». Selon lui, grâce à son dévouement et à son dynamisme, l’inspection d’académie de Kaolack a connu des résultats remarquables pendant plus de quatre ans.

« Au sein de l’IA de Kaolack, M. Goudiaby a mis en place des mécanismes favorisant une éducation durable et de qualité, notamment à travers une mobilisation communautaire sans précédent », a affirmé M. Diakhaté.

Le travail de M. Goudiaby a été marqué par plusieurs initiatives innovantes :

• L’organisation de jeux de génie en herbe, de compétitions sportives et de journées d’excellence, devenues des éléments centraux de l’animation de la vie scolaire.

• La redynamisation de l’enseignement professionnel, un secteur qui lui tenait particulièrement à cœur, selon Jacques Diouf, président du collectif des professeurs de Kaolack.

• La mise en place d’une caisse de solidarité au sein de l’inspection d’académie, offrant un soutien moral, psychologique et financier aux membres du personnel.

Alphonse Diégane Thiaré, président régional de l’Association des parents d’élèves de Kaolack, a également salué l’impact positif de M. Goudiaby : « Cet homme prestigieux a laissé une empreinte indélébile à l’académie de Kaolack, où il a servi avec brio avant son affectation à Louga. Il demeure une icône et un modèle dont doivent s’inspirer les jeunes inspecteurs soucieux de leur carrière et de l’intérêt national. »

Par cette cérémonie de Sargal, l’amicale du personnel de l’inspection d’académie de Kaolack a voulu exprimer toute sa reconnaissance à M. Goudiaby et à ses deux collègues pour leurs services rendus au secteur de l’éducation.

PAOSKOTO : UNE VINGTAINE DE MANIFESTANTS CONTRE FLEX EAU ARRÊTÉS PAR LA GENDARMERIE

Les populations dénoncent la cherté des factures d’eau.

Une manifestation contre Flex’Eau à Paoskoto a conduit à l’arrestation d’une vingtaine de personnes et a fait plusieurs blessés parmi les manifestants.

Ce matin, les habitants du département de Nioro ont barré la RN4 pour protester contre les opérations de retrait de compteurs effectuées par les agents de Flex’Eau. Ces actions ont suscité une vive indignation au sein de la population locale.

Face à cette situation, la gendarmerie s’est déployée sur place et a procédé à des arrestations. Actuellement, les manifestants se trouvent devant la préfecture pour exprimer leur colère et dénoncer la gestion de Flex’Eau, qu’ils accusent d’imposer des factures d’eau excessivement élevées.

Kaolack / Gamou Médina Baye Gnolanème : Le comité d’organisation invité à collaborer étroitement pour la réussite de l’événement

Le sous-préfet de l’arrondissement de Mbadakhoun, dans la région de Kaolack, Matar Sarr, a présidé ce jeudi la réunion du Comité Local de Développement (CLD) dans le cadre des préparatifs du Gamou annuel de Cheikh Mame Aladji Mountakha Niasse, prévu le 25 janvier 2025.

Cette rencontre a été l’occasion pour le comité d’organisation de soumettre ses préoccupations aux différents chefs de service concernés. Parmi les sujets abordés figuraient les questions de sécurité, d’assainissement, de santé et d’électricité.

« Au nom de Cheikh Mame Aladji Mountakha Niasse et du comité d’organisation de l’événement, nous avons exposé nos attentes aux autorités pour qu’elles puissent accompagner le comité dans la réussite du Gamou. À l’issue de cette rencontre, nous sommes ressortis rassurés par leurs engagements », a indiqué le porte-parole du jour.

Le sous-préfet Matar Sarr a exhorté le comité d’organisation et les chefs de service à unir leurs efforts et à mobiliser tous leurs moyens pour garantir un succès exceptionnel à cet événement religieux. Il a également encouragé le comité d’organisation du Gamou à travailler en étroite collaboration avec les différents services concernés afin de relever les défis identifiés.

Les préparatifs de ce grand rassemblement religieux se poursuivent avec une dynamique de collaboration entre toutes les parties impliquées. L’objectif principal reste de faire de ce Gamou un événement mémorable pour les fidèles et les visiteurs attendus en grand nombre.

Kaolack : Lancement des travaux de clôture du CEM de Keur Mbagne Diop

Le président du Conseil départemental de Kaolack, Ahmed Youssouf Benzallou, a procédé ce mercredi à l’inauguration de deux salles de classe et à la pose de la première pierre des travaux de clôture du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Keur Mbagne Diop, situé dans la commune de Ndiébel, région de Kaolack.

« J’ai eu l’honneur de lancer aujourd’hui les travaux de la clôture du CEM Keur Mbagne Diop de Ndiébel, un projet entièrement financé par le Conseil départemental de Kaolack », a déclaré M. Benzallou.

Cette initiative, a-t-il souligné, s’inscrit dans un engagement fort à améliorer les infrastructures scolaires afin d’offrir un cadre d’apprentissage sécurisé et propice à la réussite des élèves.

La cérémonie s’est déroulée en présence du maire de la commune de Ndiébel, M. Dame Bèye Ba, qui a, pour sa part, inauguré deux salles de classe récemment construites dans le même établissement.

« Aujourd’hui, l’éducation n’est plus seulement une affaire de l’État. Les collectivités territoriales jouent un rôle déterminant dans le système éducatif, notamment en raison des conséquences des lois de décentralisation. En effet, l’État du Sénégal a transféré plusieurs compétences aux collectivités territoriales, renforçant ainsi leur participation au fonctionnement de l’éducation nationale. La commune et le département sont désormais des acteurs majeurs de ce secteur », a expliqué Ahmed Youssouf Benzallou, président du Conseil départemental de Kaolack.

Ces réalisations témoignent de l’importance accordée à l’éducation par les autorités locales, dans une dynamique de soutien et de complémentarité avec les efforts de l’État.

Kaolack/Médina Baye : Inauguration d’un bâtiment R+1 comprenant 6 salles de classe

Le Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahy Ibrahima Niasse, a procédé ce mercredi à l’inauguration et à la remise des clés de 6 nouvelles salles de classe construites à l’école franco-arabe Institut Islamique El Hadji Abdoulaye Niasse. Ces infrastructures, réalisées à un coût de 45 millions de francs CFA, sont l’œuvre d’un bienfaiteur, Cheikh Mouhamed Nazir Seck, talibé de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niasse “Baye”.

« L’inauguration de ces salles, construites pour cette école, marque un pas de plus vers l’amélioration de l’accès à l’éducation arabo-islamique dans la région », a déclaré Imam Hassan Seck lors de la cérémonie de remise des clés, au nom du donateur. Il a souligné que cette initiative citoyenne de Cheikh Mouhamed Nazir Seck reflète son profond engagement envers son guide spirituel, “Baye Niasse”.

En outre, Imam Hassan Seck a révélé que Cheikh Mouhamed Nazir Seck travaille sur d’autres projets pour Médina Baye et ses environs, en étroite collaboration avec ses proches. Parmi ces projets figure la construction prochaine d’une structure sanitaire, pour un montant estimé à 400 millions de francs CFA.

En marge de cette cérémonie inaugurale, M. Seck a lancé un appel aux fils et aux filles de la cité de Mame Baye Niasse pour qu’ils soutiennent financièrement les projets futurs du Khalife général de Médina Baye. Il a également exhorté les élèves à bien entretenir ces nouvelles infrastructures.

Pour sa part, le Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahy Ibrahima Niasse, a exprimé sa gratitude envers le donateur, tout en encourageant les autres fidèles à œuvrer pour l’intérêt général.

Kaolack : Les “Jakartamen” s’opposent fermement aux nouvelles mesures du ministre Yancouba Diémé

Après les manifestations dans les régions du Sud, notamment Ziguinchor et Sédhiou, c’est au tour de la région de Kaolack de voir une vive protestation des conducteurs de motos-taxis, communément appelés “Jakartamen”. Ces derniers ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur mécontentement face aux nouvelles mesures annoncées par le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.

Le ministère a imposé une exigence d’immatriculation des motos dont la cylindrée dépasse 49 centimètres cubes, avec un délai fixé au 13 mars 2025 pour effectuer cette formalité. Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement placée en fourrière. Cette décision a été mal reçue par les conducteurs de motos, qui estiment qu’elle viendrait alourdir les coûts liés à l’exploitation de leurs véhicules.

Malgré l’annonce d’une immatriculation gratuite pour les motos, les “Jakartamen” dénoncent des frais supplémentaires qui, selon eux, ne sont pas conformes à l’esprit de la mesure. La colère des conducteurs a trouvé un porte-parole en la personne d’Ansoumane Badji, président de l’Union nationale des Associations des conducteurs de Jakarta. Lors de la manifestation, Badji a exprimé son mécontentement, affirmant que l’annonce de l’immatriculation gratuite ne correspondait pas à la réalité sur le terrain, où des frais non prévus ont été imposés.

Pour Badji et ses collègues, cette mesure ne répond pas aux besoins réels des acteurs du secteur. Il a exhorté les autorités à adopter une approche plus inclusive et à chercher un dialogue sincère avec les conducteurs avant d’implémenter de telles décisions. « Si l’État veut réellement soutenir notre secteur, il existe des voies et moyens appropriés pour nous permettre de travailler ensemble à une solution juste et équitable », a-t-il déclaré, précisant que cette décision aurait un impact négatif sur des milliers de jeunes qui font vivre leurs familles grâce à ce métier.

Badji a souligné que le secteur des motos-taxis est crucial pour la mobilité quotidienne de nombreux Sénégalais, notamment dans des zones comme Kaolack, où les infrastructures de transport sont souvent insuffisantes. Selon lui, le gouvernement doit prendre en compte ces réalités avant de prendre des décisions qui risquent de pénaliser une frange importante de la population.

L’Union des conducteurs de Jakarta a également mis en avant l’idée d’un dialogue ouvert avec les autorités, soulignant que le secteur mérite d’être accompagné de manière plus structurée, avec des solutions adaptées aux réalités locales. « Un pays ne peut pas avancer sur cette voie de gouvernance sans prendre en compte les préoccupations des citoyens, en particulier ceux qui participent activement à son économie. La jeunesse de notre secteur a fait beaucoup pour la croissance du pays, et elle mérite d’être entendue », a insisté le président de l’Union.

Les manifestations ont rassemblé des centaines de conducteurs de motos, de Kaolack et des régions avoisinantes. Certains d’entre eux ont exprimé leur désarroi face à des conditions de travail de plus en plus difficiles. Beaucoup estiment que les nouvelles règles sont une tentative de « taxer » un secteur déjà précarisé, sans fournir de solutions alternatives aux défis auxquels ils sont confrontés.

En outre, les conducteurs ont dénoncé l’absence de véritable consultation préalable avant l’introduction de cette mesure. Selon eux, des discussions avec les acteurs du terrain auraient permis d’identifier des solutions plus adaptées et de préserver l’intérêt des travailleurs tout en répondant aux préoccupations de l’État en matière de sécurité et de régulation du secteur.

Face à la mobilisation grandissante, les “Jakartamen” ont appelé à un dialogue immédiat avec le ministre Yancouba Diémé, en soulignant qu’un échec de cette initiative nuirait non seulement à la relation entre les autorités et les conducteurs, mais aussi à l’image du gouvernement vis-à-vis de cette jeunesse dynamique, mais souvent délaissée par les politiques publiques.

Pour les conducteurs, une des solutions serait la mise en place d’une régulation plus flexible qui permette à tous les acteurs de se conformer aux exigences sans être accablés par des frais injustifiés. Ils demandent également que les autorités prennent en compte les spécificités régionales, notamment dans des zones comme Kaolack, où le transport en moto-taxi est une alternative incontournable au manque d’infrastructures de transport en commun.

Alors que le ministre Yancouba Diémé reste sous pression, cette manifestation à Kaolack montre l’ampleur des mécontentements dans tout le pays. Les “Jakartamen” ne comptent pas abandonner leur lutte tant que des solutions concrètes et acceptables ne seront pas proposées par les autorités.

Kaolack : Manifestation des conducteurs de Jakarta contre les mesures du ministre Yancouba Diémé

Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs de deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 centimètres cubes de procéder à leur immatriculation au plus tard le 13 mars prochain. Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière.

Face à cette situation, les conducteurs de deux-roues de Kaolack sont descendus dans la rue pour protester contre le processus d’immatriculation initié par l’État. Ils dénoncent des frais supplémentaires imposés malgré l’annonce d’une immatriculation gratuite. À travers une mobilisation pacifique en moto dans les rues de la commune de Kaolack, ils ont exprimé leur mécontentement face à ces mesures.

“Ma présence aujourd’hui à Kaolack se justifie par ce qu’on a tous constaté dans ce pays. Il s’agit des mesures prises par l’État du Sénégal en imposant aux jeunes, qui ont créé leurs propres entreprises dans le secteur du transport à deux roues, des démarches inadaptées. Maintenant, si l’État veut vraiment aider cette corporation, il existe des méthodes et des moyens pour accompagner cette jeunesse et trouver ensemble des solutions adaptées,” a expliqué Ansoumane Badji, président de l’Union nationale des associations des conducteurs de Jakarta. Il s’est exprimé ce mercredi lors d’un rassemblement organisé à Kaolack.

Ces autorités doivent comprendre que ce pays appartient à nous tous. Elles savent très bien que cette jeunesse a accompli beaucoup pour le développement du Sénégal. Sans cette jeunesse, elles ne seraient pas au pouvoir. Un pays ne peut pas être dirigé de cette manière. Le ministre Yancouba Diémé doit d’abord appeler les acteurs de ce secteur au dialogue. Quant au Premier ministre, il doit écouter la voix de la jeunesse. Cette voix, c’est celle du Sénégal.

Le ministre des Transports doit prioriser une gestion transparente et inclusive s’il souhaite réussir sa mission. Il doit également comprendre que le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Yancouba Diémé doit savoir que cette initiative pourrait être un échec si elle n’est pas bien menée”, a-t-il averti devant une immense foule.

Kaolack/Transport : L’Association Nationale des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal invite le ministre des Transports au dialogue

Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a mis en demeure les conducteurs de deux-roues dont la cylindrée est supérieure à 49 cm³ de procéder à l’immatriculation de leurs véhicules au plus tard le 13 mars prochain. Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière, a averti le ministère.

Face à cette initiative de l’État, l’Association Nationale des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal a tiré la sonnette d’alarme lors d’un point de presse tenu ce mercredi.

« L’actualité qui défraie la chronique depuis quelque temps nous interpelle en tant qu’acteurs du secteur. Nous, les cavaliers de la sécurité routière, disons oui à l’organisation et à la réglementation du secteur des deux-roues. Cependant, nous dénonçons la démarche adoptée par les autorités, qui auraient dû entamer cette initiative par une concertation inclusive, participative et démocratique. Cela aurait permis à tous les acteurs de mieux comprendre les enjeux de cette mesure », a expliqué Cheikh Tidiane Sarr, président de l’Association Nationale des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal.

Il a également souligné les défis liés au délai imparti : « En trois mois seulement, rien qu’à Kaolack ou même dans sa commune, il est impossible de procéder à l’immatriculation de l’ensemble des motos dans ce laps de temps. Nous invitons l’État à expliquer aux jeunes les opportunités que présente cette initiative. Nous demandons au ministre des Transports, Yankhoba Diémé, de revoir sa démarche au lieu d’imposer une réforme sans consultation préalable. »

Cheikh Tidiane Sarr a insisté sur l’importance de la communication dans une réforme de cette envergure : « Se protéger à moto est crucial, mais une communication claire et élargie autour de l’initiative est encore plus importante. Notre pays est un pays de dialogue, et le ministre sait bien que c’est par le dialogue qu’ils sont venus au pouvoir. Nous saluons la réforme, mais ce que nous dénonçons, c’est l’approche autoritaire qui l’accompagne. »

En outre, il a exhorté les conducteurs de vélos-taxis à s’adapter à la réforme en se préparant à l’immatriculation, au port du casque, et à l’obtention de permis de conduire, qui a toujours été un combat pour l’association.

« Nous demandons à l’État de revoir le délai fixé, qui est très court. Nous proposons qu’un mois supplémentaire soit accordé pour permettre à tous ces jeunes conducteurs d’être en règle », a plaidé le président de l’association.

L’Association Nationale des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal, qui se consacre à la sensibilisation et à la sécurité dans le domaine des transports routiers, appelle donc à un dialogue ouvert avec les autorités pour assurer le succès de cette réforme.

Kaolack/Médina Baye : Une classe flambant neuve pour l’école élémentaire Elhadji Ibrahima Niasse

L’école élémentaire Elhadji Ibrahima Niasse, située à Médina Baye, bénéficie désormais d’une salle de classe entièrement rénovée. Ce projet de réhabilitation a été intégralement financé par les anciens élèves de l’établissement, promotion 1970-1977, qui avaient été formés sous la direction de feu l’instituteur M. Niang.

Les travaux de rénovation, dont le coût s’élève à 1 050 000 francs CFA, ont permis de doter l’école d’une classe flambant neuve. Ce mardi, les membres de l’association des anciens élèves ont effectué une visite des lieux pour constater les réalisations.

Lors de cette visite, Amadou B., un parent d’élève, a exprimé sa gratitude envers les bienfaiteurs :

« Nous remercions ces anciens élèves pour leur contribution précieuse. Cette salle de classe rénovée vient s’ajouter aux autres initiatives déjà réalisées, notamment par le fils d’un des anciens élèves de ce temple du savoir. »

Le coordonnateur de l’association, Daouda Thialaw Diop, a pour sa part expliqué l’importance de ce geste :

« La première chose à laquelle Dieu a donné une grande bénédiction, c’est le savoir, et le savoir s’acquiert à l’école. Pour moi, l’école est le socle de la vie. On ne peut rien faire sans connaissances, et ces connaissances s’obtiennent à travers l’école. C’est pour cette raison que nous avons décidé de réhabiliter cette salle de classe. Nous avons recarrelé le sol, repeint les murs, les fenêtres et le tableau noir, entre autres. »

Selon M. Diop, cette rénovation est bénéfique non seulement pour les élèves mais aussi pour la communauté dans son ensemble :

« Une école rénovée motive les enfants à venir étudier, ce qui est profitable pour leurs parents, leurs familles, la région et même la nation. »

Les anciens élèves de la promotion 1970-1977 ne comptent pas s’arrêter là. Ils envisagent d’autres projets, notamment la réhabilitation des salles de classe restantes. Cependant, ils lancent un appel aux bonnes volontés, aux fils de Médina Baye ainsi qu’aux autorités locales et aux disciples du parrain de l’école, Elhadji Ibrahima Niasse, pour les accompagner dans leur mission de rénovation complète de cet établissement scolaire.

Cette initiative, qui met en lumière l’importance de l’éducation et de l’engagement communautaire, constitue un bel exemple de solidarité au service de l’avenir des jeunes générations.

L’ASC Saloum se sépare de son entraîneur pour insuffisance de résultats

L’ASC Saloum, club évoluant en Ligue 2 sénégalaise, a officiellement annoncé sa séparation « à l’amiable » avec son entraîneur Beau Saliou Touré. La décision a été rendue publique mardi par le secrétaire général du club, Mamadou Lamine Sokhna, lors d’un entretien téléphonique.

Selon Sokhna, cette rupture est motivée par les « insuffisances de résultats » observées depuis le début de la saison. « Après une évaluation des performances de l’équipe à mi-parcours, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait des écarts importants par rapport aux objectifs attendus », a-t-il déclaré.

Promue cette saison en Ligue 2, l’ASC Saloum avait pourtant bien entamé son parcours. Cependant, après dix journées de championnat, l’équipe n’a enregistré que deux victoires, contre cinq matchs nuls et trois défaites, se positionnant à la onzième place du classement général.

« Ce n’est pas suffisant par rapport à nos ambitions. Nous ne prétendions pas monter directement en Ligue 1 dès cette première année, mais l’objectif était d’être dans le peloton de tête », a expliqué le secrétaire général du club.

En attendant de nommer un nouveau coach, la direction du club a confié l’intérim à l’entraîneur adjoint, Cheikh Tidiane Ndiaye. Le club est actuellement en quête d’un technicien expérimenté, familier de la Ligue 2, pour relancer la dynamique. « Nous espérons trouver quelqu’un dans les plus brefs délais afin de redresser la situation », a ajouté Mamadou Lamine Sokhna.

Fondée en 1996 à la suite de la fusion de deux clubs locaux, Mbossé et l’AS Kaolack, l’ASC Saloum reste un acteur incontournable du football sénégalais. Finaliste malheureux de la Coupe du Sénégal en 2000 face à l’AS Port de Dakar, le club cherche à retrouver sa gloire d’antan.

Malgré les défis de cette première saison en Ligue 2, l’ASC Saloum ambitionne de bâtir une équipe compétitive capable d’atteindre ses objectifs à moyen terme. La nomination d’un nouvel entraîneur constituera une étape cruciale dans cette quête.

Modernisation de Médina Baye : reçu par le Khalife, “Ensemble C’est Possible” s’engage à porter le plaidoyer

Reçu en audience par le Khalife Général de la Fayda Tijaniyya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, ce 7 janvier, le Président du Mouvement “Ensemble C’est Possible”, M. Moustapha Thiam, a exprimé son engagement à soutenir activement le plaidoyer pour la modernisation de la cité sainte de Médina Baye. Selon lui, cette ville possède un immense potentiel économique, culturel et religieux qui pourrait bénéficier à l’ensemble du pays avec un accompagnement adéquat de l’État.

« Je ne saurais exprimer pleinement la joie qui m’anime suite à l’audience que le Khalife Général de la Fayda, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, vient de nous accorder. En tant que Président du Mouvement Ensemble C’est Possible, j’invite solennellement Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que son Premier ministre, Ousmane Sonko, à s’investir dans la communalisation et la modernisation de Médina Baye. Cette cité sainte, grâce à ses immenses potentialités, peut non seulement impulser son propre développement, mais également renforcer le rayonnement international du Sénégal à travers ses nombreuses relations », a déclaré M. Thiam.

Il a également insisté sur la nécessité pour les autorités de donner suite au projet de modernisation initié par le Khalife :
« J’en appelle aux membres du gouvernement pour qu’ils prennent à bras-le-corps ce projet afin de rendre la ville plus attractive et mieux équipée pour répondre aux besoins de ses habitants et visiteurs. En ma qualité de président du Mouvement Ensemble C’est Possible, je m’engage pleinement à œuvrer pour la réalisation des ambitions exprimées par le Khalife, Cheikh Mahi Ibrahim Niass. »

Pour conclure, M. Moustapha Thiam a réaffirmé son soutien total à Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en saluant sa volonté de rationaliser les partis politiques et de mettre en œuvre la plateforme Ligeeyal Sa Reew, qui s’inscrit dans la dynamique du Jub, Jubbal, Jubbalanti.

Kaolack : Le Khalife général des Khadres accueilli en grande pompe par les talibés

Le Khalife général des Khadres de Nimzat, Cheikh Sidi El Khair Aïdara Ould Cheikh Bounana Ould Cheikh Talibouya Ould Cheikhna Cheikh Saadbou Abihi, a été accueilli avec ferveur ce lundi à Kaolack dans le cadre de sa tournée nationale. Une foule nombreuse de talibés s’est rassemblée pour lui témoigner leur attachement et leur respect.

À son arrivée, le représentant local, Amadou Dieng, a salué la forte mobilisation des fidèles et a exprimé sa reconnaissance envers le guide religieux. Lors de son allocution, le Khalife général des Khadres a mis l’accent sur l’importance de l’unité entre les peuples, soulignant qu’elle constitue un pilier essentiel des valeurs spirituelles et humaines. « C’est ensemble que nous devons surmonter les épreuves », a-t-il déclaré avec conviction.

Il a également rappelé que ce voyage s’inscrit dans la continuité de la mission du vénéré Cheikhna Cheikh Saadbou, son grand-père, connu pour son engagement spirituel et social. Le guide religieux a exhorté les jeunes à jouer un rôle central dans le progrès et la prospérité de la société, ainsi que dans la construction d’un État fort et d’une grande nation.

Le Khalife a insisté sur l’importance de la foi en Dieu et dans le Qur’an, qu’il a associée à la croyance en Ses Prophètes et messagers, à travers lesquels Dieu guide l’humanité. « La foi signifie également s’engager à orienter sa vie en fonction des idéaux spirituels et moraux reflétés dans les révélations divines », a-t-il affirmé devant une assemblée attentive.

Cette visite marque une étape importante dans le renforcement des liens spirituels et sociaux entre les communautés, consolidant ainsi l’héritage des enseignements des Khadres.

Kaolack / Magal de Porokhane édition 2025 : 600 agents du GMI déployés pour sécuriser l’événement

La Police nationale déploiera 600 agents du Groupement mobile d’intervention (GMI) pour assurer la sécurité du Magal de Porokhane, dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre). Cet événement religieux est prévu le 6 février 2025.

‘’Pour cet événement religieux, 600 éléments du GMI, dont un détachement de 100 agents prépositionnés à Kaolack et autant à Nioro du Rip, assureront principalement le respect du plan de circulation’’, a indiqué Ousseynou Diagne, commandant du groupe opérationnel du Groupement mobile d’intervention (GMI).

Pour renforcer ce dispositif, 15 véhicules et environ 900 barrières seront mobilisés. Une innovation marquera cette édition : un centre de santé sera installé par l’École des sous-officiers de la Police nationale, ainsi qu’une citerne d’eau de grande capacité pour améliorer l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.

Le Groupement national des sapeurs-pompiers prévoit, quant à lui, de déployer 150 agents, une dizaine d’ambulances, et d’autres moyens logistiques pour cet événement.

Lundi, le gouverneur de la région a présidé une réunion du Comité régional de développement (CRD), réunissant les différents services déconcentrés de l’État du Sénégal. Ce CRD fait suite au Conseil local de développement (CLD) et au Comité départemental de développement (CDD). Ces deux rencontres ont permis de définir les dispositions nécessaires pour une organisation optimale de cet événement religieux ‘’d’une importance capitale’’, a souligné Mohamadou Moctar Watt, gouverneur de la région.

‘’Nous avons insisté sur l’implication de tous les chefs de service, afin de répondre aux doléances du comité d’organisation et d’assurer une réussite totale de cette édition’’, a-t-il ajouté.

Après plusieurs heures de discussions, il a été convenu que toutes les mesures sécuritaires, qu’elles soient mises en œuvre par la gendarmerie ou par la police, soient renforcées. ‘’Au-delà de la sécurité classique, l’accent sera mis sur la sécurité routière, avec un focus particulier sur la fluidité de la circulation et les mesures préventives, grâce à une parfaite collaboration entre la Police et la Gendarmerie. Cela permettra de réduire le nombre d’accidents durant l’événement’’, a précisé le gouverneur.

Les forces de défense et de sécurité veilleront particulièrement au respect des règles de circulation par les conducteurs de motos Jakarta, notamment le port obligatoire du casque et le respect du nombre de passagers autorisés.

En matière de santé, le comité d’organisation a sollicité le déploiement d’un hélicoptère médicalisé ainsi qu’une enveloppe de 40 millions de francs CFA pour l’achat de médicaments.

Pour faciliter la mobilité des pèlerins, l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) s’engage à améliorer la qualité des pistes et à réhabiliter la route nationale numéro 4, afin de garantir un meilleur accès à Porokhane.

Enfin, une réunion de coordination se tiendra les 29 et 30 janvier à Porokhane pour évaluer la mise en œuvre des décisions prises lors de ce CRD. Le président du comité d’organisation, satisfait de l’engagement des différents services de l’État, a assuré que les promesses tenues augurent une organisation réussie de cette édition.

Kaolack/Éducation : Sélection des Daaras par tirage aléatoire dans le cadre du PAPSE

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE), un atelier a réuni ce lundi les autorités éducatives, les partenaires et les acteurs du monde des Daaras à Kaolack.

Un projet soutenu par la Banque Mondiale

“Le Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE) est une initiative du ministère de l’Éducation nationale, financée par la Banque Mondiale. Nous sommes ici à Kaolack au nom du ministre de l’Éducation nationale, M. Moustapha Mamba Guirassy, pour lancer la dernière étape du processus de sélection des Daaras, qui se fait par tirage aléatoire,” a expliqué Elhadji Saliou Ngom, coordonnateur du projet PAPSE.

Le PAPSE va accompagner, à partir de cette année, 1 127 Daaras, dont 527 qui avaient déjà bénéficié du précédent programme, le PAQUEB, et 600 nouveaux Daaras répartis dans les 14 régions du Sénégal. Ce processus a été supervisé par un cabinet indépendant, Défi & Stratégie, qui a effectué une mission de contrôle pour s’assurer que les critères de sélection établis avec les acteurs des Daaras étaient respectés sur le terrain.

“Nous sommes revenus aujourd’hui sur le terrain avec ces mêmes acteurs pour procéder au tirage aléatoire. L’institution que nous représentons est présente en tant qu’observateur. Une fois le tirage effectué, nous lancerons, dans les prochaines semaines, le démarrage des enseignements-apprentissages. Cela permettra de former 55 000 apprenants (‘ndongo daaras’) à travers tout le Sénégal, en mettant l’accent sur les matières fondamentales, à savoir le français et les mathématiques,” a ajouté Elhadji Saliou Ngom.

Il a également précisé qu’un dispositif de suivi des cohortes a été mis en place pour permettre à ces 55 000 jeunes d’acquérir les compétences nécessaires, comparables à celles des apprenants des systèmes classiques formels. Cela pourrait leur ouvrir la voie vers des formations générales ou professionnelles.

Une approche inclusive et transparente

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Samba Diakhaté, a rappelé que le PAPSE vise essentiellement à accompagner les Daaras pour leur intégration dans le système éducatif national, avec un ensemble de services incluant l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages, la prise en charge sanitaire, l’alimentation scolaire et d’autres actions importantes.

“C’est l’occasion de remercier toutes les associations de Daaras qui, avec nous, ont compris l’importance d’une approche inclusive et participative pour garantir la transparence du processus. Dans la région de Kaolack, nous avons sélectionné 43 Daaras de manière rigoureuse, avec des critères bien définis pour constituer une liste qui répond aux exigences du projet,” a précisé Samba Diakhaté.

Le PAPSE marque ainsi une étape importante dans l’amélioration de l’éducation et l’inclusion des Daaras dans le système éducatif sénégalais, tout en assurant une transparence dans les procédures et une implication des acteurs locaux.

Kaolack : La nuit de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif célébrée à Léona Niassène

La famille de Mame Khalifa Niasse a rendu hommage à Cheikh Ahmed Tidiane Chérif (RTA) en célébrant sa nuit au domicile du porte-parole de la famille, Sérigne Babacar Niasse, à Léona Niassène. La cérémonie s’est tenue en présence du préfet du département de Kaolack, Léty Ndiaye, et d’une forte délégation, dont la gouverneure de la région, Mme Mouhamed Moctar Watt.

« Nous sommes venus au nom du gouverneur de la région de Kaolack pour participer à cette importante cérémonie religieuse. Nous reconnaissons le rôle essentiel des chefs religieux dans la promotion de sociétés pacifiques et équilibrées. Nous devons leur témoigner notre reconnaissance et les soutenir dans leurs actions au quotidien. »

Il a également profité de l’occasion pour demander à Sérigne Babacar Niasse de prier pour un Sénégal de paix et de prospérité.

De son côté, Sérigne Babacar Niasse, porte-parole de la famille de Mame Khalifa Niasse, a salué la vision des nouvelles autorités étatiques, notamment le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Il a mis en avant leur projet de bâtir une nation souveraine, juste, prospère et ancrée dans des valeurs fortes à travers le programme « Projet Sénégal Vision 2050 ».

Toutefois, le guide religieux n’a pas manqué de soulever les préoccupations liées à la situation du monde rural :

« Cette année encore, la soudure sera difficilement supportable pour les populations rurales. La production agricole de l’année écoulée ne suffira pas à couvrir les besoins alimentaires, alors que le mois de Ramadan approche à grands pas, une période où les dépenses quotidiennes augmentent. Nous appelons l’État à agir rapidement en apportant une aide alimentaire aux populations sénégalaises afin d’éviter une crise alimentaire imminente. »

En outre, Sérigne Babacar Niasse a attiré l’attention des autorités sur l’état de dégradation avancée des routes secondaires dans la ville de Kaolack. Il a plaidé pour une intervention urgente afin de remédier à cette situation qui affecte le quotidien des habitants.

Cette nuit de recueillement et de prière s’est terminée dans une ambiance empreinte de spiritualité, avec des prières pour un Sénégal uni et prospère.

Kaolack : Le CDD préparatoire de la Ziarra annuelle de Léona Niassène prévue le 1er février 2025 s’est tenu ce vendredi

Un Comité Départemental de Développement (CDD) consacré à la Ziarra annuelle de Léona Niassène, prévue le 1er février 2025, a réuni ce vendredi 3 janvier 2025 tous les services et acteurs impliqués dans l’organisation de cet important événement religieux, qui rassemble chaque année des milliers de fidèles.

“Nous venons de terminer le Comité Départemental de Développement (CDD) préparatoire de la Ziarra annuelle de Léona Niassène, comme nous le faisons chaque année à l’approche de cet événement religieux. Ce dernier réunit des pèlerins venant des quatre coins du monde. C’est pourquoi l’État du Sénégal prend toutes les dispositions nécessaires pour un bon déroulement de l’événement. Le CDD est une occasion d’échange entre le comité d’organisation, les autorités locales et les services techniques”, a déclaré Leytir Ndiaye, Préfet du département de Kaolack, en marge de la réunion.

Au cours de cette rencontre, le comité d’organisation a formulé ses attentes envers les différents services de l’État, et ces derniers ont apporté des réponses tout en prenant des engagements. Ces échanges ont permis d’identifier les principales difficultés et attentes des autorités religieuses et du comité d’organisation.

“Chaque question soulevée a été analysée, et les services techniques ont pris des engagements concrets qui seront réalisés avant l’événement prévu le 1er février 2025. Un suivi rigoureux sera assuré. Par ailleurs, un Comité Régional de Développement (CRD) sera bientôt convoqué par le Gouverneur de la région pour évaluer l’état d’avancement des préparatifs, afin que les problématiques non résolues au niveau départemental puissent être prises en charge au niveau régional”, a ajouté le Préfet.

Quant au comité d’organisation de la Ziarra, son porte-parole, par ailleurs président dudit comité, Elhadji Ahmeth Junior Niasse, s’est montré satisfait des engagements pris par les chefs de service ayant participé au CDD.

“L’ensemble des services ont pris des engagements qu’ils comptent respecter. Les préoccupations sont nombreuses, notamment dans les domaines de la santé, de l’assainissement et de la sécurité. Vous n’êtes pas sans savoir que la Ziarra de Léona Niassène continue de prendre de l’ampleur, attirant des pèlerins venant de Gambie, de Mauritanie, de Guinée-Bissau, du Mali, mais aussi d’Europe, sans oublier ceux des autres quartiers de Kaolack. Nous appelons particulièrement les forces de l’ordre à faciliter l’accès aux pèlerins”, a-t-il déclaré.

Il a également annoncé qu’à partir du 20 janvier 2025, des cérémonies quotidiennes seront organisées pour célébrer la vie et l’œuvre des différents Khalifes qui se sont succédé à la Khalifa de Mame Khalifa Niasse, ainsi que des Moukhadams ayant accompagné la communauté.

“Cette année, nous avons choisi comme conférenciers Tafsir Balla Seck de Fouta et Tafsir Moustapha Thiam, tous deux issus de la même localité”, a-t-il précisé.

La Ziarra annuelle de Léona Niassène est l’un des plus grands rassemblements religieux du Sénégal, et l’État, à travers ses différents services, s’engage à garantir son bon déroulement.

Kaolack : Projet de budget 2025 de la commune, près de 9 milliards de FCFA en recettes et en dépenses

Le Conseil municipal de Kaolack a adopté son projet de budget pour l’année 2025, qui s’élève à 8 830 839 232 FCFA en recettes et en dépenses, enregistrant une hausse de 857 999 454 FCFA par rapport à l’exercice précédent. Ce budget ambitieux a été voté à l’unanimité par les conseillers municipaux, témoignant de leur engagement à soutenir le développement de la ville.

Le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a exhorté les populations à contribuer activement à relever les défis d’une ville en plein essor. La session budgétaire a été présidée par le préfet du département de Kaolack, Latyr Ndiaye.

Depuis son accession à la mairie, Serigne Mboup a initié des réformes significatives dans le domaine de l’état civil. Le budget alloué à ce secteur est passé de 30 millions à 70 millions FCFA grâce à la digitalisation et à une gestion plus efficace. Le maire a également annoncé la création de bureaux d’état civil dans les différents quartiers de la ville.

Dans le domaine de l’assainissement, des actions concrètes ont été menées pour améliorer la qualité de vie des habitants. Des tranchées et des réaménagements ont été réalisés dans plusieurs quartiers pour lutter contre les inondations. Ces efforts ont été salués par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, lors des assises sur l’assainissement et l’eau.

La subvention accordée aux activités sportives a connu une augmentation significative, passant de 30 millions à 70 millions FCFA, reflétant l’importance accordée au développement du sport dans la commune.

Dans le secteur de la santé, dix postes de santé ont été réhabilités pour améliorer l’accès aux soins. En éducation, un budget de 300 millions FCFA a été consacré à la réhabilitation des salles de classe, témoignant de la volonté de renforcer les infrastructures éducatives.

La mairie a collaboré avec l’armée pour développer des programmes de formation professionnelle. En parallèle, elle a initié un projet de financement destiné aux femmes en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack. Après une première phase test de 50 millions FCFA, la mairie prévoit de poursuivre cet appui.

La municipalité a apporté un soutien important dans les affaires sociales. Elle a contribué à la construction de mosquées dans plusieurs localités, notamment 50 millions FCFA pour Touba Ndorong et Médina Baye, ainsi que 20 millions FCFA pour Léona Kanène. La mairie a également participé aux célébrations religieuses telles que le Gamou, la Tabaski, la Tamkharit, Pâques et Noël.

Ce budget 2025, marqué par des priorités multisectorielles, traduit la vision du maire Serigne Mboup pour une ville émergente et prospère.

Kaolack : Atelier d’évaluation du projet “Coup d’envoi” mis en place par l’ONG Plan International et piloté par l’Inspection d’Académie

“Nous avons commencé à dérouler les activités dès la première quinzaine du mois de novembre. Dans ce projet, nous avons travaillé avec Ladies’ Tum, une organisation qui s’occupe du football féminin sur le terrain. Quant à nous, à l’Inspection d’Académie de Kaolack, nous nous sommes concentrés sur le volet sensibilisation, en abordant des thématiques telles que les violences basées sur le genre à l’école, le leadership féminin et les mariages précoces. Ces actions nous ont permis d’obtenir des résultats satisfaisants”, a expliqué Bassirou Sabaly, point focal du projet Coup d’envoi de l’ONG Plan International piloté par l’Inspection d’Académie de Kaolack.

Le projet a impliqué cinq établissements scolaires : le CEM de Koutango, le CEM de Ndramé Escale, le CEM de Keur Mandongo, le CEM de Keur Madiabel Commune, et le Lycée de Keur Maba Diakhou Ba. Dans chaque établissement, une équipe composée de 20 filles et 5 garçons a été constituée. Au total, ce sont 125 élèves qui ont été ciblés.

“Nous avons organisé des sessions d’orientation sur les thématiques évoquées, ainsi que sur les rudiments du football féminin. Ces formations comprenaient les connaissances de base nécessaires pour pratiquer correctement ce sport”, a rappelé Bassirou Sabaly. “L’objectif principal est de faire des filles des leaders. Vous savez, un pays ne peut se développer sans valoriser le potentiel féminin.”

Lors de cet atelier d’évaluation, enseignants, maires et parents d’élèves ont unanimement plaidé pour la pérennisation du projet et même pour son extension aux écoles élémentaires. Cela témoigne des bons résultats enregistrés par le projet Coup d’envoi.

Ibrahima Sall, premier adjoint au maire de la commune de Wack Ngouna et représentant des maires bénéficiaires du projet, s’est également exprimé à ce sujet : “Les principales cibles de ce projet sont issues de l’arrondissement de Wack Ngouna, avec cinq collectivités territoriales impliquées. L’objectif est de promouvoir le leadership chez les filles et de leur donner confiance en elles-mêmes. Nous sommes confrontés à des défis majeurs tels que les grossesses précoces, les maltraitances et les mariages forcés. C’est un combat que nous devons tous mener.”

Il a également souligné l’importance de l’implication des parents, notamment pour autoriser la participation des filles aux activités et aux déplacements, comme ce fut le cas à Thiès. “Nous plaidons pour que ce projet soit étendu aux écoles élémentaires des zones d’intervention afin de renforcer son impact,” a-t-il conclu.

Mamadou Lamine Diante à l’honneur : Parrain des finales des Coupes des Maires à Ndiebel et Keur Madiabel

Abdoulaye Ndao, dit Déthié, responsable du mouvement Kaolack Ca Kanam, confirme le leadership de son mentor Mamadou Lamine Diante, président du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) et par ailleurs responsable politique, ainsi que président du mouvement MCE And Nawlé. Ce dernier a honoré de sa présence les finales des Coupes des Maires de Ndiebel et de Keur Madiabel, où il était respectivement invité d’honneur et parrain.

Lors de la finale Navétane de la Coupe du Maire de Ndiebel, organisée par Dame Bèye Ba, fidèle ami et défenseur des principes prônés par le président du HCDS, Mamadou Lamine Diante s’est distingué par son implication. En effet, il a parcouru les profondeurs de la région de Kaolack pour répondre à cette invitation le samedi. Par la suite, il a honoré une autre finale où il était également parrain, cette fois-ci à Keur Madiabel, en présence du maire Abdoulaye Diatta.

Ces activités majeures continuent de susciter de nombreux commentaires, notamment grâce aux interventions et communications de M. Diante, en parfaite harmonie avec la vision des nouvelles autorités. Kaolack, à travers ses fils et dignes représentants, joue toujours un rôle de premier plan dans les politiques de développement.

Pour conclure, Déthié Ndao a tenu à remercier les deux édiles des communes respectives, tout en saluant l’engagement de Mamadou Lamine Diante, président du HCDS. Il a également lancé un appel à tous les membres, militants, militantes et sympathisants du mouvement Kaolack Thia Kanam, les invitant à se mobiliser comme un seul homme pour renforcer et élargir les bases du Mouvement pour une Citoyenneté Engagée And Nawlé, dont il est désormais le responsable régional.

Kaolack : L’état de délabrement de l’école de Médina Baye, cri de cœur des anciens élèves de 1970-1977

La situation déplorable de l’école élémentaire El Hadji Ibrahima Niasse de Médina Baye, construite en 1961, inquiète profondément certaines populations. Parmi elles, les anciens élèves des années 1970 à 1977, alarmés par l’état de délabrement avancé de cet établissement, ont décidé de passer à l’action en rénovant une salle de classe dans un premier temps.

« Nous sommes les anciens élèves de l’école élémentaire de Médina Baye, promotion 1970-1977. Pour ma part, j’ai fréquenté ce temple du savoir de 1975 à 1977, et nous avons été particulièrement marqués par notre instituteur, M. Niang, qui fut également directeur de l’école. Quarante ans après, nous avons décidé de lui rendre hommage en nous regroupant sous l’association des “Anciens élèves de M. Niang”. À l’occasion d’un pèlerinage dans cet établissement qui nous a tant donné, nous avons découvert que la salle de classe que nous occupions est aujourd’hui dans un état de délabrement total », explique Daouda Thialaw Diop, coordonnateur de l’association.

Face à cette situation, l’association a décidé de se mobiliser et de cotiser pour rénover cette salle de classe. « Nous avons collecté une somme de 1 050 000 FCFA, ce qui nous a permis de lancer les travaux de rénovation, bien que le budget nécessaire soit de 1 200 000 FCFA. Cette somme a servi à carreler la salle, réparer les portes et fenêtres, refaire le tableau noir, et partiellement réhabiliter la toiture. Malheureusement, le montant collecté n’a pas suffi à achever les travaux, notamment pour la toiture », ajoute M. Diop.

Cependant, la réhabilitation d’une seule salle de classe laisse en suspens le sort des neuf autres salles, elles aussi en piteux état. Les anciens élèves appellent donc à la mobilisation des bonnes volontés, des anciens élèves et des autorités éducatives et étatiques pour sauver cet établissement.

« Deux salles de classe et le bureau du directeur ont été rénovés et ventilés grâce au fils d’une de nos camarades de classe, qui a financé ces travaux en hommage à sa mère. Quant à nous, les anciens élèves, nous avons décidé de nommer la salle que nous venons de rénover “Salle M. Niang”, en mémoire de cet ancien directeur, que la terre lui soit légère », souligne le coordonnateur.

Conscients du poids des années sur cet établissement, les anciens élèves s’engagent à poursuivre cette action de rénovation, mais avec l’appui de toutes les bonnes volontés. « Cela s’inscrit dans les principes des nouvelles autorités du pays, qui encouragent la participation citoyenne au développement de la cité et au financement des services publics, car l’État ne peut pas tout faire », conclut M. Diop.

Lors de cette cérémonie de rénovation, organisée ce lundi, les enseignants, parents d’élèves et populations locales ont exprimé leurs craintes face à l’état très avancé de délabrement des neuf autres classes de l’école. En effet, malgré les nombreuses doléances adressées depuis plusieurs années aux autorités étatiques et éducatives de la région de Kaolack, ces appels sont restés sans réponse.

Dinguiraye : Le collectif “Flèx Eau Dégage” réclame le départ de la société Flèche Eau dans la zone

Le collectif Flèx Eau Dégage, après plusieurs interventions médiatiques dénonçant la mauvaise gestion de la société Flèx Eau, continue de réclamer son départ. La société est accusée de ne pas respecter les clauses du contrat d’affermage signé avec l’Office des Forages Ruraux (OFOR), portant sur la production et la distribution d’eau en milieu rural. Ce dimanche, les membres du collectif ont tenu une conférence de presse pour informer les autorités étatiques et territoriales de leur volonté de poursuivre leur combat.

Une gestion décriée et jugée inadmissible

Lors de son intervention, Mamadou Ndiaye, porte-parole du collectif, a expliqué l’origine de leur dénomination Flèx Eau Dégage :

« Nous avons choisi ce nom parce que cette société porte atteinte à la santé des populations, à leur cadre de vie et surtout à leurs droits. Les populations ont un droit légitime à l’accès à une eau de qualité. Pourtant, Flèx Eau nous impose des frais exorbitants, notamment une somme de 65 000 francs CFA pour un branchement dit “social”. Ce montant est tout simplement inadmissible. »

Il a également dénoncé l’exploitation abusive des ressources naturelles de la localité :

« Ils utilisent nos ressources, notamment l’énergie solaire, à travers des panneaux installés dans notre localité pour pomper l’eau. Pourtant, les coûts étaient bien plus abordables avant. À l’époque où les populations géraient elles-mêmes leur destin, le mètre cube d’eau était vendu à 225 francs CFA. Aujourd’hui, ce tarif est passé à 250 francs CFA. »

Omar Thiam, un autre responsable du collectif, a ajouté :

« Nous sommes également confrontés à des risques sanitaires graves, car le château d’eau est dans un état de délabrement avancé. Il peut s’effondrer à tout moment. Lorsque Flèx Eau affirme que tout fonctionne correctement, c’est un mensonge flagrant. Nous consommons une eau de mauvaise qualité et subissons des factures qui hantent les populations. »

Des mesures concrètes envisagées

Face à ces constats, le collectif exige que la gestion des forages soit confiée à l’ASUFOR (Association des Usagers des Forages). Une pétition sera lancée pour exiger le départ de Flèx Eau.

« Cette pétition sera déposée auprès du préfet, du sous-préfet et des services de l’hydraulique. Ce sera notre plan A. Si aucune solution n’est trouvée, nous organiserons une marche pacifique », a déclaré Omar Thiam.

Il a également souligné les problèmes liés à la qualité des branchements dans certaines localités, aggravant davantage les difficultés des habitants :

« Nous ne voulons plus de cette société qui a montré son incompétence et son mépris pour les populations locales. »

Déterminé à obtenir gain de cause, le collectif Flèx Eau Dégage affirme qu’il ne reculera devant rien tant que ses revendications ne seront pas satisfaites.

Guinguinéo : L’ASC Juboo remporte la Coupe du Maire de Ndiago

La commune de Ndiago, dans le département de Guinguinéo, a vibré ce samedi lors de la finale de la Coupe du Maire, organisée au stade municipal. Ce moment fort du sport local a vu l’ASC Juboo triompher face à Mac de Sakhagne au terme d’un match serré. Après un score de parité (1-1) au terme du temps réglementaire, les deux équipes ont été départagées lors de l’épreuve des tirs au but, où l’ASC Juboo s’est imposée 4-2.

Présent lors de cet événement, le maire de la commune de Ndiago, Balla Sall, a profité de l’occasion pour réitérer son engagement envers la jeunesse et le développement local. « C’est grâce au conseil municipal que nous avons pu augmenter les subventions de 1 à 2 millions de francs CFA, en plus des appuis personnels que j’ai réalisés », a-t-il déclaré.

Les récompenses aux équipes participantes ont été variées, comprenant des trophées pour les catégories cadettes et seniors, des enveloppes financières, ainsi que des équipements tels que des jeux de ballons et des maillots. « Notre devoir, c’est d’accompagner la jeunesse de la commune », a affirmé le maire.

À la tête de la commune depuis 2014, Balla Sall a rappelé son objectif principal : doter Ndiago d’infrastructures sportives modernes. Il prévoit ainsi de renforcer les capacités du stade municipal en rénovant les murs, en construisant des tribunes et en le rendant multifonctionnel. « Nous allons identifier les manquements pour en faire un lieu digne de nos ambitions », a-t-il promis.

Au-delà du sport, le maire a dressé un bilan des actions réalisées pour le développement de la commune. Parmi celles-ci, le financement des projets de jeunes et de femmes dans le cadre de leur autonomisation, ainsi que la réhabilitation des pistes communautaires, notamment l’axe Kahone-Gniby, grâce au soutien de l’État. À ce jour, 24 kilomètres sur les 60 que compte la commune ont été bitumés, facilitant ainsi la circulation entre les 9 communes du département.

Cependant, Balla Sall a également souligné certains défis majeurs, notamment dans les domaines de l’électrification et du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). « Notre plaidoyer s’adresse aux nouvelles autorités et aux partenaires pour renforcer les fonds de dotation et soutenir les programmes communautaires et le PNDL. C’est la clé pour un développement inclusif du département de Guinguinéo », a-t-il insisté.

Le maire a conclu en réaffirmant sa volonté de poursuivre les efforts pour désenclaver totalement la commune et finaliser d’autres projets avant la fin de son mandat. Avec l’appui des partenaires et des autorités, Ndiago ambitionne de devenir un modèle de développement local axé sur l’inclusion et la modernisation des infrastructures.

Kaolack/Transport : 22 véhicules appelés “Cheikhoul Chérif” saisis par les forces de l’ordre

Dans le cadre de leurs opérations de contrôle routier, la brigade territoriale de Kaolack a saisi au total 22 véhicules communément appelés “Cheikhoul Chérif” pour non-conformité aux réglementations en vigueur. Cette situation, qui aurait un impact négatif sur l’économie du secteur du transport dans la région, a poussé plusieurs responsables du secteur à intervenir pour comprendre les raisons de ces saisies.

Ainsi, le président régional des transporteurs de Kaolack, Pape Babacar Ndour, accompagné de Yoro Diouf, président régional des exploitants de carrières, de Sérigne Kouta, secrétaire général du Syndicat national des chauffeurs autonomes du Sénégal (SYNACS), et d’autres responsables du transport, s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

“Hier, nous avons accompagné notre président régional des transporteurs du Sénégal, Pape Babacar Ndour, au service régional des Mines pour discuter d’un problème affectant notre secteur. Il s’agit de la saisie de 22 véhicules appelés Cheikhoul Chérif. Ces véhicules sont actuellement stationnés à la brigade territoriale de Kaolack”, a expliqué Yoro Diouf, également 2e vice-président du regroupement national des gros porteurs, lors d’une déclaration à la presse ce vendredi.

Selon M. Diouf, les forces de l’ordre reprochent à ces véhicules de transporter un nombre de passagers supérieur à celui inscrit sur leur carte grise. Cependant, les chauffeurs des véhicules concernés contestent ces accusations. “Si la carte grise indique une capacité de 19 places et que nous transportons 19 passagers, il n’y a pas de surcharge”, ont-ils affirmé.

Pour clarifier la situation, les responsables du transport se sont tournés vers le service régional des Mines, qui a précisé que les véhicules concernés sont initialement conçus pour transporter un maximum de 14 passagers, chauffeur inclus. “Les véhicules, lors de leur importation de Chine, avaient une capacité initiale de 8 à 12 places. Ce sont les chauffeurs qui ont modifié cette capacité pour atteindre 19 places”, a révélé Yoro Diouf.

Le président régional des transporteurs, Pape Babacar Ndour, a plaidé auprès des forces de l’ordre pour un délai d’un mois afin de permettre aux chauffeurs de se conformer aux normes. “Nous demandons la bienveillance des autorités afin de donner aux chauffeurs le temps de remettre leurs véhicules en conformité avec leur capacité d’origine”, a-t-il déclaré.

Enfin, M. Diouf a appelé le service régional des Mines à renforcer son contrôle sur les modifications apportées aux véhicules importés. “Le service régional des Mines doit veiller à ce que les normes soient respectées afin d’éviter de tels conflits entre les forces de l’ordre et les chauffeurs”, a-t-il conclu.

Cette affaire met en lumière les défis liés à la conformité des véhicules et à la sécurité des passagers dans le secteur du transport à Kaolack, avec des implications importantes pour l’économie locale.

Kaolack : L’état de la route Lamarame-Ndiédieng totalement dégradée, les populations dénoncent l’oubli de leur commune

L’axe Ndiédieng-Lamarame reste une doléance récurrente depuis l’indépendance. En effet, ce tronçon de 9 km n’a jamais bénéficié de travaux de réhabilitation ou de goudronnage malgré les multiples appels des populations. “Depuis cette période, aucun des gouvernements qui se sont succédé n’a apporté de solutions adéquates aux attentes des habitants. Beaucoup de démarches ont été entreprises, notamment des marches pacifiques et des rencontres avec des responsables en qui nous avions placé nos espoirs. Mais, malheureusement, jusqu’à présent, le problème demeure sans solution”, a déclaré Malick Fall, 2e adjoint au maire de la commune de Ndiédieng.

Il rappelle également que, sous le régime de l’ancien président Macky Sall, le programme social de désenclavement avait inclus Ndiédieng. Cependant, aucun kilomètre de l’axe Ndiédieng-Lamarame n’a été goudronné en 2024.

La dégradation avancée des routes reliant Lamarame, Ndiédieng et Passy empêche les habitants de se déplacer librement, affectant gravement leur quotidien. “Cet état des routes impacte négativement le développement de notre localité ainsi que les activités économiques de la population”, souligne M. Fall.

La situation est particulièrement préoccupante pour les cultivateurs locaux. “L’état des routes ne permet pas l’écoulement des produits agricoles vers les autres villes. Pourtant, la commune de Ndiédieng constitue un carrefour stratégique reliant plusieurs localités, comme Saloum Diané et Keur Socé. Aujourd’hui, elle est pratiquement coupée de ces zones à cause de l’état désastreux des voies de communication”, déplore l’adjoint au maire.

La majorité des routes de cette zone sont devenues impraticables, ce qui accentue l’enclavement de la commune. Les habitants appellent donc les nouvelles autorités à entreprendre des travaux urgents afin de désenclaver la région et de leur permettre d’acheminer leurs produits agricoles.

Kaolack : Les postiers en sit-in ce mardi, réclament deux mois de salaires impayés

Les travailleurs de la Poste de Kaolack ont organisé un sit-in ce mardi pour protester contre le non-paiement de leurs salaires des mois de novembre et décembre. Cette situation, dénoncée depuis des mois, plonge les employés dans des conditions de vie extrêmement difficiles.

Selon Moustapha Thiam, secrétaire général adjoint du syndicat des travailleurs de la Poste et des Télécommunications, cette crise résulte des problèmes financiers chroniques de la Poste, imputables, selon lui, à une mauvaise gouvernance. “Nous sommes dans une situation où la dignité des postiers est piétinée, et leur fierté d’appartenir à la Poste s’effrite. Aujourd’hui, ce sont nos enfants, vulnérables, qui en subissent les conséquences. Cette situation est la conséquence de difficultés financières dues à une mal gouvernance dénoncée depuis longtemps par les postiers”, a-t-il déclaré.

Il a également interpellé les autorités étatiques, rappelant qu’elles étaient présentes aux côtés des postiers lorsqu’ils alertaient sur ces problèmes. “Nous les invitons à apporter des solutions urgentes à cette affaire. Sinon, elles vont nous entendre sur d’autres plans”, a-t-il averti.

Moustapha Thiam a aussi souligné le manque de concrétisation des promesses de l’État concernant la restructuration de la Poste. “Dans le cadre de cette restructuration, l’État avait promis des initiatives innovantes pour régler définitivement les problèmes des agents des postes à travers le pays. Mais jusqu’ici, rien n’a été fait”, a-t-il ajouté.

Il a rappelé les répercussions dramatiques de cette situation sur les familles des postiers : “Un père ou une mère de famille qui a travaillé pendant des mois sans être payé ne peut pas répondre à ses besoins essentiels comme le loyer, la scolarisation des enfants ou les dépenses quotidiennes.”

Les travailleurs de la Poste demandent donc une réaction rapide et des solutions concrètes pour mettre fin à cette crise qui compromet leur survie et celle de leurs familles.

Le projet de la grosse discorde à Kabatoki

Ce matin du 24 decembre 2024 à Kabatoki, Kaolack, depuis la toiture de mon immeuble, en examinant attentivement le site du projet de parking de gros porteurs du Maire (voir photo), je n’ai pu m’empêcher de partager quelques analyses surtout en direction de l’administration communale de Kaolack. Ce qui frappe, c’est qu’on voit le début de construction du mur de clôture de l’emprise du projet alors que le Maire disait hier à la télé (7TV) qu’il va d’abord demander une autorisation de construire. C’est grave.

Le projet d’installation d’une gare de gros porteurs à Kabatoki, sous l’égide de la mairie de Kaolack, Serigne Mboup, révèle de graves lacunes en matière de planification et de gouvernance. L’attribution de trois hectares de terrain à un projet manifestement incompatible avec son environnement immédiat illustre une gestion improvisée, marquée par l’absence d’études préalables solides. Ce terrain, initialement réservé pour l’extension d’un collège et la construction d’un lycée, répond à des besoins éducatifs cruciaux. L’ignorance des aspirations des populations locales, malgré leurs démarches répétées, met en évidence un mépris des principes de concertation et de transparence qui devraient guider les actions de la mairie.

Sur le plan technique, ce projet présente de sérieuses insuffisances. Les normes internationales relatives aux infrastructures pour gros porteurs exigent une distance minimale de 300 mètres des zones sensibles, comme les établissements scolaires, et l’installation de barrières végétales denses pour réduire les risques liés à la pollution atmosphérique et sonore. Or, le site choisi est situé à seulement 150 mètres d’une école publique. Les camions stationnés ou en transit émettront des polluants tels que les particules fines et des oxydes d’azote, ce qui exposera les élèves à des effets néfastes sur leur santé. De plus, les nuisances sonores constantes, qui vont dépasser certainement les 50 dB recommandés par l’OMS en journée, perturberont les activités pédagogiques et le bien-être des résidents.

L’impact social de ce projet est tout aussi préoccupant. La circulation accrue de poids lourds dans une zone résidentielle et scolaire augmente considérablement les risques d’accidents et mettra en danger les élèves et les familles. La dégradation de la qualité de vie des habitants de Kabatoki alimente un mécontentement légitime et exacerbe une perception déjà négative de la gestion municipale. Par ailleurs, l’absence dans le projet de barrières végétales ou de zones tampons pour atténuer les nuisances reflète un manque flagrant de mesures d’atténuation, alors que celles-ci sont des standards dans de tels projets.

Dans son mémorandum qui nous est parvenu, le Collectif pour la Défense des Intérêts de Kabatoki souligne un conflit d’intérêts évident, le Maire étant également président de la Chambre de Commerce bénéficiaire du terrain. Cette situation entache la crédibilité des décisions municipales. L’aveu du Maire de méconnaître l’emplacement exact du terrain lors de la délibération est un indicateur inquiétant de l’amateurisme dans la gestion foncière locale. De plus, l’absence d’une étude d’impact environnemental et social, pourtant essentielle dans ce type de projet, témoigne d’un pilotage à vue préoccupant.

Le plan stratégique communal 2035, élaboré dans l’urgence avant les élections présidentielles de mars 2024, est désormais obsolète avec l’adoption de la vision présidentielle 2050 et la stratégie nationale de développement 2025-2029. Ce projet s’inscrit dans une continuité de décisions improvisées, déconnectées des priorités nationales et locales. Il illustre une administration communale incapable d’articuler ses projets avec une vision cohérente, ce qui contribue à l’exaspération des populations qui se sentent ignorées.

L’alignement à la Vision 2050, qui met l’accent sur un aménagement durable et l’intégration des territoires dans une stratégie de pôles compétitifs, est essentiel pour garantir la pertinence et la durabilité des infrastructures à Kaolack. Ce nouveau cadre stratégique des politiques publique au Sénégal vise à faire de la région un centre névralgique agro-industriel, doté d’infrastructures portuaires et aéroportuaires, soutenu par une extension de l’autoroute à péage et du corridor régional de la CEDEAO. Cependant, en l’absence d’un plan d’aménagement urbain actualisé et en cohérence avec ces ambitions nationales, le projet actuel risque de ne pas jouer un rôle important dans l’objectif de faire de Kaolack un moteur économique régional. La mise à jour du plan stratégique communal, en collaboration avec les autorités compétentes, est impérative pour assurer une cohérence avec les perspectives nationales et locales.

Il est aussi impératif de reconsidérer ce projet sous tous ses aspects. Un tel projet doit être discuté, étudié sérieusement, et certainement relocalisé sur un site éloigné des zones résidentielles et scolaires, conformément aux normes internationales et locales. Cela implique la réalisation d’une étude de faisabilité sérieuse, prenant en compte les contraintes environnementales, les impacts sociaux, et les exigences techniques. L’intégration de zones tampons végétalisées et de systèmes de gestion des déchets renforcera également la durabilité du projet.

Au total, cette controverse est une opportunité pour la mairie de revoir ses pratiques. Une gouvernance transparente et participative, appuyée par des études rigoureuses, est essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et garantir que l’intérêt collectif prévaut sur les intérêts privés. Les revendications des populations de Kabatoki rappellent que toute infrastructure doit respecter les principes de justice sociale, d’équité, et de protection environnementale, sans quoi les projets, même ambitieux, risquent de se heurter à une opposition légitime et durable.

Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Expert en Évaluation des politiques publiques
Président du mouvement ESSOR

Kaolack : La communauté Mandingue salue le leadership du président Baba Ndiaye, ancien président du Conseil départemental

Le président Baba Ndiaye, invité par la Direction des Affaires Économiques et Sociales de l’ONU, a récemment participé à une rencontre internationale tenue à Tanger, au Maroc, du 9 au 14 décembre. Cette rencontre a été une opportunité pour le Président du Conseil de Surveillance de l’Agence de Construction des Bâtiments et Édifices Publics (ACBEP) et Ambassadeur Africain du Coaching Territorial de présenter le projet « Vision Sénégal 2050 » et d’échanger sur le futur de l’Afrique.

Dans le cadre du Forum Africain des Managers Territoriaux (FAMT), un panel a été organisé par la Direction des Affaires Économiques et Sociales de l’ONU sur le futur de la gouvernance en Afrique, en lien avec la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Baba Ndiaye a été convié comme panéliste, aux côtés de représentants de 26 nationalités africaines. Lors de son intervention, il a partagé la vision économique et politique du Sénégal pour l’avenir, à travers le projet « Vision Sénégal 2050 », une initiative portée par le Président Bassirou Diomaye Faye et mise en œuvre par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La communauté Mandingue de Kaolack, lors de sa rencontre annuelle tenue ce lundi dans le quartier Ndorong, a salué le leadership de Baba Ndiaye. L’ancien président du Conseil départemental de Kaolack a été félicité pour ses réalisations dans les domaines éducatif et social, ainsi que pour son soutien aux groupements féminins pour leur autonomisation et aux étudiants de la région, le tout dans une grande discrétion.

Lors de cette rencontre, la communauté Mandingue a également exprimé sa gratitude envers le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, qu’elle félicite pour leurs brillants résultats aux dernières élections législatives. La communauté a rappelé que Baba Ndiaye a joué un rôle clé dans ces succès grâce à sa popularité et son franc-parler à Kaolack.

Enfin, la communauté Mandingue a invité les autorités, notamment le président et son Premier ministre, à accorder une attention particulière à des hommes compétents comme Baba Ndiaye, estimant que le Sénégal a besoin de leaders stratégiques pour avancer. Elle a également affirmé sa détermination à soutenir le parti PASTEF lors des prochaines élections municipales, espérant une victoire éclatante.

Kaolack : Incendie au marché Guedji – Badou Ndour plaide pour un recensement inclusif et transparent des dégâts

Suite au violent incendie survenu dans la nuit du samedi dernier au marché Guedji de Kaolack, Badou Ndour, président du Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu ce lundi auprès des commerçants sinistrés pour leur exprimer sa solidarité et sa compassion.

« Cet incident est naturellement très malheureux, car non seulement les dégâts matériels sont énormes, mais il intervient également dans un contexte de crise économique qui affecte déjà fortement l’activité de ces commerçants », a-t-il déclaré.

En tant qu’acteur de développement, Badou Ndour a proposé des mesures préventives pour éviter que ces incendies, devenus récurrents au marché central de Kaolack, ne se reproduisent. Il a également exprimé son désaccord avec l’idée d’une reconstruction directe du marché par l’État :

« Il est grand temps de se pencher sérieusement sur l’état de nos marchés et sur leur entretien. La reconstruction du marché Guedji par l’État ne me semble pas être la meilleure option. Cela pourrait créer des tensions ou des conflits internes entre les commerçants au moment où ils recevront leurs clés. La solution, selon nous, serait de les accompagner financièrement afin qu’ils puissent eux-mêmes reconstruire leurs cantines », a-t-il suggéré.

Le président du Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal a également appelé à une mobilisation des ressources régionales et nationales pour soutenir ces commerçants dans la reprise de leurs activités. Il s’est dit réconforté par la visite des autorités locales et des bonnes volontés, tout en saluant le travail des sapeurs-pompiers.

« Ces derniers ont apporté leur expertise pour éteindre l’incendie et continuent de surveiller les lieux », a-t-il affirmé.

Enfin, Badou Ndour a insisté sur la nécessité d’un recensement des dégâts causés par l’incendie, réalisé dans un esprit d’inclusion et de transparence, afin de garantir une gestion équitable et efficace des aides.

Taïba Niassène : Le cri de cœur du maire face au retard dans la mise en œuvre du plan directeur d’assainissement

Le maire de la commune de Taïba Niassène, dans le département de Nioro du Rip, Mouhamadou Habib Niasse, a exprimé, lundi, son regret concernant la mise en œuvre tardive du Plan Directeur d’Assainissement (PDA) de sa collectivité territoriale.

« La mise en œuvre du Plan Directeur d’Assainissement, qui était envisagée depuis 2022, tarde à être effective. On nous dit qu’il est encore dans les procédures de passation de marchés », a-t-il déclaré. Il a rappelé que Taïba Niassène est une cité religieuse de grande importance.

Le maire s’est exprimé lors du Comité Régional de Développement (CRD) consacré aux préparatifs du Gamou annuel de Taïba Niassène, prévu le 15 janvier prochain. « Nos moyens étant très limités, nous sollicitons l’appui de l’ensemble des services de l’État, surtout dans les domaines de l’éclairage public, de la salubrité et des questions sécuritaires », a-t-il ajouté.

Bien que la cité religieuse bénéficie des différents programmes de l’État du Sénégal, Mouhamadou Habib Niasse déplore néanmoins l’insuffisance des interventions publiques. « Nous exhortons les autorités à prendre davantage en compte le statut de cité religieuse de Taïba Niassène, qui a une envergure internationale », a plaidé l’élu local.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°354 – du 24 ET 25/12/2024

🔴 13e PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE À 42 ANS : EL MALICK NDIAYE : UNE PAGE INDÉLÉBILE DANS L’HISTOIRE POLITIQUE
🔴 KAOLACK / ATTRIBUTION D’UN TERRAIN DE 3 HA À LA CHAMBRE DE COMMERCE DIRIGÉE PAR LE MAIRE LUI-MÊME : Les habitants de Kabatoki décèlent un conflit d’intérêts

🔴 ORGANISATION JOJ DAKAR 2026 / EXCLUSION DES « SOMMITÉS » DES SPORTS AU PROFIT DE « GENS SANS EXPERTISE » : « C’EST UNE INSULTE ET UN MANQUE DE RESPECT NOTOIRE », SELON MBAYE JACQUES DIOP

Kaolack : Incendie au marché Guedji, le président du Mouvement “Kaolack Droit au Devant” sur les lieux

Dans la nuit du samedi au dimanche, un incendie dévastateur s’est déclaré au marché Guedji de Kaolack, ravageant plus d’une centaine de cantines. Suite à ce drame, le président du Mouvement “Kaolack Droit au Devant”, Ass Khalifa Niasse, s’est rendu sur les lieux ce dimanche pour apporter son soutien aux sinistrés.

“Nous avons été informés de l’incendie qui s’est produit entre 22h et 23h au marché Guedji. Ce que nous avons constaté sur place est alarmant : de nombreux biens, des marchandises et d’autres équipements sont partis en fumée. En tant que fils de la commune, il était de notre devoir de venir soutenir les sinistrés et partager leur douleur. Ici, plusieurs millions ont été réduits en cendres”, a déclaré Ass Khalifa Niasse.

Lors de cette visite, le leader du mouvement a échangé avec les commerçants touchés par cette tragédie. Après avoir écouté leurs préoccupations, il a tenu à les rassurer quant à l’arrivée prochaine de soutiens pour les aider à surmonter cette épreuve. En guise de solidarité, Ass Khalifa Niasse a offert une somme importante aux commerçants ayant perdu leurs biens dans l’incendie.

Le petit-fils de Mame Baye Niasse a également profité de l’occasion pour interpeller les nouvelles autorités du pays. “Le marché de Kaolack est l’un des plus grands marchés de la sous-région. Cependant, il mérite un programme spécial de modernisation pour prévenir ces drames récurrents qui entravent l’activité commerciale de nombreux citoyens. Je lance un appel non seulement aux autorités étatiques mais aussi aux autorités territoriales et aux bonnes volontés pour venir en aide à ces pères et mères de famille qui traversent une période difficile”, a plaidé Ass Khalifa Niasse.

Ce geste de solidarité, combiné à son appel à une meilleure prise en charge des infrastructures commerciales de Kaolack, reflète l’engagement du président du Mouvement “Kaolack Droit au Devant” à défendre les intérêts des habitants de la ville.

Kabatoki en colère : Le CDIK dénonce la gestion foncière du maire Serigne Mboup

Le Collectif pour la Défense des Intérêts de Kabatoki (CDIK) a exprimé son indignation face à ce qu’il qualifie de « dérives » dans la gestion foncière de la commune de Kaolack sous l’administration du maire Serigne Mboup. Une délibération adoptée le 26 septembre 2024 par le conseil municipal, attribuant un terrain de 3 hectares à la Chambre de Commerce dirigée par le maire, est au cœur des critiques. Pour le CDIK, cet acte constitue un « conflit d’intérêts flagrant » et trahit les principes de transparence et d’équité.

Le terrain en question, situé derrière le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Kabatoki, a longtemps été réservé par la communauté éducative pour l’extension de l’établissement et la construction d’un lycée mixte. Selon le CDIK, les démarches menées par l’Association des Parents d’Élèves et les multiples correspondances adressées aux autorités municipales sont restées sans réponse. Contre toute attente, le conseil municipal a opté pour l’attribution de cette parcelle à la Chambre de Commerce pour un projet de zone d’activités économiques ou d’aire de stationnement pour camions.

Cette décision suscite la colère des habitants de Kabatoki, qui la jugent incompatible avec un environnement scolaire. Le CDIK alerte sur les risques majeurs d’insécurité et les nuisances que ce projet pourrait engendrer pour les élèves et les résidents.

Dans une déclaration officielle, le CDIK a exigé l’annulation immédiate de la délibération du 26 septembre 2024. Le collectif demande également la relocalisation du projet proposé dans une zone plus appropriée, loin des établissements scolaires et des habitations. Pour les membres du CDIK, cette situation est un « mépris des droits des populations de Kabatoki » et une violation des principes de démocratie participative.

Le collectif appelle à une transparence totale dans le processus de lotissement en cours. Il réclame notamment la publication du plan de lotissement, l’implication active du conseil de quartier, et des garanties d’équité dans l’attribution des parcelles.

Le CDIK insiste sur la nécessité de préserver le terrain pour l’extension du CEM et la construction d’un lycée mixte, projets jugés prioritaires pour l’avenir de la jeunesse locale. Selon eux, une délibération datant de 1998 garantissait déjà ces droits, et son rétablissement pourrait mettre fin à la crise.

Le collectif a interpellé les autorités étatiques, notamment le Ministère des Collectivités Territoriales, le Premier ministre et le Président de la République, afin qu’ils interviennent d’urgence pour protéger les intérêts des populations de Kabatoki. Il dénonce également l’exclusion du délégué de quartier et du conseil de quartier dans la prise de décisions impactant la communauté.

Le CDIK n’a pas manqué de relever une incohérence lors du vote de la délibération : le maire Serigne Mboup aurait avoué ne pas connaître l’emplacement exact du terrain dans le titre foncier 913. Une situation qui, selon le collectif, illustre la gravité et l’ampleur des dysfonctionnements.

Dans son communiqué, le CDIK affirme rester mobilisé jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. « Ce combat n’est pas seulement celui d’une communauté, mais celui de la justice, de la transparence et de la dignité », a conclu le collectif.

Kaolack : Le Collectif pour la Défense des Intérêts de Kabatoki (CDIK) dénonce la gestion foncière de la commune

Le Collectif pour la Défense des Intérêts de Kabatoki (CDIK) exprime fermement son opposition à la gestion foncière actuelle de la commune de Kaolack, notamment sous l’administration du maire Serigne Mboup. Le CDIK dénonce en particulier la délibération adoptée le 26 septembre 2024 par le conseil municipal, attribuant un terrain de 3 hectares à la Chambre de Commerce, dirigée par le maire lui-même. Selon le collectif, cet acte constitue un conflit d’intérêts flagrant, ainsi qu’un mépris des principes de transparence et d’équité, au détriment des droits des populations de Kabatoki.

Ce terrain, situé derrière le Collège d’Enseignement Moyen (CEM), avait été réservé de longue date par la communauté éducative pour l’extension de l’établissement et la construction d’un lycée mixte. En dépit des démarches récurrentes entreprises par l’Association des Parents d’Élèves et des correspondances adressées aux autorités municipales, les aspirations de la population ont été ignorées. À la place, le maire propose un projet d’implantation d’une zone d’activités économiques ou d’une aire de stationnement pour camions, une décision jugée incompatible avec l’environnement scolaire et dangereuse pour la sécurité des élèves et des résidents.

Le CDIK exige donc l’annulation immédiate de cette délibération et appelle à la relocalisation du projet dans une zone plus appropriée, éloignée des écoles et des habitations. Le collectif réclame également une transparence totale dans le processus de lotissement en cours, notamment la publication du plan de lotissement et l’implication active du conseil de quartier, pour garantir l’équité dans l’attribution des parcelles.

Par ailleurs, le CDIK interpelle directement les autorités étatiques, notamment le Ministère des Collectivités Territoriales, le Premier ministre et le Président de la République, pour une intervention urgente afin de préserver les intérêts des populations de Kabatoki. Le collectif déplore les violations des principes de décentralisation et de démocratie participative, marquées par l’exclusion du délégué de quartier et du conseil de quartier dans les décisions qui affectent directement la communauté.

La situation est d’autant plus préoccupante que le maire, Serigne Mboup, a lui-même avoué ne pas connaître l’emplacement exact du terrain dans le titre foncier 913 lors du vote de la délibération. Cette grave irrégularité renforce les inquiétudes du collectif quant à la gestion foncière dans la commune.

Le CDIK appelle donc à la sécurisation de l’environnement scolaire, en garantissant des espaces pour l’extension du CEM et la construction d’un lycée mixte. Le collectif exige également la révision de la délibération en faveur de ces projets prioritaires, ou à défaut, le rétablissement de l’ancienne délibération de 1998, qui garantissait ces droits. Pour le CDIK, ce combat n’est pas seulement celui d’une communauté, mais celui de la justice, de la transparence et de la dignité. Le collectif restera mobilisé jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites et que les intérêts de Kabatoki soient protégés.

Kaolack : Un incendie ravage plus d’une centaine de cantines au marché Guedj

Le marché Guedj de Kaolack a été frappé par un violent incendie dans la nuit du samedi 21 décembre 2024, détruisant plus d’une centaine de cantines et causant des dégâts matériels considérables. L’origine du sinistre demeure inconnue, mais une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes, selon le capitaine Mamadou Yaga Mané du groupement d’incendie et de secours n°3 de Kaolack.

L’alerte a été donnée à 23 h 20, et les équipes de secours sont intervenues rapidement, arrivant sur les lieux en seulement neuf minutes. Malgré la violence des flammes, la rapidité et l’efficacité de la mobilisation des moyens d’intervention ont permis de limiter l’étendue du sinistre. Le feu a toutefois ravagé une superficie d’environ 5 000 m², laissant derrière lui un paysage de désolation.

Selon le capitaine Mané, les efforts déployés ont été cruciaux pour circonscrire l’incendie et stopper sa propagation vers d’autres zones du marché. Cependant, les pertes matérielles sont considérables, et les commerçants touchés se retrouvent désemparés, ayant vu leurs moyens de subsistance partir en fumée.

Le marché Guedj, un point névralgique du commerce à Kaolack, est souvent sujet à des risques d’incendie en raison de son infrastructure vétuste et des installations électriques souvent précaires. Ce drame relance les débats sur la nécessité de moderniser les marchés du Sénégal pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Les autorités locales et les sapeurs-pompiers continuent de travailler pour établir un bilan définitif des pertes et évaluer les mesures à prendre pour aider les victimes. En attendant les conclusions de l’enquête, les commerçants appellent à un soutien urgent pour se relever de cette tragédie.

Kaolack : Le MEEFAS liste ses attentes à l’État du Sénégal

Depuis l’indépendance du Sénégal, la place des arabophones dans les instances décisionnelles et administratives a été marginalisée. Bien que la langue arabe soit un pilier de notre patrimoine culturel et religieux, les diplômés issus de cette filière ont souvent été laissés à l’écart des postes de responsabilité, dénoncent les arabophones membres du Mouvement National des Élèves et Étudiants Franco-Arabe du Sénégal (MEEFAS), lors d’une conférence de presse ce dimanche.

 » Aujourd’hui, sous le nouveau régime dirigé par Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye, il est essentiel d’œuvrer pour une véritable inclusion des arabophones dans la gestion des affaires publiques. Le système éducatif sénégalais a historiquement favorisé la langue française, reléguant les diplômés en arabe à des rôles périphériques », a expliqué Mactar Fall, président national du Mouvement National des Élèves et Étudiants Franco-Arabe du Sénégal.

Cette marginalisation a nourri des préjugés qui considèrent les diplômés en arabe comme moins aptes à diriger ou à occuper des postes de leadership. Pourtant, ces diplômés possèdent des compétences uniques, notamment en termes de culture, de langue et de compréhension des enjeux religieux et sociaux. Il est donc crucial de changer cette perception et de reconnaître la valeur ajoutée des arabophones dans la gestion publique, a rappelé M. Fall.

« L’un des défis majeurs reste l’intégration des diplômés de la langue arabe dans les sphères décisionnelles. Leur participation dans les ministères, les collectivités territoriales et autres instances publiques permettrait de diversifier les points de vue et de mieux répondre aux attentes des citoyens. Une telle inclusion renforcerait la gouvernance et garantirait une meilleure représentativité, surtout en tenant compte des réalités culturelles et religieuses du pays. En réhabilitant ces diplômés, le Sénégal pourrait bénéficier de nouvelles approches pour ses défis contemporains », a précisé le président du MEEFAS.

De plus, l’enseignement arabo-islamique, qui joue un rôle central dans la formation des jeunes générations, mérite une attention particulière. Pour garantir la qualité de cet enseignement, il est essentiel de choisir des responsables compétents, proches des réalités du terrain. « Très souvent, les choix des responsables dans ce domaine ont été influencés par des considérations politiques, ce qui a conduit à des dérives. Il est donc impératif de privilégier des interlocuteurs qui comprennent véritablement les besoins du terrain et qui sont à même d’assurer un enseignement de qualité », a-t-il souligné.

La récente création d’une direction chargée des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés de la langue arabe est une initiative encourageante. Cependant, pour qu’elle soit réellement efficace, cette direction doit être dotée de moyens financiers et humains suffisants. « Il ne suffit pas de créer une structure administrative ; il faut lui donner les outils nécessaires pour réaliser sa mission. Des actions concrètes doivent être entreprises pour faciliter l’insertion professionnelle des diplômés et garantir leur intégration dans les différents secteurs de la société sénégalaise », a souhaité M. Fall.

« Pour que le Sénégal avance vers un avenir plus juste et plus équitable, il est impératif de valoriser les talents des diplômés de la langue arabe. Sous le leadership de Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye, le pays a une occasion unique de réformer en profondeur son approche de l’inclusion. Une telle réforme garantirait une gouvernance plus représentative, en mettant l’accent sur la diversité linguistique et culturelle du pays. Cela permettrait au Sénégal de renforcer son unité et d’ouvrir la voie à un avenir prospère et harmonieux pour tous », a conclu le président national du MEEFAS.

Kaolack : Le plaidoyer de l’Association Enfants Soleil Monde aux autorités de la région

« Enfants Soleil Monde » est une association dédiée à l’assistance des enfants en situation de handicap, œuvrant pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Parmi les bénéficiaires, on compte notamment les enfants atteints d’autisme, de trisomie 21 et d’infirmité motrice cérébrale (IMC) », a expliqué Madame Maguette Mbodji Diallo, présidente de la section de Kaolack.

L’objectif de l’association « Enfants Soleil Monde » est de promouvoir l’inclusion de cette catégorie vulnérable en leur facilitant l’accès aux soins médicaux, paramédicaux, scolaires et professionnels. Cette initiative est portée par des parents d’enfants handicapés, engagés pour la cause de leurs enfants.

« Enfants Soleil Monde » est une organisation internationale dirigée au niveau national par Sokhna Adama Ndao, qui a joué un rôle majeur dans l’installation d’antennes régionales. La structure prévoit d’ouvrir un centre spécialisé à Kaolack pour l’année scolaire 2025-2026. Ce centre inclura une école spécialisée pour l’éducation des enfants handicapés ainsi qu’une infirmerie.

« Vu l’importance de cette initiative, nous appelons à la mobilisation des bonnes volontés, des autorités administratives, locales et éducatives pour soutenir sa construction. L’association a déjà obtenu un terrain grâce au concours d’une bonne volonté », a plaidé Madame Diallo.

La cérémonie de célébration de l’arbre de Noël, dédiée aux enfants en situation de handicap, s’inscrit dans le cadre des actions traditionnelles de l’association pour le bien-être social et l’intégration de cette couche vulnérable.

« Cette cérémonie vise à attirer l’attention de la société en général, et en particulier des autorités locales et gouvernementales, pour qu’elles portent un regard nouveau sur ces enfants en situation de handicap : un regard d’amour », a déclaré Ibrahima Vieux Diagne, personne ressource de l’association.

Il a également souligné l’importance de cette initiative à Kaolack, qui ne date que de quelques mois : « Il faut que tout le monde se mobilise pour soutenir cette association. J’en appelle aux autorités administratives, religieuses et politiques pour rejoindre ‘Enfants Soleil Monde’ afin d’aider ces enfants à s’épanouir, à bénéficier d’une éducation spéciale et d’une prise en charge sanitaire adaptée. Ces enfants nécessitent une approche bio-psycho-sociale et un accompagnement constant », a-t-il ajouté.

Ce plaidoyer, lancé en marge de la cérémonie de l’arbre de Noël, reflète l’engagement de « Enfants Soleil Monde » à changer le regard de la société sur les enfants en situation de handicap et à leur offrir les moyens nécessaires pour s’épanouir pleinement.

Kaolack : Célébration de la fête patronale du Génie – Sainte Barbe

La célébration de la Sainte Barbe, fête patronale du Génie, s’est tenue ce vendredi sous la présidence du colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire numéro 3 (Kaolack, Fatick et Kaffrine). Le thème de cette édition portait sur : « Évolution du concept armée-nation et adaptation aux politiques publiques de développement : enjeux, défis, perspectives pour le génie militaire. »

Un hommage aux traditions et aux anciens
« Ce matin, nous avons célébré la journée de cohésion des sapeurs. Une célébration qui s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Sainte Barbe, organisée chaque premier mercredi du mois de décembre. Cette année, elle a été célébrée le 4 décembre 2024 à Bargny », a expliqué le lieutenant-colonel Sérigne Aliou Faye, chef de corps du 1er bataillon de Génie.

Toutefois, en raison des contraintes de déplacement pour certains anciens sapeurs, le commandement du Génie a décidé que cette fête puisse être célébrée localement tout au long du mois de décembre. À Kaolack, cette journée s’est traduite par un repas de cohésion accompagné de prestations culturelles.

Perpétuer les traditions et honorer les anciens
La cérémonie a également été l’occasion de rendre un vibrant hommage aux anciens et aux retraités de 2023-2024, à qui des cadeaux ont été remis en signe de reconnaissance. « Cette fête nous permet de perpétuer les traditions du Génie. Parmi ces traditions, il y a la troupe théâtrale « Djadji », née sur les chantiers après les indépendances. Face aux conditions souvent difficiles, les sapeurs ont commencé à jouer des sketches et à présenter des prestations culturelles selon leurs groupes ethniques », a ajouté le lieutenant-colonel Faye.

La célébration a ainsi été marquée par des prestations de trois ballets : un ballet Lébou, un ballet Sérère et un ballet Diola, ainsi qu’une pièce théâtrale humoristique intitulée « Sapeurs au chantier ». Celle-ci illustre les réalités des chantiers et l’adaptation des jeunes officiers formés à l’étranger aux spécificités locales.

Le Génie : entre arme et service
Le lieutenant-colonel Faye a rappelé que les sapeurs du Génie se distinguent par leur polyvalence. « Le Génie allie à la fois une fonction d’arme et de service. Nous combattons en première ligne avec les unités de mêlée tout en construisant et entretenant des infrastructures. Nous intervenons également dans les situations d’urgence, comme lors des inondations ou de la crue du fleuve Sénégal, avec la construction d’une digue au quartier de Darou », a-t-il souligné.

Le rôle clé du 1er bataillon du Génie dans la zone militaire n°3
Présidant la cérémonie, le colonel Diouma Sow a salué le travail du 1er bataillon du Génie, malgré un contexte marqué par des contraintes de calendrier et la perte récente d’un camarade, le sapeur mineur Awa Fall.

Le colonel Sow a détaillé les contributions du bataillon à travers trois axes :

  1. Une coopération renforcée avec les autorités administratives, locales et les populations des localités de la zone.
  2. Un rôle fédérateur dans la réalisation de grands travaux au profit des unités de la zone.
  3. Une belle image des forces armées illustrée, par exemple, par la construction de l’école primaire de Taïba Némanding.

En conclusion, il a souligné l’importance pour les sapeurs de maintenir leur double compétence en tant que militaires et techniciens, pour honorer l’héritage du Génie et le transmettre aux générations futures.

Kaolack / Incendie dévastateur à Ngane : la famille Senghor perd tous ses biens

Un grave incendie s’est déclaré ce vendredi 20 décembre 2024, aux environs de 1h du matin, au domicile de la famille Senghor à Ngane, dans la commune de Dya.

Les flammes ont ravagé les vivres alimentaires, les vêtements, les ustensiles, de l’argent, du foin, ainsi que des poules .

Cet incident a réveillé toute la population, la plongeant dans un profond désarroi.

Kaolack/Santé : Plus de 100 personnes bénéficient de consultations gratuites en ophtalmologie

Plus de 100 patients ont bénéficié de consultations ophtalmologiques gratuites ce jeudi à Médina Baye. Cette initiative a été organisée par le GIE « Bayi Sawar » en collaboration avec ses partenaires européens.

« Cette campagne de deux jours, qui se déroule du jeudi au vendredi dans le quartier de Médina Baye, a déjà permis aux patients de bénéficier de consultations gratuites et de lunettes correctrices à bas prix », a déclaré Omar Diaw, coordonnateur des réseaux pour la protection des droits des enfants.

Selon M. Diaw, le choix de Médina Baye s’explique par la forte demande locale pour des soins ophtalmologiques, constatée lors des quatre dernières éditions organisées dans d’autres quartiers de la commune de Kaolack. « Nous avons remarqué qu’au cours de ces éditions passées, de nombreux patients provenaient de Médina Baye. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de tenir cette campagne directement ici », a-t-il précisé.

M. Diaw a également souligné que le coût élevé des consultations en ophtalmologie dans les hôpitaux, ainsi que la cherté des lunettes correctrices (40 000 à 45 000 FCFA), constitue un obstacle majeur pour de nombreux patients.

Momar Ndiaye, membre du comité d’organisation, a salué cette initiative et encouragé la population à profiter de telles opportunités pour accéder à des soins à moindre coût.

Pour sa part, Oustaz Baye Thiam, l’un des bénéficiaires, a mis en avant l’importance de ces journées de consultations gratuites. Selon lui, cette initiative arrive à point nommé dans un contexte où les besoins en soins ophtalmologiques sont croissants dans la région.

Kaolack/Société : Le Mouvement Citoyen interpelle les autorités sur le développement local

Le président du Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal, Badou Ndour, a exprimé les attentes des populations de la ville de Mbossé Coumba Djiguen à l’égard du nouveau régime ce mercredi, lors d’une rencontre avec la presse.

« En citant quelques maux auxquels les populations font face, on peut mentionner l’état de délabrement des routes secondaires, l’absence d’usines pour réduire le chômage des jeunes, le manque de canalisations dans certains quartiers, entre autres. Nous proposons au maire de la commune de Kahone et de Kaolack d’initier une intercommunalisation entre ces deux communes en créant une route reliant Médina Baye à Kahone, en passant par Kanda Fodé Bayo. Une fois réalisée, cela contribuera à réduire les accidents et les embouteillages sur la route nationale », a déclaré M. Ndour.

Selon lui, la région de Kaolack, avec son potentiel agricole, devrait figurer parmi les priorités du nouveau régime. Il a souligné que cette ville, qui constitue un carrefour commercial stratégique ouvrant sur la sous-région, mérite une attention particulière. M. Ndour a également mis en avant le développement du port comme une opportunité pour générer de nouvelles perspectives économiques.

« Nous appelons les nouvelles autorités à intégrer la région dans leur vision à l’horizon 2050 », a-t-il plaidé, tout en insistant sur la nécessité d’une stratégie claire pour réduire le coût de la vie et favoriser la création d’emplois. « Nous saluons leur esprit d’ouverture et leur volonté de dialogue avec les acteurs pour apaiser le climat social, mais nous les exhortons à ce que cela ne se limite pas à de simples slogans », a martelé Badou Ndour.

Il a également abordé le projet de construction d’une nouvelle gouvernance, un chantier lancé il y a plusieurs années mais resté à l’arrêt depuis, sans explication claire. « L’entrepreneur reste introuvable, laissant aux Kaolackois un chantier envahi par les herbes et inachevé. Les autorités doivent mener une enquête pour identifier les véritables causes de ce blocage. »

Le président du Mouvement Citoyen pour le Développement Inclusif du Sénégal a conclu en interpellant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que son Premier Ministre, Ousmane Sonko, pour qu’ils prennent des mesures concrètes en faveur du développement de la région.

Kaolack : L’association « Enfants Soleil Monde » section Kaolack prépare activement l’arbre de Noël

Enfants Soleil Monde est une association à but non lucratif créée en 2020, œuvrant pour l’amélioration des conditions de vie des enfants à besoins spécifiques : autisme, trisomie 21 et infirmité motrice cérébrale (IMC). Selon Mme Maguette Diallo Mbodji, présidente de la section Kaolack, l’association agit sur quatre volets principaux : l’inclusion sociale, la santé, l’éducation et l’insertion professionnelle.

« Notre objectif est de promouvoir l’inclusion de cette catégorie vulnérable en leur facilitant l’accès aux soins médicaux, paramédicaux, scolaires et professionnels, tout en offrant un cadre de soutien aux familles concernées à travers des conseils et une écoute attentive », a expliqué Mme Diallo.

Une initiative portée par des parents engagés
L’association a vu le jour au Sénégal en 2020 grâce à l’initiative des parents d’enfants handicapés, notamment des mamans. Toutefois, Enfants Soleil Monde est une structure internationale présente dans des pays comme la Belgique, les États-Unis, le Canada, la France et dans plusieurs pays africains. Au Sénégal, des antennes ont été établies dans différentes régions afin de créer des centres d’accueil dédiés à ces enfants.

« Ces centres visent à favoriser l’inclusion sociale, l’éducation et la santé de nos enfants tout en les soutenant pour qu’ils deviennent autonomes et puissent vivre dans la société comme les autres enfants non handicapés », a ajouté Mme Diallo.

Quatre centres déjà ouverts au Sénégal
Pour l’année 2024, quatre centres sont opérationnels à Malika, Thiès, Mbour et Vélingara. L’association prévoit d’en ouvrir d’autres en 2025, notamment à Kaolack et Saint-Louis dès la prochaine rentrée. Ces centres incluront des écoles spécialisées pour l’éducation des enfants, ainsi que des infirmeries où des spécialistes de la santé – tels que des orthophonistes et des psychomotriciens – viendront apporter leur expertise.

« Ces spécialistes viendront dès que les centres seront opérationnels afin de fournir des soins adaptés à ces enfants. Nous avons une feuille de route bien définie et organisons chaque année des journées dédiées, notamment celles consacrées à la trisomie 21, à l’autisme, à l’IMC, ainsi que l’arbre de Noël qui marque la fin de l’année », a précisé Mme Diallo.

L’arbre de Noël prévu le 21 décembre 2024 à Kaolack
Dans ce cadre, l’association est actuellement en plein préparatifs de l’arbre de Noël, qui sera célébré le 21 décembre 2024 à Kaolack. Cet événement festif permettra de réunir les enfants bénéficiaires, leurs familles, ainsi que les partenaires de l’association pour une journée de célébration et de partage dédiée à cette couche vulnérable de la société.

« Nous voulons à travers cet événement apporter joie et réconfort à ces enfants, tout en sensibilisant la communauté sur l’importance de leur inclusion sociale », a conclu Mme Maguette Diallo Mbodji lors d’un point de presse.

Avec des initiatives comme celles-ci, Enfants Soleil Monde poursuit sa mission de transformer les conditions de vie des enfants en situation de handicap, tout en renforçant l’entraide et la solidarité au sein des communautés.

Kaolack : L’OFNAC et ses partenaires élaborent des stratégies pour lutter contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en collaboration avec ses partenaires, poursuit ses efforts pour renforcer la sensibilisation et la prévention contre la corruption. Parmi ces partenaires figure l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), une organisation engagée dans le développement, avec laquelle l’OFNAC a signé une convention de partenariat en 2021.

Un partenariat stratégique avec l’AFAO
« L’AFAO, par sa structure et sa représentativité à l’échelle nationale et africaine, joue un rôle crucial en tant que relais dans nos efforts de sensibilisation, de promotion des valeurs éthiques et de transparence », a expliqué Sydi Massaly, chef du Bureau veille stratégique du département prévention de l’OFNAC. Selon lui, l’AFAO s’adresse particulièrement aux femmes et aux jeunes, des cibles clés pour diffuser les messages de lutte contre la corruption.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre des activités de la Quinzaine nationale de lutte contre la corruption. Lancée par l’OFNAC depuis 2015, cette initiative s’articule autour de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée chaque 9 décembre conformément à la Convention des Nations Unies contre la corruption, que le Sénégal a ratifiée en 2005. Pendant cette quinzaine, des actions de sensibilisation sont menées dans plusieurs régions, y compris Kaolack, où un forum a été organisé ce samedi par l’AFAO en collaboration avec l’OFNAC.

Un combat renforcé par des études et une stratégie nationale
« En 2016, une étude sur le coût et la perception de la corruption au Sénégal a révélé l’ampleur démesurée de ce fléau et ses conséquences graves sur la société », a rappelé Sydi Massaly. En réponse, l’OFNAC a élaboré une Stratégie nationale de lutte contre la corruption en collaboration avec le gouvernement du Sénégal. Ce document cadre constitue un outil essentiel pour combattre la corruption à tous les niveaux, qu’ils soient sociaux ou professionnels.

Cette stratégie met l’accent sur l’implication de tous les acteurs : la société civile, le secteur privé et la population. « C’est cette mobilisation collective qui nous permettra d’éradiquer la corruption », a conclu Sydi Massaly, soulignant l’importance des actions locales et régionales pour amplifier l’impact des initiatives nationales.

À travers ces efforts concertés, l’OFNAC et ses partenaires ambitionnent de renforcer les valeurs d’intégrité et d’éthique dans la société sénégalaise.

Mbadakhoun : Le Collectif des villages impactés par l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack rappelle les autorités à l’ordre

« Le problème, c’est que depuis l’installation de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack en 2008, il nous avait été demandé, au départ, entre 50 et 100 hectares. En 2013, avec l’arrivée du président sortant Macky Sall, qui avait voulu concrétiser cette décision, nous avons mis à la disposition de l’État 100 hectares. Mais à notre grande surprise, en 2013, un plan cadastral a été publié, attribuant 300 hectares divisés en deux sites : le site A, d’une superficie de 100 hectares à Bourndou, et le site B, de 200 hectares à Mbadakhoun. Cette injustice a engendré de nombreux problèmes, notamment dans le domaine de l’agriculture. Les paysans impactés n’ont plus d’espace pour travailler », explique El Hadji Touré, président du collectif des villages impactés par l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, lors d’une interview accordée ce dimanche à notre correspondant.

Les revendications du collectif s’articulent autour de quatre axes majeurs : la réduction et la restitution des terres, l’indemnisation, la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et la question de l’emploi.

« Depuis que le président Macky Sall nous a reçus, nous avons obtenu une réduction des terres affectées à 150 hectares. Cependant, concernant l’emploi, la RSE et l’indemnisation, rien de concret n’a été réalisé jusqu’à présent », a déploré M. Touré.

Il a rappelé une promesse faite par l’ancien directeur du CROUS-SS, Ousseynou Diop, d’allouer 10 postes de recrutement en CDD aux villages impactés, soit 2 postes par village. « Malheureusement, ces contrats ont été annulés par le nouveau directeur, Jean Birane Gning. Ce dernier nous a reçus en audience et nous a promis des actions dans la limite de ses compétences, notamment en matière de recrutement. Mais, à ce jour, il n’y a que des promesses non tenues », regrette-t-il.

« Quand vous prenez les terres de vaillants cultivateurs, le minimum serait de les assister moralement, voire de leur offrir des opportunités d’emploi si vous ne pouvez pas les indemniser. C’est cette injustice que nous dénonçons rigoureusement. Nous avons clairement signifié aux autorités que nous ne reculerons pas sur nos quatre revendications. Si rien n’est fait dans les jours à venir, nous ferons entendre notre voix sur le terrain. Ce combat n’a rien de politique. C’est une lutte pour réparer une injustice que nous subissons », a averti M. Touré.

Kaolack : Journée internationale de lutte contre la corruption – L’OFNAC et l’AFAO sensibilisent la communauté sur les impacts de la corruption

La lutte contre la corruption est essentielle pour l’avenir de près d’un quart de la population mondiale. C’est dans ce cadre que l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), en collaboration avec l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), a organisé un forum de sensibilisation à Kaolack à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption (édition 2024-2025).

Mobilisation de l’AFAO pour l’autonomisation économique et la lutte contre les inégalités
Créée en 2005, l’AFAO est une organisation féminine de la société civile qui regroupe des femmes de 16 pays d’Afrique de l’Ouest. Selon Madame Sanokho Khady Mbaye Guèye, présidente régionale de l’AFAO à Kaolack, l’organisation vise à :

  • Mobiliser les femmes pour leur participation aux processus régionaux de prise de décision en matière d’intégration économique.
  • Contribuer à l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers la transformation de produits locaux. À Kaolack, l’AFAO a mis en place une unité de transformation bien équipée.
  • Réduire les inégalités entre les sexes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques aux niveaux sous-régional et régional.

Sensibiliser femmes et jeunes contre les impacts de la corruption
« Nous sommes réunis ce samedi pour sensibiliser la communauté, en particulier les jeunes et les femmes, sur les impacts négatifs de la corruption, » a déclaré Madame Sanokho. « La corruption freine considérablement le développement économique, décourage les investissements étrangers et met les petites entreprises en difficulté face aux coûts initiaux liés à ce fléau. »

Cette 15e édition de la Journée mondiale de lutte contre la corruption a réuni près de 200 participants à Kaolack. Les organisateurs espèrent que les jeunes et les femmes présents relayeront les messages dans leurs communautés respectives afin de contribuer à l’éradication de ce phénomène. « Cela nécessite un changement de comportement et une meilleure compréhension des textes sur la corruption, » a ajouté Madame Sanokho.

Le rôle clé des femmes et des jeunes dans la lutte contre la corruption
Madame Adji B. Fall, chargée des plaidoyers au niveau de l’AFAO nationale, a insisté sur l’importance du rôle des femmes et des jeunes :
« Les jeunes peuvent rester dans leurs localités et s’investir dans des activités économiques transparentes. Quant aux femmes, qui sont des piliers des foyers, elles peuvent intégrer des messages de sensibilisation lors de leurs rencontres périodiques. »

Elle a salué l’initiative conjointe de l’OFNAC et de l’AFAO, soulignant que « cette collaboration est d’un intérêt capital pour engager les communautés dans une lutte durable contre la corruption. »

La journée a été marquée par des échanges constructifs et des recommandations pour une sensibilisation élargie et un plaidoyer efficace, dans le but de renforcer la résilience des communautés face à ce fléau mondial.

Kaolack : La semaine nationale de la petite enfance clôturée par une randonnée pédestre

La coordination régionale de la petite enfance à Kaolack a clôturé la semaine nationale de la petite enfance par une randonnée pédestre. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Sétal Sunu Rewmi » prônée par le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye.

Une initiative éducative et citoyenne
Mamadou Bocoum, inspecteur de l’éducation et coordonnateur régional de la petite enfance et de la Case des Tout-Petits de Kaolack, a expliqué :

Les participants étaient équipés de masques, de gants et de sachets pour collecter les ordures tout en respectant les mesures de protection sanitaire. Ils ont sensibilisé les enfants et la communauté sur l’importance de maintenir un environnement propre.

Des activités éducatives variées
Selon M. Bocoum, le bilan de cette semaine est très positif :

L’équipe de coordination régionale a également visité Guinguinéo, où la journée était consacrée à la nutrition.

Un message pour l’avenir
En sensibilisant les enfants, qui sont les citoyens de demain, à l’éducation environnementale et aux valeurs citoyennes, cette initiative contribue à bâtir un Sénégal plus propre et responsable.

Kaolack : Le camp militaire Sémou Djimith Diouf célèbre les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie

Le camp militaire Sémou Djimith Diouf de Kaolack a abrité, vendredi, les festivités marquant les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie, à travers une célébration dénommée « Mbossé 2024 ».

La cérémonie a réuni plusieurs autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, le commandant de la zone militaire numéro 3, le colonel Diouma Sow, et d’autres personnalités. Cet événement a été l’occasion de rendre hommage aux soldats et anciens combattants ayant servi au sein de ce corps.

Une fête pour la cohésion et la solidarité
S’exprimant à cette occasion, le lieutenant-colonel Malick Sadji, chef de corps du 3e bataillon d’infanterie, a rappelé que les fêtes patronales ont pour objectif de renforcer la cohésion et la solidarité au sein des troupes. « Celle du 3e bataillon d’infanterie, appelée ‘La fête du Mbossé’, est célébrée chaque année en décembre, du 13 au 15, selon des axes définis », a-t-il expliqué.

Le thème retenu pour cette année, « La légion : un demi-siècle de résilience et de performance », met en lumière l’histoire et les accomplissements de cette unité militaire, surnommée « la légion ». « Ce nom, acquis de haute lutte, reflète les performances remarquables de notre bataillon sur le champ de bataille », a souligné le lieutenant-colonel Sadji.

Un hommage aux sacrifices et à la résilience
« Depuis sa création en 1974, le 3e bataillon d’infanterie a enregistré de nombreuses performances, témoignant de son esprit de sacrifice et de sa capacité de résilience. Cette résilience, c’est la capacité d’absorber les chocs, de transformer les épreuves en opportunités, et de se relever face aux coups durs », a-t-il rappelé.

Baptême en l’honneur du lieutenant Babacar Diouf
Le camp Sémou Djimith Diouf, qui tire son nom de l’ancien Buur Saloum (roi du Saloum), abrite deux formations militaires : le 3e bataillon d’infanterie et le 1er bataillon de combat du génie militaire.

À l’occasion de cette célébration, une partie du cantonnement occupée par le 3e bataillon a été baptisée « quartier lieutenant Babacar Diouf », en hommage à un officier ayant servi dans cette unité et tombé au champ d’honneur. « Le lieutenant Babacar Diouf est mort les armes à la main, au service du bataillon et de la Nation sénégalaise. Nous avons invité sa famille, sa veuve et ses proches à cette cérémonie solennelle », a indiqué le lieutenant-colonel Sadji.

Un demi-siècle d’histoire militaire
En conclusion, le chef de corps a souligné que cette célébration marque un tournant dans l’histoire du 3e bataillon d’infanterie. « Elle témoigne de la résilience et des sacrifices consentis depuis cinq décennies, pour défendre l’intégrité et les valeurs de la Nation », a-t-il déclaré.

Les festivités se poursuivront jusqu’au 15 décembre, avec diverses activités mettant à l’honneur les hommes et les femmes qui font vivre cette unité emblématique.

Kaolack / Fête patronale « Mbossé 2024 » : Le directeur du CROUSS, Jean Birane Gningue, salue la collaboration entre l’Armée et le CROUSS

Le troisième bataillon d’infanterie, basé au camp militaire Sémou Djimit Diouf, a célébré ce vendredi la fête patronale dénommée Mbossé 2024. Cette manifestation a réuni diverses personnalités, parmi lesquelles le directeur du CROUSS de Kaolack, Jean Birane Gningue, le commandant de la zone militaire n°3, le colonel Diouma Sow, des autorités administratives, territoriales et d’anciens combattants.

À cette occasion, Jean Birane Gningue a mis en lumière la collaboration étroite qui lie le CROUSS et l’Armée sénégalaise.

S’exprimant sur le thème de cette célébration, « La légion : un demi-siècle de résilience et de performance », le directeur du CROUSS a déclaré :
« Cette invitation à la fête patronale Mbossé, ce vendredi 13 décembre 2024, nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement de cette légion et son histoire. Cela a été très enrichissant pour nous, notamment en termes de civisme et de valeurs. Le CROUSS, fidèle à sa tradition, ne pouvait pas manquer une telle opportunité. »

Jean Birane Gningue a également souligné les relations de coopération existantes entre l’Armée sénégalaise et le CROUSS :
« À Kaolack, la collaboration avec le commandant de la zone militaire n°3 est franche et sincère. Nous partageons plusieurs idées et démarches sur lesquelles il apporte régulièrement ses contributions. Nous espérons que le concept ‘Armée-Nation’ devienne une réalité tangible. C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous avons participé à cette fête annuelle appelée Mbossé. »

Dans son discours, le directeur du CROUSS a également rappelé la mission fondamentale des forces armées sénégalaises :
« Les forces armées du Sénégal ont pour mission d’assurer la défense nationale. Elles garantissent, en tout temps et en toutes circonstances, la sécurité et l’intégrité du territoire ainsi que la protection de la population contre toute forme d’agression. »

Cette célébration a été l’occasion de renforcer les liens entre les différentes institutions présentes à Kaolack, tout en valorisant les valeurs de résilience, de performance et de civisme qui caractérisent la légion et ses partenaires.

Kaolack : Un responsable des « Aînés du PASTEF » partage les préoccupations des Kaolackois et attend le soutien des nouvelles autorités

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, Ibrahima Babacar Sow, membre des « Aînés » du PASTEF à Kaolack, a exprimé les attentes des populations locales vis-à-vis des nouvelles autorités. Il a notamment mis en avant des préoccupations liées au développement économique et aux infrastructures de la région.

Développement économique et port de Kaolack
M. Sow a rappelé qu’Ousmane Sonko, président du PASTEF, avait, lors de sa campagne électorale, insisté sur l’importance du développement des huit pôles régionaux, parmi lesquels Kaolack occupe une place stratégique. La région naturelle du Sine-Saloum, avec son potentiel agricole, figure parmi les priorités du nouveau régime.

Il a également attiré l’attention sur la situation préoccupante du port de Kaolack. « Le président sortant Macky Sall avait entamé un projet de dragage du port de Kaolack, mais celui-ci reste incomplet. Pourtant, ce port constitue un carrefour commercial clé, ouvrant la région sur le Mali, la Gambie, les deux Guinées, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », a-t-il expliqué.

Selon lui, le développement du port pourrait générer de nouvelles opportunités économiques, notamment grâce à l’exploitation du sel, tout en réduisant la dépendance aux importations via le port autonome de Dakar. M. Sow a également souligné l’importance de réfléchir à la relance du transport ferroviaire, autrefois essentiel pour les échanges commerciaux.

Infrastructures routières : un chantier urgent
Le responsable des « Aînés » du PASTEF a également évoqué l’état critique des routes secondaires de Kaolack. « En tant qu’ancien conseiller municipal de 2014 à 2022, j’avais déjà interpellé Mme le Maire Mariama Sarr sur la nécessité de reconstruire certaines routes pour désengorger la circulation, notamment au centre-ville et autour du port », a-t-il déclaré.

Bien que des travaux de réfection aient récemment été engagés, M. Sow estime que des solutions plus durables s’imposent. Il propose notamment de recourir à des pavés dans certains quartiers afin d’améliorer le cadre de vie et de fluidifier le trafic.

Collaboration entre la mairie et l’État
Sur le plan environnemental, il a salué l’initiative de sensibilisation « Set-Setal » visant à améliorer le cadre de vie des citoyens. Toutefois, il a souligné que ces efforts ne peuvent être dissociés d’investissements dans les infrastructures.

M. Sow a également salué les actions du maire Sérigne Mboup, qui a entrepris un partenariat avec l’armée pour la réhabilitation des routes secondaires. « Nous apprécions cette dynamique, mais il est impératif que l’État accompagne ces efforts, notamment par des financements à travers l’Agéroute », a-t-il précisé.

Vision à long terme pour Kaolack
En conclusion, M. Sow a appelé les autorités à intégrer Kaolack dans leur vision de développement des infrastructures à l’horizon 2050. « Nous souhaitons voir Kaolack doté de routes de qualité et d’aménagements modernes, afin de permettre à notre région de jouer pleinement son rôle dans l’économie nationale », a-t-il conclu.

Kaolack : Coopération bilatérale entre le Sénégal et le Qatar – Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI salue le leadership du président sénégalais

« Un pays que je respecte profondément, car il a joué un rôle significatif dans ma vie. Je garde des souvenirs mémorables de mon séjour à l’université du Qatar pour mes études en langue arabe. Aujourd’hui, en 2024, 20 ans après, je ressens une immense fierté en voyant les liens solides qui unissent notre Nation au Royaume du Qatar sous le leadership de Son Altesse Sheikh Tamim Ben Hamad Al Thani », a déclaré Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Il a également salué Son Excellence Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de jeune leader prometteur et porteur d’espoir pour le Sénégal, ainsi que son Premier ministre, Ousmane Sonko, décrit comme un homme de sagesse, loyal et panafricaniste, connu depuis 2018 dans le cadre du PASTEF.

Le guide religieux a mis en exergue le discours empreint de panafricanisme et de patriotisme du président sénégalais, un discours qui, selon lui, reflète les qualités d’un véritable chef d’État. Ce discours ouvrirait des opportunités importantes pour le Sénégal, notamment dans le cadre du partenariat avec le Qatar.

« J’en appelle au ministre sénégalais de l’intégration africaine et des affaires étrangères afin de prendre des mesures pragmatiques pour renforcer cette coopération bilatérale. Il est temps pour nos autorités de traduire cette relation en actes concrets, permettant au Sénégal de bénéficier des opportunités dans divers domaines tels que l’agriculture, l’énergie et les partenariats public-privé », a-t-il ajouté.

Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI a également évoqué la situation préoccupante du port de Kaolack. « Plusieurs années se sont écoulées depuis le lancement des travaux de dragage du fleuve et de réhabilitation du port par le président Macky Sall, qui avait promis de restituer à Kaolack sa vocation portuaire. Cependant, force est de constater que, jusqu’à présent, les choses ne bougent pas », a-t-il déploré.

Il a souligné l’importance stratégique et économique de ce projet pour la région de Kaolack et a dénoncé l’arrêt des travaux, qui, selon lui, a été décidé au profit du port de Foundiougne.

« La région de Kaolack, avec ses immenses potentialités économiques, attend ce projet depuis longtemps pour connaître un véritable décollage économique. Face à cette situation, je plaide pour une solution définitive. Je propose que les nouvelles autorités confient les travaux de dragage et de réhabilitation du port de Kaolack aux Qatariens. Cela serait dans l’intérêt de tout un peuple », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Ce plaidoyer vise à mettre en lumière l’urgence de concrétiser les engagements pris en faveur du développement de Kaolack, tout en renforçant les relations bilatérales avec le Qatar.

Kaolack : Vers une meilleure inclusion des personnes handicapées

Le directeur régional de l’Action Sociale de Kaolack, Saër Seck, appelle les autorités territoriales à renforcer l’autonomisation des personnes en situation de handicap à travers des initiatives porteuses de plus-value.

En marge d’une cérémonie dédiée aux personnes handicapées de Kaolack, Saër Seck a rappelé l’importance de la Semaine nationale du handicap, instituée au Sénégal dans le cadre de la Loi d’orientation sociale de 2010. Cet événement constitue un moment clé pour évaluer les politiques publiques en matière de protection sociale, identifier les besoins des personnes handicapées et relever les défis persistants.

Le directeur régional a souligné plusieurs avancées, notamment le déploiement de la Carte d’Égalité des Chances. À Kaolack, 5 870 personnes en sont détentrices, et 4 999 bénéficient également du programme de bourses de sécurité familiale. Par ailleurs, 872 d’entre elles sont enrôlées dans le dispositif de couverture maladie universelle. Cependant, Saër Seck reconnaît que ces chiffres restent insuffisants au regard des besoins réels.

Les efforts en matière d’éducation inclusive sont également notables avec l’existence d’écoles adaptées, mais ces infrastructures doivent être renforcées pour garantir à tous les enfants en situation de handicap un accès équitable à l’éducation.

Pour le directeur régional, l’assistance sociale seule ne suffit plus : l’autonomisation doit être au cœur des stratégies. Il préconise des actions concrètes pour encourager la formation, l’accès à l’emploi et le développement de projets économiques pour les personnes handicapées.

Il a également insisté sur l’importance du rôle des collectivités territoriales dans ce processus, en tirant parti du transfert de compétences en matière de santé et de protection sociale. « Les collectivités disposent souvent de lignes budgétaires telles que secours aux indigents, mais celles-ci restent axées sur l’assistance. Il faut évoluer vers un modèle qui mise sur l’autonomisation », a-t-il déclaré.

Un autre défi évoqué par Saër Seck concerne les difficultés liées au retrait des cartes d’Égalité des Chances. Des dizaines de cartes sont encore non récupérées à cause de problèmes de contact avec les bénéficiaires. Le directeur appelle à la mobilisation des associations et des maires pour identifier et informer les personnes concernées.

En conclusion, Saër Seck invite toutes les parties prenantes – autorités territoriales, agences étatiques, associations – à conjuguer leurs efforts pour répondre aux besoins des personnes handicapées. Le passage à un modèle axé sur l’autonomisation, en lieu et place de l’assistance, est essentiel pour permettre une inclusion véritable et durable.

Kaolack : Lancement des activités du Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT)

Le Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT) a officiellement lancé ses activités avec pour ambition de promouvoir le civisme, la citoyenneté, et l’émergence dans les cinq zones du quartier Thioffack, situé dans la commune de Kaolack.

« Notre mission est de renforcer le civisme, le patriotisme et la citoyenneté, tout en luttant contre les différents défis qui entravent le développement de Thioffack. Nous aspirons également à promouvoir une gouvernance locale exemplaire pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens », a déclaré Tamsir Ndiaye, président du mouvement, lors de l’assemblée générale de lancement.

Au cours de cette rencontre, Tamsir Ndiaye a présenté une feuille de route ambitieuse visant à transformer les cinq zones du quartier. Parmi les priorités figurent la création d’un marché et d’un lycée, ainsi que la résolution des problèmes d’approvisionnement en eau dans certaines parties de Thioffack. Ces initiatives seront menées en collaboration avec les autorités étatiques et territoriales de Kaolack.

M. Ndiaye a également insisté sur l’importance de l’implication des populations locales :
« Il est crucial que chacun s’engage activement dans la vie de notre quartier. Le changement commence par une prise de conscience collective. Ensemble, nous pouvons transformer Thioffack. »

Outre ses objectifs principaux, le MDT se donne pour mission d’informer, d’assister et de défendre les populations locales. Cet engagement de proximité a été salué par de nombreux habitants, qui reconnaissent les efforts constants de Tamsir Ndiaye en faveur du développement de Thioffack.

Avec une mobilisation importante lors de cette assemblée, le Mouvement pour le Développement de Thioffack semble bien positionné pour entamer son travail de transformation durable au service de la communauté.

Fatick/Sécurité : Cérémonie de clôture de la manœuvre nationale « Saloum 2024 » dans les zones de Kaolack et Fatick

Le ministre des Forces armées, le général Biram Diop, a présidé ce samedi à Toubacouta (région de Fatick) la cérémonie de clôture de la manœuvre nationale appelée Saloum 2024. Cet exercice s’est déroulé dans les zones de Fatick et Kaolack.

« Après Saloum 2018Falémé 2020Ferlo 2022, l’État-Major Général des Armées, en collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité, a tenu à organiser Saloum 2024. L’objectif de cette manœuvre, comme pour les précédentes, est de tester les capacités de nos forces de défense et de sécurité, notamment en termes d’équipements, afin de les évaluer par la suite. Il s’agit également de mettre en œuvre et d’évaluer les concepts d’emploi, les doctrines d’emploi ainsi que les règles d’engagement. Ces exercices permettent surtout de se familiariser avec le terrain, un aspect essentiel de l’entraînement, car cela prépare nos forces à réagir efficacement en cas de crise, en maîtrisant le terrain », a expliqué le général Biram Diop, ministre des Forces armées.

Il a ajouté que cette manœuvre offre également une opportunité aux forces de défense et de sécurité de mener des activités au profit des populations, dans le cadre des actions civilo-militaires.

« Cette année, nous avons installé à Sokone un hôpital militaire de campagne, qui fonctionne depuis plusieurs jours. Cet hôpital a permis de consulter et de soigner gratuitement plus de 1 307 personnes. En plus de cette action humanitaire, nous avons également réhabilité une école dans la zone », a précisé le général Biram Diop lors de la cérémonie de clôture.

Kaolack célèbre la Journée internationale des personnes handicapées sous le thème : « Ensemble pour une inclusion sociale et durable »

Ce samedi 7 décembre 2024, Kaolack a célébré la Semaine internationale des personnes handicapées. L’événement s’est tenu en présence du directeur régional de l’Action sociale de Kaolack, M. Saër Seck, et du maire de la commune, M. Sérigne Mboup, parrain de l’activité.

Sidy Fall, président de l’association Mbolloo Moy Doolé, a expliqué les objectifs de cette rencontre :

Il a souligné le retard considérable dont souffrent les personnes handicapées par rapport aux autres citoyens, tout en exprimant son optimisme envers le régime actuel, qui a inclus cette cause dans sa feuille de route.

L’engagement du maire Sérigne Mboup

M. Fall a également salué le soutien constant du maire de Kaolack, Sérigne Mboup, envers cette cause :

Il a toutefois rappelé l’importance de transformer les promesses en actions concrètes :

Un appel aux autorités et aux députés

En conclusion, Sidy Fall a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités pour qu’elles répondent aux besoins urgents des personnes handicapées :

Cette journée a été l’occasion de rappeler l’importance de l’inclusion sociale et de la solidarité pour bâtir une société plus équitable et durable.

Kaolack : Journées culturelles d’intégration et de valorisation des cultures locales, une initiative de l’ASDES

« Nous organisons aujourd’hui une journée culturelle, un volet essentiel de notre programme et un pilier central dans notre démarche contre la soudure et l’endettement. Nous pensons qu’il est impossible de se développer sans accorder une place centrale à la culture. C’est pourquoi, chaque année, avec nos partenaires, nous organisons des journées culturelles pour mettre en valeur les richesses culturelles des zones où nous intervenons. Cela permet aux populations et aux acteurs de s’approprier les valeurs culturelles de leurs communautés, susceptibles de contribuer au développement local », a expliqué Djibril Thiam, coordonnateur national d’Action de Carême Suisse au Sénégal.

Ce programme est déployé dans 11 des 14 régions du Sénégal. La calebasse de solidarité, une initiative phare, représente une stratégie globale visant à regrouper les forces des communautés pour lutter contre la soudure et l’endettement.

« Sur le plan national, nous comptons 2 200 calebasses de solidarité, regroupant environ 70 000 membres, dont 90 % sont des femmes. L’importance de cette stratégie réside dans la solidarité, perçue comme un élément essentiel du développement communautaire », a ajouté M. Thiam.

Il a également annoncé la fin d’un programme en 2024 et l’élaboration d’un nouveau plan pour la période 2025-2028. « Notre objectif est d’étendre notre couverture à l’ensemble des régions du Sénégal et d’augmenter le nombre de bénéficiaires de 70 000 à au moins 110 000. Nous sommes convaincus que les communautés locales disposent du potentiel nécessaire pour organiser et développer davantage la stratégie de la calebasse de solidarité. »

L’ASDES (Association Sénégalaise pour le Développement Économique et Social) est un partenaire clé de ce programme. « Dans notre dispositif de financement appelé cluster, nous sélectionnons des partenaires dynamiques, et l’ASDES s’est toujours distinguée par son efficacité. Elle intervient dans plusieurs communes du pays et enregistre un grand nombre de bénéficiaires, notamment dans la région de Kaolack », a conclu M. Thiam.

Ce projet illustre l’importance de conjuguer culture et développement dans une dynamique solidaire pour un avenir durable.

Kaolack : Le service régional du commerce interpelle neuf opérateurs pour non-respect du prix de l’arachide fixé par l’État

Dans le cadre de la commercialisation des produits agricoles, notamment de l’arachide, dans la région de Kaolack, le service régional du commerce est chargé de veiller à l’application des mesures étatiques, en particulier celle relative au prix plancher de l’arachide fixé à 305 francs CFA le kilogramme.

S’exprimant face à la presse ce vendredi, Adama Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, a tenu à éclaircir la situation :
« Il y a beaucoup de rumeurs indiquant que ce prix n’est pas respecté. De nombreux points de collecte ont été cités, mais la plupart ne concernent pas la région de Kaolack. Cependant, nous avons envoyé trois brigades sur le terrain pour évaluer la situation. Cela nous a permis de prendre en flagrant délit neuf opérateurs à Porokhane, dans le département de Nioro du Rip, qui achetaient les arachides à des prix inférieurs au plancher. Les prix pratiqués allaient de 295 à 300 francs CFA le kilogramme. »

Saisies et convocation des opérateurs

M. Mbaye a précisé que le matériel des contrevenants, composé notamment de plateaux et de bascules, a été saisi, et des convocations leur ont été délivrées.
« Lorsqu’ils répondront à ces convocations, nous appliquerons la réglementation en vigueur, ce qui inclut la fixation de montants qu’ils devront payer. Par ailleurs, nous avons également la possibilité d’enclencher des procédures judiciaires, mais pour le moment, nous n’en sommes pas encore là. »

Appel à la collaboration de la population

Adama Mbaye a appelé les populations à collaborer avec les services étatiques pour inciter les opérateurs économiques à respecter le prix plancher fixé par l’État, qui est, selon lui, équitable pour toutes les parties : les paysans, les opérateurs et les huiliers.

« Le prix de 305 francs CFA le kilogramme a été fixé pour arranger tout le monde. L’État a beaucoup fait pour assurer le bon déroulement de la campagne agricole, notamment en subventionnant les engrais, les semences et le matériel agricole. Dans ce sens, nous devons tous respecter ce prix. »

Enfin, il a exhorté les citoyens à dénoncer les pratiques illicites observées, afin de garantir le respect des mesures en place.

Religion : Préparatifs de la 2ème édition de la « Nuit du Prophète Muhammad (PSL) » initiée par Mouhamed Diaby Gassama

La 2ème édition de la Nuit du Prophète Muhammad (PSL) est prévue en décembre 2024 à la Cité Cora Fall, dans la région de Dakar. En marge des préparatifs, un Comité Départemental de Développement (CDD) s’est tenu aujourd’hui à la préfecture de Rufisque, sous la présidence du préfet Maguette Dioum, afin d’assurer la réussite de cet événement religieux.

Lors de ce CDD, le préfet du département a donné des assurances au comité d’organisation de la Nuit du Prophète Muhammad (PSL). Selon Maguette Dioum, « les préoccupations du guide religieux ont été bien recueillies. Cela nous a permis de passer en revue plusieurs secteurs afin de prendre en compte les attentes de l’initiateur et du comité d’organisation. Nos supérieurs nous ont demandé de prendre toutes les dispositions nécessaires pour un bon déroulement du Gamou. »

Matar Camara, coordonnateur du comité d’organisation, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour leur soutien. Il a également salué l’engagement des talibés et de toute la communauté musulmane. « Cela fait deux ans que nous célébrons ce Gamou, communément appelé Nuit du Prophète Muhammad (PSL). Nous remercions toutes les autorités pour leur accompagnement, ainsi que les talibés et la communauté musulmane pour leur mobilisation. »

Cet événement initié par Mouhamed Diaby Gassama s’inscrit dans une démarche spirituelle et culturelle, visant à honorer la mémoire du Prophète Muhammad (PSL) tout en renforçant la cohésion au sein de la communauté musulmane.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°340 – du 06/12/2024

🔴 DÉFIS CLIMATIQUES AU SÉNÉGAL : UNE ÉPÉE DE DAMOCLÈS SUR L’ÉCONOMIE
🔴 COLÈRE DES MONITEURS VOLONTAIRES ET AGENTS LICENCIÉS DU MARCHÉ DE MÉDINA BAYE : KAOLACK SUR DES BRAISES

🔴 APPEL SUITE À LA CONFIRMATION DE LA VICTOIRE DE MODOU LÔ PAR LE CNG : LE CAMP DE SITEU NE DÉMORD PAS
🔴 AFRICA WOMEN’S BASKET LEAGUE / FORFAIT DU NIGERIA CUSTOMS : LA JEANNE D’ARC REPÊCHÉE

Kaolack / Économie : Les agents licenciés du marché Médina Baye réclament 5 mois de salaires impayés

Le Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), créé en 2021, a pour mission de doter chaque collectivité de structures marchandes modernes, sécurisées et respectueuses de l’environnement. Ce programme vise à stabiliser et à promouvoir la prospérité économique du pays tout en accompagnant la transformation du secteur informel. Cela inclut la formalisation et l’intégration des marchands ambulants dans une dynamique de développement inclusif. PROMOGEM offre également des infrastructures adaptées pour renforcer la résilience et la compétitivité des acteurs du commerce dans un contexte économique en mutation.

Cependant, de nombreux travailleurs contractuels de ce programme se retrouvent aujourd’hui dans une situation critique. À Kaolack, les agents du marché de la cité religieuse de Médina Baye vivent dans un désarroi total. Sans salaire depuis huit mois, ces travailleurs ont organisé un point de presse ce mercredi pour exprimer leur désarroi.

Au total, 39 agents chargés du gardiennage et du nettoiement du centre commercial Mame Astou Diankha de Médina Baye ont été licenciés par PROMOGEM. Ces travailleurs, majoritairement des femmes, réclament leurs arriérés de salaire, qui s’élèvent à plus de 18 millions de FCFA pour cinq mois.

Fatou Lam, porte-parole des agents licenciés, a dénoncé cette situation lors de la conférence de presse. « Ils nous doivent cinq mois de salaire. Le licenciement est abusif. La coordonnatrice du PROMOGEM n’applique pas le principe de ‘Jub, jubbal, jubanti’ [équité, continuité et transparence]. Elle nous remplace par d’autres agents sans explication », a-t-elle déclaré.

Face à ces injustices, les agents sollicitent l’intervention des autorités, notamment le Président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le Khalife général de Médina Baye, pour trouver une solution à leur problème.

Kaolack/Éducation : Inauguration des nouveaux locaux du Daara Interne-Externe de l’I.I.A.A

Comme son nom l’indique, le Daara Al Quran Interne-Externe de l’Institut Islamique Africaine-Américaine est une école coranique de dernière génération, initialement construite en 1984 par feu Cheikh Imam Hassan Cissé (RTA).

Cet établissement prestigieux, doté de toutes les commodités modernes, accueille des pensionnaires venant de divers pays d’Afrique et d’Amérique, notamment le Sénégal, le Mali, le Togo, le Burkina Faso, le Soudan, le Nigéria, le Cameroun, le Tchad et les États-Unis.

Grâce au soutien financier des talibés américains de feu Cheikh Imam Hassan Cissé, regroupés au sein de l’association « NASRUL ELMI », le Daara a récemment été entièrement réhabilité et équipé. Ce projet s’inscrit dans une volonté de préserver l’héritage de ce grand homme.

L’inauguration officielle a eu lieu ce mercredi 4 décembre 2024, sous la présidence de Cheikh Mahy Aliou Cissé, directeur général de l’Institut Islamique Africaine-Américaine, en présence du préfet du département de Kaolack, Latyr Ndiaye, ainsi que des membres de la famille de feu Cheikh Imam Hassan Cissé, des parents d’élèves, des élèves de l’institut et des apprenants du Daara.

L’établissement rénové comprend désormais cinq nouvelles salles de mémorisation du Saint Coran, un bloc sanitaire moderne, une salle informatique, des bureaux, une cuisine équipée, ainsi que des espaces spécialement aménagés pour les ablutions.

Les parents d’élèves n’ont pas manqué de saluer cette infrastructure, qu’ils qualifient de véritable bijou. Selon les responsables du Daara, l’objectif est d’assurer aux apprenants une mémorisation complète du Coran, tout en leur offrant une éducation islamique de haute qualité.

Prenant la parole au nom de l’État, le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, a souligné l’importance de cette réalisation :

Il a également ajouté que le Daara contribuera à former des citoyens non seulement instruits mais également porteurs de valeurs positives, favorisant ainsi un fort sentiment de citoyenneté à l’échelle locale, nationale et internationale.

Kaolack : Une randonnée pédestre pour lancer les activités du sport scolaire

Une randonnée pédestre marquant le lancement des activités du sport scolaire a été organisée par l’Inspection d’académie (IA) de Kaolack ce mercredi 4 décembre 2024. Placée sous le thème : « Sport : une éducation aux valeurs citoyennes », cette activité a réuni tous les acteurs de l’éducation, notamment les Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) du département et de la commune de Kaolack, l’Inspection d’académie de Kaolack, les forces de défense et de sécurité, ainsi que les élèves des différentes écoles de la commune.

« Nous sommes à notre 2ᵉ édition depuis l’installation de la fédération, et aujourd’hui, nous sommes passés en ligue académique. Comme vous le savez, cette randonnée pédestre, qui marque le démarrage de nos activités sportives, a pour thème le sport : une éducation aux valeurs citoyennes. Cela vise à montrer aux enfants qu’ils doivent être des modèles, des exemples en matière de citoyenneté. Ils doivent également comprendre que le sport est un moment de communion, de solidarité et d’entente, mais cela ne doit pas servir de prétexte pour négliger leurs études. L’objectif est d’allier sport et études », a expliqué Moustapha Ndiaye, inspecteur de l’éducation chargé du cycle fondamental à l’Inspection d’académie de Kaolack, représentant l’inspecteur d’académie Samba Diakhaté, empêché.

Les disciplines à pratiquer incluent les sports collectifs comme le football, le basketball, le volleyball, et le handball. Des disciplines individuelles telles que la lutte et l’athlétisme seront également au programme, entre autres. L’École sénégalaise de la Gambie participera à ces activités, tout comme les autres établissements scolaires relevant de l’Inspection d’académie de Kaolack, a rappelé M. Ndiaye.

« Durant la compétition, nous aurons des phases préliminaires, départementales, et régionales, qui aboutiront à une finale régionale. Ce que nous attendons avant tout, c’est de la discipline et de la réussite. L’appel que nous lançons aux encadreurs est d’être bienveillants envers les enfants, de les accompagner pour qu’ils développent de bonnes compétences en sport et de se rendre disponibles pour eux », a conclu Moustapha Ndiaye.

Kaolack / Agriculture : La DRDR salue l’initiative de PROVALE-CV pour regrouper les maraîchers en union

« Les acteurs de base doivent se mobiliser pour s’organiser. Je pense que s’ils décident de se regrouper en union, ce serait une bonne chose afin de mieux accompagner l’État dans sa feuille de route, qui accorde actuellement une importance particulière aux organisations, » a expliqué Moussa Ndiaye, responsable des coopératives au niveau de la DRDR (Direction régionale du développement rural) de Kaolack.

Il a ajouté : « Il est normal qu’ils se solidarisent davantage dans leurs actions quotidiennes pour faire face aux difficultés. La situation dans le sous-secteur agricole, notamment le maraîchage, est préoccupante dans la région. Les maraîchers rencontrent de nombreux obstacles, notamment pour accéder aux intrants et mener à bien leurs activités quotidiennes. »

La salinisation constitue l’un des principaux freins au développement agricole dans la région. Elle affecte directement les plantes en provoquant une carence en nutriments, ce qui perturbe leur germination, leur croissance végétative et leur développement reproductif. « Aujourd’hui, dans le Saloum, cette salinisation s’intensifie, entraînant une baisse des rendements agricoles et menaçant ainsi le sous-secteur du maraîchage, » a alerté M. Ndiaye.

Il a également rappelé que les Directions régionales du développement rural ont pour mission de suivre l’évolution du secteur agricole, de proposer des politiques adaptées aux besoins locaux, et de créer des conditions favorables à l’atteinte des objectifs de développement.

« Si aujourd’hui ces organisations ont jugé nécessaire de se regrouper en union avec l’appui de PROVALE-CV, nous ne pouvons que saluer cette initiative, » a-t-il déclaré.

Ces propos ont été tenus en marge de l’atelier d’échange sur les enjeux et contraintes du sous-secteur de l’agriculture, organisé ce mardi à Kaolack.

Kaolack / Agriculture : Le PROVALE-CV et la DRDR en atelier d’échange sur les enjeux et contraintes du maraîchage

Le Projet de Valorisation des Eaux pour le Développement des Chaînes de Valeur (PROVALE-CV), premier projet dérivé du Programme National de Développement de la Petite Irrigation Locale (PNDIL) identifié par le gouvernement sénégalais en 2014 et actualisé en juillet 2017, vise à répondre concrètement aux priorités de développement agricole. Ce projet met un accent particulier sur la valorisation des ressources en eau pour construire une agriculture diversifiée, compétitive et durable, tout en promouvant les chaînes de valeur et en créant des opportunités d’entrepreneuriat rural, notamment dans les filières porteuses comme le riz et le maraîchage.

Une initiative fédératrice pour les maraîchers
Idrissa Ly, assistant chef d’antenne du PROVALE-CV à Kaolack, a expliqué que ce projet a permis d’appuyer plus de 120 hectares de périmètres maraîchers dans la région. Il a souligné que l’heure est venue de fédérer les bénéficiaires autour d’une seule coopérative. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le PROVALE-CV et la Direction Régionale du Développement Rural (DRDR). C’est dans ce cadre qu’a été tenue la rencontre d’échange sur les enjeux et contraintes du maraîchage à Kaolack, afin de poser les bases de la création de l’Union des maraîchers de la région.

Objectifs de l’atelier
L’atelier, organisé ce mardi, avait pour but d’échanger avec les organisations paysannes (OP) et les producteurs sur :

  • La problématique de l’accès aux marchés.
  • L’approvisionnement en intrants agricoles.
  • L’élaboration d’un plan d’action pour 2024-2025.

Vers un bassin agricole diversifié
M. Ly a rappelé l’évolution de la région de Kaolack, autrefois considérée comme un simple bassin arachidier. Aujourd’hui, elle tend à devenir un véritable bassin agricole diversifié, avec une forte montée du maraîchage, rivalisant même avec la zone des Niayes. Toutefois, il a souligné que de nombreux défis restent à relever, notamment :

  • Le manque d’organisation : Beaucoup de producteurs travaillent de façon dispersée, contrairement à d’autres régions mieux structurées.
  • Les contraintes structurelles : Certaines zones, comme celle de Guinguinéo, sont affectées par une forte salinité des sols.

Des solutions pour une agriculture durable
La création de l’Union des maraîchers et l’organisation de ce type d’ateliers visent à résoudre ces problèmes. Une meilleure organisation pourrait notamment faciliter l’accès aux intrants et améliorer la productivité des exploitations maraîchères.

Ce type de rencontre s’inscrit dans une dynamique de transformation agricole régionale, renforçant le potentiel économique de Kaolack et favorisant l’autonomisation des agriculteurs.

Kaolack / Sécurité : Préparatifs de la manœuvre nationale « Saloum 2024 » prévue du 2 au 8 décembre dans les zones de Kaolack et Fatick

« Comme vous le savez, depuis un certain temps, les armées ont entrepris un vaste chantier consistant à renforcer leur autonomie en matière de conception, de planification et d’exécution d’opérations de grande envergure. C’est dans ce contexte que nous avons, pour la première fois en 2018, organisé la manœuvre nationale interarmées et interarmes dénommée Saloum 2018. Cette initiative a été suivie par la manœuvre Falémé 2020, qui s’est déroulée en zone militaire n°4, à la frontière commune avec le Mali », a expliqué le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’armée de terre et commandant de la force d’intervention dans le cadre de ladite manœuvre. Il s’est exprimé lors d’un point de presse.

« Nous revenons cette année en zone militaire n°3 pour organiser la manœuvre Saloum 2024. L’objectif de cette opération est de faire face aux menaces potentielles dans le contexte de la sous-région ouest-africaine. Vous n’ignorez pas que nous faisons face à de nombreux conflits, à la fois dans un contexte mondial instable, mais aussi à l’émergence de nouvelles formes de conflits. Nous devons donc nous préparer à affronter à la fois les menaces conventionnelles et les menaces asymétriques. C’est dans ce cadre que cette manœuvre, prévue du 2 au 8 décembre 2024, sera menée », a-t-il ajouté.

Le général de brigade a également précisé les moyens déployés pour cette opération : « Des moyens humains et matériels importants sont mobilisés. Nous avons 4 500 éléments provenant de toutes les forces de défense et de sécurité, ainsi que des moyens logistiques considérables. Au total, ce sont 500 véhicules, 7 aéronefs, 16 navires et embarcations qui seront engagés. Vous conviendrez avec moi que tout cela nécessite un soutien logistique important. Je peux vous assurer que tous ces moyens sont mis à notre disposition pour tester le concept dans les zones de Kaolack et Fatick », a-t-il conclu.

Cette opération témoigne de l’engagement des forces armées à s’adapter aux défis sécuritaires contemporains et à renforcer leur capacité opérationnelle sur le terrain.

Latmingué : Les exportateurs de métaux interpellent le Chef de l’État et dénoncent les maux du secteur de la ferraille

Lors d’un point de presse tenu ce vendredi, Sérigne Momar Sokhna, président des Exportateurs de Métaux du Sénégal, accompagné de ses collègues, a appelé le Chef de l’État à détacher le ministère du Commerce de celui de l’Industrie. Ils ont également exposé les nombreuses difficultés qui entravent le bon fonctionnement du secteur de la ferraille.

« Nous demandons au ministre du Commerce et de l’Industrie de convoquer en urgence une rencontre regroupant les acteurs du secteur de la ferraille et de l’exportation afin de discuter des problèmes qui freinent le développement de cette filière », a plaidé Sérigne Momar Sokhna.

Cela fait maintenant près de deux mois que les exportateurs de métaux du Sénégal ont sollicité une audience auprès du ministre du Commerce et de l’Industrie, Sérigne Mbaye Thiam. Cette rencontre aurait permis d’aborder les multiples difficultés, notamment celles liées à la gestion du secteur de la ferraille et à l’exportation des produits dérivés. Depuis le renouvellement de leurs licences, l’activité des exportateurs est à l’arrêt, bien qu’ils contribuent de manière significative à l’économie nationale, à la création d’emplois pour les jeunes, et à la lutte contre l’immigration irrégulière, a souligné M. Sokhna.

« Notre objectif n’est pas d’exporter des matières premières brutes, mais plutôt des produits secondaires inutilisables par les industriels locaux. Or, nous faisons face à des obstacles qui freinent ce secteur crucial, capable de lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté, en particulier en milieu rural », a-t-il expliqué.

Sérigne Momar Sokhna a également exprimé son mécontentement face à certaines décisions prises sans consultation préalable des experts du domaine : « Avant d’adopter des mesures importantes, il aurait été pertinent que le ministre consulte les acteurs du secteur, ou encore Matar Lah, secrétaire au ministère, qui connaît parfaitement ce domaine. »

Il a également dénoncé la confusion autour des exigences d’infrastructures : « Contrairement à ce qui a été avancé, nous n’avons jamais demandé une superficie de 500 mètres carrés pour en faire des dépôts agréés. De plus, de nombreux exportateurs, bien qu’ayant fourni tous les documents requis, n’ont toujours pas reçu de réponses concernant l’approbation de leurs dépôts. Cette situation crée un climat d’incertitude et d’injustice. »

Selon le président des Exportateurs de Métaux, le commerce de la ferraille est un secteur essentiel qui fait vivre des milliers de familles et joue un rôle économique majeur. Cependant, les récentes décisions prises par le ministère semblent favoriser certains industriels de la zone de Sandiara, au détriment des exportateurs et fournisseurs de ferraille, ce qui risque de déséquilibrer le marché et de freiner l’essor de l’industrie locale.

« Nous demandons également une réévaluation de l’arrêté pris par l’ancien ministre concernant l’interdiction d’exportation de matières comme les canettes et l’aluminium. Ces restrictions doivent être revues en concertation avec les acteurs du secteur. »

Enfin, Sérigne Momar Sokhna a conclu en renouvelant son appel au Chef de l’État pour qu’il sépare le ministère du Commerce de celui de l’Industrie : « Cette réforme permettra au secteur de la ferraille de développer tout son potentiel et d’avoir un impact encore plus positif sur l’économie du pays. »

Campagne de commercialisation de l’arachide à Kaolack : Sidy Ba critique le prix de 305 FCFA/kg

Le prix plancher de 305 FCFA fixé pour le kilogramme d’arachide lors de la campagne actuelle ne satisfait pas les attentes des producteurs. Sidy Ba, secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs agricoles (CCPA), a exprimé leur déception face à cette décision.

« Nous attendions une augmentation significative. Cette hausse est imperceptible. L’an dernier, le prix plancher était fixé à 280 FCFA. Ajouter 25 FCFA et affirmer que c’est un record, c’est insuffisant et bien en deçà de nos attentes », a-t-il déclaré.

Selon Sidy Ba, à la fin de la campagne précédente, le prix du kilogramme d’arachide oscillait entre 350 et 375 FCFA. « Avant la fin de l’année dernière, il atteignait même 375 FCFA. Nous espérions qu’avec ce nouveau régime, les paysans sortiraient de la précarité. Compte tenu des défis de l’hivernage et de la faible production cette année, nous attendions un prix de 500 FCFA/kg. Fixer ce prix à 305 FCFA revient à proposer moins que les tarifs de la fin de la dernière campagne », a-t-il déploré.

Le secrétaire général du CCPA a également pointé du doigt l’augmentation des coûts annexes : carburant, sacs, main-d’œuvre. « Charger un camion revient désormais à 3 000 FCFA par tonne, alors qu’autrefois, c’était 700 FCFA, sans compter le coût de transport entre l’usine et les points de chargement », a-t-il ajouté.

Sidy Ba exhorte l’État à protéger les producteurs contre les huiliers, affirmant que les laisser fixer librement les prix risquerait de précariser davantage les agriculteurs. « Si le pouvoir les laisse faire, ils vont étrangler les producteurs. Déjà, certaines organisations de producteurs ont fait faillite à cause des abattements et des contraintes imposées par le circuit de commercialisation », a-t-il averti.

Koutal/Armée : Cérémonie de présentation de drapeau aux élèves sous-officiers d’active

La cérémonie de présentation du drapeau à la 44ᵉ promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) s’est déroulée en présence du colonel Elhadji Omar Faye, commandant de l’école.

Selon le colonel Faye, cette cérémonie marque une étape importante dans le parcours des élèves, qui ont récemment achevé 45 jours de formation initiale du combattant. « Cette formation vise à renforcer la cohésion et à accompagner la transition des stagiaires de leur statut civil à celui de militaire, en adoptant une nouvelle manière de penser conforme aux exigences des métiers des armes », a-t-il expliqué.

La 44ᵉ promotion compte 182 stagiaires, dont 23 femmes. L’école a également l’honneur d’accueillir 21 stagiaires provenant de 10 pays amis, témoignant de la confiance accordée à l’ENSOA pour former leurs hommes.

« Les valeurs inculquées à ces élèves incluent le sens du sacrifice, la loyauté envers la nation et l’esprit de camaraderie, autant de vertus fondamentales pour tout militaire aspirant à un poste de cadre dans l’armée », a ajouté le colonel.

Rappelons que les élèves sous-officiers d’active ont pour vocation de devenir les futurs cadres de l’armée, avec pour mission d’incarner et de transmettre ces valeurs essentielles au service de leur pays.

Kaolack / Les vacances agricoles du Sénégal : Cheikh Baye Mbaye Niasse en action

Les vacances agricoles, une initiative du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, visent à encourager les Sénégalais à retourner à la terre. Ce projet patriotique entend renforcer la souveraineté alimentaire du pays en mobilisant les populations autour d’une agriculture durable.

Répondant à cet appel, Cheikh Baye Mbaye Niasse, responsable politique du parti PASTEF à Médina Baye, coordonnateur départemental du Mouvement National des Domous Daaras Patriotes (MODDAP) et expert en systèmes agricoles intégrés, a alloué des parcelles agricoles aux populations locales pour promouvoir l’agriculture familiale. Ces initiatives ont porté leurs fruits, au grand bénéfice des habitants de Kaolack.

Rapport des activités : Seconde journée des récoltes

Localisation : Région de Kaolack, commune de Mbadakhoun, village de Gnolanème.
Responsable : Cheikh Baye Mbaye Niasse.

1. Récolte des arachides

La première journée a été consacrée à la récolte des arachides. Malgré les défis liés à la saison des pluies 2024-2025, notamment un faible rendement dans plusieurs localités, les résultats obtenus à Gnolanème ont été jugés satisfaisants. Ces performances s’expliquent par :

  • L’utilisation de matières organiques pour enrichir les sols.
  • L’adoption de techniques modernes favorisant une meilleure croissance des cultures.

Ces pratiques ont prouvé leur efficacité, même dans des conditions climatiques défavorables, soulignant l’importance d’une agriculture durable.

Recommandation :
L’État devrait renforcer son soutien en dotant les acteurs agricoles d’équipements modernes (tracteurs, semoirs, etc.) pour améliorer les pratiques locales et augmenter la productivité.

2. Promotion de l’agriculture familiale

L’agriculture familiale, pilier de la souveraineté alimentaire nationale, nécessite un appui accru des autorités.

Recommandation :
Mettre en place des programmes spécifiques pour soutenir les exploitations familiales et réduire la dépendance au secteur agro-industriel.

3. Organisation des Assises sur l’agriculture

Cheikh Baye Mbaye Niasse plaide pour des assises nationales réunissant experts, techniciens et coopératives agricoles afin de débattre des enjeux et des perspectives du secteur agricole au Sénégal.

Prix de l’arachide : Une mesure saluée

Le gouvernement a fixé le prix de l’arachide à 305 francs CFA par kilogramme pour la campagne de commercialisation 2024-2025, soit une hausse de 25 francs CFA par rapport à la précédente campagne (280 francs CFA). Cette augmentation est saluée par Cheikh Baye Mbaye Niasse, qui encourage le gouvernement à consacrer 10 % du budget national au secteur agricole, conformément aux engagements du Président Bassirou Diomaye Faye.

Selon lui, un tel investissement permettrait de dynamiser ce secteur clé pour l’économie et de renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Par Cheikh Baye Mbaye Niasse, expert en systèmes agricoles intégrés, responsable politique chargé de la communication de PASTEF Médina Baye.

Kaolack/Éducation : Forum communal sur l’appui à la consolidation des performances en mathématiques des élèves

Un forum communal s’est tenu à Kaolack, organisé et financé par le projet PAME 2 (Projet d’Amélioration des Enseignements et des Apprentissages en Mathématiques à l’Élémentaire), en collaboration avec l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune, les autorités administratives et la municipalité de Kaolack.

L’objectif global de cette initiative, comme l’a expliqué l’inspecteur de l’éducation et point focal du projet PAME à l’IEF de Kaolack, est de rassembler les différents acteurs gravitant autour du système éducatif afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et des apprentissages en mathématiques, et ainsi booster les performances des élèves.

Cette rencontre, axée sur la sensibilisation de la communauté, vise à inciter cette dernière à prendre en considération toutes les problématiques liées au système éducatif, en particulier l’enseignement des mathématiques dans toutes ses séquences, du CI au CM2.

Le projet PAME 2 couvre divers volets de l’enseignement des mathématiques, notamment les activités numériques, géométriques, de mesure et de résolution de problèmes. Concernant les objectifs, le projet ambitionne d’améliorer les performances des élèves de 10 à 15 points. Les évaluations réalisées montrent que, dans plusieurs districts de la commune, les résultats dépassent déjà ces attentes, atteignant des hausses de 15 à 30 points.

Thiendella Fall, point focal du projet PAME au sein de l’IEF de Kaolack, a souligné que ces résultats prometteurs reflètent l’engagement collectif. Il a également lancé un appel à la communauté pour qu’elle place l’école au cœur de ses priorités. Selon lui, « l’école est un édifice public implanté dans les quartiers et villages pour le bénéfice de la population. »

Ce forum, organisé ce mardi, marque une étape importante dans le renforcement de l’implication communautaire dans le système éducatif à Kaolack, particulièrement dans l’enseignement des mathématiques.

Kaour : Démarrage du nettoyage des cimetières musulmans ce dimanche

Comme chaque année à la fin de l’hivernage, le cimetière musulman de Kaour, situé dans le quartier Doumassou, département de Goudomp, est envahi par les herbes. À l’initiative du chef de village, Vieux Saliou Djighaly, de l’imam de la grande mosquée, Elhadji Badiaby Gassama, ainsi que du maire de la commune, Séckou Ndiaye, un appel a été lancé à la population pour procéder au nettoyage du cimetière.

« Suite à l’appel du chef du village et de l’imam de la grande mosquée de Kaour demandant aux jeunes de sortir massivement ce dimanche pour nettoyer le cimetière, nous avons répondu présents. Nous nous sommes mobilisés pour enlever les herbes et nettoyer la partie visible des tombes, ainsi que les végétaux qui y poussent, tout en respectant les proportions permettant de préserver la sacralité des défunts. Cela vise à éviter que les tombes soient méprisées et à maintenir les marques et les signes qui permettent de reconnaître clairement qu’il s’agit d’une tombe. Ainsi, elles peuvent être visitées et ne risquent pas de disparaître », a expliqué Nfamara Mané, porte-parole du chef de village.

Concertations sur l’eau à Kaolack : Cheikh Baye Mbaye Niass salue l’initiative et souligne son importance

Le guide religieux et acteur politique kaolackois, Cheikh Baye Mbaye Niass, membre de PASTEF, a salué l’organisation des concertations sur l’eau et l’assainissement dans la région de Kaolack.

« Ces concertations revêtent une importance capitale. Parler d’eau et d’assainissement, c’est aborder un aspect essentiel de la vie quotidienne. Le choix de Kaolack est à saluer, et nous remercions les autorités pour cette initiative. Cela démontre une réelle volonté de faire de la politique décentralisée », a-t-il expliqué, en sa qualité de coordonnateur du Mouvement National Domi Darra Patriotes.

Il a ajouté : « De notre côté, nous avons mené une campagne de sensibilisation pour expliquer aux populations les enjeux de ces concertations. Nous l’avons fait non seulement en tant que responsables politiques, mais aussi comme soutiens du projet, conscients de l’ambition de la vision Sénégal 2050. »

Selon Cheikh Baye Mbaye Niass, le choix de Kaolack n’est pas anodin. « Tout le monde sait que la région de Kaolack fait face depuis longtemps à un problème d’accès à l’eau potable en raison d’un taux élevé de salinité, ainsi qu’à des défis liés à l’assainissement. Ces problèmes ont un impact direct sur la santé des populations. Ce taux de salinité affecte également l’agriculture, poussant de nombreux agriculteurs à abandonner leurs terres pour chercher d’autres moyens de subsistance. Certains ont même choisi de migrer clandestinement, prenant des pirogues au péril de leur vie », a-t-il déploré.

Pour ce guide religieux et homme politique, ces concertations sont cruciales. « Nous restons optimistes quant à l’application des recommandations qui découleront des travaux. »

Kaolack : Un mort et plusieurs blessés dans l’effondrement de la dalle d’un bâtiment

Un tragique accident s’est produit à Médina Baye, une localité de Kaolack, ce vendredi 23 novembre 2024, suite à l’effondrement de la dalle d’un bâtiment, qui a causé la mort d’une personne et fait plusieurs blessés. L’incident s’est produit vers 16 heures, dans un groupe d’intérêt économique (GIE) de femmes qui se spécialise dans la transformation de produits locaux. Ce bâtiment, qui servait de siège social pour les membres du GIE, est devenu le théâtre de ce drame.

La victime, une jeune fille en stage au sein du GIE, a été retrouvée morte sous les décombres. Selon les premières informations fournies par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), elle était en train de travailler dans le bâtiment au moment de l’effondrement. Le bâtiment, qui abritait des activités liées à la transformation de produits alimentaires locaux, a été lourdement endommagé par l’effondrement de sa dalle, faisant tomber des gravats et des débris sur les personnes présentes.

Les secours, composés de la 23e compagnie d’incendie et de secours du groupement des Sapeurs-pompiers de Kaolack, ont rapidement été déployés sur les lieux de l’accident. Ces derniers ont travaillé avec diligence pour extraire les blessés. Plusieurs personnes ont été retrouvées vivantes mais blessées. Elles ont été immédiatement évacuées vers les établissements de santé locaux, dont le centre de santé de Médina Baye et le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, pour y recevoir les soins nécessaires.

Les autorités administratives locales, y compris les services de la police, se sont rendues sur le lieu de l’accident pour constater la situation. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de l’effondrement du bâtiment et d’en savoir plus sur les conditions qui ont mené à ce drame. Les enquêteurs se pencheront également sur la conformité des constructions dans cette zone pour vérifier si des violations des normes de sécurité ou de construction pourraient être en cause.

Des témoins sur place ont exprimé leur inquiétude face à l’état des bâtiments dans cette zone, appelant les autorités à une vigilance accrue et à des inspections rigoureuses des constructions existantes. Selon eux, ce genre de drame aurait pu être évité si des mesures de sécurité appropriées étaient mises en œuvre dans la régulation des chantiers et des infrastructures. Les habitants ont également insisté sur l’importance d’assurer la stabilité des bâtiments, en particulier ceux qui abritent des activités communautaires, afin de protéger les vies humaines.

Cet incident tragique a ravivé les préoccupations sur la qualité des constructions dans certaines régions du pays et a incité à des appels à l’action pour garantir que la réglementation en matière de construction et de sécurité soit strictement appliquée. Les autorités locales ont promis de faire toute la lumière sur cette affaire et d’appliquer les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

Le khalife général de Médina Baye au chevet des sinistrés de Bakel

Des actions de solidarité en faveur des populations sinistrées de la commune de Ballou (Bakel, à l’est du Sénégal), touchée par de graves inondations, se multiplient ces derniers jours. Parmi les initiatives, celles du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahy Ibrahima Niasse, se démarquent par leur générosité et leur impact.

« Les inondations sont telles qu’il est impossible de rester inactif. Les populations sont épuisées, assoiffées et sous la menace de maladies. C’est pourquoi le khalife général de Médina Baye a jugé nécessaire d’apporter une aide significative aux personnes touchées », a expliqué Cheikh Ibrahima Niasse, qui a conduit la délégation de Médina Baye.

L’aide remise au ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, est composée de 200 sacs de riz, 200 bidons d’huile de 20 litres et 100 sacs de sucre.

M. Niasse a également souligné l’importance de la solidarité dans l’islam : « L’islam met en avant l’obligation morale de soutenir les plus démunis. Donner la zakat et la sadaqah aux pauvres et aux nécessiteux est un devoir pour tout musulman. Cela constitue un élément essentiel de l’adoration et de l’apaisement d’Allah, le Tout-Puissant. »

Ces gestes de solidarité témoignent de l’engagement des foyers religieux et des bonnes volontés envers les populations vulnérables. Ils rappellent que l’entraide et le partage sont des valeurs fondamentales pour surmonter les épreuves collectives.

Kaolack/ Concertations nationale sur l’assainissement et de l’eau pour une politique inclusive et durable ( Cheikh Baye Mbaye Niasse Alkaolackhi)

Le rendez-vous est pris ! Les 21, 22 et 23 novembre 2024, Kaolack accueillera les Concertations Nationales sur l’Eau et l’Assainissement (#CNEA). Cette initiative, portée par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (#MHA), reflète la vision d’un Sénégal durable et prospère, plaçant l’eau et l’assainissement au cœur des priorités nationales.

En tant que petit-fils de Cheikh Ibrahim Niass, éminent panafricaniste et père fondateur de Médina Baye, je tiens à rappeler son héritage inestimable, qui inspire les générations présentes à œuvrer pour le développement humain et spirituel de notre nation, en particulier dans la région de Kaolack.

De plus, je suis Coordinateur du Mouvement National des Domou Daara Patriotes (MODDAP) pour le département de Kaolack, ainsi que chargé de communication de PASTEF Médina Baye. À travers ces responsabilités, je m’engage activement dans les campagnes de sensibilisation et de mobilisation autour des enjeux prioritaires de notre nation, en soutenant pleinement la vision de Son Excellence, le Président de la République.

Cet événement est aussi une occasion de réfléchir aux solutions pour résoudre les problèmes d’accès à l’eau qui affectent gravement notre région. Par exemple, lors du Mouloud international de Médina Baye, nous avons constaté avec regret un manque d’eau criant, impactant les nombreux pèlerins et habitants présents. Cela montre l’urgence d’investir dans des infrastructures durables pour prévenir de telles situations.

Par ailleurs, il est essentiel de mieux gérer les eaux pluviales, souvent gaspillées, en les récupérant pour créer des bassins de rétention. Ces bassins permettraient de développer des cultures maraîchères et céréalières hors saison, contribuant à la souveraineté alimentaire et à la relance de la production agricole dans le bassin arachidier. Ces efforts sont particulièrement importants face aux défis posés par la salinisation des nappes phréatiques et les faibles rendements agricoles actuels.

Nous félicitons Son Excellence le Président de la République du Sénégal pour cette initiative visionnaire et pour avoir choisi Kaolack comme lieu de lancement de ce programme ambitieux dans le cadre de la division 2050. Ce choix stratégique confirme le rôle central de Kaolack dans le développement durable de notre nation et son potentiel à devenir un modèle de résilience et d’innovation agricole.

Kaolack, région stratégique et berceau de spiritualité, est honorée de recevoir le Président pour cette étape clé du développement durable, en harmonie avec l’héritage africain et les ambitions modernes de notre nation.

Signé : Cheikh Baye Mbaye Niass al Kaolackhi
Coordinateur du MODDAP – Département de Kaolack
Chargé de communication de PASTEF Médina Baye

Kaolack / Législatives 2024 : Baye Mbaye Niasse, coordonnateur du « MODDAP », salue la maturité du peuple sénégalais et félicite le parti PASTEF pour ses brillants résultats

Cheikh Baye Mbaye Niasse, responsable politique du parti PASTEF à Médina Baye et coordonnateur du Mouvement National des Domou Daaras Patriotes (MODDAP), s’est exprimé sur la victoire du PASTEF lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans une déclaration à la presse, il a salué la souveraine volonté du peuple sénégalais et félicité le PASTEF pour sa large victoire.

« Un choix souverain du peuple sénégalais »

M. Niasse a déclaré :

Il a également souligné le rôle fédérateur qu’il a joué au sein du PASTEF dans la ville de Kaolack, notamment grâce aux stratégies mises en place et au soutien des partenaires locaux, tels que la directrice de la Case des Tout-Petits, Diamila Ibrahima Diallo, et le secrétaire général de la Sones, Aliou Badara Sy. Ces derniers ont mis à disposition des moyens logistiques, facilitant ainsi les rencontres avec les différents acteurs locaux.

Une Assemblée nationale de rupture

Cheikh Baye Mbaye Niasse a insisté sur la nécessité pour cette nouvelle Assemblée nationale de se concentrer sur la construction nationale :

Il a exhorté l’ensemble des Sénégalais à œuvrer ensemble pour bâtir un Sénégal stable, dynamique et profondément ancré dans les valeurs nationales.

Gratitude et engagement pour l’avenir

M. Niasse a exprimé sa gratitude envers les militants et sympathisants du PASTEF, en particulier ceux de Médina Baye, pour leur engagement durant la campagne électorale :

Kaolack au cœur des Concertations Nationales sur l’eau et l’assainissement

Abordant les enjeux stratégiques de Kaolack, Baye Mbaye Niasse a salué le choix de la ville comme lieu des Concertations Nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, prévues du 21 au 23 novembre 2024. Ces rencontres s’inscrivent dans la vision du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, visant à garantir l’accès universel à une eau de qualité et à des services d’assainissement pour tous.

Il a conclu en soulignant l’importance d’une gouvernance participative pour une gestion durable et équitable des ressources en eau.

Par ces propos, Cheikh Baye Mbaye Niasse a réaffirmé son engagement à œuvrer pour le développement de Kaolack et du Sénégal dans son ensemble.

Kaolack : Baba Ndiaye se félicite de la victoire écrasante du Pastef aux élections législatives du 17 novembre 2024

Le Pastef a réalisé un triomphe historique lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, en remportant la majorité des votes dans l’ensemble des centres électoraux du Sénégal, à l’image de la région de Kaolack. Ce résultat exceptionnel est attribué à la mobilisation sans précédent de ses responsables et de ses alliés, qui ont joué un rôle décisif pour assurer cette victoire éclatante.

Parmi ces acteurs, Baba Ndiaye, ancien président du Conseil départemental de Kaolack, s’est distingué par son implication active. Réagissant face à la presse, il a exprimé sa satisfaction et salué l’engagement des militants :

Baba Ndiaye a également lancé un appel à l’action :

En tant que président honoraire du Conseil départemental de Kaolack et président du Conseil de surveillance de l’ACBEP, Baba Ndiaye s’est pleinement engagé, mobilisant militants et sympathisants pour soutenir la liste Pastef dans le Saloum et à travers tout le Sénégal.

Kahone : Absence des commissions domaniale et des marchés, la population s’inquiète

Les habitants de la commune de Kahone, dans le département de Kaolack, ont exprimé leur mécontentement ce vendredi 15 novembre, face à la gestion du maire Fatou Sène. Cette dernière n’a toujours pas mis en place les commissions domaniale et des marchés, contrairement aux pratiques habituelles de la politique locale. Selon les habitants, la mairie dispose traditionnellement de ces commissions, chargées de la gestion des biens fonciers et des marchés, pour assurer une gestion plus transparente et collective. Toutefois, cette fois-ci, le maire a choisi de conserver la gestion de ces secteurs sensibles, sans déléguer de responsabilités spécifiques, ce qui suscite de vives critiques et des inquiétudes concernant la transparence de l’administration municipale.

Les habitants soulignent qu’il s’agit d’une première dans l’histoire politique de Kahone et dénoncent un manque de transparence flagrant de la part du maire Fatou Sène. Cette situation, perçue comme un refus d’impliquer d’autres élus ou de partager la gestion des affaires publiques, est vécue comme une rupture avec la tradition démocratique locale et un recul en matière de gouvernance participative.

Face à cette situation, la population de Kahone interpelle directement le président de la République, demandant son intervention pour que des mesures soient prises et que des commissions soient créées afin de garantir une gestion équitable et transparente. Les habitants estiment que le maire devrait s’appuyer sur ses adjoints et autres conseillers municipaux pour assurer une administration ouverte et en adéquation avec les attentes de la population.

Ils demandent également que le chef de l’État encourage le maire de Kahone à instaurer ces commissions, afin de préserver la confiance des citoyens et de garantir une gestion claire et équitable des affaires publiques dans la commune. De plus, ils réclament un audit exhaustif du foncier, un secteur qui attire l’appétit vorace des spéculateurs, au détriment des populations autochtones et des riverains du bras de mer, en particulier le Saloum.

Pour conclure, les protestataires s’interrogent sur l’état de vétusté du parc automobile de la mairie. Ils se demandent comment une institution aussi prestigieuse peut être privée de véhicule de fonction depuis des mois, obligeant les employés à emprunter des motos Jakarta, avec tous les risques que cela comporte.

Kaolack : L’Association Handicap FormÉduc sensibilise les personnes handicapées sur le processus électoral pour les législatives du 17 novembre 2024

Après un atelier interrégional réunissant les régions de Kaolack, Ziguinchor, Dakar, Saint-Louis et Thiès dans le cadre du programme Nietti Élections, financé par le National Democratic Institute (NDI), une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées a été mise en œuvre par l’Association Handicap FormÉduc. Dans ce cadre, six forums sont organisés dans la région de Kaolack, avec pour objectif de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

« Nous avons organisé des forums dans les trois départements de la région de Kaolack : Paoskoto, Keur Baka, Koutal, Nganick, ainsi que dans la commune de Kaolack. À chaque étape, nous avons constaté une forte participation, incluant les personnes handicapées », a expliqué Mamadou Kébé, chargé de projet à Handicap FormÉduc, lors du forum tenu ce jeudi dans la commune de Kaolack.

Le projet Nietti Élections vise à sensibiliser les personnes handicapées sur l’éducation civique et électorale en amont des élections législatives anticipées. « Les bilans sont satisfaisants, car dans chaque commune visitée, les associations de personnes handicapées et la population ont salué l’initiative. Les participants ont bien compris les explications données sur le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’inscription des personnes handicapées sur les listes électorales et leurs droits lors du vote, conformément au Code électoral de 2021 », a ajouté M. Kébé.

L’article L-38 permet aux personnes handicapées de signaler leur handicap lors de l’inscription sur les listes électorales, et l’article L-39 leur garantit une priorité le jour du scrutin, leur permettant d’éviter la file d’attente. « Un autre avantage est prévu par l’article L-80, qui permet aux personnes handicapées d’être assistées dans les bureaux de vote, soit par le président du bureau de vote, un membre du bureau, ou une personne de leur choix, » a précisé M. Kébé.

« Nous espérons que les autorités respecteront les droits des personnes handicapées le jour du scrutin, et qu’elles éviteront toute forme de violence susceptible de mettre en danger cette population vulnérable, » a conclu Mamadou Kébé, chargé de projet à l’association FormÉduc.

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