L’athérapie de la cire du miel : Les bienfaits insoupçonnés révélés par Mamadou Ly, apiculteur de formation

Lors d’une conférence publique captivante, Mamadou Ly, apiculteur de formation, a partagé son expertise sur l’athérapie de la cire du miel, dévoilant les multiples avantages que cette pratique offre pour la santé et le bien-être.

L’athérapie, une méthode ancestrale de guérison, exploite les vertus curatives du miel et de ses dérivés. Selon Ly, le miel est bien plus qu’une simple douceur sucrée ; ses propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes en font un allié puissant pour combattre un large éventail de maux. De plus, il a souligné que le miel favorise la rétention du calcium et du magnésium, ainsi que l’augmentation du taux d’hémoglobine dans le sang.

En ce qui concerne le pollen et la gelée royale, Ly a partagé avec passion les bienfaits de ces produits souvent sous-estimés. Le pollen, riche en protéines, renforce le système immunitaire et agit comme un tonique naturel en cas de fatigue ou d’infection. Quant à la gelée royale, elle est vantée pour ses effets revitalisants sur l’ensemble de l’organisme, et peut être utilisée en cure saisonnière pour renforcer la vitalité.

Ly a également mis en lumière l’utilisation de la cire de miel dans l’industrie cosmétique. Selon lui, cette matière versatile offre un support idéal pour les mélanges organiques, tout en revitalisant la peau et en lui redonnant éclat, souplesse et tonicité.

En résumé, l’athérapie de la cire du miel, telle que présentée par Mamadou Ly, offre une approche holistique de la santé, exploitant les trésors de la ruche pour promouvoir le bien-être physique et mental. Son expertise apporte un éclairage précieux sur les pratiques traditionnelles qui continuent de nourrir notre santé moderne.

GESTION DES INONDATIONS À KAOLACK : Cheikh Tidiane Dièye demande aux équipes d’accélérer les travaux et de mutualiser les ressources

Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.

Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.

L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.

Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.

Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.

Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.

Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.

Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.

En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

L’ASC Saloum célèbre sa montée en Ligue 2 et appelle au soutien des fils de la région

L’ASC Saloum a fêté avec éclat sa promotion en Ligue 2 ce samedi. Lors d’une cérémonie au siège du club, le président Fallou Kébé a invité tous les fils de la région à soutenir l’équipe, soulignant l’importance de l’unité pour affronter les défis à venir.

L'ASC Saloum Célèbre sa Montée en L2 : Appel au Soutien des Fils de la Région

Ndiorol, un Village Oublié : Le cri de détresse d’une communauté en quête de justice

Au cœur des terres sénégalaises, dans la région de Kaffrine, se niche le village de Ndiorol, où les habitants vivent dans l’ombre de la négligence et de l’abandon. Loin des lumières des grandes villes, cette communauté rurale lutte quotidiennement contre les difficultés croissantes en matière d’infrastructures et de services essentiels, principalement dans les domaines de la santé et de l’éducation.

Le manque criant d’infrastructures sanitaires constitue l’une des préoccupations majeures de la population de Ndiorol. Avec l’absence d’un centre de santé dans le village lui-même, les habitants sont contraints de parcourir de longues distances, souvent jusqu’à 5 kilomètres, pour accéder à des soins médicaux de base. Ce voyage, déjà pénible en soi, devient encore plus difficile en cas d’urgence nécessitant une évacuation, où les habitants doivent se résigner à emprunter des charrettes ou des motos-jakarta sur des chemins accidentés et impraticables.
La situation est d’autant plus alarmante lorsque l’on considère l’absence d’une école élémentaire publique dans le village. Les enfants de Ndiorol sont ainsi privés d’une éducation de base de qualité, les obligeant à faire de longs trajets pour accéder à des établissements scolaires, souvent éloignés et peu adaptés à leurs besoins.
Face à ces défis quotidiens, Kéba Mbaye, le chef du village de Ndiorol, ne cache pas sa frustration. Il dénonce l’inaction des autorités et appelle à une intervention urgente pour remédier à la situation. La réhabilitation du tronçon routier reliant Ndiorol à Touba Saloum via Makha Sacoumba est une priorité absolue, surtout pendant la saison des pluies où le chemin devient souvent impraticable. De même, l’établissement d’une structure sanitaire dans le village est indispensable pour garantir l’accès aux soins de santé de base pour tous les habitants.
Dans leur quête de justice et de dignité, les habitants de Ndiorol se tournent vers les autorités pour obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. Ils interrogent également le système politique local, se demandant si la région de Kaffrine est représentée par un député à l’Assemblée Nationale, espérant ainsi une représentation efficace de leurs intérêts au plus haut niveau.Malgré les défis et les obstacles, la communauté de Ndiorol reste unie dans sa détermination à faire entendre sa voix et à lutter pour un avenir meilleur pour tous ses membres. En attendant que leurs appels soient entendus et que des mesures concrètes soient prises, ils continueront à se battre pour leurs droits fondamentaux et pour une vie meilleure dans leur village oublié.



Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Pérennisation de « Setal sunu Réew » : Les propositions engagées de Cheikh Baye Mbaye Niass

Lors de la récente journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, le Coordinateur du Mouvement des Patriotes Domu Daraa (MODDAP), Cheikh Baye Mbaye Niass, a offert une perspective visionnaire pour pérenniser l’initiative « Setal sunu Réew ». Sa contribution souligne l’importance du recyclage comme alternative indispensable pour assainir efficacement notre environnement.

Dans son allocution, M. Niass a souligné que la propreté est une valeur essentielle, ancrée dans les enseignements religieux et une nécessité pour une santé optimale et un bien-être tant spirituel que matériel. Il a ainsi répondu à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye avec un engagement profond en faveur de l’assainissement.
Prenant l’exemple de la commune de Kaolack, qui produit quotidiennement plus de 200 tonnes de déchets, principalement recyclables, M. Niass a mis en avant le potentiel du recyclage comme solution durable. Il a insisté sur la nécessité de changer la perception des déchets, qui peuvent être utilisés comme matière première dans la fabrication de fertilisants et d’autres produits dérivés, une pratique courante dans de nombreux pays.
Pour étayer ses propos, M. Niass a évoqué le Centre intégré et de valorisation des déchets (CIVD) de Latmingué, dont les travaux sont en cours. Ce projet, financé par la Banque islamique de développement (BID) avec la contrepartie de l’État du Sénégal, vise à mettre en place un réseau d’infrastructures primaires, des centres de transfert et de tri, ainsi qu’un centre de valorisation des déchets. Une initiative ambitieuse qui pourrait révolutionner la gestion des déchets dans les régions de Kaolack, Tivaouane et Touba.
En parallèle de ses propositions, M. Niass et son équipe du MODDAP ont démontré leur engagement sur le terrain en participant activement à l’opération de nettoyage « Setal sunu Réew ». Leur implication, depuis les premières heures du jour, a permis de redonner vie aux espaces publics, de Médina Baye à Sam, en nettoyant méticuleusement les zones entourant la mosquée et les lieux de prière emblématiques.
Face aux défis environnementaux auxquels le Sénégal est confronté, les idées novatrices et l’action concrète de leaders comme Cheikh Baye Mbaye Niass offrent un espoir pour un avenir plus propre et durable. En conjuguant la sensibilisation à la pratique, ils ouvrent la voie à une transformation positive de notre rapport aux déchets et à notre environnement.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
.

Kaolack : « Un financement pour la restauration et la récupération des terres salées et dégradées ».Atteste le président du conseil départemental.

‘’Nous avons reçu l’avis favorable d’un partenaire pour financer les études relatives à la restauration des  terres salées et dégradées de Kaolack.
Ces terres salées ou dégradées, a-t-il précisé, couvrent une superficie de vingt-sept mille hectares » Il s’est prononcé lors de la journée mondiale de l’environnement édition 2024. 
Ensemble, nous allons lancer des projets de reboisement, des campagnes de sensibilisation sur les techniques agricoles durables et des initiatives pour améliorer la gestion des ressources en eau , a t-il ajouté. Le député a aussi appelé les Sénégalais à adopter des pratiques agricoles durables pour un écosystème productif.
« Nous devons transformer nos terres dégradées en écosystèmes productifs et résilients capables de supporter la vie humaine et la biodiversité. Pour cela, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables. Nous devons promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, restaurer les paysages dégradés à travers des initiatives allant dans le sens de promouvoir la fôrestation et l’agroforesterie”, a plaidé M. Benjelloum.

3eme JOURNEE DES QUALIFICATIONS À LA COUPE DU MONDE 2026 : Sénégal 1 -Rd Congo 1″ Une analyse de Vieux Guèdel Mbodji, spécialiste en management du sport et ancien président de l’ASC Marine/kaolack « 

En l’absence de leur leader Sadio Mané, les Lions de la Téranga sans âme ni relief ont montré véritablement leurs limites en concédant un match nul (1-1) contre les léopards de la RDC au stade ABDOULAYE WADE de Diamnadio .Le Sénégal tenu en échec à domicile par la RDC Congo


UN MATCH NUL DECEVANT
DEBRIEFFING

Pour le sélectionneur Aliou Cissé, c’est « un match qu’il fallait impérativement gagner ». En conséquence, il a opté pour un système de 3-4-3 qui est une configuration tactique d’attaque très flexible avec 3 défenseurs, 4 milieux de terrain et 3 attaquants. L’entame du match fut très engagée et intensive avec des duels physiques surtout la bataille du milieu de terrain. Le jeu des lions était trop statique donc ennuyeux. Aucune liaison et combinaison entre les différents compartiments du jeu . Certes , les joueurs sont restés combatifs jusqu’au bout mais la domination a été stérile . Les léopards de Sébastien Desabre, sélectionneur de la RD Congo, se sont regroupés le plus souvent en bloc bas et procédaient par des contre-attaques. Heureusement, sur un débordement de Nikolas Jakson , Ismaïla Sarr va marquer le 1er but à la 46°minute . Les poulains du coach Aliou Cissé n’ont pas tout réussi mais ils ont fait l’essentiel.
La deuxième mi-temps est attaquée avec les mêmes intentions mais ponctuée de maladresses et d’approximations dans le dernier geste. A la 81°minute, Nikolas Jakson a vendangé une nette occasion de but devant le gardien congolais Puis survient, la désillusion à la 86° minute. Sur un ballon anodin de phase offensive, les coéquipiers de Mbenba vont égaliser par une frappe sèche qui va se loger dans la cage de E.Mendy .
La fin du match est marquée par une série de remplacements qui va déstabiliser l’équipe. En réalité, notre équipe de dispose pas de caractère et de fond de jeu bien élaboré. Les Lions ont produit une prestation poussive et ennuyeuse. Le coaching de Aliou Cissé a été taillon et approximatif en fin de match.
Maintenant, le prochain match contre la Mauritanie qui est un derby de voisins risque d’être très difficile. Beaucoup de déceptions et de regrets pour ce match .
FLOPS :
Kalidou Koulibaly – Coach Aliou Cissé
TOPS :
Abdoulaye Seck – Gana Gueye

Éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi : Un forum à Kaolack pour sensibiliser et informer

Kaolack a récemment été le théâtre d’un forum important, réunissant 200 jeunes issus des organisations de jeunesse locales. Organisé sous le thème « Jeunesse et responsabilité pour le développement du Sénégal », cet événement a été initié par Sarata Sonko, adjointe au maire de Kaolack et présidente du Mouvement « And Dolel Ousmane Sonko et Diomaye » (MADOS).

L’objectif principal de ce forum était d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités d’emploi disponibles et sur les projets gouvernementaux destinés à les soutenir dans leur insertion professionnelle. Selon Sarata Sonko, de nombreux jeunes manquent d’informations et ne savent pas comment accéder à ces projets, d’où la nécessité de les informer et de les accompagner pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour leur avenir.

Lors de cet événement, des représentants des projets gouvernementaux ont pris la parole pour expliquer aux jeunes les opportunités offertes par l’État et comment ils peuvent en bénéficier. Il s’agissait notamment d’orienter les jeunes vers des formations professionnelles, des programmes de création d’entreprises ou des offres d’emplois disponibles dans différents secteurs.

Sarata Sonko a souligné l’importance de retenir les jeunes au pays en leur offrant des perspectives d’emploi dignes et en les encourageant à contribuer au développement du Sénégal. Elle a également exprimé son engagement à travailler avec les jeunes pour concrétiser ces projets et à renforcer le dialogue intergénérationnel pour un partage d’information plus efficace.

L’initiative a été saluée par Alioune Badara Sarr, chef de service départemental de la jeunesse de Kaolack, qui a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur les opportunités existantes et de les aider à comprendre les ressources mises à leur disposition par l’État. Ce forum a ainsi été une occasion précieuse de dialogue entre les autorités administratives, les acteurs locaux, les partenaires au développement et les jeunes eux-mêmes.

En conclusion, ce forum à Kaolack a mis en lumière l’importance de l’éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi et a souligné la nécessité d’un engagement continu pour soutenir leur intégration professionnelle et contribuer au développement économique du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : L’Association des Albinos réfute les allégations dedétournement contre son président

Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.

Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.

Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.

Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack / Autosuffisance alimentaire : Cheikh Tall du FNOPST appelle au remboursement de la dette et donne ses orientations

Cheikh Tall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs-transporteurs (FNOPST) de la zone centre, a récemment partagé ses perspectives sur l’autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il a également plaidé pour le remboursement du reliquat de la dette 2023-2024, estimée à 100 milliards de FCFA, que l’État doit aux opérateurs.

La préparation pour une distribution efficace des semences et engrais a déjà commencé dans la zone centre, englobant les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, ainsi que dans d’autres régions du pays. Cela démontre, selon Cheikh Tall, l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye et du ministre de l’Agriculture pour garantir le succès de la campagne agricole 2024.

Cheikh Tall a souligné l’importance d’allouer au moins 10% du budget national à l’agriculture pour atteindre la souveraineté alimentaire. Il a rappelé qu’un conseil ministériel a été tenu récemment, aboutissant à des décisions cruciales, dont l’apurement des dettes des années 2021, 2022 et 2023, totalisant 20 milliards de FCFA, pour stimuler le développement du secteur agricole.

Le ministre de l’Agriculture a également entamé des discussions avec de grandes institutions financières pour encourager un soutien accru aux agriculteurs. Selon Cheikh Tall, l’agriculture est le moteur de l’économie sénégalaise. « On ne peut pas se développer sans atteindre l’autosuffisance alimentaire », a-t-il affirmé, en soulignant que les autorités ont rapidement compris cette nécessité.

Le budget de l’agriculture a été augmenté de 40 milliards de FCFA, passant à 140 milliards. Cette augmentation a permis de réduire le prix des intrants et d’accroître les quantités de certaines cultures comme l’arachide et les céréales. Cheikh Tall a insisté sur l’importance d’une chaîne complète pour assurer une bonne campagne agricole, appelant à un soutien accru de l’État aux institutions du secteur.

Il a spécifiquement mentionné les instituts de recherche comme l’ISRA et la Disem, qui nécessitent davantage de ressources pour mener à bien leurs recherches et fournir des semences de meilleure qualité. En outre, il a souligné la nécessité de maîtriser l’eau pour permettre aux agriculteurs de mener à bien les campagnes saisonnières et les contre-saisons, notant que le Sénégal dépend trop des pluies malgré la présence de lacs et de fleuves.

Cheikh Tall a conclu en appelant à la combinaison de plusieurs facteurs, notamment une maîtrise efficiente de l’eau, des semences de qualité, un phosphatage des sols adéquat, une volonté politique forte et un foncier bien géré, pour réussir le défi de l’autosuffisance alimentaire. Enfin, il a plaidé pour le remboursement rapide de la dette de 2023-2024 que l’État doit aux opérateurs afin de soutenir l’ensemble de la chaîne agricole et assurer le bon déroulement des activités pendant la saison des pluies 2024.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack / Journée nationale de Set Setal : Le geste salué par Bacary Sarr

Lors de la Journée Nationale de Set Setal, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries Créatives et au Patrimoine Historique, Bacary Sarr, a salué le geste du donateur Fallou Kébé, Président de l’ASC Saloum. Kébé a offert 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun, en soutien à la politique de développement initiée par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Kaolack : Journée Nationale de Set Setal

Le Président de l’ASC Saloum, Fallou Kébé, a marqué la Journée Nationale de Set Setal en offrant 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun. Cette initiative, lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye, vise à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région. Écoutons Fallou Kébé.

Kaolack/ Journée nationale de Set Sétal : L’appel du président Bassirou Diomaye Faye ,le mouvement FONK se mobilise

Une journée nationale de Set Sétal annoncée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour le samedi 1er Juin 2024 sur toute l’étendue du territoire le mouvement FONK a dit Elhadji Ibrahima Niasse Dème coordonnateur du mouvement FONK. derrière le directeur du COUD Dr Ndéné Mbodji va participer de cette mobilisation humaine sous les directives de son excellence le président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko , le mouvement FONK va rendre propre les différents quartiers, les places publiques et les lieux de culte de la commune de kaolack.  » La propreté est fondamentalement, un enjeu sanitaire, une exigence socioculturelle, et également économique, de haute portée pour l’image et le rayonnement international du Sénégal. C’est dire que  » Le Sénégal Propre  » doit interpeller nos consciences et impulser un sursaut collectif exceptionnel pour lutter contre l’insalubrité. C’est ce qu’a compris le président Bassirou Diomaye Faye que l’Etat doit jouer pleinement   son rôle, en tant que garant de l’hygiène publique.
Mais pour arriver au Sénégal propre que nous réveillons , chacun doit balayer devant sa propre porte », a souligné Elhadji Ibrahima Niasse Dème, coordonnateur du mouvement FONK à Kaolack. Nous appelons à tous les jeunes de la commune de prendre part à cette journée importante pour la vie de l’homme. Nous devons se mobiliser et retourner sur le terrain, armés de râteau, de balais ou autres matériels pour assainir leur quartier ,curer tous les canaux et caniveaux pour préparer l’hivernage qui a déjà démarré dans certaines localités du pays, afin d’éviter les inondations. A travers cette action citoyenne  » Sétal Sunu Reew  » nous pensons que notre pays être propre a t-il soutenu.

Kaolack : Les vidangeurs réclament un site de déversement des boues

Jeudi dernier, une délégation composée de la police de l’assainissement, des agents de la brigade du service d’hygiène de Kaolack, des agents des Eaux et Forêts, de l’adjointe au maire en charge de l’assainissement, et du président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques a visité le site de déversement des boues de fosses septiques de la commune de Kaolack. Cette visite visait à évaluer les pratiques de déversement de ces produits toxiques et leurs impacts potentiels sur l’environnement.

Sur place, les agents de la police d’assainissement ont critiqué les méthodes employées par les vidangeurs, soulignant les dangers environnementaux liés à ces pratiques. Le président du regroupement des vidangeurs, Yoro Diouf, a exprimé les difficultés rencontrées par les travailleurs. « Nous déversons de manière anormale les boues de fosses septiques à Sing-Sing, non loin du centre-ville. L’an dernier, pendant l’hivernage, nous avons eu des problèmes avec les populations qui nous interdisaient de les verser dans leur quartier, » a-t-il déclaré.

Diouf a rappelé qu’à la suite de ces problèmes, le maire de Kaolack, Sérigne Mboup, avait promis l’aménagement d’un site de déversement avec un raccordement au fleuve. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise depuis. « Nous avons toujours demandé aux autorités un site digne de ce nom, mais jusqu’à présent, aucune solution n’a été trouvée, » a déploré Diouf.

Face aux dangers du péril fécal, notamment avec l’approche de la saison des pluies, Diouf a exhorté le nouveau ministre de l’Assainissement à intervenir rapidement pour trouver une solution adéquate. « Nous sommes convaincus des dangers que cela représente pour la population. Si cette situation perdure, elle pourrait entraîner d’autres conséquences graves, » a-t-il averti.

La situation à Kaolack souligne l’urgence d’une action coordonnée pour garantir des pratiques de déversement sûres et respectueuses de l’environnement. Les autorités locales et nationales sont appelées à agir rapidement pour aménager un site de déversement approprié, répondant aux besoins des vidangeurs tout en protégeant la santé publique et l’environnement.

Keur Gaye Walo : Les habitants réclament de meilleurs auspices de vie

Keur Gaye Walo, un village d’environ 100 habitants situé dans la commune de Ndramé Escale, département de Kaolack, fait face à des conditions de vie extrêmement difficiles. Le manque d’électricité et l’absence de pistes de production sont des problèmes urgents qui affectent profondément la communauté.

Depuis l’indépendance, les habitants de Keur Gaye Walo vivent sans électricité, une situation qui les oblige à utiliser des lampes à pétrole dans leurs maisons. Ce manque de services de base a conduit les résidents à exprimer leur mécontentement lors d’un point de presse organisé mercredi.

« Nous manifestons notre courroux car nous avons un problème de courant. L’électrification n’est pas arrivée chez nous. Depuis l’indépendance à nos jours, nous vivons dans l’injustice. Les autres villages de la localité ont tous de l’électricité sauf nous », a déclaré Mouhamed Gaye, porte-parole des habitants de Keur Gaye Walo. Il a ajouté que malgré les nombreuses interpellations à la Senelec, la seule société de distribution d’électricité au Sénégal, aucune solution n’a été apportée.

Les résidents de Keur Gaye Walo appellent maintenant les nouvelles autorités, dirigées par le président Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour résoudre ces problèmes. « Nous alertons aujourd’hui, mais la prochaine fois que nous reviendrons ici, ce ne sera pas pour une manifestation de la sorte, mais pour lever le ton plus que ce que nous avons fait aujourd’hui », a martelé Mouhamed Gaye.

Outre le manque d’électricité, le village souffre également d’un manque d’infrastructure routière. La route menant à Ndramé Escale est particulièrement impraticable, surtout en période de l’hivernage, rendant les déplacements difficiles pour les habitants.

« Il faut que les autorités étatiques prennent leurs responsabilités pour le bien-être des populations de Keur Gaye Walo. Ce n’est pas normal dans un pays dit équilibré et émergent », a dénoncé Mouhamed Gaye.

Les conditions de vie à Keur Gaye Walo soulignent une situation inacceptable dans un pays en voie de développement. Les habitants espèrent que leurs cris de détresse seront entendus et que des mesures seront rapidement prises pour améliorer leur quotidien. L’accès à l’électricité et à des routes praticables est essentiel pour le développement économique et social de la communauté. Les habitants attendent avec impatience une réponse positive des autorités pour enfin sortir de l’ombre et se déplacer sans entrave.

Kaolack : Mobilisation pour la Journée Citoyenne de Nettoiement du 1er Juin

Le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane, a présidé ce jeudi une réunion du Comité Régional de Développement (CRD) pour préparer la Journée Citoyenne de Nettoiement prévue le 1er juin. Cette initiative, qui fait partie d’une directive du président de la République Bassirou Diomaye Faye, vise à organiser des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales dans divers sites de la région.

« Des instructions nous ont été données au niveau des territoires pour concrétiser cette décision en menant des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales », a déclaré M. Kane, selon kaolackinfos. « L’objectif de ce CRD était de réfléchir, avec tous les acteurs concernés, sur l’identification des sites à nettoyer et sur la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la réussite de cette organisation. »

Sites Clés pour les Interventions

Département de Nioro du Rip : Le site des mareyeurs situé à l’entrée de la ville sera l’intervention phare.

Guinguinéo : Les actions seront concentrées sur le marché.

Kaolack : Les bassins de Khakhoun, de Sam et de Thioffack seront les principaux sites de nettoyage. D’autres endroits comme les établissements scolaires, les gares routières, le marché central au poisson et plusieurs quartiers bénéficieront également de ces opérations.

Le gouverneur a souligné l’importance de la participation active de la communauté pour garantir la réussite de cette journée. « Le président de la République compte beaucoup sur l’engagement de la communauté pour réussir cette opération, » a-t-il affirmé. L’approche communautaire vise à susciter un engagement participatif en reconnaissant et en s’appuyant sur les forces locales pour améliorer leur cadre de vie et leur environnement.

M. Kane a insisté sur le fait que cette journée du 1er juin ne devrait être que le début d’un effort continu. « Cette activité devrait s’inscrire dans la continuité, » a-t-il déclaré, en mettant en avant la nécessité d’un engagement citoyen et communautaire à long terme.

La participation des représentants de l’imam ratib et du clergé à la réunion du CRD a été considérée comme un signe positif. « Ce sont des porteurs de voix engagés à mener des activités de sensibilisation à travers leurs sermons et autres, » a souligné Ousmane Kane.

La Journée Citoyenne de Nettoiement s’annonce comme une initiative majeure pour améliorer l’hygiène et l’environnement de Kaolack, avec une mobilisation sans précédent des forces vives de la communauté.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Opération de Désencombrement au Marché Central de Kaolack : La Mairie Passe à l’Acte

Ce jeudi matin, la mairie de Kaolack a lancé une vaste opération de désencombrement du marché central, visant à réorganiser et à sécuriser cet espace commercial clé de la ville. Sous la supervision du préfet Latyr Ndiaye, les autorités locales ont mobilisé différents acteurs pour mener à bien cette initiative.

Participation et Coordination

L’opération, orchestrée par la mairie de Kaolack, a vu la participation active des forces de sécurité, de volontaires et de la Société nationale de gestion et d’exploitation des déchets (SONAGED). Les équipes, équipées de bouteurs et de camions, ont investi le plus grand marché de la ville pour libérer les trottoirs et les espaces encombrés par les débordements de certaines cantines.

Babacar Diack, responsable des équipements marchands à la mairie, a souligné l’importance de cette opération pour améliorer la fluidité et la sécurité au sein du marché. « Nous sommes déterminés à libérer les trottoirs et à réduire la promiscuité qui gêne les activités commerciales et menace la sécurité des marchands et des clients », a-t-il déclaré.

Objectifs de l’Opération

L’objectif principal de cette opération est de désencombrer les espaces publics envahis par des étals et des installations non autorisées, permettant ainsi une meilleure circulation des personnes et des biens. En libérant les trottoirs et en réorganisant les cantines, les autorités visent à créer un environnement plus ordonné et sécuritaire pour tous les usagers du marché.

Réactions et Perspectives

La campagne de désencombrement a été bien accueillie par une grande partie de la population locale, qui voit en elle une opportunité de revitaliser le marché et d’améliorer les conditions de commerce. Toutefois, certains marchands ont exprimé des préoccupations quant à l’impact immédiat de ces mesures sur leurs activités.

Les autorités de Kaolack assurent qu’elles continueront à travailler en étroite collaboration avec les commerçants pour minimiser les perturbations et faciliter une transition harmonieuse vers un marché mieux organisé. « Nous sommes conscients des défis, mais notre priorité est d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les utilisateurs du marché », a ajouté Babacar Diack.

L’opération de désencombrement du marché central de Kaolack marque un pas significatif vers l’amélioration des conditions de vie et de travail dans cette zone névralgique de la ville. En s’attaquant aux problèmes de promiscuité et d’encombrement, la mairie de Kaolack, sous la direction du préfet Latyr Ndiaye, montre sa détermination à créer un environnement plus propice aux affaires et à la sécurité des citoyens.

Kaolack / Politique : Insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR, absence remarquée des grands responsables

La tournée de remobilisation du parti de l’ancien président Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR), dans la région de Kaolack, a connu un échec notable. L’événement, visant à redynamiser les troupes du parti, a été marqué par une absence significative de nombreux grands responsables régionaux, révélant les tensions et la désorganisation au sein du parti.

Depuis les cuisantes défaites aux dernières élections locales, législatives et présidentielles de 2024, l’APR peine à retrouver sa cohésion. Le manque d’organisation évident lors de cette tournée témoigne des difficultés internes que traverse le parti. Cette situation a été qualifiée de « monstre sans tête » par certains observateurs, soulignant l’absence d’un leadership fort et structuré après le règne de Macky Sall.


La délégation qui s’est rendue à Kaolack était composée de plusieurs figures notables telles que Mame Diop, Augustin Tine, Mansour Faye, Luc Sarr, Mamadou Talla, Mamadou Kassé, Seydou Gueye et Abdoulaye Diagne. Cependant, seuls Aissatou Ndiaye Ndiaffate, Awa Gueye et Pape Malick Ndour ont répondu présents. Les grands responsables de la région, y compris Mariama Sarr, Mamadou Ndiaye Rahma, Adji Mbergane Kanouté, Pape Demba Biteye, Ahmed Youssouph Benjelloum, Baba Ndiaye ainsi que presque tous les maires du département de Kaolack, et les responsables de Nioro et Guinguinéo, ont boycotté la rencontre.


Malgré ces absences, la délégation a tenu une réunion nocturne le samedi 25 mai 2024, dans la salle de délibération du conseil départemental de Kaolack. Les discussions ont certainement tourné autour des stratégies à adopter pour tenter de remobiliser les bases du parti et retrouver la confiance des militants et sympathisants. Toutefois, l’absence des poids lourds de la région a sans doute limité l’impact de cette rencontre.


L’insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR à Kaolack illustre les défis majeurs auxquels le parti est confronté. La désorganisation interne, les boycotts de grandes figures et les récentes défaites électorales signalent une période difficile pour l’APR. Pour surmonter ces obstacles, une refonte profonde du parti et un renouvellement du leadership semblent indispensables. La question reste de savoir si le parti pourra se réinventer et retrouver sa place sur l’échiquier politique sénégalais

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Kaolack : Le Ministère de la Santé soulage 20 patients par la confection de Fistules Artério-Veineuses

Le Ministère de la Santé du Sénégal, par le biais de la Division de Lutte des Maladies Non Transmissibles (DLMNT), a organisé un camp de confection de fistules artério-veineuses pour les patients des régions de Kaolack, Fatick, et Kaffrine. Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme, notamment par les patients et les professionnels de santé locaux.

Le Dr Ousmane Guèye, directeur du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, a exprimé sa satisfaction quant à cette opération : « Nous sommes vraiment comblés par l’organisation de ce camp car nous avions sollicité cette action du Ministère de la Santé. À Kaolack, nous avons 43 patients qui attendaient ce camp pour pouvoir bénéficier de ces opérations. Mais aussi notre personnel soignant, comme les chirurgiens et les infirmiers, vont profiter de ces journées pour être à niveau et assurer la pérennité de ces soins. »


Le Professeur Magueye Guèye, chirurgien vasculaire du centre hospitalier Abass Ndao, a rappelé l’importance de cette initiative : « Au Sénégal, l’hémodialyse et la dialyse péritonéale sont les deux options de prise en charge des patients. En effet, plus de 90% de ces patients sont enrôlés pour faire l’hémodialyse. Pour que l’hémodialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Actuellement, tous les malades sont orientés vers le centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann pour la confection de fistules artério-veineuses afin de faciliter l’accès au traitement. »


La maladie rénale est une problématique mondiale majeure de santé publique, en raison de sa mortalité et de son coût économique important. Elle touche des personnes de tous âges, ce qui a poussé l’État sénégalais à en faire une priorité. Ainsi, le nombre de centres de dialyse publique est passé de 2 en 2010 à 25 en 2022.


Dr Malick Hann, Chef de la Division de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles, a détaillé l’objectif du ministère : « C’est dans cet optique que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) à travers la DLMNT, compte organiser un camp de confection de fistules artério-veineuses et former deux chirurgiens locaux au niveau de chaque axe pour assurer la décentralisation de ces camps, en collaboration avec le service de chirurgie cardiovasculaire du CHNU de Fann, de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) et la Fondation BOA. »


F. Diaw, une patiente bénéficiaire de la confection de fistule artério-veineuse, a exprimé sa gratitude : « Nous avions l’habitude de faire la navette entre Diourbel et Thiès pour nos séances de dialyse. Le fait de l’avoir sur place constitue une énorme satisfaction. Après l’opération, nous nous sentons mieux, les difficultés qu’on avait avec les vomissements et autres vertiges se sont dissipées. La preuve, nous avons bien mangé aujourd’hui. »


Le camp, qui a démarré le 19 mai et s’achèvera le 26 mai, vise à confectionner des fistules artério-veineuses pour les patients hémodialysés inscrits sur la liste nationale, et à former deux chirurgiens locaux sur chaque axe pour assurer la continuité de ces soins essentiels. Plus de 1000 patients hémodialysés sont répertoriés au Sénégal, et ce camp représente une avancée significative pour leur prise en charge.


Grâce à cette initiative, le Ministère de la Santé s’efforce non seulement de soulager les souffrances des patients mais aussi de renforcer les capacités locales en matière de soins de santé, démontrant ainsi son engagement à améliorer la qualité de vie des Sénégalais.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : Les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 exhortent les autorités à agir face à leurs revendications

Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.

Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.


De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.


Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.


Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal accueille avec enthousiasme les directives du Ministre de l’Agriculture

Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.

« La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention », a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.

Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :

15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.

20% des aménagements à partir des eaux souterraines.

20% des semences d’arachides.

20% des semences de riz.

15% des tracteurs.

20% du matériel de culture attelée.

40% du financement destiné au secteur agricole.

« Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques », a ajouté Mme Mbaye.

Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne « Stand For Her Land » lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.

Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. « Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles », a souligné Mme Mbaye.

Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. « Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base », a-t-elle plaidé.

L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.

Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Grève des médecins à Kaolack : Revendications pour de meilleures conditions de travail et de protection

Le Syndicat autonome des Médecins pharmaciens, chirurgiens dentistes (SAMES) a tenu son comité exécutif les 10 et 11 mai à Kaolack, Sénégal, pour réaffirmer ses demandes de meilleures conditions de travail auprès de l’État. Le secrétaire général, Dr Mamadou Demba Ndour, et ses collègues ont exprimé leur frustration quant à la lenteur des négociations avec le gouvernement, entamées en décembre 2023 à la suite d’un préavis de grève.

Les médecins exigent une augmentation de salaire, une revalorisation des pensions de retraite à hauteur d’au moins 80% du dernier salaire, et le recrutement de personnel qualifié dans les hôpitaux afin d’améliorer l’accès aux soins de santé. Ils réclament également une protection juridique spéciale pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. La nécessité de reprendre rapidement les discussions découle des effets négatifs des grèves sur la coordination des services d’urgence et la continuité des soins médicaux.

En plus des revendications salariales et structurelles, le SAMES exprime son soutien aux autres syndicats en conflit et demande au ministère de la Santé de prendre des mesures efficaces pour apaiser la situation. Ils préconisent une approche basée sur l’écoute et l’anticipation de la part des autorités, tout en appelant à la mise en place de mesures préventives pour répondre aux besoins des professionnels de la santé.

Cette mobilisation des médecins sénégalais à Kaolack met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé, ainsi que l’importance cruciale de garantir des conditions de travail sûres et dignes pour assurer la qualité des soins prodigués à la population.

Kaolack : Les maraîchers de Ngane Alassane réclament un plan de délimitation

Au cœur de la région de Kaolack, les maraîchers de Ngane Alassane se trouvent confrontés à une situation alarmante concernant la pérennité de leurs activités agricoles. Réunis au sein de la société coopérative des producteurs maraîchers, ces plus de 200 membres ont lancé un appel pressant aux autorités pour la mise en place urgente d’un plan de délimitation de leur zone d’exploitation.

Dans cette étendue de 25 hectares, plus de 500 femmes trouvent leur subsistance en y récoltant des légumes destinés aux marchés de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ces terres, au-delà de leur importance économique locale, sont également fréquentées par des commerçantes gambiennes et guinéennes, créant ainsi un véritable écosystème économique.


Cependant, malgré cette vitalité, la zone est aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs, dont la salinisation des sols et l’accaparement des terres. Ces défis compromettent non seulement les rendements agricoles mais mettent également en péril les moyens de subsistance des maraîchers et de leurs familles.
Cheikh Balla Diallo, président de la coopérative, tire la sonnette d’alarme : « C’est le moment de dire stop, ça suffit maintenant car la terre appartient à ceux qui l’exploitent ». Il souligne l’urgence d’un plan de délimitation pour sécuriser les terres et assurer la continuité des activités agricoles.


Pourtant, malgré les appels répétés des maraîchers, les autorités semblent rester sourdes à leurs préoccupations. Une demande d’audience adressée au gouverneur de la région depuis le 12 mars 2024 est restée sans réponse jusqu’à présent. Cette inaction alimente l’inquiétude des maraîchers, conscients des enjeux vitaux pour leur communauté.


Ainsi, les maraîchers interpellent non seulement le gouverneur mais également l’ensemble des acteurs concernés, incluant le préfet du département, le maire de la commune de Kaolack, ainsi que les services de la SDE, de l’hydraulique et de la Senelec. Ils rappellent les promesses électorales des responsables locaux et soulignent l’importance cruciale de sauvegarder la souveraineté alimentaire de la région et de lutter contre le chômage.


Dans cette attente, les maraîchers bénéficient déjà du soutien du Proval CV, qui leur a fourni des infrastructures telles que des mini-forages, des bassins et du grillage pour protéger une partie de leurs terres. Toutefois, ces mesures ne peuvent être que temporaires face à l’ampleur des défis auxquels la coopérative est confrontée.


En conclusion, l’appel des maraîchers de Ngane Alassane résonne comme un cri d’alarme pour la préservation des terres agricoles et la sauvegarde des moyens de subsistance de toute une communauté. Face à ces enjeux cruciaux, l’action des autorités est plus que jamais attendue pour garantir un avenir durable à cette région agricole emblématique de Kaolack.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack / Politique : Contribution Qui, de Amadou Ba et Macky Ba, a trahi l’APR et la Coalition BBY ?

Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.   


Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall. 


Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?


Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008? 


D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?


A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023. 


Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs

Bocar Diallo, responsable départemental de
la Cojer Kaolack

Affaire foncière à Kaolack : Atelier d’échanges pour trouver des solutions

Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.

Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. « Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect », a-t-il déclaré.


L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.


Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. « Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique », a-t-il expliqué.


Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.


Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack .Assainissement : Grogne des commerçants du marché central de Kaolack à cause des eaux usées et stagnantes qui menacent leur santé et ralentissent les activités commerciales

Au marché central de Kaolack les commerçants ont encore élevé la voix pour dénoncer leur cohabitation avec les eaux usées et stagnantes qui ruisselent de partout. Ils utilisent souvent des masques pour se protéger contre les maladies .
Une situation qui est ressentie par les riverains de la porte » banana » et ses alentours . Ce sont des commerçants qui se sont regroupés au sein d’ unebassociation dénommée And Takhawou marché Kaolack qui ont, sur fonds propres ,recruté des manœuvres qui procèdent au curage des caniveaux bouchés par les eaux usées en provenance de l ‘ intérieur du marché et des égouts non fonctionnels .
Un véritable calvaire que ces commerçants subissent
La situation est beaucoup plus alarmante entre la rue qui passe derrière la montre « coloniale  » en allant vers le marché zinc
Les vendeuses de légumes et de denrées alimentaires sont inquiètes car les eaux usées infiltrent parfois leurs marchandises qui sont destinées à la consommation dans les ménages.
Pourtant l’ édile de la commune Serigne Mboup et les commissions assainissement et environnement qui ont en charge ce volet s ‘étaient déplacés juste après leur arrivée à la tête de l ‘ institution municipale pour échanger avec les commerçants afin d ‘ éradiquer ces maux .

Certes des éfforts ont été faits mais la problématique reste et demeure toujours une équation sans résultats positifs .

Face à ce fléau récurrent, ce sont les commerçants qui ont pris en mains leur destin en s’ engageant dans une dynamique citoyenne pour ôter les eaux usées de leur cadre de travail.
Au delà du manque à gagner énorme vécu quotidiennement par les commerçants à cause de l ‘ inaccessibilité des cantines, un problème de santé publique taraude leurs esprits .
Des commerçants qui risquent d ‘ être contaminés par diverses pathologies qui seraient provoquées par le mélange hétérogène qui dégage une odeur nauséabonde.
Les autorités sont alertées.

Crise dans le Secteur de la Ferraille de Fonte à Kaolack : Sérigne Momar Sokhna point un doigt d’accusateur à Ass Mamadou Pène

Le secteur de la ferraille de fonte à Kaolack traverse une période de turbulences sans précédent, mettant en péril l’économie locale et la stabilité des entreprises dans la région. Au cœur de cette crise se trouve une série de difficultés persistantes qui ont conduit à des blocages et à des pertes considérables pour les exportateurs et les industries locales.

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le groupe des exportateurs de ferraille, représentant à la fois des acteurs sénégalais et indiens, a exprimé son inquiétude face à la situation actuelle. À la tête de ce groupe se trouve Sérigne Momar Sokhna, président des exportateurs de ferraille, qui a pris la parole pour mettre en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le secteur.
Selon Sérigne Momar Sokhna, les problèmes ont été exacerbés par le manque d’action des autorités compétentes malgré les alertes répétées lancées depuis des mois voire des années. Il a souligné en particulier les difficultés liées au renouvellement des licences d’exportation, qui ont abouti à la délivrance de seulement deux licences sur 35 demandes, un chiffre alarmant qui entrave sévèrement les opérations des entreprises locales.
Cette situation a entraîné un blocage massif de la ferraille, avec des milliers de tonnes stockées dans les installations industrielles de la région. Ces blocages représentent non seulement un manque à gagner financier pour les entreprises, mais ils compromettent également la capacité de l’industrie à fonctionner de manière efficace et rentable.
Sérigne Momar Sokhna a pointé du doigt les pratiques des agents des douanes, en particulier à Diamniadio et à Thiès, qui bloquent les conteneurs et exigent des licences d’exportation. Il a accusé Ass Mamadou Pène, un autre exportateur, de collaborer avec ces agents pour contribuer à la crise actuelle.
Dans son appel à l’action, Sérigne Momar Sokhna a exhorté le gouvernement, en particulier le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, à prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes du secteur. Il a également sollicité le soutien du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour trouver des solutions durables à cette crise.
Sérigne Momar Sokhna a appelé à la coopération entre tous les acteurs du secteur de la ferraille pour surmonter ces défis et assurer la prospérité de l’industrie dans la région de Kaolack. La résolution de cette crise exigera une action concertée et rapide de la part du gouvernement, des exportateurs et de toutes les parties prenantes impliquées.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Inauguration du bureau de l’USAID à Kaolack : Renforcement de l’engagement américain au Sénégal

La directrice de l’USAID au Sénégal, Mme Alyssa Leggoe, accompagnée du Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a présidé l’inauguration du nouveau bureau de l’USAID à Kaolack. Cet événement, qui s’est déroulé en présence d’autorités et de partenaires régionaux, marque une étape importante dans le renforcement de la présence de l’USAID sur le terrain sénégalais.

Après des années d’activité dans plusieurs régions du pays, notamment à Ziguinchor, Kédougou, Kolda, Saint Louis et Tambacounda, l’ouverture du bureau de l’USAID à Kaolack vise à consolider la présence de l’organisation dans la zone Centre, couvrant les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de localisation de l’USAID, qui consiste à travailler directement avec les organisations locales et à renforcer les partenariats locaux pour un développement durable.

Ainsi, ce bureau de l’USAID à Kaolack devient un point focal pour la mise en œuvre de 12 projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, entre autres. Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette présence renforcée dans la région, affirmant que l’USAID soutiendra les efforts de développement local et contribuera à renforcer les partenariats entre le secteur privé, les ONG et les autorités gouvernementales, tant au niveau local que national.

Cette nouvelle étape marque un engagement accru des États-Unis envers le Sénégal et illustre la volonté de l’USAID de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins prioritaires et contribuer au développement socio-économique du pays.

Kaolack : Les exportateurs de ferail fonte du Sénégal liste les maux auxquels ils sont confrontés

En conférence de presse ce mardi à kaolack, la coopérative des exportateurs de ferail fonte. Ces derniers sont montés au créneau pour parler de l’exportation de la fond et du secteur de la ferraille au Sénégal.  » Nous sommes venus aujourd’hui à kaolack pour la tenue de notre conférence de presse pour se prononcer de la situation du secteur de la ferraille et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Depuis des mois, voir des années nous avons alerté les autorités sur les difficultés du secteur de la ferraille. Avant la tenue de la présidentielle du 25 Mars 2024, l’ancien régime s’était penché sur le renouvellement des licences et sur les 35 demandes seules 2 ont pu être délivrées par le ministre du commerce à des exportateurs Sénégalais  » a souligné Sérigne Momar Sokhna, président de la coopérative des ferrailleurs de kaolack et membre fondateur du regroupement national des ferrailleurs du Sénégal. Pour éviter le blocage de la ferraille de fond dans les 3 industries que sont Metasen, FABRIMETAL et SOMETA après concertation entre la direction du commerce intérieur et la Douane des dérogations ont pu être délivrés à des exportateurs. En effet, il est claire que seule deux licences ne peuvent pas sortir la fonte du Sénégal et ceci bloquera le fonctionnement des industries. A METASEN plus de 20.000 tonnes sont bloquées à SOMETA il y a plus de 8000 tonnes et à FABRIMETAL on y retrouve plus de 10.000 tonnes a ajouté M. Sokhna.  » Ainsi tant que ces tonnes ne sortent pas du pays, c’est un manque à gagner pour le Sénégal et les industries qui emploient des milliers de personnes. Malgré la dérogation, aujourd’hui il y a un autre corps de la Douane de Diamniadio et Thiès dans le cadre de leurs contrôles arrêtent les conteneurs et demandent leurs licences et si la licence est expirée, les conteneurs sont bloqués. Ce blocage est un manque à gagner pour les ferrailleurs, les industries et l’État du Sénégal. Il y avait des licences sur la table du directeur du commerce intérieur et que l’ancien ministre du commerce, Abdou Karim Fofana devait signer mais entre temps il y a eu la chute de l’ancien régime et ces signatures pour de nouvelles licences n’ont pu se faire Sur ce , nous interpellons l’actuel ministre du commerce,Sérigne Guèye Diop à régler dans les plus brefs délais cette question qui pourrait continuer à handicaper le fonctionnement du secteur de la ferraille » a rappelé Sérigne Momar Sokhna. En effet, la ferraille fait entré des milliards dans le budget de l’État. La coopérative des ferrailleurs du Sénégal invite le nouveau gouvernement à faire de même pour ouvrir l’exportation de la ferraille en attendant que le ministre signe des nouvelles licences a plaidé Sérigne Momar Sokhna face à la presse.  » Pour rappel, seul les exportateurs Pape Birame Guèye et Ass Pène ont pu obtenir leur licence alors que plus d’une trentaine sont toujours en attente. D’ailleurs nous dénonçons l’attitude de Ass Pène qui au lieu d’aider les exportateurs de la ferraille, il part les dénigrer au niveau de la Douane. Il faut qu’il arrête ces genres de manigances. Alors nous sollicitons l’accompagnement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko de faire tout pour apporter des solutions aux problèmes du secteur de la ferraille a conclu Sérigne Momar Sokhna.

KAOLACK EN QUETE DE « RENOUVEAU »

Papa Ibrahima Senghor et le mouvement « Kaolack Bi Geune » prennent les devants

En réponse à des décennies de stagnation et de déception politique, Papa Ibrahima Senghor, banquier de profession, dans un entretien qu’il nous accordé, assure prendre les rênes du changement en lançant le mouvement civique « Kaolack Bi Geune » Formé il y a environ deux mois, le mouvement vise à revitaliser Kaolack, une ville sénégalaise historiquement négligée depuis l’indépendance du pays.

Le mouvement, selon Senghor, ne cherche pas à critiquer ou remplacer les actuels dirigeants municipaux directement, mais à mobiliser les citoyens pour une réforme concrète. « Notre objectif n’est pas de faire le procès du maire actuel, mais plutôt d’offrir des solutions constructives pour la ville ». explique Monsieur Senghor.

Le plan d’action de « Kaolack Bi Geune » comprend l’établissement de points focaux dans chacun des 46 quartiers de la ville. Ces points serviront de relais entre les citoyens et le mouvement, collectant des données sur les problématiques locales spécifiques, allant de l’assainissement à l’aménagement d’espaces verts et sportifs, problèmes pressants dans une ville majoritairement bétonnée.

« Nous voulons engager les citoyens directement. Ils sont les mieux placés pour identifier les problèmes et proposer des solutions viables. Cela se fera à travers des discussions directes et des consultations communautaires ». déclare Monsieur Senghor. Une fois ces informations collectées, elles seront formulées en propositions stratégiques à présenter à l’équipe municipale en place.

Revenant sur le rapport 2015 de l’IGE « Kaolack bi guene » souhaiterait d’une part que toute la lumière soit faite sur le préjudice de 9 208 058 149 causé au trésor public dans le cadre du contrat liant l’état du Sénégal à l’entreprise chargée du projet Cœur de Ville de Kaolack et d’autre part sur le contrat CET (Construction Exploitation Transfert) signé sans appel à concurrence avec la Société SDI de Serigne Mboup.

Si les autorités actuelles ne parviennent pas à traiter ces problèmes, Senghor et son mouvement se réservent le droit de se présenter aux élections locales sous leur propre bannière. Leur but ultime est de repositionner Kaolack comme un centre vital de l’économie sénégalaise, exploitant son potentiel historique et géographique au sein du Bassin Archigie.

Le mouvement a déjà attiré l’attention de nombreux Kaolackois résidant à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal, y compris ceux vivant en France, aux États-Unis, en Italie et en Belgique, qui se sont joints à l’initiative.

En parallèle à ses efforts locaux, Senghor salue les récentes évolutions politiques nationales, notamment l’élection de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye à la présidence, qu’il considère comme un vent de changement soufflant sur le Sénégal, introduisant une ère de responsabilité accrue dans la gestion des ressources foncières et une chance pour la jeunesse du pays de prendre enfin part au processus politique de manière significative.

L’appel final de Senghor est un message de patience et de soutien pour le nouveau régime, soulignant que des changements significatifs demandent du temps pour être mis en place et exécutés efficacement.

Avec « Kaolack Bi Geune », Papa Ibrahima Senghor espère non seulement améliorer la qualité de vie à Kaolack, mais aussi inspirer une nouvelle génération de leadership politique au Sénégal, fondé sur l’inclusion, la participation et l’équité.

Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

Kaolack : Fass Cheikh Tidiane réclame son statut de quartier

Les forces vives de Fass Cheikh Tidiane, commune de Kaolack se sont réunis ce vendredi pour réclamer l’érection de leur lieu d’habitation en quartier dûment reconnu. Pour elles, c’est la seule manière qui va susciter un déclic pour booster l’éducation, la santé, le sport et la culture, domaines dans lesquels, des insuffisances sont toujours notées. 

 » La journée d’aujourd’hui vient de l’initiative des jeunes de la zone de Fass Cheikh Tidiane. Il s’agit de porter une réflexion axée sur le développement de la zone et ses environs. Une localité qui souffre de beaucoup de maux qui handicapent son émergence. D’où l’élaboration d’un plan d’action qui est un élément fondamental du projet. Le premier domaine visé est l’assainissement et la propreté car notre zone est considérée comme le dépotoir d’ordures ménagères des populations. Donc, si nous pallions à celà, Fass Cheikh Tidiane deviendra propre à l’image des autres quartiers de la commune » a expliqué Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

A sa suite M. Abdou Thiam a développé son argumentaire dans le même sillage, pour lui l’objectif est de faire de Fass Cheikh Tidiane, une zone avec zéro déchet d’ici l’horizon 2025.  » Nous avons aussi initié un programme de reboisement pour que Fass Cheikh Tidiane soit un quartier sans soleil et bon à vivre en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et des personnes ressources afin d’amoindrir la chaleur, lutter contre le changement climatique et la salinisation des terres  » a-t-il listé.

Au cours de cette journée les jeunes de Fass Cheikh Tidiane ont aussi abordé la question de la formation des jeunes filles et garçons, du sport, de l’éducation et de la culture.  » En sport nous voulons que Fass Cheikh Tidiane devient le quartier d’où les autres viendront chercher de bons talents en football, en athlétisme et entre autres. Nous plaidons à l’endroit des autorités concernées pour l’ érection de Fass Cheikh Tidiane en quartier. Parce que les gens parlent de Fass Cheikh Tidiane mais en réalité il ne fait pas partie des 45 quartiers de la commune de Kaolack ce qui constitue un blocage pour bénéficier de l’électricité, de bornes fontaines et de lotissement »  a conclu Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

Tragédie à Kaolack : Un véhicule de la gendarmerie impliqué dans un accident mortel

Un dramatique accident de la route s’est produit sur la RN1 à Kaolack, impliquant un pick-up de la gendarmerie et une moto Jakarta. L’incident, survenu dans des circonstances marquées par un excès de vitesse du véhicule de la gendarmerie, a tragiquement coûté la vie à un individu et laissé un autre dans un état critique.

Selon les témoins, le pick-up de la gendarmerie tentait de manœuvrer pour se positionner en deuxième place lorsqu’il a percuté la moto qui arrivait en sens inverse. L’impact a été d’une telle violence que le passager de la moto a été tué sur le coup, tandis que le conducteur a subi de graves blessures.

Les secours, rapidement arrivés sur les lieux, ont transporté le corps sans vie à la morgue de l’hôpital EL Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, tandis que le blessé grave a été admis aux urgences du même hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Cet accident soulève des questions sur la sécurité routière et le respect des règles de conduite par les véhicules d’urgence, en particulier dans des zones à forte circulation comme la RN1. La communauté de Kaolack est en émoi face à cette tragédie qui vient rappeler l’importance cruciale du respect strict des limitations de vitesse et des règles de priorité sur les routes.

Kaolack : Les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër

Depuis sa création en 2017, l’école franco-arabe publique de Ngane Saër, dans la commune de [insérer le nom de la commune], peine à offrir des conditions d’apprentissage décentes à ses élèves. Malgré les efforts des populations locales pour fournir une éducation de qualité, l’établissement est toujours en abri provisoire, confronté à des défis majeurs qui compromettent le bien-être et l’éducation des enfants.

L’initiative de créer cette école avait pour objectif de permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales, sans avoir à parcourir de longues distances aller-retour. Cependant, le rêve d’une éducation de qualité reste entravé par l’état délabré des installations de l’école, comprenant six classes et une pour la maternelle.
Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion, exprime avec amertume la réalité quotidienne de l’école : « Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés. »
L’éducation est un pilier essentiel du développement économique, social et culturel de toute société. Elle offre aux individus la possibilité d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer positivement à leur communauté. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel, qui doit être accessible à tous les enfants sans discrimination.
Malheureusement, la réalité à Ngane Saër témoigne d’une situation inacceptable où les élèves sont privés des conditions élémentaires pour apprendre et s’épanouir. Les abris provisoires et le manque d’infrastructures de base tels que l’eau et l’électricité compromettent sérieusement la qualité de l’éducation dispensée dans cette école.
Face à cette situation préoccupante, nous lançons un appel pressant aux autorités étatiques et territoriales pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’améliorer les conditions de l’école franco-arabe de Ngane Saër. Les enfants méritent un environnement éducatif sûr, sain et propice à leur épanouissement. Il est impératif que des solutions concrètes soient trouvées pour mettre fin à cette situation de précarité et garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité.
En tant que membres de la communauté et défenseurs de l’éducation, nous restons déterminés à œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de l’école de Ngane Saër et à veiller à ce que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation équitable et inclusive, conforme à leurs droits fondamentaux.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Déclin Social à Médina Baye : L’urgence d’actions contre la délinquance juvénile

Médina Baye, reconnue comme l’une des cités religieuses les plus respectées du Sénégal, est confrontée à une préoccupante montée de la délinquance juvénile qui menace de ternir son image. Au cœur de cette ville sainte, de jeunes adolescents s’adonnent ouvertement à des pratiques délictueuses qui sèment l’inquiétude parmi les habitants et les fidèles.

Les rues et ruelles de Médina Baye voient des groupes de jeunes, âgés de 12 à 17 ans, s’installer à proximité des bâtiments et arrêts de vélos taxis pour consommer du cannabis et des cigarettes. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle se déroule à quelques mètres seulement de la résidence du khalife général de Médina Baye.
Omar Daouda Fall, vigile local, témoigne de la banalisation de la consommation de drogue dans le secteur : « Le cannabis, ou chanvre indien, est la drogue la plus accessible et la plus consommée par ces jeunes. » À Darou Rahmaty, ou Médina 2, la situation est similaire, avec des jeunes partageant des joints en toute impunité, créant un climat d’insécurité et de désordre.
Les répercussions de ces comportements déviants sont multiples : injures, troubles à l’ordre public, et agressions verbales envers les jeunes filles fréquentant ces lieux. Demba Siré Traoré, résident de Médina Baye, déplore l’attitude des autorités religieuses et sécuritaires face à cette crise. « Les jeunes deviennent incontrôlables, armés de bouteilles et de couteaux, causant des blessures et des querelles fréquentes, » ajoute-t-il.
La situation à Médina Baye appelle à une réaction urgente des autorités religieuses, sécuritaires et communautaires. La mise en place de programmes de prévention de la délinquance, d’éducation contre les dangers de la drogue, et de renforcement de la sécurité autour des lieux sensibles sont impératifs pour restaurer la paix et préserver la sanctité de cette cité religieuse.
Il est crucial que les leaders communautaires et religieux collaborent avec les forces de l’ordre pour instaurer des mesures correctives et préventives efficaces. L’engagement des jeunes à travers des activités constructives et inclusives pourrait également contribuer à détourner ces derniers des influences néfastes.
Médina Baye est à un tournant critique. La communauté doit se mobiliser pour combattre cette vague de délinquance qui s’attaque à l’essence même de ses valeurs. L’action collective, guidée par la sagesse religieuse et l’appui des autorités, peut redonner à Médina Baye son statut de cité d’exemplarité. La réhabilitation de son image et la sécurité de ses habitants en dépendent.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër.

L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
« Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés « , a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires  a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.

Kaolack/ Fête du Travail : Le cahier de doléances de la Coalition des centrales syndicales du Sénégal sur la table du préfet et dénonce l’attitude du Gouverneur

A Kaolack, les travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal (CCSS) ont organisé une marche pour célébrer la fête du Travail. Ainsi, ils ont remis leur cahier de doléances au préfet du département de Kaolack. Ces travailleurs ont également dénoncé l’attitude du gouverneur de région qui, selon eux, n’a pas voulu partager avec eux. , »Nous sommes là pour fêter le premier mai. Mais à notre grande surprise, on a pas vu d’autorités sinon monsieur le préfet. Parce qu’on avait écrit, il y’a une semaine à monsieur le gouverneur pour qu’ils nous reçoivent parce qu’on a un cahier de doléances à remettre mais à notre grande surprise, on a pas vu le gouverneur ni d’adjoints. Il nous a délégué monsieur le préfet. On a remis le cahier de doléances au préfet. C’est une attitude que nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie parce qu’au moment où le président de la République a reçu les secrétaires généraux des syndicalistes, aujourd’hui nous aimions que le gouverneur soit là pour partager avec les travailleurs  » , a regretté Gagne Siry Lo, coordonnatrice de la coalition des 5 centrales du Sénégal (CCSS).
Elle poursuit.  « Nous comptons poursuivre notre plan d’action. Il y’a pas mal de revendications comme des secteurs tels que l’éducation, la santé et les collectivités locales. Vous savez ce qui se passe à Kaolack. Nos camarades des collectivités locales qui sont surtout affiliés à la CNTS, qui ont eu des ponctions de salaire alors que c’est une grève nationale qui est décrété par l’intersyndicale de la coalition. Nous sommes en coalition. Aujourd’hui, il y’a la CNTS, la CNTS FC, le CSA et l’UNSAS, et nous pensons qu’avec l’unité syndicale, nous pourrons bien prendre en compte les préoccupations des travailleurs « , a conclu Gagne Siry Lo.

Kaolack Politique / Rp de feu Sérigne Mamoune Niassa a une nouvelle patronne ,Yousra Mamoune Niass nommée première servitrice du parti

Le parti politique Rassemblement du peuple (RP) de feu Sérigne Mamoune Niasse n’avait plus de serviteur depuis le rappel à Dieu de ce dernier de sérigne Mansour Niasse .Maintenant c’est chose faite depuis ce week-end passé. Yousra Mamoune Niass est la nouvelle servitrice du parti Rassemblement du peuple (RP). Elle a été élue par les représentants de 7 régions sur 8, présents à la rencontre. Déclinant ses ambitions, elle a soutenu qu’elle compte travailler d’arrache-pied pour la redynamisation, la massification et la modernisation du parti.


  » Nous nous m’engageons donc à être constamment au service exclusif du parti. Sa redynamisation, sa massification et sa modernisation seront nos axes prioritaires afin de mieux préparer les prochaines échéances électorales. Nous invitons également tout le monde à être unie, solidaire et motivé dans un esprit de respect, d’écoute et De tolérance  » a-t-elle soutenu.


Yousra Mamoune Niass dit mesurer à sa juste valeur les lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle n’a pas manqué de rappeler à toutes et à tous que les bases fondatrices de leur parti en sa devise axée sur la solidarité, le développement et la prospérité  » seront notre sacerdoce afin de hisser le parti au rang des meilleures organisations politiques de notre chère nation, le Sénégal  . « Nous en avons les moyens et les capacités. Pour preuve, notre participation aux élections législatives de 2007 avec 73 083 voix, soit 4,25 %, nous avez permis d’obtenir deux sièges à l’Assemblée nationale. Et vu la tendance actuelle des derniers résultats à l’élection présidentielle, sauf le parti au pouvoir, toutes les autres organisations politiques doivent se faire peau neuve au sein de leurs bases et instances ou seront obligées de disparaitre  « a-t-elle expliqué.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Éducation / Examens : Les Acteurs Du Système Éducatif De Kaolack À Pied D’œuvres Pour Un Bon Déroulement Des Examens

  » Nous venons de terminer un Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la tenue des examens scolaires 2024. Un CRD convoqué par le gouverneur de la région en présence de toutes les autorités déconcentrées , les élus territoriaux, les IEF et autres partenaires du système éducatif » a dit Siaka Goudiaby. Pour l’inspecteur d’académie, les échanges ont porté sur la programmation générale des examens, sur les données statistiques relatives aux examens et sur les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.
Par rapport à la programmation générale de ces examens le patron des enseignants de la région de Kaolack précise que les examens scolaires démarrent le 13 mai dans un seul centre par le Bac technique ( STEG). 259 candidats sont attendus.
Le CFEE et de l’entrée en 6ème auront lieu du 20 et 21 juin 2024 suivi du Baccalauréat de l’enseignement général le 2 juillet et le 8 juillet ce sera autour du BFEM.
Au chapitre des statistiques, pour le CFEE l’académie dispose de 146 centres qui vont accueillir un nombre de 20.127 candidats pour le BFEM il y a 99 centres qui vont abriteront 102 jury pour un total de 12.974 candidats. Quant au Baccalauréat de l’enseignement général un nombre de 28 centres principaux et 10 centres secondaires sont dénombrés devant abriter 28 jury pour un effectif global attendu est de 11.725 candidats. Au niveau organisationnel toutes les dispositions pratiques appropriées relatives à la bonne organisation de ces examens et concours ont été passées au peigne fin. Elles devront être démultipliées dans chaque IEF.

Crise au Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna mobilise contre sa destitution et menace de bouleverser la structure du parti à Kaolack

Dans la région de Kaolack, une tempête politique se lève au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) suite à la destitution controversée de Sérigne Momar Sokhna, ancien président de la fédération rurale de Latmingué. Sokhna, qui a été évincé de son poste à la suite de son soutien public à Amadou Ba de la coalition BBY lors des présidentielles de mars 2024, s’élève contre ce qu’il considère comme une manœuvre politique destinée à le marginaliser.

L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement face à la décision prise par le PDS, affirmant que cette action est le résultat d’un « complot politique » orchestré par ses adversaires au sein du parti qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. « C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum, » explique Sokhna lors d’une entrevue.

En réponse, Sokhna et ses fidèles alliés, les présidents des 27 sections qu’il a lui-même mises en place, prévoient de restructurer la dynamique politique du PDS dans la région. Ils ont annoncé une série de rencontres et de mobilisations destinées à renforcer leur influence et à contester les décisions prises par la direction centrale du parti. « Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles, » a-t-il déclaré.

Cette initiative de Sokhna soulève plusieurs questions sur la cohésion et l’unité au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. Des analystes politiques suggèrent que cette crise pourrait soit revitaliser une faction du PDS qui se sent négligée, soit conduire à une scission plus profonde qui pourrait affaiblir le parti dans des régions stratégiquement importantes telles que Kaolack.

L’affrontement entre Sokhna et la direction du PDS survient à un moment où le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais post-électoral. Les décisions prises dans les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si le PDS peut surmonter ses divisions internes ou si celui-ci se dirige vers une période prolongée de conflits internes qui pourraient compromettre sa capacité à se présenter comme une alternative viable au gouvernement actuel.

Dans ce climat tendu, les citoyens de Kaolack et les membres du PDS attendent de voir comment les leaders du parti géreront cette crise qui pourrait redéfinir le futur politique de la région et potentiellement du Sénégal tout entier.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Kaolack / Ndiédieng : Bocar Kanta Diallo ancien maire de ndiédieng repose désormais aux cimetière de dans son village natal…

Saré Bocar a été le théâtre d’un moment émouvant ce dimanche matin, lorsque Bocar Kanta Diallo, ancien maire de la commune de Ndiédieng et ex-membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), a été inhumé dans les cimetières de son village natal, conformément à ses dernières volontés. La cérémonie d’inhumation a réuni une multitude de personnalités issues des sphères religieuse, coutumière et politique, témoignant de l’impact profond et de l’estime générale que l’homme a suscités tout au long de sa vie.

Bocar Kanta Diallo, dont le parcours de vie s’est caractérisé par un engagement sans faille pour le bien-être de sa communauté, a laissé une empreinte indélébile tant dans l’arène politique que dans les actions sociales. Babou Dieng, un agent municipal de Ndiédieng, a rendu hommage à l’engagement philanthropique de Diallo, soulignant son dévouement dans la construction de puits et le soutien aux écoles coraniques, initiatives souvent entreprises dans la discrétion, mais dont l’impact sur la communauté est incontestable.
L’engagement de Diallo envers le développement spirituel et éducatif de sa communauté était manifeste, reflétant une vie dédiée non seulement à la gestion de la cité en tant que maire, mais également à l’épanouissement de sa communauté sur le plan social et spirituel. Son décès est une grande perte pour la commune de Ndiédieng et pour tous ceux qui ont eu la chance de côtoyer un homme aussi engagé et altruiste.
Le rassemblement impressionnant de dignitaires et de citoyens lors de ses funérailles souligne l’ampleur de sa contribution et le vide qu’il laisse derrière lui. Ces témoignages, recueillis lors de l’inhumation, peignent le portrait d’un homme qui a consacré sa vie au service des autres, un héritage qui continuera à inspirer et à guider sa communauté et au-delà.
Au-delà des cercles politiques et religieux, l’histoire et l’héritage de Bocar Kanta Diallo resteront un modèle de service communautaire et de leadership, rappelant à tous l’importance de la contribution individuelle au bien collectif. Sa mémoire continuera de vivre à travers les nombreuses vies qu’il a touchées et les initiatives qu’il a mises en place pour le développement de Ndiédieng.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Kaolack/ La Coalition BBY en deuil : Bocar Kanta Diallo, ancien maire de Ndiédieng et membre du HCCT, rappelé à Dieu

C’est à Saré Bocar, l’un des hameaux de la commune de Ndiédieng (Kaolack), que l’ancien maire et membre du HCCT, Bocar Kanta Diallo, a finalement rendu l’âme ce samedi aux alentours de 17 heures, à l’âge de 70 ans. Selon nos témoins, le défunt était alité depuis un certain temps. Bocar Kanta Diallo a été pendant 10 ans successivement président de commission domaniale puis PCR. Il a été le premier maire de Ndiédieng en 2014 sous le régime du président Macky Sall, avant d’être remplacé en 2022 par le Dr Abdoul Aziz Mbodj, membre du parti PRP de Diethié Fall. Il sera inhumé ce dimanche à Saré Bocar, son village natal.

Kaolack / Religion : Ziarra annuelle de Sérigne Aliou Cissé premier Khalif de Baye Niasse – La communauté musulmane se souvient de lui.

La cité religieuse de Médina Baye célèbre ce samedi 27 avril 2024 , la ziarra annuelle dédiée à Sérigne Aliou Cissé, premier Khalife de Baye Niass. Une initiative des talibés qui l’organisent chaque année pour rendre un hommage au fidèle compagnon de Cheikh Ibrahima Niass Baye qui disait que  » Seydi Aliou Cissé est le guide de mes fils et de mes talibés « 


Qui est Sérigne Aliou Cissé (1906-1982) ?
Premier khalife désigné de Cheikh Al Islam de 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé est né à Diossong ( département de Foundiougne) en 1906 . Village à l’époque, Diossong fut fondé par son grand-père maternel Samba Thiané Cissé.
Cet homme aux qualités exceptionnelles d’éducateur et d’une piété irréprochable, fut un grand » Mouqadam » de la Tarikhath Tidiane. Il consacra toute sa vie à l’éducation et aux activités agricoles et pastorales de subsistance. Samba Thiané Cissé et El hadji Abdoulaye Niass étaient camarades de promotion, pour avoir fréquenté, durant une certaine période de leur cursus de formation, la même école (daara).
C’est pourquoi, des relations amicales marquées par de régulières visites de courtoisie existaient entre les deux hommes de Dieu . Homme de confiance de Baye Niass , qui disait  »  Tant que vous voyez Sérigne Aliou Cissé, sachez que je suis toujours avec vous « . Certes, entre les deux, il existait des rapports de talibé à marabout, mais force est d’admettre que, la fidélité du disciple et l’inspiration du maître n’ont jamais aliéné leurs personnalités respectives. Baye Niass vouait un grand respect à Sérigne Aliou Cissé.
De 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé occupait deux fonctions : celles de Khalife de Baye Niass et imam de la grande mosquée de Médina Baye. Il fut remplacé par son fils, Imam Hassane Cissé fondateur de clinique chifa Al Askam, de l’institut islamique Africaine Américaine qui regroupe à son sein plus de 20 nationalités et la radio Alfayda fm (Imam de la Grande mosquée). Il est le père de l’actuel imam, Cheikh Tidiane Aliou Cissé, du porte parole, Cheikh Mahy Cissé etc . C’est ce Saint-homme que les talibés de Baye Niass se souviennent…

Accident Mortel sur l’Axe Thiadiaye – Kaolack : Quatre Morts et Huit Blessés Graves

Hier soir, aux alentours de 23 heures, un tragique accident a secoué l’axe Thiadiaye – Kaolack au Sénégal. Un minicar transportant des passagers a subitement dérapé avant de faire plusieurs tonneaux, juste après la gare routière. L’accident a entraîné la mort de quatre personnes et a laissé huit autres grièvement blessées.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais les premières indications suggèrent un dérapage soudain du véhicule, probablement dû à des conditions routières défavorables ou à une défaillance mécanique. Les autorités locales et les services de secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux pour porter assistance aux victimes.

Malheureusement, malgré les efforts déployés, quatre passagers ont perdu la vie dans ce tragique accident. Huit autres ont été gravement blessés et ont été transportés d’urgence vers les établissements de santé locaux pour recevoir des soins médicaux.

Cet événement rappelle l’importance de la prudence et de la vigilance sur les routes, ainsi que la nécessité d’entretenir régulièrement les véhicules pour éviter les incidents de ce type. Les autorités continuent leur enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels drames à l’avenir. En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux blessés dans l’espoir d’un prompt rétablissement.

Mobilisation à Kaolack : Les agents municipaux dénoncent les pratiques de la mairie

Les travailleurs de la mairie de Kaolack ont manifesté dans les rues de la ville pour protester contre les ponctions salariales, les affectations arbitraires et la gestion contestée de la municipalité. Ils appellent au départ de Sérigne Mboup, maire de la commune. Seynabou Niang Cissé, 1ère adjointe du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales, livre leurs revendications.

LETTRE OUVERTE: UNION RÉGIONALE DE KAOLACK – A son Excellence Bassirou Diomaye Faye Président de la République du Sénégal

Excellence,
Le 24 Mars 2024, par la volonté du peuple souverain consacré par le Pouvoir Divin, à l’issue du verdict des urnes, vous voilà aujourd’hui, portant en bandoulière l’étendard du triptyque « JUB – JUBEL – JUBANTI », en charge des attentes de tout un peuple plein d’espoir.
Dans cette noble mission que vous vous assignez pour conduire le Sénégal vers de nouveaux horizons, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack par cette présente lettre vous prie avec insistance de placer au cœur de vos légitimes préoccupations la capitale du Saloum où la Mairie, Le Cœur de Ville et La Chambre de Commerce sont, malgré un conflit d’intérêts certain, entre les mains et le bon vouloir d’une seule et même personne en l’occurrence M.
Serigne Mboup.
Excellence,
Depuis son avènement à la tête de la Mairie de Kaolack, Serigne Mboup n’a eu de cesse de gérer l’institution municipale comme sa propre propriété en foulant au pied les principes regaliens de la Bonne Gouvernance Locale.
Comme un roitelet et son chambellan, Serigne Mboup et son Secrétaire Général Mbaye Ngom à qui il a donné tous les pouvoirs, reléguant ainsi tous ses adjoints au simple role de figurants, violent impunément les droits des travailleurs et pire quand ces derniers sont affiliés a la CNTS.
En effet depuis près de deux ans, les travailleurs affiliés à la CNTS largement majoritaires dans cette institution sont victimes d’un acharnement indicible, de brimades et d’exactions inimaginables de toutes sortes pour le seul tort de respecter à la lettre les mots d’ordre de l’INTERSYNDICALE à l’instar de toutes les 600 collectivités locales du Sénégal. Et cette forfaiture s’accomplit impunément avec le mutisme ou la complicité des autorités locales

A son actif on peut noter

  1. Un recrutement abusif sur la base du copinage, du népotisme et du clientélisme politique ne répondant à aucune nécessité de service car la mairie disposant à suffisance d’un personnel qualifié pour répondre aux attentes des populations.
  2. L’affectation d’agents à des postes ne correspondant pas à leur profil.
  3. Des coupures ciblées de salaires en faisant fi de la quotité cessible.
  4. Un pillage insidieux des maigres ressources de la commune.
  5. Une gestion gabégique dans l’exécution des travaux et des marchés publics.
    6.
    Des virements injustifiés de dizaines de millions au profit de la FIKA qui est sa propriété.
    Nous ne pouvons terminer cette lettre sans évoquer Cour de Ville d’un coût de près de 18
    Milliards mis gracieusement à la disposition de M. Serigne Mboup depuis 2011 par un contrat d’exploitation dont le cahier de charges n’a jamais été porté a la connaissance des populations de Kaolack qui devaient en être les principales bénéficiaires.
    Excellence,
    Pour toutes ces raisons, entre autres, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack sollicitent
  6. Un audit de la gestion de la mairie de Kaolack.
  7. Installation d’une Délégation Spéciale à la mairie pour remplir la mission de JUBANTI au sein de cette institution.
  8. Révision du Contrat d’Exploitation de Cœur de Ville.
  9. Non renouvellement du Contrat d’Exploitation de Cour de Ville pour restituer cette infrastructure aux artisans, tailleurs, commerçants et opérateurs economiques de la capitale du Saloum afin de générer des ressources substantielles pour l’institution municipale au profit des seules populations de KAOLACK.
    Excellence,
    L’Union Régionale/CNTS de Kaolack vous assure d’avance de sa disponibilité pour vous offrir gracieusement sa collaboration pour une action énergique en vue d’assainir la gestion de la commune de KAOLACK.
    En attendant Excellence nous vous souhaitons une belle réussite dans vos nouvelles fonctions pour le mieux-être de notre cher Sénégal et vous assurons d’être à vos côtés de vaillants soldats du JUB, JUBEL, JUBANTI
    Excellence, que DIEU vous garde.

Kaolack / Spoliation du littoral : L’amicale des Amis du port dénonce une « mafia » et interpelle le gouvernement du président Diomaye Faye

À Darou Salam Ndangane, non loin de la nouvelle gare routière Nioro de Kaolack, les membres de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack et les résidents locaux se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’occupation irrégulière et le bradage de la façade maritime de la ville. Cette zone, prisée pour son emplacement stratégique, subit une pression croissante de la part des hommes d’affaires qui y construisent des stations d’essence et divers établissements commerciaux, exacerbant les tensions foncières.

Le président de l’Amicale, Abdoulaye Marone, a exprimé son inquiétude face à l’accélération de cette pratique, malgré les ordres de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) qui a récemment mandaté l’arrêt des travaux sur l’un des grands chantiers en cours. Cette décision souligne la nécessité de réguler plus strictement l’utilisation du sol pour préserver les ressources naturelles et le patrimoine de la communauté.

L’Amicale a également réfuté l’argument selon lequel le non-dragage du port de Kaolack serait un obstacle à la navigation de certains bateaux, une justification souvent avancée pour encourager des développements qui pourraient autrement être considérés comme inappropriés. « Cette thèse ne tient pas la route, car le port de Kaolack reçoit et peut bel et bien recevoir toute sorte de bateau », a affirmé Abdoulaye Marone, remettant en cause les motivations derrière le bradage intensif du foncier.

Face à cette situation, l’Amicale prévoit de rencontrer les autorités locales, y compris le gouverneur et le préfet de Kaolack, pour discuter de ces enjeux et trouver des solutions durables. L’objectif est de protéger l’intégrité de la façade maritime et d’assurer que son développement se fasse de manière équitable et respectueuse de l’environnement et des droits des habitants.

Abdoulaye Marone a également indiqué que si ces démarches ne conduisaient pas à des changements significatifs, l’Amicale envisagerait d’interpeller directement le président Bassirou Diomaye Faye pour qu’il intervienne afin de corriger ces injustices et de rétablir l’ordre dans la gestion du foncier à Kaolack.

La mobilisation des habitants de Darou Salam Ndangane et de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack met en lumière la complexité des défis fonciers urbains en Afrique de l’Ouest, où la croissance économique rapide et l’urbanisation posent de nouveaux défis en matière de gestion du sol et de planification urbaine. Cette affaire à Kaolack est un rappel crucial que le développement doit être géré de manière responsable pour protéger les intérêts des communautés locales tout en favorisant une croissance économique durable.

Kaolack : La non déclaration à l’état à l’état civil : L’ASED se soucie sur la problématique .

La question de l’accès de l’état civil a été samedi au cœur des discussions entre l’ Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés( ASED) , parents d’élèves, ASC et les enseignants entre autres. Le constat fait est que la plupart des parents tardent à déclarer leurs enfants à l’état civil d’ après Ousseynou Dièye président de l’ASED, s’est prononcé à l’occasion d’une journée de sensibilisation sous le thème :  » Non inscription des enfants à l’état civil  » initiée par la dite structure ( ASED).  » La non déclaration des enfants à l’état civil , cette question reste toujours une problématique au Sénégal . Selon les études réalisées en 2019 par l’Unicef, un enfant sur cinq n’est pas enregistré à l’état civil dans notre pays. Et sans surprise, le monde rural traîne encore plus le pas. Chaque année, dans la commune de kaolack ce sont des milliers d’enfants, du primaire au secondaire, qui ratent les épreuves/tests, faute d’extrait de naissance. « Nous avons créé cette association il y a juste deux ans de celà. Pour cette rencontre d’ aujourd’hui ce que nous avons jugé nécessaire d’inviter les populations, les acteurs qui évoluent dans ce sens et les enseignants de la localité pour échanger avec eux sur un thème qui nous important ; il s’agit de  » la non inscription des enfants à l’état civil ». Celà c’est suite à des enquêtes que nous avons mené et de différentes interventions de certains parents d’élèves qui nous ont indiqué comme quoique beaucoup à l’âge d’aller à l’école ne sont pas encore inscrits à l’état civil  » a déclaré Ousseynou Dièye président de l’Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés ( ASED). Cette structure intervient également dans l’éducation et la santé en apportant son soutien annuellement aux enfants de parents démunis . Depuis des années nous contribuons à l’amélioration des conditions d’études des enfants du département de kaolack en leur dotant de fournitures scolaires et même des frais d’inscription pour certains a ajouté M. Dièye. Nous allons continuer à sensibiliser les parents d’élèves à travers nos zones d’interventions. Mais face à ce tas de problème, pour nous la solution semble être la mise en place d’une banque de données fiables par l’ État du Sénégal. C’est pourquoi nous invitons le régime en place de prendre la question de l’état civil de ses priorités a conclu Ousseynou Dièye.

Kaolack : Présentation de condoléances des personnes handicapées suite au décès du président Helmut Buschmeyer décédé le dimanche dernier .

Ils se sont tous donner rendez-vous ce samedi au domicile du président de l’Association Jokoo Sénégal Deutschland suite au décès du président Helmut Buschmeyer le dimanche dernier. La délégation est composée de handicap moteur , sensoriel , visuel et auditif venu montré leurs reconnaissances au président de l’ association Jokoo Sénégal Deutschland en la personne de Vieux Guèdel Mbodji.
Voici le contenu de leur message de condoléances. » Chers membres de la caritas Osnabrück d’Allemagne, vous traversez la plus grande épreuve qui se puisse concevoir pour un homme, qui avait consacré toute sa vie au bien être des populations en situation difficile . Nous les parents des enfants handicapés de la région de kaolack veulent vous exprimer nos compassions et nos solidarités . Le président Helmut Buschmeyer était une personne qui de son vivant avait beaucoup fait pour l’humanité, à savoir l’amélioration de conditions de vie des enfants démunis, dans le secteur de la santé, de l’ éducation et du sport à travers le monde entier. Il nous à quitté après avoir réalisé beaucoup de projets en faveur des enfants pauvres de notre pays ( Sénégal) . Personne ne peut douter de ses actions pour la bonne marche de l’Afrique. Nous inclinons devant sa mémoire adressant nos condoléances émues à sa famille, et l’ ensemble des membres de la caritas Osnabrück d’Allemagne » a révélé Alioune Marone , manager général de l’ association Jokoo Sénégal Deutschland en marge de cette auguste assemblée de présentation de condoléances.

Kaolack : Une 30 de femmes transformatrices de la zone centre ont bénéficié une formées en marketing digital et en vente en ligne.

Une trentaine de femmes issues de quinze organisations de la zone centre( kaolack, Kaffrine, Thiès Diourbel et Fatick ) évoluant dans la transformation et la commercialisation des produits agro- alimentaires ont bénéficié une formation pendant 3 jours en marketing digital et en vente en ligne, à Kaolack . »Ce programme est une réponse numérique face aux différentes crises actuelles qui touchent les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’économie, spécialement en appui aux micro- entreprises, » a expliqué Stéfano Amekoudi, coordonnateur de Direct un programme financé par l’Union Européenne ( UE) et mis en œuvre par l’ Agence Belge de Développement ( ENABEL ) Il a ajouté qu’il a été mis en oeuvre avec les partenaires un accompagnement sur 3 mois au profit de 200 micro- entreprises dans 5 régions du centre du pays. L’objectif étant de permettre de s’approprier les outils numériques pour améliorer leur résilience et leur croissance, a ajouté M. Amekoudi.
« Au terme de cette activité, il nous a paru qu’il manquait une approche genre plus centrée sur les femmes. Et le numérique participe à une inclusion financière et économique des femmes en milieux rural et urbain .Nous sortons de trois jours de formation pratique et théorique, de renforcement de capacités et de compétences que nous associons à tout un ensemble de dispositifs, en plus de ces outils numériques–des tablettes et des smartphones– qui leur ont été octroyés, pour leur permettre de mettre en œuvre toutes les compétences qu’elles ont acquises’’,a rappelé Amekoudi Stéfano. Les femmes bénéficiaires de cette formation vont avoir droit à un accompagnement individualisé pour les aider, à travers un coaching, à mettre en place leurs stratégies de marketing et de communication, à développer leurs plans de publication sur les réseaux sociaux, à choisir les bons outils qui permettront à leurs activités de décoller a conclu Amekoudi Stéfano.

Diagane Barka / Foundiougne : Le Président Du Mouvement Jappo Suxali Sunu Gox ( Mouhamed Nazir Cissé) attire l’ attention du futur Ministre de l’ agriculture sur la culture de hors saison.

Situés dans la région de Fatick département de Foundiougne , les périmètres maraichers du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox se trouvent dans les villages de (Keur Bakary Cissé et Diagane Barka chef-lieu de la commune).
La zone est marquée par des activités agricoles et maraichères. Les femmes et hommes qui s’activent dans ces périmètres maraîchers travaillent 24 heures sur 24 . Le système des eaux est électronique à partir des mi-forages arrosant les plantations de tomates, d’oignons , de pommes de terre, d’arachides. « Cet investissement a d’abord permis la maîtrise de l’eau dans la zone mais surtout permet aux jeunes de rester chez eux et d’y réussir . Nous sommes en train de lutter contre deux Phénomènes  » l’exode rural et l’immigration irrégulière « 
Aujourd’hui la plupart des femmes de Diagane Barka et de Keur Bakary Cissé n’ont plus besoin d’être des saisonnières en dehors de leur commune   » a expliqué Mouhamed Nazir Cissé, président du dit mouvement. Ces braves dames, dira-t-il, parviennent à s’extirper des griffes de la pauvreté qui frappe durement la gent féminine dans cette partie du Sénégal. Tout ce qu’elles gagnent ici, leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. La quasi-totalité des légumes vendus sur les marchés locaux sont cultivés dans ces périmètres maraîchers a souligné Mouhamed Nazir Cissé.
Cependant, le président du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox invite le futur gouvernement et son ministre chargé de l’agriculture de donner beaucoup de considération à la culture hors saison pour permettre de lutter contre l’extrême pauvreté dans les zones rurales.

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire affichent leurs désarrois . Ces derniers tirent sur le PIPADHS et décrètent une grève illimitée à partir de jeudi.

Les volontaires communautaire de kaolack étaient face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur les maux auxquels ils font face dans le cadre de leurs activités professionnelles . Selon eux ils s’agit non respect des engagements de certaines collectivités territoriales et du projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire 
sont montés au créneau pour alerter les autorités.  » Nous les enseignants volontaires communautaires à travers le pays nous sommes plus de 2200 volontaires répartis dans 7 régions. Nous  décidons de décréter à partir de ce jeudi une grève illimitée. En effet , nous dénonçons   la démarche du PIPADHS et du gouvernement qui, à travers un décret nous a refusé de faire les examens professionnels » a expliqué Abdou Khadre Sène , coordonnateur national de ces volontaires communautaires. Nous sommes restés pendant 9 mois sans salaires. Le PIPADHS n’a pas respecté tous ses engagements avec les enseignants communautaires. Il était prévu de prendre des effectifs de 30 jeunes élèves mais nous sommes allés jusqu’à 50 apprenants par classe afin de faire bénéficier le maximum de jeunes à leur droit d’aller à l’école et de suivre un enseignement de qualité a t-il ajouté.

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

Kaolack : l’inspection d’académie a mis des paquets de programmes pour la promotion des matières scientifiques

L’inspecteur d’académie (IA) de Kaolack a indiqué ce mardi lors d’un CRD qu’il est en train d’œuvrer à la promotion des matières scientifiques, passage obligé pour l’émergence du Sénégal. »’Le Sénégal est un pays en voie de développement qui aspire, dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), à être émergent. Il ne peut l’être que s’il y a une politique hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques’’, a déclaré l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby en marge d’un Comité Régional de Développement (CRD) axée sur la revue annuelle conjointe de l’éducation et de la formation.
Il ressort des différentes présentations et interventions qu’il y a une désertion des filières scientifiques, notamment des mathématiques, l’indicateur associé notamment à la fréquentation des dites filières par les élèves n’ayant pas été atteint.
D’abord, nous constatons qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves dans les séries et filières scientifiques et mathématiques, mais aussi celles-ci ne sont pas assez nombreuses au niveau du territoire académique’’, a relevé l’IA de Kaolack. « Les autorités sénégalaises en charge de ce secteur tablent sur des mesures fermes orientées vers la promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques. Il estime que le Sénégal dispose de suffisamment de cadres dans les domaines littéraires. Mais si à ce niveau là nous n’avons pas une expertise scientifique et mathématique de qualité en grand nombre, notre développement risquerait d’être compromis ailleurs, les pays dits émergents qui ont pu arriver à ce niveau de développement, le doivent à une politique volontariste et hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques . L’inspection d’académie de Kaolack est en train de prendre des mesures au niveau local, pour promouvoir les filières scientifiques , a t-il fait valoir
La première initiative que nous avons prise, c’était de mettre en place le projet Pépinière des talents , qui consiste à identifier et détecter les élèves talentueux qui ont un profil mathématique et scientifique certain, pour les encadrer à travers des cours de soutien et de renforcement par le biais du numérique, etc., a expliqué M. Goudiaby. Rappelons le Comité régional de Développement ( CRD) a été présidé par le gouverneur de la région, Ousmane Kane .

Incendie à Kaolack : une maison réduite en cendres, plusieurs millions de francs CFA de dommages

Un terrible incendie a ravagé une maison au quartier Kasnack de la commune de Kaolack, dans l’après-midi de lundi, causant d’importants dégâts matériels dont l’estimation atteint plusieurs millions de francs CFA, rapporte une source sécuritaire.

Le sinistre s’est déclenché vers 17 heures, dans une maison située à proximité de la caserne des sapeurs-pompiers, sans qu’aucune perte humaine ne soit à déplorer.

Des témoins présents sur les lieux ont décrit la violence des flammes et l’ampleur des dégâts causés par l’incendie.

Alertés par les cris de détresse des voisins, les sapeurs-pompiers du centre de secours et d’incendie de Kaolack sont rapidement intervenus pour éteindre le feu et porter secours aux occupants de la maison.

L’incident, qui a engendré d’importants dommages matériels, met en lumière l’importance cruciale des services de secours et la nécessité d’une réponse rapide et efficace face à de telles situations d’urgence.

Kaolack se prépare pour la fête de l’Aïd-el-kébir : Objectif 50 000 têtes de moutons

Les acteurs impliqués dans l’approvisionnement de la région de Kaolack en moutons pour la prochaine fête de l’Aïd-el-kébir, communément appelée Tabaski, ont fixé un objectif ambitieux de cinquante mille têtes. Réunis à la salle des conférences de la gouvernance de Kaolack, ils ont discuté des préparatifs lors d’un Comité régional de développement (CRD), sous la supervision de l’adjointe au gouverneur en charge des affaires administratives, Safiétou Joséphine Dieng.

L’objectif de cet événement préparatoire était de faire le bilan de l’édition précédente et de mettre en place les stratégies pour assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons. Il s’inscrit dans le cadre d’une instruction du ministère de l’Élevage visant à garantir une organisation optimale de la Tabaski.

Après cette réunion, le gouverneur de la région prendra un arrêté pour aménager des points de vente normalisés dans les trois départements de la région, ainsi que pour mettre à disposition de l’alimentation pour le bétail subventionnée par l’État. La direction régionale de l’élevage et des productions animales assurera un suivi régulier des opérations, avec des rapports hebdomadaires et quotidiens sur le niveau d’approvisionnement du marché en moutons.

Cette année, le ministère de l’Élevage vise un approvisionnement total de huit-cent-dix mille têtes de moutons au niveau national, dont cinquante mille pour la région de Kaolack. En 2023, la région avait atteint cet objectif avec un surplus de vingt-huit mille six-cents têtes.

La sécurisation du bétail et l’assainissement des marchés sont également des priorités pour garantir un approvisionnement correct du marché en moutons. Les préfets des différents départements tiendront des Comités départementaux de développement pour assurer un suivi rigoureux et garantir un accès à des moutons à des prix abordables pour tous les habitants de Kaolack.

Kaolack : Latmingué pleur de son fils, l’ancien député et ancien maire El Hadji Malick Guèye

La triste nouvelle vient de tomber. L’ancien parlementaire libéral qui fut aussi maire de la commune de Latmingué, El Hadji Malick Guèye n’est plus. Il est décédé ce samedi à Dakar des suites d’une maladie à l’ hôpital Fann aux environs de 10 heures .Ce Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse se repose désormais au cimetière de Médina Baye . Il a été accompagné par une foule composée de guides religieux , d’hommes politiques, parents et amis jusqu’à sa dernière demeure .Ce défunt Président du mouvement Suxali Sine-Saloum And Ak Sénégal, il a été nommé, en 2022, conseiller spécial par le président de la République Macky Sall. Poste qu’il a occupé jusqu’à son départ du pouvoir, le 02 avril 2024. El Hadji Malick Guéye avait rejoint la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections locales de 2022. Dernièrement, il a soutenu la candidature de Idrissa Seck à la Présidentielle.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Diagane Barka / Foundiougne : Le préfet du département souhaite accompagner le mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox pour la culture du blé et autres initiatives.

Le préfet de Foundiougne et le chef du service départemental de développement rural ont fait un tour dans les périmètres maraîchers du mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox. Une manière de leur montrer qu’ils sont prêts à accompagner l’initiative car des pistes de solutions leur sont proposées. Ce qui, selon Chérif Abdoulaye Faye, secrétaire général dudit mouvement, va de l’intérêt des membres et de l’ensemble des populations de la localité.
Prenant la parole, le chef du service départemental du développement rural de Foundiougne, Yancouba Diawara, a dit sa satisfaction à propos des réalisations effectuées à Diagane Barka et à Keur Bakary Cissé. Tout cela visant à lutter contre le chômage et de la pauvreté. « En tout cas, nous allons les accompagner afin qu’ils puissent avoir des partenaires », a-t-il promis, convaincu que la culture du blé peut bel et bien se développer au niveau de ces périmètres maraîchers et participer à amoindrir le taux d’importation en blé.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Kaolack : L’OCRTIS Frappe Fort, Déjoue un Trafic de Chanvre Indien

Un récent succès dans la lutte contre le trafic de drogue a été réalisé par la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à travers son unité basée à Kaolack. Les efforts soutenus de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) du Saloum ont permis de démanteler un vaste réseau de trafic de chanvre indien, aboutissant à l’arrestation de deux trafiquants en possession de 200 kg de cette substance illicite.

Le coup de filet a été réalisé grâce à une coordination efficace et à une enquête minutieuse menée par les agents de l’OCRTIS de Kaolack. Alertés par des renseignements sur un trafic intensif de drogue entre Porokhane et la frontière sénégalo-gambienne, les forces de l’ordre ont déployé un dispositif de surveillance autour du village de Keur Nala.

Cette mission de filature a porté ses fruits lorsque les policiers ont intercepté huit colis contenant un total de 200 kg de chanvre indien, ainsi que les deux individus impliqués dans le trafic, identifiés comme L. Sow et B. Diallo, tous deux cultivateurs. Les deux suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Cette saisie significative est le résultat d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les autorités locales, mettant en lumière l’engagement ferme du gouvernement sénégalais dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée. L’OCRTIS et ses unités régionales continuent de jouer un rôle crucial dans la préservation de la sécurité publique et de la santé de la population en démantelant ces réseaux criminels et en saisissant des substances illicites.

Kaolack innove pour booster les PME locales

Kaolack, une ville sénégalaise dynamique, lance un plan d’accompagnement novateur pour stimuler les petites et moyennes entreprises (PME) des communes de Latmingué, Kahone et Keur Socé. Ce projet, initié par le Conseil départemental en collaboration avec l’ONG Enda Graft Sahel et Aïd Communications, a été présenté lors d’une journée de restitution des études sur la gouvernance et la compétitivité.

L’objectif principal de ce plan est de lutter contre l’attentisme qui freine le développement des PME dans la région. Pour ce faire, des formations spécifiques dispensées par l’Office national de formation professionnelle (Onfp) et le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) ont été intégrées au processus.

La réunion du mercredi 3 avril a souligné l’importance de doter les entreprises locales des équipements nécessaires à leur expansion. Cette modernisation vise à renforcer leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

Au cœur de cette stratégie, l’utilisation du numérique est privilégiée. La mise en place d’une plateforme permettant des réunions à distance ainsi que l’optimisation des processus de commandes et de livraisons sont également prévues. Ces mesures visent à accroître l’efficacité et la rentabilité des PME de la région.

Initialement déployé dans trois communes, ce programme de professionnalisation des PME sera étendu à quinze collectivités du département. L’objectif est de transformer les entreprises rurales en véritables acteurs économiques et sociaux, contribuant ainsi au développement durable de la région de Kaolack.

Élection Présidentielle : Victoire Écrasante de Bassirou Diomaye Faye dans le Bureau de Vote d’Aminata Touré à Kaolack

Les premiers résultats de l’élection présidentielle à Kaolack révèlent une victoire éclatante pour Mimi Touré, alliée de la coalition Diomaye 2024, dans son propre bureau de vote, le bureau numéro 8 situé au centre El Hadj Seck Faye. Les données rapportées indiquent les résultats suivants :

  • Bassirou Diomaye Faye : 195 voix
  • Amadou Ba : 91 voix
  • Serigne Mboup : 5 voix

Cette performance impressionnante de Bassirou Diomaye Faye dans le bureau de vote d’Aminata Touré témoigne de la force de leur alliance politique et de la confiance accordée à leur candidature dans cette région clé de Kaolack. Les électeurs ont manifestement exprimé leur soutien à la vision et aux projets de la coalition Diomaye 2024 en accordant une majorité écrasante de voix à leur candidat.

Cette victoire significative renforce la position de Bassirou Diomaye Faye en tant que prétendant sérieux à la présidence et confirme l’influence politique d’Aminata Touré dans la région de Kaolack. Alors que le dépouillement des voix se poursuit et que les résultats finaux de l’élection présidentielle sont attendus, cette victoire dans le bureau de vote d’Aminata Touré marque un moment crucial dans la campagne électorale de la coalition Diomaye 2024.

Présidentielle à Kaolack : Le Maire Serigne Mboup battu par Bassirou Diomaye Faye dans son Bureau de Vote

Le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a subi une défaite surprenante dans son propre bureau de vote lors de l’élection présidentielle. Selon les informations parvenues à Seneweb, malgré sa position de maire, Serigne Mboup n’a pas réussi à remporter la majorité des voix dans son propre bureau de vote, situé à l’école Segane Badiane, au bureau numéro 1.

Les résultats du bureau de vote ont révélé une victoire écrasante pour Bassirou Diomaye Faye, qui a obtenu 180 voix. Serigne Mboup, en revanche, n’a recueilli que 15 voix, tandis qu’Amadou Ba est arrivé en deuxième position avec 59 voix. Alioune Mamadou Dia a quant à lui obtenu 8 voix.

Cette défaite de Serigne Mboup dans son propre fief électoral démontre une dynamique politique surprenante et souligne la force de la concurrence entre les différents candidats à l’élection présidentielle, même dans des circonscriptions réputées favorables à certains candidats.

Ces résultats reflètent également les choix diversifiés des électeurs de Kaolack et mettent en lumière l’importance pour chaque candidat de convaincre les électeurs dans chaque bureau de vote, quel que soit leur statut politique local.

Alors que le dépouillement se poursuit dans d’autres bureaux de vote à Kaolack et à travers le pays, ces premiers résultats soulignent l’incertitude et l’excitation qui entourent cette élection présidentielle, avec des surprises possibles à chaque tour de scrutin.

Présidentielle : Serigne Mboup Clôture sa Campagne à Kaolack

En cette ultime journée de campagne électorale, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle, a choisi de clore sa campagne dans son fief politique de Kaolack. La maire de la capitale du Saloum a parcouru les rues animées de la commune, notamment Touba Ndorong, le marché local, le port et l’usine de transformation de l’arachide. Après une halte à la mosquée, il s’est également rendu à l’unité des femmes de la Fayda, chez Domitexka, et a fait une escale à la Chambre de commerce.

L’un des points phares de son programme électoral est la suppression du ministère de la Justice au profit de la création d’une Haute Autorité, dotée d’un collège électoral et d’un Conseil supérieur des cultes et religieux. Selon Serigne Mboup, cette mesure vise à renforcer l’indépendance judiciaire et à promouvoir une justice équitable et impartiale. Il prévoit également de mettre en place six pôles régionaux, dirigés par des ministres d’État résidents, chargés de superviser des secteurs clés tels que le partenariat privé et l’investissement, ainsi que les grands travaux d’intérêt public.

Serigne Mboup s’engage également à décentraliser l’économie en favorisant le développement régional, notamment à Kaolack, où il souhaite diversifier les activités économiques, notamment dans le secteur de l’arachide et du sel. Il propose également de moderniser les infrastructures de transport, y compris les ports secondaires et secs, pour stimuler le commerce et les échanges.

Le candidat du mouvement And Nawle promet également de soutenir l’agriculture, l’élevage et la pêche, ainsi que de créer des unités de transformation afin de valoriser les produits locaux. Dans le domaine de la santé, il envisage de remplacer la Couverture Maladie Universelle (CMU) par une caisse de maladie plus efficace et adaptée aux besoins des citoyens.

Enfin, Serigne Mboup a appelé tous les Sénégalais à voter pour lui, affirmant qu’il était le candidat le mieux placé pour conduire le pays vers le développement et la prospérité.

Cette dernière journée de campagne à Kaolack a été marquée par les engagements forts et les promesses de Serigne Mboup, qui a mobilisé ses partisans et ses sympathisants en vue du scrutin présidentiel.

Kaolack : 58 chefs de village apportent leur soutien à Amadou Ba pour la Présidentielle 2024

Dans la course à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a reçu un soutien de poids dans le département de Kaolack. Mohamed Ndiaye, également connu sous le nom de « Rahma », a réussi à mobiliser 58 chefs de village de la région en faveur de la candidature d’Amadou Bâ.

Kaolack : Soutien de 58 chefs de village du département à Amadou Ba

Ce soutien massif des chefs de village de Kaolack est perçu comme une étape significative dans la campagne électorale en cours. Il démontre la capacité de mobilisation de Mohamed Ndiaye et son influence auprès des leaders locaux dans la région. Ce succès souligne également la confiance accordée à Amadou Bâ en tant que candidat capable de répondre aux besoins et aux aspirations des habitants de Kaolack.

La mention spécifique d’Ousmane Ndiaye comme chef de file de ces 58 chefs de village met en lumière l’importance de cette mobilisation et la volonté de mener une campagne de terrain intensive. Cette approche, axée sur les visites de proximité et le porte-à-porte, permet de renforcer le lien entre le candidat et les citoyens, en mettant en avant les enjeux locaux et les préoccupations spécifiques de la région de Kaolack.

À l’approche de l’élection présidentielle, le soutien solide de ces chefs de village témoigne de la confiance accordée à Amadou Bâ et renforce sa position dans la course. Cela souligne également l’importance cruciale des alliances et des appuis locaux dans la politique sénégalaise, où la voix des communautés locales joue un rôle essentiel dans le processus démocratique.

Pénurie de sucre à Kaolack : Appel à l’action pour assurer les approvisionnements pendant le ramadan

Alors que le Ramadan approche à grands pas, le marché central de Kaolack fait face à une situation alarmante : une pénurie de sucre qui inquiète grandement la population. Les étals habituellement garnis de ce produit de première nécessité se retrouvent désespérément vides, laissant les habitants dans l’incapacité de trouver du sucre pour préparer les repas de rupture du jeûne.

Les plaintes des ménagères se sont multipliées sur les ondes de Rfm, témoignant de la gravité de la situation. « C’est un véritable cauchemar », a déclaré une habitante de Kaolack, soulignant l’impact direct sur la préparation des repas traditionnels du Ramadan. « Le sucre est un élément essentiel de nos plats pendant ce mois sacré, et son absence perturbe profondément nos habitudes alimentaires. »

Face à cette pénurie préoccupante, les habitants interpellent vivement les autorités locales et nationales pour prendre des mesures immédiates afin de remédier à cette situation. Ils soulignent l’urgence d’une intervention rapide pour garantir un approvisionnement adéquat en sucre dans la région, permettant ainsi aux familles de célébrer le Ramadan dans des conditions dignes et respectueuses de leurs traditions.

Cette crise de l’approvisionnement en sucre à Kaolack met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées certaines régions du pays en matière de disponibilité des denrées alimentaires de base. Dans un contexte où la solidarité et la générosité occupent une place centrale pendant le Ramadan, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir l’accès à des produits alimentaires essentiels pour tous.

En attendant une réponse des autorités, les habitants de Kaolack restent dans l’attente anxieuse d’une résolution rapide de cette pénurie de sucre, espérant pouvoir célébrer le mois sacré dans la sérénité et la tranquillité d’esprit.

« J’en prends l’engagement… » : la promesse de Déthié Fall à la population de Kaolack

Dans le cadre de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle imminente, le candidat Déthié Fall a pris la parole à Kaolack pour présenter son projet aux habitants de cette ville emblématique. Lors de son discours, il a abordé deux sujets d’une importance capitale pour la région : le dragage du port de Kaolack et la question du chômage.

Dethié Fall rend un hommage aux autorités de Kaolack

Dénonçant ce qu’il qualifie de « l’échec visible et manifeste des autorités gouvernementales de Kaolack et du régime actuel », Déthié Fall a souligné les multiples problématiques auxquelles est confrontée la population locale, notamment le chômage, l’insalubrité, et la gestion des déchets. Il a affirmé que ces enjeux sont au cœur de son programme politique, élaboré par des centaines de cadres expérimentés.

Le candidat a rappelé les promesses non tenues du président sortant, Macky Sall, notamment en ce qui concerne l’emploi des jeunes de Kaolack et le dragage du port local. En réponse à ces engagements non réalisés, Déthié Fall a pris fermement l’engagement de concrétiser le projet de dragage du port de Kaolack s’il est élu président de la République du Sénégal le 24 mars 2024.

En outre, Déthié Fall a exprimé sa volonté de redynamiser les usines et industries de la région, dans le but de créer un environnement propice à la croissance économique et à la création d’emplois décents.

Cette promesse du candidat Déthié Fall s’inscrit dans un contexte où les électeurs sont de plus en plus attentifs aux engagements concrets des candidats en matière de développement économique et social. Reste à voir comment cette proposition sera accueillie par la population de Kaolack et quel impact elle pourrait avoir sur les résultats des élections à venir.

Kaolack : Un homme tué devant sa femme, l’hôpital professeur de mort

Une violente altercation survenue à Kaolack a abouti à un tragique épisode, avec la mort de K. T. Sakho. Les protagonistes de cette rixe étaient le défunt, armé d’un tesson de bouteille, et M. Baldé, qui a répondu en poignardant mortellement K. T. Sakho. La tragédie s’est déroulée sous les yeux de la femme de la victime, B. Kane, elle-même blessée lors de la bagarre.

Les circonstances exactes de l’altercation demeurent floues, mais il semble que le différend ait éclaté entre le couple formé par K. T. Sakho et B. Kane et M. Baldé. Dans une réaction violente, M. Baldé a brandi un couteau pour se défendre, infligeant des blessures mortelles à K. T. Sakho.

B. Kane, épouse de la victime, a tenté d’intervenir pour protéger son mari, mais elle a également été blessée lors de la confrontation. Les deux participants de cette rixe, M. Baldé et B. Kane, ont été conduits à l’hôpital régional du Saloum, où ils sont placés sous surveillance policière.

Les autorités ont immédiatement lancé une enquête sur cet incident tragique. Les détails précis des circonstances entourant la rixe et les motifs du conflit restent à être élucidés. Les enquêteurs du commissariat central de Kaolack sont actuellement chargés de l’affaire.

Cet épisode violent a plongé la communauté de Kaolack dans le deuil, laissant la famille de K. T. Sakho en deuil et suscitant une profonde émotion dans la région. L’enquête en cours devra établir les responsabilités et les conséquences juridiques de cette tragédie.

Kaolack : Bagarre tragique entre voisins aboutit à un meurtre

Dans la nuit du mercredi au jeudi, une violente altercation entre deux voisins du quartier Ndagane à Kaolack a pris une tournure tragique, aboutissant à un meurtre. Le drame s’est déroulé aux alentours de 23 heures, plongeant la communauté dans l’émoi.

L’incident a impliqué deux hommes, identifiés comme Khali et Baldé, engagés dans un différend qui a rapidement dégénéré en affrontement physique. Au cours de la bagarre, Khali a porté un coup de couteau à Baldé au niveau de l’abdomen. En réponse à cette attaque, Baldé a riposté en assénant un coup fatal de couteau dans la poitrine de Khali.

Les circonstances exactes qui ont conduit à cette tragédie ne sont pas encore entièrement claires, mais selon des sources locales de Seneweb, la dispute aurait été précédée d’échanges houleux entre les deux voisins.

Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement sur les lieux du drame, procédant à l’interpellation de Baldé, présumé meurtrier dans cette affaire. Le corps sans vie de Khali a quant à lui été transporté à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack pour les procédures médicales et légales.

Cet incident tragique souligne la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits au sein des communautés et met en lumière les conséquences dramatiques qui peuvent découler de la violence. Les autorités locales devraient également redoubler d’efforts pour sensibiliser sur l’importance du dialogue et de la médiation pour prévenir de tels événements malheureux.

Interception de 46 présumés candidats à l’immigration clandestine à Kaolack

Dans une opération nocturne menée à Kaolack, les autorités locales ont mis fin aux plans de 46 individus soupçonnés de chercher à immigrer clandestinement. Cette intervention a eu lieu vers minuit, à l’entrée de la commune de Kaolack, dans le sud du Sénégal.

Les personnes appréhendées, âgées de 12 à 35 ans, voyageaient à bord d’un véhicule de type Ndiaga-ndiaye au moment de leur arrestation. Selon les premières informations disponibles, ils se dirigeaient vers Joal-Fadiouth, une localité côtière réputée pour être un point de départ pour les candidats à l’immigration clandestine. Il est supposé qu’une embarcation les attendait là-bas pour une tentative de traversée clandestine des frontières maritimes.

L’immigration clandestine est un défi majeur pour de nombreuses régions du monde, mettant en danger la vie des personnes impliquées et alimentant les préoccupations sécuritaires. Les autorités sénégalaises sont engagées dans la lutte contre ce phénomène et poursuivent leurs efforts pour prévenir de telles situations.

Cette interception soulève des questions sur les réseaux de trafic humain et la vulnérabilité des populations à la recherche de meilleures perspectives de vie. Les détails précis sur les circonstances de cette tentative d’immigration clandestine restent à clarifier, et les autorités locales devraient probablement annoncer des mesures pour faire face à cette situation.

L’affaire est toujours en cours de développement, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Kaolack : Des centaines d’élèves manifestent, plusieurs interpellations effectuées

Ce matin, à Kaolack, des centaines d’élèves des lycées et collèges ont envahi les rues pour protester contre l’arrestation de leurs camarades ainsi que d’un professeur d’anglais lors des récentes manifestations. Le lycée technique El Hadj Abdoulaye Niass a été le point de départ de cette mobilisation, où les élèves ont également incité leurs pairs des autres écoles publiques de la commune à se joindre à eux.

Cependant, l’intervention rapide et massive des forces de police a conduit à de nombreuses arrestations parmi les manifestants. Les autorités locales ont rappelé que des affrontements avaient déjà eu lieu à Kaolack lors de la journée du vendredi précédent.

Cette nouvelle manifestation témoigne de la persistance des tensions et des frustrations au sein de la jeunesse, face à ce qu’ils perçoivent comme une répression injuste de la part des autorités. Les élèves expriment leur solidarité envers leurs camarades arrêtés et exigent leur libération immédiate.

Ces événements soulignent également la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux problèmes sous-jacents et de restaurer la confiance dans le système éducatif et les institutions gouvernementales.

La situation à Kaolack reste tendue, et il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et recherchent des moyens pacifiques de résoudre les différends pour éviter toute escalade de la violence et protéger la sécurité et le bien-être des citoyens, en particulier des jeunes.

Soutien sans faille de Kaolack au Président Macky Sall : Un message fort des responsables locaux

Dans un contexte politique tendu, marqué par des manifestations et des débats houleux, les responsables de la ville de Kaolack ont affiché leur soutien indéfectible au Président Macky Sall. Lors d’une grande manifestation organisée à Gandiaye, orchestrée par le Maire de la localité, Papa Songué Diop, le ministre Conseiller Mohamed Ndiaye, également connu sous le surnom de « Rahma », a prononcé un discours résolument en faveur du chef de l’État.

« Notre pays traverse un moment crucial. Mais, nous, responsables politiques partisans de la mouvance présidentielle, sommes derrière le Président Macky. Nous suivons et continuons de suivre toujours ses orientations. C’est un homme de vision et d’ambition. Ce qui l’intéresse, c’est le Sénégal. Nous lui réitérons notre engagement », a déclaré Mohamed Ndiaye.

Ce message intervient alors que l’Assemblée nationale a voté en faveur de la proposition de loi portant prolongement du mandat du président Macky Sall jusqu’au 15 décembre. Une décision qui a suscité des débats passionnés dans tout le pays et a été à l’origine de vives tensions politiques.

Le soutien affirmé des responsables de Kaolack au Président Macky Sall souligne l’importance de l’unité et de la cohésion au sein de la mouvance présidentielle face aux défis politiques actuels. Il met en évidence la confiance accordée au leadership du président et la reconnaissance de ses efforts en faveur du développement du Sénégal.

Cette déclaration renforce également l’engagement des partisans du Président Macky Sall à défendre ses décisions et à soutenir sa vision pour l’avenir du pays. Elle témoigne de la volonté des responsables locaux de contribuer activement à la stabilité politique et à la prospérité du Sénégal sous la direction de leur chef d’État.

En définitive, ce message émanant de Kaolack reflète un appel à l’unité et à la solidarité nationale dans un moment où le pays fait face à des défis majeurs, soulignant ainsi la détermination des partisans du Président Macky Sall à poursuivre leur engagement pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Kaolack lance les travaux de réhabilitation d’une voie stratégique dans le cadre du programme « Setal, Sam ak Suxali »

Le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a officiellement lancé les travaux de réhabilitation du tronçon allant de la Pharmacie Mbossé à Nietty Gouye. Ce projet, estimé entre 150 et 200 millions de francs CFA, s’inscrit dans le cadre du programme municipal « Setal, sam ak suxali » visant à assainir, protéger et développer la ville. L’entreprise EIFFAGE a été chargée de la réalisation de cette voirie, avec une contrepartie sous la forme d’un bail de trente ans sur un terrain, pour un paiement annuel ne dépassant pas 500 mille francs CFA.

Cette route de contournement revêt une importance particulière, connectant quatre quartiers de la commune et offrant un accès direct au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) ainsi qu’au marché central de la capitale du Saloum. Le maire, Serigne Mboup, souligne que cet investissement s’inscrit dans une vision globale visant à améliorer l’infrastructure urbaine et à faciliter la mobilité des citoyens.

Le choix de l’entreprise EIFFAGE pour la réalisation de ce projet démontre la volonté de la municipalité de s’associer à des partenaires qualifiés. En échange de ses services, EIFFAGE bénéficiera d’un bail sur le terrain pendant trente ans, avec une contribution financière annuelle plafonnée à 500 mille francs CFA.

Serigne Mboup met en avant les efforts déployés au cours des deux dernières années dans le cadre du programme « Setal, sam ak suxali », centré sur des aspects tels que l’assainissement, l’éducation, la santé, la salubrité et la revitalisation des marchés. Il souligne l’adhésion de la population à ce programme, illustrée par une collaboration étroite avec la mairie.

Le maire annonce que l’année 2024 sera consacrée au « Suxali » (développement), avec un accent particulier sur le renforcement des entreprises locales, les petites et moyennes entreprises (PME), et la création d’emplois. Il annonce également la réouverture d’une unité industrielle, la Société des textiles kaolackoise (SOTEXCA), avec l’objectif ambitieux de créer deux mille emplois.

Serigne Mboup souligne l’engagement financier de la municipalité, affirmant qu’elle investira chaque année « plus de deux milliards de francs CFA » sur fonds propres, avec le soutien de partenaires au développement. Il met en avant la responsabilité des collectivités territoriales dans la réalisation de projets d’infrastructures, tout en soulignant l’importance d’une collaboration étroite avec l’État.

Dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), la commune de Kaolack prévoit également la réhabilitation d’une autre route liant la ville à l’entreprise « Les Salins du Sine-Saloum », démontrant ainsi une approche holistique du développement urbain.

Le lancement des travaux de réhabilitation à Kaolack représente une étape significative dans la mise en œuvre du programme « Setal, sam ak suxali ». Ce projet stratégique, couplé aux initiatives de développement prévues pour l’année 2024, reflète l’engagement de la municipalité envers l’amélioration des infrastructures et la création d’opportunités économiques locales.

FIKA met en lumière les projets de l’USAID pour le développement économique à Kaolack

La Foire Internationale de Kaolack (FIKA) a continué à offrir une plateforme riche en échanges et en partages lors d’une journée thématique consacrée aux projets de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Cette rencontre a permis de mettre en avant trois projets majeurs de l’USAID dans la région.

Trois projets ont été mis en avant lors de cette journée dédiée : le projet Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji, le projet Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay, et le projet USAID Entrepreneuriat & Investissement.

**Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji :** Ce projet vise à structurer des chaînes de valeur horticoles commerciales compétitives et résilientes pour favoriser l’insertion des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes.

**Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay :** Axé sur le renforcement de l’écosystème des affaires, ce projet aspire à accroître et diversifier les sources de revenus des ménages, réduire le taux de prévalence de la pauvreté, et renforcer la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques.

**USAID Entrepreneuriat & Investissement :** Ce projet a pour objectif de préparer la prochaine génération d’entrepreneurs sénégalais en les inspirant à créer des start-ups, des innovations, et à favoriser la création d’emplois. Il vise également à améliorer l’offre de services de développement des entreprises pour répondre à la demande croissante des jeunes entrepreneurs.

Au cours de la journée, les bénéficiaires et partenaires ont participé à des sessions de « Master class sur l’éducation financière », de « Coaching administratif, comptable et financier », et de « l’Importance de la transformation agroalimentaire dans la structuration des chaînes de valeurs agricoles ». Ces échanges ont permis de mieux comprendre les projets et d’explorer des opportunités de collaboration.

La commune de Kaolack a également joué un rôle actif en symboliquement remettant la première phase de financement aux groupements de femmes, soulignant ainsi l’importance de l’implication locale dans ces projets.

La FIKA offre une vitrine exceptionnelle pour mettre en avant les projets de l’USAID et permet aux bénéficiaires de ces initiatives de partager leurs expériences, de renforcer leurs réseaux et de contribuer au développement économique de la région.

Accès à la terre à Kaolack : Une plateforme veut corriger les inégalités

La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières à Kaolack vise à contribuer de manière significative à la correction des inégalités liées à l’accès à la terre dans la région, selon Absa Diakhaté, responsable de l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (APROFES).

Absa Dia : lors d’un atelier de deux jours sur la définition et la validation des activités de la plateforme pour l’exercice 2024, elle a souligné que résoudre les problèmes liés aux questions foncières est essentiel pour parvenir à un développement durable dans la paix.

Absa Diakhaté a plaidé en faveur de conditions plus favorables permettant aux femmes d’accéder à la terre, soulignant que cela contribuerait à lutter contre l’insécurité alimentaire et à atteindre une souveraineté alimentaire durable et endogène.

Elle a rappelé les efforts de l’APROFES en faveur de l’accès des femmes à la terre, mentionnant un exemple à Keur Socé, où quarante groupements de femmes ont obtenu un hectare chacun pour leurs activités de maraîchage. Cependant, elle a souligné que davantage d’organisations de femmes de la région ont besoin d’un accès accru à la terre pour contribuer au développement du pays. Elle a encouragé les femmes à prendre des initiatives et à continuer de faire des demandes pour accéder à la terre.

Kaolack : La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles dévoile sa feuille de route

Le comité de pilotage de la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières de Kaolack s’est réuni pendant deux jours pour définir et valider ses activités pour l’exercice 2024 et les années à venir. Les travaux ont eu lieu au siège du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA) à Ndorong.

L’objectif principal de cette initiative est d’anticiper les problèmes potentiels liés à la gestion du foncier, dans un contexte où la question foncière au Sénégal est marquée par des difficultés d’adaptation du cadre juridique au contexte local et la diversité des intérêts des acteurs.

Le président de la plateforme, Sidy Ba, a souligné que bien que la région de Kaolack ait moins de problèmes que d’autres, il est essentiel d’anticiper et de mettre en place des mécanismes pour une gestion apaisée du foncier. Les autorités, y compris le gouverneur, ont salué et approuvé cette initiative, démontrant le soutien de l’État pour accompagner les acteurs de la société civile dans ce processus.

Les travaux du comité de pilotage ont été menés en collaboration avec les équipes techniques du Projet de résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) et du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Sidy Ba a souligné l’importance du foncier pour l’agriculture, déclarant que la sécurisation du foncier est essentielle pour permettre aux agriculteurs de produire. Il a également noté que la cohabitation pacifique entre tous les acteurs utilisant la terre est cruciale, en particulier dans une région où le foncier est une question stratégique.

Cette initiative vise à assurer une gestion apaisée du foncier, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au bien-être des exploitations familiales dans la région de Kaolack.

Renforcement de la sécurité publique : Nouvelles unités de police inaugurées à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack

Dans le cadre de la consolidation du maillage territorial et du renforcement de la présence policière, le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, accompagné de l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, Directeur général de la Police nationale, procédera à l’inauguration de nouvelles unités de police à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack.

  • Le 16 janvier 2024 à 9h, inauguration du commissariat de Biscuiterie HLM.
  • Le 30 janvier 2024 à 11h, inauguration du camp GMI de Mbour.
  • Le 1er février 2024 à 11h, inauguration de l’École des sous-officiers de police de Kaolack.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer la sécurité publique sur l’ensemble du territoire. L’inauguration de ces nouvelles unités démontre l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité des citoyens et à créer des conditions propices à un environnement sécurisé et pacifique. Ces installations modernes contribueront également à améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre et à renforcer leur capacité à faire face aux défis sécuritaires actuels. Restez informés pour plus de détails sur ces nouvelles initiatives en matière de sécurité.

Crise à Paymar (Kaolack) : Les habitants réclament l’accès à l’eau, à l’électricité, et aux infrastructures de base

Les habitants de Paymar, village situé dans la commune de Ndiedieng (département de Kaolack), ont exprimé leur colère et leur frustration face au manque crucial d’accès à l’eau potable, à l’électricité, ainsi qu’aux infrastructures de base telles que des routes et des services de santé. Les manifestants, très remontés contre les autorités locales, sont descendus dans les rues ce lundi pour attirer l’attention sur leur situation précaire, se sentant abandonnés et négligés.

Baye Diassè, le porte-parole des manifestants, a souligné que le village, créé depuis 1914, n’a jamais bénéficié de l’accès à l’électricité. « On n’a pas d’eau potable, ni d’électricité. Des routes non plus », a-t-il regretté lors d’une déclaration à la presse.

Les habitants de Paymar ont déploré le manque d’infrastructures médicales dans leur village, obligeant la population à parcourir 9 km pour rejoindre Ndiedieng, car leur village ne dispose pas de case de santé pour les soins primaires. Cette situation a conduit à des évacuations souvent tragiques, comme le révèle le cas récent d’Aida Diassé, décédée il y a moins de deux semaines.

En matière d’éducation, le village ne compte qu’une seule école primaire datant de 1982. Les habitants ont lancé un appel pressant au président de la République pour mettre fin à cette situation difficile et améliorer les conditions de vie dans leur communauté.

La manifestation souligne la nécessité urgente d’investissements dans les infrastructures de base à Paymar, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations locales. Les habitants espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures concrètes seront prises pour améliorer leurs conditions de vie.

La Fika 2024 à Kaolack – Un événement économique majeur pour la capitale du Saloum

La 8ème édition de la Foire Internationale de Kaolack (Fika) s’est révélée être un catalyseur économique de premier plan pour la capitale du Saloum. Cette manifestation, qui a débuté le 5 janvier et se poursuit jusqu’au 25 janvier 2024, a ouvert ses portes au Parc des expositions, attirant des milliers de visiteurs et offrant une plateforme dynamique pour les acteurs économiques.

L’événement a été officiellement inauguré par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana. La cérémonie d’ouverture a marqué le début d’une série d’activités variées, mettant en lumière la richesse économique de la région de Kaolack.

La Fika ne se limite pas à une simple foire commerciale. Elle s’est imposée comme un rendez-vous incontournable, un lieu où les décideurs, les entrepreneurs, les porteurs de projets, et les acteurs économiques se rencontrent pour promouvoir les échanges et les partenariats. Avec la Turquie comme pays invité d’honneur, l’édition 2024 a rassemblé des représentants de 25 pays d’Afrique et d’ailleurs, créant ainsi une plateforme internationale pour le commerce et la coopération.

Le point culminant de la Fika a été la grande finale du concours didactique, mettant en compétition les établissements publics et privés de la région. Sur le thème central de cette édition, « La valorisation des ressources locales, facteur de développement de nos terroirs », le Lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack s’est distingué en remportant la compétition avec une moyenne de 12,50/20. Ce concours a souligné l’importance de l’éducation et de la valorisation des ressources locales dans le développement régional.

Le Président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack, Serigne Mboup, a présidé la cérémonie et a exprimé son engagement continu envers l’excellence éducative. Le maire de Kaolack a souligné l’importance de reconnaître le mérite au sein de la société, soulignant le rôle crucial de l’événement dans la promotion du développement local.

En tant que moteur économique, la Fika a généré un impact significatif sur la région. Elle a non seulement renforcé le tissu économique local, mais a également offert des opportunités d’affaires et de financement. En témoigne la ligne de crédit de 100 millions de francs CFA lancée par la commune de Kaolack, dédiée exclusivement aux femmes entrepreneures pour stimuler des activités génératrices de revenus.

La Fika 2024 reste un pilier essentiel pour le développement économique et social de Kaolack. Son rôle central dans la promotion du commerce, de l’innovation et de la coopération internationale en fait un événement incontournable pour les années à venir, soulignant la vitalité et le potentiel de la capitale du Saloum.

Pénurie de riz à Kaolack : Le kg se vend à 500 F CFA, l’ASCOSEN tire la sonnette d’alarme

Dans la région de Kaolack, l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) exprime son inquiétude face à la persistante pénurie de riz dans la capitale du Saloum. Cette préoccupation est accentuée par la hausse du prix du kilogramme de riz ordinaire, atteignant désormais 500 F CFA, une situation que l’association juge inacceptable.

El Hadj Badio, président de l’ASCOSEN, a partagé son inquiétude, soulignant que plus de 30 réclamations de consommateurs ont été enregistrées en raison de cette inflation soudaine des prix. Face à cette situation, les consommateurs se trouvent confrontés à des difficultés financières, et l’association appelle à une action rapide pour résoudre le problème.

« La situation est plus que préoccupante. Les consommateurs sont fatigués. Ils viennent ici dans mon bureau et ils m’appellent aussi souvent au téléphone pour se plaindre de cette inflation notée sur le prix du kg du riz sur le marché. Nous avons presque une trentaine de réclamations venant des consommateurs », a déclaré El Hadj Badio sur la RFM.

La pénurie de riz persiste depuis trois semaines sur le marché kaolackois, et les consommateurs locaux sont confrontés à des difficultés croissantes pour accéder à cette denrée alimentaire de base. L’ASCOSEN appelle le Service régional du commerce à intervenir rapidement, en effectuant des contrôles sur les prix des grossistes et détaillants, afin de mettre fin à cette hausse injustifiée des prix qui impacte négativement la population locale.

Grande Cérémonie à Kaolack : Dévoilement du Drapeau National devant la 43e Promotion de l’ENSOA

Le drapeau national a été présenté mercredi aux élèves de la quarante-troisième promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), a constaté l’APS.

Arrivée à l’école le 20 octobre 2023, cette promotion forte de cent-treize stagiaires dont neuf filles, compte quatre-vingt-dix-huit sénégalais et quinze autres du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, de la Gambie, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Niger et de la Guinée Bissau.

La cérémonie qui s’est tenue dans l’enceinte de l’école, à Koutal, un village de la commune de Ndiaffate (Kaolack, centre), a été présidée par le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire numéro 3, en présence des personnalités militaires, paramilitaires, administratives, religieuses et coutumières.

Elle marque, selon le commandant de l’ENSOA, le colonel El Hadji Oumar Faye, la fin de la formation initiale, ‘’une phase importante dans la formation des sous-officiers’’ qui, pendant quarante-cinq jours, ont subi l’initiation menée par des anciens de l’école.

 »Ils (ces élèves) sont soumis à des activités qui leur permettent de s’intégrer à la communauté militaire et de renforcer la cohésion de la promotion. Au terme de la phase de formation initiale du combattant, cette promotion a montré une aptitude à subir la formation pendant les deux années qui sera parachevée par la reconnaissance de leur capacité à commander nos soldats’’, a assuré le colonel Faye.

Kaolack : une cinquantaine de talibés circoncis grâce à une association

Quelque cinquante-huit enfants talibés (élèves des écoles coraniques) de la commune de Kaolack (centre) ont été circoncis à l’occasion de la huitième édition de la journée de circoncision collective gratuite organisée par l’Association ‘’Conscience agissante pour l’entraide sociale » (CAES).

Cette activité initiée récemment est inscrite dans le plan d’actions annuel de l’association qui mène régulièrement des activités d’investissement humain par des journées d’assainissement, de causeries sur les maladies transmissibles, entre autres.

»Nous avons initié cette activité sociale, qui est à sa huitième édition, pour appuyer les parents qui n’ont pas les moyens de faire circoncire leurs enfants. Pour cette année, nous avons ciblé les talibés. Nous avions un objectif de cinquante enfants mais, finalement, cinquante-huit en ont bénéficié’’, a confié à l’APS la présidente de CAES, Ndèye Madjiguène Diouf.

Le poste de santé de Thioffack a été mis à contribution pour la circoncision de ces enfants, avec le soutien des autorités médicales, administratives et sécuritaires.

»Pour cette activité, nous travaillons avec les délégués de quartier, la direction régionale de la santé (DRS), le médecin-chef du district sanitaire, l’urgentiste, l’urologue, le chirurgien et le cardiologue de l’hôpital régional de Kaolack, pour une bonne prise en charge des enfants circoncis’’, a expliqué la présidente de CAES.

Renforcement des capacités des journalistes en prévision des élections : Un séminaire de la CJRS en collaboration avec RSF à Kaolack

À l’approche des élections au Sénégal, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), en collaboration avec Reporters Sans Frontières (RSF), a organisé un séminaire de quatre jours à Kaolack, visant à renforcer les capacités des journalistes de la zone centre (Kaolack, Fatick, Kaffrine, et Diourbel) en période électorale.

Le travail des journalistes pendant les élections est souvent entravé, alors que la couverture médiatique de ces événements revêt une importance cruciale pour garantir le pluralisme politique et permettre à l’électorat d’exercer ses droits politiques. Le séminaire avait donc pour objectif de préparer les journalistes à une couverture électorale plus informée et éthique.

Durant ces quatre jours de formation et d’échanges, plusieurs thèmes ont été abordés, dont le rappel des principes du journalisme, le rôle du journaliste, les stratégies de couverture médiatique, et l’établissement d’une collaboration efficace entre les journalistes et les Forces de Sécurité et de Défense (FDS).

Dans le cadre de la sensibilisation à la collaboration avec les FDS, Joséphine Sarr, commissaire de police à la retraite, et Mbaye Sady Diop, chef du bureau de l’information publique de la police, ont mis l’accent sur le rôle impartial des Les journalistes dans la couverture du processus électoral, tout en provoquant les tensions avec les forces de sécurité.

Ibrahima Bakhoum, doyen et journaliste formateur, invité d’honneur du séminaire, a rappelé aux journalistes l’importance cruciale de la presse en période électorale. Il les a exhortés à faire preuve de vigilance, à éviter la propagande et à ne pas tomber dans les pièges politiques lors de la couverture médiatique.

Nd Mbaye Ledakarois, Diourbel

Quitter la version mobile