Kaolack : L’association « Enfants Soleil Monde » section Kaolack prépare activement l’arbre de Noël

Enfants Soleil Monde est une association à but non lucratif créée en 2020, œuvrant pour l’amélioration des conditions de vie des enfants à besoins spécifiques : autisme, trisomie 21 et infirmité motrice cérébrale (IMC). Selon Mme Maguette Diallo Mbodji, présidente de la section Kaolack, l’association agit sur quatre volets principaux : l’inclusion sociale, la santé, l’éducation et l’insertion professionnelle.

« Notre objectif est de promouvoir l’inclusion de cette catégorie vulnérable en leur facilitant l’accès aux soins médicaux, paramédicaux, scolaires et professionnels, tout en offrant un cadre de soutien aux familles concernées à travers des conseils et une écoute attentive », a expliqué Mme Diallo.

Une initiative portée par des parents engagés
L’association a vu le jour au Sénégal en 2020 grâce à l’initiative des parents d’enfants handicapés, notamment des mamans. Toutefois, Enfants Soleil Monde est une structure internationale présente dans des pays comme la Belgique, les États-Unis, le Canada, la France et dans plusieurs pays africains. Au Sénégal, des antennes ont été établies dans différentes régions afin de créer des centres d’accueil dédiés à ces enfants.

« Ces centres visent à favoriser l’inclusion sociale, l’éducation et la santé de nos enfants tout en les soutenant pour qu’ils deviennent autonomes et puissent vivre dans la société comme les autres enfants non handicapés », a ajouté Mme Diallo.

Quatre centres déjà ouverts au Sénégal
Pour l’année 2024, quatre centres sont opérationnels à Malika, Thiès, Mbour et Vélingara. L’association prévoit d’en ouvrir d’autres en 2025, notamment à Kaolack et Saint-Louis dès la prochaine rentrée. Ces centres incluront des écoles spécialisées pour l’éducation des enfants, ainsi que des infirmeries où des spécialistes de la santé – tels que des orthophonistes et des psychomotriciens – viendront apporter leur expertise.

« Ces spécialistes viendront dès que les centres seront opérationnels afin de fournir des soins adaptés à ces enfants. Nous avons une feuille de route bien définie et organisons chaque année des journées dédiées, notamment celles consacrées à la trisomie 21, à l’autisme, à l’IMC, ainsi que l’arbre de Noël qui marque la fin de l’année », a précisé Mme Diallo.

L’arbre de Noël prévu le 21 décembre 2024 à Kaolack
Dans ce cadre, l’association est actuellement en plein préparatifs de l’arbre de Noël, qui sera célébré le 21 décembre 2024 à Kaolack. Cet événement festif permettra de réunir les enfants bénéficiaires, leurs familles, ainsi que les partenaires de l’association pour une journée de célébration et de partage dédiée à cette couche vulnérable de la société.

« Nous voulons à travers cet événement apporter joie et réconfort à ces enfants, tout en sensibilisant la communauté sur l’importance de leur inclusion sociale », a conclu Mme Maguette Diallo Mbodji lors d’un point de presse.

Avec des initiatives comme celles-ci, Enfants Soleil Monde poursuit sa mission de transformer les conditions de vie des enfants en situation de handicap, tout en renforçant l’entraide et la solidarité au sein des communautés.

Kaolack : L’OFNAC et ses partenaires élaborent des stratégies pour lutter contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en collaboration avec ses partenaires, poursuit ses efforts pour renforcer la sensibilisation et la prévention contre la corruption. Parmi ces partenaires figure l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), une organisation engagée dans le développement, avec laquelle l’OFNAC a signé une convention de partenariat en 2021.

Un partenariat stratégique avec l’AFAO
« L’AFAO, par sa structure et sa représentativité à l’échelle nationale et africaine, joue un rôle crucial en tant que relais dans nos efforts de sensibilisation, de promotion des valeurs éthiques et de transparence », a expliqué Sydi Massaly, chef du Bureau veille stratégique du département prévention de l’OFNAC. Selon lui, l’AFAO s’adresse particulièrement aux femmes et aux jeunes, des cibles clés pour diffuser les messages de lutte contre la corruption.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre des activités de la Quinzaine nationale de lutte contre la corruption. Lancée par l’OFNAC depuis 2015, cette initiative s’articule autour de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée chaque 9 décembre conformément à la Convention des Nations Unies contre la corruption, que le Sénégal a ratifiée en 2005. Pendant cette quinzaine, des actions de sensibilisation sont menées dans plusieurs régions, y compris Kaolack, où un forum a été organisé ce samedi par l’AFAO en collaboration avec l’OFNAC.

Un combat renforcé par des études et une stratégie nationale
« En 2016, une étude sur le coût et la perception de la corruption au Sénégal a révélé l’ampleur démesurée de ce fléau et ses conséquences graves sur la société », a rappelé Sydi Massaly. En réponse, l’OFNAC a élaboré une Stratégie nationale de lutte contre la corruption en collaboration avec le gouvernement du Sénégal. Ce document cadre constitue un outil essentiel pour combattre la corruption à tous les niveaux, qu’ils soient sociaux ou professionnels.

Cette stratégie met l’accent sur l’implication de tous les acteurs : la société civile, le secteur privé et la population. « C’est cette mobilisation collective qui nous permettra d’éradiquer la corruption », a conclu Sydi Massaly, soulignant l’importance des actions locales et régionales pour amplifier l’impact des initiatives nationales.

À travers ces efforts concertés, l’OFNAC et ses partenaires ambitionnent de renforcer les valeurs d’intégrité et d’éthique dans la société sénégalaise.

Mbadakhoun : Le Collectif des villages impactés par l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack rappelle les autorités à l’ordre

« Le problème, c’est que depuis l’installation de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack en 2008, il nous avait été demandé, au départ, entre 50 et 100 hectares. En 2013, avec l’arrivée du président sortant Macky Sall, qui avait voulu concrétiser cette décision, nous avons mis à la disposition de l’État 100 hectares. Mais à notre grande surprise, en 2013, un plan cadastral a été publié, attribuant 300 hectares divisés en deux sites : le site A, d’une superficie de 100 hectares à Bourndou, et le site B, de 200 hectares à Mbadakhoun. Cette injustice a engendré de nombreux problèmes, notamment dans le domaine de l’agriculture. Les paysans impactés n’ont plus d’espace pour travailler », explique El Hadji Touré, président du collectif des villages impactés par l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, lors d’une interview accordée ce dimanche à notre correspondant.

Les revendications du collectif s’articulent autour de quatre axes majeurs : la réduction et la restitution des terres, l’indemnisation, la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et la question de l’emploi.

« Depuis que le président Macky Sall nous a reçus, nous avons obtenu une réduction des terres affectées à 150 hectares. Cependant, concernant l’emploi, la RSE et l’indemnisation, rien de concret n’a été réalisé jusqu’à présent », a déploré M. Touré.

Il a rappelé une promesse faite par l’ancien directeur du CROUS-SS, Ousseynou Diop, d’allouer 10 postes de recrutement en CDD aux villages impactés, soit 2 postes par village. « Malheureusement, ces contrats ont été annulés par le nouveau directeur, Jean Birane Gning. Ce dernier nous a reçus en audience et nous a promis des actions dans la limite de ses compétences, notamment en matière de recrutement. Mais, à ce jour, il n’y a que des promesses non tenues », regrette-t-il.

« Quand vous prenez les terres de vaillants cultivateurs, le minimum serait de les assister moralement, voire de leur offrir des opportunités d’emploi si vous ne pouvez pas les indemniser. C’est cette injustice que nous dénonçons rigoureusement. Nous avons clairement signifié aux autorités que nous ne reculerons pas sur nos quatre revendications. Si rien n’est fait dans les jours à venir, nous ferons entendre notre voix sur le terrain. Ce combat n’a rien de politique. C’est une lutte pour réparer une injustice que nous subissons », a averti M. Touré.

Kaolack : Journée internationale de lutte contre la corruption – L’OFNAC et l’AFAO sensibilisent la communauté sur les impacts de la corruption

La lutte contre la corruption est essentielle pour l’avenir de près d’un quart de la population mondiale. C’est dans ce cadre que l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), en collaboration avec l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), a organisé un forum de sensibilisation à Kaolack à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption (édition 2024-2025).

Mobilisation de l’AFAO pour l’autonomisation économique et la lutte contre les inégalités
Créée en 2005, l’AFAO est une organisation féminine de la société civile qui regroupe des femmes de 16 pays d’Afrique de l’Ouest. Selon Madame Sanokho Khady Mbaye Guèye, présidente régionale de l’AFAO à Kaolack, l’organisation vise à :

  • Mobiliser les femmes pour leur participation aux processus régionaux de prise de décision en matière d’intégration économique.
  • Contribuer à l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers la transformation de produits locaux. À Kaolack, l’AFAO a mis en place une unité de transformation bien équipée.
  • Réduire les inégalités entre les sexes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques aux niveaux sous-régional et régional.

Sensibiliser femmes et jeunes contre les impacts de la corruption
« Nous sommes réunis ce samedi pour sensibiliser la communauté, en particulier les jeunes et les femmes, sur les impacts négatifs de la corruption, » a déclaré Madame Sanokho. « La corruption freine considérablement le développement économique, décourage les investissements étrangers et met les petites entreprises en difficulté face aux coûts initiaux liés à ce fléau. »

Cette 15e édition de la Journée mondiale de lutte contre la corruption a réuni près de 200 participants à Kaolack. Les organisateurs espèrent que les jeunes et les femmes présents relayeront les messages dans leurs communautés respectives afin de contribuer à l’éradication de ce phénomène. « Cela nécessite un changement de comportement et une meilleure compréhension des textes sur la corruption, » a ajouté Madame Sanokho.

Le rôle clé des femmes et des jeunes dans la lutte contre la corruption
Madame Adji B. Fall, chargée des plaidoyers au niveau de l’AFAO nationale, a insisté sur l’importance du rôle des femmes et des jeunes :
« Les jeunes peuvent rester dans leurs localités et s’investir dans des activités économiques transparentes. Quant aux femmes, qui sont des piliers des foyers, elles peuvent intégrer des messages de sensibilisation lors de leurs rencontres périodiques. »

Elle a salué l’initiative conjointe de l’OFNAC et de l’AFAO, soulignant que « cette collaboration est d’un intérêt capital pour engager les communautés dans une lutte durable contre la corruption. »

La journée a été marquée par des échanges constructifs et des recommandations pour une sensibilisation élargie et un plaidoyer efficace, dans le but de renforcer la résilience des communautés face à ce fléau mondial.

Kaolack : La semaine nationale de la petite enfance clôturée par une randonnée pédestre

La coordination régionale de la petite enfance à Kaolack a clôturé la semaine nationale de la petite enfance par une randonnée pédestre. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Sétal Sunu Rewmi » prônée par le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye.

Une initiative éducative et citoyenne
Mamadou Bocoum, inspecteur de l’éducation et coordonnateur régional de la petite enfance et de la Case des Tout-Petits de Kaolack, a expliqué :

Les participants étaient équipés de masques, de gants et de sachets pour collecter les ordures tout en respectant les mesures de protection sanitaire. Ils ont sensibilisé les enfants et la communauté sur l’importance de maintenir un environnement propre.

Des activités éducatives variées
Selon M. Bocoum, le bilan de cette semaine est très positif :

L’équipe de coordination régionale a également visité Guinguinéo, où la journée était consacrée à la nutrition.

Un message pour l’avenir
En sensibilisant les enfants, qui sont les citoyens de demain, à l’éducation environnementale et aux valeurs citoyennes, cette initiative contribue à bâtir un Sénégal plus propre et responsable.

Kaolack : Le camp militaire Sémou Djimith Diouf célèbre les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie

Le camp militaire Sémou Djimith Diouf de Kaolack a abrité, vendredi, les festivités marquant les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie, à travers une célébration dénommée « Mbossé 2024 ».

La cérémonie a réuni plusieurs autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, le commandant de la zone militaire numéro 3, le colonel Diouma Sow, et d’autres personnalités. Cet événement a été l’occasion de rendre hommage aux soldats et anciens combattants ayant servi au sein de ce corps.

Une fête pour la cohésion et la solidarité
S’exprimant à cette occasion, le lieutenant-colonel Malick Sadji, chef de corps du 3e bataillon d’infanterie, a rappelé que les fêtes patronales ont pour objectif de renforcer la cohésion et la solidarité au sein des troupes. « Celle du 3e bataillon d’infanterie, appelée ‘La fête du Mbossé’, est célébrée chaque année en décembre, du 13 au 15, selon des axes définis », a-t-il expliqué.

Le thème retenu pour cette année, « La légion : un demi-siècle de résilience et de performance », met en lumière l’histoire et les accomplissements de cette unité militaire, surnommée « la légion ». « Ce nom, acquis de haute lutte, reflète les performances remarquables de notre bataillon sur le champ de bataille », a souligné le lieutenant-colonel Sadji.

Un hommage aux sacrifices et à la résilience
« Depuis sa création en 1974, le 3e bataillon d’infanterie a enregistré de nombreuses performances, témoignant de son esprit de sacrifice et de sa capacité de résilience. Cette résilience, c’est la capacité d’absorber les chocs, de transformer les épreuves en opportunités, et de se relever face aux coups durs », a-t-il rappelé.

Baptême en l’honneur du lieutenant Babacar Diouf
Le camp Sémou Djimith Diouf, qui tire son nom de l’ancien Buur Saloum (roi du Saloum), abrite deux formations militaires : le 3e bataillon d’infanterie et le 1er bataillon de combat du génie militaire.

À l’occasion de cette célébration, une partie du cantonnement occupée par le 3e bataillon a été baptisée « quartier lieutenant Babacar Diouf », en hommage à un officier ayant servi dans cette unité et tombé au champ d’honneur. « Le lieutenant Babacar Diouf est mort les armes à la main, au service du bataillon et de la Nation sénégalaise. Nous avons invité sa famille, sa veuve et ses proches à cette cérémonie solennelle », a indiqué le lieutenant-colonel Sadji.

Un demi-siècle d’histoire militaire
En conclusion, le chef de corps a souligné que cette célébration marque un tournant dans l’histoire du 3e bataillon d’infanterie. « Elle témoigne de la résilience et des sacrifices consentis depuis cinq décennies, pour défendre l’intégrité et les valeurs de la Nation », a-t-il déclaré.

Les festivités se poursuivront jusqu’au 15 décembre, avec diverses activités mettant à l’honneur les hommes et les femmes qui font vivre cette unité emblématique.

Kaolack / Fête patronale « Mbossé 2024 » : Le directeur du CROUSS, Jean Birane Gningue, salue la collaboration entre l’Armée et le CROUSS

Le troisième bataillon d’infanterie, basé au camp militaire Sémou Djimit Diouf, a célébré ce vendredi la fête patronale dénommée Mbossé 2024. Cette manifestation a réuni diverses personnalités, parmi lesquelles le directeur du CROUSS de Kaolack, Jean Birane Gningue, le commandant de la zone militaire n°3, le colonel Diouma Sow, des autorités administratives, territoriales et d’anciens combattants.

À cette occasion, Jean Birane Gningue a mis en lumière la collaboration étroite qui lie le CROUSS et l’Armée sénégalaise.

S’exprimant sur le thème de cette célébration, « La légion : un demi-siècle de résilience et de performance », le directeur du CROUSS a déclaré :
« Cette invitation à la fête patronale Mbossé, ce vendredi 13 décembre 2024, nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement de cette légion et son histoire. Cela a été très enrichissant pour nous, notamment en termes de civisme et de valeurs. Le CROUSS, fidèle à sa tradition, ne pouvait pas manquer une telle opportunité. »

Jean Birane Gningue a également souligné les relations de coopération existantes entre l’Armée sénégalaise et le CROUSS :
« À Kaolack, la collaboration avec le commandant de la zone militaire n°3 est franche et sincère. Nous partageons plusieurs idées et démarches sur lesquelles il apporte régulièrement ses contributions. Nous espérons que le concept ‘Armée-Nation’ devienne une réalité tangible. C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous avons participé à cette fête annuelle appelée Mbossé. »

Dans son discours, le directeur du CROUSS a également rappelé la mission fondamentale des forces armées sénégalaises :
« Les forces armées du Sénégal ont pour mission d’assurer la défense nationale. Elles garantissent, en tout temps et en toutes circonstances, la sécurité et l’intégrité du territoire ainsi que la protection de la population contre toute forme d’agression. »

Cette célébration a été l’occasion de renforcer les liens entre les différentes institutions présentes à Kaolack, tout en valorisant les valeurs de résilience, de performance et de civisme qui caractérisent la légion et ses partenaires.

Kaolack : Un responsable des « Aînés du PASTEF » partage les préoccupations des Kaolackois et attend le soutien des nouvelles autorités

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, Ibrahima Babacar Sow, membre des « Aînés » du PASTEF à Kaolack, a exprimé les attentes des populations locales vis-à-vis des nouvelles autorités. Il a notamment mis en avant des préoccupations liées au développement économique et aux infrastructures de la région.

Développement économique et port de Kaolack
M. Sow a rappelé qu’Ousmane Sonko, président du PASTEF, avait, lors de sa campagne électorale, insisté sur l’importance du développement des huit pôles régionaux, parmi lesquels Kaolack occupe une place stratégique. La région naturelle du Sine-Saloum, avec son potentiel agricole, figure parmi les priorités du nouveau régime.

Il a également attiré l’attention sur la situation préoccupante du port de Kaolack. « Le président sortant Macky Sall avait entamé un projet de dragage du port de Kaolack, mais celui-ci reste incomplet. Pourtant, ce port constitue un carrefour commercial clé, ouvrant la région sur le Mali, la Gambie, les deux Guinées, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », a-t-il expliqué.

Selon lui, le développement du port pourrait générer de nouvelles opportunités économiques, notamment grâce à l’exploitation du sel, tout en réduisant la dépendance aux importations via le port autonome de Dakar. M. Sow a également souligné l’importance de réfléchir à la relance du transport ferroviaire, autrefois essentiel pour les échanges commerciaux.

Infrastructures routières : un chantier urgent
Le responsable des « Aînés » du PASTEF a également évoqué l’état critique des routes secondaires de Kaolack. « En tant qu’ancien conseiller municipal de 2014 à 2022, j’avais déjà interpellé Mme le Maire Mariama Sarr sur la nécessité de reconstruire certaines routes pour désengorger la circulation, notamment au centre-ville et autour du port », a-t-il déclaré.

Bien que des travaux de réfection aient récemment été engagés, M. Sow estime que des solutions plus durables s’imposent. Il propose notamment de recourir à des pavés dans certains quartiers afin d’améliorer le cadre de vie et de fluidifier le trafic.

Collaboration entre la mairie et l’État
Sur le plan environnemental, il a salué l’initiative de sensibilisation « Set-Setal » visant à améliorer le cadre de vie des citoyens. Toutefois, il a souligné que ces efforts ne peuvent être dissociés d’investissements dans les infrastructures.

M. Sow a également salué les actions du maire Sérigne Mboup, qui a entrepris un partenariat avec l’armée pour la réhabilitation des routes secondaires. « Nous apprécions cette dynamique, mais il est impératif que l’État accompagne ces efforts, notamment par des financements à travers l’Agéroute », a-t-il précisé.

Vision à long terme pour Kaolack
En conclusion, M. Sow a appelé les autorités à intégrer Kaolack dans leur vision de développement des infrastructures à l’horizon 2050. « Nous souhaitons voir Kaolack doté de routes de qualité et d’aménagements modernes, afin de permettre à notre région de jouer pleinement son rôle dans l’économie nationale », a-t-il conclu.

Kaolack : Coopération bilatérale entre le Sénégal et le Qatar – Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI salue le leadership du président sénégalais

« Un pays que je respecte profondément, car il a joué un rôle significatif dans ma vie. Je garde des souvenirs mémorables de mon séjour à l’université du Qatar pour mes études en langue arabe. Aujourd’hui, en 2024, 20 ans après, je ressens une immense fierté en voyant les liens solides qui unissent notre Nation au Royaume du Qatar sous le leadership de Son Altesse Sheikh Tamim Ben Hamad Al Thani », a déclaré Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Il a également salué Son Excellence Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de jeune leader prometteur et porteur d’espoir pour le Sénégal, ainsi que son Premier ministre, Ousmane Sonko, décrit comme un homme de sagesse, loyal et panafricaniste, connu depuis 2018 dans le cadre du PASTEF.

Le guide religieux a mis en exergue le discours empreint de panafricanisme et de patriotisme du président sénégalais, un discours qui, selon lui, reflète les qualités d’un véritable chef d’État. Ce discours ouvrirait des opportunités importantes pour le Sénégal, notamment dans le cadre du partenariat avec le Qatar.

« J’en appelle au ministre sénégalais de l’intégration africaine et des affaires étrangères afin de prendre des mesures pragmatiques pour renforcer cette coopération bilatérale. Il est temps pour nos autorités de traduire cette relation en actes concrets, permettant au Sénégal de bénéficier des opportunités dans divers domaines tels que l’agriculture, l’énergie et les partenariats public-privé », a-t-il ajouté.

Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI a également évoqué la situation préoccupante du port de Kaolack. « Plusieurs années se sont écoulées depuis le lancement des travaux de dragage du fleuve et de réhabilitation du port par le président Macky Sall, qui avait promis de restituer à Kaolack sa vocation portuaire. Cependant, force est de constater que, jusqu’à présent, les choses ne bougent pas », a-t-il déploré.

Il a souligné l’importance stratégique et économique de ce projet pour la région de Kaolack et a dénoncé l’arrêt des travaux, qui, selon lui, a été décidé au profit du port de Foundiougne.

« La région de Kaolack, avec ses immenses potentialités économiques, attend ce projet depuis longtemps pour connaître un véritable décollage économique. Face à cette situation, je plaide pour une solution définitive. Je propose que les nouvelles autorités confient les travaux de dragage et de réhabilitation du port de Kaolack aux Qatariens. Cela serait dans l’intérêt de tout un peuple », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Ce plaidoyer vise à mettre en lumière l’urgence de concrétiser les engagements pris en faveur du développement de Kaolack, tout en renforçant les relations bilatérales avec le Qatar.

Kaolack : Vers une meilleure inclusion des personnes handicapées

Le directeur régional de l’Action Sociale de Kaolack, Saër Seck, appelle les autorités territoriales à renforcer l’autonomisation des personnes en situation de handicap à travers des initiatives porteuses de plus-value.

En marge d’une cérémonie dédiée aux personnes handicapées de Kaolack, Saër Seck a rappelé l’importance de la Semaine nationale du handicap, instituée au Sénégal dans le cadre de la Loi d’orientation sociale de 2010. Cet événement constitue un moment clé pour évaluer les politiques publiques en matière de protection sociale, identifier les besoins des personnes handicapées et relever les défis persistants.

Le directeur régional a souligné plusieurs avancées, notamment le déploiement de la Carte d’Égalité des Chances. À Kaolack, 5 870 personnes en sont détentrices, et 4 999 bénéficient également du programme de bourses de sécurité familiale. Par ailleurs, 872 d’entre elles sont enrôlées dans le dispositif de couverture maladie universelle. Cependant, Saër Seck reconnaît que ces chiffres restent insuffisants au regard des besoins réels.

Les efforts en matière d’éducation inclusive sont également notables avec l’existence d’écoles adaptées, mais ces infrastructures doivent être renforcées pour garantir à tous les enfants en situation de handicap un accès équitable à l’éducation.

Pour le directeur régional, l’assistance sociale seule ne suffit plus : l’autonomisation doit être au cœur des stratégies. Il préconise des actions concrètes pour encourager la formation, l’accès à l’emploi et le développement de projets économiques pour les personnes handicapées.

Il a également insisté sur l’importance du rôle des collectivités territoriales dans ce processus, en tirant parti du transfert de compétences en matière de santé et de protection sociale. « Les collectivités disposent souvent de lignes budgétaires telles que secours aux indigents, mais celles-ci restent axées sur l’assistance. Il faut évoluer vers un modèle qui mise sur l’autonomisation », a-t-il déclaré.

Un autre défi évoqué par Saër Seck concerne les difficultés liées au retrait des cartes d’Égalité des Chances. Des dizaines de cartes sont encore non récupérées à cause de problèmes de contact avec les bénéficiaires. Le directeur appelle à la mobilisation des associations et des maires pour identifier et informer les personnes concernées.

En conclusion, Saër Seck invite toutes les parties prenantes – autorités territoriales, agences étatiques, associations – à conjuguer leurs efforts pour répondre aux besoins des personnes handicapées. Le passage à un modèle axé sur l’autonomisation, en lieu et place de l’assistance, est essentiel pour permettre une inclusion véritable et durable.

Kaolack : Lancement des activités du Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT)

Le Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT) a officiellement lancé ses activités avec pour ambition de promouvoir le civisme, la citoyenneté, et l’émergence dans les cinq zones du quartier Thioffack, situé dans la commune de Kaolack.

« Notre mission est de renforcer le civisme, le patriotisme et la citoyenneté, tout en luttant contre les différents défis qui entravent le développement de Thioffack. Nous aspirons également à promouvoir une gouvernance locale exemplaire pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens », a déclaré Tamsir Ndiaye, président du mouvement, lors de l’assemblée générale de lancement.

Au cours de cette rencontre, Tamsir Ndiaye a présenté une feuille de route ambitieuse visant à transformer les cinq zones du quartier. Parmi les priorités figurent la création d’un marché et d’un lycée, ainsi que la résolution des problèmes d’approvisionnement en eau dans certaines parties de Thioffack. Ces initiatives seront menées en collaboration avec les autorités étatiques et territoriales de Kaolack.

M. Ndiaye a également insisté sur l’importance de l’implication des populations locales :
« Il est crucial que chacun s’engage activement dans la vie de notre quartier. Le changement commence par une prise de conscience collective. Ensemble, nous pouvons transformer Thioffack. »

Outre ses objectifs principaux, le MDT se donne pour mission d’informer, d’assister et de défendre les populations locales. Cet engagement de proximité a été salué par de nombreux habitants, qui reconnaissent les efforts constants de Tamsir Ndiaye en faveur du développement de Thioffack.

Avec une mobilisation importante lors de cette assemblée, le Mouvement pour le Développement de Thioffack semble bien positionné pour entamer son travail de transformation durable au service de la communauté.

Fatick/Sécurité : Cérémonie de clôture de la manœuvre nationale « Saloum 2024 » dans les zones de Kaolack et Fatick

Le ministre des Forces armées, le général Biram Diop, a présidé ce samedi à Toubacouta (région de Fatick) la cérémonie de clôture de la manœuvre nationale appelée Saloum 2024. Cet exercice s’est déroulé dans les zones de Fatick et Kaolack.

« Après Saloum 2018Falémé 2020Ferlo 2022, l’État-Major Général des Armées, en collaboration avec les autres forces de défense et de sécurité, a tenu à organiser Saloum 2024. L’objectif de cette manœuvre, comme pour les précédentes, est de tester les capacités de nos forces de défense et de sécurité, notamment en termes d’équipements, afin de les évaluer par la suite. Il s’agit également de mettre en œuvre et d’évaluer les concepts d’emploi, les doctrines d’emploi ainsi que les règles d’engagement. Ces exercices permettent surtout de se familiariser avec le terrain, un aspect essentiel de l’entraînement, car cela prépare nos forces à réagir efficacement en cas de crise, en maîtrisant le terrain », a expliqué le général Biram Diop, ministre des Forces armées.

Il a ajouté que cette manœuvre offre également une opportunité aux forces de défense et de sécurité de mener des activités au profit des populations, dans le cadre des actions civilo-militaires.

« Cette année, nous avons installé à Sokone un hôpital militaire de campagne, qui fonctionne depuis plusieurs jours. Cet hôpital a permis de consulter et de soigner gratuitement plus de 1 307 personnes. En plus de cette action humanitaire, nous avons également réhabilité une école dans la zone », a précisé le général Biram Diop lors de la cérémonie de clôture.

Kaolack célèbre la Journée internationale des personnes handicapées sous le thème : « Ensemble pour une inclusion sociale et durable »

Ce samedi 7 décembre 2024, Kaolack a célébré la Semaine internationale des personnes handicapées. L’événement s’est tenu en présence du directeur régional de l’Action sociale de Kaolack, M. Saër Seck, et du maire de la commune, M. Sérigne Mboup, parrain de l’activité.

Sidy Fall, président de l’association Mbolloo Moy Doolé, a expliqué les objectifs de cette rencontre :

Il a souligné le retard considérable dont souffrent les personnes handicapées par rapport aux autres citoyens, tout en exprimant son optimisme envers le régime actuel, qui a inclus cette cause dans sa feuille de route.

L’engagement du maire Sérigne Mboup

M. Fall a également salué le soutien constant du maire de Kaolack, Sérigne Mboup, envers cette cause :

Il a toutefois rappelé l’importance de transformer les promesses en actions concrètes :

Un appel aux autorités et aux députés

En conclusion, Sidy Fall a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités pour qu’elles répondent aux besoins urgents des personnes handicapées :

Cette journée a été l’occasion de rappeler l’importance de l’inclusion sociale et de la solidarité pour bâtir une société plus équitable et durable.

Kaolack : Journées culturelles d’intégration et de valorisation des cultures locales, une initiative de l’ASDES

« Nous organisons aujourd’hui une journée culturelle, un volet essentiel de notre programme et un pilier central dans notre démarche contre la soudure et l’endettement. Nous pensons qu’il est impossible de se développer sans accorder une place centrale à la culture. C’est pourquoi, chaque année, avec nos partenaires, nous organisons des journées culturelles pour mettre en valeur les richesses culturelles des zones où nous intervenons. Cela permet aux populations et aux acteurs de s’approprier les valeurs culturelles de leurs communautés, susceptibles de contribuer au développement local », a expliqué Djibril Thiam, coordonnateur national d’Action de Carême Suisse au Sénégal.

Ce programme est déployé dans 11 des 14 régions du Sénégal. La calebasse de solidarité, une initiative phare, représente une stratégie globale visant à regrouper les forces des communautés pour lutter contre la soudure et l’endettement.

« Sur le plan national, nous comptons 2 200 calebasses de solidarité, regroupant environ 70 000 membres, dont 90 % sont des femmes. L’importance de cette stratégie réside dans la solidarité, perçue comme un élément essentiel du développement communautaire », a ajouté M. Thiam.

Il a également annoncé la fin d’un programme en 2024 et l’élaboration d’un nouveau plan pour la période 2025-2028. « Notre objectif est d’étendre notre couverture à l’ensemble des régions du Sénégal et d’augmenter le nombre de bénéficiaires de 70 000 à au moins 110 000. Nous sommes convaincus que les communautés locales disposent du potentiel nécessaire pour organiser et développer davantage la stratégie de la calebasse de solidarité. »

L’ASDES (Association Sénégalaise pour le Développement Économique et Social) est un partenaire clé de ce programme. « Dans notre dispositif de financement appelé cluster, nous sélectionnons des partenaires dynamiques, et l’ASDES s’est toujours distinguée par son efficacité. Elle intervient dans plusieurs communes du pays et enregistre un grand nombre de bénéficiaires, notamment dans la région de Kaolack », a conclu M. Thiam.

Ce projet illustre l’importance de conjuguer culture et développement dans une dynamique solidaire pour un avenir durable.

Kaolack : Le service régional du commerce interpelle neuf opérateurs pour non-respect du prix de l’arachide fixé par l’État

Dans le cadre de la commercialisation des produits agricoles, notamment de l’arachide, dans la région de Kaolack, le service régional du commerce est chargé de veiller à l’application des mesures étatiques, en particulier celle relative au prix plancher de l’arachide fixé à 305 francs CFA le kilogramme.

S’exprimant face à la presse ce vendredi, Adama Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, a tenu à éclaircir la situation :
« Il y a beaucoup de rumeurs indiquant que ce prix n’est pas respecté. De nombreux points de collecte ont été cités, mais la plupart ne concernent pas la région de Kaolack. Cependant, nous avons envoyé trois brigades sur le terrain pour évaluer la situation. Cela nous a permis de prendre en flagrant délit neuf opérateurs à Porokhane, dans le département de Nioro du Rip, qui achetaient les arachides à des prix inférieurs au plancher. Les prix pratiqués allaient de 295 à 300 francs CFA le kilogramme. »

Saisies et convocation des opérateurs

M. Mbaye a précisé que le matériel des contrevenants, composé notamment de plateaux et de bascules, a été saisi, et des convocations leur ont été délivrées.
« Lorsqu’ils répondront à ces convocations, nous appliquerons la réglementation en vigueur, ce qui inclut la fixation de montants qu’ils devront payer. Par ailleurs, nous avons également la possibilité d’enclencher des procédures judiciaires, mais pour le moment, nous n’en sommes pas encore là. »

Appel à la collaboration de la population

Adama Mbaye a appelé les populations à collaborer avec les services étatiques pour inciter les opérateurs économiques à respecter le prix plancher fixé par l’État, qui est, selon lui, équitable pour toutes les parties : les paysans, les opérateurs et les huiliers.

« Le prix de 305 francs CFA le kilogramme a été fixé pour arranger tout le monde. L’État a beaucoup fait pour assurer le bon déroulement de la campagne agricole, notamment en subventionnant les engrais, les semences et le matériel agricole. Dans ce sens, nous devons tous respecter ce prix. »

Enfin, il a exhorté les citoyens à dénoncer les pratiques illicites observées, afin de garantir le respect des mesures en place.

Religion : Préparatifs de la 2ème édition de la « Nuit du Prophète Muhammad (PSL) » initiée par Mouhamed Diaby Gassama

La 2ème édition de la Nuit du Prophète Muhammad (PSL) est prévue en décembre 2024 à la Cité Cora Fall, dans la région de Dakar. En marge des préparatifs, un Comité Départemental de Développement (CDD) s’est tenu aujourd’hui à la préfecture de Rufisque, sous la présidence du préfet Maguette Dioum, afin d’assurer la réussite de cet événement religieux.

Lors de ce CDD, le préfet du département a donné des assurances au comité d’organisation de la Nuit du Prophète Muhammad (PSL). Selon Maguette Dioum, « les préoccupations du guide religieux ont été bien recueillies. Cela nous a permis de passer en revue plusieurs secteurs afin de prendre en compte les attentes de l’initiateur et du comité d’organisation. Nos supérieurs nous ont demandé de prendre toutes les dispositions nécessaires pour un bon déroulement du Gamou. »

Matar Camara, coordonnateur du comité d’organisation, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour leur soutien. Il a également salué l’engagement des talibés et de toute la communauté musulmane. « Cela fait deux ans que nous célébrons ce Gamou, communément appelé Nuit du Prophète Muhammad (PSL). Nous remercions toutes les autorités pour leur accompagnement, ainsi que les talibés et la communauté musulmane pour leur mobilisation. »

Cet événement initié par Mouhamed Diaby Gassama s’inscrit dans une démarche spirituelle et culturelle, visant à honorer la mémoire du Prophète Muhammad (PSL) tout en renforçant la cohésion au sein de la communauté musulmane.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°340 – du 06/12/2024

🔴 DÉFIS CLIMATIQUES AU SÉNÉGAL : UNE ÉPÉE DE DAMOCLÈS SUR L’ÉCONOMIE
🔴 COLÈRE DES MONITEURS VOLONTAIRES ET AGENTS LICENCIÉS DU MARCHÉ DE MÉDINA BAYE : KAOLACK SUR DES BRAISES

🔴 APPEL SUITE À LA CONFIRMATION DE LA VICTOIRE DE MODOU LÔ PAR LE CNG : LE CAMP DE SITEU NE DÉMORD PAS
🔴 AFRICA WOMEN’S BASKET LEAGUE / FORFAIT DU NIGERIA CUSTOMS : LA JEANNE D’ARC REPÊCHÉE

Kaolack / Économie : Les agents licenciés du marché Médina Baye réclament 5 mois de salaires impayés

Le Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), créé en 2021, a pour mission de doter chaque collectivité de structures marchandes modernes, sécurisées et respectueuses de l’environnement. Ce programme vise à stabiliser et à promouvoir la prospérité économique du pays tout en accompagnant la transformation du secteur informel. Cela inclut la formalisation et l’intégration des marchands ambulants dans une dynamique de développement inclusif. PROMOGEM offre également des infrastructures adaptées pour renforcer la résilience et la compétitivité des acteurs du commerce dans un contexte économique en mutation.

Cependant, de nombreux travailleurs contractuels de ce programme se retrouvent aujourd’hui dans une situation critique. À Kaolack, les agents du marché de la cité religieuse de Médina Baye vivent dans un désarroi total. Sans salaire depuis huit mois, ces travailleurs ont organisé un point de presse ce mercredi pour exprimer leur désarroi.

Au total, 39 agents chargés du gardiennage et du nettoiement du centre commercial Mame Astou Diankha de Médina Baye ont été licenciés par PROMOGEM. Ces travailleurs, majoritairement des femmes, réclament leurs arriérés de salaire, qui s’élèvent à plus de 18 millions de FCFA pour cinq mois.

Fatou Lam, porte-parole des agents licenciés, a dénoncé cette situation lors de la conférence de presse. « Ils nous doivent cinq mois de salaire. Le licenciement est abusif. La coordonnatrice du PROMOGEM n’applique pas le principe de ‘Jub, jubbal, jubanti’ [équité, continuité et transparence]. Elle nous remplace par d’autres agents sans explication », a-t-elle déclaré.

Face à ces injustices, les agents sollicitent l’intervention des autorités, notamment le Président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le Khalife général de Médina Baye, pour trouver une solution à leur problème.

Kaolack/Éducation : Inauguration des nouveaux locaux du Daara Interne-Externe de l’I.I.A.A

Comme son nom l’indique, le Daara Al Quran Interne-Externe de l’Institut Islamique Africaine-Américaine est une école coranique de dernière génération, initialement construite en 1984 par feu Cheikh Imam Hassan Cissé (RTA).

Cet établissement prestigieux, doté de toutes les commodités modernes, accueille des pensionnaires venant de divers pays d’Afrique et d’Amérique, notamment le Sénégal, le Mali, le Togo, le Burkina Faso, le Soudan, le Nigéria, le Cameroun, le Tchad et les États-Unis.

Grâce au soutien financier des talibés américains de feu Cheikh Imam Hassan Cissé, regroupés au sein de l’association « NASRUL ELMI », le Daara a récemment été entièrement réhabilité et équipé. Ce projet s’inscrit dans une volonté de préserver l’héritage de ce grand homme.

L’inauguration officielle a eu lieu ce mercredi 4 décembre 2024, sous la présidence de Cheikh Mahy Aliou Cissé, directeur général de l’Institut Islamique Africaine-Américaine, en présence du préfet du département de Kaolack, Latyr Ndiaye, ainsi que des membres de la famille de feu Cheikh Imam Hassan Cissé, des parents d’élèves, des élèves de l’institut et des apprenants du Daara.

L’établissement rénové comprend désormais cinq nouvelles salles de mémorisation du Saint Coran, un bloc sanitaire moderne, une salle informatique, des bureaux, une cuisine équipée, ainsi que des espaces spécialement aménagés pour les ablutions.

Les parents d’élèves n’ont pas manqué de saluer cette infrastructure, qu’ils qualifient de véritable bijou. Selon les responsables du Daara, l’objectif est d’assurer aux apprenants une mémorisation complète du Coran, tout en leur offrant une éducation islamique de haute qualité.

Prenant la parole au nom de l’État, le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, a souligné l’importance de cette réalisation :

Il a également ajouté que le Daara contribuera à former des citoyens non seulement instruits mais également porteurs de valeurs positives, favorisant ainsi un fort sentiment de citoyenneté à l’échelle locale, nationale et internationale.

Kaolack : Une randonnée pédestre pour lancer les activités du sport scolaire

Une randonnée pédestre marquant le lancement des activités du sport scolaire a été organisée par l’Inspection d’académie (IA) de Kaolack ce mercredi 4 décembre 2024. Placée sous le thème : « Sport : une éducation aux valeurs citoyennes », cette activité a réuni tous les acteurs de l’éducation, notamment les Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) du département et de la commune de Kaolack, l’Inspection d’académie de Kaolack, les forces de défense et de sécurité, ainsi que les élèves des différentes écoles de la commune.

« Nous sommes à notre 2ᵉ édition depuis l’installation de la fédération, et aujourd’hui, nous sommes passés en ligue académique. Comme vous le savez, cette randonnée pédestre, qui marque le démarrage de nos activités sportives, a pour thème le sport : une éducation aux valeurs citoyennes. Cela vise à montrer aux enfants qu’ils doivent être des modèles, des exemples en matière de citoyenneté. Ils doivent également comprendre que le sport est un moment de communion, de solidarité et d’entente, mais cela ne doit pas servir de prétexte pour négliger leurs études. L’objectif est d’allier sport et études », a expliqué Moustapha Ndiaye, inspecteur de l’éducation chargé du cycle fondamental à l’Inspection d’académie de Kaolack, représentant l’inspecteur d’académie Samba Diakhaté, empêché.

Les disciplines à pratiquer incluent les sports collectifs comme le football, le basketball, le volleyball, et le handball. Des disciplines individuelles telles que la lutte et l’athlétisme seront également au programme, entre autres. L’École sénégalaise de la Gambie participera à ces activités, tout comme les autres établissements scolaires relevant de l’Inspection d’académie de Kaolack, a rappelé M. Ndiaye.

« Durant la compétition, nous aurons des phases préliminaires, départementales, et régionales, qui aboutiront à une finale régionale. Ce que nous attendons avant tout, c’est de la discipline et de la réussite. L’appel que nous lançons aux encadreurs est d’être bienveillants envers les enfants, de les accompagner pour qu’ils développent de bonnes compétences en sport et de se rendre disponibles pour eux », a conclu Moustapha Ndiaye.

Kaolack / Agriculture : La DRDR salue l’initiative de PROVALE-CV pour regrouper les maraîchers en union

« Les acteurs de base doivent se mobiliser pour s’organiser. Je pense que s’ils décident de se regrouper en union, ce serait une bonne chose afin de mieux accompagner l’État dans sa feuille de route, qui accorde actuellement une importance particulière aux organisations, » a expliqué Moussa Ndiaye, responsable des coopératives au niveau de la DRDR (Direction régionale du développement rural) de Kaolack.

Il a ajouté : « Il est normal qu’ils se solidarisent davantage dans leurs actions quotidiennes pour faire face aux difficultés. La situation dans le sous-secteur agricole, notamment le maraîchage, est préoccupante dans la région. Les maraîchers rencontrent de nombreux obstacles, notamment pour accéder aux intrants et mener à bien leurs activités quotidiennes. »

La salinisation constitue l’un des principaux freins au développement agricole dans la région. Elle affecte directement les plantes en provoquant une carence en nutriments, ce qui perturbe leur germination, leur croissance végétative et leur développement reproductif. « Aujourd’hui, dans le Saloum, cette salinisation s’intensifie, entraînant une baisse des rendements agricoles et menaçant ainsi le sous-secteur du maraîchage, » a alerté M. Ndiaye.

Il a également rappelé que les Directions régionales du développement rural ont pour mission de suivre l’évolution du secteur agricole, de proposer des politiques adaptées aux besoins locaux, et de créer des conditions favorables à l’atteinte des objectifs de développement.

« Si aujourd’hui ces organisations ont jugé nécessaire de se regrouper en union avec l’appui de PROVALE-CV, nous ne pouvons que saluer cette initiative, » a-t-il déclaré.

Ces propos ont été tenus en marge de l’atelier d’échange sur les enjeux et contraintes du sous-secteur de l’agriculture, organisé ce mardi à Kaolack.

Kaolack / Agriculture : Le PROVALE-CV et la DRDR en atelier d’échange sur les enjeux et contraintes du maraîchage

Le Projet de Valorisation des Eaux pour le Développement des Chaînes de Valeur (PROVALE-CV), premier projet dérivé du Programme National de Développement de la Petite Irrigation Locale (PNDIL) identifié par le gouvernement sénégalais en 2014 et actualisé en juillet 2017, vise à répondre concrètement aux priorités de développement agricole. Ce projet met un accent particulier sur la valorisation des ressources en eau pour construire une agriculture diversifiée, compétitive et durable, tout en promouvant les chaînes de valeur et en créant des opportunités d’entrepreneuriat rural, notamment dans les filières porteuses comme le riz et le maraîchage.

Une initiative fédératrice pour les maraîchers
Idrissa Ly, assistant chef d’antenne du PROVALE-CV à Kaolack, a expliqué que ce projet a permis d’appuyer plus de 120 hectares de périmètres maraîchers dans la région. Il a souligné que l’heure est venue de fédérer les bénéficiaires autour d’une seule coopérative. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le PROVALE-CV et la Direction Régionale du Développement Rural (DRDR). C’est dans ce cadre qu’a été tenue la rencontre d’échange sur les enjeux et contraintes du maraîchage à Kaolack, afin de poser les bases de la création de l’Union des maraîchers de la région.

Objectifs de l’atelier
L’atelier, organisé ce mardi, avait pour but d’échanger avec les organisations paysannes (OP) et les producteurs sur :

  • La problématique de l’accès aux marchés.
  • L’approvisionnement en intrants agricoles.
  • L’élaboration d’un plan d’action pour 2024-2025.

Vers un bassin agricole diversifié
M. Ly a rappelé l’évolution de la région de Kaolack, autrefois considérée comme un simple bassin arachidier. Aujourd’hui, elle tend à devenir un véritable bassin agricole diversifié, avec une forte montée du maraîchage, rivalisant même avec la zone des Niayes. Toutefois, il a souligné que de nombreux défis restent à relever, notamment :

  • Le manque d’organisation : Beaucoup de producteurs travaillent de façon dispersée, contrairement à d’autres régions mieux structurées.
  • Les contraintes structurelles : Certaines zones, comme celle de Guinguinéo, sont affectées par une forte salinité des sols.

Des solutions pour une agriculture durable
La création de l’Union des maraîchers et l’organisation de ce type d’ateliers visent à résoudre ces problèmes. Une meilleure organisation pourrait notamment faciliter l’accès aux intrants et améliorer la productivité des exploitations maraîchères.

Ce type de rencontre s’inscrit dans une dynamique de transformation agricole régionale, renforçant le potentiel économique de Kaolack et favorisant l’autonomisation des agriculteurs.

Kaolack / Sécurité : Préparatifs de la manœuvre nationale « Saloum 2024 » prévue du 2 au 8 décembre dans les zones de Kaolack et Fatick

« Comme vous le savez, depuis un certain temps, les armées ont entrepris un vaste chantier consistant à renforcer leur autonomie en matière de conception, de planification et d’exécution d’opérations de grande envergure. C’est dans ce contexte que nous avons, pour la première fois en 2018, organisé la manœuvre nationale interarmées et interarmes dénommée Saloum 2018. Cette initiative a été suivie par la manœuvre Falémé 2020, qui s’est déroulée en zone militaire n°4, à la frontière commune avec le Mali », a expliqué le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’armée de terre et commandant de la force d’intervention dans le cadre de ladite manœuvre. Il s’est exprimé lors d’un point de presse.

« Nous revenons cette année en zone militaire n°3 pour organiser la manœuvre Saloum 2024. L’objectif de cette opération est de faire face aux menaces potentielles dans le contexte de la sous-région ouest-africaine. Vous n’ignorez pas que nous faisons face à de nombreux conflits, à la fois dans un contexte mondial instable, mais aussi à l’émergence de nouvelles formes de conflits. Nous devons donc nous préparer à affronter à la fois les menaces conventionnelles et les menaces asymétriques. C’est dans ce cadre que cette manœuvre, prévue du 2 au 8 décembre 2024, sera menée », a-t-il ajouté.

Le général de brigade a également précisé les moyens déployés pour cette opération : « Des moyens humains et matériels importants sont mobilisés. Nous avons 4 500 éléments provenant de toutes les forces de défense et de sécurité, ainsi que des moyens logistiques considérables. Au total, ce sont 500 véhicules, 7 aéronefs, 16 navires et embarcations qui seront engagés. Vous conviendrez avec moi que tout cela nécessite un soutien logistique important. Je peux vous assurer que tous ces moyens sont mis à notre disposition pour tester le concept dans les zones de Kaolack et Fatick », a-t-il conclu.

Cette opération témoigne de l’engagement des forces armées à s’adapter aux défis sécuritaires contemporains et à renforcer leur capacité opérationnelle sur le terrain.

Latmingué : Les exportateurs de métaux interpellent le Chef de l’État et dénoncent les maux du secteur de la ferraille

Lors d’un point de presse tenu ce vendredi, Sérigne Momar Sokhna, président des Exportateurs de Métaux du Sénégal, accompagné de ses collègues, a appelé le Chef de l’État à détacher le ministère du Commerce de celui de l’Industrie. Ils ont également exposé les nombreuses difficultés qui entravent le bon fonctionnement du secteur de la ferraille.

« Nous demandons au ministre du Commerce et de l’Industrie de convoquer en urgence une rencontre regroupant les acteurs du secteur de la ferraille et de l’exportation afin de discuter des problèmes qui freinent le développement de cette filière », a plaidé Sérigne Momar Sokhna.

Cela fait maintenant près de deux mois que les exportateurs de métaux du Sénégal ont sollicité une audience auprès du ministre du Commerce et de l’Industrie, Sérigne Mbaye Thiam. Cette rencontre aurait permis d’aborder les multiples difficultés, notamment celles liées à la gestion du secteur de la ferraille et à l’exportation des produits dérivés. Depuis le renouvellement de leurs licences, l’activité des exportateurs est à l’arrêt, bien qu’ils contribuent de manière significative à l’économie nationale, à la création d’emplois pour les jeunes, et à la lutte contre l’immigration irrégulière, a souligné M. Sokhna.

« Notre objectif n’est pas d’exporter des matières premières brutes, mais plutôt des produits secondaires inutilisables par les industriels locaux. Or, nous faisons face à des obstacles qui freinent ce secteur crucial, capable de lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté, en particulier en milieu rural », a-t-il expliqué.

Sérigne Momar Sokhna a également exprimé son mécontentement face à certaines décisions prises sans consultation préalable des experts du domaine : « Avant d’adopter des mesures importantes, il aurait été pertinent que le ministre consulte les acteurs du secteur, ou encore Matar Lah, secrétaire au ministère, qui connaît parfaitement ce domaine. »

Il a également dénoncé la confusion autour des exigences d’infrastructures : « Contrairement à ce qui a été avancé, nous n’avons jamais demandé une superficie de 500 mètres carrés pour en faire des dépôts agréés. De plus, de nombreux exportateurs, bien qu’ayant fourni tous les documents requis, n’ont toujours pas reçu de réponses concernant l’approbation de leurs dépôts. Cette situation crée un climat d’incertitude et d’injustice. »

Selon le président des Exportateurs de Métaux, le commerce de la ferraille est un secteur essentiel qui fait vivre des milliers de familles et joue un rôle économique majeur. Cependant, les récentes décisions prises par le ministère semblent favoriser certains industriels de la zone de Sandiara, au détriment des exportateurs et fournisseurs de ferraille, ce qui risque de déséquilibrer le marché et de freiner l’essor de l’industrie locale.

« Nous demandons également une réévaluation de l’arrêté pris par l’ancien ministre concernant l’interdiction d’exportation de matières comme les canettes et l’aluminium. Ces restrictions doivent être revues en concertation avec les acteurs du secteur. »

Enfin, Sérigne Momar Sokhna a conclu en renouvelant son appel au Chef de l’État pour qu’il sépare le ministère du Commerce de celui de l’Industrie : « Cette réforme permettra au secteur de la ferraille de développer tout son potentiel et d’avoir un impact encore plus positif sur l’économie du pays. »

Campagne de commercialisation de l’arachide à Kaolack : Sidy Ba critique le prix de 305 FCFA/kg

Le prix plancher de 305 FCFA fixé pour le kilogramme d’arachide lors de la campagne actuelle ne satisfait pas les attentes des producteurs. Sidy Ba, secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs agricoles (CCPA), a exprimé leur déception face à cette décision.

« Nous attendions une augmentation significative. Cette hausse est imperceptible. L’an dernier, le prix plancher était fixé à 280 FCFA. Ajouter 25 FCFA et affirmer que c’est un record, c’est insuffisant et bien en deçà de nos attentes », a-t-il déclaré.

Selon Sidy Ba, à la fin de la campagne précédente, le prix du kilogramme d’arachide oscillait entre 350 et 375 FCFA. « Avant la fin de l’année dernière, il atteignait même 375 FCFA. Nous espérions qu’avec ce nouveau régime, les paysans sortiraient de la précarité. Compte tenu des défis de l’hivernage et de la faible production cette année, nous attendions un prix de 500 FCFA/kg. Fixer ce prix à 305 FCFA revient à proposer moins que les tarifs de la fin de la dernière campagne », a-t-il déploré.

Le secrétaire général du CCPA a également pointé du doigt l’augmentation des coûts annexes : carburant, sacs, main-d’œuvre. « Charger un camion revient désormais à 3 000 FCFA par tonne, alors qu’autrefois, c’était 700 FCFA, sans compter le coût de transport entre l’usine et les points de chargement », a-t-il ajouté.

Sidy Ba exhorte l’État à protéger les producteurs contre les huiliers, affirmant que les laisser fixer librement les prix risquerait de précariser davantage les agriculteurs. « Si le pouvoir les laisse faire, ils vont étrangler les producteurs. Déjà, certaines organisations de producteurs ont fait faillite à cause des abattements et des contraintes imposées par le circuit de commercialisation », a-t-il averti.

Koutal/Armée : Cérémonie de présentation de drapeau aux élèves sous-officiers d’active

La cérémonie de présentation du drapeau à la 44ᵉ promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) s’est déroulée en présence du colonel Elhadji Omar Faye, commandant de l’école.

Selon le colonel Faye, cette cérémonie marque une étape importante dans le parcours des élèves, qui ont récemment achevé 45 jours de formation initiale du combattant. « Cette formation vise à renforcer la cohésion et à accompagner la transition des stagiaires de leur statut civil à celui de militaire, en adoptant une nouvelle manière de penser conforme aux exigences des métiers des armes », a-t-il expliqué.

La 44ᵉ promotion compte 182 stagiaires, dont 23 femmes. L’école a également l’honneur d’accueillir 21 stagiaires provenant de 10 pays amis, témoignant de la confiance accordée à l’ENSOA pour former leurs hommes.

« Les valeurs inculquées à ces élèves incluent le sens du sacrifice, la loyauté envers la nation et l’esprit de camaraderie, autant de vertus fondamentales pour tout militaire aspirant à un poste de cadre dans l’armée », a ajouté le colonel.

Rappelons que les élèves sous-officiers d’active ont pour vocation de devenir les futurs cadres de l’armée, avec pour mission d’incarner et de transmettre ces valeurs essentielles au service de leur pays.

Kaolack / Les vacances agricoles du Sénégal : Cheikh Baye Mbaye Niasse en action

Les vacances agricoles, une initiative du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, visent à encourager les Sénégalais à retourner à la terre. Ce projet patriotique entend renforcer la souveraineté alimentaire du pays en mobilisant les populations autour d’une agriculture durable.

Répondant à cet appel, Cheikh Baye Mbaye Niasse, responsable politique du parti PASTEF à Médina Baye, coordonnateur départemental du Mouvement National des Domous Daaras Patriotes (MODDAP) et expert en systèmes agricoles intégrés, a alloué des parcelles agricoles aux populations locales pour promouvoir l’agriculture familiale. Ces initiatives ont porté leurs fruits, au grand bénéfice des habitants de Kaolack.

Rapport des activités : Seconde journée des récoltes

Localisation : Région de Kaolack, commune de Mbadakhoun, village de Gnolanème.
Responsable : Cheikh Baye Mbaye Niasse.

1. Récolte des arachides

La première journée a été consacrée à la récolte des arachides. Malgré les défis liés à la saison des pluies 2024-2025, notamment un faible rendement dans plusieurs localités, les résultats obtenus à Gnolanème ont été jugés satisfaisants. Ces performances s’expliquent par :

  • L’utilisation de matières organiques pour enrichir les sols.
  • L’adoption de techniques modernes favorisant une meilleure croissance des cultures.

Ces pratiques ont prouvé leur efficacité, même dans des conditions climatiques défavorables, soulignant l’importance d’une agriculture durable.

Recommandation :
L’État devrait renforcer son soutien en dotant les acteurs agricoles d’équipements modernes (tracteurs, semoirs, etc.) pour améliorer les pratiques locales et augmenter la productivité.

2. Promotion de l’agriculture familiale

L’agriculture familiale, pilier de la souveraineté alimentaire nationale, nécessite un appui accru des autorités.

Recommandation :
Mettre en place des programmes spécifiques pour soutenir les exploitations familiales et réduire la dépendance au secteur agro-industriel.

3. Organisation des Assises sur l’agriculture

Cheikh Baye Mbaye Niasse plaide pour des assises nationales réunissant experts, techniciens et coopératives agricoles afin de débattre des enjeux et des perspectives du secteur agricole au Sénégal.

Prix de l’arachide : Une mesure saluée

Le gouvernement a fixé le prix de l’arachide à 305 francs CFA par kilogramme pour la campagne de commercialisation 2024-2025, soit une hausse de 25 francs CFA par rapport à la précédente campagne (280 francs CFA). Cette augmentation est saluée par Cheikh Baye Mbaye Niasse, qui encourage le gouvernement à consacrer 10 % du budget national au secteur agricole, conformément aux engagements du Président Bassirou Diomaye Faye.

Selon lui, un tel investissement permettrait de dynamiser ce secteur clé pour l’économie et de renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Par Cheikh Baye Mbaye Niasse, expert en systèmes agricoles intégrés, responsable politique chargé de la communication de PASTEF Médina Baye.

Kaolack/Éducation : Forum communal sur l’appui à la consolidation des performances en mathématiques des élèves

Un forum communal s’est tenu à Kaolack, organisé et financé par le projet PAME 2 (Projet d’Amélioration des Enseignements et des Apprentissages en Mathématiques à l’Élémentaire), en collaboration avec l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune, les autorités administratives et la municipalité de Kaolack.

L’objectif global de cette initiative, comme l’a expliqué l’inspecteur de l’éducation et point focal du projet PAME à l’IEF de Kaolack, est de rassembler les différents acteurs gravitant autour du système éducatif afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et des apprentissages en mathématiques, et ainsi booster les performances des élèves.

Cette rencontre, axée sur la sensibilisation de la communauté, vise à inciter cette dernière à prendre en considération toutes les problématiques liées au système éducatif, en particulier l’enseignement des mathématiques dans toutes ses séquences, du CI au CM2.

Le projet PAME 2 couvre divers volets de l’enseignement des mathématiques, notamment les activités numériques, géométriques, de mesure et de résolution de problèmes. Concernant les objectifs, le projet ambitionne d’améliorer les performances des élèves de 10 à 15 points. Les évaluations réalisées montrent que, dans plusieurs districts de la commune, les résultats dépassent déjà ces attentes, atteignant des hausses de 15 à 30 points.

Thiendella Fall, point focal du projet PAME au sein de l’IEF de Kaolack, a souligné que ces résultats prometteurs reflètent l’engagement collectif. Il a également lancé un appel à la communauté pour qu’elle place l’école au cœur de ses priorités. Selon lui, « l’école est un édifice public implanté dans les quartiers et villages pour le bénéfice de la population. »

Ce forum, organisé ce mardi, marque une étape importante dans le renforcement de l’implication communautaire dans le système éducatif à Kaolack, particulièrement dans l’enseignement des mathématiques.

Kaour : Démarrage du nettoyage des cimetières musulmans ce dimanche

Comme chaque année à la fin de l’hivernage, le cimetière musulman de Kaour, situé dans le quartier Doumassou, département de Goudomp, est envahi par les herbes. À l’initiative du chef de village, Vieux Saliou Djighaly, de l’imam de la grande mosquée, Elhadji Badiaby Gassama, ainsi que du maire de la commune, Séckou Ndiaye, un appel a été lancé à la population pour procéder au nettoyage du cimetière.

« Suite à l’appel du chef du village et de l’imam de la grande mosquée de Kaour demandant aux jeunes de sortir massivement ce dimanche pour nettoyer le cimetière, nous avons répondu présents. Nous nous sommes mobilisés pour enlever les herbes et nettoyer la partie visible des tombes, ainsi que les végétaux qui y poussent, tout en respectant les proportions permettant de préserver la sacralité des défunts. Cela vise à éviter que les tombes soient méprisées et à maintenir les marques et les signes qui permettent de reconnaître clairement qu’il s’agit d’une tombe. Ainsi, elles peuvent être visitées et ne risquent pas de disparaître », a expliqué Nfamara Mané, porte-parole du chef de village.

Concertations sur l’eau à Kaolack : Cheikh Baye Mbaye Niass salue l’initiative et souligne son importance

Le guide religieux et acteur politique kaolackois, Cheikh Baye Mbaye Niass, membre de PASTEF, a salué l’organisation des concertations sur l’eau et l’assainissement dans la région de Kaolack.

« Ces concertations revêtent une importance capitale. Parler d’eau et d’assainissement, c’est aborder un aspect essentiel de la vie quotidienne. Le choix de Kaolack est à saluer, et nous remercions les autorités pour cette initiative. Cela démontre une réelle volonté de faire de la politique décentralisée », a-t-il expliqué, en sa qualité de coordonnateur du Mouvement National Domi Darra Patriotes.

Il a ajouté : « De notre côté, nous avons mené une campagne de sensibilisation pour expliquer aux populations les enjeux de ces concertations. Nous l’avons fait non seulement en tant que responsables politiques, mais aussi comme soutiens du projet, conscients de l’ambition de la vision Sénégal 2050. »

Selon Cheikh Baye Mbaye Niass, le choix de Kaolack n’est pas anodin. « Tout le monde sait que la région de Kaolack fait face depuis longtemps à un problème d’accès à l’eau potable en raison d’un taux élevé de salinité, ainsi qu’à des défis liés à l’assainissement. Ces problèmes ont un impact direct sur la santé des populations. Ce taux de salinité affecte également l’agriculture, poussant de nombreux agriculteurs à abandonner leurs terres pour chercher d’autres moyens de subsistance. Certains ont même choisi de migrer clandestinement, prenant des pirogues au péril de leur vie », a-t-il déploré.

Pour ce guide religieux et homme politique, ces concertations sont cruciales. « Nous restons optimistes quant à l’application des recommandations qui découleront des travaux. »

Kaolack : Un mort et plusieurs blessés dans l’effondrement de la dalle d’un bâtiment

Un tragique accident s’est produit à Médina Baye, une localité de Kaolack, ce vendredi 23 novembre 2024, suite à l’effondrement de la dalle d’un bâtiment, qui a causé la mort d’une personne et fait plusieurs blessés. L’incident s’est produit vers 16 heures, dans un groupe d’intérêt économique (GIE) de femmes qui se spécialise dans la transformation de produits locaux. Ce bâtiment, qui servait de siège social pour les membres du GIE, est devenu le théâtre de ce drame.

La victime, une jeune fille en stage au sein du GIE, a été retrouvée morte sous les décombres. Selon les premières informations fournies par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), elle était en train de travailler dans le bâtiment au moment de l’effondrement. Le bâtiment, qui abritait des activités liées à la transformation de produits alimentaires locaux, a été lourdement endommagé par l’effondrement de sa dalle, faisant tomber des gravats et des débris sur les personnes présentes.

Les secours, composés de la 23e compagnie d’incendie et de secours du groupement des Sapeurs-pompiers de Kaolack, ont rapidement été déployés sur les lieux de l’accident. Ces derniers ont travaillé avec diligence pour extraire les blessés. Plusieurs personnes ont été retrouvées vivantes mais blessées. Elles ont été immédiatement évacuées vers les établissements de santé locaux, dont le centre de santé de Médina Baye et le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, pour y recevoir les soins nécessaires.

Les autorités administratives locales, y compris les services de la police, se sont rendues sur le lieu de l’accident pour constater la situation. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de l’effondrement du bâtiment et d’en savoir plus sur les conditions qui ont mené à ce drame. Les enquêteurs se pencheront également sur la conformité des constructions dans cette zone pour vérifier si des violations des normes de sécurité ou de construction pourraient être en cause.

Des témoins sur place ont exprimé leur inquiétude face à l’état des bâtiments dans cette zone, appelant les autorités à une vigilance accrue et à des inspections rigoureuses des constructions existantes. Selon eux, ce genre de drame aurait pu être évité si des mesures de sécurité appropriées étaient mises en œuvre dans la régulation des chantiers et des infrastructures. Les habitants ont également insisté sur l’importance d’assurer la stabilité des bâtiments, en particulier ceux qui abritent des activités communautaires, afin de protéger les vies humaines.

Cet incident tragique a ravivé les préoccupations sur la qualité des constructions dans certaines régions du pays et a incité à des appels à l’action pour garantir que la réglementation en matière de construction et de sécurité soit strictement appliquée. Les autorités locales ont promis de faire toute la lumière sur cette affaire et d’appliquer les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

Le khalife général de Médina Baye au chevet des sinistrés de Bakel

Des actions de solidarité en faveur des populations sinistrées de la commune de Ballou (Bakel, à l’est du Sénégal), touchée par de graves inondations, se multiplient ces derniers jours. Parmi les initiatives, celles du khalife général de Médina Baye, Cheikh Mahy Ibrahima Niasse, se démarquent par leur générosité et leur impact.

« Les inondations sont telles qu’il est impossible de rester inactif. Les populations sont épuisées, assoiffées et sous la menace de maladies. C’est pourquoi le khalife général de Médina Baye a jugé nécessaire d’apporter une aide significative aux personnes touchées », a expliqué Cheikh Ibrahima Niasse, qui a conduit la délégation de Médina Baye.

L’aide remise au ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, est composée de 200 sacs de riz, 200 bidons d’huile de 20 litres et 100 sacs de sucre.

M. Niasse a également souligné l’importance de la solidarité dans l’islam : « L’islam met en avant l’obligation morale de soutenir les plus démunis. Donner la zakat et la sadaqah aux pauvres et aux nécessiteux est un devoir pour tout musulman. Cela constitue un élément essentiel de l’adoration et de l’apaisement d’Allah, le Tout-Puissant. »

Ces gestes de solidarité témoignent de l’engagement des foyers religieux et des bonnes volontés envers les populations vulnérables. Ils rappellent que l’entraide et le partage sont des valeurs fondamentales pour surmonter les épreuves collectives.

Kaolack/ Concertations nationale sur l’assainissement et de l’eau pour une politique inclusive et durable ( Cheikh Baye Mbaye Niasse Alkaolackhi)

Le rendez-vous est pris ! Les 21, 22 et 23 novembre 2024, Kaolack accueillera les Concertations Nationales sur l’Eau et l’Assainissement (#CNEA). Cette initiative, portée par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (#MHA), reflète la vision d’un Sénégal durable et prospère, plaçant l’eau et l’assainissement au cœur des priorités nationales.

En tant que petit-fils de Cheikh Ibrahim Niass, éminent panafricaniste et père fondateur de Médina Baye, je tiens à rappeler son héritage inestimable, qui inspire les générations présentes à œuvrer pour le développement humain et spirituel de notre nation, en particulier dans la région de Kaolack.

De plus, je suis Coordinateur du Mouvement National des Domou Daara Patriotes (MODDAP) pour le département de Kaolack, ainsi que chargé de communication de PASTEF Médina Baye. À travers ces responsabilités, je m’engage activement dans les campagnes de sensibilisation et de mobilisation autour des enjeux prioritaires de notre nation, en soutenant pleinement la vision de Son Excellence, le Président de la République.

Cet événement est aussi une occasion de réfléchir aux solutions pour résoudre les problèmes d’accès à l’eau qui affectent gravement notre région. Par exemple, lors du Mouloud international de Médina Baye, nous avons constaté avec regret un manque d’eau criant, impactant les nombreux pèlerins et habitants présents. Cela montre l’urgence d’investir dans des infrastructures durables pour prévenir de telles situations.

Par ailleurs, il est essentiel de mieux gérer les eaux pluviales, souvent gaspillées, en les récupérant pour créer des bassins de rétention. Ces bassins permettraient de développer des cultures maraîchères et céréalières hors saison, contribuant à la souveraineté alimentaire et à la relance de la production agricole dans le bassin arachidier. Ces efforts sont particulièrement importants face aux défis posés par la salinisation des nappes phréatiques et les faibles rendements agricoles actuels.

Nous félicitons Son Excellence le Président de la République du Sénégal pour cette initiative visionnaire et pour avoir choisi Kaolack comme lieu de lancement de ce programme ambitieux dans le cadre de la division 2050. Ce choix stratégique confirme le rôle central de Kaolack dans le développement durable de notre nation et son potentiel à devenir un modèle de résilience et d’innovation agricole.

Kaolack, région stratégique et berceau de spiritualité, est honorée de recevoir le Président pour cette étape clé du développement durable, en harmonie avec l’héritage africain et les ambitions modernes de notre nation.

Signé : Cheikh Baye Mbaye Niass al Kaolackhi
Coordinateur du MODDAP – Département de Kaolack
Chargé de communication de PASTEF Médina Baye

Kaolack / Législatives 2024 : Baye Mbaye Niasse, coordonnateur du « MODDAP », salue la maturité du peuple sénégalais et félicite le parti PASTEF pour ses brillants résultats

Cheikh Baye Mbaye Niasse, responsable politique du parti PASTEF à Médina Baye et coordonnateur du Mouvement National des Domou Daaras Patriotes (MODDAP), s’est exprimé sur la victoire du PASTEF lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans une déclaration à la presse, il a salué la souveraine volonté du peuple sénégalais et félicité le PASTEF pour sa large victoire.

« Un choix souverain du peuple sénégalais »

M. Niasse a déclaré :

Il a également souligné le rôle fédérateur qu’il a joué au sein du PASTEF dans la ville de Kaolack, notamment grâce aux stratégies mises en place et au soutien des partenaires locaux, tels que la directrice de la Case des Tout-Petits, Diamila Ibrahima Diallo, et le secrétaire général de la Sones, Aliou Badara Sy. Ces derniers ont mis à disposition des moyens logistiques, facilitant ainsi les rencontres avec les différents acteurs locaux.

Une Assemblée nationale de rupture

Cheikh Baye Mbaye Niasse a insisté sur la nécessité pour cette nouvelle Assemblée nationale de se concentrer sur la construction nationale :

Il a exhorté l’ensemble des Sénégalais à œuvrer ensemble pour bâtir un Sénégal stable, dynamique et profondément ancré dans les valeurs nationales.

Gratitude et engagement pour l’avenir

M. Niasse a exprimé sa gratitude envers les militants et sympathisants du PASTEF, en particulier ceux de Médina Baye, pour leur engagement durant la campagne électorale :

Kaolack au cœur des Concertations Nationales sur l’eau et l’assainissement

Abordant les enjeux stratégiques de Kaolack, Baye Mbaye Niasse a salué le choix de la ville comme lieu des Concertations Nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, prévues du 21 au 23 novembre 2024. Ces rencontres s’inscrivent dans la vision du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, visant à garantir l’accès universel à une eau de qualité et à des services d’assainissement pour tous.

Il a conclu en soulignant l’importance d’une gouvernance participative pour une gestion durable et équitable des ressources en eau.

Par ces propos, Cheikh Baye Mbaye Niasse a réaffirmé son engagement à œuvrer pour le développement de Kaolack et du Sénégal dans son ensemble.

Kaolack : Baba Ndiaye se félicite de la victoire écrasante du Pastef aux élections législatives du 17 novembre 2024

Le Pastef a réalisé un triomphe historique lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, en remportant la majorité des votes dans l’ensemble des centres électoraux du Sénégal, à l’image de la région de Kaolack. Ce résultat exceptionnel est attribué à la mobilisation sans précédent de ses responsables et de ses alliés, qui ont joué un rôle décisif pour assurer cette victoire éclatante.

Parmi ces acteurs, Baba Ndiaye, ancien président du Conseil départemental de Kaolack, s’est distingué par son implication active. Réagissant face à la presse, il a exprimé sa satisfaction et salué l’engagement des militants :

Baba Ndiaye a également lancé un appel à l’action :

En tant que président honoraire du Conseil départemental de Kaolack et président du Conseil de surveillance de l’ACBEP, Baba Ndiaye s’est pleinement engagé, mobilisant militants et sympathisants pour soutenir la liste Pastef dans le Saloum et à travers tout le Sénégal.

Kahone : Absence des commissions domaniale et des marchés, la population s’inquiète

Les habitants de la commune de Kahone, dans le département de Kaolack, ont exprimé leur mécontentement ce vendredi 15 novembre, face à la gestion du maire Fatou Sène. Cette dernière n’a toujours pas mis en place les commissions domaniale et des marchés, contrairement aux pratiques habituelles de la politique locale. Selon les habitants, la mairie dispose traditionnellement de ces commissions, chargées de la gestion des biens fonciers et des marchés, pour assurer une gestion plus transparente et collective. Toutefois, cette fois-ci, le maire a choisi de conserver la gestion de ces secteurs sensibles, sans déléguer de responsabilités spécifiques, ce qui suscite de vives critiques et des inquiétudes concernant la transparence de l’administration municipale.

Les habitants soulignent qu’il s’agit d’une première dans l’histoire politique de Kahone et dénoncent un manque de transparence flagrant de la part du maire Fatou Sène. Cette situation, perçue comme un refus d’impliquer d’autres élus ou de partager la gestion des affaires publiques, est vécue comme une rupture avec la tradition démocratique locale et un recul en matière de gouvernance participative.

Face à cette situation, la population de Kahone interpelle directement le président de la République, demandant son intervention pour que des mesures soient prises et que des commissions soient créées afin de garantir une gestion équitable et transparente. Les habitants estiment que le maire devrait s’appuyer sur ses adjoints et autres conseillers municipaux pour assurer une administration ouverte et en adéquation avec les attentes de la population.

Ils demandent également que le chef de l’État encourage le maire de Kahone à instaurer ces commissions, afin de préserver la confiance des citoyens et de garantir une gestion claire et équitable des affaires publiques dans la commune. De plus, ils réclament un audit exhaustif du foncier, un secteur qui attire l’appétit vorace des spéculateurs, au détriment des populations autochtones et des riverains du bras de mer, en particulier le Saloum.

Pour conclure, les protestataires s’interrogent sur l’état de vétusté du parc automobile de la mairie. Ils se demandent comment une institution aussi prestigieuse peut être privée de véhicule de fonction depuis des mois, obligeant les employés à emprunter des motos Jakarta, avec tous les risques que cela comporte.

Kaolack : L’Association Handicap FormÉduc sensibilise les personnes handicapées sur le processus électoral pour les législatives du 17 novembre 2024

Après un atelier interrégional réunissant les régions de Kaolack, Ziguinchor, Dakar, Saint-Louis et Thiès dans le cadre du programme Nietti Élections, financé par le National Democratic Institute (NDI), une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées a été mise en œuvre par l’Association Handicap FormÉduc. Dans ce cadre, six forums sont organisés dans la région de Kaolack, avec pour objectif de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

« Nous avons organisé des forums dans les trois départements de la région de Kaolack : Paoskoto, Keur Baka, Koutal, Nganick, ainsi que dans la commune de Kaolack. À chaque étape, nous avons constaté une forte participation, incluant les personnes handicapées », a expliqué Mamadou Kébé, chargé de projet à Handicap FormÉduc, lors du forum tenu ce jeudi dans la commune de Kaolack.

Le projet Nietti Élections vise à sensibiliser les personnes handicapées sur l’éducation civique et électorale en amont des élections législatives anticipées. « Les bilans sont satisfaisants, car dans chaque commune visitée, les associations de personnes handicapées et la population ont salué l’initiative. Les participants ont bien compris les explications données sur le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’inscription des personnes handicapées sur les listes électorales et leurs droits lors du vote, conformément au Code électoral de 2021 », a ajouté M. Kébé.

L’article L-38 permet aux personnes handicapées de signaler leur handicap lors de l’inscription sur les listes électorales, et l’article L-39 leur garantit une priorité le jour du scrutin, leur permettant d’éviter la file d’attente. « Un autre avantage est prévu par l’article L-80, qui permet aux personnes handicapées d’être assistées dans les bureaux de vote, soit par le président du bureau de vote, un membre du bureau, ou une personne de leur choix, » a précisé M. Kébé.

« Nous espérons que les autorités respecteront les droits des personnes handicapées le jour du scrutin, et qu’elles éviteront toute forme de violence susceptible de mettre en danger cette population vulnérable, » a conclu Mamadou Kébé, chargé de projet à l’association FormÉduc.

Kaour / Élections législatives anticipées 2024 : Le PASTEF Singhère annonce une majorité écrasante

Le chargé de communication de PASTEF à Kaour, Ismaïla Biaye, s’est exprimé devant des milliers de militants lors d’un meeting organisé ce week-end à Singhère, dans le département de Goudomp. La commune de Kaour occupe une place centrale dans les programmes de développement du nouveau régime.

Ismaïla Biaye, qui est également chargé de communication de la JPS départementale, a profité de l’occasion pour appeler tous les habitants de la commune à s’unir autour du ministre Olivier Boucal, afin de collaborer main dans la main pour propulser le département de Goudomp sur la voie du développement sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

« Nous nous engageons à remporter ces élections législatives du 17 novembre 2024 pour donner une majorité écrasante au PASTEF, afin de gouverner le pays de manière démocratique et inclusive. Nous sensibilisons les populations de la commune de Kaour à ne pas prêter attention à ceux qui disent que « le Sénégal est en difficulté, que la jeunesse est déçue, que la vie est chère, etc. » Notre stratégie est d’aller directement à la rencontre des populations, plutôt que de mobiliser les militants avec de l’argent.

Ne faites pas l’erreur de ne pas voter pour la liste de PASTEF si vous souhaitez un véritable changement », a-t-il souligné.

Le responsable politique de PASTEF Singhère, également directeur de campagne au niveau communal, a conclu en invitant la population à faire confiance au parti PASTEF pour instaurer une Assemblée nationale de rupture.

Ndoffane Laguèn : Cérémonie de démarrage de la récolte d’un champ dédié à l’éducation nationale

La plupart des enfants vivant en milieu rural, issus de familles démunies, souffrent souvent de la faim, et le manque de nourriture ou l’absence de cantine scolaire reste un problème crucial. C’est pour cette raison que l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, a initié la création d’un champ dédié à l’éducation nationale dans l’inspection d’académie de Kaolack.

Ce n’est plus un secret : certains élèves doivent parcourir plusieurs kilomètres à pied chaque jour pour se rendre à l’école. Les conséquences négatives sont doubles. D’un côté, la malnutrition entraîne un retard dans le développement des enfants, et de l’autre, elle réduit considérablement leur capacité de concentration pendant les cours, a souligné l’inspecteur de l’éducation, Moustapha Ndiaye, au nom de l’inspecteur d’académie de Kaolack, Samba Diakhaté.

En prenant la parole, le président régional de l’association des parents d’élèves de Kaolack, Alphonse Diégane Thiaré, a salué cette initiative des autorités éducatives, notamment de l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, qui a compris que les élèves ne doivent pas rester affamés à l’école. Toutefois, M. Thiaré a invité les parents d’élèves à investir dans l’éducation de leurs enfants, comme l’ont fait Siaka Goudiaby et son successeur, Samba Diakhaté.

« Pour concrétiser la volonté du président Bassirou Diomaye Faye, de son Premier ministre Ousmane Sonko, et du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, a jugé nécessaire de mettre en place un champ d’arachide et de maïs dans la zone de Ndoffane Laguèn », a expliqué Moustapha Ndiaye.

Selon l’inspecteur de l’éducation, ce champ représente la contribution de la communauté éducative de Kaolack à l’effort national pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire. Après la mutation de Siaka Goudiaby à l’inspection d’académie de Louga, son successeur, Samba Diakhaté, a pris le relais et fait de ce champ une priorité pour l’académie de Kaolack.

C’est lors de la cérémonie de démarrage de la récolte, ce mercredi, que Moustapha Ndiaye a souligné l’importance de ce projet pour soutenir les élèves et renforcer la sécurité alimentaire dans la région.

Kaolack / Élections législatives : Un guide religieux met en garde contre l’achat de conscience et la corruption

Engagé pleinement dans la campagne électorale des législatives du 17 novembre 2024, le Mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK » entend lutter farouchement contre la transhumance, l’achat de conscience et la politique politicienne pratiquée depuis longtemps à Kaolack. Pour le guide religieux et président dudit mouvement, M. Cheikh Tidiane Niass, les valeurs qui ont conduit leur parti au pouvoir, malgré la dureté de la répression sous Macky Sall, doivent être préservées à tout prix.

« Nous avons mis sur pied ce mouvement pour contrer les velléités de division et de blocage, qui constituent aujourd’hui les seuls programmes proposés par l’opposition. Des personnes ayant bénéficié pendant 12 ans de tous les privilèges de l’État sans rien réaliser pour Kaolack osent encore demander le vote des populations pour accéder à l’Assemblée nationale. Leur seule préoccupation, disent-ils, est de bloquer le pays. Comment des gens qui se disent leaders peuvent-ils avoir une vision aussi inique de la politique ? », s’est interrogé le président du mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK ».

Pour lui, il est temps de mobiliser les forces vives, les intellectuels ainsi que la jeunesse autour des questions de développement, afin de soutenir le gouvernement dans la concrétisation de sa vision déclinée dans l’Agenda National de Transformation « Sénégal 2050 ». « Avec le pôle centre, qui va englober les régions de Kaolack, Diourbel, Fatick et Kaffrine, l’agro-industrie va renaître dans le Sine-Saloum. Ainsi, des entreprises comme la Sonacos vont renaître, au grand bonheur de la jeunesse. Le dragage du port, promis par Macky Sall, sera effectif avec le nouveau régime », a-t-il énuméré.

Pour tous ces projets futurs et cette vision, le président de « Patriote TËY AK ËLLËK » appelle les Kaolackois à accorder une majorité écrasante au Pastef le soir du 17 novembre. « Même un seul député suffit à cette opposition, car elle ne souhaite pas aller à l’Assemblée nationale pour contribuer à la réflexion et travailler pour l’épanouissement des populations. Elle veut y aller uniquement pour saboter l’espoir de tous les citoyens, et cela, aucun patriote ne doit l’accepter », a averti Cheikh Tidiane Niass.

Le guide religieux et leader politique, natif de Léona Niassène, a mis en garde les populations contre la corruption et l’achat de conscience. « Les politiques kaolackois ont utilisé ces pratiques pendant des décennies, plongeant notre ville dans un état de délabrement complet et de manque de perspectives. Nous mettons en garde tout le monde contre la corruption, car cela se fait généralement avec l’argent du contribuable. L’argent qui devrait servir à construire des hôpitaux, des écoles pour nos enfants ou des routes finit dans la poche des politiciens, qui ne vous donnent que des miettes », a conclu le président de « Patriote TËY AK ËLLËK ».

Kaolack / Législatives 2024 : Le Sénégal En Tête (S.E.T) de Moustapha Mamba Guirassy mobilise pour une majorité écrasante avec le parti PASTEF

Le parti Sénégal En Tête (S.E.T), dirigé par Moustapha Mamba Guirassy, a organisé une mobilisation massive ce samedi dans le quartier Keur Malou, dans la commune de Kaolack. L’initiative a été portée par la coordonnatrice de la cellule de ce quartier, Madame Coumba Ba.

« Nous avons organisé ce meeting dans le quartier Keur Malou pour échanger avec la population et leur expliquer les enjeux de ces élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024 », a déclaré Madame Ba. « Ce rendez-vous électoral sera un moment fort pour le choix citoyen, comme l’a été celui du 24 mars 2024, qui a porté le Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, sous la direction de notre leader, M. Ousmane Sonko. »

Le parti S.E.T (Sénégal En Tête) réaffirme ainsi son engagement envers ses alliés de PASTEF et la majorité présidentielle, consolidant sa position dans la mouvance présidentielle. Madame Ba a invité militants, sympathisants, parents et amis à soutenir la liste de PASTEF pour concrétiser la vision de leur mentor, Moustapha Mamba Guirassy, axée sur la réussite du projet présidentiel.

« La 15e législature devra refléter le choix des Sénégalais, fondé sur la justice, la transparence et l’équité territoriale », a rappelé la coordonnatrice. Elle a également annoncé la poursuite de la massification du parti S.E.T en établissant de nouvelles cellules dans les autres communes du département de Kaolack.

Madame Coumba Ba a conclu en affirmant la détermination du parti à travailler pour renforcer sa base et assurer une victoire éclatante aux prochaines élections législatives.

Kaolack : Atelier interrégional pour la participation des personnes handicapées aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024

« Nous sommes réunis aujourd’hui dans le cadre du programme Nietti Élections. Ce programme, financé par le National Democratic Institute (NDI), inclut une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées. Sa mise en œuvre est assurée par l’Association Handicap FormEduc. C’est dans ce contexte que nous organisons cet atelier interrégional, regroupant les régions de Thiès, Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et Kaolack. L’objectif de cet atelier est de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024″, a expliqué Mamadou Kébé, assistant projet de l’Association Handicap FormEduc.

« Vous n’êtes pas sans savoir que les politiques de promotion et de protection sociale des personnes handicapées ont été, pour l’essentiel, guidées par des dispositions internationales, qui se sont révélées sans impact réel sur les cibles. Ce constat a poussé le gouvernement du Sénégal à voter, en 2010, la loi d’orientation sociale pour la prise en charge et l’intégration des personnes handicapées, servant de cadre de référence à toute politique publique en faveur de cette population particulièrement vulnérable. Cette loi, élaborée avec une grande implication des personnes handicapées et de leurs organisations, de manière participative avec tous les acteurs du secteur, répond donc aux demandes sociales de cette communauté, notamment en matière de promotion et de protection de leurs droits », a ajouté M. Kébé.

« Sur le plan électoral, les organisations de la société civile ont dû intervenir pour aligner le code électoral sur les textes juridiques internationaux, afin de consolider les conditions d’une participation politique et civique effective des personnes handicapées. Ainsi, le code électoral de 2021 a vu l’introduction de nouvelles dispositions dans les articles L.38, L.69 et L.80. Lors des dernières élections, des améliorations notables ont été constatées, telles que la priorité accordée à cette population vulnérable et, surtout, la possibilité de choisir le bureau de vote le plus accessible, même s’il est différent de celui d’origine », a rappelé Mamadou Kébé.

Toutefois, afin de renforcer les acquis antérieurs, l’Association Handicap FormEduc, avec l’appui technique et financier du NDI, prévoit de réaliser des activités de communication sociale dans plusieurs régions du Sénégal, en vue de promouvoir la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées de 2024, a-t-il conclu.

Kaolack : Journée des Forces Armées, Mouhamadou Moctar Watt salue l’engagement des Forces Armées

À l’instar des autres régions du pays, Kaolack a célébré ce vendredi 8 novembre la Journée des Forces Armées sous le thème : « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées ». La cérémonie s’est déroulée au camp Sémou Djimith Diouf. Le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamadou Moctar Watt, qui a présidé l’événement, a souligné l’importance du rôle des Forces Armées et la pertinence du thème de cette année.

« Comme dans les autres zones militaires du Sénégal, Kaolack n’a pas fait exception dans la célébration de cette journée des Forces Armées. Cette année, avec une légère avance de 48 heures, nous avons célébré cet événement le 8 novembre 2024. C’est l’occasion, pour nous et pour l’ensemble de la communauté nationale, de rendre un vibrant hommage à nos compatriotes qui ont fait le choix de l’uniforme pour servir la République. Ce sont des femmes et des hommes engagés, veillant à notre sécurité et assurant l’intégrité territoriale de notre pays », a déclaré le gouverneur Mouhamadou Moctar Watt.

« Chaque année, un thème spécifique est choisi, et cette année, le thème retenu est « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées ». Ce thème est aligné sur les grandes orientations stratégiques du nouveau référentiel de politique publique, qui met un accent particulier sur la souveraineté. Il est important de souligner que les Forces Armées jouent un rôle central dans la vie de la République. Ainsi, lorsque nous parlons de souveraineté, cette institution doit être mise en avant », a ajouté le gouverneur.

Selon lui, l’absence de souveraineté entraîne une dépendance, une situation qui peut fragiliser l’efficacité et l’interopérabilité des différentes composantes des forces de défense et de sécurité. « Habituellement, nous nous approvisionnons sur divers marchés, avec des fournisseurs aux caractéristiques variées. Cela rend parfois délicate l’interopérabilité sur le terrain, et peut même devenir une source de fragilité, comme nous l’avons constaté lors des crises de la COVID-19 et du conflit ukrainien. C’est pourquoi il est désormais impératif pour tous les États d’œuvrer pour une souveraineté technologique et industrielle en matière de défense et de sécurité », a plaidé l’autorité administrative.

« Les forces de défense et de sécurité sont de grandes consommatrices de technologies, mais aussi de sciences en général. De nombreuses inventions ont été développées initialement pour les forces armées, avant de connaître des applications civiques. Prenons l’exemple de l’Internet : à l’origine, il s’agissait d’une invention destinée à l’armée américaine, mais qui s’est ensuite démocratisée », a rappelé le gouverneur Watt.

Kaolack : Célébration de la Journée des Forces Armées – Le Colonel Diouma Sow évoque trois objectifs majeurs

La Journée des Forces Armées est célébrée ce vendredi 8 novembre 2024, sous le thème : « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées ». Le gouverneur de la région de Kaolack, M. Mouhamed Moctar Watt, a présidé la rencontre, en présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n° 3, ainsi que d’autres autorités des forces de défense et de sécurité.

« Vous me permettrez d’abord, au nom de Monsieur le Général de Corps d’Armée, Chef d’État-Major des Forces Armées, de remercier tout le monde. Je commencerai par les autorités administratives, notamment M. le gouverneur de région, qui, malgré un calendrier naturellement très chargé, nous a accompagnés dans les préparations et aujourd’hui dans la célébration de cet événement. Je remercie également tous les chefs de défense et de sécurité, l’ensemble des chefs de services régionaux, ainsi que toute la population de Kaolack », a déclaré le Colonel Diouma Sow.

Le thème retenu pour cette édition 2024, « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces Armées », illustre notre ambition : « Le mot vers indique que nous ne sommes pas encore arrivés à cet objectif, mais nous tendons vers lui », a expliqué le Colonel Sow. « Lors de la visite des stands ce matin, nous avons pu observer des équipements de défense provenant d’une quinzaine de pays. Cela montre la nécessité de produire ces équipements localement si nous voulons atteindre une réelle souveraineté. »

Le Colonel Diouma Sow a mis en avant trois défis majeurs :

  1. L’approvisionnement : « Le premier problème concerne l’approvisionnement. L’exemple de la guerre en Ukraine est révélateur : face à une demande mondiale accrue, les producteurs privilégient leurs propres intérêts, ce qui peut entraîner des pénuries et des ruptures d’approvisionnement. »
  2. La doctrine d’emploi : « Chaque type d’arme est associé à une doctrine d’emploi spécifique. Prenons l’exemple de 15 grandes puissances : il est difficile d’être efficace sur le plan opérationnel avec autant de doctrines différentes. »
  3. La maintenance : « Le dernier défi est lié à la maintenance. Nos équipements sont très variés, ce qui complique leur entretien et réduit finalement leur durée de vie.

« Voilà pourquoi le Chef Suprême des Armées, Monsieur le Président de la République, a lancé un appel à travers plusieurs documents et interventions. C’est le cas lors de son passage à l’Institut de Défense du Sénégal, à l’occasion de la remise des diplômes à la troisième promotion de l’École Supérieure de Guerre. Il avait déclaré, et je cite : « Sans souveraineté de défense, nous ne pouvons garantir notre liberté de choix et d’action. » Cette déclaration est une amorce pour déclencher une série de réactions impliquant le ministère des Forces Armées, mais aussi les départements de la recherche scientifique et de l’industrie », a rappelé le Colonel Sow.

« Il ne s’agit pas seulement des militaires, mais de l’ensemble des talents créateurs du Sénégal. Tous les esprits brillants du pays doivent être mobilisés pour atteindre nos objectifs de défense et de sécurité », a conclu le Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire n° 3.

Kaolack/ Meeting national : la liste Farlu critique les gouvernements Macky et Diomaye

La tête de liste nationale de la coalition « Farlu » a tenu un meeting ce lundi 4 novembre dans le département de Kaolack. À cette occasion, la tête de liste départementale, Cheikh Ibrahima Diallo, a critiqué la gestion du régime de Macky Sall et celle du président Bassirou Diomaye Faye en ce qui concerne les réalisations dans la région Centre.

« La ville de Kaolack occupe une place prépondérante sur le plan géographique, car elle est le cœur du Sénégal. En plus, le rayonnement international de son illustre fils, Baye Niass, fait de cet endroit une zone de convergence internationale sur le plan spirituel et temporel. Le président Macky Sall avait entamé des projets d’assainissement, mais le plan est resté inachevé. La plus grande trahison a été la délocalisation de notre port vers Foundiougne, malgré les efforts déployés. Aujourd’hui, avec le régime de Pastef, nous observons pour la première fois depuis les indépendances la formation d’un gouvernement sans un seul fils de Kaolack », a dénoncé Cheikh Ibrahima Diallo.

Selon lui, les personnalités de la région ont abandonné Kaolack par manque de courage et de dignité, alors que la ville leur a tant donné. « Plutôt que de se lever et de se battre, les responsables locaux ont déserté le terrain par manque de reconnaissance. C’est pour cette raison que nous nous sommes associés au ministre Moustapha Diop, maire de Louga, avec qui nous partageons des idées et des perspectives de développement. Son ouverture d’esprit, son calme et sa sensibilité font de lui un leader né, une valeur sûre pour le renouveau du Sénégal, un Sénégal sans mensonges ni calomnies, mais un pays de justice et de paix, sans destruction de biens ni violence gratuite », a ajouté M. Diallo.

La tête de liste nationale de Farlu, M. Moustapha Diop, a promis quant à lui de changer l’image de l’hémicycle en y envoyant de nouveaux types de députés. « Nous voulons une Assemblée nationale sans insultes ni bagarres, composée de députés dont la seule préoccupation sera le développement du Sénégal. Nous ne faisons pas partie de ceux qui promettent monts et merveilles pendant la campagne pour ensuite tourner le dos aux populations, car cela ne fait pas partie de nos valeurs », a-t-il conclu.

Mariama Sarr ou l’incarnation de la médiocrité du régime passé de Macky Sall (par Bocar Faye)

Après un long silence, Mariama Sarr refait surface en s’en prenant à Mme Aminata Touré, ancienne Première ministre, qu’elle ne pardonnera jamais de ne pas l’avoir intégrée dans son gouvernement.

Mariama Sarr est le symbole de la médiocrité qui a marqué le sommet de l’État durant les 12 années de Macky Sall. Avant d’être nommée ministre en 2012, son plus haut fait d’armes avait été d’occuper le poste de chef de cabinet du ministre Innocence Ntap, et d’être l’amie de Marème Faye.

Sans jamais avoir démontré de résultats probants dans les ministères qu’elle a dirigés, elle a néanmoins été reconduite à plusieurs reprises lors des remaniements ministériels successifs, les compétences et l’expertise n’étant manifestement pas des critères déterminants dans le choix des ministres de Macky Sall.

En 12 ans, Mariama Sarr n’a jamais accordé d’interview ni participé à une émission de télévision pour évoquer ses fonctions ministérielles. Jamais ! Les habitants de Kaolack, pour leur part, ont souffert des 7 ans de son mandat à la mairie. Incapable de prendre des initiatives pour sortir la ville de sa saleté chronique et de son marasme économique, Macky Sall, conscient de son extrême impopularité, lui a interdit de briguer un second mandat pour lui éviter l’humiliation d’une défaite cuisante.

Aujourd’hui, Mariama Sarr doit se préparer à rendre des comptes sur sa gestion de la mairie. Peut-être est-ce pour cette raison qu’elle sort de sa réserve, afin de pouvoir, par la suite, crier à la persécution politique. Quoi qu’il en soit, Mariama Sarr semble ne pas comprendre que le modèle de politicien incompétent et querelleur qu’elle a incarné durant 12 ans est désormais révolu depuis le 24 mars 2024.

Kaolack/ Visite de proximité dans la commune : Abdou Salam Dieng Farrakhan à l’écoute des populations sur les véritables défis à relever dans le département

En tant que tête de liste départementale de la coalition Mankoo Liguèye Sénégal, Abdou Salam Dieng Farrakhan et ses militants poursuivent leurs visites de proximité dans les quartiers de la commune de Kaolack, à quelques semaines des élections législatives anticipées de 2024.

L’itinéraire a mené M. Dieng aux Parcelles Assainies, à Thioffack, à Sara Diamaguène, entre autres quartiers. Il a pris le temps d’écouter les voix des résidents confrontés à divers problèmes, particulièrement en période d’hivernage.

« Les habitants sont notre priorité. Leur quotidien et leurs aspirations sont au centre de notre engagement. Une fois parvenu à une majorité écrasante à l’hémicycle, nous serons leur avocat. Nous placerons également les citoyens au cœur des décisions », a déclaré Abdou Salam Dieng Farrakhan.

Il a également affirmé que la voie tracée par la coalition représente un chemin vers un avenir où le développement ne sera plus concentré sur les centres urbains, mais concernera toute la nation sénégalaise.

Kaolack / Élections législatives anticipées : Madame Awa Guèye, ex-vice-présidente de l’Assemblée nationale, rejoint « l’ALSAR » de Racine Sy

Après avoir quitté l’Alliance pour la République (APR), l’ancienne députée Madame Awa Guèye a rejoint la liste indépendante And Liggey Sénégal ak Racine Sy (« ALSAR »). Cette décision a été officialisée ce dimanche lors d’un rassemblement politique à Gawane, dans la commune de Kaolack.

L’ancienne première vice-présidente de l’Assemblée nationale a déclaré publiquement que le programme de « ALSAR », dirigé par le Président Racine Sy, répond parfaitement à ses aspirations. Lors de sa prise de parole devant une foule acquise à la cause de Racine Sy, Madame Guèye, qui fut également Présidente par intérim des femmes de l’APR, a exprimé sa joie de collaborer avec son « frère », leader de la liste indépendante « ALSAR ».

Elle s’est engagée à contribuer à la massification du mouvement et à œuvrer pour faire pencher les résultats des prochaines élections législatives anticipées en faveur de « ALSAR ».

Kaolack/Ralliement : Baba Ndiaye, président de l’ASD, quitte l’APR et rejoint le PASTEF – Un soutien de taille pour Ousmane Sonko

Un vent de changement souffle dans la sphère politique sénégalaise, en particulier à Kaolack. Baba Ndiaye, figure influente et président de l’Alliance Solidaire pour le Développement (ASD), a annoncé ce dimanche 3 novembre son départ de l’Alliance pour la République (APR) pour rallier le PASTEF, le parti d’Ousmane Sonko. Cette décision a été officialisée lors d’une déclaration à son domicile, situé dans le quartier Abattoirs Ndangane, en présence de nombreux militants, sympathisants et autres invités.

Dans une ambiance solennelle, Baba Ndiaye a expliqué son choix comme étant motivé par la volonté de s’engager dans un projet politique en adéquation avec ses valeurs et ses ambitions pour le Sénégal. Il a souligné :

« Nous avons décidé de prendre nos responsabilités avec toutes nos structures, nos militants et sympathisants. Les défenseurs et combattants du développement territorial ont pris une décision historique dans le cheminement de notre parcours politique. Le Sénégal est un pays démocratique qui a traversé plusieurs générations, de Léopold Sédar Senghor à Abdou Diouf, puis Abdoulaye Wade, Macky Sall, et aujourd’hui, c’est l’heure de l’alternance générationnelle. Cette alternance a permis à de jeunes Sénégalais, libérés une semaine avant les élections présidentielles, de remporter largement ces élections dès le premier tour, » a déclaré Baba Ndiaye.

Il a ajouté que « le peuple souverain a choisi de porter son soutien au duo Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. »Dans le cadre du programme « Sénégal 2050, » qui vise à positionner le pays sur la voie d’une gouvernance exemplaire et de la lutte contre la corruption tout en promouvant le capital humain et le développement des filières locales, Baba Ndiaye voit une feuille de route capable de garantir la souveraineté alimentaire du pays.

« Depuis des années, face au contexte international, nous avons constaté une augmentation des prix due aux difficultés mondiales et à la dépendance de nos ressources achetées à l’extérieur. Par conséquent, si les prix augmentent à l’international, cela se répercute inévitablement sur notre économie. Si nous voulons combattre cette inflation, nous devons suivre un programme de promotion des filières locales pour assurer notre souveraineté alimentaire et éviter d’acheter notre nourriture à l’extérieur, » a précisé M. Ndiaye.

Il a poursuivi en affirmant : « Nous devons œuvrer chacun dans nos domaines de compétence pour que tous sachent que ce pays nous appartient. »

Après des échanges durant deux mois, M. Ndiaye et l’ASD ont décidé de soutenir le PASTEF et de faire appel à leurs militants, sympathisants, familles et amis, de Kaolack à Dakar et jusqu’au Djolof, afin de garantir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Selon lui, cette majorité permettra au PASTEF de mettre en œuvre son programme « Sénégal 2050 »et, après cinq ans, de mesurer ses impacts sur le pays.

« Notre démocratie doit être consolidée, renforcée et développée pour atteindre la souveraineté alimentaire, » a conclu le président de l’ASD, Baba Ndiaye.

Kaolack/Campagne électorale : Appel téléphonique de Macky Sall aux responsables de la coalition Takku Wallu Sénégal

« J’ai accepté d’être tête de liste pour contribuer à cette entreprise de sauver le Sénégal. »

Le président sortant et tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal a joint par téléphone les responsables de sa coalition dans la région de Kaolack, en plein meeting organisé par l’ancienne maire de Kaolack, Mariama Sarr, pour souligner l’enjeu des élections législatives anticipées de 2024. « Le pays se dirige droit vers des lendemains qui n’augurent rien de bon. Si nous ne faisons rien, le pays connaîtra des jours difficiles pour toutes les franges de la société », a déclaré Macky Sall lors de cet appel téléphonique aux deux têtes de liste de Takku Wallu Sénégal à Kaolack (Ahmed Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye).

Poursuivant son discours à l’attention de ses nombreux partisans réunis chez l’ancienne maire de Kaolack, il a ajouté : « C’est vous-mêmes qui avez dit que le pays ne va pas bien, alors agissons pour que le pays retrouve le bon chemin. » Avant d’inviter ses troupes à dépasser les clivages et les querelles internes pour le bien du peuple sénégalais, il a insisté : « C’est pour cette raison que j’ai accepté d’être tête de liste de Takku Wallu Sénégal, pour contribuer à cet effort de redressement du pays. »

Il a exhorté ses partisans à intensifier leur mobilisation dans les grands quartiers comme Sam, Abattoirs, Ndangane, Boustane, Touba Ndorong, Médina Mbaba, entre autres, et à rallier familles et proches pour assurer une victoire éclatante le 17 novembre prochain. « La mobilisation que j’ai vue aujourd’hui me rassure. Continuez dans cette dynamique et la victoire sera au rendez-vous », a plaidé l’ancien président Macky Sall.

Kaolack / Campagne électorale : La coalition Takku Wallu Sénégal en caravane dans la ville – « Kaolackois, corrigez l’erreur commise lors de la présidentielle de mars 2024 »

La commune de Kaolack, l’une des plus grandes en termes d’électorat, a été le théâtre d’une caravane de la coalition Takku Wallu Sénégal. Madame Aissatou Ndiaye et Ahmeth Youssouf Benzallou, candidats investis pour le département, ainsi que Samba Sadji du LSS de Samuel Sarr et divers responsables politiques, notamment ceux de l’ancienne mairesse Mariama Sarr et du PDS, ont exhorté les Kaolackois à « rectifier le tir » après le vote du 24 mars 2024.

« Il est temps de voter pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal« , a déclaré Madame Aissatou Ndiaye. Elle, aux côtés de Benzallou et des militants venus de tous horizons, a parcouru les rues et ruelles de la ville, notamment à Mbossé Coumba Djiguen, pour délivrer ce message : « Citoyens de Kaolack, il est temps de corriger l’erreur commise au mois de mars dernier. »

Les candidats ont critiqué l’approche de l’opposant Ousmane Sonko, affirmant qu’il « passe tout son temps à parler au lieu de s’atteler aux attentes des Sénégalais » et qu’il n’est « jamais en phase avec le président Bassirou Diomaye Faye, rejetant systématiquement ses décrets. »

« Nous appelons au changement et vous invitons à voter massivement pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal le 17 novembre 2024 pour obtenir une majorité écrasante à l’Hémicycle, » ont-ils ajouté.

La mairesse de Ndiaffate a également souligné les défis auxquels le pays est confronté, tels que le chômage des jeunes et la vie chère, en insistant sur le fait que « depuis sept mois, le pays est en recul et les Sénégalais sont fatigués. Ils doivent comprendre qu’il est temps de corriger l’erreur récente. »

Ces déclarations ont été faites ce jeudi lors d’une caravane à travers les quartiers de Kaolack.

Kaolack : Le nouvel Inspecteur d’Académie, Samba Diakhaté, présente son plan d’action après son installation

« Nous sommes très heureux d’être accueillis à Kaolack, une Académie centrale qui occupe une place importante sur la carte éducative du pays. C’est l’occasion de remercier d’abord les autorités, en commençant par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de l’Éducation nationale, ainsi que l’ensemble du gouvernement pour la confiance renouvelée. Nous avons constaté qu’il y a déjà beaucoup de bonnes initiatives en place. Avant de définir nos priorités, nous procéderons à un diagnostic complet et engagerons le dialogue avec les différents acteurs », a expliqué Samba Diakhaté, nouvel inspecteur d’académie de Kaolack. Il s’est exprimé ce mercredi lors de la cérémonie de passation de service.

Il a également indiqué qu’il comptait s’appuyer sur le cadre offert par la nouvelle vision du ministre de l’Éducation nationale pour concrétiser cette vision avec tous les acteurs concernés, afin de définir les priorités qui guideront ses actions au sein de l’Académie de Kaolack. « Nous allons consolider toutes les actions entreprises en partenariat avec les acteurs dans une démarche inclusive, pour renforcer cette Académie et mieux assurer la réussite des enfants de Kaolack », a conclu l’inspecteur d’académie entrant, Samba Diakhaté.

Kaolack / Éducation : Cérémonie de passation de service. L’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, passe le témoin à Samba Diakhaté et évoque ses réalisations

L’Inspection d’Académie de Kaolack a organisé, ce mercredi, la cérémonie de passation de service entre l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, nouvellement affecté à Louga, et le nouvel inspecteur d’académie (IA), Samba Diakhaté.

« Dieu merci, grâce au décret signé par le président de la République et contresigné par le Premier ministre, j’ai pu bénéficier de la confiance renouvelée de Son Excellence le président de la République, qui m’a affecté, par décret daté du 9 octobre 2024, à l’Académie de Louga. Ce matin, j’ai passé le témoin à mon frère Samba Diakhaté, ancien inspecteur d’académie de Kolda, qui est désormais le nouvel IA de Kaolack. Je lui souhaite plein succès dans ses fonctions, » a déclaré l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.

En ce qui concerne nos réalisations, il s’agit d’abord de la consolidation de nos acquis. Kaolack a toujours été une académie pionnière en matière de consolidation et de réalisation des objectifs phares. Nous avons également initié le projet des pépinières de talents, en collaboration avec les maires de la région, les partenaires et les chefs d’établissements, pour promouvoir l’enseignement des mathématiques et des sciences. Ce projet vise à accroître le nombre d’élèves inscrits dans les filières scientifique et mathématique. Nous avons aussi renforcé le dispositif du sport scolaire avec la création de la Ligue Académique du Sport Scolaire, et nous organisons chaque année des événements dans le cadre de cette initiative, » a rappelé M. Goudiaby.

« À Kaolack, nous avons toujours été au rendez-vous pour l’organisation du sport scolaire. La santé scolaire a également été considérablement renforcée et améliorée. Nous avons implanté des antennes déconcentrées de l’inspection médicale des écoles pour rapprocher les services de santé des élèves. En plus, nous avons introduit l’arboriculture dans presque toutes les écoles et établissements de Kaolack. Enfin, les résultats scolaires se sont améliorés, que ce soit au CFEE, au Baccalauréat ou au BFEM, grâce à un pilotage rénové et performant, » a conclu l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.

À Kaolack, rassuré par la forte mobilisation, Badou Ndour promet une large victoire aux candidats de la coalition Takku Wallu Sénégal.

Dans la commune de Kaolack, les populations semblent avoir compris que la coalition Takku Wallu Sénégal est la meilleure liste pour laquelle voter le 17 novembre prochain, notamment grâce à la mobilisation du secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, Badou Ndour. « La vérité finit toujours par triompher. Les Sénégalais ont compris que la liste Takku Wallu Sénégal est la meilleure, et ils voteront massivement pour elle afin de poursuivre ce que nous avons commencé depuis longtemps », a souligné M. Ndour.

Par ailleurs, Badou Ndour se félicite du choix porté sur Ahmeth Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye. « C’est l’occasion de féliciter le Président de la République, Macky Sall, et Karim Meissa Wade, qui ont choisi une tête de liste unique, différente de toutes les autres. Une tête de liste qui sait parler aux gens, notamment aux chefs religieux », s’est réjoui le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack.

Kaolack/ Éducation : Passation de service à l’inspection d’académie

L’inspecteur d’académie sortant de Kaolack, Siaka Goudiaby, affecté à Louga, a passé le témoin à son collègue Samba Diakhaté, désormais inspecteur d’académie de Kaolack. La cérémonie de passation de service s’est déroulée le mercredi 30 octobre 2024 dans la salle de conférence de l’Inspection d’Académie (IA). Lors de cette cérémonie, l’inspecteur sortant a remis des diplômes de satisfaction à ses collaborateurs qui l’ont accompagné durant son séjour à Kaolack.

En signe de reconnaissance, Siaka Goudiaby a également reçu des cadeaux offerts par ses anciens collaborateurs. L’inspecteur Diakhaté, prenant officiellement ses fonctions, a affirmé qu’il s’appuiera sur ses collaborateurs pour poursuivre le travail de son prédécesseur, qui a accompli un travail remarquable avec des résultats positifs sur tous les plans.

Kaolack : Appui aux apprenants du PF2E en équipements de protection individuelle

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a réceptionné ce mardi un important lot d’équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux apprenants du Programme de formation école-entreprise (PF2E) de la région.

Selon Babacar Diouf, inspecteur de spécialité en sciences économiques à l’académie de Kaolack, « l’apprenant doit se protéger pour effectuer la formation pratique, afin d’éviter les risques liés aux maladies, brûlures et blessures. Nous souhaitons que l’apprenant, dès sa formation, prenne conscience de tous ces risques », a-t-il souligné.

En effet, trois métiers ont été ciblés : la transformation de produits agroalimentaires, la menuiserie et la cuisine, chacun comportant des risques pouvant entraîner des dommages importants. Ainsi, des sacs contenant des gants, des casques, des lunettes, des chaussures de sécurité, des masques et des blouses ont été distribués afin de permettre à ces apprenants d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions. Ces jeunes passent 80 % de leur temps en entreprise pour la formation pratique et 20 % à l’école de formation pour la théorie.

« Ces équipements permettront aux apprenants d’être en sécurité car ils évoluent dans un environnement de formation pratique relativement risqué. Nous les soutenons afin qu’ils puissent évoluer en toute sécurité grâce à un suivi pédagogique », a déclaré Mahmoud Konté, chef d’antenne du PF2E, au nom de Madame Diéguane Wane Ly, la coordinatrice nationale du programme, qui a pris l’initiative d’accompagner ces apprenants et de les sensibiliser pour qu’ils puissent suivre leur formation dans de bonnes conditions.

Tensions à Kaolack : Ansoumana Dione face à une enquête après son limogeage de la Direction de l’action sociale

La situation à Kaolack se complique pour Ansoumana Dione, ancien directeur de l’action sociale, récemment limogé de son poste après avoir émis des remarques critiques à l’égard du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy. Ce limogeage, considéré comme une sanction disciplinaire, ne semble pas être la fin de ses problèmes. En effet, Dione a révélé dans un communiqué qu’il a été confronté à une intervention inattendue des gendarmes, qui ont débarqué au centre qu’il dirige pour les malades mentaux.

D’après les informations fournies par Dione, c’est le gouverneur de Kaolack qui a ordonné l’envoi de ces gendarmes, sur instruction directe du ministre Ibrahima Sy. Ce groupe, composé d’une dizaine d’agents, s’est présenté au centre avec des questions sur son fonctionnement et son historique. « J’ai répondu avec exactitude à toutes les interrogations concernant la structure qui relève de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM) », a-t-il expliqué.

À l’issue de cet interrogatoire, Dione a reçu une convocation pour se rendre à la brigade de recherches de Kaolack à 17 h le même jour. Il a exprimé son indignation face à cette situation, affirmant que cette démarche du ministre Ibrahima Sy constitue une atteinte à la gestion des structures privées qui ne dépendent pas directement de son ministère. « Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale de cette convocation », a-t-il déclaré, soulignant les tensions qui entourent cette affaire.

Cette intervention des gendarmes et le limogeage de Dione soulèvent des questions sur la manière dont le ministère de la Santé gère ses relations avec les organisations privées et les critiques qui peuvent émaner de ces dernières. Le climat actuel à Kaolack est marqué par un sentiment d’inquiétude et de méfiance, non seulement au sein de l’ASSAMM, mais également parmi les acteurs de la santé mentale dans la région.

Le ministre Ibrahima Sy, en donnant des instructions pour enquêter sur une structure qui lui échappe, semble envoyer un message fort sur la nécessité d’un contrôle accru des institutions œuvrant dans le domaine de la santé. Cependant, cette démarche est perçue par certains comme une tentative de museler les voix critiques et de réduire au silence ceux qui osent s’opposer aux décisions ministérielles.

La situation reste donc tendue, et beaucoup se demandent quel sera l’impact de cette enquête sur le travail de l’ASSAMM et sur la santé mentale des malades qui dépendent de ces services. Dione, pour sa part, reste déterminé à défendre son intégrité et celle de l’organisation qu’il a dirigée. La suite des événements pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage de la santé mentale au Sénégal, particulièrement dans un contexte où la transparence et l’efficacité des services de santé sont plus que jamais au cœur des préoccupations nationales.

Université du Sine Saloum : les enseignants dénoncent des conditions d’apprentissage précaires et un avenir incertain

La reprise des cours en octobre 2024 à l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) est gravement menacée par une situation d’infrastructures vétustes et inadéquates. À travers un communiqué incisif, la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de l’Ussein alerte sur les conditions désastreuses dans lesquelles se déroulent les activités pédagogiques sur les campus de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Ces trois campus souffrent de problèmes persistants : bâtiments délabrés à Fatick, locaux inondés et envahis de mauvaises herbes à Kaolack, et installations publiques réquisitionnées par l’administration à Kaffrine.

Depuis février 2019, l’Ussein fonctionne dans des locaux prêtés, composés d’anciens bâtiments administratifs ou scolaires. Mais avec le nombre d’étudiants passant de 1 500 à 7 000 en six ans, ces espaces sont devenus inadaptés. La coordination du Saes-Ussein décrit un cadre qui compromet non seulement l’apprentissage mais également la sécurité des étudiants et du personnel. « La résilience des enseignants pour maintenir les cours dans ces conditions précaires semble endormir les autorités », peut-on lire dans le communiqué, où il est rappelé que le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, avait promis en mai 2024 que les nouvelles infrastructures seraient prêtes pour octobre. Or, six mois après, les travaux semblent toujours au point mort.

Cette inaction des autorités laisse entrevoir un avenir académique incertain. « Au démarrage de chaque année académique, le personnel se bat dans des conditions difficiles pour dérouler les enseignements dans des locaux éparpillés dans les villes, certains menaçant même de s’effondrer », déplore le syndicat, qui exhorte le gouvernement à intervenir d’urgence pour répondre à leurs doléances. Selon le Saes-Ussein, des visites de diagnostic effectuées par des services assermentés de l’État ont confirmé l’état critique des infrastructures d’emprunt de l’Ussein.

Alors que la rentrée approche, le personnel enseignant craint un retard ou même une suspension des cours si rien n’est fait pour améliorer les conditions actuelles. La coordination Saes-Ussein rappelle que l’éducation de milliers de jeunes Sénégalais est en jeu et appelle les autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la pérennité de l’université.

Kaolack : Les personnes en situation de handicap veulent participer au développement du pays et invitent les Sénégalais à voter pour la liste « Defar Sa Gokh »

« Il est important que toutes les couches de cette population, notamment celles en situation de handicap, à travers la fédération des personnes en situation de handicap, puissent contribuer au développement du pays. Nous voulons renforcer le plaidoyer, le lobbying et l’implication de toutes les personnes en situation de handicap dans la dynamique de développement. Tout le monde parle d’inclusion sociale dans les programmes politiques, de développement économique et social. Il est donc essentiel de traduire ces discours en actions concrètes, en acceptant et en soutenant les personnes en situation de handicap », a expliqué Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » de Adama Faye, lors de son intervention face à la presse ce mardi.

« Bien que des progrès aient été réalisés dans les domaines social et économique, il reste beaucoup à faire. C’est pourquoi nous pensons qu’il est crucial que, dans ce contexte, les populations accompagnent ces personnes qui souhaitent s’épanouir et participer à l’effort de développement. Depuis douze ans, les politiques du Sénégal intègrent des discours sur l’inclusion sociale et le potentiel humain. Aujourd’hui, avec la nouvelle alternance, le développement du potentiel humain est placé au cœur de l’agenda vers l’horizon 2050 », a rappelé M. Mbaye.

Ce potentiel humain englobe les 18 millions de Sénégalais, y compris les personnes en situation de handicap. Il est donc important que la société adopte un regard inclusif et accepte de vivre dans la diversité, en accompagnant cette partie de la population dans sa participation au développement économique et social. Pour toutes ces raisons, nous invitons les Kaolackois, ainsi que tous les Sénégalais, à voter pour la liste « Defar Sa Gokh » le 17 novembre 2024″, a conclu Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » à Kaolack.

Kaolack / Élections législatives anticipées 2024 : La coalition Takku Wallu Sénégal appelle à une élection sans violence

« Comme vous le savez, nous venons de démarrer la campagne électorale des élections législatives anticipées de 2024 par une visite de courtoisie aux chefs religieux de la ville de Kaolack. Ce fut l’occasion pour nous de leur demander de prier pour notre coalition Takku Wallu Sénégal ainsi que pour des élections législatives qui se dérouleraient dans la sérénité, la paix et sans violence. Cela répond à une demande sociale. »

La visite de courtoisie de la coalition Takku Wallu Sénégal s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale qui se place aux côtés des guides religieux, sollicités par une grande partie de la société sénégalaise, a ajouté M. Benzallou. « En tant que tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, avec ma collègue Aissatou Ndiaye, maire de la commune de Ndiaffate, accompagnés des responsables politiques Ahmeth Samuel Sarr, Modou Diagne Fada, Idrissa Seck et Omar Sarr, nous avons échangé avec les chefs religieux visités. Ceux-ci ont tous exprimé leur soutien et promis de formuler des prières intenses pour la victoire de la coalition Takku Wallu Sénégal. Nous nous engageons solennellement devant cette auguste assemblée à être des députés au service du peuple », a conclu Ahmeth Youssouf Benzallou.

Keur Yoro Soumbou : Coupée du reste du monde, les populations alertent l’État du Sénégal

Keur Yoro Soumbou, une localité de la commune de Ndiaffate, dans le département de Kaolack, risque de disparaître de la carte du Sénégal en raison de la négligence des autorités territoriales et étatiques. C’est le constat amer de ses habitants.

« Nous sommes à quelques encablures de Ndiaffate, le chef-lieu de la commune, mais cette zone est confrontée à tous les problèmes, simplement en raison de la négligence des autorités étatiques. Depuis longtemps, notre localité est abandonnée, ce qui fait que nous manquons de piste praticable pour relier Ndiaffate ou les autres parties du département de Kaolack. Actuellement, les habitants ne peuvent plus sortir de la zone à cause de l’état de cette piste. Depuis plus de quatre ans, pendant la période des récoltes, nous avons toutes les difficultés du monde pour acheminer nos produits vers les grands marchés de la région. Nous n’avons jamais bénéficié d’un programme de réhabilitation des pistes de production dans le cadre du PUDC », a dénoncé Saidou Diallo, imam ratib de Keur Yoro Soumbou, face à la presse ce samedi.

« Nous ignorons les raisons de cette négligence de la part des autorités étatiques et communales. Ce qui est encore plus grave, c’est l’évacuation de nos malades vers les structures sanitaires. Aucun véhicule ne peut accéder à notre village, et encore moins les taxis-motos « Jakarta », » a-t-il ajouté.

« Bientôt la période des récoltes arrive, et déjà, nous craignons de ne pas pouvoir transporter nos produits vers les centres de vente. Si cette situation persiste, nous ne saurons quoi faire. Les autorités ne considèrent pas Keur Yoro Soumbou comme faisant partie de la commune de Ndiaffate et ne se préoccupent même pas de notre survie. Si le Président Bassirou Diomaye Faye ne vient pas à notre secours, Keur Yoro Soumbou risque de subir des maux que nous ne souhaitons pas, car les pauvres paysans n’ont pas les moyens de réhabiliter cette piste », a alerté Saidou Diallo.

Kaolack / Politique : La jeunesse de Kaolack recadre les jeunes du parti PASTEF qui s’opposent à la nomination de Samba Ndiaye

Suite à sa nomination comme président du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), Samba Ndiaye, ancien maire de la commune de Ndoffane (Kaolack), fait face à des critiques de la part des militants du PASTEF.

« Il est temps de mettre fin aux accusations infondées et aux attitudes d’ingratitude à l’égard de Samba Ndiaye. Monsieur Ndiaye est un digne fils du Saloum qui a servi notre pays avec loyauté et dévouement pendant plus de 20 ans, sous les régimes de Me Abdoulaye Wade et du président Macky Sall. Il est important de reconnaître que M. Ndiaye a consacré toute sa carrière à l’amélioration des infrastructures et au développement de notre nation », a souligné Cheikh Tidiane Diaw, membre de Mankoo Yessal Kaolack.

Ses compétences et son engagement envers l’État ne sont plus à prouver. Si le président Bassirou Diomaye Faye souhaite instaurer une dynamique de développement harmonieux et en synergie, la nomination de Samba Ndiaye est un choix judicieux et mérité, a rappelé M. Diaw.

« Le développement de notre pays ne se fera pas dans la division ou la haine. Je vous invite à mettre de côté les querelles inutiles et à nous concentrer sur l’essentiel », a plaidé Cheikh Tidiane Diaw

Kawéthiane : Le parti « En Avant » de Pape Biram Ciss améliore les conditions de vie des populations rurales grâce au projet des 250 papayers par commune

« Dans le cadre du projet du parti En Avant, intitulé Chaque commune 250 plants de papayers, ce projet a été lancé par le président Pape Biram Ciss. Après les régions de Thiès et de Fatick, nous sommes aujourd’hui dans celle de Kaolack pour voir comment accompagner les populations à travers ce projet ambitieux. La bénéficiaire de ces 250 plants de papayers se nomme Madame Karlou Diallo, originaire du village de Kawéthiane, commune de Keur Socé, département de Kaolack », a expliqué Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant.

Cette initiative vise à garantir la sécurité alimentaire des personnes vivant en milieu rural dans la région de Kaolack. De plus, ces 250 plants de papayers permettront non seulement la vente de produits frais sur les marchés locaux, mais aussi l’approvisionnement des unités locales de transformation. Il s’agit donc d’un écosystème complet que nous souhaitons construire, afin de valoriser les terres locales, a-t-il ajouté.

« Toutefois, au nom des populations, nous plaidons pour la construction d’infrastructures sociales de base, d’une chambre froide, et de pompes scolaires. Un autre point de plaidoyer est de demander aux autorités locales de permettre aux femmes d’accéder à la terre, compte tenu de l’importance du projet dans la région. Ce projet nourrira non seulement les villageois, mais améliorera également leurs capacités techniques et financières, tout en luttant contre l’immigration irrégulière. La vision du parti En Avant est de permettre à la population de vivre dans les meilleures conditions possibles », a conclu Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant dans la région de Kaolack.

Kaolack : Octobre Rose – Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent dans la lutte

Comme chaque année, le mois d’octobre est une occasion pour le monde d’organiser des campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage des cancers, sous le nom d’« Octobre rose ». Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent activement dans ce grand rendez-vous mondial de lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

« C’est notre première participation à cette activité qu’est « Octobre rose ». Une activité de grande importance, initiée par les animateurs relais volontaires du service civique, qui sont des collaborateurs du CDPS de Kaolack. Ils ont compris que le cancer fait des ravages à travers le monde. Au niveau de la région de Kaolack, ils ont jugé nécessaire d’organiser cette activité de sensibilisation et d’orientation, afin de toucher un maximum de jeunes, leur cible principale », a expliqué Aliou Badara Sarr, chef du service départemental de la jeunesse et directeur du CDPS de Kaolack.

Selon Aliou Badara Sarr, ces animateurs relais volontaires du service civique vont continuer à multiplier les causeries dans les établissements scolaires, afin de sensibiliser les jeunes sur les dangers du cancer du sein et du col de l’utérus, a-t-il ajouté ce mercredi lors de la journée dédiée à la célébration d’Octobre rose.

« Une autre mission de ces animateurs relais volontaires du service civique est de former une jeunesse unie, soudée, ambitieuse, responsable, engagée et solidaire, fière de défendre et de construire son pays. J’apprécie les initiatives de ces jeunes qui se réveillent, qui veulent prendre leur destin en main, et qui tentent d’apporter un changement positif. Nous savons tous que les jeunes peuvent également avoir leur mot à dire sur cette maladie qu’est le cancer du sein et du col de l’utérus, et, ensemble avec leurs partenaires, trouver des solutions urgentes », a conclu M. Sarr.

Kaolack / Sport Handball : Le président du Centre de formation Sine Saloum Académie Club souhaite réformer le handball

Le Centre de Formation Sine Saloum Académie Handball Club, qui se concentre sur les petites catégories, est une étape clé dans la carrière de nos futurs professionnels et représente une véritable pépinière de talents pour la région de Kaolack.

« Nous avons souhaité construire notre projet sportif autour de la formation, mais aussi permettre à la région de retrouver son lustre d’antan en ayant une équipe régionale de handball », a expliqué Mamadou Ba, président du club.

Selon lui, à travers la formation de jeunes joueurs professionnels, l’objectif est de permettre à ces jeunes talents d’accéder au plus haut niveau et ainsi de renouveler l’équipe professionnelle régionale de Kaolack, qui aujourd’hui ne compte plus de bonnes équipes de handball évoluant en première et deuxième division. Il l’a rappelé lors d’une conférence de presse ce mercredi.

« Notre philosophie est d’offrir aux jeunes talents et aux joueurs locaux l’accès à une structure de formation vers le haut niveau, et de participer au renouvellement des élites du handball national. Nous visons à intégrer un maximum de joueurs issus du centre de formation au sein des grands clubs de handball du pays », a conclu Mamadou Ba.

Kaolack / Éducation : Un CDD sur le partage du modèle du projet PAAME comme prétexte aux préparatifs des foras communaux

Les autorités administratives et éducatives, les élus territoriaux ainsi que les parents d’élèves de la commune et du département de Kaolack ont organisé ce lundi un Comité Départemental de Développement (CDD) dans le cadre des préparatifs des foras communaux, prévus du 27 au 30 novembre 2024 dans les communes de Kaolack, Kahone, et celles du département. Ces foras communaux auront pour thème : « Quelles actions entreprendre pour appuyer la consolidation et le maintien des performances des élèves en mathématiques, en collaboration avec la communauté ? ». L’État du Sénégal, en partenariat avec la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) à travers le programme PAAME 2, soutient cette initiative.

Le PAAME 2 est un projet qui vise à améliorer l’enseignement des mathématiques à l’école élémentaire depuis maintenant deux ans. « Il faut comprendre que l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire englobe l’activité numérique, la géométrie et la résolution de problèmes », a expliqué l’inspecteur Thiendella Fall, point focal du projet PAAME 2 à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de la commune de Kaolack, en marge du CDD.

Ce comité départemental de développement s’inscrit dans les préparatifs des foras communaux en impliquant la communauté. « On ne cesse de le dire : l’école appartient à la communauté », a rappelé M. Fall. Selon lui, l’implication de la communauté contribuerait grandement à l’amélioration des performances en mathématiques au niveau élémentaire.

« Le Sénégal s’est engagé dans un processus d’émergence économique et sociale qui repose essentiellement sur un capital humain performant, fortement tributaire d’une éducation et d’une formation de qualité », a poursuivi l’inspecteur. Cet engagement national se manifeste dans diverses orientations politiques, notamment la décision présidentielle N°1 issue des Assises de l’Éducation et de la Formation de 2015, qui exige de « réorienter le système éducatif vers les sciences, les mathématiques, le numérique, entre autres ».

En conclusion, l’inspecteur Thiendella Fall a appelé la population à s’impliquer davantage dans l’enseignement des mathématiques, soulignant que cet effort collectif est essentiel pour assurer la réussite des élèves.

Kaolack / Élections législatives : Abdou Salam Dieng, candidat départemental de la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal, sollicite une majorité

Le candidat départemental à l’élection législative de 2024, Abdou Salam Dieng Farrakhan, a pris la parole ce samedi. Représentant la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal (MLS), il a déclaré : « La coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal est une alliance politique regroupant des partis politiques, des mouvements citoyens et des personnalités indépendantes, tous déterminés à œuvrer pour un Sénégal prospère, équitable et inclusif. En tant que candidat départemental de cette coalition, je suis pleinement conscient des enjeux sociaux, économiques et environnementaux majeurs auxquels le département de Kaolack est confronté. »

Il a ajouté : « Je suis le candidat de la rupture et de la jeunesse. Mon objectif est de défendre et de porter les préoccupations de mon département (Kaolack) à l’hémicycle, une fois élu le 17 novembre 2024. L’Assemblée nationale doit être un véritable reflet des aspirations et des préoccupations des citoyens sénégalais. Notre coalition, composée d’hommes et de femmes engagés, est déterminée à œuvrer pour le bien supérieur de la nation. »

M. Dieng a conclu en appelant à une majorité en faveur de sa coalition à l’Assemblée nationale : « L’avenir est entre nos mains. Nous vous exhortons à faire les bons choix. »

Kaolack/Éducation : L’association « TA3G1 » au chevet de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye

Comme de nombreuses associations impliquées dans des projets éducatifs locaux, l’association « TA3G1 », composée d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye, promotion 1996, s’engage concrètement pour lutter contre les problèmes ayant freiné le développement du pays, notamment l’accès à l’éducation.

« Il s’agit d’une association d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, dénommée TA3G1. Ce sont des membres de la génération de 1996, aujourd’hui devenus cadres et désireux de servir leur pays. Cette association intervient dans plusieurs domaines de développement. Aujourd’hui, ils ont pris l’initiative de rendre hommage à leur lycée et de redonner à ce temple du savoir ce qu’il leur a offert », a expliqué Assane Diallo, professeur de Lettres modernes, qui s’est exprimé au nom de Malick Thiam, Censeur au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack.

Le matériel offert comprend, entre autres, des rames de papier pour permettre à l’administration du lycée de fonctionner correctement, notamment dans le traitement des dossiers des élèves, ainsi que des produits détergents, dont tous les établissements scolaires du pays ont un besoin constant. L’administration du lycée a salué ce « geste de haute portée » et s’est engagée, devant les donateurs, à accompagner l’association TA3G1 dans toutes ses initiatives, en particulier celles visant à améliorer les conditions de travail de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye, a informé Assane Diallo.

Société / Santé : « Sensibilisation à l’Hépatite B et prévention de la transmission verticale » – La présidente de l’association Safara Hépatite B, Fatou Nguirane, mène le combat.

L’hépatite B est une maladie silencieuse qui fait partie intégrante de notre quotidien. C’est dans ce contexte que Fatou Nguirane, présidente de l’Association Safara Hépatite B Sénégal, créée en 2011, mène un plaidoyer à Guédiawaye.

Cette initiative vise à sensibiliser la population sur la prévention de la transmission verticale de la maladie, de la mère à l’enfant. Cependant, de nombreux défis persistent, notamment le coût des soins et du dépistage, qui ne sont pas gratuits.

Cela conduit, souligne Madame Nguirane, certaines femmes à refuser de se soumettre à ces examens médicaux, augmentant ainsi les risques de transmission. De plus, les personnes nées avant 2000 représentent également une population à risque, car le Programme élargi de vaccination n’a intégré l’hépatite B qu’à partir de cette date, a-t-elle précisé.

Un engagement pour la dignité et la transparence : le choix du Premier Ministre et Président du PASTEF, Coumba Ndoffene Diouf

La décision du Premier Ministre et Président du PASTEF de ne pas utiliser un seul centime de l’argent du contribuable pour financer la campagne électorale du parti au pouvoir est un acte historique, témoignant d’un leadership fondé sur l’éthique, la probité et l’intégrité. Dans un contexte politique souvent marqué par la mauvaise gestion des ressources publiques, ce choix courageux mérite d’être salué et reconnu pour ce qu’il est : un acte de pur patriotisme et de respect envers le peuple sénégalais.

L’utilisation des deniers publics à des fins politiques est une pratique trop répandue, entraînant non seulement un gaspillage des ressources publiques, mais aussi une perte de confiance entre les citoyens et leurs dirigeants. En rompant avec cette tradition, notre Premier Ministre place le bien commun au-dessus des intérêts partisans, envoyant ainsi un signal fort à la nation : sous notre gouvernance, les ressources de l’État doivent exclusivement servir au développement du pays et au bien-être des citoyens, et non à l’entretien d’un système politique.

Ce choix est également une illustration vivante de notre engagement à rompre avec les pratiques politiques du passé, en instaurant une gouvernance rigoureuse où la transparence et la gestion responsable des fonds publics sont au cœur de notre action. En refusant de financer une campagne avec l’argent du peuple, le Président du PASTEF prouve que la nouvelle vision politique que nous défendons est non seulement réaliste, mais aussi réalisable.

Un appel à l’effort collectif pour une campagne citoyenne

Dans cet esprit de responsabilité et de patriotisme, j’en appelle à la mobilisation de tous les patriotes, de tous les citoyens soucieux d’un changement véritable. Notre campagne ne sera pas financée par les ressources de l’État, mais par l’effort et la solidarité de chaque Sénégalais qui croit en notre projet de société.

Nous lançons donc une campagne nationale de collecte de fonds, un appel à la contribution de tous, aussi modeste soit-elle. Chacun de nous, à son échelle, a la possibilité de soutenir cette démarche pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère. Ensemble, nous prouverons que le pouvoir appartient réellement au peuple, et que ce peuple est capable de financer son propre avenir, sans dépendre des largesses d’un système qui, pendant trop longtemps, a sapé les fondements de la démocratie et du développement équitable.

Je vous invite donc, chers compatriotes, à vous joindre à cet effort collectif et à prouver une fois de plus que nous sommes les véritables bâtisseurs de notre destin commun. En soutenant cette initiative, nous renforçons l’idée que la politique n’est pas un privilège réservé à quelques-uns, mais un engagement collectif pour le bien-être de tous.

Kaolack : Le coordonnateur du parti Rassemblement pour la Vérité appelle à une majorité écrasante pour la coalition de Sonko

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », Thierno Kébé, coordonnateur départemental du parti Rassemblement pour la Vérité (And Ci Deuk), a exhorté les Sénégalais à accorder une majorité écrasante à la coalition dirigée par Ousmane Sonko lors des prochaines élections législatives de 2024.

Dans son intervention, Thierno Kébé a souligné l’importance pour le gouvernement d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale afin de mener à bien les réformes structurelles promises par Ousmane Sonko et son équipe, notamment Bassirou Diomaye Faye, président du parti, et son premier ministre désigné. Ces réformes visent à transformer le modèle économique du Sénégal, en particulier en luttant contre la corruption, en valorisant les ressources naturelles et en modernisant le secteur agricole.

« Pour redresser le Sénégal du sol au plafond, il est nécessaire d’accorder à la coalition de Sonko une majorité décisive », a déclaré M. Kébé, insistant sur la volonté du gouvernement de porter l’accès à l’eau et à l’électricité à 100 % sur tout le territoire. Il a également évoqué des réformes fiscales à venir, destinées à augmenter les recettes de l’État, ainsi que des initiatives pour renforcer les partenariats public-privé et réduire les charges de fonctionnement de l’État.

Le document « Sénégal 2050 », qui a été présenté lors de la cérémonie à Diamniadio, fixe les grandes orientations du pays pour les prochaines décennies. Pour Thierno Kébé, ce projet ambitieux nécessite l’appui total des citoyens, mais surtout un gouvernement doté d’une majorité parlementaire solide. « Nous invitons tous les Sénégalais à s’engager dans cette vision, car c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu », a-t-il ajouté.

Le parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Deuk a d’ores et déjà annoncé qu’il mobiliserait tous ses moyens financiers et logistiques pour la campagne électorale, avec pour objectif de permettre à la coalition PASTEF d’obtenir une victoire éclatante lors des législatives de 2024. « C’est la seule voie pour garantir que ces réformes cruciales voient le jour et redressent les finances publiques du Sénégal », a conclu Thierno Kébé.

La maire de Kahone, dans le département de Kaolack, Fatou Séne Diouf, a remis une subvention de plus de 6 millions de FCFA aux différentes associations sportives et culturelles (ASC) de la commune.

« C’est avec plaisir que nous rencontrons cette jeunesse responsable, cette jeunesse engagée de la commune de Kahone. Ils sont toujours en première ligne. Aujourd’hui, nous avons remis à la jeunesse de notre commune une subvention de 6 millions de FCFA », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de remise des enveloppes, en présence des acteurs du mouvement sportif et culturel.

La maire de Kahone a profité de l’occasion pour inviter les jeunes des différentes ASC à « bannir la violence dans le milieu sportif », notamment lors de la Coupe du Maire, et à s’engager davantage dans le développement de leur commune.

Ce geste, d’une grande importance, a été salué à sa juste valeur par le président de la zone 8 de Kahone.

Selon Assane Séne, « 15 ASC ont reçu 175.000 FCFA, la zone a bénéficié de 550.000 FCFA, l’ASC communale, ASC Kahone, a reçu 1.550.000 FCFA, et Kahone FC, 550.000 FCFA. En plus, les écuries de lutte, ainsi que les sections de handball, de basket-ball et les autres sportifs, ont également reçu leurs subventions. Depuis que Madame le Maire est en fonction, on note chaque année une hausse des subventions », a-t-il souligné.

Kaolack : Élections législatives – Liste départementale de la Coalition Defar Sa Gokh : les personnes handicapées en tête

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, des personnes handicapées occupent la tête de liste départementale des partis politiques ou coalitions de partis aux élections municipales ou législatives.

« Consciente du rôle que peuvent jouer les personnes handicapées dans le développement global de notre pays, la Coalition Defar Sa Gokh a jugé nécessaire d’inclure des personnes handicapées dans ses listes dans 18 départements du pays. C’est une mesure que nous saluons à sa juste valeur. Être handicapé ne signifie pas être privé de tout. Au niveau du département de Kaolack, je suis investi comme tête de liste, secondé par Rokhya Dia, une autre responsable des femmes handicapées du département de Kaolack », a expliqué Gora Mbaye, président départemental et communal des personnes handicapées de Kaolack.

« Même si l’État du Sénégal a accompli beaucoup de choses avec l’appui financier des ONG, la situation des handicapés reste peu reluisante, car nous continuons à rencontrer des difficultés d’accès aux aides techniques destinées à atténuer nos handicaps visuels, moteurs, auditifs, ou sensoriels », a ajouté le président départemental des personnes handicapées de Kaolack, investi sur la liste de la Coalition Defar Sa Gokh.

Il a également souligné d’autres problèmes tels que l’accès à l’emploi et à l’insertion, sans oublier l’aménagement de l’environnement général qui n’est pas toujours accessible aux personnes handicapées. « Nous notons également divers obstacles physiques, des discriminations et un risque élevé d’abus et de violence, notamment envers les personnes albinos. Personnellement, une fois à l’Assemblée nationale, je porterai ce plaidoyer pour une solution définitive », a affirmé M. Mbaye.

Il est important de noter que la Coalition Defar Sa Gokh regroupe deux partis politiques et six mouvements nationaux, en partenariat avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées. « Notre objectif est de faire en sorte que les personnes handicapées occupent des responsabilités dans toutes les décisions importantes pour le développement du pays. Nous ne voulons plus être relégués au second plan. C’est pourquoi la Coalition a inclus 24 personnes handicapées sur sa liste. Nous invitons donc toutes les personnes handicapées à voter massivement pour la Coalition Defar Sa Gokh le 17 novembre 2024, afin que nous soyons représentés à l’Assemblée nationale », a conclu Gora Mbaye lors de son intervention face à la presse ce mercredi.

Kaolack/Politique : Oubliés des listes de la coalition « Takku Wallu Sénégal », le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, et ses compagnons contestent les investitures

Les choix de la liste « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien Président Macky Sall, sont vivement contestés par certains responsables de la Fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Kaolack. Oubliés des listes, Badou Ndour et d’autres responsables locaux du PDS ont exprimé leur désapprobation face à ces décisions.

Badou Ndour et ses compagnons déplorent « la manière dont les investitures ont été organisées. » Selon eux, ceux qui se sont battus dès les premières heures pour renforcer le PDS depuis 2012 ont été écartés au profit de responsables de l’APR (Alliance pour la République). « Cette façon de faire nous a profondément touchés. Si ces méthodes persistent, nous suspendrons simplement nos activités en vue des élections législatives de 2024 », a averti le secrétaire général de la Fédération urbaine du PDS de Kaolack lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.

Ils rejettent fermement la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » et déplorent ces choix. « Nous voulons dire aux responsables de la coalition que s’ils ne corrigent pas cette injustice, Takku Wallu Sénégal sera le grand perdant à Kaolack. Nous rejetons catégoriquement cette liste et affirmons avec conviction que nous ne soutiendrons en aucun cas ces investis », a insisté M. Ndour. Pour lui, la priorité reste le bien-être des populations et non des intérêts personnels.

Kaolack / Éducation : Une rentrée scolaire timide dans certaines écoles publiques du département de Kaolack – L’UDEN dénonce le non-respect des engagements par certains maires

La rentrée scolaire n’a pas été effective dans certaines écoles publiques comme prévu lors du CDD (Comité Départemental de Développement). Cette situation est due au non-respect des engagements pris par certaines collectivités territoriales, d’après Abdoulaye Dia, Secrétaire général de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN).

« Suite à une tournée que nous avons l’habitude de faire à chaque rentrée des classes dans le département de Kaolack, il en ressort que plusieurs écoles sont impraticables, non désherbées, et même inondées. Ce qui compromet le concept « Ubi Tey Jang Tey ». Nous dénonçons le fait que certaines collectivités territoriales avaient pris des engagements lors du CDD pour accompagner les écoles, mais malheureusement, ces engagements ne sont restés que des discours », a déploré Abdoulaye Dia en marge de cette tournée.

Selon le Secrétaire général de l’UDEN du département de Kaolack, l’appel du chef de l’État pour le nettoyage des écoles n’a pas été respecté par certaines collectivités territoriales. « Au-delà du non-respect des consignes du chef de l’État, nous avons également constaté l’absence de certains enseignants administratifs et élèves. Dans un établissement comptant 1000 élèves, la moitié ne s’est même pas présentée. Cela montre un faible taux de participation des élèves », a ajouté M. Dia.

Il a également salué l’exemple du maire de la commune de Sibassor, qui a, selon lui, dégagé des moyens pour accompagner les élèves et le personnel, permettant ainsi de concrétiser le concept « Ubi Tey Jang Tey ». « Nous invitons les autres maires à respecter leurs engagements. Nous lançons aussi un appel solennel aux parents d’élèves pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école », a plaidé Abdoulaye Dia.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°291 – du 08/10/2024

🔴 ENTRE DÉMISSIONS ET NON INVESTITURE DE SES PLUS VIRULENTS DÉFENSEURS AUX LÉGISLATIVES : L’APR MAL EN POINT
🔴 FRUSTRATIONS AUTOUR DES INVESTITURES AUX LÉGISLATIVES : JPS-TOUBA FACE À UNE FRONDE ET JAM AK JARIÑ MENACÉE D’UN BOYCOTT À KAOLACK

🔴 ISMAIL JAKOBS DÉCLARÉ FORFAIT PUIS ALIGNÉ PAR GALATASARY : LA FSF EXIGE LA LIBÉRATION DU SÉNÉGALAIS
🔴 MERCATO : PAPE ABOU CISSÉ À LA CONQUÊTE DU QATAR AVEC AL SHAMAL


Kaolack / Éducation : Les collectivités territoriales invitées à mobiliser davantage de ressources pour l’école à temps

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a exhorté, ce lundi, les collectivités territoriales à mobiliser et mettre à la disposition de l’école les ressources nécessaires, dans le but de contribuer à la victoire dans la bataille pour le développement.

« Il incombe également aux collectivités territoriales de fournir des ressources à l’école, de manière générale. Si nous voulons remporter la bataille du développement, il est impératif que d’importantes ressources soient mobilisées et mises à disposition du secteur de l’éducation. C’est un facteur décisif », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors de la traditionnelle tournée de rentrée des classes, l’autorité administrative a renouvelé son appel aux maires et présidents des conseils départementaux, leur demandant de tout mettre en œuvre pour assurer une rentrée scolaire effective à travers toute la région.

« Depuis plus d’une semaine, les sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre. Cependant, nous avons constaté une reprise des pluies, un aléa que nous ne maîtrisons pas. Dans ce contexte, il est crucial que les collectivités territoriales restent vigilantes et fassent preuve de proactivité pour répondre aux attentes des populations », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation composée d’autorités administratives, académiques et scolaires, ainsi que de représentants des associations de parents d’élèves, des organisations syndicales et d’autres acteurs du système éducatif, le chef de l’exécutif régional a visité plusieurs écoles pour vérifier l’effectivité de la rentrée des classes.

« En dressant un bilan provisoire, nous ressentons une satisfaction au vu de ce que nous avons constaté sur le terrain », a souligné le gouverneur. Il s’est rendu au lycée Ibrahima Diouf de Bongré, à l’école Mboutou Sow de Léona et au complexe scolaire Moussa Sow de Kassaville, où il a pu observer la tenue des cours avec une présence « satisfaisante » des élèves.

Il a toutefois noté que les travaux d’assainissement se poursuivent encore dans les cours des établissements scolaires.

Kaolack/ politique : Sérigne Momar Sokhna, président de la fédération du pds de kaolack quitte le Parti Démocratique Sénégalais avec l’ensemble des 29 secteurs

À quelques semaines des élections législatives du 17 novembre 2024, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans la région de Kaolack vient de perdre le président du Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal (GMDS). Cela montre que ce parti traverse une tempête politique. De son côté, l’ancien président de la Fédération rurale de Latmingué, Sérigne Momar Sokhna, dénonce une injustice dont il serait victime depuis des années. Il affirme que cette action résulte d’un complot politique orchestré par ses camarades, notamment Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Wallu, Saliou Dieng et Famara Senghor. Ces derniers n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale lors des dernières élections. M. Sokhna souligne qu’il s’agit d’une injustice flagrante, sans fondement.

Sérigne Momar Sokhna estime qu’il n’a plus d’avenir au sein du PDS. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Sokhna a décidé de quitter la formation politique de Me Abdoulaye Wade avec l’ensemble des 29 secteurs et la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène. « À partir d’aujourd’hui, je vous annonce ma décision de quitter le PDS avec l’ensemble des 29 secteurs, la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène, le responsable des jeunes de la commune de Keur Socé, Sérigne Niasse Thiam, et la présidente des femmes de la section communale de Ndoffane, Mame Sèye Ndour. Nous allons continuer à élargir mon mouvement dénommé Le Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal, déjà implanté dans les 45 départements du pays », a précisé Sérigne Momar Sokhna, président du mouvement (GMDS).

Le président du GMDS, par ailleurs président des exportateurs de métaux du Sénégal, a déjà annoncé son soutien, avec l’ensemble des 70 000 ferrailleurs, au candidat qui prendra en compte les préoccupations des paysans du Saloum et des ferrailleurs, a-t-il ajouté. Cette décision, relayée par l’ancien président de la fédération départementale du PDS de Kaolack, Sérigne Momar Sokhna, laisse présager une implosion imminente au sein du parti de Me Abdoulaye Wade dans la région de Kaolack. M. Sokhna souhaite désormais jouer un rôle central dans le débat politique et contribuer activement à façonner l’avenir du département de Kaolack, et plus largement celui du pays.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Sétal Sunu Réew : Le président des « 72 heures du Sine Saloum » s’implique pour la réussite du « Ubi tey jang tey »

La 5e édition du « Sétal Sunu Réew », dédiée à l’embellissement des établissements scolaires, s’est déroulée ce 5 octobre. Comme à l’accoutumée, M. Fallou Kébé a répondu à l’appel du Président de la République et du Premier ministre, en s’investissant à l’école élémentaire Guédel Mbodji, dans la commune de Kaolack.

Accompagné des éléments de l’armée, des supporters et dirigeants de l’Asc Saloum, ainsi que de la communauté éducative, le président des « 72 heures du Sine Saloum » a contribué activement à l’amélioration de l’environnement scolaire pour faciliter la mise en œuvre du « Ubi tey jang tey », prévue pour le lundi 7 octobre.

« L’école élémentaire Guédel Mbodji est symbolique car elle a formé de nombreux cadres du pays, ce qui justifie notre choix de cet établissement historique aujourd’hui », a expliqué El Hadji Fallou Kébé, président des « 72 heures du Sine Saloum ».

En outre, le mécène et acteur social a critiqué l’absence de mesures préventives durant l’hivernage pour protéger les écoles élémentaires. Sur ce point, la municipalité de Kaolack est pointée du doigt, car responsable de la gestion de l’éducation à l’échelle locale.

« Nous avons réussi à soulager l’école Amadou Tanor Dieng en évacuant l’eau avec la collaboration du Génie militaire. Cependant, de nombreux autres établissements sont dans la même situation, car les autorités compétentes n’ont pas su anticiper. Nous craignons donc que certaines écoles ne puissent pas démarrer les enseignements et apprentissages à temps », a ajouté El Hadji Fallou Kébé.

En marge de la journée de « Sétal Sunu Réew », le président de l’Asc Saloum a fait don de matériel de nettoyage et de charrettes pour le ramassage des ordures dans les zones enclavées, à la Direction du Cadre de vie de Kaolack.

Kaolack/ Sétal Sunu École : La cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, a choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

« Comme vous le savez, dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi initiée par son excellence le président Bassirou Diomaye Faye, l’objectif est de rendre le Sénégal propre. Cette journée est dédiée aux écoles sous le slogan Sétal Sunu École, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey initié par la Cosydep soit effectif le 7 octobre 2024. Nous, militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, avons choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour organiser cette journée de Sétal Sunu École, afin que les élèves puissent accéder aux salles de classe dès lundi », a expliqué Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, ce samedi face à la presse.

Dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi, les militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membres de la zone 8 PASTEF Kaolack, ont choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour la rendre propre et accessible aux élèves, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey soit une réalité, comme dans les autres écoles du pays.

Le choix de l’école élémentaire de Fasse Cheikh Tidiane s’explique par l’état critique dans lequel elle se trouve, notamment la vétusté des salles de classe et l’environnement dégradé, en particulier la cour de l’établissement qui est envahie par les eaux de pluie, transformant l’enceinte en une sorte de marigot. « C’est pourquoi nous avons décidé de venir combler les trous dans la cour et de nettoyer les salles de classe », a ajouté M. Kébé.

« L’éducation est la base du développement de toute société. Elle est donc l’affaire de toute la nation. La politique des autorités de notre pays en matière d’éducation a toujours été guidée par l’impératif d’un accès démocratique à l’école pour tous les enfants du pays, sans discrimination, avec une attention constante portée à l’amélioration des enseignements et des apprentissages », a-t-il rappelé.

Cependant, selon lui, l’éducation connaît aujourd’hui plusieurs difficultés, notamment le manque d’infrastructures, les inondations dans les écoles, l’insuffisance de tables-bancs, l’absence de points d’eau et d’électricité dans certaines établissements.

« Il est de notre devoir d’engager davantage de discussions directes avec les habitants du quartier, la famille du parrain de l’école, ainsi que toutes les bonnes volontés et la mairie de Kaolack, afin de trouver d’urgence des solutions adéquates pour sortir l’école de cette situation », a conclu Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack.

Kaolack/ Éducation : « Journée de Sétal Sunu école » – La Fédération régionale des délégués de quartiers lance la mobilisation

Pour assainir nos établissements scolaires, la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack lance un appel à la mobilisation. Ce jeudi, son président, Mamadou Adama Ba, s’est adressé à la presse locale. Il a saisi cette occasion pour encourager ses collègues délégués à une forte mobilisation. « Nous, en tant que parents d’élèves, jouons un rôle extrêmement important dans le concept ‘Ubi tey, Jang tey’, auquel nous adhérons pleinement. Nous savons tous qu’il y a des difficultés pour que ce concept, initié par la Cosydep, soit une réussite dans certaines localités de la région de Kaolack. Le pays a été largement arrosé par les pluies, et certaines écoles sont inondées. Prenons le cas de la commune de Kaolack, où l’on dénombre plus de 20 établissements scolaires sous les eaux malgré l’intervention des sapeurs-pompiers », a expliqué Mamadou Adama Ba, président des délégués de quartiers de Kaolack, lors de son point de presse ce jeudi.

Ces problèmes observés dans les écoles pourraient compromettre le bon démarrage des cours. C’est pourquoi, en tant que délégués de quartiers, nous avons effectué des visites dans ces établissements pour faire un état des lieux et informer les autorités étatiques afin que des solutions soient trouvées, comme l’ont souhaité le gouverneur de la région et le préfet du département de Kaolack lors du CRD et du CDD préparatoires à la rentrée scolaire 2024-2025″, a ajouté M. Ba.

« Les parents d’élèves doivent comprendre que l’école est le pilier et le socle sur lesquels nous devons nous appuyer pour transformer notre nation et former le citoyen que nous souhaitons. Nous invitons toute la communauté à participer à cette journée dédiée à l’embellissement de nos écoles et à l’amélioration de l’environnement d’apprentissage de nos enfants », a plaidé Mamadou Adama Ba, président de la Fédération régionale des délégués de quartiers de Kaolack.

Kaolack : Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal, section Kaolack, salue les initiatives pour un bon démarrage des cours

« Nous nous félicitons des innovations pilotées par l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, concernant la rentrée scolaire 2024-2025. Nous faisons face à une nouvelle rentrée qui coïncide avec la prise de fonction des nouvelles autorités. L’inspecteur d’académie a déjà alerté le gouverneur, qui a ensuite invité tous les services impliqués à rendre les écoles propres. À ce sujet, les sapeurs-pompiers ont installé des motopompes dans plusieurs écoles pour évacuer les eaux. Nous pensons que dès le 7 octobre, certains établissements pourront commencer l’enseignement de manière effective », a révélé Tamsir Ousmane Thiam, membre du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), section Kaolack, face à la presse ce vendredi.

« Hier, avec la rentrée du personnel, nous avons reçu des informations en provenance de certains établissements où nos représentants sont présents. L’atmosphère qui y règne témoigne qu’ils peuvent accueillir les élèves, grâce aux engagements de l’autorité éducative au niveau régional. Il faut souligner que l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, n’a ménagé aucun effort pour solliciter, auprès du gouverneur, l’appui des services de l’État, afin d’aider la communauté éducative à préparer des écoles sans problème », a rappelé M. Thiam.

« Cette année, la rentrée scolaire est spéciale, car le 5 octobre a été décrété une journée spéciale dédiée à l’éducation. C’est donc le moment d’inviter les partenaires, ainsi que les autres acteurs, tels que les ASC, à rendre les écoles propres. L’inspecteur d’académie a partagé toutes ces informations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif. En ce qui nous concerne, nous, membres du SELS, section Kaolack, remercions l’inspecteur d’académie pour cette initiative, et nous sommes prêts à l’accompagner de toutes les manières possibles afin que le système éducatif s’améliore à Kaolack », a conclu Tamsir Ousmane Thiam.

Kaolack / Sport : Un citoyen rend hommage à Aliou Cissé et lui souhaite plein succès

Quelques heures après le limogeage d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale de football, un citoyen de Kaolack a rendu hommage à l’enfant de Ziguinchor pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu’il a dirigées depuis son arrivée en 2011. Il lui a également souhaité plein succès pour l’avenir. « L’histoire d’Aliou Cissé avec les Lions est marquée par des succès impressionnants, bien que son parcours ait souvent été critiqué pour ses choix tactiques. Son contrat en tant que sélectionneur n’a pas été renouvelé, mettant ainsi fin à son aventure à la tête de la sélection nationale sous la décision des nouvelles autorités du pays », a souligné Abdou Kafour Biaye.

Selon lui, avec neuf ans passés à la tête des Lions, Cissé a dirigé 93 matchs, pour un bilan de 60 victoires, 22 matchs nuls et seulement 12 défaites. « Sous sa direction, le Sénégal a atteint deux finales de la CAN : la première en 2019 en Égypte, perdue face à l’Algérie, et la deuxième en 2022 au Cameroun, remportée face à l’Égypte. Cette victoire historique a offert au Sénégal son premier titre continental, gravant ainsi le nom d’Aliou Cissé dans les annales du football africain. Sur le plan continental, Aliou Cissé a su maintenir une régularité impressionnante. Il a qualifié le Sénégal pour quatre éditions consécutives de la CAN, et ce à chaque fois deux journées avant la fin des qualifications. Sous sa houlette, le Sénégal a occupé la première place du classement FIFA des nations africaines pendant trois années consécutives, une performance rare qui témoigne de la constance de l’équipe », a-t-il déclaré.

Sur la scène internationale, ajoute-t-il, le natif de Ziguinchor a également brillé en qualifiant le Sénégal pour deux éditions consécutives de la Coupe du monde, en 2018 et 2022. « Lors de cette dernière édition, les Lions ont atteint les huitièmes de finale, une réalisation qui renforce le palmarès du technicien sénégalais », a conclu, admiratif, M. Biaye.

Kaolack : l’UNAPES mobilise les parents d’élèves pour rendre effectif le concept « Ubi tey jang tey »

Le constat est unanime au niveau de la circonscription de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune et du département de Kaolack à quelques jours de la rentrée scolaire : l’inaccessibilité de certaines écoles, le manque de points d’eau et d’électricité, entre autres difficultés. Ces problèmes constituent des freins au bon démarrage des enseignements et des apprentissages à temps. Face à cette situation, l’Union Nationale des Associations des Parents d’Élèves et d’Étudiants du Sénégal (UNAPES), section de Kaolack, a proposé quelques pistes de solutions.

Bara Guèye, coordonnateur départemental de l’UNAPES et point focal régional, a pris part aux Comités Régional et Départemental de Développement (CRD et CDD), où les problèmes du système éducatif ont été passés en revue afin de garantir l’application du concept « Ubi tey jang tey » dès le jour de la rentrée, prévue le 7 octobre.

« L’UNAPES a toujours joué un rôle important dans le système éducatif. Cependant, nous invitons chaque parent d’élève à veiller à ce que les écoles soient accessibles aux enfants. Nous appelons également les associations de jeunes, les ‘Badienu Gox’ et les relais communautaires à participer massivement à la journée de « Set Setal » dédiée aux écoles », a-t-il recommandé.

Cette mobilisation vise à s’assurer que les établissements scolaires soient prêts à accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès le premier jour.

Kaolack / Éducation : Appel à une mobilisation des citoyens pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a appelé, ce lundi, à une mobilisation communautaire en faveur de l’école pour assurer une bonne rentrée des classes 2024-2025.

Il a lancé cet appel lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire à la rentrée scolaire 2024-2025, prévue la semaine prochaine. Des autorités académiques et scolaires, des services techniques déconcentrés de l’État, des partenaires sociaux, ainsi que d’autres acteurs du système éducatif régional ont pris part à cette rencontre.

La cinquième édition de la journée nationale de nettoiement  »Setal sunu reew », prévue pour samedi prochain, sera axée sur la réhabilitation, le nettoyage et l’embellissement des structures éducatives du pays.

 »Pour cette édition, l’accent sera mis sur les établissements scolaires. À ce propos, nous allons mobiliser l’ensemble des structures de l’État qui œuvrent dans le cadre de l’assainissement et du nettoiement, ainsi que les éléments du programme Xeyu ndaw ñi. Nous insisterons surtout sur la mobilisation communautaire, car l’école est une affaire de la communauté », a déclaré le chef de l’exécutif régional.

Dans son rapport introductif au CRD, l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, a souligné les difficultés et contraintes pouvant entraver une bonne rentrée des classes. Les différentes parties prenantes ont convenu de la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire.

 »Du point de vue des aspects pédagogiques, nous devons nous impliquer pour rendre réel le slogan Oubi tey, diang tey », a souligné le gouverneur.

À ce propos, il estime qu’il faut agir sur plusieurs leviers, notamment veiller à l’effectivité de la rentrée dès le 3 octobre pour les personnels enseignants et administratifs, et trouver une solution à la question du déficit d’enseignants.

Dans la région, le déficit en enseignants est estimé à 109 maîtres pour l’élémentaire, dont 75 pour l’enseignement du français et 34 pour l’arabe.

 »Comparativement à d’autres régions du pays, la situation à Kaolack n’est pas aussi tendue. Certes, le déficit est réel et persistant, malgré les nouvelles affectations dont la région a bénéficié. Cependant, les autorités académiques et scolaires sont bien équipées pour corriger rapidement cette situation en déployant des stratégies pour la prise en charge des classes », a estimé M. Watt.

Concernant l’amélioration de l’environnement et des conditions d’enseignement-apprentissage, le gouverneur a particulièrement insisté sur la remise en état des écoles.

 »Au sortir de l’hivernage, nous avons constaté que 24 établissements sont touchés par des inondations. Heureusement, les sapeurs-pompiers, qui sont déjà à pied d’œuvre, nous ont assuré que tous ces établissements seront libérés des eaux d’ici le 3 octobre, à moins de pluies importantes », a-t-il déclaré.

En dehors de ces cas, le chef de l’exécutif régional a chargé la brigade régionale d’hygiène, en collaboration avec les collectivités territoriales, de mettre en œuvre les diligences nécessaires pour désinfecter et désinsectiser les établissements scolaires. Il a également évoqué l’embellissement des écoles, notamment par le reboisement des cours, qui contribue, selon lui, à l’amélioration de l’environnement.

Affaire de Vol à l’Usine Copeole de Kaolack : 4 Tonnes d’Arachides Dérobées et Vendues au Marché Sandica

L’usine Copeole, située à Kaolack et spécialisée dans la collecte d’arachides et la production d’huile, est en proie à une affaire de vol d’envergure qui a secoué l’établissement. Un groupe de malfaiteurs, comprenant un chauffeur et plusieurs complices, a orchestré le vol de 4 tonnes d’arachides, lesquelles ont ensuite été écoulées sur le marché local de Sandica.

Les faits remontent au vendredi dernier, lorsqu’un jeune conducteur de camion, originaire de Louga, et un de ses complices ont été surpris en flagrant délit à la porte de l’usine. Ils tentaient de faire sortir un autre camion rempli d’arachides, probablement pour le vendre également au marché noir. À la suite de cette tentative déjouée, les deux malfaiteurs ont pris la fuite, disparaissant rapidement dans la nature.

Cependant, l’enquête a rapidement progressé et a permis de mettre la main sur le receleur. Ce dernier a été appréhendé alors qu’il s’affairait à vendre la cargaison d’arachides volées au marché Sandica.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour démanteler tout le réseau derrière ce vol. Les recherches se concentrent sur la traque des principaux suspects, tandis que la marchandise a été en partie récupérée. L’usine Copeole, quant à elle, coopère pleinement avec les forces de l’ordre afin de sécuriser ses opérations et prévenir de futures tentatives de vol.

Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des chaînes logistiques locales face aux vols, et elle a également soulevé des questions sur la sécurité dans les usines de production d’huile de la région. Les autorités locales se sont engagées à renforcer la surveillance et la sécurisation des sites industriels dans le but de protéger ce secteur vital pour l’économie locale.

Kaolack : Le parti Libéralisme Social Sénégalais section Kaolack recadre Falilou Keita

Suite à ses accusations contre Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse, le coordonnateur régional dudit parti, Samba Sadji, est monté au créneau pour recadrer Fallou Keita, en poste à la direction générale de la CDC. « Fallou Keita a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs CFA. Selon lui, ils auraient détourné des véhicules initialement destinés à l’État du Sénégal en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais, » a expliqué Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais, lors d’une conférence de presse ce lundi.

Fallou Keita a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), a souligné M. Sadji. « Fallou Keita ne fait que raconter des contre-vérités. Les affabulations en politique sont malheureusement assez courantes au Sénégal. L’objectif de Fallou Keita est de discréditer des personnes honnêtes pour masquer les défauts de sa propre famille. Cela est fait intentionnellement pour manipuler l’opinion publique ou pour cacher des informations familiales sensibles. Son jeu a été démasqué par sa formation politique à Kaolack, qui l’avait déclaré persona non grata lors des élections locales de 2022, » a-t-il ajouté.

D’après Samba Sadji, les allégations fallacieuses de Fallou Keita seront considérées comme des « salades de mauvais goût de la part d’un aigri ». « La lâcheté en politique est un trait de caractère qui peut être perçu comme un manque de courage ou de détermination de la part des dirigeants politiques à prendre des décisions difficiles ou impopulaires. Cela peut entraîner un manque de leadership et de vision à long terme, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la société dans son ensemble. Les Sénégalais ont compris les pratiques malsaines de cet énergumène, » dira-t-il.

La politique politicienne fait référence aux pratiques politiques qui se concentrent davantage sur des considérations partisanes ou personnelles plutôt que sur l’intérêt général. Ces tactiques manipulatrices au détriment des principes éthiques ou des besoins de la société ne passeront pas. « Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse ont toujours servi loyalement leur pays sans chantages ni bassesses. Il faut suivre mon regard, » a conclu Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais.

Kaolack/ Élections Législatives : « L’actuel Régime Remplace La DPG De Son Premier Ministre Par Un Point De Presse Et La Projection D’un Film Sur Son Projet » (El. Modou P. Ba)

Le candidat à la députation départementale de Kaolack du parti Nouvelle Responsabilité, Elhadji Modou Penda Ba, s’est adressé à la presse ce dimanche pour exposer les ambitions de leur leader politique, le président Amadou Ba, pour un Sénégal de droit, ainsi que pour commenter la situation politique actuelle du pays.

Elhadji Modou Penda Ba a expliqué que :
« Notre parti Nouvelle Responsabilité a pour vision de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontation d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans le but unique de construire une société équilibrée. Une société qui offrira à chaque citoyen les moyens de vivre heureux tout en participant activement à la vie de la communauté. Nous souhaitons incarner une opposition démocratique et républicaine, comme l’a voulu notre président Amadou Ba. Nous pensons que le Sénégal doit offrir l’exemple d’une Assemblée nationale de qualité », a-t-il déclaré.

« Une Assemblée nationale où nous devons montrer de bons exemples pour la future génération et défendre les questions de sécurité alimentaire, de santé, d’éducation, d’eau et d’électricité, d’emploi, de logement, de cadre de vie, et de sécurité. Je m’engage à être au service de ma communauté. Je serai l’avocat de tout un peuple. Le département de Kaolack aura pour la première fois un député de proximité qui répondra aux attentes », a-t-il ajouté.

Selon Elhadji Modou Penda Ba, « le Premier ministre est en campagne ; pour preuve, la projection du film sur sa Stratégie Nationale de Développement (SND) et le point de presse récemment organisés ont remplacé la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), qu’il n’a pas souhaité faire devant les députés. Cela représente, selon moi, un non-respect de la Constitution », a-t-il affirmé.

En outre, il a fait remarquer qu’Ousmane Sonko, lors de son point de presse, a accusé les trois derniers ministres des Finances sous Macky Sall, dont Amadou Ba, d’être responsables du « carnage » financier que son gouvernement aurait trouvé. « Les Sénégalais doivent comprendre que c’est le jeu favori d’Ousmane Sonko. S’il était mûr dans sa réflexion, il n’aurait pas dû organiser un tel point de presse le jour de la cérémonie d’ouverture du musée-mémorial Le Joola, étant donné qu’il est un ancien maire de Ziguinchor », a-t-il poursuivi.

Elhadji Modou Penda Ba a également souligné que « ces dirigeants ont utilisé les jeunes pour accéder au pouvoir, mais aujourd’hui, la plupart de ces jeunes n’ont plus confiance en leur idéologie. Depuis leur arrivée au pouvoir, le taux de chômage a augmenté. Le Sénégal, qui a toujours été un modèle de paix sociale et de stabilité, traverse malheureusement l’une des périodes les plus difficiles de son histoire. On peut citer le non-respect de la Constitution depuis l’arrivée du régime Diomaye-Sonko », a-t-il conclu.

Kaolack – Société : Sérigne Momar Sokhna et une banque locale financent plus de 43 femmes issues de 3 groupements à hauteur de 7.200.000 FCFA

Les femmes vivant dans les zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que dans le développement économique, tant local que national. Sérigne Momar Sokhna, acteur du développement, l’a bien compris. En partenariat avec une banque locale, il s’est engagé à réduire les difficultés auxquelles les femmes du monde rural sont confrontées.

« L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour lutter contre la pauvreté et la faim, et pour atténuer les effets des changements climatiques. Depuis quelque temps, nous travaillons avec notre partenaire dans les zones rurales, notamment dans le village de Thiamène Bambara, dans la commune de Latmingué, pour améliorer l’accès des femmes à l’éducation de leurs enfants, à des formations et à des activités génératrices de revenus, entre autres. À Thiamène Bambara, nous avons financé 3 groupements de 43 femmes, dirigés par Barka Cissokho », a expliqué Sérigne Momar Sokhna ce samedi, lors de la cérémonie de remise de financement.

Les femmes du monde rural font face à divers obstacles, notamment l’accès à l’éducation, la poursuite des études, l’accès aux opportunités d’emploi, à la propriété foncière et aux autres ressources productives, telles que le financement sous toutes ses formes. En raison de cet accès difficile et inégal, les femmes rurales sont souvent confinées à des activités modestes et à faible rendement, opérant majoritairement dans l’économie informelle, a rappelé M. Sokhna.

Un acte vivement salué par les bénéficiaires. Selon la présidente, Barka Cissokho, Sérigne Momar Sokhna a toujours été au chevet des femmes de la zone rurale pour les aider à devenir autonomes.

Pour Sérigne Momar Sokhna, cette stratégie vise à renforcer l’accès des femmes aux financements et à promouvoir leurs droits ainsi que leur rôle en tant qu’actrices du développement, a-t-il conclu.

Kaolack/ injustice au sein du Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna accuse Lamine Thiam.

A quelque semaines des élections législatives de 17 Novembre 2024, le parti Démocratique Sénégalais au niveau de la région de Kaolack, vit une tempête politique. L’ancien président de la fédération rurale de Latmingué, Serigne Momar Sokhna parle d’injustice contre sa personne depuis des années. L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement.

Affirmant que cette action est le résultat d’un “complot politique” orchestré par ses camarades au sein du parti dont Lamine Thiam, Saliou Dieng et Famara Senghor qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. “C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum,” a martelé Sérigne Momar Sokhna face à la presse ce vendredi.

“Nous avons utilisé tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles,” a-t-il déclaré.

L’injustice que vit l’ancien président de la fédération urbaine de Latmingué va soulever certainement des tensions et une division au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. L’affrontement entre M. Sokhna et Famara Senghor, Lamine Thiam et Saliou Dieng survient à quelques semaines des élections législatives anticipées prévues au mois de Novembre pendant lesquelles le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais.

Dans ce climat tendu, Serigne Momar Sokhna averti le président Me Abdoulaye Wade et Karim Meissa Wade de ne pas compter sur ces derniers car ils n’ont pas de base politique et la députation le prouvera . M. Sokhna attend des solutions urgentes face cette crise qui pourrait empêcher le PDS d’avoir le maximum de députés à l’hémicycle.

Kaolack / Dramé Escale : L’enclavement, un frein majeur au développement économique de la localité

Dramé Escale, une commune rurale située à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne, fait face à un grave problème d’enclavement qui freine son développement économique et social. La situation devient de plus en plus critique pour les habitants, confrontés à un manque criant d’infrastructures de base, notamment une route en état déplorable. Les pistes cahoteuses qui relient les villages deviennent presque impraticables, surtout pendant la saison des pluies, aggravant les difficultés de déplacement.

Fafa Fall, porte-parole des populations locales, a exprimé l’urgence de réhabiliter la route de 14 km qui relie Dramé Escale à d’autres localités. « Nous réclamons la réhabilitation de cette route dans les plus brefs délais. Si aucune solution n’est apportée, Dramé Escale risque de disparaître de la carte du département de Kaolack », a-t-il déclaré avec inquiétude.
L’enclavement de Dramé Escale a des conséquences directes sur l’économie locale. Le marché hebdomadaire, une place commerciale stratégique depuis 1976, est de moins en moins fréquenté chaque lundi. Les commerçants, tout comme les acheteurs, peinent à accéder à ce marché à cause de la mauvaise qualité des routes, ce qui entraîne une baisse des échanges commerciaux et des revenus des habitants.
Fafa Fall souligne que l’économie de la zone s’effondre progressivement. En plus des pertes économiques, la localité est confrontée à une recrudescence du vol de bétail, une conséquence de l’isolement qui complique les opérations de sécurité dans la région.
Les populations de Dramé Escale, dans un appel pressant aux autorités, demandent la réhabilitation urgente du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que des axes reliant Sokone et Nioro Alassane Tall. Ces améliorations permettraient non seulement de désenclaver la région, mais également de réduire les risques d’insécurité liés au vol de bétail et de relancer les activités économiques locales.
« Nous demandons aux nouvelles autorités étatiques de prendre cette situation au sérieux et d’apporter des solutions concrètes pour sortir Dramé Escale de cet isolement qui menace l’avenir de notre commune », a plaidé Fafa Fall.
La réhabilitation de ces infrastructures pourrait transformer la vie des habitants, stimuler l’économie locale et rétablir la sécurité dans cette zone stratégique de la région de Kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Kaolack/Dramé Escale : L’enclavement, un facteur bloquant de l’économie locale

Dramé Escale souffre d’un manque criant d’infrastructures sociales de base. Ce chef-lieu de commune manque de tout, notamment en matière de routes. Pendant la saison sèche, les véhicules doivent emprunter des pistes avec tous les risques que cela comporte pour se déplacer d’un village à l’autre, tant la route est cahoteuse. Dramé Escale se situe à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne. Cette commune rurale fait face à un enclavement important.

Les populations peinent à vaquer à leurs occupations sur une route de seulement 14 km. « Nous réclamons sa réhabilitation dans les plus brefs délais », a plaidé Fafa Fall, porte-parole des populations de Dramé Escale. Selon M. Fall, Dramé Escale risque d’être radiée de la carte géographique du département de Kaolack si aucune solution n’est trouvée à cette situation.

D’après les habitants, l’enclavement de Dramé Escale entraîne également une montée de l’insécurité. C’est pourquoi ils exigent la réhabilitation du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que ceux reliant Sokone et Nioro Alassane Tall, afin de réduire le calvaire quotidien des populations de la zone. « L’enclavement de Dramé Escale ne fait que réduire nos économies. Le marché hebdomadaire international de Dramé Escale, installé depuis 1976, tend à perdre ses visiteurs chaque lundi. En plus de cette baisse économique, le vol de bétail prend de l’ampleur dans la zone. Face à cette situation, nous demandons aux nouvelles autorités de l’État de trouver des solutions urgentes », a insisté Fafa Fall.

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Kaolack/Thiomby : Le Mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » porté sur les fonts baptismaux pour répondre aux besoins des populations

Un nouveau mouvement vient de voir le jour à Thiomby, dans le département de Kaolack. Il s’agit du mouvement « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI », qui a été officiellement lancé ce weekend, sous la direction du maire de la commune de Thiomby, Alexandre Ngom.

« Face aux défis et enjeux actuels de notre pays, marqués par une troisième alternance politique prévue le 24 mars 2024, dans un contexte caractérisé par l’insécurité, l’émigration clandestine avec son lot de décès, et les problèmes d’emploi des jeunes, nous avons décidé de créer ce mouvement. Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI, à vocation économique, sociale, politique et culturelle, a été mis sur pied et lancé ce 22 septembre 2024″, a déclaré M. Ngom.

Il a ajouté : « Le mouvement DOOLEL TAXAWU ASKAN WI entend jouer pleinement son rôle sur toutes les questions qui interpellent les Sénégalaises et les Sénégalais, en mettant toujours en avant l’intérêt supérieur des citoyens et du pays. »

Ayant pour préoccupation principale le bien-être des populations, « DOOLEL TAXAWU ASKAN WI » est ouvert à tous les citoyens sénégalais, hommes et femmes, résidant au Sénégal ou dans la diaspora, jouissant de leurs droits civiques et acceptant les dispositions statutaires du mouvement, a rappelé M. Ngom.

Il a également souligné que les jeunes sont particulièrement confrontés au problème du chômage, un phénomène qui touche autant les zones urbaines que rurales, et qui affecte principalement les jeunes éduqués. « Les conséquences du chômage se manifestent parfois par la délinquance et l’insécurité. Pour répondre à ce défi dans les zones rurales, le mouvement va initier plusieurs programmes en faveur de la promotion de l’emploi des jeunes, de la formation technique et professionnelle, ainsi que de la promotion de l’esprit entrepreneurial et du financement de projets de jeunes », a précisé M. Ngom.

Au-delà de la question de l’emploi des jeunes, le mouvement compte aussi s’attaquer aux nombreux problèmes auxquels sont confrontées les femmes rurales, notamment les mauvaises conditions d’hygiène, les difficultés d’accès à l’eau, surtout potable, et le manque d’information sur leurs droits, y compris en matière de santé sexuelle et reproductive. Ce manque d’information entraîne souvent des grossesses précoces, a conclu M. Alexandre Ngom, maire de la commune de Thiomby.

Kaolack / Gamou Médina Baye : Les Marmites du Cœur en action durant le Gamou et le Gamou Watt, une initiative du PDS

En cette période de célébration du Gamou et du Gamou Watt, l’esprit de solidarité brille à Médina Baye. Les Marmites du Cœur reprennent du service, offrant une aide précieuse aux pèlerins, en particulier aux plus démunis, en leur fournissant nourriture, boissons, et autres besoins, sans qu’ils n’aient à dépenser le moindre sou.

Cette initiative chaleureuse est portée par la fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Kaolack, dirigée par le camarade Badou Ndour et sous la coordination de Cheikh Mady Ibrahima Niasse. Comme l’a déclaré M. Ndour, cet élan de solidarité prend forme à chaque événement religieux dans les foyers de la commune, et se poursuivra jusqu’au Gamou Watt.

Dans cet élan de fraternité, la fédération urbaine du PDS souhaite jouer sa partition en marquant son soutien à Cheikh Mady Ibrahima Niasse et aux fidèles talibés de la cité de Mame Baye Niasse, en cette période de célébration du Maouloud 2024.

Kaolack / Médina Baye : l’esplanade Mawlidou Naby inaugurée en présence du ministre Jean Baptiste Tine

La cité de Mame Baye Niasse a procédé, ce samedi 14 septembre 2024, à l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Naby. L’événement s’est tenu cet après-midi en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, accompagné d’une forte délégation gouvernementale. Le ministre s’est adressé au Khalife général de Médina Baye :

« Je viens aujourd’hui au nom de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, vous dire combien le gouvernement est attaché à la divulgation du message empreint de piété, de fraternité et d’humanisme que véhicule chaque année le Maouloud. Ce message, jalousement entretenu depuis des décennies par Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye, et ses khalifes successifs, a contribué à consolider le socle du vivre-ensemble si cher à notre nation », a soutenu l’autorité.

Dans son discours, le ministre Jean Baptiste Tine a également magnifié la démarche de Médina Baye, par le biais de son khalife Cheikh Mouhamadou Mahy Ibrahima Niass, pour raffermir les rapports diplomatiques entre les États.

« Cher Khalife général, vous nous démontrez depuis le début de votre magistère que les magnifiques leçons de Gamou peuvent être mises en pratique au profit de la diplomatie. En effet, imitant en cela votre vénéré père, vous n’avez eu de cesse de mettre à profit votre entregent pour améliorer les relations entre les peuples et les États », a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Dans un contexte marqué par une série de départs massifs de jeunes ayant conduit à un drame récemment enregistré à Mbour, le ministre a ainsi invité à davantage sensibiliser contre l’immigration irrégulière. Jean Baptiste Tine a terminé son discours en sollicitant des prières en faveur du gouvernement pour la réussite de sa mission, mais aussi pour la paix et la concorde dans le pays.

Estimée à près d’un milliard 500 millions FCFA, la grande esplanade Mawlidou Naby de la grande mosquée de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, est désormais fin prête pour accueillir les pèlerins le jour du Gamou international de Médina Baye. Elle a été construite en 18 mois.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°270 – du 12/09/2024

🔴 AVEC UN TRÉSOR ESTIMÉ À PLUS DE 50 TONNES DANS LE PROJET AURIFÈRE DE DOUTA : LE SÉNÉGAL SUR LA VOIE DES TITANS DE L’OR
🔴 KAOLACK / APRÈS L’OURAGAN CHEIKH OUMAR DIAGNE : DIOMAYE RAMÈNE LA SÉRÉNITÉ

🔴 LSFP / AFFLUENCE DE LA SAISON 2024 / 2025 : PRESQUE 200 000 SPECTATEURS EN L1

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Léona Niassène : Un renforcement du dialogue avec les foyers religieux

Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.

Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.

Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.

Gamou : l’élan de solidarité du Directeur du CROUS-SS envers les familles religieuses de Kaolack

Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.

Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.

Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.

En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.

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