Le Dakarois Quotidien N°270 – du 12/09/2024
Le Dakarois Sports N°270 – du 12/09/2024
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Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.
Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.
Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.
Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.
Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.
Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.
Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.
Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.
Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.
En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.
Gamou international de Médina Baye : le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques réitère ses actions à forte portée sociale.
« Notre organisation a toujours respecté la tradition. Elle a pour ambition de soutenir la bonne organisation du Gamou international de Médina Baye, en collaboration avec la commission en charge de l’assainissement dirigée par Cheikh Abdourahmane Ibrahima Niasse », a déclaré Yoro Diouf, président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques.
Yoro Diouf a également exprimé l’attachement de leur structure à la famille de Cheikh Al Islam et à la Umma islamique.
« Depuis plusieurs années, le regroupement contribue de manière significative en vidant les fosses septiques de certaines maisons hébergeant les fidèles venus des quatre coins du monde. Médina Baye a une portée internationale. C’est pourquoi, chaque année, nous déployons des moyens conséquents pour apporter notre contribution tout en sollicitant des prières. »
« Cette année, nous avons mobilisé plus de 5 citernes de vidange de fosses septiques, 2 pelles mécaniques et d’autres camions pour le transport des déchets ménagers », a-t-il précisé ce mardi lors d’une conférence de presse locale.
La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.
« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.
Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.
« La rencontre d’aujourd’hui est très importante pour la fédération urbaine du PDS de Kaolack. Depuis mon installation à la tête de cette fédération, nous continuons à remobiliser la base à travers des rencontres périodiques, afin que le PDS retrouve la place qu’il occupait dans l’arène politique de la région. Notre objectif est de faire du Parti Démocratique Sénégalais une formation dynamique et organisée », a déclaré Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, ce dimanche lors d’une assemblée générale.
« Dans le cadre de nos activités, nous allons soutenir les femmes de notre parti en les accompagnant pour qu’elles puissent obtenir des financements. Nous allons également chercher des partenaires pour aider les jeunes du parti », a souligné M. Ndour. Il a ajouté que l’espoir est en train de renaître dans le camp de la fédération urbaine du PDS. En effet, de plus en plus de militants qui avaient quitté le parti pour rejoindre l’ancien régime, notamment l’APR et ses alliés, reviennent au bercail, grâce aux efforts de remobilisation menés au sein de la base.
En ce qui concerne le Gamou international de Médina Baye, un évènement religieux qui accueille des pèlerins venant de partout, certains d’entre eux se retrouvent sans abri. À cet effet, le parti prévoit de préparer des repas copieux qui seront distribués aux pèlerins le jour du Maouloud, en collaboration avec notre coordonnateur régional, Cheikh Mady Ibrahima Niasse », a annoncé Badou Ndour.
Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack et ses camarades s’opposent fermement aux nouvelles autorités du pays sur la question de la dissolution du HCCT et du CESE. « L’idée de la dissolution du HCCT et du CESE est très pertinente. Le budget de ces deux institutions coûteuses n’a servi jusqu’à présent qu’à recaser du personnel politique. Selon nous, ces budgets devraient être réorientés vers les véritables préoccupations des populations », ont conclu Badou Ndour et ses camarades.
L’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a tenu une conférence de presse ce lundi pour faire le bilan des investissements réalisés pour l’Esplanade du Mawlid International de Médina Baye. En marge de cette rencontre, M. Baye Ibrahima Ciss, Directeur général de la structure, a révélé la date de la remise des clés au Khalife de la Faydha Tidianya.
« L’infrastructure est estimée à 1,5 milliard de francs CFA, en attendant l’évaluation précise des experts certifiés, qui sont déjà venus recueillir les informations et ne tarderont pas à les communiquer, pour plus de transparence envers le Khalife, l’Imam et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce bijou », a expliqué M. Baye Ibrahima Ciss.
Interrogé sur les capacités d’accueil de l’Esplanade, qui portera le nom du Prophète Seydina Mouhammad (PSL), il a déclaré qu’en position assise, le lieu peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes, mais avec l’installation de chaises individuelles, la capacité sera d’environ 6 000 personnes.
« Après la visite du Président de la République le 12 septembre, les clés seront remises au Khalife de la Faydha Tidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahy Niass, le 14 septembre, jour de l’inauguration. En ce qui concerne la gestion et l’entretien, le Khalife a déjà désigné une équipe qui se chargera de ces tâches de manière adéquate », a précisé le Directeur général de l’AGTFT.
Pour rappel, l’Esplanade Seydina Mouhammad (PSL) est une œuvre d’ingénierie sans précédent dans l’histoire de la Faydha Tidianya. Elle couvre une superficie de plus de 3000 m², soutenue par six supports. Au premier étage, il est prévu dix suites, une salle de banquet, et un ascenseur.
Le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) du département de Kaolack a clôturé la campagne « Cadeau Vert » ce samedi 7 septembre à Médina Baye. Entre nettoiement et reboisement, il a immortalisé les martyrs en plantant des arbres à leur nom.
Lancée le 4 août dernier lors de la « Journée de l’arbre », « Cadeau Vert » a permis la distribution et le reboisement de plus de 3013 arbres à travers les 45 quartiers de la commune de Kaolack et dans le département de Guinguinéo, notamment dans la forêt de Keur Yagar et celle de Ndour-Ndour. « En lançant ce concept, nous avons voulu répondre à l’appel du Président de la République, de son Premier Ministre et celui du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique », a expliqué Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».
La journée a débuté par des prières avec la mobilisation des écoles coraniques de Médina Baye. « Nous avons reçu la présence des daras qui ont récité le Coran pour la mémoire des martyrs sénégalais tombés en défendant la démocratie et l’État de droit. »
» Aujourd’hui, nous avons profité de cette journée pour immortaliser les martyrs politiques tombés lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023, en plantant un arbre pour chacun d’eux. Ainsi, nous avons voulu matérialiser la tradition prophétique qui atteste que le fait d’entretenir un arbre peut procurer des bienfaits aux défunts, tout en rappelant que leur sacrifice ne doit pas rester vain », a détaillé Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».
Pour pérenniser les programmes étatiques tels que « Sétal Sunu Réew », le reboisement ainsi que les Vacances Agricoles du Sénégal (VAS), le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) appelle ses camarades de parti à organiser des mobilisations citoyennes. « La réussite de ces programmes dépend du caractère populaire qu’on leur donnera. Il faut en extirper les réflexes de chapelles politiciennes pour motiver davantage les masses lors de ces journées », a exhorté M. Niass.
En collaboration avec l’association « Sénégal Vert », l’initiateur de « Cadeau Vert » a procédé à l’installation de bancs écologiques à l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye ainsi qu’au niveau des ronds-points à l’entrée de la cité sainte. « Au-delà du nettoiement, nous devons développer le recyclage pour instituer une économie circulaire. Avec les pneus usagés, nous avons fabriqué des meubles pour les écoles et les jardins publics », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».
Pour rappel, la journée de commémoration des martyrs, qui a coïncidé avec la journée « Sétal Sunu Réew », s’est déroulée en présence du Service des Eaux et Forêts de Kaolack, des éléments de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ASP), de l’association « Sénégal Vert », du Club de l’Environnement de Kaolack, des militants et sympathisants de Pastef, ainsi que des citoyens sénégalais.
Dans le cadre de la préparation du Gamou international de Médina Baye, prévu le 15 septembre, les « Patriotes » de Médina Baye ont pris des initiatives significatives pour assurer le succès de l’événement. Du matériel a été déployé dans la cité religieuse à l’occasion de la Journée de « Set Sétal », qui vise à sensibiliser la population sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain avant, pendant, et après le Gamou.
« Cette fois-ci, cette journée initiée par le président Bassirou Diomaye Faye coïncide avec les préparatifs du Gamou international de Médina Baye. En tant que Patriotes, mais surtout natifs de cette localité, nous avons jugé nécessaire de sortir en masse pour rendre propre cette cité de Mame Baye Niasse », a souligné Djim Kébé, coordonnateur des activités du Gamou de Médina Baye de PASTEF, à Fass Cheikh Tidiane.
« Au-delà de Médina Baye, nous allons rendre propres d’autres quartiers comme Fass Cheikh Tidiane, Darou Rahmaty, Thioffack, Médina Mbaba et Sam, car nous savons que ces quartiers accueillent des pèlerins. Nous avons bénéficié du soutien de la SONAGED et d’autres bonnes volontés », a-t-il ajouté.
Cette initiative ne s’arrêtera pas là. « Nous venons de commencer, et nous continuerons à mener ces opérations jusqu’au Gamou Watt », a assuré M. Kébé.
Le Président des » 72h du Saloum », El Hadji Fallou Kébé, a participé à la journée nationale de nettoiement organisée ce 7 septembre à l’Esplanade de la grande mosquée de Médina Baye. Pour préparer la cité sainte à accueillir sereinement les pèlerins, il n’a pas lésiné sur les moyens.
» Comme nous le faisons, à chaque premier samedi du mois, nous sommes venus répondre à l’appel du Président de la République et de son Premier Ministre pour le » Sétal Sunu Réew « . En tant que fils de Kaolack et musulman, nous avons voulu mettre la main à la pâte pour participer à l’organisation du Gamou International de Médina » a expliqué El Hadji Fallou Kébé.
Au nom de l’association sportive et culturelle Saloum et au nom des » 72h du Saloum », il a octroyé 40 brouettes, 50 balais, 50 râteaux, 50 balais nylon, 60 bacs à ordures au comité d’organisation du Gamou International de Médina. » Pour soulager le centre de santé de l’affluence monstre qu’il reçoit à chaque événement, nous leur avons aussi donné 300 milles francs CFA et 15 bacs à ordures » a ajouté M. Kébé.
Rappelons que la cérémonie de remise des dons et la journée » Setal Sunu Réew » a vu la présence du Secrétaire d’Etat au Développement des PME-PMI, du nouveau Gouverneur de la Région de Kaolack, de la Mairie, des responsables de la SONAGED, de l’Urbanisme, de l’Agence des grands travaux de la Faydha et du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Faydha ( COMAF).
Le leader des « Jeunes Marabouts de Léona » Niassène et par ailleurs membre de Pastef/Kaolack a fait face à la presse ce 5 septembre. Il a profité de cette occasion pour appeler le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à mettre en place un programme spécial pour la ville du centre, soulignant que Kaolack s’est mobilisée comme un seul homme pour l’amener au pouvoir.
« La ville de Kaolack est la capitale du Sine-Saloum. C’est ici que transitent tous les produits agricoles du bassin arachidier et de la sous-région ouest-africaine. Elle mérite donc un traitement spécial », a déclaré Cheikh Tidiane Niass, membre de Pastef à Kaolack, devant une foule de militants réunis en début de soirée à Léona Niassène.
Égrenant une série de doléances, le petit-fils de Mame Khalife Niass a décrit la dégradation des routes, le manque d’infrastructures et l’absence de débouchés économiques, empêchant la jeunesse de trouver un emploi durable, en dehors de la location de motos-taxis (« jakartamens ») et des petits boulots précaires.
« Kaolack était autrefois le centre des activités économiques de la zone centre, avec de nombreuses industries de transformation. Seul un investissement majeur, visant la réouverture de ces unités industrielles, permettrait au Saloum de retrouver son éclat d’antan », a-t-il souligné.
Il a également exhorté le maire de Kaolack à concentrer davantage d’énergie sur la recherche de solutions structurelles pour la commune. « Il occupe trois postes : la présidence de la Chambre de commerce, la gestion du projet Cœur de Ville, et la mairie, ce qui montre la confiance que lui accordent les populations », a-t-il rappelé.
Enfin, concernant le Gamou, Cheikh Niass a insisté sur la nécessité de la venue du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à Kaolack. Selon lui, ils doivent constater de visu la situation chaotique de la ville et échanger avec les populations, qui ne les ont pas vus depuis l’élection présidentielle, malgré leurs nombreuses sorties ailleurs.
Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement du Gamou à Tivaouane. Ce sont les assurances données par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’issue de la visite qu’il a effectuée hier, mercredi 4 septembre, en compagnie du préfet de Tivaouane. Dr Dièye a pu évaluer l’état des infrastructures hydrauliques destinées à assurer une alimentation correcte en eau de la ville d’El Hadj Malick Sy.
Lors de cette visite, M. Abdou Diouf, directeur des travaux de la SONES, représentant le directeur général, a présenté le forage de la Grande Mosquée, réalisé dans le cadre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la SONES, ainsi que les travaux de pose de conduites sur 15 kilomètres pour l’alimentation en eau potable des villages de Sinou Khaly et Dindy Ball.
Le ministre a ensuite rendu visite aux autorités religieuses. Par la suite, il s’est rendu à Thiès, auprès de la famille Ndiéguène, pour s’enquérir des préparatifs en cours pour cet événement religieux majeur.
À Kaolack, dans le quartier périphérique de Keur Maloum Diaw, la situation du cimetière local est devenue alarmante, voire critique, en raison des inondations récurrentes pendant la saison des pluies. Ce cimetière, qui devrait être un lieu de repos paisible pour les défunts, est devenu un véritable marécage où les eaux stagnantes envahissent les tombes, suscitant l’indignation et l’inquiétude des riverains.
La saison des pluies est toujours redoutée dans cette région du Sénégal, mais cette année, les pluies diluviennes ont exacerbé une situation déjà précaire. Les eaux de pluie, qui ruissellent entre les tombes, ont fini par éroder le sol, provoquant l’effondrement de certaines tombes et laissant des sépultures béantes. Cette situation est devenue insupportable pour les familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches, obligées de patauger dans l’eau pour accéder aux sépultures.
Un tour dans ce cimetière après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Kaolack ce dimanche révèle un spectacle désolant. Les tombes, pour la plupart immergées, témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les inondations. Les riverains, résignés, décrivent une situation qui s’aggrave chaque année. « Ici, enterrer nos morts est devenu une tâche extrêmement difficile. L’eau a atteint un niveau sans précédent, et il est presque impossible de creuser une tombe sans que l’eau n’envahisse immédiatement le trou. Nous devons souvent nous battre contre l’eau pour pouvoir inhumer nos défunts. C’est une situation inacceptable », s’indigne un habitant de Keur Maloum Diaw, visiblement affecté par la situation.
Fatoumata Mané, une résidente du quartier dont la maison se situe à quelques mètres du cimetière, partage la même exaspération. « Depuis des années, nous vivons avec ce problème, et pourtant rien n’a été fait pour y remédier. Plusieurs maires se sont succédé à la tête de notre commune, mais le problème demeure. Nous pensons que la solution serait d’installer des canaux d’évacuation efficaces pour drainer ces eaux stagnantes et permettre aux familles d’enterrer leurs proches dans la dignité. Sinon, il faudra envisager sérieusement de délocaliser le cimetière vers un site plus approprié », propose-t-elle.
Face à cette situation critique, les habitants de Keur Maloum Diaw sont unanimes : le cimetière doit être délocalisé vers un site plus sec et mieux adapté. Ils interpellent les autorités locales, ainsi que les responsables de la mairie de Kaolack, pour qu’une solution durable soit trouvée. Selon eux, cette situation qui dure depuis trop longtemps nécessite une intervention urgente et des mesures concrètes.
La délocalisation du cimetière apparaît comme une option viable pour mettre fin à ces inondations récurrentes qui bafouent le respect dû aux défunts et plongent les familles dans une détresse psychologique profonde. Cependant, cela nécessite une volonté politique forte et des moyens financiers adéquats pour identifier un nouveau site, aménager les infrastructures nécessaires et transférer dignement les dépouilles vers ce nouveau lieu de repos.
En attendant une réponse des autorités, les habitants de Keur Maloum Diaw continuent de subir cette situation avec amertume, espérant qu’un jour, leurs appels à l’aide seront enfin entendus. La situation du cimetière de Keur Maloum Diaw n’est pas seulement un problème local, mais aussi un enjeu de santé publique et de respect des droits des citoyens à enterrer leurs morts dans des conditions dignes. Il est temps que des actions concrètes soient entreprises pour résoudre définitivement ce problème.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
L’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH), assistée par un bienfaiteur gambien établi en Allemagne, El Hadji Aboubacar Sadikh Bop, a réceptionné une école coranique ce 31 août à Médina Baye. Profitant de la tribune, le président Thierno Amadou Diallo a appelé autorités et bonnes volontés à se mobiliser davantage pour l’éducation surtout celle islamique.
» Donner ses moyens pour les écoles coraniques ou rechercher des partenaires qui assistent ces instituts, est un des meilleurs moyens de fructifier ses bienfaits mondains et dans l’au-delà. L’association ANVESH n’en est pas à sa première, depuis des années, elle a investi dans beaucoup d’écoles coraniques de Médina Baye et ses alentours » a magnifié Serigne Bassirou Thiam.
Très satisfait des réalisations de l’ANVESH et ses partenaires, le maître d’école coranique a rappelé que la cité sainte de Médina Baye est par essence une zone où l’apprentissage de l’Islam et des sciences religieuses demeure très important. » Cet élan solide de quête du savoir, nous le devons largement au fondateur de la cité en l’occurrence Baye Niass » a-t-il complété.
Dans le même sillage, le président de l’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire ( ANVESH) est revenu sur les différentes actions réalisées par sa structure depuis des années. » Nous avons eu à faire des dons de fauteuils roulants au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, nous avons aussi bâti ou réfectionné des dizaines d’écoles coraniques » a listé Thierno Amadou Diallo.
» Nous appelons les bonnes volontés en l’occurrence les organisations non gouvernementales et les mécènes ainsi que les institutions étatiques notamment les directions, les ministères à s’investir plus dans l’éducation des tout-petits. Les écoles coraniques sont dans le besoin car elles accueillent des milliers d’enfants de la République sans pour autant bénéficier de l’appui institutionnel » a conclu le président de l’ANVESH.
Suite à la nomination de Madame Aminata Touré comme Haut Représentant du président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Faye , Elhadji Maodo Diallo, Coordonnateur Régional du Mouvement pour l’Intégrité le Mérite et l’Indépendance (M.I.M.I) de Kaolack face à la presse ce jeudi, a vivement remercié le Président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko pour cette nomination méritée de leur leader.
Selon lui, cette nomination est le signe de la confiance que le Président Diomaye Faye place en Madame Aminata Touré. » Je tenais à féliciter Madame Aminata Touré pour cette nomination au poste de Haut Représentant du Président de la République. Cette nomination est donc une source de fierté pour nous responsables, militants et sympathisants de Mimi. Que cette nouvelle mission soit une réussite totale. Je profite également de l’occasion pour remercier le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko pour cette nomination amplement méritée » , a déclaré Mr Diallo.
Cette nomination marque une étape importante dans la réorganisation de l’administration présidentielle. Aminata Touré est l’une des membre influentes de la coalition « Diomaye Président », qui a soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, apportera son expertise et son expérience à ce nouveau rôle. Sa nomination reflète la continuité et la confiance dans son engagement politique et son savoir-faire au service de l’État a t-il conclu.
Les membres de l’association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal sont mobilisés à l’occasion du grand Magal de Touba. Un évènement qui draine plusieurs millions de pélerins qui viennent d’un peu partout du monde Face à la presse ce jeudi, Ils ont révélé la partition qu’ils veulent jouer pour un évènement sans accident de la route.
» Nous invitons l’ensemble des conducteurs à observer les règles éditées par le Code de la route » a appelé Cheikh Tidiane Sarr, président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal. Pour lui, ces règles s’articulent sur quelques points importants à savoir » Ie port du casque, l’utilisation de la ceinture de sécurité et l’observation d’un repos en cas de sommeil ou de fatigue et entre autres recommandations. »
» Le repos est véritablement un levier important dans le cadre de la sécurité et dans le cadre du transport en commun. Notamment de ne pas pratiquer des comportements qui n’honorent pas le métier d’un chauffeur. C’est à dire vouloir faire 3 à 4 voyages par jour » a jouté M. Sarr.
» Nous demandons aux chauffeurs de procéder aux visites techniques des véhicules. Parce que le constat que nous avons fait, et que à chaque événement religieu, certains conducteurs utilisent des voitures hors d’usage et désuètes depuis des années » a dénoncé le Président de l’Association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal
En ce qui concerne les conducteurs de vélos taxi, il les à sensibiliser à éviter la consommation de drogues. » A chaque Magal un nombre important de décès est enregistré chez ces conducteurs de vélos taxi, et celà est dû parfois à l’utilisation de l’alcool ou d’autres drogues » a fustigé Cheikh Tidiane Sarr.
Pour conclure, les Cavaliers de la Sécurité Routière ont appelé les forces de l’ordre à sévir sévèrement contre tous les contrevenants. » Les contrôles doivent être systématiques, aucune surcharge ne doit être tolérée. Nous pensons que si ces règles sont respectées, on aura moins d’accidents pendant le Magal », a plaidé Cheikh Tidiane Sarr président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal face à la presse ce jeudi.
Alors que des millions de pèlerins se préparent à célébrer le Magal de Touba 2024, marquant l’anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, une flambée des prix du transport à Kaolack suscite la colère et l’inquiétude des fidèles. Prévue pour ce vendredi 23 août 2024, cette édition du Magal voit les tarifs de transport entre Kaolack et Touba s’envoler, laissant les voyageurs désemparés.
À quelques heures de la célébration, les transporteurs de Kaolack semblent avoir profité de l’afflux massif de pèlerins pour augmenter considérablement les tarifs. Dans des lieux de départs comme « Pencum Serigne Bassirou », les prix ont subi une hausse spectaculaire. Les billets de bus, qui coûtaient auparavant 3 000 FCFA, sont désormais vendus à 5 000 FCFA. Pour les véhicules de type 7 places, les tarifs sont passés de 4 000 FCFA à 7 000 FCFA, tandis que les cars et mini-cars ont vu leurs prix grimper de 2 000 FCFA à 5 000 FCFA.
Cette situation a provoqué une vague de mécontentement parmi les pèlerins, qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme une exploitation injuste. Ousmane Seck, un fidèle en partance pour Touba, exprime sa frustration : « Le constat est le même chaque veille de Magal. Les chauffeurs doivent revoir leur manière de faire et arrêter de profiter de telles occasions, car ce n’est pas normal. »
Fatou Diop, également bloquée à Kaolack, partage le même sentiment. « Je suis ici depuis ce matin, mais je n’arrive pas à rallier Touba à cause de la hausse des prix. Cette mauvaise attitude des chauffeurs envers les passagers m’étonne vraiment. Ils ont augmenté les prix et refusent catégoriquement les négociations », regrette-t-elle, appelant l’État à intervenir.
Les pèlerins, en particulier ceux venant de régions éloignées, sont confrontés à une situation de plus en plus intenable à chaque grand événement religieux. Ils en appellent aux autorités pour mettre fin à ces pratiques qu’ils jugent abusives. « Il faut que l’État agisse, car les voyageurs qui sont dans les régions sont fatigués de vivre de telles situations à chaque grand événement », conclut Fatou Diop.
Face à cette grogne grandissante, les regards se tournent désormais vers les autorités, qui sont pressées de réguler les prix du transport en période de Magal, afin de permettre à tous les fidèles de se rendre à Touba dans des conditions acceptables.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
L’édition 2024 du Gamou international de Médina Baye, un événement religieux de grande envergure célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), verra un dispositif de sécurité renforcé avec le déploiement de 800 policiers pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Cette annonce a été faite par le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane, lors d’un Comité régional de développement (CRD) dédié aux préparatifs de cet événement, qui se tiendra les 16 et 17 septembre prochains.
Le Gamou, qui se déroule chaque année dans la commune de Kaolack, constitue un moment fort de la vie religieuse au Sénégal, attirant des milliers de pèlerins venus de tout le pays et de l’étranger. En raison de l’ampleur de l’événement, la sécurité est un aspect crucial pour garantir le bon déroulement des célébrations. « Cette année, 800 agents seront déployés dans la ville, un effort de plus qui sera fait pour la sécurité des personnes et des biens », a déclaré Ousmane Kane, soulignant l’importance de ce renforcement sécuritaire.
Le gouverneur de Kaolack a mis en lumière trois éléments qui rendent le contexte de cette édition du Gamou particulièrement délicat. Premièrement, la saison des pluies (hivernage) bat son plein, et Kaolack est une ville souvent sujette aux inondations. Deuxièmement, le contexte épidémiologique est préoccupant, avec l’apparition récente de nouvelles épidémies qui nécessitent des mesures sanitaires rigoureuses. Enfin, l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Nabi, un nouveau site dédié aux célébrations, devrait attirer un grand nombre d’invités, augmentant ainsi la complexité de l’organisation de l’événement.
Lors de la réunion du CRD, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la Maison des hôtes (Keur Gane) à Médina Baye, le Comité d’organisations des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) a présenté ses préoccupations et sollicitations pour une organisation réussie du Gamou. Les attentes du comité portent sur plusieurs secteurs clés : santé, assainissement, hygiène, sécurité, aménagement, ainsi que l’entretien des routes et de la voirie urbaine.
Cheikh Tidiane Gaye, vice-président du COMAF, a exprimé sa satisfaction quant aux engagements déjà pris par les chefs de services pour répondre aux besoins du Gamou. Il s’est félicité des mesures préventives mises en place pour prévenir d’éventuelles inondations et pour garantir une bonne organisation de l’événement. Toutefois, il a souligné l’importance d’améliorer la fluidité de la circulation, en appelant à la mise en place des mesures particulières annoncées pour la voirie urbaine.
Le comité d’organisation a également demandé une augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée par les autorités étatiques pour l’achat de médicaments, portant cette somme à un peu plus de 36 millions de francs CFA. De son côté, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass, président du COMAF, a exhorté les professionnels des transports terrestres à faire preuve de discipline et de prudence sur les routes afin de prévenir les accidents.
Aïssatou Barry Diouf, directrice régionale de la santé de Kaolack, a promis des « améliorations qualitatives » dans le secteur de la santé pour l’édition 2024 du Gamou de Médina Baye. La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) s’est engagée à renforcer son dispositif en déployant cette année 150 éléments, contre 120 l’année précédente. Ce renforcement inclura la présence de plongeurs en zone maritime pour sécuriser les pèlerins venant des îles du Saloum, ainsi que l’utilisation de trois camions-citernes pour l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.
Les responsables régionaux de la Société nationale de l’électricité (SENELEC) ont également pris des engagements pour garantir un approvisionnement électrique stable tout au long de l’événement. Ils ont promis de déployer 216 agents et d’installer six postes électriques et quatre groupes électrogènes, dont un de 1000 KVA. En outre, SENELEC prévoit d’étendre le réseau électrique sur plus de cinquante kilomètres pour couvrir les besoins des pèlerins et des résidents de la région durant le Gamou.
Le Gamou de Médina Baye est non seulement un événement religieux d’envergure, mais aussi un défi logistique majeur pour les autorités de Kaolack. Avec le déploiement de 800 policiers et les engagements pris par les différents services de l’État, l’édition 2024 s’annonce sous de bons auspices, malgré un contexte marqué par des défis climatiques, sanitaires et organisationnels. La sécurité, la santé, et le bien-être des pèlerins seront au cœur des préoccupations, garantissant ainsi que cet événement se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Le lundi 12 août 2024, les maîtres contractuels et les décisionnaires de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Kaolack ont organisé un sit-in devant les locaux de la perception. Leur objectif était de dénoncer les retards récurrents dans le paiement de leurs allocations familiales et de demander des mesures urgentes au gouvernement sénégalais.
Les manifestants ont exprimé leur frustration face aux retards chroniques dans la perception de leurs allocations familiales, qui auraient dû être versées depuis le mois de juin. Selon Alboury Thiam, enseignant à l’IEF de Kaolack, ces retards sont devenus une routine chaque trimestre. Il a critiqué la justification apportée par la caisse de sécurité sociale concernant la numérisation des dossiers des bénéficiaires. Pour lui, ces procédures digitales ne devraient pas prendre autant de temps et les problèmes techniques devraient être résolus en une semaine au plus.
« On nous explique que l’enrôlement digital des bénéficiaires prend du temps, mais cela ne devrait pas durer aussi longtemps. Nous entendons toujours des excuses comme le manque de versement intégral des fonds par l’État, ce qui est inacceptable. Il reste encore deux IEF à payer, ce qui est loin d’être normal », a déploré M. Thiam.
Face à cette situation qui perdure depuis presque quatre ans, les enseignants ont appelé les nouvelles autorités à intervenir. Ils demandent au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de prendre des mesures pour intégrer les allocations familiales directement dans les bulletins de salaire des décisionnaires afin de garantir des paiements en temps voulu. De plus, ils exhortent le Premier ministre à ordonner au Directeur Général de la caisse de sécurité sociale de vérifier les retards de paiement à Kaolack et de faire le nécessaire pour résoudre ce problème.
« Nous avons déjà entrepris de nombreuses démarches au niveau local, mais jusqu’à présent, rien n’a été réglé. Nous demandons aux nouvelles autorités de prendre des mesures pour mettre fin à ces retards qui nous affectent gravement », a conclu Alboury Thiam.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Les enseignants maîtres contractuels et les décisionnaires de l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack ont organisé un sit-in hier, lundi 12 août 2024, pour dénoncer les retards dans la perception des allocations familiales et demander au gouvernement du Sénégal de mettre fin à cette situation.
« À chaque trimestre, c’est toujours la même chose. On devait recevoir les allocations depuis le mois de juin, mais jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu », a dénoncé Alboury Thiam, enseignant à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) du département de Kaolack, selon nos confrères de Kaolackinfos.
Selon lui, la justification apportée par la Caisse de Sécurité Sociale n’est pas valable. « Il s’agit de l’enrôlement des bénéficiaires des allocations familiales au niveau digital. Cela ne devrait pas prendre plus d’une semaine pour régler ce problème. S’il y a des problèmes techniques, cela devait se résoudre en une semaine au moins, mais à chaque fois, ils nous fournissent des explications qui ne sont pas valables. Parfois, on nous dit que l’État n’a pas versé la somme qu’il doit ou qu’il ne l’a pas versée entièrement, donc on va payer telle IEF en priorité. Il reste deux IEF à payer, ce n’est pas normal », a poursuivi M. Thiam.
Face à cette situation qui dure depuis presque quatre ans, les enseignants décisionnaires et maîtres contractuels de Kaolack interpellent les nouvelles autorités. « Nous demandons à son Excellence, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de prendre en charge les allocations pour les intégrer dans les bulletins de salaire des décisionnaires, car nous souffrons du retard dans le paiement des allocations. Ils ne paient pas à temps. Nous avons entrepris de nombreuses démarches au niveau local auprès des autorités administratives, mais jusqu’à présent, rien n’a été réglé. Nous demandons également au Premier ministre de dire au Directeur Général de la Caisse de Sécurité Sociale de presser la caisse de Kaolack pour vérifier ce qui cause ces retards de paiement », a conclu Alboury Thiam.
Rappelons que le département de Kaolack compte près de 300 enseignants décisionnaires et maîtres contractuels.
Le samedi 10 août 2024, Kaolack a été le théâtre d’une célébration marquante, la 6ème édition de la Fête des Chefs d’Établissements de l’académie de Kaolack. Cette année, l’événement a pris une dimension particulière avec l’honneur rendu à 16 principaux et proviseurs qui prennent leur retraite. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont le président du collectif des chefs d’établissements, Jaques Diouf, et divers partenaires et soutiens du système éducatif local.
Le président du collectif, Jaques Diouf, a exprimé l’importance de cette cérémonie dédiée aux anciens responsables d’établissements. « Nous nous battons pour améliorer le cadre de travail de nos collègues. Chaque fois qu’un chef d’établissement ayant servi pendant 35 ans prend sa retraite, nous organisons cette fête pour qu’ils ne partent pas dans l’anonymat », a-t-il déclaré. Pour cette édition, le collectif a honoré 16 récipiendaires, dont trois étaient malheureusement décédés au cours de l’année. La cérémonie a ainsi aussi servi de tribune pour rendre hommage à ces figures du système éducatif.
Le parrain de l’événement, Diarra Alassane Ndao, Maire de la commune de Khelcom Biran, a souligné l’importance de la reconnaissance des services rendus par ces enseignants. Il a exprimé son honneur d’avoir été associé à cette célébration et a remercié le président du collectif pour son engagement. « Nous croyons en l’école sénégalaise, car nous sommes nous-mêmes des produits de ces temples du savoir », a-t-il ajouté.
L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a également pris la parole pour féliciter les retraités et saluer le travail du collectif. Il a souligné que cette cérémonie, surnommée « journée Sargal des retraités », est un moment de reconnaissance des contributions importantes des anciens chefs d’établissement. « Cette fête est une cérémonie d’hommage aux individus qui ont consacré des décennies à l’éducation de notre pays », a-t-il déclaré.
La cérémonie a été l’occasion de rappeler les récentes initiatives mises en place pour améliorer le système éducatif dans la région. Le collectif a reçu des soutiens notables dans le cadre du programme « FORCE-N » (Formations Ouvertes pour le Renforcement des Compétences d’Entrepreneuriat articulées au Numérique), qui a permis d’octroyer 136 ordinateurs portables aux élèves des filières scientifiques. De plus, un projet intitulé « L’outil mathématique pour lutter contre la désertion des filières scientifiques » a été lancé pour soutenir les élèves en mathématiques dans six établissements scolaires de l’académie.
Jaques Diouf a également évoqué les nombreux projets mis en œuvre par l’inspection d’académie pour renforcer l’enseignement des sciences et améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.
La 6ème édition de la Fête des Chefs d’Établissements de Kaolack a été un moment fort de reconnaissance et de célébration des contributions des anciens responsables éducatifs. L’événement a non seulement honoré les retraités, mais a aussi mis en lumière les efforts continus pour moderniser et améliorer l’éducation dans la région. Le soutien des partenaires et des autorités locales démontre un engagement commun pour le développement du système éducatif sénégalais.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Les habitants de Kaolack, ville emblématique du Sénégal, sont confrontés à une crise de l’eau qui menace gravement leur santé. La qualité de l’eau fournie par la Sen’Eau, le principal fournisseur d’eau potable dans la région, suscite de vives inquiétudes et expose une large partie de la population à des maladies liées à une eau contaminée.
Les habitants de Kaolack, en particulier dans les quartiers tels que Médina Baye, Darou Rahmaty, et Sam, font face à des difficultés majeures pour obtenir de l’eau potable de qualité. Cette crise touche environ 80% de la population locale, créant une insécurité hydrique importante qui pourrait avoir des répercussions graves sur la santé publique.
La mauvaise qualité de l’eau, caractérisée par des niveaux élevés de chlorure et de sodium, est responsable de divers problèmes de santé. Selon le coordonnateur national des Cavaliers de la Sécurité Routière, Cheikh Tidiane Sarr, cette situation pourrait entraîner une augmentation des maladies contagieuses telles que la diarrhée et d’autres affections liées à l’eau de mauvaise qualité.
Des prélèvements d’eau ont été effectués dans plusieurs quartiers de Kaolack pour évaluer la conformité de l’eau distribuée aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et aux standards nationaux. Les résultats des analyses révèlent une présence élevée de chlorure et de sodium, indiquant une non-conformité avec les normes sanitaires.
Elhadji Abdou Badio, président régional de l’ASCOSEN (Association des Consommateurs du Sénégal) pour Kaolack, a exprimé son inquiétude face à l’absence d’explications claires concernant ces résultats. Il a demandé à la Sen’Eau et au service régional de l’hydraulique de fournir des éclaircissements sur les causes de cette dégradation de la qualité de l’eau et d’améliorer la situation.
L’eau riche en chlorure et en sodium pose des risques significatifs pour la santé, en particulier pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale, et celles astreintes à un régime pauvre en sel. De plus, cette qualité d’eau pourrait être associée à des problèmes de santé plus graves, tels que le cancer de la vessie, des fausses couches, ainsi que des douleurs d’estomac et des maux de ventre.
Mouhamed Omar Diop, professeur de SVT, souligne que cette eau de mauvaise qualité expose une grande partie de la population aux maladies infectieuses. Il appelle à une intervention rapide pour remédier à cette situation et protéger la santé des habitants.
Face à cette crise, plusieurs initiatives citoyennes ont été lancées pour pousser les autorités et la Sen’Eau à respecter leurs obligations contractuelles et à améliorer la qualité de l’eau distribuée. Les efforts de Cheikh Tidiane Sarr et d’autres défenseurs des consommateurs visent à garantir que des mesures correctives soient mises en place rapidement pour résoudre ce problème de manière efficace.
La crise de l’eau à Kaolack met en évidence l’urgence de renforcer la surveillance et la régulation des services de distribution d’eau pour garantir la fourniture d’eau potable conforme aux normes de sécurité. Une réponse rapide et appropriée est essentielle pour protéger la santé publique et améliorer les conditions de vie des habitants de cette région.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
El Hadj Fallou Kébé, promoteur des « 72h du Saloum, » s’est associé aux autorités administratives de la région de Kaolack pour participer à la troisième édition de l’initiative d’assainissement « Setal Sunu Réew, » lancée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Lors de cette journée, à la gare routière, Kébé a appelé les Kaolackois à unir leurs efforts pour le développement de leur ville.
Le Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a salué la forte mobilisation des acteurs du transport, y compris les chauffeurs, leurs apprentis, les équipes de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED), les équipes du Cadre de vie, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la municipalité. Il a également reconnu la contribution des mécènes comme le Président de l’Asc Saloum.
« La forte mobilisation démontre l’importance de l’appel du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et rappelle le rôle que chaque entité doit jouer dans la préservation de notre environnement. Les gares routières, accueillant quotidiennement des centaines de personnes, doivent être maintenues propres, sûres et accueillantes, » a déclaré M. Ousmane Kane.
Le Gouverneur a également souligné le problème du suivi des initiatives de nettoyage, annonçant la mise en place d’un comité pour évaluer et ajuster les efforts d’assainissement. « Nous avons constaté des activités de nettoyage organisées partout, mais il y a souvent un manque de suivi. Un comité sera mis en place pour faire l’état des lieux et déterminer les ajustements nécessaires, » a-t-il révélé.
En outre, M. Ousmane Kane a apprécié le geste de M. Fallou Kébé, qui a offert 30 bacs à ordures à la gare routière de Dakar. « Au-delà du ‘Setal Sunu Réew,’ c’est aussi une journée de solidarité. M. Fallou Kébé a apporté sa contribution en accompagnant l’État dans cette initiative de nettoyage, » a-t-il ajouté.
M. Fallou Kébé a rappelé que le développement de Kaolack repose avant tout sur ses habitants. « Nous saluons l’engagement des acteurs du transport de la région. Avant l’intervention de tiers, c’est aux Kaolackois de changer le visage de cette ville qui nous a tout donné, » a-t-il déclaré.
Il a souligné que Kaolack n’a pas connu de progrès significatif depuis 40 ans et manque d’infrastructures pour booster son émergence. Cependant, il a exprimé l’espoir que l’initiative du Président Bassirou Diomaye Faye facilitera de nombreuses réalisations dans la ville. « Au-delà de cette journée d’investissement humain, nous comptons organiser d’autres activités pour le bien-être de la population, » a assuré M. Fallou Kébé.
En outre, les marchés Ocass de Ndorong et de Médina Baye ont également bénéficié d’un important lot de matériels de nettoiement, comprenant des bacs à ordures, des brouettes, des pelles, des râteaux et des fourches.
Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.
« L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.
Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.
« Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.
Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.
« L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.
Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.
« Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.
Le 2 août 2024, l’Académie de Kaolack a accueilli une rencontre significative organisée par le ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE). Ce projet ambitieux vise à intégrer 600 écoles coraniques (daaras) dans le système éducatif sénégalais, afin d’assurer une prise en charge adéquate et moderne de l’enseignement arabo-islamique traditionnel. Cette initiative marque un tournant dans l’harmonisation de l’éducation coranique avec le curriculum national, répondant ainsi à une demande croissante de modernisation et d’inclusion des daaras.
La rencontre de Kaolack a réuni divers acteurs clés du secteur éducatif, notamment des représentants des associations de maîtres coraniques, des marraines des écoles coraniques, des imams, des élus territoriaux, ainsi que des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation de toute l’Académie de Kaolack. Moussa Niang, Coordonnateur de la Direction des Daaras, a ouvert la séance en détaillant le processus de sélection des 600 daaras qui seront intégrés au projet PAPSE.
Moussa Niang a expliqué que l’objectif principal de cette journée était de partager les détails du PAPSE avec les différents acteurs concernés, et de leur fournir une vue d’ensemble du processus de sélection des écoles coraniques. Il a précisé que, après le dépôt des candidatures, une phase de vérification sur le terrain sera organisée pour s’assurer que les informations fournies par les daaras sont conformes à la réalité. Cette vérification sera effectuée avec l’aide d’un cabinet d’études externe, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.
Le Chef de la Division Enseignement, Apprentissage et Formation du ministère a détaillé les étapes du processus de sélection. Après la collecte des candidatures, des visites de terrain seront organisées pour vérifier la conformité des daaras avec les critères établis. Pour assurer la transparence totale, un cabinet d’études spécialisé a été engagé. Les daaras présélectionnés seront ensuite départagés par tirage au sort, en présence de tous les acteurs concernés, afin de garantir l’objectivité du choix.
Le quota alloué à chaque Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) sera défini à l’avance, et la sélection finale sera basée sur des critères rigoureux. Le PAPSE vise non seulement à moderniser les écoles coraniques, mais aussi à intégrer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences dans les programmes des daaras. Ce projet couvrira l’ensemble des 14 régions du Sénégal et des 16 académies du pays.
Mouhamed Lamine Fall, Président du bureau régional de la Fédération nationale des Associations des Maîtres coraniques du Sénégal, a exprimé son soutien enthousiaste pour le projet. Il a souligné que, bien que le quota de 600 daaras puisse sembler modeste par rapport à la demande, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif représente un progrès majeur. Selon lui, cette initiative est une reconnaissance de l’importance des daaras dans le système éducatif sénégalais et reflète une volonté politique de les intégrer pleinement dans le cadre national.
Il a également noté que, par le passé, le système éducatif sénégalais n’avait pas suffisamment pris en compte les écoles coraniques. Cependant, les récentes initiatives politiques ont reconnu que le développement du système éducatif ne peut pas se faire sans inclure les daaras. L’intégration des daaras dans le système éducatif est donc perçue comme un moyen de renforcer le système éducatif global du pays et d’atteindre les objectifs fixés pour l’éducation nationale.
Le projet PAPSE représente une étape importante dans la modernisation de l’éducation coranique au Sénégal. Il reflète un engagement à améliorer la qualité de l’enseignement dans les daaras tout en respectant les traditions et les valeurs arabo-islamiques. La réussite de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires dans le futur et contribuer à une meilleure cohésion entre l’éducation traditionnelle et moderne au Sénégal.
En conclusion, l’initiative d’intégrer 600 daaras dans le système éducatif sénégalais, pilotée par le PAPSE, constitue une avancée majeure pour le pays. Elle vise à moderniser les écoles coraniques, à améliorer la qualité de l’enseignement, et à renforcer l’inclusivité du système éducatif national. Avec l’appui des différents acteurs du secteur, ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans l’évolution du système éducatif sénégalais.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Ce vendredi marque le début de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnier (CPS) à Kaolack. Cette initiative vise à protéger les enfants âgés de trois mois à cinq ans contre le paludisme, une maladie endémique qui profite des conditions climatiques favorables à son développement. La campagne, dirigée par Seydina Alioune Kébé, coordonnateur du programme paludisme dans le district sanitaire de Kaolack, se déroulera jusqu’au lundi 5 août.
Selon Seydina Alioune Kébé, la nouvelle phase de la CPS concerne un total de 83 419 enfants.
La campagne est divisée en deux groupes d’âge spécifiques :
Enfants de 3 à 11 mois : 7 889 enfants
Enfants de 1 à 5 ans : 41 565 enfants
La campagne de cette année intervient dans un contexte où l’environnement et le climat de Kaolack sont particulièrement propices à la propagation du paludisme. La première phase de cette campagne s’est tenue en juillet dans 21 postes de santé du district. Cette deuxième phase, qui commence aujourd’hui, s’étendra à l’ensemble des postes de santé du district sanitaire, incluant le centre de santé de Kaznack.
Le paludisme est une maladie transmise par les moustiques et représente une menace significative pour la santé publique, surtout chez les jeunes enfants dont le système immunitaire est encore en développement. La prévention du paludisme saisonnier est cruciale pour réduire l’incidence de la maladie pendant les périodes de forte transmission.
Le Programme national de lutte contre le paludisme supervise la campagne pour assurer une couverture efficace et garantir que les médicaments préventifs soient administrés correctement. La campagne vise à protéger les enfants vulnérables et à diminuer le nombre de cas de paludisme dans la région.
Seydina Alioune Kébé a souligné que le climat de Kaolack, qui favorise la reproduction des moustiques, rend cette campagne particulièrement importante. Il a également exprimé sa gratitude envers les équipes de santé et les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de la CPS, en soulignant l’importance de leur contribution pour atteindre les objectifs de santé publique.
La campagne de prévention du paludisme saisonnier est une mesure essentielle dans la lutte contre cette maladie endémique. Avec le démarrage de cette deuxième phase, les autorités sanitaires de Kaolack espèrent renforcer la protection des enfants contre le paludisme et améliorer les conditions de santé dans le district. Les résultats de cette campagne seront cruciaux pour évaluer son efficacité et planifier les futures interventions dans la lutte contre le paludisme.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Les membres de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) ont pris la parole ce mercredi pour dénoncer et clarifier les accusations portées par un collectif qu’ils considèrent comme malintentionné. Tamsir Ousmane Thiam, membre du Conseil d’Administration de la section de Kaolack, accompagné de ses camarades, a apporté des précisions importantes et s’est inscrit en faux contre les allégations avancées par ce collectif.
« Très chers mutualistes, des déclarations absurdes et fausses sont en train d’être élaborées pour porter à l’attention du public des pratiques malsaines au niveau de la MSAE. En effet, nous venons d’apprendre la naissance d’un collectif imaginaire dirigé par des manipulateurs, des fraudeurs et des personnes au passé douteux, dont l’objectif est de nuire, » a dénoncé Tamsir Ousmane Thiam.
Il a ajouté que, au lieu de soutenir la politique expansive de la MSAE, qui inclut les agences du Sine Saloum, du Baol Sud, et des guichets, ce collectif cherche à manipuler l’opinion nationale et internationale. Thiam a mis en avant les récentes avancées de la MSAE, telles que la mise à disposition d’un siège national à Dakar et l’élaboration d’un plan stratégique de développement, visant à assurer l’essor de la structure.
« Malheureusement, des malintentionnés occupent certaines tribunes pour essayer de nous dénigrer, simplement parce que leurs fraudes ont été mises au jour, et que le bureau exécutif applique légalement et légitimement la politique définie par les administrateurs, » a-t-il poursuivi. Il a également souligné les améliorations apportées au système de gestion de la MSAE, notamment la modernisation via une plateforme destinée à assurer un suivi rigoureux des consommations et à lutter contre toute forme de fraude.
Tous ces efforts, selon Thiam, sont mis en place par le bureau exécutif pour garantir que les bénéficiaires soient dans des conditions optimales. Il a appelé les détracteurs à garder le silence, précisant que certains d’entre eux avaient perdu leur statut de membre, tandis que d’autres étaient provisoirement suspendus pour des manquements graves.
Leur seule alternative, selon lui, consiste à tenter de déstabiliser la MSAE dans le but d’empêcher ses membres d’atteindre leurs objectifs et d’obtenir les résultats escomptés.
La brigade territoriale de Kaolack a récemment déféré au parquet un ressortissant nigérien, Moussa Abubakr, arrêté par les hommes du commandant Adama Mbaye. Pour tenter d’échapper aux griffes des forces de l’ordre, Abubakr a tenté de les corrompre avec la somme de cinq millions de francs CFA. Malgré cette tentative, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, transfert de fonds de l’extérieur vers l’intérieur du pays, exercice illégal de la profession sans autorisation préalable de l’autorité administrative, et tentative de corruption des enquêteurs.
Moussa Abubakr est soupçonné de recevoir des financements provenant d’une source criminelle basée au Niger. Les transactions financières qu’il effectuait étaient suspectes et ne passaient pas par les circuits bancaires traditionnels. Son arrestation fait suite à la découverte de l’implantation clandestine de l’agence de transfert d’argent dénommée Nita, dissimulée au sein d’une autre agence de voyages appelée Rimbo. Selon les investigations de la gendarmerie, ces deux agences percevaient de l’argent provenant de l’extérieur vers l’intérieur du pays.
L’enquête a révélé que Moussa Abubakr menait ces activités sans les autorisations nécessaires de l’autorité administrative, ce qui constitue une infraction grave. La tentative de corruption des gendarmes démontre l’implication et la détermination de l’individu à échapper aux poursuites judiciaires.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et les activités criminelles transfrontalières. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales.
Le commandant Adama Mbaye et son équipe ont été félicités pour leur professionnalisme et leur intégrité, ayant refusé la tentative de corruption et poursuivi l’enquête avec détermination. Les autorités appellent à une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ces réseaux criminels et protéger l’intégrité financière du pays.
Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré lundi 22 juillet, sur toute l’étendue du territoire national.
Aucun cas n’a été relevé, selon les autorités administratives éducatives et de parents d’élèves de la commune et du département de kaolack , au terme d’une visite des centres d’examen ciblés. Nous venons de terminer la traditionnelle tournée des centres d’examen du BFEM. Sur place nous avons trouvé un climat favorable concernant le déroulement des épreuves. Au niveau de la commune de kaolack, nous avons au total 3.991 candidats dont 2.558 répartis entre les 24 centres d’examen . Pour le personnel nous avons mobilisé 733 enseignants dont 312 secrétaires et 324 professeurs correcteurs . Évidemment ce qui concerne les présidents de jurys ils sont au nombre de 24 assisté de deux autres secrétaires de saisie . Vous savez cette il y a une innovation de taille qui consiste à avoir de saisies contradictoire des notes. Donc il y aura le président de jury qui va saisir des notes et de l’autre côté le secrétaire également va saisir des notes après ils vont procédé à la confrontation des écarts » a souligné inspecteur Assane Badji , secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. En ce qui concerne l’organisation également nous avons pu prendre des mesures de sécurité concernant les centres inondables. C’est pourquoi nous avons pris les devants pour les délocaliser . Il s’agit le centre de Kabatoki, relogé à Kabatoki 1 le centre Moustapha Ndiaye qui a été délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Fall de Bongré et le centre qui se trouve à l’école élémentaire Khalifa Niasse qui est délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Niasse de Médina Baye, a ajouté M. Badji. » Pour l’instant on nous a pas signalé d’incident majeure et les épreuves se déroulent ni de cas de fraudes notés puisque nous avons pris les devants à travers des rencontres périodiques et des communications auprès des principaux, les parents d’élèves leur demandant de renforcer la sensibilisation auprès des candidats à l’examen du BFEM session 2024 » a rappelé Assane Badji secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. Pour L’inspection de l’éducation et de la formation de kaolack département son secrétaire général représentant de l’IEF de kaolack département empêché a indiqué que » globalement dans le département nous avons 4.180 candidats répartis dans 36 centres dont 1 à Banjul en République de Gambie. Il s’agit le Lycée et le CEM de Banjul. Vous n’êtes pas sans savoir que le CEM de Banjul dépend de l’IEF de kaolack département. Là nous avons mobilisé 503 correcteurs, surveillants 377 surveillants et 77 secrétaires . En plus de ce personnel mobilisé, nous aussi mobilisé 35 chefs de centres . Parce que cette année – ci il nous a été demandé de mettre dans chaque centre un chef de centre qui sera chargé d’aider les autres à les mettre dans de bonnes conditions de travail. Ce qu’il faut dire globalement l’examen se déroulent correctement. Pas d’achoppement signalés relativement à cet examen, » a noté inspecteur Amadou Souara , secrétaire général de l’IEF de kaolack département. Je dois aussi dire que, parallèlement à que nous faisons les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision des autres centres dans le département a rappelé M. Souara. En marge de cette tournée traditionnelle, les parents d’élèves ont magnifié la démarche inclusive et participe des autorités éducatives de l’IEF de kaolack département de celui de kaolack commune. Le représentant des parents d’élèves, Bara Guèye a indiqué que les parents d’élèves vont continuer à accompagner le processus mis en place par ces autorités pour une éducation de qualité à travers la région de kaolack.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Les habitants de la commune de Ndoffane, dans le département de Kaolack, ont manifesté leur colère ce samedi en arborant des brassards rouges. Ils interpellent le maire sur la destination de plus de 394 millions de francs CFA, somme destinée à l’entretien et à la réhabilitation d’un tronçon de 2,5 km. En outre, ils exigent des éclaircissements de l’entreprise en charge des travaux et du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).
La colère des résidents de Ndoffane a été alimentée par la lenteur et l’interruption soudaine des travaux de réhabilitation, qui devaient initialement durer trois mois mais se sont étendus sur une année sans achèvement. L’entreprise chargée du projet a quitté les lieux sans préavis, laissant derrière elle des infrastructures incomplètes et de mauvaise qualité. Le butinage est mal fait et aucune canalisation n’a été mise en place, ce qui entraîne des inondations récurrentes dans la commune, aggravant les conditions de vie des résidents.
Matar Sarr, porte-parole des manifestants et membre du mouvement « Sam Sunu Gox de Ndoffane », a exprimé la frustration de la population. « L’absence de canalisations fait que l’eau se déverse dans les maisons, créant d’énormes difficultés pour les habitants. Nos pères ont du mal à se rendre dans les lieux de culte, et nos mères peinent à se déplacer pour aller au marché », a-t-il déclaré. Cette situation, selon lui, est inacceptable et reflète une mauvaise gestion municipale ainsi qu’une négligence de la part des autorités concernées.
La manifestation a vu la participation de nombreux résidents, tous unis dans leur demande de transparence et de responsabilité. Ils ont appelé à une intervention rapide des autorités étatiques, en particulier du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’une enquête soit menée sur la gestion des fonds destinés à la réhabilitation de ce tronçon routier. « Nous alertons les autorités étatiques et invitons les corps de contrôle de l’État à descendre dans la commune pour enquêter sur la gestion des affaires de la cité, que nous jugeons catastrophique », a plaidé Matar Sarr.
Le mécontentement des résidents est également dirigé contre le FERA, qui est censé superviser l’utilisation des fonds alloués aux projets d’infrastructure. Les résidents estiment que le FERA n’a pas joué son rôle de surveillance efficace, permettant ainsi à l’entreprise responsable des travaux de s’en tirer sans achever le projet. Cette négligence a non seulement retardé l’amélioration des infrastructures, mais a également causé des problèmes quotidiens majeurs pour les habitants.
Les résidents de Ndoffane ne comptent pas baisser les bras. Ils envisagent d’autres actions pour continuer à attirer l’attention sur leur situation et obtenir des réponses concrètes. « Toute la population de Ndoffane est en courroux contre la gestion municipale, le FERA et l’entreprise concernant leur malveillance dans les travaux de réhabilitation de ce tronçon. Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas rendue », a conclu Matar Sarr.
En attendant une réponse des autorités, les résidents de Ndoffane continuent de subir les conséquences de cette mauvaise gestion, espérant que leur appel à l’aide sera entendu et que des mesures correctives seront rapidement mises en place pour améliorer leurs conditions de vie.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Le coordonnateur départemental du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » s’est prononcé sur ce qui a été fait dans plusieurs domaines à l’issue des trois premiers mois du Président Bassirou Diomaye Faye en tant que chef de l’État. Thierno Kébé et ses camarades se disent satisfaits. Ce parti allié de la coalition Diomaye Président, qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine et prospère, a listé quelques démarches inclusives dans plusieurs domaines.
« Nous listons ici quelques démarches inclusives et participatives des 100 premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, à savoir : paiement de dettes des agriculteurs à hauteur de 43 milliards, couvrement de la CMU au niveau des hôpitaux estimé à 10 milliards, tournées du Président dans la sous-région qui ont commencé à enregistrer des consolidations dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et les autres pays, récupération des passeports diplomatiques et véhicules de fonction aux membres du régime sortant, » a répertorié Thierno Kébé face à la presse ce vendredi.
Le coordonnateur du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » du département de Kaolack a ainsi ajouté à la liste : la subvention des semences et engrais, nomination des personnes à des postes équivalents à leurs profils, baisse récente des prix des denrées alimentaires, vérification des agents de l’État, récupération des parcelles à usage d’habitation à Mbour 4, et la gestion du foncier entre autres.
Le président Bassirou Diomaye Faye a promis une gouvernance de rupture et de justice sociale sous le sceau « jub, jubbal, jubbanti » qui peut se traduire par droiture, transparence et exemplarité. Il s’est engagé à résoudre l’équation du chômage endémique des jeunes, qui favorise l’immigration irrégulière, à éradiquer la corruption, mais également à réformer la justice pour plus de démocratie et de liberté. Sur le plan international, le président Bassirou Diomaye Faye semble privilégier la diplomatie de proximité et de bon voisinage, marquée par une série de visites dans les pays voisins et ceux de la région, » a conclu Thierno Kébé.
La situation des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux villages environnants du département de Kaolack est devenue critique, suscitant une vive inquiétude parmi les populations locales. La dégradation avancée de ces infrastructures menace de couper complètement la commune de Ndiédieng du reste du monde, particulièrement en période de pluies.
Le maire de Ndiédieng, Dr. Abdoul Aziz Mbodji, a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi. Il a souligné que les axes routiers, notamment entre Lamarane et Ndiédieng, sont presque impraticables pendant la saison des pluies, ce qui a un impact significatif sur l’économie locale. « Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période d’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique », a-t-il déclaré.
Selon le maire, deux ouvrages sur la route sont dans un état de déchéance avancée. Bien que le grand pont ait été réhabilité l’année dernière, il a de nouveau été endommagé par le passage de l’eau, rendant la traversée dangereuse. « Si aucune solution n’est apportée, cela va créer des répercussions sur l’économie des populations », a ajouté M. Mbodji.
Le deuxième pont, de dimensions plus modestes, présente également des trous inquiétants, rendant les déplacements extrêmement difficiles pour les habitants. « Aujourd’hui, pour se déplacer, c’est un véritable parcours du combattant pour les populations », a-t-il poursuivi.
Ndiédieng est également coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et même en saison sèche. Seuls deux ponts, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, permettent de traverser cette vallée, mais ils font partie d’un projet qui n’a pas encore démarré.
Face à cette situation critique, le maire de Ndiédieng a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier ministre. Il a rappelé que la commune de Ndiédieng a toujours été enclavée, même sous les précédents régimes de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. « En attendant une solution définitive, nous avons déversé des chargements de pierres même avec la présence de l’eau pour faciliter le déplacement des populations et de leurs biens », a-t-il expliqué.
Les villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram sont particulièrement touchés, les habitants étant contraints de contourner les zones inondées sur plusieurs kilomètres pour atteindre leurs champs. « Nous avons fait des démarches au niveau de la FERA, qui nous tient toujours des promesses. Face à cette situation, nous lançons un appel au chef de l’État et à son Premier ministre pour qu’ils agissent rapidement », a conclu le maire.
La réhabilitation des ponts et l’amélioration des infrastructures routières sont essentielles pour désenclaver Ndiédieng et permettre aux habitants de reprendre une vie normale et de soutenir l’économie locale.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
La commune de Ndiédieng, située dans le département de Kaolack, risque d’être coupée du reste du monde en raison de la dégradation avancée des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux autres villages. L’état de ces infrastructures inquiète profondément les populations locales. Leur réhabilitation représenterait un soulagement majeur et permettrait à des milliers de personnes d’acheminer leurs productions agricoles.
« Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période de l’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique. Il est presque impraticable pendant la saison des pluies, ce qui impacte gravement l’économie de la commune », a déclaré le maire de Ndiédieng, Dr Abdoul Aziz Mbodji, lors d’une conférence de presse mercredi dernier.
Le maire a souligné que deux ponts sur cette route sont en état de déchéance. « Le grand pont a été réhabilité l’année dernière, mais malheureusement, lors de ma visite sur le site il y a quelques jours, j’ai constaté que le passage de l’eau avait endommagé le pont jusqu’à l’effondrement. Si aucune solution n’est apportée, cela va lourdement impacter l’économie des populations », a-t-il ajouté.
L’an dernier, l’Agéroute était intervenue suite à une demande pour rétablir ce pont. Il y a également un deuxième pont, de dimension réduite, dont l’état est préoccupant avec des trous çà et là. « Cette situation complique les déplacements des populations, obligeant souvent à des détours de plusieurs kilomètres », a expliqué M. Mbodji.
Sur les 9 km de l’axe concerné, la commune de Ndiédieng est coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et la saison sèche. « Nous avons deux ouvrages sur cette vallée, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, inclus dans un projet qui n’a pas encore démarré. Du point de vue géographique, Ndiédieng risque d’être radiée de la carte de la région de Kaolack », a alerté le maire.
En attendant une solution définitive, des chargements de pierres ont été déversés, même en présence de l’eau, pour faciliter les déplacements des populations et de leurs biens. Les habitants des villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram peinent à rejoindre leurs champs, traversant l’eau avec des risques ou faisant des détours longs et difficiles.
Le maire a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son premier ministre pour intervenir en urgence. « Ndiédieng a toujours souffert sous les magistères des présidents Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, et Macky Sall. Ce chef-lieu de l’arrondissement reste enclavé jusqu’à présent », a conclu Dr Abdoul Aziz Mbodji.
Invité de l’émission « Tvs Matin » de la première chaîne régionale de Kaolack, le coordinateur régional du parti En Marche pour la Renaissance du Sénégal (MPR) du président Hamidou Thiaw, M. Pape Demba Ndiaye, a fait un fort plaidoyer pour le quartier Tabangoye, commune de Kaolack. Confrontées à la stagnation des eaux pluviales, les populations vivent dans des conditions difficiles, a-t-il dénoncé.
« Que ce soit le poste de santé, l’école élémentaire Tanor Dieng, ou les abords de la maison du notable M. Balla Ndiaye, aucun coin du quartier Tabangoye n’est épargné par les eaux pluviales. Même si le service des sapeurs-pompiers consent à des efforts pour régler cela, nous appelons aussi la municipalité et les autorités locales à mettre la main à la pâte, » a invité Pape Demba Ndiaye du MPR.
Pour corroborer ses propos, le leader politique de l’opposition rappelle que des notabilités comme la famille du feu guide religieux Serigne Cheikh Oumar Ndiaye vivent à Tabangoye. « Les vieux ont du mal à accéder aux lieux de culte, certains utilisent des briques pour se frayer un passage sur l’eau, ce qui est loin d’être prudent pour des personnes âgées, » a regretté M. Pape Demba Ndiaye.
Rappelons que le leader régional du parti du président Hamidou Thiaw était invité à se prononcer sur les 100 jours de pouvoir de son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays.
Les résultats du baccalauréat général 2024 pour la série L-AR de l’Institut « African American Islamic Institute Nasrul Elim » (IIAA) viennent de tomber, confirmant une fois de plus la tradition d’excellence de l’établissement au niveau de la région de Kaolack. Avec un taux de réussite impressionnant de 71,96%, l’IIAA surpasse largement les résultats de l’année précédente, qui étaient de 63,80%.
Sur les 132 candidats inscrits, 60 ont été admis d’office dès le premier tour, dont 31 avec mentions : 1 mention très bien, 9 mentions bien, et 22 mentions assez bien. De plus, 41 élèves ont été déclarés admissibles au second tour, dont 35 ont finalement réussi, portant le total des admis à 95.
Ces résultats exceptionnels sont le fruit d’un investissement constant et durable de l’équipe de l’IIAA. Depuis des années, le directeur général Cheikh Mahy Alioune Cissé et son équipe s’efforcent de créer un environnement propice à l’excellence académique. Leur engagement se traduit par des initiatives telles que des journées de synthèse avant le baccalauréat, destinées à mieux préparer les élèves aux épreuves.
Le succès de l’IIAA repose également sur l’engagement sans faille des équipes pédagogiques et du personnel administratif. Leur dévouement et leur abnégation sont des éléments clés de cette réussite. Les parents jouent également un rôle crucial en assurant un suivi rigoureux des apprentissages à domicile.
L’IIAA, fondé par feu Imam Assane Cissé (RTA), continue de faire honneur à la région de Kaolack par ses performances académiques remarquables. Ces résultats illustrent une communauté éducative unie et déterminée à offrir le meilleur à ses élèves.
Avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024, l’IIAA de Kaolack démontre une fois de plus son engagement envers l’excellence académique. Grâce à une équipe dévouée, des parents impliqués, et une stratégie éducative bien pensée, l’institut continue de briller et de faire la fierté de toute la région.
Mariama Massaly
Correspondate à Kaolack
À Kaolack, le lycée franco-arabe African American Islamic Institute (AAII), également connu sous le nom d’Institut Islamique Africain Américain (IIAA), continue d’affirmer son engagement envers l’excellence. Cette année, l’élève Amadou Fall, de cet établissement scolaire hérité du regretté Imam Assane Cissé, s’est distingué en obtenant une mention Très Bien au baccalauréat, série L-AR.
Située à Médina Baye, une communauté religieuse renommée de Kaolack, l’école Nasrul Hilm a réalisé d’excellents résultats dans la série L-AR. 41 candidats ayant accédé au second tour, la structure a enregistré 31 mentions au total : 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 22 mentions Assez Bien, atteignant ainsi un taux de réussite de 76,51%.
Ces résultats reflètent non seulement le dévouement des étudiants mais aussi l’efficacité pédagogique de l’équipe enseignante. L’IIAA demeure un pilier essentiel de l’éducation islamique au Sénégal, accueillant des jeunes du monde entier, notamment des Américains venus apprendre le Coran.
Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack
Hier, Dimanche, Kaolack a été frappée par des averses torrentielles, laissant dans leur sillage des scènes de chaos. Plusieurs quartiers de la commune tels que les Parcelles Assainies, Sara Ndiougary, Ndar Gou Ndaw, les Abattoirs Ndangane, Médina Baye, Médina Mbaba, Darou Rahmaty, Thioffack, ont été durement touchés par des inondations qui ont causé d’importants dégâts matériels.
Les habitants ont été pris au dépourvu alors que les eaux pluviales envahissaient leurs maisons, atteignant parfois les chambres à coucher et entraînant des pertes matérielles considérables. Les témoignages des résidents mettent en lumière la défaillance du canal de Médina Mbaba, incapable de gérer efficacement le volume d’eau accumulé, surtout lorsque les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie, exacerbant ainsi les risques d’inondations.
À Koutal Malick Ndiaye, dans la commune de Ndiaffat, les habitants expriment leur inquiétude et appellent les autorités étatiques à intervenir de manière urgente avec un programme de canalisation robuste pour prévenir de futures catastrophes. Ils soulignent la nécessité pressante de renforcer l’infrastructure de drainage pour protéger les habitants et leurs biens des caprices des conditions météorologiques saisonnières.
Face à cette crise, les autorités locales sont appelées à agir rapidement et efficacement pour mettre en place des mesures préventives durables. Il est crucial de renforcer la résilience communautaire et de garantir la sécurité des zones vulnérables contre les impacts des événements climatiques extrêmes.
Ces inondations à Kaolack rappellent l’urgence de stratégies d’adaptation et de prévention face à l’hivernage qui promet d’être pluvieux selon la météo. C’est pourquoi il urge de développer un réseau d’assainissement pour contenir les inondations à Kaolack.
Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack
Il a suffi des premières pluies pour révéler l’incompétence de l’équipe municipale de Kaolack. Ce matin, les habitants ont découvert leur ville submergée par les eaux, suscitant des questions sur la préparation de la mairie pour la saison des pluies.
Après les fortes pluies, les résidents se demandent si des opérations pré-hivernales ont été menées par la municipalité. Il semble que les caniveaux n’ont pas été curés, aggravant les problèmes d’inondation.
Face à cette situation critique, le mouvement Kaolack Bi Gueune a lancé un appel aux autorités centrales pour venir en aide aux populations de Kaolack. Des quartiers comme Thioffack, Bongré, Kassaville, Passoire, Kasnack, Médina Mbaba sont totalement inondés, mettant en danger les biens et la sécurité des habitants.
Le mouvement Kaolack Bi Gueune appelle également toutes les bonnes volontés et les fils de Kaolack à s’organiser en urgence pour fournir aux populations inondées des motopompes nécessaires à l’évacuation des eaux.
Les inondations à Kaolack ont mis en lumière les lacunes de l’équipe municipale en matière de gestion des eaux pluviales. La mobilisation des autorités centrales et des citoyens est urgente pour aider les populations touchées et éviter de nouvelles catastrophes. La situation appelle à une meilleure préparation et à des actions concrètes pour protéger la ville contre les futures intempéries.
L’hivernage s’est fermement installé au Sénégal, marqué par des précipitations intenses qui ont récemment touché plusieurs régions du pays. La ville de Kaolack, dans la région du Saloum, a particulièrement souffert des effets de ces pluies torrentielles au cours des dernières 24 heures. Dr Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu en urgence sur place pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de secours.
« J’étais ce matin en route vers le Lac de Guiers où je devais effectuer des visites avec les services techniques du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Après l’étape du barrage de Diama, j’ai décidé de changer de route pour me rendre à Kaolack. La forte pluie qui s’est abattue sur Kaolack a créé des difficultés dans plusieurs quartiers », a déclaré le ministre, soulignant l’ampleur des défis rencontrés par la population locale.
Le ministre Dieye a également annoncé son intention d’évaluer de près la situation sur le terrain et de renforcer les mesures d’assistance en collaboration étroite avec la mairie et les autorités administratives locales. Cette initiative vise à répondre aux besoins urgents des communautés affectées et à prévenir de futures crises liées aux conditions météorologiques extrêmes.
Les pluies saisonnières, bien que cruciales pour l’agriculture et les réserves d’eau, peuvent entraîner des défis importants en matière d’infrastructures et de sécurité publique. Le gouvernement sénégalais, par le biais du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’engage à assurer une réponse efficace et rapide face aux situations d’urgence causées par les intempéries.
En cette période critique, la solidarité nationale et la coopération entre les différents niveaux de gouvernement sont essentielles pour atténuer les impacts des catastrophes naturelles et protéger les communautés vulnérables.
Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Kaolack ont engendré d’importants dégâts matériels et des situations de crise pour de nombreux résidents. Tôt ce dimanche matin, Mbossé Coumba Djiguèn et plusieurs quartiers environnants ont été durement touchés par des inondations, laissant les habitants dans une situation précaire.
De Parcelles Assainies à Sara Ndiougary, en passant par Ndar Gou Ndaw et les Abattoirs Ndangane, les effets des eaux de pluie se sont fait sentir à travers toute la commune. Des résidences ont été submergées, certaines jusqu’à ce que l’eau pénètre dans les chambres, créant des conditions difficiles et souvent dangereuses pour les habitants.
Une des principales raisons avancées pour ces inondations est l’incapacité du canal de Médina Mbaba à drainer efficacement les eaux pluviales. La combinaison des eaux de pluie avec les eaux usées a exacerbé la situation, créant un cocktail destructeur qui a affecté de nombreux quartiers de la ville.
Les habitants affectés, comme ceux de Koutal Malick Ndiaye dans la commune de Ndiaffat, appellent désespérément les autorités étatiques à intervenir rapidement. Ils réclament un programme de canalisation urgent afin de prévenir de futures catastrophes similaires. Pour eux, l’heure est à l’action pour protéger les vies et les biens des résidents de Kaolack.
En réponse à cette crise, les autorités locales devront travailler de concert avec les communautés affectées pour développer des solutions durables. Cela pourrait inclure des mesures d’infrastructure améliorées, telles que la rénovation et l’extension des systèmes de drainage, ainsi que des programmes éducatifs pour sensibiliser les résidents aux pratiques de gestion des eaux pluviales.
Alors que la saison des pluies continue de sévir, il est impératif que des mesures concrètes soient prises rapidement pour atténuer les effets des inondations à Kaolack. La coordination efficace entre les autorités locales, les résidents et les organisations civiles sera cruciale pour assurer la résilience de la ville face aux défis futurs posés par l’hivernage.
En conclusion, la situation actuelle à Kaolack souligne l’urgence d’une planification urbaine proactive et de l’investissement dans des infrastructures robustes pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.
Ce mardi matin, une décision radicale a été prise au nouveau Lycée de Sing-Sing à Kaolack : 64 candidats ont été disqualifiés de l’examen du Baccalauréat pour avoir enfreint la règle stricte interdisant l’apport de téléphones portables au centre d’examen. Ces exclusions ont été confirmées par Amath Ndiaye, Enseignant chercheur à l’Université de Dakar et président du Jury 1506, supervisant 418 candidats dans ce centre.
Selon les dires de M. Ndiaye, plusieurs candidats ont été surpris avec des téléphones dans leurs sacs pendant la session d’examen. Conformément aux directives de l’Office du Bac et du ministère de l’Éducation, même la présence de téléphones portables éteints est strictement prohibée dans les centres d’examen. Cela a conduit à la confiscation de 77 téléphones au cours de cette première journée d’épreuves.
Les candidats concernés par cette mesure disciplinaire seront envoyés à l’Office du Bac pour traitement. Cette décision souligne l’importance des règles strictes régissant les examens nationaux, visant à garantir l’équité et l’intégrité du processus d’évaluation académique.
Les autorités ont rappelé que la violation de ces règles peut entraîner des conséquences sévères, affectant non seulement la participation des candidats, mais aussi la réputation et la validité des résultats du Baccalauréat.
Les autorités administratives, éducatives, syndicalistes et parents d’élèves ont effectué une visite des centres d’examen du Baccalauréat 2024 ce mardi. « À l’instar des autres académies du Sénégal, nous avons entamé ce matin la visite de plusieurs centres d’examen des épreuves du Baccalauréat général 2024. Cette tournée a été dirigée par le préfet du département sur ordre du gouverneur de région. Après cette visite, nous sommes très satisfaits. Nous sommes heureux de constater que toutes les mesures et instructions relatives à l’organisation du Bac ont été respectées », a souligné Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack.
Concernant le dispositif de surveillance actuel du Baccalauréat, qui inclut la nomination de surveillants et de coordinateurs de surveillance, ils assurent l’interface entre les présidents de jury et le chef de centre. Il y a également trois surveillants par salle, avec un surveillant responsable par salle ajouté par M. Goudiaby. « Un autre point clé est d’insister auprès des candidats sur le respect des consignes données par les préfets lors des CDD et lors du CRD, notamment concernant l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen. Dans l’académie de Kaolack, nous avons 38 centres dont 10 sont des centres secondaires. Nous avons pu accueillir 11 725 candidats, dont 6 414 filles. En ce qui concerne les séries, la série L domine largement avec un total de 10 151 candidats, soit 86,76 % de l’effectif global. La série S2 compte 1 546 candidats, représentant 13,18 %, et la série S1 est minoritaire avec seulement 28 candidats », a rappelé Siaka Goudiaby.
Pour le Lycée Mixte Sénégalais de Banjul, qui accueille 17 nationalités africaines, européennes et asiatiques, il existe également un centre secondaire où les épreuves ont été acheminées depuis le week-end dernier. Le corps enseignant est déjà sur place pour la correction qui se fera à Karang, dans l’IA de Fatick. Les résultats seront ensuite transmis à l’IA de Kaolack. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer une bonne organisation des examens du Baccalauréat », a conclu Siaka Goudiaby, inspecteur d’académie de Kaolack.
Le conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour annoncer les nouveaux prix de certains produits alimentaires. Cette réunion s’est tenue sous la présidence du gouverneur de région, Ousmane Kane.
« Nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, entre autres. Il s’agit de l’application de nouvelles mesures de baisse concernant le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain, et également le ciment, » a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.
Les travaux préparatoires ont été menés avec divers acteurs, notamment des associations de consommateurs et des associations de commerçants, pour structurer les prix en tenant compte des différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack. Les prix annoncés sont les suivants :
Huile raffinée : 19 140 FCFA pour le bidon et 1 000 FCFA par litre au détail.
Riz brisé ordinaire : 19 600 FCFA pour le sac de 50 kg et 420 FCFA par kg.
Sucre cristallisé : 29 200 FCFA pour le sac et 610 FCFA par kg.
Farine type 55 : 15 530 FCFA pour le sac.
Farine améliorée : 16 030 FCFA pour le sac.
Pain : La baguette de 180 g sera vendue à 150 FCFA (contre 190 g à 150 FCFA à Dakar).
Adama Mouhamed Mbaye a précisé que des campagnes de distribution et d’affichage de ces prix seront menées durant le week-end. « Dès lundi, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack, » a-t-il annoncé. L’administration du commerce agit sur deux leviers : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression d’autre part.
« Certains commerçants ne respectent pas les interdictions et persistent dans le non-respect des prix fixés. Face à cette situation, nous avons l’obligation d’appliquer la réglementation économique en vigueur, » a-t-il souligné. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la population, seront mobilisés pour accompagner les efforts de répression et veiller au respect des prix fixés.
Le commissaire Mbaye a également invité la population à signaler toute infraction. « Nous les invitons à la dénonciation, » a-t-il conclu lors de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.
Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack
Le conseil régional de la consommation de la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour dévoiler les prix de certains produits alimentaires en présence du gouverneur de région, Ousmane Kane. « Nous nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, notamment le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain et le ciment. Nous avons mené des travaux préparatoires avec les différents acteurs, notamment les associations de consommateurs et les associations de commerçants, pour structurer les prix en intégrant les différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack », a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.
« Cette rencontre avec les acteurs nous a permis de fixer les prix que nous avons présentés aujourd’hui. Ainsi, l’huile raffinée en bidon sera vendue à 19 140 FCFA et à 1000 FCFA le litre au détail. Pour le riz brisé ordinaire, le sac de 50 kg sera vendu à 19 600 FCFA et à 420 FCFA le kilogramme. Concernant le sucre, le sac sera vendu à 29 200 FCFA et à 610 FCFA le kilogramme. Pour la farine de type 55, le sac sera vendu à 15 530 FCFA et pour la farine améliorée à 16 030 FCFA. Pour le pain, nous avons ajusté la baguette de 190 g qui était vendue à 175 FCFA en l’augmentant à 180 g pour 150 FCFA », a-t-il détaillé. « Il est à noter qu’à Dakar, la baguette de 190 g est vendue à 150 FCFA tandis qu’à Kaolack, celle de 180 g est fixée au même prix. Concernant le ciment, nous avons retiré une taxe de 2000 FCFA pour fixer les prix applicables dans les régions. Nous mettons l’accent sur le département de Kaolack et Guinguinéo. Pour le département de Nioro du Rip, une légère majoration sera appliquée en raison de la distance, incluant les coûts de transport supplémentaires », a rappelé M. Mbaye.
« À l’issue de cette réunion, nous lancerons une campagne d’affichage de ces prix ce week-end. Dès lundi, si Dieu le veut, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack », a annoncé le chef du service régional du commerce de Kaolack. « L’administration du commerce agit sur deux fronts : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression contre les commerçants qui ne respectent pas les prix fixés d’autre part. Face à cette situation, nous sommes tenus d’appliquer la réglementation économique en vigueur. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation soutiennent naturellement notre service, en coordination avec les forces de défense et de sécurité qui sont à nos côtés sur demande, ainsi que les populations qui sont les premiers consommateurs. Nous les encourageons donc à signaler tout non-respect des prix fixés », a invité Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, à l’issue de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.
Invité de la radio » Al Quoran Fm » dans l’émission » Sen Momel, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack M. Moustapha Mbodji a magnifié la baisse du prix du pain au niveau national avant d’inviter les autorités étatiques à un dialogue inclusif et constructif au bénéfice de tous les sénégalais, boulangers comme consommateurs.
» Nous admettons qu’il y’a eu une baisse du prix du sac de farine de l’ordre de 4000 Fcfa alors que nous prônions une baisse de 6900 Fcfa de la part de l’Etat. Ce qui constitue un manque à gagner de 2900 Fcfa à nos dépens » a d’emblée expliqué sur les ondes de la station Fm, M. Moustapha Mbodji, représentant de collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack.
Pour taire les rumeurs, M. Mbodji a rappelé que le miche de pain de 200 grammes a toujours couté 175 Fcfa dans toutes les boulangeries de Dakar et celles des régions de l’intérieur. » Ceux qui le commercialisent à 200 Fcfa sont généralement les revendeurs ou les restaurateurs. Mais à notre niveau, nous l’avons toujours vendu à 175 Fcfa pour être dans les normes de la régulation » a-t-il précisé.
Pour ce qui de la fixation des prix au niveau de la région de Kaolack, le représentant du collectif des boulangers et ses pairs disent attendre la convocation du service du commerce pour un Conseil régional de la consommation. « Pour ce qui concerne les 13 autres régions de l’intérieur du pays, l’entrée en vigueur des mesures de baisse devra être actée sous peu. Les prix fixés seront majorés d’un différentiel de transport déterminé au niveau local » a éclairci M. Moustapha Mbodji.
Pour lui toujours, au delà de la farine, les autres intrants comme la levure, le gasoil et les produits qui concourent à la fabrication du pain doivent être diminués pour impacter sensiblement les prix. » Dans les régions, toutes nos besoins sont acquis en échange d’une charge de transport donc pour une fixation gagant gagnant, les autorités doivent prochainement penser à les diminuer aussi » réclame-t-il.
Au delà du coût des intrants, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack a fait un plaidoyer pour une modernisation des unités de production de pain. » Nos boulangeries utilisent du matériel archaïque ce qui induit des charges en énergie considérable, nous croyons que l’Etat avait un projet de modernisation du secteur avec des subventions pour renouveler nos machines. L’utilisation du solaire et des énergies vertes pourraient considérablement diminuer les charges, in fine, les prix » a-t-il conclu.
Le Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo » ( RV- ACD) du secrétaire général Cheikh Oumar Diagne est un parti allié de la coalition Diomaye Président. Est un parti politique sénégalais qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine, prospère, en tirant parti de son héritage culturel, historique et religieux tout en adoptant des approches modernes et innovantes pour le développement. Notre concept s’articule autour du » juste milieu a t-il rappelé. Lors de cette assemblée générale de renouvellement du bureau ce samedi à Guinguineo ,ce dernier a aussi indiqué que » la mission du Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) est de promouvoir le juste milieu comme base pour un modèle islamique afin de pouvoir orienter et prendre des décisions sur le plan politique, économique et sociale. Permettant de pouvoir établir un pays gouverné selon les croyances de la population tout en intégrant nos coutumes qui font de nous ce que nous sommes » a conclu M. Kébé.
Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack
Une nuit qui aurait dû être calme dans la cité Médina Baye de Kaolack a été troublée par une tentative de cambriolage tragique. Dans les premières heures du dimanche, un groupe d’individus à bord d’un véhicule volé au bureau de la Senelec de Ngane Saër a ciblé un dépôt de Wave, un point névralgique de la communauté.
Selon les informations recueillies, des jeunes du quartier, ainsi que des forces de l’ordre en patrouille, ont vigoureusement réagi contre les assaillants. Les échanges ont été intenses, laissant un policier blessé et deux des cambrioleurs capturés par les autorités locales.
Tristement, l’un des assaillants blessés durant l’incident a succombé à ses blessures au centre hospitalier de Kaolack. Pendant ce temps, le second individu est détenu par les enquêteurs du commissariat central, dans l’attente des développements judiciaires.
Les membres restants du groupe sont activement recherchés par les forces de sécurité locales, afin de répondre de leurs actes présumés.
Cet incident souligne une fois de plus les défis persistants auxquels les communautés locales et les autorités font face en matière de sécurité. Les habitants de la cité Médina Baye restent sous le choc après cette violente tentative de cambriolage qui a laissé une empreinte indélébile dans leur quartier.
Les autorités continuent de surveiller la situation de près, promettant une réponse robuste contre toute forme de criminalité qui menace la paix et la sécurité dans la région de Kaolack.
Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) débutent ce mardi 25 juin 2024 à travers le Sénégal, pour se terminer le mercredi 26 juin 2024. Dans le département de Kaolack, situé dans la région éponyme, 6 442 candidats sont inscrits pour ces examens cruciaux qui déterminent leur passage en classe de 6ème.
Total des candidats : 6 442
Option française : 5 930 candidats
Option franco-arabe : 512 candidats
Garçons : 4 852
Filles : 2 790
Les candidats seront dispersés dans 38 centres d’examen à travers le département de Kaolack. Chaque centre sera équipé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la supervision adéquate des candidats.
Ces examens marquent une étape cruciale dans le parcours éducatif des élèves sénégalais, symbolisant leur transition vers l’enseignement secondaire.
La Tabaski, célébration musulmane marquant le sacrifice d’Abraham, a été observée ce lundi à travers tout le pays. À Kaolack, l’Imam Ratib de la Grande Mosquée, Sérigne Babacar Sy Kane, également Khalif général de la famille feu Elhadji Abdou Hamid Kane, a dirigé la prière.
Dans son sermon, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a adressé ses félicitations à tous les musulmans du Sénégal et du monde entier à l’occasion de cette fête sacrée. Il a souligné l’importance des nouveaux dirigeants du pays, le Président de la République et son Premier Ministre, représentés lors de la prière par le gouverneur de région, Elhadji Ousmane Kane. L’Imam a évoqué les concepts islamiques de « Jub Jubanti et Jubal », appelant les fidèles à rester sur le chemin de la droiture et à respecter les principes de leur foi.
L’appel à la solidarité et à la générosité a été un thème central de son discours, exhortant les musulmans à soutenir mutuellement et à apporter leur aide à ceux dans le besoin. Il a également insisté sur l’importance du respect filial, soulignant que le respect des parents est une source de bénédiction.
Sur le plan socio-économique, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a abordé la question des impôts, les présentant comme un devoir citoyen essentiel. Il a expliqué que les impôts sont nécessaires pour garantir la prise en charge des besoins sanitaires, éducatifs et sécuritaires de la population, ainsi que pour permettre les investissements nécessaires au développement du pays.
En conclusion, l’Imam a exprimé sa gratitude envers toutes les autorités locales et nationales, soulignant l’importance de l’unité et de la coopération pour le bien-être commun. Son sermon a été une invitation à préserver les valeurs de l’islam et à contribuer activement au progrès de la société sénégalaise.
Cette célébration de la Tabaski sous la guidance de l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a été un rappel poignant des principes fondamentaux de la foi et de l’engagement citoyen pour le bien-être collectif.
À quelques jours de la fête de Tabaski (Aïd el-Kébir) 2024, les autorités administratives de Kaolack ont assuré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour un bon approvisionnement en moutons. Cheikh Ahmadou Bamba Bèye, chef du service départemental de l’élevage, a confirmé lors d’un entretien avec la rédaction, le vendredi 14 juin 2024, que les objectifs ont été largement atteints.
« Pratiquement toutes les dispositions ont été prises pour un bon approvisionnement de moutons pour la région et le département de Kaolack. On avait un objectif départemental de 36 000 têtes, et cet objectif a été atteint largement depuis hier », a expliqué Cheikh Ahmadou Bamba Bèye. Il a ajouté que des marchés hebdomadaires (« loumas ») comme ceux de Gandiaye et Ndiédieng sont bien approvisionnés, grâce aux mesures prises par l’autorité administrative.
Le chef du service départemental de l’élevage a détaillé les différentes mesures mises en place pour garantir un approvisionnement fluide et sécurisé. « Il s’agit de la sécurité, de l’arrêté du gouverneur de région pour les points de vente qui sont au nombre de sept au niveau du département. Les forces de l’ordre et de sécurité veillent, de même que les autres services concernés tels que le service d’hygiène, la Senelec, la SEN EAU, et les mairies », a-t-il ajouté.
Cheikh Ahmadou Bamba Bèye a souligné que les dispositifs mis en place lors du comité départemental de développement ont permis d’assurer un surplus de moutons par rapport à l’année précédente. « Actuellement, nous avons un surplus de cent mille moutons par rapport à l’an dernier, grâce aux instructions fermes du président de la République pour réglementer l’accès des moutons de la sous-région vers le Sénégal », a-t-il précisé.
Les points de vente agréés dans le département sont bien approvisionnés, avec des prix variant entre 70 000 et 400 000 francs CFA. Le prix le plus courant étant de 130 000 à 135 000 francs CFA.
Le gouvernement a également apporté un soutien significatif en subventionnant les aliments pour bétail. « Le sac d’aliment qui coûtait 10 000 à 12 000 francs est maintenant vendu à 5 200 francs grâce à l’intervention de l’État. Cela a permis aux vendeurs de moutons de proposer des prix plus bas à la population », a conclu Cheikh Ahmadou Bamba Bèye.
Toutes les mesures prises par les autorités administratives de Kaolack ont été respectées, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat en moutons pour la fête de Tabaski 2024. Grâce à une organisation rigoureuse et aux subventions gouvernementales, les habitants de Kaolack peuvent espérer célébrer la Tabaski dans de bonnes conditions.
Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack
La section de Kaolack de l’Association Nationale des Albinos du Sénégal (ANAS) a célébré la Journée Internationale de Sensibilisation à l’Albinisme le 13 juin 2024, marquant cette journée importante avec un appel à l’action pour le renforcement des capacités et un meilleur accès aux financements pour les personnes atteintes d’albinisme.
La présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Mme Ndèye Diaw, a souligné l’importance de cette journée instaurée en 2014 pour sensibiliser sur les besoins spécifiques des personnes atteintes d’albinisme. « Nous sommes aujourd’hui au niveau du conseil départemental de Kaolack pour célébrer cette journée. C’est une catégorie sociale qui a des besoins spécifiques liés à l’éducation des enfants et à l’accès à des produits essentiels comme les crèmes solaires », a-t-elle déclaré.
Mme Diaw a expliqué les difficultés uniques auxquelles sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme en raison d’un manque de mélanine dans leur peau et leurs yeux, entraînant une déficience visuelle permanente et une vulnérabilité accrue à la discrimination. « Les personnes atteintes d’albinisme sont souvent victimes de discriminations multiples et croisées fondées à la fois sur le handicap et la couleur de peau », a-t-elle rappelé.
La situation est aggravée par le coût élevé des crèmes solaires indispensables à leur protection. « Le Sénégal compte 98% d’albinos illettrés. Les crèmes solaires sont chères, et la subvention de cinq cent mille francs CFA par an octroyée par l’Etat ne suffit pas à acheter six crèmes pour chaque albinos », a-t-elle indiqué.
L’ANAS Kaolack appelle les autorités à s’approprier les textes internationaux pour améliorer le bien-être des albinos. Mme Ndèye Diaw a lancé un appel pour renforcer les capacités des albinos dans divers métiers et leur permettre d’accéder aux financements nécessaires pour vivre dignement sans avoir à mendier.
Cette journée de sensibilisation est une occasion de rappeler la nécessité de soutenir les personnes atteintes d’albinisme et de travailler ensemble pour éliminer les discriminations et les obstacles auxquels elles sont confrontées.
Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack
Lors d’une conférence publique captivante, Mamadou Ly, apiculteur de formation, a partagé son expertise sur l’athérapie de la cire du miel, dévoilant les multiples avantages que cette pratique offre pour la santé et le bien-être.
L’athérapie, une méthode ancestrale de guérison, exploite les vertus curatives du miel et de ses dérivés. Selon Ly, le miel est bien plus qu’une simple douceur sucrée ; ses propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes en font un allié puissant pour combattre un large éventail de maux. De plus, il a souligné que le miel favorise la rétention du calcium et du magnésium, ainsi que l’augmentation du taux d’hémoglobine dans le sang.
En ce qui concerne le pollen et la gelée royale, Ly a partagé avec passion les bienfaits de ces produits souvent sous-estimés. Le pollen, riche en protéines, renforce le système immunitaire et agit comme un tonique naturel en cas de fatigue ou d’infection. Quant à la gelée royale, elle est vantée pour ses effets revitalisants sur l’ensemble de l’organisme, et peut être utilisée en cure saisonnière pour renforcer la vitalité.
Ly a également mis en lumière l’utilisation de la cire de miel dans l’industrie cosmétique. Selon lui, cette matière versatile offre un support idéal pour les mélanges organiques, tout en revitalisant la peau et en lui redonnant éclat, souplesse et tonicité.
En résumé, l’athérapie de la cire du miel, telle que présentée par Mamadou Ly, offre une approche holistique de la santé, exploitant les trésors de la ruche pour promouvoir le bien-être physique et mental. Son expertise apporte un éclairage précieux sur les pratiques traditionnelles qui continuent de nourrir notre santé moderne.
Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.
Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.
L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.
Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.
Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.
Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.
Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.
Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.
En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
L’ASC Saloum a fêté avec éclat sa promotion en Ligue 2 ce samedi. Lors d’une cérémonie au siège du club, le président Fallou Kébé a invité tous les fils de la région à soutenir l’équipe, soulignant l’importance de l’unité pour affronter les défis à venir.
Au cœur des terres sénégalaises, dans la région de Kaffrine, se niche le village de Ndiorol, où les habitants vivent dans l’ombre de la négligence et de l’abandon. Loin des lumières des grandes villes, cette communauté rurale lutte quotidiennement contre les difficultés croissantes en matière d’infrastructures et de services essentiels, principalement dans les domaines de la santé et de l’éducation.
Le manque criant d’infrastructures sanitaires constitue l’une des préoccupations majeures de la population de Ndiorol. Avec l’absence d’un centre de santé dans le village lui-même, les habitants sont contraints de parcourir de longues distances, souvent jusqu’à 5 kilomètres, pour accéder à des soins médicaux de base. Ce voyage, déjà pénible en soi, devient encore plus difficile en cas d’urgence nécessitant une évacuation, où les habitants doivent se résigner à emprunter des charrettes ou des motos-jakarta sur des chemins accidentés et impraticables.
La situation est d’autant plus alarmante lorsque l’on considère l’absence d’une école élémentaire publique dans le village. Les enfants de Ndiorol sont ainsi privés d’une éducation de base de qualité, les obligeant à faire de longs trajets pour accéder à des établissements scolaires, souvent éloignés et peu adaptés à leurs besoins.
Face à ces défis quotidiens, Kéba Mbaye, le chef du village de Ndiorol, ne cache pas sa frustration. Il dénonce l’inaction des autorités et appelle à une intervention urgente pour remédier à la situation. La réhabilitation du tronçon routier reliant Ndiorol à Touba Saloum via Makha Sacoumba est une priorité absolue, surtout pendant la saison des pluies où le chemin devient souvent impraticable. De même, l’établissement d’une structure sanitaire dans le village est indispensable pour garantir l’accès aux soins de santé de base pour tous les habitants.
Dans leur quête de justice et de dignité, les habitants de Ndiorol se tournent vers les autorités pour obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. Ils interrogent également le système politique local, se demandant si la région de Kaffrine est représentée par un député à l’Assemblée Nationale, espérant ainsi une représentation efficace de leurs intérêts au plus haut niveau.Malgré les défis et les obstacles, la communauté de Ndiorol reste unie dans sa détermination à faire entendre sa voix et à lutter pour un avenir meilleur pour tous ses membres. En attendant que leurs appels soient entendus et que des mesures concrètes soient prises, ils continueront à se battre pour leurs droits fondamentaux et pour une vie meilleure dans leur village oublié.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Lors de la récente journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, le Coordinateur du Mouvement des Patriotes Domu Daraa (MODDAP), Cheikh Baye Mbaye Niass, a offert une perspective visionnaire pour pérenniser l’initiative « Setal sunu Réew ». Sa contribution souligne l’importance du recyclage comme alternative indispensable pour assainir efficacement notre environnement.
Dans son allocution, M. Niass a souligné que la propreté est une valeur essentielle, ancrée dans les enseignements religieux et une nécessité pour une santé optimale et un bien-être tant spirituel que matériel. Il a ainsi répondu à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye avec un engagement profond en faveur de l’assainissement.
Prenant l’exemple de la commune de Kaolack, qui produit quotidiennement plus de 200 tonnes de déchets, principalement recyclables, M. Niass a mis en avant le potentiel du recyclage comme solution durable. Il a insisté sur la nécessité de changer la perception des déchets, qui peuvent être utilisés comme matière première dans la fabrication de fertilisants et d’autres produits dérivés, une pratique courante dans de nombreux pays.
Pour étayer ses propos, M. Niass a évoqué le Centre intégré et de valorisation des déchets (CIVD) de Latmingué, dont les travaux sont en cours. Ce projet, financé par la Banque islamique de développement (BID) avec la contrepartie de l’État du Sénégal, vise à mettre en place un réseau d’infrastructures primaires, des centres de transfert et de tri, ainsi qu’un centre de valorisation des déchets. Une initiative ambitieuse qui pourrait révolutionner la gestion des déchets dans les régions de Kaolack, Tivaouane et Touba.
En parallèle de ses propositions, M. Niass et son équipe du MODDAP ont démontré leur engagement sur le terrain en participant activement à l’opération de nettoyage « Setal sunu Réew ». Leur implication, depuis les premières heures du jour, a permis de redonner vie aux espaces publics, de Médina Baye à Sam, en nettoyant méticuleusement les zones entourant la mosquée et les lieux de prière emblématiques.
Face aux défis environnementaux auxquels le Sénégal est confronté, les idées novatrices et l’action concrète de leaders comme Cheikh Baye Mbaye Niass offrent un espoir pour un avenir plus propre et durable. En conjuguant la sensibilisation à la pratique, ils ouvrent la voie à une transformation positive de notre rapport aux déchets et à notre environnement.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
‘’Nous avons reçu l’avis favorable d’un partenaire pour financer les études relatives à la restauration des terres salées et dégradées de Kaolack.
Ces terres salées ou dégradées, a-t-il précisé, couvrent une superficie de vingt-sept mille hectares » Il s’est prononcé lors de la journée mondiale de l’environnement édition 2024.
Ensemble, nous allons lancer des projets de reboisement, des campagnes de sensibilisation sur les techniques agricoles durables et des initiatives pour améliorer la gestion des ressources en eau , a t-il ajouté. Le député a aussi appelé les Sénégalais à adopter des pratiques agricoles durables pour un écosystème productif.
« Nous devons transformer nos terres dégradées en écosystèmes productifs et résilients capables de supporter la vie humaine et la biodiversité. Pour cela, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables. Nous devons promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, restaurer les paysages dégradés à travers des initiatives allant dans le sens de promouvoir la fôrestation et l’agroforesterie”, a plaidé M. Benjelloum.
En l’absence de leur leader Sadio Mané, les Lions de la Téranga sans âme ni relief ont montré véritablement leurs limites en concédant un match nul (1-1) contre les léopards de la RDC au stade ABDOULAYE WADE de Diamnadio .Le Sénégal tenu en échec à domicile par la RDC Congo
UN MATCH NUL DECEVANT
DEBRIEFFING
Pour le sélectionneur Aliou Cissé, c’est « un match qu’il fallait impérativement gagner ». En conséquence, il a opté pour un système de 3-4-3 qui est une configuration tactique d’attaque très flexible avec 3 défenseurs, 4 milieux de terrain et 3 attaquants. L’entame du match fut très engagée et intensive avec des duels physiques surtout la bataille du milieu de terrain. Le jeu des lions était trop statique donc ennuyeux. Aucune liaison et combinaison entre les différents compartiments du jeu . Certes , les joueurs sont restés combatifs jusqu’au bout mais la domination a été stérile . Les léopards de Sébastien Desabre, sélectionneur de la RD Congo, se sont regroupés le plus souvent en bloc bas et procédaient par des contre-attaques. Heureusement, sur un débordement de Nikolas Jakson , Ismaïla Sarr va marquer le 1er but à la 46°minute . Les poulains du coach Aliou Cissé n’ont pas tout réussi mais ils ont fait l’essentiel.
La deuxième mi-temps est attaquée avec les mêmes intentions mais ponctuée de maladresses et d’approximations dans le dernier geste. A la 81°minute, Nikolas Jakson a vendangé une nette occasion de but devant le gardien congolais Puis survient, la désillusion à la 86° minute. Sur un ballon anodin de phase offensive, les coéquipiers de Mbenba vont égaliser par une frappe sèche qui va se loger dans la cage de E.Mendy .
La fin du match est marquée par une série de remplacements qui va déstabiliser l’équipe. En réalité, notre équipe de dispose pas de caractère et de fond de jeu bien élaboré. Les Lions ont produit une prestation poussive et ennuyeuse. Le coaching de Aliou Cissé a été taillon et approximatif en fin de match.
Maintenant, le prochain match contre la Mauritanie qui est un derby de voisins risque d’être très difficile. Beaucoup de déceptions et de regrets pour ce match .
FLOPS :
Kalidou Koulibaly – Coach Aliou Cissé
TOPS :
Abdoulaye Seck – Gana Gueye
Kaolack a récemment été le théâtre d’un forum important, réunissant 200 jeunes issus des organisations de jeunesse locales. Organisé sous le thème « Jeunesse et responsabilité pour le développement du Sénégal », cet événement a été initié par Sarata Sonko, adjointe au maire de Kaolack et présidente du Mouvement « And Dolel Ousmane Sonko et Diomaye » (MADOS).
L’objectif principal de ce forum était d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités d’emploi disponibles et sur les projets gouvernementaux destinés à les soutenir dans leur insertion professionnelle. Selon Sarata Sonko, de nombreux jeunes manquent d’informations et ne savent pas comment accéder à ces projets, d’où la nécessité de les informer et de les accompagner pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour leur avenir.
Lors de cet événement, des représentants des projets gouvernementaux ont pris la parole pour expliquer aux jeunes les opportunités offertes par l’État et comment ils peuvent en bénéficier. Il s’agissait notamment d’orienter les jeunes vers des formations professionnelles, des programmes de création d’entreprises ou des offres d’emplois disponibles dans différents secteurs.
Sarata Sonko a souligné l’importance de retenir les jeunes au pays en leur offrant des perspectives d’emploi dignes et en les encourageant à contribuer au développement du Sénégal. Elle a également exprimé son engagement à travailler avec les jeunes pour concrétiser ces projets et à renforcer le dialogue intergénérationnel pour un partage d’information plus efficace.
L’initiative a été saluée par Alioune Badara Sarr, chef de service départemental de la jeunesse de Kaolack, qui a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur les opportunités existantes et de les aider à comprendre les ressources mises à leur disposition par l’État. Ce forum a ainsi été une occasion précieuse de dialogue entre les autorités administratives, les acteurs locaux, les partenaires au développement et les jeunes eux-mêmes.
En conclusion, ce forum à Kaolack a mis en lumière l’importance de l’éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi et a souligné la nécessité d’un engagement continu pour soutenir leur intégration professionnelle et contribuer au développement économique du Sénégal.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.
Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.
Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.
Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Cheikh Tall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs-transporteurs (FNOPST) de la zone centre, a récemment partagé ses perspectives sur l’autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il a également plaidé pour le remboursement du reliquat de la dette 2023-2024, estimée à 100 milliards de FCFA, que l’État doit aux opérateurs.
La préparation pour une distribution efficace des semences et engrais a déjà commencé dans la zone centre, englobant les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, ainsi que dans d’autres régions du pays. Cela démontre, selon Cheikh Tall, l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye et du ministre de l’Agriculture pour garantir le succès de la campagne agricole 2024.
Cheikh Tall a souligné l’importance d’allouer au moins 10% du budget national à l’agriculture pour atteindre la souveraineté alimentaire. Il a rappelé qu’un conseil ministériel a été tenu récemment, aboutissant à des décisions cruciales, dont l’apurement des dettes des années 2021, 2022 et 2023, totalisant 20 milliards de FCFA, pour stimuler le développement du secteur agricole.
Le ministre de l’Agriculture a également entamé des discussions avec de grandes institutions financières pour encourager un soutien accru aux agriculteurs. Selon Cheikh Tall, l’agriculture est le moteur de l’économie sénégalaise. « On ne peut pas se développer sans atteindre l’autosuffisance alimentaire », a-t-il affirmé, en soulignant que les autorités ont rapidement compris cette nécessité.
Le budget de l’agriculture a été augmenté de 40 milliards de FCFA, passant à 140 milliards. Cette augmentation a permis de réduire le prix des intrants et d’accroître les quantités de certaines cultures comme l’arachide et les céréales. Cheikh Tall a insisté sur l’importance d’une chaîne complète pour assurer une bonne campagne agricole, appelant à un soutien accru de l’État aux institutions du secteur.
Il a spécifiquement mentionné les instituts de recherche comme l’ISRA et la Disem, qui nécessitent davantage de ressources pour mener à bien leurs recherches et fournir des semences de meilleure qualité. En outre, il a souligné la nécessité de maîtriser l’eau pour permettre aux agriculteurs de mener à bien les campagnes saisonnières et les contre-saisons, notant que le Sénégal dépend trop des pluies malgré la présence de lacs et de fleuves.
Cheikh Tall a conclu en appelant à la combinaison de plusieurs facteurs, notamment une maîtrise efficiente de l’eau, des semences de qualité, un phosphatage des sols adéquat, une volonté politique forte et un foncier bien géré, pour réussir le défi de l’autosuffisance alimentaire. Enfin, il a plaidé pour le remboursement rapide de la dette de 2023-2024 que l’État doit aux opérateurs afin de soutenir l’ensemble de la chaîne agricole et assurer le bon déroulement des activités pendant la saison des pluies 2024.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Lors de la Journée Nationale de Set Setal, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries Créatives et au Patrimoine Historique, Bacary Sarr, a salué le geste du donateur Fallou Kébé, Président de l’ASC Saloum. Kébé a offert 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun, en soutien à la politique de développement initiée par le Président Bassirou Diomaye Faye.
Le Président de l’ASC Saloum, Fallou Kébé, a marqué la Journée Nationale de Set Setal en offrant 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun. Cette initiative, lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye, vise à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région. Écoutons Fallou Kébé.
Une journée nationale de Set Sétal annoncée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour le samedi 1er Juin 2024 sur toute l’étendue du territoire le mouvement FONK a dit Elhadji Ibrahima Niasse Dème coordonnateur du mouvement FONK. derrière le directeur du COUD Dr Ndéné Mbodji va participer de cette mobilisation humaine sous les directives de son excellence le président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko , le mouvement FONK va rendre propre les différents quartiers, les places publiques et les lieux de culte de la commune de kaolack. » La propreté est fondamentalement, un enjeu sanitaire, une exigence socioculturelle, et également économique, de haute portée pour l’image et le rayonnement international du Sénégal. C’est dire que » Le Sénégal Propre » doit interpeller nos consciences et impulser un sursaut collectif exceptionnel pour lutter contre l’insalubrité. C’est ce qu’a compris le président Bassirou Diomaye Faye que l’Etat doit jouer pleinement son rôle, en tant que garant de l’hygiène publique.
Mais pour arriver au Sénégal propre que nous réveillons , chacun doit balayer devant sa propre porte », a souligné Elhadji Ibrahima Niasse Dème, coordonnateur du mouvement FONK à Kaolack. Nous appelons à tous les jeunes de la commune de prendre part à cette journée importante pour la vie de l’homme. Nous devons se mobiliser et retourner sur le terrain, armés de râteau, de balais ou autres matériels pour assainir leur quartier ,curer tous les canaux et caniveaux pour préparer l’hivernage qui a déjà démarré dans certaines localités du pays, afin d’éviter les inondations. A travers cette action citoyenne » Sétal Sunu Reew » nous pensons que notre pays être propre a t-il soutenu.
Jeudi dernier, une délégation composée de la police de l’assainissement, des agents de la brigade du service d’hygiène de Kaolack, des agents des Eaux et Forêts, de l’adjointe au maire en charge de l’assainissement, et du président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques a visité le site de déversement des boues de fosses septiques de la commune de Kaolack. Cette visite visait à évaluer les pratiques de déversement de ces produits toxiques et leurs impacts potentiels sur l’environnement.
Sur place, les agents de la police d’assainissement ont critiqué les méthodes employées par les vidangeurs, soulignant les dangers environnementaux liés à ces pratiques. Le président du regroupement des vidangeurs, Yoro Diouf, a exprimé les difficultés rencontrées par les travailleurs. « Nous déversons de manière anormale les boues de fosses septiques à Sing-Sing, non loin du centre-ville. L’an dernier, pendant l’hivernage, nous avons eu des problèmes avec les populations qui nous interdisaient de les verser dans leur quartier, » a-t-il déclaré.
Diouf a rappelé qu’à la suite de ces problèmes, le maire de Kaolack, Sérigne Mboup, avait promis l’aménagement d’un site de déversement avec un raccordement au fleuve. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise depuis. « Nous avons toujours demandé aux autorités un site digne de ce nom, mais jusqu’à présent, aucune solution n’a été trouvée, » a déploré Diouf.
Face aux dangers du péril fécal, notamment avec l’approche de la saison des pluies, Diouf a exhorté le nouveau ministre de l’Assainissement à intervenir rapidement pour trouver une solution adéquate. « Nous sommes convaincus des dangers que cela représente pour la population. Si cette situation perdure, elle pourrait entraîner d’autres conséquences graves, » a-t-il averti.
La situation à Kaolack souligne l’urgence d’une action coordonnée pour garantir des pratiques de déversement sûres et respectueuses de l’environnement. Les autorités locales et nationales sont appelées à agir rapidement pour aménager un site de déversement approprié, répondant aux besoins des vidangeurs tout en protégeant la santé publique et l’environnement.
Keur Gaye Walo, un village d’environ 100 habitants situé dans la commune de Ndramé Escale, département de Kaolack, fait face à des conditions de vie extrêmement difficiles. Le manque d’électricité et l’absence de pistes de production sont des problèmes urgents qui affectent profondément la communauté.
Depuis l’indépendance, les habitants de Keur Gaye Walo vivent sans électricité, une situation qui les oblige à utiliser des lampes à pétrole dans leurs maisons. Ce manque de services de base a conduit les résidents à exprimer leur mécontentement lors d’un point de presse organisé mercredi.
« Nous manifestons notre courroux car nous avons un problème de courant. L’électrification n’est pas arrivée chez nous. Depuis l’indépendance à nos jours, nous vivons dans l’injustice. Les autres villages de la localité ont tous de l’électricité sauf nous », a déclaré Mouhamed Gaye, porte-parole des habitants de Keur Gaye Walo. Il a ajouté que malgré les nombreuses interpellations à la Senelec, la seule société de distribution d’électricité au Sénégal, aucune solution n’a été apportée.
Les résidents de Keur Gaye Walo appellent maintenant les nouvelles autorités, dirigées par le président Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour résoudre ces problèmes. « Nous alertons aujourd’hui, mais la prochaine fois que nous reviendrons ici, ce ne sera pas pour une manifestation de la sorte, mais pour lever le ton plus que ce que nous avons fait aujourd’hui », a martelé Mouhamed Gaye.
Outre le manque d’électricité, le village souffre également d’un manque d’infrastructure routière. La route menant à Ndramé Escale est particulièrement impraticable, surtout en période de l’hivernage, rendant les déplacements difficiles pour les habitants.
« Il faut que les autorités étatiques prennent leurs responsabilités pour le bien-être des populations de Keur Gaye Walo. Ce n’est pas normal dans un pays dit équilibré et émergent », a dénoncé Mouhamed Gaye.
Les conditions de vie à Keur Gaye Walo soulignent une situation inacceptable dans un pays en voie de développement. Les habitants espèrent que leurs cris de détresse seront entendus et que des mesures seront rapidement prises pour améliorer leur quotidien. L’accès à l’électricité et à des routes praticables est essentiel pour le développement économique et social de la communauté. Les habitants attendent avec impatience une réponse positive des autorités pour enfin sortir de l’ombre et se déplacer sans entrave.
Le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane, a présidé ce jeudi une réunion du Comité Régional de Développement (CRD) pour préparer la Journée Citoyenne de Nettoiement prévue le 1er juin. Cette initiative, qui fait partie d’une directive du président de la République Bassirou Diomaye Faye, vise à organiser des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales dans divers sites de la région.
« Des instructions nous ont été données au niveau des territoires pour concrétiser cette décision en menant des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales », a déclaré M. Kane, selon kaolackinfos. « L’objectif de ce CRD était de réfléchir, avec tous les acteurs concernés, sur l’identification des sites à nettoyer et sur la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la réussite de cette organisation. »
Département de Nioro du Rip : Le site des mareyeurs situé à l’entrée de la ville sera l’intervention phare.
Guinguinéo : Les actions seront concentrées sur le marché.
Kaolack : Les bassins de Khakhoun, de Sam et de Thioffack seront les principaux sites de nettoyage. D’autres endroits comme les établissements scolaires, les gares routières, le marché central au poisson et plusieurs quartiers bénéficieront également de ces opérations.
Le gouverneur a souligné l’importance de la participation active de la communauté pour garantir la réussite de cette journée. « Le président de la République compte beaucoup sur l’engagement de la communauté pour réussir cette opération, » a-t-il affirmé. L’approche communautaire vise à susciter un engagement participatif en reconnaissant et en s’appuyant sur les forces locales pour améliorer leur cadre de vie et leur environnement.
M. Kane a insisté sur le fait que cette journée du 1er juin ne devrait être que le début d’un effort continu. « Cette activité devrait s’inscrire dans la continuité, » a-t-il déclaré, en mettant en avant la nécessité d’un engagement citoyen et communautaire à long terme.
La participation des représentants de l’imam ratib et du clergé à la réunion du CRD a été considérée comme un signe positif. « Ce sont des porteurs de voix engagés à mener des activités de sensibilisation à travers leurs sermons et autres, » a souligné Ousmane Kane.
La Journée Citoyenne de Nettoiement s’annonce comme une initiative majeure pour améliorer l’hygiène et l’environnement de Kaolack, avec une mobilisation sans précédent des forces vives de la communauté.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Ce jeudi matin, la mairie de Kaolack a lancé une vaste opération de désencombrement du marché central, visant à réorganiser et à sécuriser cet espace commercial clé de la ville. Sous la supervision du préfet Latyr Ndiaye, les autorités locales ont mobilisé différents acteurs pour mener à bien cette initiative.
L’opération, orchestrée par la mairie de Kaolack, a vu la participation active des forces de sécurité, de volontaires et de la Société nationale de gestion et d’exploitation des déchets (SONAGED). Les équipes, équipées de bouteurs et de camions, ont investi le plus grand marché de la ville pour libérer les trottoirs et les espaces encombrés par les débordements de certaines cantines.
Babacar Diack, responsable des équipements marchands à la mairie, a souligné l’importance de cette opération pour améliorer la fluidité et la sécurité au sein du marché. « Nous sommes déterminés à libérer les trottoirs et à réduire la promiscuité qui gêne les activités commerciales et menace la sécurité des marchands et des clients », a-t-il déclaré.
L’objectif principal de cette opération est de désencombrer les espaces publics envahis par des étals et des installations non autorisées, permettant ainsi une meilleure circulation des personnes et des biens. En libérant les trottoirs et en réorganisant les cantines, les autorités visent à créer un environnement plus ordonné et sécuritaire pour tous les usagers du marché.
La campagne de désencombrement a été bien accueillie par une grande partie de la population locale, qui voit en elle une opportunité de revitaliser le marché et d’améliorer les conditions de commerce. Toutefois, certains marchands ont exprimé des préoccupations quant à l’impact immédiat de ces mesures sur leurs activités.
Les autorités de Kaolack assurent qu’elles continueront à travailler en étroite collaboration avec les commerçants pour minimiser les perturbations et faciliter une transition harmonieuse vers un marché mieux organisé. « Nous sommes conscients des défis, mais notre priorité est d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les utilisateurs du marché », a ajouté Babacar Diack.
L’opération de désencombrement du marché central de Kaolack marque un pas significatif vers l’amélioration des conditions de vie et de travail dans cette zone névralgique de la ville. En s’attaquant aux problèmes de promiscuité et d’encombrement, la mairie de Kaolack, sous la direction du préfet Latyr Ndiaye, montre sa détermination à créer un environnement plus propice aux affaires et à la sécurité des citoyens.
La tournée de remobilisation du parti de l’ancien président Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR), dans la région de Kaolack, a connu un échec notable. L’événement, visant à redynamiser les troupes du parti, a été marqué par une absence significative de nombreux grands responsables régionaux, révélant les tensions et la désorganisation au sein du parti.
Depuis les cuisantes défaites aux dernières élections locales, législatives et présidentielles de 2024, l’APR peine à retrouver sa cohésion. Le manque d’organisation évident lors de cette tournée témoigne des difficultés internes que traverse le parti. Cette situation a été qualifiée de « monstre sans tête » par certains observateurs, soulignant l’absence d’un leadership fort et structuré après le règne de Macky Sall.
La délégation qui s’est rendue à Kaolack était composée de plusieurs figures notables telles que Mame Diop, Augustin Tine, Mansour Faye, Luc Sarr, Mamadou Talla, Mamadou Kassé, Seydou Gueye et Abdoulaye Diagne. Cependant, seuls Aissatou Ndiaye Ndiaffate, Awa Gueye et Pape Malick Ndour ont répondu présents. Les grands responsables de la région, y compris Mariama Sarr, Mamadou Ndiaye Rahma, Adji Mbergane Kanouté, Pape Demba Biteye, Ahmed Youssouph Benjelloum, Baba Ndiaye ainsi que presque tous les maires du département de Kaolack, et les responsables de Nioro et Guinguinéo, ont boycotté la rencontre.
Malgré ces absences, la délégation a tenu une réunion nocturne le samedi 25 mai 2024, dans la salle de délibération du conseil départemental de Kaolack. Les discussions ont certainement tourné autour des stratégies à adopter pour tenter de remobiliser les bases du parti et retrouver la confiance des militants et sympathisants. Toutefois, l’absence des poids lourds de la région a sans doute limité l’impact de cette rencontre.
L’insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR à Kaolack illustre les défis majeurs auxquels le parti est confronté. La désorganisation interne, les boycotts de grandes figures et les récentes défaites électorales signalent une période difficile pour l’APR. Pour surmonter ces obstacles, une refonte profonde du parti et un renouvellement du leadership semblent indispensables. La question reste de savoir si le parti pourra se réinventer et retrouver sa place sur l’échiquier politique sénégalais
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
Le Ministère de la Santé du Sénégal, par le biais de la Division de Lutte des Maladies Non Transmissibles (DLMNT), a organisé un camp de confection de fistules artério-veineuses pour les patients des régions de Kaolack, Fatick, et Kaffrine. Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme, notamment par les patients et les professionnels de santé locaux.
Le Dr Ousmane Guèye, directeur du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, a exprimé sa satisfaction quant à cette opération : « Nous sommes vraiment comblés par l’organisation de ce camp car nous avions sollicité cette action du Ministère de la Santé. À Kaolack, nous avons 43 patients qui attendaient ce camp pour pouvoir bénéficier de ces opérations. Mais aussi notre personnel soignant, comme les chirurgiens et les infirmiers, vont profiter de ces journées pour être à niveau et assurer la pérennité de ces soins. »
Le Professeur Magueye Guèye, chirurgien vasculaire du centre hospitalier Abass Ndao, a rappelé l’importance de cette initiative : « Au Sénégal, l’hémodialyse et la dialyse péritonéale sont les deux options de prise en charge des patients. En effet, plus de 90% de ces patients sont enrôlés pour faire l’hémodialyse. Pour que l’hémodialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Actuellement, tous les malades sont orientés vers le centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann pour la confection de fistules artério-veineuses afin de faciliter l’accès au traitement. »
La maladie rénale est une problématique mondiale majeure de santé publique, en raison de sa mortalité et de son coût économique important. Elle touche des personnes de tous âges, ce qui a poussé l’État sénégalais à en faire une priorité. Ainsi, le nombre de centres de dialyse publique est passé de 2 en 2010 à 25 en 2022.
Dr Malick Hann, Chef de la Division de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles, a détaillé l’objectif du ministère : « C’est dans cet optique que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) à travers la DLMNT, compte organiser un camp de confection de fistules artério-veineuses et former deux chirurgiens locaux au niveau de chaque axe pour assurer la décentralisation de ces camps, en collaboration avec le service de chirurgie cardiovasculaire du CHNU de Fann, de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) et la Fondation BOA. »
F. Diaw, une patiente bénéficiaire de la confection de fistule artério-veineuse, a exprimé sa gratitude : « Nous avions l’habitude de faire la navette entre Diourbel et Thiès pour nos séances de dialyse. Le fait de l’avoir sur place constitue une énorme satisfaction. Après l’opération, nous nous sentons mieux, les difficultés qu’on avait avec les vomissements et autres vertiges se sont dissipées. La preuve, nous avons bien mangé aujourd’hui. »
Le camp, qui a démarré le 19 mai et s’achèvera le 26 mai, vise à confectionner des fistules artério-veineuses pour les patients hémodialysés inscrits sur la liste nationale, et à former deux chirurgiens locaux sur chaque axe pour assurer la continuité de ces soins essentiels. Plus de 1000 patients hémodialysés sont répertoriés au Sénégal, et ce camp représente une avancée significative pour leur prise en charge.
Grâce à cette initiative, le Ministère de la Santé s’efforce non seulement de soulager les souffrances des patients mais aussi de renforcer les capacités locales en matière de soins de santé, démontrant ainsi son engagement à améliorer la qualité de vie des Sénégalais.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.
Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.
Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.
Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.
Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.
Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.
Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.
En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.
Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.
Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.
De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.
Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.
Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.
« La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention », a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.
Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :
15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.
20% des aménagements à partir des eaux souterraines.
20% des semences d’arachides.
20% des semences de riz.
15% des tracteurs.
20% du matériel de culture attelée.
40% du financement destiné au secteur agricole.
« Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques », a ajouté Mme Mbaye.
Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne « Stand For Her Land » lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.
Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. « Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles », a souligné Mme Mbaye.
Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. « Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base », a-t-elle plaidé.
L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.
Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.
Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.
Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.
De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Le Syndicat autonome des Médecins pharmaciens, chirurgiens dentistes (SAMES) a tenu son comité exécutif les 10 et 11 mai à Kaolack, Sénégal, pour réaffirmer ses demandes de meilleures conditions de travail auprès de l’État. Le secrétaire général, Dr Mamadou Demba Ndour, et ses collègues ont exprimé leur frustration quant à la lenteur des négociations avec le gouvernement, entamées en décembre 2023 à la suite d’un préavis de grève.
Les médecins exigent une augmentation de salaire, une revalorisation des pensions de retraite à hauteur d’au moins 80% du dernier salaire, et le recrutement de personnel qualifié dans les hôpitaux afin d’améliorer l’accès aux soins de santé. Ils réclament également une protection juridique spéciale pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. La nécessité de reprendre rapidement les discussions découle des effets négatifs des grèves sur la coordination des services d’urgence et la continuité des soins médicaux.
En plus des revendications salariales et structurelles, le SAMES exprime son soutien aux autres syndicats en conflit et demande au ministère de la Santé de prendre des mesures efficaces pour apaiser la situation. Ils préconisent une approche basée sur l’écoute et l’anticipation de la part des autorités, tout en appelant à la mise en place de mesures préventives pour répondre aux besoins des professionnels de la santé.
Cette mobilisation des médecins sénégalais à Kaolack met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé, ainsi que l’importance cruciale de garantir des conditions de travail sûres et dignes pour assurer la qualité des soins prodigués à la population.
Au cœur de la région de Kaolack, les maraîchers de Ngane Alassane se trouvent confrontés à une situation alarmante concernant la pérennité de leurs activités agricoles. Réunis au sein de la société coopérative des producteurs maraîchers, ces plus de 200 membres ont lancé un appel pressant aux autorités pour la mise en place urgente d’un plan de délimitation de leur zone d’exploitation.
Dans cette étendue de 25 hectares, plus de 500 femmes trouvent leur subsistance en y récoltant des légumes destinés aux marchés de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ces terres, au-delà de leur importance économique locale, sont également fréquentées par des commerçantes gambiennes et guinéennes, créant ainsi un véritable écosystème économique.
Cependant, malgré cette vitalité, la zone est aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs, dont la salinisation des sols et l’accaparement des terres. Ces défis compromettent non seulement les rendements agricoles mais mettent également en péril les moyens de subsistance des maraîchers et de leurs familles.
Cheikh Balla Diallo, président de la coopérative, tire la sonnette d’alarme : « C’est le moment de dire stop, ça suffit maintenant car la terre appartient à ceux qui l’exploitent ». Il souligne l’urgence d’un plan de délimitation pour sécuriser les terres et assurer la continuité des activités agricoles.
Pourtant, malgré les appels répétés des maraîchers, les autorités semblent rester sourdes à leurs préoccupations. Une demande d’audience adressée au gouverneur de la région depuis le 12 mars 2024 est restée sans réponse jusqu’à présent. Cette inaction alimente l’inquiétude des maraîchers, conscients des enjeux vitaux pour leur communauté.
Ainsi, les maraîchers interpellent non seulement le gouverneur mais également l’ensemble des acteurs concernés, incluant le préfet du département, le maire de la commune de Kaolack, ainsi que les services de la SDE, de l’hydraulique et de la Senelec. Ils rappellent les promesses électorales des responsables locaux et soulignent l’importance cruciale de sauvegarder la souveraineté alimentaire de la région et de lutter contre le chômage.
Dans cette attente, les maraîchers bénéficient déjà du soutien du Proval CV, qui leur a fourni des infrastructures telles que des mini-forages, des bassins et du grillage pour protéger une partie de leurs terres. Toutefois, ces mesures ne peuvent être que temporaires face à l’ampleur des défis auxquels la coopérative est confrontée.
En conclusion, l’appel des maraîchers de Ngane Alassane résonne comme un cri d’alarme pour la préservation des terres agricoles et la sauvegarde des moyens de subsistance de toute une communauté. Face à ces enjeux cruciaux, l’action des autorités est plus que jamais attendue pour garantir un avenir durable à cette région agricole emblématique de Kaolack.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.
Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall.
Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?
Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008?
D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?
A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023.
Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs
Bocar Diallo, responsable départemental de
la Cojer Kaolack
Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.
Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. « Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect », a-t-il déclaré.
L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.
Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. « Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique », a-t-il expliqué.
Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.
Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Au marché central de Kaolack les commerçants ont encore élevé la voix pour dénoncer leur cohabitation avec les eaux usées et stagnantes qui ruisselent de partout. Ils utilisent souvent des masques pour se protéger contre les maladies .
Une situation qui est ressentie par les riverains de la porte » banana » et ses alentours . Ce sont des commerçants qui se sont regroupés au sein d’ unebassociation dénommée And Takhawou marché Kaolack qui ont, sur fonds propres ,recruté des manœuvres qui procèdent au curage des caniveaux bouchés par les eaux usées en provenance de l ‘ intérieur du marché et des égouts non fonctionnels .
Un véritable calvaire que ces commerçants subissent
La situation est beaucoup plus alarmante entre la rue qui passe derrière la montre « coloniale » en allant vers le marché zinc
Les vendeuses de légumes et de denrées alimentaires sont inquiètes car les eaux usées infiltrent parfois leurs marchandises qui sont destinées à la consommation dans les ménages.
Pourtant l’ édile de la commune Serigne Mboup et les commissions assainissement et environnement qui ont en charge ce volet s ‘étaient déplacés juste après leur arrivée à la tête de l ‘ institution municipale pour échanger avec les commerçants afin d ‘ éradiquer ces maux .
Certes des éfforts ont été faits mais la problématique reste et demeure toujours une équation sans résultats positifs .
Face à ce fléau récurrent, ce sont les commerçants qui ont pris en mains leur destin en s’ engageant dans une dynamique citoyenne pour ôter les eaux usées de leur cadre de travail.
Au delà du manque à gagner énorme vécu quotidiennement par les commerçants à cause de l ‘ inaccessibilité des cantines, un problème de santé publique taraude leurs esprits .
Des commerçants qui risquent d ‘ être contaminés par diverses pathologies qui seraient provoquées par le mélange hétérogène qui dégage une odeur nauséabonde.
Les autorités sont alertées.
Le secteur de la ferraille de fonte à Kaolack traverse une période de turbulences sans précédent, mettant en péril l’économie locale et la stabilité des entreprises dans la région. Au cœur de cette crise se trouve une série de difficultés persistantes qui ont conduit à des blocages et à des pertes considérables pour les exportateurs et les industries locales.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le groupe des exportateurs de ferraille, représentant à la fois des acteurs sénégalais et indiens, a exprimé son inquiétude face à la situation actuelle. À la tête de ce groupe se trouve Sérigne Momar Sokhna, président des exportateurs de ferraille, qui a pris la parole pour mettre en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le secteur.
Selon Sérigne Momar Sokhna, les problèmes ont été exacerbés par le manque d’action des autorités compétentes malgré les alertes répétées lancées depuis des mois voire des années. Il a souligné en particulier les difficultés liées au renouvellement des licences d’exportation, qui ont abouti à la délivrance de seulement deux licences sur 35 demandes, un chiffre alarmant qui entrave sévèrement les opérations des entreprises locales.
Cette situation a entraîné un blocage massif de la ferraille, avec des milliers de tonnes stockées dans les installations industrielles de la région. Ces blocages représentent non seulement un manque à gagner financier pour les entreprises, mais ils compromettent également la capacité de l’industrie à fonctionner de manière efficace et rentable.
Sérigne Momar Sokhna a pointé du doigt les pratiques des agents des douanes, en particulier à Diamniadio et à Thiès, qui bloquent les conteneurs et exigent des licences d’exportation. Il a accusé Ass Mamadou Pène, un autre exportateur, de collaborer avec ces agents pour contribuer à la crise actuelle.
Dans son appel à l’action, Sérigne Momar Sokhna a exhorté le gouvernement, en particulier le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, à prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes du secteur. Il a également sollicité le soutien du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour trouver des solutions durables à cette crise.
Sérigne Momar Sokhna a appelé à la coopération entre tous les acteurs du secteur de la ferraille pour surmonter ces défis et assurer la prospérité de l’industrie dans la région de Kaolack. La résolution de cette crise exigera une action concertée et rapide de la part du gouvernement, des exportateurs et de toutes les parties prenantes impliquées.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
La directrice de l’USAID au Sénégal, Mme Alyssa Leggoe, accompagnée du Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a présidé l’inauguration du nouveau bureau de l’USAID à Kaolack. Cet événement, qui s’est déroulé en présence d’autorités et de partenaires régionaux, marque une étape importante dans le renforcement de la présence de l’USAID sur le terrain sénégalais.
Après des années d’activité dans plusieurs régions du pays, notamment à Ziguinchor, Kédougou, Kolda, Saint Louis et Tambacounda, l’ouverture du bureau de l’USAID à Kaolack vise à consolider la présence de l’organisation dans la zone Centre, couvrant les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de localisation de l’USAID, qui consiste à travailler directement avec les organisations locales et à renforcer les partenariats locaux pour un développement durable.
Ainsi, ce bureau de l’USAID à Kaolack devient un point focal pour la mise en œuvre de 12 projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, entre autres. Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette présence renforcée dans la région, affirmant que l’USAID soutiendra les efforts de développement local et contribuera à renforcer les partenariats entre le secteur privé, les ONG et les autorités gouvernementales, tant au niveau local que national.
Cette nouvelle étape marque un engagement accru des États-Unis envers le Sénégal et illustre la volonté de l’USAID de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins prioritaires et contribuer au développement socio-économique du pays.
En conférence de presse ce mardi à kaolack, la coopérative des exportateurs de ferail fonte. Ces derniers sont montés au créneau pour parler de l’exportation de la fond et du secteur de la ferraille au Sénégal. » Nous sommes venus aujourd’hui à kaolack pour la tenue de notre conférence de presse pour se prononcer de la situation du secteur de la ferraille et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Depuis des mois, voir des années nous avons alerté les autorités sur les difficultés du secteur de la ferraille. Avant la tenue de la présidentielle du 25 Mars 2024, l’ancien régime s’était penché sur le renouvellement des licences et sur les 35 demandes seules 2 ont pu être délivrées par le ministre du commerce à des exportateurs Sénégalais » a souligné Sérigne Momar Sokhna, président de la coopérative des ferrailleurs de kaolack et membre fondateur du regroupement national des ferrailleurs du Sénégal. Pour éviter le blocage de la ferraille de fond dans les 3 industries que sont Metasen, FABRIMETAL et SOMETA après concertation entre la direction du commerce intérieur et la Douane des dérogations ont pu être délivrés à des exportateurs. En effet, il est claire que seule deux licences ne peuvent pas sortir la fonte du Sénégal et ceci bloquera le fonctionnement des industries. A METASEN plus de 20.000 tonnes sont bloquées à SOMETA il y a plus de 8000 tonnes et à FABRIMETAL on y retrouve plus de 10.000 tonnes a ajouté M. Sokhna. » Ainsi tant que ces tonnes ne sortent pas du pays, c’est un manque à gagner pour le Sénégal et les industries qui emploient des milliers de personnes. Malgré la dérogation, aujourd’hui il y a un autre corps de la Douane de Diamniadio et Thiès dans le cadre de leurs contrôles arrêtent les conteneurs et demandent leurs licences et si la licence est expirée, les conteneurs sont bloqués. Ce blocage est un manque à gagner pour les ferrailleurs, les industries et l’État du Sénégal. Il y avait des licences sur la table du directeur du commerce intérieur et que l’ancien ministre du commerce, Abdou Karim Fofana devait signer mais entre temps il y a eu la chute de l’ancien régime et ces signatures pour de nouvelles licences n’ont pu se faire Sur ce , nous interpellons l’actuel ministre du commerce,Sérigne Guèye Diop à régler dans les plus brefs délais cette question qui pourrait continuer à handicaper le fonctionnement du secteur de la ferraille » a rappelé Sérigne Momar Sokhna. En effet, la ferraille fait entré des milliards dans le budget de l’État. La coopérative des ferrailleurs du Sénégal invite le nouveau gouvernement à faire de même pour ouvrir l’exportation de la ferraille en attendant que le ministre signe des nouvelles licences a plaidé Sérigne Momar Sokhna face à la presse. » Pour rappel, seul les exportateurs Pape Birame Guèye et Ass Pène ont pu obtenir leur licence alors que plus d’une trentaine sont toujours en attente. D’ailleurs nous dénonçons l’attitude de Ass Pène qui au lieu d’aider les exportateurs de la ferraille, il part les dénigrer au niveau de la Douane. Il faut qu’il arrête ces genres de manigances. Alors nous sollicitons l’accompagnement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko de faire tout pour apporter des solutions aux problèmes du secteur de la ferraille a conclu Sérigne Momar Sokhna.
Papa Ibrahima Senghor et le mouvement « Kaolack Bi Geune » prennent les devants
En réponse à des décennies de stagnation et de déception politique, Papa Ibrahima Senghor, banquier de profession, dans un entretien qu’il nous accordé, assure prendre les rênes du changement en lançant le mouvement civique « Kaolack Bi Geune » Formé il y a environ deux mois, le mouvement vise à revitaliser Kaolack, une ville sénégalaise historiquement négligée depuis l’indépendance du pays.
Le mouvement, selon Senghor, ne cherche pas à critiquer ou remplacer les actuels dirigeants municipaux directement, mais à mobiliser les citoyens pour une réforme concrète. « Notre objectif n’est pas de faire le procès du maire actuel, mais plutôt d’offrir des solutions constructives pour la ville ». explique Monsieur Senghor.
Le plan d’action de « Kaolack Bi Geune » comprend l’établissement de points focaux dans chacun des 46 quartiers de la ville. Ces points serviront de relais entre les citoyens et le mouvement, collectant des données sur les problématiques locales spécifiques, allant de l’assainissement à l’aménagement d’espaces verts et sportifs, problèmes pressants dans une ville majoritairement bétonnée.
« Nous voulons engager les citoyens directement. Ils sont les mieux placés pour identifier les problèmes et proposer des solutions viables. Cela se fera à travers des discussions directes et des consultations communautaires ». déclare Monsieur Senghor. Une fois ces informations collectées, elles seront formulées en propositions stratégiques à présenter à l’équipe municipale en place.
Revenant sur le rapport 2015 de l’IGE « Kaolack bi guene » souhaiterait d’une part que toute la lumière soit faite sur le préjudice de 9 208 058 149 causé au trésor public dans le cadre du contrat liant l’état du Sénégal à l’entreprise chargée du projet Cœur de Ville de Kaolack et d’autre part sur le contrat CET (Construction Exploitation Transfert) signé sans appel à concurrence avec la Société SDI de Serigne Mboup.
Si les autorités actuelles ne parviennent pas à traiter ces problèmes, Senghor et son mouvement se réservent le droit de se présenter aux élections locales sous leur propre bannière. Leur but ultime est de repositionner Kaolack comme un centre vital de l’économie sénégalaise, exploitant son potentiel historique et géographique au sein du Bassin Archigie.
Le mouvement a déjà attiré l’attention de nombreux Kaolackois résidant à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal, y compris ceux vivant en France, aux États-Unis, en Italie et en Belgique, qui se sont joints à l’initiative.
En parallèle à ses efforts locaux, Senghor salue les récentes évolutions politiques nationales, notamment l’élection de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye à la présidence, qu’il considère comme un vent de changement soufflant sur le Sénégal, introduisant une ère de responsabilité accrue dans la gestion des ressources foncières et une chance pour la jeunesse du pays de prendre enfin part au processus politique de manière significative.
L’appel final de Senghor est un message de patience et de soutien pour le nouveau régime, soulignant que des changements significatifs demandent du temps pour être mis en place et exécutés efficacement.
Avec « Kaolack Bi Geune », Papa Ibrahima Senghor espère non seulement améliorer la qualité de vie à Kaolack, mais aussi inspirer une nouvelle génération de leadership politique au Sénégal, fondé sur l’inclusion, la participation et l’équité.
À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.
Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.
Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.
Les forces vives de Fass Cheikh Tidiane, commune de Kaolack se sont réunis ce vendredi pour réclamer l’érection de leur lieu d’habitation en quartier dûment reconnu. Pour elles, c’est la seule manière qui va susciter un déclic pour booster l’éducation, la santé, le sport et la culture, domaines dans lesquels, des insuffisances sont toujours notées.
» La journée d’aujourd’hui vient de l’initiative des jeunes de la zone de Fass Cheikh Tidiane. Il s’agit de porter une réflexion axée sur le développement de la zone et ses environs. Une localité qui souffre de beaucoup de maux qui handicapent son émergence. D’où l’élaboration d’un plan d’action qui est un élément fondamental du projet. Le premier domaine visé est l’assainissement et la propreté car notre zone est considérée comme le dépotoir d’ordures ménagères des populations. Donc, si nous pallions à celà, Fass Cheikh Tidiane deviendra propre à l’image des autres quartiers de la commune » a expliqué Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.
A sa suite M. Abdou Thiam a développé son argumentaire dans le même sillage, pour lui l’objectif est de faire de Fass Cheikh Tidiane, une zone avec zéro déchet d’ici l’horizon 2025. » Nous avons aussi initié un programme de reboisement pour que Fass Cheikh Tidiane soit un quartier sans soleil et bon à vivre en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et des personnes ressources afin d’amoindrir la chaleur, lutter contre le changement climatique et la salinisation des terres » a-t-il listé.
Au cours de cette journée les jeunes de Fass Cheikh Tidiane ont aussi abordé la question de la formation des jeunes filles et garçons, du sport, de l’éducation et de la culture. » En sport nous voulons que Fass Cheikh Tidiane devient le quartier d’où les autres viendront chercher de bons talents en football, en athlétisme et entre autres. Nous plaidons à l’endroit des autorités concernées pour l’ érection de Fass Cheikh Tidiane en quartier. Parce que les gens parlent de Fass Cheikh Tidiane mais en réalité il ne fait pas partie des 45 quartiers de la commune de Kaolack ce qui constitue un blocage pour bénéficier de l’électricité, de bornes fontaines et de lotissement » a conclu Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.
Un dramatique accident de la route s’est produit sur la RN1 à Kaolack, impliquant un pick-up de la gendarmerie et une moto Jakarta. L’incident, survenu dans des circonstances marquées par un excès de vitesse du véhicule de la gendarmerie, a tragiquement coûté la vie à un individu et laissé un autre dans un état critique.
Selon les témoins, le pick-up de la gendarmerie tentait de manœuvrer pour se positionner en deuxième place lorsqu’il a percuté la moto qui arrivait en sens inverse. L’impact a été d’une telle violence que le passager de la moto a été tué sur le coup, tandis que le conducteur a subi de graves blessures.
Les secours, rapidement arrivés sur les lieux, ont transporté le corps sans vie à la morgue de l’hôpital EL Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, tandis que le blessé grave a été admis aux urgences du même hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.
Cet accident soulève des questions sur la sécurité routière et le respect des règles de conduite par les véhicules d’urgence, en particulier dans des zones à forte circulation comme la RN1. La communauté de Kaolack est en émoi face à cette tragédie qui vient rappeler l’importance cruciale du respect strict des limitations de vitesse et des règles de priorité sur les routes.
Depuis sa création en 2017, l’école franco-arabe publique de Ngane Saër, dans la commune de [insérer le nom de la commune], peine à offrir des conditions d’apprentissage décentes à ses élèves. Malgré les efforts des populations locales pour fournir une éducation de qualité, l’établissement est toujours en abri provisoire, confronté à des défis majeurs qui compromettent le bien-être et l’éducation des enfants.
L’initiative de créer cette école avait pour objectif de permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales, sans avoir à parcourir de longues distances aller-retour. Cependant, le rêve d’une éducation de qualité reste entravé par l’état délabré des installations de l’école, comprenant six classes et une pour la maternelle.
Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion, exprime avec amertume la réalité quotidienne de l’école : « Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés. »
L’éducation est un pilier essentiel du développement économique, social et culturel de toute société. Elle offre aux individus la possibilité d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer positivement à leur communauté. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel, qui doit être accessible à tous les enfants sans discrimination.
Malheureusement, la réalité à Ngane Saër témoigne d’une situation inacceptable où les élèves sont privés des conditions élémentaires pour apprendre et s’épanouir. Les abris provisoires et le manque d’infrastructures de base tels que l’eau et l’électricité compromettent sérieusement la qualité de l’éducation dispensée dans cette école.
Face à cette situation préoccupante, nous lançons un appel pressant aux autorités étatiques et territoriales pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’améliorer les conditions de l’école franco-arabe de Ngane Saër. Les enfants méritent un environnement éducatif sûr, sain et propice à leur épanouissement. Il est impératif que des solutions concrètes soient trouvées pour mettre fin à cette situation de précarité et garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité.
En tant que membres de la communauté et défenseurs de l’éducation, nous restons déterminés à œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de l’école de Ngane Saër et à veiller à ce que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation équitable et inclusive, conforme à leurs droits fondamentaux.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Médina Baye, reconnue comme l’une des cités religieuses les plus respectées du Sénégal, est confrontée à une préoccupante montée de la délinquance juvénile qui menace de ternir son image. Au cœur de cette ville sainte, de jeunes adolescents s’adonnent ouvertement à des pratiques délictueuses qui sèment l’inquiétude parmi les habitants et les fidèles.
Les rues et ruelles de Médina Baye voient des groupes de jeunes, âgés de 12 à 17 ans, s’installer à proximité des bâtiments et arrêts de vélos taxis pour consommer du cannabis et des cigarettes. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle se déroule à quelques mètres seulement de la résidence du khalife général de Médina Baye.
Omar Daouda Fall, vigile local, témoigne de la banalisation de la consommation de drogue dans le secteur : « Le cannabis, ou chanvre indien, est la drogue la plus accessible et la plus consommée par ces jeunes. » À Darou Rahmaty, ou Médina 2, la situation est similaire, avec des jeunes partageant des joints en toute impunité, créant un climat d’insécurité et de désordre.
Les répercussions de ces comportements déviants sont multiples : injures, troubles à l’ordre public, et agressions verbales envers les jeunes filles fréquentant ces lieux. Demba Siré Traoré, résident de Médina Baye, déplore l’attitude des autorités religieuses et sécuritaires face à cette crise. « Les jeunes deviennent incontrôlables, armés de bouteilles et de couteaux, causant des blessures et des querelles fréquentes, » ajoute-t-il.
La situation à Médina Baye appelle à une réaction urgente des autorités religieuses, sécuritaires et communautaires. La mise en place de programmes de prévention de la délinquance, d’éducation contre les dangers de la drogue, et de renforcement de la sécurité autour des lieux sensibles sont impératifs pour restaurer la paix et préserver la sanctité de cette cité religieuse.
Il est crucial que les leaders communautaires et religieux collaborent avec les forces de l’ordre pour instaurer des mesures correctives et préventives efficaces. L’engagement des jeunes à travers des activités constructives et inclusives pourrait également contribuer à détourner ces derniers des influences néfastes.
Médina Baye est à un tournant critique. La communauté doit se mobiliser pour combattre cette vague de délinquance qui s’attaque à l’essence même de ses valeurs. L’action collective, guidée par la sagesse religieuse et l’appui des autorités, peut redonner à Médina Baye son statut de cité d’exemplarité. La réhabilitation de son image et la sécurité de ses habitants en dépendent.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
« Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés « , a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.
A Kaolack, les travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal (CCSS) ont organisé une marche pour célébrer la fête du Travail. Ainsi, ils ont remis leur cahier de doléances au préfet du département de Kaolack. Ces travailleurs ont également dénoncé l’attitude du gouverneur de région qui, selon eux, n’a pas voulu partager avec eux. , »Nous sommes là pour fêter le premier mai. Mais à notre grande surprise, on a pas vu d’autorités sinon monsieur le préfet. Parce qu’on avait écrit, il y’a une semaine à monsieur le gouverneur pour qu’ils nous reçoivent parce qu’on a un cahier de doléances à remettre mais à notre grande surprise, on a pas vu le gouverneur ni d’adjoints. Il nous a délégué monsieur le préfet. On a remis le cahier de doléances au préfet. C’est une attitude que nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie parce qu’au moment où le président de la République a reçu les secrétaires généraux des syndicalistes, aujourd’hui nous aimions que le gouverneur soit là pour partager avec les travailleurs » , a regretté Gagne Siry Lo, coordonnatrice de la coalition des 5 centrales du Sénégal (CCSS).
Elle poursuit. « Nous comptons poursuivre notre plan d’action. Il y’a pas mal de revendications comme des secteurs tels que l’éducation, la santé et les collectivités locales. Vous savez ce qui se passe à Kaolack. Nos camarades des collectivités locales qui sont surtout affiliés à la CNTS, qui ont eu des ponctions de salaire alors que c’est une grève nationale qui est décrété par l’intersyndicale de la coalition. Nous sommes en coalition. Aujourd’hui, il y’a la CNTS, la CNTS FC, le CSA et l’UNSAS, et nous pensons qu’avec l’unité syndicale, nous pourrons bien prendre en compte les préoccupations des travailleurs « , a conclu Gagne Siry Lo.
Le parti politique Rassemblement du peuple (RP) de feu Sérigne Mamoune Niasse n’avait plus de serviteur depuis le rappel à Dieu de ce dernier de sérigne Mansour Niasse .Maintenant c’est chose faite depuis ce week-end passé. Yousra Mamoune Niass est la nouvelle servitrice du parti Rassemblement du peuple (RP). Elle a été élue par les représentants de 7 régions sur 8, présents à la rencontre. Déclinant ses ambitions, elle a soutenu qu’elle compte travailler d’arrache-pied pour la redynamisation, la massification et la modernisation du parti.
» Nous nous m’engageons donc à être constamment au service exclusif du parti. Sa redynamisation, sa massification et sa modernisation seront nos axes prioritaires afin de mieux préparer les prochaines échéances électorales. Nous invitons également tout le monde à être unie, solidaire et motivé dans un esprit de respect, d’écoute et De tolérance » a-t-elle soutenu.
Yousra Mamoune Niass dit mesurer à sa juste valeur les lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle n’a pas manqué de rappeler à toutes et à tous que les bases fondatrices de leur parti en sa devise axée sur la solidarité, le développement et la prospérité » seront notre sacerdoce afin de hisser le parti au rang des meilleures organisations politiques de notre chère nation, le Sénégal . « Nous en avons les moyens et les capacités. Pour preuve, notre participation aux élections législatives de 2007 avec 73 083 voix, soit 4,25 %, nous avez permis d’obtenir deux sièges à l’Assemblée nationale. Et vu la tendance actuelle des derniers résultats à l’élection présidentielle, sauf le parti au pouvoir, toutes les autres organisations politiques doivent se faire peau neuve au sein de leurs bases et instances ou seront obligées de disparaitre « a-t-elle expliqué.
Mariama Massaly
Correspondante a kaolack
» Nous venons de terminer un Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la tenue des examens scolaires 2024. Un CRD convoqué par le gouverneur de la région en présence de toutes les autorités déconcentrées , les élus territoriaux, les IEF et autres partenaires du système éducatif » a dit Siaka Goudiaby. Pour l’inspecteur d’académie, les échanges ont porté sur la programmation générale des examens, sur les données statistiques relatives aux examens et sur les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.
Par rapport à la programmation générale de ces examens le patron des enseignants de la région de Kaolack précise que les examens scolaires démarrent le 13 mai dans un seul centre par le Bac technique ( STEG). 259 candidats sont attendus.
Le CFEE et de l’entrée en 6ème auront lieu du 20 et 21 juin 2024 suivi du Baccalauréat de l’enseignement général le 2 juillet et le 8 juillet ce sera autour du BFEM.
Au chapitre des statistiques, pour le CFEE l’académie dispose de 146 centres qui vont accueillir un nombre de 20.127 candidats pour le BFEM il y a 99 centres qui vont abriteront 102 jury pour un total de 12.974 candidats. Quant au Baccalauréat de l’enseignement général un nombre de 28 centres principaux et 10 centres secondaires sont dénombrés devant abriter 28 jury pour un effectif global attendu est de 11.725 candidats. Au niveau organisationnel toutes les dispositions pratiques appropriées relatives à la bonne organisation de ces examens et concours ont été passées au peigne fin. Elles devront être démultipliées dans chaque IEF.
Dans la région de Kaolack, une tempête politique se lève au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) suite à la destitution controversée de Sérigne Momar Sokhna, ancien président de la fédération rurale de Latmingué. Sokhna, qui a été évincé de son poste à la suite de son soutien public à Amadou Ba de la coalition BBY lors des présidentielles de mars 2024, s’élève contre ce qu’il considère comme une manœuvre politique destinée à le marginaliser.
L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement face à la décision prise par le PDS, affirmant que cette action est le résultat d’un « complot politique » orchestré par ses adversaires au sein du parti qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. « C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum, » explique Sokhna lors d’une entrevue.
En réponse, Sokhna et ses fidèles alliés, les présidents des 27 sections qu’il a lui-même mises en place, prévoient de restructurer la dynamique politique du PDS dans la région. Ils ont annoncé une série de rencontres et de mobilisations destinées à renforcer leur influence et à contester les décisions prises par la direction centrale du parti. « Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles, » a-t-il déclaré.
Cette initiative de Sokhna soulève plusieurs questions sur la cohésion et l’unité au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. Des analystes politiques suggèrent que cette crise pourrait soit revitaliser une faction du PDS qui se sent négligée, soit conduire à une scission plus profonde qui pourrait affaiblir le parti dans des régions stratégiquement importantes telles que Kaolack.
L’affrontement entre Sokhna et la direction du PDS survient à un moment où le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais post-électoral. Les décisions prises dans les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si le PDS peut surmonter ses divisions internes ou si celui-ci se dirige vers une période prolongée de conflits internes qui pourraient compromettre sa capacité à se présenter comme une alternative viable au gouvernement actuel.
Dans ce climat tendu, les citoyens de Kaolack et les membres du PDS attendent de voir comment les leaders du parti géreront cette crise qui pourrait redéfinir le futur politique de la région et potentiellement du Sénégal tout entier.
Mariama Massaly
Correspondante a kaolack
Saré Bocar a été le théâtre d’un moment émouvant ce dimanche matin, lorsque Bocar Kanta Diallo, ancien maire de la commune de Ndiédieng et ex-membre du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), a été inhumé dans les cimetières de son village natal, conformément à ses dernières volontés. La cérémonie d’inhumation a réuni une multitude de personnalités issues des sphères religieuse, coutumière et politique, témoignant de l’impact profond et de l’estime générale que l’homme a suscités tout au long de sa vie.
Bocar Kanta Diallo, dont le parcours de vie s’est caractérisé par un engagement sans faille pour le bien-être de sa communauté, a laissé une empreinte indélébile tant dans l’arène politique que dans les actions sociales. Babou Dieng, un agent municipal de Ndiédieng, a rendu hommage à l’engagement philanthropique de Diallo, soulignant son dévouement dans la construction de puits et le soutien aux écoles coraniques, initiatives souvent entreprises dans la discrétion, mais dont l’impact sur la communauté est incontestable.
L’engagement de Diallo envers le développement spirituel et éducatif de sa communauté était manifeste, reflétant une vie dédiée non seulement à la gestion de la cité en tant que maire, mais également à l’épanouissement de sa communauté sur le plan social et spirituel. Son décès est une grande perte pour la commune de Ndiédieng et pour tous ceux qui ont eu la chance de côtoyer un homme aussi engagé et altruiste.
Le rassemblement impressionnant de dignitaires et de citoyens lors de ses funérailles souligne l’ampleur de sa contribution et le vide qu’il laisse derrière lui. Ces témoignages, recueillis lors de l’inhumation, peignent le portrait d’un homme qui a consacré sa vie au service des autres, un héritage qui continuera à inspirer et à guider sa communauté et au-delà.
Au-delà des cercles politiques et religieux, l’histoire et l’héritage de Bocar Kanta Diallo resteront un modèle de service communautaire et de leadership, rappelant à tous l’importance de la contribution individuelle au bien collectif. Sa mémoire continuera de vivre à travers les nombreuses vies qu’il a touchées et les initiatives qu’il a mises en place pour le développement de Ndiédieng.
Mariama Massaly
Correspondante a kaolack
C’est à Saré Bocar, l’un des hameaux de la commune de Ndiédieng (Kaolack), que l’ancien maire et membre du HCCT, Bocar Kanta Diallo, a finalement rendu l’âme ce samedi aux alentours de 17 heures, à l’âge de 70 ans. Selon nos témoins, le défunt était alité depuis un certain temps. Bocar Kanta Diallo a été pendant 10 ans successivement président de commission domaniale puis PCR. Il a été le premier maire de Ndiédieng en 2014 sous le régime du président Macky Sall, avant d’être remplacé en 2022 par le Dr Abdoul Aziz Mbodj, membre du parti PRP de Diethié Fall. Il sera inhumé ce dimanche à Saré Bocar, son village natal.
La cité religieuse de Médina Baye célèbre ce samedi 27 avril 2024 , la ziarra annuelle dédiée à Sérigne Aliou Cissé, premier Khalife de Baye Niass. Une initiative des talibés qui l’organisent chaque année pour rendre un hommage au fidèle compagnon de Cheikh Ibrahima Niass Baye qui disait que » Seydi Aliou Cissé est le guide de mes fils et de mes talibés «
Qui est Sérigne Aliou Cissé (1906-1982) ?
Premier khalife désigné de Cheikh Al Islam de 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé est né à Diossong ( département de Foundiougne) en 1906 . Village à l’époque, Diossong fut fondé par son grand-père maternel Samba Thiané Cissé.
Cet homme aux qualités exceptionnelles d’éducateur et d’une piété irréprochable, fut un grand » Mouqadam » de la Tarikhath Tidiane. Il consacra toute sa vie à l’éducation et aux activités agricoles et pastorales de subsistance. Samba Thiané Cissé et El hadji Abdoulaye Niass étaient camarades de promotion, pour avoir fréquenté, durant une certaine période de leur cursus de formation, la même école (daara).
C’est pourquoi, des relations amicales marquées par de régulières visites de courtoisie existaient entre les deux hommes de Dieu . Homme de confiance de Baye Niass , qui disait » Tant que vous voyez Sérigne Aliou Cissé, sachez que je suis toujours avec vous « . Certes, entre les deux, il existait des rapports de talibé à marabout, mais force est d’admettre que, la fidélité du disciple et l’inspiration du maître n’ont jamais aliéné leurs personnalités respectives. Baye Niass vouait un grand respect à Sérigne Aliou Cissé.
De 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé occupait deux fonctions : celles de Khalife de Baye Niass et imam de la grande mosquée de Médina Baye. Il fut remplacé par son fils, Imam Hassane Cissé fondateur de clinique chifa Al Askam, de l’institut islamique Africaine Américaine qui regroupe à son sein plus de 20 nationalités et la radio Alfayda fm (Imam de la Grande mosquée). Il est le père de l’actuel imam, Cheikh Tidiane Aliou Cissé, du porte parole, Cheikh Mahy Cissé etc . C’est ce Saint-homme que les talibés de Baye Niass se souviennent…
Hier soir, aux alentours de 23 heures, un tragique accident a secoué l’axe Thiadiaye – Kaolack au Sénégal. Un minicar transportant des passagers a subitement dérapé avant de faire plusieurs tonneaux, juste après la gare routière. L’accident a entraîné la mort de quatre personnes et a laissé huit autres grièvement blessées.
Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais les premières indications suggèrent un dérapage soudain du véhicule, probablement dû à des conditions routières défavorables ou à une défaillance mécanique. Les autorités locales et les services de secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux pour porter assistance aux victimes.
Malheureusement, malgré les efforts déployés, quatre passagers ont perdu la vie dans ce tragique accident. Huit autres ont été gravement blessés et ont été transportés d’urgence vers les établissements de santé locaux pour recevoir des soins médicaux.
Cet événement rappelle l’importance de la prudence et de la vigilance sur les routes, ainsi que la nécessité d’entretenir régulièrement les véhicules pour éviter les incidents de ce type. Les autorités continuent leur enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels drames à l’avenir. En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux blessés dans l’espoir d’un prompt rétablissement.
Les travailleurs de la mairie de Kaolack ont manifesté dans les rues de la ville pour protester contre les ponctions salariales, les affectations arbitraires et la gestion contestée de la municipalité. Ils appellent au départ de Sérigne Mboup, maire de la commune. Seynabou Niang Cissé, 1ère adjointe du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales, livre leurs revendications.