En ce jour commémoratif du 11 janvier, marquant le décès du juge Kéba Mbaye, Abdoul Mbaye partage ses pensées émouvantes sur l’héritage exceptionnel de son père. Président du Conseil constitutionnel sénégalais de 1992 à 1993, le juge Mbaye a laissé un exemple remarquable de son engagement envers l’éthique politique, illustré par sa démission courageuse face à des dilemmes éthiques. Convaincu que le pouvoir doit servir et que l’éthique est un pilier durable, le juge Mbaye demeure un modèle dont la vie et les idéaux méritent d’être célébrés et perpétués dans la construction d’une société guidée par l’éthique et l’intégrité.
Abdoul Mbaye exprime son émotion en ces termes : « Aujourd’hui, le 11 janvier, marque l’anniversaire de la disparition du juge Keba Mbaye. C’est avec une profonde émotion que je souhaite partager avec vous quelques réflexions sur l’héritage exceptionnel qu’il nous a laissé. »
Durant son mandat à la tête du Conseil constitutionnel, le juge Mbaye a démissionné avec dignité, une action qui va au-delà d’un simple retrait, mais qui incarne son engagement inébranlable envers l’éthique en politique. Sa démission était un refus catégorique de violer la loi ou de compromettre le fonctionnement des institutions.
Les paroles mémorables du juge Keba Mbaye continuent d’inspirer. « Le pouvoir est passager ; l’argent ne sert qu’à satisfaire les besoins ; au-delà, il est inutile, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la valeur de la responsabilité, de la modestie et de la vision à long terme dans la gestion des affaires publiques.
Abdoul Mbaye conclut en exhortant à perpétuer l’engagement de son père en faveur de l’éthique en politique. Il appelle à célébrer non seulement la mémoire du juge Keba Mbaye mais aussi l’idéal de justice et de probité qu’il a représenté tout au long de sa carrière exceptionnelle.
Ensemble, il encourage à honorer la mémoire du juge Mbaye en travaillant vers une société où l’éthique et l’intégrité continueront d’être les fondements de notre bien-être collectif.