Keur Madiabel : 75% des maisons bâties sans titre de propriété, révèle le Maire

Le maire de Keur Madiabel, Abdoulaye Diatta, a révélé que 75% des maisons bâties dans cette commune ne disposent pas de titres de propriété, représentant 16,7% de l’assiette foncière. Cette déclaration a été faite lors d’une journée de restitution d’une étude sur la gestion foncière de la commune, tenue en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Wack Ngouna, Samba Adolphe Sidibé.

Une Révélation Préoccupante

Lors de cette rencontre, à laquelle ont participé les ressortissants de Keur Madiabel résidant dans d’autres localités du pays et de la diaspora, les participants ont exprimé leurs points de vue en visioconférence. La journée de restitution s’est déroulée en collaboration avec les autorités administratives et les services techniques déconcentrés responsables de la gestion foncière.

“Nous avions voulu disposer d’une cartographie des données foncières à travers des enquêtes qui nous ont permis de savoir qu’il y a un véritable souci, parce que 53% des sites ne sont pas valorisés. Ce qui constitue un problème, puisque 75% des maisons bâties n’ont pas de titre, et tout cela n’est que 16,7% de l’espace communal. Ça suffit largement pour s’inquiéter”, a déclaré le maire Abdoulaye Diatta.

La Nécessité d’un Appui Institutionnel

Le maire a souligné que bien que la responsabilité d’une partie de la gestion foncière incombe à la municipalité, il est crucial de recevoir l’appui et l’accompagnement des autorités régionales, départementales et territoriales pour mener à bien cette mission. “Il est clair que le maire a la responsabilité d’une partie de la gestion du foncier, mais il va sans dire que sans l’appui et l’accompagnement des autorités régionales, départementales et territoriales, nos missions ne vont pas pouvoir se mener”, a-t-il ajouté.

Vers une Gouvernance Foncière Innovante

Abdoulaye Diatta a insisté sur l’importance de laisser aux générations futures un héritage pertinent en matière de gouvernance foncière, permettant d’apporter des solutions innovantes et opérationnelles. “Nous avons un système de digitalisation à travers un système d’information intégré du foncier pour pouvoir, à l’avenir, prendre les meilleures décisions adossées sur des données scientifiques palpables”, a-t-il assuré.

Cette rencontre a mis en lumière les défis cruciaux auxquels est confrontée la commune de Keur Madiabel en matière de gestion foncière. La volonté affichée par les autorités locales de collaborer étroitement avec les instances régionales et de moderniser la gestion foncière grâce à la digitalisation laisse espérer des améliorations significatives pour l’avenir. Les initiatives prises aujourd’hui pourraient bien définir les contours d’une gestion foncière plus efficace et transparente, offrant une meilleure sécurité juridique aux habitants de Keur Madiabel.

Déthié Fall à Keur Madiabel : Des promesses fortes pour résoudre les problèmes d’eau et stimuler le développement local

À l’occasion de la deuxième journée de la campagne présidentielle au Sénégal, le candidat du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, a pris la parole à Keur Madiabel, dans la région de Kaolack, promettant des solutions concrètes aux préoccupations de la population locale.

Dans un discours marqué par la reconnaissance et la gratitude envers la mobilisation de la population malgré l’heure, Déthié Fall a souligné l’appui de l’honorable député maire Aliou Kebe à la Coalition DéthiéFALL2024. « À Keur Madiabel, la Coalition DéthiéFALL2024 compte un allié de taille en la personne de l’honorable député maire Aliou Kebe », a-t-il déclaré.

Le candidat à la présidentielle a ensuite abordé les préoccupations majeures de la population, en particulier la question cruciale de l’accès à l’eau. « À travers les nombreuses doléances reçues de la population de Keur Madiabel, nous notons le problème d’eau », a-t-il admis.

Déthié Fall s’est montré catégorique face à la situation actuelle, exprimant son incompréhension quant aux difficultés persistantes d’approvisionnement en eau dans certaines zones du pays. « Il est inacceptable qu’au Sénégal de 2024, nous notons toujours des difficultés d’approvisionnement en eau avec l’énorme potentiel hydrologique dont nous disposons et l’expertise en ressources humaines formées dans nos écoles, universités et instituts », a-t-il déploré.

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