Ces villages sont situés dans le secteur de la ville de Koupiansk, en proie à d’intenses combats depuis plusieurs mois alors que la ligne de front reste, elle relativement statique. Les regards se portent vers le nord-est de l’Ukraine, où les forces ukrainiennes semblent attendre une offensive russe.
La ville de Koupiansk, occupée au début de l’invasion à grande échelle, avait été libérée comme la majorité de la région de Kharkiv à la fin de l’été 2022.
Depuis, la ligne de front est située plus à l’est. Mais courant 2023, l’armée russe s’est remise à pousser afin de reprendre cette petite ville, noeud ferroviaire stratégique au nord-est du pays.
Koupiansk est bombardée de manière quotidienne, et l’été dernier, les autorités régionales ont demandé aux habitants de quitter la ville.
Depuis, la pression augmente, les combats font rage à l’est de la rivière qui longe Koupiansk, et cette fois les autorités ont demandé l’évacuation forcée dans 26 localités. « Au regard de la situation, nous mettons en place une évacuation obligatoire de la population des communautés de Kindrachivska et Kourylivska dans le district de Koupiansk », a indiqué sur les réseaux sociaux le gouverneur régional Oleg Synegoubov, listant les noms des villages concernés où vivent 3 043 personnes, dont 279 enfants.
Récemment, l’état-major ukrainien s’est rendu à Koupiansk, semblant indiquer qu’une menace d’offensive russe renouvelée planait sur la cité.
Mais pour le moment, rien n’indique qu’une percée est imminente. Il s’agit plutôt d’éloigner la population civile du théâtre des combats.