Le Dakarois Quotidien N°349 – du 17/12/2024
Étiquette : Koulibaly

Kalidou Koulibaly construit un nouveau centre de santé à Ngano, Matam
Le défenseur sénégalais, Kalidou Koulibaly, étend son engagement philanthropique en construisant un centre de santé dans son village natal de Ngano, dans la région de Matam. Via son association « Capitaine du Cœur », Koulibaly vise à compléter ce projet d’ici la fin de l’année civile.
Dans une interview avec l’APS, Koulibaly a exprimé sa passion pour ces initiatives, affirmant : « Ces actions me tiennent à cœur. J’adore les réaliser. » Cette nouvelle construction s’ajoute à une série d’initiatives humanitaires, telles que la distribution de matériel scolaire à Diamaguène et la création d’une aire de jeu pour les enfants à Bafoussam, en Côte d’Ivoire.
Expliquant la genèse de son association, Koulibaly a souligné que son engagement philanthropique était intrinsèque : « Je faisais des opérations où j’aidais beaucoup de gens au Sénégal, à Napoli. Ces opérations n’étaient pas connues. J’aimais bien les faire discrètement parce que je suis une personne très discrète. » La création de « Capitaine du Cœur » vise à étendre cet impact positif aux populations en Afrique et dans le monde, dans l’espoir de « leur donner un sourire et faire des actions qui vont leur permettre de changer quelque chose dans leur vie. »
Le projet du centre de santé à Ngano incarne l’engagement continu de Kalidou Koulibaly envers le bien-être de sa communauté et démontre le pouvoir du sport comme catalyseur du changement social

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024

Défaut d’animation : Koulibaly, un défenseur pris au piège d’un jeu long stérile au sein de l’équipe nationale sénégalaise
Au sein de l’équipe nationale du Sénégal, une tendance agaçante agite les supporters : la propension de Kalidou Koulibaly à adopter un style de jeu long, lançant les ballons à la manière d’un joueur amateur. Cette critique pointe du doigt non seulement le défenseur étoile, mais également les lacunes du milieu de terrain et de la stratégie de jeu sous la direction d’Aliou Cissé.
L’auteur souligne son agacement face à la manière dont Kalidou Koulibaly, en lieu et place d’une construction de jeu élaborée, opte souvent pour des balles aériennes sans discernement vers les attaquants. Une critique qui s’étend également aux milieux de terrain, accusés de ne pas se démarquer suffisamment lors de la possession du ballon par les défenseurs.
La responsabilité de cette tactique peu élaborée est attribuée en grande partie aux milieux de terrain, accusés de ne pas jouer vers l’avant et de se complaire dans des passes en arrière sans initiative. L’auteur exprime le besoin d’une meilleure animation au niveau du milieu de terrain pour créer des opportunités offensives et surmonter les lacunes actuelles.
L’auteur souligne une carence dans l’animation offensive de l’équipe, résultant en des difficultés lors des phases offensives. Le constat est sévère, pointant du doigt une absence d’initiative des milieux de terrain pour percer les lignes adverses et créer des opportunités de but.
L’article rappelle une exception notoire contre la Bolivie, où le milieu composé de Pathé Ciss, Pape Mactar Sarr, et Pape Gueye avait offert un jeu plaisant et séduisant. Malheureusement, ce trio prometteur n’a plus été aligné depuis lors, alimentant la frustration des supporters qui aspirent à voir un jeu plus dynamique.
Le constat critique soulève des préoccupations légitimes quant à la stratégie de jeu de l’équipe nationale sénégalaise. La nécessité d’une meilleure coordination entre la défense et le milieu de terrain, ainsi que d’une animation offensive plus créative, sont des points cruciaux à considérer pour garantir le succès continu de l’équipe sur la scène internationale. La question reste de savoir si ces observations seront prises en compte par l’entraîneur Aliou Cissé à l’approche des prochains défis.