Des hommes du foncier… aux problèmes fonciers : un appel à l’action contre la corruption

Dans une lettre ouverte adressée à Son Excellence, l’auteur, Abdou Khadre Diokhané, soulève des préoccupations urgentes concernant la gestion du foncier au Sénégal. Il met en lumière les pratiques discutables qui ont conduit à une situation où le titre foncier, censé être un facteur de développement, est devenu une source de pauvreté pour de nombreux compatriotes.

L’article dénonce les irrégularités domaniales persistantes qui entravent les investissements et freinent la croissance économique du pays. Les litiges fonciers, résultant souvent de la corruption et du favoritisme, sont présentés comme des obstacles majeurs au développement durable du Sénégal.

L’auteur interpelle le nouveau régime, dirigé par des hommes du foncier, à prendre des mesures urgentes pour réformer et réorganiser le système foncier. Il souligne l’importance d’une politique structurelle efficace pour prévenir les abus et garantir une gestion transparente et équitable des terres.

La lettre ouverte met en lumière les conséquences néfastes de la corruption dans le domaine foncier, qui va au-delà des pertes financières et compromet également la sécurité et le bien-être des citoyens. Elle appelle à une action immédiate pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables et restaurer la confiance du peuple dans les institutions responsables de la gestion foncière.

L’article rappelle que la lutte contre la corruption dans le domaine foncier est essentielle pour assurer un développement durable et équitable du pays, et appelle à une mobilisation collective pour faire face à ce défi urgent.

Nigeria : Récupération de 30 milliards de nairas dans une enquête sur la corruption d’une ministre suspendue

La lutte sans relâche contre la corruption au Nigeria franchit une étape décisive avec la découverte récente d’importantes sommes d’argent sur des comptes bancaires liés à une ministre suspendue. Betta Edu, qui occupait le poste de ministre de la lutte contre la pauvreté, est actuellement sous le feu des projecteurs dans le cadre d’une enquête minutieuse concernant des allégations de détournement de fonds. La Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a annoncé des progrès significatifs dans cette affaire, mettant au jour des pratiques présumées de malversation.

Selon les informations fournies par l’EFCC, l’organisme de surveillance financière du pays, pas moins de 30 milliards de nairas (environ 24 millions de dollars) ont été récupérés dans le cadre de cette enquête. Ces fonds étaient dispersés sur plus de 50 comptes bancaires, actuellement examinés par la commission. Ola Olukoyede, président de l’EFCC, a souligné la complexité et l’ampleur de l’enquête, appelant le public à faire preuve de patience pour permettre une investigation approfondie et méthodique.

Dans un pays où la transparence et l’intégrité sont devenues des exigences impérieuses, la population, lassée des ravages de la corruption, attend avec impatience des résultats concrets de ces efforts. Les assurances données par Olukoyede quant à la gestion future de l’argent récupéré, placé sous la garde du gouvernement fédéral, envoient un message fort quant à la détermination des autorités à lutter contre ce fléau.

Quant à Betta Edu, elle a nié catégoriquement toute malversation, affirmant que les fonds controversés étaient destinés à des subventions en faveur des groupes vulnérables. Cependant, ces déclarations sont mises en doute par les preuves de transferts vers un compte bancaire personnel, selon les révélations de l’enquête. Malgré les dénégations, l’affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des dirigeants et l’utilisation des fonds publics.

Cette affaire illustre une fois de plus la détermination du Nigeria à éradiquer la corruption et à restaurer la confiance dans ses institutions. Alors que l’enquête se poursuit, il est impératif que justice soit rendue et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes, afin de garantir un avenir plus transparent et plus juste pour tous les Nigérians.

Quitter la version mobile