La Lazio confirme la démission de Sarri

La Lazio a confirmé mercredi la démission de son entraîneur Maurizio Sarri après une série de défaites, annoncée mardi par les médias, et indiqué qu’il serait remplacé par son adjoint, Giovanni Martusciello.

« La Lazio annonce que Maurizio Sarri a présenté sa démission au poste d’entraîneur » de l’équipe, a annoncé le club romain dans un bref communiqué.

« Dans le même temps, le club a décidé de confier le rôle d’entraîneur à Giovanni Martusciello », jusqu’à présent bras droit de Maurizio Sarri, précise-t-il.

Selon la presse italienne, ce remplacement est temporaire et devrait durer au moins jusqu’à la trêve internationale qui commence la semaine prochaine.

Maurizio Sarri paye le prix d’une mauvaise passe en championnat, dont une série de trois défaites de suite, la dernière lundi face à Udinese à domicile (1-2).

Avec 12 défaites en 28 journées, la Lazio occupe actuellement la 9e place de Série A, hors des places européennes pour la saison prochaine, et elle a été éliminée en huitièmes de finale de la Ligue des champions par le Bayern Munich.

La Lazio reste cependant en course en Coupe d’Italie, où elle affrontera la Juventus en demi-finale le mois prochain.

Maurizio Sarri a rejoint la Lazio en 2021 au terme d’une année sabbatique après son titre en championnat avec la Juventus, au plus fort de la pandémie de Covid-19. 

L’entraîneur de 65 ans, qui a également remporté la Ligue Europa en 2019 avec Chelsea, est surtout célèbre pour avoir dirigé l’équipe flamboyante de Naples qui avait failli remporter le championnat en 2018.

afp

La Lazio accable le Bayern Munich

Le Bayern Munich est au bord de la dépression: quatre jours après sa déroute à Leverkusen (3-0), le champion d’Allemagne s’est incliné face à la Lazio (1-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi à Rome.

Rélégué à cinq points du Bayer Leverkusen en Bundesliga, éliminé de la Coupe d’Allemagne, le Bayern n’a peut-être déjà plus que la Ligue des champions pour sauver sa saison et la tête de son entraîneur, Thomas Tuchel.

Et à mi-parcours de sa confrontation avec la Lazio, le géant bavarois, réduit à dix après l’exclusion de Dayot Upamecano à la 67e minute, n’a pas rassuré ses supporters, loin de là. 

Trois ans après leur seule confrontation à ce même stade de la compétition-reine du football européen, le Bayern ne gardera pas un bon souvenir de son escapade romaine.

En mars 2021, les Bavarois étaient repartis de Rome avec leur billet pour les quarts de finale quasiment en poche grâce à leur démonstration 4-1 au Stade olympique.

Il leur faudra renverser une Lazio, certes limitée mais accrocheuse, devant leur public le 5 mars pour décrocher le précieux sésame et éviter de sombrer dans une de ces crises graves qui émaillent sa longue histoire.

Avec le retour de Thomas Müller parmi les titulaires et l’omniprésent Leroy Sané sur le flanc droit, Tuchel croyait avoir trouvé la solution.

Penalty d’Immobile

© AFP

Mais si son équipe a monopolisé le ballon, elle n’a pas toujours su quoi en faire, à l’image de cette « passe à dix », à la 21e minute, lancée par Upamecano et stoppée sans mal par Luis Alberto.

Il a fallu attendre la 31e minute pour que les Bavarois se créent leur première occasion.

Sur un coup franc à l’entrée de la surface, Harry Kane a fait mine de frapper et Sané a raté de peu le cadre pour le plus grand soulagement d’Ivan Provedel, battu.

A la 40e minute, c’est une combinaison entre Müller et Kane qui a démarqué Jamal Musiala, mais le jeune international allemand a trop enlevé sa frappe.

La Lazio, discrète jusque là à part un tir de loin de Luis Alberto bien au-dessus de la transversale allemande (21e), a débuté la seconde période pied au plancher grâce à Gustav Isaksen.

L’attaquant danois s’est engouffré entre deux défenseurs bavarois et s’est présenté seul devant Manuel Neuer, mais il a tardé à tirer et permis au capitaine bavarois de remporter leur duel.

Les vice-champions d’Italie, plus incisifs, ont commencé à trouver des espaces dans une arrière-garde bavaroise de plus en plus fébrile.

Sur un raid de Felipe Anderson, Ciro Immobile a résisté à quatre défenseurs dans la surface et a trouvé Isaksen, fauché par Upamecano.

Exclusion et penalty, a aussitôt jugé l’arbitre français de la rencontre, François Letexier.

Quatre jours après avoir inscrit son 200e but en Serie A, Immobile a pris à contrepied Neuer (69e) et envoyé les 60.000 spectateurs du Stadio olimpico au paradis.

Ils auraient pu repartir chez eux avec un avantage plus net et croire encore plus à une deuxième participation aux quarts de finale de la C1, après 2000, si Pedro dans le temps additionnel (90+2), démarqué dans la surface, n’avait pas tiré sur Neuer.

afp

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